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LE DOSSIER midilibre.fr dimanche 15 janvier 2017 C ela a beau être le plus petit des grands ports maritimes français, avec son transit de presque 4 millions de tonnes de marchandises et ses 160 000 passagers accueillis l’année dernière, le port de Sète est aujourd’hui considé- ré comme l’une des principa- les structures économiques d’Occitanie. Situé au cœur de la façade méditerranéenne, à égale dis- tance entre le port de Marseille et celui de Barcelone, il offre aujourd’hui une situation géo- graphique privilégiée qui n’a pas échappé à de nombreux dirigeants d’entreprises. Cette porte d’entrée vers l’Europe du Sud comptabilise chaque année plus de 1 000 escales. Deuxième port en eau pro- fonde en Méditerranée fran- çaise, il tire sa force économi- que de sa polyvalence et de son expertise. Actuellement, cinq terminaux spécialisés composent cette zone portuaire située aux abords de la ville : le vrac industriel, les filières agrico- les, les marchandises diverses, le fret roulant et bien entendu les passagers. Autant de struc- tures qui depuis quelques années n’ont de cesse de se développer à la grande satis- faction du président du port, Marc Chevallier : « Nos clients peuvent profiter de plusieurs modes de dessertes multimo- dales : la mer, la route avec non loin de là deux autorou- tes, un réseau ferré et le canal du Rhône à Sète ». Propriétaires des grues C’est en 2007 qu’a eu lieu le transfert de propriété du port de Sète à la région Languedoc- Roussillon. Mais il faudra attendre l’année suivante pour que la même région décide de créer l’Établissement public régional Port Sud de France dans le but de gérer les ports de commerce et de pêche. Côté finances, un plan d’inves- tissement public-privé, établi sur cinq ans, a été acté à hau- teur de 200 M € en 2015. « La structure Port Sud de France emploie aujourd’hui 85 per- sonnes. Une cinquantaine d’entre elles a en charge la partie commerce, une dizaine la plaisance et une dizaine également la pêche ; le reste occupant des fonc- tions supports, précise Olivier Carmes, le nouveau directeur du port. Nous sommes égale- ment propriétaires des grues et avons les grutiers comme salariés. » En revanche, le pilotage des bateaux pour ren- trer dans le port, le remor- quage ou encore l’amarrage sont gérés par des sociétés pri- vées. Le chiffre d’affaires du port, « qui devrait atteindre 21 M € en 2020 », est constitué entre autres des droits de quai, des stationnements à quai ainsi que des prestations liées à l’uti- lisation des grues, « dont la capacité maximum de levage est de 120 tonnes ». 100 000 passagers Sète est avant tout un port d’importation à près de 80 %, notamment pour ce qui est des matières premières énergéti- ques. C’est le cas, entre autres, des hydrocarbures venus des États-Unis, des Émirats ou encore du Qatar. Implantée sur plus de 140 hec- tares terrestres, la zone por- tuaire est aujourd’hui « un peu à l’étroit » si on en croit les responsables qui voudraient bien récupérer 60 hectares supplémentaires, « car nous avons la capacité technique d’accueillir près de 1 500 bateaux par an ». Le port, qui a programmé la cons- truction en 2019 d’une nou- velle gare maritime, se place actuellement au premier rang français pour le transport pas- sager vers le Maroc, à raison de trois départs par semaine en haute saison. « Nous avons pour objectif de relancer au cours de l’année 2017, des lignes régulières de transport en relation avec des hubs de transbordement proposant de nouvelles lignes et des prix », confie Marc Chevallier qui devrait prochainement laisser sa place de président du Port Sud de France. Mais c’est surtout vers les croi- siéristes que se tournent les responsables sétois conscients que la ville reste une escale de croisières attractive, « hors des sentiers battus ». « Notre but est d’accueillir en 2018, plus de 70 bateaux de croi- sière et avec eux un peu plus de 100 000 passagers. Il s’agit là d’une manne économique non négligeable qui profitera à Sète » mais aussi à l’ensem- ble de la région. GIL LORFEVRE [email protected] Transport. Clé de voûte de l’économie locale mais aussi régionale, il offre tous les services d’une plateforme logistique Le port de Sète, véritable pont maritime entre les deux rives de la Méditerranée, est doté d’une grande capacité d’accueil et d’infrastructures. Photo ML Ancré dans l’histoire, le port SUR LES QUAIS La pêche Le port de Sète est historiquement un port de pêche. Actuellement sont amarrés aux quais 14 chalutiers, 22 thoniers et près de 80 embarcations destinées aux petits métiers de la pêche. Près de 2 100 tonnes de produits de la pêche ont été enregistrées en 2015. Le port a une superficie de 17 hectares reliés à l’hinterland par voie routière et fluviale, sur laquelle plus de 4 hectares sont destinés au centre frigorifique, au réseau d’eau de mer ou encore à la base conchylicole. La plaisance Aujourd’hui, le port, certifié Iso 14001 et « Port propre », possède 650 postes d’amarrages et 1 150 anneaux dans les canaux. « L’activité saisonnière annuelle se traduit, en moyenne, par 10 300 nuitées, 1 400 bateaux en visite et environ 4 500 visiteurs sur le port sétois », souligne le rapport d’activité 2015. Réalisations Ces dernières années, le port Sud de France a aménagé le bassin du Midi avec 180 postes d’amarrages, ainsi que les quais d’Orient et République. Par ailleurs, il a mis en place un ponton - brise houle - de 450 mètres de long avec 90 postes d’amarrage. Il est attendu en 2018 plus de 100 000 passagers sur les quais de la ville Les paquebots de croisière de plus en plus nombreux à faire escale Les bateaux de croisière sont de plus en plus nombreux, « et le seront davantage dans les années à venir » à faire escale dans le port sétois. En 2014, la ville accueillait « à peine » 8 000 croisiéristes. En 2015, les responsables du port enre- gistraient plus de 45 000 pas- sagers, et on en attend « près de 100 000 en 2018 ». Il faut dire que le port se situe sur les itinéraires des paquebots entre l’Italie et l’Espagnol. Le quai d’Alger, quai histori- que situé à seulement 200 mètres du cœur de ville et rénové en 2010, est accessi- ble aux bateaux mesurant jus- qu’à 200 mètres avec un tirant d’eau de 7,70 mètres. Un peu plus loin, le bassin Colbert et le poste P2 accueillent égale- ment des paquebots jusqu’à 240 m de long et 11 mètres de tirant d’eau. En octobre, il a été inauguré le quai H, le plus long jamais construit à Sète (470 m), qui permet désormais au port, dans la darse 2, de réception- ner des bateaux plus grands liés au transport de marchan- dise. Mais celui-ci est aussi destiné à recevoir, en escale, les gros paquebots de croi- sière de plus de 300 mètres de long. Les bateaux de croisière ont désormais trois quais pour accoster dans le port sétois. Photo P.M TOURISME Sur ce bout de terre héraul- taise faisant fièrement face au bleu de la Méditerranée, on a appris depuis belle lurette à vivre avec le port. Ce cœur qui bat en perma- nence et irrigue toute la plaine et au-delà est indis- sociable de l’histoire de Sète, de son développe- ment et de son attractivité économique ; mieux encore, diront certains : de sa légende. Sans son port, l’îe singulière n’aurait sans doute jamais pu se connecter au monde entier comme elle le fait si bien depuis des décennies et connaître la renommée qui l’auréole un peu partout autour de la Grande bleue et bien plus loin encore. Le port a certes une histoire passionnante vieille de 350 ans mais il a aussi un avenir et celui-ci est plein de promesses. G. L. LE BILLET Un cœur qui bat

Port de sete

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dimanche 15 janvier 2017

Cela a beau être le plus petit des grands ports maritimes français, avec son transit de

presque 4 millions de tonnes de marchandises et ses 160 000 passagers accueillis l’année dernière, le port de Sète est aujourd’hui considé-ré comme l’une des principa-les structures économiques d’Occitanie. Situé au cœur de la façade méditerranéenne, à égale dis-tance entre le port de Marseille et celui de Barcelone, il offre aujourd’hui une situation géo-graphique privilégiée qui n’a pas échappé à de nombreux dirigeants d’entreprises. Cette porte d’entrée vers l’Europe du Sud comptabilise chaque année plus de 1 000 escales. Deuxième port en eau pro-fonde en Méditerranée fran-çaise, il tire sa force économi-que de sa polyvalence et de son expertise. Actuellement, cinq terminaux

spécialisés composent cette zone portuaire située aux abords de la ville : le vrac industriel, les filières agrico-les, les marchandises diverses, le fret roulant et bien entendu les passagers. Autant de struc-tures qui depuis quelques années n’ont de cesse de se développer à la grande satis-faction du président du port, Marc Chevallier : « Nos clients peuvent profiter de plusieurs modes de dessertes multimo-dales : la mer, la route avec non loin de là deux autorou-tes, un réseau ferré et le canal du Rhône à Sète ».

Propriétaires des grues C’est en 2007 qu’a eu lieu le transfert de propriété du port de Sète à la région Languedoc-Roussillon. Mais il faudra attendre l’année suivante pour que la même région décide de créer l’Établissement public régional Port Sud de France dans le but de gérer les ports

de commerce et de pêche. Côté finances, un plan d’inves-tissement public-privé, établi sur cinq ans, a été acté à hau-teur de 200 M € en 2015. « La structure Port Sud de France emploie aujourd’hui 85 per-sonnes. Une cinquantaine d’entre elles a en charge la partie commerce, une dizaine la plaisance et une dizaine également la pêche ; le reste occupant des fonc-tions supports, précise Olivier Carmes, le nouveau directeur du port. Nous sommes égale-ment propriétaires des grues et avons les grutiers comme salariés. » En revanche, le pilotage des bateaux pour ren-trer dans le port, le remor-quage ou encore l’amarrage sont gérés par des sociétés pri-vées. Le chiffre d’affaires du port, « qui devrait atteindre 21 M € en 2020 », est constitué entre autres des droits de quai, des stationnements à quai ainsi

que des prestations liées à l’uti-lisation des grues, « dont la capacité maximum de levage est de 120 tonnes ».

100 000 passagers Sète est avant tout un port d’importation à près de 80 %, notamment pour ce qui est des matières premières énergéti-ques. C’est le cas, entre autres, des hydrocarbures venus des États-Unis, des Émirats ou encore du Qatar. Implantée sur plus de 140 hec-tares terrestres, la zone por-tuaire est aujourd’hui « un peu à l’étroit » si on en croit les responsables qui voudraient bien récupérer 60 hectares supplémentaires, « car nous avons la capacité technique d’accueillir près de 1 500 bateaux par an ». Le port, qui a programmé la cons-truction en 2019 d’une nou-velle gare maritime, se place actuellement au premier rang français pour le transport pas-

sager vers le Maroc, à raison de trois départs par semaine en haute saison. « Nous avons pour objectif de relancer au cours de l’année 2017, des lignes régulières de transport en relation avec des hubs de transbordement proposant de nouvelles lignes et des prix », confie Marc Chevallier qui devrait prochainement laisser sa place de président du Port Sud de France. Mais c’est surtout vers les croi-siéristes que se tournent les responsables sétois conscients que la ville reste une escale de croisières attractive, « hors des sentiers battus ». « Notre but est d’accueillir en 2018, plus de 70 bateaux de croi-sière et avec eux un peu plus de 100 000 passagers. Il s’agit là d’une manne économique non négligeable qui profitera à Sète » mais aussi à l’ensem-ble de la région.

GIL LORFEVRE [email protected]

Transport. Clé de voûte de l’économie locale mais aussi régionale, il offre tous les services d’une plateforme logistique

■ Le port de Sète, véritable pont maritime entre les deux rives de la Méditerranée, est doté d’une grande capacité d’accueil et d’infrastructures. Photo ML

Ancré dans l’histoire, le port

SUR LES QUAIS

La pêche Le port de Sète est historiquement un port de pêche. Actuellement sont amarrés aux quais 14 chalutiers, 22 thoniers et près de 80 embarcations destinées aux petits métiers de la pêche. Près de 2 100 tonnes de produits de la pêche ont été enregistrées en 2015. Le port a une superficie de 17 hectares reliés à l’hinterland par voie routière et fluviale, sur laquelle plus de 4 hectares sont destinés au centre frigorifique, au réseau d’eau de mer ou encore à la base conchylicole.

La plaisance Aujourd’hui, le port, certifié Iso 14001 et « Port propre », possède 650 postes d’amarrages et 1 150 anneaux dans les canaux. « L’activité saisonnière annuelle se traduit, en moyenne, par 10 300 nuitées, 1 400 bateaux en visite et environ 4 500 visiteurs sur le port sétois », souligne le rapport d’activité 2015.

Réalisations Ces dernières années, le port Sud de France a aménagé le bassin du Midi avec 180 postes d’amarrages, ainsi que les quais d’Orient et République. Par ailleurs, il a mis en place un ponton - brise houle - de 450 mètres de long avec 90 postes d’amarrage.

Il est attendu en 2018 plus de 100 000 passagers sur les quais de la ville

Les paquebots de croisière de plus en plus nombreux à faire escaleLes bateaux de croisière sont de plus en plus nombreux, « et le seront davantage dans les années à venir » à faire escale dans le port sétois. En 2014, la ville accueillait « à peine » 8 000 croisiéristes. En 2015, les responsables du port enre-gistraient plus de 45 000 pas-sagers, et on en attend « près de 100 000 en 2018 ». Il faut dire que le port se situe sur les itinéraires des paquebots entre l’Italie et l’Espagnol. Le quai d’Alger, quai histori-que situé à seulement 200 mètres du cœur de ville et rénové en 2010, est accessi-ble aux bateaux mesurant jus-

qu’à 200 mètres avec un tirant d’eau de 7,70 mètres. Un peu plus loin, le bassin Colbert et le poste P2 accueillent égale-ment des paquebots jusqu’à 240 m de long et 11 mètres de tirant d’eau. En octobre, il a été inauguré le quai H, le plus long jamais construit à Sète (470 m), qui permet désormais au port, dans la darse 2, de réception-ner des bateaux plus grands liés au transport de marchan-dise. Mais celui-ci est aussi destiné à recevoir, en escale, les gros paquebots de croi-sière de plus de 300 mètres de long. ■ Les bateaux de croisière ont désormais trois quais pour accoster dans le port sétois. Photo P.M

TOURISME

Sur ce bout de terre héraul-taise faisant fièrement face au bleu de la Méditerranée, on a appris depuis belle lurette à vivre avec le port. Ce cœur qui bat en perma-nence et irrigue toute la plaine et au-delà est indis-sociable de l’histoire de Sète, de son développe-ment et de son attractivité économique ; mieux encore, diront certains : de sa légende. Sans son port, l’îe singulière n’aurait sans doute jamais pu se connecter au monde entier comme elle le fait si bien depuis des décennies et connaître la renommée qui l’auréole un peu partout autour de la Grande bleue et bien plus loin encore. Le port a certes une histoire passionnante vieille de 350 ans mais il a aussi un avenir et celui-ci est plein de promesses. G. L.

LE BILLET

Un cœur qui bat

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dimanche 15 janvier 2017

.multimodale permettant ainsi d’accueillir tout type de trafics et d’imaginer bon nombre de développements.

de Sète a le goût du large

Étendu sur plus de 12 hecta-res, le terminal voiturier situé sur la zone portuaire est « un emplacement stratégique en Méditerranée ». La création de ce parc, dont le positionnement permet d’offrir une interface stratégique entre les services océaniques et les services mari-times de courte distance, est le résultat d’un partenariat établi entre l’autorité portuaire et Sitax logistics, l’un des plus importants opérateurs voitu-riers du sud de l’Europe. Cette unité de stockage d’une super-ficie de 137 000 m² peut accueillir jusqu’à 7 500 véhicu-les et « permet aujourd’hui de traiter plus de 100 000 voitu-res par an », souligne Olivier Carmes, le directeur du port Sud de France.

L’A9 à 8 km seulement Sur le terminal sétois, se con-centrent les véhicules en pro-venance des sites de produc-tion du sud de l’Europe tels que le Maroc, la Roumanie ou encore la Turquie ; mais aussi d’Asie avec la Corée et l’Inde. L’ensemble de ces véhicules, issus des marques Renault, Peugeot, Ford et Hyundai, est redistribué uniquement sur le marché français. « Le trafic de véhicules neufs a pris son envol en 2007, à l’époque du transfert du port entre l’État et la région Languedoc-

Roussillon », précise Olivier Carmes. Entre 2007 et 2011, le trafic annuel est passé de 17 000 véhicules à 90 000, comptabilisant au passage près d’une centaine d’escales de bateaux par an. « Les jours d’arrivage, il y a une dou-zaine de personnes qui ne font que sortir les voitures des cales et les descendre sur le quai. Il faut entre six et sept heures pour débarquer un millier de voitures et les garer dans le parc », confie Marc Chevallier, le président du port. La capacité de stockage est en grande partie utilisée par

l’importation des véhicules pro-duits par l’usine Renault-Dacia de Pitesti en Roumanie « et plus récemment celle de Renault-Nissan de Melloussa au Maroc ». Sur la zone, les véhicules sont lavés, préparés techniquement et mécaniquement, inspectés et ensuite installés sur des wagons ou des camions pour une desserte soit par réseau ferroviaire - pour l’anecdote on compte 40 km de voies ferrées intra-portuaire - ou par route et autoroutes, l’entrée de l’A9 n’étant située qu’à 8 km du ter-minal voiturier.

G. L.

■ 60 000 véhicules Renault débarquent chaque année. D. Q.

Terminal. Ces 12 hectares sont gérés par Sintax logistics.

Un parc automobile de plus de 100 000 véhicules

C’est une véritable petite ferme avec son portail d’entrée, son foin, ses abreu-voirs... Situé en plein cœur de la zone portuaire, le terminal bétail du port de Sète, et ses 3 000 m² de surface de stock-age et de transit, est aujourd’hui leader européen en terme d’exportation d’ani-maux vivants. « Dans les pro-chains mois, ce lieu devrait faire l’objet d’un agrandis-sement et d’une réhabilita-tion afin d’accompagner comme il se doit son déve-loppement, précise Marc Chevallier. Cette extension

permettra, entre autres, d’augmenter les capacités de stockage pour répondre à la demande de croissance de ses trafics. » Ce terminal, qui offre une capacité de charge-ment pour tous types d’ani-maux, bénéficie d’un quai de 750 mètres de long pour un tirant d’eau de 8 mètres.

Turquie, Liban... Celui-ci dispose également d’équipements modernes pour la manutention du bétail, et d’installations pou-vant répondre aux besoins des contrôles vétérinaires en vigueur. « On trouve ici

essentiellement des bovins élevés dans le Centre et le Sud Ouest ; de la génisse de reproduction au taureau en passant par le bovin d’engraissement, soulignent les responsables. Et quelques ovins... » Ces animaux sont destinés à la Turquie, le Liban et le Maghreb. L’année dernière, près de 130 000 têtes de bétails ont transité par ce terminal, « cela représente en moyenne plus de 130 escales portuaires ». Et afin que le bétail soit hébergé dans les meilleures conditions, une équipe lui est dédiée 24 heures sur 24.

■ La plupart des bovins arrivent du Centre et du Sud Ouest avant de gagner le Maghreb. Photo P.M.

Bovins. Près de 130 000 têtes ont transité en 2016.

Une ferme installée en plein cœur de la zone