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AUGMENTATION DE LA PRODUCTIVITÉ DU
RIZ ET DISSEMINATION DES SEMENCES
AMÉLIORÉES
Projet C2D-RIZ / IRAD
OCTOBRE 2013
2
Résumé du projet
Objectif et étendue des travaux : Le projet vise à améliorer la productivité et
la qualité du riz produit au Cameroun afin de
réduire la dépendance sur l’importation. Pour
atteindre cet objectif, le projet va s’appui sur les
acquises existant afin de promouvoir les
semences des variétés améliorées de riz
adaptées aux différents systèmes rizicoles ainsi
que les technologies de production et de post-
récolte.
Agence d’exécution du projet : IRAD avec les partenaires (ACEFA, AFOP, OP,
UNVDA, PDMR, SEMRY, FASA, ENSAI, ESSEC,
Polytechnique, CARPEF, AfricaRice CIRAD)
Durée : 36 mois
Coût total estimé : 240 000 000 FCFA
3
Contexte et Justification
Le riz constitue un aliment de base pour les populations camerounaises et est la
céréale la plus consommées après le maïs. D’après la dernière enquête budget,
consommation auprès des ménages camerounais (ECAM 3, 2008), environ 138
milliards de FCFA ont été consacrés à l’achat de riz dans le budget alimentaire
des ménages en 2007. D’après la même enquête, la consommation moyenne de
riz par tête d’habitant au Cameroun en 2007 était de 11 180 FCFA en milieu
urbain pour les villes de plus de 50 000 habitants ; 5 817 FCFA en milieu rural et
7 709 FCFA de moyenne nationale. En considérant un prix de vente moyen de
300 FCFA/kg, cette consommation serait de 37,3 kg en milieu urbain, 19,4 kg en
milieu rural et 25,7 kg par habitant en moyenne nationale. De plus des études ont
montrés que l’adoption des variétés améliorées de riz a un impact significatif sur
la pauvreté des ménages producteurs.
Or le pays connait une forte dépendance par rapport à l’extérieur en ce qui
concerne cet aliment (La demande nationale a été estimée en 2009 à 300 000
tonnes quasis essentiellement couvertes par des importations d’après le
document de stratégie nationale de développement de la riziculture au Cameroun
(SNDR 2009)). le montant total des importations de riz s’élevait à 118 582 278
133 F CFA, très élevé par rapport par exemple au maïs qui ne s’élevait qu’à 3
719 448 852 F CFA ( FAO 2011). Bien que faisant partie des trois céréales les
plus importantes dans l’alimentation humaine au Cameroun, la production
nationale du riz qui s’estimé à 240 000 t de paddy (120 ,000t riz blanc) en 2009
(Malaa et al 2011), reste largement inférieure à la demande estimée à 600 000 t.
Malaa et al 2011 indique en plus cette production nationale est cultivée sur 100
000 ha par environ 98000 ménages. La grande partie de cette production
provient des périmètres irrigués des Régions du Nord-Ouest, Nord, Extrême
Nord et Basin de Mbam (Tonga et Makenene). Dans la région de l’Extrême Nord
qui produit environ les 2/3 du riz du pays, on estime 27 000 ménages et 3000
4
autres acteurs (ouvriers agricoles, commerçants, détaillants, transporteurs,
décortiqueuses, fournisseurs d’intrants, vendeurs d’emballage, etc.) vivant
directement des activités rizicoles. Avec environ un rendement inferieure à 1
tons/ha, pour le riz pluvial et inferieure à 2tons/ha pour le riz irrigue, la
production reste stagnants et faible en Afrique (CFC, 2007 ; FAO, 2007).
Dans le but de combler ce déséquilibre patent, le gouvernement camerounais
accompagné de ses partenaires internationaux a mis sur pied une stratégie de
développement de la riziculture au Cameroun (SNDR). Il ressort du SNDR (2009)
qu’en dépit de l’ampleur des investissements pour absorber la demande interne
en riz, la production camerounaise n’a pu satisfaire la demande intérieure qu’à
hauteur de 20 %. D’après le SNDR (2009) et Malaa et al (2011) plusieurs
facteurs permettent d’expliquer cette situation, dont :
* Les contraintes socio-économiques, l’indisponibilité des semences de qualité,
la mauvaise structuration de la filière, le coût élevé et l’indisponibilité des
intrants), les stress biotiques (oiseaux, etc.) et abiotiques (faible fertilité du sol,
toxicité en fer etc.)
D’autre problèmes sont autour de :
• le coût de production élevé du riz irrigué qui nécessite des investissements
considérables pour l’aménagement des bassins de production ;
• la localisation des trois principales structures de production, à la fois
éloignées des grands centres urbains (Yaoundé et Douala) et proches des
marchés frontaliers (Nigéria, Tchad, RCA) ;
• la préférence des consommateurs des régions méridionales pour le riz importé
parce que de meilleure qualité ;
Cette faible production a rendu le Cameroun fortement dépendant des
importations et en 2009, les importations ont coûtées de riz 119 milliards de
5
FCFA. Cette dépense très importante influence significativement la balance
commerciale camerounaise.
Malgré toute ces contraintes biophysique et économique, le Cameroun dispose
d’immenses potentialités naturelles propices à la culture de riz sur toute
l’étendue du territoire national tel que les terres non exploitées, une population
active, une stabilité politique. De plus, l’IRAD et ses partenaires Internationaux
(Centre du Riz pour l’Afrique et l’International Rice Research Institut) disposent
des technologies à fort potentiel d’impact pour l’amélioration de la productivité
et de la qualité du riz local telles que les variétés de riz NERICA (Nouveau Riz
pour l’Afrique) et autres variétés améliorées introduites par le programme NCRE
(IR46, Tox 3145, CICA 8, ITA 222, ITA 212, Tainan V, la série FKR etc.) (NCRE,
1994) ainsi que des technologies innovantes de production (itinéraires
techniques appropriées) les équipements post-récolte (batteuses, épierreuses,
étuveuses, nettoyeuses et séchoirs) à moindre coût. Plusieurs produits
transformés à base de farine de riz ont également été développés.
Quoi que préoccupante, l’accroissement de la demande et de la consommation du
riz au Cameroun constitue une opportunité de consolidation de l’autosuffisance
en riz, d’accroissement et de diversification des sources de revenus des paysans
et de lutte contre la pauvreté. Mais le développement de ce secteur au
Cameroun nécessite des appuis institutionnels, techniques et financiers dans le
but de permettre aux producteurs d’accroitre leur production et améliorer la
compétitivité du riz local face au riz importé. A l’instar du Nigeria ayant adopté,
en 2003, des mesures visant à ralentir les importations de riz, le gouvernement
du Cameroun est de plus en plus préoccupé par le volume de ses importations de
riz et les sorties concomitantes de devises.
6
Cette volonté a été traduite dans le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté
(République du Cameroun, 2005) et repris dans le Document de Stratégie de la
Croissance et de l’emploi (République du Cameroun, 2008) et vise à :
(i) La modernisation l’appareil de production par l’introduction de la petite
mécanisation et autres technologies améliorées,
(ii) l’accroissement des surfaces cultivées par la réhabilitation et l’aménagement des
surface irriguées qui devront passer de 30 000 ha à 60 000 ha à l’horizon
2015,
(iii) la diversification des systèmes de culture avec un accent sur la riziculture
pluviale dans les zones méridionales du pays à fort potentiel rizicole
inexploité,
(iv) le renforcement des liens entre la recherche et la vulgarisation.
Le gouvernement du Cameroun s’est également engagé dans des partenariats
internationaux pour le développement du secteur rizicole tel que l’adhésion à la
Coalition pour le Développement de la Riziculture en Afrique (CARD) soutenu par le
gouvernement Japonais en 2008 qui a permis la mise en place du plan stratégique
Nationale de développement rizicole. A cet effet plusieurs projet ont été mis en place tel
que :
Le projet d’Amélioration de la Compétitivité du riz en Afrique Centrale
financé par le Fond Commun pour les produits de base (CFC),
actuellement implémenté dans les régions des Hauts plateaux (Ndop et
Tonga) et de l’Extrême Nord (Maga),
Le projet de développement Rural des Monts Mbappit dans le Noun financé
par la banque islamique,
le projet de développement de la riziculture pluvial en zone de
pluviométrie bimodale financée par le gouvernement du Japon
7
Le soutien institutionnel des structures d’encadrement de la riziculture
que sont la SEMRY à l’Extrême Nord du pays et l’UNVDA à Ndop.
Les différents projets ont mis au point un certain nombre d’innovations
techniques susceptibles, tel que
La multiplication et adoption rapide des variétés améliorées par sélection
variétale participative (PVS),
La disponibilité des collections de près de 140 d’accessions de riz,
maintenue en place pour les essais de performance et d’adaptabilité dans
différentes zones agro écologiques du pays.
Les techniques pour la mise en marché d’un riz compétitif à travers les
centres de qualité mis en place à Garoua et à Ndop.
Objectifs du projet
Objectif général
L’objectif général de ce projet est d’améliorer la productivité et la qualité du riz
produit au Cameroun afin de réduire la dépendance vis-à-vis des importations.
Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques du projet sont les suivants:
1. Documenter la situation initiale de la filière rizicole dans les zones
d’intervention du projet,
2. Améliorer la productivité du riz local par la diffusion des variétés de riz
améliorées et itinéraires techniques appropriées,
3. Améliorer la qualité du riz local par le renforcement des centres de
qualité pour la transformation et l’usinage du riz dans les zones agro-
8
écologiques d’intérêt (Sahel et Haut-Plateaux),
4. Améliorer les connaissances rizicoles des acteurs de la filière et
chercheurs à travers les formations ciblées et la dissémination des
informations techniques relatives à la production, la transformation et
la commercialisation du riz.
Groupes cibles
Les principaux bénéficiaires du projet seront les petits riziculteurs individuels
exploitant moins d’un hectare de champ de riz et ceux organisées en groupes ou
coopérative à l’exemple des centres de qualité du riz de Garoua et Ndop. Le
projet va également cibler les vulgarisateurs, jeunes professionnels (étudiants)
et cadres (chercheurs, enseignants…) pour lesquels un renforcement de
capacité est visé à travers les formations. Indirectement, tous les acteurs de la
filière riz (transformateur, vendeur, transporteurs, consommateurs.) seront
impactés par les activités du projet.
Description du projet
Activités, résultats attendus et indicateurs de vérification par objectif spécifique
Activités par action et objectif spécifique
Le projet comprendra les activités et les sous-activités suivantes:
COMPOSANTE 1 : Diagnostic de base
Les informations de base pour la mise en place du système de suivi et
d’évaluation du projet seront collectées en début du projet.
Objectifs :
Identifier les acteurs clés dans les 3 zones ciblées (zones soudano-
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sahélienne, Haut-plateaux et Foret humide à pluviométrie bimodale) et y
sensibiliser les acteurs locaux sur les objectifs du projet
Documenter les informations existantes sur le secteur rizicole et la
biodiversité du riz dans les sites du projet.
Résultat :
Les partenaires locaux sont choisis et sensibilisés sur les actions du
projet
Des informations initiales sur la filière et les systèmes rizicoles sont
disponibles
Activités :
Activité 1.1 Identifier les acteurs de la filière rizicole au niveau local et les
sensibiliser sur les actions du projet
Activité 1.2 Faire l’enquête de base pour, documenter la production actuelle du
riz, l’évolution des calendriers culturaux en fonction du changement
climatique, les systèmes la culture, les systèmes post-récolte, les
systèmes de marché ainsi que l’infrastructure dans les sites de
projet.
COMPOSANTE 2 : Promouvoir l’utilisation des variétés améliorées de riz et
des technologies complémentaires
Les variétés améliorées ainsi que les technologies complémentaires seront
introduites auprès des paysans à travers les approches participatives telles que
les essais de sélection variétale participative (PVS).
Objectifs :
Conduire des tests participatifs de performance et d’adaptabilité (PVS) ;
Tester les techniques de riziculture intensive et intégration de riziculture ;
Purifies les variétés existant et Produire des semences de pré-base et
base des variétés existantes ;
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Appuyer la production de semences certifiées des variétés existantes.
Résultats :
Au moins 4 variétés sélectionnées par les paysans sont identifiées et
rendues disponibles pour dissémination dans les écologies rizicoles
appropriées
Les technologies appropriées sont disponibles et adoptées
Les variétés existant sont purifie et les semences de pré bas et base
sont disponible
Les appuis sont mis à la disponibilité des semenciers et les semences
certifiées sont disponibles.
Activités :
Activité 2.1 Conduire des essais de sélection variétale participative et exposer
les paysans aux nouvelles variétés de riz performantes et adaptées
aux stress biotiques et abiotiques.
Activité 2.2 Tester les techniques de riziculture intensive et promouvoir
l’intégration de la riziculture dans les systèmes de culture locaux
(réactualisation des doses d’engrais et des fumures organiques,
promouvoir en fonction des zones de production des associations
culturales adaptées a base de riz ex : association café-riz etc.)
Activité 2.3 Purification de variétés existantes et production les semences de
pré-base et base
Activité 2.4 Appui à la production de semences certifiées des variétés
existantes.
COMPOSANTE 3 : Renforcement des centres de qualité et dissémination
des technologies complémentaires pour la transformation du riz
Il est reconnu que la qualité est un aspect important pour la compétitivité du riz
produit dans la plupart des pays africains. Cette composante est appelée à
améliorer la performance des centres de qualité implantés à Garoua et à Ndop.
Un autre aspect portera sur l’amélioration et la mise en marché des produits à
base de riz
Objectifs :
Améliorer le fonctionnement des centres qualité de Garoua et Ndop
Appui en infrastructure et équipements
Appui a l’amélioration et mise en marche des produits à base de riz
Résultats :
manuel de procédure de fonctionnement et gestion technique de centre de
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qualité existe
Infrastructure aménagé et les équipements mise en place
Les produits à base de riz sont améliorés et disponible au marché
Activités :
Activité 3.1 Elaborer le manuel de procédure de fonctionnement et gestion
technique de centre de qualité du riz de Garoua et Ndop
Activité 3.2 Appui en infrastructure et équipements
Activité 3.3 Appui a l’amélioration et mise en marché des produits à base de riz
COMPOSANTE 4 : Renforcement des capacités et dissémination de l’information
Le renforcement des capacités des acteurs de la filière est importance pour la
pérennisation des acquis de projet. Il sera fait à travers des formations des
chercheurs étudiants les techniciens de recherche, le personnel de vulgarisation
les producteurs, les transformateurs, et les gestionnaires de centre de qualités
seront formés. Le matériel didactique, les manuels et les aides visuels seront
préparés.
Objectifs :
Renforcer la capacité des chercheurs et d’autres acteurs de la filière riz Développer les matériels des formations de la filière riz
Renforcer la capacité de gestion du centre de qualités
Disséminer les résultats à grande échelle à travers le matériel de sensibilisation
du public et la documentation
Résultats :
Les chercheurs et d’autres acteurs de la filière sont formés
Des matériels de formation sont produits
La gestion de centre de qualité est améliorée
Des publications telles que les comptes-rendus d’ateliers, les bases de
données et les manuels de formation sont produits et diffusés
Activités :
Activité 4.1 Renforcement de capacité des chercheurs et d’autres acteurs
Activité 4.2 Préparer les matériels didactique pour les formations et mettre en
œuvre les programmes de formation
Activité 4.3 Appui la gestion/fonctionnement des centres de qualités
Activité 4.4 Préparer et distribuer le matériel de sensibilisation du public
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COMPOSANTE 5 : Gestion et coordination du projet
Le Coordination du projet (C2D-RIZ) rendra compte à la coordination nationale
des projets C2D/Recherche. L’objectif de la coordination sera de maintenir le
lien de communication entre la coordination nationale du projet et la vaste
gamme des participants au projet.
Objectifs :
Réunir les multiples acteurs du projet pour la mise en œuvre des activités
du projet dans toutes les zones concernées
Assurer la mise en place des infrastructures et équipements nécessaires
Préparer à temps les rapports sur les activités du projet
Assurer la mise en œuvre quotidienne des activités du projet
Résultats :
Les acteurs impliqués sont sensibilisés sur les tenants et les aboutissants
du projet
Les infrastructures, équipements et expérimentations agricoles sont mises
en place.
Le rapport du suivi évaluation est disponible à temps
Les rapports sont disponibles à temps
Plan de Travaux et Budget Annuel
Chronogramme d’activités Voir Fiches Excel
Partenariat, Ressources humaines et Formation
L’approche partenariale multi-acteurs et multi-institutionnelles sera utilisée.
Elle impliquera la participation active des différents acteurs dans la mise en
œuvre des activités du projet.
9.1. Partenariat
Partenaires institutionnels :
MINADER
13
CAPEF
pour la vulgarisation et la facilitation des relations entre les producteurs et
autres acteurs du projet. Il s’occupera également de la sensibilisation, de
l’organisation et de la structuration des producteurs, de l’initiation et
l’application de la législation semencière ;
Partenaires de recherche :
CIRAD
Centre du Riz pour l’Afrique:
Les Universités (FASA, ESSEC, UBa, ENSAI, POLYTECTNIQUE, GENIE
INDUSTRIELLE
Partenaires de développement :
SEMRY, UNVDA, ACEFA, PLANOPAC, QPC, AFOP, PRDM, AGRELENAS, ABEN,
ils assureront l’appui en formation et l’encadrement rapproché des producteurs
ainsi que la diffusion des innovations technologiques de recherche;
Collectivités locales et leurs organisations : Acteurs de la filière riz,
ils participent à la planification, la mise œuvre, le suivi et l’évaluation des actions
du projet
Ressources humaines
N° Nom et Prénoms Zone Rôle Diplômé
1. Dr Woin Noe 5 Entomology PhD
2. Mr Bindzi Boniface 5 Agronomie MSc
3. Mr Gandebe Maurice 4 Biotechnologie MSc
4. Mr Kouebou Christian 1 Sciences alimentaires MSc
5. Dr Suh Christopher 3 Agronomie PhD
6. Mr Ntam Fidelis 3 Socio économie I A
7. Mme Melie Feyem Marie N 5 Agronomie I A
8. Dr Sali Atanga 5 Biotechnologie PhD
9. Mr Bassoro Ibrahim 1 Agronomie MSc
10. Mr Bebom Kouambai 1 Génétique des plantes MSc
11. Mme Malaa Dorothy 5 Agro économie MSc
12. Mme Ngono Veronique 5 Sciences alimentaires Msc
13. Mr Awah Richard 5 Communication Msc
14. Mr Nchinda Valentine 3 Socio économie I A
Formations
14
Le projet va faciliter en plus des formations ciblées aux acteurs ruraux, le
renforcement des capacités de la recherche et des Universités à travers les
Thèses des chercheurs impliqués dans le projet et mémoires de fin de cycle des
étudiants des Universités
Valorisation et pérennisation
Valorisation
L’information technique sera disséminée à travers les fiches techniques, les
publications, la distribution de manuels et des brochures. Les émissions radios,
le matériel des démonstrations et autres matériels de sensibilisation du public
seront produits
Pérennisation
Les acquis du projet seront pérennisés à travers le renforcement des capacités
et l’appropriation des connaissances par les différents acteurs locaux de la
filière rizicole. La création et le fonctionnement effectif des plates formes
régionales des acteurs faciliteront les échanges permanents entre acteurs et le
marketing de la production de riz locale. La réhabilitation des unités de
maintenance et de conservation des semences de base à l’IRAD facilitera la
disponibilité des semences de qualité dans les différentes zones agro
écologiques
Gestion et suivi du projet
Le projet sera coordonné et animé par des responsables nommés par la
Direction Générale de l’IRAD, à savoir un coordonnateur et un gestionnaire. Ils
veilleront au bon déroulement scientifique et financier des activités prévues dans
le document projet, en tenant compte des procédures imposées par la
coopération française et l’IRAD.
Les équipes de la direction de l’IRAD (coordination scientifique, gestion
administrative et financière, planification et suivi évaluation, information et
communication) seront mises à contribution pour la bonne exécution des
activités du projet conformément à la réglementation en vigueur.
Le suivi-évaluation sera facilité par des documents clefs qui seront élaborés dès
le lancement du projet : il s’agit du manuel de suivi-évaluation , du plan de suivi
des performances, du plan de suivi des résultats, du plan du suivi des
indicateurs, du plan de suivi des activités et du plan du travail et du budget
annuel (PTRA) des activités. Ce PTRA annuel sera par la suite subdivisé en plan
15
de travail et du budget trimestriel (PTBT) pour permettre le suivi régulier du
déroulement des activités.
16
Cadre logique
LOGIQUE DU PROJET INDICATEUR
OBJECTIVEMENT
VERIFIABLE
MOYENS DE
VERIFICATION
HYPOTHESES
But du projet : Améliorer la
productivité et la qualité du riz
produit au Cameroun afin de
réduire la dépendance sur
l’importation
Augmentation de la production
du riz local
Rapports des
gouvernements locaux ;
Rapports des agences de
développement ; rapport
de l’étude d’impact du
projet
Stabilité politique
continue dans les pays
du projet et conditions
climatiques favorables ;
Politiques commerciales
favorables Augmentation de la part de
marché inter et intra régional
des riz produits localement
Objectifs du projet :
(a) 1. Documenter la situation
initiale de la filière rizicole
dans les zones d’intervention
du projet
l’information existe sur le
secteur rizicole
Rapport de l’étude de
base, liste des paysans
et autres bénéficiaires
du projet indiquant leur
genre et autre
information ;
Les paysans sont prêts à
adopter les nouvelles
variétés à haut
rendement et une
politique favorable est
appliquée dans le pays ;
les acteurs clés sont connus
et Sensibilisé
(b) Promouvoir l’utilisation des
variétés améliorées de riz et
des technologies
complémentaires
Au moins 60tons des
semences de varietés
adaptées sont produits et
distribués
Rapports des
gouvernements locaux ;
Rapports des agences de
développement ; rapport
de l’étude d’impact du
projet
Stabilité politique
continue dans les pays ;
Implication active des
acteurs riz, des services
de vulgarisation, des
groupes de paysans dans
la dissémination du
matériel génétique
amélioré.
17
LOGIQUE DU PROJET INDICATEUR
OBJECTIVEMENT
VERIFIABLE
MOYENS DE
VERIFICATION
HYPOTHESES
Au moins 02 fiche techniques
existé pour le riziculture
intensive et intégré de riz
plateau et bas fond/irrigué et
au moins 60 t de semences
certifies produit
(C) Renforcement des
centres de qualité et
dissémination des
technologies
complémentaires pour la
transformation du riz
Augmentation de 5% de la part
du riz localement produit
vendu dans les centres urbains
et les petites villes
(d) Renforcement les
connaissances rizicoles des
acteurs de la filière à travers
les formations ciblées et la
dissémination des informations
technique relatives a la
production, la transformation et
la commercialisation du riz
50% des hommes et des
femmes formés en, production,
transformation du riz sont
engagés dans la production, la
transformation et la vente de
riz de qualité améliorée.
Résultats :
Des informations initiales sur
la filière et les systèmes
rizicoles sont disponibles et
les partenaires locaux sont
choisis et sensibilisés sur les
actions du projet
Des rapports d’étude ont
produits est distribués
Statistiques des services
de vulgarisation et des
compagnies
semencières ; Rapports
d’ateliers : Rapport de
l’étude d’impact du
Les institutions de
microfinance prêtes à
investir dans le secteur
rizicole amélioré, Fort
engagement des
gouvernements locaux
18
LOGIQUE DU PROJET INDICATEUR
OBJECTIVEMENT
VERIFIABLE
MOYENS DE
VERIFICATION
HYPOTHESES
projet dans le projet
De variétés adaptées sont
produits et disséminé.
Des semences de base sont
disponibles, pour appui les
semenciers. e
Au moins 50 pourcent des
paysans exposés seront en
train d’utiliser les semences
améliorées.
Statistiques des services
de vulgarisation et des
compagnies
semencières ; Rapports
d’ateliers : Rapport de
l’étude d’impact du
projet
Les paysans sont prêts à
adopter les variétés
améliorées de riz et les
technologies y afférentes
.
Les centres de traitement de
riz de qualité pour
l’approvisionnement du riz de
qualité au consommateur sont
renforcés
les membres du centre de
qualités sont formés sur la
gestion de centre, le manuels
de procédures existe
rapports de projet Décaissement à temps
des fonds du projet
conformément aux plans
de travail arrêtés ; Les
unités nationales de
coordination et les
institutions de
collaboration exécutent
la production du riz local a
gagnés au moins 5% du
marché local
19
LOGIQUE DU PROJET INDICATEUR
OBJECTIVEMENT
VERIFIABLE
MOYENS DE
VERIFICATION
HYPOTHESES
Rapports d’activités du
projet ; Rapports d’audit
le projet efficacement
Programme de formation est
formulée et les stratégies de
dissémination des informations
de production et de
transformation sont
développées
Au moins 10 producteurs clés
sont formés en production et
vente de semences de riz et
50 en technique de fabrication
de produits à base de riz
Rapports périodiques et
visites de terrain pour
évaluer le progrès dans
la mise en œuvre.
Les gouvernements
locaux restent engagés
dans le projet
les manuels de production du
riz de plateau et de bas-fond,
manuels de la fabrication des
pâtisseries aux agents de
recherche & vulgarisation
20
BIBLIOGRAPHIE
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