Lhomme naît deux fois Lhomme doit séduquer. La famille La cellule familiale éduque La pédagogie...

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“ L’homme naît deux fois ” 

L’homme doit s’éduquer. 

La famille 

La cellule familiale éduque 

La pédagogie traditionnelle est avant tout celle du modèle

Idée moderne plus la famille seule

• Gauthier et Tardiff , début avec les sophistes

en Grèce

• Remise en cause les idées communément

admises

• Alternative à l’Education par la famille.

• Remise en cause de la société

• Anna Arhendt (La crise de la culture)

• plus le recours de la tradition, de la religion et de l’autorité pour se projeter.

•  Crise, une des origine de l’idée moderne d’Education.

• Des sociétés évolutives ou non

• Reprise de Karl Popper et Claude Lévy-Strauss.

 • les sociétés sont

ouvertes ou fermées (Popper) ;

• chaudes ou froides (Lévy-Strauss).  

• Sociétés froides/fermées vs Sociétés

chaudes/ouvertes

• Une société est froide ou fermée pas d’évolutions

 • Les sociétés

traditionnelles sont dites fermées, froides.

• Forte interpénétration entre la religion, la

tradition et l’autorité 

• MODELE

• L’ensemble des archétypes qu’elle véhicule et qui lui

permet de fonctionner.

• L’ensemble des valeurs, des doctrines, des

croyances, 

• TRADITION

• Une tradition, modèle tout fait qui ne s’interroge pas.

 • Un homme de tradition suit un modèle tout fait

qui conduit ses attitudes et comportements.

Vs• Un homme moderne

tente de guider ses propres choix. 

• RELIGION

• Lien entre le modèle humain et modèle

surhumain.

• Distinction du profane et du sacré.

• Lien avec la vie et la mort.

• Ce modèle surnaturel a son pendant, l’anti-

modèle.

• L’AUTORITE

• Modèle humain à imiter qui correspond à la

religion, 

• Modèle qui respecte et fait respecter la

tradition.

• C’est plutôt le Pater Familias latin.

LE TRIPTYQUE BASE A L ‘ORGANISATION

SOCIALE

• Société traditionnelle, fermée se fonde sur le

triptyque, tradition, religion, autorité

• L’ordre des choses est fixé une fois pour toute.

LE TRIPTYQUE BASE A L ‘ORGANISATION

SOCIALE

• Composantes du modèle traditionnel véhiculées

par la famille. 

• Plus une société est traditionnelle, plus la

famille est importante.

LA GRECE : PASSAGE …

• Carrefour des échanges.

• Modification des systèmes de

gouvernement

• Expérience de « démocratie »

• Le débat, la remise en cause, est un creuset qui

libère les sociétés.

LES SOPHISTES 

• Précurseur de l’idée moderne d’éducation.

 • Nécessité de l’éloquence

• La famille ne suffit plus.

• Les sophistes et l’art de convaincre

SOCRATE  

Socrate s’oppose aux sophistes  

Méthode nouvelle : apprendre avec les autres, la maïeutique.

 “ L’art d’accoucher d’autrui ”.

 L’apprenant forge ses propres pensées

la pratique langagière est une faculté structurante

PLATON 

L’éducation c’est la philosophie.  

Distinguer le réel et l’absolu 

La philosophie doit par la raison atteindre l’absolu.

 L’éducateur fait passer les esprits des

apprenants d’étapes en étapes.  

Différencier les trajectoires

PLATON

Processus en étape, de l’enfance à l’âge adulte.

Passage de la parole à l’enseignement, l’apprentissage.

Entre l’éducateur et l’éduqué, savoir objectif,

 Modèle de l’éducation classique et humaniste basé sur un corps de

savoirs indépendants de l’éducateur.

Dépasser les contingences du corps et des passions.

Savoir parler

Sophistes

Savoir argumenter

Socrate

Savoir éduquer

Platon

Epoque et “ Ecole ”

Le Maître

Les méthodes

l’organisa-tion scolaire

les matières

les valeurs

les principes

la pédagogie

SocrateAntiquité grecque

Le philosophe

La maïeu-tique

la dialectique

faire s’exprimer l’appre-nant

Aucune.

De petits groupes de disciples suivent un maître

Le logos

Former un être humain complet, corps et esprit, doué du sens critique, esthétique, de raison, d’émotion, penser et se connaître au service de la vérité

Apprentis-sage concret à travers lequel l’appre-nant se construit par l’interac-tion langagière avec l’éduca-teur

L’interro-gation, la recherche de la vérité par l’argumentation.

L’éduca-teur n’apprend rien à l’apprenant, il le questionne pour que se dernier trouve lui-même les réponses

Epoque et “ Ecole ”

Le Maître

Les méthodes

l’organisa-tion scolaire

les matières

les valeurs

les principes

la pédagogie

Platon Le philosophe(Le savant)

La maïeu-tique

la dialectique

faire s’exprimer l’appre-nant

la philoso-phie

Le savoir médiateur entre éducateur et apprenant

La méritocra-tie, tous les enfants sans distinction sont soumis à l’éduca-tion.

Les meilleurs émergent

Du concret à l’abstrait.

Le but étant la maîtrise de l’abstrait, la métaphysique.

L’objectif est la science des idées

L’éduca-tion pour refaire le monde.

Elle se substitue à la politique

L’éduca-teur doit s’appuyer sur des savoirs objectifs à faire acquérir à l’appre-nant.

Modèle du triangle.

LES ROMAINS ET LA TRANSITION CHRETIENNE

• L’empire romain supplante les grecs, second siècle av. J.C. pour environ deux siècles et demi.

• Idéal romain l’Etat  • Rome doit beaucoup à la Grèce • Les romains, sur le plan de l’éducation

perpétuent ce que les grecs avaient débuté

LA CHRETIENTE• Chrétienté se structure sous domination

romaine.

• Combattue par Rome, devient pilier de l’empire.

  • Universaliste ; stabilité et intercompréhension;

s’impose au riches et pauvres.

• Support intellectuel pour l’élite qui peut faire de la théologie.

LA CHRETIENTE

• Continuité de la religion juive, basée sur l’étude des textes (anciens et nouveaux).

• Religion savante, lettrée.

• Le christianisme a besoin de l’éducation.

• Christianisme modèle «parfait», corps de doctrines, système rationnel de raisonnements

LA CHRETIENTE

• Vision du monde, culture inspirée des grecs, des écritures juives et du pragmatisme romain (l’organisation de la cité)

• Ce modèle est promis à chacun et ce modèle doit être enseigné.

 • Au 4° siècle Rome et Constantinople

se séparent.

Chrétienté et chute de Rome

• Au 4° siècle séparation de Rome et Constantinople

• Décadence, chute de l’empire romain (476) (1453 Constantinople).

• Invasions régression de la culture de l’écrit.

• L’église devient le sanctuaire de la culture.

Chrétienté et chute de Rome• Disparition des écoles païennes, l’église

doit transmettre l’héritage gréco-romain.

• 6° siècle, l’église fonde des écoles à son service, (monacale, épiscopale, presbytérale).

• Durkheim, début de l’école au moyen âge

• L’éducation, modèle chrétien (valeurs, normes, pensées, etc.); Instruction avec la formation littéraire (écrire, compter, lire, etc.)

L’apparition de méthodes

• Plus que des connaissances, des valeurs

• Pas encore pédagogie et réflexion sur l’acte d’apprendre et d’enseigner.

 • Méthodes impositives, dépendent de la

matière

• On apprend par ordre, les lettres, les syllabes, les mots, les phrases.

Des méthodes classiques

• On rabâche, on attend que l’élève surmonte les difficultés.

• La tradition fixe l’ordre des apprentissages,

 • Les méthodes sont depuis les

grecs et les romains basées sur la répétition et l’imitation.

CHARLEMAGNE(742-814)

• L’empereur fait alliance avec l’église

• Ecoles de l’église en difficulté

• Lutter contre la déperdition de la culture écrite, capitulaire de 789

• “ ... que dans chaque évêché, dans chaque monastère, on enseigne les psaumes, les notes, le chant, le comput, la grammaire et qu’on ait des livres soigneusement corrigés. ”

CHARLEMAGNEMéthodes et contenus

• Ecole du palais, sorte d’académie d’empire qui se déplace pour l’élite.

• Objectif, l’encyclopédisme, avec les sept arts libéraux (remonte à l’antiquité classique reprise au VI° siècle).

• Séparation des sciences de la nature et les humanités,

CHARLEMAGNEMéthodes et contenus

• Dans le trivium (règle de l’esprit, les formes du raisonnement, avec la grammaire, la rhétorique et la dialectique)

• Le quadrivirium (l’arithmétique, l’astronomie, la musique, la géométrie). (enseignement supérieur)

• Premier embryon de système scolaire institutionnel.

LA SCOLASTIQUE

• Après Charlemagne, l’empire s’éparpille.

• Les croisades redécouverte des grecs.

• La théologie, science à partir de la raison.

• La scolastique se perd dans les textes, plus d’importance à l’écrit qu’aux faits

LA SCOLASTIQUE

• La fréquentation scolaire est très faible et les âges mixtes

• Les méthodes sont celles de l’antiquité.

• Les objets d’apprentissage sont lire/écire/compter.

• Les supports sont la lecture et le chant en latin.

• Le psautier est le livre unique.

SCOLASTIQUE, école secondaire

• les sept arts libéraux (division de Alciun

• Les méthodes sont les mêmes depuis l’antiquité

• L’élève apprend par cœur les réponses.

• Enseignement oral (écrit difficile)

• Enseignement par la lecture.

LA RENAISSANCE ET L’EDUCATION HUMANISTE

• 14° à la fin du 16° ; trois grands courants se dessinent en fonction de trois principes.

• * Existence de l’homme par rapport à Dieu

 • * Existence de l’homme par rapport à lui

(animal raisonnable) • * L’observation, la mesure, les chiffres

• Le renouveau religieux, le protestantisme, la contre-réforme.

• Le mouvement humaniste et la redécouverte de l’antiquité

 • La pensée scientifique et

technique, développement des savoirs scientifiques et techniques.

LA RENAISSANCE ET L’EDUCATION HUMANISTE

LA RENAISSANCE ET L’EDUCATION HUMANISTE

• Chute de l’empire d’orient, constantinople (1453)

• On redécouvre la Grèce et ses apports.

• Esthétisation de la culture (redécouverte du corps).

• Enseignement Grecs. Grèce comme modèle

• Début de l’éducation humaniste.

LA RENAISSANCE ET L’EDUCATION HUMANISTE

• 14°/ 15° nouveaux essais pédagogiques.

• Deux grands pédagogues Erasme et Rabelais.

• L’intérêt de la relation Maître-Elève. • Utiliser l’enthousiasme de l’enfant • Adapter l’enseignement à l’enfant.• L’enfant est éducable.

LA RENAISSANCE ET L’EDUCATION HUMANISTE

• Critiques de la scolastique

• Erasme, l’enseignant connaît tout• Rabelais, l’encyclopédisme,

l’érudition par les langues, sur la morale, sur le corps et l’esprit.

• Erasme, esthète, grec/latin instrument au service du modème.

• Rabelais, grec/latin, mine de connaissances positives.

LA RENAISSANCE ET L’EDUCATION HUMANISTE

• L’enseignement élémentaire, congrégations

• Protestants, scolarisation de masse.

• Création des collèges, des internats

• Les anciens, respect mutuel, émulation, rapports entre le maître et l’élève, les dialogues.

LE XVII° siècle.

• La naissance de la pédagogie• Les effets du grand bouleversement

religieux

• Apparition de l’imprimerie, • Développement du renouveau religieux.• Luther (1483-1546) condamne le

catholicisme • Entretenir un rapport concret avec les écrits.• Réforme protestante,contre-réforme

catholique.

LE XVII° siècle.

• Clivage dynamise création d’écoles et de collèges

• préoccupation sociale de l’enfant

• Ecoles, contenir la délinquance.

LE XVII° siècle.

• 4 facteurs :      le protestantisme qui a besoin

de l’écrit      le catholicisme crée à son tour

des écoles en nombre (les jésuites).      l’émergence de la notion de

l’enfance      problèmes urbains posés par les

jeunes

• Afflux d’élèves, pédagogie n’est pas adaptée.

• Il faut une pédagogie, ensemble de méthodes et de procédés détaillés et précis pour faire la classe.

• On prendra en considération :      le temps      l’espace      les contenus      la discipline.

Coménius

• Coménius, la grande didactique

• La classe, mixte d’âge

• Coménius, méthode infaillible, la grande didactique

Coménius

• Faire acquérir des savoirs, scientifiques et littéraires, artistiques, ainsi que de la morale et a piété.

• Apprendre, plaisir pour les enfants et les enseignants, que l’on apprenne rapidement.

• Parler moins et faire davantage.• l’enseignement-apprentissage, temps

et espace de simulation• L’école pour s’essayer.

Démia

• Formation des maîtres

• “ Une école ouverte, c’est une prison fermée ”.

• ambition sociale de l’école reprise par Jean-Baptiste de Lasalle.

• Réflexion sur l’enseignement, la pédagogie problème de la formation des maître.

Démia

• Jusqu'à présent imitation

• Maîtres piètre qualité, faute de mieux.

• Les Jésuites, les frères, Démia, même pédagogie dans toutes les classes

LES METHODES DE LA PEDAGOGIE

• Quelques élèves, individualisation, ajustement

• L’enseignement de masse, autre méthode

• Découpages, transmissions, lien avec l’élève.

• Bétancour, les Jésuites, de la Salle, Coménius), modèle de la nature qui est adopté.  

• Le contrôle, l’ordre, la discipline.

• On distingue 4 facteurs :•       l’enseignement simultané     La gestion de l’espace     la gestion du temps     la direction de l’enfant

a) L’enseignement simultané.

Passage d’une relation individuelle à une relation collective.

   même capacité d’un groupe

d’enfants  tableaux de lecture sur les murs  chacun un livre (grâce à

l’imprimerie)

Le temps

     préparation de la classe, temps spécialisé (emploi du temps)

     occupation des écoliers

•      occupation des devoirs écrits par les jésuites pour occuper le temps

c) L’espace

     Lieu fermé et indépendant du monde extérieur

     géographie des places, sémiologie des places, les plus avancés, le latin, ceux qui apprennent à écrire, puis selon les capacités, les richesses (hygiénisme), le banc d’infamie.

   l’espace de travail, la surface selon la morphologie, la lumière, etc.b

) la direction de l’enfant

     La posture : code des postures     Les déplacements      La conduite     L’organisation des savoirs :

trois domaines ; la formation chrétienne, les rudiments (lire, écrire, compter), l’affinement des moeurs, les civilités.

Les savoirs

  formation chrétienne : catéchisme, messe et prières

  rudiments : lecture (d’abord le latin puis renversement pour la langue maternelle) ; écriture (très important, nombreux travaux) ; compter (peu vont jusque là), en rapport avec la vie quotidienne.

  moeurs et civilités : héritage d’Erasme.

LE 18°, les Lumières, Rousseau

• Antiquité : apparition de l’enseignement avec les sophistes

• Moyen-âge : premières écoles

• Renaissance : triomphe de l’humanisme

Des Méthodes

Des Méthodes

Des Méthodes

ROUSSEAU J.J.

• Rousseau apporte une réflexion originale sur “ qui est l’enfant ”.

• Il a une vision positive.

• Il propose une théorie de l’enfant.

• Il en déduit un programme éducatif précis.

“ Rousseau le Copernic de la pédagogie ”

• Le XVIII°, Siècle de radicalisation :

• Formation d’une société moderne.

• Le Siècle des lumières.

• Montesquieu Newton Wolff• Voltaire Locke

Lessing (Kant)

Des philosophes

• La philosophie des lumières, la raison et la rationalité.

• Au service du progrès et du bonheur de l’humanité, les sciences, les arts et les techniques se développent.

Raisons différentes

• Chrétiens et grecs, réalités objectives, indépendantes de l’homme.

• Antiquité : le monde est rationnel en soi (Platon)

• Chrétienté : le monde conçu, orchestré par un créateur rationnel, Dieu

• Lumière : Toute réalité est analysable.• La raison : une opposition à la foi, à

l’autorité, à l’ignorance.

POSITION CRITIQUE

• La raison, valeur désirable en opposition à la religion et à la monarchie.

• L’éducation, l’instruction au service de la raison et de la critique.

• Une position d’élite, instruire pour connaître le monde et le maîtriser.

• Terreau du développement de nos sociétés techniques.

POSITION POSITIVE

• Moteur de démocratie, éloge des droits de l’individu, des droits collectifs

• L’universalité du genre humain.•  Diffusion dans toutes les couches de la

société. • Le progrès, au contraire de la tradition,

valeur positive.• Méthode de la science, les sciences

physiques

• Un outil puissant, l’encyclopédie.

Jean-Jacques Rousseau

L’essentielle de la philo de JJR

• Egalité de tous les êtres humains • idée du contrat entre eux pour régir leur

société.

• Liberté, caractéristique des êtres humains• Pouvoir, expression du corps social.

•  Critique de la mode de la rationalité et de la science à tout crin.

•  La société peut être mauvaise

Origine de l’inégalité

• Trois états successifs de l’être humain :

     homme de la nature, seul, sans langage, centré sur lui-même. Surive de l’espèce.

     âge d’or de l’humanité, harmonie en société et avec la nature.

     Inégalité physique détérioration des rapports entre les hommes. L’homme social

L’émile ou de l’éducation

Position artificielle  Individualisme, liberté, bonté. Société pervertie l’homme      Eduquer l’enfant, proche de

l’état naturel• L’homme doit freiner ses désirs.

C’est par la nature qu’il doit éprouver ses limites.

L’Homme pas un moyen mais une fin.

• Trois types d’éducation :      par la nature

(développement des facultés et des organes)

     par les hommes (usages de ces développement)

     par les choses (l’expérience personnelle des objets).

Redécouvrir l’homme naturel

• A la société, la culture, Rousseau propose la nature.

• L’éducation n’est pas une imposition superposition de modèle, mais au contraire un laisser se développer.

Lois de l’éducation rousseauiste.

     1° loi : La nature a fixé les lois de développement de l’enfant, l’enseignant doit respecter ces lois.

     2° loi : la pratique d’une fonction favorise l’éclosion de suivantes, l’enseignant doit la contrôler, la guider, mais pas l’écraser

     3° loi : l’action naturelle tend à satisfaire l’intérêt et le besoin du moment, l’enseignant doit motiver l’élève à apprendre.

CONSEQUENCES

• Les humanistes avaient pris l’homme pour modèle. Rousseau prend l’enfant (puisque plus proche de la nature).

• Ce n’est plus à partir de ce que l’homme doit devenir que se fonde l’éducation et la pédagogie, mais sur ce qu’il est.

INNOVATION

• Observation de l’enfant,• Différents stades :       L’âge des besoins (infantile)      l’âge du développement des désirs et

des sens (jusqu'à 12 ans)      l’âge du sens commun ou l’âge de

raison (intermédiaire, 12-15 ans)      l’âge des sentiments (adolescence 15-

20 ans)      l’âge du mariage, de la vie, de parents,

des responsabilités (après 20 ans)

Précurseur de Piaget

• Méthode active, il faut laisser faire

• Encourager la curiosité de l’enfant

• outils, les méthodes, sont plus importants que les connaissances.

 Former un adulte libre.

• Bâtir une éducation à l’abris de la société

• Le préceptorat.

• PEDAGOGIE ACTIVE / CONCRETE / ESSENTIELLEMENT UTILITAIRE / AXEE SUR L’EXPERIMENTATION

vs

• ETUDES LIVRESQUES

PESTALOZZI

PESTALOZZI

• Mets en œuvre les idées de Rousseau

• Zurichois. Se ruine dans l’exploitation de son domaine agricole.

• Reconversion dans l’aventure éducative.

Principes de Pestalozzi

• Les trois sources d’apprentissage :      La nature.      La persistance, la proximité

(l’essence des choses), plutôt que la variabilité.

     l’invariabilité, progression positive• la variabilité, progression d’erreur

en erreur.      La complexité, constituée d’éléments

simples

Principes de Pestalozzi

     Croisement des sens, meilleurs maîtrises

Caractère sensible de la nature, lié à la perception.

     Perception dépend du point de vue.

La méthode

• Se fonder sur ce qu’il y a de naturel dans la nature humaine.

• Saisir, vivifier, fortifier, ce qu’il y a de vraiment homme, de spirituel et de moral dans l’enfant.

 • L’instituteur n’impose rien, il nourrit et

soigne le divin que l’enfant porte en lui.

INNOVATIONS ROUSSEAUISTES

• PORTIEZL’éducation par les voyages et la

nature.Education physique Education intellectuelleEducation socialeEducation moraleEducation spirituelle

TOEPFFER

• Voyage en zigzag, et pédagogie de type familiale.

C’est une éducation par la sympathie : 

Sympathie pour les garçons Développer la camaraderie Sympathie pour la nature Découvrir les merveilles de la création

TOEPFFER

• Education par la joie• Joie de la découverte, de la

colonisation, joie des buts atteints. • Education par la liberté • Pas de risque inconsidéré et prises

de décision en groupe.• Voyages scolaires de Portiez, fin du

siècle• Voyages à la Toepffer, partout en

Europe

DE LA TRADITION DU 18° A LA PEDAGOGIE NOUVELLE

• 1°) Sédimentation des gestes, des modèles de conduite

• 2°) Modifications très lentement• 3°) Traditions, ensemble de

réponses plutôt qu’un ensemble de questions

• 4°) Comportements glissent vers le rituel, puis vers le sacré.

UNE INNOVATION : L’ENSEIGNEMENT

MUTUEL • l’Angleterre à la fin du 18°,

début du 19° • l’ordre• l’enfant, substitutif du maître

UNE INNOVATION : L’ENSEIGNEMENT

MUTUEL• réponse à la massification (un

maître pour 1000 élèves ; en France un pour 250)

• Substitution du tableau d’affichage au livre, l’ardoise au papier, plages horaires très strictes

• Maître, pas seul ; armée de moniteurs, les plus méritants de ses élèves.

L’autre et véritable innovation

• Abandon de l’apprentissage consécutif pour organiser un apprentissage simultané.

• Programme très précis et découpé en huit niveaux, sous la responsabilité d’un moniteur.

• Groupes de niveau par matière.• Organisation très structurée

JACOTOT, l’enseignement

universel  • Le maître ignorant

• Jacotot enfant de famille très modeste, et très brillant

• Exil et obligation d’enseigner ce qu’il ne connaît pas

• Apprendre avec les étudiants

L’égalité de l’intelligence chez

chacun• La mnémonique

• L’analyse

• La synthèse.

Méthode universelle

• 1°) Apprentissage par cœur d’une première phrase. On répète, on écrit, on mémorise.

• 2°) Apprentissage d’une seconde• 3°) Faire travailler sur l’articulation

syllabique motivée.• 4°) Interroger l’élève sur les raisons des

différences• 5°) Interroger l’élève sur les contenus

du livre.• 6°) Composition

LA PEDAGOGIE NOUVELLE REMISE EN CAUSE DE LA

TRADITION• pédagogie de l’ordre

• Claude Bernard, l’expérimentation contrôlée.

• fin du 19° apparition de la science de l’Education

Auguste Comte

• Un stade théologique où les phénomènes sont expliqués par des interprétations surnaturelles.

• Un stade métaphysique où les explications divines sont remplacées par des concepts abstraits

• Un stade positif où les hommes découvrent par les sciences et l’observation les lois qui régissent le réel

Des remises en questions et une

institution• Le dictionnaire de pédagogie et

d’instruction primaire de Ferdinand Buisson

• La science est supposée apporter une réponse fiable

• Claparède, psychologie – pédagogie

• Des médecins, Seguin, Itard, Montessory, Decroly, Claparède qui a débuté

Fin du 19° au début du 20°

• guerre de pédagogues contre la tradition pédagogique

• Claparède, la psychologie fonctionnelle :      une pédagogie de la motivation et de

l’action      une pédagogie fondée sur les lois

réglant les conduites de l’enfant (besoins/intérêts)

Des pédagogues à foison

• Dewey (prof de psycho et de péda à l’U de Chicago)

• Kerchensteiner (Munich) • Binet • Ferrière ( Bureau International des

Ecoles Nouvelles, 1899) • Montessori • Decroly (l’Ecole de l’Hermitage),

lecture globale naturelle.

Après la guerre de 14

  Communautés libres de Hambourg  L’Association pour l’Education

Nouvelle (1921)  Neil et Summerhil (1921)  Cousinet, développera la méthode

de travail libre en groupe  Parkhurst, le travail individualisé.  Freinet, l’imprimerie  Piaget

Trois types de filiations

     la tendance mystique

     scientifique

     ce qui est lié au problème de pouvoir et de coopération.

Pédagogies centrées sur l’enfant

MARIA MONTESSORI

• L’EDUCATION COMME AIDE A LA VIE

• Première femme médecin d’Italie, • Inspirée par Bergson avec le processus

de normalisation. • L’  “ Elan vital ”, moteur du

développement  • L’environnement est le plus important• Pédagogie de la liberté et du respect.•   “ l’humain se construit lui-même ”

Tendances propres

• Trois besoins fondamentaux :      Ordonner (Tendance à

l’orientation, à l’exploration, à l’ordre).

     Explorer (Travail, Imagination, Précision , Répétition)

•        Communiquer (amour)

quatre grandes étapes de la vie de l’enfant.

• 1°) de 0 à 4 ans

• 2°) jusqu’à 12 ans

• 3°) jusqu’à 18 ans

• 4°) 18-24 ans

principes de développement de MM

• 1°) L’esprit absorbantPHASE SENSORIELLE (essentiellement) • L’enfant prend modèle, assimile tout ce

qu’il voit, rencontre.• Acquisition d’une personnalité

individuelle.• Parvenir à l’indépendance physique.• Etre sociable.•  • Il faut aider l’enfant à faire seul.

Des solutions pragmatiques

• De 3 à 6 ans, milieu très adapté à l’enfant

 • Le plus possible de situations basées

sur les actes de la vie quotidienne.

• L’organisation différenciées

• Un grand nombre de jeux de materiels  

Une méthode

• L’acquisition du langage par des jeux de formes,

• Travail tôt de l’écriture et des sons liés.

• Les activités de mathématiques graduées, basées sur des actes de la vie quotidienne

 • Dimension culturelle  • Adulte, attitude d’effacement

principes de développement de MM

• 2°) Les caractéristiques psychologiques

 • première période, individualité• seconde, personnalité sociale.  

• première période, données matérielles • Seconde, l’imagination.étonner, stimuler l’envie de découverte

par un environnement adapté.

Stimuler

Perception par l’enfant, d’un grand dessein, celui de l’humanité (éducation cosmique).

• Education programmée, début par de grandes leçons (cinq)

• 1/origine de l’univers ; 2/apparition de la vie ; 3/l’apparition des êtres humains ; 4/grandes inventions : écriture ; 5/ les nombres.

Réflexions de M.Montessori

• Les stades de développement plutôt que le programme

• Activités ordonnés, du concret à l’abstrait.

• Le moteur essentiel, lien entre l’enfant et son environnement.

 • la liberté est un état qui s’acquière

et qui n’est pas inné.

Epoque et “ Ecole ”

Le Maître

Les méthodes

l’organisation scolaire

les matières les valeurs les principes

la pédagogie

 

MARIA Montessori 

Des éducateurs observants et proposants

Partir de l’enfant et de son désir de travailler. Encourager les activités et ne pas laisser s’installer la paresse.

En fonction des stades de l’enfant. Plusieurs âges mixés.

Activités qui s’organisent autour de cinq leçons fondamentales : 1/origine de l’univers 2/ apparition de la vie 3/ apparition des êtres humains 4/ grandes inventions écriture 5/ nombresProgramme gradué en fonction des stades de développement de l’enfant.

L’enfant doit percevoir qu’il participe d’un grand dessein, l’humanité (éducation cosmique)

“ L’éducation comme aide à la vie ”.A la différence de l’animal, l’être humain se réalise lui-même

Connaître l’état d’évolution de l’enfant et lui proposer des activités en rapport à son développement. Pédagogie sensorielle partant de nombreux supports jeux. Partir de situations de la vie pratique.

CELESTIN FREINET

• Partir de l’intérêt de l’enfant

• La coopération

• L’échange avec d’autres enseignants

• Parce qu’il y a intérêt, il y a apprentissage

• Pour l’école traditionnelle, enfant terrain vierge

• Opposition au cours magistral systématique

• Ecole politiquement engagée au service du collectif.

• Freinet prône la coopération.

Méthodes Freinet

• Développer des pratiques motivantes et qui permettent des apprentissages.

• Production de textes libres des enfants.

• La correspondance scolaire, prolonger l’intérêt, la découverte, la motivation.

• L’imprimerie, école de la rigueur et du geste

Freinet, centrage sur l’enfant

• L’organisation individuelle par enfant.

• Apprentissage en fonction de l’intérêt et de sa décision.

• Prise en considération de ce qu’il est et de ce qu’il veut réellement faire.

• Pas individualisme, mais un apprentissage à la société et aux règles qui la régissent.

Principes Freinet

• L’enfant a des besoins :     de subsistance, d’existence,     de communication,     de coopération     d’apprentissage

(Montessori)• d’organisation (Montessori)

Pédagogie d’expression et de communication

• S’exprimer, c’est se construire une identité.

 • Tout ce qui mérite intérêt, mérite

communication.  • Les discussions, débats oraux ont

leur importance. • Les écrits, traces. Compréhension

affinée., rigueur

Pédagogie de la coopération

• Entraide plutôt que la compétition

• L’individu dans le collectif au service du collectif.

• Compétences de chacun au service des autres.

• Pédagogie de l’entraide.

Pédagogie du tâtonnement

• Par l’expérience, par l’essai et l’erreur que l’on apprend.

• La théorie vient se greffer lorsque le terrain est fertile.

• L’esprit va du concret à l’abstrait.

• Pédagogie du faire et de l’expérimentation.

Pédagogie individualisée

• Inutile de vouloir apprendre quelque chose à quelqu’un qui n’en éprouve pas le besoin.

• Deux outils très importants, le plan de travail et les fichiers autocorrectifs.

• Le maître, garant du travail accompli.

• Lien entre les programmes et les intérêts de l’enfant, apporte des éléments comme les enfts

Pédagogie de l’organisation

• Projets de recherche avec des apprentissages thématiques et des apprentissages procéduraux.

• En fonction du groupe d’enfants, on travail sur des projets ou en atelier.

• Plan de travail

Coopération

• Conseil de classe  • Pédagogie de la liberté et de la

contrainte.

Epoque et “ Ecole ”

Le Maître

Les méthodes

l’organisation scolaire

les matières les valeurs les principes

la pédagogie

 CELESTINFREINET  L’école Moderne

 Le maître dépositaire de l’autorité dont il délègue une partie au conseil de classe Le conseil de classe, la coopération

 Exacerber l’envie d’apprendre par la conduite de projets. Valorisation du tâtonnement expérimental.Développer la communication entre élèves.

 Des groupes d’enfants par projet dans une structure classe

 Travail à partir de la communication.Tous les sujets qui intéressent les enfants et qui vont être l’objet d’une recherche permettant des apprentissages.

 L’éducation est un instrument de libération de l’individu.

 Chaque individu, chaque enfant en tant qu’être humain est unique et doit se développer mais il le fait dans une société auquel il participe.Sens de l’individu et du collectif.

 Pédagogie de la communication, du projet de recherche, de l’action, de la coopération, et du respect de l’intérêt de l’individu.

ALEXANDER S.NEILL

• Ecole de Summerhill en 1921 en angleterre

• la liberté totale de l’enfant• L’enfant naturellement bon • Inspiration psychanalytique,

ignorer la haine• pédagogie de libertaire • Sexualité, base du développement

psychique de l’homme

Epoque et “ Ecole ”

Le Maître

Les méthodes

l’organisation scolaire

les matières les valeurs les principes

la pédagogie

 ALEXANDER S. NEILL La pédagogie libertaire

Un égal en droit, détenteur de savoirs

La liberté.Laisser l’enfant se motiver puis lorsqu’il en éprouve le besoin, apprendre par des méthodes classiques.

Internat.Cours le matin non obligatoire

Classiques, hétéroclites, en fonction des intérêts et des désirs individuels des gamins.

La société pervertit l’enfant qui est pur. Il faut le laisser éprouver ses désirs.

Il faut laisser l’enfant se réaliser pleinement sexuellement. Ne pas introduire de tabou et de morale. Le laisser exister.

.Individualiste, avec le contrôle du collectif qui édicte et sanctionne. Pour les apprentissages, purement classique

Rudolf Steiner

• Forte intrication Education, conception philosophique de l’homme.

Philosophie de l’ordre universel, l’anthroposophie se rattache à une pensée de l’univers.

Méthode scientifique (rigoureuse) dans le domaine de l’âme : l’anthroposophie.

L’anthroposophie de Steiner

• Un axe horizontal de la connaissance (sciences expérimentales).

• Un axe vertical des sciences spirituels• Thèse de la tripartition sociale 

     Sphère culturelle (au sommet)      Sphère économique      Sphère politique

Critique de l’enseignement

• l’être humain est doté de trois facultés fondamentales (forces de l’âme) :

     la volonté     le sentiment     la pensée.

Méthodes

• Ressentir la “ métamorphose ” de soi-même, rythmes, cycles.

• Education à la sensibilité et au ressenti.  

• Passage d’une pensée statique à une pensée dynamique (participative).

Fondement de l’Education Waldorf

     le corps     l’âme     l’esprit.

CORPS

ESPRIT : inconscient, spirituel. Accessible par la pensée créative

AME, médiatisation entre corps et esprit. Domaine de la conscience à travers les trois forces (volonté, sentiment, pensée). Convergence du corps et de l’esprit

ORGANISATION QUATERNAIRE

• CORPS PHYSIQUE CORPS ETHERIQUE (Règne minéral) (règne végétal) Désagrégation Attire les forces

minérales Supports autres règnesForces

modelantes. Grands rythmes de l’univers 

• CORPS ASTRAL MOIEtre humain s’éloigne Esprit vivant

relié à l’instinct l’esprit dans l’univers

L’ARTICULATION DES QUATRE CORPS

     Double hérédité•  • Moi supérieur entité

poursuivant son évolution. Pénétration d’un moi (passé spirituel) dans l’armature corporelle (passé de la race à la famille)

RYTHME SEPTENAL

     Stades niveaux• -        corporel• -        psychique• -        spirituel• évolution inclusive.

• Existence de types humains ou tempéraments.

Epoque et “ Ecole ”

Le Maître

Les méthodes

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les matières les valeurs les principes la pédagogie

 RUDOLF STEINER L’éducation anthroposophique Courant spiritualiste

Il est la méthode vivante. Il enseigne et s’autoéduque.Il favorise les liens maître-élèves Il est l’incarnation de qualités morales (beauté, bonté, vérité, volonté)

S’inspire fortement de la vie. Plutôt tendance à partir du global pour se centrer ensuite sur une partie. Suivi d’un plan scolaire dont la trame est le développement personnel. Pas de notation, mais suivi du “ caractère ”

Organisation en trois septaines. Organisation de la journée en alternant concentration et expression (modèle de la respiration)

        Jeux libres       

Activités créatives        

écriture, lecture, calcul, LM, sciences de la nature, hist, géo, phys.Chim/       

Activités physiques et manuelles         Toutes les disciplines 

Donner à chacun la possibilité de se faire une place dans la vie en réalisant l’équilibre entre ce qu’il est et le monde extérieur.La liberté dans l’enseignement permet le développement des facultés de l’enseignant et de l’apprenant

L’être humain est constitué de trois facultés : - la volonté,-         le sentiment,-         la penséeIl a également une nature tripartite : Corps, âme, esprit.L’éducation Waldorf ne doit pas développer uniquement la pensée mais les trois facultés ensemble, sinon risque de dissociation.

Basée sur le dialogue, l’échange, la communication. Ne réfute pas les instruments techniques mais veille à les mettre au service de… Susciter l’émerveillement, la responsabilité, la reconnaissance. Amour, qualité fondamentale.

Epoque et “ Ecole ”

Le Maître

Les méthodes

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les matières les valeurs les principes la pédagogie

 CARL ROGERS Psychologie humaniste  

  Un facilitateur doué d’empathie

Apprentissage par le faire Mettre en contact des situations réelles ou/et motivantes pour l’élèves. Antiautoritaire. On ne peut obliger à apprendre. On ne peut empécher à apprendre.

Classe qui respecte la diversité et l’éclectisme

Tout ce qui peut être souhaité par un enfant. Tout peut être support à apprentissage.

L’humain est fondamentalement libre. Naturellement, il porte en lui l’aspiration de se réaliser. Opposition au thèse de la non liberté de l’homme

Le patient, et plus tard l’élève détiennent en eux toutes les ressources pour se transformer, pour apprendre.

Accompagnement bienveillant, qui aide à faire le passage entre une situation passée et une autre à venir.Importance de la parole en tête à tête et en groupe.

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