View
214
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
1
Les aspects qui influencent les lycéens suisses
dans la prise de décision du choix de l’université
Université de Neuchâtel, Master en développement international des affaires
Janvier 2018
Prof. Linda Lemarié
Auteures : Katja Ackermann, Joanna Navalho, Divine Rubayiza et Giulia Thorens
2
Les aspects qui influencent les lycéens suisses
dans la prise de décision du choix de l’université
De nos jours, Il est beaucoup plus facile pour les lycéens de s’informer sur les universités où
ils prévoient d’étudier grâce au développement d’Internet qui facilite les recherches
instantanées de renseignements et permet aux universités de développer une
communication marketing accessible à tous. Les personnes côtoyées par les lycéens ont
elles aussi une place plus ou moins importante, selon la nature de leurs relations, dans le
processus de décision de l’université. Cette étude montre quels sont les aspects ayant le
plus de poids lorsque les lycéens décident de faire des recherches pour déterminer quelle
université leur convient le mieux. Les résultats dévoilent que ce sont les aspects financier,
géographique et académique qui pèsent le plus lorsque les lycéens sont confrontés au choix
de leur future université. Et ce sont les amis qui auraient le plus d’influence sur ce choix. Des
analyses plus approfondies ont permis de différencier ces aspects selon la région dans
laquelle les lycéens étudiaient lorsqu’ils ont répondu à l’enquête et sont présentés dans la
section résultats et discutés par la suite.
Introduction
Selon l’Office Fédéral de la Statistique, en 2015, près de 19'000 nouveaux étudiants se sont
inscrits dans des universités suisses1. Ce nombre aurait augmenté de 50% ces 15 dernières
années. Cette importante augmentation amène les chercheurs à vouloir mieux comprendre
le processus de décision du choix d’une université. Lors des différentes recherches faites
dans le monde entier, on cherche à distinguer quels sont les critères qui entrent en compte
dans ce choix, ainsi que les personnes qui l’influencent et les informations utilisées.
Cette recherche s’intéresse au cas de la Suisse. Le but étant d’observer l’importance des
différents critères présents dans la littérature et de mettre cela en lien avec la certitude du
choix des étudiants. De plus, une comparaison entre la Suisse allemande et la Suisse
romande a été faite, deux régions importantes de la Suisse, afin d’identifier d’éventuelles
différences quant à l’importance des critères dans le choix de l’université des lycéens.
1 https://www.rts.ch/info/suisse/7083099-pres-de-240-000-etudiants-pour-les-universites-et-les-hautes-ecoles-
suisses.html
3
Afin de cadrer la recherche, les questions suivantes ont été émises :
1. Quels sont les aspects les plus importants pour les lycéens suisses dans leur
choix d’université ?
2. Y’a-t-il des différences entre les aspects des Suisses alémaniques et ceux
des Suisses romands ? Si oui lesquelles ?
L’étude est structurée de la manière suivante : Tout d’abord, un aperçu de la littérature
existante sur le sujet ainsi que d’autres recherches semblables ont été développées, puis le
cas de la Suisse détaillé. Une description de la méthodologie et du design de la recherche
sont évoqués et les résultats et leur interprétation sont exposés. Pour terminer, une
conclusion plus générale ainsi que les implications sont émises.
Revue de la littérature
Le choix d’une université est un choix important pour les lycéens qui souhaitent continuer
leurs études supérieures. Comme le mentionne Briggs dans son étude sur le choix
d’université en Ecosse (Briggs, 2006, p.708), les étudiants sont mieux informés qu’autrefois
lors de ce processus, ils ont accès à plus d’informations, ce qui rend leur choix plus difficile.
Ils ont également beaucoup de possibilités en termes de programmes académiques, de
lieux, de réputation de l’université, etc. De plus, un mauvais choix peut apporter des
désagréments affectant la motivation et le succès. (Briggs, 2006, p.708),
Le choix de l’université implique certains éléments qui peuvent changer la vie des étudiants
comme le fait de changer de ville, faire de nouvelles connaissances et choisir des cours qui
influencent la carrière future (Pampaloni, 2010, p.21).
Tous ces paramètres montrent l’importance du choix et la nécessité de bien comprendre ce
processus pour aider aux mieux les étudiants qui doivent le faire. C’est également ce que
souligne Briggs : « This illustrates the need for a more comprehensive understanding of the
choice process to ensure a ‘quality fit’ between student and institution/course » (Briggs,
2006, p.708)
Dans les différentes recherches sur ce sujet, il est démontré que le processus de décision
d’une université est influencé par beaucoup de facteurs (Simoes&Soares, 2010, p.372).
Dans sa recherche faite aux Etats-Unis, Pampaloni s’intéresse à l’image de l’institution et les
facteurs qui influencent le choix d’université. Pour lui, il existe des influences
interpersonnelles importantes, tels que les parents, les professeurs, les amis et les
conseillers aux études qui soutiennent les étudiants dans leur choix (Pampaloni, 2010,
p.21-22). De plus, des ressources d’information sont utilisées lors de ce processus, pouvant
4
être des ressources offertes par l’université même (site internet de l’établissement,
brochures, portes ouvertes) ou d’autres types de ressources (internet, journaux). Pour sa
recherche, l’auteur utilise différents facteurs qui influencent le choix d’une université tels que
le programme académique, la réputation, l’aspect financier (coûts et aide financière),
opportunités sportives, attributs du campus, la localisation et l’atmosphère. (Pampaloni,
2010, p.23). Les éléments principaux résultants de cette étude sont le programme
académique et la localisation de l’université qui ont un poids important dans le processus de
décision de l’université. Pour ce qu’il en est des sources d’information, ce sont le site internet
de l’établissement et les portes ouvertes qui importent et pour les sources interpersonnelles,
ce sont les professeurs qui sont les plus influents.
C. Simoes et A.M. Soares s’intéressent, quant à elles, aux sources d’informations et aux
facteurs de choix d’une université dans le contexte du Portugal. Elles regroupent les sources
d’informations développées par l’universités (site internet et brochure) ainsi que les sources
interpersonnelles (parents, professeurs) et des services de carrière d’un côté. De l’autre, les
facteurs de choix tels que la réputation académique, les coûts, la proximité de la maison, la
location, les infrastructures, les optiques de carrière, les influences des autres, la qualité de
l’éducation et de l’enseignement, et le programme proposé ont été les facteurs sélectionnés
pour cette étude au Portugal. Concernant les résultats de cette recherche, les auteures
mentionnent que la proximité géographique et la réputation académique sont les facteurs les
plus importants et qu’ internet est une source clé pour la recherche d’information lors du
processus de décision.
Critères de choix
La littérature présente sur le sujet expose différents éléments qui entrent en compte dans le
choix d’une université : les différentes sources d’information, les influences interpersonnelles
et les différents facteurs. Sachant que les facteurs dépendent du contexte de la recherche
(Simoes&Soares, 2010, p.377), l’intérêt de l’étude s’est porté aux facteurs les plus pertinents
pour le contexte Suisse. En effet, la Suisse étant séparée en plusieurs régions selon la
langue, il est important d‘ajouter le critère « langue d’enseignement » dans la liste puisque
c’est un élément qui peut influencer le choix d’université. Les universités suisses offrent des
cours en allemand, en français, en italien ainsi qu’en anglais.
En prenant ces différents points en compte, le choix s’est porté sur les facteurs suivants :
réputation de l’université, réputation de la faculté, qualité de l’enseignement, taille de
l’université, intérêt du programme académique, flexibilité du programme académique,
perspectives de carrière, langue d’enseignement, sécurité sur le campus, infrastructure de
5
l’université, localisation, proximité de la maison, vie sociale, activités proposées par
l’université, coût du semestre et bourse d’étude.
Cette étude s’intéresse et analyse également les personnes qui pourraient influencer le choix
des étudiants puisque, comme vu dans la littérature, le choix d’université est un choix
complexe et les étudiants qui le font s’appuient généralement sur différents types de
personnes pour les conseiller. Pour cette étude, les personnes suivantes ont été
sélectionnées : la famille, les amis, les professeurs et les conseillers aux études.
Dans le cas de cette recherche effectuée sur des lycéens suisses, les suppositions suivantes
sont établies :
1. L’Aspect géographique n’influence pas les lycéens dans leur choix d’université.
2. L’Aspect financier n’entrent pas en compte dans le processus de décision du choix de
l’université.
3. L’Aspect social n’est pas déterminant dans le processus de choix de l’université.
Dans la partie suivante, la méthodologie ainsi que le design de la recherche sont expliqués
de manière détaillée.
Méthodologie
Afin de pouvoir analyser l’importance des différents critères pour les lycéens suisses dans
leur choix d’université, un questionnaire sur Qualtrics a été établi (annexe 1). Le
questionnaire a été envoyé dans cinq écoles suisses ; deux écoles en Suisse romande
(Lycée Denis de Rougemont et Lycée Blaise-Cendras) et trois écoles en Suisse alémanique
(Régionales Gymnasium Laufental Thierstein, Kantonsschule Olten et Kantonsschule
Küsnacht). Les directeurs de chaque lycée ont donné leur accord pour que le questionnaire
leur soit envoyé par e-mail et c’est eux qui l’ont transmis aussi par e-mail aux lycéens des
trois dernières années d’étude.
L’analyse s’est portée sur 328 réponses ; 203 venant de Suisse romande et 125 de Suisse
alémanique. L’échantillon décomposé en année d’étude nous donne les chiffres suivants : 77
répondants étaient en première année, 105 en deuxième année et 146 en troisième année.
Les répondants ont été triés lorsqu’ils ont dû indiquer sur une échelle de Likert de 1 à 5 (oui,
plutôt oui, peut-être, plutôt non, non) leur intention d’aller à l’université. Ceux ayant répondu
“non” ou “plutôt non” n’ont pas été retenus dans la recherche.
6
Des données démographiques telles que le sexe, l’âge, la langue maternelle, l’école actuelle,
l’année d’étude et la région où les lycéens étudient ont pu être obtenues. Seule cette
dernière a été retenue dans nos analyses dont le but était de voir s’il existait une différence
entre les Suisses allemands et les Suisses romands. Les autres données peuvent être
utilisées dans de futures recherches.
Une des questions principales qui définira notre variable dépendante (la certitude du choix
de l’université) dans les analyses de régression est : Avez-vous déjà choisi l'université dans
laquelle vous avez l'intention d'aller ? Elle a été mesurée par une échelle de Likert 1 à 5
(1 : Je n'ai pas du tout choisi, 2 : Je n'ai pas vraiment choisi, 3 : J'hésite entre plusieurs
universités, 4 : Je suis presque sûr(e) de mon choix, 5 : J'ai déjà choisi).
Seize critères susceptibles d’influencer les lycéens dans leur choix d’université ont été listés.
Les lycéens ont classé chaque critère selon leur importance sur une échelle de Likert allant
de 1 à 5 (1 : Non, pas du tout d'accord, 2 : Pas tellement d'accord, 3 : Ni en accord, ni en
désaccord, 4 : Plutôt d'accord, 5 : Oui, tout à fait d'accord).
L’aspect académique et l’aspect social répondaient à la question : Avec cette université en
tête, veuillez indiquer quels critères vous incitent à effectuer ce choix d’université ?
L’aspect géographique, l’aspect structurel et l’aspect financiers répondaient à la question :
Pour vous, quels critères est/ont été décisifs dans le choix de votre université ?
La même méthode a été utilisée pour indiquer à quel point certaines personnes ont été
influentes dans leur choix d’université. L’évaluation des personnes d’influence a été mesurée
avec la question : A quel point pouvez-vous dire que ces personnes influencent ou vont
influencer votre prise de décision dans le choix de votre université ?
Les sources d’informations utilisées dans la détermination du choix de l’université ont été
listés sans pour autant que leur importance ait été mesurée. C’est une information
complémentaire à l’étude mais qui ne fait pas partie de la problématique.
Les données récoltées ont été analysées sur IBM SPSS Statistics 24 avec les méthodes
statistiques suivantes :
➢ Analyse factorielle
➢ Régression multiple
➢ MANOVA/ANOVA
Ces analyses sont décrites dans la prochaine section.
7
Résultats
Analyse factorielle
Une analyse factorielle a été faite afin de structurer 16 critères susceptibles d’influencer les
lycéens dans leur choix d’université.
La rotation Varimax a été utilisée afin de minimiser le nombre de variables qui sont fortement
corrélées à un facteur choisi. Les résultats obtenus ont été exclusivement basés sur des
analyses statistiques et montre des relations entre nos critères.
Trois méthodes d’extraction ont aidé à définir le nombre de facteurs à prendre en
considération pour les analyses.
1. La méthode du critère de Kaiser selon laquelle on ne tient pas compte de toutes les
composantes avec une valeur propre inférieure à 1 nous indique de prendre 6
facteurs (1.024).
2. Le pourcentage minimum de la variabilité expliquée cumulée qui doit être >50% nous
indique de prendre 4 facteurs (55.87%).
8
3. Le tracé d’effondrement qui représente les valeurs propres par rapport au nombre de
facteurs nous indique de prendre 4 facteurs.
Selon ces 3 analyses, une comparaison des résultats entre 5 et 4 facteurs a été faite.
9
En choisissant de prendre 4 facteurs, il y a une perte d’information liée à l’aspect social de
l’analyse car les critères “vie social” ainsi que “les activités proposées par l’université” ont un
score inférieur à 0.5. Ce qui est aussi le cas du critère “intérêt du programme académique”.
Avec 5 facteurs, ce sont les critères “intérêt du programme académique” et “flexibilité du
programme académique” qui n’ont pas été retenus. Afin de ne pas perdre cet aspect social
et en se référant au fait que la flexibilité du programme académique est incluse dans
l’analyse a 4 facteurs dans le facteur 1 et ne constitue pas un composant distinct, les
analyses de notre étude se porteront sur 5 facteurs.
Cinq nouvelles variables ont été créées et se composent comme suit :
1. Aspect académique : Réputation de l’université, Réputation de la faculté, Qualité
de l’enseignement et Perspectives de carrière.
2. Aspect géographique : Langue d’enseignement, Localisation et Proximité de la
maison.
3. Aspect social : Vie sociale et Activités proposées par l’université.
10
4. Aspect structurel : Taille de l’université, Sécurité sur le campus et Infrastructure de
l’université.
5. Aspect financier : Coût du semestre et Bourse d’étude.
Régression multiple
Plusieurs analyses de régression multiple ont été conduites pour prédire une relation entre la
variable dépendante et les variables indépendantes. La variable dépendante (VD : la
certitude du choix de l’université) a été évaluée sur une échelle de Likert 1-5 (1 : Je n'ai pas
du tout choisi, 2 : Je n'ai pas vraiment choisi, 3 : J'hésite entre plusieurs universités, 4 : Je
suis presque sûr(e) de mon choix, 5 : J'ai déjà choisi) répondant à la question : Avez-vous
déjà choisi l’université dans laquelle vous avez l’intention d’aller ?
Les cinq variables indépendantes (VI1 : Aspect Académique, VI2 : Aspect Social, VI3 :
Aspect Géographique, VI4 : Aspect Structurel, VI5 : Aspect Financier) ont été évaluées par
une échelle de Likert 1-5 (1 : Non, pas du tout d'accord, 2 : Pas tellement d'accord, 3 : Ni en
accord, ni en désaccord, 4 : Plutôt d'accord, 5 : Oui, tout à fait d'accord) répondant à la
question : Quels critères vous incitent à effectuer ce choix d’université ?
A. Régression
La première régression a été établie sur l’échantillon complet de lycéens suisses allemands
et suisses romands confondus (N=328). Les résultats se trouvent dans les tableaux ci-
dessous.
11
Le modèle est significatif F(5,322)=10.349, p<.000 et explique 13.8% de la variance avec un
R-deux = .138 et R-deux ajusté = .125. Ces deux derniers étant rapprochés, la taille de notre
échantillon peut être considérée comme correcte.
Dans le tableau ci-dessus, on constate qu’il n’y a pas de relations significatives entre VD et
VI2 et entre VD et VI3.
Par contre, il y a des relations significatives entre :
➢ VD (la certitude du choix de l’université) et VI1 (Aspect Académique), p<.002 et un
béta de .176.
➢ VD (la certitude du choix de l’université) et VI4 (Aspect Structurel), p<.053 et un béta
de .118.
➢ VD (la certitude du choix de l’université) et VI5 (Aspect Financier), p<.000 et un béta
de -.335.
Le coefficient non standardisé B = 2.472 et le béta le plus élevé en valeur absolue est celui
de VI5, suivi de VI1 puis de VI1.
Ce sont donc l’Aspect Académique, l’Aspect Structurel et l’Aspect Financier qui incitent la
certitude du choix de l’université des lycéens. A noter que l’Aspect financier a une relation
inversée avec la variable dépendante.
12
B. Régression
La deuxième régression a été établie avec les mêmes variables mais les lycéens ont été
scindés en deux groupes distincts, les Suisses allemands (N=125) et les Suisses romands
(N=203). Dans cette analyse, il fut intéressant de voir qu’il y a des différences entre les
groupes.
Le modèle pour la Suisse romande est significatif F(5,197)=6.904, p<.000 et explique 14.9%
de la variance avec un R-deux = .149 et R-deux ajusté = .128. Ces deux derniers étant
rapprochés, la taille de notre échantillon peut être considérée comme correcte.
Le modèle pour la Suisse allemande est significatif F(5,119)=5.009, p<.000 et explique
17.4% de la variance avec un R-deux = .174 et R-deux ajusté = .139. Ces deux derniers
étant rapprochés, la taille de notre échantillon peut être considérée comme correcte.
13
Dans le tableau ci-dessus, on constate qu’il n’y a pas de relations significatives entre VD et
VI2 et entre VD et VI3 pour les deux groupes. De plus, il n’y a pas de relation significative
entre VD et VI4 pour les Suisses romands.
Par contre, il y a des relations significatives pour les deux groupes entre VD (la certitude du
choix de l’université) et VI5 (l’Aspect financier) avec un béta de -.378, p<.000 pour les
Suisses romands et un béta de .-348, p<.000 pour les Suisses allemands. Dans les 2 cas,
les relations entre les variables sont inversées.
La relation entre la VD (certitude du choix de l’université) et VI1 (Aspect Académique) est
significative pour les Suisses romands avec un béta de .176, p<0.19 alors que cette même
relation est quasi-significative pour les Suisses allemands avec un béta de .160, p<.066.
La relation entre la VD (certitude du choix de l’université) et la VI4 (Aspect Structurel) est
significative pour les Suisses allemands avec un béta de .246, p<.012.
Le coefficient non standardisé pour les Suisses romands B = 2.682 et celui pour les Suisses
allemands B = 2.061.
Le béta le plus élevé en valeur absolue pour les Suisses allemands est celui de VI5 suivi de
VI4 et de VI1.
Le béta le plus élevé en valeur absolue pour les Suisses romands est celui de VI5 suivi
de VI1.
14
C. Régression
Dans la troisième et dernière régression, nous avons voulu comparer les résultats selon les
années d’études de nos lycéens. L’analyse a donc été faite pour trois groupes : les
premières (N=77), les deuxièmes (N=105) et les troisièmes années (N=146).
Le modèle pour les lycéens en première année est significatif F(5,71)=4.413, p<.001 et
explique 23.7% de la variance avec un R-deux = .237 et R-deux ajusté = .183.
15
Le modèle pour les lycéens en deuxième année est significatif F(5,99)=4.844, p<.001 et
explique 19.7% de la variance avec un R-deux = .197 et R-deux ajusté = .156.
Le modèle pour les lycéens en troisième année est significatif F(5,140)=2.601, p<.028 et
explique 8.5% de la variance avec un R-deux = .085 et R-deux ajusté = .052.
Dans le tableau ci-dessus, on constate que la relation entre la VD (certitude du choix de
l’université) et la VI5 (Aspect Financier) est significative pour les trois années et est inversée.
Le groupe des premières années a un béta de -.529, p<.000, le groupe des deuxièmes
années a un béta de -.278, p<.01 et le groupe des troisièmes années a un béta de -.191,
p<.025.
La relation entre la VD et la VI1 (Aspect Académique) est significative pour les premières
années avec un béta de .270, p<.026 et pour les deuxièmes années avec un béta de .252,
p<.009.
La relation entre la VD et la VI3 n’est significative que pour les deuxièmes années et est
inversée avec un béta de -.213, p<.025.
16
La relation entre la VD et la VI4 est quasi significative que pour les troisièmes années avec
un béta de 0.167, p<.066.
Dans tous les autres cas, les relations entre la VD et les VI ne sont pas significatives.
Le coefficient non standardisé pour les premières années B = 1.883, pour les deuxièmes
années B = 2.005 et pour les troisièmes années B = 2.962.
Le béta le plus élevé en valeur absolue pour les premières années est celui de VI5 suivi
de VI1.
Le béta le plus élevé en valeur absolue pour les deuxièmes années est celui de VI5 suivi de
VI1 puis de VI3.
Le béta le plus élevé en valeur absolue pour les troisièmes années est celui de VI5 suivi
de VI4.
17
Récapitulatif des résultats de régression :
Régression multivariée Suisses allemands et Suisses romands confondus (N=328), B=2.472
béta sig.
1 Aspect Financier -0.335 0.000
2 Aspect Académique 0.176 0.002
3 Aspect Structurel 0.118 0.053
4 Aspect Géographique -0.057 0.296
5 Aspect Social 0.028 0.636
Régression multivariée Suisses allemands (N=125), B=2.061
béta sig.
1 Aspect Financier -0.348 0.000
2 Aspect Structurel 0.246 0.012
3 Aspect Académique 0.160 0.066
4 Aspect Géographique -0.083 0.337
5 Aspect Social 0.039 0.661
Régression multivariée Suisses romands (N=203), B=2.682
béta sig.
1 Aspect Financier -0.378 0.000
2 Aspect Académique 0.176 0.019
3 Aspect Structurel 0.057 0.464
4 Aspect Social 0.010 0.894
5 Aspect Géographique 0.009 0.897
Régression multivariée premières années (N=77), B=1.883
béta sig.
1 Aspect Financier -0.529 0.000
2 Aspect Académique 0.270 0.026
3 Aspect Social 0.108 0.427
4 Aspect Géographique 0.094 0.452
5 Aspect Structurel -0.048 0.716
Régression multivariée deuxièmes années (N=105), B=2.005
béta sig.
1 Aspect Financier -0.278 0.010
2 Aspect Académique 0.252 0.009
3 Aspect Géographique -0.213 0.025
4 Aspect Structurel 0.116 0.288
5 Aspect Social 0.049 0.634
Régression multivariée troisièmes années (N=146), B=2.692
béta sig.
1 Aspect Financier -0.191 0.025
2 Aspect Structurel 0.167 0.066
3 Aspect Académique 0.110 0.210
4 Aspect Géographique -0.107 0.209
5 Aspect Social 0.020 0.814
18
A. Manova – critères dans la prise de décision
Les analyses de régression précédentes fournissent des résultats précis sur les aspects qui
incitent le plus significativement la certitude du choix de l’université des lycéens. Afin de
pousser l’analyse en profondeur, il y a lieu de comparer les lycéens Suisses allemands et
Suisses romands quant à leurs critères respectifs afin de répondre aux questions de recherche.
L’intérêt est donc dirigé vers la différence entre ces deux groupes en leur posant la question
« Quels critères vous incitent à effectuer votre choix d’université ?» lorsqu’un premier choix
d’université a été fait par les lycéens.
Pour ce faire, l’analyse de variance multivariée, la MANOVA a été utilisée car appropriée et
nous permet d’étudier plusieurs variables dépendantes séparément.
Les cinq variables dépendantes (VD1 : Aspect Académique, VD2 : Aspect Social, VD3 : Aspect
Géographique, VD4 : Aspect Structurel, VD5 : Aspect Financier) ont été évaluées par une
échelle de Likert 1-5 (1 : Non, pas du tout d'accord, 2 : Pas tellement d'accord, 3 : Ni en accord,
ni en désaccord, 4 : Plutôt d'accord, 5 : Oui, tout à fait d'accord) répondant à la question : Quels
critères vous incitent à effectuer votre choix d’université ?
La variable indépendante VI6 est la région dans laquelle les lycéens étudient en ce moment, et
a été évaluée en répondant à la question : Dans quelle région de la Suisse étudiez-vous en ce
moment ?
Cette Manova a été établie sur l’échantillon suivant : Suisses allemands (N=125) et Suisses
romands (N=203).
Le Test de Box effectué indique (ci-dessous en vert) une signification supérieure à 5%. Il y a
donc égalité des matrices de variance-covariance et les résultats peuvent être analysés au seuil
expérimental de 5%.
19
L’analyse multivariée met tout d'abord en évidence l’effet significatif (ci-dessous en vert) des
aspects suivants sur la prise de décision des lycéens dans le choix d’université.
➢ L’effet significatif de l’aspect financier sur la prise de décision des lycéens,
(F (1, 326) =10,471), p<.001).
➢ L’effet significatif de l’aspect géographique sur la prise de décision des lycéens,
(F (1, 326) =7,356), p<.007).
➢ L’effet significatif de l’aspect académique sur la prise de décision des lycéens,
(F (1, 326)=4,934), p<.027).
L’aspect social et l’aspect structurel ne sont pas significatifs pour tous les lycéens confondus.
20
En vue des résultats qui précèdent indiquant VD1 (Aspect Académique), VD3 (Aspect
Géographique), VD5 (Aspect Financier) comme significatifs, il y a lieu de comparer les résultats
entre les étudiants romands et allemands.
Les résultats de cette comparaison établissent les différences suivantes :
➢ L’aspect financier est un critère significativement plus important pour les Suisses
romands que pour les Suisses allemands. (Mchr= 2.9089, p=.001 ; MchAll=2.5080,
p<.001).
➢ L’aspect géographique est un critère significativement plus important pour les Suisses
allemands que pour les Suisses romands. (MchR=3.4417, p=.007 ; MchAll=3.7413,
p<.007).
➢ L’aspect académique est significativement plus important pour les Suisses romands
que pour les Suisses allemands ((MchR=3.9606, p=.027 ; MchAll=3.7680, p<.027).
Des analyses ANOVA ont confirmé les résultats pour chacune des variables ci-dessus.
21
B. Manova – personnes d’influence dans la prise de décision
Lorsqu’un étudiant est dans le processus de choix de l’université dans laquelle il ira étudier, il
peut être influencé par des personnes qui l’entourent que ce soit des proches ou des personnes
dont le métier est de les conseiller.
Les lycéens romands et allemands se tournent-ils vers les mêmes personnes ?
Il s’agit dans cette deuxième MANOVA du même échantillon précédemment utilisé (Suisses
allemands (N=125) et Suisses romands (N=203).
Les quatre variables dépendantes (VD6 : Famille, VD7 : Amis, VD8 : Conseillers aux études,
VD9 : Professeurs) ont été évaluées par une échelle de Likert 1-5 (1 : Non, pas du tout
d'accord, 2 : Pas tellement d'accord, 3 : Ni en accord, ni en désaccord, 4 : Plutôt d'accord, 5 :
Oui, tout à fait d'accord) répondant à la question : A quel point pouvez-vous dire que ces
personnes influencent ou vont influencer votre prise de décision dans le choix de votre
université ?
22
La variable indépendante VI6 est la région dans laquelle les lycéens étudient en ce moment, et
a été évaluée en répondant à la question : Dans quelle région de la Suisse étudiez-vous en ce
moment ?
Le Test de Box nous indique encore une fois une égalité des matrices de variance covariance,
indiqué ci-dessous en vert avec une signification de 0.112.
Seul la variable VD7 (amis) a une influence significative dans le processus de choix des
lycéens.
Les autres variables VD6 (Famille) VD8(Conseillers aux études) VD9 (Professeurs) auraient
une influence non significative pour tous les lycéens confondus.
23
Les résultats indiquent que le choix des étudiants Suisses allemands sera significativement plus
influencé par la VD7 (amis) que les lycéens romands.
(MchR=2.581, p=.000 ; MchAll=3.184, p=.000).
24
Récapitulatif des résultats des analyses multivariées, MANOVA :
Région Importance/Influence
plus élevée Suisse
allemande
Suisse
romande
Critères dans la
prise de
décision*
Aspect financier M=2.5080 M= 2.9089 CH-Romands
Aspect
géographique
M=3.7413 M=3.4417 CH-Allemands
Aspect
académique
M=3.7680 M=3.9606 CH-Romands
Personnes
d’influence dans
la prise de
décision *
Amis M=3.184 M=2.581 CH-Allemands
*Seuls les éléments significatifs ont été pris en compte pour les comparaisons
Les résultats en vert démontrent une moyenne supérieure.
Discussion et conclusion
Cette étude a permis de mettre en avant différents points intéressants concernant l’importance
de certains critères dans le processus de décision des lycéens suisses. Elle complète les
études existantes en suggérant qu’au sein d’un même pays les résultats diffèrent selon les
régions. En Suisse, ces régions se caractérisent par la langue qui y est parlée.
La Suisse étant un pays unique en termes de nombre de langues nationales (Allemand,
Français, Italien et Romanche), cet aspect de région n’est pas évident à comparer aux études
effectuées dans d’autres pays.
La recherche se porte sur des lycéens alors que la littérature est plus diversifiée, certaines
études tiennent compte d’étudiants universitaires et d’autres de lycéens. Les répondants ne
sont donc pas tous dans la même étape de prise de décision. En effet, les étudiants
universitaires ne sont plus dans la réflexion du choix de l’université étant donné qu’ils sont déjà
dans une université contrairement aux lycéens.
25
Une autre variable qui a été mesurée dans cette étude vient compléter la littérature. C’est la
certitude du choix de l’université mesurée par une échelle de Likert 1-5. En effet, la littérature se
base principalement sur les critères importants dans le processus du choix de décision de
l’université mais ne mesure pas lesquels sont les plus persuasives. Il est intéressant de voir
dans cette étude qu’un critère tel que l’aspect structurel peut avoir une relation significative avec
cette certitude mais ne pas être significativement important dans le processus de décision
lorsque l’on compare les moyennes entre les Suisses allemands et les Suisses romands.
L’aspect académique, significatif pour tous les lycéens suisses lors de leur prise de décision,
est tout de même significativement plus important pour les étudiants suisses romands que
allemands. Dans l’étude mené au Portugal par C. Simoes et A.M. Soares, la réputation
académique est aussi un critère important et c’est le programme académique qui l’est dans
l’étude menée aux Etats-Unis par Pampaloni. Dans cette étude le programme académique n’a
pas été retenu par l’analyse factorielle mais se rapprocherait de l’Aspect académique. Cet
aspect reste donc primordial dans plusieurs pays.
Contrairement à la supposition 1 (l’Aspect géographique n’influence pas les lycéens dans leur
choix d’université) établie précédemment, l’aspect géographique est important dans le
processus de décision de l’université en Suisse. Cette affirmation est aussi confirmée dans le
cas de l’étude effectuée par C. Simoes et A.M. Soares où la proximité géographique est un
critère important. Le Portugal ayant une superficie comparable à celle de la Suisse cet aspect
de proximité géographique est important. Dans la recherche faite aux Etats-Unis par Pampaloni,
la localisation de l’université est aussi un critère important dans le processus de choix de
l’université. Malgré la différence de superficie entre la Suisse et les Etats-Unis, les résultats
analysés prouvent que la localisation en termes de distance de la maison sont significatifs dans
ces deux pays.
De plus, l’analyse multivariée a résulté à un effet significatif de l’aspect financier par rapport aux
autres aspects pour tous les lycéens confondus. Ce résultat qui infirme la supposition 2
(l’Aspect financier n’entre pas en compte dans le processus de décision du choix de l’université)
peut s’avérer étonnant étant donné que la fourchette des frais de scolarité en Suisse sont
estimés assez bas, pouvant aller par exemple de 500 CHF par semestre à l’Université de
Genève2 à 850 CHF par semestre à l’Université de Bâle3.
En effet, les frais de scolarité en Suisse sont moins élevés en comparaison à certains pays
européens ; en France par exemple, les coûts totaux de scolarité pour une année à HEC Paris
2 https://www.unige.ch/dife/sante-social/aides-financieres/budget 3 https://www.unibas.ch/en/Studies/Application-Admission/Tuition-Fees-.html
26
sont fixés à 33 800 Euros4. Cette différence de coûts aurait pu laisser penser qu’en Suisse,
l’aspect financier ne serait pas un critère décisif quant à la prise de décision du choix de
l’université, néanmoins tous les résultats de cette recherche prouvent le contraire. Une réflexion
plus approfondie pourrait affirmer le fait que les lycéens conscients de la vie chère en Suisse,
désireraient minimiser leurs coûts de scolarité au maximum pendant leur vie estudiantine.
La supposition 3 soutenant que “l’Aspect social n’est pas déterminant dans le processus de
décision du choix de l’université” a pu être confirmée par la Manova mesurant l’effet des critères
quant à la prise de décision du choix de l’université. Celle-ci a démontré que l’aspect social
n’est pas significatif pour tous les lycéens confondus.
Implications, limites et recherches futures
D’un point de vue marketing, cette recherche permet de mettre en avant plusieurs implications.
Tout d’abord, l’importance des aspects académiques, financiers et géographiques dans le
processus de décision des lycéens peut guider les universités dans leur stratégie de
communication. En effet, sachant cela, une université suisse pourra axer sa stratégie marketing
sur les aspects académiques tels que le programme offert, la qualité de l’enseignement ou
encore mettre en avant la réputation. De plus, elle pourra toucher de manière plus particulière
les étudiants proches géographiquement puisque c’est un élément qui incite leur choix.
Cette recherche a exposé les différences entre la Suisse romande et la Suisse alémanique en
termes de critères dans le processus de décision et des principales personnes d’influence. Par
exemple, il a été identifié que l’aspect financier est plus important pour les Suisses romands
que pour les Suisses allemands. Au contraire, l’aspect géographique est significativement plus
important dans la région allemande que dans la partie française de la Suisse. Ainsi, les
universités peuvent mettre l’accent sur des points différents lors de leur communication
dépendamment des lycéens qu’ils souhaitent cibler.
Par ailleurs, malgré le fait que cette étude a été menée dans le contexte suisse et donc dépend
de celui-ci, elle permet de mieux comprendre le processus de décision des lycéens lors de leur
choix d’université de manière générale. En effet, comme exposé dans l’introduction, cela reste
un processus complexe et relativement risqué pour les personnes qui doivent le faire. Il est
donc essentiel pour eux de s’informer et d’aller chercher de la documentation au bon endroit.
4http://www.hec.fr/Grande-Ecole-MS-MSc/Programmes-diplomants/Grande-Ecole/Master-in-Management/Frais-et-
financement
27
Avec le marché de l’éducation de plus en plus compétitif, il est important de concilier les intérêts
des étudiants et ceux des universités.
Cette étude comporte tout de même certaines limites. En effet, elle a été menée auprès de
plusieurs lycées en Suisse allemande et Suisse romande donc la généralisation est à prendre
avec précaution. Ainsi, pour confirmer les résultats trouvés, il faudrait étendre l’étude à d’autres
lycées et à la région italienne de la Suisse.
Références
Briggs, S. (2006). An exploratory study of the factors influencing undergraduate student
choice: the case of higher education in Scotland. Studies in Higher Education, 31(6), 705-
722.
Chapman, D. W. (1981). A model of student college choice. The Journal of Higher
Education, 52(5), 490-505.
McManus, R., Haddock-Fraser, J., & Rands, P. (2017). A methodology to understand
student choice of higher education institutions: the case of the United Kingdom. Journal of
Higher Education Policy and Management, 1-16.
Moogan, Y. J. (2011). Can a higher education institution's marketing strategy improve the
student-institution match?. International journal of educational management, 25(6), 570-589.
Moogan, Y. J., & Baron, S. (2003). An analysis of student characteristics within the student
decision making process. Journal of Further and Higher Education, 27(3), 271-287.
Pampaloni, A. M. (2010). The influence of organizational image on college selection: what
students seek in institutions of higher education. Journal of Marketing for Higher Education,
20(1), 19-48.
Reay, D., Crozier, G., & Clayton, J. (2010). ‘Fitting in’or ‘standing out’: working‐class
students in UK higher education. British Educational Research Journal, 36(1), 107-124.
Simões, C., & Soares, A. M. (2010). Applying to higher education: information sources and
choice factors. Studies in Higher Education, 35(4), 371-389.
Sojkin, B., Bartkowiak, P., & Skuza, A. (2012). Determinants of higher education choices
and student satisfaction: the case of Poland. Higher education, 63(5), 565-581.
Soutar, G. N., & Turner, J. P. (2002). Students’ preferences for university: A conjoint
analysis. International Journal of Educational Management, 16(1), 40-45.
28
ANNEXE 1 : Questionnaire Qualtrics
Projet lycéens Vous trouverez dans les prochaines pages un questionnaire anonyme auquel nous vous
invitons à répondre. Ce questionnaire a été développé dans le cadre d’une recherche réalisée à
l’Université de Neuchâtel pour un cours de niveau Master. Répondez sans hésitation aux
questions incluses dans ce questionnaire, car ce sont vos premières impressions qui reflètent
généralement le mieux votre pensée. Il n’y a pas de limite de temps bien que nous ayons
estimé que cela devrait vous prendre environ 10 minutes. Les renseignements recueillis
sont anonymes et resteront strictement confidentiels. Ils ne seront utilisés que dans le cadre de
la réalisation de notre projet de Master. Le fournisseur de collecte de données en ligne
s’engage à ne révéler aucune information personnelle (ou toute autre information relative aux
participants de cette étude) à d'autres utilisateurs ou à tout autre tiers, à moins que le répondant
consente expressément à une telle divulgation ou que celle-ci soit exigée par la loi. Vous êtes
complètement libre de refuser de participer à ce projet et vous pouvez décider en tout temps
d'arrêter de répondre aux questions. Le fait de remplir ce questionnaire sera considéré comme
votre consentement à participer à notre étude et à l’utilisation des données recueillies dans le
cadre de la recherche en cours. Si vous avez des questions concernant cette recherche, vous
pouvez nous contacter à l’adresse email indiqué ci-dessous. Merci de votre précieuse
collaboration.
Q1 : Avez-vous l'intention de poursuivre des études universitaires ?
o Oui (1)
o Plutôt oui (2)
o Peut-être (3)
o Plutôt non (4)
o Non (5)
o Je n'y ai pas encore pensé (6)
29
Q2 : Quel est votre sexe ?
o Homme (1)
o Femme (2)
Q3 : Quel est votre âge ?
o Moins de 15 (1)
o 15 (2)
o 16 (3)
o 17 (4)
o 18 (5)
o 19 (6)
o 20 (7)
o plus de 20 ans (8)
Q4 : Quelle est votre langue maternelle ?
▢ Français (1)
▢ Anglais (2)
▢ Allemand (3)
▢ Italien (4)
▢ Autre (5) ________________________________________________
Q5 : Dans quelle région de la Suisse étudiez-vous en ce moment ?
o Suisse romande (1)
o Suisse allemande (2)
30
Q6 : Dans quel lycée êtes vous ?
o Lycée Denis de Rougemont (1)
o Lycée Blaise-Cendras (2)
o Kantonsschule Olten (3)
o Regionales Gymnasium Laufental-Thierstein (4)
o Autre (5)
Q7 : En quelle année de lycée/gymnase êtes-vous actuellement ?
o 1ère (1)
o 2ème (2)
o 3ème (3)
Q8 : Avez-vous déjà choisi l'université dans laquelle vous avez l'intention d'aller ?
o Je n'ai pas du tout choisi (1)
o Je n'ai pas vraiment choisi (2)
o J'hésite entre plusieurs universités (3)
o Je suis presque sûr(e) de mon choix (4)
o J'ai déjà choisi (5)
Q9 : Que vous ayez ou non choisi et donc que vous soyez sûr ou non de votre choix, veuillez
indiquer une université qui vous semble probable :
________________________________________________________________
31
Q10 : Avec cette université en tête, veuillez indiquer quels critères vous incitent à effectuer ce
choix d'université ?
Aspect académique
Non, pas du tout d'accord
(1)
Pas tellement d'accord (2)
Ni en accord, ni en
désaccord (3)
Plutôt d'accord (4)
Oui, tout à fait d'accord (5)
Réputation de l'université
(d'un point de vue global) (1)
o o o o o Réputation de la Faculté (en
fonction du domaine de
spécialisation) (2)
o o o o o
Qualité de l'enseignement
(3) o o o o o Intérêt du
programme académique (4) o o o o o
Flexibilité du programme
académique (5) o o o o o Perspectives de carrières
(emplois futurs) (6)
o o o o o Langue
d'enseignement (7) o o o o o
Q11 Aspect social
Non, pas du tout d'accord
(1)
Pas tellement d'accord (2)
Ni en accord, ni en
désaccord (3)
Plutôt d'accord (4)
Oui, tout à fait d'accord (5)
Vie sociale ( activités
présentes dans la ville: restaurants, bars...) (1)
o o o o o
Activités proposées par l'université (2) o o o o o
32
Q12 : Pour vous, quels critères sont/ont été décisifs dans le choix de votre Université ?
Aspect géographique
Non, pas du tout d'accord
(1)
Pas tellement d'accord (2)
Ni en accord, ni en
désaccord (3)
Plutôt d'accord (4)
Oui, tout à fait d'accord (5)
Localisation de l'université (1) o o o o o Proximité de la
maison (2) o o o o o
Q13 : Aspect structurel
Non, pas du tout d'accord
(1)
Pas tellement d'accord (2)
Ni en accord, ni en
désaccord (3)
Plutôt d'accord (4)
Oui, tout à fait d'accord (5)
Taille de l'université (1) o o o o o Sécurité sur le
campus (2) o o o o o Infrastructure de l'université
(3) o o o o o
Q14 : Aspect financier
Non, pas du tout d'accord
(1)
Pas tellement d'accord (2)
Ni en accord, ni en
désaccord (3)
Plutôt d'accord (4)
Oui, tout à fait d'accord (5)
Coûts du semestre (1) o o o o o
Offre de bourse d'étude
(2) o o o o o
33
Q15 : A quel point pouvez-vous dire que ces personnes influencent ou vont influencer votre
prise de décision dans le choix de votre université :
Non, pas du tout d'accord
(1)
Pas tellement d'accord (2)
Ni en accord, ni en
désaccord (3)
Plutôt d'accord (4)
Oui, tout à fait d'accord (5)
Famille (1) o o o o o Amis (2) o o o o o
Conseillers aux études (3) o o o o o Professeurs
(4) o o o o o Autre
personne (5) o o o o o
Q16 : Quelles sources d'informations avez-vous utilisées ?
▢ Brochure de l'université (1)
▢ Site web de l'université (2)
▢ Portes ouvertes (3)
▢ Visite du campus (4)
▢ Présentation de l'université au lycée (5)
▢ Réseaux sociaux (Facebook, Instagram) (6)
▢ Autre: (7) ________________________________________________
Q17 : Merci beaucoup pour votre participation ! :)
Recommended