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Dr A. LTAIEF-BOUDRIGUA (1), Dr J.B. PIALAT (1),( ), J ( ),Dr D. BOSSARD (2), Dr F FAURE (3)
(1)Service d’Imagerie-Pavillon B, Hôpital Edouard Herriot, Lyon(2) Service d’Imagerie, Hôpital Privé Jean Mermoz, Lyon(3) Service d’ORL, Hôpital Edouard Herriot, Lyon
Moyens d’exploration des canaux salivaires en imagerie• Sialographie• Sialo IRM
Apports de l’IRM 3TeslaSialo-IRM: aspects normauxSialo IRM: aspects normauxPathologies canalaires salivaires: sémiologie sialo-magnétique
• Sténoses• Méga dolicho canaux• Sialites chroniques (maladies autoimmunes)• Parotidites récidivantes juvéniles
Traitements des dysplasies et sténoses canalairesConclusion et points clé à retenirQCM
Sialographie: examen de référence pour l’exploration des canaux salivaires (calculs, sténose, dilatation)
Inconvénients SIALOGRAPHIE:• techniquement difficile (canal submandibulaire)• techniquement difficile (canal submandibulaire)• Exploration d’une seule glande• Échecs et mauvaises opacifications: 33% examens de mauvaise
qualité (Varghèse et al., 1999)
Contre indications de la sialographie: infection, allergie pdc
Complications: extravasa, douleur, lésion canal (patho ostiale)
Moins d’indications; moins de radiologues formés et entrainés
Pas de cathétérisme des canaux salivaires; aquisition spontanée sans ingestion de jus de citron
Principe d’hydro-IRM: hyper signal des liquides stagnants, avec extinction des tissus environnants, sur des séquences très fortement pondérées T2 (comme la cholangio, et l’uro- IRM)
Séquences de sialo IRM: antenne crâne (philips, Achieva, 3Tesla)• 2D sialo IRM, TSE, M2D, matrice 512, Fov 200, épaisseur 30mm
chevauchantes (-20mm); voxel 0.39 x 0.39 x 30mmAxiale sur les 6 glandes salivaires (6mn)Sagittale sur chaque parotide et / ou submandibulaire (6mn)
• 3D sialo IRM, avec des reconstructions en MIP, MPRCISS axiales; reconstructions MPR, MIP
Séquences conventionnelles: T1, T2, T1 après injection de gadolinium: analyse parenchymateuse
Meilleur signal sur bruit
Meilleure résolution spatiale, et en contraste
C i éli é l’ ili i d’ d fCeci est amélioré par l’utilisation d’antenne de surface
L’imagerie magnétique en 3 Tesla permet l’amélioration de la qualité d’image, et a un apport diagnostic pour la fine sémiologie canalaire (visibilté des anomalies canalaires distales, caractérisation plus précise des sténoses)
Canaux principaux de Sténon et de Wharton sont de calibre régulier:• Sténon: diamètre de 2mm, longueur d’environ 6cm; trajet en « baïonnette »; il
reçoit une douzaine de canaux efférents de 1er ordre• Wharton: un peu plus large, 2-3mm de diamètre
Visibilité des ostia des canaux de Wharton dans le plancher buccal, et d ti d d Sté d l tib l d d l 2èmedes ostia des canaux de Sténon dans le vestibule en regard de la 2ème
molaire supérieure. La coudure physiologique du canal de Sténon post ostiale est également individualisable.
Visibilité des canaux sublinguaux; certains semblent se jeter directement dans le canal de Wharton, ou dans le plancher buccal. Dans notre expérience, nous n’avons pas mis en évidence l’abouchement commun des canaux de Wharton et de Rivinus (sublingual) classiquement décrit.
Visibilté des canaux secondaires et tertiaires (arborisation intra parenchymateuse), et d’éventuels canaux accessoires (que l’on retrouve dans 30% cas: Becker et al., Radiology 2000)
ostia
* *
** **
ostia
Aspect normal des ostia (*)
Coudure physiologique de la terminaison du Sténon (**)
Coupes axiales
Canal de Stenon normal : Mesure en mode curviligne: 6cm environ, de l’ostium jusqu’à sa portion terminale intra parenchymateuse
Noter la présence d’un canal accessoire vers un prolongement masséterin
12
3
4
12
3
5
1- ostium Sténon2- canal de Sténon3- canaux de 1er ordre4- canaux de 2ème ordre
1- ostium Sténon2- canal de Sténon3- ostium Wharton4- canal de Wharton5- salive vestibulaire
4 3
4
Coupes axiales et coronales
1
2
Coupes Axiales sur le plancher buccal
1
2 3
1- salive vestibulaire2- bassinet sublingual3- arborisation intra parenchymateuseCanaux de 1er et 2ème ordre
1- canal de Wharton2- Abouchements de la sublinguale directement dans le plancher buccal
1
2
3
1- canal de Wharton2- abouchement d’un canal sublingual directement dans le canal de Wharton3- bassinet submandibulaire
1- canal de Sténon2- canal de 1er ordre3- canal de 2ème ordre4- Arborisation submandibulaire
1 2
3
4
Coupes sagittales
1
1- ostium du Sténon2- ostium du Wharton3- abouchement d’un canal sublingual directement dans le Wharton4- canal de 1er ordre5- canal de 2ème ordre 2
3
45
T13
6
1
78
ANALYSE DU PARENCHYME SALIVAIRE (séquences T1, T2)
T2
- Parenchyme parotidien en
hypersignal T1 et T2, par rapport
masseter (3)
- Lobe profond parotidien (1)
- Lobe superficiel parotidien (2)
- Confluent veineux facial (4), satellite du
nerf facial intra parotidien
- Artère carotide externe (5)
- Prolongement masséterin parotidien (6)
- Canal de sténon (7)
- Veine faciale (8)
24
5
T1 T1 Gd
Réhaussement homogène du parenchyme salivaire parotidien
Non Tumorales
LithiasiquesLithiasiques Non Lithiasiques:
Pathologies canalaires
PATHOLOGIES SALIVAIRESPATHOLOGIES SALIVAIRES
Tumorales
Dolichomégasténons
Sub mandibulaireParotides
SténosesSyndromes sec et Maladies autoimmunes
Parotidites récidivantes juvéniles
ISOLEES MULTIPLESBILATERALES
- Infectieuses- syndromes dysimmunitaires / Goujerot
- Infectieuses
-Traumatiques
- Inconnues!
- Associée à une lithiase
- syndromes dysimmunitaires / Goujerot
- déficit Immunitaire
- sarcoïdose
Dosage des AC anti SSA/SSM/FAN
Angioconvertase
Electrophorèse des immunoglobulines
BGSA
STENOSE: diminution du calibre canalaire; caractérisation (topographie, étendue, type focal ou effilé).
DILATATION: augmentation du calibre canalaire; différencier les sialectasies secondaires à une sténose, des dilatations congénitales et
é li iméga canaux salivaires
LITHIASE: arrêt cupuliforme, hypo signal (complication lithiasique dans 45% des cas de sténose)
IMAGES D’ADDITION: kyste, sialocèle, ranula
Permettre un bilan pré thérapeutique précis, pour un traitement conservateur sialendoscopique
• Mme Pio., 45ans, coliques salivaires parotidiennes droites
Sténose effilée du canal de sténon droit, depuis son ostium jusqu’à la partie postérieure du masseterDilatation et aspect en « queue de radis » du Sténon en amont de la sténoseDilatation de l’arbre salivaire intra parenchymateux
• Mme Akaj. B., 20 ans, poussées parotidiennes unilatérales droites
*
*
**
Sténose effilée du Sténon droit sur son trajet extra parenchymateux (*)Dilatation du Sténon intra parenchymateux, et des canaux secondaires (**)SIALENDOSCOPIE: sténose infranchissable du Sténon
**
**
• Mme Dod., 55 ans, poussées parotidiennes droitesATCD carcinome thyroïdien opéré et irradié
Prolongement masséterin Prolongement masséterin
*
* *
*
Sténose POST RADIQUE du Sténon droit (*)
- Sialectasies d’amont modérées et irrégularités canalaires de l’ensemble de l’arbre salivaire intra parenchymateux- Aspect fibro atrophique post radique du parenchyme parotidien droit
• M. Dup., 50 ans, poussées parotidiennes droites
Aspect irrégulier, moniliforme du canal de Sténon droit
SIALENDOSCOPIE: le sialendoscope bute à 4cm de la papille sur une succession de sténoses; traitement par dilatation de proche en proche au passage de l’endoscope.
• M. Genev., 56 ans, coliques parotidiennes droites
****
T1T2
Sténose focale du Sténon droit (*) avec dilatation canalaire d’amont (**)
SIALENDOSCOPIE: coudure sténosante du canal de Sténon au niveau de la baïonnette masséterine droite
*
**
22-- MEGA DOLICHO CANAUXMEGA DOLICHO CANAUX
-Anomalie de la structure interne des fibres musculaires lisses du canal de Sténon à l’origine d’une dilatation canalaire importante associée à une contraction spasmodique du méat.
-Le plus souvent bilatéral
- Etiologie non connue
-Clinique variable: de la gène douloureuse parotidienne à la parotidite purulente
• Mme Millet, 41 ans, coliques salivaires bilatérales T2
Sténon
*
Reconstructions MIP sagittales
Dilatation de l’ensemble des canaux de Sténon, avec un trajet dolichoDilatation des canaux de 1er ordre
SIALENDOSCOPIE: canaux de Sténon très dilatés, associée à deux coudes et une sténose significative et concentrique à droite (*); pas de sténose à gauche.
*
• M. Tis., 68 ans, douleurs parotidiennes bilatérales chroniques évoluant depuis 3ans
Mégadolicho Sténon bilatéralDilatation et coudures canalaires (Sténon et canaux intra parenchymateux)
Gougerot-Sjögren; Sarcoïdose; Atteinte liée au VIH
MALADIE DE GOUGEROT SJOGREN
I filt t l h t i bé i CD4
33-- Atteinte des glandes salivaires dans les MALADIES AUTOIMMUNES et
DYSIMMUNITAIRES
Infiltrat lymphocytaire bénin CD4Primitive ou secondaire d’une connectiviteDestruction progressive des glandes exocrines dont:- salivaires (sialadénite chronique): xérostomie- lacrymales: xérophtalmie
5 à 10 % des cas: il existe des atteintes d’autres organes9 femmes pour 1 homme40 et 50 ans0,1 % de la population
Complication : lymphome de MALT
SIALO-IRM:
Dilatations acinaires: destructions micro kystiques du parenchyme salivaire; • kystes intra parenchymateux avec classique aspect en « boule de gui »
de l’arbre salivaire en sialo IRM (et sialographie)• aspect pommelé du parenchyme salivaire à l’échographiep p p y g p
Dilatations + sténoses canalaires; aspects irréguliers des canaux salivaires
Evolution vers l’atrophie et involution graisseuse parenchymateuse (précoce dans le Gougerot)
Complications lithiasiques possibles
SIALOGRAPHIE: un des examens de référence pour le diagnostic et la stadification de la gravité de l’atteinte
SIALO-IRM: montre l’atteinte canalaire et les cavitations intra parenchymateuses.
Parotidites recidivantes unilatérales ou à bascule
Recherche des signes Cliniques de Goujerot
POINT DE VUE de l’ORL
Sialo IRM:
- Sialectasies
- Sténoses localisées ou multiples
SialendoscopieBiopsie des Glandes Salivaires Accessoires
Anticorps anti SSA/SSB/SSM
Electrophorèse des protéines
Angioconvertase (sarcoidose)
Syndrome de GoujerotSjogren
stade 0 = normal
stade 1 : dilatation punctiforme de moins d’un millimètre, distribuée de
façon diffuse
stade 2 : distension globulaire de 1 à 2 millimètres
stade 3 : cavité jusqu’à 1 cmstade 3 : cavité jusqu’à 1 cm
stade 4 : stade final correspondant à une destruction et une dilatation des
canaux principaux qui ont un calibre irrégulier. En effet les épisodes de
surinfection vont aboutir à une sialodochite avec sténose.
La bonne résolution spatiale et en contraste de la SIALO-IRM peut faire
discuter l’application de la classification sialographique aux données
remnographiques [1, 2]
Clichés de Clichés de D.BossardD.Bossard, , hôphôp. Privé de Mermoz, Lyon. Privé de Mermoz, Lyon
Aspect sialographique
Sialose systémique (maladie de Gougerot)
Stade 4 sialographique: notez la destruction kystique du parenchyme salivaire, associée à une irrégularité de calibre canalaire
Sténoses multiples canalaires sur les canaux de 1er et 2ème ordre
• Mme Bud., 53 ans, syndrome secPremières poussées parotidiennes datent d’il y a 9 ansPremier bilan sialographique et échographique normal
Stade 1 de la classification sialographique:
image kystiques intra parenchymateuses millimétriques
• Mme Rob., 41 ans, maladie de Gougerot connue
T1 T2
Destruction micro kystique des parenchymes parotidiens, intéressant également les prolongements massétérins ( )
• Mme Rob., 41 ans, maladie de Gougerot connue (suite)
GAUCHE
stade 2 sialographique :
Aspect « en boule de gui » des arbres salivaires parotidiensDestruction micro kystiques acinaires.
• Mme Tou., 45 ans; maladie de Gougerot connue poussées parotidiennes bilatérales
stade 3 sialographique
Destruction kystique acinaire, avec des cavitations allant jusqu’à 1cmPas d’atteinte canalaire
Reconstructions MIP , vue de face
• Mme Messo., 49 ans; maladie de Gougerot Sjogren; poussées parotidiennes bilatérales
Sténon
masseter
ECHOGRAPHIE:
dilatation et irrégularités de calibre de l’arbre salivaire parotidien (intra et extra parenchymateux)
• Mme Messo., 49 ans; maladie de Gougerot Sjogren; poussées parotidiennes bilatérales (suite)
droite
gauche
Correspond à un stade 4 sialographique :
- dilatations micro kystiques acinaires de 1 à 2 mm
- associées à une irrégularité de calibre du Sténon plus marquée à droite, en rapport avec une succession de sténoses
• Mme Corn., 63 ans; maladie de Gougerot connue; poussées parotidiennes itératives
T2
-Notez l’irrégularité canalaire des Sténon, avec une succession de dilatations/sténoses- Prolongements massétérins des parotides, à l’origne de l’aspect raccourci des canaux de Sténon.-Aspect micro kystique des parenchymes parotidiens
Correspond à un stade 4 sialographique
• Mme Corn., 63 ans; maladie de Gougerot connue; poussées parotidiennes itératives
Dilatation kystique acinaire + irrégularités canalaires
stade 4 sialographique
• M. Dor., 46 ans; suspicion clinique de maladie de Gougerot Sjogren
Succession de dilatations/sténoses canalairesDilatations macro kystiques intra parotidiennes
SIALENDOSCOPIE: canaux de Sténon inflammatoires avec sténoses multiples étagées à gauche; à droite pas de sialendoscopie possible en raison d’une importante inflammation de la papille. Biopsie des glandes salivaires accessoires en fin de procédure: confirme la maladie de Gougerot
Correspond à un stade 4 sialographique
• M. Dor., 46 ans; maladie de Gougerot Sjogren connue (suite)
22
Reconstruction MIP
1- Destructions macro kystiques des parotides
2- Dilatation des canaux de Sténon
1T2 T1
• Mme Geo., 55 ans; poussées parotidiennes à bascule; tuméfaction parotidienne droite actuelle
Parotidomégalie bilatérale avec destruction kystique massive parenchymateuse
Atrophie submandibulaire bilatérale
Sialo axiale
• Mme Geo., Suite :
Séquence sialo-IRM
- Multiples formations kystiques intra parenchymateuses-Dilalation et irrégularités des canaux de Sténon
Stade 4 sialographique
• Mme Cour., 55 ans; poussées parotidiennes à bascule; maladie de Gougerot connue
Irrégularité de calibre des Sténon et destruction kystique parenchymateuseCorrespond à un stade 4 sialographique.
• Mme Cet., 57 ans, Syndrome de Gougerot Sjögrenparotidite gauche fluctuante depuis 6 mois
T1 T2
Syndrome de masse intra parotidien gauche,Hypersignal T1 et T2, rehaussé après injection de gadolinium
BIOPSIE chirurgicale: lymphome de MALT.
= Complication tumorale à rechercher devant toute asymétrie de taille des glandes salivaires, chez un patient porteur d’une sialose systémique, avec atrophie des glandes (celle-ci étant en général symétrique).
T1 Gd
• M. Bourl., 56 ans; parotidite chronique bilatérale
Involution graisseuse de la glande parotide gaucheExtinction de l’arbre salivaire gauche sur la sialo IRMDestruction microkystique de la glande parotide droite, avec discrète irrégularité de calibre du Sténon droit
SIALENDOSCOPIE droite: fausse route dans un 1er temps, probablement en rapport avec l’arborisation canalaire d’un prolongement masséterin de la glande; dilatation de proche en proche du canal de Sténon
T2
• Mme Gh., 55ans; Syndrome sec oculaire et buccalTuméfactions itératives du plancher buccal antérieur
1
1
1-Glandes sublinguales2-Glande parotide (partie inférieure)
2
- Images kystiques intra parenchymateuses des sublinguales- L’arbre salivaire parotidien et submandibulaire est subnormal-L’atteinte isolée des parenchymes sublinguaux dans les sialoses est rare, mais possible.
• Mme Gh., 55ans; Syndrome sec oculaire et buccalTuméfactions itératives du plancher buccal antérieur (suite)
mais possible.
-Sialite chronique sublinguale
Pathologie parotidienne la + fréquente chez l’enfant après les oreillons
Définition: la répétition d’épisodes inflammatoires parotidiens non obstructifs non suppuratifsobstructifs, non suppuratifs
Enfants de 2 à 5 ans
Garçon > fille
Diagnostics différentiels à ne pas méconnaître+++
• Enfant de 7ans, poussées parotidiennes depuis l’âge de 3ans
gauche droite
Sialo IRM compatible avec une parotidite chronique bilatérale: multiples formations kystiques intra parenchymateuses
T2
• Enfant de 6ans, parotidite chronique bilatérale depuis l’âge de 3 ans.
Fistules cutanées itératives
IRM: aspect de destructions kystiques parotidiennes bilatérales
Déficit immunitaire
Dilatation aérique de l’arbre salivaire parotidien gauche.
• Enfant de 12 ans, tuméfaction parotidienne fluctuante
parotidien gauche.
Instrument à vent ou contexte psychologique particulier
PneumoparotiditePneumoparotidite
• Adolescent de 15 ans parotidites récidivantes depuis l’ âge de 8 ans
IRM: aspect de parotidite chronique droite, avec destruction macro kystique de la glande
Sialendoscopie Normale.
Exploration chirurgicale
Découverte d’un corps Découverte d’un corps étranger intra parotidienétranger intra parotidien
• Enfant de 9 ans; poussées parotidiennes bilatérales, à prédominance gauche, depuis 3ans
Diagnostics différentiels des JPR
Multiples logettes kystiques Parenchyme parotidien droit quasi inexistantPas d’anomalie canalaire sur la sialo IRM
Lymphangiome kystique parotidien.
A gauche: discret signe de parotidite chronique,avec formations kystiques intra parenchymateuses millimétriques
Traitements endoscopiques canalaires (par ordre croissant de l’importance de la sténose):
- passage en force du sialendoscope; irrigation forçée- passage en force du sialendoscope; irrigation forçée- franchissement de la dilatation- stent définitif- plastie du canal
Conversion chirurgicale:- voie combinée
(sialendoscopie + abord transcutané)- parotidectomie
Diamètre: 1.3 mm Longueur: 12 cmCanal operateur: 0.65mmCanal de rinçage: 0.25mm
1.3 mm Marchal Sialendoscope
TRAITEMENT DES STENOSES et TRAITEMENT DES STENOSES et DYSPLASIES SALIVAIRESDYSPLASIES SALIVAIRES
Il existe une classification sialendoscopique des pathologies canalaires salivaires: LSD [6]
- Lithiase- Sténose- Dilatation
Le traitement endoscopique canalaire sera adaptée au type de lithiase, sténose , et dilatation
TRAITEMENT DES STENOSES et TRAITEMENT DES STENOSES et DYSPLASIES SALIVAIRESDYSPLASIES SALIVAIRES
Franchissement
Dilatation au ballonetPassage en force
Irrigation Forcée
Stent définitf
Plastie de Sténose franchie par passage en force
Plastie de canal
Voie combinée
Parotidectomie
Franchissement
Dilatation au ballonetPassage en force
Irrigation Forcée
Stent définitf
Plastie de
TRAITEMENT DES STENOSES et TRAITEMENT DES STENOSES et DYSPLASIES SALIVAIRESDYSPLASIES SALIVAIRES
Dilatation et plastie canalairePlastie de canal
Voie combinée
Parotidectomie
Intérêt de la sialo IRM pour le bilan des dysplasies canalaires
L’IRM 3 Tesla: meilleure résolution en contraste et spatiale permettant une analyse fine sialo-remnographique des canaux
li isalivaires
En fonction de la sémiologie canalaire en sialo IRM: savoir orienter vers un diagnostic étiologique, en prenant compte de la clinique, des antécédents, du contexte
Bilan lésionnel canalaire précis pour une prise en charge sialendoscopique
1- Becker M, Marchal F, Becker CD et al. Sialolithiasis and salivary ductal stenosis: diagnostic accuracy of MR sialography with a three-dimensional extended-phase conjugate-symmetryrapid spin-echo sequence. Radiology 2000; 217:347-58.
2- Varghese JC, Thornton F, Lucey BC, Walsh M, Farrel MA, Lee MJ. A Prospective Comparative Study of MR Sialography and Conventinnal Sialography of Salivary Duct Disease. Am J Roent1999;173:1497-1503
3 SIALO IRM: M Tassart D Zeitoun C Iffenecker F Bahlouli JM Bigot et F Boudghène; J Radiol3- SIALO-IRM: M Tassart, D Zeitoun, C Iffenecker, F Bahlouli, JM Bigot et F Boudghène; J Radiol2003;84:15-26
4- P. Katz, F. Héran: Pathologie des glandes salivaires, EMC
5- Comparative ultrasonographic, magnetic resonance sialographic, and videoendoscopicassessment of salivary duct disorders; Capaccio P, Cuccarini V, Ottaviani F, Minorati D, Sambataro G, Cornalba P, Pignarato L. Ann Otol Rhinol Laryngol. 2008 Apr;117(4):245-52.
6- Salivary stones and stenosis, a comprehensive classification; Marchal F, Chossegros C, Faure F, Delas B, Bizeau A, Mortensen B, Schaitkin B, Buchwald C, Cenjor C, Yu C, Campisi D, Eisele D, Greger D, Trikeriotis D, Pabst G, Kolenda J, Hagemann M, Tarabichi M, Guntinas-Lichius O, Homoe P, Carrau R, Irvine R, Studer R, Wang S, Fischer U, Van der Poorten V, Saban Y, Barki G; Publié Sous l'Egide de la Société Européenne des Glandes Salivaires; Rev Stomatol ChirMaxillofac. 2009 Feb;110(1):e1-4. Epub 2008 Dec 23.
Quelles sont les pathologies canalaires parotidiennes?• A-lymphangiome kystique
• B- méga dolicho canaux
• C- cylindrome parotidien
• D- parotidite chronique juvénile
• E-sialoses systémiques
Quelles sont les propositions vraies?• A- le diamètre normal du canal de Sténon est de 6mm
• B- seul le canal de Sténon et le canal de Wharton sont visibles en sialo IRM
• C-un bilan de l’imagerie canalaire précis est souhaitable avant prise en charge sialendoscopique
• D-le traitement des dysplasies canalaires est exclusivement chirurgical à ciel ouvert
• E- Une symptomatologie clinique de colique salivaire est toujours synonyme d’une pathologie lithiasique obstructive
Quelle est la séméiologie sialo IRM dans le syndrome de Gougerot Sjogren?• A- sténoses et dilatations canalaires, à l’origine d’une irrégularité de calibre canalaire
• B- prise de contraste périphérique de la glande
• C-images micro ou macro kystique intra parenchymateuses
• D-présence d’une ranula dans le plancher buccal
• E-atrophie tardive des glandes parotides
Quelles sont les pathologies canalaires parotidiennes?• A-lymphangiome kystique
• B- méga dolicho canaux
• C- cylindrome parotidien
• D- parotidite chronique juvénile
• E-sialoses systémiques
Quelles sont les propositions vraies?• A- le diamètre normal du canal de Sténon est de 6mm
• B- seul le canal de Sténon et le canal de Wharton sont visibles en sialo IRM
• C-un bilan de l’imagerie canalaire précis est souhaitable avant prise en charge sialendoscopique
• D-le traitement des dysplasies canalaires est exclusivement chirurgical à ciel ouvert
• E- Une symptomatologie clinique de colique salivaire est toujours synonyme d’une pathologie lithiasique obstructive
Quelle est la séméiologie sialo IRM dans le syndrome de Gougerot Sjogren?• A- sténoses et dilatations canalaires, à l’origine d’une irrégularité de calibre canalaire
• B- prise de contraste périphérique de la glande
• C-images micro ou macro kystique intra parenchymateuses
• D-présence d’une ranula dans le plancher buccal
• E-atrophie tardive des glandes parotides
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