Culture Un 150e réussi Météo pour 1 ' Institut neuchâtelois...Malentendants Les efforts de...

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MalentendantsLes efforts de 1 ' école

Forte de 1000 membres,l'Association suisse des pa-rents d' enfants déficients au-ditifs tient son assemblée desdélégués ce samedi à Neuchâ-tel. Reconnue d' utilité pu-bli que , son but principal estde défendre les droits et inté-rêts de ces jeunes et de leursfamilles. Président régionalneuchâtelois , Jean-Claude Ri-chème est aussi caissier du co-mité directeur suisse.

Lors de cette assemblée, lechef du Service de l' enseigne-ment primaire neuchâtelois ,Claude Zweiacker, expliqueral' organisation de soutien auxélèves malentendants ousourds dans le canton. Celui-cicompte une cinquantained ' enfants suivis pour des défi-ciences auditives de degrés di-vers. «C'est le p lus difficile deshandicaps pour un élève, rap-porte Claude Zweiacker, car ilne se voit pas et on aurait ten-

dance à l'oublier». Trois maî-tresses spécialisées, payées enmajeure partie par l'Office fé-déra l des assurances sociales,encadrent ces élèves dèsl'école enfantine et jusqu 'à lafin de leur post-scolarité gym-nasiale ou professionnelle.

Jura et Neuchâtel réunisPar ailleurs , les cantons de

Neuchâtel et du Jura ont misen place une collaboration avecl'Ecole pour enfants sourds deLausanne pour les enfants sé-vèremment malentendants.Huit petits Jurassiens et Neu-châtelois sont réunis un jourtoutes les deux semaines, àSaignelegier. «Ils peuvent ainsise retrouver dans leur propreculture et apprendre le langagedes signes», explique l'inspec-teur scolaire Pierre Ducom-mun, sans être exclus du sys-tème scolaire habituel.

AXB

Paysannes Au combat pourla distinction des revenusA l'automne, un recoursauprès du Tribunal fédéralviendra contester la priseen compte du salaire duconjoint dans le calcul durevenu imposable, lequeldonne droit aux paie-ments directs. Les pay-sannes neuchâteloisessoutiennent ce combat.

Dorénavant, une exploita-tion agricole subit une réduc-tion du montant des paiementsdirects à partir d' un revenu im-posable de 80.000 francs. Or,la nouvelle politique agricole2002 met dans un même pot lerevenu agricole et le salaire del'épouse provenant d' une acti-vité extérieure - comme inté-rieure du reste - à l' exploita-tion. D' où une forte contesta-tion au sein du monde paysan.

Recours«Une fois de p lus, on ne

nous laisse pas de p lace, lanceMireille Pidoux , présidente del'Association romande des

paysannes professionnelles. Lapolitique agricole nous de-mande de nous prendre encliarge. Mais chaque foisqu 'elle le fait, par exemple en

Un instituteur n'est pas pé-nalisé économiquementlorsque son épouse tra-vaille, relèvent les pay-sannes, photo a

proposant une table d'hôte, lapaysanne est p énalisée». Nepouvant légalement agir elle-même, l' association soutien-dra à l' automne le dépôt d' unrecours auprès du Tribunal fé-déral. Un ou plusieurs couples-témoins d' agriculteurs action-neront l'instance suprême surla base de leur taxation 99.

Comme les autres associa-tions romandes, l'Union despaysannes neuchâteloises par-tage ce combat. «Les pay-sannes professionnelles saventqu 'elles peuvent compter surnous», indique sa présidenteJosiane Mathez. «Nous ap-puyons l'action et nous la sou-tiendrons financièrement».Lors de leur prochaine assem-blée cantonale du 28 avril àDombresson, les paysannesneuchâteloises devraient àpeine aborder le sujet , tant ilva de soi pour elles.

Divorces...«Un instituteur n 'est pas

p énalisé financièrement

lorsque que sa femme tra-vaille aussi, plaide JosianeMathez. Je ne vois pas pour-quoi une exp loitation devraitl 'être parce que l'épouse tra-vaille!» Représentante neu-châteloise des paysannes pro-fessionnelles, Françoise Ja-cot plaisante à peine lors-qu 'elle déclare qu 'avec lanouvelle politique , «on va fi-nir par favoriser les divorcesdans l'agriculture!» Elle pré-cise également: «Les presta-tions écologiques requises nedonnent pas droit à une sub-vention mais à un paiementpou r un travail fourni!»

Directeur de la Chambreneuchâteloise d' agricultureet de viticulture , WalterWillener indi que être «à100%» de l' avis des femmespaysannes. «Politiquement,que ce soit les femmes quibougent est une très bonnechose. Car c 'est cette partiedu revenu qui est concer-née».

PFB

Météo Injustemauvais temps

De l'eau, de l'eau, dans le Haut... photo a

Sale temps pour les réputa-tions? Pas tant que cela. En1997, Neuchâtel s'est révélésystématiquement plus tem-péré que La Chaux-de-Fondsen moyennes mensuelles, nousapprend l'Annuaire du canton1998. A l' exception toutefoisdu mois de février, où il a fait -0,6° dans la bas et 1,8° dans lahaut. La Chaux-de-Fonds a bé-néficié d' une températuremoyenne annuelle de 7,1° en1997, contre 6,4" sur les an-nées 1901 à 1980. A Neuchâtelaussi , l' année s'est avérée pluschaude que la moyenne deshuit précédentes décennies:10" contre 9,25".

Soleil, soleilDu point de vue de l' enso-

leillement, la situation estmoins inéquitable. Sur les pre-mières quatre-vingts années dusiècle, Neuchâtel a connu 1673heures de soleil par an enmoyenne, et la Chaux-de-Fondsun demi-UV de moins: 1657

heures. Mais en 1997, le Bas aprofité de 1812 heures et lehaut de... 1930! En 1997comme auparavant, la ville desMontagnes a systématique-ment connu des mois de jan-vier, février, septembre, oc-tobre, novembre et décembreplus ensoleillés que le cheflieu du canton. Côté précipita-tions, il pleut indiscutablementmoins à Neuchâtel que dans lacité du Haut et que sur les sitesdes 10 stations pluviomé-triques cantonales.

ClémenteDurant les huit premières

décennies du siècle, Neuchâtela reçu 961 millimètres d' eauen moyenne par année. En1997, 1976. Cette année-làs 'est au contraire révélée plusclémente qu 'à l' accoutuméepour La Chaux-de-Fonds, surlaquelle se sont déversés 1268mm d' eau, contre 1468 enmoyenne entre 1901 et 1980.

PFB

Culture Un 150e réussipour 1 ' Institut neuchâteloisLe 150e a fait la part belleà la culture, notammentgrâce à l'Institut neuchâ-telois, qui a édité une an-thologie littéraire et a oséla création d'une comédiemusicale. Précédant la re-mise du prix à l'archéo-logue Michel Egloff, l'as-semblée générale de sa-medi a permis de faire lepoint sur cette année révo-lutionnaire.

L'Institut neuchâtelois (IN)a réussi son pari: «Le 150e apermis de nous profiler encoremieux dans le paysage culturelde la République.» Lors del' assemblée générale, samedià La Chaux-de-Fonds, le prési-dent Michel de Montmollin a

rappelé le succès , l' an dernier,de deux importantes réalisa-tions.

«L'Anthologie de la littéra-ture neuchâteloise, 1848 -1998», 27e Cahier de FIN , aremporté un succès inespéré:plus de 800 exemplaires sontdéjà écoulés. Consacré à la mi-crotechnique , le prochain Ca-hier devrait, l' année pro-chaine, séduire tout autant lepublic.

D' un point de vue artis-tique , «La Conférence des ani-maux», comédie musicale«d'église» de Guy Bovet, crééel' automne dernier, est une ab-solue réussite. Elle laisseradans les mémoires un souve-nir lumineux... et, dans lescomptes, un déficit de

L ' enfance de 1 ' art?Ami de longue date du lau-

réat, l' archéologue françaisJean Glottes, de Foix, a pas-sionné le public en évoquantl' art préhistorique.

Dans un savoureux accentdes Pyrénées, il a évoqué no-tamment les problèmes dedatation. Il est technique-ment possible aujourd 'huid' analyser une peinture en neprélevant qu 'une infimequantité de matière, doncsans abîmer l' œuvre. Ainsi,a-t-on pu dater récemment lesfresques de la grotte de Chau-vet, en Ardèche.

«Ce sont des chefs-d'œuvre! Et qui nous ont ré-servé une grande surprise dupoint de vue de la datation:au lieu des 20.000 ans atten-dus, on a dû admettre queces peintures remontaient à30.000 ou 32.000 ans avantJésus Christ. Ce sont ainsi lesp lus anciennes actuellementdans le monde.» Et JeanGlottes de conclure: «Nousavons ainsi une preuve que,contrairement à ce que l'onpensait, l'évolution de l'artn 'est pas linéaire.»

PBE

21.000fr. , absorbé sans oppo-sition de l' assemblée par lesréserves.

La commission culture etjeunesse ne pouvait , elle nonplus , passer à côté du 150e.Vingt-quatre étudiants se sontainsi vu offrir une promenaderévolutionnaire de deux jours ,du Musée d'histoire de LaChaux-de-Fonds au Châteaude Neuchâtel , en passant parcelui de Valangin.

Le prix d'une passionConsacrée à la remise du

prix , la séance publique a per-mis d'honorer cette annéel' archéologue Michel Egloff.Le professeur Hans-GeorgBandi , qui présentait le lau-réat, l' a rappelé: le canton lui

doit d avoir valorisé le patri-moine archéologique de la ré-gion au niveau international.Ses trois casquettes de profes-seur à l'Université , de direc-teur du musée et de respon-sable des fouilles, il les porteavec aisance, et surtout avecpassion. Les Neuchâtelois ontété convaincus , eux qui ont ac-cepté le crédit de presque 27millions destiné au futur mu-sée d' archéologie d'Haute-rive.

Baptisé Latenium, le muséea pour parrain le célèbreJacques Piccard . «Encore unp ère qui peut être fier de sonfils! » Dans la salle, le père dulauréat a souri.

Pascale Béguin

Michel Egloff (a droite) a reçu le prix de l'Institut neu-châtelois 1999. photo Leuenberger

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