Histoire du mouvement ouvrier en Europe

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Histoire des mouvements ouvriers

A la base les notions de gauche et de mouvements ouvriers se croisent et ne sont pas nécessairement liées.

Internationalisme renvoie à une idée d’aller au-delà des frontières nationales, et que la question ouvrière et sociale transperce ces frontières. L’union ouvrière compte plus que les frontières. Il faut avoir en tête que le IXème siècle est un siècle de déracinement avec l’industrialisation. Les zones rurales se trouvent bouleversées par ce phénomène.

Définition de mouvement ouvrier de Marcel David : « Par mouvement ouvrier on entend la série d’institutions où se retrouvent les travailleurs et tous ceux qui choisissent de militer à leurs côtés conscients les uns et les autres de leur solidarité et de l’utilité pour eux de s’organiser en vue de préciser leurs objectifs communs et d’en poursuivre la réalisation ».

Institution renvoie à toutes les organisations comme les partis politiques, les syndicats, les mutuelles, les coopératives.

Working class en anglais, arbeiter en allemand. Ambiguïté sémantique sur ces termes.

Militantisme=action volontaire d’individu d’engagement dans une cause.

Dans toutes les organisations, on n’a pas que des ouvriers au sens strict du terme. On a ceux qui s’inscrivent dans la démarche politique et syndicale du mouvement ouvrier sans l’être. Exemple Aragon et Eluard qui était au parti communiste et se pensaient dans ce mouvement.

L’objectif commun et la solidarité regroupent plusieurs notions. Le mouvement ouvrier peut être une structure syndicale pour fixer le nombre d’heures par jours par exemple. Mais cela peut aller bien au-delà. Cela peut être des projets alternatifs au capitalisme. On a une palette de la revendication immense.

Il faut distinguer dans le mouvement ouvrier les revendications de court terme et de plus long terme. Une fois que l’on a fixé ces quelques traits de définition, il faut faire un minimum d’historiographie.

Jean Maitron a donné son nom à un dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français. Il y a eu un investissement universitaire sur ce sujet qui a pu publier ce dictionnaire.

Michel Perrault a fait l’histoire des grèves ouvrières et les modalités de cette grève.

Il y a deux courants historiographiques des mouvements ouvriers. Une histoire politique mais aussi sociale qui s’intéresse plus aux pratiques et à l’histoire « par en bas » à l’anglo-saxonne.

Selon les pays on aura des façons d’écrire l’histoire très différente.

En Allemagne on a une histoire sociale très développée, en France une histoire du Parti communiste très développée.

Touraine écrivait en 1985 et posait le problème que quand un régime ne se réclame plus du mouvement ouvrier et en est issu, qu’est ce qu’il faut en penser historiquement. A partir des années 1980-90, des partis ont commencé à ne plus se désigner comme des partis du mouvement ouvrier.

On a longtemps des lieux précis où l’on étudiait les mouvements ouvriers (revues, livres etc). Par exemple « le mouvement social ». Cette revue a été fondée dans les années 1960. « Les cahiers Jaurès » sont une revue d’histoire du socialisme.

Il y a de fortes spécificités entre les époques et les régions.

CM2 : Aux origines : des précurseurs à la révolution industrielle

IntroductionOn ne peut comprendre l’histoire du mouvement ouvrier sans la révolution industrielle. E. Hosbsbwan : « le mouvement ouvrier à fournis une réponse au cri de l’homme pauvre », la grande pauvreté créer par la révolution indus à engendrer une structuration progressive d’ouvrier. Il y a dans le même temps le développement du capitalisme, même s’il existe déjà bien avant le 18ème siècle (exploitation minière, manufacture, ouvrier agricole …). Le nouveau de la période est que les idéologies politiques (socialiste, communisme …) vont émerger pour donner une réponse concrète à la question ouvrière. Cpt, il y a eu avant des séries de révolte et de contestation de l’ordre politique et sociale (révolution). Aux 19ème siècle, les parties socialiste et communistes vont se référer a des précurseurs : en Allemagne (vague révolutionnaire en 1848), on se réfère a la révolte paysanne dans les années 1520, épisode de la « guerre des paysans », considéré comme la première révolution allemande (Thomas Munzer, une des meneurs de la guerre). En Angleterre, pendant la révolution, mouvement égalitaire dont la mémoire vas être cultivé comme précurseur. Pour la France, ce sont les

mouvement sans culottes de la révolution française (Babeuf et la conspiration des égaux, il sera considéré par beaucoup comme le premier communiste).

La question ouvrière et la révolution industriellePour beaucoup, la révolution industrielle est synonyme de déshumanisation : amélioration des techniques et naissance d’une nouvelle main d’œuvre maltraité. Cela va donc avec une progrès technique important : machine a filer par exemple. C’est le début de la grande industrie textile, puis série de machine liés aux matières premières ; tout cela implique une nouvelle main d’œuvre. L’Angleterre est le pays qui est la plus rapidement industrialisé et urbanisé : 1850, la moitié de la population est en zone urbaine, cela explique leur condition de vie effroyable : exode rurale ou les conditions d’arrivés sont terrible : pas d’hygiène, équipement collectif rare, condition de logement inexistante. Les conditions peuvent être pire que celle du monde rurale ce qui explique qu’une des premières réactions politiques va être le fait de casser les machines et les technologies. L’eau potable n’existe pas + boisson alcoolisé : l’espérance de vie ne dépasse pas 30 ans. Il y a aussi un profond analphabétisme. Il y a aussi la question de concurrence entre les mains d’œuvres : exemple entre les ouvriers anglais et irlandais. Une des raisons de la constitution du mouvement ouvrier est le cri de l’homme pauvre face à tout cela. Industrialisation de la France : vers 1850. Il y a une différence de vocabulaire : ouvrier, pauvre, prolétaire. La pauvreté peux concerner des non-ouvriers. Le prolétaire désigne l’individu qui ne dispose que de sa capacité de travail pour vivre. Les paysans eux sont de petits propriétaires ; ici les individu sont dépendant de l’usine. Une des raisons de la structuration progressive est que les concentrations d’usine réunissent sur une même lieu géographique des individus qui subissent les mêmes conditions de travail. Le ludisme : cela concerne surtout ka Grande Bretagne, c’est l’attitude qui consiste à détruire les machines, à détruire des morceaux de l’usine pour entraver son fonctionnement.

L’Angleterre et la naissance du premier mouvement ouvrierEmergence du premier mouvement ouvrier organisé : le chartisme. Il y a en Angleterre une série de théoriciens qui ont imaginé une autre société, il faudrait inventer un autre ordre politique et sociale. Quelque membre de la classe dirigeante britannique vont se poser aussi la question de changer l’ordre sociale. R. Owen, un patron, juge la situation intenable à cause des conditions, il va être un des premiers à envisager d’organiser autrement la société capitaliste. Les parties socialistes ne sont pas encore organisé en 1830, et plsrs termes sont employés pour désigner cette volonté de changer l’ordre sociétale. Owen va tenter de mettre une politique sociale dans son entreprise : école, logement ouvrier, tenter de réguler le temps de travail. Il est menacé par les autorités britanniques et va s’exiler aux USA ou il va tenter de créer une communauté égalitaire : socialisme utopique. C’est un échec, il revient en Angleterre mais il va aider à la première structuration syndicale. Des premières structures pour défendre les droits des ouvriers. A la fin des années 20, un certains nombres de ces

structures existent à Londres, dans le Lancashire, … Les idées d’Owen aboutissent à de premières campagnes dans plusieurs centres industrielles pour tenter de limiter le temps de la journée de travail. Création du premier syndicat nationale anglais : les Trades Unions en 1834 qui regroupe des centaines de milliers de membres a peine est-elle créer puis directement dissoute par le gouvernement, la jugeant dangereuse. Le cycle de la structuration à cependant bien commencé. Plusieurs idées émergent dans se contexte notamment celle que l’Etat doit intervenir pour proposer une législation protectrice de la situation ouvrière. C’est dans ce contexte que se structure progressivement l’association des travailleurs londoniens dont l’objectif premier est la revendication du suffrage universel. C’est autour de cette association que l’on va rédiger la charte des peuples en 1838. C’est une charte qui réclame donc le suffrage universel pour les hommes, le découpage des circonscriptions électoral fondé sur l’Angleterre rurale. Il demande des indemnités pour les éventuel ouvrier qui seraient élus. Ce mouvement n’est pas révolutionnaire mai a des exigences pour que les ouvriers aient une bonne place en Grande-Bretagne. Ce chartisme va rencontrer une grand écho en Grande-Bretagne.

La singularité françaiseLa France est un pays retardataire pour son industrialisation par rapport à la Grande-Bretagne. C’est donc un pays ou le petit propriétaires restent fort. Mais la France dispose d’une importante expérience de révolution et c’est le pays ou vont se développer une série de théorie socialiste. Il y a des équivalent d’Owen en France mais la production socialiste est encore plus importante. Le mot socialisme est employés par P. Leroux en 1832. Une série de figure donne lieu à des ouvrages autour de cette idée socialiste. La base est toujours la même : que faire face à la condition ouvrière ? Saint Simon, un noble libérale, est pro-industrie. Il défend l’idée que les nouvelles classe productive sont celle qui participe à l’industrie. L’industrie, selon lui, va porter le nouveau monde. C’est parce qu’il croit à cela qu’il est de plus en plus sensible à la condition ouvrière. Il y a notamment l’idée d’une nouveau christianisme a la base d’une société nouvelle. Autre exemple de théoricien : Charles Fourier, il met l’accent sur les problèmes de l’agriculture, de la consommation et de la psychologie du travail. Il critique la civilisation capitaliste et propose des modèles alternatif de société : petites communautés avec des groupes d’individus avec des repas communs … C’est l’idée d’association mutuel. Il faut donner à chacun un capital culturel et tjrs selon lui, il faut des passions amoureuse (hostilité au mariage). Tous ces rêves utopique se résume dans le modèles du Phalanstère.Une autre spécificités française est qu’elle reste agité par des mouvements révolutionnaire des 1830. L’idée révolutionnaire agite les français e peut après la révolution de 1830, à Lyon à lieu une des premières insurrection ouvrières : révolte des Canuts (1831) qui s’empare de la ville de Lyon pendant plusieurs jours : « Vivre en travaillant ou mourir en combattant ». Les revendications sociale si mêle.

La naissance ambiguë du mouvement ouvrier allemandL’Allemagne est un pays, comme la France, peu industrialisé, mais il y a aussi une forte production théorique. Le pays n’est pas unifié et beaucoup de personne partent vers l’étranger pour travailler. Beaucoup d’allemand a Paris en 1830. Se créer les premières structure du mouvement ouvriers : ligue des bannies qui deviendra la ligue des justes. Weitling publiera un ouvrage : « l’humanité tel qu’elle est et tel qu’elle devrait être », publié en 1838, à Paris mais en Allemand. Cela ressemble a Fourrier mais on exprime clairement l’idée de révolution pour changer la situation ouvrière.

Conclusion : Il y a une distinction entre théoricien socialiste et ouvrier. Les canuts ne sont pas animés par des mots d’ordres socialiste mais il y a de plus en plus de rencontre entre certains mouvement et certains théoriciennes qui conduit a la création d’organisation plus structuré.

CM 3 La révolution de 48.

I. Les structurations des mouvements ouvriers dans les années 1840

Débuts d’une longue période ou les revendications connaissent une grande importance, la revendication de la régulation minimale du temps de travail est une des grandes revendications. Qui porte cette réduction du temps de travail (les partis politiques n’existent pas). De pair avec cette volonté, les 1eres lois sont votés même si elles ne sont pas appliqués (1841 loi des enfants).La loi de 10h de travail par jour. Pour autant, ne pas avoir une vision trop étroite, une série de projets de société. Dans les années 1840, une société éducative qui émerge. On reprend de Bacon «le savoir c’est le pouvoir, le pouvoir c’est le savoir ». Une partie de la bourgeoisie fonde des ateliers éducatifs, et la création de cercle ouvrier pour l’éducation par les ouvriers, des autodidactes. La grande vague du chartisme dans les années 1840, on a une démarche d’accumuler des signatures pour demander des revendications au parlement, et il est en phase d’éclatement en 47/48. Le chartisme combine bien l’aspect revendicatif.Le maitre d’école du chartisme : James Bronterre O’brien, il est fondamentale car c’est un très grand orateur. Il fait des conférences sur tout, O’brien se réclame de Babeuf, de Robespierre et de R. Owen. Ce leader du chartisme revendique le suffrage universel, et d’autre qui critique la propriété privé. Une nostalgie de l’avant industrie. Il Ya des revendications sur la nationalisation des terres, établir une propriété collective sur certains secteurs économiques. Le chartisme est la première preuve de lutte, de revendication car c’est le premier mouvement qui apporte la revendication. Ce chartisme joue le rôle de l’évènement fondateur

Les termes socialistes et communistes, En France le terme socialiste est utilisé par Pierre Leroux en 1932, et le communisme apparait comme soit en 1840 das un cadre d’un banquet communiste à Belleville. Nous ne sommes pas à l’ère des partis politiques avec des doctrines fermement distinctes. Il est vrai que derrière l’adjectif communiste se dessine une voix d’avantages révolutionnaires et radicales qui instaure. Il y a des origines extrêmement différentes au mot socialistes, le mélange très profond entre socialisme et christianisme, Philippe Buchez est un des plus connus, il a écrit une grande histoire de la révolution française qui mêle les idéaux socialistes et le christianisme. Pendant plusieurs décennies, c’est une des variantes du socialisme. Certains autres socialistes mettent l’accent sur la question de l’état. CAD que face aux excès de l’industrialisation, l’état doit intervenir pour corriger les défauts. Un fracas est représentatif et qui est évidemment, Louis Blanc. Il a écrit un ouvrage très très lu qui s’appelle l’organisation du travail. Pour l’intervention de l’état, il faut démocratiser l’Etat, donc le suffrage universel, il y a donc un autre aspect chez Louis Blanc, c’est l’idée de coopération. La réorganisation économique du marché et du travail doit être fondé sur des ateliers ou la coopération et l’égalité prévaut, avec un capital investisseur de la part de l’Etat. Cette idée de coopération est de Louis Blanc, et il est le socialiste le plus lu des années 1840.Proudhon, qu’est-ce que la propriété ? Le palet de la critique de la propriété privée. Il est l’emblème de l’ouvrier autodidacte. C’est un critique radicale de l’état, c’est l’un des 1ers théoriciens de l’anarchisme. Il y a toujours des utopistes, et on ne peut oublier Blanqui. En France, beaucoup d’allemands en France car une pression politique forte en Prussien. Beaucoup d’allemands vont commenter un évènement considéré, un soulèvement de tisserands en Silésie, qui marque la conscience à l’époque, car 1ere soulèvement social d’ouvrier allemands, qui a été conté par Heinrich Heine. Il faut savoir que dans ces 1ere structures, il y a aussi un poids des impôts féodaux, conditions de travail extrêmement difficile, et le problème de la concurrence anglaise qui fournit du texte plus rapidement. Ce soulèvement est radical qui n’est pas prémédité car les insurgés attaquent les

résidences des patrons, et ils vont chercher les titres de propriété et les brisent. Il y a aussi des bris de machine. Ce mouvement est réprimé mais il marque le début des révoltes dans les années 40, avec une série de textes qui rend hommage à ces tisserands. A noter qu’ils ont les mêmes débats qu’en France, à propos de l’état et la propriété, notamment Max Stirner, qui critique radicalement la propriété. Si Marx est peu connu à l’époque, et il va rencontrer Friedrich Hein gels qui écriront Le manifeste du parti communiste. Ce texte reprend le mot d’ordre du parti communiste « tous les hommes sont frères » qui passe « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous «

Quelques débats doctrinaux

Révolution de 1848 et leur importance.

Elle part de France d’un contexte économique mais aussi de la question sociale, mais 1848 à une grande spécifié, le printemps des peuples, car un vrai mouvement européen. La division va être forte à cause. Cette insurrection a lieu à Paris, en Juin 48. La répression contre le mouvement ouvrier est forte, cette répression est faite par un général Cavaignac, un républicain qui ne veut pas entendre parler de socialisme. L’idée de la lutte des classes intervient, entre les prolétaires ouvriers et d’une bourgeoisie propriétaire prête à défendre leur propriété. Cette idée de lutte de classes renforce que le mouvement ouvrier doit être quelque chose de séparer du monde bourgeois, et même couper du monde pour ne pas avoir quelque chose à faire. Ce qui se reclame des idéaux socialistes au noms démocratiques hérites d’une situation qui vont determiner des débats pour le demi siècle, et se pose de nombreuses questions ?

Est-ce que la voix révolutionnaire est judicieuse ? Est-ce qu’un cadre d’état délimitée est obligatoire ? Quelles alliances effectuer pour gagner en puissance ? Ce sont des questions que l’on va pousser jusqu’au bout du siècle, dans la mémoire révolutionnaire. La révolution de la fin du XVIII et de 1848, il y a des greves sociales, mais pas de mythes des grèves puisque ce sont des alliances avec des artisans.

CM4 : Ls premiers parties politiques ouvriers contemporains.

Dans la 2ème moitié du 19ème siècle, l’industrialisation se développe particulièrement en France (second empire et grande famille industrielle) et en Allemagne. C’est le dveloppement de l’extraction du charbon, du chemin de fer. L’Allemagne est unifié en 1871 par Bismarck qui modernise les territoire prussien et Allemand dés 64.

L’Allemagne et les autres pays européensL’Allemagne est touché par la vague industriel de 48. On se demande quel est l’articulation entre le sociale et le nationale. Dans les 50’s se dvpe tout une série d’association ouvrière qui ont aussi un rôle éducatif. Il y a une bataille d’influence autour de ces association : les libéraux et les conservateurs vont chercher à contrôler ces associations. La question du débouché politique de ces structuration se pose. Une partie des association se structure sous la forme du premier partie politique ouvrier : L’ADAV (1863), association générale des travailleurs allemands. Ce premier partie politique à pour 1er objectif de fonder un partie politique ouvrier séparé du monde bourgeois, le partie doit être l’incarnation de ce que les ouvriers réclame au niveau politique : partie purement ouvrier. Leipzig est une ville de l’est de l’Allemagne. Cette association fait appel à une figure de la révolution de 48 pour bien être représenté : Ferdinand Lassalle. Lassalle meurt en 64 suite à un duel pour une comtesse. Il est choisi pour son charisme, son talent d’orateur et sa figure révolutionnaire. La revendication essentiel est celle du suffrage universel pour conquérir l’Etat et en faire un Etat ouvrier qui puisse satisfaire les revendications matérielle notamment par les coopératives (de production). Tout cela implique de penser que le changement sociale et politique passera par le vote. L’ADAV mise sur l’Eat prussien pour réalisé ces espoires : c’est par hostilité vis-à-vis des bourgeois industriel que l’on prefere l’Etat prussien proche de l’aristocratie. Ce partie regroupe peu de membre mais il est l 1er à poser la question sociale sous la forme d’un partie politique et il a suscité un immense espoir. Il est donc considéré comme à l’origine du SPD. Marx et Engels vise d’avantage sur la voie révolutionnaire. Il y a une série de divergence entre L’ADAV et Marx. Marx ne pense pas que l’on puisse changer l’Etat en démocratisant le vot mais qu’il faut conquérir le pouvoir dans un objectif de briser l’Etat actuel. Il mise sur l’idée d’une République allemande et vont contribuer à fonder le SDAP (partie démocrate des travailleurs allemand), premier partie marxiste allemand. Ce SDAP est beaucoup plus inséré dans la première Internationale. Pourquoi ce n’est pas la grande Bretagne qui à eu le premier partie industrialisé : il y a déjà eu les Trades Unions et le chartisme. Le chartisme à une certaine persistance dans les années 50. Le manifste du partie communiste est traduit en 1850 en anglais. Au sens structuré du terme, les Trades Unions se construisent réellement en 68 avec une sensibilité modéré des Trades Unions qui sont plutôt dans une stratégie d’alliance que de contestation. En France, la révolution de 48 à laissé des trace. Il y a de + en + de demande pour constituer des mouvements ouvriers mais il y a de réelles divergences : Blanqui est dans la continuité de la théorie de l’avant-garde qui doit prendre le pouvoir. Le mouvement ouvrier est confronté à Napoléon III qui prend au sérieux la question sociale et tente d’établir le dialogue. L’exposition universel prévu à Londres en 62 : Napoléon y envoit une déléguation ouvrière

qui va rencontrer des ouvriers anglais. Napoléon va donc poser la première étape de la première Internationale ouvrière. Les ouvriers vont avoir l’idée de mettre en commun leur revendication.

La première InternationaleCette première internationale va ête crée à Londres en 64 à Saint Martins Hall. C’est l’association international des travailleurs dite premiere Internationale. C’est la première structuration avec une consil générale et des considérants (les présupposés idéologique) rédigé par Marx. Sa formule la plus célébre : l’émancipation des travailleurs sera l’émancipation des travailleurs eux-mêmes. C’est l’idée que ls ouvrier doivent prendre leurs destins eux-mêmes en main. Il y a des divergeances quant au solution : usage de la grève. Il y a d’un côté Marx est de l’autre le principale dirigeant du mouvement anarchique : Bakonine. Premier grand débat entre marxiste et anarchiste. Les débats explique sa relative courte vie : l’Internationale disparait en 1872. L surrepresentation des instances de l’Inernationale ne represente pas le pays. Les Teades Unions sont à distance de cette première Internationale. En Allemagne, l’influence passe par la SDAP. N Italie, il y a quelques internationaux, Mazzini n’a pas l’intention de se laissé concurencer par les socialistes. En France, l’internationale est assez puissante par rapport aux autres pays mais il st difficile de denombré les partisans. Forte influence de Proudon et des proudonniens. Les internationaux jouent un rôle important dans la vague de grève de 67 animé par les bronziers. Ils jouent aussi un rôle important dans la commune de Paris.

La Commune de Paris et l’espoir européensParis est assiégé pendant la guerre et l’assemblée conservatrice ordonne aux parisiens de rendre leurs armes, ils ne veulent pas se soumettre et proclame une commune autonome le 18 mars 71. Cette commune vas être reprimé par Adolf Tiere (la semaine sanglante). Cette commune est beaucoup travaillé par les idéo internationaliste. Aux yeux de beaucoup de contemporrains. Cette commune était le premier gouvernement socialiste et de la classe ouvrière : l’idée que pour la 1ère fois, les ouvriers se sont emparés du pouvoir. Partout en Europe, oncondierera que c’est une experience historique fondamentale qui maruq un premier succés : celui davoir réussit à prendre le pouvoir. Le slogan de ralliement « Vive la Commune ». Sera rédigé en hommage de ces communards le chant de l’Internationale.

CM5 : La deuxième internationale

Malgré son échec, la première internationale a affirmer pour la première fois une structuration européenne des mouvements ouvriers, elle a posé les jalons de la deuxième internationale.

La renaissance de 1889Entre la fin de la première internationale et la création de la deuxième, il y a plusieurs initiative visant à la reconstituer. Deux initiatives concurrentes en 88 vont proposer de reconstituer une internationale dans le cadre de la commémoration du centenaire de la révolution française qui se tiens à paris en même temps que l’exposition universelle. Une émane de la social-démocratie allemande et de ses alliés (marxistes). L’autre est a l’initiative des trade-unions britannique et une partie des socialistes français, ce sont des possibilistes (considère des réformes immédiate comme possible). Il y a donc en 89 à Paris ces2 initiatives visant à reconstruire l’internationale, qui est donc crée dans un premier temps dans la division. Ce n’est qu’en 91 que l’internationale est unis avec ses différents courants. Le courant anarchistes vas être exclue de l’internationale qui a quelque force dns le syndicalisme français. La social-démocratie allemande prend son nom définitif en 90 lors du congrès de la Halle : le SPD.Ce mouvement n’a pas de frontières mais il est très largement européen. Le mouvement se confrontera au problème de la représentation des colonies. C’est une période dynamique jusqu’à l’avant-guerre, il y a de plus en plus de militant, la dynamique politique et en phase avec la dynamique sociale. Grande concentration ouvrière : grand syndicat toujours plus puissant.

La généralisation des partis socialistes et démocrates en EuropeDe nombreux partis socialiste sont créer dans cette période : russe en 98, 1905 pour le parti socialiste français … Il y a une généralisation des partis sur le modèle du SPD. Le cas anglais est à part, il y a des syndicats très puissant que sont les trade-unions. Il ni a pas de création d’un partie sociale-démocrate. Cpt, ces trade-unions vont vouloir avoir un représentant politique qui va se situer en marge de l’internationale socialiste : partie travaillistes créer en 1906. Globalement, il y a une périodisation possible de 1889 jusqu’au à la fin des années 90, l’internationale socialiste pense que la révolution est possible( rappel de 1789). Succède une seconde phase qui est une remise en cause car il ni a eu que amélioration de la condition ouvrière. Cela entraine de nouveau débat. Le système capitaliste peut donc peut-être se reformer. La troisième période va de 1905 jusqu’à la WW1 : première révolution russe de 1905 qui repose le problème de la révolution. La question de la grève de masse se pose également. Cela aura pour conséquence de polariser le débat entre révolutionnaire radicale (Rose Luxemburg) et modéré (E. Bernstein). Certains partis veulent copie l’influence de la SPD allemande. Les parties du Nord de l’europe sont trs marqué par ce modèle. Les pays latin (France, Italie et Espagne) sont très différents : tradition républicaine en France, présence forte et durable du courant anarchiste. Dans la

CGT, il y a l’influence de l’anarcho-syndicalisme. Egalement l’influence de Bakounine en Espagne (un anarchiste). Cpt, en Allemagne, l’anarchisme est très faible. Les pays orientaux (Bulgarie, Russie), connaissent une structure sociale différente de l’Allemagne. Des courants politique estime que la révolution sera faite par la classe rurale.

Les fonctions et les structures de l’internationaleL’internationale socialiste n’est pas très centralisé. Un congrès se réunis tous les 3 ans. En 1900 est créé le BSI : instance de centralisation qui coordonne l’action. Plus l’internationale est forte, plus on y crée des sous branche : internationale des femmes, des jeunes. L’objectif majeur est la paix, d’éviter les conflit entre les nations. Ces sous l’impulsion de l’internationale en 1904 qu’est créer la SFIO (section française de l’internationale ouvrière, sous-titré partie socialiste français) en 1905. Cpt, l’internationale n’& pas réussi à mettre fin à la division russe entre courant bolchevique et courant menchevique. La question nationale n’est pas résolu. Pas de définition précise de ce qu’est une nation.

La deuxième internationale et le débat entre réforme et révolution

Le clivageIl y a une grande question qui se pose au socialisme fin 19ème : comment changer les structure économiques, politique et sociale ? On va avoir deux grandes orientations : les possibilistes et les révolutionnaires. La France est un pays majoritairement rurale jusqu’à l’ente deux guerre : cela pose la question de savoir si l’on peut substituer à la propriété privée une propriété collective. Il y a plusieurs options, certains socialistes pensaient que l’industrialisation et le capitalisme aller faire disparaitre les petits paysans. A la fin du 19ème siècle cependant, la propriété paysanne se maintient bien. La première fois qu’il y a un débat ou l’on révise le marxisme classique c’est autour de la question paysanne en 1891 en Bavière (Allemagne). Il y a un débat : que peut-on faire de la paysannerie ? Se pose donc le problème de la réforme et de la révolution. Une gauche du SPD se met en place avec Rosa Luxemburg, elle prône la voie révolutionnaire. Les parties réformistes pense que le jeu de la démocratie représentative est essentiel. Il y a une forme d’attentisme révolutionnaire. Il y a l’idée que la révolution et le changement sociale et politique aller tôt ou tard arriver par l’autodestruction du système capitalisme. Cela renvoit a un grand optimisme et une idée de progrés pour l’humanité. L’influence des idées de Darwin sur les théoriciens socialistes vont leurs donner l’idée d’une naturlisation de l’ordre sociale. C’est une matrice évolutionniste qui vas générer tout une série de critique sur la gauche.

Critique extérieur à l’internationale : l’Espagne et l’ItalieL’arc méditerranéen est fortement marqué par une révolution syndicale révolutionnaire. En 1888 est fondé le partie socialiste ouvrier espagnole (PSOE) qui est le partie de la deuxième internationale et proche des conceptions marxistes. Pablo Iglesias est le fondateur de se partie mais il va être ensuite concurrencer par des fédérations anarchistes. Il y a une dimension régionale très importante en Espagne. Ce syndicalisme va se générer en la confédération nationale du travail (CNT). Le socialisme est implanté dans le centre de l’Espagne et la périphérie est plutôt fédéraliste et proche des conceptions anarchistes. L’exemple italien : concurrence très vive entre un partie socialiste et d’autre tendance. La grande figure italienne : Filippo Turati. C’est un socialiste plutôt modéré. Le partie socialiste italien dispose d’une très grande base rurale d’ouvrier travaillant sur les terres agricole. Il y a aussi le cas d la Russie. L’importance de la révolution bolchévique de 1917 pour l’Europe rend important l’étude de la Russie, de plus, tout une partie de son territoire est orienté vers l’occident. Beaucoup de socialiste socio-démocrate russe sont en exil en Europe de l’ouest. La Russie est un pays très majoritairement rurale et la communauté paysanne est une tradition très ancrée. En Russie, les traditions égalitaire crée un réceptacle aux idées socialistes. Le grand débat parmi les grands critique russe est le courant entre les slavophiles. Le débat va être de savoir si l’on doit attendre le développement des grandes industrie pour agir politiquement. La tendance marxiste vas exister en Russie donc le plus célèbre est un militant russe en exil : Lénine. Il écrit en 1899 « le developement du capitalisme en Russie », il point le fait que la Russie est en retard mais le capitalisme se développe quand même. A

l’inverse, d’autre courant vont penser que c’est la commune qui doit se développer. La Russie va traduire le capitale de Marx en Russe. Quelle place accorder a ceux qui réclame une nation ? La Pologne est divisé entre la Russie, l’Allemagne et l’Autriche. La Pologne est occupé tout au long du 19ème siècle. Il y l’idée de rendre la liberté à la Pologne ; Cependant tout le monde n’est pas d’accord avec cela. La Pologne apparaissait comme le moyen de faire sauter le pays du tsar. L’empire russe est l’empire détesté. Rosa Luxemburg est une polonaise qui ne veut pas l’indépendance de la Pologne car elle considère que créer un pays de plus c’est créer une bourgeoisie de plus et se créer de nouveaux problèmes.

La question du rapport franco-allemandLe débat entre la France et l’Allemagne est essentielle. Il y a tout une série d’assurance sociale en Allemagne mais pas de République mais un empire. On considère que les allemands maque de tradition révolutionnaire. Les allemands considère qu’ils ont des assurance plus avancés.

Cours 09/03/15

Le principal débat de la 2 ème internationale est celui de la réforme ou de la révolution. La Russie et l’Italie sont des pays important pour la question du syndicalisme radical. Puis nous aborderons la difficulté du rapport entre les rapports franco-allemands avant la guerre.

1)Le clivage entre réforme et révolution. Les socialistes se demandent comment changer les

structures politiques en place et construire un régime politique et social nouveau. Les catégories sociales

rétives à la révolution posent problème, notamment les paysans (ruraux). Peut on substitué la propriété

individuelle à la propriété collective. Certains sociaux-démocrates en Allemagne pensaient que

l’industrialisation allait provoquer la fin des petites

structures au profit de grands complexes. G. Vollmar est le socialiste allemands qui critique le plus cette

vision. Et puisqu’il n’y a pas de grande révolution à la fin du 19 ème siècle un débat s’installe sur la

transformation des classes sociales. C’est dans ce cadre qu’une gauche du SPD se met en place avec la

figure de Rosa Luxemburg qui prône la voie révolutionnaire. Les socialistes ont maintenus une

phraséologie révolutionnaire mais dans la pratique ces partis sont déjà des partis de réformes. C’est ce qu’on a appelé un attentisme révolutionnaire. Mais il y avait aussi l’idée que la révolution tôt ou tard allait arriver car le capitalisme était tellement mauvais qu’il allait

finir par dépérir, et donc de ce fait la révolution n’était pas préparée car elle allait arriver a 2 ème moitié du

19 ème siècle a été marqué par de grandes découvertes scientifiques comme les découvertes de Darwin, qui apporte la vision que les espèces supérieurs iront de

mieux en mieux. Il existerait des lois de développement et d’évolution en politique qui

améliorera le système politique, ce qui participe aussi à l’attentisme révolutionnaire.

2)L’Espagne et l’Italie ont aussi une grande présence

syndicale ouvrière. En 1888 l’OPSE est fondé en Espagne, proche des considérations marxistes. Mais

contrairement à l’Allemagne il est concurrencé par des fédérations anarchistes qui trouve beaucoup plus

d’appuie en Espagne, a cause, des problèmes territoriaux que dans d’autre pays d’Europe, exemple

en Catalogne en 1911 est crée la CNT qui est un syndicat d’obédience anarchiste. Il y a aussi des syndicalismes de confession, majoritairement

catholique.En Italie la grande figure socialiste est Filippo Turati. Le

PS Italien dispose d’une beaucoup plus grande base rurale dans le sud de l’Italie.

Autre exemple de la diversité des figures sociales en Europe : la Russie.

Beaucoup de sociaux démocrate Russes sont en exile, qui s’imprègne des idées socialistes d’Europe de

l’Ouest. C’est un pays extrêmement rural, avec une structure particulière de résolution des problèmes

dans les villages, le « MIR ». On a une tendance marxiste qui est reprise en Russie dont le plus célèbre

Vladimir Ilitch Lénine, qui écrit un livre « le développement du capitalisme en Russie » où il pointe

le fait que la Russie est en retard mais que le capitalisme commence à s’y développer. Le socialisme est une terre possible donc pour la Russie. A contrario,

d’autres courants vont penser que c’est la commune de base Russe contre l’industrialisation qui va pouvoir

développer un monde meilleur. C’est la tradition populiste, d’où le fanatisme du bien. Le débat est vif,

on a de grandes différences, débat entre Bolchéviks et Menchéviks.

- C’est en langue Russe qu’on a traduit Le Capital de Marx en 1872 (assez tôt). Les théories sont donc plus facilement diffusables en Europe de l’Est. - Division essentielle en Russie : la question nationale. Ne peut-on pas dissocier l’Etat de la

société pour que diverses nations puissent cohabiter dans un seul Etat ?

A l’époque la Finlande et de multiples pays sont sous domination Russe. Quelle place accorder à ceux qui réclament une nation ? Faut-il donner

droit de sécession ?

La Pologne est occupée par 3 nations. Il est occupé par Napoléon puis tout au long du 19 ème

siècle. On a dans la première internationale, l’idée qu’il faut rendre l’indépendance à la Pologne. Le

problème est que tout le monde n’est pas d’accord avec cela. La Pologne apparaît comme le moyen de faire sauter l’Empire du Tsar. L’empire Russe est autoritaire des prisons, détesté dans le

reste de l’Europe. Rosa Luxemburg est une polonaise qui ne veut pas d’indépendance de la Pologne. Elle fait partie des socio-démocrates

Polonais qui considère que créer un pays de plus est créer une bourgeoisie de plus, un Etat de plus

etc. Un nouvel Etat sera un nouvel Etat à combattre. Ce problème de l’indépendance

nationale empoisonne les débats du mouvement ouvrier polonais. C’est très important d’avoir cela

en tête. Le débat entre la France et l’Allemagne est très

important dans le mouvement socialiste. En Angleterre ce qui compte ce sont les Trade Unions qui

créent un parti pour avoir une représentation parlementaire. Les français disent qu’on a pas de

république en Allemagne, alors que les Allemands disent que la France est Républicaine mais n’ont pas

d’assurances sociales qu’ils ont dans leur empire. C’est de là qu’on a une inscription différente de la

conception nationale du socialisme. Du côté Allemand on considère que l’héritage de la révolution française n’est pas si important, et du côté français on voit que les Allemands n’ont pas de tradition révolutionnaire. L’idée d’une Allemagne supérieure se propage dans chez les socio-démocrates et on a une conséquence

qui est de favoriser le développement du nationalisme dans chacun des pays. C’est un échec car

l’internationalisme au sens strict est la fraternité entre les nations. Cette idée de nation a vraiment contribué à la division du socialisme. En 1914 ils ne peuvent pas

empêcher la guerre.

Cours 16-03

I-

la révolution bolchévik va bouleverser les gauches et l'ordre politique européen. 1 millions d'adhérents au parti socialiste en Allemagne. Depuis 1810 les revendications populaires sont de plus en plus fortes en Europe. Les socialistes vont peser de plus en plus dans chaque pays. Ralliement presque unanimes des socialistes européens à l'union sacré, c'est-à-dire que tous les partis sont derrière leur gouvernement pour mener à la guerre en 1914. en août il devait y avoir un congrès pour prendre des décisions fortes contre la guerre mais entre temps la situation s’accélère l’assassinat de Jaurès en 1914 est le symbole de la fin des idées pacifistes. Le lendemain, le 1er août l'Allemagne déclare la guerre à la Russie et la France déclare la mobilisation générale. Le 4 août, en France et en Allemagne, tous les socialistes votent les crédits de guerre avec les autres parlementaires.

En Belgique c'est la même chose. En Angleterre peu de députés refusent l'union sacré. Dans l'Europe les socialistes votent très fortement l'acceptation de la guerre. Jules Guesde est un grand leader socialiste qui incarne le socialisme de guerre, c'est-à-dire le fait que les socialistes sont convaincus qu'il fut faire la guerre à l'adversaire. C'est la faillite de l'internationalisme. Cela s'explique car les socialistes ne savent pas quoi faire en période de guerre, ils ne sont pas préparés et se rallient donc à leur gouvernement. La puissance du sentiment national va suffire au gouvernement français qui ne vont pas du coup faire de répression. La nationalisme de l'époque est cultivé dans les écoles et le gouvernement. Il a déteint sur les socialistes et la défense de sa nation est passé devant celle des ouvriers sans frontières. Des 2 cotés on se défend. Les socialismes se rallient donc souvent par consensus.

II- Les fissures de ce consensus patriotique.

On a dès le départ des députés socialistes qui sont contre la guerre et l'union sacré. En Russie, les 2 fractions rivales, les bolcheviks et Mencheviks votent contre les crédits de guerre. Dès les premières semaines de déclarations de guerre, des militants isolés vont se désolidariser de l'union sacrée. Le Reichstag demande la reconduction des crédits de guerre et 1 député seul vote contre la poursuite de la guerre, il s'agit de Karl Liebknecht.

Le mécontentement va grandir en 1915-1916 avec des difficultés financières croissantes en Europe. Les pertes humaines vont aussi faire progressivement éclater des grèves à l'arrière. Parallèlement à cela, il va y avoir progressivement des reprises de contact entre socialistes dans l'optique d’essayer de refonder une Internationale qui aura pour but de faire stopper la guerre. Il va y avoir dans ces structures un grand débat où on se demande si on doit pousser à la paix ou au contraire transformer la guerre en révolution.

Pour les socialistes, les plus radicaux pensent que l’ennemi variable et le bourgeois du pays. Ils vont se réunir en pays neutre, en Suisse, à l'occasion de 2 conférences, la première en septembre 1915 et en Avril 1916 une deuxième a lieu. Débat violet entre ceux qui veulent la paix et ceux qui veulent la révolution. L'appel de Zimmervald défend la paix. Lénine va lui déclarer dans ces conventions qu'il faut déclarer la révolution à travers la guerre. III- 1917, a révolution bolchévik et la naissance du communisme. Le SPD indépendant va être créé pour refuser la guerre. Ce consensus va être de plus en plus remis en cause, surtout en 1917.

III- L'année 1917, le tournant de ce épique.

EN février, début de la révolution russe. À Petrograd (Saint-Pétersbourg, les femmes défilent pour demander du pain. Elles amorcent la révolution. Dans 'armée se développe des mutineries. Dans la SFIO, ceux qui s'opposent à la guerre sont de plus en plus influents et on assistes à la constitution de groupe hostile à la guerre qui pour beaucoup d'entre eux constituent les noyaux de ce que vont être les partis communistes des années 1920. Parallèlement à tout cela, des conseils ouvriers vont voir le jour en Russie et en Allemagnes contre la Guerre. C'est les soviets en Russie, ils existent aussi sur les fronts avec l’idée que les soldats sont sans hiérarchie militaire, ils contrôlent d'en bas. Ils vont constituer un embryon de pouvoir un gouvernement provisoire se met en lace en on se demande qui va le contrôler. Au sein des socialistes, il y a un débat assez violent où on se demande si la Russie peut devenir socialiste, c elle est pauvre et industriellement peu développée. Le prolétariat doit exercer une dictature contre la bourgeoisie et le capitalisme. Cette dictature devait être une première étape avant le renversement de l’état. Les bolcheviks vont pousser à la révolution pur prendre la pouvoir en 1917.

ils vont renverser militairement le gouvernement provisoire. Ils vont conquérir une grande partie des soviets. Ces derniers sont un congrès à la même époque mais ce sont des bolchéviks qui l'animent. Fort de ce soutien, les bolcheviks vont prendre l'offensive pour renverser le gouvernement pour mettre en place. Un décret sur la paix et un sur la guerre sont rédigés. Ces premières mesures reçoivent un écho énorme en Europe. La révolution russe pose donc des questions dans toute l'Europe car on ne sait pas ce qu'elle a faire dans la guerre. Une paix séparée $sera signée avec l’État major allemand. Braslitosk est une ville russe dans laquelle a lieu cela. La révolution russe est toujours au pouvoir, elle va s'inscrire dans un cycle de processus révolutionnaire qui va avoir lieu dans plusieurs pays.

En Russie, 1,8 millions militaires sont morts, 1,6 millions civils aussi. En France, les 2 cumulés sont à 1,7 millions plus les millions d'invalides et de gueules cassées. Ces millions de personnes ayant subi l'expérience de la guerre vont être sensible à l'appel de la révolution bolchevik, c'est-dire un appel au bouleversement du modèle politique. Il faut se débarrasser des responsables de la guerre. Le radicalisme leur apparaît comme une solution juste. Une révolution aussi en Autriche et en Allemagne. Tous les empires européens s'effondrent. En France tout est modifié même s'il n'y pas de révolution. Tous les empires sont ensuite

tombés, la voix révolutionnaire a surgit des cadavres. La création des partis communistes vient par solidarité à la révolution bolchevik.

CM 23/03 :

L'impact de la révolution Russe.

Il y a une vague révolutionnaire qui accompagne la fin de la première guerre mondiale. C'est l'effondrement de l'Empire Allemands, l'Empire Austro-hongrois, l'Empire Ottoman et le début de la crise dans les empires coloniaux. En Allemagne il y a une révolution a la fin de l'année 1918. Le 9 novembre 1918 deux république concurente sont proclamés :

une fois par les socios démocrates qui ont mené la guerre, qui sont conduis par Frederich Ebert (premier président de la république de Weimar). C'est une répbulique parlementaire.

Une autre fois par Karl Ibliech qui proclame une république socialiste qui est largement calqué sur le model soviétique, c'est le début du communisme allemands. Rosa Luxemburg forme avec Karl E. le KPD, le parti communiste allemands le 31 décembre 1918.

Il y aura un processus d'affrontement entre les socios démocrate et les communistes allemands. Ces derniers décident de mené une insurection en janvier 1919, réprimé par la sociale démocratie. C'est a cause de ces evenements que le fossé se creuse entre les socios démocrates et les communistes en allemagne. De l'autre coté, les socio démocrate vont prendre des mesures sociales, comme la journée de 8h. L'Allemagne est l'un des pays ou le phénomène révolutionnaire bolchevique est le plus important.

L'Italie est aussi un pays touché par la vague révolutionnaire, la France moins bien que des grèves très importantes ont lieux au lendemain de la guerre. Dans d'autres pays une république communiste est proclamé, comme en Hongrie, bien que très vite réprimée.

Malgré cette vague révoltionnaire seule la Russie Bolchevique voit les communistes s'imposé malgré une grande guerre civile entre 1918 et 1921. L'objetif des communistes russes va etre de créer des partis politique en faveur des Bolcheviques, avec la création de l'Internationale communiste, qui siège à Moscou. Elle va réunir plusieurs congrets et va souhaité créer des partis de types nouveaux car on considère que les partis socio démocrate ont échoué à éviter la guerre. Il faut maintenant "21 conditions" pour faire parti des communistes. Ces conditions ont pour but de créer des partis très structurés, intrensigeant sur certains points, comme la question coloniale. A partir de la, la question se pose pour tout les partis socialistes d'Europe : Faut-il rejoindre le mouvement communiste ? En France au congret de Tours en décembre 1920 dans le contexte du rejet de la guerre, la majorité des délégués de la SFIO décide l'adésion à l'internationale communiste et deviens la SFIC, puis parti communiste francais. Toutefois la SFIO va être maintenu par Léon Blum et le parti communiste va être assez important au début mais va rapidement devenir un parti minoritaire.

En Italie en 1921 un parti communiste aussi est créé. Malgré la victoire de Mussolini en 1922 le parti communiste reste important.

La situation politique est totalement differente à celle de l'avant guerre. Il y a un clivage profond entre réforme et révolution, qui sera l'opposition majeur entre socialiste et communiste.

Des evenements assombrirons ce tableau. Les fascistes de Mussolini s'emparent du pouvoir en 1922 comme contre coup de la révolution bolchevique car d'important groupes industriels, partis de l'armée prefère donner le pouvoir à Mussolini afin d'éviter la vague rouge. A.Gramsci, principal dirigeant du parti communiste italien est enfermé.

L'entre deux guerres et la recomposition politique en Europe.

I° Le système économique soviétique face à la consolidation du capitalisme.

La deuxième internationale existe toujours, elle va chercher à se rapprocher de la 3ème, mais les tentatives de fusions échouerons.

Les années 1920 est l'époque ou le nombre d'employer privé et de fonctionnaire augmente largement. Au milieu des années 20 se passe aussi une amélioration de l'économie avant la crise de 1929, ce qui explique que les communistes vont refluer. Pendant ce temps l'URSS se renforce, formellement l'URSS devait etre une alliance de tout les partis socialistes et communistes du monde. Le PCUS constate que la révolution n'a pas eu lieu, il va y avoir des débats très violent sur l'avenir du pays, l'armée rouge à un role determinant, faut-il ouvrir le pays économiquement (début des années 20), et le fermer politiquement. La conséquence de l'isolement de l'URSS est la répression de plus en plus forte, la conscience de "citadelle assiegée", et l'emergence de la figure dominante de Staline à la mort de Lénine. Sa doctrine est "le socialisme dans un seul pays", la priorité des partis communistes à l'étranger sera de défendre l'URSS. L'idée selon laquelle "l'arbre fasciste cache la foret sociale démocrate", sous entendu on renvoi les régimes dos à dos les régimes socio démocrates et les fascistes.

II° Les conséquences de 1929.

En 1928 l'équilibre est maintenu en politique en Europe, les travaillistes sont au pouvoir en Angleterre, le SPD obtient un excellent score aux éléctions. Mais justement ce sera ces partis qui devront faire face à la crise. La crise de 1929 donne du crédit aux théories communistes sur l'éffondrement du capitalisme. A partir de 1929 se pose le problème du chomage du masse. Le parti communiste allemands va regrouper de plus en plus de chomeurs. Symétriquement un autre parti gagne de plus en plus d'influence, c'est le parti d'Adolf Hitler le NSDAP (parti socialiste des travailleurs allemands). Le NSDAP est le parti qui defend le plus les ouvriers en Allemagne, et qui joue sur l'antisémitisme de plus en plus fort. Idéologie VÖLKISCH (populaire ). Le pangermanisme de réunion des Allemands, la trahsion des socialistes, le rejet du traité de Versaille, et la proximité de l'URSS va faire que les nazies vont faire des scores excellents aux éléctions. Après l'election d'Hitler beaucoup de dirigeants ne prennent pas la mesure du problème. Les Nazies ont pris une série de mesure afin d'affaiblir les socialistes et communistes, ils enferment les dirigeants et vont jouer sur une

symbolique socialiste pour s'imposer. Jusqu'en 1934 les dirigeants de l'URSS pense que la situtation va tourner en faveur des communistes en Allemagne.

La crise de 1929 entraine une monté de l'extrème droite, mais l'arrivée au pouvoir d'Hitler entrainnera une radicalisation de la gauche, surtout en France.

En Espagne : la dictature s'écroule en 1930 et directement après est proclamée une république construite autour d'une alliance des partis de gauche. Dès 1933 un contrecoup éléctoral très fort de la droite espagnole entrainnera en 1934. La prise d'une série de mesure contre les indépendantistes donne lieu a des insurections, avec une forte présence des anarchistes.

En France, quelques mois avant ces soulevement espagnol il y a une tentative de renversement de la république par les lligues d'extrème droite, qui pensent pouvoir renversé la république. Le 6 fevrier 1934 les ligues attaquent l'assemblée nationale mais c'est un echec. Cette tentative provoque un sursaut des forces socialistes et communistes et dès le 12 février c'est une grande manifestation commune entre la SFIO et le PCF, la première depuis la création du PCF. A partir de la s'impusle la politque des fronts populaire qui consiste à l'union des forces politiques de gauche afin de défendre la république.

En février 1934 un autre pays bascule dans l'extreme droite, c'est l'Autriche où s'impose le chancelier Dollfuss. Les socio démocrates sont écrasés. Ce régime durera 4 ans, avant l'annexion par les Nazis.

CM Ducange 30-03

Changement de stratégie des partis communistes. Les socialistes et les sociaux-démocrates sont considérés comme les ennemis du parti. L'arrivée au pouvoir de Hitler va donner lieu à la mise en place des fronts populaires. Cela consiste à se lier avec les autres forces politiques de gauche pour défendre la république face à l'extrême-droite. Cela est impulsé en 1934 et va prendre son ampleur en 1935 et 36 en France et en Espagne. Le front populaire gagne les élections en France en juin 1936. c'est l'union des socialistes, des communistes et des radicaux de gauche. Suite à cette élection, il y a une grande grève ouvrière qui suit l’enthousiasme afin de revendiquer d'aller plus loin que le programme du Front populaire. C'est de cette époque que date les 2 semaines de congés payés pour les salariés. La semaine de 40h et plusieurs mesures des conventions collectives ont aussi lieu en 1936.

Le front populaire gagne aussi ses élections en Espagne. Cela s'explique par les luttes agraires très présentes en Espagne et à la grande présence de l’Église dans la société, qui ont crée un courant anti-clérical chez les anarchistes. Cela débouche sur une guerre civile mêlée à la guerre internationale. C'est la guerre d’Espagne. Dès juillet 36, le général Franco fait un coup d’État contre le front populaire. Il est soutenu par l'Italie et l'Allemagne. La guerre civile s'en suit jusqu'à 1939 et Franco la gagnera. Des dissensions fortes ont lieu au sein du camp républicain, qui se tire réellement dessus. Solidarité en Europe à travers la création des brigades internationales (militants d'Europe qui partaient combattre auprès des républicains espagnols). Ils vont retarder le processus de coup d’État.

Le déchirement du Front populaire en France s'explique en partie par cette question de l'Espagne. Léon Blum va décider finalement la non-intervention face aux fascistes « pour ne pas aggraver la situation » tout en fournissant des armes officieusement aux républicains. Les communistes sont très remontés contre lui pour ne pas être intervenu officiellement. Pendant cette guerre civile, l'URSS est intervenu en Espagne à grand coup de propagandes mais en réalité, les soviétiques ont négocié leur intervention contre une partie de l'or espagnol. Ils n'ont pas laissé leur ressortissants intervenir massivement dans cette guerre. Seul quelques représentants militaires et du service secret sont intervenus. Ils ont parfois contribué à liquider une partie du corps républicain. Ils sont donc intervenus et ont donné des armes mais seulement dans leur intérêt.

La terreur se renforce en URSS à ce moment-là avec une répression énorme. En France, beaucoup d'intellectuels rejoignent le mouvement communistes et ils veulent défendre l'URSS qui apparaît comme le pays susceptibles d'arrêter les fascistes en Europe. Le Front Populaire éclate en France en 1939, à la même époque qu'en Espagne avec la victoire de Franco. Tout un jeu diplomatique avait lieu avant la guerre et l'URSS se sent trahit car la France et la Grande-Bretagne ont laissé la Tchécoslovaquie à Hitler pour sauver la paix. L'URSS se tourne vers son ennemi et c'est à la suite de cela qu'est signé le pacte germano-soviétique. Les communistes sont déstabilisés.et un certain nombre quitte le parti. Le parti communiste est interdit en France en 1939 et quelques jours après cela se déclenche la guerre mondiale.

La seconde guerre mondiale, la résistance et le nouvel ordre européen après cela.

Tous les espoirs de coalitions se sont effondrés. L'Allemagne est emblématique de cela puisque le parti socialistes était le premier et cela a été balayé par l'arrivée des nazis au pouvoir. Au début de la guerre, sur les 225 000 prisonniers politiques, 90% ont une carte communistes ou sociale-démocrate. Le niveau de vie des allemands à augmenté, on est obligé d'intégrer l'armée; des colons seront mis dans les pays envahis. Faible contestation en interne. L'armée allemande envahit très vite la France qui se retrouve occupée. Le régime de Vichy est mis en place sous la direction du Maréchal Pétain. Certains refusent de donner le pouvoir à étain, comme les communistes mais la majorité vote pour lui. L'Allemagne nazi décide de rompre son pacte avec l'URSS pour les attaquer en attaquant la Pologne.

Cela va libérer les communistes européens qui vont pouvoir s'inscrire dans la résistance nationale contre l’Allemagne. L'objectif des communistes est désormais d'abattre l'Allemagne qui occupe la France et se bat contre l'URSS. Cette conquête politique des communistes au sein de la résistance passe par une série de structures en France pour organiser militairement cette résistance. L'organisation politique qui regroupe beaucoup de communistes dans le giron va politiser cela. La Yougoslavie va aussi rejoindre la résistance nationale avec leur maréchal Tito. Des grèves ouvrières ont lieu contre l'envahisseur en France. Le combat social se mêle au national. L'URSS va envoyer des gages aux alliés. C'est un

tournant de la guerre avec la première défaite allemande sur le territoire soviétiques à Stalingrad. Il y a eu ensuite le siège de Leningrad (très difficile, où les gens se sont mangés entre eux par manque de nourriture). Les États-Unis vont ensuite intervenir dans le conflit mondial. Ils vont débarquer en France en juin 1944 pour abattre l'Allemagne nazie. En 43-44, progressivement l'Allemagne perd du terrain. Staline doit donc donner des gages aux États-Unis.

Staline choisit de dissoudre l'internationale communiste en 1943 pour donner des gages aux alliés. Il n'y a plus de risque de révolution et on peut négocier. Des zones d'influences politiques entre américains et soviétiques se dessinent en Europe.

Le nouvel ordre européen voit le jour à l'issue de la Guerre mondiale. Entre 1945 et 1950, c'est l'apogée de l'influence des communistes en Europe. D'abord parce que l'Urss a fournit un lourd tribut en Europe et parce que le modèle soviétique a montré sa supériorité sur d'autres modèles en écrasant l'armée allemande. Une mythologie né autour de Jukov qui a mené les victoires contre l'Allemagne. C'est un fils de paysan illettré qui avait lui même du mal à écrire et il a réussi à vaincre la plus grande armée allemande.

Mouvements ouvriers 13 /04

La situation la plus similaire à la France à la sortie de WWII est la situation en Italie. Dans les pays ou le parti communiste est très faible comme la Grande-Bretagne, il y a tout de même une poussée à gauche avec une victoire électorale du Labour Party (travailliste) et qui impulse de grandes réformes semblables à celles en France avec la mise en place d’un service de santé publique et la nationalisation d’un certain nombre de secteur stratégique comme le charbonnage, la sidérurgie. Il y a même une discussion sur l’aile gauche du parti travailliste qui prône un rapprochement avec l’URSS. Cela montre la grande puissance et la grande influence de l’URSS au lendemain de la seconde guerre mondiale. Les partis communistes en Europe sont très fidèles à Staline. La Tchécoslovaquie avait un parti communiste très fort (38% des voix à la sortie de la guerre) qui va jouer la carte de la force militaire de l’armée rouge afin d’instauré un parti unique. Contrairement à d’autre pays néanmoins la Tchécoslovaquie avait déjà une base communiste forte. L’Allemagne est un cas particulier, rapidement dans la zone soviétique sous la pression de l’armée rouge les partis ouvriers reconstitué SPD et KPD sont obligé de fusionner. A l’Est de l’Europe, tous les pays ou se sont imposés les communistes, ils se sont imposé grâce à l’armée Rouge, a l’exception de deux pays. La Yougoslavie de Tito et l’Albanie, où les communistes s’imposent et prône leur propre indépendance par rapport à l’URSS.Le monde se divise, par des modèles économiques, politiques et militaires différent. L’OTAN est formée en 1949 et en réponse les puissances communistes s’unissent sous le Pacte de Varsovie. La Guerre Froide à des conséquences importantes pour les mouvements ouvrier car elle crée des ruptures importantes dans certaines structures : En France c’est la création en 1948 de la CGT force ouvrière. Les deux partis communistes les plus forts à l’Ouest (France et Italie) sont appeler Kominform qui prend la relève du KominternEn 1956 une révolution se déclenche à Budapest éclate contre les communistes qui est très fortement réprimée. Le camp socialiste est confronté à des ruptures au sein du bloc, la Yougoslavie prend ses distances avec l’URSS avant d’être suivie par la Roumanie.A l’Ouest ce qui est issu du mouvement ouvrier et qui aura une grande force politique sera les partis porté par les sociaux-démocrates

.

° Les modèles sociaux-démocrates.

I) Les caractères généraux L’internationale est reconstituée en RFA en 1951 avec pour objectifs pour les sociaux-démocrates d’arriver au pouvoir par les urnes. Ils vont être beaucoup plus présents dans les gouvernements que pendant l’entre-deux guerres. Dans deux pays les communistes dominent les socialistes (France, Italie). Les socialistes ne cherchent plus un nouveau modèle politique mais aspire à la réforme. La bonne conjoncture économique, les théories keynésiennes renforce les socialistes. On

assiste à une relative distribution des richesses. Les socialistes sont longtemps restés attaché à la défense de l’empire coloniale qui reste très fort en France. Le président du conseil Guy Mollet tombera rapidement à cause de cette question coloniale.

II) La Grande Bretagne et la RFADe 1945 à 1951 en Grande Bretagne c’est une économie mixte qui se met en place sous l’impulsion du parti travailliste avec un mode d’action de négociation entre les syndicats et les patrons, peu de grève, et c’est au niveau de chaque branche que cela se négocie. Les délégués du personnel sont très important Chop Stewart sont les représentant souvent très lié aux travaillistes. Dans un contexte où le parti travailliste va se divisé entre ceux qui veulent aller plus loin dans le socialisme et les autres, ce qui veulent se rapprocher de l’URSS et ceux qui veulent rester dans le camp des Etats Unis, ce parti va perdre les élections de 1951 au profit des conservateurs. Les acquis des travaillistes ne seront pas remis en cause par les conservateurs avant 1980.Kurt Schumacher est le grand dirigeant du SPD, qui est un parti très implanté et qui fait le choix du soutien aux Etats-Unis qui va devenir « le parti du peuple ». A l’occasion d’un congrès le SPD renonce au marxisme, c’est le congrès de Bad-Godesberg. A gauche le SPD n’a pas d’ennemi politique car le parti communiste est interdit. Contrairement à la Grande Bretagne le SPD est dans l’opposition car il aura le plus grand mal à se trouver un leader capable de rivalisé avec le chancelier Konrad Adenauer. En 1968 Willy Brandt arrive au pouvoir, le SPD est très implanté.La crise de Mai 68 est une des crises politique les plus connues, c’est la période où la grève va être la plus importante en France mais c’est avant tout un mouvement général en France et qui touche l’Allemagne de l’Ouest, l’Italie mais aussi les pays communistes de l’Est (printemps de Prague). En réalité Mai 68 est la pointe du mouvement de contestation qui démarre en 1965 avec un cycle de politisation qui perdure jusqu’en 1975.

Dernier CM ducange.

Crise économique de 1973 qui fait rentrer l'Europe dans la crise et stoppe les 30 glorieuses. l’année 68 s'inscrit dans un cycle de conflictualités avec l'émergence de nouveaux groupes sociaux comme les étudiants. Mai 68 trouve un écho en Italie, Allemagne et Grande-Bretagne mais moindre qu'en France. Cela intervient à la fin d'un cycle de croissance dans lequel le niveau de vie atteint est inédit. C'est une phase d'intense mutation économique car c'est la fin de l'industrialisation et les mines commencent à fermer. Tertiarisation forte de la population avec des travailleurs sociaux plus importants. Les français sont de plus en plus diplômes et tous ses facteurs créent une ambiance contestataires par rapport aux autorités traditionnelles.

Les thématiques de l'auto-gestion vont solliciter les thématiques socialistes du début du 19ème siècles avec Fourier et les utopistes. On cherche à revenir aux sources. La critique des gauchistes (parti communiste français) s'implantera dans les milieux étudiants et celui des ouvriers les moins qualifiés car ce parti et trop traditionnel, hiérarchique et autoritaire pour eux. Krivine est un représentant du trotskisme de l'époque. La rhétorique révolutionnaire est populaire et a une certaine influence circonscrite à une période donnée car ensuite intervient la crise économique de 1973 qui va généraliser le chômage. C'est le début d'un chômage avec de plus en plus de remises en cause de la société ; on souhaite un changement social et 'horizon révolutionnaire est de plus en plus critiquée. Cette désindustrialisation va contribuer à affaiblir des organisations classiques du mouvement ouvrier comme le parti communiste en France. De nouvelles problématiques apparaissent progressivement comme par exemple l'écologie.

C'est de cette époque que datent les embryons des partis écologistes actuelles. La grève devient peu crédible car elle l'était à l'époque de plein emploi. C'est aussi l'époque où émerge de nouvelles sociologie.

L'apogée du communisme ?

Le mot communiste est français (banquet de Belleville) et signifie d'abord la communauté des biens mais il a désigné après 1917 les partis qui se sont réclamés du modèle soviétiques, même s'il y avait des dissidences. Mais pendant longtemps, le mouvement communiste internationale se situe en grande proximité avec l'URSS.

I- l'époque du socialisme réel dans l'Ouest de l'Europe.

Le kominform est créé par Staline et dissout en 57 par Kroutchev. La déstalinisation de l'URSS montre un poids très fort de l'armée dans le pays et un système répressif très dur, ainsi qu'un pouvoir autoritaire de Staline. Il y avait des différences assez fortes selon les régimes au-delà de l'unité de l'URSS car on voit des révoltes, notamment en Pologne. L'Albanie est la seule allié à la Chine. D'autres pays comme la Yougoslavie vont tenter l'autogestion. Les disparités économiques sont fortes entre les région. La déstalinisation ou le dégel à ses limites dans les pays de l'est car la répression est toujours forte et la révoltes ou les revendications interdites. Diversité du modèle a l'est de l’Europe et des crises qui se termine mal avec l'intervention soviétique.

II- Les 2 partis communistes d'Europe occidentale (France et Italie). Ces parties évolue dans une autre situation. Ils n'ont jamais étaient des parties uniques au pouvoir. Bien qu'exclue du pouvoir, ils restent très puissant et formaient une micro-société, un État dans l’État. Le partie communiste français étaient fort dans les banlieues, notamment dans la « ceinture rouge parisienne », mais aussi à Lyon, à Rouen … L'apogée : années 60/70. En Italie, des grandes villes étaient géré par le partie communiste. Par exemple Bologne. Ces

parties communistes tiennent leurs puissance également des association périphérique plus ou moins liés au partie. Ces par exemple les associations sportives à fortes connotations politiques, les associations de touristes … En France, c'est le cas de la CGT (proche du partie communiste). Il y a une forte emprunte communiste qui se retrouve dans un électorat communiste : communiste municipale. On tentait d'y faire vivre un modèle alternatif : structures collectives … Jusqu'aux années 60, on retrouve un culte de la personnalité extrêmement fort vis à vis du dirigeant. Il y avait une discipline interne extrêmement ferme (= exclusion du partie, marge de la vie sociale). Il y avait aussi un aspect familiale avec le partie. Aggiornamento : renouvellement. Eurocommunisme : une voie pour définir un communisme autre que le communisme soviétique, notamment porté par le PCS, le PC italien et le PC espagnol. C'est ensuite la reconstitution en France du partie socialiste avec Mitterrand. Le PCS doit gérer l'union avec le partie.

III- La stagnation et les crises du mouvement communiste. Une des questions majeur est donc celle des alliances avec le partie socialiste. Il lui fallait s'allier avec d'autres parties pour arriver au pouvoir. Le président est élu au suffrage universelle. En 65, Mitterrand parvient à être le candidat de la gauche unie et Mitterrand parvient a mettre en ballottage De Gaulle au deuxième tour. Le partie socialiste va se situer dans la tradition du mouvement ouvrier en tenter de capter les aspirations de 68. Le partie socialiste va gagner de plus en plus de position. On prone donc une alliance et Mitterrand est sur qu'elle bénéficiera au partie socialiste au détriment des communiste : union de la gauche, signature du programme commun en 72. Le partie socialiste passe devant les communiste et en 82, Mitterrand est élu. Le partie communiste italien demeure le premier partie mais il se transforme et perd sa force dans les années 80. Il y a aussi un baisse d'influence des sociaux-démocrates. Par exemple le partie travailliste en Grande-Bretagne et le SPD en Allemagne. Ces parties perdent tout deux en influence. Margaret Thatcher en GB et Helmut Kol en Allemagne en sont responsable. Les partie démocrate sont marginalisé. Ils ne s'effondrent pas totalement mais subissent des revers. C'est la fin des grands parties ouvrier. Leurs influencent diminue progressivement et les parties ouvrier né à la fin du 19ème siècle connaissent un déclin. Le monde ouvrier sort de la politique officiel. C'est un tournant qui ne peut être compris sans avoir à l'esprit la crise qui touche le pays à l'est du rideau de fer. Ces régimes sont de plus en plus affaiblit avec la crise politique. Exemple : syndicat indépendant en Pologne. De plus en plus, des parties de la société civile lutte contre l’appareil d’État. Il y a une crise interne et des dissidents de plus en plus nombreux. Le modèle soviétique est de plus en plus discrédité ce qui affecte les parties associer a l'ouest. En URSS, à la tête de l’État, il y avait un génération de bureaucrate, de gens très âgés. Plusieurs de ces chefs vont mourir. Image d'un régime à l'agonie. Une nouvelle génération arrive au pouvoir. Gorbatchev arrive au pouvoir en russie avec différentes réformes : - La Glasnot ( la transparence, il faut mettre tout à plat ), il lance donc la perostroika, revenir au fondamentaux du léninisme en offrant des expressions politique nouveaux. Le régime va s'averer irreformable. Avec moins de contrôle de politique, il va avoir des dissidences dans

tous les coins de la russie mais la question nationale est aussi importantes. Les nationalités vont réemerger, les pays baltes et tous les pays périphériques vont s'affirmer comme autonome, et comme le régime s'affaiblit, ils proclaments leurs indépendances, et de fait lorsque l'URSS est dissout le 25 Decembre 1991, l'URSS n'existaient déjà plus. Ce régime soviétique s'effrondre dans un chaos indescriptible avec de nombreuses privatisations. Il a un affaiblissement du mouvement ouvrier partout en Europe.Tous les régimes soviétiques vont s'effronder. Ce qui a marqué les conscience, c'est l'accident de Tchernobyl.

Un affaiblissement des partis du mouvement ouvriers commencent aussi à s'essoufler, et le parti socialiste de francois Mitterrand apres la chute de l'URSS fait le plus mauvais score de son histoire, en 1993 où le groupe socialiste tombe dans un profond discrédit. Globalement, à la fin des années 80 – 90, l'idée qui était celle de créer un autre monde sur une autre base, une alternative au monde capitaliste, cette théorie est discrédité, dans un contexte de mutation sociologique profond. La disparition relative de l'agriculture francaise.