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1Claude Émond et
QualiScope 2010
Processus de gestion de projets « Agile » et émergents
Présenté aux participants des cohortes du Mastère spécialisé en management par
projets du CESI Rouen, Lyon, Aix en Provence. Nancy et St-Nazaire
Automne-Hiver 2010-2011
Claude Émond, ing., MEng, MBA, rmc, CD, PMPLes Entreprises Quali•Scope Inc.
Claude Émond et
QualiScope 2010
2Claude Émond et
QualiScope 2010
Biographie de Claude Émond, ing, MEng, MBA, rmc, CD, PMP
• Crevette de Matane…avec un accent de la Beauce
• Ingénieur chimiste (option nucléaire) – Royal Military College,
Kingston , Maîtrise McGill
• MBA Queen’s/Ottawa
• Project Management Professional du PMI et Project Management
Master de Brainbench.
• Actif dans le PMI : éditeur du bulletin trimestriel du PMI Montréal
(ancien membre du CA) et co-leader international pour le
développement de la nouvelle norme du PMI pour la gestion des
portefeuilles de projets
• Concepteur et promoteur de « La Gestion de projets sur deux
cordes » MC
• Mon intérêt principal : apprendre aux autres et apprendre des autres
GP 2C MCGP 2C MC
3Claude Émond et
QualiScope 2010
• Ce cours propose aux participants une approche efficace pour comprendre et
pouvoir mettre en œuvre les nouvelles approches émergentes en management par
projets, notamment, la gestion de projets Agile.
• Le cours situe d’abord la gestion de projets et sa nature en relation avec les
changements continuels qui caractérisent ce début de 21e siècle.
• Le cours présente les enjeux et les avantages de ces modes de
fonctionnement encore émergents, ainsi que leurs principaux processus et
outils.
• Après cette formation, les participants seront en mesure d’implanter des
processus de gestion de projets Agile et de les piloter, ainsi que d’adapter et
d’utiliser les approches les plus performantes sur des projets de toute
nature.
• Ils auront aussi une meilleure compréhension des tendances planétaires en
gestion de projets et en production et seront en mesure de mieux apprécier le
rôle fondamental du management par projet comme outil de changement
organisationnel et sociétal
Objectifs de la formation
4Claude Émond et
QualiScope 2010
Contenu du cours jour 1
Module 1 – INTRODUCTION
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e
siècle
Module 2 – ORGANISATION DE LA TÂCHE
2.1 Principes généraux d’accélération du travail multidisciplinaire
2.2 Organisation des tâches : enchaînement, mise en parallèle,
couplage, standardisation, intégration et optimisation.
2.3 Utilité, structure, mise en place et utilisation d’un
processus de gestion des portes (gating)
Module 3 – ORGANISATION DES PERSONNES
3.1 Enjeux de la mobilisation et de la gestion d’équipes multidisciplinaires
3.2 La roue de Wallace et l’alignement des divers intérêts individuels et de groupe
3.3 Le modèle de Tuckman et le développement des équipes
3.4 Le dynamisme des équipes performantes et son maintien
3.5 Accélération de la prise de décision : équipes autonomes et semi-autonome
3.6 Les équipes virtuelles
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
5Claude Émond et
QualiScope 2010
Contenu du cours jour 2
Module 4 – La gestion de projet Agile ou LEAN – Principes et outils
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
4.2 La gestion de projet agile et la responsabilisation des parties prenantes
4.3 La gestion de projet agile et l’adaptation à la nature et à l’environnement évolutifs
des projets
4.4 Les outils agiles pour:
4.4.1 gérer le CONTENU du projet
4.4.2 suivre et s’adapter aux nouvelles conditions émergentes en cours de projet
4.4.3 améliorer les performances individuelles en mode multi-projet/multi-tâches
Module 5 – DE LA GESTION DE PROJET CLASSIQUE À LA PRODUCTION AGILE
5.1 De la gestion de projets classique à la gestion de projet agile
5.2 De la gestion de projet agile aux avantages compétitifs de la production agile
Module 6 – CONCLUSIONS
De l’interdépendance commerciale à l’interdépendance humaine
6Claude Émond et
QualiScope 2010
Ce que j’aimerais le plus retirer de
ma participation à cette formation
en une phrase
Mes attentes
Voir la feuille
Apprendre tout en écoutant
7Claude Émond et
QualiScope 2010
Module 1
Introduction
Chercher le buffle
Voir les traces
Lire « Les tableaux de la quête du bœuf »
www.buddhaline.net/spip.php?article248
8Claude Émond et
QualiScope 2010
Contenu du cours jour 1
Module 1 – INTRODUCTION
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e
siècle
Module 2 – ORGANISATION DE LA TÂCHE
2.1 Principes généraux d’accélération du travail multidisciplinaire
2.2 Organisation des tâches : enchaînement, mise en parallèle,
couplage, standardisation, intégration et optimisation.
2.3 Utilité, structure, mise en place et utilisation d’un
processus de gestion des portes (gating)
Module 3 – ORGANISATION DES PERSONNES
3.1 Enjeux de la mobilisation et de la gestion d’équipes multidisciplinaires
3.2 La roue de Wallace et l’alignement des divers intérêts individuels et de groupe
3.3 Le modèle de Tuckman et le développement des équipes
3.4 Le dynamisme des équipes performantes et son maintien
3.5 Accélération de la prise de décision : équipes autonomes et semi-autonome
3.6 Les équipes virtuelles
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
9Claude Émond et
QualiScope 2010
Tableau 1: Chercher
Tiré et adapté de
« Les tableaux de la quête du bœuf »
www.buddhaline.net/spip.php?article248
La recherche du buffle :
L’être humain (le bouvier) cherche
en fait le buffle sur lequel il est
juché sans le savoir, c’est-à-dire
qu’il cohabite à son insu avec une
partie de lui même qui lui est
cachée : c’est elle que l’on peut
appeler sa nature propre.
10Claude Émond et
QualiScope 2010
Qu'est ce qu’une opération? Un projet ?
Caractéristique Opération Projet
Originalité Faible Élevée
Fréquence Répétitive Unique
Variables influentes Rares et endogènes Nombreuses et exogènes
Perturbations Identifiables et rectifiables Difficiles à déceler et coûteuses à corriger
Impacts futurs Effets prévisibles et mesurables
Effets estimés a priori et mesurés a posteriori
Marge de liberté Faible
Standardisation élevée
Élevée en phases initiales
Créativité nécessaire
Source: http://webeleves.emse.fr/~fgrouset/Gestion%20de%20projet/1-%20Des%20projets%20et%20des%20hommes.ppt
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
11Claude Émond et
QualiScope 2010
Vision
Mission
Orientations et plan stratégiques
Planifications sectorielles
des opérations
Gestion en continu des opérations
(activités répétitives)«Produire la valeur»
Gestion en continu des projets autorisés
(activités non-répétitives)«Augmenter la capacité à
produire la valeur»
ProjetsOpérations courantes
LES RESSOURCES HUMAINES DE L’ORGANISATION
ORIENTATION
DÉCISION
GESTION
Planification du portefeuille de
projets
Processus d’affaires de l’organisation face à ses projets
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
12Claude Émond et
QualiScope 2010
S’organiser en groupes de 4 à 5 personnes
Faire cinq cercles sur une feuille – un au milieu de la feuille et un à chaque coin de la feuille (relié au cercle du centre par une ligne)
«Dessiner» dans le cercle du centre POURQUOI les humains font des projets
«Dessiner» dans chacun des cercles de coin un élément pouvant supporter le management de l’enjeu identifié dans le cercle du centre
Présenter aux autres groupes et discuter en plénière
Atelier – Dessiner le management par projet
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
13Claude Émond et
QualiScope 2010
Projets, opérations récurrentes et enjeux contextuelsN
ou
ve
lles e
t m
eill
eu
res o
pé
ratio
ns
Temps
Opérations courantes
État stable
Opérations futures
Nouveau et « meilleur » état stable
Succès de projet = ??
Qualité de projet = ??
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
14Claude Émond et
QualiScope 2010
14
Processus de gestion de projets du PMI *
•* Project Management Institute
** Initiate, Plan, Execute, Control, Close
Planification
Exécution
ClôtureDémarrage
Suivi & Contrôle
• PROCESSUS CONTINUS
(IPECC**)
• Sur le .… projet
• Sur l’…. étape
• Sur le …. lot de travail
• Sur le …. livrable
• Sur la …. tâche
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
15Claude Émond et
QualiScope 2010
15
Gestion des attentes des parties prenantes
Organisation du travail
pour optimiser
l’utilisation des
ressources … et
atteindre les objectifs
Utilisation d’un
processus pratique de
gestion . . .
avec un but
clairement défini
Communication continue
Gestionde projet
Meilleurs comportements
Meilleures pratiques
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
16Claude Émond et
QualiScope 2010
Les constats du Rapport «Chaos» du Standish Group
* «C
hao
s R
ep
ort
» -
Étu
de d
u S
tan
dis
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Gro
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su
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c.,
traduit e
t adapté
par
C.
Ém
ond
74% des projets sont insatisfaisants, 95% sont révisés et
près de 40% sont annulés en cours de réalisation!
Les 10 facteurs de succès/d’échec en projet *
Implication des usagers 20 %Support de la haute direction 15 %Objectifs d’affaires clairs et partagés 15 %Le gestionnaire de projet 15 %Petits jalons 10 %Besoins de départ fermes et bien compris 5 %Personnel compétent 5 %Planification réaliste 5 %Acceptation de la responsabilité individuelle pour le travail
5 %
Autres facteurs 5 %
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
Gérer les humainsL’enjeu No 1 de la gestion de projets
17Claude Émond et
QualiScope 2010
Les «pertes» d'efficacité en projet selon le «Lean Project Management»
Les 7 pertes en production * Les 10 pertes en projet **
(gestion d’un flux matériel) (+ gestion d’un flux humain)1. Surproduction 1. Sous-utilisation des talents
2. Attente 2. Attente «d’intrants»
3. Transfert des matières 3. Transfert de l’information (communication du quoi et comment)
4. Manutention superflue 4. Information superflue
5. Inventaire déficient 5. Comportements déficients (ne pas
écouter, ne pas parler)
6. Mouvement excessif (perte de flux) 6. «Perte des bonnes idées»
7. Produit défectueux 7. Livraison d’ouvrages non appréciés
par le client (perception)
8. S’arranger avec les moyens du bord («Making do»)
9. Résistance au changement (Bodek)
10. Non-gestion des perceptions (Emond)
* Taiichi Ohno ** Howell, Koskela, Macomber
(traduit et adapté par C. Emond)
Gérer les humainsL’enjeu No 1 de la gestion de projets
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
LIRE article de C.Emond sur
la gestion de projets LEAN
18Claude Émond et
QualiScope 2010
Les 3 piliers d’une gestion de projets efficace
• Meilleures pratiques (savoir faire)
• Meilleurs comportements(savoir être)
• Contexte(s’adapter)
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
19Claude Émond et
QualiScope 2010
Tableau 2: Voir
Tiré et adapté de
« Les tableaux de la quête du bœuf »
www.buddhaline.net/spip.php?article248
La vision d’empreintes :
parti à la quête du buffle, il rencontre
différents personnages qui lui dispensent
des enseignements, qui répondent à
certaines interrogations, qui lui proposent
certaines lectures qui lui font cerner la
direction à prendre pour parvenir à sa
quête. Muni de ces bagages intermédiaires,
il croit comprendre quelque chose sans en
avoir une réelle connaissance, c’est pour
cela qu’on ne trouve ici que des empreintes
ou des traces du buffle et non de l’animal
lui-même.
20Claude Émond et
QualiScope 2010
Les origines ?
Après 1945
Les années 60 et 70
Les années 80
Les années 90
© Tous droits réservés, IFGP 2003
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e siècle
21Claude Émond et
QualiScope 2010
21e siècle: La naissance de l’Ère des projets
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e siècle
22Claude Émond et
QualiScope 2010
Innover de plus en plus et
de plus en plus vite (F)
Le contexte : BFC*
Être capable de voir clair
dans tous ces projets
Les défis :
Plus souvent qu’autrement
faire plus avec moins (C)
Faire de plus en plus de
projets «payants» (B)
S’assurer de choisir les
bons projets et de bien
les faire
Bien faire les projets en
utilisant nos ressources
de façon de plus en plus
efficace* Faster, Better, Cheaper
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e siècle
23Claude Émond et
QualiScope 2010
Les principaux objectifs des méthodes de
travail à l’Ère des projets :
Réduction du temps requis pour développer un nouveau produit et le mettre en production (BFC)
Réduction du temps de mise en marché (time-to-market) (BFC)
Amélioration substantielle de la qualité des produits (BFC)
Accélération de la réponse aux nouvelles exigences des clients (BFC)
Réduction des coûts (BFC)
Augmentation de la profitabilité (BFC)
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e siècle
24Claude Émond et
QualiScope 2010
Vision
Mission
Orientations et plan stratégiques
Planifications sectorielles
des opérations
Gestion en continu des opérations
(activités répétitives)«Produire la valeur»
Gestion en continu des projets autorisés
(activités non-répétitives)«Augmenter la capacité à
produire la valeur»
ProjetsOpérations courantes
LES RESSOURCES HUMAINES DE L’ORGANISATION
ORIENTATION
DÉCISION
GESTION
Planification du portefeuille de
projets
Notre environnement dynamique, complexe et en changement perpétuel
Le «Project Age» Value Model
Gérer le
présent
S’adapter et évoluer
Préparer la
croissance
(le futur)
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e siècle
25Claude Émond et
QualiScope 2010
Les bénéfices de l’ingénierie simultanée ….et autres approches Agile
Temps de développement de produit réduit de 30% à 70%
De 65% à 90% moins de changements d’ingénierie
Réduction du «time-to-market» de 20% à 90%
200% à 600% d’amélioration de la qualité (rejets)
Augmentation de la productivité des cols blancs de 20% à 110%
[Rapports du National Institute of Standards &
Technology, Thomas Group Inc., et du Institute for Defense
Analyses dans le Business Week du 30 avril, 1990]
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e siècle
26Claude Émond et
QualiScope 2010
Plénière:
Expérience des
participants
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e siècle
27Claude Émond et
QualiScope 2010
Module 2
ORGANISATION DE
LA TÂCHE
Découvrir le buffle
Tenir le buffle
28Claude Émond et
QualiScope 2010
Contenu du cours jour 1
Module 1 – INTRODUCTION
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e
siècle
Module 2 – ORGANISATION DE LA TÂCHE
2.1 Principes généraux d’accélération du travail multidisciplinaire
2.2 Organisation des tâches : enchaînement, mise en parallèle,
couplage, standardisation, intégration et optimisation.
2.3 Utilité, structure, mise en place et utilisation d’un
processus de gestion des portes (gating)
Module 3 – ORGANISATION DES PERSONNES
3.1 Enjeux de la mobilisation et de la gestion d’équipes multidisciplinaires
3.2 La roue de Wallace et l’alignement des divers intérêts individuels et de groupe
3.3 Le modèle de Tuckman et le développement des équipes
3.4 Le dynamisme des équipes performantes et son maintien
3.5 Accélération de la prise de décision : équipes autonomes et semi-autonome
3.6 Les équipes virtuelles
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
29Claude Émond et
QualiScope 2010
Nécessité d’avoir une vision commune de l’ensemble du travail à faire
Clarté des rôles, responsabilités et limites d’imputabilité
Maximisation du chevauchement et travail en multitâchespour éliminer les attentes
Élimination des goulots
Rationalisation-normalisation-standardisation d’un maximum d’éléments («modularisation»)
Communication constante et intégration des interfaces en continu
… alignement des intérêts individuels, du groupe et de l’entreprise (couvert dans le module 3)
2.1 Principes généraux d’accélération du travail multidisciplinaire
30Claude Émond et
QualiScope 2010
Tableau 3: Dé - couvrir
Tiré et adapté de
« Les tableaux de la quête du bœuf »
www.buddhaline.net/spip.php?article248
Le bouvier trouve son chemin grâce au
son, à la voix:
De la voix ou du cri, on remonte
intuitivement à la source, à savoir à
l’homme qui parle, à l’animal qui le pousse.
Il a entendu un meuglement, il sait que le
buffle est tout proche. La causalité du son
et de sa source font l’unité des choses, il en
va de même pour le sel et la mer, qu’on ne
distingue pas séparément même si sa
présence est bien réelle et distincte.
31Claude Émond et
QualiScope 2010
2.2 Organisation des tâches
Possibilités :• enchaînement,
• mise en parallèle,
• couplage,
• standardisation,
• intégration et
• optimisation.
A (4)
B(6)
C(2)
E(4)
D (8)
32Claude Émond et
QualiScope 2010
• enchaînement,
• mise en parallèle,
• couplage,
• standardisation,
• intégration et
• optimisation.
A (4)
B(6)
C(2)
E(4)
D (8)
1
3
2
5
4
A (4)
B(6)
C(2)
E(4)
D (8)
Durée = 24 jours
2.2 Organisation des tâches
33Claude Émond et
QualiScope 2010
• Enchaînement (24),
• mise en parallèle,
• couplage,
• standardisation,
• intégration et
• optimisation.
A (4)
B(6)
C(2)
E(4)
D (8)
Durée = 22 jours
A (4)
B(6)
C(2)
E(4)
D (8)
2.2 Organisation des tâches
34Claude Émond et
QualiScope 2010
• Enchaînement (24),
• mise en parallèle (22),
• couplage,
• standardisation,
• intégration et
• optimisation.
Durée = 20 jours
A (4)
B(6)
C(2)
E(4)
D (8)
A (4)
B(6)
C(2)
D (10)
2.2 Organisation des tâches
35Claude Émond et
QualiScope 2010
• Enchaînement (24),
• mise en parallèle (22),
• Couplage (20),
• standardisation,
• intégration et
• optimisation.
Durée = 18 jours
A (4)
B(6)
C(2)
D (10)A (4)
B(6)
C(2)
D (8)
2.2 Organisation des tâches
36Claude Émond et
QualiScope 2010
• Enchaînement (24),
• mise en parallèle (22),
• Couplage (20),
• Standardisation (18),
• intégration et
• optimisation.
Durée = 21 jours
A (4)
B(6)
C(2)
D (8)
A (4)
B(6)
C(2)
D (8)
(1)
(2)
2.2 Organisation des tâches
37Claude Émond et
QualiScope 2010
• Enchaînement (24),
• mise en parallèle (22),
• Couplage (20),
• Standardisation (18),
• Intégration (21) et
• Optimisation (19).
Durée = 19 jours
A (4)
B(6)
C(2)
D (8)
(1)
(2)
A (4)
B(6)
C(2)
D (8)
(1)
(2)
2.2 Organisation des tâches
38Claude Émond et
QualiScope 2010
• Enchaînement (24),
• mise en parallèle (22),
• Couplage (20),
• Standardisation (18),
• Intégration (21) et
• Optimisation (19).
Durée = 12 jours
A (4)
B(6)
C(2)
D (8)
(1)
(2)
A (4)
B(6)
C(2)
D (8)
INGÉNIERIE SIMULTANÉE(de 24 à 12 jours – réduction de 50%)
2.2 Organisation des tâches
39Claude Émond et
QualiScope 2010
Plénière:
Expérience des
participants
2.2 Organisation des tâches
40Claude Émond et
QualiScope 2010
Tableau 4: Tenir
Tiré et adapté de
« Les tableaux de la quête du bœuf »
www.buddhaline.net/spip.php?article248
Capture du buffle :
Cette fois-ci, il voit le buffle paissant dans le
pré à l’image de l’harmonie passagèrement
trouvée, éphémère qu’elle est à ce stade.
Alors s’approchant furtivement de lui, il
arrive à lui passer le licol. Voulant
l’entraîner à sa suite, il rencontre les
difficultés les plus grandes à lui faire
prendre le chemin qu’il désire, bien au
contraire. Ces difficultés qu’il ne prévoyait
pas, sont en fait les pressions du monde
extérieur sur son esprit indocile.
41Claude Émond et
QualiScope 2010
2.3 Utilité, structure, mise en place et utilisation d’un processus de gestion des portes (gating)
Processus étape porte (phase/stage-gate)
IDÉES DE
PROJET
IDÉES DE
PROJET
Validation de
l’idée de projet
et de son aligne-
ment avec la
stratégie
Étude de
faisabilité
«business case»
Porte 0
Conception
fonctionnelle
des livrables de
projet
Développement
des livrables de
projet
Transfert et
intégration des
livrables aux
opérations
courantes
CRÉATION DE LA NOUVELLE VALEUR
Initiation et
définitionPlanifica-
tionRéalisation
contrôleClôture
Porte 1
Porte 2
Porte 3
Porte 4 Porte 5
Porte 6 Porte 7Porte 7
Production de valeur
supplémentaire de façon
récurrente
Porte 9Porte 9Porte 8Porte 8
risques
Moyens de
réaliser les
bénéfices
stratégiques
Réalisation
des bénéfices
stratégiques
42Claude Émond et
QualiScope 2010
Exercice en sous-groupe:
1. Compte tenu du fait que l’on veut maximiser le chevauchement des
activités et des étapes lorsqu’on fonctionne en gestion de projet
accéléré (fast track, ingénierie simultanée), un processus étape-
porte est-il toujours requis ? Si oui ou si non, pourquoi?
2. Si on vous demandait de mettre en place un processus d’étape-
porte dans un contexte d’ingénierie simultanée, comment vous y
prendriez-vous ? (enjeux et contraintes à considérer, fréquence et
nature des étapes-portes, processus utilisé pour en accélérer le
déroulement afin de ne pas ralentir le développement du produit
outre mesure, etc..)
Discussion en sous-groupe de 25 minutes et en plénière
de 15 minutes
2.3 Utilité, structure, mise en place et utilisation d’un processus de gestion des portes (gating)
43Claude Émond et
QualiScope 2010
2.3 Utilité, structure, mise en place et utilisation d’un processus de gestion des portes (gating)
Plénière:
Expérience des
participants
44Claude Émond et
QualiScope 2010
Module 3
ORGANISATION
DES PERSONNES
Apprivoiser le buffle
Sur le chemin du retour
Sur le dos du buffle
45Claude Émond et
QualiScope 2010
Contenu du cours jour 1
Module 1 – INTRODUCTION
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e
siècle
Module 2 – ORGANISATION DE LA TÂCHE
2.1 Principes généraux d’accélération du travail multidisciplinaire
2.2 Organisation des tâches : enchaînement, mise en parallèle,
couplage, standardisation, intégration et optimisation.
2.3 Utilité, structure, mise en place et utilisation d’un
processus de gestion des portes (gating)
Module 3 – ORGANISATION DES PERSONNES
3.1 Enjeux de la mobilisation et de la gestion d’équipes multidisciplinaires
3.2 La roue de Wallace et l’alignement des divers intérêts individuels et de groupe
3.3 Le modèle de Tuckman et le développement des équipes
3.4 Le dynamisme des équipes performantes et son maintien
3.5 Accélération de la prise de décision : équipes autonomes et semi-autonome
3.6 Les équipes virtuelles
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
46Claude Émond et
QualiScope 2010
3.1 Enjeux de la mobilisation et de la gestion d’équipes multidisciplinaires
Quelques enjeux…..
Comment sont choisis les membres de l’équipe
Comment l’équipe est mise en place et éventuellement démobilisée
L’alignement des parties prenantes à l’intérieur et à l’extérieur de l’équipe formelle
Le dynamisme de l’équipe et son maintien
Les liens matriciels et fonctionnels en place/requis
Le départage et le partage des rôles, responsabilités et de l’imputabilité pour les performances individuelles et collectives
L’impact de la co-localisation sur la diversité et l’expertise spécialisée
L’existence d’équipes/sous-équipes virtuelles
Les habiletés individuelles vs les habiletés interpersonnelles et collectives
47Claude Émond et
QualiScope 2010
Approche utilisant comme analogie les deux cordes du erhu (violon chinois) et leur utilisation
Dans un environnement de gestion ou dans une action, il y a toujours un élément très apparent (la corde extérieure)
Mais la maîtrise de cet élément dépend immanquablement d’un autre facteur moins apparent mais essentiel au succès de nos actions (la corde intérieure)
Considérer et mettre en perspective ces deux éléments complémentaires dans nos réflexions et nos actions permet une meilleure compréhension des grands enjeux, facilite la communication de ces enjeux, garantit une action plus cohérente et augmente nos chances de réussir
Qu’est-ce que…GP 2C MCGP 2C MC
La gestion de projets sur deux cordes MC
48Claude Émond et
QualiScope 2010
3.2 La roue de Wallace et l’alignement des divers intérêts individuels et de groupe
Haute direction
Haute direction
ChargChargéés s de de projet
projet
Bureau de
Bureau de projetsprojetstechniciens
techniciensChercheurs
ChercheursNoyaux op
Noyaux opéérationnelsrationnels
Chefs Expertise
Chefs Expertise
49Claude Émond et
QualiScope 2010
La nécessité d’aligner les différents intérêts !!
ALIGNEMENT DES OBJECTIFS
INDIVIDUELS AVEC LES OBJECTIFS DE
L’ÉQUIPE DE PROJET
ALIG
NEM
ENT D
ES O
BJE
CTIFS
DE
L’ÉQ
UIP
E D
E P
RO
JET A
VEC
LES O
BJE
CTIFS
ENTR
EPRIS
E
ALIG
NEM
ENT D
ES OBJE
CTIF
S
INDIV
IDUELS A
VEC
LES OBJE
CTIF
S ENTR
EPRIS
E
Connaître
l’Origine du besoin
Comprendre
l’Aboutissement du projet
Considérer
les Obstacles/Occasions
Livrer
l’Alignement des parties prenantes
3.2 La roue de Wallace et l’alignement des divers intérêts individuels et de groupe
50Claude Émond et
QualiScope 2010
Les multiples rôles des chargés de projet
▪ Rassembler le personnel du projet et mobiliserl’équipe
▪ Prendre en charge et coordonner la planification du projet
▪ Gérer les risques, enjeux et changements au projet
▪ Gérer les communications avec les parties prenantes
▪ Réaliser le projet à l’intérieur des objectifs du référentiel approuvé (baseline)
▪ Assurer une mise à jour périodique du projet et en faire rapport du début à la fin
▪ Présenter toutes recommandations pour les décisions hors de son autorité
▪ - - -
3.2 La roue de Wallace et l’alignement des divers intérêts individuels et de groupe
51Claude Émond et
QualiScope 2010
Les multiples rôles des chargés de projet
Meneur/leader
Modèle
Agent de
changement
Agent Marketing
Coach et mentor
Facilitateur
Meneur de claque
Délégateur
Entrepreneur
Traducteur
Architecte de système
Gestionnaire/administrateur
Organisateur
Agent de conformité
Acheteur
Formateur
3.2 La roue de Wallace et l’alignement des divers intérêts individuels et de groupe
52Claude Émond et
QualiScope 2010
Connaître
l’Origine du besoin (situation actuelle)
Comprendre
l’Aboutissement du projet (la destination = situation désirée et bénéfices)
Considérer
les Obstacles/Occasions (le voyage = risques et stratégie de réalisation)
Livrer
l’Alignement des parties prenantes (mobiliser et développer l’équipe du projet)
Définition du projetOutils - Mandat du projet
- SDP
Stratégie de réalisationOutils - Identification des
enjeux et risques- «Référenciel»- Valeur acquise
Mobilisation des participantsOutils - SDP (Définition)
- «Last Planner»- Plan de communication- «Monnaies d’échange»
La nécessité d’aligner les différents intérêts !!
3.2 La roue de Wallace et l’alignement des divers intérêts individuels et de groupe
53Claude Émond et
QualiScope 2010
Contenu du cours jour 1
Module 1 – INTRODUCTION
1.1 Contexte, définitions et concepts de base
1.2 L’Ère des projets: les principaux enjeux de la gestion de projets au début de ce 21e
siècle
Module 2 – ORGANISATION DE LA TÂCHE
2.1 Principes généraux d’accélération du travail multidisciplinaire
2.2 Organisation des tâches : enchaînement, mise en parallèle,
couplage, standardisation, intégration et optimisation.
2.3 Utilité, structure, mise en place et utilisation d’un
processus de gestion des portes (gating)
Module 3 – ORGANISATION DES PERSONNES
3.1 Enjeux de la mobilisation et de la gestion d’équipes multidisciplinaires
3.2 La roue de Wallace et l’alignement des divers intérêts individuels et de groupe
3.3 Le modèle de Tuckman et le développement des équipes
3.4 Le dynamisme des équipes performantes et son maintien
3.5 Accélération de la prise de décision : équipes autonomes et semi-autonome
3.6 Les équipes virtuelles
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
54Claude Émond et
QualiScope 2010
3.3 Le modèle de Tuckman et le développement des équipes
les membres de la
nouvelle équipe se
rencontrent et
déterminent entre
eux les règles de
fonctionnement
1
les tensions et les conflits font surface
dans l’équipe (crise de leadership). Un
haut niveau de conflits au cours de
cette étape permet souvent de réduire
le nombre et l’impact des conflits plus
tard dans le projet
2
Les participants deviennent des
« membres de l’équipe » et la
performance de l’équipe devient
plus efficiente et constante
3
La performance est à son
maximum grâce à l’efficience
et la cohésion de l’équipe.
L’équipe a appris à travailler
ensemble pour atteindre une
performance optimale.
L’emphase est maintenant
tournée vers la réalisation
d’activités spécifiques
4
Le projet achève ou
est terminé et l’équipe
met fin à ses
opérations
5
55Claude Émond et
QualiScope 2010
Tableau 5: Apprivoiser
Tiré et adapté de
« Les tableaux de la quête du bœuf »
www.buddhaline.net/spip.php?article248
Le dressage du buffle :
Notre esprit est envahi de pensées instinctives,
lorsqu’une pensée surgit, une autre la suit déjà,
voire même la précède dans l’affolement de
notre mental…Mais pour cela, comme le
bouvier, nous devons tenir ferme les rênes
contrôlant sa marche…. C’est par le fouet et les
rênes que le buffle se dresse, c’est par les
antidotes et la maîtrise de nos agrégats
mentaux, sensations, perceptions, volitions et
conscience que nous parviendrons à
domestiquer notre esprit…Il faudra la patience et
la persévérance pour en venir à bout.
56Claude Émond et
QualiScope 2010
Les 8 principaux attributs des équipes dynamiques
Un leadership participatif• Création d’un environnement d’interdépendance (suite à ceux de
dépendance et d’indépendance)
Des responsabilités partagées• Chaque membre de l’équipe se sent aussi responsable du succès du
projet que le chargé de projet
Un alignement sur une vision commune et des objectifs individuels et de groupe convergents
• Une compréhension commune de la raison d’être de l’équipe et du projet – ne pas confondre avec les objectifs du projet
D’excellentes communications• Création d’un climat de confiance et de communications ouvertes et
franches
Un changement vu comme une occasion de croissance
Des actions axées sur des résultats
Des talents regroupés et créatifs
Des réactions rapides face à de nouvelles occasions
3.4 Le dynamisme des équipes performantes et son maintien
57Claude Émond et
QualiScope 2010
Membres d’une équipe de projet
Le succès d’une équipe repose sur des membres d’équipe solides, c’est-à-dire des individus qui :
• Ont à cœur le succès de l’équipe
• Savent comment présenter leurs idées
• Sont capables d’écouter les autres
• Sont ouverts à de nouvelles idées
• Sont prêts à identifier et régler les problèmes
3.4 Le dynamisme des équipes performantes et son maintien
58Claude Émond et
QualiScope 2010
Obstacles à la collaboration au sein d’une équipe
Manque de cohérence• Différences de points de vue, d’intérêts et de priorités
• Conflit au niveau des responsabilités
• Objectifs de projet imprécis ou incohérents
• Expertise ou connaissance déficiente
Manque d’esprit d’équipe• Compétition pour la direction du projet
• Absence de définition
• Choix des membres
Manque de leadership• Crédibilité du gestionnaire de projet
Cadres supérieurs
Équipe
Manque d’engagement Cadres supérieurs
Équipe
3.4 Le dynamisme des équipes performantes et son maintien
59Claude Émond et
QualiScope 2010
Problèmes de communication
• attention aux barrières causées par :
Juger (versus décrire), supériorité (versus égalité), certitude
(versus ouverture), contrôle (versus discussion),
manipulation (versus intention franche), indifférence (versus
empathie)
Milieu de travail
• Manque d’appui de la direction
• Objectifs clairement irréalistes (parfois les objectifs des
ateliers PVA peuvent sembler irréalistes)
• Aspects politiques
• Culture de travail (ex.: individualisme)
• Structure organisationnelle (silos versus équipe naturelle)
• Ressources insuffisantes
Obstacles à la collaboration au sein d’une équipe (suite)
3.4 Le dynamisme des équipes performantes et son maintien
60Claude Émond et
QualiScope 2010
Gestion des savoirs en mode collaboratif
• apprendre à se connaître en tant qu’individus• apprendre à se connaître en tant que professionnels• apprendre à connaître les compétences spécifiques de chaque membre
d’équipe• apprendre à connaître les intérêts de chacun en terme d’acquisition de
nouveaux savoirs• définir les principaux concepts et objectifs de l’activité matricielle en
terme d’acquisition de nouveaux savoirs• définir les critères et les méthodes d’évaluation des acquis de nouveaux
savoirs• se mettre d’accord sur la façon de partager les savoirs• permettre la rotation des rôles et des équipes• reconnaître et partager les compétences individuelles• encourager les personnes réservées• consacrer, si possible, du temps aux échanges en dehors des heures de
travail• encourager la reconnaissance mutuelle• encourager les occasions d’acquérir de nouveaux savoirs autant
techniques que de gestion
Les comportements à privilégier:
3.4 Le dynamisme des équipes performantes et son maintien
61Claude Émond et
QualiScope 2010
1. D’abord, discuter en groupe des problèmes d’équipe les plus fréquents
2. Utiliser le document sur les équipes dynamiques pour évaluer une de ses équipes de projet
3. Revenir sur les éléments de l’évaluation les plus utiles d’après vous
Exercice individuel – Évaluer si une équipe de projet est dynamique
3.4 Le dynamisme des équipes performantes et son maintien
62Claude Émond et
QualiScope 2010
3.5 Accélération de la prise de décision : équipes autonomes et semi-autonomes
Équipe semi-autonome (Self-Managed Team):
• Un groupe de personnes travaillant ensemble, selon leurs propres
façons de faire, pour atteindre un but commun qui a été défini
par quelqu’un d’autre.
• Fait sa propre planification, sa propre formation, a mis en place
son propre système de reconnaissance et d’incitation à la tâche,
etc.
Équipe autonome (Self-Directed Team):
• Un groupe de personnes travaillant ensemble, selon leurs propres
façons de faire, pour atteindre un but commun que le groupe a
lui-même défini et choisi.
• Peut aller jusqu’à gérer les compensations monétaires, la
discipline et définir son propre futur.
63Claude Émond et
QualiScope 2010
3.5 Accélération de la prise de décision : équipes autonomes et semi-autonomes
Plénière:
Expérience des
participants
64Claude Émond et
QualiScope 2010
Ex: Ingénierie simultanée
Approche traditionnelle
Approche co-localisation
3.6 Les équipes virtuelles
65Claude Émond et
QualiScope 2010
Exemples de co-localisation
3.6 Les équipes virtuelles
66Claude Émond et
QualiScope 2010
Expérience des participants
Discussion en plénière du pour,
du contre et des limites de la co-
localisation.
Qu’arrive-t-il lorsqu’on doit créer
des espaces virtuels
/multiculturels ?
3.6 Les équipes virtuelles
67Claude Émond et
QualiScope 2010
« Notre entreprise est globalement très
diversifiée, avec plus de 100 usines et 20
centres de design, (…). Ce que nous pouvons
enfin faire pour la première fois grâce au WEB,
c’est de mettre sur pied des équipes globales
travaillant ensemble sur les mêmes projets à
partir simultanément de l’Asie, de l’Europe, de
l’Amérique du sud et des États-Unis. »
Eric Reed, leader des systèmes d’ingénierie chez
GE Industrial Systems
LE QUOTIDIEN DE L’ENTREPRISE D’AUJOURD’HUI
3.6 Les équipes virtuelles
68Claude Émond et
QualiScope 2010
Airbus | Système de productionAIRBUS-France
AIRBUS-Deutschland
AIRBUS-UK
Belairbus
AIRBUS-España
Production distribuée pas centres de compétences
Les réalités de la globalisation et l’émergence des espaces de travail virtuels
3.6 Les équipes virtuelles
69Claude Émond et
QualiScope 2010
* Chiffres approximatifs, juillet 2004
Main d’oeuvre d’Airbus en Europe *
Quartiers gén.: 6/7% des employés
Airbus France: 33 % des employés
Airbus Allemagne: 37 % des employés
Airbus UK: 18 % des employés
Airbus Espagne: 5/6 % des employés
50,000 people
50,000 employés distribués dans 16 centres de compétences
Sites de production
Sites d’ingénierie simultanée
St St NazaireNazaire
ToulouseToulouse
BroughtonBroughton
NantesNantes
FiltonFilton
MadridMadrid
MMééaulteaulte
IllescasIllescas
Puerto RealPuerto Real
LaupheimLaupheim
StadeStade
HamburgHamburgBremenBremen
VarelVarelBuxtehudeBuxtehudeNordenhamNordenham
3.6 Les équipes virtuelles
Les réalités de la globalisation et l’émergence des espaces de travail virtuels
70Claude Émond et
QualiScope 2010
• Co-développement client.
• Co-développement fournisseurs.
• Co-entreprises (joint venture).
• Projets multi-sites/multicultures.
• Chaque développement de partenariat devient
un projet.
• La gestion par projet s’ancre dans les
organisations.
Projet de télécommunication
des données à haute vitesse
de
LE QUOTIDIEN DE L’ENTREPRISE D’AUJOURD’HUI
Les réalités de la globalisation et l’émergence des espaces de travail virtuels
3.6 Les équipes virtuelles
71Claude Émond et
QualiScope 2010
VOIR article de Beth Ouellette,
«Communication and Virtual teams »
3.6 Les équipes virtuelles
Plénière:
Expérience des
participants
72Claude Émond et
QualiScope 2010
Les avantages du développement en mode virtuel
• Les talents disponibles ne sont pas limités à un seul endroit.
• Extension de la source de talents avec des travailleurs pouvant être
dispersés à travers le monde
• Augmentation de la productivité.
• Plus de flexibilité personnelle
• Réduction du temps de transport
• Travail possible 7 jours semaine, 24 heures par jour (réduit le «time-
to-market» de manière significative)
• Accès à des occasions d’affaires plus variées.
• Accès à plusieurs marchés en simultané
• Réduction importante des coûts de voyages
• Satisfaction au travail accrue
• Plus de contrôle sur l’horaire personnel de travail
3.6 Les équipes virtuelles
73Claude Émond et
QualiScope 2010
Richesse des communications Continuum de l’interactivité psychologique
– Rencontre face-à-face
– Conférence vidéo point-à-point >112 kps
– Conférence vidéo point-à-point <56 kps
– Tableau électronique avec audio point-à-point
– Appel téléphonique
– Vidéo courriel
– Annotation audio des fichiers
– Clavardage (CHAT)
– Messagerie vocale
– Télécopie (fax)
– Tableau d’affichage
– Courriel
– Poste ordinaire
Plus basse
Plus haute
Source : Verifone
3.6 Les équipes virtuelles
VOIR article de Beth Ouellette,
«Communication and Virtual teams »
74Claude Émond et
QualiScope 2010
Les défis du développement en mode virtuel
• Les problèmes de communication peuvent devenir important.
• Interaction en face-à-face limitée, sinon inexistante
• Environnement multiculturel et multilinguistique dispersé
• La vision et l’intention du projet peuvent manquer de visibilité
soutenue.
• Problème de la Fable des poseurs de briques
• Les problèmes de logistique peuvent être importants.
• Problème du travail en décalage horaire
3.6 Les équipes virtuelles
75Claude Émond et
QualiScope 2010
Discussion en plénière:
• Voyez-vous d’autres avantages
que ceux listés précédemment ?
• Voyez-vous d’autres défis que
ceux listés précédemment ?
3.6 Les équipes virtuelles
76Claude Émond et
QualiScope 2010
3.6 Les équipes virtuelles
77Claude Émond et
QualiScope 2010
Tableau 6: Retrouver
Tiré et adapté de
« Les tableaux de la quête du bœuf »
www.buddhaline.net/spip.php?article248
Retour sur le dos du buffle :
le bouvier, juché sur le dos du buffle, joue
sur sa flûte ou son pipeau un air de paix, de
jubilation, comblé qu’il est d’avoir réussi
dans son entreprise. La conquête est
achevée, la bataille est terminée, il n’y a
plus de contrainte, fouet et rênes sont
abandonnés … Il n’y a plus de temps, le
passé est oublié, le futur ne crée nulle
angoisse, l’esprit est libéré de cette vision
subjective des choses…Le buffle sans
contraintes sait où il va, où il doit aller,
ramenant le bouvier dans sa maison, c’est
à dire sa nature propre.
78Claude Émond et
QualiScope 2010
Pouvoir, autorité et influence
Pouvoir : … position de commandement ou
contrôle sur les autres …
Autorité : … pouvoir lié à la position
hiérarchique …
Influence : … production d’effets sur les
autres par des moyens intangibles ou indirects
…
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
79Claude Émond et
QualiScope 2010
Les 6 sources de pouvoir les plus fréquentes
PO
UV
OIR
Adapté de Vijay K. Verma
Émulation
- Basé sur l’identification
- Montre habiletés de leadership
- Aimé et respecté
Expert
- Connaissance, expérience
et expertise
- Montre le degré de confiance
Information
- Information que vous contrôlez
- Important lien d’information
- Connaissance du fonctionnement de
l’organisation
Contacts/Réseau
- Contacts personnels et d’affaires
- À qui on peut recourir
- Donner et recevoir des faveurs
Persuasion
- Habiletés interpersonnelles
- Habiletés en gestion de projet
- Gagner la coopération d’autrui
- Capacité d’améliorer la
confiance et le consensus
Légitime- Droit perçu d’influencer le comportement- Dirige, supervise & contrôle
- Statut de pouvoir hiérarchique
-Récompense
-Punition (cœrcition)
Formel
Informel
Informel
Informel
Informel
Formel & Informel
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
80Claude Émond et
QualiScope 2010
Sommaire
Pouvoir de la position
• Pouvoir légitime
Pouvoir individuel
Pouvoir personnel
• Pouvoir d’expert
• Pouvoir de référence
(émulation)
• Pouvoir de persuasion
• Pouvoir de l’information
• Pouvoir du réseauTypes de pouvoir individuel
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
81Claude Émond et
QualiScope 2010
Les conséquences du pouvoir
Les sources du pouvoir
Les conséquences du pouvoir
Engagement
Légitimité
Coercition
Expertise
Émulation
RésistanceRésistance
Conformité
Réseau
Information
Récompense
Légitimité
Persuasion
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
82Claude Émond et
QualiScope 2010
(Vroom’s Expectancy Theory)
« On travaille pour un futur, parce qu’on en attend un retour personnel »
Attentes sur les
réalisations
associées aux
Efforts
(ma capacité)
Attentes sur
les résultats
associés aux
Réalisations
(les possibilités
de retour)
Valence ou
valeur du
Résultat
(ce que ça
représente
pour moi)
Niveau de
motivationX X =
La formule de motivation de Vroom
Monnaie d’échange
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
83Claude Émond et
QualiScope 2010
Les «monnaies d’échange»
Reliées à l’inspiration
▪ Vision
▪ Excellence
▪ Éthique et moralité
Reliées à la tâche
▪ Ressources▪ Assistance▪ Coopération▪ Information
Reliées à la position
▪ Avancement▪ Reconnaissance▪ Visibilité▪ Réputation▪ Réseau / contacts
Reliées aux relations
▪ Acceptation / Inclusion
▪ Support personnel
▪ Compréhension
Reliées aux choses personnelles
▪ Concepts liés à soi-même▪ Défis / apprentissage▪ Possession / Implication▪ Gratitude
Source: A. R. Cohen, and David L.
Bradford, Influence without Authority
New York: John Wiley and sons, 1990
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
84Claude Émond et
QualiScope 2010
Exercice collectif Simulation: Les créatifs et leurs agents
Se diviser en 2 groupes égaux selon les instructions du formateur
Former 2 cercles concentriques• Les créatifs au centre
• Leurs agents en périphérie
Pour les agents – lire vos instructions
Pour le groupe de créatifs – écouter les consignes du formateur
Les créatifs ont 20 minutes pour s’entendre sur un «nouveau produit» qui peut améliorer le sort de notre planète • Décider du produit par consensus (ses caractéristiques)
• Lui trouver un nom
• Lui trouver un slogan
Les agents ont chacun 3 minutes pour «vendre leur client»
Discussion de groupe par la suite
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
85Claude Émond et
QualiScope 2010
3.7 Influencer et mobiliser l’équipe de projet (les parties prenantes)
Plénière:
Expérience des
participants
Lire pour demain
« De l’isolement…à la communication…à
l’innovation…à la normalisation »
86Claude Émond et
QualiScope 2010
Le buffle transcendé
Le buffle et le bouvier
transcendés:
Le vide
Module 4
La gestion de projets
« Agile » ou LEAN –
Principes et outils
Voir document
« La gestion de projet eXtrême»
87Claude Émond et
QualiScope 2010
Contenu du cours jour 2
Module 4 – La gestion de projet Agile ou LEAN – Principes et outils
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
4.2 La gestion de projet agile et la responsabilisation des parties prenantes
4.3 La gestion de projet agile et l’adaptation à la nature et à l’environnement évolutifs
des projets
4.4 Les outils agiles pour:
4.4.1 gérer le CONTENU du projet
4.4.2 suivre et s’adapter aux nouvelles conditions émergentes en cours de projet
4.4.3 améliorer les performances individuelles en mode multi-projet/multi-tâches
Module 5 – DE LA GESTION DE PROJET CLASSIQUE À LA PRODUCTION AGILE
5.1 De la gestion de projets classique à la gestion de projet agile
5.2 De la gestion de projet agile aux avantages compétitifs de la production agile
Module 6 – CONCLUSIONS
De l’interdépendance commerciale à l’interdépendance humaine
88Claude Émond et
QualiScope 2010
Tableau 7: Transcender
Tiré et adapté de
« Les tableaux de la quête du bœuf »
www.buddhaline.net/spip.php?article248
Le buffle transcendé:
tout encore dans son bonheur et ses rêves,
le bouvier a oublié le combat, le dressage
et même l’existence du buffle…Il réalise
alors que son esprit est maintenant pareil à
l’or tamisé, extrait des impuretés et des
souillures du monde extérieur, du
conditionnement latent. Et sous un clair de
lune, sortant des nuages qui
l’obscurcissaient, il se repose ; il s’est enfin
échappé des vues erronées, des
perturbations qui l’assaillaient le retenant
dans le filet-piège du temps.
89Claude Émond et
QualiScope 2010
Deux visions d’un même monde
La stabilité est la norme
Les prévisions précises sont possibles
……………………………. L’important c’est de maintenir le cap
Plus de rigueur et de contrôle augmente le
niveau de sécurité et la probabilité de réussir
Adapté de «Getting a grip on Chaos» de Doug DeCarlo
Cartésienne/Newtonienne……………
……………….
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
90Claude Émond et
QualiScope 2010
Deux visions d’un même monde
Le changement est la norme
L’incertitude et la complexité taxent la précision de nos prévisions
Il faut saisir les opportunités et encourager le changement …
Plus de flexibilité augmente le niveau d’adaptation aux changements et la probabilité de réussir et de se dépasser
Adapté de «Getting a grip on Chaos» de Doug DeCarlo
* Chaos + ordre
Quantique/Chaordique *
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
91Claude Émond et
QualiScope 2010
Deux visions d’un même monde
Newtonienne La stabilité est la norme
Les prévisions précises sont possibles …………………………….
L’important c’est de maintenir le cap
Plus de rigueur et de contrôle
augmente le niveau de sécurité
et la probabilité de réussir
Le changement est la norme
L’incertitude et la complexité taxent la précision de nos prévisions
Il faut saisir les opportunités et encourager le changement …
Plus de flexibilité augmente le niveau d’adaptation aux changements et la probabilité de réussir et de se dépasser
Adapté de «Getting a grip on Chaos» de Doug DeCarlo
Chaordique=
Chaos + ordre
Quantique
L’imprévisible
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
92Claude Émond et
QualiScope 2010
Impact sur la gestion des projets
Le projet «newtonien»
Résultat tel
que PLANIFIÉ
Approche «prédictive»
Début
CIBLE FIXELe chemin de l’ERREUR EXTRÊME selon
Christian Morel , citant comme exemple la
tragédie de la navette Challenger
(Christian Morel, Les Décisions Absurdes, Gallimard, 2002)
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
93Claude Émond et
QualiScope 2010
Le projet «chaordique=eXtrême»
Résultat tel
que DÉSIRÉ
+
+
Début
CIBLE originale: zone
de «satisfaction»
Nouvelle méthode d’assemblage «LEAN»
Acquisition d’une technologie de
substitution pour certaines
fonctionalités
Impact sur la gestion des projets
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
94Claude Émond et
QualiScope 2010
Le projet «chaordique=eXtrême»
Début
Approche «adaptative»
CIBLE originale: zone
de «satisfaction»
Résultat tel
que DÉSIRÉ
+
+
A Gantt chart is more a reflection of what
happened last week, and what someone
hopes will happen next week.
Managing Project Uncertainty: From Variation to Chaos
Impact sur la gestion des projets
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
95Claude Émond et
QualiScope 2010
Terminologie de base
eXtreme project management =
Radical project management =>
Lean methodologies =>
Light methodologies =>
Agile processes =>
«MÉTHODES AGILES» =
«MÉTHODES ADAPTATIVES»
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
96Claude Émond et
QualiScope 2010
Principaux utilisateurs pour l’instant = le monde du
développement logiciel (milieu des années 90).
Un début en développement de produit (extension de
l’ingénierie simultanée – début des années 2000)
Une exception :
le LastPlanner System® = le monde de la
construction (1992)
Principaux utilisateurs
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
97Claude Émond et
QualiScope 2010
Plusieurs méthodologies…
ne visant pas les mêmes types de projets
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
Taille des projets
CRYSTAL
XP
SCRUM
FDD
DSDM
Source : Business Interactif (2001)
ETC.
Équipe = 12 (Importance de la communication informelle et de l’autonomie de l’équipe)
Équipe = 6 (Mise sur les pratiques les moins contraignantes -> méthode très peu formalisée)
Nombreux processus empiriques et définis implicitement
Équipe = 20
Extensible grâce aux rôles et aux responsabilités bien définis (facilitateur, etc.)
98Claude Émond et
QualiScope 2010
Les quatre valeurs fondamentales Agiles sont:
Davantage l’interaction avec les personnes que
les processus et les outils.
Davantage un produit opérationnel qu’une
documentation pléthorique.
Davantage la collaboration avec le client que la
négociation de contrat.
Davantage la réactivité face au changement que
le suivi d'un plan.
Le manifeste Agile
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
The Agile Alliance -- http://www.agilealliance.org/home
99Claude Émond et
QualiScope 2010
Recherche de bénéfices
satisfaisants
Temps et coûts sont des
contraintes
Livraison de livrables
fixes
Temps et coûts sont des
objectifs
Collaboration
libre et étroite
Confrontation contractuelle
Collaboration négociée
Ouverture au changement
et aux occasions
Innovation
Planification rigide
Maintien de la cible (T,C,P)
Appui sur processus
et outils rigides
Appui sur les personnes
et les communications
La gestion de projets « Agile »
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
100Claude Émond et
QualiScope 2010
Les clés de l'agilité organisationnelle
«Le changement est dérangeant lorsqu’on le subit, excitant lorsqu’on l’initie»
Rosabeth Moss Kanter (Harvard Business School)
1.La «prévision» de l'imprévisible par:
La valorisation du partage de l'information et des connaissances
Partager… offre plus de valeur que de garder pour soi et est récompensé
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
101Claude Émond et
QualiScope 2010
«Le changement est dérangeant lorsqu’on le subit, excitant lorsqu’on l’initie»
Rosabeth Moss Kanter
2. La mise en place d'un environnement «collaboratif» favorisant ce partage d'information et de connaissances• culture favorisant l'imputation collective plutôt qu'individuelle
• structures «variables» favorisant le travail d'équipes autonomes
• processus d'échange favorisant le transfert des connaissances (dont 50% + sont tacites, i.e. non structurables dans des bases de données)
• outils TI collaboratifs favorisant les interactions autant structurées que spontanées
3. La maîtrise du changement perpétuel par: • La mitigation en temps réel des risques à la source
(l'environnement d'affaires en changement)
• La saisie des nouvelles occasions
• La promotion et la maîtrise de l'innovation
Les clés de l'agilité organisationnelle
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
102Claude Émond et
QualiScope 2010
Les facteurs clés de succès de la gestion de projet agile
Face au changement permanent, il faut favoriser :
l’auto-organisation d’équipes autonomes
l’émergence de processus correcteurs au niveau local
l’évolution des équipes, de leur structure et de leur
processus face aux nouveaux changements dans leur
environnement
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
103Claude Émond et
QualiScope 2010
Les pratiques de la gestion de projet agile
Auto organisation
Les petites équipes polyvalentesPlanification «participative» Pilotage par les enjeux et les risquesGestion/intégration des changements
Émergence
Recherche d'excellence technique de la conception. Réalisation en jalons par prototypage actif, itératif et incrémental.Architecture à base de composants (modulaire)Normes «raisonnables» de qualité (métrique).Documentation «suffisante».
Évolution
Recherche continue d'optimisation et d'amélioration des pratiques
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
104Claude Émond et
QualiScope 2010
© 2004 C.Émond- CJasmin
Le modèle en 3 temps
de Émond-Jasmin
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
Figure extraite et adaptée de
Culture and Complexity de Richard Seel
105Claude Émond et
QualiScope 2010
Les promesses de la gestion de projet agile
• La satisfaction des parties prenantes a
augmenté
• Le mode collaboratif a augmenté la motivation
des individus et accéléré la mobilisation des
équipes de réalisation
• Le niveau de responsabilisation et de prise en
charge par les individus a augmenté
• Il y a moins de réclamations – collaboration
étroite plutôt que confrontation contractuelle
• La durée d’exécution pour obtenir les
bénéfices satisfaisants est plus courte (20%)
• Il y a moins d’erreurs et d’omissions
• Les coûts de réalisation sont moindres (10%)
• Zéro erreur sur plusieurs projets (qualité
perçue)
• La capacité compétitive des firmes
exécutantes a augmenté
© 2001 NIRAS-MTHS – Lean Construction Institute,
traduit et adapté par C. Émond
Temps
Forces
motrices
Contraintes
État
désiré
Statu
quo
Cible
originale
?
?
?
?
?
?
Stimuler l’émergence
de résultats supérieurs
OBLIGATION DE
PERFORMANCE
IMMÉDIATE
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
106Claude Émond et
QualiScope 2010
Autres résultats de la gestion de la construction «Lean»
De «Accelerating Change:
A report by the Strategic Forum for Construction»
http://www.strategicforum.org.uk/pdf/report_sept02.pdf
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
107Claude Émond et
QualiScope 2010
Tableau 8: Vivre serein
Tiré et adapté de
« Les tableaux de la quête du bœuf »
www.buddhaline.net/spip.php?article248
Le buffle et le bouvier
transcendés:
Ce cercle vide représente, après la félicité
suprême du tableau précédent, la
disparition totale du moi, du buffle, de la
corde, du fouet, des traces, de la quête...
Toute confusion est écartée et seule règne
la sérénité cosmique.
108Claude Émond et
QualiScope 2010
Principes pour responsabiliser les parties prenantes
1. Le dernier planificateur
2. Le principe de capacité
3. Le principe de « désirabilité »
4. Le management par « promesses »
5. Les équipes de projet intégrées/étendues
6. L’accélération de la matérialisation des bénéfices
4.2 La gestion de projet agile et la responsabilisation des parties prenantes
109Claude Émond et
QualiScope 2010
1. Le principe du dernier planificateurLa planification et le suivi collaboratif par le «Last Planner System»™
™ du Lean Construction Institute
• Qui est le dernier planificateur ?– Celui qui va faire le travail (concepteur, fournisseur, sous-traitant,
installateur, «utilisateur»)
• Principes de base:− Planification participative – celui qui fait le travail est celui qui fait les
promesses
− Définition collaborative des intrants requis pour chaque lot de travail et
des extrants livrés par chaque responsable de lot (éviter les attentes
inutiles dues à une mauvaise compréhension)
− Responsabilisation du «dernier planificateur» pour le suivi et le contrôle
de son travail
− Partage du «reste-à-faire» en temps réel et adaptation aux
changements en mode collaboratif (impact sur intrants et extrants
connus de tous)
4.2 La gestion de projet agile et la responsabilisation des parties prenantes
110Claude Émond et
QualiScope 2010
«CAPACITÉ»
2. Le principe de capacité
4.2 La gestion de projet agile et la responsabilisation des parties prenantes
Attentes sur les
réalisations
associées aux
Efforts
(ma capacité)
Attentes sur
les résultats
associés aux
Réalisations
(les possibilités
de retour)
Valence ou
valeur du
Résultat
(ce que ça
représente
pour moi)
Niveau de
motivationX X =
La formule de motivation de Vroom
Monnaie d’échange
111Claude Émond et
QualiScope 2010
«DÉSIRABILITÉ»
3. Le principe de « désirabilité»
4.2 La gestion de projet agile et la responsabilisation des parties prenantes
Attentes sur les
réalisations
associées aux
Efforts
(ma capacité)
Attentes sur
les résultats
associés aux
Réalisations
(les possibilités
de retour)
Valence ou
valeur du
Résultat
(ce que ça
représente
pour moi)
Niveau de
motivationX X =
La formule de motivation de Vroom
112Claude Émond et
QualiScope 2010
Livrables à très court terme (une semaine
maximum)
Les promesses des derniers planificateurs,
pas celles du gestionnaire de projet ou du
commenditaire
La capacité à prédire augmente de 50% à
80% de «promesses complétées» après 10
à 12 semaines
4. Le management par promesses
4.2 La gestion de projet agile et la responsabilisation des parties prenantes
113Claude Émond et
QualiScope 2010
L’équipe inclut toutes les
parties prenantes, y compris
les utilisateurs ultimes des
livrables, autant que possible
5. Les équipes de projet intégrées/étendues
4.2 La gestion de projet agile et la responsabilisation des parties prenantes
114Claude Émond et
QualiScope 2010
À travers l’utilisation de «timeboxes» avec valeur
acquise effective - EVR (Earned value running)
Le résultat d’un timebox : un livrable (prototype
pouvant être amélioré ou enrichi par de nouvelles
fonctionnalités) utilisable dès maintenant pour
récupérer une partie des bénéfices attendus du
projet
Principe de la «nouvelle version (new release)»
en développement logiciel.
6. L’accélération de la récupération des bénéfices
4.2 La gestion de projet agile et la responsabilisation des parties prenantes
115Claude Émond et
QualiScope 2010
Principes pour manager l’évolution du projet
1. Principe de proximité
2. Principe du « pas de surprises »
4.3 La gestion de projet agile et l’adaptation à lanature et à l’environnement évolutifs des projets
116Claude Émond et
QualiScope 2010
1. Le principe de proximité: Le client-acheteur, les spécialistes, les
fournisseurs, les entrepreneurs et les sous-traitants, ainsi que les
usagers ultimes font partie de l’équipe de projet
2. Le principe du «pas de surprises»: Le but ultime est d’éviter les
surprises à un groupe spécifique de parties prenantes, pour ainsi
consacrer l’énergie de l’équipe à s’adapter plutôt qu’à résister
Pas ça…Mais ça…
Les «clients» du projet
La qualité et les bénéfices «perçus»
Les risques «perçus»
Adapté de «Agility for Executives», par Scott W. Ambler Software Development Magazine, Sept. 2003
4.3 La gestion de projet agile et l’adaptation à lanature et à l’environnement évolutifs des projets
117Claude Émond et
QualiScope 2010
• Le principe des équipes intégrées et de la proximité a cependant ses inconvénients,
des inconvénients importants pour les équipes de projets de développement de produits,
selon Jan Kratzer et son équipe de recherche *.
• Lire l’article «De l’isolement…à la communication …à l’innovation…à la normalisation».
Soyez prêts à en discuter le contenu en sous-groupe et à répondre aux questions
suivantes:
* Jan Kratzer, Roger Th. A. J. Leenders and Jo M. L. van Engelen “Stimulating the Potential: Creative Performance and Communication in Innovation Teams", Creativity and Innovation Management, March 2004.
Exercice en sous-groupe
4.3 La gestion de projet agile et l’adaptation à lanature et à l’environnement évolutifs des projets
• Discussion en sous-groupe (25 min)
• Pourquoi en vient-on à perdre la diversité (que pourtant nous recherchons en
travail multidisciplinaire) par une proximité trop grande et trop longue ?
• Si ce n’est pas nos connaissances «contenu» (techniques) qui se tarissent, alors
de quelle perte de diversité est-il question ?
• Comment pourrait-on assurer la proximité nécessaire à la collaboration tout en
maintenant la diversité requise pour rester créatif et innover sans cesse ?
• Bilan en plénière (15 min)
118Claude Émond et
QualiScope 2010
4.3 Les outils agiles
4.3.1 Outils pour développer et gérer le CONTENU évolutif d’un projet
• Structure et découpage détaillé du projet pour le court terme
• Développement d’un référenciel évolutif « commun »
4.4.2 Outils pour suivre et s’adapter aux nouvelles conditions
émergentes en cours de projet • Timeboxing
• Scrum
• Pourcent des « promesses complétées »
4.4.3 Outils pour améliorer les performances individuelles en mode multi-projet/multi-tâches
• La théorie des contraintes et les environnements agiles
Gestion des « marges »
Gestion des comportements et mode multi-tâches
119Claude Émond et
QualiScope 2010
119
Planification dynamique
http://www.pugetsoundpmi.org/annual/05-06/mbrmtg_051114/ApplyingLeanConcepts.pdf
Modifications effectuéesen cours de route lorsque
requis
Limite desphares d’auto
PLANIFICATION DÉTAILLÉE
DU «COURT TERME»
Définition de points de vérification pourrester sur la route
PLANIFICATION SOMMAIRE
DU MOYEN ET LONG TERME
Connaissance dela destination
désirée (le pourquoi)
CIBLE - DESTINATION
(LE PRODUIT)
4.3 Les outils agiles
Structure et découpage détaillé du projet pour le court terme
120Claude Émond et
QualiScope 2010
120
Le principe de la «vague déferlante»
Début du projet
5e période
Planification finale Source: http://www.ambysoft.com/essays/agileProjectPlanning.html
4.3 Les outils agiles
Structure et découpage détaillé du projet pour le court terme
121Claude Émond et
QualiScope 2010
121
Durée (projet/phase) – mois
LOT 2 - 600H
LOT 3 - 700H
LOT 4 - 200H
LOT 1- 300H
10
mois Durée (projet/phase) – mois
Eff
ort
s c
um
ula
tifs
-h
eu
res
2000 H
10
mois
300H – 4,2 mois
900H - 5,2 mois
1600H – 6,5 mois
1800 H
9,2 mois
La courbe en «S» (efforts cumulatifs dans le temps)
4.3 Les outils agiles
Développement d’un référentiel évolutif « commun »
122Claude Émond et
QualiScope 2010
122
600H
700H
Durée (projet/phase) – mois
300H
200H
Eff
ort
s c
um
ula
tifs
-h
eu
res
2000 H
10
mois
(1800 H
9,2 mois)
La courbe en «S» (efforts cumulatifs «H» dans le temps)
4.3 Les outils agiles
Développement d’un référentiel évolutif « commun »
123Claude Émond et
QualiScope 2010
4.3 Les outils agiles
4.3.1 Outils pour développer et gérer le CONTENU évolutif d’un projet
• Structure et découpage détaillé du projet pour le court terme
• Développement d’un référenciel évolutif « commun »
4.4.2 Outils pour suivre et s’adapter aux nouvelles conditions
émergentes en cours de projet • Timeboxing
• Scrum
• Pourcent des « promesses complétées »
4.4.3 Outils pour améliorer les performances individuelles en mode multi-projet/multi-tâches
• La théorie des contraintes et les environnements agiles
Gestion des « marges »
Gestion des comportements et mode multi-tâches
124Claude Émond et
QualiScope 2010
Le «Timeboxing»
C’est quoi :
• blocs de travail courts et «gelés»
• ensemble pré-négocié de fonctionnalités obligatoires
• fonctionnalités priorisées par le client-utilisateur
• équivalent des «releases» (versions)
DébutRésultat tel
que DÉSIRÉPourquoi :
• Forcer une revalidation et une renégociation fréquentes et «à temps» des objectifs à
rechercher pour la suite du projet sur la base des changements vécus dans son environnement
4.3 Les outils agiles
125Claude Émond et
QualiScope 2010
Principes de l’Agile couverts pas le timeboxing
1. Le dernier planificateur
2. Le principe de capacité
3. Le principe de « désirabilité »
4. Le management par « promesses »
5. Équipes de projet intégrées/étendues
6. Principe de proximité
7. Principe du « pas de surprises »
8. L’accélération de la matérialisation des bénéfices
4.3 Les outils agiles
126Claude Émond et
QualiScope 2010
Le «Scrum»
C’est quoi :
• Échanges fréquents sur les conditions du projet et les changements anticipés pour
informer les parties prenantes affectées et de renouveler «ses promesses» – L’évolution
du projet vu à travers une série de conversations
• Partage du «reste-à-faire» en temps réel et adaptation aux changements en mode
collaboratif (impact sur intrants et extrants connus de tous)
DébutRésultat tel
que DDÉÉSIRSIRÉÉDébut
Résultat tel
que DDÉÉSIRSIRÉÉ
Résultat tel
que DDÉÉSIRSIRÉÉ
Résultat tel
que DDÉÉSIRSIRÉÉ
SCRUM:…UN CYCLE QUOTIDIEN DE
RENCONTRES DE 30 MIN POUR
MISE EN COMMUN DES ACTIVITÉS
ET AJUSTEMENTS
TIMEBOX:SPRINTS DE 30 JOURS
AVEC …
4.3 Les outils agiles
127Claude Émond et
QualiScope 2010
Principes de l’Agile couverts pas le Scrum
1. Le dernier planificateur
2. Le principe de capacité
3. Le principe de « désirabilité »
4. Le management par « promesses »
5. Équipes de projet intégrées/étendues
6. Principe de proximité
7. Principe du « pas de surprises »
8. L’accélération de la matérialisation des bénéfices
4.3 Les outils agiles
128Claude Émond et
QualiScope 2010
128
Durée (projet/phase) – mois
22 L
25 L
24 L
23 LLiv
rab
les c
um
ula
tifs
-L
100 L
10
mois
La courbe en «S» (Livrables cumulatifs dans le temps)
5
14
23
38
56
76
86
89 94
4.3 Les outils agiles
Pourcent des « promesses complétées »
129Claude Émond et
QualiScope 2010
Principes de l’Agile couverts pas le PPC
1. Le dernier planificateur
2. Le principe de capacité
3. Le principe de « désirabilité »
4. Le management par « promesses »
5. Équipes de projet intégrées/étendues
6. Principe de proximité
7. Principe du « pas de surprises »
8. L’accélération de la matérialisation des bénéfices
4.3 Les outils agiles
130Claude Émond et
QualiScope 2010
4.3 Les outils agiles
4.3.1 Outils pour développer et gérer le CONTENU évolutif d’un projet
• Structure et découpage détaillé du projet pour le court terme
• Développement d’un référenciel évolutif « commun »
4.4.2 Outils pour suivre et s’adapter aux nouvelles conditions
émergentes en cours de projet • Timeboxing
• Scrum
• Pourcent des « promesses complétées »
4.4.3 Outils pour améliorer les performances individuelles en mode multi-projet/multi-tâches
• La théorie des contraintes et les environnements agiles
Gestion des « marges »
Gestion des comportements et mode multi-tâches
131Claude Émond et
QualiScope 2010
Le multitâche – L’ampleur des lots de tâches à accomplir
Temps de cycle en fonction de l’utilisation et de l’ampleur des lots de tâches
Tem
ps
de
cycl
e (h
eure
s)
% d’utilisation de la ressource
Gros lots
Lots moyens
Petits lots
Extrait et traduit de «Managing de pipeline», http://www.poppendieck.com/publications.htm
Gestion par goulot d'étranglement et optimisation de la gestion «multitâche»
4.3 Les outils agiles
La théorie des contraintes et les environnements agiles
132Claude Émond et
QualiScope 2010
Fig
ure
extr
aite
de
:
htt
p:/
/me
mb
res.lyco
s.f
r/h
co
nlin
e/t
oc/t
oc.h
tm
Contraintes comportementales à surveiller
• Le poids des habitudes et la résistance au changement
• Le vieux réflexe de toujours occuper les ressources, afin
d'éviter le «gaspillage»
• Le cherry-picking, consistant à choisir les tâches par
préférence plutôt que selon un ordonnancement déterminé
• La Loi de Parkinson : "La réalisation d'un travail occupe
entièrement le temps alloué pour celui-ci".
• Le syndrome de l'étudiant : Commençant au dernier moment
possible, il ne lui est plus possible de réagir en cas d'aléa qui,
selon la loi de Murphy, ne manquera pas de se produire
Figure extraite de
http://christian-harm.chez.tiscali.fr/toc.htm
Gestion par goulot d'étranglement et optimisation de la gestion «multitâche»
4.3 Les outils agiles
La théorie des contraintes et les environnements agiles
133Claude Émond et
QualiScope 2010
Le multitâche – En parallèle ou en série ?
Ça ?
Ou ça ?
A fini B fini C fini
A fini B fini (?)C fini (?)
Gestion par goulot d'étranglement et optimisation de la gestion «multitâche»
4.3 Les outils agiles
La théorie des contraintes et les environnements agiles
134Claude Émond et
QualiScope 2010
Optimisation de la gestion «multitâche»
Les effets du travail en mode MULTI-TÂCHES
A EXÉCUTER EN PARALLÈLEA EXECUTER EN SÉRIE
Projet A(1 à 10)
Projet B(a à j)
Projet C(I à X)
Projet A(1 à 10)
Projet B(a à j)
Projet C(I à X)
Temps : secondes Temps : secondes
4.3 Les outils agiles
La théorie des contraintes et les environnements agiles
135Claude Émond et
QualiScope 2010
4.3 Les outils agiles
Plénière:
Expérience des
participants
Voir document
« Théorie des contraintes »
136Claude Émond et
QualiScope 2010
Module 5
De la gestion de projets
classique à la
production agile
Atteindre la source
137Claude Émond et
QualiScope 2010
Tableau 9: Revenir à l’essentiel
Tiré et adapté de
« Les tableaux de la quête du bœuf »
www.buddhaline.net/spip.php?article248
Atteindre la source :
retourné à l’origine, à sa première
naissance, l’homme pur et non-altéré
examine sereinement la formation et la
disparition des choses douées de formes,
tout en demeurant dans l’équanimité
parfaite, celle où le moi n’existant plus, n’a
plus besoin de s’affirmer…Après avoir
cherché toujours à l’extérieur, les
manifestations de la richesse intérieure
….maintenant, face à l’eau limpide, on
retourne à sa propre source, à sa véritable
nature.
138Claude Émond et
QualiScope 2010
Contenu du cours jour 2
Module 4 – La gestion de projet Agile ou LEAN – Principes et outils
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
4.2 La gestion de projet agile et la responsabilisation des parties prenantes
4.3 La gestion de projet agile et l’adaptation à la nature et à l’environnement évolutifs
des projets
4.4 Les outils agiles pour:
4.4.1 gérer le CONTENU du projet
4.4.2 suivre et s’adapter aux nouvelles conditions émergentes en cours de projet
4.4.3 améliorer les performances individuelles en mode multi-projet/multi-tâches
Module 5 – DE LA GESTION DE PROJET CLASSIQUE À LA PRODUCTION AGI
5.1 De la gestion de projets classique à la gestion de projet Agile
5.2 De la gestion de projets Agile aux avantages compétitifs de la production agile
Module 6 – CONCLUSIONS
De l’interdépendance commerciale à l’interdépendance humaine
139Claude Émond et
QualiScope 2010
L’évolution des méthodes de travail
Production de masse
Production de masse
flexible
Production assistée
par ordinateur
«Lean» Manufacturing
Juste-à-temps
Ingénierie
simultanée
Lignes de production
& automation
Équipes multi-disciplinairesrobotique
CAD/CAM& robotique ++
TQM &
Chaîne de valeur
TQM, MRP II &Outillage spécialisé
Équipes semi autonomes
Outillage spécialisé
Développement intégré
valorisée
Technologie de production
Vers 2020Début du 20e siècle aux années 70s
Années 80s
Années 90s
Tiré et adapté de «e-Manufacturing: Fundamentals, Applications and Potentials» de K.Cheng et R. Bateman (ppt),par Claude Emond
Approches
“Agile”
Changements continuels
Des attentes et contenus
5.1 De la gestion de projets classique à la gestion de projet agile
140Claude Émond et
QualiScope 2010
La gestion de projet «agile» démontre déjà :
• La nécessité et l’efficacité d’un mode de gestion
collaboratif ÉVOLUTIF face au changement permanent
• La nécessité de stimuler l’auto-organisation et
l’émergence de nouveaux processus plus performants
MAIS PAS CONNUS
Elle représente une «poche de futur», en illustrant à petite
échelle, et à travers ses succès, ce que sera l’organisation
agile de demain
Elle nous offre donc, dès maintenant, un MODE D’EMPLOI
UNIQUE POUR ÉVOLUER RAPIDEMENT VERS UNE
ORGANISATION AGILE, APPRENANTE, AUX
PERFORMANCES INÉGALÉES… ET INÉGALABLES
5.1 De la gestion de projets classique à la gestion de projets Agile
141Claude Émond et
QualiScope 2010
5.2 De la gestion de projets Agile aux avantages compétitifs de la production agile
L’évolution des méthodes de travail
Production de masse
Production de masse
flexible
Production assistée
par ordinateur
«Lean» Manufacturing
Juste-à-temps
Ingénierie
simultanée
Lignes de production
& automation
Équipes multi-disciplinairesrobotique
CAD/CAM& robotique ++
TQM &
Chaîne de valeur
TQM, MRP II &Outillage spécialisé
Équipes semi autonomes
Outillage spécialisé
Développement intégré
valorisée
Technologie de production
Vers 2020Début du 20e siècle aux années 70s
Années 80s
Années 90s
Tiré et adapté de «e-Manufacturing: Fundamentals, Applications and Potentials» de K.Cheng et R. Bateman (ppt),par Claude Emond
Approches
“Agile”
Changements continuels
Des attentes et contenus
Production “Agile”
142Claude Émond et
QualiScope 2010
Pourquoi la production agile:
Les clients s’attendent à obtenir:• Un produit en quantité réduite
• Un produit de très grande qualité
• Un produit adapté à leurs besoins individuels («customisé»)
On doit donc viser:• Des cycles de vie de produit très courts
Les clients s’attendent à un traitement individuel et intime (besoin de proximité)
• Ils font eux aussi partie de l’équipe de projet
Tiré et adapté de «Agile Manufacturing» de Jimeel Ferris (ppt), par Claude Emond
5.2 De la gestion de projets Agile aux avantages compétitifs de la production agile
143Claude Émond et
QualiScope 2010
Traditionnel Lean Agile
Le voyage
Lean Agile
Fait pour inventaireVariété faible
Production de masse“minimisation des coûts”
Production selon projectionsde ventes
Fait à la demande Grande variété et
accent sur le service“innovation constante”
“maximiser proximité client”Production à la demande
«e-Manufacturing»
L’évolution de l’intention
Ingénierie simultanée
Accent surl’offre
Accent surles coûts
Accent surles délais
Accent surla demande
5.2 De la gestion de projets Agile aux avantages compétitifs de la production agile
144Claude Émond et
QualiScope 2010
C’est l’intégration électronique (systèmes informatiques et réseaux internet) de toutes les composantes opérationnelles d’une usine. Tous les employés en sont les utilisateurs, des opérateurs, aux techniciens, aux ingénieurs, au gestionnaires à tous les niveaux, peu importe l’endroit et l’heure.
Qu’est ce que le «e-Manufacturing»
Tiré et adapté de «e-Manufacturing: Fundamentals, Applications and Potentials» de K.Cheng et R. Bateman (ppt), par Claude Emond
5.2 De la gestion de projets Agile aux avantages compétitifs de la production agile
145Claude Émond et
QualiScope 2010
Encore plus loin avec le «e-Manufacturing»
Tiré et adapté de «e-Manufacturing: Fundamentals, Applications and Potentials» de K.Cheng et R. Bateman (ppt),par Claude Emond
PRODUCTION
DE MASSE
«CUSTOMISATION»
DE MASSE
«INDIVIDUALISATION»
DE MASSE
Résultat de la révolution industrielle
Contrôlée par les besoins et les coûts de production
Concept développé dans les années 80
Accroît la plage de produits en permettant aux clients de choisir certaines options
Requiert une préparation minutieuse pour éviter les coûts associés à la variété de produits demandés et réduire les délais
Le but ultime de la
production agile
5.2 De la gestion de projets Agile aux avantages compétitifs de la production agile
146Claude Émond et
QualiScope 2010
Les clés de la production agile
Déterminer les besoins du client rapidement et
repositionner en continu l’entreprise face à ces besoins
sans cesse changeants et à ses compétiteurs.
Faire le design en accéléré de nouveaux produits basés
sur les besoins individuels des clients.
Mettre rapidement ces produits en production selon la
qualité attendue.
Répondre aux changements de volume et de contenu
rapidement
Répondre à tout type de crise très rapidementTiré et adapté de «Agile Manufacturing» de Jimeel Ferris (ppt), par Claude Emond
5.2 De la gestion de projets Agile aux avantages compétitifs de la production agile
147Claude Émond et
QualiScope 2010
L’avantage de la production agile
Les entreprises qui pratiqueront la production agile seront capables de s’adapter sans problème aux attentes changeantes des clients.
Elles n’auront plus à gérer le changement, elles seront le changement.
Elles seront en mesure de saisir toute nouvelle occasion qui se présentera
Elles développeront de nouveaux moyens d’interagir avec les clients et l’ensemble de la «Supply Chain»
Les clients pourront facilement avoir accès à leurs produits et services et pourront même exploiter directement les compétences offertes par ces entreprises pour obtenir rapidement les nouveaux produits et services qu’ils veulent
Ces entreprises vivront en mode projet perpétuel, seront agiles et excelleront à trouver leur ordre dans le Chaos
Elles ne seront plus en mode de survie, elles prospèreront au delà de tout ce qu’elles peuvent imaginer !
Tiré et adapté de «Agile Manufacturing» de Jimeel Ferris (ppt), par Claude Emond
5.2 De la gestion de projets Agile aux avantages compétitifs de la production agile
148Claude Émond et
QualiScope 2010
Exercice:
Trouvez des exemples dans votre vie quotidienne qui confirment cette tendance vers la production et les services d’«individualisation» de masse ?
Qu’est-ce que cette tendance implique pour les entreprises productrices de biens et de services et leur relation avec leurs clients individuels ?
• Discussion en sous groupe : 20 minutes
• Discussion en plénière : 10 minutes
5.2 De la gestion de projets Agile aux avantages compétitifs de la production agile
149Claude Émond et
QualiScope 2010
Voir aussi article
«La physique du changement»
5.2 De la gestion de projets Agile aux avantages compétitifs de la production agile
150Claude Émond et
QualiScope 2010
Module 6
CONCLUSIONS
De l’interdépendance commerciale à l’interdépendance humaine
Pleinement éveillé
“Dans le monde”
151Claude Émond et
QualiScope 2010
Tableau 10: Être ici maintenant
Tiré et adapté de
« Les tableaux de la quête du bœuf »
www.buddhaline.net/spip.php?article248
Pleinement éveillé - “Dans le monde”:
le bouvier s’en retourne au village, parmi ceux
avec qui il peut partager son expérience...Il va à
la rencontre des autres, se mêler aux gens du
monde. Bienheureux à tout jamais...il s’assied
avec le patron dans son auberge en compagnie
des bouchers et vide gaillardement son canon
avec eux. Entre eux et lui nulle différence, il
connaît la nature profonde dont chacun est
porteur.
152Claude Émond et
QualiScope 2010
Contenu du cours jour 2
Module 4 – La gestion de projet Agile ou LEAN – Principes et outils
4.1 Le manifeste Agile et l’émergence ses approches agiles
4.2 La gestion de projet agile et la responsabilisation des parties prenantes
4.3 La gestion de projet agile et l’adaptation à la nature et à l’environnement évolutifs
des projets
4.4 Les outils agiles pour:
4.4.1 gérer le CONTENU du projet
4.4.2 suivre et s’adapter aux nouvelles conditions émergentes en cours de projet
4.4.3 améliorer les performances individuelles en mode multi-projet/multi-tâches
Module 5 – DE LA GESTION DE PROJET CLASSIQUE À LA PRODUCTION AGI
5.1 De la gestion de projets classique à la gestion de projet Agile
5.2 De la gestion de projets Agile aux avantages compétitifs de la production agile
Module 6 – CONCLUSIONS
De l’interdépendance commerciale à l’interdépendance humaine
153Claude Émond et
QualiScope 2010
6 Conclusions – De l’interdépendancecommerciale à l’interdépendance humaine
«Ma passion constante est d’entrouvrir
un rideau, cette ombre invisible qui s’est
mise entre les personnes, ce voile
d’indifférence à la présence de l’autre, à
la merveille qu’est l’autre, à la quête
humaine de l’autre !»
Eudora Welty
154Claude Émond et
QualiScope 2010
La « Déclaration d’interdépendance » 2005(gestion de projets et de produits de tous types)
« Nous accroissons le retour sur l’investissement en ciblant un flux de valeur continu.
Nous fournissons des résulats fiables en conviant les clients dans des interactions fréquentes et de la propriété partagée.
Nous nous attendons à l’incertitude et gérons en conséquence par itérations, anticipation, et adaptation.
Nous libérons la créativité et l’innovation en reconnaissant que les individus sont la source ultime de valeur, et en créant un environnement où ils peuvent faire une différence.
Nous augmentons la performance par l’imputabilité de groupepour les résultats et la responsabilité partagée pour l’efficacité d’équipe.
Nous améliorons l’efficacité et la fiabilité par des processus, des pratiques et des stratégies adaptées à la situation.”
©Alistair Cockburn 2005, traduit et adapté par C.Emond et C. Goudreault
“Agile Project Leadership Network”Connecting, developing, and supporting great project leaders
http://APLN.org
6 Conclusions – De l’interdépendancecommerciale à l’interdépendance humaine
155Claude Émond et
QualiScope 2010
©Alistair Cockburn 2005, traduit et adapté par C.Emond et C. Goudreault
“Agile Project Leadership Network”Connecting, developing, and supporting great project leaders
http://APLN.org
La Déclaration d’interdépendanceStratégie de réalisation
Mettre l’accent sur la valeur créée (et non l’effort). Faire, idéalement, de l’unité de valeur dans le flux une unité simple. Conviez les clients à une interaction fréquente. Efforcez-vous d’obtenir une propriété partagée. Reconnaissez que les individus sont la source ultime de valeur. Créez un environnement où ils peuvent faire une différence. Construisez progressivement (découpage par petits livrables). Prévoyez ce que vous pouvez (utilisez l’information que vous avez
déjà, voyons!). Adaptez-vous aux surprises inévitables en utilisant des boucles de
réaction locales et globales dans le temps et l’espace. Utilisez des stratégies adaptées à la situation (pas de recette tout
usage). Tous sont ensemble dans la situation, créez une imputabilité
commune des résultats (et oubliez le « c’est la faute de… »). Aidez chacun à sentir sa responsabilité partagée pour l’efficacité
de l’équipe.
6 Conclusions – De l’interdépendancecommerciale à l’interdépendance humaine
156Claude Émond et
QualiScope 2010
Exercice:
Trouvez des exemples dans votre vie quotidienne qui confirment cette tendance vers une interdépendance plus grande entre les individus d’où qu’ils proviennent.
Quel rôle l’internet joue-t-il dans cette tendance ?
Qu’est ce que cette tendance implique pour les Français en temps que société ?
Est-ce que le management par projets a un rôle à jouer dans ces grands mouvements de société ?
• Discussion en sous groupe : 20 minutes• Discussion en plénière : 10 minutes
6 Conclusions – De l’interdépendancecommerciale à l’interdépendance humaine
157Claude Émond et
QualiScope 2010
Dans le cyberespace, l’inconscient collectif devient
conscient, c’est-à-dire qu’il s’unit
à lui-même, s’interconnecte, se défragmente et se
déploie dans la lumière intégrale du monde
virtuel…
Le cyberespace est un moyen, pour la
conscience dispersée, de se réunir à elle-même.
Et cela non seulement en reliant les
habitants de la planète dans une sorte de ville
universelle où tout le monde devient
voisin, mais encore en faisant converger toutes les
entreprises humaines…..
6 Conclusions – De l’interdépendancecommerciale à l’interdépendance humaine
Voir «La montée vers la noosphère» de Pierre Levy, en tiré à part
158Claude Émond et
QualiScope 2010
Dans l’espace de communication universelle
convergent toutes les paroles, toutes les langues,
tous les récits, toutes les oeuvres d’arts, comme ils
convergent en chacun de nous, nous parvenant du
fond de longues lignées de chanteurs, de
danseurs, de comédiens et d’artistes. Nous
sommes les fils et les filles de tous les poètes.
Tous les efforts humains pour élargir notre
conscience convergent dans une noosphère qui,
désormais, nous habite, parce qu’elle est
l’objectivation de la conscience et de l’intelligence
collective de l’humanité.
6 Conclusions – De l’interdépendancecommerciale à l’interdépendance humaine
Voir «La montée vers la noosphère» de Pierre Levy, en tiré à part
159Claude Émond et
QualiScope 2010
6 Conclusions – De l’interdépendancecommerciale à l’interdépendance humaine
«Aho Mitakuye Oyas’in !»*
Prière Lakota
* J’honore toutes mes relations
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