1
DigitaleBox, le CRM de la politique Gérer une campagne politique impose de manipuler de gros volumes de données ; surtout à l’heure des réseaux sociaux et du Web en général. C’est ce que proposent les Américains de Nation Builder ou Blue State Digital, mais aussi le Français DigitaleBox. Barack Obama avait lancé les hostili- tés en 2008 en utilisant pour sa cam- pagne Blue State Digital, un outil de gestion des contacts, sorte de CRM géant. En France, la campagne 2017 qui se dessine a déjà commencé sur le terrain des outils en tout cas : Les Républicains se sont dotés d’une solution concurrente, baptisée NationBuilder. Pourtant, il existe un éditeur d’une solution franco-fran- çaise : DigitaleBox. « Notre différenciation est avant tout fonction- nelle » , nous indique Vincent Moncenis, PDG fondateur DigitaleBox, « Nous pouvons propo- ser un découpage de la carte électorale française très précis, élection par élection et bureau de vote par bureau de vote par exemple. » L’idée de départ est de proposer un outil de gestion des contacts qui centralise toutes les données au sein d’une seule et même base. « Nous n’avons pas réinventé la roue : nous fonctionnons exclu- sivement sur une base NoSQL. L’utilisation mas- sive des réseaux sociaux et du Web imposait des solutions de nouvelles générations » , poursuit-il. De 3 à 5 % de voix en plus Autre particularité de DigitaleBox, il s’appuie sur une infrastructure cloud pour proposer son logiciel en SaaS. Néanmoins tout est hébergé en France puisque le choix a été fait de passer par les services de l’hébergeur du Nord OVH. « Cela nous permet de disposer d’une architecture évolutive jusqu’à 2, 3 voire 4 millions de contacts » , explique encore Vincent Moncenis, qui précise que tous les clients disposent du même outil, des mêmes fonc- tionnalités, peu importe qu’il s’agisse d’un can- didat à la présidentielle ou d’un futur conseiller départemental. De plus, la solution cloud présente de nombreux avantages dont celui de disposer d’une base de données synchrone. Chaque nou- veau contact est immédiatement synchronisé, ce qui permet de faire du croisement de données à tout moment. D’autant plus que DigitaleBox s’inter- face avec plusieurs outils de mailing (MailChimp), de pétitions en ligne (Change.org) et autres, ce qui permet tant d’enrichir la base que de réaliser des croisements de données de plus en plus précis. « Nous promettons à nos clients 3 à 5% de voix en plus pour une élection, sans compter le gain de pro- ductivité » , résume le PDG de DigitaleBox. Les clients ne peuvent bien entendu pas faire ce qu’ils veulent avec les données puisque l’ou- til est soumis aux contraintes de la Cnil. « Nous gérons la communication électronique avec de l’opt-in et donc nous devons être en mesure de dire par quel moyen nous avons collecté telle ou telle donnée d’une personne » , rappelle Vincent Moncenis qui ajoute aussi que les fichiers de campagne sont supprimés à la fin de chaque campagne. ÉMILIEN ERCOLANI DigitaleBox permet un ciblage très fin dans une interface graphique simple à utiliser. 47 L’Informaticien – n°141 – Décembre 2015 $ Big Data CRM SGBD BPM SIRH BI Décisionnel

Article dans L'informaticien décembre 2015 : DigitaleBox le crm de la politique

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Article dans L'informaticien décembre 2015 : DigitaleBox le crm de la politique

DigitaleBox, le CRM de la politique Gérer une campagne politique impose de manipuler de gros volumes de données ; surtout à l’heure des réseaux sociaux et du Web en général. C’est ce que proposent les Américains de Nation Builder ou Blue State Digital, mais aussi le Français DigitaleBox.

Barack Obama avait lancé les hostili-tés en 2008 en utilisant pour sa cam-pagne Blue State Digital, un outil de

gestion des contacts, sorte de CRM géant. En France, la campagne 2017 qui se dessine a déjà commencé sur le terrain des outils en tout cas : Les Républicains se sont dotés d’une solution concurrente, baptisée NationBuilder. Pourtant, il existe un éditeur d’une solution franco-fran-çaise : DigitaleBox. « Notre différenciation est avant tout fonction-nelle », nous indique Vincent Moncenis, PDG fondateur DigitaleBox, « Nous pouvons propo-ser un découpage de la carte électorale française très précis, élection par élection et bureau de vote par bureau de vote par exemple. » L’idée de

départ est de proposer un outil de gestion des contacts qui centralise toutes les données au sein d’une seule et même base. « Nous n’avons pas réinventé la roue : nous fonctionnons exclu-sivement sur une base NoSQL. L’utilisation mas-sive des réseaux sociaux et du Web imposait des solutions de nouvelles générations », poursuit-il.

De 3 à 5 % de voix en plusAutre particularité de DigitaleBox, il s’appuie sur une infrastructure cloud pour proposer son logiciel en SaaS. Néanmoins tout est hébergé en France puisque le choix a été fait de passer par les services de l’hébergeur du Nord OVH. « Cela nous permet de disposer d’une architecture évolutive jusqu’à 2, 3 voire 4 millions de contacts », explique encore Vincent Moncenis, qui précise que tous les clients disposent du même outil, des mêmes fonc-tionnalités, peu importe qu’il s’agisse d’un can-didat à la présidentielle ou d’un futur conseiller départemental. De plus, la solution cloud présente de nombreux avantages dont celui de disposer d’une base de données synchrone. Chaque nou-veau contact est immédiatement synchronisé, ce qui permet de faire du croisement de données à tout moment. D’autant plus que DigitaleBox s’inter-face avec plusieurs outils de mailing (MailChimp), de pétitions en ligne (Change.org) et autres, ce qui permet tant d’enrichir la base que de réaliser des croisements de données de plus en plus précis. « Nous promettons à nos clients 3 à 5% de voix en plus pour une élection, sans compter le gain de pro-ductivité », résume le PDG de DigitaleBox. Les clients ne peuvent bien entendu pas faire ce qu’ils veulent avec les données puisque l’ou-til est soumis aux contraintes de la Cnil. « Nous gérons la communication électronique avec de l’opt-in et donc nous devons être en mesure de dire par quel moyen nous avons collecté telle ou telle donnée d’une personne », rappelle Vincent Moncenis qui ajoute aussi que les fichiers de campagne sont supprimés à la fin de chaque campagne. ✖

Émilien ercolani

DigitaleBox permet un ciblage très fin dans une interface graphique simple à utiliser.

47L’Informaticien – n°141 – Décembre 2015

$

Big DataCRM

SGBDBPM

SIRH BI

Décisionnel