70
Direction Départementale de la Cohésion Sociale de la Côte d’Or Réglementation et Recommandations Accueils Collectifs de Mineurs DDCS 21 JEUNESSE ] [ Mémento DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE LA COHÉSION SOCIALE PRÉFET DE LA CÔTE D’OR Edition

Mémento 2015

Embed Size (px)

Citation preview

Direction Départementale de la Cohésion Sociale de la Côte d’Or

Réglementation etRecommandations

AccueilsCollectifs deMineurs

DDCS 21 JEUNESSE

]����[

Mémento

DIRECTION DÉPARTEMENTALEDE LA COHÉSION SOCIALE

PRÉFETDE LA CÔTE D’OR

Edition

1

EDITORIAL

Le législateur place « sous la protection du représentant de l’Etat dans le département, tout mineur dès son inscription dans un établissement scolaire, accueilli hors du domicile parental à l’occasion des vacances scolaires, des congés professionnels ou des loisirs, dans le cadre d’un accueil collectif à caractère éducatif » (art. L.227-4 du code de l’action sociale et des familles - CASF). La DDCS de la Côte d’Or est investie des deux missions suivantes :

Assurer la protection des mineurs accueillis hors du domicile parental Prise en compte dès les procédures de déclaration administrative des organisateurs d’accueils collectifs de mineurs (associations ou collectivités territoriales), cette mission se poursuit tout au long de l’année par plus de 100 contrôles-évaluations des structures, menés par le corps d’inspection et les conseillers de la DDCS21, qui vérifient sur sites l’application de la réglementation en vigueur.

Développer la qualité éducative des temps péri et extrascolaire Ambition forte de l’Etat, elle se concrétise par un accompagnement réglementaire, pédagogique et financier des organisateurs : mise en place d’outils de travail (mémento réglementaire, guide pédagogique des bonnes pratiques), organisation de journées d’informations et accompagnement financier des activités éducatives innovantes. Il appartient aux organisateurs d’accueils collectifs de mineurs (ACM) du département (associations, collectivités territoriales, structures privées) de proposer un cadre garantissant leur sécurité physique et morale en s’assurant notamment de la qualité éducative des activités proposées, ainsi que du respect des dispositions réglementaires relatives à la qualification et à l’effectif de l’encadrement, à l’hygiène, la sécurité et à l’obligation d’assurance. En Côte d’Or, ce sont 240 organisateurs qui œuvrent au quotidien pour l’organisation de temps éducatifs selon les différents temps de l’enfant (temps péri ou extrascolaire, temps méridiens ou nouvelles activités périscolaires organisées dans le cadre de la réforme des rythmes éducatifs). Ces entités représentent 573 structures déclarées, 53 locaux déclarés et environ 40.000 enfants concernés. Afin d’accompagner au mieux ces structures et simplifier leurs démarches, la DDCS présente son nouveau « Mémento réglementaire pour les accueils Collectifs de Mineurs en Côte d’Or en 2015», qui a un triple objectif :

- répondre aux principales questions que se posent les organisateurs, en matière de réglementation (respect des obligations du Code de l’Action Sociale et des Familles).

- promouvoir la qualité éducative de ces temps de l’enfant en faisant en sorte qu’ils soient de véritables

lieux de mixité et de lien social, de découvertes, d’éducation, et d’ouverture culturelle.

- et présenter les nouveaux aménagements réglementaires facilitant le développement des nouvelles activités périscolaires (NAP) organisées dans le cadre de la réforme des rythmes éducatifs, dont la mise en place a été généralisée lors de la dernière rentrée scolaire.

Ce document est téléchargeable sur le site suivant : http://www.cote-dor.gouv.fr En espérant que ce guide pourra répondre à vos différentes attentes et comptant sur vos suggestions

pour l’améliorer, je vous remercie bien vivement pour votre implication en matière d’action éducative.

2

SOMMAIRE

II – Déclarations

A. Demande d’accès à la télé procédure de déclaration ....................................................................................... p 9 B. Modalités et délais de déclaration

1. Déclaration d’un accueil ou d’un séjour ........................................................................................ p 10 2. Déclaration des locaux .................................................................................................................. p 11

III – Encadrement

A. Qualifications et taux d’encadrement 1. Accueil de loisirs – Séjour de vacances ........................................................................................ p 12 2. Accueil de jeunes – Séjour court – Séjour spécifique ................................................................... p 13 3. Accueil de scoutisme ..................................................................................................................... p 13

B. Rappels ............................................................................................................................................................. p 14 C. Listes des diplômes, titres et certificats pour exercer

1. Les fonctions d’animation ............................................................................................................. p 15 2. Les fonctions de direction ............................................................................................................. p 16 3. En accueil de scoutisme ............................................................................................................... p 17 4. Dérogation de direction .................................................................................................................. p 17

D. BAFA - Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur ....................................................................................... p 18 E. BAFD - Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur ...................................................................................... p 19 F. Contrat d’Engagement Educatif

1. Définition et objectifs ..................................................................................................................... p 20 2. Mise en œuvre ............................................................................................................................... p 20 3. Particularités .................................................................................................................................. p 22

G. Contrôle de l’honorabilité des encadrants ......................................................................................................... p 23

I – Présentation

A. Définition d’un Accueil Collectif de Mineurs ...................................................................................................... p 4 B. Exclusion du champ des Accueils Collectifs de Mineurs ................................................................................... p 4 C. Catégories et types d’Accueils Collectifs de Mineurs ......................................................................................... p 5 D. Accueils et séjours particuliers........................................................................................................................... p 6

IV – Réglementation des Activités Physiques et Sportives (APS)

A. Dispositions communes ..................................................................................................................................... p 24 B. Test préalable à la pratique des activités aquatiques et nautiques en Accueils Collectifs de Mineurs .............. p 24 C. Catégories de sports à risques définies selon l’arrêté du 25 avril 2012 ............................................................. p 25 D. Réglementation spécifique pour les accueils de loisirs, séjours de vacances, et accueils de scoutisme .......... p 26 E. Réglementation spécifique pour les séjours courts, séjours spécifiques (autre que sportif),

ou accueils de jeunes ........................................................................................................................................ p 27 F. Piscines et baignades ........................................................................................................................................ p 28

3

VI – Hébergement

A. Locaux 1. Etablissement Recevant du Public (ERP) ..................................................................................... p 47 2. Sécurité des locaux ....................................................................................................................... p 48 3. Procès-verbal de la commission de sécurité ................................................................................. p 49 4. Avis de la Protection Maternelle et Infantile (PMI) ......................................................................... p 51 5. Surfaces et capacités d’accueil ..................................................................................................... p 52

B. Camping et hébergement hors locaux .............................................................................................................. p 53

V – Sécurité et prévention

A. Hygiène 1. Suivi sanitaire ............................................................................................................................... p 29 2. Suivi alimentaire ............................................................................................................................ p 31

B. Transports et déplacements ............................................................................................................................. p 34 C. Aires collectives de jeu et équipements sportifs ............................................................................................... p 38 D. Démarches préventives

1. Risques de canicule ...................................................................................................................... p 39 2. Phénomènes météorologiques de forte intensité ........................................................................... p 40 3. Relations conflictuelles et comportements à risques ..................................................................... p 42 4. Enfance en danger......................................................................................................................... p 43

E. Assurance en responsabilité civile .................................................................................................................... p 45 F. Accidents graves

1. Obligations réglementaires et conduite à tenir ............................................................................... p 46 2. Procédure de déclaration ............................................................................................................... p 46

VII – Education et pédagogie

A. Projets 1. Projet éducatif ............................................................................................................................... p 54 2. Projet pédagogique ....................................................................................................................... p 55

B. Mineurs en situation de handicap ..................................................................................................................... p 56 C. Réforme des rythmes scolaires

1. La mise en œuvre de la réforme en Côte d’Or ............................................................................... p 57 2. Evolution réglementaire en Accueils Collectifs de Mineurs ............................................................ p 58 3. Les guides pratiques ...................................................................................................................... p 59

VIII – Inspections, contrôles et visites ........................................................................................................................ p 60

IX – Informations complémentaires

A. Textes de références ........................................................................................................................................ p 61 B. Liens utiles ........................................................................................................................................................ p 62 C. Adresses utiles et numéros d’urgence .............................................................................................................. p 63 D. Les nouveaux modèles de fiche en ligne ........................................................................................................... p 64

4

I - Présentation

A. Définition d’un Accueil Collectif de Mineurs

Un Accueil Collectif de Mineurs doit répondre aux critères cumulatifs suivants :

Etre situé hors du domicile parental

Se dérouler pendant les vacances et les loisirs des mineurs

Etre collectif et à caractère éducatif

Entrer dans une des catégories définies en page précédente

Etre ouvert aux mineurs dès leur inscription dans un établissement scolaire

L’article L. 227-4 du CASF (en référence à l’article L. 113-1 du code de l’éducation) fixe à 2 ans l’âge minimum d’accueil des enfants en Accueils Collectifs de Mineurs, dès lors qu’il y a scolarisation effective, sans pour autant exclure les jeunes mineurs âgés de plus de 16 ans ayant quitté le système scolaire.

B. Exclusion du champ des Accueils Collectifs de Mineurs

Les activités organisées par les établissements scolaires, les voyages scolaires, même s’ils ont lieu pendant les vacances scolaires, ou encore le dispositif dit "école ouverte".

les regroupements organisés par les services de l’Etat, les collectivités territoriales ou certaines associations : conseils locaux de la jeunesse (CLJ), juniors-associations, …

les regroupements exceptionnels de masse, à caractère religieux (journées mondiales de la jeunesse, pèlerinages, ...) ou culturels (festivals, ...).

les stages de formation, notamment les formations au BAFA et à l'encadrement des disciplines sportives,

les accueils destinés exclusivement à des mineurs handicapés, dès lors que ceux-ci sont encadrés par les personnels habituels des services ou établissements médico-sociaux,

les déplacements ayant pour objet la participation aux compétitions sportives organisées par les fédérations sportives agréées, leurs organes déconcentrés et les clubs qui leur sont affiliés,

les accueils organisés par les services de prévention spécialisée au profit de leurs seuls usagers, dès lors que ces derniers sont encadrés par les personnels habituels de ces services,

les garderies périscolaires (pas d’intentions éducatives et de projet éducatif) ainsi que les garderies qui ne sont pas caractérisées par la fréquentation régulière des mêmes mineurs,

les animations proposées aux familles sur leur lieu de villégiature par certains organismes de vacances (hôtels-clubs, villages-vacances, clubs de plage, …).

Les ludothèques, Point Information Jeunesse, Point Multimédia etc.

Les activités monovalentes (sans hébergement) : cours de musique, ateliers d’arts plastiques, de théâtre, etc.

5

C. Catégories et types d’Accueils Collectifs de Mineurs Selon l’ensemble de ces critères, 3 catégories d’Accueils peuvent être identifiées …

Accueils sans hébergement Séjours avec hébergement Accueils de scoutisme

… et déclinés selon différents types :

1. Accueils sans hébergement

Nombre de mineurs

Durée Age Conditions particulières

Accueil de loisirs

périscolaire

7 à l’effectif maximum de l’école à laquelle l’accueil est adossé.

Au moins 14 jours/an sur une durée minimale de 2 heures par jour, sauf si PEDT validé (*).

Dès leur inscription dans un établissement scolaire

- lorsqu’il y a école dans la journée - par dérogation Si PEDT (projet éducatif territorial)

- Un desserrement des taux d’encadrement (1 animateur pour 14 enfants de moins de 6 ans et 1 animateur pour 18 enfants de 6 ans et plus)

- La possibilité d’inclure dans l’équipe d’animation les intervenants ponctuels

(*) Un abaissement de la durée journalière de l’accueil à une heure minimum pour qu’il soit soumis à l’obligation de déclaration.

Accueil de loisirs

extrascolaire 7 à 300

Au moins 14 jours consécutifs ou non dans l’année scolaire Minimale de deux heures par journée de fonctionnement

Dès leur inscription dans un établissement scolaire

Jours où il n’y a pas école

Accueil de jeunes

7 à 40 Au moins 14 jours consécutifs ou non dans l’année scolaire

14-17 ans

- Sur un temps extra ou péri scolaire - besoin social particulier explicité dans le

projet éducatif. - Une convention entre l’organisateur et la

DDCS doit être établit, deux mois au moins avant le début de l’accueil

- Un animateur qualifié est désigné comme référent de l’accueil.

2. Séjours avec hébergement

Nombre de mineurs

Durée Age Conditions particulières

Séjour de vacances

A partir de 7 A partir de 4 nuits consécutives

Dès leur inscription dans un établissement scolaire

- Présentation obligatoire d’un projet pédagogique

Séjour court A partir de 7 De 1 à 3 nuits

Dès leur inscription dans un établissement scolaire

- Présentation obligatoire d’un projet pédagogique

Séjour spécifique

A partir de 7 Dès la 1ère

nuit 6 ans minimum

- Présentation obligatoire d’un projet pédagogique

- pour les 5 catégories définies : > séjours artistiques et culturels > séjours sportifs > rencontres européennes de jeunes > séjours linguistiques > chantiers de bénévoles

Séjour de vacances en

famille

De 2 à 6 mineurs

A partir de 4 nuits consécutives

6 ans minimum

- Pendant les vacances - En France - Dans une famille - Pas de présentation obligatoire du projet

pédagogique

Activité accessoire à un accueil de loisirs

A partir de 7 De 1 à 4 nuits

Dès leur inscription dans un établissement scolaire

- En France et à proximité de l’accueil principal (2h trajet)

- Activité rattachée au projet pédagogique et destinée aux mineurs de l’accueil principal

6

3. Accueils de scoutisme

Nombre de mineurs Durée Age Conditions particulières

A partir de 7 Dès la mise en route de l’activité

Dès leur inscription dans un établissement scolaire

- Avec et sans hébergement - Présentation obligatoire d’un projet

pédagogique - Organisés par une association dont l’objet

est la pratique du scoutisme - Bénéficiant d’un agrément national

D. Accueils et séjours particuliers

a) Séjours spécifiques

- Les séjours sportifs

Séjour avec hébergement, pour des activités à caractère éducatif dans le cadre de l’objet de l’association organisatrice, organisé par une fédération agréée, un de ses organes déconcentrés ou, un de ses clubs affiliés.

Deux conditions : Au moins 7 mineurs de 6 ans ou plus et à partir de 1 nuit Sont exclus du champ d’application de la règlementation : - Les déplacements pour participer aux compétitions sportives organisées par les fédérations agréées, leurs

organes déconcentrés et les clubs affiliés - Les stages de formation à l’encadrement des disciplines sportives.

Démarches obligatoires :

1) Demande d’accès à la télé procédure auprès de la DDCS 2) Vérification de la conformité du local d’hébergement

(Les hôtels peuvent héberger occasionnellement des mineurs, s’ils répondent aux conditions de sécurité exigées pour recevoir des groupes de mineurs).

3) Déclaration du séjour :

- Obligatoire pour tout organisateur établit en France et organisant un accueil de mineurs en France et à l’étranger,

- Auprès de la DDCS du lieu du siège social, au minimum 2 mois avant le début du séjour puis fiche complémentaire à compléter au plus tard 8 jours avant.

Encadrement : - Direction : 1 personne majeure désignée par l’organisateur - L’effectif de l’encadrement ne peut être inférieur à 2 personnes - Les personnes prenant part ponctuellement à l’encadrement ne sont pas comprises dans l’effectif minimal - Qualification et taux d’encadrement selon les normes ou la réglementation de l’activité principale du séjour. Il revient à chaque fédération sportive de déterminer les conditions d’encadrement des activités

physiques et de veiller à leur mise en œuvre.

La catégorie des séjours spécifiques regroupe les séjours sportifs, les séjours linguistiques, les séjours artistiques et culturels, les rencontres européennes de jeunes, et les chantiers de bénévoles.

7

- Les séjours linguistiques

Quel que soit le mode d’hébergement proposé par les organisateurs de séjours ou stages linguistiques au sens de la norme NF EN 14804 et ayant attesté de leur engagement à respecter cette norme. La norme précise les engagements des organisateurs de séjours linguistiques en matière de prestation de service notamment en ce qui concerne l’information aux représentants légaux, les conditions d’enseignement et d’encadrement, l’hébergement, les loisirs. La condition d’un apprentissage de la langue avec des enseignants en vis-à-vis y est requise. Certains organisateurs de séjours linguistiques se sont regroupés pour promouvoir leurs activités et développer quelques règles déontologiques par la définition d’une charte de qualité ou par une démarche de certification auprès d’organismes indépendants.

- Les séjours artistiques et culturels

Organisés par une école de musique, de danse ou de théâtre relevant de l’Etat, d’une collectivité territoriale ou d’une association, réalisé dans la continuité de l’activité assurée tout au long de l’année intégrés, à ce titre dans le projet annuel.

- Les rencontres européennes de jeunes

Organisées dans le cadre des programmes européens en faveur de la jeunesse par des personnes morales ayant attesté de leur engagement à respecter les dispositions prévues par la Commission européenne et telles que précisées par l’agence française chargée de la mise en œuvre de ce programme.

- Les chantiers de bénévoles

Chantiers organisés pour des jeunes de 14 à 17 ans par des associations qui se sont engagées à respecter la Charte nationale des chantiers de bénévoles.

b) Les séjours de mineurs à l’étranger

- Déclaration

Un accueil avec hébergement organisé hors du territoire national est soumis à la réglementation correspondant au type d’accueil auquel le séjour appartient. C’est pourquoi il est à déclarer :

soit en séjour de vacances ;

soit en séjour spécifique (séjour sportif, séjour linguistique, séjour artistique et culturel, rencontre européenne de jeunes ou chantier de bénévoles) s’il répond à l’une des définitions précisée en page précédente ;

soit en séjour court (de 1 à 3 nuits) ou en séjour de vacances (plus de 3 nuits) s’il ne répond pas

totalement à l’une des définitions du séjour spécifique.

- Réglementation

La réglementation applicable est celle du type de séjour déclaré (séjour spécifique, séjour court ou séjour de vacances). L’ensemble des obligations relatives à ces types de séjours sont à respecter : modalités de dépôt des déclarations, informations relatives aux organisateurs, aux modalités d’accueil, au public accueilli, taux d’encadrement et qualification des encadrants, obligations relatives aux projets éducatif et pédagogique, au contrat d’assurance, déclaration d’accident grave, etc. L’organisateur applique également les dispositions de la loi de développement et de modernisation des services touristiques (loi n°2009-888 du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques). Les locaux doivent être adaptés aux mineurs et respecter les conditions d’hygiène et de sécurité du pays d’accueil.

Toute personne établie en France, organisant hors du territoire national un accueil collectif de mineurs, quel que soit le type d'hébergement, doit en faire préalablement la déclaration à la DDCS de son lieu de siège social, ou de domicile.

8

- Recommandations

Avant chaque départ, il est conseillé aux organisateurs de :

Consulter le site internet du ministère des affaires étrangères et européennes (http://www.diplomatie.gouv.fr, rubrique « conseil aux voyageurs») qui donne pour chaque pays des informations actualisées sur les évènements d'ordres sanitaire et sécuritaire.

Consulter le site internet du ministère de la santé (http://www.sante.gouv.fr) pour des informations concernant les évènements sanitaires (canicule, épidémie, contaminations, …).

Inscrire le nom du responsable du groupe sur le téléservice « Ariane » du ministère des affaires étrangères (https://pastel.diplomatie.gouv.fr/fildariane/dyn/protected/accueil/formAccueil.html).

Se renseigner auprès des ambassades, consulats concernés, services préfectoraux ou des mairies, des documents administratifs à posséder pour les mineurs et d’en informer suffisamment tôt les parents.

9

II – Déclarations

A. Demande d’accès à la téléprocédure de déclaration

a) L’application TAM (Télé procédure d’Accueil de Mineurs) Elle permet de :

Déclarer vos accueils et vos séjours (périodes, effectif prévisionnel des mineurs et des animateurs, implantation, etc).

Renseigner les fiches complémentaires (effectif réel des mineurs et des animateurs avec pour ces derniers, leur identité : nom(s), prénom(s), date de naissance, qualification, etc).

Disposer année par année, d’un historique de vos déclarations et fiches complémentaires.

Déclarer vos locaux avec ou sans hébergement.

Consulter la liste des locaux avec hébergement déclarés à la DDCS ou dans d’autres DDCS. Il vous suffit pour cela de procéder à une simulation de déclaration d’un accueil ou d’un séjour en précisant le département d’accueil.

b) La demande d’accès à l’application

Télécharger l’imprimé de la demande d’accès à la télé procédure sur le site internet http://www.cote-dor.gouv.fr/jeunesse-sports-et-vie-associative-r704.html

Compléter et adresser à la DDCS ce document, au minimum deux mois avant le début de l’accueil ou du séjour.

En retour, la DDCS vous adresse par courriel votre numéro d’organisateur, votre identifiant ainsi qu’un lien internet vous permettant de vous connecter sur le site afin d’effectuer votre première connexion et de réaliser vos déclarations :

https://tam.extranet.jeunesse-sports.gouv.fr/

c) Service d’aide en ligne Si vous rencontrez des difficultés avec l’utilisation de la télé procédure de déclaration, vous pouvez appeler la DDCS de Côte d’Or au 03 80 68 30 87 ou 03 80 68 30 37.

Les accueils collectifs de mineurs doivent être déclarés à la direction départementale de la cohésion sociale. Il en est de même pour les locaux avec ou sans hébergement, accueillant des mineurs.

10

B. Modalités et délais de déclaration

1. Déclaration d’un accueil ou d’un séjour

a) Déclaration sur l’application TAM Tout organisateur d’accueil (avec ou sans hébergement) à l’exception des accueils de loisirs

périscolaires doit obligatoirement déposer : la fiche initiale 2 mois au moins avant le début de l’accueil ou du séjour. la fiche complémentaire au plus tard huit jours avant le début de la période

d’accueil concernée.

Nouveauté : Tout organisateur d’accueil de loisirs périscolaire dépose une fiche unique de déclaration au moins huit jours avant la date prévue du début de fonctionnement de l’accueil.

En cas de dépassement du délai de déclaration, une procédure autobloquante, installée sur l’application TAM, empêche l’organisateur de procéder à la déclaration de l’accueil ou du séjour. Si les motifs invoqués sont sérieux et si le retard n’est pas trop important, la prorogation pourra alors être acceptée par la DDCS à titre exceptionnel (déblocage de la procédure).

Le projet éducatif est obligatoirement joint à cette déclaration lors du dépôt de la fiche initiale ou de la fiche unique pour les accueils de loisirs périscolaires.

Toute modification intervenue dans les éléments de la fiche initiale ou des fiches complémentaires est portée immédiatement à la connaissance de la DDCS.

b) Procédure de déclaration en ligne (fiches initiale, complémentaire et unique) pour les accueils collectifs de mineurs à l’exception des accueils de loisirs périscolaires,

A réception de la fiche initiale complète, le préfet délivre un accusé de réception. A réception de chacune des fiches complémentaire et après avoir constaté que

toutes les informations requises ont été communiquées par l’organisateur, le préfet délivre un récépissé de déclaration comportant le numéro d’enregistrement de celle-ci. Nouveauté. Au numéro d’enregistrement traditionnel, est ajouté un tiret suivi de deux lettres (FE = février ; PA = printemps,…)

Lorsqu’une fiche initiale ou complémentaire est incomplète, des compléments d’informations sont à fournir par l’organisateur sous huitaine. A défaut de production de ces compléments d’informations dans les délais impartis, la déclaration est réputée ne pas avoir été effectuée.

c) Renseigner la fiche complémentaire sur l’application TAM

NB : Une attention toute particulière est portée à l’enregistrement des fiches complémentaires. Elles seules, permettent de valider les stages pratiques des animateurs et des directeurs et d’enclencher la procédure automatisée de demande d’extrait de casier judiciaire auprès du ministère de la justice. Le récépissé de déclaration est délivré à l’issue des envois de la fiche initiale et de la fiche complémentaire et non plus à l’issue de l’envoi de la fiche initiale.

Une fiche complémentaire déposée hors délai sera systématiquement rejetée, les bonnes conditions de sécurité ne pouvant être vérifiées (casiers judiciaires, liste des cadres interdits, …). La déclaration peut alors être réputée « ne pas avoir été effectué » avec toutes les incidences financières que cela implique.

La déclaration préalable à l’organisation des accueils collectifs de mineurs comporte une fiche initiale et une ou plusieurs fiches complémentaires à l’exception des accueils de loisirs périscolaires, qui ne comprennent qu’une une fiche unique de déclaration. Nouveauté : le récépissé de déclaration est délivré à l’issue des envois de la fiche initiale et de

la fiche complémentaire (exception : fiche unique pour le périscolaire).

Tout organisateur renseigne obligatoirement la fiche complémentaire de son accueil collectif de mineurs via la télé procédure TAM, 8 jours au moins avant le début de l’accueil ou du séjour, et pour chacune des périodes déclarées (mercredis, périscolaires, …).

11

2. Déclaration des locaux

a) Obligation de déclaration

Article L. 227-5 du Code de l’Action Sociale et des Familles Les personnes organisant l'accueil de mineurs ainsi que celles exploitant les locaux où des mineurs sont hébergés doivent en faire la déclaration préalable auprès de l'autorité administrative, c’est à dire la DDCS. Celle-ci peut s'opposer à l'organisation de cette activité lorsque les conditions dans lesquelles elle est envisagée présentent des risques pour la santé et la sécurité physique ou morale des mineurs.

b) Modalités de déclaration

1) Télécharger sur le site internet http://www.cote-dor.gouv.fr/jeunesse-sports-et-vie-associative-r704.html : soit le formulaire « déclaration d’un local hébergeant des mineurs », soit le formulaire de déclaration d’un local sans hébergement ;

2) Envoyer l’imprimé dûment complété à la DDCS du département d’implantation du local, au minimum

deux mois avant la date prévue pour la première utilisation du local, accompagné des pièces suivantes :

o Le plan des locaux et un plan d’accès,

o Une copie du procès verbal de la commission de sécurité ou l’attestation municipale d’ouverture au public pour les Etablissements Recevant du Public sans hébergement de 5

ème catégorie (cf. partie VI « Hébergement »),

o Une copie de l’avis des services de la Protection Maternelle et Infantile si des mineurs de moins de 6 ans sont accueillis.

NB : Lors d’un contrôle, le directeur de l’accueil doit pouvoir présenter l’ensemble de ces documents.

3) Après instruction du dossier et en cas d’avis favorable, vous recevrez un récépissé de déclaration du

local précisant le numéro d’enregistrement de ce dernier.

4) Toute modification ultérieure des éléments de la déclaration ou dans l’aménagement, l’équipement ou l’utilisation des locaux doit être portée par écrit et dans les 15 jours suivant cette modification à la connaissance de la DDCS qui a reçu la déclaration initiale avec mention du numéro d’enregistrement du local.

c) Exigences réglementaires

Les locaux à sommeil hébergeant des mineurs doivent : - permettre aux filles et aux garçons âgés de 6 ans et plus de dormir dans des lieux séparés - offrir à chaque mineur hébergé un moyen de couchage individuel - garantir au personnel de direction et d’animation, un hébergement disposant des meilleures

conditions de sécurité des mineurs. - être uniquement des locaux spécifiques à sommeil : Etablissement Recevant du Public de type

internats scolaires, hôtels, villages de vacances, centres de vacances avec hébergement, … De plus amples informations sont disponibles dans la partie « hébergement ». Nous vous conseillons vivement de vous y reporter afin de vous assurer de la sécurité de vos locaux accueillant les mineurs.

Tout local dans lequel sont hébergés des mineurs doit être déclaré au minimum 2 mois avant son ouverture aux accueils collectifs de mineurs, par l’exploitant à la direction départementale de la cohésion sociale du lieu d’implantation. Ce local est alors répertorié sous un numéro à 9 chiffres.

12

III – Encadrement

A. Qualifications et taux d’encadrement

1. Accueil de loisirs – Séjour de vacances

Accueil de loisirs Séjour de vacances

Diplômes permettant de

diriger

1) BAFD ou stagiaires BAFD

2) Titulaires ou stagiaires d’un des diplômes, titres ou certificats figurant à l’article 1 de l’arrêté du 9 février 2007 + conditions (cf. liste p 16).

3) Agents titulaires de la fonction publique territoriale dans le cadre de leurs missions figurant

à l’article 2 de l’arrêté du 20 mars 2007 (cf. liste p 16).

Possibilité de dérogation à

titre exceptionnel

Demande écrite précisant les difficultés manifestes de recrutement

d’une dérogation pour la direction, sous conditions et pour un accueil de mineurs à durée et nombre d’enfants limités (cf. p 18 pour connaître ces conditions).

Une demande écrite devra alors être adressée à la DDCS

Diplômes permettant d’animer

1) BAFA ou stagiaires BAFA

2) Titulaires ou stagiaires d’un des diplômes, titres ou certificats figurant à l’article 2 de l’arrêté du 9 février 2007 complété par l’Arrêté du 3/11/2014 (cf. liste p 15)

3) Agents titulaires de la fonction publique territoriale dans le cadre de leurs missions figurant à l’article 1 de l’arrêté du 20 mars 2007 complété par l’Arrêté du 3/11/2014 (cf. liste p 15)

4) Titulaires ou stagiaires d’un des diplômes, titres ou certificats permettant de diriger un accueil de mineurs (cf. liste p 16) complété par l’Arrêté du 3/11/2014 (cf liste p 15)

Taux

d’encadrement

exigé en ACM

Accueil extrascolaire Pour les moins de 6 ans : 1 animateur / 8 mineurs maximum Pour les 6 ans et plus : 1 animateur / 12 mineurs maximum

Accueil périscolaire

- Pour les moins de 6 ans : 1 animateur / 10 mineurs (ou taux de 1 pour 14 dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires) (*)

- Pour les 6 ans et plus : 1 animateur / 14 mineurs (ou taux de 1 pour 18 dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires) (*)

L’effectif de l’encadrement ne peut être inférieur à 2 personnes

Au moins 50 % d’animateurs titulaires qualifiés

Pas plus de 50% d’animateurs stagiaires

Pas plus de 20 % d’animateurs non qualifiés (*) ou 1 animateur pour une équipe de 3 ou 4 animateurs

Au-delà de l’effectif d’encadrement requis, les animateurs supplémentaires n’ont pas d’obligation de qualification

Directeur non inclus dans l’effectif d’encadrement

Sauf pour les accueils de loisirs de moins de 50 mineurs

Directeur non inclus dans l’effectif d’encadrement

Sauf pour les séjours de vacances d’au plus 20 mineurs âgés d’au moins 14 ans

Si l’effectif comprend plus de 100 mineurs

1 adjoint diplômé supplémentaire par tranche de 50 mineurs au-delà de 100

Activités accessoires à un accueil de loisirs ou de jeunes - Deux personnes minimum

- Un animateur qualifié désigné comme responsable de l’activité accessoire - Taux d’encadrement de l’accueil principal (extrascolaire pour un accueil de loisirs)

Intervenants extérieurs

Les intervenants extérieurs ponctuels ne sont pas inclus dans l’effectif d’encadrement. A titre expérimental, pour une durée de trois ans, par dérogation à l’article R.227-20 du CASF, les personnes qui participent ponctuellement avec le ou les animateurs à l’encadrement des activités périscolaires sont comprises, pendant le temps où elles y participent effectivement […] dans le calcul de ces taux d’encadrement (décret n°2013-707 du 2 aout 2013 relatif au projet éducatif territorial et portant expérimentation relative à l’encadrement des enfants scolarisés bénéficiant d’activités périscolaires dans ce cadre).

(*) Une collectivité territoriale qui établit un projet éducatif territorial (PEDT) dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, bénéficie d’aménagements des conditions d’encadrements des activités (cf. chapitre VII-C p.58)

13

2. Accueil de jeunes – Séjour court – Séjour spécifique

Accueil de jeunes Séjour spécifique Séjour court

Direction

Un animateur qualifié désigné par l’organisateur

comme référent de l’accueil

OU

Un directeur qualifié qui coordonne l’action des animateurs référents

implantés sur chaque site

Une personne majeure désignée par

l’organisateur comme directeur du séjour

Une personne majeure s’assure des conditions

d’hygiène et de sécurité dans lesquelles

l’hébergement se déroule

Encadrement

Les conditions d’encadrement sont définies

par convention entre l’organisateur et la DDCS

pour répondre aux besoins identifiés

Deux personnes minimum

Qualification et taux d’encadrement selon les

normes ou la réglementation de l’activité

principale du séjour

Deux personnes minimum

3. Accueil de scoutisme

Direction

1) Titulaire d’un des diplômes ou titres scouts de direction (cf. liste p 16) 2) Titulaire ou stagiaire d’un des diplômes, titres ou certificats permettant de

diriger un accueil de mineurs (cf. liste p 16)

En l’absence de diplôme, possibilité d’une dérogation pour la direction, - pour une période fixée n’excédant pas 12 mois - pour des accueils d’au plus 50 mineurs et de 6 ans et plus

Une demande écrite devra alors être adressée à la DDCS

Animation

1) Titulaire d’un des diplômes ou titres scouts de l’animation ou de direction (cf. liste p 18)

2) Titulaire ou stagiaire d’un des diplômes, titres ou certificats permettant de diriger ou d’animer un accueil de mineurs (cf. listes p 15 et 16)

Taux d’encadrement

Pour les moins de 6 ans : 1 animateur / 8 mineurs maximum Pour les 6 ans et plus : 1 animateur / 12 mineurs maximum

Le directeur peut être inclus dans l’effectif d’encadrement pour : - les accueils sans hébergement ou les séjours à partir d’1 nuit avec 80 mineurs au plus. - les séjours de 4 nuits ou plus pour 50 mineurs au plus, âgés d’au moins 14 ans.

Activités en

autonomie

Organisation possible d’activités sans encadrement sur place : - Pour les accueils sans hébergement ou séjours de 1 à 3 nuitées - Avec des mineurs en groupe constitué et âgés de plus de 11 ans

Les conditions d’organisation sont alors les suivantes : - les caractéristiques de l’activité sont précisées dans le projet pédagogique - les familles en sont informées, ont attesté en avoir pris connaissance et ont donné

leur accord - la préparation inclut la mise à disposition de moyens adaptés pour le repérage des

lieux - les responsables du groupe reconnus par les instances nationales du mouvement

valident le projet en tenant compte des capacités d’autonomie des mineurs - lors du déroulement de l’activité, des moyens de communication effectifs sont à la

disposition du groupe et un adulte responsable peut intervenir à tout moment.

14

B. Rappels

a) Accueil de loisirs de moins de 50 mineurs « Arrêté du 31 juillet 2008 »

En tant qu’organisateur d’ACM, dois-je compter mon directeur dans le taux d’encadrement ? La précédente réglementation prévoyait que le directeur était compris dans le taux d’encadrement des accueils de loisirs dits « non permanents », c'est-à-dire accueillant moins de 80 enfants et/ou fonctionnant moins de 80 jours. L’Arrêté du 31 juillet 2008, est venu modifier cette situation. Désormais le directeur ne pourra être compris dans le taux d’encadrement qu’au sein des accueils de loisirs accueillant de moins 50 mineurs.

b) Accueil de loisirs de plus de 80 jours avec plus de 80 mineurs « Arrêté du 28 octobre 2008 »

L’accueil de loisirs dit « permanent » se détermine à travers deux seuils à atteindre, le nombre de jours de fonctionnement et le nombre d’enfants accueillis. La prise en compte de ces critères doit s’effectuer de façon cumulative. Pour être considéré comme organisateur d’un tel accueil, il faut pouvoir justifier de 80 jours de fonctionnement lors desquels sont accueillis au moins 80 mineurs. La fonction de directeur nécessite alors des qualifications particulières. Ainsi, conformément à l’article 5 de l’arrêté du 9 février 2007, peuvent diriger

Nouveauté : L’arrêté du 12 décembre 2013 relatif à l’encadrement des accueils de loisirs organisés pendant les heures qui précèdent et qui suivent la classe pour une durée de plus de 80 jours et pour un effectif supérieur à 80 mineurs prévoit que par dérogation le titulaire d’un brevet d’aptitude aux fonctions de directeur (BAFD) peut encadrer un accueil de loisirs périscolaire, aux termes du présent arrêté. Cette dérogation ne peut être accordée que pour une durée de douze mois, renouvelable. L’arrêté du 3 novembre 2014 modifie cet Arrêté de 2013 et étend la dérogation initiale à vingt-quatre mois.

c) Les activités accessoires à un accueil de loisirs ou de jeunes « Décret du 11 juin 2009 »

Par l’intermédiaire de ce décret, le ministère est venu redéfinir la notion des activités accessoires à un accueil de loisirs ou de jeunes (ex-mini camp).

Dès lors, ces séjours sont qualifiés comme « activités accessoires » à un accueil de loisirs ou de jeunes

et doivent être considérés comme des activités à part entière des structures. Création d’une fiche complémentaire spécifique (art. 3 de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif à la

déclaration préalable aux accueils de mineurs prévue par l’article R.227-2 du code de l’action sociale et des familles)

- Les séjours de 1 à 4 nuits - Organisés dans le cadre réglementaire d’un accueil de loisirs ou un accueil de jeunes - Pour les mêmes mineurs de ces accueils - Dans le cadre du même projet éducatif - Pour lequel, deux encadrants minimum devront être présents

- Les titulaires ou stagiaires d’un des diplômes, titres ou certificats figurant à l’article 1 de l’arrêté du 9 février 2007 (cf. liste p 16).

- Les agents titulaires de la fonction publique territoriale dans le cadre de leurs missions figurant à l’article 2 de l’arrêté du 20 mars 2007 (cf. liste p 16).

- Les titulaires du BAFD pouvant justifier d’expériences de direction en accueil collectif de mineur de 24 mois au moins entre le 01/01/1997 et le 19/02/2004.

15

C. Listes des diplômes, titres et certificats pour exercer

1. Les fonctions d’animation Les fonctions d’animation en Accueils Collectifs de Mineurs peuvent être exercées par les:

1)

2) Titulaires ou stagiaires d’un des diplômes, titres ou certificats figurant à l’article 2 de l’arrêté du 9 février 2007(modifié par l’arrêté du 3 novembre 2014) : liste :

* Pour les Séjours de vacances et accueil sans hébergement uniquement (Arrêté du 25 juin 2013)

3) Agents titulaires de la fonction publique territoriale dans le cadre de leurs missions figurant à l’article 1 de l’arrêté du 20 mars 2007 : liste : (Codage TAM : FPT Anim)

4)

Abréviation Libellé complet Codage TAM

BEES 1 Brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré MSJS Anim BEATEP Brevet d’Etat d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la

jeunesse MSJS Anim

BPJEPS Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport MSJS Anim BAPAAT Brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien MSJS Anim CQP Anim. 1

er degré Certificat de qualification professionnelle premier degré de l’animation Conv Coll Nat Anim

CQP Anim. Périscolaire Certificat de qualification professionnelle animateur périscolaire Conv Coll Nat Anim DUMI Diplôme universitaire de musicien intervenant DUT CS Diplôme universitaire de technologie, spécialité carrières sociales Educ Nat Anim CAP Petite enf. Certificat d’aptitude professionnelle, petite enfance Educ Nat Anim DEUG STAPS Diplôme d’études universitaires générales STAPS Educ Nat Anim Licence STAPS Licence STAPS Educ Nat Anim Licence Sc. Educ. Licence sciences de l’éducation Educ Nat Anim BTS Agricole GPN * Brevet de Technicien Supérieur Agricole option « gestion et protection de la

nature » M Agriculture

DEME Diplôme d’Etat de moniteur éducateur Aff Soc Anim CAFME Certificat d’aptitude aux fonctions de moniteur-éducateur Aff Soc Anim Animateur JSP Diplôme d’animateur de section de jeunes sapeurs pompiers Moniteur EPMS Moniteur interarmées d’entraînement physique, militaire et sportif M Armées Anim

1 – Fonctionnaires titulaires exerçant des activités d’animation relevant des fonctions définies par leur statut particulier :

Animateur territorial ; Adjoint territorial d’animation ; Adjoint administratif de la commune de Paris, spécialité animation.

2 – Fonctionnaires titulaires exerçants des fonctions prévues par leur statut particulier et qui, sans être directement liées à des activités d’animation, sont susceptibles de s’y rattacher à titre accessoire :

Agent territorial spécialisé des écoles maternelles ; Educateur territorial de jeunes enfants pour l’accueil de moins de 6 ans ; Educateur territorial des Activités physique et sportive ; Assistant socio éducatif territorial, spécialité éducateur spécialisé ; Moniteur – éducateur territorial ; Professeur de la ville de Paris.

Titulaires du BAFA ou stagiaires BAFA

Titulaires ou stagiaires d’un des diplômes, titres ou certificats permettant de diriger un accueil de mineurs (cf. page suivante)

16

2. Les fonctions de direction Les fonctions de direction en Accueils Collectifs de Mineurs peuvent être exercées par les personnes :

1)

2) Titulaires ou stagiaires d’un des diplômes, titres ou certificats figurant à l’article 1 de l’arrêté du 9 février 2007 en justifiant d’une ou de plusieurs expériences d’animation de groupes de mineurs, dont une au moins en accueil collectif de mineurs, d’une durée totale de 28 jours dans les 5 ans qui précèdent : liste :

3) Agents titulaires de la fonction publique territoriale dans le cadre de leurs missions figurant à

l’article 2 de l’arrêté du 20 mars 2007 : liste : (Codage TAM : FPT Dir)

Abréviation Libellé complet Codage TAM

DEDPAD Diplôme d’Etat de directeur de projet d’animation et de développement MSJS Dir

DEFA Diplôme d’Etat relatif aux fonctions d’animation MSJS Dir

DECEP Diplôme d’Etat de conseiller d’éducation populaire MSJS Dir

CAPASE Certificat d’aptitude à la promotion des activités socio-éducatives et à l’exercice des professions

socio-éducatives MSJS Dir

BEATEP ASVL Brevet d’Etat d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse, spécialité activités

sociales - vie locale MSJS Dir

BPJEPS CVL Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport comprenant une unité

capitalisable complémentaire concernant la direction des centres de vacances et de loisirs MSJS Dir

BPJEPS LTP Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, spécialité loisirs tous publics MSJS Dir

BEES 2 ou 3 Brevet d’Etat d’éducateur sportif, deuxième ou troisième degré MSJS Dir

BEES Alp. Brevet d’Etat d’alpinisme MSJS Dir

BEESAPT Brevet d’Etat d’éducateur sportif option animation des activités physiques pour tous MSJS Dir

DEJEPS Diplôme d’état de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport MSJS Dir

DESJEPS Diplôme d’état supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport ; MSJS Dir

CEPJ / PS

CTPS

Conseiller d’éducation populaire et de jeunesse, de professeur de sport, ou conseiller technique et

pédagogique supérieur. MSJS Dir

DEUST Anim.

DEUST A. et G.

Diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques, animation (et gestion des activités

physiques, sportives et culturelles) Educ Nat Dir

DUT Anim. Diplôme universitaire de technologie, spécialité carrières sociales, option animation sociale et socioculturelle Educ Nat Dir

Licence Anim. Licence animation sociale, éducative, culturelle et des loisirs Educ Nat Dir

Prof. Ecole Diplôme professionnel de professeur des écoles Educ Nat Dir

CAP instit. Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteur Educ Nat Dir

CA Prof. Certificat d’aptitude au professorat Educ Nat Dir

Agrèg. Agrégation du second degré Educ Nat Dir

CACE / CACPE Certificat d’aptitude aux fonctions de conseiller d’éducation ou conseiller principal d’éducation Educ Nat Dir

DEEJE Diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants Aff Soc Dir

DEES Diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé Aff Soc Dir

DPJJ Diplôme d’éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse M Justice Dir

Moniteur chef Moniteur chef interarmées d’entraînement physique, militaire et sportif M Armées Dir

Certif. Tech. Certificat technique branche entraînement physique et sportif M Armées Dir

1 – Fonctionnaires titulaires exerçants des activités de direction d’établissements ou de services relevant des fonctions définies par leur statut particulier :

Attaché territorial, spécialité animation Secrétaires des services extérieurs de la commune de Paris, spécialité animation ; Animateur territorial.

2 – Fonctionnaires titulaires exerçant des fonctions prévues par leur statut particulier et qui, sans être directement liées à des activités de direction d’établissement ou de services dans le domaine de la jeunesse, sont susceptibles de s’y rattacher à titre accessoire :

Conseiller territorial socio-éducatif ; Educateur territorial de jeunes enfants pour l’accueil d’enfants de moins de 6 ans ; Assistant socio-éducatif territorial, spécialité éducateur spécialisé ; Profession de la ville de Paris ; Educateur territorial des activités physique et sportives.

Titulaires du BAFD ou stagiaires BAFD (sauf pour un accueil de plus de 80 jours ET avec plus de 80 mineurs hormis sous conditions très précises)

17

4) Dans les accueils de loisirs accueillant moins de 50 mineurs :

3. En accueil de scoutisme

Direction Animation

4. Dérogation de direction

Une dérogation peut être accordée à l’organisateur, pour certains types de séjours, sur demande écrite et uniquement en cas de difficultés manifestes de recrutement du directeur. Ainsi, à titre exceptionnel, le déclarant peut obtenir une dérogation pour deux années (article 2 de l’arrêté du 12 décembre 2013, modifié par arrêté du 3 novembre 2014 – art.1). Cette période peut être prorogée d’une année.

Accueils ou séjours concernés

Accueil de loisirs - Maximum 80 jours annuels - Maximum 50 mineurs

Séjour de vacances

- Moins de 21 jours - Maximum 50 mineurs - Mineurs âgés de 6 ans et plus

Personnes pouvant être proposées

titulaires du BAFA ou de l'un des diplômes, titres ou certificats figurant à l’article 2 de l'arrêté du 9 février 2007 et âgés de 21 ans au moins à la date de l'accueil et justifiant d'expériences significatives d'animation en accueils collectifs de mineurs.

Ou dont l'expérience et les compétences techniques et pédagogiques peuvent seules répondre à l'objet particulier de l'accueil.

1) Titulaires d’un des diplômes ou titres scouts suivants :

Diplômes et titres délivrés par les associations agréées membres de la fédération du scoutisme français :

- Certificat d’aptitude aux fonctions de responsable

d’unité scoutisme français ; - Certificat d’aptitude aux fonctions de directeur

scoutisme français ;

Diplômes et titres délivrés par les autres associations agréées :

- Chef de groupe, attestation délivrée par le commissaire général, formation tripode, Scouts unitaires de France.

- Chef de camp, camp école préparatoire deuxième degré, Scouts unitaires de France ;

- Attestation de capacité ou licence capacitaire, Eclaireurs neutres de France, Fédération des éclaireuses et éclaireurs, Guides et scouts d’Europe ;

- Licence de chef de premier, deuxième et troisième degré, Eclaireurs neutres de France, Fédération des

Éclaireuses et Eclaireurs, Guides et scouts d’Europe ;

2) Titulaires ou stagiaires d’un des diplômes,

titres ou certificats permettant de diriger un

accueil de mineurs (cf. listes p 16)

1) Titulaires d’un des diplômes ou titres scouts suivants :

Diplômes et titres délivrés par les associations agréées membres de la fédération du scoutisme français :

- Certificat d’aptitude aux fonctions d’animateur scoutisme français ;

Diplômes et titres délivrés par les autres associations agréées :

- Assistant d’unité, camp école préparatoire premier degré, Scouts unitaires de France ;

- Attestation de capacité ou licence capacitaire,

Eclaireurs neutres de France, Fédération des Eclaireuses et Eclaireurs, Guides et scouts d’Europe ;

2) Titulaires d’un des diplômes ou titres scouts

de direction

3) Titulaires ou stagiaires d’un des diplômes, titres ou certificats permettant de diriger ou

d’animer un accueil de mineurs (cf. listes p 15 et 16)

Titulaires du BAFA ou de l'un des diplômes mentionnés à l'article 2 de l’arrêté du 9 février 2007 (cf. liste p 15), âgés de 21 ans au moins et justifiant au 31 août 2005 d'au moins 2 expériences de direction en séjours de vacances ou accueils de loisirs, d'une durée totale de 28 jours dans les 5 ans qui précèdent.

18

D. BAFA – Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur

a) Inscription à la formation BAFA Toute personne débutant la formation BAFA doit obligatoirement s’inscrire sur le site : http://www.jeunes.gouv.fr/bafa-bafd Un numéro de dossier lui est alors délivré par l’application. Ce service dématérialisé permet au candidat de gérer son dossier d’inscription et de suivre son parcours de formation.

b) Aspect réglementaire La formation comprend 3 stages :

Une session de formation générale d’une durée minimale de 8 jours. Il ne peut s’écouler plus de 18 mois entre la fin de cette session et le début du stage pratique. Si ce délai est dépassé vous devez demander, via votre dossier BAFA internet, une dérogation auprès du directeur départemental de la cohésion sociale.

Un stage pratique, effectué uniquement en accueil de loisirs ou de jeunes, en séjour de vacances, ou

en accueil de scoutisme déclaré. Sa durée pour les séjours de vacances est de 14 jours répartis en 2 séjours au plus. Pour les accueils de loisirs, de jeunes ou de scoutisme, il a une durée d’au moins 14 jours effectifs.

Une session d’approfondissement de 6 jours ou une session de qualification d’au moins 8 jours.

c) Validation du stage pratique

Les jours d’animation sont des jours complets de présence effective avec les enfants. Les temps de préparation ou de rangement du centre ne sont pas pris en compte dans la durée du stage pratique.

Ne sont pas pris en compte les stages effectués dans un séjour spécifique, un séjour de vacances en

famille ou un séjour court non associé à un accueil de loisirs ou un accueil jeunes.

Le directeur doit évaluer l’aptitude du candidat à animer un groupe de mineurs dans le cadre des conditions générales de sécurité et des projets éducatif et pédagogique établis.

L’animateur stagiaire doit, dans la mesure du possible, être placé auprès d’un animateur confirmé, et

bénéficier du tutorat effectif de la part d’un des membres de l’équipe de direction.

A l’issue de son ou ses stage(s) pratique(s), le candidat reporte, sur son espace personnel internet, dans la rubrique cursus - stage pratique, l’avis émis par le directeur du séjour ainsi que les appréciations. Puis, il adresse, pour validation, le certificat (original), signé et portant le cachet de l’organisateur, à la DDCS du lieu de stage, après en avoir fait une copie.

Deux fois par an, aux mois de juin et décembre, le jury départemental délibère sur les dossiers des

candidats ayant effectués le cursus complet de la formation.

La durée totale de la formation ne peut excéder 30 mois. Toutefois, le candidat peut solliciter, sur demande motivée et déposée à partir de son dossier internet, une prorogation de 12 mois maximum.

19

E. BAFD – Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur

a) Inscription à la formation BAFD L’inscription à la formation BAFD relève du même processus d’inscription que pour la formation BAFA. Toute personne débutant la formation BAFD doit obligatoirement s’inscrire sur le site : http://www.jeunes.gouv.fr/bafa-bafd

Cependant, si le candidat possède déjà un compte d’accès obtenu par le biais de la formation BAFA, il se rend sur ce même site et sélectionne la rubrique « je possède déjà un compte d’accès et je débute une nouvelle formation ».

b) Aspect règlementaire

Le cursus de formation comprend 4 stages :

une session de formation générale d’une durée de 8 jours Il ne peut s’écouler plus de 18 mois entre la fin de cette session et le début du premier stage pratique. Si ce délai est dépassé vous devez demander, via votre dossier BAFD internet, une dérogation auprès du directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS).

un stage pratique d’une durée de 14 jours un stage de perfectionnement d’une durée de 6 jours

un deuxième stage pratique d’une durée de 14 jours à l’issue duquel le stagiaire rédige un bilan de

formation (voir note régionale sur le site http://www.cote-dor.gouv.fr/).

c) Validation du stage pratique

Le directeur stagiaire peut exercer les fonctions de direction pour tous les types de séjours.

Un des deux stages pratiques doit être effectué dans un séjour comportant au moins 12 mineurs. Ce stage doit permettre au candidat d'être en situation réelle de direction : élaboration et mise en œuvre d’un projet pédagogique, gestion et animation d’une équipe d’encadrement, gestion de l’accueil (sécurité, administration et finance).

Le directeur stagiaire, même lorsqu’il est en position d’adjoint, doit pouvoir assurer toutes les fonctions

de direction : élaboration du projet pédagogique ; participation au recrutement de l’équipe d’animation ; gestion, formation et évaluation des personnels ; animation des jeunes et gestion du quotidien ; suivi administratif, budgétaire et comptable ; communication avec les personnes extérieures ; mise en œuvre de la sécurité.

Le directeur stagiaire doit pouvoir être évalué par un pair ou une personne de l’organisme se portant

garante. Le cas échéant, il peut occuper un poste de directeur adjoint afin d’être évalué par le directeur du séjour. Les stages pratiques doivent se dérouler en France et uniquement en séjours de vacances, en accueil de loisirs, en accueil de jeunes ou en accueil de scoutisme déclaré.

L’organisateur peut transmettre le certificat de stage via le logiciel TAM en cliquant dans la fiche

complémentaire correspondante sur le lien « saisir certificat », accessible dans la colonne « stage BAFD ». Puis à l’aide du numéro d’inscription préalablement communiqué par le candidat ou de son nom, prénom et date de naissance, l’organisateur pourra après vérification de l’inscription administrative du stagiaire, renseigner le certificat et le transmettre à la DDCS en cliquant sur « valider ». Cet avis ne doit pas être renseigné par le directeur, mais par l’organisateur en utilisant le profil « administrateur » (code d’accès à ne pas donner aux directeurs des accueils, qui n’utilisent que le profil « directeur »).

Ces 4 étapes doivent être effectuées dans un délai maximum de 4 ans. Toutefois, le candidat peut solliciter auprès du directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale, par demande motivée et déposée à partir de son dossier internet, une prorogation de 12 mois maximum. Au terme de son cursus, l’attribution du BAFD est soumise à la validation du bilan, par le jury de la DRJSCS. Précision : L’autorisation d’exercer doit être renouvelée tous les 5 ans sous certaines conditions. (Art.10 du Décret N°2007-480 du 28/03/2007).

20

F. Le Contrat d’Engagement Educatif (CEE)

1. Définition et objectif

Le Contrat d’Engagement Educatif est un contrat de travail spécifique destiné aux animateurs et directeurs des Accueils Collectifs de Mineurs et créé afin de permettre aux salariés de ces structures de bénéficier de périodes de repos conformément à la législation européenne. Selon l’article L.432-1 du code de l’action sociale et des familles, « la participation occasionnelle […] d’une personne physique à des fonctions d’animation ou de direction d’un accueil collectif de mineurs à caractère éducatif organisé à l’occasion de vacances scolaires, de congés professionnels ou de loisirs […] est qualifiée d’engagement éducatif. »

Un Contrat d’Engagement Educatif ne peut être proposé qu’à des personnes titulaires du BAFA ou du

BAFD, intervenant occasionnellement en Accueils Collectifs de Mineurs. En conséquence, sa durée ne peut excéder 80 jours par an.

Le Contrat d’Engagement Educatif

Concerne les

personnes titulaires du

BAFA ou du BAFD

Intéresse les ACM

Ne peut excéder 80

jours par an

2. Mise en œuvre

Principe : La période minimale de repos quotidien est fixée à 11 heures consécutives par tranche de 24 heures.

Exception :

- Lorsque l’animateur est présent en permanence sur le lieu de l’accueil, il est possible de substituer la totalité du repos quotidien par la mise en place d’un repos compensateur. - Lorsque l’animateur réside à proximité de l’accueil, il est possible de substituer partiellement le repos quotidien, sans être inférieur à 8 heures, par la mise en place d’un repos compensateur.

Le repos compensateur peut être pris pendant ou à l’issue de la période d’accueil, selon des

modalités qui dépendent de la durée du séjour.

Les animateurs présents durant la nuit, doivent bénéficier d’un couchage leur permettant de se reposer ponctuellement. Toutefois ce repos nocturne ne peut pas être considéré comme un repos quotidien dans la mesure où les animateurs sont appelés à intervenir durant la nuit.

21

a) Suppression du repos quotidien

Tableau de détermination et répartition des périodes de repos :

Repos à prendre obligatoirement pendant le séjour Repos à prendre à l'issue du séjour

Total des heures de repos dues sur

l'ensemble de la période

Temps de repos

Repos compensateur minimum Repos hebdomadaire Repos compensateur (complémentairement au repos

compensateur minimum pris pendant le séjour)

Durée du séjour

Sem 1 Sem 2 Sem 3 Sem 1 Sem 2 Sem 3

1 0 0 11h 11h

2 0 0 22h 22h

3 0 0 33h (1 jour et 9h) 33h

4 8h 0 36h (1,5 jours) 44h

5 12h 0 43h (1 jour et 19h) 55h

6 16h 0 50h (2 jours et 2h) 66h

7 16h 24h 0 50h (2 jours et 2h) 90h

8 16h 0 24h 0 61h (2 jours et 13h) 101h

9 16h 0 24h 0 72h (3 jours) 112h

10 16h 0 24h 0 83h (3 jours et 11h) 123h

11 16h 8h 24h 0 86h (3 jours et 14h) 134h

12 16h 12h 24h 0 93h (3 jours et 21h) 145h

13 16h 16h 24h 0 100h (4 jours et 4h) 156h

14 16h 16h 24h 24h 100h (4 jours et 4h) 180h

15 16h 16h 0 24h 24h 0 111h (4 jours et 15h) 191h

16 16h 16h 0 24h 24h 0 122h (5 jours et 2h) 202h

17 16h 16h 0 24h 24h 0 133h (5 jours et 13h) 213h

18 16h 16h 8h 24h 24h 0 136h (5 jours et 16h) 224h

19 16h 16h 12h 24h 24h 0 143h (5 jours et 23h) 235h

20 16h 16h 16h 24h 24h 0 150 h (6 jours et 6h) 246h

21 16h 16h 16h 24h 24h 24h 150h (6 jours et 6h) 270h

Application de la réforme sur le Contrat d’Engagement Educatif

Principe : La période minimale de repos quotidien est fixée à 11 heures

consécutives par tranche de 24 heures.

Suppression du repos quotidien et mise en place d’un repos compensateur

Exception 2 :

Séjour impliquant la présence permanente de l’animateur.

Réduction du repos quotidien et mise en place d’un repos compensateur

Mise en place du repos compensateur sous 3 formes :

- Pendant le séjour et selon sa durée : par fractions de 4h minimum, pour un total hebdomadaire de 8, 12 ou 16h.

- Pendant le séjour : par bloc de 24h de repos consécutives par semaine (i.e. « repos hebdomadaire »)

- Après le séjour, selon sa durée du séjour. Se reporter au tableau « Suppression du repos quotidien »

Mise en place du repos compensateur sous 3 formes :

- Pendant le séjour et selon sa durée : bloc de 4, 5 ou 6h de repos par semaine.

- Pendant le séjour : bloc de 24h de repos consécutives par semaine (i.e. « repos hebdomadaire »)

- Après le séjour, selon sa durée du séjour. Se reporter au tableau « Réduction du repos quotidien »

Exception 1 :

Séjour impliquant un repos quotidien inférieur à 11 heures (sans passer en deçà de 8 heures)

22

b) Réduction du repos quotidien

Tableau de détermination et répartition des périodes de repos :

Repos à prendre obligatoirement pendant le séjour

Repos à prendre à l'issue du séjour

Total des heures de repos dues sur

l'ensemble de la période (repos

quotidien +repos compensateur + repos

hebdomadaire)

Temps de repos Repos

quotidien

Repos compensateur Repos hebdomadaire Repos

compensateur Durée du séjour

Sem 1 Sem 2 Sem 3 Sem 1 Sem 2 Sem 3

1

8 h

eu

res p

ar jo

ur

0h 0h 3h 11h

2 0h 0h 6h 22h

3 0h 0h 9h 33h

4 4h 0h 8h 44h

5 5h 0h 10h 55h

6 6h 0h 12h 66h

7 6h 24h 12h 90h

8 6h 0h 24h 0h 15h 101h

9 6h 0h 24h 0h 18h 112h

10 6h 0h 24h 0h 21h 123h

11 6h 4h 24h 0h 20h 134h

12 6h 5h 24h 0h 22h 145h

13 6h 6h 24h 0h 24h 156h

14 6h 6h 24h 24h 24h 180h

15 6h 6h 0h 24h 24h 0h 27h 191h

16 6h 6h 0h 24h 24h 0h 30h 202h

17 6h 6h 0h 24h 24h 0h 33h 213h

18 6h 6h 4h 24h 24h 0h 32h 224h

19 6h 6h 5h 24h 24h 0h 34h 235h

20 6h 6h 6h 24h 24h 0h 36h 246h

21 6h 6h 6h 24h 24h 24h 36h 270h

3. Particularités

Pendant la période de repos compensateur pris au cours du séjour, l’animateur n’est plus à la disposition de l’employeur.

Les périodes de repos compensateur ne peuvent pas faire l’objet d’une réduction de salaire.

Lorsque l’organisation du séjour implique la présence permanente de l’animateur, ses frais de

restauration et d’hébergement sont à la charge de l’organisateur et ne peuvent pas être considérés comme des avantages en nature.

Pendant la période de repos compensateur pris à l’issue du séjour, l’animateur n’est plus à la

disposition de l’employeur et n’est pas tenu de rester sur son lieu de travail.

23

G. Contrôle de l’honorabilité des encadrants

Instruction 0025 JS du 3 mars 2010, notes n°0130 du 3 juillet et n°0186 du 14 octobre 2009

Le code de l’action sociale et des familles (CASF) prévoit, dans son article L.133-6, un régime d’incapacité à exercer au sein des accueils collectifs de mineurs, cela en cas de condamnation pour crime ou pour certains délits dont la peine est d’au moins deux mois d’emprisonnement ferme.

La procédure de consultation par le bureau du Casier Judiciaire National (CJN) des bulletins n°2 a été automatisée dans le logiciel de gestion des accueils collectifs de mineurs (GAM) de façon à déclencher automatiquement cette consultation pour chaque intervenant des équipes d’encadrement. La vérification des conditions d’honorabilité des personnes participant à ces accueils consiste donc dans l’analyse et l’exploitation du bulletin N°2 du casier judiciaire afin de s’assurer que les animateurs ne sont pas interdits à l’encadrement de mineurs suite à des infractions pénales.

Le problème majeur concerne les retours trop importants de ces bulletins, au sein de nos services, provenant du bureau du Casier Judiciaire National (CJN) qui rejette la demande d’extrait de bulletin N°2, au motif qu’aucune identité n’est applicable.

Pour ces raisons, il est demandé lors de la saisie de l’identité des animateurs sur les fiches complémentaires de l’application TAM, d’être vigilant et de vérifier l’exactitude des renseignements fournis par l’intervenant au vu, soit de la carte nationale d’identité soit d’un extrait de naissance. Les 6 rubriques suivantes doivent alors obligatoirement être renseignées correctement : 1°- Nom : Le nom de naissance (ou non patronymique). Le nom d’usage (ou nom d’épouse pour les femmes

mariées) ne dispense pas du nom de naissance, seul utilisé pour consulter le B2 : - Saisir en majuscules, sans mettre d’espace avant la première lettre du nom - Vérifier qu’aucun caractère « parasite » n’a été saisi (en dehors du tiret et de l’espace qui peuvent être utilisés pour les noms composés et de l’apostrophe dans le corps du nom).

2°- Prénom : Premier prénom de l’état civil, obligatoire pour les personnes nées en France : - Mêmes recommandations que pour le nom (cf. ci-dessus)

- Seuls les trois premiers prénoms peuvent être retenus (les séparer par des espaces).

3°- Date de naissance : format JJ/MM/AAAA

4°- Pays de naissance : Sélectionner France ou Etranger

5°- Département de naissance : Sélectionner le département correctement.

6°- Commune de naissance : Le choix du département détermine la sélection de la liste des communes correspondantes. Ne pas oublier de sélectionner la commune de naissance.

Si une (ou plusieurs) de ces indications est (sont) erronée(s) ou incomplète(s), le CASIER JUDICIAIRE

de l’animateur ne peut être contrôlé. Il est donc préférable de demander aux nouveaux animateurs de fournir une copie d’un document officiel d’identité, cela avant la saisie de leur Etat Civil, sur l’application TAM.

Protection complémentaire : vérification de la liste des cadres interdits

La liste des personnes faisant l’objet d’une mesure administrative d’interdiction ou de suspension d’exercer prononcée sur le fondement de l’article L 227-10 du CASF, est régulièrement mise à jour. Ce fichier de données à caractère personnel au sens de la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, a uniquement vocation à être consulté par les services du Ministère.

24

IV. Réglementation des Activités Physiques et Sportives (APS)

A. Dispositions communes

Inscription de l’activité dans le projet éducatif : o L’activité physique en Accueils Collectifs de Mineurs s’inscrit pleinement dans le projet

éducatif de l’organisateur. Le projet pédagogique doit systématiquement préciser les conditions dans lesquelles elle est mise en œuvre.

o Les responsables légaux des mineurs doivent être informés des activités physiques proposées pendant l’accueil et des modalités de leur déroulement.

Rôle de l’encadrant :

Une personne majeure responsable, membre de l’équipe pédagogique ou intervenant extérieur, doit fixer un cadre sécurisant pour les mineurs et vérifier que le niveau de pratique est conforme à leurs besoins psychologiques et physiologiques. Cette personne est désignée par le terme « encadrant ».

Rôle des animateurs et accompagnateurs :

o Le taux d’encadrement des pratiques doit être conforme aux règles générales fixées par le Code de l’Action Sociale et des Familles, sauf réglementations particulières relatives aux accompagnateurs.

o Le directeur de l’Accueil Collectif de Mineurs et l’encadrant définissent ensemble la place et le rôle des membres permanents de l’équipe pédagogique de manière à assurer au mieux la sécurité des mineurs.

B. Test préalable à la pratique des activités aquatiques et nautiques en Accueils Collectifs Mineurs

Une attestation de réussite au test commun aux fédérations habilitées peut convenir si elle répond au moins aux exigences mentionnées ci-dessus.

Ce test est réalisé en piscine ou sur le lieu d’activité.

L’attestation de réussite au test est délivrée par une personne répondant à l’une des conditions

suivantes :

Les pratiques du canoë-kayak et activités assimilées, canyonisme, nage en eau vive, radeau et activités de navigation assimilées, surf et voile, sont subordonnées à la fourniture d’une attestation d’aptitude qui certifie de la capacité du pratiquant à :

- effectuer un saut dans l’eau ; - réaliser une flottaison sur le dos pendant cinq secondes ; - réaliser une sustentation verticale pendant cinq secondes ; - nager sur le ventre pendant vingt mètres ; - franchir une ligne d’eau ou passer sous une embarcation ou un objet flottant.

« En séjours de vacances et en accueils de loisirs, les conditions d’encadrement et de pratique des activités physiques peuvent être aménagées selon les risques encourus, en tenant compte du lieu de déroulement de l’activité et, le cas échéant, du niveau de pratique et de l’âge des mineurs » (Art. R. 227-13 du code de l’action sociale et des familles). En application de cet article, l’arrêté du 25 avril 2012 précise de nouvelles règles d’encadrement et de pratique en fonction des risques encourus par les mineurs.

25

1° Etre titulaire d'un diplôme, d'un titre à finalité professionnelle ou d'un certificat de qualification

dans les disciplines suivantes : canoë-kayak et disciplines associées, nage en eau vive, voile, canyonisme, surf de mer et natation ;

2° Etre titulaire du brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique ; 3° Etre ressortissant d'un Etat membre de l'Union européenne ou d'un autre Etat partie à l'accord

sur l'Espace économique européen et répondre aux conditions exigées par le code du sport pour exercer la profession d'éducateur sportif sur le territoire national dans les disciplines présentées en 1° ;

4° Etre militaire, ou fonctionnaire relevant des titres II, III et IV du statut général des fonctionnaires

et exerçant dans le cadre des missions prévues par son statut particulier, ou enseignant des établissements d'enseignement publics ou des établissements d'enseignement privés sous contrat avec l'Etat dans l'exercice de ses missions.

Pour tout renseignement sur la réglementation sportive ou les APS en ACM, vous pouvez appeler la

DDCS de la Côte d’Or : Service Sport : 03 80 68 31 08 / 03 80 68 30 06 / 03 80 68 30 96 Service Jeunesse : 03 80 68 30 87 / 03 80 68 30 33

C. Catégories de sports à risques définies selon l’arrêté du 25 avril 2012

Pour 22 familles et types d’activités, des annexes à l’Arrêté du 25 avril 2012 prévoient des conditions spécifiques de pratique, d’effectifs et de qualifications des encadrants. Pour chacune des familles d’activités, les conditions spécifiques sont relatives aux éléments suivants :

o lieu de déroulement de la pratique ; o public concerné ; o taux d’encadrement ; o qualifications requises pour encadrer ; o conditions particulières pour les accompagnateurs supplémentaires ; o conditions d’organisation de la pratique ;

Les familles d’activités identifiées sont les suivantes :

1- Alpinisme 12- Radeau et activités de navigation assimilées

2- Baignade 13- Randonnée pédestre

3- Canoë-kayak et activités assimilées 14- Raquettes à neige

4- Canyonisme 15- Ski et activités assimilées

5- Char à voile 16- Spéléologie

6- Equitation 17- Sports aériens

7- Escalade 18- Surf

8- Karting 19- Tir à l’arc

9- Motocyclisme et activités assimilées 20- Voile et activités assimilées

10- Nage en eau vive 21- Vol libre

11- Plongée subaquatique 22- Vélo tout terrain

26

D. Réglementation spécifique pour les accueils de loisirs, séjours de vacances, et accueils de scoutisme

Le Schéma suivant, présenté par le ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative, constitue une aide à l’identification de la réglementation applicable selon l’activité, pour les accueils de loisirs, séjours de vacances, et accueils de scoutisme.

L’activité correspond à l’une des activités décrites dans les annexes de

l’arrêté du 25 Avril 2012

Réglementation précisée

dans la fiche

correspondante des

annexes de l’arrêté du 25

avril 2012

L’activité correspond à une pratique

sportive dont l’encadrement est

réglementé par le code du sport et/ou

qui est organisée selon les règles

techniques fixées par une fédération

sportive délégataire.

L’encadrant est majeur et :

1. Soit titulaire d’une qualification professionnelle

(diplôme, certificat, titre, etc…) répondant aux

conditions exigées par le code du sport ;

2. Soit militaire, fonctionnaire, enseignant, exerçant

dans le cadre de leurs missions ;

3. Soit bénévole titulaire d’une qualification fédérale

délivrée dans la discipline ;

4. Soit membre permanent de l’équipe pédagogique

titulaire d’une qualification lui permettant d’assurer

les fonctions d’animation en ACM et d’une

qualification fédérale délivrée dans la discipline

concernée par une fédération sportive.

Cf. Article R. 227-13 du CASF

L’activité répond aux critères cumulatifs suivants :

- Ne présente pas de risque spécifique ;

- A une finalité ludique, récréative ou liée à la

nécessité de se déplacer ;

- Est proposée sans objectif d’acquisition d’un

niveau technique ni de performance ;

- N’est pas intensive ;

- N’est pas exclusive d’autres activités ;

- Est accessible à l’ensemble des membres du

groupe ;

- Est mise en œuvre dans des conditions de pratique

et d’environnement adaptées au public en fonction

de ses caractéristiques physiologiques et

psychologiques.

L’activité est encadrée par tout membre permanent de

l’équipe pédagogique de l’ACM, sans qualification

sportive particulière.

L’organisateur et le directeur de l’accueil fixent les

conditions et les moyens mobilisés pour garantir la

sécurité des mineurs. Ils organisent l’activité dans le

respect des réglementations et normes applicables.

Les conditions

particulières

d’encadrement et de

pratique de l’activité ne

sont pas identifiées.

Aussi, il convient de ne

pas l’organiser dans un

ACM.

OUIOUI NONNON

OUIOUI NONNON

OUIOUI NONNON

Activité à risque ?

Règles techniques

fédérales ?

Code du sport ?

Ludique ?

Ces dispositions sont applicables pour les activités accessoires avec hébergement (d’une à quatre nuits) des accueils de loisirs.

27

E. Réglementation spécifique pour les séjours courts, séjours spécifiques (autre que sportif), ou accueils de jeunes

En complément du schéma précédent pour les accueils de loisirs, séjours de vacances, et accueil de scoutisme, le schéma suivant intéresse les séjours courts, séjours spécifiques (autre que sportif), ou accueils de jeunes.

L’activité correspond à une pratique sportive dont l’encadrement

est réglementé par le code du sport et/ou qui est organisée selon

les règles techniques fixées par une fédération sportive

délégataire

L’activité répond aux critères cumulatifs suivants :

- Ne présente pas de risque spécifique ;

- A une finalité ludique, récréative ou liée à la

nécessité de se déplacer ;

- Est proposée sans objectif d’acquisition d’un

niveau technique ni de performance ;

- N’est pas intensive ;

- N’est pas exclusive d’autres activités ;

- Est accessible à l’ensemble des membres du

groupe ;

- Est mise en œuvre dans des conditions de pratique

et d’environnement adaptées au public en fonction

de ses caractéristiques physiologiques et

psychologiques.

L’encadrant est majeur et :

1. Soit titulaire d’une qualification professionnelle

(diplôme, certificat, titre, etc…) répondant aux

conditions exigées par le code du sport ;

2. Soit militaire, fonctionnaire, enseignant, exerçant

dans le cadre de leurs missions ;

Cf. Article R227-13 du CASF (1°, 2° et 3°)

OUIOUI NONNON

L’activité est encadrée par tout membre permanent de

l’équipe pédagogique de l’ACM, sans qualification

sportive particulière.

L’organisateur et le directeur de l’accueil fixent les

conditions et les moyens mobilisés pour garantir la

sécurité des mineurs. Ils organisent l’activité dans le

respect des réglementations et normes applicables.

Les conditions

particulières

d’encadrement et de

pratique de l’activité ne

sont pas identifiées.

Aussi, il convient de ne

pas l’organiser dans un

ACM.

OUIOUI NONNON

Règles techniques

fédérales ?

Code du sport ?

Ludique ?

Le certificat médical n’est obligatoire que pour les disciplines suivantes : Plongée subaquatique, sports aériens (parachutisme, vol à voile, aérostation, vol à moteur, planeur ultra léger motorisé et giraviation) et vol libre.

28

F. Piscines et baignades

Conditions d’organisation

et de pratique Qualifications requises pour encadrer

Taux d’encadrement Moins de 6

ans 6 ans et

plus

Piscines ou baignades aménagées

et surveillées

L’encadrant de l’activité est responsable de la sécurité et de l’organisation des sauvetages et des secours de la piscine ou de la baignade.

Présence de l’encadrant et :

1 animateur pour

5 enfants

1 animateur pour

8 enfants

Sous couvert d’un accord entre le directeur de l’accueil et l’encadrant : Pour des groupes de 8 mineurs maximum, âgés de 12 ans et plus, la présence d’un animateur n’est pas obligatoire.

Hors piscines ou Baignades aménagées

et surveillées

Activités placées sous l'autorité du directeur de l’accueil qui désigne un membre de l’équipe pédagogique permanente de l’accueil comme encadrant chargé de son organisation et de sa surveillance. L’encadrant doit reconnaître préalablement le lieu de bain et en matérialiser la zone : - Par des bouées reliées par

un filin pour les mineurs âgés de moins de douze ans,

- Par des balises pour les

mineurs âgés de douze ans et plus.

Une personne majeure membre de l’équipe pédagogique permanente de l’accueil, et titulaire de l’un des diplômes : - BSB : Brevet Surveillance de baignade - BNSSA : Brevet National de Sécurité et de

Sauvetage Aquatique - BPJEPS AAN : Brevet Professionnel de la

Jeunesse, de l'Education Populaire et du Sport, mention Activités Aquatiques et de la Natation

- BEESAN : Brevet d’Etat d’Educateur Sportif des Activités de la Natation

- MNS : Maître Nageur Sauveteur - Licence entraînement filière STAPS mention

activité aquatique - Brevet de surveillance de Polynésie française

Pour les structures accueillant exclusivement des

enfants âgés de plus de 14 ans, ces qualifications ne sont pas obligatoires.

Présence de l’encadrant et :

1 animateur pour

5 enfants

ET 20 enfants maximum

1 animateur pour

8 enfants

ET 40 enfants maximum

Pataugeoire

Il s’agit d’un petit bassin de faible profondeur destiné aux enfants dont la profondeur d’eau n’excède pas 0,40 mètre. Cette profondeur d’eau maximale est ramenée à 0,20 mètre à la périphérie du bassin. Les jeux utilisant l’eau doivent être conçus de manière à écarter tout risque de noyade ou d’infection raisonnablement prévisible. Les moyens à mettre en œuvre doivent au minimum être les suivants :

- affichages et avertissements appelant l’attention des adultes sur la nécessité de surveiller les enfants qu’ils accompagnent

- entretien de la pataugeoire qui ne doit pas comporter de parties endommagées et blessantes et de ses abords qui doivent être dégagés de toute souillure ou détritus

- changement régulier de l’eau.

29

V – Sécurité et Prévention

A. Hygiène

1. Suivi sanitaire

a) Normes d’hygiène des locaux

Le Règlement Sanitaire Départemental (article 57) indique les conditions d’hygiène et de sécurité à respecter dans les structures avec hébergement :

Volume d’air et surface au sol supérieur ou égale à 12 m3 et 5 m

2 par personne pour une chambre,

dortoir de 5 mineurs et plus.

1 salle-douche à raison d’une pomme-douche pour 10 personnes (ou fraction de 10).

Des cabinets d’aisances : 1 pour 10 ou fraction de 10 ou 1 WC pour 5 chambres.

1 lavabo pour 3 personnes au maximum ou des lavabos collectifs avec un nombre de robinets correspondants au nombre de lits.

b) Suivi sanitaire des mineurs L'admission d'un mineur en séjour de vacances et en accueil de loisirs est soumise à la fourniture préalable au responsable d'informations relatives :

aux vaccinations obligatoires ou à leur contre-indication : copie des pages du carnet de santé relatives aux vaccinations, copie du carnet de vaccinations, ou attestation d'un médecin ;

Vaccinations obligatoires (obligation de rappel tous les 5 ans pour les enfants, 10 ans pour les adultes)

Antidiphtérique Antitétanique Antipoliomyélite

Vaccinations recommandées

Par le BCG pour les enfants exposés à la tuberculose

aux antécédents médicaux ou chirurgicaux ou à tout autre élément d'ordre médical considéré par les parents ou le responsable légal du mineur comme susceptibles d'avoir des répercussions sur le déroulement du séjour ;

aux pathologies chroniques ou aiguës en cours ; le cas échéant, les coordonnées du médecin traitant seront fournies. Si un traitement est à prendre durant tout ou partie du séjour, l'ordonnance du médecin devra être jointe et, s'il s'agit d'un traitement à ne prendre qu'en cas de crise, les conditions et les modalités d'utilisation des produits devront être décrites. Les médicaments seront remis au responsable de l'accueil dans leur emballage d'origine avec la notice d'utilisation. Les nom et prénom du mineur devront être inscrits sur l'emballage.

Ces informations peuvent être consignées sur une fiche sanitaire de liaison, téléchargeable sur le site internet : http://www.cote-dor.gouv.fr Un cahier de soins doit mentionner les accidents, les blessures, les maladies et les soins apportés. Il doit être mis à jour. Une infirmerie n’est pas obligatoire, en revanche une chambre d’isolement est obligatoire en accueil avec hébergement. Un certificat médical de non contre-indication est demandé si une ou plusieurs activités physiques suivantes sont proposées dans le cadre de l'accueil : plongée subaquatique, vol aérien, et vol libre. La

« Lorsque les accueils collectifs de mineurs sont organisés dans des bâtiments, ceux-ci doivent satisfaire aux conditions techniques d'hygiène et de sécurité requises notamment par les règles de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public, par les règles générales de construction et par le règlement sanitaire départemental en vigueur. » (Art R. 227-5 Code de l’action sociale et des familles).

30

demande de certificat médical pour des séjours avec d’autres activités à risque appartient à la seule exigence de l’organisateur. Pour les séjours spécifiques sportifs, les conditions sont celles de la prise de licence de la discipline. Nouveauté 2015 : Une brochure annuelle d’informations est éditée par l’ARS Bourgogne concernant les règles d’hygiène et de sécurité sanitaire en accueil collectif de mineurs. Pour tout renseignement de votre part : ARS Bourgogne / Direction de la santé publique Contacts : 03.80.41.97.47 [email protected] Téléchargeable sur le site internet : http://www.cote-dor.gouv.fr.

c) L’assistant sanitaire

L’assistant sanitaire est obligatoire en séjour de vacances et doit être titulaire de l’AFPS ou du PSC1. Un des membres de l'équipe d'encadrement, désigné par le directeur et placé sous son autorité, est chargé d'assurer le suivi sanitaire en accueils collectifs de mineurs.

L’assistant sanitaire doit :

s'assurer de la remise, pour chaque mineur, des renseignements médicaux ainsi que, le cas échéant, des certificats médicaux de non contre indication à la pratique de certaines activités physiques et sportives (plongée subaquatique, sports aériens, vol libre) ;

informer les personnes qui concourent à l'accueil de l'existence éventuelles d'allergies médicamenteuses ou alimentaires ;

identifier les mineurs qui doivent suivre un traitement médical pendant l'accueil et s'assurer de la prise des médicaments ;

s'assurer que les médicaments sont conservés dans un contenant fermé à clef sauf lorsque la nature du traitement impose que le médicament soit en permanence à la disposition de l'enfant ;

tenir à jour le registre dans lequel sont précisés les soins donnés aux mineurs, et notamment les traitements médicamenteux ;

tenir à jour les trousses de premiers soins.

d) Médicaments et traitement médical

Aucun médicament ne peut être administré à un mineur sans prescription médicale. Lorsqu'un mineur suit un traitement, son responsable légal fournit, en plus des médicaments, l'ordonnance. Les médicaments sont marqués au nom de l’enfant et conservés dans un contenant fermant à clef sauf lorsque la nature du traitement impose que le médicament soit en permanence à la disposition de l’enfant.

e) Trousse de premiers secours

Le contenu de la trousse de premiers secours est adapté d'une part au nombre d'enfants accueillis et d'autre part aux activités pratiquées. La trousse ne contient que des produits et du matériel pouvant être utilisés pour soigner les égratignures et les petites plaies. Il faut en avoir en nombre suffisant et obligatoirement une par animateur lors des sorties extérieures.

Contenu indicatif pour une trousse de premier secours : paire de ciseaux à bouts ronds crème solaire gants à usage unique, de préférence sans latex une pince à tiques gel mains sans eau une pince à écharde lingettes à alcool à 70° modifié pour la désinfection des outils gel contre les brûlures

lampe de poche ruban de tissu adhésif (si possible hypoallergénique)

fiche de soins et stylo gel contre les brûlures

sac poubelle pour déchets pommade pour les coups

embout buccal ou masque flacons antiseptique mono dose incolore ou des lingettes antiseptiques

une couverture isotherme mini dose de sérum physiologique pour nez, oreilles, bouche

thermomètre médical dacryosérum mini dose pour les yeux

un aspi-venin compresses emballées individuellement (surtout pour les trousses de secours)

une pince à épiler pommade pour les coups assortiment de pansements stériles de différentes tailles bandes de gaz élastiques de différentes tailles

31

Pour les camps, cette trousse peut être complétée par le matériel suivant : épingles à nourrice répulsif anti poux ; shampoing poux coupe ongles boîte pour dent paracétamol adapté au poids lingettes bébé ou serviettes hygiéniques antiseptique en spray coton tige de sécurité bébé

sac congélation produit absorbant pour vomis

sucre en morceaux enveloppés essuie tout

couverture de survie fiche sanitaire

peigne fin ordonnances

f) Prévention et survenue de maladies infectieuses en collectivité

Nouveauté 2015 : Le Guide pratique « Survenue de maladies infectieuses dans une collectivité : conduites à tenir ». C’est une publication du Haut Conseil de Santé Publique. La prévention des maladies infectieuses en collectivité vise à lutter contre les sources de contamination et à réduire la transmission. Les collectivités d’enfants ou d’adultes mettent en contact de nombreux individus dans un espace relativement restreint, ce qui favorise la transmission des agents infectieux. Dans ce guide, chaque maladie infectieuse a fait l’objet d’une fiche individuelle précisant la période d’incubation, la durée de la contagiosité, les mesures à prendre concernant l’éviction du sujet malade, l’hygiène et la prévention de l’entourage.

Contacts : http://www.hcsp.fr

2. Suivi alimentaire

a) Cuisine et règles d’hygiène Lors de l’établissement des menus, un équilibre doit être recherché sur la journée et sur la semaine, en tenant compte de la nature des aliments.

« En matière de restauration, les accueils collectifs de mineurs doivent respecter les conditions d'hygiène conformes à la réglementation en vigueur. » (Art. R. 227-5 du Code de l’action sociale et des familles). La sécurité alimentaire et la prévention des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC), constituent ainsi, des objectifs prioritaires pour l’organisateur et le directeur, avec une obligation de résultat.

La toxi infection alimentaire collective (TIAC):

- Une TIAC est constitué d’au moins deux cas groupés de symptômes similaires, qui pourraient être rapportés à une origine alimentaire commune (diarrhées, vomissements…),

- Procédure à suivre : Appeler le médecin ou les services de secours, Conserver les plats témoins, Prévenir obligatoirement l’Agence Régionale de Santé, la Direction Départementale de la Protection des Populations (ex services vétérinaires) et la DDCS (cf. coordonnées p 63).

32

Règles d’hygiènes à respecter :

Personnel de service :

- Visite médicale à l’embauche, déclarant le personnel apte à manipuler les denrées alimentaires, - Propreté corporelle vestimentaire rigoureuse, - Tenue de travail adaptée, - Formation continue à l’hygiène alimentaire, adaptée aux besoins des personnes et aux

contraintes spécifiques des installations.

Locaux, matériel :

- Maintien de l’ensemble dans un état de propreté rigoureux, - Etablissement et mise en œuvre d’un plan de nettoyage et de désinfection concernant l’office, la

salle à manger, les sanitaires, - Elimination des déchets et de l’éventuel linge sale après chaque service, - Renouvellement quotidien des éventuels torchons à vaisselle, ainsi que des éventuels essuie-

mains en tissu des enfants.

Aliments :

- Les préparations froides doivent être maintenues à température comprises entre 0° C et + de 3°C, et les préparations chaudes à température supérieure à + 63 ° C, donc contrôler les livraisons et les températures de conservation (zone de prolifération bactérienne : entre 10° et 63° C)

- Respecter les dates de consommation et de préférence, consommer au plus vite, conserver l’étiquetage des produits stockés (si déconditionnement avant stockage)

- Ne jamais réutiliser, ni congeler les plats préparés au centre pour un service ultérieur, - Ne jamais recongeler les denrées, - Tous les jours, conserver des plats témoins de chaque repas (midi et soir) durant 5 jours au froid

entre 0 et 3° C. La portion prélevée constitue une ration unitaire avec un minimum de 50g et 100g. - L’échantillon doit être correctement identifié, - Séparer les lieux de préparation, le circuit de service à table du circuit de retour des restes et le

stockage des déchets. C’est le principe dit de la marche en avant qui évite les contaminations, - Entretenir et garder propres et désinfectés les matériels et les lieux de préparation comme les

lieux de stockage au moyen de produits adapté. - Tenir à l’écart de la cuisine les animaux domestique - Se laver les mains fréquemment en utilisant un savon bactéricide et des essuie-mains à usage

unique - Eviter tout contact des aliments avec toute plaie ou affection dermatologique, même bénigne. - Conserver dans des espaces séparés :

Surgelés, congelés -18 ° C

Glaces - 20° C

Poisson frais 0 à 2° C sur glace fondante

Viande fraîche, semi-conserves, beurre œufs, fromages 0 à 3° C

Fruits, légumes 6 à 10° C

Conserver les épiceries 10 à 12° dans un local sec et aéré

b) Séjours sous tentes ou accueils de scoutisme La Direction Départementale de la Protection des Populations de la Côte d’Or émet les recommandations suivantes en restauration collective sous tente ou pique-nique :

Hygiène du personnel préparant les repas :

- Lavage des mains ; - Tenue vestimentaire propre ; - Ecarter les personnes malades ; - Protection des blessures aux mains.

Condition d’installation :

- Un emplacement éloigné des sources de nuisance (poubelles, sanitaires, poussières…) ; - Sur une aire plane évitant toute stagnation d’eau ; - A proximité d’un point d’eau potable ; - Bénéficiant d’un ombrage et distant des autres tentes ;

33

- Maintenu rigoureusement propre, rangé et nettoyé après chaque repas (Nettoyage et désinfection journaliers des glacières et jerricanes) ;

- Le matériel de préparation est protégé de la poussière et des souillures ; - Les plans de travail doivent être lisses et facilement lavables ; - Prévoir des sacs à pain ; - Eloigner les insectes et rongeurs ; - Moyen de lutte contre l’incendie.

Approvisionnement en eau potable :

- Eau provenant du réseau d’adduction publique pour toutes les opérations liées à l’alimentation (lavage des mains, des légumes, de la vaisselle…)

- Si l’eau ne provient pas du réseau, demander une analyse attestant la potabilité ; - Des bassines spécifiques sont utilisées pour le lavage des légumes, de la vaisselle et du linge.

Denrées alimentaires utilisées :

- Choix des denrées en fonction des conditions d’approvisionnement et des possibilités de stockage sur le camp ;

- Choisir de préférence des matières premières peu fragiles ou stables ; - Eviter les œufs de la ferme et le lait cru ; - Achats dans la mesure du possible auprès d’un établissement agréé ; - Respect des Dates Limites de Consommation.

Transport et entreposage des denrées alimentaires :

- Durée de transport la plus courte possible ; - Utilisation de conteneurs isothermes (glacières) équipés de thermomètre (faire des relevés de

température) et de plaques eutectiques (nécessité de disposer d’un congélateur pour les recharges)

- L’autonomie en froid du matériel utilisé est vérifiée avant son utilisation ; - Stockage à l’abri des souillures et respect des températures de conservation.

Préparation des repas :

- Menu adapté à la précarité des installations ; - Propreté des mains ; - Plan de travail toujours propre et régulièrement désinfecté ; - Repas préparé juste avant sa consommation ; - Respect de la chaîne des températures (chaud/froid) ; - Produits surgelés cuits (si possible) sans décongélation ; - Sauces et bouillons jamais réutilisés ; - Garder (si possible) un échantillon témoin de chaque repas dans une boîte hermétique à +3°C ; - Conserver les étiquetages des matières premières utilisées ; - Les restes du repas sont systématiquement jetés ;

Nettoyage/désinfection :

- Produits homologués ; - Respect du mode opératoire.

Prise du repas :

- Lavage des mains de l’ensemble des enfants ; - Tables ou emplacement propre ; - Utilisation de préférence de matériel jetable (verres, assiettes, couverts…)

Gestion des déchets :

- Dans un récipient équipé d’un sac étanche et d’un couvercle ; - Eloigné du lieu de préparation des repas ; - Dans un lieu ombragé hors de portée des animaux ; - Evacués aussi souvent que possible.

34

B. Transports et déplacements

Afin de répondre aux principales interrogations que peuvent se poser les organisateurs et directeurs d’Accueils Collectifs de Mineurs sur les problématiques de transports et de déplacements, la DDCS de Côte d’Or a publié en 2012 un guide « sécurité routière et ACM ». Ce guide a un double objectif :

Présenter les principaux points de réglementation relatifs à la sécurité routière pour les mineures ;

Donner les moyens d’élaborer des projets d’action de qualité. Ce guide pratique est téléchargeable sur le site internet http://www.cote-dor.gouv.fr/, et constitue un complément d’information essentiel aux éléments présentés dans ce chapitre.

a) Transport en minibus Selon la définition ci-dessus, le minibus, disposant de 9 places avec le conducteur, ne constitue pas réglementairement un transport en commun. Une visite médicale n’est donc pas obligatoire pour conduire un minibus. Les règles applicables sont celles du transport en véhicule personnel. Ainsi le permis exigé est le permis B. Le minibus peut donc transporter huit enfants plus un animateur qui sera le conducteur. En pratique et pour des raisons de sécurité, il est vivement conseillé de prévoir un animateur en plus de celui qui conduit le véhicule, ce qui permettra à ce dernier de concentrer son attention exclusivement sur la route et plus généralement d'apprécier au cas par cas les exigences d'encadrement en fonction de l'âge, du comportement des mineurs transportés, de la distance à parcourir et du temps de déplacement prévu.

b) Transport en commun

- Definition :

Le transport de plus de 9 personnes, conducteur compris, est considéré comme un transport en commun. Les véhicules réservés à cet usage comprennent les autobus et autocars (article R 311-1 du code de la route), et leur conduite implique la possession du permis D. Le Code de la route précise qu'une place assise correspond à une place normalement réservée à un adulte. Voici comment calculer les places assises :

- si l'effectif est ≤ 10, les enfants de moins de 10 ans ne comptent que pour une demi-place. - si l'effectif est > 10, seuls les 10 premiers comptent pour une demi-personne, au-delà de 10,

chaque enfant compte pour un adulte. Le transport en commun d'enfants est défini comme étant le transport organisé à titre principal de personnes de moins de 18 ans, quel que soit le motif de déplacement.

- La responsabilité du transport

A partir du moment où les parents confient leur enfant à l’accueil collectif de mineurs, les animateurs sont chargés de sa protection. Les animateurs doivent disposer de la liste nominative des enfants à transporter et s'assurer de leur présence effective dans le bus. Dans les autocars, le personnel d'encadrement doit être près des issues. Cette consigne est impérative, même si dans les autocars, le verrouillage des portes est commandé depuis le poste de pilotage. La sécurité des enfants, lors des opérations de transport (minibus, car, avion, train) doit être une préoccupation constante de l'organisateur.

- Les normes d'encadrement

Les normes d’encadrement à respecter pendant le transport sont celles de l’accueil collectif de mineurs.

- Le contrat de transport

Dans toutes les formes de déplacement, l'organisateur est responsable du choix du transporteur. Il doit exiger du transporteur qu'il assume ses responsabilités en se conformant aux règlements en vigueur relatifs aux transports en commun.

35

Il est important que l'organisateur vérifie avec attention le contenu du contrat qui lui est proposé afin d'obtenir un maximum de garanties. L’établissement du plan de transport devra d’autre part, tenir compte des temps de repos obligatoires des chauffeurs de car :

Durée maximale de conduite continue 4h30

Interruption minimale de conduite 45’ pour 4h30 – fractionnable par tranche de 15’

Durée maximale de conduite journalière 9h*

* cette durée peut être portée à 10h deux fois par semaine.

- Précautions indispensables

Des précautions indispensables sont à prendre par le responsable du transport : - désignation d’un chef de convoi, - possession de la liste des enfants, - placement des animateurs près des portes et issues de secours, - prendre connaissance avec le conducteur du déroulement du trajet (itinéraires, lieux d’arrêt), - rappeler les consignes et recommandations aux enfants pour le bon déroulement du voyage. - si les sièges sont équipés de ceintures de sécurité, les enfants doivent obligatoirement l’attacher.

1 personne = 1 place = 1 ceinture

c) L'interdiction estivale de transport d’enfants par autocar Chaque année, un arrêté interministériel interdit, pour l'année en cours, la circulation des autocars transportant des groupes d'enfants pendant les jours de grands départs fin juillet début août.

d) Transport de mineurs dans des véhicules particuliers Il est possible d'utiliser un véhicule personnel pour transporter des enfants après avoir vérifié les points suivants :

- l'organisateur a donné son accord préalable - le contrat d'assurance de l'organisateur doit prévoir une clause d'assurance des transporteurs

bénévoles. - le conducteur devra informer de son côté son assureur et vérifier l'étendue des garanties

contractuelles (couverture des enfants transportés). Il faut, d'autre part, respecter les dispositions en vigueur du Code de la route :

- les enfants de moins de dix ans doivent être assis à l'arrière - le port des ceintures de sécurité est obligatoire à l'avant comme à l'arrière - les enfants de quatre à dix ans doivent disposer d'un système de retenue homologué adapté à leur

taille et à leur poids.

e) Déplacements à pied ou à bicyclette Il est impératif de respecter le code de la route. Dans la mesure du possible, il est conseillé, d’éviter les déplacements sur les routes nationales ou départementales très fréquentées. Avant tout déplacement, une information sur les conditions météorologiques est indispensable pour emporter les protections nécessaires (pluie ou soleil).

- A pied

S’il y a des trottoirs ou des accotements : Obligation de les emprunter.

S’il n’y a pas ni trottoirs, ni accotements : 2 modes de déplacements peuvent être adoptés.

- En file indienne, sur le bord gauche de la chaussée. - En colonne par deux, sur le bord droit de la chaussée, en groupes de 10 à 12 personnes,

espacés de 50m.

L’encadrement doit être constitué d’au moins 2 encadrants, 1 placé devant le groupe, l’autre derrière.

36

De nuit ou par temps brumeux ou en cas de brouillard, chaque groupe porte obligatoirement : - à l’avant : un éclairage blanc ou jaune, - à l’arrière : un éclairage rouge. - Chaque personne porte de préférence des vêtements clairs et des dispositifs

réfléchissants.

- A bicyclette

Il est interdit de rouler à plus de deux de front sur la chaussée. Dès la tombée de la nuit, où lorsqu’un

véhicule annonce son approche pour dépasser le groupe, les cyclistes doivent se placer en file indienne.

Il est interdit de se faire remorquer par un véhicule.

Lorsque la chaussée est bordée de chaque côté par une piste cyclable, les cyclistes doivent

emprunter celle ouverte à droite de la route, dans le sens de la circulation.

Les équipements obligatoires pour circuler sont :

- un feu blanc ou jaune à l'avant, un feu rouge à l'arrière, - un dispositif réfléchissant rouge à l’arrière, - un dispositif réfléchissant orange sur les pédales et sur les roues avant et arrière, - un dispositif de freinage à l’avant et à l’arrière, - un dispositif sonore d’avertissement, - un casque homologué pour chaque cycliste.

37

f) Contacts Association Nationale pour les Transports Educatifs de l’Enseignement Public (A.N.A.T.E.E.P.) Cette association vous conseille et propose aussi un contrat type entre l’organisateur et le transporteur ce qui offre un maximum de garanties de sécurité Coordonnées : A.N.A.T.E.E.P. 8 rue Edouard Lockroy 75011 PARIS - Tel. : 01.43.57.42.86 - http://www.anateep.fr/ Vous pouvez utilement consulter le décret suivant : Décret n° 2008-828 du 22 août 2008 portant approbation du contrat type applicable aux services occasionnels collectifs de transports intérieurs publics routiers de personnes Transport de voyageurs : contrat type (annexe 1) Egalement la Direction de la sécurité Intérieure de la Préfecture de la Côte-d’Or, Bureau de la sécurité routière. Coordonnées : 55 rue de la préfecture, 21041 Dijon Cedex, 03 80 44 64 00.

38

C. Aires collectives de jeu et équipements sportifs

a) Quelques conseils

Toboggans :

- s’assurer de l’existence d’un dispositif obligeant l’enfant à s’asseoir avant de s’engager sur la glissière de la plate-forme d’accès.

- Vérifier l’état de la glissière, qu’elle soit en bois (attention aux échardes), en inox (les soudures peuvent s’user, les rivets manquer), en plastique (les parties cassées sont coupantes), ou en métal (risque de brûlure si exposée au soleil,).

Tourniquets : - ils doivent être pourvus d’un plateau central ou de protection du mécanisme de rotation (sinon risque

de se coincer une jambe ou un bras)

Pour tous les jeux : - chaque jeu doit être délimité par une zone de sécurité et éloigné de tout autre jeu ou de tout obstacle

d’au moins 2 m - les fondations des jeux doivent être bien enfouies dans le sol et non apparents - le sol de réception doit être amortissant (sol en revêtement synthétique ou sable, gravier, écorce de

bois, etc).

Cages des terrains de sport : - ils doivent comporter un dispositif d'installation permettant d'assurer leur fixation, afin d'éviter, la

chute, le renversement ou le basculement dans des conditions raisonnablement prévisibles d'utilisation.

Un enfant ne doit jamais jouer avec un jeu qui ne correspond pas à son âge.

Si problème constaté : contacter la Direction Départementale de la Protection des Populations, coordonnées page 63.

Les aires collectives de jeu et équipements sportifs doivent répondre à des exigences essentielles de sécurité, en particulier en ce qui concerne la conception et la fabrication de certains matériels, ainsi que leur entretien et leurs règles d’utilisation. Ces textes indiquent notamment que les surfaces des zones accessibles des équipements ne doivent comporter aucune pointe, ni arrête saillante ni surface rugueuse et que les angles ne doivent pas présenter de risques d’accrochage des parties du corps ou des vêtements.

39

D. Démarches préventives

1. Risque de canicule La chaleur expose particulièrement les enfants au coup de chaleur et au risque de déshydratation rapide : ils sont plus sensibles à ces risques du fait de leur jeune âge (thermorégulation moins efficace, part d’eau dans leur poids corporel plus importante que celui de l’adulte).

a) Avant l’été

Architecture et matériel : - vérifier la fonctionnalité ou installation de stores, volets, climatisation de l’établissement, - étudier les possibilités de limiter les entrées de chaleur dans les salles, - disposer d’au moins un thermomètre par salle, - vérifier la fonctionnalité du réseau d’adduction d’eau potable et le fonctionnement des douches.

Organisation et fonctionnement :

- contrôler les modalités de distribution de boissons fraîches, - sensibiliser les professionnels au contact des jeunes aux risques encourus lors d’une canicule,

au repérage des troubles pouvant survenir, aux mesures de prévention et de signalement à mettre en œuvre,

- mettre à disposition les recommandations « grand public » sur les présentoirs ad hoc, - assurer l’affichage d’informations dans les structures ou centres accueillant les jeunes, - veiller aux conditions de stockage des aliments.

b) Pendant une vague de chaleur

Organisation, fonctionnement et matériel : - vérifier la température des installations (notamment les structures de toile et baies vitrées

exposées au soleil) et avoir une solution de repli dans un endroit frais (stores, ventilation, climatisation),

- fermer les volets et les rideaux des façades les plus exposées au soleil durant toute la journée, - maintenir les fenêtres fermées tant que la température extérieure est supérieure à la

température intérieure, - ouvrir les fenêtres tôt le matin et après le coucher du soleil ainsi que la nuit et provoquer des

courants d’air dans tout le bâtiment dès que la température extérieure est plus basse que la température intérieure,

- aménager les horaires pour certaines activités (décalage tôt le matin ou plus tard le soir), - adapter la grille d’activités en diminuant les activités à caractère physique ou se déroulant au

soleil.

Conseils individuels Se protéger :

- éviter les expositions prolongées au soleil : sport, promenades en plein air… - limiter les dépenses physiques, - veiller à ce que les enfants/jeunes soient vêtus de façon adaptée (chapeau, vêtements

légers..), - lors de centre de vacances sous tentes, veiller à ce que les tentes soient situées à l’ombre et

que les enfants/jeunes n’y séjournent pas lors de fortes chaleurs. Se rafraîchir :

- veiller à pouvoir emmener éventuellement les enfants/jeunes dans un endroit frais, - faire prendre régulièrement des douches, rafraîchissement (brumisation d’eau), - les ventilateurs n’augmentent le rafraîchissement que si la peau est humidifiée, - éviter les baignades en eau très froide (risque d’hydrocution).

Boire et manger :

- distribuer régulièrement de l’eau (veiller à sa qualité), - adapter l’alimentation (veiller à la qualité : chaîne du froid…).

40

c) Particularités

- vigilance particulière pour les personnes connues comme porteuses de pathologies respiratoires ou autres maladies chroniques (notamment mucoviscidose, épilepsie, drépanocytose, maladies cardiaques et rénales chroniques…) et les personnes handicapées ou ne pouvant exprimer leur soif,

- si prise de médicaments : vérifier les modalités de conservation, effets secondaires en demandant avis auprès des médecins.

d) Signes d’alerte

Les premiers signes du coup de chaleur associent : - une fièvre, - une pâleur, - une somnolence ou une agitation inhabituelle, - une soif intense avec une perte de poids.

Il faut :

- mettre l’enfant dans une pièce fraîche, - lui donner immédiatement et régulièrement à boire, - faire baisser la fièvre par un bain 1 ou 2°C au-dessous de la température corporelle.

e) Signes de gravité

- troubles de la conscience, - refus ou impossibilité de boire, - couleur anormale de la peau, - fièvre supérieure à 40°C.

Appeler immédiatement le SAMU en composant le 15.

2. Phénomènes météorologiques de forte intensité

Selon le phénomène, les services météorologiques nationaux, présentent les consignes à suivre :

ALERTE DE NIVEAU ORANGE

VENTS VIOLENTS

- Limitez vos déplacements. Limitez votre vitesse sur route et autoroute, en particulier si vous conduisez un véhicule ou attelage sensible aux effets du vent ;

- Ne vous promenez pas en forêt ;

- En ville, soyez vigilants face aux chutes possibles d’objets divers ;

- N’intervenez pas sur les toitures et ne touchez en aucun cas à des fils électriques tombés au sol ;

- Rangez ou fixez les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d’être endommagés.

FORTES PRECIPITATIONS

- Renseignez-vous avant d’entreprendre vos déplacements et soyez très prudents ;

- Respectez, en particulier, les déviations mises en place ;

- Ne vous engagez en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée ;

- Dans les zones habituellement inondables, mettez en sécurité vos biens susceptibles d’être endommagés et surveillez la montée des eaux.

VIOLENTS ORAGES

- A l’approche d’un orage, prenez les précautions d’usage pour mettre à l’abri les objets sensibles au vent ;

- Ne vous abritez pas sous les arbres ;

- Evitez les promenades en forêts ;

- Evitez d’utiliser le téléphone et les appareils électriques ;

- Signalez sans attendre les départs de feux dont vous pourriez être témoins.

41

ALERTE DE NIVEAU ROUGE

TEMPETE TRES VIOLENTE

Dans la mesure du possible :

- Restez chez vous ;

- Mettez vous à l’écoute de vos stations de radio locales ;

- Prenez contact avec vos voisins et organisez-vous.

En cas d’obligation de déplacement :

- Limitez vous au strict indispensable en évitant, de préférence, les secteurs forestiers ;

- Signalez votre départ et votre destination à vos proches.

Pour protéger votre intégrité et votre environnement proche :

- Rangez ou fixez les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d’être endommagés ;

- N’intervenez en aucun cas sur les toitures et ne touchez pas à des fils électriques tombés au sol ;

- Prévoyez des moyens d’éclairage de secours et faites une réserve d’eau potable ;

- Si vous utilisez un dispositif d’assistance médicale (respiratoire ou autre), alimenté par électricité, prenez vos précautions en contactant l’organisme qui en assure la gestion.

TRES FORTES PRECIPIATIONS

- Dans la mesure du possible, restez chez vous ou évitez tout déplacement ;

- S’il vous est absolument indispensable de vous déplacer, soyez très prudents ;

- Respectez, en particulier, les déviations mises en place ;

- Ne vous engagez en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée ;

- Signalez votre départ et votre destination à vos proches.

Pour protéger votre intégrité et votre environnement proche :

- Dans les zones inondables, prenez d’ores et déjà, toutes les précautions nécessaires à la sauvegarde de vos biens face à la montée des eaux, même dans les zones rarement touchées par les inondations ;

- Prévoyez des moyens d’éclairage de secours et faites une réserve d’eau potable ;

- Facilitez le travail des sauveteurs qui vous proposent une évacuation et soyez attentifs à leurs conseils. N’entreprenez aucun déplacement avec une embarcation sans avoir pris toutes les mesures de sécurité.

NOMBREUX ET VIOLENTS ORAGES

Dans la mesure du possible, évitez les déplacements

En cas d’obligation de déplacement :

- Soyez prudents et vigilants, les conditions de circulation pouvant devenir soudainement très dangereuses ;

- N’hésitez pas à vous arrêter dans un lieu sûr.

Pour protéger votre intégrité et votre environnement proche :

- Evitez d’utiliser le téléphone et les appareils électriques ;

- Rangez ou fixer les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d’être endommagés ;

- Si vous pratiquez le camping, vérifiez qu’aucun danger ne vous menace en cas de très fortes rafales de vent ou d’inondations torrentielles soudaines. En cas de doute, réfugiez-vous, jusqu’à l’annonce d’une amélioration, dans un endroit plus sûr ;

- Signalez sans attendre les départs de feux dont vous pourriez être témoins ;

- Si vous êtes dans une zone sensible aux crues, prenez toutes les précautions nécessaires à la sauvegarde de vos biens face à la montée des eaux.

42

3. Relations conflictuelles, et comportements à risques

a) Le comportement des intervenants à l’égard des jeunes Pour l’animateur, il est essentiel de comprendre que sa fonction et son statut, le placent dans un contexte particulier vis à vis des jeunes qu'il encadre. L’attitude et le comportement à adopter doivent tenir de ce statut, en veillant plus particulièrement à :

- Adopter un comportement exemplaire (propos, actes) : respect des personnes, quels que

soient leur âge, leur sexe, leur identité culturelle, leur origine ethnique et leur appartenance philosophique, politique, religieuse ;

- N’entretenir aucun comportement ambigu vis-à-vis des jeunes du séjour ;

- Interdire tous comportements ou propos violents ou humiliants, de nature sexiste ou

homophobe, perpétrés par des adultes ou des mineurs ; - Être vigilant et attentif à la conduite des jeunes : changement de comportement, situation de

souffrance, mal être, etc. ; - Adopter vis-à-vis de chacun des jeunes une posture d’écoute bienveillante, sécurisante, sans

jugement moral ; - Savoir rester discret par rapport aux informations relevant de la vie intime ou privée des

mineurs accueillis ; - Informer les autorités judiciaires en cas de connaissance de faits délictueux ou criminels, ainsi

que la Direction départementale de la cohésion sociale pour toute situation ayant présenté des risques graves.

b) Les actes de violence

L’équipe de direction et d’animation peut être confrontée à certains cas de violence verbale ou physique (insultes, impolitesses, refus des règles de vie, provocations, menaces, harcèlement, …). La part de responsabilité de l’équipe dans la manifestation de ces actes peut notamment porter sur une organisation pédagogique inadaptée aux publics accueillis, se traduisant par :

- Une attitude insécurisante de la part des personnels éducatifs ; - Une prise en compte insuffisante des différences du public à l'intérieur d'un même centre ; - Un temps libre mal organisé et surveillé ; - Une difficulté à accompagner les émotions des jeunes et des adultes ; - Une difficulté à mettre en mot les conflits et à sortir de la violence ;

Afin d'éviter au maximum ces situations, l’équipe d’animation et le directeur doivent favoriser

l'implication des jeunes au cours du stage en établissant un projet pédagogique adapté. Cela se traduit notamment par la création d’activités d'une part en lien avec leurs centres d’intérêts et d'autre part, favorisant la cohésion entre les mineurs.

La compétence « prévention des conduites addictives » est inscrite dans les référentiels des diplômes professionnels d’animateurs, mais également dans celui du BAFA depuis l’arrêté du 17 janvier 2012. Il est mentionné que l’animateur doit dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet pédagogique, sensibiliser les mineurs aux risques liés aux conduites addictives et aux pratiques sexuelles.

43

c) Les relations sexuelles

En France, la notion de majorité sexuelle n'existe pas explicitement. Cependant le code pénal reconnaît implicitement une majorité sexuelle pour les plus de quinze ans.

Le code pénal différencie également les personnes qui abusent de l'autorité que leur confèrent leurs

fonctions. Ainsi, en tant qu'animateur, directeur ou responsable d'un groupe de jeunes vous avez une responsabilité particulière par rapport aux mineurs.

Ainsi il est important de retenir que :

- toute relation sexuelle entre un majeur et un mineur de quinze ans est interdite (article 227-25 du Code Pénal

1)

- les relations sexuelles avec un mineur de plus de quinze ans sont interdites si la personne qui agit a autorité sur la victime ou abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions. C'est le cas par exemple si il s'agit d'un professeur ou d'un animateur d’accueil collectif de mineurs.

On parle là bien-sûr, de relations sans violence ce qui exclut les relations non consenties (les viols)

qui sont condamnées par d'autres articles du code pénal avec systématiquement des conditions aggravantes lorsqu'elles ont lieu sur des mineurs.

4. Enfance en danger

L’enfant en danger est soit :

- L’enfant maltraité : enfant victime de violences physiques, d’abus sexuels, de cruauté mentale, de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique.

- L’enfant en risque : enfant qui connaît des conditions d’existence qui peuvent mettre en danger sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien, mais qui n’est pas pour autant maltraité.

Signes pouvant vous alerter Des signes peuvent vous alerter (liste non exhaustive) :

- Signes physiques : traces de coups, morsures, griffures, bleus, fractures itératives, etc. - Attitudes ou comportements : état agressif, agité, ou inversement état replié et silencieux, isolement

et refus du jeu en collectivité, crainte excessive de l’adulte, refus de se dévêtir, vocabulaire inadapté à l’âge, notamment dans le domaine de la sexualité,

Ces signes ne peuvent être rattachés à une maltraitance que s’ils n’ont pas d’explication clairement adaptée (accident, maladie, handicap,...), et que s’ils sont rattachés à des actes reconnus (coups, carences de soins, contexte évocateur de risque, ….) particulièrement s’ils se répètent ou sont associés. Ne restez jamais seul, parlez en au responsable ou à une personne de l’équipe. Le Service National d’Accueil Téléphonique pour l’Enfance Maltraité : n°119 appel gratuit est à votre disposition pour vous écouter, vous informer et vous conseiller. Restez attentif à ne pas ébruiter vos informations auprès des autres enfants et de leurs parents. Comment signaler : indiquer les coordonnées de la personne qui signale, celle du mineur concerné et décrire le plus précisément possible la situation. Même si la démarche initiale est faite par téléphone il convient de confirmer par écrit avec un envoi en recommandé avec accusé de réception.

1 Les atteintes sexuelles dans violence, contrainte, menace ni surprise, sur un mineur âgé de plus de quinze ans sont punies de trois ans

d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende : 1° Lorsqu'elles sont commises par un ascendant ou par toute autre personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait ; 2° Lorsqu'elles sont commises par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions (art. 227-27 du Code Pénal).

La loi fait obligation de signaler la situation lorsqu’un enfant est en danger. Selon le degré d’urgence, il faut alerter soit le Procureur de la République soit le Président du Conseil Général. Les personnes organisant un accueil collectif de mineurs, ou leur représentant, informent également et sans délai le Préfet du département du lieu d’accueil de cette situation.

44

Maltraitance

grave et manifeste

Suspicion de maltraitance

Abus sexuels

Nécessité de protection

immédiate Témoignage direct

(Confidence d’un mineur)

Possibilité de prendre un temps de réflexion, évaluer

la situation rapidement (délai de 48h)

Saisine du Procureur de la République

Cité judiciaire 13 Bd Clemenceau

21000 Dijon Tel : 03.80.70.45.25

Saisine du président du conseil général

Aide Sociale à l’Enfance 1 rue Tissot B. P. 1601

21035 Dijon cedex Tel : 03.80.63.66.45

Soupçons

Rumeurs et/ou Témoignage indirect mettant en cause des personnels de l’encadrement

en cause Rumeurs et

Témoignage indirect

Alerter la DDCS Cité Dampierre

6, rue du Chancelier de l'Hospital CS 15381- 21053 DIJON Cedex

Tel : 03.80.68.30.00

Il ne vous appartient pas de procéder à une audition de l’enfant pour vérification. Il est souhaitable que les parents ou les responsables légaux soient avertis de toutes les démarches sauf si une protection immédiate de l’enfant est

nécessaire, ou si cette information risque d’entraver le cours de la justice (risque de disparition de preuve par exemple). La mise en place d’une procédure est signalée au préfet du département du lieu d’accueil.

DISPOSITIF DE PROTECTION

45

E. Assurance en responsabilité civile

a) Une obligation d’assurance Les contrats d’assurance garantissent les conséquences dommageables de la responsabilité civ ile encourue par :

les personnes organisant l’accueil de mineurs et exploitants des locaux recevant ces mineurs leurs préposés, rémunérés ou non les participants aux activités.

Les contrats sont établis en fonction des caractéristiques des activités, et notamment de celles présentant des risques particuliers. La souscription des contrats est justifiée par une attestation délivrée par l’assureur, qui doit comporter nécessairement les mentions suivantes :

la référence aux dispositions légales et réglementaires la raison sociale de la ou des entreprises d’assurance concernées le numéro du contrat d’assurance souscrit la période de validité du contrat le nom et l’adresse du souscripteur L’étendue et le montant des garanties la nature des activités couvertes

b) Le contrôle de cette obligation Au moment de la déclaration de l’accueil, l’organisateur renseigne le numéro de son contrat d’assurance et le nom de la compagnie. Il en va de même pour l’autorisation prévue pour les accueils des mineurs de moins de 6 ans. En outre le souscripteur doit fournir à la demande de toute personne garantie par le contrat l’attestation justifiant la souscription du contrat d’assurance.

c) Une obligation d’information aux responsables légaux

Les organisateurs sont tenus d’informer les responsables légaux des mineurs de leur intérêt à souscrire eux aussi un contrat d’assurance. Ce type d’assurance est important, particulièrement en cas d’accidents parfois très graves pour les mineurs. Si aucune responsabilité n’a pu être dégagée, c’est l’assurance de personne souscrite par la victime qui indemnisera son préjudice. Le juge se montre très rigoureux à l’égard des organisateurs de manifestation sportive n’ayant pas suffisamment attiré l’attention des participants sur les assurances couvrant les risques de l’épreuve. Cette jurisprudence est étendue aux organisateurs d’accueils de mineurs le cas échéant.

Article L 227-5 du Code de l’action sociale et des familles Outre l’assurance concernant les locaux d’accueil, les organisateurs d’accueils collectifs de mineurs doivent souscrire une assurance de responsabilité civile. Le défaut d’assurance de responsabilité civile est puni de 6 mois d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende.

46

F. Accidents graves

1. Obligations réglementaires et conduite à tenir

L’organisateur d’un accueil collectif de mineurs doit mettre à la disposition du directeur et de son équipe des moyens de communication permettant d’alerter rapidement les secours et la liste des personnes et organismes susceptibles d’intervenir en cas d’urgence.

L’élaboration d’un plan d’organisation des secours n’est pas une obligation réglementaire. Il relève néanmoins de l’obligation générale de prudence et de diligence du directeur :

De ne prendre aucun risque inutile. D’envisager lors de l’organisation d’une activité les accidents pouvant survenir. De donner aux animateurs les consignes de sécurité nécessaires avec la désignation de référents

responsables. De réfléchir au sein de l’équipe d’encadrement sur une distribution des rôles de chacun en cas

d’accident et les conduites à tenir, l’attente étant un facteur aggravant en cas de blessure.

La conduite à tenir en cas d’accident La démarche la plus urgente consiste bien sûr à prendre les mesures d’assistance à personne en danger. Tout encadrant, titulaire du PSC1, a appris « les réflexes qui sauvent » :

Protéger : tout mettre en œuvre pour éviter qu’un accident plus grave (le sur accident) ne survienne. Supprimer le danger source de l’accident s’il risque de causer d’autres victimes. Attention ; ne jamais abandonner le reste du groupe en portant assistance au blessé.

Alerter : téléphoner au SAMU 15 ou 112. Secourir : rester près de l’enfant, le couvrir, le rassurer. Ne lui donner ni à boire ni à manger.

2. Procédure de déclaration Le directeur du séjour ou de l’accueil adresse dans les 48 heures, à la DDCS du département où s’est produit l’accident, l’imprimé « Déclaration d’accident grave » à télécharger sur le site : http://www.cote-dor.gouv.fr/ dans laquelle les circonstances de l’accident y sont détaillées.

- Si l’accident se produit pendant un week-end, appeler le numéro de

permanence (07 86 12 88 87). - Par la suite, les témoignages et les coordonnées des personnes présentes

(victimes, enfants, animateurs, passants) sont à recueillir. - Informer sans délai les familles de tout accident survenu à leur enfant.

Sont considérés comme des accidents graves : Décès Accident individuel nécessitant une hospitalisation de plusieurs jours (un simple passage au

service des urgences n’est pas, en lui-même, constitutif d’un signalement à l’administration centrale)

Accident individuel susceptible d’entraîner une incapacité de longue durée Incident ou accident concernant un nombre important de « victimes » (intoxication

alimentaire,…) Incident ou accident ayant nécessité l’intervention des forces de l’ordre ou de sécurité

(secours en mer ou en montagne) Incident ou accident ayant entraîné un dépôt de plainte Incident mettant en péril la sécurité physique ou morale de mineurs (infraction, affaire de

mœurs,…) Incident ou accident pouvant donner lieu à une médiatisation importante.

47

VI – Hébergement

A. Locaux 1. Etablissement Recevant du Public (ERP)

a) Etablissements recevant du public (ERP) de type « R » Les ERP sont classés : par types, selon la nature de leur exploitation. Les accueils collectifs de mineurs sont prévus dans des établissements de type ‘‘R’’. Toutefois, il est possible d’utiliser un établissement d’un autre type à condition que les bâtiments aient obtenu l’extension de type « R ». Seuls les établissements de type « O », peuvent héberger occasionnellement des mineurs sans extension « type « R ». et par catégorie, selon l’effectif du public admis, afin de proportionner les mesures de prévention aux risques encourus. Le tableau ci-dessous indique les seuils déterminant la catégorie de l'établissement de type « R » (la réglementation ERP s’applique à partir de 7 mineurs accueillis) :

Catégorie Effectif du public

Etablissements sans hébergement Etablissements avec hébergement

1ère > ou = 1 501 personnes

2ème 701 à 1 500 personnes

3ème 301 à 700 personnes

4ème 100 ou 200 * à 300 personnes 20 ou 30 * à 300 personnes

5ème < 100 ou 200 * personnes < 20 ou 30 * personnes

* 100 personnes pour des mineurs de moins de 6 ans ; 200 personnes pour des mineurs de 6 ans et plus * 20 personnes pour un établissement sans étages ; 30 personnes pour un établissement qui comporte au plus deux étages sur rez-de-chaussée.

b) Autres ERP pouvant accueillir des mineurs D’autres établissements, non classés type ‘‘R’’, peuvent accueillir occasionnellement des mineurs, plus particulièrement des adolescents. C’est le cas pour :

Les auberges de jeunesse, généralement de type ‘‘R’’, parfois classées en type ‘‘O’’. Les hôtels (type ‘‘O’’) Les gîtes d’étape relevant du type ‘‘PE’’ (petits établissements) dès lors qu’ils hébergent au moins 7

mineurs en dehors de leur famille.

Les refuges (type ‘‘REF’’) :

Nouveauté : en application de l’Arrêté du 20 octobre 2014 portant modification du règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public, l’accueil des mineurs est autorisé dans les conditions suivantes :

- le refuge doit être gardé, possédé des systèmes d’alarme et d’alerte spécifiques, avoir reçu un avis favorable de la commission de sécurité et être à jour de ses visites périodiques ; à noter que l’utilisation d’un étage est conditionnée à la présence d’une sortie donnant directement sur l’extérieur ou à la présence d’un escalier encloisonné ;

- la durée du séjour dans un même refuge ne peut dépasser deux nuitées consécutives (5 pour les séjours spécifiques organisés par une fédération sportive agréée dont l’objet est la pratique de l’alpinisme, de l’escalade, de la randonnée pédestre, des raquettes à neige ou du ski) ;

Les locaux accueillant collectivement des mineurs sont des établissements recevant du public (ERP). A ce titre, ils sont soumis à des règles de sécurité inscrites dans le Code de la construction et de l’habitation, dont la

finalité essentielle est de lutter contre les risques d’incendie et de panique.

48

- l’établissement doit être recensé dans la liste départementale des refuges accessibles aux mineurs établit par le Préfet.

Les chapiteaux, tentes, et structures itinérantes, type ‘‘CTS’’. Les établissements dont la capacité d’accueil est inférieure à 19 personnes, ne sont pas soumis à la réglementation relative aux ERP sur les risques d’incendie et de panique.

Les péniches et les catamarans relevant de type ‘‘EF’’ (établissements flottants) peuvent recevoir et

héberger des mineurs, à condition que l’exploitant est obtenu l’autorisation du maire d’utiliser son établissement flottant, pour y accueillir et y héberger des mineurs collectivement ; la nature de son exploitation n’étant pas l’hébergement.

N.B. : Les locaux à usage d’habitation tels que les studios soumis à des règles de construction et de sécurité moins contraignantes, ne sont pas adaptés pour recevoir des groupes de mineurs.

2. Sécurité des locaux

a) Sécurité interne

- La structure doit détenir le registre de sécurité sur place, tenu à jour, mentionnant notamment la date du dernier passage de la commission de sécurité et ses recommandations.

- Une visite détaillée du site d’implantation est effectuée par l’équipe d’animation avant l’arrivée des enfants pour tous les points de sécurité

- Des exercices d’évacuation sont à organiser pour le personnel et les enfants et doivent être portés au registre de sécurité.

- Un plan d’évacuation et d’organisation des secours est affiché. - Les sorties de secours sont signalées, accessibles et libérées. - Les consignes de sécurité sont données aux animateurs mais aussi aux enfants - La maintenance des extincteurs est vérifiée une fois par an obligatoirement et le personnel doit

connaître leur utilisation - Le stockage des produits d’entretien ou d’activités dangereux se fait sous clé ou en hauteur. - Les escaliers doivent disposer de rambardes pour les moins de 6 ans.

Pour les séjours de vacances, les lits superposés doivent être mis en conformité, c'est-à-dire :

- Présence de quatre barrières de sécurité, - Fixation de l’échelle d’accès au lit supérieur, - Fixation du sommier du lit supérieur, - Stabilité de l’ensemble du lit.

Le couchage en hauteur ne convient pas aux enfants de moins de six ans.

Les articles de la literie (traversins, coussins, oreillers, couettes, couvertures…) doivent être « non allumables » et « hygiéniques ».

De façon générale, pour tout hébergement de mineurs, les organisateurs d’ACM doivent au préalable obtenir des informations auprès des propriétaires et des locataires des lieux. Ils s’informent également, auprès des services départementaux et des communes, des dispositions éventuellement prises par arrêtés préfectoraux ou municipaux. De même, tout local hébergeant des mineurs, doit être déclaré auprès de la DDCS (cf p 11). Tout autre local ne peut héberger des mineurs pour des raisons de sécurité !

Il semble important de rechercher un juste équilibre entre la gestion des risques liés à la spécificité des activités en ACM et la possibilité de développer l’apprentissage de l’autonomie des mineurs. Il convient alors d’appeler l’attention des organisateurs et directeurs sur le contenu de l’obligation de prudence et de diligence à laquelle ils sont tenus à l’égard des mineurs concernés.

49

b) Sécurité externe L’espace extérieur est sécurisé par rapport au risque d’intrusion de personnes étrangères au centre et des sorties incontrôlées de mineurs par un espace clôturé et un portail fermé à clé. Des poignées anti-paniques doivent être mises en place. Pour les séjours sous tente : aménagement des tentes (à proximité des animateurs, vue d’ensemble sur les tentes, ronde de nuit…) ; sanitaires hors de la partie couchage.

c) Cohabitation avec d’autres publics que les mineurs Dans le cas d’un hébergement accueillant d’autres publics que des mineurs, il convient d’attirer l’attention des organisateurs sur les conséquences possibles liées à une telle cohabitation et la nécessité d’organiser l’hébergement de manière à permettre les meilleures conditions de sécurité des mineurs.

d) Rappel sur les conditions d’hébergement des mineurs L’attention des organisateurs est attirée sur le fait que l’hébergement des mineurs ne peut pas s’envisager, même s’il est exceptionnel, dans des locaux improvisés en hébergement tels que salle des fêtes, salle d’activités de l’accueil de loisirs, gymnase, etc. Ce ne sont pas des locaux à sommeil. En effet, ces conditions d’accueils et d’hébergement ne sont pas les meilleures pour faire découvrir et apprécier une telle expérience aux mineurs : matelas à terre, absence de sanitaire, mixité, absence de coin rangement, hygiène, bruit et irrespect du sommeil de chacun, etc.

3. Procès-verbal de la commission de sécurité

Le règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique relatif aux ERP contient des dispositions générales applicables à tous les établissements, et des dispositions particulières à chaque type d’établissements. Celles qui s’appliquent aux ERP de type R sont établies par rapport à la finalité de ces établissements qui est l’accueil collectif de mineurs.

a) Visites périodiques obligatoires de la commission de sécurité Le tableau ci-dessous présente la périodicité des visites obligatoires de la commission de sécurité pour les établissements de type R en fonction de leur catégorie :

Catégorie Etablissements sans hébergement Etablissements avec hébergement

1ère 2 ans 2 ans

2ème 3 ans 2 ans

3ème 3 ans 3 ans

4ème 5 ans 3 ans

5ème Recommandé 5 ans

b) Démarches administratives La conformité des locaux relève de l’organisateur. Le passage de la commission de sécurité permet de s’en assurer.

Lorsque la visite de la commission de sécurité est exigée par la réglementation, l’organisateur doit envoyer à la DDCS, au moins deux mois avant l’ouverture de l’accueil, une copie du procès-verbal de la commission de sécurité ainsi que l’autorisation municipale d’ouverture de

La commission relative à la sécurité contre l’incendie et les risques de panique dans les établissements recevant du public (ERP) détermine la catégorie, le type du local, le seuil maximum de personnes pouvant être accueillis et les conditions de sécurité à respecter.

50

l’établissement. Ensuite à chaque nouvelle visite de la commission de sécurité, une copie du procès-verbal est envoyée à la DDCS.

Lorsque cette visite n’est que recommandée, (établissements sans hébergement de 5

ème

catégorie), les organisateurs adressent à la DDCS au minimum l’autorisation municipale d’ouverture de l’établissement. Toutefois nous recommandons vivement de faire appel à la commission de sécurité afin de s’assurer des conditions d’accueil des mineurs.

Dans tous les cas, les organisateurs se rapprochent des mairies pour disposer d’informations précises.

Par ailleurs, il est rappelé aux organisateurs, la mise en conformité aux règles générales en matière d’hygiène et de sécurité en application du règlement sanitaire départemental.

51

4. Avis de la Protection Maternelle et Infantile (PMI)

a) Accueil des moins de 6 ans en accueil collectif de mineurs Les organisateurs qui souhaitent ouvrir un accueil pour les moins de 6 ans ou modifier des conditions d’accueil des moins 6 ans (extension de locaux, travaux d’aménagement, accueil d’enfants supplémentaires…) doivent solliciter une visite des services de la PMI. Cet avis est nécessaire pour toutes les catégories d’accueils collectifs qui souhaitent accueillir des mineurs de moins de 6 ans.

b) Déclaration du local Afin que la DDCS puisse délivrer ou modifier le récépissé de déclaration du local, vous devez obligatoirement nous envoyer l’avis de la PMI au moins deux mois avant le début de l’accueil des enfants de moins de 6 ans.

c) Avis des médecins de PMI Le médecin de la PMI s’assure que l’organisation, le fonctionnement et l’aménagement des locaux d’un accueil collectif de mineurs sont adaptés aux besoins et aux rythmes de vie des mineurs de moins de 6 ans. Il peut obtenir, auprès de l’organisateur de la structure, communication du projet éducatif. Conditions à respecter :

Locaux : Nécessité d’un espace de repos et d’un véritable dortoir si présence d’enfants de 3 et 4 ans Nécessité de sanitaires adaptés Nécessité de l’adaptation de l’espace de restauration Espaces de jeux aménagés en fonction de l’âge des enfants Jeux extérieurs répondant aux exigences de sécurité

Sécurité :

Protection des prises électriques Fenêtres : sécurisation si danger Produits d’entretien hors de portée des enfants Anti pince doigts Pharmacie d’urgence sous clé Sécurisation des espaces extérieurs

Santé :

Téléphone accessible Liste des numéros d’urgence affichée Fiches sanitaires des enfants accessibles tout en respectant la confidentialité des informations Protocoles d’urgence accessibles

Personnel :

Veiller à la stabilité du personnel Privilégier, auprès des jeunes enfants, la présence d’animateurs diplômés de la petite enfance

(CAP petite enfance par exemple) ou disposant d’expériences dans le domaine

Article L. 2324-1 du Code la santé publique L'organisation d'un accueil collectif de mineurs ouvert à des enfants scolarisés de moins de six ans est subordonnée à une autorisation délivrée par le représentant de l'Etat dans le département, la DDCS, après avis du médecin responsable du service départemental de protection maternelle et infantile.

52

5. Surfaces et capacités d’accueil

Espaces Caractéristiques Surfaces minimum / enfants

8 à 50 51 à 100 101 à 150

Espaces d’animation

Espaces intérieurs

Surface utile de 3 m2 minimum par enfant.

Choisir des revêtements de sols souples, d’entretien facile. Soigner l’isolation phonique, les nuances d’éclairages, les couleurs, les revêtements de décoration.

24 à 150 m2

153 à 300 m

2

303 à 450 m2

Espace polyvalent

Modulable en fonction des effectifs accueillis et de la nature des activités menées (exemples : salle de jeux collectifs en grand groupe, salle d’expression corporelle nécessitant de l’espace pour évoluer ou usage par différents groupes en multi-activités sur un même temps).

60 m2 80m

2 100 m

2

Salle(s) de groupe Adaptée(s) à la taille du groupe qui l’occupe régulièrement.

Jusqu’à 90m2

De 73 à 220 m

2

De 203 à 350 m

2 Salle(s) d’activités et

salles spécifiques Adaptée(s) à la taille du groupe qui l’occupe régulièrement.

Espaces extérieurs Si possibles attenants au centre, présentant une variété de revêtement, de matériaux et de reliefs.

Surface adaptée au nombre d’enfants accueillis

Préau, abri Compris dans une cour close pour les moins de six ans, matérialisé pour tous les enfants.

50m2 100m

2 150m

2

Autres Parc, jardin public, terrain d’évolution, stade, etc. Ces lieux peuvent être mutualisés et à usage total ou partiel pendant le fonctionnement du centre.

Espaces de vie quotidienne

Espace d’accueil Accueil, vestiaires (porte-manteaux et casiers pour les sacs et chaussures à bonne hauteur en fonction des âges).

20m2 30m

2 50m

2

Espace de restauration

Cuisine ou office et salle(s) de restauration. Privilégier des salles plutôt petites et veiller au cadre.

Contacter la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP)

(Cf. coordonnées p 61)

Espaces de sommeil, de repos et de

détente

Dortoir : prévoir 2 m2 environ par couchage en accueil de

loisirs et obligatoirement 5 m2 par couchage en accueil avec

hébergement. Limiter l’effectif à une quinzaine d’enfants. Préférer 2, voire 3 salles qui peuvent devenir coin calme ou de détente lorsqu’il n’y a pas de dormeurs, plutôt qu’une grande pièce.

30 à 40m2

Espace sanitaire Enfants

1 WC pour 10, 1 robinet pour 8, 1 douche si possible, pour les enfants de moins de six ans. Séparation filles / garçons pour les enfants de plus de six ans Prévoir différentes tailles de WC et hauteur de paillasse en fonction des enfants.

18m2 25m

2 30m

2

Adultes Au minimum 1 WC homme et 1 WC femme avec lavabo dont au moins 1 sanitaire accessible aux personnes handicapées.

4m2 8m

2 10m

2

Espace soins Lieu d’isolement à proximité de l’espace de direction disposant d’un lit, d’une pharmacie fermant à clef et d’un point d’eau.

Pièce de surfaces standards

Circulation 15 à 20 % de la surface bâtie voire plus selon la configuration du bâtiment.

64m2 72m

2 106m

2

La fonction du tableau ci-dessous est de donner aux organisateurs des indications et des conseils lors de l’aménagement de leurs structures d’accueil. En aucun cas les services de DDCS ne sont habilités à délivrer une capacité d’accueil qui aurait force légale. En revanche nous vous invitons vivement à suivre ses recommandations en vue d’accueillir les enfants au sein de locaux les plus adaptés possibles.

53

B. Camping et hébergement hors locaux

a) Tentes et habitats de loisirs Les tentes et les habitats de loisirs ne sont pas à considérer comme des locaux « en dur », ils ne sont pas soumis à l’obligation de déclaration de locaux. Toutefois, pour un même habitat de loisirs et dés lors que plus de 6 mineurs sont hébergés, ce dernier doit être déclaré et soumis à la réglementation relative aux ERP.

b) Camping Sur autorisation du propriétaire, la pratique du camping en dehors des terrains aménagés à cet effet est libre, hors de l’emprise des routes et des voies publiques. Elle est interdite :

- sur le rivage de la mer - dans un site classé, inscrit ou protégé - à moins de 500 mètres d’un édifice classé ou d’un monument historique - dans un rayon de 200 mètres autour d’un point d’eau captée pour la consommation.

Elle peut, en outre, être interdite dans certaines zones par arrêté municipal ou préfectoral. Lorsque le camping est pratiqué en dehors d’un terrain aménagé, il doit néanmoins répondre à des conditions d’hygiène et de salubrité adaptées à la durée du campement et permettre l’accès à des commodités (douches et WC en équipement fixe ou mobile). Il est conseillé de prévoir un hébergement de secours en dur permettant d’abriter les mineurs en cas d’intempéries. L’hébergement sous tente est soumis à déclaration (déclaration du séjour). Par contre, ce type d’hébergement dispense les organisateurs de la déclaration du local. Cependant, les conditions d’organisation doivent être respectées : choix du lieu d’hébergement, qualité du matériel utilisé, conditions sanitaires, respect de l’intimité de chacun et non mixité, conditions météorologiques, etc. L’organisateur devra obtenir le maximum d’informations sur le terrain en se renseignant auprès de la municipalité et, le cas échéant, du propriétaire privé avant d’implanter un camp.

c) Installation de camp fixe Des règles d’urbanisme s’appliquent à toutes les installations constituant un mode d’occupation du sol. Les règles générales concernant les camps fixes sont les suivantes:

Si la personne physique ou morale reçoit de façon habituelle sur un terrain soit plus de 20 campeurs sous tentes, soit plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs à la fois ; elle doit alors au préalable avoir obtenu une autorisation d’aménager le terrain et un arrêté de classement (camping classé).

Si les seuils précédents ne sont pas dépassés, il s’agit alors de camps fixes non soumis au régime

d’autorisation et à l’obligation de classement. Toutefois, le propriétaire du terrain est tenu d’effectuer une déclaration en mairie. De plus si ces installations comportent des constructions soumises à permis de construire, celui-ci est obligatoire.

NB : Concernant la restauration en camping, veuillez vous reporter à la fiche « suivi alimentaire ».

Le code de l’urbanisme retient trois types d’habitat de loisirs :

1) les habitations légères (HLL), constructions démontables ou transportables destinées à une occupation temporaire à usage de loisirs (chalets, bungalow, yourtes…) ;

2) les résidences mobiles de loisirs assimilées à un véhicules habitable qui doit conserver ses moyens de mobilité, mais dont le code de la route interdit la circulation (mobil homes, roulottes) ;

3) les caravanes et camping cars, véhicules terrestres habitables destinés à une occupation temporaire, qui sont

également autorisés à se déplacer ou à être déplacés par traction et qui conservent en permanence des moyens de mobilité à cet effet.

Il s’agit de l’hébergement de plein air, qu’il soit organisé sur un terrain aménagé ou non, sous toile ou en habitat de loisirs.

54

VII - Education et pédagogie

A. Projets 1. Projet éducatif

a) Définition et intérêt du projet éducatif Le projet éducatif traduit l’engagement de l’organisateur, ses priorités, ses principes éducatifs. Il définit le sens de ses actions. Il fixe les orientations et les moyens à mobiliser pour sa mise en œuvre. Il est formalisé par un document. L’organisateur indique dans ce document de quelle façon il fait le lien avec les accueils qu’il organise.

b) Elaboration par l’organisateur Le projet éducatif est élaboré par l’organisateur. Il est commun à l’ensemble des accueils organisés par une même personne physique ou morale. Son élaboration peut prendre en compte les observations, voire les propositions d’autres partenaires, au premier rang desquels se trouvent les représentants légaux des mineurs, les élus et adhérents d’une association, les animateurs, etc. La démarche participative est importante.

c) Contenu du projet éducatif

Une page de garde contenant les coordonnées de l’organisateur, la date de rédaction du projet

Le statut et la vocation de l’organisateur

Les objectifs éducatifs de l’organisateur

Les moyens pour permettre le fonctionnement de l’accueil

- Les locaux et espaces utilisés

- Le budget de fonctionnement

- La constitution d’une équipe et les modalités de recrutement des équipes

- La définition des horaires d’ouverture

- Les modalités tarifaires

- Les conventions de partenariat

- Les outils d’information et de relations avec les familles

- Le règlement intérieur

- Les temps de concertation pour les préparations des équipes

- Les modalités d’accueil des enfants en situation de handicap

- Les modalités d’organisation d’activités accessoires à un accueil sans hébergement

- Les modalités d’évaluation et de suivi du projet

Les mesures prises par l’organisateur pour être informé des conditions du séjour

La signature de l’organisateur validant le projet éducatif

d) Diffusion et utilisation Le projet éducatif est transmis aux directeurs et aux équipes pédagogiques. Il détermine les orientations du projet pédagogique.

Chaque organisateur d’accueils collectifs de mineurs doit établir un projet éducatif, c’est une obligation règlementaire. Il doit être envoyé en même temps que toute nouvelle déclaration d’un accueil ou d’un séjour. En l’absence du projet éducatif actualisé, la validation de la déclaration ne sera pas effectuée.

55

Il peut également être diffusé, sous une forme qui peut être différente aux parents, tuteurs ou éducateurs, et aussi à titre d'information, aux différents partenaires de l'action (école, mairie, associations…), dans le cadre d'un dispositif contractuel ou non.

2. Projet pédagogique

a) Définition et intérêt du projet pédagogique Le projet pédagogique est conçu comme un contrat entre l’équipe pédagogique, les intervenants, les parents, les mineurs sur les conditions de fonctionnement et sert de référence tout au long de l’action.

Le projet permet de donner du sens aux activités proposées et aux actes de la vie quotidienne. Il aide à construire les démarches pédagogiques. Les préoccupations de l’organisateur y sont repérées.

b) Elaboration par le directeur et son équipe d’encadrement A partir du cadre donné par le projet éducatif, le directeur de l’accueil de mineurs élabore, en concertation, avec l’équipe d’encadrement, le projet pédagogique. Chaque accueil collectif de mineurs, ayant des caractéristiques spécifiques, doit avoir son propre projet pédagogique, même au sein d’un même organisateur.

Les mineurs accueillis peuvent être associés, selon des modalités adaptées à leur âge, à l’élaboration de ce projet. Ce travail collectif est un gage de succès. Chacun peut ainsi s’exprimer sur des questions simples : Comment motiver les enfants pour une activité ? Comment réagir en cas de conflits entre des enfants ? Comment se déroule la toilette des enfants ?

Il doit être considéré comme un plan d’action sur une période donnée (les vacances de Pâques, le périscolaire, les mercredis du 1

er trimestre etc.). Il n’est pas figé, il peut évoluer tout au long de la période

prévue et être enrichi par les équipes.

c) Contenu du projet pédagogique

Diagnostic initial : public accueilli, environnement, ressources, … Rappel des objectifs éducatifs de l’organisateur Les objectifs pédagogiques Les moyens concrets pour y parvenir et aussi pour assurer la sécurité des mineurs (durant la nuit,

selon les risques d’intrusion de personnes extérieures et à la prévention des sorties non contrôlées des enfants

La nature des activités proposées en fonction des modalités d'accueil et, lorsqu'il s'agit d'activités physiques ou sportives, les conditions dans lesquelles celles-ci sont mises en œuvre

Les caractéristiques des locaux et des espaces utilisés La répartition des temps respectifs d'activité et de repos Les modalités de participation des mineurs Le cas échéant, les mesures envisagées pour les mineurs atteints de troubles de la santé ou de

handicaps Les modalités de fonctionnement de l'équipe constituée du directeur, des animateurs et de ceux qui

participent à l'accueil des mineurs Les modalités d'évaluation de l'accueil

d) Utilisation et diffusion Il peut y avoir deux documents différents :

Le premier, plus exhaustif, sert de support au travail de l’équipe avec des données d'ordre interne. Le second est communiqué aux représentants légaux des mineurs et à des partenaires dans le cadre

de dispositifs contractuels ou non (document de communication, lettre aux parents et aux jeunes, programme d’activités détaillée etc.)

Le directeur de l’accueil collectif de mineurs concrétise le projet éducatif à travers le projet pédagogique. Ce document est spécifique aux caractéristiques de chaque accueil et résulte d’une préparation collective. Il traduit l’engagement d’une équipe pédagogique dans un temps et un cadre donné.

56

B. Mineurs en situation de handicap

Qualité éducative et handicap

Lorsque le séjour accueille des mineurs atteints de trouble de la santé, le projet éducatif doit ainsi préciser les mesures qui sont envisagées pour faciliter l’intégration des enfants concernés. Il doit être communiqué aux représentants légaux des mineurs avant l’accueil de ces derniers.

Les accueils de loisirs et séjours de vacances assurent, dans un cadre ordinaire, des enfants et des jeunes en situation de handicap. Cette démarche de mixité des publics répond à une demande des mineurs et de leurs familles. Elle permet à tous les participants de faire l’apprentissage de la solidarité dans le respect de la diversité et des différences.

Il est important, alors, que le directeur puisse mettre en œuvre un protocole d’accueil permettant des conditions éducatives et médicales adaptées. Voici quelques recommandations :

a) Au moment de l’inscription

Signalement par la famille de tout problème de santé de son enfant susceptible d’influer sur l’organisation du séjour : précisions sur l’autonomie de l’enfant, ses capacités relationnelles, ses habitudes et centres d’intérêts

b) Lors de la préparation du séjour par le directeur Mettre en place un système d’échange direct avec les parents

Si besoin, constituer avec le médecin traitant, la famille ou les équipes assurant le suivi de l’enfant un dossier médical qui consignera les éventuelles réserves, inaptitudes ou contre-indications et un P.A.I.

Préparer l’accueil avec l’équipe d’encadrement, préparation avec l’assistant sanitaire (les informations médicales diffusées se limitent à celles nécessaires au fonctionnement du séjour)

Adaptation si nécessaire de certains éléments du projet pédagogique (activités, sorties, vie quotidienne, occupation des locaux, etc.)

c) Pendant le séjour

Sensibiliser les animateurs à des procédures spécifiques (appareillage, toilette etc.)

Assurer le suivi médical de l’enfant

Définir des consignes en cas de problème (éventuellement avec le médecin)

Veiller au rythme de vie de l’enfant, à son bien-être et à son intégration dans le collectif

Aborder rapidement toute difficulté en équipe.

La loi 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées indique en son titre 1

er, article 2 que « l’action poursuivie

vise à assurer l’accès de l’enfant, de l’adolescent handicapé aux institutions ouvertes à l’ensemble

de la population et son maintien dans un cadre ordinaire de scolarité, de travail et de vie »

Lors d’une inspection ou visite des agents de la DDCS, le directeur doit être en mesure de présenter les projets éducatif et pédagogique, d’indiquer les objectifs à atteindre et la manière d’y parvenir.

57

C. Réforme des rythmes éducatifs en Côte d’Or

1. La mise en œuvre de la réforme en Côte d’Or

La réforme des rythmes éducatifs est une occasion majeure de réduire les inégalités d’accès des enfants à des activités périscolaires de qualité. Elle donne toute sa place au développement d’une véritable éducation populaire dès le plus jeune âge en complément des apprentissages fondamentaux délivrés par l’école. En modifiant l’articulation entre les différents temps de l’enfant, la mise en place de la nouvelle organisation des temps scolaires transforme l’offre d’activités collectives de loisirs sur les temps périscolaire et extra scolaire.

Dans le cadre de cette réforme, le projet éducatif territorial (PEDT), mentionné à l’article D. 521-12 du code de l’éducation, formalise une démarche permettant aux collectivités territoriales volontaires de proposer à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l’école, organisant ainsi, dans le respect des compétences de chacun, la complémentarité des temps éducatifs. Ce projet relève, à l’initiative de la collectivité territoriale compétente, d’une démarche partenariale avec les services de l’Etat concernés et l’ensemble des acteurs éducatifs locaux.

Le PEDT n’a pas de caractère obligatoire pour les collectivités territoriales, mais permet une

démarche de développement qualitatif de la réforme (cadre fédérateur au niveau local, offre d’activités pour tous les enfants, continuité éducative) et des facilitations réglementaires au niveau du temps périscolaire.

Rôle de la DDCS de la Côte d’Or : partie prenante du groupe d’appui technique départemental

(composé de l’Education Nationale et de la CAF de la Côte d’Or), - donne un avis sur les projets éducatifs territoriaux (PEDT) qui lui sont transmis, avant l’établissement d’une convention triennale signée par le Préfet de département, la DSDEN, la CAF de Côte d’Or et la collectivité territoriale concernée, - accompagne les collectivités dans l'élaboration et le suivi de leur PEDT : participation à 50 réunions délocalisées, création d’outils d’informations en direction des élus….

Priorités et Objectifs poursuivis par la DDCS :

Sécurité des pratiques éducatives se déroulant durant le temps périscolaire (conformité aux obligations réglementaires du code de l'action sociale et des familles : taux d’encadrement des mineurs, qualification professionnelle, sécurité des locaux et activités). Qualité des activités éducatives proposées dans le cadre du PEDT (diversité des activités proposées, fonction d’ensemblier des dispositifs à destination des enfants et des jeunes mise en œuvre territorialement, bonne articulation des différents temps de l’enfant, mobilisation des acteurs associatifs locaux).

Contexte local : 284 communes en Côte d’Or disposant d’écoles publiques (maternelles et

primaires). Communes inscrites dans la démarche depuis septembre 2013 : 9 communes volontaires signataires de PEDT, représentant 31% des élèves en Côte d’Or (116 écoles primaires) : Chevigny-Saint-Sauveur, Dijon, Longvic, Ouges, Perrigny-lès-Dijon, Plombières-lès-Dijon, Saint Usage, Quetigny et Selongey.

En 2014 : la généralisation de la réforme est en cours. 41 PEDT validés fin octobre 2014. 17 dérogations ont été accordées pour assouplir les conditions d’encadrement. Dossiers validés conjointement par la DSDEN, la CAF et la DDCS lors du groupe d’appui technique départemental Public concerné : 36 écoles représentant plus de 13 000 enfants. Plusieurs PEDT en cours doivent être transmis par les collectivités territoriales et feront l’objet d’une instruction Education Nationale et DDCS.

58

2. Evolution réglementaire en accueils collectifs de mineurs

Aménagement des normes d’encadrement dans le cadre de la réforme éducative - Le décret n°2013-707 du 2 août 2013 a permis d’assouplir, à titre expérimental et pour une durée limitée à trois ans à compter de la rentrée scolaire 2013, les taux d’encadrement des accueils de loisirs périscolaires mis en place dans le cadre d’un PEDT. La durée de validité d’un PEDT (trois ans maximum, renouvelables) est indépendante de la durée de l’expérimentation qui se terminera le 31 août 2016.

Abaissement des taux d’encadrement durant le temps périscolaire 1 animateur pour 14 mineurs de moins de 6 ans ; 1 animateur pour 18 enfants de plus de 6 ans.

Applicable sur une période de 3 ans maximum, et seulement si un PEDT a été validé par l’Etat.

Les taux d’encadrement indiqués ci-dessus sont des minima applicables uniquement pour des activités se déroulant dans l’enceinte et à proximité de l’école, ou dans les locaux d’un des signataires du PEDT.

Ce décret ramène à une heure la durée minimale des activités périscolaires par journée de fonctionnement de ces accueils.

Inclusion des intervenants occasionnels dans les équipes d’animation (modification R227-10 du Code de l’Action Sociale et des Familles), dans la limite des 20% de personnel non qualifié.

Redéfinition de la notion d’accueil de loisirs périscolaires (articles R 227-1 et R227-16) Le décret n°2014-1320 du 3 novembre 2014 définit distinctement les accueils de loisirs extrascolaires, qui sont ceux qui se déroulent pendant les temps où les enfants n’ont pas école (vacances scolaires ou journée entière sans école) des accueils de loisirs périscolaires, qui sont ceux qui ont lieu lorsqu’il y a école dans la journée.

Adaptation de la capacité d’accueil maximale (articles R. 227-1 et R.227-16 du CASF) Le décret n° 2014-1320 du 3 novembre 2014 précise que l’accueil de loisirs périscolaire peut comprendre un nombre de mineurs pouvant aller jusqu’à l’effectif maximum de l’école à laquelle il s’adosse ; toutefois, lorsque l’accueil se déroule sur plusieurs sites ou lorsqu’il regroupe des enfants de plusieurs écoles, l’effectif maximum accueilli reste limité à trois cents enfants.

Elargissement de la liste des diplômes et cadre d’emplois permettant d’animer et de diriger dans un ACM

L’Arrêté du 9 février 2007 fixant les titres et diplômes permettant d’exercer les fonctions d’animation et de direction en séjour de vacances, en accueils sans hébergement et en accueils de scoutisme est complété par l’Arrêté du 3 novembre 2014. La modification porte sur l’inscription de 4 nouveaux diplômes, ce qui devrait faciliter le recrutement d’animateurs qualifiés dans les accueils de loisirs périscolaires :

o le brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien (BAPAAT) pour toutes ses options ;

o le diplôme d’animateur de section de jeunes sapeurs pompiers volontaires ; o le diplôme de moniteur éducateur (qui succède au CAFME) ; o le diplôme universitaire de musicien intervenant (DUMI).

Simplification des déclarations d’accueil

L’Arrêté du 3 novembre 2014 abroge et remplace l'arrêté du 22 septembre 2006 relatif à la déclaration préalable aux accueils de mineurs prévue à l'article R. 227-2 du CASF. Tout en assurant la cohérence avec la modification des articles R. 227-1 et R. 227-16 du CASF qui précise les notions d’accueils de loisirs péri et extrascolaires, ce texte porte simplification des modalités de déclaration des accueils de mineurs par :

la création d'une fiche unique de déclaration pour les accueils de loisirs périscolaires ;

la prolongation à trois ans de la validité de la fiche initiale de déclaration des accueils de loisirs extrascolaires et des accueils de jeunes à compter du 15 novembre 2016.

Afin d’accompagner la généralisation de la réforme et de faciliter le développement d’accueils de loisirs périscolaires, plusieurs textes ont été élaborés pour assouplir et clarifier le cadre réglementaire des accueils de loisirs périscolaires.

59

La délivrance d’un récépissé délivré à l'issue de la réception de la fiche unique de déclaration pour les accueils de loisirs périscolaires ou de chaque fiche complémentaire pour les autres accueils

Dérogation pour la direction des accueils de loisirs périscolaires. L’arrêté du 12 décembre 2013 relatif à l’encadrement des accueils de loisirs organisés pendant les heures qui précèdent et qui suivent la classe pour une durée de plus de 80 jours et pour un effectif supérieur à 80 mineurs prévoit que par dérogation le titulaire d’un brevet d’aptitude aux fonctions de directeur (BAFD) peut encadrer un accueil de loisirs périscolaire, aux termes du présent arrêté. Cette dérogation ne peut être accordée que pour une durée de douze mois, renouvelable. L’arrêté du 3 novembre 2014 modifie cet Arrêté de 2013 et étend la dérogation initiale à vingt-quatre mois.

3. Les guides pratiques

Sur l’organisation d’une semaine scolaire et la construction de solutions concrètes et adaptées à votre territoire.

Par le Ministère de l’Education Nationale http://www.education.gouv.fr

Sur la mise en œuvre d’activités périscolaires de qualité.

Par : - le Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education Populaire et de la Vie Associative et la Caisse d’Allocations Familiales - la caisse nationale d’allocations familiales de Côte d’Or

http://www.jeunes.gouv.fr

Nouveau Guide Ministériel pour des activités périscolaires de qualité Par : - le Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education Populaire et de la Vie Associative et la Caisse d’Allocations Familiales - la caisse nationale d’allocations familiales de Côte d’Or

http://www.jeunes.gouv.fr

Sur les actions menées par la Caisse Nationale d’Allocations Familiales dans le cadre de la réforme.

http://www.caf.fr

La réforme des rythmes éducatifs : Qui fait quoi en Côte d’Or ?

60

VIII – Inspections, contrôles et visites

Un certain nombre de documents sont à présenter obligatoirement lors d’une visite, d’un contrôle ou d’une inspection. En voici la liste :

a) Documents administratifs

Récépissé de déclaration délivré par la direction départementale de la cohésion sociale d’origine Projet éducatif Projet pédagogique Mémento départemental (document téléchargeable sur le site : http://www.cote-dor.gouv.fr/) Fiche de déclaration d’accident grave (document téléchargeable sur le site indiqué ci-dessus)

b) Fonctionnement du séjour

Registre des présences journalières des enfants Fiches sanitaires de liaison des enfants Registre d’infirmerie où est consigné tout soin donné Cahier des menus et de comptabilité journalière alimentaire Attestation d’assurance en responsabilité civile Certificat vétérinaire permettant les achats chez le producteur Carnet sanitaire de la piscine Certificats médicaux d’aptitude aux sports pratiqués et attestation de réussite de tests techniques

pour certaines activités physiques et sportives

c) Documents relatifs à la déclaration du local

Récépissé de déclaration pour les locaux à sommeil Attestation d’assurance des locaux Autorisation municipale d’ouverture de l’établissement, Copie du procès verbal de la dernière visite de la commission de sécurité contre l’incendie Registre de sécurité (vérification des extincteurs, certificat de conformité, etc.) Récépissé de déclaration auprès des services vétérinaires si restauration collective Avis du service PMI si accueil des mineurs âgés de moins de 6 ans Dossier technique amiante (si le permis de construire a été délivré avant le 1

er juillet 1997)

d) Documents concernant le personnel

Registre des personnels Brevet des animateurs et des directeurs diplômés (BAFA, BAFD ou autres diplômes) Attestation relative à la qualification de l’assistant sanitaire pour les séjours de vacances Attestation de vaccination du personnel

e) Affichage obligatoire

Numéros d’urgence (Pompiers, gendarmerie, SAMU, DDCS, DDPP, ARS, médecin de proximité) Noms et n° de la personne déclarée comme personne ressource Plan des locaux et consignes d’évacuation en cas d’incendie Numéro enfance maltraitée : le 119

61

IX – Informations complémentaires

A. Textes de références

a) Codes

Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF) Mineurs accueillis hors du domicile parental : - partie législative : articles L227-1 à L227-12 - partie réglementaire : articles R227-1 à R227-30 Contrôles (incapacités d’exercer) - partie législative : articles L133-6

Personnels pédagogiques occasionnels des accueils collectifs de mineurs (Contrat d’engagement éducatif) - partie législative : articles L432-1 à L432-6 - partie réglementaire : articles D432-1 à D432-9

Code du Sport

Acteurs du sport – Formation et enseignement : - partie législative : articles L212-1 – L212-14 - partie réglementaire : articles R212-1 – D212-95 - partie arrêtés : articles A212-1 – A212-14

Code de la Santé Publique

- partie législative : articles L 2324-1 à L 2324-4 et L 2326-4 - partie réglementaire : articles R2324-10 à R2324-13, R2324-14 et R2324-15

Code de l’Education Refondation de l’école - Partie réglementaire : article D521-21

b) Décrets

- Décret n° 2014-1320 du 3 novembre 2014 modifiant les articles R.227-1 et R.227-16 du CASF

- Décret n° 2013-707 du 2 août 2013 relatif au projet éducatif territorial et portant expérimentation relative à

l'encadrement des enfants scolarisés bénéficiant d'activités périscolaires dans ce cadre

- Décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013 relatif à l'organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles

et élémentaires

- Décret n° 2009-679 du 11 juin 2009 relatif à la protection des mineurs accueillis hors du domicile parental.

- Décret n° 2006-923 du 26 juillet 2006 relatif à la protection des mineurs accueillis hors du domicile parental

et modifiant le code de l’action sociale et des familles (partie réglementaire)

- Décret n° 2006-672 du 8 juin 2006 (formation spécialisée en matière d’interdiction d’exercer)

- Décret n° 2006-665 du 7 juin 2006 (formation spécialisée en matière d’interdiction d’exercer : articles 8-9 et

28-29)

- Décret n° 2002-509 du 8 avril 2002 (contrôles)

c) Arrêtés

- Arrêté du 10 décembre 2002 (projet éducatif)

- Arrêté du 20 février 2003 (suivi sanitaire)

- Arrêté du 1er

août 2006 modifié en 2008 (séjours spécifiques)

- Arrêté du 25 septembre 2006 (déclaration des locaux hébergeant les mineurs)

- Arrêté du 9 février 2007 modifié en 2008 (titres et diplômes permettant d’exercer les fonctions d’animation et

de direction) modifié par arrêté du 3 novembre 2014

- Arrêté du 13 février 2007 modifié en 2008 (encadrement : seuils) modifier par arrêté du 3 novembre 2014

- Arrêté du 20 mars 2007 (encadrement par corps et cadre emploi FPT)

- Arrêté du 21 mai 2007 (encadrement des activités de scoutisme)

62

- Arrêté du 17 janvier 2012 (déclinaison de nouvelles compétences pour le diplôme du BAFA)

- Arrêté du 25 avril 2012 (encadrement, organisation de certaines activités physiques), applicable depuis le

30 juin 2012)

- Arrêté du 25 juin 2013 (nouveau diplôme permettant d’animer)

- Arrêté du 12 décembre 2013 (arrêté 80/80) relatif à l’encadrement des accueils de loisirs périscolaires.

- Arrêté du 20 octobre 2014 portant modification du règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de

panique dans les établissements recevant du public.

- Arrêté du 3 novembre 2014 modifiant l’arrêté du 12 décembre 2013

- Arrêté du 3 novembre 2014 relatif à la déclaration préalable aux accueils de mineurs

d) Instructions – Circulaires

- Instruction 03-075 JS du 17 avril 2003 (titres et diplômes permettant d’exercer les fonctions d’animation et

de direction)

- Circulaire 03-135 du 8 septembre 2003 (accueil d’enfants atteints de troubles de la santé)

- Instruction 05-232 JS du 5 décembre 2005 (pratique du Laser Game)

- Instruction 06-139 JS du 08 août 2006 (composition formation spécialisée en : matière d’interdiction

d’exercer)

- Instruction 06-176 JS du 25 octobre 2006 (fonctionnement formation spécialisée en matière d’interdiction

d’exercer et mise en œuvre mesures de police administrative)

- Instruction 06-192 JS du 22 novembre 2006 (aménagement du régime de protection des mineurs)

- Circulaire 189 - 4 juin 2010 (régime de protection des mineurs)

- Circulaire 236 du 20 juin 2011 (contrôle évaluation)

- Annexe de la circulaire 236 du 20 juin 2011 (éléments pour l’élaboration d’une fiche d’évaluation et de

contrôle)

- Circulaire 210 du 30 mai 2012 (cadre réglementaire des activités physiques organisées pour les accueils

collectifs de mineurs)

- Circulaire 2013-036 du 20 mars 2013 (objectifs et modalités d'élaboration d'un projet éducatif territorial)

- Circulaire 176 du 25 avril 2013 (renouvellement de la qualification « surveillance des baignades »)

- Circulaire 295 du 5 novembre 2014 relative à la mise en place d’activités périscolaires dans les accueils

collectifs de mineurs dans le cadre de la réforme des rythmes éducatifs.

B. Liens utiles

a) Institutions http://www.cote-dor.gouv.fr Préfecture et DDCS de la Côte d’Or http://www.jeunes.gouv.fr/bafa-bafd Portail national pour les inscriptions BAFA et BAFD http://www.jeunes.gouv.fr/interministeriel/activites/vacances/article/accueils-collectifs-de-mineurs-acm Ministère des Sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (Secteur jeunesse – rubrique Activités – vacances – Accueils Collectifs de Mineurs) http://www.social-sante.gouv.fr/espaces,770/handicap-exclusion,775/ Ministère des Affaires sociales et de la Santé (Rubrique « Handicap, lutte contre l’exclusion ») http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/ Ministère des affaires étrangères et européennes (Rubrique « Conseil aux voyageurs ») http://www.sante.gouv.fr Ministère du travail, de l’emploi, et de la santé http://www.risques.gouv.fr/ Prévention des risques majeurs (risques sanitaires, risques

naturels)

b) Protection de l’enfance http://www.cnid.org Comité National d’Information sur la Drogue

http://www.droitsenfant.fr/ Tout savoir sur les droits de l’enfant

http://www.dei-france.org Défense des Enfants International – France

63

C. Adresses utiles et numéros d’urgence

TABLEAU DES ADRESSES UTILES ET DES NUMEROS D’URGENCE

Tableau à compléter par le directeur et à afficher pendant toute la durée de l’accueil ou du séjour dans son bureau ou près du téléphone de la structure. Les animateurs doivent en avoir pris connaissance.

SERVICES

SAMU 15

HOPITAL ……………………………..

CENTRE ANTI POISON (Lyon) 04 72 11 69 11

DROGUE INFO SERVICE (N° vert) 0 800 23 13 13

POLICE GENDARMERIE 17

SAPEUR POMPIER depuis un poste fixe 18 depuis un portable 112

METEO FRANCE (COTE D’OR) 32 50

AMBULANCE ……………………………..

MEDECIN PROCHE ……………………………..

ENFANCE MALTRAITEE 119

Mairie ……………………………..

DDCS Direction Départementale de la Cohésion Sociale

Service « Jeunesse Sport Vie Associative » (JSVA)

Accueils Collectifs de Mineurs (ACM)

Standard : 03 80 68 30 00 ACM : 03 80 68 30 87 03 80 68 30 33

03 80 68 30 37 APS : 03 80 68 30 97

DDCS Cité Dampierre

6, rue du Chancelier de l'Hospital CS 15381- 21053 - DIJON Cedex

Ministère de la Ville, des Sports et de la Jeunesse Secrétariat du bureau de la protection des

mineurs en accueils collectifs

Tel : 01 40 45 94 34

Ministère de la Ville, des Sports et de la Jeunesse

95 av de France 75650 PARIS Cedex

Conseil Général Côte d’Or Tel : 03 80 63 66 00

Conseil Général de Côte d’Or 53, bis rue de la Préfecture

BP1601 21000 DIJON

PMI Service de Protection Maternelle et Infantile

Tel : 03 80 63 68 28

Service de Protection Maternelle et Infantile

1, rue Nicolas Berthot 21000 DIJON

DDPP Direction Départementale de la Protection des

Populations (Service « protection de l’alimentation humaine ») (Service « protection des consommateurs et veille

concurrentielle »)

Tel : 03 80 54 24 24

DDPP 4, rue Hoche

BP53533 21035 DIJON Cedex

SDIS Service Départemental d’Incendie et de Secours

Tel : 03 80 11 26 00 SDIS

22, bd Winston Churchill 21000 DIJON

ARS Agence Régionale de Santé

Tel : 08 20 20 85 20

ARS Immeuble Le Diapason

2, place des Savoirs 21000 Dijon

64

D. Les nouveaux modèles de fiches en ligne

65

66

67

68

Direction Départementale de la Cohésion Sociale de la Côte d'Or6, rue Chancelier de l'Hospital - CS 15381 - 21053 DIJON cedex

Tel. 03.80.68.30.00 - Fax. 03.80.68.30.31 - [email protected]

http://www.cote-dor.gouv.fr

Document conçu par Véronique CAZIN, chef du service Jeunesse, Sports et Vie Associative (JSVA),Jean-Guy AURENCHE, coordinateur administratif sur les accueils collectifs de mineurs,

Thomas BIBRAC, conseiller jeunesse sur les accueils collectifs de mineurs,Caroline THIOU, secrétariat BAFA - ACM

Alexis MONTERRAT, secrétaire général, chargé de communication