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U n d e r c o v e r 7

L’énergie libre intérieure

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Une nouvelle civilisation fondée sur l’énergie libre intérieure

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PréambuleCe numéro 7 d’Undercover est différent des précédents et nécessite quelques mots d’avertissement. Depuis un an, nous avons exposé un certain nombre d’informations en balayant le champ des hypothèses qui se transmettent sous le manteau dans l’univers confidentiel des chercheurs sur la « conspiration mondiale ». Bien qu’elles soient fondées, certaines thèses peuvent être improductives dans la mesure où elles risquent de servir les intérêts politiques de ceux qu’elles dénoncent. Les lecteurs qui nous suivent auront compris que notre but est de leur offrir des points de repère dans la confusion actuelle, et non de les embrouiller. Nous sommes devant une double contrainte. D’un côté, explorer la face cachée des choses, ce qui n’est jamais franchement lumineux, et de l’autre, montrer l’aspect constructif des événements « apocalyptiques » actuels.Si nous procédions comme nos amis du nouvel âge, il suffirait de conseiller aux gens de se mettre la tête dans le sable au nom de la « paix et de l’amour ». Lorsqu’on se paye de mots, on se paye notre tête !Les lecteurs qui nous demandent des solutions pour traverser la crise - qui est d’abord leur crise intérieure - attendent autre chose que des slogans sirupeux à base d’amour et d’eau fraîche, ou des gilets pare-balle contre les ondes négatives... Ce n’est pas le but d’Undercover, revue de « critique conspirationiste », de porter la bonne parole ni de vendre un suppositoire contre le stress, mais, constatant la pauvreté des solutions « alternatives », nous avons cru bon de présenter un projet que nous avons appelé « nouvelle civilisation ». C’est un manifeste pour l’énergie libre.Les êtres humains manquent d’énergie, mais Dieu sait si l’énergie disponible dans l’univers est surabondante. Or, nous rampons ici-bas, en vendant nos âmes pour du pain et des rêves. N’est-il pas temps de reprendre les choses en main ? Lorsqu’on émet l’idée téméraire de reprendre le contrôle des affaires de la planète, il y a comme un flottement. N’est-ce pas là le conseil d’un illuminé ? Comment détrôner les puissances qui nous gouvernent ? Notre sort n’est-il pas entre les mains de Dieu ? Certes tout dépend des lois universelles, mais la sagesse enseigne qu’il faut d’abord s’aider soi-même. Il faut une véritable action spirituelle.Ne sommes-nous pas nombreux à ressentir qu’une nouvelle conscience se fait jour ?A travers tous les pays, il se lève un peuple spirituel qui veut s’affranchir des chaînes du passé. La Conscience est en marche. Ce fait est ressenti dans les milieux religieux et spirituels, mais il y a un malentendu : cette nouvelle conscience ne peut se compromettre avec les forces anciennes – visibles et invisibles. La Conscience qui se lève apportera un renouvellement de fond en comble et non un replâtrage de la société vermoulue. La nouvelle civilisation branchée sur l’énergie universelle ne pourra émerger avant que l’ancienne « Babylone » ne se soit effondrée. Ceux qui en sont convaincus forment une nation de pionniers. S’écartant des systèmes cristallisés autant que des mirages new age, ils sèment les germes d’une ère nouvelle.

Une civilisation qui n’empêcherait pas les êtres d’expérimenter de nouvelles formes de vie sociale ; une civilisation qui nous offrirait des moyens de salut au lieu de nous emprisonner ; une civilisation où chaque groupe humain pourrait s’organiser et vivre selon sa véritable nature intérieure ; une civilisation qui fonctionnerait avec l’énergie cosmique. Est-ce utopique ? L’avenir sera comme nous le ferons.« Le monde physique nous apprend à penser correctement. Les inventions humaines, de plus en plus perfectionnées, sont l’expression concrète d’une pensée correcte. Le même principe s’applique à toute entreprise, qu’elle soit commerciale, sociale ou philanthropique. Si nos idées concernant les divers domaines de la vie sont erronées, elles seront corrigées par la pratique, et c’est pourquoi notre monde matériel est d’une nécessité absolue pour nous apprendre à exercer le pouvoir de la pensée aussi bien que le pouvoir émotionnel, alors qu’actuellement ces deux forces sont plus ou moins contenues par nos conditions matérielles.Avec le temps, nous apprendrons ainsi à penser avec de plus en plus de vigueur et de justesse. Nous arriverons à une puissance de pensée telle que nous finirons par être capables, en toute occasion, et sans qu’il soit nécessaire de les expérimenter, d’avoir des concepts exacts. Nous aurons alors acquis la faculté d’exprimer notre pensée par le Verbe, créateur d’objets tangibles. »

U N D E R C O V E R40 rue du Paradis 76530 Grand-Couronne

abonnement 6 numéros 40 € / 7 € le numéro

SOMMAIRE n° 7 – mai 2003

2 - La pénurie est un leurre

4 - La guerre de l‘énergie

7 - Origine métaphysique de la crise de l’énergie

16 - Le pillage spirituel

20 - Nouvelle civilisation

28 - Les reçus et les recalés de 2001

33 - Récupération du Vril par le 3° Reich

37 - La Légende du Vril

45 - Notre Force qui est aux cieux 49 - CORRESPONDANCE : Heure du méridien ; Lamas tibétains ; La Paix l’amour, Chemtrails ; Solutions ; Gourou-gourou ; La guérison ; Merkabah, Kabale ; Pour en finir avec les reptiliens ; Prélèvement d’organe.

56 – FALUN GONG une pratique énergétique

58 – NUIT de CHINE

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LA PENURIE EST UN LEURREIntroduction à une civilisation énergétique

Quelle consternation lorsque l’on consulte les dossiers sur l’Energie libre ! Quel enthousiasme scientiste puéril dans la promotion des « moteurs propres » et des « énergies renouvelables » ! Pour qui n’y a pas réfléchi philosophiquement, les systèmes énergétiques alternatifs apparaissent comme la solution aux problèmes de la pénurie et de la pollution. Mais, dès que l’on plonge dans ces dossiers avec un esprit vigilant, on constate que la plupart des chercheurs et des inventeurs dans le champ de « l’énergie libre » ou de « l’énergie du vide », perpétuent le matérialisme et le scientisme qui ont perdu l’actuelle civilisation. Une civilisation perdue ne se relève jamais, mais disparaît engloutie sous les sables ou les mers. En voulant sauver la nôtre, on empêche une nouvelle d’émerger. Est-ce choquant de le dire ? « Sacrilège ! », crieront les bonnes âmes qui voient dans les technologies alternatives le salut de leur civilisation. « Trahison ! », répondront ceux, beaucoup plus rares, qui réalisent que l’enjeu n’est pas de sauver la civilisation matérialiste en remplaçant les machines polluantes par d’autres supposées propres. Ceux-là ont compris qu’une civilisation humaine évoluée n’a pas besoin de machines. Si nous en croyons leurs théories, les spécialistes en énergie libre nous proposent toujours plus d’électricité pour les lignes à haute tension et toujours plus de carburant pour 5 milliards de voitures alimentées en « énergie non-polluante » ! Et le béton dans tout ça ? On ne se demande même pas s’il ne faudrait pas imaginer une civilisation basée sur une autre vision de l’énergie. Le matérialisme et le progrès scientiste sont un état de fait que nul n’ose remettre en cause. Quant à la pollution de l’air et de l’eau, nos brillants inventeurs - dont la créativité n’est pas en cause - nous proposent des solutions pour purifier ces éléments vitaux, acceptant par principe le système « problème/solution » qui nous a conduit droit au gouffre.Pour ouvrir la réflexion sur une écologie à contre-courant de l’écologisme matérialiste, considérons le problème de l’eau.

L’eau Vivante

Les inventeurs bien intentionnés voudraient nous faire avaler de l’eau revitalisée. Cela provient d’un sentiment louable, mais sait-on la vérité sur la supposée carence en eau pure ?

Cette pénurie est entretenue par les marchands d’eau qui recyclent l’eau croupie pour nous la faire boire, alors qu’à quelques centaines de mètres au-dessous du sol, coulent d’inépuisables courants d’eau souterrains sur toute la surface de la terre.Voilà ce qu’en disait A. de Bélizal dans son Essai de radiesthésie vibratoire : « A l’heure actuelle, avec une démographie galopante dont la courbe logarithmique est pour le moins inquiétante, dans une société de consommation au confort toujours plus raffiné et plus exigeant, les besoins en eau deviennent un problème de tout premier plan, devant lequel les gouvernements et les municipalités se trouvent complètement dépassées. Alors pour tenter de satisfaire les besoins les plus urgents, les plus immédiats, on draine toutes les eaux de surface, les ruisseaux, les rivières polluées, les fleuves même irriguant les grandes agglomérations, dont les eaux charrient tous les détritus et les déchets des villes, quand ce ne sont pas les égouts ou les produits chimiques polluants des industries en amont. Evidemment ces eaux souillées, contaminées, microbiennes, ne sont pas livrées telles quelles à la consommation. Il faut en premier lieu procéder à la construction de barrages pour leur retenue, de « châteaux d’eau », d’usines d’épuration afin d’obtenir une eau neutre dite « potable », javellisée, pasteurisée, mais morte à tout jamais, au goût plus ou moins douteux pour ne pas dire exécrable, ne pouvant servir que pour la cuisson des aliments et abreuver le bétail, mais non comme eau de table. Ainsi les sociétés exploitant les eaux minérales (qui sont, non des eaux de surface, mais des eaux de profondeur) ont-elles beau jeu pour développer leur industrie. Or, si ces eaux « minérales » sont biologiquement saines, en théorie, elles ne conviennent cependant pas à tous les organismes, parce que contenant, en suspens, de sels minéraux en excès, pouvant nuire à certains tempéraments. Vichy, Badoit, Contrex, Vittel, Perrier, Evian et de nombreuses marques nouvelles sont entartrantes et de ce fait thrombosiques et cancérigènes. Les seuls sels minéraux assimilables par le corps humain sont ceux d’origine organique, végétaux, animaux ou sous-produits animaux. Autrement, le sang s’épaissit et devient alcalin au lieu de rester acide. C’est la porte ouverte à toutes les maladies thrombosaires, artériosclérose bouchant les artères, etc. L’organisme ne peut utiliser que des minéraux qui ont déjà été métabolisés par la vie végétale. Toutes les eaux calcaires sont à rejeter comme nuisibles, alors que les eaux de source granitique ou volcanique sont hautement à conseiller parce que chimiquement pures et sans aucune contre-indication médicale. En prenant connaissance de ce qui précède, le lecteur sera peut-être tenté de penser : la terre

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va donc bientôt manquer d’eau potable puisque, d’une part les eaux polluées sont à rejeter et que, d’autre part, les eaux des Compagnies de distribution, même « régénérées » dans les stations d’épuration, sont des eaux mortes, javellisées, impropres comme eaux de table. Par ailleurs, les eaux minérales, comme indiquées plus haut, ne sont à utiliser qu’avec les plus grandes réserves pour ne pas risquer d’entartrer l’organisme. La situation mondiale en ce qui concerne H20, compte tenu des besoins actuels et futurs, serait donc des plus alarmantes, et cela, malgré la dessalaison des mers en eau douce, dont le prix de revient est par ailleurs prohibitif. De plus cette eau de mer dessalée est devenue une eau morte, neutre certes, mais ne possédant plus la valeur énergétique d’une eau de mer non traitée. LES GRANDS COURANTS MAGNETIQUES :Fort heureusement, une découverte capitale a été faite, il y a quelques années et expérimentée tant en France qu’en Belgique, en Italie, Malte, Baléares…et toujours avec un égal succès. Cette découverte met notre planète à l’abri de tout problème d’eau pure et VIVANTE, et en voici la loi fondamentale :La terre est un être vivant au même titre que l’homme. Celui-ci a des artères, des artérioles, des veines, des veinules, et tout son sang, principe de vie, est pulsé d’un moteur, le cœur, pour retourner à ce même moteur, après avoir été purifiée et oxygénée dans les poumons. Et bien, il en est de même pour la terre, mais au lieu de véhiculer du sang, elle véhicule H 2 O.Comme l’homme, elle a ses artères, ses artérioles, ses veines, ses veinules et toute cette eau VIVA NTE pulsée de deux cœurs, retourne à ces deux cœurs après avoir été se purifier dans les poumons du Cosmos. Comme pour l’homme, c’est un circuit fermé.Restait à découvrir les deux cœurs qui pulsent cette eau VIVA NTE et c’est là que la découverte prend toute sa valeur : les deux cœurs de la terre, ce sont les deux pôles arctiques et antarctiques : Nord et Sud.De ces deux pôles partent de grandes artères MAGNETIQUES d’eau VIVA NTE qui vont jusqu’au bourrelet de l’équateur, où elles alimentent les fleuves tropicaux, puis cette eau, pompée en partie par le soleil, va se purifier dans les poumons du Cosmos, pour retomber ensuite en eau vivante aux deux pôles sous forme de neige et de glace. C’est un circuit fermé, inépuisable, d’eau pure et VIVANTE, chargée de rayons cosmiques.De même que le corps humain ne peut manquer de sang, de même la terre ne peut manquer d’eau ; il suffit de forer sur les artères magnétiques pour la faire jaillir. Celles-ci entourent la planète tout entière comme un filet entoure un ballon, et il est très possible d’établir sur carte le tracé de ces artères sur toute la surface du globe. Elles se situent à quelque 20 km les unes des autres, et c’est sur

elles que sont branchées veines et veinules qui, elles, ne sont pas soumises au champ magnétique : ce sont toutes les sources qui alimentent nos campagnes en leur apportant la vie.Et si ces artères ne peuvent varier dans leur trajectoire puisqu’elles sont constituées de gaines de radiations invisibles soumises au champ magnétique terrestre servant à véhiculer les fleuves souterrains, jusqu’à l’équateur, par contre elles peuvent varier en profondeur, selon la nature et le profil des terrains sous lesquels elles cheminent.Toute colline surtout boisée, toute montagne, constitue pour l’artère magnétique qui coule en profondeur sous ce profil, une véritable pompe naturelle qui aspire l’eau de l’artère, par capillarité, et la fait remonter souvent à moins de 50 mètres du niveau du sol. Ces pompes naturelles servent à alimenter en eau de source toutes les veines de nos campagnes. Ici, il n’y a plus de champ magnétique et l’eau pompée dans les artères suit le profil des terrains et des pentes, dans toutes les directions. Ce sont tous les puits que nous trouvons dans nos villages, mais dont l’eau provient toujours, à l’origine des artères magnétiques. A quelle profondeur moyenne dans la terre, s’écoulent ces artères ? L’expérience a prouvé qu’il faut compter entre 180 et 250 mètres, sur terrain à altitude normale, mais sur les hauts plateaux la profondeur de l’artère peut atteindre 350 mètres. Le débit est extrêmement important mais peut varier selon la nature du forage, selon qu’il a été fait en plein centre de l’artère ou sur les bords, sans que le niveau d’eau baisse dans le forage.Cette eau est d’une pureté extraordinaire. La pression venant des pôles est telle qu’elle remonte dans le forage à quelques 50 mètres du niveau du sol et s’y maintient quelle que soit la quantité puisée.Lorsque l’artère trouve sur son parcours une faille géologique, une cheminée dans laquelle l’eau peut remonter par pression naturelle, celle-ci jaillit parfois jusqu’à l’air libre et c’est l’explication de tous les puits artésiens.Dans tout le bassin méditerranéen, les anciens connaissaient parfaitement l’existence de tous ces courants d’eau et cela, jusqu’aux plus petits ruisseaux souterrains. Mais peut-être ignoraient-ils que ces courants provenaient d’artères magnétiques prenant naissance aux pôles Nord et Sud, véritables cœurs pulsant l’eau VIVANTE dans toutes les directions, c’est-à-dire la VIE.Mais trouver des artères d’eau VIVANTE, inépuisable, est une chose, obtenir le forage d’un puits sur une de ces artères est une autre chose, car à ce moment, on se heurte à des intérêts privés puissants qu’il n’est pas possible de transgresser. » Pour le moment…

LA GUERRE DE L’ENERGIE

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Guerre et PaixLa guerre n’est pas une anomalie, c’est l’état permanent dans ce coin de l’univers depuis que des factions ennemies se déchirent pour le contrôle du système solaire et les ressources de ses planètes, dont celle qui nous concerne en premier lieu, la Terre. Une denrée spéciale est particulièrement recherchée : c’est l’âme humaine qui fait l’objet d’un trafic organisé entre les hiérarchies visibles et invisibles. Le sens de cette guerre perpétuelle nous échappe totalement, car on nous a appris à compter pour des prunes. L’enjeu fondamental de l’existence intéresse moins nos semblables que le dernier film à la mode.Dans cette empoignade, on entend les pacifistes clamer « La paix ! la paix », mais de quelle paix parlent-ils ? On a plutôt envie de leur répondre : la paix, foutez-la nous ! Ils appellent de leurs vœux la paix du plus fort. Agiter le drapeau blanc ne signifie-t-il pas se rendre à l’ennemi ? Les idéalistes – et nous sommes des pacifistes de cœur – ne semblent pas pouvoir admettre que les guerres qu’ils dénoncent comme de monstrueuses anomalies, sont programmées à l’avance par les cerveaux qui contrôlent les pantins de la politique. Et que veulent ces maîtres de la guerre ? Voilà ce qu’il faudrait d’abord essayer de comprendre au lieu de descendre dans la rue en bêlant vers le ciel. Chaque parti veut imposer sa paix, à savoir faire main basse sur les ressources terrestres et le cheptel humain. Il s’agit d’intérêt énergétique. Les énergies vitales sont l’enjeu.Il y a un conflit perpétuel pour le contrôle des énergies matérielles et immatérielles. Nous devons comprendre que la guerre pour le contrôle de l’énergie vitale est un combat perpétuel non seulement pour la survie des hiérarchies terrestres mais aussi pour la sécurité de hiérarchies invisibles. « Il y a une guerre dans le ciel » nous dit le Livre de l’Apocalypse. C’est à cause de ces intérêts occultes qui nous demeurent soigneusement cachés que l’histoire officielle nous tient lieu de catéchisme. Très peu d’entre nous ont la témérité de rejeter les fadaises de l’enseignement académique. Mais, si on gratte un peu, on découvre que sur la terre comme au ciel, il y a une guerre pour l’énergie.

Le Pétrole est Roi

L’enjeu des guerres programmées par les maîtres du jeu depuis le 18° siècle, se résume en l’instauration d’un ordre mondial permettant d’exploiter toutes les sources d’énergies, dont la conscience humaine. Le Livre de l’Apocalypse parle des « trafiquants de corps et d’âmes ».

L’argent étant le nerf de la guerre, c’est celui qui possède le plus d’or qui est en mesure de remporter la victoire. Ainsi, toutes les guerres modernes ont été déclarées et gagnées par les seigneurs de la finance qui, ayant mis un prix sur tout ce qui existe, achètent et vendent tout ce qui possède souffle de vie dans ce coin de l’univers. Notre survie est tolérée par simple souci économique. Même les guerres perdues par les grandes puissances étaient des stratégies victorieuses, comme au Viet-Nam où le but n’était pas de gagner mais de faire durer le conflit en créant de surcroît une contestation pacifiste de la jeunesse entièrement manipulée. Dans notre civilisation fondée sur l’industrie et la machine, la source énergétique la plus convoitée est le pétrole qui est le carburant de notre frénésie de mouvement et de notre avidité matérialiste. On sait qu’il existe d’autres ressources, non polluantes, mais elles présentent le désavantage de ne rien rapporter en terme économique aux maîtres du monde, quoiqu’ils sauront bien nous faire payer un jour l’air que nous respirons.L’usage des énergies dites « libres » risquerait en outre de nous soustraire à leur emprise si jamais nous devenions capables de détecter la source intérieure de l’énergie vivante. Mais les philosophies, les idéologies et les théologies propagées par nos maîtres nous empêchent de découvrir le secret qui gît en notre être.Cette question de la source de l’énergie libre devrait intéresser les gens tournés vers la spiritualité et qui cherchent trop souvent la « pierre philosophale » à l’extérieur d’eux-mêmes, ou qui n’ont pas encore senti la puissance qui réside dans le noyau nucléaire de leur âme. Donc, depuis plus d’un siècle, le « Pétrole est Roi ». Le dogme de la nécessité pour l’ordre mondial de l’exploitation pétrolifère ne souffre aucune contestation. Tant qu’il y aura une nappe à exploiter, les maîtres du Consortium - quelques familles de l’élite - voudront presser le fruit de cette manne jusqu’à la dernière goutte d’or noir. Ce ne sont pas les industries et les assurances du marché automobile, sans compter les bétonneurs qui ravagent la terre qui y trouveront à redire. La plupart d’entre-nous se sentiraient désorientés si on leur parlait d’une civilisation sans voiture, et il faudra inévitablement un grand chambardement avant de remettre sur pieds une nouvelle civilisation. Les pays producteurs de pétrole sont bien entendu sous un contrôle total. Les divisions politiques ne pèsent pas lourd dans la balance lorsqu’il s’agit de forer ou de tracer un pipe-line. Communistes, arabes, démocraties occidentales, tous sont unanimes : que le pétrole jaillisse et que les moteurs tournent. Le pétrole est vraiment roi.

Le pétrole ou la Vie ?

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Une fois encore, soulevons le voile sur la tragédie de la seconde guerre mondiale. Ce fut une guerre de l’énergie maquillée en une sanglante joute idéologique. Les maîtres du jeu créent et manipulent les idéologies opposées afin de contrôler les mouvements émotionnels des masses. Si vous n’êtes pas d’un bord, vous tombez dans le camp opposé. Au delà de l’affrontement de façade entre le Fascisme et la soi-disant Démocratie - deux carottes au demeurant - il s’est passé en Allemagne le phénomène suivant : depuis la fin du 19° siècle, un cercle d’initiés avait reçu des informations sur une mystérieuse énergie appelée VRIL. Cette confrérie localisait la source de cette énergie prodigieuse dans le courant magnétique qui alimente notre planète à partir du Pôle Nord. On se fondait sur la légende de Thulé qui fut la civilisation originelle localisée autour du Pôle. Des chercheurs se mirent en quête des secrets ésotériques sur cette civilisation qu’on supposait toujours active sur un plan intraterrestre, d’où la légendaire terre creuse. Les nazis désiraient un mythe fondateur et une religion pour leurs fidèles. En plus du mythe de Thulé, ils s’emparèrent de certaines données sur le Vril afin d’expérimenter des armes secrètes. Cela donna naissance aux rumeurs sur les soucoupes volantes du Reich, engins fonctionnant avec la mystérieuse « énergie libre ».Le détournement de l’énergie du Vril à usage militaire était contraire à l’éthique du peuple intra (ou extraterrestre) qui aurait été connecté sur cette source énergétique. Le Vril n’est pas une énergie récupérable par une civilisation qui viole les lois naturelles. Cette énergie vitale puissante et pure est extrêmement délicate à manipuler et il est heureux que les gouvernements n’y aient pas accès. Les savants américains ont mis en place une technologie secrète qui voudrait parodier le Vril, mais dont l’usage est tourné vers le contrôle des populations. Notre niveau de conscience nous interdit l’accès à l’énergie pure. Une mutation de conscience est nécessaire, mais c’est un effort qui nous semble plus pénible que d’inventer des technologies de substitution, au demeurant parfaitement aliénantes. Les nazis tentèrent l’expérience en détournant l’énergie libre à leur profit, mettant ainsi les rois du pétrole dans un grand embarras. Et si cela risquait de tarir la manne pétrolière ?On comprend que la guerre était urgente. Toutefois, un accord fut réalisé entre les nazis et le consortium pétrolier pour que les expériences avec l’énergie libre restent définitivement secrètes, du moins tant qu’il y aurait du pétrole à exploiter. Aucune application pratique ne devait être rendue publique, et c’est pourquoi les nazis continuèrent à utiliser une technologie

conventionnelle, réservant leurs engins secrets pour plus tard. Une terrifiante guerre fit rage sur la scène du monde, alors qu’à l’arrière-plan, les belligérants avaient déjà négocié les issues. Si cela vous semble trop difficile à admettre, il y a de nombreux livres sur l’histoire officielle qui vous permettront de continuer à dormir du sommeil de l’innocence. Pour l’histoire véritable qui n’est pas dans les livres, le pétrole était sauvé, et il avait désormais un beau siècle devant lui. De toute façon, les maîtres du Consortium disposaient d’une alternative : l’énergie nucléaire, quoiqu’ils savent très bien que ce recours dangereux leur est interdit par la confédération galactique et qu’ils se sont mis hors-la-loi.Tant que Rockefeller, Rothschild et leurs amis de l’élite pourront extraire quelque chose du sol terrestre pour nous le revendre au prix fort, la civilisation telle que nous la connaissons aura encore de belles années à vivre, sauf si la terre épuisée décide de se secouer de ses parasites, ce qui ne saurait tarder. Attention au sabordage lorsque les rats quitteront le navire.

Libérez l’énergie libre !

Tant que de sa propre initiative, l’humanité ne se sera pas débarrassée de ses prédateurs en cessant d’attendre un salut venu de l’Olympe, il n’y aura pas de civilisation digne de ce nom, et la colonisation par l’élite noire de l’ordre mondial continuera. Ce problème préoccupe certaines hiérarchies extraterrestres soucieuses de la libération de l’humanité mais qui, n’étant pas de notre race, respectent le principe absolu de non-intervention. Il leur est impossible de nettoyer la racaille de l’élite à notre place sans interférer dans notre libre-arbitre. Le moins que puissent faire ces races amies - quoique le mot « amitié » soit ici abusif - serait de nous inciter à nous bouger. Ceci explique les apparitions cycliques de messagers que nous crucifions avant d‘en faire des idoles.Qui peut vraiment nous aider tant que nous n’avons pas compris le principe de l’auto-libération ?Admettons qu’il existe des aides spirituels, dès lors, pourquoi ne pas les encourager par nos propres efforts au lieu d’attendre qu’ils agissent à notre place ? Nous avons la responsabilité d’agir pour notre salut, mais il faut d’abord se défaire des illusions idéologiques et religieuses dont on nous a intoxiqué. Or, pour l’homme une illusion chasse l’autre. Un catholique qui devient communiste avant de passer à l’Islam n’a pas bougé d’un pas. Il tourne dans le circuit comme un hamster dans sa cage. Se convertir au nouvel âge et s’enticher des « êtres de lumière » ne fait pas avancer d’un iota. Rejoindre les francs-maçons ou les Tibétains a même plutôt l’air d’une sacrée régression.

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Non, il faut sortir du circuit, et cela n’est pas si difficile lorsqu’on réalise le caractère tragique de notre condition.Un homme arrivé au bord d’un précipice aura le réflexe instinctif de se projeter en arrière sans qu’aucun effort de réflexion ou de volonté ne soit nécessaire. Cette prise de conscience commence à poindre. Certains réalisent qu’ils disposent d’une source d’énergie puissante, et que dans cette force toute adversité et résistance pourrait être dépassée.En terme « d’énergie libre », le déploiement de la force est d’abord un processus de conscience, et non une expérimentation technologique comme on le croit dans les milieux écologistes et alternatifs soumis à une vision fonctionnelle et productiviste héritée du matérialisme.Certains chercheurs bien intentionnés ne jurent que par la « machine propre », non-polluante, mais un être qui disposerait de l’énergie libre n’a que faire des machines. Lorsque nous libérerons notre potentiel intérieur du parasitage séculaire de la culture mortifère imposée par les maîtres du monde, nous n’aurons plus besoin d’appareils et de prothèses. Notre puissance intérieure est infinie comme le démontre notre rage d’exister en dépit des conditions hostiles depuis notre naissance jusqu’à notre dernier souffle. Un être humain connaît-il autre chose que l’opposition et la résistance de son milieu ? Pour être l’objet d’un tel matraquage, nous devons représenter une force latente inconcevable qu’il faut tenir sous le boisseau. Mais qu’arrive t-il lorsque la conscience se libère ? Alors, nos prédateurs n’ont plus qu’à chercher de nouvelles proies en émigrant vers d’autres mondes. Notre puissance intérieure, « provisoirement » bloquée depuis quelques millions d’années, puise dans le réservoir de l’énergie universelle. Comment pourrait-il en être autrement ?Mais nous ne savons pas encore comment la canaliser à cause de notre égotisme parasitaire qui fait barrage au flux. C’est là le problème spirituel fondamental de l’humanité. Alors comment capter l’énergie libre et redevenir une humanité digne de ce nom ? Cette énergie que la littérature fantastique du 19° siècle a nommé « le Vril » du nom d’un peuple intraterrestre mystérieux, le Vrill-Ya - rendu célèbre par l’écrivain Bulwer-Lytton - cette énergie est identifiable par quiconque voudrait s’en donner sérieusement la peine. Il faut purifier nos puissances internes et se libérer des pulsions mentales incontrôlées, ce qui est certes plus facile à dire qu’à faire. Il faut en outre faire preuve d’une intention absolument droite car la force n’est conductible qu’à travers un système psychique dégagé de la volonté égotique. Cela représente pour nous une pénible épreuve de passage, et c’est avec raison qu’on dit qu’il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus.

Toutefois, la nature de la pression qui nous accable va entraîner une réaction salutaire, un redressement, et depuis septembre 2001, nombre de personnes ont les yeux qui s’ouvrent. L’énergie libre naturelle, cette source de santé et de vitalité représente l’état originel de notre vie, avant que nous sombrions dans l’inconscience et l’oubli de notre origine. Lorsqu’un groupe d’êtres humains, motivés et dynamiques, aura libéré jusqu’à un certain degré cette force vitale, il sera libre des puissances visibles et invisibles, ce qui ne signifie pas qu’il n’aura pas à se protéger d’éventuels prédateurs. Mais, il aura la force de les repousser pacifiquement en utilisant la double polarité de l’énergie libre, attractive et répulsive.On prétend qu’un enfant en possession du Vril pourrait anéantir une ville simplement en levant la main et en dirigeant le faisceau convenablement polarisé sur la cible. On dit également que les femmes de la civilisation du Vril ne sont plus la proie d’agressions, et qu’elles ont une maîtrise plus grande de l’énergie que les hommes. Ici et là, des individus commencent à réaliser que la victoire de l’émancipation est possible mais qu’elle dépend de l’énergie disponible. Découvrant, au moins intuitivement, leur puissance intérieure, ils devront s’unir pour libérer leur potentiel à l’intérieur de petits groupes expérimentaux. L’énergie libre n’est pas une nouvelle utopie à inscrire avec les bons sentiments du nouvel âge, car pour faire naître la force du Vril, il faut plus que de la « bonne volonté ».C’est par manque de connaissance de son origine et de sa destination que l’humanité demeure prisonnière de ses exploiteurs. Ce n’est que par sa propre volonté qu’elle libérera sa puissance emprisonnée depuis des millénaires par les trafiquants d’énergie.

ORIGINE METAPHYSIQUE

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de la CRISE de L’ENERGIELe professeur Ladorevsky est un chercheur à l’esprit libre qui a accepté de discuter d’une question inhabituelle. Nous avons ouvert le dialogue sur le thème de la chute et de la rédemption de l’humanité. Un défi pour ce scientifique érudit et fair play.

J.L : En survolant à vol d’oiseau la documentation disponible sur la fameuse énergie libre, je suis mal à l’aise, car j’y retrouve toujours l’idéologie machiniste. Pourquoi les chercheurs ne comprennent-ils pas qu’il faudra changer de civilisation avant de parler d’un juste emploi de l’énergie libre ?

Professeur Ladorevsky : Excusez-moi, mais comment laisser dire une pareille absurdité ? L’énergie libre n’est pas un fantasme. C’est une source d’énergie dont l’existence est démontrée et qui a fait ses preuves expérimentalement en faisant fonctionner des appareils devant témoins dans des conditions scientifiques. On a soulevé des engins dans les airs sans carburant ni courant électrique. On pourra un jour fabriquer des machines pour tous les usages, et ils remplaceront la technologie actuelle si coûteuse et polluante.

J.L: C’est bien là le problème. Vous voulez nous fabriquer des machines, encore des machines, et toujours plus de machines. Vous ne vous êtes pas demandé si une autre vision de l’existence est possible. Et si nous n’en voulions pas de vos machines propres ? Vous êtes-vous demandé si nous, les êtres humains, nous ne voudrions pas vivre autrement qu’avec des prothèses ?

Ladorevsky : Je suis perplexe. Je m’attendais à un dialogue étrange mais là, ça dépasse mon entendement. Je suppose que c’est une technique pour me pousser d’emblée dans mes retranchements ?Vous voudriez retourner à la préhistoire, revenir à un mode de vie primitif ? Cela coupe court à toute discussion sur les énergies et les technologies du futur. Je suis désolé, mais vous êtes en train de nier le seul espoir d’opérer la transition vers une civilisation plus respectueuse de l’environnement, tout en maintenant un haut niveau de technologie. Si c’est la jungle que vous voulez, rien ne vous empêche de vous y retirer, mais sachez tout de même que les gens ne vous suivront pas dans les arbres.

J.L : Il y a un malentendu, professeur. J’ai commencé par vous dire qu’à mes yeux la technologie basée sur l’énergie libre était une idée aussi consternante que les élucubrations du new age. Avec l’une comme avec l’autre, on ne bouge pas, on ne fait que replâtrer le

système ancien. Dans les milieux écolos avancés de sensibilité nouvel âge, on vénère Tesla comme le père de l’énergie libre, et cela à juste titre. Mais pour qui a travaillé Tesla ? Qui a récupéré ses découvertes ? Vous le savez autant que moi, c’est la CIA et certaines sociétés secrètes qui ont bénéficié de ses travaux.

Ladorevsky : Certes, certes, mais il fallait bien que Tesla trouve des moyens financiers pour mener ses recherches et ses expériences parfois très onéreuses.

J.L : Je ne vous dis pas le contraire. Je connais des gens qui ne trouvent pas d’argent et qui continuent quand même leurs recherches. Ils ne collaboreront jamais avec l’armée ou les instituts officiels car ils savent trop bien ce qui est derrière.Non, le fond du débat n’est pas là. Je veux simplement vous dire que votre vision du monde est conditionnée par la civilisation matérialiste et le machinisme. Vous ne pouvez vous empêcher de visualiser un monde sans engins pour bouger, produire, voler, et pour toutes sortes d’activités souvent inutiles. J’ai commencé par vous donner mon sentiment, une sorte de dégoût envers une civilisation aussi matérialiste, qui n’a aucune idée des pouvoirs réels de l’être humain et qui ne cherche même pas à les découvrir.

Ladorevsky : Je vois ce que vous voulez dire. Bien. C’est donc ça, vous voudriez revenir à une vie bucolique sans souci pour l’aspect matériel des choses. Vous voudriez revenir au mode de vie des aborigènes ou des amérindiens, mais je crois que vous vous faites des illusions. Ils sont constamment occupés à chercher à manger et à se protéger. Nous avons précisément inventé des appareils pour amoindrir la dureté de l’existence. Seulement voilà, ces machines sont dépassées, et il faut trouver d’autres manières de produire de l’énergie.

J.L : Non, il ne s’agit pas de revenir en arrière, mais au contraire de faire un bond en avant. Je crois que pour avancer dans notre dialogue, il faut d’abord remettre certaines données à plat. Vous avez sans doute des connaissances dans le domaine scientifique, et une certaine rigueur de pensée, mais pouvez-vous admettre que d’autres disposent également de données, d’une nature, disons, plus métaphysique ?

Ladorevsky : Oui, bien entendu. Je ne suis pas un scientiste fanatique sinon je ne serai pas un défenseur des énergies alternatives, qui rappelons-le, sont souvent dénigrées par les scientifiques. Je conçois très bien l’idée d’une logique métaphysique qui serait parallèle à celle de la physique. Mais je suis au regret de vous

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rappeler que nous vivons dans le monde physique et que votre soi-disant logique métaphysique demeure de l’ordre de la spéculation, sans préjuger de sa validité sur d’autres dimensions.

J.L : Parfait. Nous sommes en phase. Je vais essayer de vous montrer pourquoi nous n’avons pas besoin de toutes ces machines et de la technologie de prothèse. Il faut nous reporter très loin en arrière, dans un temps où le monde n’existait pas.

Ladorevsky : Bigre, la démonstration s’annonce plutôt désincarnée. Au temps où le monde n’existait pas… vous voulez dire avant le big bang ?

J.L : Je vous en prie, ne ramenez pas les théories scientistes ringardes. Votre big bang est une invention d’un cabaliste du 16 ° siècle qui expliquait ainsi l’explosion originelle : le créateur s’est retiré en un point et a implosé. C’est la théorie du Tsim-Tsoum d’Issac Luria, le retrait de l’énergie universelle en un point de concentration extrême. Et boum !

Ladorevsky : Hum, c’est exact. Vous voulez parler du cabaliste Luria, le maître de Safed. Oui, il est fort possible qu’il soit l’inventeur de la théorie du big-bang, ou pour être plus exact, il est possible qu’on lui ait emprunté l’idée, comme on le fit avec nombre d’autres théories scientifiques. Un mystique se cache souvent derrière les théories scientifiques sur l’univers.

J.L : Vous admettez que des théories scientistes puissent être d’origine d’origine spéculative. Pourquoi l’esprit ne pourrait-il pas connaître la vérité par la réflexion philosophique et l’inspiration ?

Ladorevsky : D’accord. J’admets cela parfaitement. Je crois qu’il existe une vérité universelle, et par conséquent, l’être humain doté de facultés supérieures peut en capter des éléments.

J.L : Dans ce cas, admettez- vous que l’on puisse, en toute modestie, savoir quelque chose sur l’origine de l’homme avant la naissance de notre monde ?

Ladorevsky : Savoir ce qu’il y avait avant le commencement du monde, en toute modestie ? C’est le mot « modestie » qui est surprenant. Comment peut-on imaginer cela en dehors d’une représentation mathématique ? Mais, soit, admettons que certains êtres aient accès à des données imprimées dans l’éther de l’univers. Je vais vous surprendre, mais je connais le concept d’akasha, la substance originelle où tout est enregistré depuis le fond des âges. J’ai trouvé cette idée dans la théosophie car je

voulais vérifier s’il est vrai qu’Einstein s’est inspiré des théories occultistes de la Doctrine Secrète. Il paraît que ce livre était sur son bureau. Pour ce que j’en sais, il y a peu d’enseignements qui décrivent l’univers avant la naissance de notre monde.

J.L : Il y en a, mais c’est extrêmement rare, à moins qu’on puisse pénétrer l’ésotérisme des mythes des cultures antiques. Je vais essayer de vous en exposer une version aussi simplement que possible sans m’écarter de notre discussion sur l’énergie libre. Je ne lâche pas le fil, mais je vais devoir faire un détour pour revenir à notre sujet. Il y a deux grandes écoles ésotériques, l’orientale et l’occidentale. Je vais vous parler de la cosmogonie occidentale car elle est proche de notre logique. Une école orientale exprimerait les choses plus allusivement. Lorsque le principe créateur - Dieu comme on l’appelle couramment - émet une idée, cette flamme divine jaillit de la source comme une copie fidèle de l’émetteur. La tradition universelle enseigne que trois principes entretiennent la dynamique de la création. Dieu étant Sagesse, Amour et Force, ces trois qualités se retrouvent dans chaque créature formée originellement. Or, il arrive que cette divine harmonie soit perturbée. Admettez-vous cette idée des trois principes célestes de « vérité, bonté et force » ?

Ladorevsky : Ces trois principes seraient la structure essentielle des mondes. Tout ce qui émanerait de l’univers serait moulé d’après ce modèle originel. Je ne suis pas spécialement calé en philosophie, mais il semble vraisemblable que toute dynamique soit trinitaire. Si l’on prend les deux grandes forces de l’attraction et de la répulsion, on doit y adjoindre un élément neutre pour l’équilibre. Dire que Dieu est vérité, amour et puissance c’est sans doute transposable en physique, mais je ne m’y risquerai pas d’emblée.

J.L : C’est pourquoi l’on dit que l’homme a été créé à l’image de Dieu. Sur le plan métaphysique l’être humain est une émanation de la source de vie, tel un dieu, fils de Dieu.

Ladorevsky : Cela est en contradiction avec les doctrines religieuses orthodoxes, pour autant qu’elles ont été établies à l’usage du grand nombre, car l’on sait que chaque religion a un enseignement secret relié à la tradition primordiale. Vous parlez sans doute de la création d’un être avant le temps historique de la Genèse. Est-ce l’homme originel - l’Adam Originel des cabalistes – avant sa formalisation par les puissances de la manifestation ? Ce sont elles que l’on nomme Elohim – c'est-à-dire littéralement « les dieux manifestés ». C’est vous qui m’avez appris cela, et je vous

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fais plus confiance dans l’étymologie hébraïque que dans la physique.Il y aurait un temps absolu avant le temps linéaire. C’est logique de mon point de vue. Sur ce niveau métaphysique supérieur, l’être humain, comme toutes les créatures, est à « l’image de Dieu » c'est-à-dire un reflet de la pensée divine. On doit retrouver en chaque être vos trois principes universels de « vérité, amour et force ». Est-ce votre idée ? Je ne vous dis pas que je suis d’accord, mais je veux faire avancer la réflexion.

J.L : Ce n’est pas une idée personnelle. Je suis incapable d’imaginer à quoi ressemble un « dieu né de Dieu ». C’est traditionnel. Donc, le dieu-homme a été créé à l’image et selon les principes de l’univers, et il dispose en lui de trois noyaux où sont concentrées les forces divines. C’est pourquoi les traditions spirituelles disent que l’homme originel est un résumé de l’univers, un microcosme, une image du monde. Si vous connaissez la « Vision d’Ezéchiel », vous pouvez vous représenter l’homme originel comme la Merkabah - le vaisseau - dont parle le visionnaire. Ce n’est pas un ovni. Ezéchiel nous décrit le microcosme humain avec ses trois moteurs énergétiques qui rayonnent la Connaissance, la Bonté et la Puissance à l’image de leur source créatrice. Le langage religieux dit « à l’image et à la ressemblance de Dieu ». Ou bien ce n’est là qu’une formule littéraire ou c’est une réalité structurelle.

Ladorevsky : La Merkabah ? Oui, parfaitement, en tant que juif j’en ai entendu parler, mais je me suis toujours demandé ce qu’était cet espèce de vaisseau extraterrestre décrit par le prophète Ezéchiel. Les rabbins que j’ai croisés ne m’en ont jamais donné une explication satisfaisante. Ils parlent de la « Présence Divine », la mystérieuse Shekina, et les mystiques juifs ont élaboré une théologie à partir de cette idée de « présence de Dieu ». Avec les représentants de l’orthodoxie, on frôle vite l’hérésie si on cherche à aller plus loin. Ainsi, la Merkabah serait le corps de l’âme humaine tel qu’il fut créé à l’origine, bien avant que n’apparaisse l’homme incarné, le second Adam, l’Adam terrestre rejeté de l’Eden. J’admets cette idée. Elle est traditionnelle, quoique les orthodoxies qui sont nécessairement conservatrices et attachées à l’ordre établi, n’aiment pas qu’on fasse la distinction entre un homme céleste et un homme terrestre. Je suis très intéressé par l’idée que « le dieu émané de Dieu » soit un système atomique formé de trois noyaux. C’est bien cela ? C’est un langage qui me parle.

J.L : oui, le système Merkabah-microcosme, autrement dit le champ de rayonnement de l’âme, est une sphère composée de champs

magnétiques d’une puissance indescriptible puisqu’ils sont directement connectés à la source de l’énergie universelle. Il y aurait deux noyaux internes tournant l’un autour de l’autre, et un troisième qui décrit un grand cercle formant la limite de cette structure. C’est assez enfantin comme explication, et j’espère qu‘un jour des savants se mettront à étudier cette question. Heu…je vois à votre sourire que ce n’est pas demain la veille, mais on peut toujours ouvrir des portes. Peut-être qu’un jour on étudiera la vraie science lorsque toutes les idioties matérialistes seront épuisées.Ainsi, rien d’inharmonieux ne peut pénétrer dans le système de l’âme pour perturber l’unité éternelle de ses deux principes internes qui sont dans une relation masculin-féminin. L’être humain originel est androgyne, sa polarité étant englobée dans un champ magnétique neutre. L’union harmonieuse des noyaux internes, le jeu amoureux des contraires pourrait-on dire, génère une personnalité éternellement jeune et dynamique dont nous avons gardé la nostalgie.

Ladorevsky : Ce serait une individualité immortelle vivant dans la plénitude des rayonnements de la Vérité, de l’Amour et de la Puissance divine. Cet état paradisiaque était pour chaque individualité comme un royaume intime inviolable. Je repense à cette légende sur l’enfance du Bouddha qui vivait dans un palais princier, protégé de tous les soucis et afflictions du monde. Un jour, il s’échappe et découvre l’horreur de l’existence, ce qui peut être vu comme une allégorie de la chute hors du divin. Le Christianisme parle du « fils prodigue ». Pour l’homme originel, tout n’était que perfection à l’image de l’absolu. Mais alors, pourquoi enregistre t-on une rupture, une perte de niveau, une chute, la division des sexes, la génération, la douleur, la mort et tout le reste ? Comment cela arrive t-il dans un univers divin fondé sur des principes de vérité, d’amour et de force ? Comment pénètrent des aberrations comme l’erreur, la haine et la maladie ? Je crains qu’il manque une série de chaînons à votre raisonnement. Entre la Merkabah divine, qui serait le corps de l’âme, et l’état actuel de mon existence, je constate qu’il y a eu une rupture. Il faut être de mauvaise foi pour nier l’évidence d’une chute.

J.L : Tout à fait. Il manque quelque chose. C’est ce qui a jeté dans la perplexité nombre de philosophes et semé la confusion dans les doctrines théologiques. Alors, par facilité et sans doute aussi par souci de contrôle, on a raconté aux masses que l’homme terrestre avait été créé sous la forme qu’il possède actuellement. C’est un mensonge terrifiant, une atteinte cruelle à la dignité de l’âme, quoiqu’en pensent les « humanistes » si fiers

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de leur sort d’animal pensant. Or cet homme matériel est condamné à mort dès sa naissance. N’est-ce pas la réalité ?

Ladoresvky : Je dirai que c’est une façon assez directe de résumer la vie en ce bas monde. C’est aussi le constat du Bouddhisme : la naissance est souffrance. Il faut retourner au Nirvana. De son côté, le Christianisme dit que le « royaume des Cieux n’est pas de ce monde ». Continuez, je vous prie…

J.L : Le microcosme humain était formé de trois noyaux – une âme triple si l’on veut. Il était comme un vaisseau autonome se propulsant à l’aide de trois turbines à énergie libre, si je peux me permettre cette image.Ces trois noyaux énergétiques se trouvent en nous à l’état de vestiges, sous l’aspect de notre esprit, de notre affectivité et de notre instinct vital. Nous sommes constitués de ces trois centres sur le plan organique. Selon les principes universels, il ne peut en être autrement. Mais ces centres sont dégradés au point de fonctionner de manière anarchique, l’un dominant l’autre dans une cacophonie atroce.

Ladorevsky : Les faits le démontrent assez, nous sommes structurés d’après les pensées, les sentiments et les instincts. Et l’harmonie ne règne pas entre ces trois plans énergétiques. Qu’est-il arrivé à cet être originel, doté de facultés divines, et duquel émanait une puissance et une beauté merveilleuse ? S’il était immortel, pourquoi est-il tombé dans un état mortel ?

J.L : Dans l’ordre divin, les créatures saintes vivent dans une perpétuelle adoration et le service sacré envers la source de leur vie. C’est l’harmonie des sphères. Ce chœur merveilleux fait tourner les mondes, et des myriades de hiérarchies célestes s’élèvent vers les cimes de l’évolution divine infinie, car l’univers veut le meilleur pour ses créatures.Mais cette évolution infinie dans l’Amour et la Connaissance, est également fondée sur la liberté. Mais c’est aussi à cause du libre-arbitre que le système parfaitement harmonieux peut enregistrer des dissonances.

Ladorevsky : Parlons de la dissonance. Elle aurait été d’une telle ampleur qu’elle aurait généré une rupture dans l’ordre divin, jusqu’à produire un bannissement hors des royaumes célestes. Ces serait une malédiction…

J.L : Non, ce n’est pas ainsi. La théologie religieuse dogmatique parle d’un péché originel, mais il faut savoir de quoi on parle.Reportons-nous à cet état de conscience que les orientaux nomment le Nirvana, ce qui signifie le « non-être », et que le Christianisme nomme le « Royaume des Cieux ».

Ce n’est pas un état informel et vide, un néant comme l’ont d’abord cru les orientalistes. C’est en réalité la structure stable de l’univers. Dans ce milieu d’énergie pure, les êtres font des expériences mais ne vivent pas les uns au détriment des autres, ni dans la séparativité. Il n’y pas d’égo négatif tel que nous l’entendons pour accaparer des forces à son profit, pour léser autrui, ou pour agir contre les lois universelles.C’est un état qu’on peut résumer par l’idée de non-être, oubli de soi, béatitude, mais qui n’exclut pas l’individualité, bien au contraire. L’être créé à « image de Dieu » vit dans l’extase du don qu’il reçoit et qu’il donne. Il rayonne vers l’extérieur la force de la bienveillance, cette puissance d’amour qui est dans son noyau interne comme l’énergie considérable concentrée dans un atome. L’état de non-être signifie Béatitude. Il y a bien une individualité, l’enfant de l’unité des pôles masculin et féminin intérieurs, mais cette personnalité est accordée aux lois universelles. Je ne sais pas comment exprimer cela autrement. On manque de références et d’images car les religions ont dit : « Ne cherchez pas à savoir. Croissez et multipliez. Obéissez aux autorités et vous obtiendrez le salut ». Il a toujours été très mal vu de parler de la vie divine. On se moque de celui qui cherche à l’imaginer, ou bien on s’attarde sur les visions d’extatiques qui n’ont vu que les plans invisibles à l’envers de notre monde. Je veux simplement dire que le monde originel n’est pas le monde des occultistes et des médiums. Ce n’est pas le monde où l’on va après la mort. On ne peut accéder à ce monde que par la grande libération – la rédemption structurelle - en remettant le vaisseau de l’âme en état de marche.

Ladorevsky : C’est merveilleux, mais pourquoi n’en est-il plus ainsi ? Je comprends que les paradis des religions ne sont qu’un faible reflet de ce monde originel. Les âmes en incarnation projettent des images et ces images finissent par animer les espaces de l’au-delà, jusqu’à nous faire prendre les vessies du monde des désincarnés pour les lanternes du paradis nirvanique. Bien, quelle est la suite de votre histoire ? Je pressens qu’il s’est passé quelque chose de terrible pour que l’homme-dieu en arrive à se croire descendant du chimpanzé. En terme de physique, nous dirions qu’à l’origine l’énergie centrifuge de l’amour en perpétuelle expansion s’est laissée dominer par un courant centripète qui a bloqué le système. Cela s’est inversé avec pour conséquence la catastrophe originelle qui est relatée par les anciennes cultures. Selon moi, ce serait l’origine du mythe de la chute de l’homme. L’énergie explosive s’est déréglée par maladresse, et elle a dévié dans une

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direction qui n’est pas acceptable selon les lois universelles. J’ai trouvé trace de cette idée chez le physicien anglais David Bohm. Dans un entretien « Sur l’Intelligence » avec Krishnamurti, il admet que l’univers se serait fractionné en deux courants, l’un régulièrement connecté à la source universelle, et l’autre déviant, donnant naissance au « flot de la peine ». Il semble que cette dérive soit issue d’un accident lorsque l’être humain a voulu agir pour son confort personnel. Donc, il y aurait eu un mouvement centripète contraire au flux centrifuge de l’amour.

J.L : Oui, la béatitude est un état d’oubli parfait de soi. Nous le savons par expérience à notre niveau, il suffit de lâcher-prise pour que l’harmonie se rétablisse, tout au moins en nous-même, même si les circonstances nous sont hostiles. Pour un être divin, le mouvement centripète d’égocentrisme est impossible, au risque de tomber dans une fascination de soi dont la conséquence sera une véritable explosion atomique. C’est l’intensification extrême de la chaleur de l’énergie, retournée sur elle-même. Je n’arrive pas à expliquer clairement ce processus, mais on peut imaginer l’extrême violence de cette inversion énergétique chez un dieu doté de la puissance cosmique. Je suis conscient que je parle d’un processus incompréhensible à notre niveau d’existence. Un mythe comme celui de Narcisse décrit cet accident. L’homme originel paré de qualités divines est tombé en admiration devant sa propre beauté, et n’a pas pu s’en détacher, jusqu’à se noyer dans l’eau de la matière, pour suivre le reflet de sa propre image.S’agissant d’une énergie considérable, ce mouvement égotique de retour sur soi doit générer une forme supérieure d’ivresse. On parle de Lucifer - le porteur de lumière - entraîné par l’orgueil de sa puissance. Il est certain qu’à ce niveau d’intensité de rayonnement, la chute occasionnée par l’inversion énergétique doit être effrayante. C’est pourquoi les religions considèrent l’orgueil comme la racine du « péché originel ». Sans doute, pourrions-nous chercher à savoir pourquoi un tel risque existe dans l’univers, mais la réponse nous est donnée par la liberté des fils de Dieu, liberté d’aller dans un sens ou dans l’autre. La liberté de violer les principes universels est toutefois sanctionnée par une rectification douloureuse. Nous devrions commencer à nous en rendre compte, ou bien, faudra t-il descendre encore plus bas ? Lorsque la puissance rayonnante de l’amour s’est retournée sur elle-même par auto-fascination, au lieu de rayonner comme un soleil, alors, un état de chaleur extrême est apparu dans le corps de l’âme, la Merkabah. Le microcosme humain a enregistré une pression si considérable sur ses noyaux

atomiques que l’un d’eux a été détruit par l’implosion. C’est la signification du mythe de la « chute de l’homme », une mutilation de son système énergétique par violation de la loi universelle. C’est l’accident originel. Non pas une destruction, mais une amputation d’un des noyaux du système atomique.

Ladorevsky : Les théologiens sont loin d’expliquer les choses ainsi. Pour eux l’origine du mal est mystérieuse, et on a fait porter la casquette au diable. Puisque Dieu, le créateur suprême, a créé l’homme à son image, il lui a donné également la liberté. Le contrat ayant été rompu, qu’est-il arrivé ensuite?

J.L : Voir les choses ainsi demeure enfantin. Il n’y a pas de dieu vengeur car les lois universelles se protégent d’elles-mêmes. Elles sont inviolables, et celui qui brise les principes sacrés s’exclue de lui-même. Il n’est pas rejeté ni maudit, mais il se retrouve isolé, pour sa sécurité et celle des hiérarchies célestes. On ne peut détourner les énergies saintes, sans tomber dans le chaos. Le chaos n’est pas un vide mais un état non ordonné. Les rayonnements sacrés ne pénètrent pas dans ce domaine ténébreux. Cela ne signifie pas que la vie s’arrête, mais qu’elle prend un caractère « diabolique ». Etant donné que l’univers ne détruit jamais son œuvre, la perturbation cosmique fut immédiatement détectée et compensée par une intervention des intelligences supérieures. Il existe d’innombrables hiérarchies dans l’univers. Celles qui nous sont le plus directement apparentées, soit parce qu’elles furent émanées juste avant nous, ou pour une autre raison, sont chargées d’un parrainage et doivent répondre de notre salut. C’est le sens de l’intervention du grand être qu’on nomme le Christ, le Sauveur. Sur un plan cosmique, le dieu descendu sur terre n’est qu’un représentant d’une hiérarchie divine – les fils de Dieu. Par le fait que notre hiérarchie humaine a disjoncté à la suite d’une réaction en chaîne, quand l’explosion s’est propagée, alors, à cet instant même, la hiérarchie du Christ – c'est-à-dire les grandes intelligences concernées par le salut des êtres – a lancé une intervention. Sinon, nous ne serions pas là comme des ahuris à nous gratter la tête, car nous aurions bel et bien sombré irrémédiablement dans notre folie jusqu’à l’état de démons, bons pour la refonte dans la matière primordiale. Certains êtres n’en sont pas loin, si l’on en juge les atrocités qui se commettent ici-bas. Cependant, la création divine est indestructible, et ainsi en est-il de notre corps spirituel. Nous disposons donc d’un temps infini pour réparer. C’est le sens du mythe du rachat des péchés. Il n’y pas de dieu vengeur qui saccage son œuvre ratée avec colère.

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Par contre, le principe de la bienveillance universelle permet à des intelligences supérieures de prendre en charge les conséquences d’un accident comme celui que nous avons subi. Prendre en charge signifie se sacrifier pour réparer les dégâts. C’est le sens du sacrifice du Christ tant symboliquement qu’historiquement C’est un service de dépannage gratuit, mais il faut au moins que nous désirions être dépannés, ce qui est loin d’être le cas ! Pour cela, la hiérarchie divine qui a pris en charge cette opération de salut a envoyé un super professionnel, un dieu parfaitement pur qui a pris sur lui de nous rétablir dans notre état originel. Ce Messie – Christos signifie l’Oint, celui qui est envoyé – est descendu d’innombrables fois sur la terre à travers tous les âges et sous d’innombrables noms de héros et d’avatars. Je vous rassure, au cas où vous me prendriez pour un dogmatique religieux, que la tradition gnostique considère les envoyés divins à travers toutes les époques et dans toutes les races comme un seul Esprit agissant à travers de nombreuses personnes. On se souvient surtout du nom du Christ en Occident, car l’impact de cette incarnation a été déterminante pour déclencher les processus que nous vivons actuellement. C’est une d’accélération. Mais si vous êtes bouddhiste, faites ce que vous avez à faire pour votre salut. Quelle que soit notre confession de naissance, la voie du salut est la même, mais il faut creuser pour en découvrir le sens profond.

Ladorevsky : Je ne me sens aucunement identifié à une imagerie religieuse sclérosée. Je constate avec satisfaction que votre vision de l’intervention messianique est universelle, perpétuelle, non attachée à un peuple ou à une race, et dénuée d’intention temporelle. Je suis d’accord, et c’est là que je m’écarte de la religion de mes ancêtres qui attendaient un justicier dans l’ordre de l’espace et du temps. Mais que s’est-il passé aussitôt après l’explosion originelle ?

J.L : Un vide est apparu dans le système du microcosme, comme un trou dans la cellule centrale du corps de l’âme. La personnalité glorieuse avait disparu. Le système semblait éteint sans toutefois être totalement privé de vie. Plus de conducteur dans le char céleste. Pour certaines âmes, le noyau désintégré était le masculin et pour d’autres c’était le féminin. Cela entraîna ultérieurement la séparation des sexes sur le plan physique. On était face à un drame cosmique : des personnalités divines étaient paralysées, comme mortes, et il fallait intervenir pour restaurer leur système énergétique. Les vaisseaux des âmes endormies erraient alors dans l’espace cosmique sans but ni direction. C’est pourquoi les intelligences supérieures qui nous parrainent lancèrent un plan de salut.

Ils ont d’abord rassemblé les systèmes accidentés dans une partie de l’espace en prenant soin de boucler la zone pour qu’aucune vie étrangère ne risque d’y pénétrer, et afin de protéger les autres hiérarchies d’éventuelles actes incontrôlés en provenance de la vague de vie rebelle. Je vois que vous souriez comme si je vous racontais une histoire de science-fiction, mais, tout cela est très logique dans l’univers réel. C’est parce que nous avons été déformés par des fadaises théologiques sans aucune consistance que nous avons du mal à admettre le principe « ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ». La vie est réelle sur tous les plans. Il fallait créer un système solaire adapté aux organismes spirituels dénaturés, et y injecter une greffe organique. Ce greffon c’est vous et moi. Les grandes intelligences ont donc placé ces vies blessées dans un espace qui correspond à leur état vibratoire. C’est à ce moment que commence l’histoire de la création qui est narrée dans le livre de la Genèse. Une formidable épopée dont nous n’avons pas trop à nous glorifier, compte tenu que ces millions d’années d’essais souvent ratés ne furent pas une partie de plaisir pour nous et pour nos sauveteurs célestes auxquels nous faisons subir tant de déboires et de frustrations.

Ladorevsky : Voilà quelque chose que je n’ai jamais entendu dire. Vraiment, c’est surprenant, et Dieu sait si j’ai avalé des théories cosmogoniques. Vous êtes en train de m’affirmer, à moi, scientifique patenté de la caste que vous méprisez tant…non, non, je vous connais et c’est votre droit…Vous êtes en train de me dire les yeux dans les yeux, autour de ce magnétophone branché, que je ne suis qu’un greffon organique placé au cœur d’un vaisseau magnétique invisible à ma perception. Vous êtes en train de m’expliquer que ce greffon que je suis, ne sert qu’à redonner au vaisseau de l’âme une impulsion. Je ne sais pas si cela est vrai ou complètement fou, mais quelque chose en moi me dit que ce serait magnifique si cela pouvait être la vérité. Ce serait logique, et cela expliquerait pourquoi nous mourrons. On a l’impression de servir enfin à quelque chose. (rires) Il est quand même plus agréable d’être une greffe pour la restauration d’un dieu tombé dans l’inconscience que de croire qu’on est un singe qui attend la fin du monde en rongeant son frein.

J.L : C’est ainsi que les gnostiques et les anciens initiés comprenaient notre présence sur terre. Je ne sais pas pourquoi les mythes demeurent hermétiques, alors que tout est dit dans les écritures sacrées. Il manquait sans doute aux anciens notre tournure d’esprit rationnelle, et en ce sens nous avons la

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chance de disposer aujourd’hui d’un langage technique qui n’est pas négligeable. Vous semblez étonné d’être une greffe organique placée dans un vaisseau spirituel invisible à vos yeux. Ce n’est évidemment pas ce qu’on enseigne à l’église ou à la synagogue. Mais, imaginez si cela devenait un catéchisme traditionnel ? En moins d’un siècle la question du salut serait réglée pour tous les êtres vivants.Hélas, tout sera mis en oeuvre pour que cette information ne soit pas divulguée, car elle risque de jeter à bas les masques des fausses autorités spirituelles qui mentent à l’humanité depuis des millénaires. Je résume. Nous avons été créés pour servir notre divinité intérieure qui a déchu de son monde originel. Nous n’avons qu’un but, vie après vie, c’est remettre en marche notre vaisseau spirituel. Mais pour réparer la faute originelle, il faut un effort et cela nécessite un sacrifice, en inversant nos priorités égocentriques au bénéfice de l’âme en souffrance. C’est ici que commence la difficulté. A condition qu’il accepte ce schéma de rédemption, l’être humain a un grand handicap, c’est qu’il a été conditionné à rechercher un but à court terme. De plus, des hiérarchies spirituelles conservatrices nous ont mis un implant qui nous fait oublier notre véritable origine. Des loges implantées sur terre depuis le temps de l’Atlantide ont formé pour nous un plan d’évolution au service de leurs intérêts. Ces êtres se font passer pour les maîtres et les sauveurs du monde, et ils ont sous leurs ordres des serviteurs dans les hautes castes de l’élite planétaire ainsi que dans le monde invisible. Ils ont mis en circulation de fausses informations sur le mystère de l’origine, et c’est pourquoi nous voilà embrouillés par leur magie et leur politique.

Laborevsky : Attendez un moment. Cela va trop vite. Je veux bien admettre que les mythes puissent avoir un sens profond, démontrable par la logique, mais il manque encore des chaînons à votre raisonnement. Nous, les êtres humains, nous avons été éduqués dans la croyance que l’espace cosmique dans lequel nous existons - peu importe comment nous y sommes arrivés – est la seule réalité. Le mythe de la chute originelle prétend que notre espace actuel n’est qu’une création de substitution, un sas de secours, comme un espace sanitaire, pour permettre à des dieux endormis, mutilés ou je ne sais quoi, de reprendre leur souffle avant de repartir vers les espaces universels. Admettons. Cette théorie est puissante mais indémontrable, quoique beaucoup plus cohérente que les autres, selon moi. Je ne l’avais jamais entendu. J’accepte l’hypothèse de ce triple système divin qui a implosé par une mauvaise manœuvre

énergétique. Sur cette hypothèse, je conçois qu’une opération de secours ait été mise en oeuvre par des intelligences bienveillantes. Mais pourquoi, alors que nous sommes ici hospitalisés, en quelque sorte dans un asile planétaire, pourquoi cet espace créé pour notre guérison, serait-il sous le contrôle de puissances qui freinent précisèment notre délivrance ?Et pourquoi cette injustice irait-elle jusqu’à nous empêcher de guérir alors que c’est la volonté des hiérarchies divines ? Quels sont ces ennemis qui nous maintiennent sous leur emprise ?

J.L : C’est un point délicat. Les puissances conservatrices qui ont pris en charge la politique de l’évolution terrestre, ne sont pas indépendantes de notre conscience collective. Elles émanent de nous de la même manière que chaque peuple a le gouvernement qu’il mérite. De plus, il a pénétré dans cet espace planétaire des éléments étrangers à la vague de vie humaine. De victimes, nous nous sommes faits complices des castes terrestres supérieures qu’on nomme aujourd’hui l’élite noire. Quoiqu’il en soit, le problème du mal sur la terre est inhérent à la nécessité de la mort et aux complications douloureuses que ce processus entraîne.

Laborevsky : Pourquoi la mort serait-elle nécessaire ? Si l’être biologique devait durer indéfiniment, il s’installerait dans un état de pétrification spirituelle, alors que les morts et les renaissances successives sont autant de nouvelles chances pour redonner vie à l’âme. La mort efface tout, et hop, on greffe une nouvelle personne dans le système. C’est cela la réincarnation ?J.L : Il n’y a pas réellement de réincarnation car ce n’est jamais la même entité qui revient. L’être que vous êtes aujourd’hui est simplement l’héritier des innombrables autres personnes qui se sont succédées dans le système de la Merkabah.

Laborevsky : Je vois. C’est intéressant. Cette vision est différente des autres doctrines spiritualistes, qui semblent en comparaison assez superficielles lorsqu’elles prétendent que l’homme n’a qu’une vie ou qu’il en a des milliers. Ces deux positions sont puériles, mais elles servent à satisfaire notre vanité et notre désir de sécurité dans l’au-delà. Je sais que toute doctrine est subtile et celle que vous m’exposez nécessiterait de longues explications…Pour nous qui ne voyons la vie que sous une seule facette, il est pénible d’admettre que nous ne soyons que des créatures utilitaires, des greffes artificielles placées sur le corps endormi d’un dieu afin de le revitaliser.

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J.L : Qu’y a-t-il de si pénible dans cette idée ? Est-ce plus triste que d’usurper la place de l’âme en faisant le paon avec notre égo ? Quelle que soit la philosophie ou la religion d’un être humain, il meurt. Qu’il croie au paradis, en la réincarnation ou au néant éternel, il mourra pareillement et le plan dans lequel nous sommes impliqués se déroulera jusqu’au bout. C’est cela le pragmatisme spirituel, si je peux utiliser cette formule paradoxale. Il faut beaucoup de réalisme si l’on veut comprendre les mystères de l’univers, car le réel n’est pas un rêve fumeux. Il faut avoir le courage de poser des questions impossibles. Vous qui êtes scientifique, vous savez réfléchir jusqu’au bout à un problème. Vous ne lâchez pas avant d’avoir exploré toutes les pistes. Alors, pourquoi les gens n’appliquent-ils pas le même sérieux lorsqu’il s’agit de leur devenir éternel ?Je vous remercie pour avoir supporté mes explications ésotériques avec bienveillance. J’aimerais que nous revenions au début de notre discussion, au cœur du problème de l’énergie et de la civilisation de la machine que vous défendez sous une forme alternative que vous voudriez acceptable. Vous prônez l’énergie libre pour l’usage technologique et le confort, et j’affirme qu’il faut en finir avec les machines. Pourquoi ai-je pris cette position radicale ? Par fanatisme ? par anti-scientisme primaire ? Par nihilisme ? Non, mais parce que vous risquez de faire perdurer indéfiniment la civilisation matérialiste en offrant aux gens de fausses perspectives de salut. Avec le système actuel, on ne s’endort pas, car il faut constamment lui résister pour survivre. Mais avec votre projet écologico-idéaliste, l’énergie va continuer à être consommée au service de la vie physique, et la spiritualité véritable ne sera pas prise en compte. Notre âme n’a pas besoin d’engins pour se mouvoir, et encore moins de machines pour retourner à l’origine. Le vaisseau nous attend. Il suffit de le réparer. Vous comprenez cette position anti-matérialiste ?

Laborevsky : A présent cela m’apparaît plus clairement, après notre longue digression sur la chute énergétique originelle. Je comprends votre position que je qualifierai presque d’anarchisme spirituel si le démon de la classification me reprenait.Vous pensez que développer à l’infini la civilisation technicienne est une trahison de notre vocation spirituelle. Selon vous, il faudrait développer la recherche sur l’énergie interne car cela faciliterait l’établissement d’une civilisation harmonisée avec les plus hautes aspirations de l’homme.Si on en croit la théorie de l’accident originel, autrement dit la « chute de l’homme », on se demande si les intelligences supérieures qui ont conçu un plan de rétablissement ont également prévu que les humains allaient

s’accrocher au plan terrestre de manière aussi désespérée, au lieu de jouer le jeu ?

J.L : Qui sait ? On peut leur faire confiance car sans ces grandes intelligences notre salut serait impossible. Notre système spirituel continuerait à chuter d’un niveau inférieur à l’autre par un mécanisme d‘entropie infini. Nous irions vers la refonte dans la matière primordiale. Le maître chinois Li Longzhi dit que les intelligences supérieures - les innombrables Bouddhas bienveillants – ne partagent pas la même vision de ce qui est le plus efficace, en terme de moyens à mettre en œuvre pour le salut des êtres. Mais il n’y a pas d’opposition entre les intelligences supérieures, et lorsqu‘une décision est prise, tous l’approuvent. Donc, il est assuré que le plan qui a été décidé pour notre salut est le meilleur, et qu’à la nuances près, ce plan est le même sous toutes les latitudes depuis le fond des temps, avec les modifications qui s’imposent en fonction du contexte historique.Qu’il y ait des interférences, rien de plus naturel, car nous sommes des créatures endurcies dans la matière et susceptibles de tomber dans les illusions entretenues par des puissances parasitaires. C’est pourquoi le travail de rédemption est si délicat, à l’image de la catastrophe dont on tente de réparer les conséquences sur des millions d’années. Par conséquent, les doctrines idéalistes qui tentent d’attacher encore plus l’homme au plan terrestre sous prétexte d’améliorer le confort ici-bas, sont néfastes. Ils n’améliorent rien mais corrompent tout et ne mènent nulle part.

Laborevsky : Nous les scientifiques, nous ne faisons qu’épouser le mouvement. Je me demande s’il n’y aurait pas une puissance hostile à l’humanité qui pousserait les choses dans une mauvaise voie ? Des puissances conservatrices sont à l’oeuvre, dites-vous, et j’en suis peut-être un digne représentant. Il est vrai que nous spéculons sans savoir où nous allons. La science avance dans le noir, et qu’on remplace des énergies polluantes par des machines propres, nous ne sortons pas du matérialisme et de l’enfermement.

J.L : Revenons à l’énergie. Le premier principe pour établir une civilisation harmonisée avec l’univers, est le suivant : il faut régénérer notre système vital individuel. Nous parlons de guérison spirituelle et pas d’un bricolage thérapeutique. Nous parlons de l’énergie fondamentale, et pas seulement de tellurisme ou du magnétisme animal. Nous parlons de conscience multidimensionnelle, et pas d’expansion de conscience à la petite semaine. Nous parlons du salut des êtres et de leur réintégration dans le monde originel, et non de réforme humaniste, progressiste,

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écologiste, idéaliste, socialiste, et toutes ces idéologies bornées qui ne mènent nulle part.

Laborevsky : S’il existe une énergie fondamentale, comment la capter ? C’est peut-être le seul et véritable problème scientifique si on admet que la spiritualité peut redevenir une science et que la science était jadis sacrée. Si le semblable attire le semblable, on constate que notre système vital est impropre à servir de réceptacle pour des énergies supérieures. Au mieux, on peut accroître la vitalité et s’éviter ainsi des ennuis de santé, mais on est loin de pouvoir assimiler un potentiel élevé. On risquerait de disjoncter.

J.L : Ce drame a déjà eu lieu dans un passé préhistorique lorsque la hiérarchie spirituelle des esprits-Lucifer a voulu interférer dans le plan régulier en apportant prématurément le pouvoir mental à l’humanité qui était alors dans l’enfance. C’était pendant l’Atlantide, avant le déluge. On dit que cet événement est une seconde chute de l’homme.

Laborevsky : J’ai lu cela. Par mes origines, je suis intéressé par la légende des sémites originels qui auraient reçu le mental au temps de l’Atlantide, ce qui leur a valu le titre de peuple élu. Cette élection les a tellement marqué qu’ils s’y accrochent encore par atavisme après cent mille ans. Aujourd’hui, l’usage du mental est perverti alors qu’il devrait être l’outil pour réfléchir à notre destin spirituel et y apporter des solutions. Or, le mental est utilisé en sens contraire, pour nous enfoncer dans les soucis terrestres. Il alimente l’égocentrisme et la ruse. Il entretient la peur.En ce qui concerne la fable du « peuple élu », les juifs actuels ne sont qu‘une partie des douze tribus d’Israël. Les dix autres tribus issues de l’Atlantide ont constitué les peuples d‘Europe après le déluge. Chaque race peut se croire élue pour un destin unique.

J.L : Nous serions tous des sémites aryens issus du tronc atlantéen. Cette assertion demanderait des explications, ici hors sujet. La pensée est la racine de l’égo psychique, et elle crée des illusions à l’infini afin de donner à l’égo un semblant de réalité. Mais elle existe, et l’on ne peut pas s’en débarrasser. Il faut apprendre à la maîtriser en l’empêchant de nuire. Une civilisation digne de ce nom devrait veiller à la santé mentale par une éducation appropriée. C’est une culture radicalement différente de celle où nous vivons. La pensée est un problème car elle est supposée remplacer l’esprit de l’homme originel. Elle nous rend conscient d’être un égo individuel en remplacement de la personnalité divine qui fut désintégrée. Mais nous sommes esclave de la pensée, et ne sommes pas encore des penseurs au sens noble du terme.

Laborevsky : Exact. la pensée représente une énergie qui n’est pas maîtrisée. Elle devrait servir à mobiliser notre intention spirituelle afin de mettre en action les énergies vitales. Elle devrait être au service du coeur.Mon travail dans la société est d’améliorer continuellement la technologie afin que le système se perpétue. Votre vocation va à l’opposé. Vous secouez le cocotier. Mais finalement, nous accélérons tous deux les processus de changement. Je conçois que le progrès technique est une trahison des besoins de l’être. Mais ne faut-il pas aller jusqu’au bout pour en prendre conscience ?Je vais réfléchir à l’idée selon laquelle l’homme naturel serait une créature fabriquée pour remplacer un noyau spirituel désintégré originellement. Nous ne serions qu’un moyen intermédiaire pour remettre en état les circuits de notre structure spirituelle. C’est l’idée qui explique la chute de l’homme et la réparation dont nous, êtres mortels, sommes l’enjeu.

J.L : j’aimerai à ce sujet préciser un point qui n’est pas négligeable puisqu’il s’agit de savoir ce qu’il advient de vous et de moi lorsque nous parvenons à rétablir le contact avec notre divinité intérieure. L’Evangile dit : « Celui qui voudra perdre sa vie pour moi, la gardera pour l’éternité ». Cette parole paraît claire. Donc, un mortel qui accepte de se dédier à la renaissance de son esprit divin intérieur, tel que nous l’avons expliqué, peut gagner l’éternité. En terme de transmutation, il faut sublimer notre égo pour laisser le passage à de nouvelles énergies. C’est cela « donner sa vie pour faire vivre la divinité intérieure ». J’espère que tout ceci n’est pas trop théorique. Le vieux problème de l’humanité est une perte énergétique originelle. Cela est réparable par une reconquête de notre intégrité spirituelle.

LE PILLAGE SPIRITUELPar le Syndicat Occulte

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pour l’Exploitation de l’Energie Humaine

1 - La structure de l’univers

A la suite d’articles publiés dans Undercover sur les plans invisibles et leurs habitants - pour autant que nos informations soient vraies – nous avons enregistré des réactions démontrant que l’envers du monde que l’on appelle « l’au-delà » est souvent pris à tort pour un royaume spirituel. De notre culture religieuse assez rudimentaire sur les dimensions spirituelles, nous avons gardé l’idée que la partie invisible du monde serait le but de la vie, avec une partie inférieure – purgatoire et enfer – et une partie céleste où vivraient les âmes bienheureuses. Il s’agit là de données fragmentaires ou erronées. Il existe des plans invisibles que l’on peut nommer « enfer et paradis », mais ils ne sont que les reflets des croyances collectives imprimées dans l’éther du monde depuis des millions d’années. Ce ne sont au mieux que des niveaux de décompression pour les âmes avant leur plongée dans l’incarnation. Il nous est très difficile de nous représenter la structure multidimensionnelle de notre univers, sans parler de celle des univers supérieurs. Dans ce champ de la connaissance, la confusion règne car chacun est libre de raconter ce qu’il veut, sachant que personne ne pourra vérifier. Une théorie chasse l’autre.D’où proviennent les informations habituelles sur les dimensions invisibles ? Elles viennent de médiums, mystiques et clairvoyants, qui ont opéré un contact avec l’aspect de l’au-delà le plus accessible à leur état de conscience. Généralement, ces visions ne concernent que l’envers accessible du plan terrestre formel. Celui qui y accède, volontairement ou par accident, se sentant transporté hors du corps physique, se croit en contact avec le monde spirituel, alors qu’il n’est tout au plus que dans le sous-sol crépusculaire d’un tour de cinquante étages. Expliquons-nous.Les enseignements métaphysiques et ésotériques ont été manipulés depuis des âges pour servir les intérêts des autorités planétaires. Le cheptel humain ne doit jamais découvrir ce qui se passe à l’envers du décor. Nous savons que nous ne savons rien, et les inquisitions religieuses et laïques veillent à ce qu’aucune information interdite ne filtre. C’est pourquoi, les enseignements authentiques sur la structure de l’univers ont toujours été divulgués à travers les écoles des mystères. Pourquoi ce secret ? Parce que la divulgation de ces secrets risquait de perturber l’ordre social, tellement ces connaissances sont à même de pulvériser nos croyances et nos idées reçues. L’ordre étable se protége.En publiant des articles critiques sur le new age et le channeling dans Undercover, nous avons constaté que les adeptes de ces pratiques étaient attachés à des rêves

spirituels. Dès que l’on touche à la partie invisible de l’existence, les vieux réflexes conservateurs s’exacerbent. Celui qui a mis son espoir dans les entités qu’on nomme les « êtres de lumière » se sent blessé si l’on évoque leur duplicité bien cachée. Il pense alors que l’iconoclaste est un dangereux nihiliste, un suppôt des forces obscures. A juste titre, il crie au blasphème. Ne lui a-t-on pas enseigné que le monde spirituel est peuplé d’êtres lumineux remplis d’amour et de sagesse ? N’a-t-il pas fait l’expérience d’un contact exaltant avec l’invisible, ou reçu des messages pleins d’espérance ?Nous ne nions pas ces phénomènes, mais nous allons montrer d’où ils proviennent. Avant d’en venir au fait, il faut remettre de l’ordre dans nos notions sur les « dimensions supérieures », que certains auteurs appellent le « monde spirituel », de manière vague, prêtant le plus souvent à confusion. D’innombrables chercheurs de vérité ont été abusés et se sont égarés dans les sables mouvants de l’occulte par manque de connaissance. N’y a t-il pas une carte qui permettrait de se repérer dans la géographie invisible comme il en existe pour le monde physique ? Cela n’existe pas car les dimensions invisibles sont immensément plus étendues et variées que tout ce que nous pouvons imaginer. Et tout y est changeant.D’autre part, il existe des frontières infranchissables, des abîmes de potentiel énergétique, des espaces magnétiques abstraits et informels, et des rayonnements si puissants qu’aucun être ne pourrait y survivre dans l’état actuel de notre conscience. Pour voyager dans ces espaces, il faut un corps spirituel adapté, et n’en déplaise aux adeptes du new age, le corps astral est un véhicule trop grossier qui ne peut décoller du niveau le plus inférieur. Depuis le 19° siècle, il a été mis en circulation un schéma de l’univers en 7 dimensions dans la littérature théosophique, rosicrucienne et anthroposophique. Tout le monde semble être d’accord sur un modèle qui cadre avec les représentations traditionnelles des « Sept Cieux » en usage dans les cultures archaïques et même dans les religions plus récentes. Le nombre sept est sacré dans toutes les traditions car selon la science des nombres, c’est à partir d’une structure septénaire qu’un organisme ou qu’un corps céleste atteint sa plénitude. Comme l’être humain, la Terre a sept dimensions, et le grand univers également. On parle de sept hiérarchies angéliques régnant sur chaque plan spirituel. Tout cela est bien connu, mais à force de vulgarisation une connaissance galvaudée devient une fausse évidence. Lorsque la tradition parle des Sept Cieux, il ne s’agit pas des plans invisibles de notre univers. Notre univers - visible et invisible - n’est que la septième partie des sept grandes dimensions.

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Il y a donc sept univers, et celui dans lequel nous évoluons est lui-même formé de sept plans allant du plus matériel au plus éthéré. Nous, êtres humains en incarnation, ne sommes conscients que dans la sphère physique, et occasionnellement nous pouvons être contact avec l’une des six autres dimensions subtiles de notre système solaire.Représentons-nous une échelle de sept degrés, dont chaque degré est divisé en sept parties. Notre monde est compris dans le degré le plus bas, lui-même divisé en sept degrés. Bien entendu, lorsque nous regardons d’en bas, depuis le plan matériel dense vers les six degrés supérieurs de notre univers , ces dimensions nous semblent de nature spirituelle, mais c’est une méprise fatale. Les six degrés supérieurs de notre monde forment l’espace de « l’au-delà », le royaume des créatures élémentales, des désincarnés, des hiérarchies angéliques naturelles et de certaines hiérarchies occultes parasitaires. Quant à elles, les hiérarchies célestes divines - à ne pas confondre avec les hiérarchies planétaires - ne sont pas localisées dans ce circuit, mais sur une dimension transcendante, le sixième plan cosmique. De cette dimension, rien ne peut être dit et nul ne peut y accéder s’il n’a pas atteint la « grande libération ». Aussi, les récits des visionnaires et des clairvoyants ne parlent que des aspects de l’au-delà de notre monde, et en aucune façon de la vie divine supérieure. C’est pourquoi, il est erroné de considérer la vie invisible comme une vie divine. Il s’agit certes d’une vie subtile, mais qui demeure naturelle, et en tout cas qui n’a pas de caractère supérieur à la nôtre. Nous sommes nous aussi dotés de ces aspects subtils de par les sept aspects de notre constitution spirituelle, et c’est pourquoi certains d’entre nous ont la faculté de ressentir l’éthérique, l’astral, le plan mental, intuitif ou causal. Il n’y a rien de divin dans cette expérience. C’est au mieux une expérience occulte de clairvoyance supérieure, assez rare au demeurant. Pour être exhaustif, il faudrait décrire l’abîme existant entre la clairvoyance et la véritable vision divine. Il faudrait mettre de l’ordre dans ces notions car des occultistes de haut niveau se font passer pour des messagers divins, créant une confusion fatale. Cette confusion permet à des hiérarchies rebelles de nature lucifériennes d’entretenir une fausse spiritualité sur la terre. Elles utilisent des médiums, des voyants ou des canaux sensibles, souvent de bonne foi mais qui se grisent avec l’invisible. Si nous avons bien compris le schéma d’ensemble des sept univers, nous comprendrons pourquoi notre monde est parasité depuis les plans invisibles, ce qui a rendu nécessaire une grande rectification au début de la nouvelle ère afin de nettoyer ces dimensions polluées.

Une saine prudence à l’égard de ce qui vient de l’invisible est aujourd’hui particulièrement nécessaire car des groupes d’entités se sont organisés pour subjuguer les humains sensibles aux impressions de nature subtile. Nous allons montrer comment s’est organisée cette vie parasitaire, et pourquoi les humains sont maintenus dans l’ignorance sur la vie qui règne dans les dimensions invisibles.

2 - L’origine de l’occultisme

Il faut d’abord attirer votre attention sur cette partie de notre champ de vie que nous appelons la sphère du reflet - l’au-delà. Lorsqu’une personne vient à décéder, le corps physique meurt, mais, outre le corps physique, la personnalité comprend d’autres parties, à savoir le corps éthérique, le véhicule astral et enfin une synthèse lumineuse, un corps qui n’a pas encore de forme et qui est désigné comme le « corps mental ». Lorsque le corps physique meurt, une petite partie du corps éthérique meurt avec lui. (Le corps éthérique est également nommé « corps vital ou corps énergétique ». C’est le double du corps physique, lequel se transforme en cadavre rigide dès que le corps vital le quitte.)Un véhicule éhérique peut être considéré sous quatre états de densité énergétique ; deux des aspects les plus denses meurent et se désagrègent immédiatement, en même temps que le corps physique. Ce qui reste du corps éthérique, ainsi que le corps astral et le mental, subsistent encore un certain temps de l’autre côté du voile.De ce fait, la personnalité est déjà fortement mutilée par la mort ; ses parties plus subtiles sont condamnées elles aussi à mourir. Elles se dissolvent en un temps plus ou moins long, variant entre deux et trente ans. Finalement, il ne reste plus que le principe spirituel supérieur (microcosme ou sphère de la merkabah) qui, vidé totalement de la personnalité mortelle que nous sommes, cherche à revivre. L’ensemble de ce processus qui a lieu après la mort du corps physique s’accomplit dans l’au-delà (la sphère où se reflète le monde matériel), dans les territoires plus subtils de notre planète, auxquels appartiennent les véhicules les moins denses de la personnalité (corps éthérique, astral, mental). Nombreux sont ceux qui pensent – et on l’a toujours cru au cours des temps – que l’au-delà, ce monde du reflet, le pays derrière le voile, serait le grand et l’unique but assigné par Dieu à l’humanité. On a également toujours pensé que la vie dans la sphère matérielle ne consistait qu’en un séjour unique, que dans l’au-delà se trouvaient le ciel et l’enfer, et que la vie passée sur la terre – c'est-à-dire la sphère matérielle – était décisive pour le séjour éternel dans l’au-delà. C’est pour cette raison que, durant son séjour dans la sphère matérielle, la plus grande partie de l’humanité

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prépare son séjour dans l’au-delà, escomptant parvenir aux sphères célestes et non en enfer, et gagner ainsi une éternité glorieuse dans le « pays de l’éternel été ».C’est ainsi que la partie de l’humanité vivant selon les religions naturelles, a été orientée vers l’au-delà, quoique ce soit une impasse de laquelle on est inévitablement rejeté dans la sphère matérielle, vie après vie. Certains, pourtant, voulurent avoir une certitude concernant la vie éternelle qu’on leur promettait dans l’au-delà. Ils voulaient connaître la vérité, la réalité ou, le cas échéant voir s’il s’agissait d’une mystification. Ne voulant pas attendre la mort pour savoir s’ils y arriveraient, ils voulaient être renseignés exactement dès leur vie ici-bas. Ils s’efforcèrent donc d’obtenir cette certitude en agissant de la manière suivante :Ils voulaient être conscients durant leur sommeil pendant la nuit, en conservant dans cet état de sommeil la conscience diurne, afin de comprendre sur la base de leur conscience personnelle.Lorsqu’un homme s’endort, il se produit une division de sa personnalité. La partie subtile en sort, de la même manière que lorsque survient la mort. Lorsque l’homme est endormi et que son corps physique est étendu sur le lit, son double éthérique flotte à quelques décimètres au-dessus de lui, tandis que les autres parties subtiles de la personnalité peuvent à volonté se déplacer plus ou moins loin du corps physique. Lorsque la division de la personnalité est réalisée, la conscience humaine se divise également. C’est pourquoi la conscience nocturne de l’individu est différente de sa conscience diurne, car une partie de cette dernière reste pendant le sommeil près du corps physique et se trouve alors dans un état d’inconscience plus ou moins profonde.Nombreux furent ceux qui pensèrent qu’il serait possible, durant le sommeil, de transférer la conscience dans la partie subtile de la personnalité. On raisonnait ainsi : « Si nous pouvions pendant le sommeil faire sortir complètement ce que pendant notre état de veille nous désignons comme notre conscience, notre moi ramènerait au réveil le résultat complet de l’enquête faite dans l’au-delà et le graverait dans le cerveau ».Pour réaliser une telle entreprise, le corps physique doit y être préparé. Cela nécessite tout d’abord un entraînement du cerveau et spécialement un changement dans ses cellules. Le système nerveux central tout entier devra subir une série de modifications, car si le cerveau normalement transmet des images de la vie nocturne – les rêves – ces images sont le plus souvent incompréhensibles, incohérentes, ou extrêmement voilées.A la base de cet entraînement des véhicules subtils de la personnalité, exécuté afin de transférer la conscience entière dans la

personnalité subtile, se trouvent la science et les pratiques de l’occultisme.L’homme qui s‘adonne à ces pratiques s’expose au très grand danger d’une forte cristallisation de sa personnalité (l’égo s’hypertrophie et se densifie), beaucoup, plus forte que celle qui se produit dans une existence humaine ordinaire. En premier lieu, cet homme essaie de conserver le corps en vie beaucoup plus longtemps qu’il est normal, en recourant à toutes sortes d’influences sur les processus organiques du corps. C’est pourquoi un chercheur de vérité ne sera jamais un occultiste, car la loi d’or de la Fraternité des âmes libérées dit expressément : « Aucun frère n’aspirera à vivre plus longtemps que Dieu ne le lui permet ». L’occultiste aspire littéralement à prolonger l’état de sa vie mortelle en forçant les processus naturels. Il soumet à un entraînement sa personnalité entière, la partie subtile comme la partie plus grossière, l’ensemble étant ainsi l’objet d’un processus de cristallisation contraire à la loi de la nature.C’est de cette manière, brièvement esquissée et sur laquelle nous ne désirons pas nous étendre davantage, qu’une partie de l’humanité a créé dans le pays de l’au-delà, une vie contre nature et illégale. Cette vie incomplète, contraire à l’ordre naturel voulu par les puissances créatrices divines, s’efforce par tous les moyens de se maintenir consciemment dans l’au-delà, comme on s’efforce de se maintenir dans la sphère matérielle. Ces entités s’imaginent être vivantes, être arrivées au but de la vie, elles se prennent pour des habitants des cieux : en réalité, elles sont des anomalies dans la nature. C’est pourquoi, elles constituent un danger mortel pour l’humanité vivant de ce côté-ci du voile car, pour prolonger et assurer définitivement, par n’importe quel moyen, leur existence dans l’au-delà, elles sont obligées de s’alimenter constamment avec une énergie lumineuse – l’éther lumière. C’est en cela que dépend la sécurité de leur existence. Elles doivent se nourrir en énergie lumineuse. Cet « éther de lumière », elles ne le possèdent plus, ou très fragmentairement seulement. Et, parce que leur personnalité n’existe plus que partiellement , elles ne peuvent plus extraire elles-mêmes la lumière des courants de l’atmosphère intercosmique. Voilà pourquoi, c’est de nous, êtres humains, qui vivons encore dans la sphère matérielle, qu’elles doivent obtenir ces forces éthériques. Vous comprendrez ainsi ce qu’est une fraternité de l’au-delà. C’est un égrégore d’entités qui se maintiennent abusivement dans l’au-delà. Elles sont extrêmement néfastes pour l’humanité, parce que la prolongation de leur existence est obtenue au prix d’une violation des lois de la nature et par des pratiques qui en sont la conséquence.

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Ce qu’est la grande hiérarchie des égrégores de l’invisible, vous le comprenez aussi. C’est un rassemblement – une sorte de syndicat du pillage énergétique – fondé sur un besoin commun d’autoconservation. Ces divers groupements font preuve le plus souvent les uns vis-à-vis des autres d’une inimitié totale ou d’un exclusivisme complet ; mais quand la nécessité les traque, ils se rapprochent par communautés d’intérêts.

3 – Opération Antéchrist

Actuellement, menacés de ne plus pouvoir se maintenir en vie dans la sphère de l’au-delà en raison du manque toujours croissant d’éther-lumière, les fraternités occultes de l’invisible sont occupées à préparer une grande opération politique connue en Occident sous le nom d’Antéchrist ou d’Antichrist, opération qui a été prophétisée dans le Livre de l’Apocalypse mais dont très peu ont compris le sens réel dans le monde chrétien.Ils tenteront d’organiser une parodie du retour du Christ, pour amener l’humanité à augmenter la production d’éther-lumière au profit de la multitude de ces parasites. Nous avons exposé cette affaire dans Undercover n° 1 sous le titre « Opération Blue Beam de la Nasa » qui montre l’aspect scientifique de ce plan de subversion. Il est navrant de constater que très peu de personnes parmi celles qui prétendent être éveillées à la réalité politique mondiale sont informées de ce plan. Les informations que nous diffusons sur ce problème qui est d’une gravité immense pour notre avenir ne sont pas toujours bien comprises. Sans doute, est-ce un sujet trop brûlant, qui dérange notre tranquillité car il remet en cause nos croyances religieuses et notre espérance en l’avènement d’un âge d’or. Nous attendons un salut d’en-haut, et on se dit que n’importe quel sauveur serait le bienvenu s’il pouvait stopper le cours de l’effondrement mondial, et remettre la civilisation sur un nouveau rail. C’est pourquoi, de manière inconsciente, nous appelons l’Antéchrist par notre désir de sécurité.Nous allons creuser cette question afin d’éclairer la compréhension de ceux qui pressentent que l’heure de l’Antéchist est proche. Tout ce que les autorités mondiales préparent avec zèle depuis des décennies n’a qu’un but : assurer la victoire de cette opération et rien d’autre. Pour comprendre les aspects politiques de cette affaire, il faut garder en mémoire les informations sur le monde occulte dont nous venons de parler, à savoir la crise énergétique des hiérarchies de l’invisible qui se maintiennent depuis des temps infinis sur des niveaux supérieurs de l’au-delà en vampirisant l’humanité.C’est là l’explication de notre pénurie énergétique spirituelle et vitale car rien d‘autre ne peut expliquer pourquoi nous nous traînons

dans un état de dévitalisation avancée, sans pouvoir nous organiser pour vivre une vie décente, libre, dans la santé et le bonheur.Peut-être, n’osons-nous pas nous avouer que nos difficultés, inhérentes à la vie matérielle, sont aggravées par la main-mise de puissances occultes sur les circuits de distribution de l’énergie cosmique. Aucune voix ne s’élève pour dire ces choses, et bien au contraire, on nous gave d’enseignements new age qui nous préparent à la soumission aux puissances de l’au-delà.Nous avons mis en garde contre les messages de channels, mais on nous répond que « tout n’est pas mauvais dans le channeling ». Mais il ne s’agit pas de « bon ou de mauvais ». Soyons clair. Un être humain qui veut reconquérir son autonomie et sa dignité a t-il besoin d’attendre quelque chose d’extérieur à lui-même ? N’est-ce pas une absurdité ?Les « messages célestes » qui sont répandus avec profusion ne proposent jamais de solution pour un salut véritable. Ils ne servent qu’à nous bercer, à nous endormir.Si on analyse l’escalade dans l’arnaque des messages transmis par channeling depuis une dizaine d‘années, on constate qu’ils ne font qu’épouser les modes. Depuis les années 80, la tendance était aux « maîtres de la grande loge blanche », puis on a abandonné le concept ringard des « maîtres de sagesse » qui était une tarte à la crème pour le remplacer par de plus modernes « guides de lumières » ou les « maîtres ascensionnés ». Enfin, depuis la vague de révélations sur les extraterrestres, on parle à présent de « vaisseau de lumière » qui nous attendraient pour un embarquement sécurisé. Tout va bien, dormez tranquille.Depuis ces dernières années, il est apparu une nouvelle théorie, c’est la « grille de lumière » ou « grille christique » qui encerclerait la terre. La planète « mute dans la quatrième et cinquième dimension ». Ces idées nous renforcent dans notre impuissance intérieure. On peut rêver tranquille pendant que l’étau se resserre. Bien entendu, il ne s’agit pas de nier la présence extraterrestre, mais de se rendre compte que les entités qui transmettent ces messages fantaisistes n’ont pas du tout l’intention de vous aider à transmuter, ni de vous emporter vers Sirius ou ailleurs sur leurs vaisseaux. Ces entités veulent simplement détourner notre attention vers des illusions pour nous vampiriser. Nous espérons que vous avez bien compris leur intention. Comme dans la publicité d’une banque qui disait « votre argent nous intéresse », c’est notre lumière qui intéresse le « syndicat pour l’exploitation de l’énergie humaine ».

NOUVELLE CIVILISATIONPetit Manifeste pour une action spirituelle

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La nouvelle civilisation sera fondée sur « l’énergie libre » mise à la disposition de communautés humaines préparées à la capter et la diffuser. Nous parlons de la libération d’une « énergie libre interne », afin de ne pas prêter à confusion avec les expériences de technologie utilisant la puissance électromagnétique naturelle. Une civilisation terrestre doit permettre de s’organiser de manière rationnelle pour la survie, et offrir également à ceux qui cherchent une élévation spirituelle des moyens appropriés. Harmoniser l’un et l’autre besoin n’a jamais été facile, et seulement à de rares périodes de l’antiquité. Lorsque la période actuelle aura été liquidée, et elle le sera, l’humanité bénéficiera d’une atmosphère purifiée propice à l’impulsion de possibilités créatrices nouvelles. Ces nouvelles circonstances n’auront rien en commun avec les rêves des idéalistes, car ceux-ci projettent le futur à partir du monde tel que nous le connaissons, mais ils ne peuvent se représenter ce que sera une terre remodelée et balayée par de nouveaux rayonnements cosmiques. Personne ne sait quelle forme auront les civilisations qui émergeront alors. Ce dont nous pouvons être assurés, c’est que la vie continuera, y compris si l’actuel ordre des choses doit être rasé, et il le sera comme toutes les civilisations du passé.Quand et comment cela adviendra t-il ? Si l’on accepte qu’il n’y a rien à conserver dans la civilisation actuelle, à l’exception bien entendu des trésors artistiques, rien ne demeurera debout après le chaos qui précédera une régénération de la société humaine. Il faudra tout repenser selon des valeurs qui semblent aujourd’hui incroyables. Qu’il n’y ait rien à sauvegarder, cela paraîtra insensé à ceux qui sont attachés à une vision évolutionniste de la société. Si après la tourmente, nous voulons mettre en place une civilisation harmonieuse, il faudra nous débarrasser des nos mauvaises habitudes et des idées reçues dans le domaine scientifique, politique, social, économique. Tout cela sera balayé avec les vestiges d’un monde aboli. Il n’y a rien d’extraordinaire dans cette vision, car de nombreuses fois sur la Terre, des civilisations ont été englouties et d‘autres ont commencé, donnant l’impression d’un début primitif comme la préhistoire. Cette époque fut la conséquence d’une catastrophe, et non le commencement de la civilisation humaine, laquelle a des millions d’années d’existence.La Terre continuera d’exister car elle est l’école de la conscience pour les êtres qui transitent sur le chemin du retour vers le monde originel. Nous n’avons pas voulu descendre sur ce plan de grande densification, mais les « créateurs » nous ont donné cette

chance afin de nous racheter une bonne conduite à travers la dureté de l’existence. Comme nous avons pour habitude de tout dégrader, cette « maison terrestre » est devenue un cloaque qu’il faut régulièrement « nettoyer ». Les catastrophes cycliques sont en réalité de nouvelles opportunités pour nos âmes. Il ne faut donc pas craindre le jugement qui s’annonce, mais au contraire, nous réjouir de ne pas être autorisés à tomber plus bas.Quant aux hiérarchies parasitaires qui enserrent la planète pour lui pomper sa vitalité, elles vont subir de lourds revers. Parallèlement à la liquidation de certains systèmes impérialistes, et au « rafraîchissement » des plans invisibles de la Terre ainsi que le remodelage de sa surface, il émergera de nouveaux foyers de civilisation. Nous allons discuter de quelques aspects de la civilisation à venir en présentant des hypothèses de travail qui sont en cohérence avec les causes de la décadence et des problèmes planétaires. Il est possible de s’appuyer sur ces données pour imaginer le monde qui surgira à la fin des temps actuels. Il faut prendre garde de ne pas projeter sur cette « nouvelle civilisation » nos fantasmes idéalistes et y voir la réalisation d’une nouvelle utopie. Il s’agirait là d’une erreur car les conditions terrestres ne seront pas bousculées pour satisfaire nos rêves enfantins. Concevoir le monde futur comme les idéalistes et les utopistes des 19° et 20° siècles serait la source de grandes désillusions.Il s’agira de formes de civilisation comparables à toutes celles qui sont apparues sous le soleil, c’est à dire de sociétés soumises aux contingences du karma collectif et individuel. Ce ne sera pas un paradis terrestre. La Terre n’a jamais été un paradis, et les intelligences créatrices n’ont pas voulu nous installer dans un jardin des délices, mais nous permettre d’expérimenter toutes sortes de situations difficiles afin de nous rendre conscients. Aucune civilisation du passé n’a prétendu transformer le monde matériel en un paradis terrestre. Il s’agit là d’un fantasme compensatoire découlant de la souffrance et de l’insécurité. L’homme n’est pas bon joueur. Il veut tout détruire et en récolter quand même un profit. Au mieux, il est possible de s’harmoniser avec les lois naturelles, pour en tirer le meilleur usage, mais à condition de ne pas les pervertir comme nous l’avons fait. Depuis l’apparition des idéologies « totalisantes » qui ont cru possible de forcer la nature par la science matérielle, au lieu de composer intelligemment avec ces forces comme le faisaient les anciens, cette violence nous a conduit à l’opposé du progrès espéré. Nous avons couru vers un enfer de tensions, de pollutions, d’abominations, de folie criminelle et d’esclavage. La liste de nos

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crimes est interminable, et nous voudrions en plus que cela culmine en un monde parfait !Les idéologies humaines matérialistes et particulièrement la plus ravageuse parce que la plus séduisante, à savoir la doctrine socialiste, a montré l’essence de sa nature illusoire et démente, et qui ne peut conduire qu’à l’opposé de son intention première. Le socialisme technocratique est pourtant accepté par l’élite comme le meilleur moyen de contrôler et d’administrer les masses.L’intention des idéologies dites humanistes, provient d’une arrogance qui voudrait établir sur la Terre des conditions indépendantes des lois qui règlent les cycles du cosmos, lui-même inclus dans le grand univers. Aucune civilisation antique n’a rêvé d’établir le Ciel sur la Terre. Il existe un seul lieu où cette union est possible, c’est l’intimité de l’âme. La nature n’a que faire de nos idéaux, et c’est pourquoi, régulièrement, elle se secoue de ses parasites. La nature est indifférente à nos lubies, mais si l’on tente de la forcer, elle se révolte et nous détruit. Il faut savoir se concilier ses faveurs, ce qui n’est pas impossible si l’on respecte les règles du jeu, à savoir que les êtres humains ne sont pas ici chez eux, mais qu’on les tolère pour autant qu’ils laissent l’endroit aussi propre qu’il était avant d’entrer. Cette idée n’est pas humaniste mais elle est vraie. Elle est démontrée par les faits depuis le fond des temps. L’homme doit se contenter de poser sa tente durant son pèlerinage terrestre, et éviter de souiller un sol qui devra servir à d’autres, et particulièrement à l’évolution du règne animal qui ne nous a pas convié à dénaturer son environnement conçu originellement pour les espèces animales et végétales. Si la terre fut un paradis, c’était celui des animaux et des plantes, avant que nous tombions dans cette dimension, rejetés à cause de notre esprit de prédation. La nature terrestre qui est parfaite en elle-même, n’a pas à devenir « meilleure » pour satisfaire notre folie. Nous avons donc le « meilleur des mondes » que nous méritons. La Terre était vraiment un paradis pour l’alchimie organique des espèces animales et végétales, ainsi que pour les créatures invisibles qui travaillent avec les règnes naturels. Or, l’homme spirituel n’est pas un animal, mais un esprit qui habite un corps animal, et sa pensée inquiète lui fait rechercher l’origine de son existence. Certains êtres humains se sentent déportés de leur milieu originel mais la majorité s’entoure d’idées et de possessions qui finissent par les étouffer. Alors, pour combler son avidité et calmer son angoisse, l’homme ravage son milieu vital, démontrant son impuissance à retrouver son essence intérieure et la voie du retour vers l’harmonie universelle. C’est parce qu’il pressent au fond de son être qu’il existe un autre univers dans une autre dimension que l’homme peut s’intégrer aussi

harmonieusement que possible avec la nature terrestre dans laquelle il vient périodiquement éprouver sa conscience. Il n’est pas faux de dire que l’être humain a été déporté ici-bas, et qu’au vu des conditions assez précaires de sa survie, le mieux qu’il puisse faire est de rechercher une libération, quelle qu’elle soit. C’est cette recherche du « salut individuel» que devaient lui enseigner les religions si elles ne s’étaient pas noyées dans les contingences temporelles. Les religions parlent bien d’un univers éternel, un royaume absolu, mais elles n’en ont plus la clé. Pour cacher leur nudité, elles ont inventé les paradis post-mortem qui ne sont que des plans provisoires où l’âme se décharge des tensions accumulées durant l’existence terrestre, avant de revenir s’y incarner. Le paradis de « l’état d’être libéré » est hors d’atteinte pour celui qui n’a pas construit le corps conscient ou corps d’immortalité des voyageurs célestes. En attendant, il faut s’organiser pour vivre dans les conditions terrestres dont les lois sont implacables. Et plus on comprend les règles de ce monde, mieux on peut s’en détacher. Les idées métaphysiques s’arrêtent là où le ventre commence à gémir. Il faut d’abord manger. Il faut cultiver le sol, produire des aliments et s’organiser socialement pour survivre et perpétuer l’espèce. A travers les errances de l’histoire, les expériences des siècles passés nous auront au moins appris ce qu’il ne faut plus faire. Sans renier nos capacités mentales et scientifiques, il va falloir découvrir ou inventer une toute nouvelle organisation de société. Ces formes de civilisation à venir ne peuvent pas naître dans le cadre actuel car la société ne le permet pas, et surtout parce que nous ne sommes pas prêts à maîtriser de nouvelles énergies. Ces énergies ne peuvent pas remplacer progressivement les anciennes formules car elles dépendent d’une nouvelle conscience qui n’est encore qu’embryonnaire. C’est cette « conscience nouvelle » qui déterminera les conditions de l’existence dans l’avenir, si toutefois, nous ne nous laissons pas écraser par nos mauvais bergers. Le plus grand danger serait d’espérer une transformation naturelle et progressive. La plupart des courants idéalistes ont été victimes de cette illusion répandue par les puissances d’exploitation qui savent si bien manipuler les idéaux de progrès et d’évolution.

Une nouvelle conscience

Moins on fait de théories sur l’apparition d’une nouvelle conscience, et plus on l’aide à naître. Il ne faut pas la réduire à un idéal à atteindre, car cette naissance s’accomplit dans les difficultés de la vie. C’est un processus dramatique et réel sinon ce ne serait rien d’important.

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Certains ont tenté de l’appréhender par des pratiques diverses, mais il ne faut pas se tromper d’objectif. La nouvelle conscience n’a rien à voir avec la recherche du bien-être ou de la santé. Ceux-ci sont les conséquences d’un mode de vie juste pour autant que la société actuelle le permette. En voulant forcer l’organisme et le psychisme, on risque de restimuler des forces rétrogrades qui seraient un frein à l’émergence d’une conscience nouvelle. Certaines pratiques énergétiques ou spirituelles sont bonnes pour l’équilibre mental et la santé mais incapables de gérer les forces cosmiques nouvelles qui pénètrent actuellement l’atmosphère en provenance du centre de l’univers. Nous n’avons pas prise sur ces hautes énergies dont nous sommes incapables de maîtriser le flux avec nos instruments psychiques. Il s’agit d’une effusion spirituelle pour tous, mais qui ne peut devenir consciente que chez ceux qui l’accueillent consciemment en leur être. Il est possible que son effet positif s’inverse chez ceux qui s’y opposent, et qu’ils aillent ainsi au devant d’un jugement et d’une destruction. C’est ainsi qu’on voit apparaître une nouvelle forme de mal chez les êtres qui se mentent à eux-mêmes pour défendre le vieux système auquel ils sont identifiés. C’est l’obstination dans l’attachement au fond du plan matériel quand l’heure est venue d’en ressortir.Ce « mal » pourra atteindre à l’avenir des proportions monstrueuses à cause du désespoir qui s’empare de ceux qui s’accrochent à ce qui va disparaître. C’est pourquoi, ils se blindent derrière la technologie, le béton et l’acier depuis plus d’un siècle. Ou derrière des dogmes et des idéologies. Mais ce rempart fragile sera renversé. En attendant, le satanisme – Satan est « celui qui résiste » - s’insinue dans les pensées et les actes, et devient de ce fait identifiable ce qui aide les esprits éveillés à s’en dégager. Nombre de personnes s’éveillent à la réalité, et au lieu d’en ressentir de l’accablement, elles appellent de leurs voeux une nouvelle existence. Malheureusement, les conditions de la civilisation actuelle s’opposent fortement à la mise en pratique d’une nouvelle organisation sociale qui serait mieux adaptée aux rayonnements cosmiques qui se déversent sur l’humanité. Il y a le risque d’une trahison lorsqu’on veut parodier un âge d’or qui n’existe pas. Et c’est pourquoi nombre de personnalités médiatiques prennent le masque des bons sentiments et d’une bonté humanitaire superficielle. Il y a dans cette mascarade un test de lucidité pour tous. Il faut en tirer la leçon suivante : quoique la période actuelle apporte de nouvelles possibilités potentielles, la situation politique au sens large du terme empêche leur

actualisation, sans toutefois entraver leur action au fond de notre être. La vérité est bafouée mais rien ne l’arrête ou la diminue. Sachant cela, la sagesse nous demande de nous préparer, en n’opposant aucune résistance aux rayonnements universels. Il est impossible d’atteindre une vie nouvelle dans l’état actuel de notre conscience qui est le produit du vieux système. C’est simple à comprendre, mais difficile à admettre pour l’égo qui ne recherche que sa conservation. D’ailleurs l’égo est prêt à jouer à « l’égo spirituel » pour se maintenir. Il peut même se transformer, en un « égo de saint homme » ou de grand humanitariste ou encore de grand thérapeute. Voyez le défilé des prix Nobel ! C’est un défilé de mode.Il ne sert à rien d’améliorer les conditions sociales et politiques, et c’est même ce qu’il y a de plus négatif, car ces systèmes sont condamnés à disparaître, non par la volonté humaine mais par l’action des forces universelles de régénération. S’y opposer conduit à l’aggravation de la maladie mondiale, pour l’individu comme pour l’humanité. La nouvelle conscience est en train de naître. Le refus d’accueillir cette renaissance conduira une partie de l’humanité à s’endurcir dans le mal. Il y a une sélection en cours. Rien de malveillant dans ce processus, mais une parfaite justice. Le jugement qui vient est une sélection fondée sur l’amour. L’univers respecte la loi du libre-arbitre mais les forces de correction – qui tentent de sauver ce qui est perdu – se mettent alors à l’œuvre de toute leur pureté angélique intraitable. Il va donc y avoir un « jugement » en vue de régler leur compte aux hiérarchies parasitaires. Nous ne développerons pas cet aspect, mais l’observation de nous-mêmes nous enseigne qu’on ne peut pas s’opposer à la loi universelle sans tomber malade ou devenir déséquilibré. Si l’on ressent déjà l’aiguillon de cette conscience nouvelle qui nous mobilise, nous pouvons nous organiser pour lui préparer un cadre favorable.Pour l’instant, nous sommes déchirés entre la vie sociale pleine d’embûches et notre vie intérieure qu’il faut parfois dissimuler à notre entourage. Cette situation difficile nous permet toutefois de nous détacher du vieux système tout en demeurant au coeur de la réalité. C’est une très grande force. Nous sommes en train d’accumuler ainsi de la puissance puisqu’il n’y a pas de conditions plus pénibles que celles où nous vivons actuellement.L’être qui est engagé sur la voie spirituelle n’a pas à se soucier des conditions politico-sociales, pour les améliorer, ce qui est d’ailleurs impossible, et constituerait une perte d’énergie. Il faut être tout à fait clair à ce sujet : le vieux système est celui par lequel nous sommes éprouvés en fonction de notre karma, et du point de vue spirituel, cette épreuve est

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excellente pour notre perfectionnement. Lorsque nous parlons d’une civilisation nouvelle, il ne s’agit pas de faire la révolution, ou d’attendre l’avènement d’un âge d’or qui s’installerait progressivement sur l’ordre ancien. Si les choses devaient se passer ainsi, rien ne changerait en profondeur. Non, nous prédisons que la civilisation actuelle va encore durer, sans qu’on puisse prédire durant combien de temps, mais que parallèlement à sa décadence irréversible, une partie de l’humanité va connaître une mutation. Cette mutation entraînera l’apparition progressive d’une société sans aucun rapport avec l’ancienne. Cette nouvelle organisation sociale communautaire sera propice à l’accélération des processus de transformation pour ceux qui sont orientés vers une démarche libératrice, mais elle offrira également un cadre matériel harmonieux pour les êtres qui se préparent à cette transformation. Il y aura inévitablement un choc et une rupture entre les deux groupes humains qui vont en sens opposé : l’un recherchant l’harmonie avec l’univers et l’autre devenant toujours plus robotique. La nouvelle civilisation que nous devons mettre en place ne sera pas décrétée du haut des tribunes internationales. Au contraire, les autorités planétaires feront leur possible pour la réprimer car elle signera la fin de leurs privilèges. C’est pour cette raison qu’il ont mis en place des systèmes de contrôle pour soustraire les masses aux influences du nouveau cycle. Ils les abrutissent par la télévision qui diffuse sa propagande subliminale sans interruption. A un certain moment, nous sortirons de leur jeu. Ce sera comme un exil, une sortie d’Egypte, et , nous détachant définitivement du vieux système, nous n’aurons pas d’autre solution que de recréer des cadres de vie qu’on ne peut pas encore définir.Aucune autorité mondiale ne peut l’empêcher car des forces cosmiques irrésistibles sont en action. Ceux qui sont sensibles à de nouvelles pensées et de nouvelles aspirations, vont se reconnaître, se rejoindre, et peut-être s’unir pour établir les bases de la civilisation nouvelle. Cela peut passer par l’expérimentation de nouvelles formes de vie communautaires, car un être n’existe qu’en relation avec d’autres.

Au commencement est l’énergie

A l’origine, une civilisation commence lorsqu’un groupe d’êtres réunis autour de principes supérieurs décident de libérer ensemble une énergie créatrice pouvant féconder un peuple. Cela se préparait longtemps à l’avance, et bien avant la fin de la civilisation précédente. Lorsqu’un tel courant touche un groupe d’êtres, ils en deviennent collectivement le réceptacle. Une société peut

ainsi naître sur un sol vierge ou sur les ruines d’une civilisation éteinte. Il faut donc que l’actuelle civilisation périsse ou tout au moins agonise pour que de nouvelles possibilités puissent émerger et s’incarner concrètement. Sinon, on renforce l’ancienne société en voulant l’améliorer. Ce point est sans doute le plus difficile à admettre pour notre mentalité. Nous savons qu’un tel processus a mis fin aux civilisations antiques, mais nous manquons de recul pour admettre que notre civilisation suivra le même destin fatal. L’ordre mondial étant planétaire, il nous est difficile de concevoir qu’il pourrait se dissoudre un jour pour faire place à quelque chose d’entièrement différent. Il devait paraître tout aussi impossible aux égyptiens, aux grecs ou aux romains d’imaginer la fin de leur culture et l’apparition de la société du haut-moyen âge. Or, depuis cette époque, nous avons l’habitude de voir se succéder des périodes différentes mais qui sont organiquement reliées entre elles, ce qui nous donne l’illusion d’un mouvement évolutif qui ne peut plus s’arrêter. Cette illusion devait également faire croire au citoyen romain que l’empire de Rome allait continuer à s’étendre sans fin jusqu’à la fin des temps. Mais la fin est venue en quelques générations, et il en sera de même pour l’empire mondial dont les américains tiennent actuellement le flambeau. Quand le vent contraire commence à tourner, cela peut se précipiter, d’autant plus brutalement que la nature va se retourner contre l’empire. Il ne s’agit plus seulement des hordes de barbares mais de l’esprit de la planète agissant par des cataclysmes et des fléaux divers. Cela arrivera ainsi. Nous sommes conditionnés par l’idée d’une évolution progressive. Nous voulons du nouveau mais sans lâcher l’ancien. On rêve de moteurs non-polluant, sans réaliser que l’idée même de moteur est désuète, et que des voitures fonctionnant à l’eau n’empêcheront pas l’avancée du béton. Il faut viser plus haut, et imaginer une civilisation sans rapport avec une amélioration de la technologie issue du matérialisme. La vie n’a pas besoin de moteurs et de systèmes technologiques lourds et compliqués, car il est possible de fabriquer des structures énergétiques légères permettant le vol aérien ou même interplanétaire. Nous parlons d’une civilisation sans moteur mais non sans technologie. Celle que nous connaissons est basée sur des principes antinaturels, alors qu’il existe une énergie inépuisable pouvant être domestiquée sans recourir à des appareils. Les crises énergétiques n’existent pas. Où y a-t-il de la pénurie dans l’univers ? Et si les énergies sont aussi abondantes, pourquoi sommes-nous si faibles, fatigués, malades, déprimés…?

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Ne sommes-nous pas affaiblis à force de ne compter que sur les énergies les plus denses au lieu d’apprendre à capter, à concentrer et à diffuser des énergies électromagnétiques naturelles répandues en abondance dans l’atmosphère. Il y a de nombreuses formes d’énergie. Il suffit de comprendre que l’énergie qui nous est le plus directement accessible en tant qu’être humain est celle que nous pouvons trouver en nous-même dès que nous tournons notre attention vers l’intérieur. Depuis le plus bas niveau qui est celui du magnétisme animal jusqu’aux rayonnements cosmiques supérieurs, il existe une gamme étendue de courants électromagnétiques. Certaines forces sont naturellement en notre possession mais d’autres ne se livrent que par un effort d’élévation de la conscience. L’énergie fondamentale de la nature est un rayonnement qui nous procure la vitalité et qui entretient tous les règnes naturels. Cette énergie peut être amplifiée par un effort mental comme dans les opérations magiques ou volontaires. Généralement, le champ en est très limité car il n’est pas permis à un individu de violer les lois naturelles.Plus le niveau de conscience tombe bas et plus il faut lutter pour capter de l’énergie, jusqu’à forer des puits de pétrole et de matières premières. Voit-on le tragique de cette violence contre la nature ?Individuellement, nous dépensons de l’énergie vitale qui brûle vers l’extérieur dans une déperdition continuelle. Mais nous pourrions également apprendre à concentrer l’énergie interne afin de l’utiliser par implosion. C’est ce qu’on peut appeler l’énergie libre interne. Les conditions de vie dans la civilisation matérialiste ne permettent pas de capter l’énergie libre (que l’on connaît comme Rayon Vert ou Vril) pour un usage individuel car la personne isolée est trop encapsulée dans son système émotionnel et mental. Elle est enfermée dans une conscience limitée qui fait blocage aux forces cosmiques qui ne peuvent nous pénétrer qu’à faibles doses et de manière subconsciente.

La civilisation énergétique

Tout le monde parle d’énergie. Il faut en déduire que nous n’en avons plus beaucoup. Plutôt que de s’interroger sur la cause de cette pénurie, on veut nous vendre des succédanés sous l’étiquette « thérapies » et « remise en forme ». Jadis, les milieux naturistes ne juraient que par les régimes alimentaires, mais aujourd’hui, il suffit d’étendre la main et on vous promet une rémission immédiate. La maladie a été déclarée l’ennemi public numéro un. C’est devenu une obsession...maladive, tellement les gens vendraient leur âme pour aller mieux.

La recherche de la santé disparue est le signe d’une pénurie d’énergie vitale et d’une dégradation du système immunitaire par surcharge de pollution électromagnétique et chimique. Notre état découle surtout de notre confusion émotionnelle et mentale. D’un point de vue plus profond, nous sommes déconnectés de la source universelle depuis si longtemps qu’aucune amélioration n’est possible si nous n’entreprenons pas une démarche pour nous relier à nouveau à l’énergie fondamentale. Il faut se remettre en question, et quiconque prétend entreprendre un cheminement spirituel doit savoir assumer les conséquences de ses actes sans chercher à leur échapper. La maladie, et plus généralement la souffrance sont inhérentes à l’existence terrestre. Celui qui nie cette vérité va rechercher des solutions bancales à tous ses problèmes, avant qu’il ne découvre un jour l’art du lâcher-prise. Alors, sans prétendre parvenir à la santé parfaite, il découvrira un état de conscience qui amène de lui-même une immunité thérapeutique.Tant que le karma accumulé depuis des temps lointains n’est pas liquidé, ou transmuté en bonté et sagesse, la charge négative des actes passés imprimés dans l’être détermine l’existence. En l’absence d’une prise de conscience de notre responsabilité dans ce processus, les soulagements apportés par les systèmes de guérison compliquent plutôt la situation. C’est ce que tout thérapeute sincère devrait dire à ses patients s’il voulait véritablement les aider. Or, les gens exigent des recettes faciles et ne veulent pas changer en profondeur. Dans une civilisation dénuée de sagesse, il faut que nous parvenions à une crise pour que de nouvelles possibilités apparaissent. Il est important de comprendre que la vieille civilisation s’achemine inexorablement vers sa destruction. Tout sera rasé et il faudra reconstruire sur de nouvelles bases, sinon l’enfer risque de se refermer pour de longs siècles, avec pour échéance finale une crise et une destruction encore plus violente. Toutes les forces rétrogrades sont à l’oeuvre pour maintenir l’édifice vermoulu en place grâce à des leurres technologiques et des systèmes de contrôle de l’humanité. De plus, certaines hiérarchies spirituelles qui orientent l’histoire de l’humanité dans un sens qui leur est favorable, résistent au grand changement, et par conservatisme, ces entités se sont alliées avec les puissances obscures pour établir un ordre mondial centralisé par lequel elles conserveraient un contrôle étroit sur l’humanité. Ces puissances ne sont « blanches » que par opposition aux « forces noires », mais procèdent du même instinct d’auto-conservation. Elles avaient pris en charge certaines civilisations du passé, mais elles ne peuvent plus assumer le grand

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bouleversement qui vient, et au lieu de se retirer, ces forces rétrogrades tentent de maintenir un ordre révolu. Certaines personnes sont ébahies lorsqu’on leur apprend que des puissances spirituelles peuvent être égarées au point de refuser un changement de cycle. Mais, si l’on analyse cette question avec un sens politique, on comprend pourquoi ces hiérarchies spirituelles sont aux abois. Dans le nouveau cycle, elles sont également contraintes de muter, ce qui leur est aussi pénible que pour l’humanité ordinaire. Alors, elles s’organisent pour appliquer un plan de survie. Des rayonnements très puissants venus de dimensions supérieures opèrent actuellement une rectification et un renouvellement du plan terrestre. Toute résistance est donc condamnée à l’échec. L’ancien ordre des choses est remué de fond en comble. La loi universelle veut empêcher l’humanité de se recroqueviller, en l’aidant à desserrer l’étreinte qui l’attache à une situation terrestre dépassée. Les humains qui entrent dans le courant seront libérés de leurs chaînes mais les autres vont descendre de niveau. De nombreuses personnes ont accepté l’idée d’un changement grâce à la prise de conscience de la souffrance qui règne ici-bas. Le coeur rempli de compassion, elles supplient le « ciel » d’accélérer les processus de renouvellement. D’autres supplient Dieu de retarder ou d’empêcher le jugement, démontrant ainsi qu’elles s’opposent aux lois universelles et quelles n’ont pas confiance en Dieu. A quoi ressemblera la civilisation qui remplacera le vieux monde ? Ce sera assurément une vie complètement différente. Pour l’imaginer, il faut oublier tout ce que nous avons connu en terme d’organisation sociale. La vie communautaire sera fondée sur l’utilisation de l’énergie cosmique. Aujourd’hui, c’est de la science-fiction, car notre existence dépend de systèmes qui bloquent l’énergie libre tant au plan individuel que technologique. Notre société ne peut pas capter et diffuser l’énergie libre. Depuis de nombreux siècles, la civilisation n’est qu’un bricolage qui nous permet de survivre tant bien que mal en étant déconnectés de l’énergie cosmique. Les idéologies, la théologie et la science sont des rafistolages qui donnent l’impression d’un ordre cohérent mais ils découlent d’une erreur fondamentale. Les humains s’acharnent à vouloir perpétuer ce système, comme s’il était le produit d’une évolution normale, alors qu’il engendre toujours plus de décadence et de misère morale et matérielle. C’est le progrès que l’on n’arrête pas...Les pontifes se gaussent en parlant de « La » science ou de « La » médecine, mais ces

disciplines sont aussi grossières que les explications théologiques sur l’origine de la vie. Par contraste, les génies dont la société est si fière, les grands esprits qui reposent dans les mausolées, ne font que mettre en lumière la médiocrité générale. Une civilisation digne de ce nom ne produit pas des génies isolés mais permet à chacun de découvrir sa véritable individualité. Les apports, au demeurant remarquables de ces grands esprits, ont permis au système mensonger de survivre en cristallisant la civilisation dans le matérialisme, à l’exception de l’effort de grands artistes en vue de faire descendre un peu de lumière dans cet enfer. Trop souvent, l’oeuvre de ces génies a donné au système des forces pour se perpétuer. Combien d’artistes et de penseurs n’ont-ils pas été niés ou persécutés avant de devenir les phares du système ? Il n’y a aucun souci à se faire, après une période de grande tension, les puissances attachées à leurs privilèges tenteront d’imposer l’empire mondial totalitaire, ou bien elles appliqueront la politique de la terre brûlée si elles doivent plier bagages. Comme nous ne pouvons pas nous y opposer, il suffit d’attendre que la crise arrive à son terme. Le plus vite sera le mieux. Soyons rassurés sur l’issue des événements, sans nous risquer à avancer des dates ce qui serait une manière perverse de contrarier le destin en le plombant avec des pseudo prophéties. Il y a des échéances, mais « nul ne connaît le jour et l’heure ».Le grand chambardement pourrait s’étaler sur de longues périodes, et il est hors de question d’espérer un « âge d"or », ou une forme de Renaissance historique. Cela signifierait simplement que les autorités mondiales veulent gagner du temps. Il sera impossible aux masses en détresse de résister à la tentation appelée « Antéchrist », et les foules acclameront le premier sauveur qui leur promettra la « sécurité et la paix ». C’est pourquoi, on dit que cette période est celle d’un « jugement », un test à l’échelle mondiale pour sélectionner les âmes qui aspirent à la vérité et qui ne sont pas prêtes à la sacrifier pour un peu de confort.Parallèlement à l’écroulement de l’ancien système qui résistera avec l’énergie du désespoir, on assistera à l’émergence de foyers de civilisations isolées, sans centralisation ni organisation apparente. Nous sommes les germes de ces sociétés du futur qui formeront de nouvelles nations libres.Ne projetons pas nos vieux critères car les modèles idéalistes ont été pensés dans le cadre ancien, en réaction au vieux monde dont ils sont le produit. Depuis les années soixante du 20° siècle, la plupart des expériences alternatives se sont englouties dans ce paradoxe : on a voulu faire du neuf avec du vieux.

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Les possibilités nouvelles ont été noyées dans les anciens cadres idéologiques qu’ils soient matérialistes ou spiritualistes. Aujourd’hui, le contrat est clair : il n’y a rien à garder. On ne risque pas de perdre quelque chose de précieux car ce qui est vrai est inattaquable. En rejetant l’erreur, on n’a pas à craindre de nuire à la vérité. Ceux qui ressentent le frémissement d’une nouvelle conscience n’éprouveront aucune crainte en tournant le dos à l’enfer matérialiste, sachant qu’ils sont appelés à bâtir un monde nouveau. Mais, répétons-le, il faudra d’abord se débarrasser d’un fantasme tenace : celui d’une civilisation planétaire unifiée et centralisée. Pourquoi l’universel se refléterait-il dans la standardisation ? Bien au contraire, l’universel recherche la plus grande diversité pour épanouir ses possibilités infinies ainsi que le démontre la surabondance des formes de vie dans les règnes naturels. L’idéologie de type internationaliste est une grossière tentative pour masquer notre impuissance à faire vivre en harmonie des sociétés diversifiées. Cela dénote en outre notre violence et notre volonté de tout réduire à notre image. Nous voulons une civilisation diversifiée, la seule qui permette à des communautés libres d’exister et d’expérimenter des modes de vie différents. Que ceux qui veulent vivre dans une termitière en fassent l’expérience dans un cadre limité si tel est leur idéal, mais qu’on les empêche d’étendre leur administration totalitaire aux quatre horizons. Or, aujourd’hui les partisans de la termitière veulent tout le territoire planétaire. La nouvelle civilisation ne sera ni collectiviste ni « libérale ». Elle sera à l’image des nouvelles possibilités énergétiques qui vont apparaître. Elle permettra à de nombreux groupes humains de s’épanouir dans des systèmes sociaux fort différents mais qui auront tous comme dénominateur commun la conscience du lien entre l’homme et l’univers. Il faudra abandonner totalement l’idée de constituer un empire mondial homogène et centralisateur, qui serait inévitablement tyrannique envers les minorités. L’énergie universelle se manifeste sur de nombreuses fréquences, et une civilisation nouvelle devrait permettre à des groupes énergétiques de se connecter sur la fréquence de leur choix. Pour ceux qui sont contaminés par le rêve collectiviste ou la « conscience planétaire », l’idée d’une atomisation de la société humaine peut paraître inquiétante. Ils sont attachés à une image conformiste du monde. Lorsqu’on a été gavé par la propagande internationaliste, aucune autre alternative n’est imaginable. Beaucoup verront dans l’idée d’une constellation de communautés indépendantes un retour à l’anarchie et à la barbarie. Ils ne peuvent concevoir une civilisation centrée

autour de l’énergie universelle où l’intervention politique ou administrative serait inutile. Ils ne peuvent imaginer un réseau planétaire de nouvelles « tribus », et ce mot pourrait même déclencher une réaction de panique tant il est connoté avec le primitif. Nous éviterons donc de parler de tribu, mais plutôt de communauté. Pour initialiser une société fondée sur l’usage individuel et collectif de nouvelles énergies, il faut être d’abord branché sur une source énergétique. Nous ne voulons pas théoriser à la manière des utopistes qui ont toujours mis la charrue avant les boeufs, et se sont retrouvés fort dépourvus au moment de passer à l’acte.Un changement de société doit être précédé d’un changement de conscience. La civilisation nouvelle dépend donc de notre état de conscience. C’est pourquoi, notre effort préliminaire doit se concentrer sur les moyens pratiques qui permettent de se connecter à la source de l’énergie libre. Nous verrons plus tard s’il est besoin d’imaginer une technologie.C’est notre orientation de conscience qui fournira le circuit de distribution de l’énergie. Oublions les moteurs à eau ou les appareils de Tesla confisqués par la CIA. Le seul appareil à énergie libre qui compte, c’est nous-mêmes. La purification de la planète a commencé sur des plans invisibles sous l’effet des ondes cosmiques qui véhiculent de nouvelles informations. Il faut s’harmoniser avec ces forces de régénération ou bien elles accompliront leur travail malgré nous. Une mauvaise assimilation est cause de cancers et d’autres maladies. Les anciennes habitudes seront attaquées avec pour résultat une intensification des tensions nerveuses, et peut-être aussi un durcissement de nos traits de caractère les plus déplaisants. Individuellement ou collectivement, c’est un temps d’épreuves, et c’est pourquoi la psychose de sécurité est aussi forte. Durant cette phase de test, un groupe de pionniers émergent sur toute la surface de la Terre. Ils ne peuvent exprimer clairement ce qui les attend, mais ils savent qu’ils ne veulent plus du vieux monde.Les pionniers de l’ère nouvelle devront affronter un nouveau travail. Il s’agit d’une activité modeste et sans éclat.Ce travail de préparation s’opère dans l’intimité de la conscience. C’est aussi peu spectaculaire que de planter des graines dans un pot. Pas de vision grandiose ni de découverte prodigieuse, mais simplement une remise en ordre des composantes de notre individualité. Ce ne sont pas les anges ni les machines non-polluantes qui nous délivreront, mais seulement notre effort de transformation intérieure. Cette transformation concerne tout notre potentiel : mental, physique, émotionnel et vital. Il faut travailler sur soi-même à travers les épreuves et les résistances qui nous sont offertes comme des occasions d’élévation. Il

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n’y a pas de chemin véritable en dehors de l’épreuve acceptée et dépassée. La société nouvelle aura une double fonction : organiser l’existence physique pour tous les membres de la communauté, et offrir à ceux qui le désirent un cadre pour s’élever spirituellement. Ces deux cercles ont fondé les sociétés traditionnelles qui, au temps de leur apogée, furent des marche-pieds vers le Ciel. Depuis le début de l’âge noir, il y a plusieurs millénaires, la civilisation est globalement incapable de satisfaire harmonieusement les besoins du corps et ceux de l’esprit, à cause de la double trahison des clercs et des élites gouvernantes. L’ancienne caste des guerriers - la chevalerie - s’est transformée progressivement en gangs de politiciens retors. Quant aux prêtres, ayant perdu les clés de l’initiation, ils ont sombré dans la magie formelle avant d’être réduits à des marchands de rites désacralisés. Entre ces deux castes décadentes – la noblesse et le clergé – le peuple désorienté a été embrigadé par des sociétés secrètes révolutionnaires, et finalement, tout le monde s’est retrouvé dans la confusion. Ces vicissitudes sociales sont inhérentes à la descente de l’humanité dans l’âge noir mais la raison originelle de la décadence des civilisations réside dans la rupture de l’humanité avec la source centrale de l’univers. Nous ne croyons pas que les conditions planétaires s’amélioreront comme par enchantement, mais à travers les chutes successives que nous subissons, il apparaît des opportunités de redressement.Positivement parlant, en quoi consistera le travail des pionniers qui ont conscience des possibilités offertes par les nouveaux rayonnements qui balaient le champ terrestre ?Sur la base de leur intuition d’une nouvelle ère, qui n’est pas le « nouvel âge », et grâce à leur rejet de l’ordre ancien, ils se regrouperont naturellement par affinité, en petites unités. Ces unités de conscience et de vie formeront des lentilles où une nouvelle énergie - que nous nommons « énergie libre » - pourra s’emmagasiner et « s’enflammer » pour de multiples usages. Ces communautés n’ont pas besoin de s’appuyer sur des doctrines ou des croyances communes, car ils partagent déjà l’essentiel : la conscience et la foi en l’Univers.

Les unités pour l’émergencede l’énergie libre

Qu’importe le nom qu’on donne à la Force fondamentale, énergie libre, rayon vert ou Vril. Elle n’a été captée qu’à de rares occasions par des groupes humains placés dans des conditions spéciales. On ne peut donc pas dire comment elle se manifeste ni comment s’organiser pour établir une société connectée à cette source. Lui donner prématurément un

nom et définir ses qualités en dehors de l’expérimentation réelle n’est pas nécessaire. Il suffit de savoir que cette énergie existe et que nous devons la découvrir d’urgence au risque de retomber dans l’esclavage de la machine pour des siècles. La pression des temps actuels sera t-elle suffisante pour nous pousser à l’action.Que faire concrètement ?Admettons que vous soyez dans l’état d’urgence requis. Vous avez capté le message que l’univers nous a envoyé à travers les rayonnements de la nouvelle ère. Vous avez fait certaines expériences qui vous ont prouvé que le vieux système est obsolète. Vous n’attendez rien des autorités ni des réformistes. Vous avez mis bas les masques. Votre conscience est ouverte. Vous voudriez agir mais ne savez pas quoi faire. Très bien. Si vous êtes d’accord avec une partie des réflexions précédentes, vous pouvez rechercher autour de vous ceux qui pourraient partager ces idées. Les croyances et les pratiques différentes ne sont pas un obstacle à l’unité profonde qui relie tous ceux qui partagent le même sentiment sur l’état du monde. Il faut se réunir autour d’un contrat de conscience. Cela se fera naturellement ou ne se fera pas. On ne peut rien forcer. Il suffit de laisser la porte ouverte. Au début un groupe informel cherchant à libérer l’énergie libre n’aura rien de spectaculaire, et il s’agira simplement de faciliter des occasions de rencontre entre chercheurs de vérité – quels que soient leurs centres d’intérêt particuliers.On peut espérer qu’un groupe de personnes réunies pour planter les germes d’une nouvelle civilisation ne se feront pas renverser par un courant d’air. L’expérience dira comment faire dans tous les cas. Il est donc inutile de projeter outre mesure des difficultés, sachant qu’elles sont inévitables et peuvent être constructives. Mais qu’est-ce que l’énergie libre ?L’énergie libre qu’on nommait « Vril » depuis la fin du 19° siècle, puis Rayon Vert parmi les chercheurs en radiesthésie, ne peut trouver d’application pratique avant d’avoir été captée et canalisée par des foyers de conscience préparés. C’est donc une démarche spirituelle.Il est impossible qu’un être humain isolé puisse invoquer l’énergie dans sa plénitude. Pour que la puissance se déploie, l’énergie doit devenir la possession collective d’un groupe humain conscient. Plus tard, apparaîtront de nouvelles « nations » qui « respireront » dans l’énergie libre à la manière dont les anciens peuples étaient unis par les liens du sang et par la magie de l’esprit de race. Mais la civilisation nouvelle sera fondée sur d’autres bases « nationales ». L’individu ne sera plus au service de la survie d’un égrégore racial biologique. Certains groupes spirituels ont réussi à capter de l’énergie cosmique en l’harmonisant avec leur collectif psychique, et c’est l’amorce des

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nations libres du futur. Toutefois, ces groupes ont souvent le projet de partir vers les sphères supérieures, et l’organisation des conditions terrestres ne les concernent pas directement. Mais il faut penser à préparer l’avenir pour ceux qui continueront à utiliser la terre comme base de départ. Autant être les premiers à nous mettre à ce travail avant que les prédateurs n’imposent leur vision pervertie.

Energie libre pour des nations libres

Pour réguler harmonieusement le flux d’énergie au sein d’une société, il faut constituer des communautés qui n’excèdent pas quelques milliers de membres. Une cité de 10 000 habitants constitue un cadre urbain d’une taille maximale si l’on veut maintenir de bonnes relations entre ses habitants. Quoiqu’il en soit, dans la nouvelle civilisation épurée du centralisme, chaque « tribu » pourra expérimenter le mode de vie qui lui convient, et les individus pourront demander à être accueillis dans un autre groupe s’ils veulent changer de mode de vie. Cela pourra même constituer une saine émulation. Aucune autorité internationale ne viendra imposer une normalisation. L’actuelle normalisation inhumaine va vers la catastrophe, et pour longtemps, les êtres humains refuseront de retomber dans cette idéologie démente. Il est certain que le vieux système va tout mettre en oeuvre pour empêcher ce renouvellement. Mais la répression se brisera finalement sur la puissance des groupes branchés sur l’énergie libre. Alors, aucune violence impérialiste ne pourra affronter la simple puissance d’un enfant. Nous en sommes encore loin, mais c’est l’objectif. Il reste un long chemin à parcourir mais la Force sera avec nous si nous conjuguons nos volontés. C’est pourquoi, les signes de faiblesse de la civilisation actuelle doivent nous réjouir car ils annoncent la naissance d’une autre époque. Le temps de l’esclavage énergétique sera aboli.

Les reçus et les recalésde Septembre 2001

Depuis septembre 2001, l’humanité a franchi une porte où l’on voit se dessiner deux routes en sens contraire. Le 11 septembre avec son spectacle stupéfiant de tours pulvérisées fut le rite de passage vers une nouvelle époque, la page précédente étant définitivement tournée.

Le monde entier fut averti du tournant brutal avec les effets spéciaux d’un grand spectacle à l’américaine. La mise en scène, grandiose et stupéfiante, était à la mesure du message que les producteurs du film voulaient transmettre : « Peuples de la terre, attention, la dernière ligne droite est en vue. Le mouvement s’accélère. » Et le mouvement ne cesse de s’accélérer. A ceux qui n’ont toujours rien compris, que peut-on encore ajouter ?

Si devant le spectacle effarant des plus hautes tours du monde s’effondrant sur elles-mêmes, on a pas vu l’extraordinaire manipulation en direct, et qu’on s’est laissé bercer par les explications officielles, c’est que la conscience a perdu sa faculté de voir le mensonge, ou bien, plus gravement encore, qu’elle a abdiqué devant l’imposture en s’en faisant complice.

C’est là le signe d’un clivage radical entre deux types d’humanité : ceux qui aiment la vérité et ceux qui la nient et la combattent, activement ou passivement. C’est pourquoi nous disons que l’humanité s’est scindée en deux.

Derrière le caractère invraisemblable des événements de septembre 2001, autant que la mascarade électorale de 2002 en France, ne pas ressentir de doute, c’est déjà avoir perdu son libre-arbitre. Il est admissible de ne pas savoir interpréter ces événements rocambolesques car tout cela est trop compliqué - et qui comprend vraiment ? - mais gober la thèse du complot ourdi par un Ben Laden fantôme, par ailleurs formé par la CIA, c’est montrer à l’évidence qu’on a basculé dans le camp des victimes des supermenteurs.

Deux directions s’offrent à nous : l’une est largement ouverte vers l’emprisonnement dans l’ordre mondial de l’élite, et l’autre s’élève dans la lumière d’une conscience éveillée.

Les deux humanités

Septembre 2001 est une date qui a été enregistrée dans les annales occultes comme

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la fin de notre cycle de civilisation et le début d’une nouvelle période. La civilisation humaine en tant que telle n’existe plus, et nous sentons bien que quelque chose d’autre est en train d’apparaître. Cette date est très précisément indiquée dans la chronologie gravée dans la pierre de la grande pyramide de Giseh. Les anciens sages égyptiens, experts dans la science des cycles cosmiques et planétaires, n’étaient pas des dilettantes, et s’ils font cesser le cycle actuel en septembre 2001, c’est que telle est la vérité. Ils ont voulu nous indiquer que l’histoire s’arrête là. Après cette date, mystère…(Parlant de prédictions ésotériques, nous mettons en garde contre les prophéties amovibles dont certaines, mises à la mode, servent la grande manipulation.) Deux ans après le choc du World Trade Center, on assiste à la reprise de la guerre au point où on l’avait abandonné à l’issue de la farce de la libération du Koweit. On se souvient qu’à l’époque on accusa les soldats de Sadham de tuer les bébés dans les couveuses, et en 2003, pour justifier la guerre, les médias anglais l’accusèrent de massacrer les enfants de son peuple. Tout cela est évidemment grotesque, mais que faut-il penser de ceux qui s’y laissent prendre ? Où va t-on conduire les masses décervelées ? En Amérique et chez son vieux parrain britannique, le matraquage de la propagande a dépassé l’imagination. On déclare la guerre et on organise ensuite l’aide humanitaire et des journées de prière auxquelles s’associent les pacifistes. La fonction de ces prières et de ces bons sentiments est de préparer le coup de filet final. Cette guerre réglée par les services secrets, contre toutes les règles d’une campagne militaire normale, apparaît encore plus injustifiable que les autres, sauf en ce qui concerne les intérêts de ceux qui l’ont déclarée. En premier, la famille Bush, fortement motivée à accomplir la besogne à cause de son implication dans le lobby du pétrole et les armes. Les crédits faramineux votés par le Congrès des Etats-Unis vont tout droit dans la poche de la dynastie Bush et de ses complices de l’armement. Tout le monde le sait, mais puisque l’on a pas trouvé de Ben Laden dans le désert Afghan – et pour cause ! – on va aller dénicher Sadham, ce vieil ami de la CIA, dans les sables de l’ancienne Babylonie, en lui collant sur le dos le complot virtuel d’Al Qaïda, dans lequel il n’a jamais trempé, puisque le leurre du terrorisme est signé Mossad & CIA ! Cette collection de mensonges, plus absurdes les uns que les autres, voulait nous contraindre à prendre parti pour la paix ou la guerre, en créant deux camps caricaturaux : les bons européens et les méchants américains. Un jeu de dupes auquel Chirac s’est livré avec ravissement.

Depuis 2001, tout est caricatural et factice, sauf les morts et les bénéfices qui vont multiplier la fortune des Bush et des banques qui prêtent l’argent de l’armement au gouvernement américain, dont le peuple est dépossédé de lui-même à cause de la dette.Chaque journée d‘intervention militaire doit rapporter autant que Waterloo à la famille Rothschild dont la fortune a fait la pirouette à chaque guerre. Donc tout est faux dans l’histoire moderne, sauf en terme économique et dans la perspective de la préparation des événements apocalyptiques à venir. Le jeu qui se joue est si pipé - on manque de superlatifs – que seuls les organisateurs en connaissent les règles et la finalité. Nous n’y comprenons rien, et aucun analyste ne saurait nous expliquer ce qui se passe. On ne peut tenter que des conjonctures, en postulant qu’avec des apparences si mensongères, il doit être possible de décrypter les signes des temps grâce à une lecture inversée des événements.Revenons au problème, c’est-à-dire à notre état de conscience face à la situation présente et aux perspectives d’avenir. Il s’agit pour nous d’un enjeu de conscience et le fracas du monde est secondaire, comme un bruit de fond, dont on peut faire abstraction jusqu’à l’oublier. Moins on se branche sur les médias de masse, et plus on préserve son intégrité. Nous avons parlé des deux directions en sens contraire où s’est engagée l’humanité. D’abord le grand nombre, qui depuis la date fatidique du passage initiatique de septembre 2001, a plus ou moins délibérément choisi de suivre aveuglément ce que ses dirigeants lui ordonnent. On objectera que les gens se méfient souvent de l’information officielle, mais s’ils doutent un court instant, le matraquage finit par emporter leur adhésion aux thèses officielles. Ils écoutent mais n’entendent pas. Ils regardent mais ne voient pas. Ce n’est pas nouveau, mais c’est devenu effrayant. Observez comment les gens peuvent admettre certains faits en privé, mais combien ils se resserrent l’instant d’après autour de la pensée dominante sécuritaire. C’est une loi physique, et nous avons tous à fournir un effort pour ne pas nous faire happer par la puissance émotionnelle collective. En ce qui concerne le groupe majoritaire conformiste, on lui met sous les yeux des mystifications inimaginables, et il ne capte rien, ou bien il préfère ne rien voir. Sans rancune, mais nos chemins se séparent. Vouloir les convaincre est inutile. Intéressons-nous plutôt à l’autre groupe, certes très minoritaire, et qui se gratte encore la tête avec perplexité en se disant : « Il y a quelque chose qui cloche ! » En faisant preuve d’optimisme, disons, qu’ils représentent 10 % de la population mondiale. Cette minorité est en train de muter dans un sens tout à fait

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nouveau. C’est plutôt réjouissant. Et même si ce n’était que 1 % du total, soyons de ceux là.

La minorité de conscience

Cette minorité dissidente, si l’on peut la nommer ainsi, est répartie sur toute la terre, à travers toutes les races, les classes, les cultures et les religions. Progressivement, sous la pression des événements mondiaux, ces êtres vont se reconnaître, et se découvrant appartenir à la même « nation spirituelle », ils mettront en pratique la parole : « Aime ton prochain comme toi-même ». Ayant passé avec succès le test de conscience de 2001, ceux-là se découvriront unis dans une fraternité qui ne doit rien au simulacre humanitaire de l’ordre mondial. Quant aux innombrables ayant abdiqué devant ce qu’il faut bien nommer la « puissance du mal », non par méchanceté, mais par ignorance et lâcheté, ils prendront la voie de l’endurcissement qui les transformera en des êtres robotiques, dangereux et immoraux. Non qu’ils soient mauvais, mais parce qu’ils croient devoir obéir à leurs bergers qui les conduiront là où ils n’iraient pas. En terme spirituel, c’est ce qu’on nomme un « jugement ». C’est un processus cyclique entre deux périodes qui permet de soustraire du collectif un groupe de pionniers dont la mission est de devancer la marche collective afin de l’accélérer. En l’absence de pionniers, tout le monde reste en arrière. Il n’y a rien d’injuste ou de cruel dans ce processus qui s’est déroulé maintes fois depuis l’origine des civilisations. Il est nécessaire de sauver les germes de conscience du flot régressif qui risque de l’emporter. Il n’y a rien de personnel ou d’égotique, et nul ne doit interpréter cette sélection comme un privilège donné à quelques uns, car c’est une lourde responsabilité. La conscience implique un devoir plus grand. Il faut des pionniers sinon tout se perd. Notre compassion va vers l’humanité qui est retenue par la psychose sécuritaire. Mais notre amour doit se tourner vers ceux qui désirent la libération de l’homme au sens spirituel. Il faut sauver l’amour du naufrage, et pour cela, il est indispensable de garder la tête hors du noir courant de l’inconscience où sont plongées nombre de personnes que nous aimons. Elles démontrent déjà de l’animosité à notre égard lorsque leurs croyances sont ébranlées par les faits. Mais le phénomène le plus inquiétant est la manifestation d’une

mauvaise foi d’un genre redoutable. Elle se résume par cette attitude : « Je sais bien que c’est mauvais mais je le fais quand même ».

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Perspectives pour l’avenir Il faut appliquer un critère de lucidité qui

consiste à ne plus accueillir l’information d’où quelle provienne sans la filtrer par notre décodeur interne et notre raison aux aguets.

La minorité consciente qui ne gobe plus les bobards de l’establishment est la cible d’attaques subtiles car on connaît ses points faibles, particulièrement son idéalisme et son goût pour les belles espérances. Une vieille dame disait : « Mes pauvres enfants, à l’avenir, il va vous falloir un démêloir.

D’un côté, ceux qui nous flattent avec leurs « messages » célestes pour nous maintenir dans une douce inconscience, et de l’autre ceux qui nous effraient pour nous vendre des systèmes de protection coûteux et dérisoires.

Parfois les gens disent : « cela ne nous laisse aucun espoir », et cette remarque nous renseigne sur l’attente d’un miracle qui est dans l’air. Nous répondons : « Puisque vous désirez un miracle, attendez-vous à ce qu’on vous en propose ! Vous devriez plutôt devenir votre propre lumière, et réaliser en vous-même le seul miracle qui compte, à savoir devenir conscient, fort et libre.» Mais pour celui qui a reçu « l’implant » de l’attente messianique, ce sont là des paroles peu satisfaisantes.

Parlons donc des perspectives d’avenir, pour autant que nous puissions voir quelque chose dans ce brouillard. En réalité, le cours de l’histoire extérieure est déjà tracé de longue date, et c’est pourquoi les dirigeants de la planète - usurpateurs au demeurant – n’ont plus de pudeur à étaler leurs trafics. Les masses sont devenues si apathiques qu’elles iront dans le sens qu’on leur indique. C’est une affaire entendue. Dès lors, pourquoi les maîtres tergiverseraient-ils ? La crise du proche-Orient doit permettre d’allumer un incendie contrôlé. La chaotisation actuelle est orchestrée de main de « maître » (voir « Les contes de fée du Tibet » / Undercover n°6)

Intuitivement, nombre de gens simples ressentent que quelque chose ne tourne pas rond, mais au final, ils se conforment aux ordres des médias, en portant au pouvoir des bandits doublés de supermenteurs dont la religion avérée est le satanisme. Ce fait révèle l’affaissement de la conscience morale. Les gens légitiment le mensonge dès l’instant où ils se sont laissés irradier par les messages subliminaux de la télévision et par d’autres sources de pollution.

Si les français étaient opposés à la guerre en Irak, c’est parce que leurs leaders en ont décidé ainsi. Les enfants des écoles seraient descendus dans la rue en criant « à mort saddham » si Monsieur Chirac avait choisi cette option. Souvenons-nous de la dernière élection présidentielle et du slogan de niveau 666 : « je suis contre Chirac le voleur et menteur, mais je vote pour lui ! » C’est bien la télévision qui gouverne la volonté des masses et des classes moyennes. Seule une faible minorité échappe à l’embrigadement.

Quant aux événements actuels, selon toute vraisemblance, le lobby américano-sioniste, après avoir inventé le « complot terroriste international » - ce qui est une manière d’avouer la conspiration pour terroriser les populations – cherche à énerver un peu les masses musulmanes et arabes, sachant qu’elles sont sous contrôle, plus intéressées par les rêves de Dallas que par le revival islamique. Et si elles descendent dans la rue au lieu de regarder le match en buvant du Coca, c’est qu’on les aura poussées par un féroce bombardement d’ondes capable de déclencher une crise de fanatisme.

Le but de la crise au proche-Orient est de focaliser l’angoisse du monde sur une région hautement magique qui fut le berceau du cycle des civilisations occidentales. Le serpent se mord la queue. Tout retourne au point de départ. Cette manœuvre pour tendre le fil jusqu’à son degré de résistance maximal permet d’amener progressivement une crise planétaire.

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Les organisateurs savent où ils vont et comment ils vont y arriver. Cela demeure pour nous très tortueux et surréaliste. La crise finale s’alimente entre ces deux extrêmes : la menace de guerre d’un côté et l’espoir de paix de l’autre. La manipulation consiste à réguler ces deux courants par une propagande amplifiant les pulsions de révolte et de violence d’un côté, tout en stimulant le désir de paix et de sécurité de l’autre. Ces paroles sont sans doute pénibles aux oreilles des idéalistes qui sont tombés les yeux fermés dans la deuxième attitude, respectable au demeurant, mais qui témoigne d’une absence de lucidité par rapport à la dualité du « bien et du mal ». Voulons-nous continuer à être des billes dans le flippeur des maîtres du monde ? Alors, prenons parti en faveur du bien ou du mal avec lesquels ils contrôlent nos émotions, depuis zéro jusqu’à l’ébullition.

La menace d’un conflit généralisé débouchant sur une crise mondiale amènera une confusion et une détresse dont on ignore l’ampleur souhaitée par les maîtres du jeu. S’agit-il de déclencher un véritable déluge générant des catastrophes naturelles qui mettront les populations à genoux ? On ne sait jusqu’où le seuil de tolérance de l’humanité peut aller, mais un effondrement économique devrait suffire à inciter les masses à implorer le ciel.

Il ne sera pas difficile de lancer à la télévision le slogan « paix et sécurité ! » pour que plusieurs milliards de poitrines le reprennent en chœur. Tout cela sera suggéré au bon moment, et c’est pourquoi les maîtres de la guerre entretiennent un mouvement pacifiste international et qu’ils ont conservé jusqu’à ce jour les structures religieuses qui seront jetées après usage.

Lorsque l’humanité sera plongée dans la crainte d’une chaotisation, alors, les dirigeants de l’ordre mondial présenteront leur sauveur providentiel. Il faudra que l’humanité l’appelle de ses vœux, sinon cela ne pourra pas fonctionner. Vous voulez la paix et la sécurité ? Vous voulez un miracle ? Vous voulez le Messie ? Et bien, vous l’aurez voulu ! Toutefois, il est indispensable que le chef de l’ordre mondial soit investi d’une légitimité et que cet avènement relève d’une investiture sacrée car le fond humain est religieux.

Après l’Antéchrist…

Dans l’hypothèse d’une intervention X qui viendrait court-circuiter la phase finale du nouvel ordre mondial avec l’apparition de son chef messianique, on ne peut dire d’où viendrait ce contre-temps. Pourquoi un plan qui s’est déroulé au poil depuis deux siècles, capoterait-il sur le poteau ? Il y a peu d’imprévus, et les organisateurs ont sans doute un plan B. Qui peut changer le cours de ce qui est écrit ? Non, il faut que le scandale arrive sinon nous n’en verrons jamais le bout. Toutefois, il demeure des zones d’ombre qui laissent planer un certain suspense. On peut supposer que le trône de l’empire mondial reviendra au président de l’Europe lorsque ce poste sera mis en fonction sur la base de la Constitution Européenne qui scelle la fin de la souveraineté des nations libres du vieux monde. La rivalité artificielle entre les Etats-Unis et certains pays européens dont la France, sert à préparer cette situation d’émergence d’une Europe qui sera le porte-flambeau du nouvel ordre mondial aux yeux des nations. Les USA sont trop impopulaires.Seul un président de l’Europe pourra ménager la sensibilité de l’Asie et l’Afrique, ce qui est impossible aux Etats-Unis impérialistes. Le candidat devra en outre revêtir une légitimité d’ordre théocratique afin de combler les attentes messianiques et les croyances enracinées dans les différentes cultures. Ce point est incontournable, et il explique pourquoi les réseaux du nouvel âge ont annoncé la venue d’un messie qui serait la synthèse à la fois du Christ, du Maitreya bouddhiste, de l’avatar Kalki hindou, de L’imam Maadi des musulmans, et bien entendu, du messie d’Israël, le justicier terrestre qui rétablira son « peuple élu » sur la Planète Promise…Si l’on opte pour l’hypothèse d’un sauveur de type théocratique, il faudra qu’à la suite d’une propagande religieuse intense, il se présente comme un messie traditionnel doublé d’un homme d’état particulièrement charismatique. Un vraie bête politique que cette Bête ! Il lui faudra convaincre des races et des peuples opposés. Cela sera possible grâce à la technologie et aux satellites qui ont été mis en place dans ce but autour du globe. On peut diffuser des messages sonores que les gens croient entendre à l’intérieur d’eux-mêmes. (Voir « Projet Blue Beam » / Undercover n°1) Avant que ce « sauveur » n’apparaisse, il faudra dévitaliser les dogmes religieux trop opposés. Cela n’est pas un problème grâce aux progrès de l’œcuménisme et par l’infiltration des Jésuites dans les religions du monde. Quatre siècles qu’ils y travaillent ! Si vous avez déjà vu un swami à la barbe blanche, vêtu de la robe safran des moines hindous, vous ne vous doutez peut-être pas que derrière sa peau sombre et son regard lumineux, se cache un père jésuite. Faites le tour de toutes les traditions, et vous aurez la même surprise, à travers les temples, les

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mosquées, les synagogues, les chapelles, les dojos, et bien entendu les loges, sans oublier pour l’anecdote les observatoires astronomiques ni les instituts scientifiques. Les jésuites n’ont pas chômé. Mais, leur reprocherons-nous d’avoir un projet et de la motivation, nous qui sommes si passifs ? Ils se préparent à présenter au monde d’incroyables découvertes archéologiques qui bouleverseront les croyances religieuses traditionnelles. Ces révélations devraient rapprocher les croyants des diverses confessions autour d’un consensus théologique afin de les préparer à reconnaître la source commune de leur religion, et par conséquent l’unicité de leur sauveur ou messie. L’émotion de sa venue balaiera toutes les divisions dans une ferveur contre laquelle il ne fera pas bon émettre un doute. Attendons le bouquet final en ne cédant pas à la séduction émotionnelle comme nos frères humains dont le test du 11 septembre 2001 a prouvé que la barrière immunitaire psycho-spirituelle est très endommagée. C’est pourquoi il y a deux groupes humains en présence sur la terre et ils se séparent l’un de l’autre à grande vitesse presque de jour en jour La minorité consciente est face à la multitude qui pourrait devenir hostile lorsqu’on la suggestionnera dans ce sens. Il va falloir se préparer à une longue résistance et peut-être à des persécutions. C’est pourquoi, il est temps de développer notre force intérieure. Nous sommes devant une occasion de mutation exceptionnelle.

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La récupération du Vrilpar le 3° Reich occulte

Il est difficile de parler du VRIL et de l’énergie libre sans qu’on nous oppose l’exemple des nazis qui furent les premiers à expérimenter cette technologie avec succès. On peut supposer que leur arsenal est soigneusement dissimulé en Amérique ou au Pôle Sud, en attendant que les nappes de pétrole soient à sec…Le détournement de l’énergie libre par les nazis nous confirme que cette force ne doit pas être prostituée pour les besoins d’une société matérialiste. Il demeure une question troublante : pourquoi le 3° Reich, en possession de ces engins redoutables pouvant facilement écraser les alliés, n’en a pas fait usage ? Cela nous renvoie à la thèse de la fausse défaite des nazis, et de la victoire apparente des alliés. Le présent exposé démontre que l’énergie libre était maîtrisée dès les années 30, mais que plus de 70 ans plus tard, tout le monde (surtout les Etats-Unis qui ont hébergé les savants allemands) fait encore semblant de l’ignorer.

Dans la ville de Vienne d’avant la première guerre mondiale, l’occultisme était une forme de théologie extrêmement populaire. L’intérêt marqué pour les enseignements anciens et ésotériques entraîna l’émergence et la résurgence, de nombreuses confréries, doctrines et ordres.Le point commun entre ces confréries consistait en leur obsession à planifier et préparer l’arrivée d’un nouvel « âge d’or ».Hitler avait lu tous les ouvrages possibles sur le mysticisme et les sujets connexes. Il croyait que le monde devait être remodelé de manière à préparer le terrain à la naissance prophétisée d’une nouvelle Babylone.De source sûre, Adolph Hitler avait lu l’ouvrage de Bulwer Lytton, intitulé The Coming Race (la race nouvelle), au sujet d’une race souterraine qui aurait possédé une technologie surnaturelle et qui, selon le roman, était destinée à régner sur la terre. Ceci était probablement dû à sa fascination pour les légendes occultes – comme les traditions bouddhistes au sujet du monde souterrain nommé Agharta et les légendes hindoues évoquant une caverne reptilienne appelée Patala, etc.Ce roman rendit Hitler fanatique au point de s’attendre en permanence à l’invasion imminente de la terre par les forces souterraines, et à préparer des alliances avec ces races de manière à pouvoir alors être associé à la domination de la planète. Certains ont élaboré une théorie quelque peu inhabituelle, selon laquelle ces êtres souterrains seraient divisés en trois groupes principaux ; humains tels les sorciers, humanoïdes reptiliens qui seraient apparemment une rémanence des anciennes

espèces de sauriens bipèdes de type raptor qui auraient réchappé à l’extinction de leur race en se réfugiant dans des réseaux de cavernes souterraines (littéralement des créatures de donjons & dragons...), et enfin, de petits frelons cybernétiques grisâtres.C’était également l’époque des grandes découvertes et avancées de la science. A Vienne en 1917, lors d’une célèbre entrevue, un médium, un pilote, deux occultistes, ainsi qu’un membre des Chevaliers de l’Ordre du Temple, échangeaient leurs vues au sujet du Nouvel Âge. Ils parlaient de leurs révélations et de la possibilité de contacter d’anciennes divinités germaniques et babyloniennes.Il est possible que cette entrevue ait été à l’origine de la formation de la Société secrète de Thulé, qui elle-même engendra le Parti National Socialiste Allemand, les SS et les Sociétés du Vril.Leur source de pouvoir était le « Soleil Noir », une lumière intérieure invisible, toujours présente et toujours prête à livrer un pouvoir sans limites à qui en possède le secret. Le symbole du Soleil Noir est apparu dans de nombreuses civilisations anciennes, y compris la civilisation babylonienne.La Société de Thulé, 1917.La Société de Thulé a été fondée par trois hommes en 1917. Située à Münich, elle était le creuset de nombreuses obédiences. En 1921 Hitler fut pris comme orateur et, inspiré par les croyances de la Société de Thulé, échafauda son projet d’Empire millénaire.La Société du Vril, 1919.Certains groupes firent sécession. L’un d’eux devint la Société du Vril en 1919. Ce groupe comptait des médiums et des experts des philosophies et des manuscrits anciens, en particulier ceux des Sumériens et des Babyloniens. Il y avait également deux scientifiques très versés dans les énergies alternatives. Leur but était de réussir à communiquer avec les corps célestes du passé, voire même de voyager dans le temps.La machine à voyager dans le temps,1922.A partir de ces réunions, le groupe élabora un plan étrange pour utiliser leurs connaissances afin de construire une machine à voyager dans le temps. Celle-ci devait les transporter vers les confins de l’univers et du temps, et les amener devant les Dieux eux-mêmes.Les expériences avec cette machine durèrent environ deux ans et on ignore ce qu’il en ressortit. Par contre, il est établi que cette étude servit de point de départ au développement de l’Unité de Pouvoir de lévitation du Vril. On pense que la machine fut testée en 1924, apparemment dans une usine allemande de Messerschmidt.Rudolph HessRudolph Hess était membre de la Société de Thulé et encouragea des scientifiques allemands à poursuivre leur étude des nouvelles technologies.

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Viktor SchaubergerOn pense que Viktor Schauberger, inventeur, fut associé à ces groupes ésotériques. Il perfectionna de nombreux prototypes d’engins volants sur la base de la théorie de la lévitation. La pierre angulaire de ses études n’était autre que la puissance électro-gravitationnelle et tachymétrique, la résonance harmonique et les proportions harmoniques.On raconte que Schauberger aurait utilisé des formules mathématiques pythagoriennes secrètes, détenues par les Templiers, pour développer sa conception de l’implosion. L’implosion est l’utilisation du potentiel de l’univers intérieur dans l’univers extérieur. Il fut stupéfait de constater à quel point cela pouvait être utile pour générer un pouvoir propre et sans limites. Ces secrets stimulèrent sa fascination pour les vibrations de l’univers.Les études conduisirent également à la découverte de l’anti-matière et de ses applications dans le dépassement des forces de la gravité.Hitler mit la main sur Schauberger et lui demanda de former ses proches collaborateurs sur ses découvertes.Les frères Horten et “l’aile volante”De nombreux dessins d’aile volante remontent à des modèles allemands, comme ceux des frères Horten dans les années 30. L’un des plus grands appareils supersoniques delta de cette époque, était l’infortuné bombardier Valkyrie.La Société du Vril et son disque volant - 1934Au milieu de l’année 1934, la Société du Vril mit au point son premier engin volant en forme de disque mû par l’anti-gravité.L’appareil RFC 1, fut conçu par le Dr Schuman et un ingénieur allemand. Un film intitulé « La Première Femme sur la Lune », ayant pour thème les voyages spatiaux, fut produit par la Compagnie Nationale Allemande du Film. Les recettes servirent à la construction de la première fusée spatiale, par une équipe dirigée par Von Braun.Avant la fin de l’année 1934, la Société du Vril testait déjà l’appareil RFC 2, disposant d’un système de propulsion amélioré et d’une conduite à impulsion magnétique. Les contours devenaient flous lorsque l’engin accélérait, et il émettait des lumières vives dont la couleur changeait en fonction de la puissance de l’appareil.Ce n’est que quatre années plus tard que les allemands mirent en œuvre le déplacement supersonique.Les SS, et leur toute nouvelle Société du Soleil Noir, témoignèrent de l’intérêt pour les travaux de la Société du Vril, et lancèrent des recherches sur les énergies alternatives. A l’origine, leur but était d’acquérir l’indépendance énergétique vis-à-vis des pays fournisseurs de pétrole. La branche de

l’organisation en charge de la recherche fut baptisée SS E4. La section SS E4 développa rapidement son propre appareil.Le RFC-4 / HANEBU 1 - 1939Vers la fin de l’année 1938, le RFC-4, un appareil circulaire à hélice, fut développé spécialement pour étudier le comportement en vol des appareils en forme de disque.Le RFC5, ou Haunebu 1, affichant la bagatelle de 65 pieds d’envergure, vit le jour en 1939. Il effectua son premier vol en Août.A la fin de l’année 1940 un RFC2 fut utilisé pour des missions de reconnaissance.Des réglages du Haunebu 2 (RFC 6) furent aussi réalisés. Cet appareil en forme de disque mesurait de 26 à 36 m d’envergure et entre 9 et 11m de haut.En juillet 1941 fut conçu un appareil gyroscopique à réaction et décollage vertical. Les tests commencèrent à la fin de l’année 1942, mais le prototype souffrait de sérieux défauts de conception.Le VRIL 1 - 1942Au cours de l’hiver 1942, le Vril 1 (301) fut testé à l’aérodrome du Vril. C’était un monoplace avec une longueur hors-tout de 36 pieds. Trois canons dépassaient de sa coque.Ceci conduisit au développement d’appareils plus communément connus sous le nom d’OVNIs. Parmi ceux-ci, le Bolenzo, le Shreiber et le Methe.Les travaux sur le RFC 7t en forme de disque (plutôt que de soucoupe) commencèrent en 1942. A leur achèvement, l’équipe de scientifiques se réjouissait d’avoir conçu un engin léger à la fois fiable et fonctionnel.Les SS avaient aussi prévu semble-t-il, de construire un vaisseau spatial de type Haunebu de grande taille, d’un diamètre de plus de 400 pieds.Selon certaines rumeurs ils auraient également testé avec succès le Haunebu 3 d’une longueur de 230 pieds.Il s’agissait de vaisseaux-mères capables de transporter de nombreux petits Haunebu.En décembre 1942 au-dessus de la France, un pilote de la Royal Air Force aux commandes d’un avion intercepteur Hurricane, vit deux sources lumineuses proches du sol lui tirer dessus alors qu’il volait à une altitude de croisière de 7000 pieds. Au début il prit ces lumières pour des feux traceurs (des positions ennemies). Mais lorsqu’elles se mirent à monter et à le suivre, en reproduisant la moindre des manœuvres qu’il exécutait afin de fuir, le pilote réalisa qu’elles étaient contrôlées par un être doué d’intelligence. Les lumières, qui restaient à une distance constante l’une de l’autre, le poursuivirent pendant quelques miles. Opération Alderbaran - 1943/44La Société du Vril se réunit en 1943 et mit au point l’Opération Alderbaran. Des occultistes prétendaient avoir reçu des informations à propos d’un système planétaire

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habité par les Dieux. Ils disposaient même de cartes de ces paysages lointains. Les Sociétés du Vril et de Thulé croyaient que le système solaire Alderbaran était distant de la terre de 68 années-lumière.Le soleil, Alderbaran, était entouré de deux planètes habitées. Les deux ensemble composaient l’Empire Sumérien (sur le plan céleste). Les 3 et 4 janvier 1944, une entrevue a eu lieu entre Hitler et Himmler au sujet de la Société du Vril et de leur projet de construction d’un tunnel qui serait indépendant de la vitesse de la lumière, et pour le lancement d’un vaisseau spatial au travers de ce tunnel en direction d’Alderbaran.Certains prétendent même qu’un voyage temporel réussi avait déjà eu lieu, au cours duquel les allemands avaient été transportés à l’intérieur de leur appareil, au temps de Babylone, et avaient été accueillis comme les « Dieux Blancs » des anciennes légendes sumériennes et babyloniennes.Les Foo FightersLes Foo Fighters faisaient léviter des globes lumineux, d’environ un mètre de diamètre, qu’ils faisaient franchir silencieusement les lignes de chasseurs et de bombardiers alliés et nazis durant la 2° guerre mondiale. Ceci ne fut jamais officiellement expliqué.Le 29 septembre 1944, à 10:45 du matin, un pilote d’essai testait un nouveau Messerschmitt, ME 262 Schwalbe, lorsque deux points lumineux sur sa droite attirèrent subitement son attention. Il se rua à pleine vitesse dans cette direction et se trouva nez à nez avec un objet cylindrique, de plus de 300 pieds de long, avec des ouvertures latérales, et équipé de longues antennes situées à l’avant et mesurant près de la moitié de sa longueur totale. S’étant approché à une distance de 1500 pieds, le pilote fut stupéfait de constater que cet appareil se déplaçait à près de 2000 km/h.Le Foo Fighter était en réalité un prototype émasculé, sa mission étant de voler près des appareils ennemis et de dérégler leurs instruments de navigation et de communication. Les allemands connaissaient l’appareil sous le nom allemand de « tortue », en raison de son apparence au sol.En novembre 1944, le lieutenant Schlater, pilote de l’US Air Force, prétendit avoir vu des boules de feu rougeoyantes danser tout près de son fuselage. Le 14 décembre 1944, l’existence des Foo fighters fut divulguée au monde entier lorsqu’un communiqué de Reuters sur le phénomène parut dans le New YorkTimes.Dans « Document OVNI », de Don Berliner, Whitley Strieber décrit une confrontation de la façon suivante: 1944, un après-midi sur le Nord de l’Italie, lumière vive, ciel dégagé. Des bombardiers américains arrivent sur la plaine du Po, ayant pour mission d’attaquer les

positions défensives allemandes. En bas, la Luftwaffe envoie quelques Me-109. Alors que les chasseurs allemands sont en phase d’ascension, les pilotes remarquent des boules lumineuses rougeoyantes juste à l’extrémité des ailes. Au même moment, les aviateurs américains remarquent le même phénomène – des boules lumineuses qui font irruption au beau milieu de leur formation.Les pilotes des deux côtés regardent ces objets avec attention. Tous pensent à une sorte d’arme secrète à tête chercheuse. Les pilotes se plaignaient régulièrement de problèmes de combustion lors des confrontations avec ces Foo Fighters. Harry Truman mandata le général Jimmy Doolittle pour enquêter sur les Boules de Feu Volantes allemandes, ou Foo Fighters, pendant la deuxième Guerre Mondiale. Cet officier rapporta que ces Foo Fighters étaient bien réels, mais n’étaient pas issus de la technologie allemande et étaient vraisemblablement d’origine extraterrestre. L’ancien pilote Wendelle Stevens déclare que les foo fighters ne pouvaient ni être abattus ni semés par les appareils. Les Foo Fighters imitaient les manœuvres des avions de combat et les pilotes de l’Air Force ne pouvaient pas les déloger. Stevens ajoute que les premières apparitions de Foo Fighters remontent à 1942. On pense que l’appellation de Foo Fighter vient d’un personnage de dessin animé, nommé Smokey Stover, qui disait tout le temps : « Là où il y a du foo, il y a du feu. » Quelqu’un a appelé ces boules de lumière Foo Fighters et le nom est resté (les aviateurs américains les surnommaient également Kraut Balls (les « boules des Fritz »). L’ex-agent de la CIA, Virgil Armstrong, a établi qu’à la fin de la seconde Guerre Mondiale, Hitler et les SS étaient en possession d’au moins deux « soucoupes volantes » Hanebu totalement opérationnelles. L’une d’elles était capable de réaliser des pointes de vitesse à 1200 miles à l’heure, des changements de direction à 90°, et des décollages verticaux. Armstrong rapporta que la deuxième pouvait aller deux fois plus vite, et qu’elle était pourvue en sa partie basse de pistolets laser capables de transpercer une épaisseur d’armure de quatre pieds. La Machine AndromèdeVers la fin de la guerre, les SS construisirent la Machine Andromède, une station spatiale pour OVNIs. Elle utilisait le Système de Gravitation du Vril.Le V7 - 1945Le 17 avril 1945, Hitler fut informé qu’un autre appareil, le V7, avait été testé au-dessus de la Baltique. Le V7 était un hélicoptère supersonique doté de 12 moteurs turbo BMW. Il fut mis en marche selon un circuit peu conventionnel et atteignit l’altitude de 80000 pieds dès son second vol.

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Il existe des preuves amplement suffisantes qui permettent de démontrer que des milliers de Nazis purs et durs se sont introduits aux Etats-Unis, et ont infiltré tous les niveaux de la structure de renseignements militaires et industriels, que les Rockefeller dirigeaient pour l’essentiel tout en graissant la patte aux présidents états-uniens pour qu’ils contrecarrent les pouvoirs du Congrès [par veto, mandats exécutifs, nomination plutôt que l’élection des cadres des principales agences, et la création de plusieurs agences secrètes opérant sous des classifications de « sécurité » auxquelles les membres les plus influents du Congrès n’avaient pas accès]. D’autres sources parlent de Nazis « Antarcticains » qui auraient infiltré en profondeur les réseaux de grottes et d’anciens tunnels laissés par les Lémuriens et Atlantéens, situés sous la partie occidentale des Etats-Unis. De vieux journaux du Nouveau Mexique, datant du début des années 40, évoquent la recrudescence de « touristes » allemands qui « colonisaient le Nouveau Mexique », visitant les grottes et les mines, s’appropriant de nombreux biens fonciers, et s’engageant dans d’autres types d’activités pour le moins étranges... Opération Paper Clipet Werner Von Braun - 1945Le 15 Août 1945, le Président américain Harry Truman, délivra un mandat officiel et en mars 1946, commença la collecte de documents allemands relatifs à l’étude sur les nouvelles technologies. L’opération, connue sous le nom de 'Paper Clip', était en fait un paravent destiné à faire venir des scientifiques allemands aux Etats-Unis afin de développer un ‘système d’armes miracle’. Ce groupe était dirigé par Werner Von Braun.Dr. Herman OrberthVon Braun était un ancien disciple du grand pionnier de l’espace, le Dr. Herman Orberth. Orberth, considéré comme l’un des trois pères de l’ère spatiale, passe pour avoir soutenu la thèse de la relation extraterrestre. Il a en effet déclaré : “Nous ne pouvons pas nous prévaloir d’avoir réalisé tout seuls les progrès accomplis dans certains domaines scientifiques ; nous avons été aidés”. Lorsqu’on lui demanda “par qui ?”, il répondit simplement “des êtres d’autres mondes”. (Extrait d’Alien Liaison). En 1954, Orberth écrivit, “Je prétends que les OVNIs sont des vaisseaux spatiaux d’un autre système solaire. Je pense qu’ils sont vraisemblablement pilotés par des observateurs intelligents membres d’une race qui fait des recherches sur notre planète depuis des siècles. Ils utilisent probablement Mars ou une autre planète comme base-relais. En 1955, Von Braun invita le Dr Orberth aux Etats-Unis où il travaillait sur des fusées en

relation avec l’Agence de Balistique des Missiles de l’Armée, et plus tard avec la NASA.Von Braun était le cerveau de la réalisation du premier satellite américain, Explorer 1, inauguré le 1 janvier 1958, et le programme de conquête de la lune était largement basé sur les recherches du scientifique nazi.Les bases ‘spatiales’ nazies sur la lune et les grandes bases nazies en Antarctique.Cependant peu de gens réalisent que la propulsion des fusées, sans compter la propulsion antigravitationnelle, faisaient partie intégrante des programmes spatiaux nazis. Les Nazis auraient-ils pu mettre le pied sur la lune avant les américains ? Quoi qu’il en soit, des rumeurs font état de bases ‘spatiales’ nazies sur la lune...et également de grandes bases nazies sous les montagnes de Neu Schwabenland (la Nouvelle Souabe) en Antarctique...L’amiral Byrd au Pôle Sud à la recherche de disques nazis A la fin de la guerre divers récits tentèrent d’expliquer ce qu’il était advenu des disques volants des nazis. Une rumeur prétendit que l’un de ces disques avait été sabordé au fond d’un lac autrichien. Les théories les plus répandues soutenaient que ces disques avaient été acheminés dans le plus grand secret dans des régions peu accessibles d’Amérique du Sud, et plus particulièrement en Antarctique. Certains prétendent même qu’il existe une base allemande pour OVNIs dans l’Arctique.On notera cependant avec intérêt que les Alliés, sous le commandement de l’amiral Byrd, organisèrent une opération en Antarctique. 30 sous-marins allemands croisant dans la zone de la Baltique étaient portés manquants à la fin de la guerre. Ils disposaient d’un système d’immersion prolongée leur permettant de séjourner sous l’eau jusqu’à plusieurs semaines d’affilée. On peut supposer que ces U-Boots aient servi à mettre la technologie allemande en lieu sûr.4000 soldats, un navire de guerre, un porte-avions et une équipe de soutien logistique envahirent le continent gelé. On rapporte que ces forces armées auraient disposé de 8 mois et d’un soutien financier inconditionnel pour mener à bien l’opération. Mais celle-ci tourna court et fut abandonnée au bout de huit semaines après la perte de nombreux avions.L’amiral Byrd expliqua qu’au cas où une nouvelle guerre mondiale venait à se produire, il faudrait s’attendre à faire face à des engins volants capables de passer d’un pôle à l’autre.

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LA LEGENDE du VRIL« La force idéale serait une énergie que l’homme serait capable de produire de lui-même, à n’importe quel moment, et sans l’aide d’aucun appareil. Le jour viendra où nous disposerons de cette force motrice idéale. Dans son livre intitulé « La race future », Bulwer Lytton décrit une force appelée « Vril » que possèdent certains êtres imaginaires, habitants d’un monde souterrain, et qui leur sert de moyen de propulsion sur terre, dans les airs, et ailleurs. Or, cette force est latente en chacun de nous. Nous lui donnons également le nom d’émotion. Lorsqu’elle se déchaîne, nous ne ressentons les effets puissants. Cette force puissante est le plus souvent chez nous en sommeil, et il est heureux qu’il en soit ainsi tant que nous n’aurons pas appris à nous en servir par le moyen de la pensée, laquelle est une force encore plus subtile. Le monde est une école où nous apprenons à penser et à agir correctement jusqu’à ce que nous soyons en mesure d’utiliser ces deux forces considérables : le pouvoir de la pensée et le pouvoir de l’émotion - l’unité de la tête et du cœur. » (Max Heindel)

VRIL : La race futurepar Sir Edward Bulwer-Lytton [1871]

CHAPITRE I

Je suis né à ----, aux Etats-Unis d’Amérique. Mes ancêtres immigrèrent d’Angleterre sous le règne de Charles II, et mon grand-père se distingua au cours de la Guerre d’Indépendance. Par conséquent, ma famille jouissait d’un rang social plutôt élevé, et leur opulence leur permit d’être tenus à l’écart du service public. Mon père présenta sa candidature au Congrès, mais fut battu à plate couture par son tailleur. Suite à cet événement il ne se mêla guère de politique, et passa le plus clair de son temps dans sa bibliothèque. J’étais l’aîné de trois fils, et je fus envoyé à l’âge de seize ans sur le vieux continent, d’une part pour parfaire mon éducation littéraire, d’autre part pour commencer l’apprentissage des affaires dans une société marchande de Liverpool. Mon père décéda peu de temps après mes vingt ans ; richement doté, épris de voyage et d’aventure, je laissai provisoirement tomber la course au dollar tout-puissant, pour vagabonder tout autour de la terre.

En 18--, alors que je me trouvais à ----, je fus invité par un ingénieur de profession, avec lequel j’avais fait connaissance, à visiter la mine de ----, dans laquelle il était employé, dans ses moindres recoins.

Le lecteur comprendra, avant de terminer ce récit, les raisons qui me poussent à dissimuler certaines indications sur ce lieu, et me remerciera peut-être d’éviter toute description qui pourrait faciliter sa découverte..

Laissez moi vous raconter, aussi brièvement que possible, comment j’ai accompagné cet ingénieur à l’intérieur de la mine, comment j’ai éprouvé une étrange fascination pour ses sombres merveilles, comment j’ai été captivé par les récits d’explorations de mes amis, au point que j’ai prolongé mon séjour dans le voisinage et suis descendu quotidiennement, pendant plusieurs semaines, sous les voûtes et dans les galeries creusées par la nature et la technique sous la surface de la terre. L’ingénieur était persuadé que des gisements de minerai beaucoup plus abondants que ceux déjà détectés, l’attendaient au fond d’un nouveau puits dont le forage avait été commencé sous sa direction. Lors de ces opérations nous tombâmes un jour sur un gouffre béant, en dents de scie et apparemment carbonisé sur les côtés, comme si une violente déflagration de type volcanique l’avait déchiqueté il y a longtemps. Après avoir testé l’atmosphère à l’aide d’une lampe de sécurité, mon ami se fit descendre dans l’abîme dans une ‘cage’. Il y resta près d’une heure. Lorsqu’il revint il était très pâle, avait l’air anxieux et pensif, ce qui contrastait avec son caractère habituel, gai et plein d’audace.Il expliqua laconiquement que la descente lui avait semblé dangereuse, et dénuée d’intérêt ; abandonnant les opérations dans ce puits, nous nous en retournâmes vers les zones plus familières de la mine.Pendant le reste de la journée, l’ingénieur sembla absorbé par de sombres pensées. Il était inhabituellement taciturne, et ses yeux laissaient transparaître un regard effrayé et désarmé, tel celui d’un homme qui a vu un fantôme. La nuit, comme nous nous trouvions tous les deux dans l’habitation que nous partagions près de l’entrée de la mine, je dis à mon ami :"Dis-moi franchement ce que tu as vu dans ce gouffre : je suis sûr que ce devait être étrange et terrible. Quoi qu’il en soit, cela t’a déconcerté. Dans un tel cas de figure, deux avis valent mieux qu’un. Raconte-moi tout."L’ingénieur s’efforça longtemps de répondre de manière évasive à mes interrogations, mais comme au fur et à mesure que nous parlions, il se réservait machinalement du brandy bien que ne tenant pas spécialement l’alcool, étant donné son tempérament modéré, ses réserves s’évanouirent progressivement. Celui qui est de nature réservée devrait imiter les animaux, et ne boire que de l’eau. Finalement il dit, "Je vais tout te raconter. Quand la cage s’arrêta, je me retrouvai sur une arête rocheuse; et en-dessous de moi, l’abîme, changeant légèrement de direction, s’ouvrait sur une

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profondeur insondable, dont ma lampe s’avérait impuissante à percer l’obscurité.Cependant, à mon grand étonnement, un faisceau de lumière forte et brillante émanait de l’abîme. Si cela avait été un feu volcanique, alors j’en aurais perçu la chaleur. Et bien sûr, s’il y avait un doute, il était d’une importance primordiale de le lever. J’examinai les parois de la descente, et en conclus que je pourrais m’aventurer sans trop de risques sur les protubérances et saillies de la roche, au moins pour commencer. Je quittai la cage et commençai à descendre. Comme je m’approchai de plus en plus de la lumière, l’abîme s’élargit, et alors je vis, à mon indicible surprise, une large route plane courir au fond du gouffre, éclairée aussi loin que la vue pouvait porter par ce qui semblait être des lampadaires à gaz artificiels placés à intervalles réguliers, comme dans les artères d’une grande ville ; et j’entendis confusément à une certaine distance le brouhaha de voix apparemment humaines. Je sais, bien sûr, qu’aucun mineur concurrent ne travaille dans cette zone. A qui pouvaient bien appartenir ces voix ? Quelles mains ont bien pu aplanir cette route et installer ces lampadaires ?"La croyance superstitieuse, répandue chez les mineurs, que des gnomes ou des démons résident dans les entrailles de la terre, me vint à l’esprit. Je tremblai à l’idée de poursuivre ma descente et de braver les habitants de cette vallée inférieure. D’ailleurs je n’aurais pas pu y arriver sans cordes, car de l’endroit où je me trouvais au fond de l’abîme, les parois devenaient très abruptes et lisses. Aussi je revins en arrière avec difficulté. Maintenant tu sais tout.""Comptes-tu redescendre ?""Je devrais, mais je crains de ne pas en avoir le courage.""Un fidèle compagnon réduit le voyage et double le courage. J’irai avec toi. Nous nous équiperons avec des cordes de longueur et de résistance suffisantes, --et—excuse-moi, mais –tu devrais arrêter de boire pour ce soir. Nos mains et nos pieds auront besoin de toute leur fermeté demain."

CHAPITRE II

Au petit matin mon ami avait recouvré toute son audace, et il était tout autant pincé par la curiosité, que je l’étais moi-même. Peut-être même davantage ; car il croyait de toute évidence à son propre récit, alors que j’en doutais encore considérablement : non pas qu’il ait pu travestir intentionnellement la vérité, mais parce qu’il aurait pu être victime d’une de ces hallucinations qui peuvent s’emparer de notre imagination dans des circonstances et des lieux solitaires, nous amenant à voir l’invisible et à entendre l’inaudible.Nous choisîmes six mineurs confirmés pour veiller à notre descente ; comme la cage ne

pouvait contenir qu’une seule personne, l’ingénieur descendit le premier ; lorsqu’il eût atteint la saillie à laquelle il s’était arrêté la veille, la cage remonta. Je le rejoins bientôt. Nous nous étions équipés d’un rouleau de grosse corde.La lumière me frappa en plein visage comme cela était arrivé à mon ami un jour auparavant. Le vide duquel elle provenait formait une pente en diagonale : cette lueur me parut être une lumière atmosphérique diffuse, pas comme celle d’un feu, mais plus douce et argentée, comme celle d’une étoile septentrionale.Laissant la cage, nous descendîmes, l’un après l’autre, assez facilement, grâce aux saillies des parois, jusqu’à atteindre l’endroit où mon ami s’était précédemment arrêté, une protubérance juste assez large pour nous permettre d’y tenir côte à côte. De cet endroit le gouffre s’élargissait d’un coup, comme la partie inférieure d’un entonnoir, et je pus distinguer parfaitement la vallée, la route, et les lampadaires que mon compagnon avait décrits. Il n’avait rien exagéré. J’entendis les sons dont il m’avait parlé, --un bourdonnement indescriptible de voix et le sourd bruit de pas. M’efforçant de regarder plus loin, j’entrevis distinctement les contours d’un grand bâtiment. Cela ne pouvait pas être de la roche naturelle, c’était bien trop symétrique, pourvu de gigantesques colonnes de style égyptien, et l’ensemble semblait éclairé de l’intérieur. J’avais sur moi un petit télescope de poche, qui me permit de distinguer, près du bâtiment en question, deux silhouettes apparemment humanoïdes, bien que je ne puisse l’affirmer avec certitude. Tout du moins vivaient-elles, puisqu’elles bougèrent, avant de disparaître à l’intérieur du bâtiment. Nous fîmes en sorte d’attacher le bout de la corde que nous avions emportée, à la saillie sur laquelle nous nous tenions, à l’aide de mousquetons et de crochets dont nous nous étions munis parmi d’autres outils indispensables.Nous travaillions presque silencieusement. Nous nous affairions comme des hommes ayant peur de se parler. Un bout de la corde étant apparemment bien arrimé à la saillie, l’autre, auquel nous avions attaché un fragment de roche, atteignit le sol en dessous de nous, à une distance d’environ cinquante pieds. Etant plus jeune et plus alerte que mon compagnon, et ayant servi dans la marine au cours de ma jeunesse, ce mode de transit m’était plus familier qu’à lui. Dans un murmure je demandai à passer en premier, de sorte qu’une fois en bas je puisse tenir la corde en position raide pour faciliter sa descente. J’arrivai au sol sans incident, et l’ingénieur commença alors à descendre. Mais à peine avait-il parcouru dix pieds, que les fixations lâchèrent, ou plutôt que la roche nous trahit et se déroba sous le poids ; et le malheureux fut précipité à terre, tombant juste à mes pieds et amenant dans sa chute des éclats de rocher,

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dont l’un, de petit taille heureusement, m’atteignit et m’assomma momentanément. Lorsque je retrouvai mes esprits, je vis la masse inerte et sans vie de mon compagnon à côté de moi. Alors qu’empli de chagrin et d’horreur, je me penchais sur son cadavre, j’entendis à proximité un son étrange, entre grognement et sifflement ; retournant d’instinct vers l’endroit dont je venais, je vis surgir d’une sombre anfractuosité dans la roche, une énorme et affreuse tête aux mâchoires ouvertes et pourvue d’effroyables yeux affamés – la tête d’un monstrueux reptile ressemblant à un crocodile ou un alligator, mais infiniment plus imposant que la plus grande créature de cette espèce que j’aie jamais aperçue au cours de mes voyages. Je pris mes jambes à mon cou et m’enfuis dans la vallée aussi vite que je le pouvais. Je finis par m’arrêter, pris de honte à l’idée de ma panique et de ma fuite, et revins à l’endroit où j’avais laissé le corps de mon ami. Il n’était plus là ; sans doute le monstre l’avait-il déjà entraîné dans son antre pour le dévorer. La corde et les mousquetons gisaient toujours là où ils étaient tombés, mais ils m’interdisaient toute chance de retour : il était en effet impossible de les fixer à la roche au-dessus de moi, et les parois de la roche étaient bien trop abruptes et dépourvues d’aspérités, pour me permettre de les gravir. J’étais seul dans ce monde étrange, au beau milieu des entrailles de la Terre.

CHAPITRE III

Lentement et prudemment je m’acheminai seul le long de la route éclairée, vers le bâtiment que j’ai décrit précédemment. La route en elle-même s’apparentait à un grand défilé alpin, contournant les montagnes rocheuses, celle dont j’étais descendu formant un maillon de cette chaîne. En contrebas et vers la gauche s’étendait une grande vallée, qui présentait à mon grand étonnement des signes évidents d’art et de culture. Il y avait des champs recouverts d’une étrange végétation, semblables à nul autre sur terre ; ils n’étaient pas verts, mais d’une teinte terne évoquant le plomb ou d’un rouge doré.

Il y avait des lacs et des ruisselets dont les rives semblaient avoir été formées de manière artificielle ; certains d’eau pure, d’autres qui brillaient comme des mares de naphte. Sur ma droite, des ravins et des défilés s’ouvraient au beau milieu de la roche, pourvus de passages construits avec art, et bordés d’arbres ressemblant pour la plupart à des fougères géantes aux exquises variétés de feuillage ouaté, et aux tiges de palmier. D’autres paraissaient se rapprocher de la canne à sucre, mais plus hautes, et arborant de grosses grappes de fleurs. D’autres, enfin, ressemblaient à d’énormes champignons, dotés de tiges courtes et épaisses supportant

un large toit en forme de dôme, et desquels partaient, vers le haut ou le bas, de longues branches fines. Tout ce paysage, derrière, devant, sur les côtés, aussi loin que portait ma vue, était éclairé par d’innombrables lampes. Ce monde sans soleil était aussi chaud et lumineux qu’un paysage italien à midi, mais l’air était moins oppressant, et la chaleur plus agréable. Mais la scène qui s’étendait devant moi n’était pas exempte de signes d’habitation. Je pouvais apercevoir à une certaine distance, que ce soit sur le rivage des lacs et ruisseaux, ou bien à mi-chemin entre deux collines, blottis au milieu de la végétation, des bâtiments qui servaient sans nul doute d’habitation à des hommes. Je pouvais même deviner, bien que fort lointaines, des formes qui me semblaient humaines, et qui se déplaçaient dans le décor. Comme je m’arrêtais pour contempler le paysage, j’aperçus à ma droite ce qui ressemblait à un petit bateau, qui glissait rapidement dans l’air, à la force de voiles en forme d’ailes. Il s’évanouit bientôt dans les ombres d’une forêt. Au-dessus de moi in l’y avait pas de cieux, seulement un toit caverneux. Ce toit semblait s’élever progressivement quand je regardais au loin, jusqu’à devenir imperceptible, une atmosphère brumeuse se formant au-dessous.Poursuivant mon chemin, je remarquai,--dans un buisson ressemblant à un enchevêtrement d’algues, entremêlé d’arbustes au style de fougères et de plantes à grand feuillage comme ceux des aloès ou des épineux,--un curieux animal approximativement de la taille et à la silhouette de gazelle. Mais lorsqu’après s’être éloignée en quelques bonds, elle se retourna et me regarda avec curiosité, je compris qu’elle n’avait rien de commun avec les espèces de gazelles existant à la surface de la terre, et elle m’évoqua immédiatement le souvenir d’une reconstitution en plâtre d’une espèce d’élan que j’avais vu dans un musée, censé avoir vécu avant le Déluge. La créature paraissait plutôt domestique, et après m’avoir dévisagé un instant, se mit à brouter cette étrange pâture en toute indifférence.

CHAPITRE IV

J’apercevais maintenant le grand bâtiment en entier. Oui, il avait bien été construit par la main de l’homme, et était en partie creusé dans un gros rocher. Au premier regard, j’aurais dit qu’il appartenait à une forme primitive d’architecture égyptienne. Il était orné d’énormes colonnes, posées sur des socles massifs et effilées vers le haut, et de grands motifs que je finis, en m’approchant, par définir comme beaucoup plus ornementaux et gracieux qu’il n’était d’usage dans l’architecture égyptienne. De la même manière que les motifs corinthiens représentent la feuille d’acanthe, les motifs de ces colonnes représentaient le feuillage de la

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végétation environnante, certains faisant penser aux aloès, d’autres aux fougères. C’est alors que sortit de ce bâtiment une forme --humaine;--était-elle bien humaine ? Elle se tint droite sur le chemin, regarda autour d’elle, m’aperçut et s’approcha. Lorsqu’elle ne fut plus qu’à quelques mètres, à sa vue, une peur indescriptible s’empara de moi, me clouant au sol. Il me revint en mémoire les images symboliques de Génies ou de Démons que l’on peut voir sur les vases étrusques ou sur les parois des tombes orientales –des images qui empruntent la silhouette de l’homme, et représentent pourtant à une autre race. Il était grand, pas géant, mais presque.Sa principale enveloppe semblait composée de grandes ailes repliées sur sa poitrine et descendant jusqu’à ses genoux ; pour le reste, il portait une tunique et des guêtres faites de fin matériau fibreux. Il avait sur la tête une sorte de tiare luisante de bijoux, et portait dans sa main droite un long bâton en métal brillant comme de l’acier poli. Mais quel visage ! C’est cela même qui m’inspirait effroi et terreur. C’était un visage d’homme, mais d’un homme bien différent des races terrestres recensées. La description la plus proche de ses traits et de son expression faisait penser à la sculpture du sphinx –si régulière dans sa beauté mystérieuse, intellectuelle et empreinte de calme. Son teint était singulier, se rapprochant davantage de celui des peaux rouges tout en étant différent –une nuance plus riche et plus douce, avec de grand yeux noirs, profonds et brillants, et des sourcils en demi-cercle. Son visage était imberbe ; mais quelque chose d’indescriptible dans son allure, tranquille malgré l’expression, majestueuse malgré les traits, éveillait cet instinct de danger que suscite la vue d’un tigre ou d’un serpent. Je sentais que cette incarnation humaine était douée de forces hostiles à l’homme. Comme il s’approchait, un frisson glacial me parcourut l’échine. Je tombai à genoux et me couvris le visage de mes mains.

CHAPITRE V

Une voix se fit entendre –une voix au timbre doux et très musical –dans une langue que je ne comprenais pas, mais cela eut pour effet de dissiper ma frayeur. Je découvris mon visage et jetai un oeil. L’étranger (il m’était difficile de l’appeler ‘l’homme’) m’examina d’un œil qui semblait lire jusqu’au plus profond de mon coeur. Puis il posa sa main gauche sur mon front, et avec le bâton qu’il tenait dans sa main droite, toucha délicatement mon épaule. L’effet de ce double contact fut comme magique. La terreur que j’éprouvais auparavant fit place à un sentiment de contentement, de joie, de confiance en moi et en l’être qui se trouvait devant moi. Je me levai et commençai à parler dans ma propre langue. Il m’écouta apparemment avec attention, bien que

semblant quelque peu surpris ; puis il secoua la tête, comme pour signifier qu’il ne m’avait pas compris. Il me prit par la main et me conduisit en silence vers le bâtiment. L’entrée était ouverte –en réalité il n’y avait pas de porte. Nous entrâmes dans un immense hall, éclairé par le même type de lustres que j’avais vu à l’extérieur, mais diffusant une odeur parfumée. Le sol était composé d’une mosaïque en blocs de métal précieux, partiellement recouvert d’une sorte de tapis tressé à la manière d’un paillasson. Un filet de musique, au-dessus et tout autour de moi, émanait d’instruments invisibles, semblant appartenir naturellement à l’endroit, tout comme le chuintement de l’eau murmurante appartient à un paysage rocheux, et le gazouillis des oiseaux aux bosquets printaniers.Une silhouette, vêtue plus simplement que mon guide, mais dans le même style, se tenait immobile près du seuil. Mon guide la toucha de son bâton, et elle se mit à glisser rapidement, flottant sans bruit au-dessus du sol. En y regardant bien, je m’aperçus alors que c’était une forme sans vie, celle d’un automate. Au bout de deux minutes il disparut derrière une ouverture sans porte, en partie séparée par des rideaux, à l’autre extrémité du hall, et c’est alors qu’entra à cet endroit un garçon d’environ douze ans, aux traits extrêmement ressemblants à ceux de mon guide, de sorte qu’il m’apparut évident qu’il s’agissait du père et du fils. En me voyant l’enfant poussa un cri, et brandit un bâton comme celui que portait mon guide, en guise de menace. Sur un ordre bref de son père, il l’abaissa. Ils conversèrent alors tous les deux quelque temps, tout en m’examinant pendant leur discussion. L’enfant toucha mes vêtements, et me caressa le visage avec une curiosité évidente, en émettant un son semblable à un rire, mais d’une expression plus contenue que nos éclats de rire. Puis le toit du hall s’ouvrit, et une plate-forme descendit, apparemment construite sur le même modèle que les ‘ascenseurs’ utilisés dans les hôtels et les entrepôts pour passer d’un étage à l’autre. L’étranger et l’enfant prirent place sur la plate-forme, et me firent signe de me joindre à eux, ce que je fis. Nous montâmes rapidement et en toute sécurité, pour nous arrêter au milieu d’un couloir pourvu d’ouvertures des deux côtés.Par l’une de ces ouvertures, je fus conduit dans une chambre décorée avec un charme oriental extrême ; les murs étaient enchassés de longerons, de métaux, de joyaux bruts ; il y avait des coussins et des divans à profusion ; des ouvertures faisant penser à des fenêtres sans verre, étaient percées dans la chambre, ouvrant sur l’étage ; et alors que je déambulais je remarquais que ces ouvertures débouchaient sur de vastes balcons, qui donnaient sur le paysage lumineux du dehors. Dans des cages suspendues au plafond, des

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oiseaux aux formes étranges et au plumage brillant, se mirent à chanter en cœur à notre arrivée, entonnant une mélodie semblable à celle de nos rossignols siffleurs. Une délicieuse odeur, provenant d’encensoirs en or ciselés avec art, emplissait l’air. Plusieurs automates, comme celui que j’avais vu, se tenaient immobiles et muets près des murs. L’étranger me fit asseoir à ses côtés sur un divan, me parla de nouveau, et je fis de même, mais sans que nous fassions de quelconques progrès dans la compréhension l’un de l’autre.Par ailleurs, je commençais à ressentir de manière plus aigüe que cela n’avait d’abord été le cas, les effets du choc dû aux éclats de rocher qui m’avaient frappé.Je me sentis envahi par un état proche de l’évanouissement, accompagné de douleurs aigües et lancinantes à la tête et dans le cou. Je m’enfonçai dans mon siège, et luttai en vain pour réprimer un gémissement. Voyant cela, l’enfant, qui jusque là avait semblé m’observer avec méfiance ou dégoût, s’agenouilla à côté de moi pour me soutenir ; prenant une de mes mains dans les siennes, il approcha ses lèvres de mon front, et souffla dessus doucement. Passé quelques instants ma douleur disparut, et une sensation de bien-être et de somnolence s’empara de moi ; je m’endormis.J’ignore combien de temps je suis resté dans cet état, mais lorsque je me réveillai je me sentis parfaitement rétabli. Mes yeux s’ouvrirent sur un groupe de formes silencieuses, assises autour de moi dans la gravité et la quiétude des Orientaux –tous ressemblant au premier étranger ; les mêmes ailes enveloppantes, le même style de vêtements, les mêmes visages de sphinx, aux yeux noirs profonds et au teint de peau rouge ; et surtout, le même type racial –une race apparentée à la nôtre, mais infiniment plus forte en constitution et plus grande d’aspect, et inspirant ce même et inexprimable sentiment de crainte. Pourtant leurs mines étaient agréables, tranquilles, et même bienveillantes dans leur expression. Assez curieusement, il me sembla que c’était précisément dans ce calme et cette bonté que résidait le secret de cette crainte que leur apparence inspirait. Leur visage semblait exempt des rides que le souci et le chagrin, la passion et le pêché gravent sur la figure des hommes, comme le visage des dieux sculptés.Je sentis la chaleur d’une main sur mon épaule ; c’était celle de l’enfant. Il y avait dans ses yeux une espèce de pitié condescendante et de tendresse, semblable à celle que nous éprouvons lorsque nous regardons souffrir un oiseau ou un papillon. Je me détournai de son toucher –J’évitai de croiser son regard. J’avais vaguement l’impression que, s’il l’avait voulu, l’enfant aurait pu me tuer aussi facilement qu’un homme peut tuer un oiseau ou un papillon. L’enfant sembla peiné de ma répugnance, me laissa et se plaça à côté de

l’une des fenêtres. Les autres poursuivaient leur discussion à voix basse, et aux regards qu’ils me lançaient je sentais que j’étais l’objet de leur conversation. L’un d’entre eux en particulier paraissait insister auprès de celui dont j’avais d’abord fait la rencontre, pour faire valoir son point de vue, et ce dernier fit un geste qui semblait signifier qu’il était sur le point d’accepter, lorsque l’enfant quitta brusquement son poste près de la fenêtre, vint se placer entre les autres silhouettes et moi-même, comme pour me protéger, et s’exprima avec passion et volubilité. L’intuition ou l’instinct me dirent que cet enfant que j’avais tant redouté était en train de plaider en ma faveur. Avant qu’il eût fini un autre étranger pénétra dans la pièce. Il paraissait plus âgé que les autres, sans toutefois avoir l’air vieux ; son allure, sensiblement moins sereine que les autres, bien qu’aux traits aussi réguliers, me rappelait davantage l’humanité telle que je la connaissais. Il écouta calmement ce que lui expliquèrent, d’abord mon guide, puis deux autres membres du groupe, et enfin l’enfant ; puis il se retourna et s’adressa à moi, non pas en paroles, mais par signes et gestes. Cette fois-ci je pensais avoir parfaitement compris, et je n’avais pas tort. Je compris qu’il cherchait à savoir d’où je venais. J’étendis alors mon bras et montrai la route que j’avais empruntée depuis le gouffre dans la roche ; puis j’eus une idée. Je sortis mon carnet et dessinai sur une feuille vierge un croquis représentant la saillie dans la roche, la corde, moi-même suspendu à cette corde ; puis la caverne en-dessous, la tête du reptile, la forme sans vie de mon ami. Je remis cette espèce de hiéroglyphe primitif à mon interlocuteur qui, après l’avoir examiné d’un air grave, le tendit à son voisin, et la feuille circula dans le groupe. L’être que j’avais rencontré le premier prononça quelques mots, et l’enfant, qui s’était approché pour regarder mon dessin, hocha la tête comme s’il en saisissait le sens et, s’en retournant près de la fenêtre, déploya ses ailes, les secoua une ou deux fois, puis s’élança à l’extérieur. Surpris, je me levai d’un bond et me précipitai vers la fenêtre. L’enfant était déjà dans les airs, soutenu par ses ailes qu’il n’agitait pas d’avant en arrière comme un oiseau, mais qui se trouvaient au-dessus de sa tête, et semblaient le maintenir fermement dans les airs sans effort apparent de sa part. Son vol semblait aussi rapide que celui d’un aigle ; et je le vis s’approcher du rocher d’où j’étais descendu, dont les contours se dessinaient dans l’intensité de l’atmosphère. Il revint au bout de quelques minutes, se faufilant à travers l’ouverture par laquelle il était sorti, et laissa tomber sur le sol la corde et les mousquetons que j’avais laissés en dessous de l’abîme. Quelques mots à voix basse circulèrent parmi les êtres assemblés : l’un d’eux toucha un automate, qui se mit en mouvement et sortit de la pièce en glissant ; puis le dernier arrivé, qui

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s’était adressé à moi par signes, seleva, me prit par la main, et m’amena dans le couloir. Là nous attendait la plate-forme par laquelle nous étions montés; nous nous avançames et elle nous descendit au palier immédiatement inférieur. Mon nouveau compagnon, me tenant toujours par la main, me conduisit à l’extérieur du bâtiment, dans une rue (pour ainsi dire), avec des bâtiments de chaque côté, séparés les uns des autres par des jardins à la végétation colorée et aux fleurs étranges. Dans ces jardins, séparés les uns des autres par des murets, ou bien marchant lentement le long de la route, se tenaient de nombreuses formes semblables à celles que j’avais déjà vues. Certains passants, tout en m’observant, s’approchaient de mon guide, l’interrogeant de toute évidence à mon sujet à en juger par leur ton, leur allure et leurs gestes. En peu de temps une foule nous entoura, m’examinant avec intérêt, comme si j’étais une bête sauvage d’une espèce rarissime. Tout en satisfaisant leur curiosité, ils conservaient une attitude grave et courtoise, et après que mon guide eût prononcé quelques mots, apparemment pour protester contre cette entrave à notre passage, ils se retirèrent avec un hochement de tête impressionné, et repartirent d’où ils étaient venus en toute indifférence. Vers le milieu de cette artère nous nous arrêtames devant un immeuble différent de ceux devant lesquels nous étions passés jusqu’alors, en ceci qu’il formait trois côtés d’une vaste cour, aux angles de laquelle s’élevaient de majestueuses tours pyramidales ; dans l’espace situé entre ces côtés, une fontaine circulaire aux dimensions imposantes projetait dans les airs un jet aveuglant de ce qui me parut être du feu. Nous pénétrâmes dans le bâtiment par une entrée ouverte et arrivâmes dans un immense hall, dans lequel se trouvaient plusieurs groupes d’enfants, paraissant tous affairés comme dans une grande usine. Il y avait une énorme machine en fonctionnement dans le mur, pourvue de roues et de cylindres, ressemblant à nos machines à vapeur mis à part le fait qu’elle était richement décorée de pierres précieuses et de métaux, et qu’un halo dansant de lumière phosphorescent en émanait. La plupart des enfants se livraient à quelque tâche obscure sur ce mécanisme, tandis que les autres étaient assis à des tables. Je n’eus pas le loisir de m’attarder suffisamment longtemps pour déteminer la nature de leur travail. On n’entendait pas une seule voix d’enfant, --pas un seul visage ne se tourna vers nous pour nous regarder. Ils étaient aussi silencieux et indifférents que peuvent l’être des fantômes, au sein desquels les formes vivantes passent inaperçues.En sortant de ce hall, mon guide me conduisit à travers une galerie dont différentes portions étaient ornées de peintures, dont les couleurs comportaient un mélange doré grossier,

comme dans les tableaux de Louis Cranach. Les sujets peints sur ces murs me parurent destinés à illustrer des événements de l’histoire de la race au sein de laquelle j’avais été admis. La plupart de ces personnages avaient un visage similaire à celui des créatures que j’avais vues, mais n’étaient pas toutes vêtues de la même manière, et n’arboraient pas forcément des ailes. J’aperçus également les effigies de divers animaux et oiseaux qui m’étaient totalement étrangers, sur fond de paysage ou d’immeubles. Si tant est que mes connaissances imparfaites en art pictural me permettaient de me forger une opinion, ces peintures avaient l’air extrêmement réalistes et très hautes en couleurs, et dénotaient une parfaite maîtrise des perspectives, mais les détails ne s’accommodaient guère des règles de création observées par nos artistes –nécessitant, entre autres choses, un centre ; de sorte que l’effet créé était vague, diffus, embrouillé et déconcertant –c’était comme les fragments hétérogènes d’un rêve d’artiste.Nous arrivâmes enfin dans une pièce de taille moyenne, dans laquelle était rassemblée ce qu’on m’informa par la suite être la famille de mon guide, assise autour d’une table apprêtée comme pour un repas. Les êtres ainsi présents s’avérèrent être la femme de mon guide, sa fille et ses deux fils. Je sentis d’instinct la différence entre les deux sexes, bien que les deux femelles soient plus grandes et plus imposantes que les mâles, et que leur allure, aux traits plus anguleux, soit dénuée de cette douceur et de cette timidité d’expression qui font le charme du visage des femmes vivant à la surface de la terre. La femme n’avait pas d’ailes, tandis que la fille en portait de plus longues que celles des hommes.Mon guide prononça quelques mots, en réaction auxquels toutes les personnes présentes se levèrent, et avec cette affabilité si particulière dans le regard et les manières, que j’avais remarquée précédemment et qui, en fait, constitue l’attribut ordinaire de cette formidable race, me saluèrent selon leur coutume, qui consiste à poser délicatement la main droite sur la tête et à prononcer doucement une monosyllabe sifflante --S Si, l’équivalent de “Bienvenue."La maîtresse de maison me fit alors asseoir à côté d’elle, et remplit un plateau doré qu’elle posa devant moi.Alors que je mangeais (et bien que les aliments soient nouveaux pour moi, je m’étonnais davantage de leur finesse que de leur goût étrange), mes compagnons discutaient tranquillement, et, j’eus l’impression, en évitant poliment de faire directement référence à ma personne, et de m’examiner de façon indiscrète. Et pourtant j’étais bien la première créature de l’espèce humaine à laquelle j’appartiens, qui leur avait jamais été donné de voir, aussi me

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considéraient-ils comme un phénomène pour le moins curieux et anormal. Mais ce peuple ignore la grossièreté, et apprend à ses enfants dès leur plus jeune âge, à ne pas être trop démonstratifs en matière d’émotions. Lorsque le repas fut terminé, mon guide me prit de nouveau par la main et, en repassant par la galerie, toucha une plaque métallique sur laquelle figuraient des signes étranges, et que je devinai à juste titre être une sorte de télégraphe. Une plate-forme descendit nous prendre, mais cette fois-ci nous montâmes bien plus haut que dans le premier immeuble, et nous retrouvâmes dans une pièce de taille moyenne qui, par son apparence générale pouvait sembler plus familière à un visiteur du monde supérieur. Il y avait au mur des étagères portant ce qui ressemblait à des livres, et c’en était bel et bien ; la plupart étaient de taille réduite, comme nos collections losange, avaient la forme de nos volumes, et étaient reliés au moyen de fines feuilles de métal. Par ailleurs étaient éparpillés dans la pièce des éléments bizarres semblant appartenir à quelque mécanisme, servant apparemment de modèles, comme on peut en trouver dans un bureau de développement en mécanique. Quatre automates (des adaptations mécaniques qui, chez ces gens, répondent aux besoins courants de la vie domestique) se tenaient immobiles comme des fantômes aux quatre coins de la pièce. Dans une alcôve se trouvait un lit à peine surélevé, avec des oreillers. Une fenêtre, ses rideaux de matière fibreuse tirés sur les côtés, donnait sur un grand balcon. Mon hôte sortit sur le balcon ; je le suivis. Nous nous trouvions au dernier étage de l’une des pyramides angulaires ; la vue qui nous était offerte était empreinte d’une beauté sauvage et d’une solennité absolument indescriptibles,--les grandes chaînes de montagnes abruptes qui cisaillaient l’arrière-plan, les vallées aux mystiques herbages multicolores, le brillant des cours d’eau dont la plupart faisaient penser à des rivières de flammes rosacées, la sérénité diffusée par les myriades de lampes, se mariaient, formant un ensemble que mes mots seraient bien incapables de décrire de façon appropriée ; c’était tellement magnifique, et si sombre en même temps ; si beau et si affreux.Mais mon attention fut bientôt détournée de ces paysages inférieurs. En provenance des rues en-dessous, retentit soudain une explosion de musique gaie ; une forme ailée s’éleva dans l’espace ; une autre, semblant poursuivre la première, puis une autre, et encore une autre ; puis tant d’autres, jusqu’à ce qu’une foule se forme et qu’il devienne impossible de les compter. Mais comment rendre la grâce fantastique de ces formes dans leurs mouvements d’ondulation ! Ils paraissaient s’adonner à quelque divertissement ; formant des escadrons face à face ; se dispersant ; puis chaque groupe

suivant le précédent, s’élevant, redescendant, s’entrelaçant, se détachant ; tout cela au rythme de la musique qui montait de la rue, comme dans la danse du légendaire Peri.Je me retournai vers mon hôte, à la fois ému et émerveillé. Je me risquai à poser la main sur les grandes ailes pliées qui reposaient sur sa poitrine, et ce faisant un léger soubresaut, comme électrique, me traversa. Effrayé, je m’écartai ; mon hôte sourit et , comme pour satisfaire ma curiosité, déploya lentement ses ailerons. Je me rendis compte que son vêtement en-dessous se dilatait comme une vessie qui se remplit d’air. Ses bras semblèrent coulisser dans ses ailes, et un instant plus tard il s’élança dans l’atmosphère lumineuse, pour y planer, toutes ailes dehors, comme un aigle qui se dore au soleil. Puis, aussi rapidement qu’un aigle fond sur sa proie, il piqua en direction de l’un des groupes, s’y mêla, et remonta tout aussi soudainement. Sur ces entrefaites, trois formes, parmi lesquelles je crus reconnaître la fille de mon hôte, se détachèrent des autres, et le suivirent à la manière d’un oiseau poursuivant un congénère. Mes yeux, éblouis par les lumières et fatigués par la densité de la foule, cessèrent un instant de suivre les arabesques et les évolutions de ces camarades ailés, jusqu’à ce que mon hôte surgisse de la foule et se pose à mes côtés. Le caractère étrange de tout ce que j’avais vu commença alors à agir sur mes sens ; mon esprit se mit à divaguer. Bien que peu enclin jusqu’ici à la superstition, pas plus qu’à croire que l’on puisse entrer en communication physique avec les démons, je ressentis la terreur et la surexcitation que devaient ressentir les voyageurs médiévaux convaincus d’avoir assisté à un sabbat de démons ou de sorcières. J’ai le vague souvenir d’avoir tenté, par de grand gestes, des formes d’exorcisme et des cris incohérents, de repousser mon hôte indulgent et courtois ; de sa patience et de ses efforts pour me calmer et m’apaiser ; de son intelligence à comprendre que mon effroi et ma confusion avaient été provoqués par la différence de forme et de mouvement entre nos deux races, et que les ailes qui avaient suscité mon étonnement et ma curiosité, une fois en mouvement, avaient rendu cette réalité beaucoup plus forte et perceptible ; de son sourire délicat lorsqu’il avait cherché à dissiper ma peur en faisant tomber ses ailes par terre et en m’expliquant qu’il ne s’agissait que d’un procédé mécanique. Cette brusque transformation ne fit qu’augmenter ma terreur et, la peur extrême s’extériorisant souvent par une audace extrême, je lui sautai à la gorge comme une bête sauvage. En une fraction de seconde, je fus projeté à terre comme par une secousse électrique, et les dernières images qui me restent de cette scène avant que ne perde connaissance, sont la forme de mon hôte agenouillé à côté de moi, une main sur

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mon front, et le beau visage calme de sa fille, ses grands yeux profonds et insondables fixés sur moi. …/…

CHAPITRE VI

Je suis resté dans cet état d’inconscience, m’apprit-on plus tard, pendant de longues journées, et même plusieurs semaines, selon notre estimation du temps. Lorsque je repris mes esprits, je me trouvais dans une pièce étrange, mon hôte et toute sa famille rassemblés autour de moi, et à ma plus vive surprise la fille de mon hôte s’adressa à moi dans ma propre langue bien qu’avec un léger accent étranger.

"Comment te sens-tu?" demanda-t-elle.

Cela prit quelque temps avant que je ne revienne de mon étonnement et que je balbutie, "Tu connais ma langue ? Comment ? Qui es-tu ?"

Mon hôte sourit et fit un signe à l’un de ses fils, qui prit immédiatement sur une table de fines feuilles métalliques sur lesquelles avaient été tracés plusieurs dessins –une maison, un arbre, un oiseau, un homme, etc…

Dans ces représentations je reconnus mon propre style pictural. Sous chaque dessin était écrit le nom correspondant, dans ma langue et avec mon écriture ; et en dessous, cette fois dans une autre écriture, un mot qui m’était étranger.

Mon hôte déclara, "C’est comme cela que nous avons commencé ; et ma fille Zee, qui est membre du Collège des Sages, a été ton professeur ainsi que le nôtre." Zee plaça alors devant moi d’autres feuilles métalliques sur lesquelles, dans mon écriture, des mots, puis des phrases, étaient inscrits. Sous chaque mot et chaque phrase se trouvaient d’étranges caractères écrits par une autre main. Rassemblant mes esprits, je compris alors qu’un dictionnaire primitif avait été réalisé. Cela avait-il été fait alors que je rêvais ? "Ca suffit maintenant," ordonna Zee,. "Repose-toi et rassasie-toi."

(La suite dans Undercover n° 8)

Numéros précédents :

n° 1 Les jésuites dans la Franc-maçonnerie David Icke le chasseur de reptiliens Blue Beam « retour du Christ » de la Nasa Les E.T. Andromediens Un agent du Mossad World Trade center

n° 2 Chirac enfant du lobby militaro-industriel Etude sur les effets de la télévision Les ET dans l’atmosphère Chemtrails La puce digitale injectable Vrai-faux journal de l’amiral Byrd L’immigration en France Aoum, secte d’expérience bactériologique

n° 3 New age : crise des parasites de l’au-delà L’influence occulte des jésuites illuminati Vaudou, services secrets et Rock’n roll La guerre pour le Pôle Sud Unabomber, le gentleman terroriste Pourquoi la déforestation de l’Amazonie

n° 4 Crops circles Sociétés souterraines L’égrégore de la France La voix des morts enregistrée La médecine du docteur Hamer Les 7 péchés capitaux et la maladie Saï baba controversé Autopsie de Fatima Histoire des Jésuites

n° 5 Les Chemtrails selon un chef indien Altération mentale par les chemtrails ? La Terre creuse d’après Olaf jansen Channels : bas les masques Le mythe des illuminati La connexion reptilienne selon Icke Déprogrammer les victimes du satanisme Jim Jones et Guyana Les Protocoles interdits Informatique et mondialisation Merkabah, le vaisseau de l’âme

n° 6 Les « contes de fée du Tibet » : Dossier politique occulte du Lamaïsme Le Tibétain, la Bombe et Shamballah OGM Contrôle des esprits par l’alimentation L’art de la manip politique et financière Ovnis nazis et bases secrètes Les trois Titans du monde

n° 7 Essai pour une nouvelle civilisation (L’énergie libre est intérieure)

7 € l’exemplaire :40 rue du Paradis 76530 Grand-Couronne

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Notre Force qui est aux CieuxLes deux millénaires de l’ère des Poissons dont nous commençons à sortir, furent un long tunnel dont nous ne voyons pas bien l’issue. Une violente contrainte a opprimé l’intelligence et la vie au nom de dogmes qui furent la cause des désordres psychiques et d’une peur qui mettront encore longtemps à s’épuiser. Le matérialisme et le scientisme ne furent-ils pas une réaction aux croyances religieuses bornées de l’ère des Poissons ? Ce fut l’ère du préjugé contre l’expérience, du dogme étroit contre la foi vivante. Tous ceux qui apportèrent un peu de lumière dans ce puits d’obscurantisme, furent persécutés. A l’intérieur de la religion dominante, les esprits libres furent souvent mis à mort avant d’être sanctifiés un peu plus tard. Par quel mécanisme d’inversion, la religion qui prônait l’amour suprême, s’est-elle changée en une inquisition impitoyable contre l’esprit ?L’ère des Poissons – l’ère de la crucifixion – a laissé des blessures toujours vives à travers nos peurs, faiblesse, confusion…Mais ce qui est tordu doit être redressé.La première notion qu’il s’agit de restaurer est d’ordre spirituel car les erreurs des siècles écoulés furent des crimes contre l’Esprit. La prière du « Notre Père » nous fournit un exemple de ce redressement spirituel.

« Notre Père qui es aux Cieux »Invoquons la Force originelle (le père) qui emplit l’espace universel. (les « cieux » sont l’univers multidimensionnel)« Que ton Nom soit sanctifié »Que ton rayonnement (le nom) soit manifesté en plénitude. « Que ta Volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel »Que la Loi universelle unisse le corps et l’esprit. « Donne-nous aujourd’hui notre Pain quotidien »Assimilons la Force fondamentale de la Vie dans le présent. (le pain est le « prana », la force vitale)« Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé »Que la Force universelle efface les mémoires négatives imprimées dans le corps vital.(le pardon des offenses (lkarma) s’effectue dans les deux sens offensé/offenseur.) « Ne nous laisse pas succomber à la tentation »La Force nous donne le pouvoir de maîtriser l’émotionnel (astral) à travers les épreuves. « Mais délivre-nous du mal »La force originelle détruit toute idée qui ne s’accorde pas avec l’harmonie universelle, particulièrement dans la pensée qui est le nid du « malin »).

Peut-on dire que cette transcription est hérétique ou qu‘elle remet les idées en phase avec la Réalité ? Comme les autres prières majeures, le Notre Père (Notre Origine) est une formule scientifique. Durant l’ère des Poissons, les mystiques qui auraient tenté d’exprimer le Notre Père dans son sens réel (compte tenu du langage qui était le leur) auraient eu des problèmes.

La Religion véritable c’est d’être relié à la Force originelle (père) qui est notre essence individuelle (fils). Des montagnes de théologie ont étouffé cette simple évidence : le père est en nous puisque nous (le fils) devons redevenir un avec le père. Si la force originelle est en nous, il doit être possible de la réveiller. C’est le problème de la « renaissance » spirituelle. Comment la réaliser ? Cela dépend t-il d’un salut automatique opéré par des sacrements ? La mentalité religieuse comprend cette renaissance comme une purification morale, mais les vrais « spirituels » l’interprètent comme une régénération du corps et de l’âme. Les religieux de toutes obédiences visent le paradis après la mort, tandis que les spirituels veulent transmuter leur corps-conscience en un organisme immortel. C’est l’origine de la lutte que les orthodoxies mènent contre ce qu’elles dénoncent comme « hérésie ». L’hérésie étant la voie intérieure, on constate qu’aujourd’hui encore les systèmes sociaux et culturels combattent l’individu qui tente de sortir du jeu par un développement individuel. Durant l’ère des Poissons, ce conflit a atteint une violence extrême, et aujourd’hui encore, il n’est pas facile de réaliser notre réintégration dans la vie divine. Tout s’y oppose. L’individu lui-même ne sait pas trop ce qu’il cherche lorsqu’il s’engage dans une démarche spirituelle. Ses croyances et ses préjugés le font errer longtemps avant de clarifier son objectif. La quête spirituelle est un parcours du combattant où il faut mendier ici et là de l’information, en risquant de tomber dans une trappe. C’est le risque de la liberté que nous apporte l’ère du Verseau. Que cherche t-on finalement ? Nous cherchons l’Absolu, la puissance universelle. Mais pourquoi ne la trouve t-on pas aisément si elle est répandue partout ?

Durant le siècle écoulé, des chercheurs ont démontré expérimentalement l’existence des rayonnements cosmiques, et de tout un ensemble de vibrations électro-magnétiques et cosmo-telluriques. Mais nous sommes encore dans la phase religieuse de la croyance en ces forces, ce qui va de pair avec le souci de fabriquer des appareils pour les domestiquer. A-t-on vraiment besoin d’engins pour éprouver l’existence des forces universelles ?Si l’énergie libre du « Père » est répandue partout, et si l’esprit souffle où il veut, pourquoi l’être humain ne serait-il pas le meilleur instrument pour capter et émettre cette force ? Nous devons comprendre qu’un mystique de haut niveau (un vrai spirituel) est un ingénieur en technologie sacrée. Par son organisme, il capte et émet l’énergie du Père, c’est-à-dire le rayon fondamental de l’Univers. Il y a bien entendu des degrés progressifs à cette assimilation des rayonnements, et il ne faut pas confondre les forces telluriques ainsi que le magnétisme naturel avec les forces supérieures de l’intra-univers.

Nous accueillons l’ère du Verseau avec gratitude car il est enfin possible de se faire une représentation correcte des idées religieuses. D’abord, les gens ont rejeté les croyances anciennes surannées, mais ils découvrent que certains dogmes avaient pour fonction de masquer

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les lois universelles, comme par exemple, la Trinité des trois forces fondamentales. La figure qui personnifie l’ère du Verseau est la seule forme humaine de tout le zodiaque animalier. Elle porte une cruche d’où se déverse « l’eau vive », les nouveaux rayonnements cosmiques. C’est l’effusion de la force originelle du « Père » adaptée aux besoins du nouveau cycle. Ce n’est donc pas la peine de replâtrer les anciennes croyances, mais plutôt de les renouveler par notre ouverture de conscience. On ne nuira pas au Christ en s’en faisant une représentation à la fois plus universelle et plus intérieure. La religion de l’ère du Verseau se caractérise par un déversement de rayonnements régénérateurs. Nous devons maintenir notre conscience ouverte, esprit et cœur, malgré les forces anciennes qui s’y opposent et veulent nous séduire par de vieux systèmes remis au goût du jour.Si nous travaillons en harmonie avec les nouvelles possibilités de conscience, nous établirons les bases d’une civilisation pouvant réconcilier l’homme et l’univers. La « volonté du Père » sera faite sur la Terre de notre corps comme au Ciel de notre conscience.

Lorsqu’ils affluent dans le système solaire et sur la Terre, les rayonnements universels symbolisés par le « Verseau », rencontrent nombre de filtres et des résistances.Ce sont les couches les plus subtiles du plan terrestre qui sont touchées, et cela perturbe les équilibres anciens. Les égrégores invisibles sont autant que nous en état de crise. Il y a une « guerre dans le ciel », à cause de l’opposition que les forces anciennes manifestent au renouvellement en cours. Ces forces anciennes sont délogées de leur perchoir et c’est pourquoi nombre d’entités bizarres s’incarnent actuellement sur la terre. La crise est telle dans l’au-delà que plusieurs fraternités occultes se sont associées pour lancer un plan d’urgence qui devrait leur assurer des siècles de répit. Comme nous l’avons montré précédemment, le problème de ces entités est de puiser dans la vitalité humaine les forces nécessaires à leur survie. Mais notre qualité d’âme n’est pas excellente compte tenu de notre matérialisme. La quantité a remplacé la qualité énergétique, et c’est pourquoi il leur faut multiplier les sources d’alimentation de basse fréquence, par les divertissements de masse, comme le foot-ball qui permet de pomper de l’émotion collective lors des rassemblements du « mondial » au nom si bien choisi. (le foot-ball a été inventé par une loge maçonnique britannique sur un schéma magique.)Cette émotion inférieure ne remplace certes pas la qualité de la dévotion religieuse, en voie de disparition depuis quelques siècles. La multiplication des sources énergétiques par l’activité déployée frénétiquement dans tous les domaines, est une bouffée d’oxygène pour les égrégores en crise. Mais, ils ont chuté de niveau, et doivent s’organiser pour survivre avec de nouveaux moyens pour collecter l’énergie collective. La télévision, mise au point par une loge occulte avant la seconde guerre mondiale, a une double fonction : diffuser la propagande de l’ordre mondial d’une part, en neutralisant par le rayonnement cathodique la conscience dépendant de la glande

pinéale, et d’autre part, soustraire l’énergie subtile des télespectateurs durant l’hypnose ainsi réalisée.L’énergie ainsi prélevée est collectée par les canaux de télédiffusion, puis emmagasinée dans des systèmes architecturaux comme l’Arche de la Défense, par exemple, où les égrégores viennent s’alimenter de la même manière que des automobilistes qui font le plein à la pompe. C’est bien ainsi que les choses se passent. (Voir « Paris Maçonnique » Undercover n° 6)Une conscience éveillée dans l’ère du Verseau comprend ces mécanismes sans besoin de démonstration scientifique. Mais il est vrai que très peu de personnes réalisent clairement la destination finale de la prolifération insensée des technologies modernes.Ce n’est certainement pas pour notre bien que les autorités développent ces systèmes de communications très complexes, mais uniquement au profit des puissances occultes de la hiérarchie planétaire. Plus les êtres humains seront connectés électro-magnétiquement de toutes les façons technologiques possibles, et plus il sera aisé de leur pomper l’énergie que les puissances occultes ne peuvent pas assimiler directement de l’univers. Cette énergie doit être stockée dans des structures architecturales dont la laideur nous étonne. Mais le pire est à venir, car la hiérarchie planétaire projette une opération de pilage énergétique de grande envergure pour remplir ses réserves afin de gagner ainsi quelques siècles de répit. C’est la raison de la frénésie d’installation de systèmes à ondes et de bornes relais. La « Bête » tisse sa toile.Les puissantes entités désincarnées, qui sont par conséquent privées d’un organisme biologique permettant la transmutation des rayonnements cosmiques spirituels, ne peuvent survivre qu’en se branchant sur la pile de l’âme humaine qui est un transformateur d’éther-lumière sophistiqué. C’est là l’explication de la frénésie technologique qui s’est emparée du monde. Dans sa phase finale, le plan de survie des parasites planétaires va utiliser le réseau des satellites pour mettre toute l’humanité sous tension, en créant une grille électromagnétique où nous serons comme des mouches dans la toile de l’araignée solaire. (WEB = 666) Les naïfs auteurs du new age parlent de la « grille de lumière christique », qui est en réalité le réseau d’enfermement électro-magnétique des puissances lucifériennes.Il suffira aux initiés de lancer une impulsion sur leur « grille » pour nous faire réagir collectivement dans un sens voulu, en dégageant ainsi à volonté l’énergie émotionnelle humaine. Sachant que la fréquence la plus haute est la dévotion de l’amour religieux dont les entités parasitaires de l’invisible sont privées, elles vont essayer de relever le niveau des émotions collectives jusqu’à la phase « Blue Beam », c’est-à-dire la mise en scène du « retour du Christ ». (Blue Beam / Undercover n° 1)En ce qui concerne l’humanité prise collectivement, les jeux sont faits, et peu d’individus échapperont à la machine à broyer. Tous sur le Net ! Tous dans la Toile ! Tous aux écrans ! Et l’araignée va descendre pour saisir sa proie…cela n’est hélas pas une métaphore.

La supériorité de l’humanité sur les prédateurs qui l’exploitent (du côté matériel par la politique et du côté invisible par l’organisation occulte) c’est qu’elle

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est structurée pour capter le rayonnement cosmique fondamental, ce qui est impossible aux entités anormales. Mesurons donc notre puissance potentielle, et pourquoi la victoire finale de la Lumière est acquise. A condition de nous bouger un peu !C’est notre chance : nous sommes en mesure de réactiver notre potentiel intérieur afin d’assimiler des énergies supérieures jusqu’au point de nous rendre maîtres de la situation. Il ne faut trop le crier sur les toits, mais nous sommes excessivement forts. Nous appartenons à une vague de vie divine qui a certes subi une déportation, mais dont la vocation est de retrouver sa grandeur passée.Bien entendu, tous les systèmes culturels, religieux et socio-politiques compromis dans le temporel, ont été formatés pour que cette idée auto-libératrice ne soit pas exposée au grand jour. On tolère au minimum des systèmes de développement magique atténués ou édulcorés, qui sont présents depuis toujours en périphérie des écoles des mystères, et qui ne risquent pas d’être diffusés massivement.La vérité sur la source secrète de l’énergie n’est pas entièrement cachée, mais elle est souvent parodiée dans la religion, l’occultisme et la magie. De nos jours, à l’aube d’une nouvelle ère, cette caricature de libération énergétique est l’œuvre des faux prophètes du qui distribuent souvent des « pierres à la place du pain ». Chacun d’entre nous rencontre ce problème dans sa recherche de la vérité.Sous des étiquettes chatoyantes, on nous offre de vieilles recettes qui ne marchent plus très bien, ou pire encore, qui marchent à l’envers. C’est le « kundalini et chakra bizness » couvrant l’ensemble des techniques dites de développement personnel, et qui ne développent que le complexe de pouvoir et les frustrations, avec occasionnellement, un contact avec la sphère astrale, le pire lieu qui soit si l’on tient à son intégrité. Alors, que proposer à ceux qui sont en recherche d’une voie d’éveil et de libération ?

Nous avons montré des pistes dans les articles précédents, mais malgré cela, ceux qui n’ont pas compris les enjeux de l’ère nouvelle pourraient nous taxer de nihilisme. Ce serait un malentendu et le signe que l’on ne sait par encore faire la différence entre les voies spirituelles anciennes, respectables au demeurant, et les nouvelles possibilités. Comme,il faut bien commencer quelque part, le mieux est d’attraper ce qui vient à nous et de remonter le fil sans se laisser arrêter. La difficulté pour un chercheur spirituel c’est de hiérarchiser les systèmes qu’on lui propose, car, au pire, une méthode médiocre peut servir de tremplin pour une autre plus efficace. Mais, disons le franchement, certaines voies sont contre-indiquées si l’on veut s’harmoniser avec les rayonnements de l’ère du Verseau. Il n’est pas interdit de désirer guérir ou obtenir des pouvoirs psychiques, mais la sagesse est dans la parole : « Cherchez d’abord le royaume des cieux et le reste vous sera donné de surcroît ». Le « royaume » de la conscience libérée est intérieur. C’est une découverte du ciel intérieur. On doit suivre cette voie pour soi-même, et la parcourir par ses propres efforts. On peut se faire guider par un voyageur plus avancé sur le chemin, mais il ne fera pas le voyage

à notre place, fut-il Dieu en personne. Les Dieux aiment plutôt nous mettre des embûches, et pour rien au monde, nos véritables guides spirituels nous faciliteraient les épreuves car les difficultés sont notre seul espoir de prendre conscience.Celui qui est capable d’empoigner les problèmes matériels et qui travaille dur pour assurer son existence, n’est-il pas capable d’en faire autant pour sa survie éternelle ?Il n’y a donc rien d’impossible ou d’irréalisable.La voie nouvelle dans l’ère du verseau n’est pas pour les héros et les saints des anciens temps car elle a été préparée par de grandes intelligences remplies de bonté, soucieuses de nous aider malgré les handicaps de l’existence. La question pratique que se pose un chercheur de vérité est : que faire concrètement pour me libérer ? Si l’on est conscient qu’il y a un effort à fournir, on est pas toujours prêt à faire face, ou tout au moins, à persévérer lorsque les choses deviennent plus difficiles. Une personne qui s’est fatiguée pour étudier et apprendre un métier pourrait croire que la spiritualité est une activité ludique qui se pratique en rêvassant dans son salon devant de jolis cristaux. Il faut donc rejeter les fantaisies new age dès le début, car autant fumer des joints en parlant d’initiation « chamanique ». On a le droit de rêver et de s’envoyer en l’air, mais il faut savoir que la spiritualité exige une détermination et une sincérité totales. C’est l’affaire la plus sérieuse au monde.

Quelle voie choisir, et pourquoi prendre telle direction plutôt que telle autre ? Qu’est-ce qui m’assure que je ne vais pas me fourvoyer ? Ces questions sont souvent posées, mais on ne peut pas y répondre avec précision. Un chercheur véritablement déterminé ne craint pas de pousser la porte qui se trouve sur son passage. « J’ai vu la lumière, je suis entré ! ».Des organisations spirituelles proposent des systèmes relativement efficaces (parfois trop pour certaines âmes sensibles) mais qui ne sont pas sans contre-indication. L’argent et l’organisation envahissante sont des questions accessoires par rapport aux effets psychiques secondaires de certaines techniques dites « spirituelles ». Toutefois, les clameurs hystériques des antisectes pour nous « protéger » contre nous-mêmes, ont un but inavoué, celui de nous faire peur et de nous écarter de toute démarche libre.

La vérité n’est pas écrite dans un livre car elle n’a vraiment de sens que pour l’individu qui la découvre par lui-même.Mais si un livre a été écrit pas un être qui a atteint un certain degré de conscience dans la Vérité, on peut en ressentir le souffle à travers ses mots. Un maître spirituel authentique est « branché » sur la source universelle, et il peut en transmettre le courant de manière atténuée à ceux qui sont liés à lui par affinité. C’est ce qu’on nomme une « famille d’esprit ». Aujourd’hui, c’est un fleuve de mensonges qui se déversent sur le monde à travers l’édition des livres dits « spirituels ». C’est une marée noire qui souille tout ce qu’elle touche, conformément à cette parole de l’Apocalypse :« Et la Bête a craché un fleuve d’eau pour noyer la Vérité ».De nombreux auteurs parlent de ce qu’ils ne connaissent pas, et pour faire autorité leur discours s’enveloppe de références à des êtres surnaturels.

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On déblatère au nom des « anges », des « grands initiés », des « vaisseaux de lumière », et d’autres fantasmagories. On se dit envoyé par l’archange St Michel, sans aucune idée de la grandeur et de la fonction véritable de ce principe sacré. Il faudrait que tous ces livres soient étiquetés avec la mention « Amusement », ce qui serait honnête, car il n’est pas interdit de se détendre et de s’amuser. Mais il est criminel d’appeler ce fatras du nom de « spiritualité ». Criminel est le mot car c’est un crime contre l’Esprit. Quoi qu’il en soit, la découverte de la « vérité » est une affaire intime qui exige le plus grand sérieux, ce qui rend sa quête pénible. Ce n’est pas la recherche d’un amusement, d’un mieux-être et de la santé. Moins on confond les catégories et plus il est facile de trouver ce qui correspond à nos besoins. Or, de nos jours, ceux qui s’occupent de santé, de thérapie et de développement personnel, ont la fâcheuse tendance d’y mêler un discours spirituel – spiritualiste – qui est un domaine où ils n’ont aucune qualification ni expérience. Puisque la spiritualité se vend, et qu’elle est irrationnelle par nature, autant en produire à la chaîne !Tout le monde s’y met, et il suffit d’être beau parleur pour organiser des stages où l’on gratte l’égo les gens où il les démange. Pour qui connaît les coulisses de ce bizness, les petits gourous new age sont souyent plus préoccupés de « chiffre de vente » que de vie intérieure, laquelle se résume à des méditations du niveau de la fumerie d’opium.

Pourquoi la vérité est-elle difficile à trouver ?Parce qu’elle ne concerne l’individu que dans son intériorité la plus profonde. Elle découle de la conscience et de l’expérience de la vie. La maturité vient à son heure. La compréhension s’élabore lentement comme tout processus naturel. Parfois, on reçoit une secousse qui accélère dramatiquement notre progression. On est propulsé en avant. Il se peut qu’on ait percuté une information qui nous amène au seuil de quelque chose d’immense. Mais il faudra ouvrir la porte nous-même. Personne ne le fera pour nous. Nous pouvons rester longtemps ainsi à piétiner sur place.Tous les êtres humains voudraient améliorer leur condition présente, guérir, devenir plus riche, être aimé, se faire une place au soleil, monter socialement, réaliser un rêve…Le chercheur de vérité, d’abord attiré par la tentation d’une amélioration superficielle, découvre, à force de piétiner dans la nuit sous la fenêtre de son âme, qu’il existe un trésor enfoui en lui-même. Ce trésor c’est la perle rare déposée au centre de l’être, et qui est enfermée sous la lourde carapace de notre personnalité.Lorsqu’on ne court plus après des feux-follets, on est ramené à soi-même, à la présence de l’être. Ici commence la voie mais aussi le véritable labeur. C’est ici qu’on peut s’installer dans l’état de contentement de « l’instant ». Mais ce n’est que le camp de base, et le sommet est encore loin. Il se cache lorsqu’on s’en approche. La plupart des voies spirituelles positives conduisent à ce camp de base. Alors, commence un étrange processus de transformation que des mystiques comme Jean de la Croix ont nommé « la nuit obscure ». C’est une descente dans les profondeurs de l’âme, une mise au tombeau suivie

d’une renaissance glorieuse qui ne se découvre pas aux yeux du monde extérieur.La spiritualité de supermarché vous propose une « renaissance » sans descente au tombeau, c’est-à-dire sans pénétration jusqu’au noyau de notre être intérieur, et par conséquent sans réveil de la Force fondamentale.

Cette Force que la religion nomme le « Père » permet de faire revivre le « Fils », en générant une nouvelle personnalité en nous-même. Cette nouvelle naissance s’accompagne de la gestation d’un nouveau corps – le « corps de gloire ». C’est un corps de matière supérieure indestructible. (corps de lumière ou corps de diamant, il s’agit d’une réalité physique)Lorsqu’un certain nombre d’individus se rassemblent pour joindre leurs forces dans un même but, ils forment un champ de puissance qui favorise ce processus. Dans ce corps collectif que la religion appelle « communion des saints », des rayonnements cosmiques peuvent affluer en abondance, ce qui n’est pas possible pour un organisme isolé. Seuls des individus qu’on nommait des « héros » ont pu capter la plénitude de la force universelle dans leur champ individuel. Les sociétés initiatiques avaient pour but de faire bénéficier leurs membres de cette puissance collective. Peu à peu, l’individualisation poussée à l’extrême a interrompu ce cycle de civilisations traditionnelles. Il fallait que nous passions par la phase du « moi » qui n’est qu’une étape sur la voie du retour vers l’origine. Que fait-on à présent ?Deux voies s’ouvrent à celui qui veut pénétrer résolument dans une ère nouvelle. Ces deux voies n’en font qu’une, mais il y a deux priorités qui sont hiérarchisées.La première exige de concentrer toutes nos forces en vue de capter l’énergie fondamentalequi seule peut régénérer notre système vital. C’est le travail des pionniers de l’ère du Verseau, ceux qui se destinent à retourner à l’origine durant la vie présente. Le monde n’a plus rien à leur offrir. Ils se sont mis en dehors du circuit, et respirent déjà dans l’atmosphère de la « terre pure ». Les problèmes du temps ne les concernent plus personnellement, sinon par compassion. Lorsque leur dernière heure viendra sur le plan physique, leur âme s’envolera comme le papillon qui s’arrache à la chrysalide. C’est l’exemple à suivre, mais, beaucoup doivent rester en arrière pour faire les expériences que le karma leur impose.La deuxième catégorie de pionniers doit préparer les conditions pour la civilisation du futur. En cela, elle sera aidée par ceux qui ont quitté notre plan d’existence, et qui libres de nos soucis terrestres, peuvent nous inspirer d’une juste manière.Les pionniers de la civilisation nouvelle savent qu’il leur faudra revenir sur la terre pour construire une société, non pas idéale, mais apte à donner les meilleures chances aux enfants du futur. Car la terre est une école pour réaliser des expériences difficiles qui forgent la conscience.

La vie est énergie. L’énergie la plus haute est raréfiée pour les raisons exposées au fil des exposés précédents. Il faut, bien entendu, considérer nos explications comme des hypothèses de travail, fondées sur une synthèse des traditions spirituelles et de l’apport prophétique contemporain

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et de l’esprit de démasquage qui souffle sur le monde dans tous les domaines. Notre dérive originelle nous a séparé du courant cosmique régulier. De là sont entrées dans nos vies la souffrance, la maladie et la mort qui sont les signes flagrants d’une carence énergétique anormale dans l’univers. De plus, des prédateurs, installés sur notre faiblesse, ne se privent pas de nous rendre la vie encore plus difficile en vampirisant nos maigres réserves d’énergie vitale. Toutefois, cette exploitation ne se perpétue qu’à cause de notre lâche complicité et notre soumission aux autorités.On peut tourner les choses dans tous les sens, le résultat est le même en ce qui concerne notre condition et les perspectives d’en sortir.Il faut se reconnecter au flux de l’énergie primordiale que l’on appelle Dieu ou du nom qu’on voudra, Rayon vert ou Vril. Il n’y a là aucune connotation dogmatique et tous les croyants peuvent s’entendre sur cette idée.Cette connexion est possible, particulièrement de nos jours, où il existe une forte stimulation à se libérer et guérir dans un sens vraiment spirituel. L’une des propriétés de l’énergie est de suivre la pensée. Formulons des pensées justes et l’énergie suivra. C’est le début. Lorsqu’on se regroupe à deux ou trois « en son nom », c’est-à-dire avec cette volonté de capter la Force, alors elle est là, car sa nature est foncièrement bonne et généreuse.L’erreur serait de vouloir changer les conditions actuelles du monde. C’est une tentation qui risquerait de retarder considérablement l’émancipation. Il faut travailler sur de nouvelles bases, non au replâtrage mais à l’éradication totale des illusions perpétués par les hiérarchies planétaires avec notre complicité. Le new age est perverti dans ce sens par sentimentalité et faiblesse mentale. Il y a en outre un grand nombre d’êtres disposant de qualités morales qui ne peuvent comprendre le jeu qui se joue actuellement. Nous devons respecter leur attachement aux anciennes formes religieuses dogmatiques et aux systèmes magiques du cycle précédent. Le réveil se fait peu à peu. La lumière se fait dans le déchirement de notre époque.

D’ici peu, il suffira de la simple réunion physique de quelques personnes bien intentionnées pour que l’énergie se libère, sans l’aide d’invocation, de formule ou de rituel. N’étant pas récupérée par un vieil égrégore, cette énergie pourra réellement nourrir les âmes et fortifier les organismes.A partir d’une certaine conscience du processus de réception de la Force, un groupe humain pourra la canaliser pour fonder une nouvelle société, en dehors de tout contrôle politique et religieux. Mais pas question de plaquer une idéologie, une croyance ou un dogme sur le rayonnement universel fondamental. Il se retirerait immédiatement, comme l’esprit s’est toujours retiré des formes religieuses cristallisées en ne laissant qu’une coque vide. Il serait prématuré de décrire l’une de ces communautés en préparation, sans risquer de compromettre les opérations en cours. Divers groupes s’y exercent actuellement sur la terre, sans qu’un lien apparent ne les relie. Certains groupes de pointe sont persécutés sur le plan physique ou subtil, ce qui est le signe positif

que les forces rétrogrades ne peuvent plus les tenir sous contrôle.

CorrespondanceHEURE DU MERIDIEN

ANNE, de Bayonne, a écrit :« L’heure du méridien, voici un sujet qui nous tient plus à cœur que les histoires de jésuite. Nous savons depuis longtemps que ce sont de faux-jetons. Cette Eglise est tellement perverse et négative qu’elle s’effondre d’elle-même sans susciter de réactions. L’ignorer est le mieux ! Batailler pour retrouver l’heure de notre méridien est plus valable. Merci »

REPONSE : En 1592, le pape Grégoire annonça l’élaboration d’un autre calendrier, dit Calendrier Grégorien. Depuis cette époque, ce calendrier marque le temps standardisé sur la planète. Cela signifie que l’esprit humain est synchronisé à cette perception temporelle arbitraire. Le centre de ce système temporel ; le point zéro, à partir duquel la population mondiale synchronise ses fuseaux horaires est à Greenwich (notez bien que ce nom signifie « rayon vert »), face au quartier financier de Londres – la City qui fait la pluie et le beau temps en matière d’argent. Le but de l’opération visait à dissocier la conscience humaine du temps lunaire. C’est ainsi que la terre a perdu contact avec l’aspect naturel des choses et n’est plus en harmonie avec l’environnement. En créant la notion du temps grégorien, on nous a déconnecté de la terre et du vaste univers ce qui est à l’origine de bine des troubles, car chaque cellule est synchronisée et vibre en harmonie avec la pulsion cosmique.Depuis des années, cela s’amplifie avec l’établissement des horaires été-hiver.Nous aimerions éclaircir un point sur les jésuites. Cette question n’est pas accessoire car l’ordre secret des jésuites a une responsabilité dans pratiquement tous les phénomènes qu’on peut classer sous la rubrique « nuisances et crimes contre l’humanité ».Les gens n’ont pas idée jusqu’où l’influence jésuitique s’est infiltrée : politique, économie, éducation, science…A partir des hauts degrés maçonniques qu’ils contrôlent, ils lancent dans la société les campagnes et les réformes qui satisfont leurs buts, en faisant voter des lois ou des décrets, par exemple. Une mesure d’origine jésuite est relayée par la hiérarchie maçonnique qui encadre l’administration. Il est fort possible que la « manipulation du temps de l’horloge » soit une idée de nos occultistes jésuito-maçons qui occupent le terrain depuis quatre siècles. Ils ont eu le temps de réfléchir aux moyens d’infléchir la société dans la direction souhaitée. Nous ne retrouverons pas « l’heure du méridien », ni une vie harmonieuse dans une nature rendue à son équilibre, sans avoir identifié les responsables du chaos et leurs raisons inavouées.

LAMAS TIBETAINS

ROMUALD a écrit le 10 avril 2003 :Objet : votre article sur les « contes de fée du Tibet » dans Undercover n° 6. J’ai lu et étudié avec la plus extrême attention l’article précité. Je constate avec intérêt que vous avez écrit une part de ce que j’avais découvert

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depuis une dizaine d’années. Vous trouverez peut-être la formulation présomptueuse venant d’un inconnu. En fait, j‘ai pratiqué le Bouddhisme Tibétain pendant quinze ans, ce qui m’a permis d’observer le résultat de cette ascèse sur les Occidentaux en général et sur ma personne en particulier. Ceci m’a aussi permis d’approcher les lamas, derrière les apparences protocolaires et officielles. J’ai alors pu découvrir qu’il existait deux Bouddhisme Tibétains dont, pour le moment, nous ne connaissions que celui chargé de promouvoir la devanture ésotérico-doctrino-commercialo-spéculative, d’un point de vue intellectuel et financier, évidemment.En résumé, les dignitaires tibétains trahissent leur propre doctrine par compromission opportuniste. Ils jouent un double jeu par ignorance et/ou calcul. Ce sont des manipulateurs-manipulés revanchards et aucunement des êtres saints comme ils se plaisent à vous le répéter, de manière à ce que vous en soyez intimement persuadé. A la rigueur, ce sont de mauvais magiciens car, lorsque leurs tours pendables sont découverts, ils peuvent devenir méchants, ce que l’on appelle la compassion agissante…(jésuitisme)Ils réalisent un mélange harmonieux entre le concentré de tous les vices et la plus parfaite hypocrisie quintessenciée. Ils manient avec perfection la carotte et le bâton, avec le concours de l’autohypnose. Qui plus est, ils se détestent et se jalousent secrètement entre eux. C’est pourquoi, je puis confirmer tout ce que vous dites. Evidemment, ils sera facile de considérer que cette opinion est une grossière provocation, considérant le contenu de votre article, car, comme vous le dites si bien, il est fortement déconseillé de subodorer la vérité, sinon vous devenez une personne à abattre, non pas directement, mais indirectement, ce qui est une façon tellement plus subtile de procéder, toute en finesse et en délicatesse, à l’orientale. Il en est comme de l’excommunication dans le Catholicisme médiéval. Cependant, je ne nierai pas que les Orientaux soient passés orfèvres en la matière, depuis que les lamas se sont infiltrés dans les cercles dirigeants et continuent de s’infiltrer partout pour la plus grande gloire du Bouddha, paraît-il…(la formule des jésuites est « pour la plus grande gloire de Dieu »)…il y aurait tant à dire…C’est pourquoi, ce que vous écrivez est absolument exact mais le problème est si difficile et profond que son objectivation est pratiquement impossible au commun des pratiquants. Dans la majorité des cas, une telle prise de conscience est bloquée par la peur d’abord. Ensuite, si elle se poursuit, elle provoque un court-circuit cérébral qui provoque une maladie grave et/ou le suicide, qui est assez courant dans ce genre de groupe religieux, comme pourrait s’en rendre compte un enquêteur méticuleux et prudent, qui creuserait derrière la chape de plomb officielle et maçonnique. Effectivement, le mot est lâché après que vous l’ayez vous-même utilisé…/…

REPONSE : Qu’ajouter aux commentaires de Romuald qui doit savoir de quoi il parle après quinze années de séjour chez les lamas ? Le but de notre dossier « Les contes de fée du Tibet » dans Undercover n° 6 était de mettre en lumière l’emprise de ce groupe de magiciens sur le monde pour montrer qu’il ne s’agit pas de spiritualité ni du « salut de tous les êtres » comme les pseudo bouddhistes de la hiérarchie lamaïste le prétendent.

C’est une guerre occulte pour le contrôle du monde. Dès lors, la sagesse ou l’hypocrisie des lamas n’est qu’une question accessoire. Les personnes ne sont pas en cause. C’est le système magico-rituel tibétain que nous avons tenté de démonter pour le comprendre et s’en protéger.

LA PAIX, L’AMOUR

JEAN-JACQUES a écrit le 30 mars 2003 :Je me réabonne à Undercover, bien que je ne sois pas du tout d’accord avec certains articles (enseignement d’Alice Bailey, Bouddhisme tibétain…) Prends garde de ne pas tomber toi-même dans le négatif, la noirceur. En ces temps difficiles et troublés, il faut garder au fond de soi, la paix, l’amour, la confiance et préférer les états les plus élevés. Bien amicalement.

REPONSE : Comment ne pas s‘efforcer à un comportement doux et confiant chaque jour et à chaque heure ? Mais nous conseiller de « ne pas tomber dans le négatif », n’est-ce pas comme dire à un plongeur de faire attention à la noyade ? On ne tombe pas dans le négatif parce qu’on essaie d’éclaircir des paradoxes pour faire jaillir du sens. Il faut avoir confiance, oui, mais envers qui ? Je suis conscient que les articles sur la « grande loge blanche » sont iconoclastes aux yeux des adeptes de l’enseignement d’Alice Bailey. Je m’en excuse un peu auprès d’eux, mais qu’y faire ? J’attends toujours de leur part des réfutations plus consistantes que les réaffirmations des grands principes comme la « paix et l’amour ». Nous voulons tous l’Amour et la Paix mais ce sont des mots dont on abuse dans les chansons. Il faut les désinfecter avant usage. Le « Maître Tibétain » a-t-il, oui ou non, crié victoire lors de l’abomination d’Hiroshima, déclarant que c’était « le plus grand jour de puis la fondation du monde » ? Dans ce cas nous pourrons discuter dans la « paix et dans l’amour » des vertus de la bombe atomique ! J’accepte d’en discuter sereinement avec ceux qui s’intéressent à cette question, si toutefois on ne substitue pas au dialogue un chantage à « l’amour et à la paix » sous le prétexte que révéler ces choses ferait « le jeu des forces de l’ombre ». Si nos amis croient bien faire en répandant les doctrines du nouvel-âge, qu’ils comprennent que je suis également sincèrement convaincu de bien faire en révélant la face cachée de cette politique. J.L.

CHEMTRAILS

JACQUELINE a écrit le 7 avril 2003 :J’attendais mes allocs pour me réabonner. Voilà ! J’en profite pour te dire que je t’écris sur le choc de ma première vision…ce soir…des fameux « CHEMTRAILS », dans le Bel Azur…de Bagnolet !! C’est hallucinant ! maintenant, que grâce à tes informations…je sais tout le bien que ces « traînées célestes » contiennent pour nous…je suis BEATE !!...Je ne sais comment est ta vie, mais bizarrement…je trouve qu’une « main invisible » s’occupe à nous déborder » de problèmes au quotidien…est-ce normal, docteur ??? J’ai beau être au chômage, ma « Vie » m’occupe à temps plein !!! (Et je n’ai pas eu une seule journée calme pour relire les notes que j’ai prises lors du fascinant colloque auquel nous étions récemment conviés !)

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Ce soir, je me suis précipitée pour retrouver ton article sur les « chemtrails »…car…avant de le CONSTATER…on lit, on sait ( !!!)…mais de « LOIN » (comme on dit) et maintenant que j’ai VU…j’ai la pétoche, cher frère ! D’ailleurs aurais-tu la gentillesse de me dire où je dois aller ou écrire pour acheter : « Chemtrails » par Nenki, et combien ça coûte ?? Bien amicalement, cher J.P-S : à propos de « chemtrails »…c’est curieux, tout le mois de mars, j’ai lutté contre un « symptôme » grippal…sans qu’elle se déclare vraiment – des sensations de fièvre sans température…un truc vraiment bizarre – avec des sueurs, sans raison.

REPONSE : « Chemtrails, les tracés de la mort » (éditions Louise Courteau) est un ouvrage très bien documenté où Nenki expose les différentes théories et recherches sur ce phénomène hallucinant dont peu de français ont conscience. La vérité définitive sur un secret militaire au plan international est hors de notre portée. Mais Nenki nous fournit des pistes pour rationaliser l’invraisemblable. Nombre de personnes se plaignent d’une grippe larvée avec toux, fièvre, fatigue, déprime…les chemtrails sont-ils en cause ? N’ayant pas tous les éléments car il s’agit d’un secret d’état, je propose que ceux qui ont une idée sur la question nous la communiquent. Ces dispersions massives de produits chimiques à haute altitude auraient plusieurs fonctions : outre le but de contrôle mental qui pourrait tout aussi bien s’effectuer par l’eau ou par les ondes – ce qui est déjà le cas – on doit s’interroger sur cette pulvérisation en quadrillage à haute altitude ? On pense aux ouvriers qui fabriquent une coque de bateau en plaquant de nombreuses couches de fibres de verre les unes sur les autres. Parfois, dans la même journée, les avions repassent aux mêmes endroits pour en remettre une couche. Veut-on solidifier une substance dans l’atmosphère comme pour fabriquer une coque invisible autour de la terre, puisque ces pulvérisations sont observées partout ?Qu’on se reporte au « Projet Blue Beam » (Undercover n° 1) car c’est dans cette direction qu’il faut chercher. Depuis des années ce phénomène visible aux yeux de tous fait l’objet d’une omerta de la part des autorités mais aussi des témoins qui « regardent sans voir ».En cela l’opération Chemtrails qui mobilise, rien qu’en France, des centaines d’avions quotidiennement – comme en tant de guerre – pourrait être une démonstration de notre apathie. Pourquoi les citoyens ne demandent-ils pas des comptes aux autorités lorsqu’on leur pulvérise des substances inconnues sur la tête depuis des années ?

DES SOLUTIONS ?

JACKI a écrit le 8 avril 2003 :Bonjour, je me présente Jacki de l’association X. Nous avions témoigné à Lyon à propos des ennuis que nous avions eu en 1996 suite au meurtre des membres de l’OTS. Nous sommes allés vous voir à Annecy, cet hiver. Nous informons depuis une vingtaine d’années sur « tout ce qui est derrière… » et informons beaucoup autour de nous (C’est une des raison de notre activité) afin que chacun sache et regagne sa liberté le plus vite possible. Après le colloque de Valence, en faisant le bilan autour de nous, même avec les très proches, nous nous rendons compte

que le message ne passe pas, ou mal. Les rares personnes qui veulent bien entendre tombent dans la peur.Que préconisez-vous ? Avez-vous des solutions à proposer pour informer sans provoquer ces peurs, et amener à un « réveil » ? En vous remerciant pour vos suggestions, recevez nos sincères salutations.PS : Avez-vous une idée de bouquinistes sur Paris où l’on pourrait trouver le livre UNABOMBER. Merci. REPONSE : Unabomber que nous avions présenté comme « Le gentleman terroriste » dans le n° 3, est aux éditions du Rocher. Ce texte dérangeant est-il toujours en circulation ?« Informer les gens sans provoquer de peurs et amener à un réveil » ? C’est notre programme mais nous avons pris un grand retard dans l’information à cause de la frilosité de la presse alternative engluée dans le spirituellement et scientifiquement correct. En France, nous n’osons pas appeler un chat un chat ; ni l’institut Pasteur par son vrai nom « d’Institut Rothschild pour l’empoisonnement du genre humain ». Il est très important de mettre un nom sur une chose. Mais on préfère accuser les « labos ». C’est un peu court.Je me suis mis au travail depuis quelques années pour tenter de rattraper le temps perdu, qui d’ailleurs ne se rattrape guère. Voilà au moins quarante ans qu’on entend parler de conspiration mondiale sans que l’on ose mettre le système à nu. C’est ce que nous tentons de faire, non pour effrayer mais pour renforcer l’immunité de la conscience. L’information vraie est une grande force. Elle mobilise nos cœurs et nos esprits. C’est pourquoi, il n’est plus temps de prendre les gens pour des demeurés en leur racontant des mièvreries car l’esprit de notre époque est au dévoilement. Que faire pour celui qui ne veut pas regarder la vie en face ? Pourquoi est-il venu en incarnation ? Vit-il dans un monde onirique ? Nous sommes devant un nouveau problème : en lançant des révélations effrayantes sur les « reptiliens » ou les « loges satanistes », il y a le risque d’une récupération. Des « dealers » vont utiliser cette peur pour vendre des « protections ». Cependant, quand nous aurons acheté les gadgets du techno-bazar new age, nous serons à nouveau confrontés à l’unique question de la vie. C’est une question spirituelle, et cela n’est ni politique, ni économique ou écologique. C’est SPIRITUEL.Si une personne ne veut pas savoir, c’est son affaire. Il suffit de ne plus prêter attention aux « rumeurs conspirationistes ». Mais si elle veut comprendre, de quoi aurait-elle peur ? Des solutions ? A vrai dire on devrait plutôt rechercher La Solution. Je préconiserai d’abord la « dissolution ». Dissolution de la peur d’abord, puisque c’est elle qui nous bloque dès le début. Ne plus craindre de découvrir la vérité sur nous-même et sur le monde. Il faut un élan, du dynamisme, la foi. Il y a actuellement une effusion de forces spirituelles sur l’humanité. Elles balaient ce qui ne s’harmonise pas avec leurs exigences intraitables, pures et dures. En terme religieux, cela s’appelle un cycle de « jugement », c’est à dire une sélection. C’est le tri des âmes. Ces rayonnements cosmiques ne nous laissent pas en repos, et nous poussent à une prise de

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conscience. Ils nous ouvrent les yeux et le cœur. Ils vont arracher les masques.Il ne faut pas s’attarder outre mesure sur les aspects négatifs de la situation planétaire, mais en prendre simplement conscience. Lorsqu’on demande comment faire face à la réalité, la réponse est dans la question : si l’on sait faire face, la peur s’estompe. Jung a montré comment on pulvérise une névrose simplement en passant outre. Si quelqu’un dit « tout cela me fout la trouille », c’est honnête de le reconnaître. C’est vrai qu’on a peur. Parfois cela nous mord les tripes. Les criminels patentés des hautes sphères vivent aussi dans la peur, celle d’échouer dans leur programme et de perdre leur pouvoir. Il faut dire aux gens en recherche : « arrêtez de névroser et de vous prendre pour des nuls. » Vous êtes d’essence divine, et bien que ce ne soit pas apparent, vous disposez d’une grande puissance. Cherchez à la réanimer.

GOUROU-GOUROU

CLAUDE a écrit en mars 2003 :Je vous remercie pour votre courrier joint au numéro 6, et il a été lu et relu (d’ailleurs j’ai remarqué qu’avec Undercover il m’arrivait très souvent de lire des articles en boucle). Comme beaucoup d’autres textes, il a suscité beaucoup de questions, auxquelles je ne vous demanderais bien sûr pas de me répondre personnellement, conscient que votre temps est quand même limité !Comme je vous avais dit dans un de mes messages, j’ai ressorti mes « vieux » livres de Krishnamurti, qui reposaient sagement dans un carton (je ne me rappelais pas en avoir acheté autant, j’ai même retrouvé des cassettes audio de causeries à Saanen)Mis en parallèle avec votre excellent article « Voyage à Shamballah » (génial, vraiment) la description des contacts des théosophes avec cette hiérarchie prend une toute autre dimension. Mais tout ceci suscite quand même de nombreuses questions (pour un prochain Undercover ?)D’où viennent ces Maîtres ? Sont-ils des esprits humains, comme nous ? Et dans ce cas, pourquoi se contentent-ils de leurs royaumes d’illusion, alors qu’eux aussi pourraient prétendre à la libération ultime ?J’en déduis donc qu’ils ne doivent pas être de la même essence que nous ?Donc il s’agirait d’un groupe de ces entités, qui détourneraient à leur profit les énergies humaines pour maintenir leur royaume coupé des hiérarchies supérieures et où ils sont comme des dieux ?La question suivante que je me pose est : pourquoi sommes-nous dans la matière (et surtout si peu évolués ?)Est-ce justement dans le but d’évoluer ? (Nous serions au départ des « germes d’esprit inconscients » évoluant vers l’autoconscience au contact de la matière et de nos expériences) Ou serait-ce une forme d’accident, comme vous l’avez suggéré dans votre article sur la Merkabah ?Autre question : qui décide de nos incarnations ? Si c‘est cette hiérarchie rétrograde qui décide, nous sommes mal partis, car il suffirait à ce moment que quelqu’un commence à vouloir se libérer pour que ses prochaines incarnations soient très favorables, l’empêchant totalement de poursuivre son chemin.

Dans ce cas la notion de karma n’aurait plus aucun sens. D’autre part, et malgré que je connaisse votre réticence à émettre des avis sur des instructeurs spirituels, je serais désireux de connaître votre opinion sur les Maîtres de la Fraternité Blanche Universelle, à savoir Peter Deunov et Michaël Aivanhov. Ce n’est pas pour faire de votre avis un nouveau dogme, mais au contraire de me donner de nouvelles pistes de réflexion, car j’ai beaucoup lu Aivanhov et me pose pas mal de questions à ce sujet.Merci en tout cas de votre patience et votre gentillesse, car des « poseurs de questions » comme moi vous devez en avoir pas mal dans vos relations !

REPONSE : Des réponses à cette série de questions délicates sont présentées dans ce numéro 7 d’Undercover. Quels « maîtres » ? Certains disent qu’il y en a de faux et de vrais, mais on peut voir les choses autrement. Chacun d’entre nous est sur un chemin d’expériences où il croise des enseignements qui le font avancer pendant un temps - le livre découvert au bon moment, par exemple – ou la rencontre d’un « gourou ». Il n’y a pas de crainte à avoir car nous recevons exactement ce qui nous correspond. Notre âme règle toutes les situations, y compris celles qui nous semblent après coup plutôt scabreuses. Mais il n’y a pas à avoir honte ni renier ce qu’on a adoré. J’ai des réticences à exposer un jugement sur tel ou tel maître car ce qui ne me convient pas personnellement a une signification et une utilité pour un autre.Au début, un chef spirituel doté d’un fort charisme peut entraîner les gens vers le haut, mais s‘il ne se change pas lui-même totalement, il peut progressivement perdre ses facultés spirituelles et régresser en faisant régresser ceux qui le suivent. Tant qu’il s’agit de gourous accessibles en chair et en os - j’inclue ceux qui sont décédés mais qu’on a connu sur le plan physique – il n’y a pas de problème car la relation est réelle, même si elle est distordue par nos projections mentales. Mais si l’on parle de « maîtres invisibles » auxquels on prête des vertus et des pouvoirs occultes, il faut faire extrêmement attention. Lorsqu’on évoque le souvenir d’Aivanhov sur lequel je n’ai rien à redire, on évoque un personnage controversé qui a existé et dont nombre de personnes peuvent témoigner, en bien ou en mal. Un gourou en chair et en os, est beaucoup moins nuisible que les Fantomas de l’invisible. Ceux-là sont une plaie car ils ne risquent jamais de montrer leur vrai visage comme les gourous incarnés, aussi facétieux soient-ils.Un gourou vivant qui joue au saint homme, mais qui trompe son monde, demeure un être humain comme un autre, même s’il dispose d’un compte en Suisse et de certains pouvoirs psychiques. Il peut être sous l’influence de forces occultes négatives, et faire usage de pouvoirs magiques illicites, mais on peut le voir, le toucher et lui tirer la barbichette pour faire tomber son masque de tartuffe. Par contre, toute manifestation de l’invisible qui se présenterait sous une identité personnelle risque de dissimuler une entité régressive de l’au-delà cherchant à subjuguer des proies pour leur prendre de l’énergie. Nous tenterons d’expliquer cela plus en détail dans ce numéro.

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LA GUERISON

HENRI a écrit le 14 avril 2003 :Il serait peut-être intéressant que tu nous fasses un article sur Bruno Gröning concernant les guérisons spirituelles. Tu nous dis que la Merkaba est collective. Drunvalo Melchizedec dans son livre « L’ancien secret de la fleur de vie » parle de Merkaba individuelle. Amicalement.REPONSE: Pour le peu que j’en connais pour avoir conseillé des « groupes Bruno Gröning » attaqués injustement comme « secte », il s’agit de soigner par l’action de l’égrégore qui s’est constitué autour de feu Bruno Gröning. Des guérisons ont été constatées, mais cela n’a rien d’extraordinaire. Nombre de groupes spirituels obtiennent des résultats grâce à leur foi et le don de thaumaturge de leur leader. L’engagement spirituel sincère est en soi guérisseur. Aspirer au divin en s’efforçant de ne plus commettre de fautes envers autrui, est la porte de la santé, sauf s’il y a une pathologie grave. Par exemple, dans certains mouvements spirituels le cancer tend à disparaître. Cela est démontré. La foi sauve si l’on change de mentalité et de comportement. L’intensité de la foi d’un être qui aspire à la Lumière peut accomplir des merveilles. Mais l’effort individuel est indispensable. Si l’on se repose sur un guérisseur, celui-ci pourra se charger plus ou moins de notre karma, mais cela n’a qu’un temps. La prévention c’est éviter de nuire aux créatures vivantes et ne pas s’écarter des lois universelles par refus d’accomplir notre mission humaine qui est le salut de notre âme. Avouons que c’est souvent une préoccupation mineure chez les malades déresponsabilisés. Il a toujours existé de puissants thaumaturges. A la fin du 19 ° siècle, nous avons eu le Maître Philippe de Lyon, un chrétien en marge de l’orthodoxie. Il guérissait sur le champ qui il voulait, quelle que soit la gravité du cas. Or, une fois désincarné, nul disciple n’a fondé de cercle de guérison autour de sa personne. Il ne devint pas un saint personnage auquel on rend un culte pour capter sa baraka. Et pourquoi ? Parce que Maître Philippe imposait une exigence morale aux malades. Il leur faisait promettre de ne plus dire du mal d’autrui. Tout ce qu’il demandait en échange de ses services, c’était l’engagement de ne plus nuire par l’acte et la parole. Et, modestement, il faisait des prodiges pour les petites gens qui se pressaient autour de lui, en sa présence physique, notons-le bien. Voilà l’élément qui diffère de la « guérison occulte ». Si l’on se confie à un égrégore invisible pour guérir, les choses sont différentes. On peut se croire délié de sa responsabilité et recevoir un « service gratuit », ce qui est loin d’être le cas. Aucune guérison réalisée par un intermédiaire est gratuite. En l’absence de « l’expiation-rétribution » conforme à la loi universelle, le prix sera exigé d’une autre façon.Un égrégore peut prendre en charge une personne qui sera soulagée sur le moment, mais elle sera liée à long terme. Quelle est la nature de cette liaison, et quelles en sont les conséquences pour l’âme ? Nous n’en discuterons pas à présent, mais il suffit de savoir que rien n’est neutre.

MERKABAH

L’article sur la Merkabah a fortement intéressé des personnes. D’autres n’y ont vu qu’une redite de ce qui est diffusé dans les milieux new age. Or, notre approche de la Merkabah est différente. Relisez « Merkabah » dans Undercover 5, et voyez si cela ressemble aux méditations sur la Merkabah qu’on vous propose de nos jours lors de stages payants.L’article mentionne la possibilité de regrouper les Merkabah individuelles dans un « vaisseau » collectif. C’est ainsi que l’humanité est constituée depuis l’origine. L’humanité est une sphère de vie composée de cellules individuelles. Il y a de nombreuses vagues de vie semblables dans l’univers.Dans le livre « Fleur de vie », l’auteur propose une technique pour générer autour de l’individu une structure magnétique qu’il appelle Merkabah. Cela est peut-être efficace à un certain niveau, mais il ne s’agit pas de la Merkabah des Esséniens, des kabalistes et des gnostiques. C’est plutôt une tentative pour cristalliser de l’énergie autour du « corps causal ». Il s’agit d’une pratique occultiste qui ne dépasse pas le plan éthérique. Il s’agit une fois de plus d’un abus de langage propre à l’occultisme dégradé du new age. On ne peut pas méditer sur la véritable Merkabah divine, car elle n’est pas dans notre dimension. Par contre, il est possible de créer une structure prismatique autour de notre corporéité mais cette construction sera dissoute à la mort. « Ce que l’Eternel ne bâtit pas ne peut durer ».

KABALE

JACQUES, de Bressuire, nous demande à propos d’un thème proche du précédent : « Pourriez-vous, dans la limite de votre possible, me donner votre point de vue, même très succint, concernant l’enseignement de la Kabbale ? (lettres hébraïques, Zohar, 72 noms sacrés…)

REPONSE : Il y a deux façons d’aborder cette tradition : d’abord l’aspect mystique et magique ou bien la recherche du sens originel des écrits sacrés. Les kabalistes distinguaient deux voies : la Qâbalah des authiot et la Qâbalah des sephiroth. Ce qui signifie : l’étude du sens ésotérique des lettres hébraïques, et la voie occulte de l’exploration des plans invisibles. Je recommande au chercheur de commencer par étudier la signification de chaque lettre de l’alphabet hébraïque. Les écrits bibliques ont été rédigés dans un langage codé constitué de 22 idéogrammes. Nombre de « mages » ont négligé cette étude, et ils ont voulu pratiquer des méditations mystiques sur l’Arbre de Vie sans connaître l’A B C du système. Apprendre l’alphabet, qu’y a-t-il là de spirituel ? Si l’on veut comprendre la Genèse ou un autre texte sacré, il faut connaître le langage dans lequel ces écrits ont été rédigés. Il faut commencer par « apprendre à lire ». Les lettres-nombres de l’alphabet hébreu sont des idéogrammes qui symbolisent les structures et les énergies de l’univers. Chaque mot d’une grande partie de la Bible Hébraïque a un sens caché qu’on découvre par l’étude de son étymo-logie (la « science du vrai »).

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Je déconseille fortement de se lancer dans les pratiques mystiques associées aux « noms divins » sans une maîtrise de la théurgie. La haute théurgie est une voie périlleuse pour l’homme ordinaire. Il suffit de savoir que des égrégores utilisent les ondes de forme du langage hébraïque pour capter les âmes dans leurs filets sur le plan astral.La Qâbalah est une science du langage sacré antérieure à la « mystique juive ». Le premier obstacle à franchir est donc la barrière des innombrables prières, formules, pentacles, grimoires, etc, servant aux opérations magico-rituelles fondées sur les mantrams en hébreu. C’est souvent un fatras occulte médiéval qui n’a qu’une valeur de curiosité ou qui sert de rituel aux « loges » qui en possèdent les clés. Il faut franchir le voile de la forme judaïque si l’on veut découvrir la merveilleuse science transmise à travers le langage de la Bible. Cette science de la kabale est immémoriale, sans rapport avec une race historique ou une religion. Le passage « initiatique » est souvent difficile car nombre de chercheurs attirés par la tradition hébraïque confondent le Judaïsme avec une certaine Kabale que le rabbinisme s’est appropriée. Il faut se détacher des aspects exotiques inhérents à cette tradition. . Le sens du mot Qâbalah signifie « transpercer les formes ». Le cabaliste va au-delà de la forme manifestée en la traversant, ce qui implique d’abandonner les structures mentales conditionnées. (Voir « La Bible Restituée » par Carlo Suarès, pour s’initier au code de lecture)Pratiquement, il faut savoir lire les lettres de l’alphabet hébraïque pour se repérer, sans s’occuper du sens idiomatique de l’hébreu. Sachant que nombre de chercheurs attirés par la Kabale, sont fascinés par la magie qui se dégage de l’atmosphère de la mystique juive, il leur sera pénible de renoncer à cette attraction affective pour s’engager dans une étude qui semble bien austère. Le cabaliste doit étudier un texte sacré avec un sentiment religieux. Il s’interroge avec le désir d’éclairer son être, et non comme un pilleur de tombes.L’évangile selon Thomas résume cette démarche : « Jésus a dit : Celui qui cherche ne doit pas cesser de chercher, jusqu’à ce qu’il trouve, et quand il trouvera, il sera stupéfié, et étant stupéfié, il sera émerveillé, et il règnera sur le tout. »La découverte du sens d’un texte sacré fait pénétrer dans le mystère. La tension cérébrale se renverse en ouverture du cœur ! Il est prudent d’aborder la Qâbalah avec un esprit neutre. Cette démarche s’écarte des fantaisies sur les « énergies des lettres hébraïques » visualisées à travers l’astral. Je répondrai volontiers aux questions sur ce sujet dans la mesure de mes capacités. (J.L.)

POUR EN FINIR AVEC LES REPTILIENS

PHILIPPE écrit en mars 2003 :A propos de l’article : « Les reptiliens ne sont pas des anges » paru dans Undercover n°1.C’est en lisant votre article que je me suis rendu compte à quel point la thèse de David Icke sur les reptiliens est diffusée en sorte qu’elle devient un enjeu à prendre en considération.David nous prévient que ses affirmations sur les reptiliens d’origine extra-terrestres sont difficilement acceptables pour la plupart d’entre nous et il nous

invite à ne pas nous empêtrer dans des objections sur ce point précis mais de continuer la lecture. De fait, la présentation très documentée des agissements de la classe dirigeante au cours de l’histoire nous donne le sentiment très fort d’avoir affaire à des fauves. Mais ceci n’est pas un argument suffisant pour accepter la thèse de la manipulation génétique.On pourrait imaginer obtenir une confirmation scientifique de la thèse des gènes exotiques en faisant faire des analyses dans des labos spécialisés, mais nous n’aurions aucun contrôle et aucune garantie sur les résultats annoncés. Pour ce qui est d’une intervention des extraterrestres il y a 3 000 ans, bien malin celui qui en prouvera la véracité ou la fausseté. Cette affirmation, en principe objective, mais indémontrable, nous renvoie à une conviction personnelle – j’y crois, j’y crois pas. Argumenter sur ce sujet n’aboutirait qu’à un affrontement de croyances et dans le meilleur des cas, à une perte de temps.Par contre, on peut s’interroger sur les dispositions qui faciliteraient l’adoption de cette thèse par nos contemporains et sur les conséquences que cela pourrait avoir sur l’évolution de notre société. Le problème « objectif » de la présence des gènes reptiliens sera donc traité subjectivement par un chacun et l’adhésion éventuelle du public à cette thèse pourra être traitée objectivement en tant que phénomène social.Au cours des dernières décennies, les généticiens se sont imposés comme une élite intellectuelle qui prétend légiférer dans tous les domaines, y compris, de manière un peu loufoque, en paléontologie humaine il n’y a pas si longtemps. On sera donc étonné que l’argument génétique soit reçu les yeux fermés ; on en a déjà pris l’habitude…Quant aux reptiles, ils nous sont devenus familiers et sans doute sympathiques depuis que les enfants ont pour joutes des dinosaures en peluche. Les bandes dessinées, les films, « E.T. » ; « Jurassic Park », les cassettes vidéo, les masques de Halloween nous ont entraîné et conditionné à vivre avec des monstres. Les gens pourraient en venir à se dire : « Après tout, les Reptiliens ont dirigé le monde depuis 3 000 ans, c’est atavique chez eux, ils sont mieux placés que quiconque pour gouverner…Bien sûr, ils sont terribles mais peut-être nous protégeront-ils d’autant mieux qu’ils sont plus épouvantables. Certes la Loi des Reptiliens est dure, mais c’est la Loi ! »Une convergence insensible dans l’évolution des idées au cours de la deuxième moitié du XX° siècle semble avoir bien préparé le terrain. Peut-être tout est-il en place pour révéler « la vraie nature des Reptiliens » - à moins qu’il ne s’agisse d’un nouveau masque.« Il faut les aimer », nous dit David Icke. Ce n’est pas impossible : tout ce qui a peuplé notre chambre d’enfant nous est devenu cher, même si, à l’époque, certains de ces objets nous faisaient peur. Le tour de passe-passe est joué : ce qui faisait horreur est devenu familier et sympathique. La notion même d’amour a été bafoué et profanée dans les media et par les adeptes du New Age avec une telle impudeur que c’en est devenu de l’eau de vaisselle. Voilà pourquoi, je ne suis pas surpris :- Que David Icke soit toujours en vie; que ses « révélations » soient complaisamment ignorées par les dirigeants de ce monde ( qu’elles soient justes ou fausses ne change rien à l’affaire); que le public

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les accepte et trouve réconfortant de se choisir des maîtres de ce type.La décision de jeter le masque est une étape importante sur la route du pouvoir ; l’égo trouve une satisfaction à se dévoiler tel qu’il est. Dans le cas des reptiliens, il pourrait s’agir aussi bien de la confection d’un nouveau masque avec, peut-être, un plaisir analogue.Si la manoeuvre réussit, l’emprise sociale s’en trouve renforcée. Mais c’est un pari risqué ; Georges Bush Jr. A mis bas le masque de l’action humanitaire des USA dans le monde, un credo qui hypnotisait depuis si longtemps la masse des américains.

REPONSE : La diffusion massive de la théorie de David Icke pourrait être un plan des reptiliens eux-mêmes. J’ai suspecté cela en découvrant que Icke avait été mis sous contrôle par une puissance occulte lors de sa visite sur un ancien sanctuaire aztèque ou maya.( ?) Icke est de facto un médium. En l’occurrence il est chargé de transmettre un message - au demeurant assez effrayant - tout en le banalisant jusqu’à demander aux lecteurs d’aimer les reptiliens qu’il dénonce comme d’abjectes bestioles buveuses de sang.

YOURI nous écrit de Stuttgart au sujet des « reptiliens » :« L’assertion la plus étrange de David Icke est celle selon laquelle Bush et Compagnie se transforment parfois en lézaroïdes. En méditant sur le sujet, j’ai retrouvé le souvenir d’une mes lectures anthroposophiques qui pourrait confirmer ce phénomène. Jostein Loether est un anthroposophe scandinave qui, à partir des techniques de recherche sur le karma de R. Steiner, a pu retracer ses incarnations antérieures. Je traduis ici un paragraphe relatant la vie de Ritana, à l’époque de la Lémurie : « L’eau était son élément préféré, c’est pourquoi a-t-il été employé comme batelier par les prêtresses. Lorsque, une fois, je le regardais, il ressemblait à un néandertalien. Il se faisait tout petit lorsqu’il finissait de fabriquer un bateau en bois. Son corps physique, qui semblait très plastique, pouvait suivre les mouvements de son âme et de ses forces de vie, et ainsi prendre différentes formes. Il s’assit sur la terre et posa sa hache de pierre sur sa poitrine. De son âme (et maintenant apparaissait-il tout autre, comme un petit enfant) coulait une incroyable reconnaissance dans trois directions :vers le dehors pour son environnement, vers le bas pour la Terre et vers le haut pour le Ciel ». Intéressant, non ?En discutant du sujet avec un ami expert dans les « textes sacrés , il me racontait que les nordiques ont gardé plus longtemps que d’autres peuples cette faculté de changer de forme en fonction de leur état d’âme, et lorsqu’ils se mettaient en colère, ils apparaissaient comme de véritables monstres.Cette faculté est un atavisme qui appartient au passé de l’humanité. Mais pour les lézaroïdes ? Je crois que dans un avenir peut-être pas si lointain l’humanité, ou une certaine humanité, retrouvera cette faculté sous une forme nouvelle. Ce sera l’époque où la beauté physique exprimera la beauté de l’âme. Le corps aura alors la faculté de rajeunir. Hormis ce point, qui ne devrait donc pas être sujet à controverse, tout du moins dans les milieux anthroposophisants, je trouve le conspirationisme Ickien tout à fait plausible, et même bateau…(J’en ai tellement lu !) Je mes suis posé d’autres

questions. L’anthroposophie – pour ceux qui connaissent mal ce courant, il s’agit de la « science spirituelle » fondée par Steiner pour expliquer les phénomènes invisibles, passés et même futurs – confirme t-elle l’existence des races extra-terrestres ? Elle affirme en tout cas que différentes couleurs proviennent de l’émigration d’êtres depuis les différentes planètes du système solaire. Oui, mais, émigration physique à bord d’OVNI ou simple migration des âmes avant incarnation (ce qui serait banal) ?Je suis à la recherche de citations exactes. Mais j’imagine que Steiner a du employer des mots très soft ; et au pire, sa femme, héritière légale de ses textes, a pu faire le ménage. »

REPONSE : Steiner n’a pas tout dit. En tout cas, tout ce qu’il a dit n’est pas en circulation, ou tout au moins, a subi des « corrections ». Au début du XX ° siècle, les jésuites avaient déclaré Steiner « ennemi numéro Un », ce qui est en soi la preuve que son œuvre mérite une grande attention. Steiner a annoncé qu’au début du XXI° siècle, il viendrait d’Amérique une forme d’interdiction de penser. Il a été empoisonné par quelqu’un de proche.

PRELEVEMENT D’ORGANE

Brigitte d’Aulnay-sous-Bois, écrit le 280403 :« Comme suite à un article paru dans TOP SECRET n° 6 « Le tabou du sang », j’aimerais connaître votre avis sur les dons d’organes.N’est-il pas anodin de donner un cœur, un rein, ses yeux… Qu’en est-il de la survie de ses organes quand le donneur est mort ? Retrouvera t-il son intégrité quand le receveur décèdera lui aussi ?

Réponse : Le prélèvement d’organes est un dépeçage du corps éthérique de l’être humain. Sur le plan subtil c’est de la boucherie. Chaque organe possède un double énergétique plus vivant que la forme matérielle qui n’en est que l’enveloppe et qui se décompose après le décès. Lorsqu’on prélève un organe sur un mort, celui-ci se retrouve amputé d’une partie de son intégrité pour le temps qu’il réside dans l’au-delà avant la dissolution de son corps vital. Cela est certainement une souffrance, car l’on sait qu’un vivant amputé d’un membre peut ressentir parfois une douleur là où il n’y a « visiblement » plus rien.Lorsque le « donneur » est vivant, il se retrouve lésé d’une partie de son intégrité spirituelle car l’âme, le corps et l’esprit forment un tout. Chaque organe représente une fonction subtile indispensable à l’intégrité de l’être. C’est simple à comprendre si l’on sait que le corps énergétique est le double du corps physique. En ce qui concerne le prélèvement d’un organe vital, c’est comme l’ablation d’une partie du psychisme, ce qui n’empêche pas de survivre.Si le donneur a perdu un organe par maladie, son organisme tentera de pallier à ce déficit, mais si cet organe est prélevé pour être greffé sur un autre corps, cette situation est anti-naturelle. L’organe imprégné du fluide animique du donneur va continuer à vivre dans un milieu étranger. Ce mélange est contraire à la vie de l’âme. Cela s’estompe par la mort des deux organismes, lorsque les corps énergétiques se dissolvent dans l’au-delà au bout d’un certain nombre d’années. Un individu conscient de son intégrité physico-spirituelle s’écartera d’instinct de ce genre de pratique médicale noire. (Il faut porter une lettre sur

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soi informant le corps médical de votre refus catégorique de subir une transplantation d’organe)

F A L U N G O N GUne pratique énergétique

Quelle est la doctrine ?

Les principes de base tiennent en trois mots. Zhen (vérité, authenticité) implique aussi l’honnêteté, la sincérité, la transparence, la loyauté, la droiture, ne pas mentir... Shan (bienveillance, compassion, bonté) implique de penser d’abord à l’autre, d’être désintéressé… Ren (tolérance, patience, endurance) implique de savoir supporter d’un cœur léger les ennuis, les douleurs, les conflits, les insultes, etc. Ces trois qualités sont le caractère premier de l’univers et sont présentes partout. Le pratiquant se sert des difficultés de la vie quotidienne pour les mettre en pratique, ce qui lui permet d’éliminer progressivement ses comportements négatifs. Le Falun Gong, ou Falun Dafa, enseigne précisément comment y parvenir, en élevant ses qualités morales (Xinxing). Ce travail sur soi-même (ou cultivation), est complété par la pratique de cinq exercices visant à harmoniser les énergies du corps. Le Falun Gong est une méthode qui « cultive » l’esprit et le corps. Cette méthode vise donc le bien-être physique, mental et spirituel. Les exercices aident à débloquer les méridiens, purifier le corps et accroître la concentration. L’élévation du xinxing permet d’éliminer le karma accumulé par ses fautes passées. Le terme « doctrine » nous semble inapproprié. Il s’agit plutôt d’un enseignement, que chacun comprend et applique selon ses dispositions et son évolution personnelle. La compréhension varie énormément d’une personne à l’autre. « Vous apprenez la Loi* par vous-même. Sur la façon d’être une bonne personne, vous jugez et agissez par vous-même » (Li Hongzhi, Conférence de Francfort, 30-31 mai 1998). *en chinois FA, principes, loi.

Qui en est le fondateur ?

Li Hongzhi est né à Gongzhuling dans le Nord-Est de la Chine le 13 mai 1951 dans une famille d’intellectuels. Dès son enfance, il reçoit l’enseignement de nombreux maîtres de différentes disciplines traditionnelles. Après de nombreuses années de pratique, il atteint un haut niveau de sagesse. Il élabore un système simple, accessible et efficace, permettant de transmettre des connaissances de haut niveau au grand public. Lancée en 1992, sa méthode approuvée officiellement par l’Institut chinois de recherche scientifique sur le qigong connaît un succès rapide. Il reçoit notamment deux distinctions aux Foires de la Santé d’Orient en 1992 et 1993. Autre aspect inhabituel : l’enseignement doit être financièrement

désintéressé, l’organisation doit être minime et bénévole. Maître Li a été ensuite invité à donner de nombreuses conférences à l’étranger (dont une à Genève en septembre 1998), Me Li n’a jamais fait payer un centime à ses auditeurs, et a refusé tout dédommagement ou donation pour son travail. Il vit de modestes ressources tirées des droits sur ses livres. Li Hongzhi est marié et père d’une fille. Il vit actuellement aux Etats-Unis.

Quels sont ses écrits ?

Deux ouvrages principaux - Falun Gong, la Voie de l’accomplissement, Favre, Lausanne, 1999 ; Zhuan Falun, la grande loi universelle de l’école de Bouddha, Trédaniel, Paris, 1999 – ainsi que des articles et conférences.

Quels sont les liens avec le bouddhisme et le taoïsme ?

Le Falun Dafa puise de nombreuses références dans le bouddhisme, le taoïsme et les traditions chinoises pour expliquer ses principes. Mais il n’est ni une branche ni une scission des religions bouddhistes ou taoïstes. C’est un système indépendant et non religieux. Dans la religion bouddhiste, on vénère principalement le Bouddha Sakyamuni qui a vécu en Inde il y a 2500 ans. Le Falun Dafa se réfère à la « Loi de Bouddha » dans le sens où « Bouddha » signifie « éveillé » en sanskrit.

Une révélation divine est-elle à l’origine de son oeuvre ?

Le Falun (Roue de la Loi) est issu d’une tradition qui remonte à la nuit des temps. L’enseignement a été transmis secrètement de maîtres à disciples à travers les siècles, jusqu’en 1992 où Li Hongzhi a décidé, avec l’appui de ses propres maîtres, de le diffuser sous une forme adaptée au monde moderne et accessible au grand public. Le Falun Dafa n’est pas une religion, mais une pratique spirituelle sans formalisme. Il n’y a pas de rituel, de prière, de temple, de clergé, de hiérarchie. Personne ne prêche et il n’y a aucun culte à l’égard de Me Li : « L’époque a changé, nous ne pratiquons plus les rituels de salutation et de prosternation, ce genre de rituels ne sert à rien, ce serait comme dans une religion et nous ne le faisons pas. » (Zhuan Falun, p.103)

Annonce-t-il la fin des temps ?

Contrairement à ce qu’affirme la propagande des autorités chinoises, Li Hongzhi a maintes fois répété qu’il ne parlait pas de « fin du monde ». La « période de fin de la Loi » - qui n’a rien à voir avec la fin du monde - à laquelle il se réfère a été annoncée par le Bouddha Sakyamuni comme devant se produire à notre époque, où la majorité des gens ne seraient

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plus tenus par un cadre moral solide – et n’obéiraient plus à la loi du cœur. Pensez-vous que notre vie est déterminée ?

Dans les grandes lignes oui, mais il y a une marge de manœuvre dans laquelle un individu peut agir dans un sens positif ou négatif.

Comment définiriez-vous la liberté ?

Le Falun Dafa ne définit pas particulièrement cette notion. Chaque pratiquant a son opinion là-dessus. A contrario, Li Hongzhi affirme dans un article : « La contrainte ne peut changer le cœur de l’homme ». Concernant la pratique, chacun est libre d’appliquer les principes du Falun Gong dans sa vie quotidienne selon ce qu’il comprend, sans être contrôlé ou examiné par qui que ce soit. Chacun est libre de participer ou non aux activités et de cesser de pratiquer le Falun Gong.

Comment définissez-vous le mal ?

Une définition pourrait être : lorsqu’on s’oppose aux principes essentiels de l’univers (vérité, bienveillance, tolérance).

Que se passera-t-il dans l’au-delà ?

L’esprit originel (« âme ») de l’individu ne meurt pas et peut se réincarner soit en être humain, soit en d’autres formes de vie.

Faites-vous du prosélytisme ?

Nous n’avons jamais fait de publicité. La méthode s’est toujours transmise de bouche à oreille. Cependant, depuis la persécution qui a commencé en Chine en juillet 1999, suivie d’une immense campagne de diffamation en Occident (et dans le monde entier), nous avons été obligés de faire connaître la vérité des faits sur le Falun Gong. Nous essayons d’informer le public et les autorités, en vue de préserver la liberté de conscience. En effet, grâce à des pétitions et des interventions officielles, des vies ont pu être sauvées.

Votre engagement spirituel au quotidien ?

La vie quotidienne et ses difficultés sont un « terrain d’exercices » pour améliorer nos qualités morales et notre comportement envers les autres. Il s’agit de respecter et aider autrui. En cas de conflit, on essaie de réduire la tension, d’éviter la colère, en regardant d’abord ce qui ne va pas en soi-même au lieu d’accuser les autres. « Reculez d’un pas et vous verrez l’immensité du ciel et de la mer », dit le proverbe chinois. Ce travail sur soi apporte rapidement sérénité et bienveillance, qui se manifestent en famille, au travail et dans toute relation humaine. Se détacher de l’intérêt égoïste, du prestige, des rivalités, ne signifie pas qu’on doit renoncer à ses biens matériels,

mais qu’on prend les possessions et les désirs avec légèreté. Quelle est votre pratique de gymnastique ?

Le qigong (exercice d’énergie) n’a rien à voir avec de la gymnastique. Il ne travaille pas sur l’aspect physique ou musculaire du corps, mais sur l’harmonisation des énergies subtiles qui le traversent ou l’entourent. Le Falun Gong comporte cinq exercices : trois en mouvements lents et souples, deux en méditation immobile.

D’où viennent ces exercices ?

Le qigong est issu de traditions millénaires, notamment taoïstes, permettant d’équilibrer les énergies du corps et de trouver un lien avec les énergies de l’univers (relation entre microcosme et macrocosme). Le Falun Gong représente une synthèse d’exercices simples et accessibles à tous les âges et conditions physiques, néanmoins profonds et puissants.

Avez-vous un manuel de base ?

La description détaillée figure dans Falun Gong, la Voie de l’accomplissement (avec photos). Il y a aussi une vidéo, disponible sur Internet : www.falundafa.org

Comment pratiquez-vous ?Dans quel lieu ? A quelle fréquence ? Y a-t-il des degrés de connaissance ?

Elle se pratique dans des parcs, des salles d’école, au bureau, chez soi, etc. Il n’y a pas de normes imposées pour l’heure, la fréquence ou la durée, même s’il est recommandé de pratiquer le plus possible compte tenu de ses disponibilités (p.ex. une fois par jour). Les exercices sont exactement les mêmes quel que soit le niveau. Il n’y a ni examen ni diplôme, chacun constate lui-même les effets et l’évolution.

Pourquoi ce mouvement d’origine chinoise a-t-il du succès en Occident ?

Si on dépasse les éléments liés à la culture chinoise, le message du Falun Gong a une portée universelle. On trouve notamment des valeurs similaires dans la tradition judéo-chrétienne. Les exercices sont relativement faciles, sans distinction entre débutants et avancés, ils peuvent se pratiquer n’importe où et n’importe quand, selon les disponibilités de chacun, seul ou en groupe, sans structure et sans frais. Une majorité de pratiquants en ressentent assez rapidement les effets. Beaucoup de gens, en Orient, en Occident et ailleurs cherchent à élargir leur conscience, à développer des valeurs non matérielles, à s’ouvrir à d’autres dimensions, à comprendre le sens de la vie. Le livre Zhuan Falun offre un pont entre Orient et Occident, entre énergie et matière,

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spiritualité et science. Il défriche en y mettant de l’ordre toutes sortes de connaissances « mystiques » héritées des traditions anciennes, tout en mettant en garde contre les charlatans, les extrémistes ou le « tourisme » d’une méthode à l’autre. Il explique en langage simple des phénomènes inexpliqués – télépathie, clairvoyance, « possession »… – qui sont d’ailleurs aussi étudiés par la science. En même temps, il propose des réponses concrètes aux problèmes de notre temps, par exemple à la violence.

Un point fort du Falun Dafa est le lien étroit entre la pratique et la vie courante. Même s’il peut être bénéfique pour la santé, son but n’est pas de guérir les maladies. Il s’agit d’élever ses qualités du cœur et de retrouver son vrai moi. Seule une élévation authentique des qualités morales peut permettre réellement le bien-être physique. Ainsi nos actes quotidiens ont des traces « matérielles », en produisant des effets sur notre devenir.

Mais les changements ne résultent pas d’un effort volontariste ni d’une méthode Couë. C’est la pratique elle-même qui agit peu à peu sur la personne et la débarrasse de mauvaises habitudes (alcool, tabac, colère, peurs, allergies, etc.). De même, il n’est pas nécessaire de croire ou comprendre d’emblée tout ce qui est contenu dans l’enseignement de Li Hongzhi. Les choses s’éclairent progressivement et naturellement.

Autre aspect important : chaque personne perçoit le Falun Dafa différemment parce qu’elle se situe à un niveau différent. L’enseignement respecte le chemin personnel en s’écartant des dogmatismes rigides.

Pourquoi la persécution ?

En Chine, le nombre de pratiquants ayant atteint 100 millions, le président Jiang Zemin a interdit la pratique du Falun Gong en juillet 1999. Mais dans l’incapacité de faire renoncer les gens à des convictions qui leur avaient apporté une meilleure hygiène de vie et une plus grande richesse intérieure, le régime de Jiang a intensifié sa campagne de propagande pour monter l’opinion publique contre le Falun Gong et pouvoir ainsi tranquillement emprisonner, torturer et tuer ceux qui le pratiquent.

Contact 06 16 98 04 13 / 01 45 70 88 52

NUIT DE CHINEMéthodes de torture utilisées sur les pratiquants de Falun Gong détenus dans les camps de travail chinois.

Les cas suivants sont quelques exemples de méthodes de torture utilisées par les officiels chinois contre les pratiquants de Falun Gong en détention. L’objectif formulé par le bureau « 6-10 » [une agence spécialement créée pour persécuter le Falun Gong, ayant les pouvoirs absolus sur tous les niveaux d’autorité], détenant tous les pouvoirs pour ce genre d’abus, est de forcer le pratiquant de Falun Gong à renier sa croyance spirituelle.Ces illustrations - « soft » par rapport aux témoignages insoutenables des sévices - sont élaborées à partir de récits de témoins oculaires et de témoignages de victimes.

1. « faire marcher l’avion en arrière». Les dirigeants de cellules criminelles utilisent souvent cette méthode de persécution et de torture sur les pratiquants à l’instigation des policiers et des gardiens de prison. Cette torture exige que les pratiquants soient penchés vers l’avant en gardant les jambes tendues. Ensuite, en ayant les pieds joints, les bras sont élevés au maximum, les mains contre le mur. Si les pratiquants ne peuvent pas supporter la position, les prisonniers dans les cellules et des tortionnaires désignés se liguent pour les battre.

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2. Alors qu’ils sont enchaînés de cette façon, les gardiens utilisent souvent des matraques électriques, des tubes en plastique, et des bâtons « à dents de loup » pour battre les pratiquants. Les insultes et les coups donnés aux pratiquantes sous souvent encore plus brutaux. (sévices sexuels)

3. « Le banc du tigre » est aussi une des méthodes de torture utilisées à l’encontre des pratiquants. Les genoux des pratiquants sont étroitement attachés sur un « banc du tigre » [un petit banc de fer]. Quelques objets durs sont souvent insérés sous les jambes ou les chevilles des pratiquants afin qu’il leur soit encore plus difficile de tolérer cet abus

4. « le lit du mort » ou « Planche de la grosse lettre » [probablement dénommée de cette façon car le corps de la victime représente la forme du caractère – lettre – chinois pour « gros »]. Cette technique de torture est utilisée pour torturer les pratiquants qui ont effectué une grève de la faim pour protester contre leur détention illégale et les mauvais traitements affligés. Les pratiquants qui font une grève de la faim sont attachés au « lit du mort » afin que leurs mains et leurs pieds ne puissent pas bouger. Les gardiens de prison et les prisonniers essaient alors de les nourrir de force par le nez. Les gardiens et les prisonniers ne sont généralement pas formés pour de telles procédures, ce qui entraîne la mort de nombreux pratiquants.

5. « Assis sur un triangle de fer » : cette méthode de torture a été décrite par des pratiquants qui ont réussi à s’échapper des centres de détention et des camps de travaux forcés. Après s’être assis sur le triangle de fer, les hanches des pratiquants saignent et suppurent sans arrêt.

6. La « matraque électrique » est la méthode de torture la plus fréquemment utilisée par les policiers et par les gardiens de prison pour persécuter les pratiquants. Les matraques électriques de haut voltage –30 000 volts – sont utilisées sur les parties les plus sensibles, telles que la bouche, la base de l’oreille, la partie centrale de la plante du pied, le centre de la paume de la main, les parties génitales, et les bouts des seins. Parfois, plusieurs matraques sont utilisées au même moment pour torturer les pratiquants.

7. Les fers pour les pieds sont combinés aux menottes. Une main est menottée à l’autre entre les jambes. Les fers pèsent plus de 10 kilos. Les policiers torturent de cette façon les pratiquants déterminés pendant très longtemps. Les pratiquants qui sont torturés de cette façon ne peuvent pas dormir, ni marcher, ni aller aux toilettes, ni manger. Ils doivent marcher presque accroupis et courbés.

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8. « Porter une épée dans le dos » est une des méthodes les plus cruelles pour torturer les pratiquants. Afin de les empêcher de faire les exercices ou dès que les pratiquants n’obéissent pas aux requêtes des gardiens, les policiers des centres de détention et des camps de travaux forcés appliquent cette torture inhumaine afin de persécuter les pratiquants. Cette position provoque généralement des douleurs extrêmes en un laps de temps de 20 minutes. Cependant, les policiers menottent parfois les pratiquants de cette façon pendant 4 heures.

9. « Attacher les cordes » est une autre torture inhumaine durant l’interrogation et la persécution des pratiquants déterminés dans les camps de travaux forcés, les centres de détention et les services de police du régime criminel de Jiang Zemin. Les deux bras étroitement attachés derrière le dos, les deux pieds ne touchant pas le sol, ou les orteils effleurant tout juste le sol, on accroche le pratiquant avec des cordes depuis un endroit au-dessus d’eux. Parfois, il y a des morceaux de bois tranchants sur la corde. Lorsque la corde est attachée étroitement, la corde entaille les bras, ce qui est extrêmement douloureux. « Accroché une fois » signifie que la corde est accrochée une fois. Comme punition sévère, cette torture n’était appliquée que deux fois au plus pour des criminels qui essayaient de s’échapper des centres de détention. Cependant, la police attache les pratiquants avec la corde 8 ou 9 fois.

10. « Menottés derrière le dos » : Afin d’empêcher les pratiquants de faire les exercices, la police les menotte, les mains derrière le dos pendant de longues périodes. Les pratiquants menottés de cette façon ne peuvent pas aller aux toilettes, ni manger, ni dormir.

11. « Confiné dans une cage d’isolement » est une autre des méthodes de torture appliquées pour persécuter brutalement les pratiquants. La hauteur de la cage est inférieure à celle d’une personne. La largeur et la longueur sont calculées pour que la personne ne puisse ni se tenir debout ni s’étendre. A l’exception d’un barreau, toutes les entrées sont étroitement scellées. La lumière ne pénètre pas. Certains pratiquants ont été enfermés de cette façon pendant 120 jours.

12. De nombreux pratiquants qui se sont échappés de ces repaires diaboliques disent que dans la cellule, ils entendaient souvent des pleurs affreux venant du couloir et voyaient souvent de nombreux hématomes sur les corps des pratiquants de Dafa qui avaient été brutalement battus. Quelques pratiquants s’évanouissaient et étaient traînés par des gardiens, des policiers ou des criminels qui étaient encouragés (illustration 12).

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