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Participation et abstention aux élections européennes

LEVÉE D’EMBARGO JEUDI 23 MAI 2019 À 20H

Sondage réalisé avec pour

Méthodologie

Recueil

Echantillon

Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par internet les 22 et 23 mai 2019.

Echantillon de 1 001 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et

plus, parmi lesquels 929 inscrits sur les listes électorales.

La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :

sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie

d’agglomération.

Précisions sur les marges d’erreur

Si le pourcentage observé est de …

Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%

100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0

200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1

300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8

400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0

500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5

600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1

800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5

900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3

1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1

2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2

3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8

Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat

d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la

taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.

Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc

compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].

Les principaux enseignements

Elections européennesL’abstention sera massive et déformera le corps électoral

1) Avec un indicateur de participation-Odoxa se situant autour des 43% (minimum à 40%, maximum à 46%), les européennes de 2019 seront,encore une fois marquées par un très haut niveau d’abstention, dans l’étiage des trois derniers scrutins (42% en moyenne)

2) Profil des abstentionnistes : l’abstention « biaise » totalement le corps électoral tant elle s’annonce massive chez les jeunes (70%) et lescatégories populaires (65%)

3) Plus globalement, d’un point de vue électoral, l’électorat se partage désormais en trois grands types de comportements : les « votantssystématiques » (35%), les « votants intermittents » (51%) et les « abstentionnistes systématiques » (14%)

4) Or, il existe de tels clivages sociologiques et générationnels entre ces trois catégories que nous ne sommes plus sur le principe « un hommeune voix ». Les voix des plus aisés, des plus âgés et des hommes pèsent finalement bien plus que celles des plus jeunes, des plus pauvres et desfemmes

5) Les raisons de s’abstenir se répartissent entre déficit d’information et d’intérêt et décalage ressenti entre les politiques et la population. Lesmoins de 25 ans assument, eux, très clairement un désintérêt pour la politique (51% contre 32% en moyenne).

6) Pour 53% des Français voter est davantage un droit qu’un devoir

➢ Comme le souligne Véronique Reille-Soult dans son analyse des réseaux sociaux, cette campagne n’aura intéressé les internautes que dans sadernière ligne droite. En dehors des militants, elle n’a pas suscité de convictions et d’engagements réels. Ces mauvais indicateurs profiterontprobablement à l’abstention.

Synthèse détaillée du sondage (1/6)

Elections européennes

L’abstention sera massive et déformera le corps électoral

1) Avec un indicateur de participation-Odoxa se situant autour des 43% (minimum à 40%, maximum à 46%), les européennes de 2019 seront,

encore une fois marquées par un très haut niveau d’abstention, dans l’étiage des trois derniers scrutins. Mais il se situera sans doute au-dessus du

record de faiblesse de 2009 (40,6%)

Comme à toutes les dernières élections européennes, le -vrai- grand vainqueur est connu : ce sera l’abstention.

Dans notre sondage, notre indicateur de participation se situe à 43%, celui d’abstention donc à 57%.

C’est évidemment colossal, mais finalement tout à fait habituel. Cela situera la participation/l’abstention à ces européennes de 2019 dans l’étiage des

précédentes européennes de 2014 (42,4%) et, plus globalement, dans la moyenne de la participation enregistrée depuis 15 ans : 42% si l’on fait la moyenne

des scrutins de 2004, 2009 et 2014.

Avec les marges d’erreurs statistiques inhérentes aux sondages – 3 points – notre indicateur établi à 43% signifie que l’on devrait avoir entre 40% -au

minimum- et 46% -au maximum- de participation dimanche prochain.

Bref, un score très faible, mais probablement « pas pire » ni meilleur que celui des précédentes éditions. En effet, il est peu probable de faire moins bien

que le record de faiblesse de participation de 2009 (40,6%), mais c’est possible (le minimum selon la marge d’erreur serait de 40%) et, inversement, nous

n’avons aucune chance de retrouver les scores de participation plus décents enregistrés avant l’an 2000 (entre 46,8% en 1999 et 60,7% en 1979).

Synthèse détaillée du sondage (2/6)

2) Profil des abstentionnistes : l’abstention « biaise » totalement le corps électoral tant elle s’annonce massive chez les jeunes (70%) et les

catégories populaires (65%)

L’abstention fracture la société française ; elle est profondément différenciée sur le plan sociologique : 65% des catégories populaires (employés et

ouvriers), 66% des personnes aux revenus les plus modestes, 62% des personnes habitants en zones rurales s’abstiendront dimanche prochain… soit

15 à 20 points d’abstention de plus que la moyenne nationale.

L’abstention sera aussi largement liée au genre/sexe des personnes interrogées : on observe en effet un différentiel de 6 points entre les femmes et

les hommes avec 59% d’abstentionnistes chez les premières contre « seulement » 53% chez les seconds.

Mais surtout l’abstention sera, une fois de plus, totalement corrélée à l’âge des électeurs : on passe ainsi de 40% d’abstentionnistes auprès des plus

de 65 ans à 55-56% auprès des quadras et quinquas (les 35-64 ans) pour culminer à 70% auprès des jeunes électeurs âgés de 18 à 34 ans.

De tels niveaux « d’abstention différenciée » biaisent totalement le corps électoral puisque des pans entiers de la société ne se retrouveront

finalement que peu représentés par les députés européens qui seront élus dimanche.

A ce différentiel sociologique, s’ajoute un différentiel en termes d’orientation politique.

Ainsi, les Français se déclarant sympathisants RN sont les plus motivés à voter dimanche prochain, près des trois-quarts d’entre eux (72%) comptent

bien voter dimanche prochain, soit une participation près de 30 points supérieure à la moyenne nationale, alors même que cet électorat est –

sociologiquement – plus proche du profil abstentionniste (plus jeunes et moins aisé).

Les sympathisants LaREM (61%) sont moins nombreux à compter voter que les sympathisants RN mais ils se situent eux aussi nettement au-dessus de

la moyenne nationale.

Les sympathisants LR (55%) se situent encore un niveau en dessous en termes de mobilisation.

Synthèse détaillée du sondage (3/6)

Masi ce sont surtout les « Insoumis » qui semblent particulièrement dépités : ils ne sont que 42% à compter voter dimanche prochain.

Ces différentiels de mobilisation expliquent d’ailleurs largement les niveaux enregistrés actuellement dans les intentions de vote, situant, parmi les

grands partis le RN et LREM largement en tête, LR à un niveau intermédiaire assez bas et LFI à un niveau très décevant par rapport à son score de la

présidentielle…

3) La France se partage en trois grands comportements électoraux : les « votants systématiques » (35%), les « votants intermittents » (51%) et les

« abstentionnistes systématiques » (14%). Or, il existe de tels clivages sociologiques et générationnels entre ces trois catégories que nous ne

sommes plus sur le principe « un homme une voix ». Les voix des plus aisés, des plus âgés et des hommes pèsent finalement bien plus que celles

des plus jeunes, des plus pauvres et des femmes

Plus globalement, au-delà de l’abstention enregistrée à ces élections européennes, on constate dans notre pays une fracture dans les comportements

électoraux.

Nous avons étudié le comportement électoral des Français en leur demandant s’ils avaient voté ou s’étaient abstenus lors des 5 derniers scrutins

suivants : législatives de juin 2017, présidentielle de mai 2017, régionales de 2015, municipales de 2014 et européennes de 2014.

Il en ressort que la France est partagée en trois grandes catégories d’électeurs-types.

Les « votants systématiques » qui représentent un peu plus d’1 Français sur 3 (35%) qui ont voté à chacun de ces 5 derniers scrutins.

Les « abstentionnistes systématiques » qui représentent 1 Français sur 7 (14%) qui ne votent plus jamais, ou en tout cas qui n’ont voté à aucune des 5

dernières élections depuis 5 ans (alors qu’ils étaient inscrits sur les listes électorales et susceptible de voter à chacune). Sans la présidentielle qui

attire tout de même de nombreux électeurs éloignés de la politique, cette catégorie serait encore bien plus importante.

Synthèse détaillée du sondage (4/6)

Et enfin, la catégorie la plus fournie des trois, « les votants intermittents », représente 1 Français sur 2 (51%) qui « picore » ou choisit son scrutin,

votant aux uns (souvent la présidentielle) mais pas aux autres (législatives et européennes notamment).

Comme nous l’observions précédemment à propos des européennes de dimanche prochain, l’opposition entre les « votants systématiques » et les

« abstentionnistes systématiques » témoigne de profondes différences sur le plan sociologique et générationnel.

Ainsi, la part des « votants systématiques » passe de seulement 13% auprès des 18-34 ans à 60% auprès des plus de 65 ans… soit un rapport de 1 à

4 ! Alors que voter systématiquement est une bizarrerie auprès des jeunes, c’est la norme auprès des seniors.

Le hiatus est aussi très important entre les hommes et les femmes : 44% des hommes sont des « votants systématiques » contre seulement 28% des

femmes… soit un écart de 16 points.

L’écart est encore plus spectaculaire au niveau du revenu : alors que les Français les plus aisés sont 47% à voter systématiquement, leurs concitoyens

aux revenus les plus modestes ne sont que 29% à le faire… soit un différentiel de 18 points.

Un homme une voix ? Pas vraiment :

En effet, à cause de la profonde et systématique « abstention différenciée » relevée dans notre étude, on ne peut pas/plus considérer qu’il existe en

France une bonne représentativité électorale.

En effet, les Français les plus aisés, les plus âgés et les hommes sont largement surreprésentés sur le plan électoral alors que les femmes, les plus

modestes, les plus jeunes, sont eux, très nettement sous-représentés par rapport à leur poids démographique.

Synthèse détaillée du sondage (5/6)

5) Les raisons de s’abstenir se répartissent entre déficit d’information et d’intérêt et décalage ressenti entre les politiques et la population. Les

moins de 25 ans assument, eux, très clairement un désintérêt pour la politique (51% contre 32% en moyenne).

L’abstention, est tendanciellement en hausse dans les démocraties et la France ne fait pas exception. Aux européennes, en trente ans, elle est passée

de 39% à 58%. Et des élections comme les législatives ou les régionales -aussi mobilisatrices à leurs débuts que l’élection présidentielle- voient

désormais la moitié du corps électoral s’abstenir.

Notre sondage permet un éclairage sur les ressorts de cet abstentionnisme qu’il s’agisse de ce scrutin en particulier ou des élections en général.

Les raisons de ne pas voter dimanche se répartissent de manière homogène :

- 32% des Français qui s’abstiendront expliquent qu’ils ne s’intéressent pas vraiment à la politique et 31% qu’ils ne se sentent pas bien informés

ou concernés par l’Union européenne et son fonctionnement

- 27% ne se reconnaissent pas dans les différents projets proposés par les différentes listes

- 32% se montrent radicaux : ils considèrent que cela ne sert à rien car cela ne changera ni la situation du pays… ni à la leur.

Pour certaines catégories, une raison de l’abstention ce dimanche l’emporte très nettement sur les autres.

- Chez les jeunes, le désintérêt pour la politique est de loin la principale clef de cette abstention (51%, soit 20 points de plus que la moyenne).

- Chez les sympathisants des extrêmes, c’est un clair désenchantement qui l’emporte : 37% des sympathisants de LFI et 41% de ceux du RN

disent que voter ne sert à rien (Ils sont 27% à le dire à LaREM et 10% chez LR)

- Les électeurs de premier tour d’Emmanuel Macron et de François Fillon se sentent mal représentés : respectivement 45% et 46% ne se

reconnaissent pas dans les projets présentés par les différentes listes.

Synthèse détaillée du sondage (6/6)

6) Pour 53% des Français voter est davantage un droit qu’un devoir

La méfiance à l’égard des politiques, la déception à l’égard d’alternances qui, aux yeux des Français, n’ont pas permis de de résoudre certains

problèmes de fond (crise économique, chômage, insécurité…) ont fini par transformer le regard des citoyens à l’égard du vote. Certes, il reste

consubstantiel de la démocratie, mais moins comme ce qu’elle exigerait d’eux, que comme ce qu’elle leur offrirait.

Ainsi, une majorité de 53% considère aujourd’hui que le vote « est un droit, on vote parce que l’on est convaincu par une liste ou un candidat »

quand une minorité de 46% pensent que c’est « un devoir, on doit voter même lorsqu’on n’est pas pleinement convaincu par une liste ou un

candidat ».

Plus on est jeune, plus on partage cette vision du vote « facultatif », plus des deux tiers des moins de 25 ans (67%) le considèrent ainsi quand 42%

« seulement » des 65 ans et + parlent de « droit ». Beaucoup plus que les hommes, les femmes voient le vote comme un droit plutôt qu’un devoir

(57% contre 49%), c’est le cas également des revenus les plus modestes (61%).

Les sympathisants de la France Insoumise sont clairement dans cet état d’esprit : 75% considèrent le vote comme un droit (25% comme un devoir).

A contrario, les sympathisants de droite (57% chez LR, 59% au RN), du PS (75%) ou de LaREM (65%) pensent que voter est un devoir.

Très clairement, cette majorité qualifiant le vote de droit plus que de devoir n’est pas convaincue par l’offre électorale de ces européennes. En son

sein, les trois quarts (74%) s’abstiendront quand les deux tiers (63%) de ceux qui votent « par devoir » sont certains de se déplacer dimanche.

Gaël Sliman et Céline Bracq,

Président et directrice générale d’Odoxa

Réseaux sociauxL’œil de Véronique Reille Soult, CEO de Dentsu Consulting

➢ Retrouvez les éléments détaillés de l’analyse sur les réseaux sociaux à la fin de ce rapport

Véronique Reille Soult, CEO de Dentsu Consulting

Les internautes commencent (seulement) à parler des Européennes

Il était temps mais à quelques jours du scrutin, les internautes échangent enfin sur les élections européennes. On dénombre cette semaine 1,8millions de messages, soit une progression de 30% par rapport à la semaine dernière. Ces discussions émanent essentiellement des militantset sympathisants affichés. Comme à chaque élection désormais, ils relaient les arguments de leur camp et poussent leur followers à semobiliser dimanche.

Chez les internautes plus « neutres » politiquement, deux catégories se distinguent :• Les « je vote » : pour eux le vote ce 26 mai n’est pas une option. Fondamentalement attachés à l’Europe et à l’engagement citoyen, ils

appellent au vote et tentent de mobiliser. Le vote est un devoir selon eux, quelle que soit la liste pour laquelle on se déplace.• Les « A quoi bon ? » : pour eux, une forme de lassitude s’exprime. Pour qui ? Qui choisir? Pour quel projet collectif ? Ce vote est-il

vraiment utile ? Changera-t-il quelque chose ?

Certains internautes revendiquent même totalement leur abstention. C’est, pour eux, une manière d’exprimer leur insatisfaction à l’égard dela classe politique et de l’Europe.

Enfin, une partie des internautes partage ses doutes et fait jouer le suspense : « peut être que j’irai finalement! #Meteo #envieQuandMeme »…Ils se décideront le 26 sur les 2 sujets principaux « allez voter ou non » et si oui … « pour qui? ».

En résumé, cette campagne n’aura intéressé les internautes que dans sa dernière ligne droite. En dehors des militants, elle n’a pas suscité deconvictions et d’engagements réels. Ces mauvais indicateurs profiteront probablement à l’abstention.

Résultats du sondage

Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu dimanche prochain, le 23 avril 2017. Vous personnellement, irez-vous voter ?

Indicateur de participation/abstention aux élections européennes du 26 mai 2019

Estimation de la participation selon l’indicateur ODOXA :

43%

40% 46%

Estimation de l’abstentionselon l’indicateur ODOXA :

57%

54% 60%

➢ Si un tel niveau se confirmait dimanche prochain, cela situerait la participation/l’abstention à ceseuropéennes dans l’étiage habituel observé depuis ces 15 dernières années : 42,4% en 2014 et42% en moyenne sur les 3 derniers scrutins de 2004, 2009 et 2014.

➢ La participation a peu de chances de battre le record de faiblesse de 2009 (40,6%), mais c’estpossible dans la fourchette la plus basse, et, inversement n’a pratiquement aucune chance dedépasser les 46% qui étaient les niveaux enregistrés avant les années 2000 (46,8% en 1999).

• Les Français dont le foyer gagne moins de 1500€ net mensuel : 66%

• 59% des femmes vs 53% des hommes

• Les Français habitant ..

• en zone rurale : 62%

• dans le Nord-Ouest : 63%

Profil des abstentionnistes potentiels aux élections européennes du 26 mai 2019

L’ABSTENTION SELON L’ÂGE

70%

56%

55%

40%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

18-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans et plus

L’ABSTENTION SELON LA CATÉGORIE PROFESSIONNELLE

• CATÉGORIES POPULAIRES/CSP- : 65%

• CATÉGORIES DITES SUPÉRIEURES/CSP+ : 52%

• 25% des « votants systématiques »

Attitude des Français lors des dernières élections

Aux inscrits sur les listes électorales : Dites-nous si vous avez voté ou si vous vous êtes abstenu lors des précédentes élections suivantes : législatives de juin 2017, présidentielle de mai 2017, régionales de 2015, municipales de 2014 et européennes de 2014 ?

Votants sytématiques35%

Votants intermittents51%

Abstentionnistes systématiques14%

Profil des votants systématiques, votants intermittents et abstentionnistes systématiques

13%

31%

47%

60%

15%

13%

15%

10%

72%

56%

38%

30%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

18-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans et plus

Votants systématiques

Abstentionnistes systématiques

Votants intermittents

Votants systématiques :

• 34% des CSP+ vs 29% des CSP-

• 44% des hommes vs 28% des femmes

• 47% des Français aux revenus les plus élevés (> 3 500€ net) contre seulement 29% de ceux aux revenus les plus faibles

Votants intermittents :

• 61% des CSP-vs 53% des CSP+ vs

• 61% des femmes vs 39% des hommes

• 62% des abstentionnistes potentiels pour dimanche 26/05 sont des « votants intermittents »

Abstentionnistes systématiques :

• 18% des 25-34 ans

• 19% des Français dont le foyer gagne moins de 1500€ net mensuel

• 16% des Français habitant en zone rurale

• 22% des abstentionnistes potentiels pour dimanche 26/05 sont des « abstentionnistes systématiques »

Aux abstentionnistes (sûrs ou potentiels) : Quelles sont les principales raisons qui vous incitent à vous abstenir de voter ou à ne pas être encore certains d’aller voter dimanche prochain ? 2 réponses possibles

Motifs d’abstention

32%

32%

31%

27%

7%

Voter ne sert à rien car cela ne changera rien à votresituation ni celle du pays

Vous ne vous intéressez pas vraiment à la politique

Vous ne vous sentez pas bien informé/concerné par l’Union Européenne et son fonctionnement

Vous ne vous reconnaissez pas dans les projetsproposés par les différentes listes

(NSP)

→ 51% chez les moins de 25 ans

→ 45% des électeurs de Macron au 1er tour de la présidentielle 2017→ 46% des électeurs de Fillon au 1er tour de la présidentielle 2017

→ 37% chez les sympathisants de la France Insoumise→ 41% chez les sympathisants du Rassemblement National

Voter à une élection : droit ou devoir ?

Pour vous, voter à une élection c’est…

Un droit : on vote parce que l’on est convaincu par une liste ou un candidat

53%

Un devoir : on doit voter même lorsque l’on n’est pas pleinement

convaincu par une liste ou un candidat46%

(NSP)1%

→ sympathisants LFI : 75%

→ femmes 57% vs hommes 49%

→ sympathisants LAREM : 65%

→ sympathisants LR : 57%

→ sympathisants RN : 59%

➢ Parmi eux 74% comptent s’abstenir dimanche 26/05/19

Voter à une élection : droit ou devoir ?regard selon l’âge

Pour vous, voter à une élection c’est…

67%

62%

55%

48%

42%

33%

38%

43%

52%

58%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

18-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans et plus

Un droit : on vote parce que l’on est convaincu par une liste ou un candidat

Un devoir : on doit voter même lorsque l’on n’est pas pleinement convaincu par une liste ou un candidat

Résonance sur les réseaux sociaux

Résonance sur les réseaux sociauxMéthodologie

Les données sont collectées par DENTSU Consulting et son équipe spécialiste de l’écoute et de l’analyse de l’opinion en ligne à l’aide des Social Media et du web.

Pour effectuer leur analyse, ils utilisent les outils d’analyse de social media et de veille on line les plus pertinents pour leur requête que ce soit des outils propriétaires ou des outils du marché (Google Trend pour les tendances de recherches, SocialBaker et Make_Me_Stats pour mesurer l’engagement et l’évolution des espaces sur les réseaux sociaux, Alexa pour la mesure des audiences sur les sites web, Visibrain pour veiller les tendances et mesurer les viralités, etc.)

Une utilisation particulière, suite à des développement spécifiques, est effectuée avec l’outil Talkwalker

Outil de veille pour suivre les conversations pertinentes des médias en ligne en temps réel à partir d’une seuleinterface, permet aussi de suivre les mentions sur un homme politique ou un sujet spécifique en effectuant une veilledes réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, Google+, ainsi que les blogs, les forums et lessites d’actualité en ligne. http://www.talkwalker.com/fr/social-media-intelligence/

Taux d’intérêt pour les élections européennes

Source : Visibrain / Dentsu Consulting

Nombres de messages sur les européennes 2019

sur les réseaux sociaux entre le 16 et le 22 Mai 2019

1 802 201 messagesPar 449 881 émetteurs

+30%

Les Emojis associés aux EUROPEENNES 2019

Les Emojis associés aux élections européennes 2019

Source : Talkwalker / Dentsu Consulting

sur les réseaux sociaux entre le 16 et le 22 Mai 2019

Les mots associés à l’abstention le 26 mai 2019

Les mots associés à l’abstention le 26 mai 2019

sur les réseaux sociaux entre le 16 et le 22 Mai 2019

Source : Talkwalker / Dentsu Consulting


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