Le Courrier de Sainte Clotilde N°68 juin 2015

Sommaire : Page1

Éditorial du Chef d’Etablissement.

Page 2

Pastorale, Venez le célébrer !

Les 3èmes 2 au Mont Valérien.

Troisième, sur les sites du débarque-ment.

Concours National de la Résistance et de la Déportation.

Page 3

Sixième, sortie à la ferme.

ULIS, la maquette des archistes.

Sortie SVT, voyage dans le passé

Chorale, parapluies en cœur.

Page 4

Voyage à Rome des 4èmes 3.

Voyage à Lisbonne des 4èmes 7.

Voyage en Suède des 4èmes 5.

Semaine de la presse.

Page 5

Voyage à Aachen des 4èmes 4.

Voyage à Londres des 4èmes 2.

Voyage à Rome des 4èmes 8.

Sixième, visite du Musée Guimet.

Page 6

Atelier théâtre et opérette.

Intervention d’une avocate en 4ème 4.

Option cinéma, les dernières semai-nes.

Page 7

Sixième, « Great » semaine.

Le foot au collège.

Les Echecs au collège.

Rencontre Inter-clubs de lecture.

Page 8

Départs du personnel du collège.

AS Escalade, les résultats.

Match Profs/Elèves.

Carnet.

Le mot de l’APEL.

Collège Sainte Clotilde - 103, rue de Reuilly - 75012 Paris www.sainteclotilde;net-comclo@yahoo.fr

Editorial du Chef d’Etablissement A propos de la réforme du collège, dans la

lettre de l’Enseignement Catholique de mai 2015, Pascal Balmand écrit qu’il s’agit de « faire évoluer la mission de transmission de l’Ecole pour le service d’une pédagogie per-sonnalisée et d’une formation intégrale de la personne ». Alors ne vaudrait-il pas mieux rénover que réformer ? Deux enjeux majeurs se dessinent dans ce vœu : donner à l’enfant la capacité de devenir un être à « la faculté d’attention »¹ et être solidaire. L’attention de nos enfants sans ces-se sollicitée et leur faisant défaut est sans doute à reconquérir. La philosophe Simone Weil, en 1942, affirmait que « l’attention consiste à suspendre sa pensée et la laisser disponible »¹, arriver à s’annihiler de la sienne afin d’accueillir la pensée d’autrui. La parole,

les savoirs, tout participe à la construction de l’être. Comment à l’aune de ce défi reconquérir l’attention et comment ne pas reconnaître que le deuxième enjeu est de vivre solidaire ? Les élèves sentent qu’ils ont besoin de l’autre pour grandir, belle mission que de leur faire accepter qu’ils ont besoin de nous pour vivre pleinement. Préservons donc la beauté de l’élève en devenir tourné vers lui-même et les autres. Restez attentifs même pendant vos vacances… Nous nous attellerons à la « rénovation » du collège à la rentrée prochai-ne. Je vous souhaite un bel été.

O. MUCIGNAT ¹Attente de Dieu - Simone Weil – Editions Fayard, 1985

2

Venez Le célébrer !

« Je suis croyant, mais je ne suis pas pratiquant. » Cette réflexion nous l’entendons bien souvent, mais elle n’est pas tout à fait juste … Si quelqu’un est croyant, il pratique sa foi, même juste un petit peu, dans sa vie quotidien-ne. Il essaye de vivre selon ce que sa foi lui indique, en suivant l’enseignement de Jésus Christ. Il pratique sa foi mais il ne la célèbre pas. Cette année au collège, ils furent nombreux à célébrer leur foi lors des messes qui nous ont été proposées, certains étant très

fidèles à la messe du vendredi midi à l’oratoire. En la célébrant lors d’une messe, nous revivi-fions un point central de notre foi : Jésus a donné sa vie par amour pour nous, et son sacrifice nous sauve du mal qui peut nous détruire. Certains, lors de célébrations particulières ont posé un acte de foi. Le samedi 11 avril, 10 ont été baptisés, 67 ont reçu le sacre-ment de Confirmation des mains de Monseigneur Jachiet et 16 élèves de 5ème et 4ème ont com-munié pour la première fois. Lors du week-end de la Pentecôte, 36 élèves de 4ème et de 3ème ont célébré leur foi au FRAT de Jambville. Et lors de la Messe de la Fête du Collège, 16 jeunes de 6ème ont fait leur première Com-munion et 21 ont accompli leur seconde étape sur le chemin qui les conduira au baptême en avril 2016. Que ces vacances nous permet-tent de nous préparer à la pro-chaine année scolaire. Le 8 décembre nous entrerons dans l’Année de la Miséricorde (pardon sans limite) voulue par le Pape François, et en 2016 nous célébrerons le bicentenaire du Collège ! Nombreuses et belles célébrations en perspective.

F. BOURREAU

Les 3èmes 2 au Mont Valérien

L e mardi 5 mai les élèves de la 3ème 2 se sont rendus au Mont

Valérien – « haut lieu de la mémoi-re nationale » - cette visite s’inscri-vant comme le point d’orgue d’un travail en interdisciplinarité histoire/ français. En effet, en classe, les élèves ont travaillé successivement sur L’Affi-che Rouge – affiche de propagan-de placardée sur les murs après la comparution et l’exécution de 23 accusés le 21 février 1944, sur la dernière lettre de Missak Manou-chian, et sur le poème Strophes pour se souvenir de Louis Aragon. Le Mont Valérien qui accueille le visiteur d’aujourd‘hui par cette phrase du Général de Gaulle « Quoi qu’il arrive la flamme de la résistance ne s’éteindra pas »

s’est inscrit lors de la 2nde Guerre mondiale comme un espace tragi-que puisque un nombre important d’exécutions y ont eu lieu et no-tamment celles des membres du réseau Manouchian. Ainsi lors de leur visite les élèves se sont imprégnés de cet endroit à travers les différentes étapes que représente la visite : l’exposition, la chapelle, la cloche du souvenir, la clairière, la crypte, autant d’espa-ces chargés en émotion et réson-nant d’un seul souffle : ne pas oublier. Alors si à l’origine ce mont ne valait rien il est aujourd’hui un lieu nécessaire à notre devoir de mé-moire.

M. LESTANG

Billet sur Caen

E n tant qu’enseignante, si la journée à Caen m’apparaît

comme un passage si ce n’est obligé en tout cas essentiel pour faire mémoire des événements de la Seconde Guerre mondiale auprès des élèves de 3e, il est évident qu’une certaine lassitude m’avait envahie à partir de la dixième visite du Mémorial de Caen … En effet, depuis plusieurs années, il s’agissait surtout de contraindre certains élèves à regarder les vitrines et à ne pas filer vers la sortie … alors pour cette douzième visite, je vous laisse imaginer mon état d’esprit. Mais cette fois-ci, tout a changé, … quels ne furent pas ma surpri-se et mon plaisir de voir nos élè-ves observer, écouter et répondre à notre guide, heureux et fiers de mettre en avant leurs connaissan-

ces et d’en apprendre plus que ce que la brièveté des programmes nous impose. Le renouvellement récent des salles d’exposition et la visite guidée vécue pour la pre-mière fois cette année m’ont ainsi redonné le goût de ce lieu. Enfin, et cela participe bien au plaisir d’une sortie, nous avons eu la chance d’avoir trois belles journées ensoleillées … et quel-ques coups de soleil en prime. Il est plus agréable de visiter la Pointe du Hoc et le cimetière américain de Colleville-sur-Mer sous le soleil que sous un crachin ou dans le brouillard qui l’an der-nier nous avait empêchés de voir la plage d’Omaha. Alors à l’année prochaine avec les mêmes enseignants, mais de tous nouveaux élèves …

A. CHATELAIN

Concours National de la Résistance et de la Déportation

Photo prise en mai 1945 à l'hôtel Lutetia de prisonniers libérés consultant la liste des personnes déportées recherchées après la

libération des camps

N ’écoutant que leur courage, voire surtout leur professeur

d’histoire, une trentaine d’élèves de 3ème de Sainte Clotilde ont accepté de participer au Concours Nationale de la Résistance et de la Déportation. La thématique de cette année était : « La libération des camps, le retour des déportés et la découverte de l’univers concentrationnaire ». Un thème certes difficile mais ô combien intéressant. Nos élèves volontai-res ont donc suivi des cours sup-plémentaires organisés par M.Sorin. Ils y apprirent entre autres que la découverte des camps nazis se fit au hasard de

l’avancée des troupes alliées, sous le choc. Rien n’avait été prévu pour le retour des déportés et l’arrivée dans leur pays ne marquait pas pour autant le retour à une vie normale. Un grand merci aux professeurs et à tous ces élèves volontaires qui nous ont suivis dans l’aventure, reve-nant au collège après le brevet blanc pour composer pendant deux heures. Le fait qu’il n’y ait pas de lauréat cette année n’enta-che en rien leur travail et leur volonté de maintenir la mémoire sur ce sujet douloureux.

C. FERRIER

Toujours en rapports avec la WWII, sur le site du collège sont consulta-bles les nouvelles écrites par les 3èmes 1 d’après le récit Dora Bruder du Prix Nobel de littérature, P. Modiano, récits fictifs élaborés d’après des documents authentiques glanés par les élèves, parfois auprès de leurs aïeux, et leur permettant d’imaginer d’après photos la vie au quoti-dien de familles à Paris sous l’Occupation.

Les vaches rousses, blanches et noires…

C ’est sous un ciel clément et accompagnés d’un soleil

radieux que les élèves de 6ème sont allés, dans le cadre du programme de SVT, à la décou-verte du monde agricole en visitant un élevage de vaches laitières. Au programme : organi-sation de l’élevage, fonctionne-ment du robot de traite, confec-tion de pain et de beurre et sur-tout – le moment tant attendu pour un grand nombre d’entre eux – la dégustation des produits de la ferme. Verres de lait, as-siettes de fromage blanc et tarti-nes de confiture étaient au ren-dez-vous pour un goûter bien mérité. En effet, les élèves ne se sont pas uniquement nourris de produits laitiers mais également

d’une grande somme d’informa-tions qu’ils se sont empressés de noter avec assiduité, tels des reporters en herbe avides de savoir. Ils ont ainsi pu apprendre qu’une vache consommait cha-que jour l’équivalent de deux élèves en fourrage et granu-lés ou bien qu’elle donnait 30L de lait par jour pendant 10 mois et docilement, alors qu’on lui avait enlevé son petit le lende-main de la mise bas. Cette infor-mation fit d’ailleurs partie des prémices à la séquence émotion qui se poursuivit avec la visite de la nursery où les élèves ont pu rencontrer, caresser et se faire lécher par d’adorables veaux.

E. CASSAN, A. DEVAUX et I. LEXIS

3

La (ma)quête exaucée des archistes

Voyages dans le passé…

Eglise troglodyte de Haute-Isle

A fin de découvrir la géologie, science encore inédite pour

nos collégiens, les professeures de SVT des classes de 5ème3 et 5ème6 ont emmené leurs élèves en sortie de terrain. C’est à Haute-Isle, au pied d’une falaise de craie parsemée de bancs de silex, que le cours a pris place. Mais que ne fut pas l’étonne-ment des élèves lorsqu’ils ont appris que ce genre de formation n’existait qu’en bord de mer… Et pourtant, ils étaient bien en Ile-de-France, dans le Vexin, à 1heure de route de Paris. Mais alors comment ces falai-ses, dont le genre est particuliè-rement connu sur nos côtes normandes, ont-elles bien pu se former ici, dans l’ouest parisien ? Voyageons dans le temps, re-tournons dans le passé, il y a presque 100 millions d’années… A l’époque où la mer recouvrait le bassin parisien… La seconde partie de la journée a été encadrée par les profes-seures d’Histoire-Géographie et a été dédiée à la découverte du château de la Roche-Guyon, construction en partie médiévale mais totalement atypique, de type troglodytique. C’est d’ail-leurs une caractéristique des habitations de cette région, qui perdura pendant des siècles

dans la région. Boileau écrivit ainsi, à propos de Haute-Isle : « C’est un petit village, ou plûtost un hameau, Basti sur le penchant d' un long rang de collines, D' où l'oeil s' égare au loin dans les plaines voisines. […]L’habitant ne connoist ni la chaux ni le plastre, Et dans le roc qui cede et se coupe aisément, Chacun sçait de sa main creuzer son logement. » N. Boileau, in Epitre VI, 1677 A la manière des villageois d’an-tan, venant se réfugier chez leur seigneur, les élèves ont gravi l’escalier creusé dans la falaise, seul passage empruntable pour accéder au donjon protecteur. Mais cette aventure ne fut pas de tout repos et les marches de toutes hauteurs, parfois pen-chées, parfois trop petites, nous ont bien donné du fil retordre. Toutefois, arrivés en haut du donjon, la récompense était au rendez-vous, avec une vue époustouflante sur la ville en contre-bas et toute la vallée de la Seine. Exténués mais enrichis de connaissances, nos élèves ont regagnés Paris pour un week-end bien mérité.

A. DEVAUX

Parapluies en chœur

T oute cette année scolaire, le chœur de Sainte Clotilde

s'est entraîné une heure par semaine pour travailler leur voix et monter un programme musical. Imperméables et parapluies… voici les accessoires que por-taient nos choristes cette année pour interpréter les titres phares de la comédie musicale « Singin'

in the rain ». Les 35 élèves du chœur ont empli la salle multimé-dia du collège de leur énergie et de leur joie de chanter ensemble. Concentration et sensibilité de chacun étaient au rendez-vous pour le plus grand plaisir des parents et des professeurs venus applaudir nos jeunes chanteurs. Ce fut un vrai moment de plaisir musical. L'année prochaine, le chœur repartira pour une nouvelle aven-ture avec un programme d'opé-rette : La belle Hélène. Avis aux nouveaux amateurs et amatrices qui souhaiteraient se joindre aux chœur déjà constitué pour parta-ger leur passion du chant.

C. MESNAGE

H eureux, qui comme la classe ULIS, a fait un beau voyage.

Ceste-cy-là qui arriva à destina-tion : La ville idéale. Un périple de 9 mois fait de dé-couvertes, de visites, d’exposés, d’entraides, d’échanges, de quel-ques ratés, de beaucoup de réus-sites, de rêves, de doutes, de rires et d’autres valeurs qui composent la vie. Partis de rien au mois de septem-bre, ils ont, à force de courage, de motivation et d’abnégation, réussi à bâtir une maquette vivante dans laquelle les plantes et les pois-

sons y ont évidemment leur place. Merci aux archistes, comme je les nomme, et au travail fourni tout au long de l’année. En espérant que ce projet leur permettra de croire en eux et en leurs rêves. De bien comprendre que malgré les diffi-cultés, ils ont les qualités pour les réaliser. De bonnes vacances à ces 14 archistes. Ce fut un réel plaisir de partager cette expérience avec eux. Qu’ils restent ouverts d’esprit et à bientôt pour de nouvelles aventures.

C. DEVREESE

Voyage en Suède des 4°5 J eudi 28 mai à 18h45, c’est le

grand départ pour Göteborg en Suède, 2 heures de vol, de joie et en même temps d’appré-hension… Nous atterrissons à 14h45 et partons pour l’école de nos correspondants que nous avons hâte de retrouver, après les nombreux courriels échangés ! Nous commençons la semaine par un cours de suédois et de musique où nous découvrons une façon d’enseigner et un rapport aux élèves bien différent. Et n’oublions pas cette soirée DISCO qui nous a permis de partager un bon moment avec nos hôtes. Le lendemain, visite à Kungläv, le quartier ancien, sa forteresse et l’usine de gâteaux, qui étaient succulents et vite engloutis ! Ensuite week- end en famille où nous avons pu découvrir que les Suédois parlaient très bien l’anglais (mieux que nous) échanges très intéressants of course ! Le lundi a été consacré à la découverte d’un lac avec activité canoë pour tous et barbe-

cue, très attendu car après le sport le réconfort… Le lendemain (tout le monde attendait avec impatience cette activité !) rallye photos à Göte-borg le matin, et parc d’attraction à Liseberg avec nos correspon-dants jusqu’à 21h00 ! Sous la pluie, mais cela ne nous a pas empêchés de nous amuser et de passer une super journée. Avant notre retour en France, nous avons cuisiné des gâteaux typiquement suédois ; des « Kandelburg ». En effet, le collège est équipé de cuisiniè-res, fours, matériel de cuisine et les élèves ont des cours de diététique (apprendre à s’ali-menter correctement …) encore un point différent avec notre enseignement français. Nous avons plutôt bien réussi la recet-te des gâteaux, sauf quelques uns qui ont fini brûlés… Toute cette semaine a été magi-que, le cadre, les activités, les échanges interculturels, tout était parfait mais trop court … Un grand merci à nos accompa-gnateurs, professeurs et hôtes.

Antonin Verdier 4ème5

4

Voyage à Rome des 4°3

L es 4ème 3 ont visité Rome durant quatre jours intenses

et épuisants. Ils ont été chacun d’entre eux le guide de ce voyage au cœur de l’histoire : Le Coli-sée, le Forum Romain, le Mont Palatin, le musée Capitolin, le Circus Maximus, les Thermes de Caracalla, Le musée du Vatican, le Panthéon,la Villa Borghèse et la Villa Médicis. Chaque élève a donc présenté un de ces sites sous forme d’oral d’histoire des arts (HIDA) et ils ont été enthou-siastes, volontaires et motivés. Chaque jour a été une épreuve pour eux : La marche intensive au cœur d’une des plus belles villes du monde et du travail pour faire découvrir à leurs camarades l’histoire de chacun de ces monu-ments. Et franchement, ils ont été brillants ! Un vrai plaisir pour nous accompagnateur et organi-sateur, de les voir motivés et prendre du plaisir. Leur attitude positive s’est prolongée pendant les repas et le soir dans l’hôtel.

On a pu voir à quel point quand des élèves sont motivés, ils peu-vent être agréables et sympathi-ques. En plus de cela, le beau temps s’est invité avec soleil et chaleur. Il paraissait obligatoire de prendre la célèbre glace à l’italienne ! Et donc quelle a été leur surprise quand l’école leur a offert une glace juste devant le Panthéon, ils s’en souviendront et nous aussi, les accompagna-teurs, avec la pluie de remercie-ments que l’on a reçue ! Souvent on oublie qu’un voyage scolaire n’est pas seulement une sortie culturelle mais aussi l’occasion de changer d’environnement (sans parents) et de vivre une vraie aventure humaine malgré les contraintes scolaires, et pour cela la 4ème 3 mérite un bon 20 sur 20. Merci à eux et à Mes-sieurs Daskalothanasis et Dubar-ry qui ont été ravis de partir avec eux.

D. DASKALOTHANASIS et J.C. DUBARRY

L e 13 avril dernier nous nous sommes envolés pour Lisbon-

ne en voyage scolaire, accompa-gnés de M. Sadi et de M. Bonne-ry. Notre voyage, sur le thème des grands explorateurs du 16° siècle, a été rythmé par de nom-breuses visites, telles que le château St Georges, la tour de Belem, le musée de la Marine, l’Océanorium (qui contient un des bassins les plus grands d’Europe)

… Ce voyage nous a permis de créer des liens forts entre nous ainsi qu’avec les accompagna-teurs. Malgré les longues mar-ches éprouvantes qui nous ont fait découvrir cette ville magnifi-que, c’est la bonne entente qui est restée présente entre nous. Ce voyage restera un très bon souvenir de notre année scolaire de quatrième.

Les élèves de 4°7

Voyage à Lisbonne des 4°7

Semaine de la presse

D u 23 au 28 mars 2015 se déroulait la 26ème semaine

de la presse et des medias. A cette occasion le CDI avait reçu des dizaines de quotidiens et revues. Afin de compléter leur cours d’éducation civique sur le sujet, les élèves de 3ème 1 ont passé une heure au CDI, guidés par Mme de Maistre, documen-taliste. Les élèves ont commen-cé par faire un rappel du vocabu-laire vu en classe. Qu’est-ce qu’un média ? Qu’appelons-nous la presse et pourquoi ? Ils ont

ensuite dû rechercher sur la une d’un journal ce qu’était un ban-deau, une manchette, un chapô etc et comparer ensuite les unes de différents journaux de la presse nationale ou régionale. Feuilleter les différents journaux leur a aussi permis de comparer les formats (dont le fameux format berlinois, pas le plus simple à déplier dans le métro...) ou encore la place plus ou moins importante de l’image sur le texte. Les élèves étaient vifs, intéressés et connaissaient déjà de nombreux titres. Suite aux événements de janvier, cette séance était aussi un moyen pour faire mesurer aux élèves l’importance de la liberté de la presse et du pluralisme des media, pilier de toute démocra-tie.

C. FERRIER

Il viaggio di 4ème8 a Roma

L undi 13 avril, devant le Fran-prix, 7h00. C’est tôt mais tout

le monde est là. 16h30 Trafalgar Square. Here we are !!! Et c’est parti pour un séjour marathon, où les visites s’en-chaînent : Trafalgar Square et la National Gallery puis Piccadily Circus le premier jour. West-minster, le centre historique et une croisière en bateau-mouche sur la Tamise le lendemain. Les élèves ont particulièrement ap-précié le British Museum et sa collection de momies égyptien-nes, ainsi que les statues de cire de Madame Tussaud et le musée des Transports de Lon-dres à Covent Garden. Une météo très favorable nous a

permis de pique-niquer dans les plus beaux parcs du centre : Hyde park, St James’s ou Rus-sel Square pour n’en citer que quelques uns. Nos ados ont également apprécié leur séjour avec des familles très accueil-lantes, et ont donné libre-cours à leur hobby préféré : le shopping « Il faut absolument aller à Pri-mark » « Où est M&M’s World ? » Oxford Street, Regent street, un délicieux Fish & Chips dans un pub « so British ! ! !» et l’incontournable Camden Market le dernier jour. Et puis nous revoilà dans l’auto-car le vendredi en direction de Folkestone. « London ?… That was cool ! ».

M. BLANCHARD

Voyages à Londres des 4°2

Voyage à Aachen des 4°4

5

L e voyage commença par un accueil chaleureux des cor-

respondants allemands et du directeur du lycée Sankt Leon-hard. La semaine peut enfin débuter, elle sera sur le thème de Charlemagne (Karl der Groβe en allemand). Les visites du centre Charlemagne, de l’hôtel de ville ainsi que la cathédrale de Cologne et d’Aix-La-Chapelle furent très enrichissantes. Du-rant cet échange nous avons pu assister aux cours donnés dans leur collège et avons remarqué avec beaucoup de surprise que les allemands étaient autorisés à boire et à manger pendant les pauses dans leur salle de clas-se. Il y eut aussi l’après-midi de

sport qui nous a permis de mieux connaitre nos correspon-dants ainsi que de découvrir un immense centre sportif qui se trouve à environ une demi-heure de l’école. Ce voyage eut aussi une visée linguistique, nous permettant de perfectionner notre allemand de façon ludique (discussion avec les correspon-dants, jeu de piste en alle-mand…). Pour conclure, ce voyage tout en nous laissant un souvenir inoubliable a renforcé les liens d’amitié dans la classe. Après cet échange peut-être un jour reverrons-nous nos corres-pondants.

Daphné de Magnienville et Chahinez Bouhraoua, 4ème4

L es élèves de 4ème 8 ont dé-couvert le charme, les cou-

leurs, l’histoire et le parfum de Rome. Cette cité antique, baroque, ca-tholique, intrépide ne cesse de surprendre à chaque coin de rue. Donc comment apprécier Rome autrement qu’à pied ? Les petits parisiens semblent avoir décou-vert ce que voulait dire marcher à la romaine. Et c’est ainsi que les premiers soupirs arrivèrent… très vite balayés par la découverte du Colisée, des termes de Caracalla, de la vue sur Rome du Mont Janicule, ou encore par les cata-combes Saint Sébastien. Sans savoir pourquoi, les retours à l’hôtel se déroulaient toujours dans la bonne humeur. Comme une envie de se séparer rapide-ment de ses professeurs afin de vivre sa vie d’adolescent ! Soit… Les jours se suivirent et en aucun cas ne se ressemblèrent. Le Vatican subjugua. Dans la basili-

que Saint Pierre, les superlatifs fusèrent : « Oh la vache, c’est grave beau… Il est là le pape ? ». Puis la magie continua à opérer. Le Trastevere quartier populaire, haut en couleur et la Rome baro-que continuèrent de nous émer-veiller. En apothéose un après midi pas-sé à la villa Médicis, rien que pour nous. Une activité artistique fut proposée aux élèves dans les jardins de ce palais de l’académie de France. Le temps fut alors suspendu. Hélas la réalité nous rattrapa : « Monsieur je suis mala-de… ». Difficile de résumer quatre jours si intenses en si peu de lignes. Ce qui est certain, c’est que les liens se sont resserrés, les yeux en prirent plein la vue et que chaque élève ressortit grandi de cette expérience. La ville éternelle tint ses promes-ses.

R. SORIN

Sixièmes, visite du Musée Guimet

Le geste de la méditation, Bouddha protégé par le nâga,

Cambodge, XIe siècle, grès, musée Guimet, Paris.

L e programme d'histoire de sixième nous invite à porter un

regard vers les mondes lointains de la Chine ou de l'Inde dans l'Antiquité. C'est pourquoi, en cette fin d'an-née scolaire, les élèves ont pu visiter le très beau Musée national des arts asiatiques-Guimet, du nom d'Emile Guimet (1836-1918), riche industriel lyonnais et grand voyageur. Les différents thèmes des visites-conférences proposés sont une véritable invitation au voyage et donnent à voir des civilisations et leurs expressions artistiques qui nous sont, pour la plupart d'entre nous, peu connues. Les élèves et leurs accompagna-teurs ont ainsi pu parcourir " l'Inde au temps des empereurs Gupta" ou "La route de la soie au temps des Han". Ils ont également entendu les récits merveilleux des "Epopées et mythes hindous" ou admiré les "Expressions artistiques du bouddhisme à l'époque Gupta", guidés par des spécialistes pas-

sionnés et passionnants. Le temps passe malheureuse-ment trop vite. Nous aurions aimé jeter un coup d'œil à l'exposition temporaire sur 2000 ans de théâ-tre asiatique qui se déroule ac-tuellement au musée et dont nous avons entraperçu, émerveillés, quelques costumes, parures et masques. Voilà une belle idée de sortie pour la période de vacances qui appro-che !

F. MIQUEL

6

Des hirondelles, des oraux, un génie italien et une

consécration bourguignonne Sur les dernières semaines de l’option cinéma en 3e

Les Numéros de la Chance de Liyah Benjamin, Amaury Pajaniradja et Jules Reiner-Cammas (2015)

A ussi certainement que le re-tour des hirondelles annonce

celui du printemps, l’arrivée du mois de mai annonce l’éprouvante dernière ligne droite de travail pour les élèves inscrits à l’option ciné-ma. C’est le moment où il convient, coûte que coûte (et au prix de quelques séances supplémentaires de travail au collège le samedi), de finir le montage des films afin d’être prêt à les défendre en grou-pe devant un jury de fins spécialis-tes pour l’oral d’Histoire des Arts du DNB. Cette année, une fois encore, la promotion 2014-2015 d’apprentis cinéastes a pu finir in extremis et livrer dans les temps les sept courts-métrages sur lesquels ils travaillaient depuis janvier : sur un mixage original de notre ami et partenaire le DJ LS2D, les élèves ont dû écrire, séquencer, tourner et monter un film complet d’une petite dizaine de minutes. 2 ados, 2 divorces, 1 routine, Le Carton, On se fait un kebab ?, Mauvais Rêve, La roue tourne, La Fin ? et Les Numéros de la chance sont donc les productions annuelles et va-riées (dans la forme comme dans l’esprit) qui furent soutenues par leurs réalisateurs devant M. Muci-gnat, les animateurs du projet, M. Ginguené (responsable de l’Option Cinéma au Lycée Saint-Sulpice) et Mme Lassiaz (ex-responsable pédagogique de la Cinémathèque Française, critique et enseignante de cinéma) lors de l’oral. Si les prestations (comme les films) furent de qualités diverses, on notera malgré tout un réel bonheur et une légitime fierté de présenter une œuvre personnelle cohérente et parfois inspirée, élaborée et produite dans la durée. La pratique artistique au collège (lorsqu’elle est conçue sérieusement) reste, quoi qu’on en pense, un formidable moyen pour les élèves d’éprouver leurs savoirs et leurs désirs et demeure une expérience collective on ne peut plus formatrice. C’est donc avec le sentiment du devoir accompli que les partici-pants à l’option ont pu terminer leur cursus d’initiation cinématographi-

que par l’ultime atelier de l’année organisé le 3 juin dernier chez le partenaire culturel historique de notre option : la Cinémathèque F r a n ç a i s e . L e p a r c o u r s « Antonioni, déambulations » a été l’occasion pour les jeunes néophy-tes de découvrir l’œuvre du réalisa-teur italien à travers la visite de la somptueuse et intelligente exposi-tion « Antonioni, aux origines du pop » (qui se tient jusqu’au 19 juillet - dépêchez-vous !) et une séance d’analyse d’extraits de ses principaux films, sur le thème de l’errance et de la déambulation. On saluera les qualités pédagogiques de Michaël , notr e guide-intervenant, qui sut rendre accessi-ble l’œuvre exigeante, formaliste et réputée austère du cinéaste de Ferrare à des élèves qui, pour la plupart, n’avaient jamais eu vent de lui ou de ses chefs-d’œuvre. Quitter l’option avec les images de L’Avventura, de Blow Up ou de Zabriskie Point dans les yeux et dans la tête est peut-être l’un des meilleurs viatiques possibles pour qui veut se diriger professionnelle-ment vers le septième art. Enfin, nous sommes heureux et fiers d’annoncer que le film La Fête, réalisé l’an dernier par Adèle Krauze, César Cadène et Antonin Gsell dans le cadre de l’option, a été sélectionné au festival CINÉ PAUSE de Donzy le National (71) qui aura lieu du 29 juillet au 2 août. Le court-métrage sera projeté, en présence des réalisateurs, le jeudi 30 juillet dans la sélection des films d’études et amateurs et concourra pour le prix du public. Une sélec-tion qui résonne comme une petite consécration pour nos anciens élèves et tombe à pic pour fêter les cinq années d’existence de l’option cinéma au collège Sainte-Clotilde. Rendez-vous à la rentrée 2015 pour une sixième saison qui débu-tera un peu avant le départ des hirondelles… En attendant, vous pourrez consulter notre site, cine-steclo.blogspot.fr, qui s’enrichira durant l’été des films réalisés cette année. Ciao !

M. ALAGUILLAUME

Atelier théâtre et Opérette

P our la rentrée 2015-2016, deux nouveautés. En premier

lieu, l’atelier théâtre inaugure un partenariat avec le Théâtre de la Ville. Son directeur Emmanuel Demarcy-Mota a créé il y a deux ans un « Parcours enfance et jeunesse » qui propose des spec-tacles de grande qualité au jeune public, enfants et adolescents. Les élèves du collège inscrits à l’atelier théâtre profiteront donc de cette heureuse initiative en allant voi r quatre spectacles du « parcours » : la réécriture moder-ne du conte Blanche neige sur fond de chute du mur de Berlin, présenté sous la forme d’un dipty-que, le premier volet faisant en-tendre le point de vue de la belle-mère de Blanche neige puis le second, celui de la protagoniste. Les deux autres pièces parleront chacune de manière très différen-te des premiers émois sentimen-taux (« A la renverse » et « Ils eurent beaucoup »). En outre, un acteur de la troupe du Théâtre de la Ville viendra animer un atelier de pratique d’une dizaine d’heu-

res au sein du collège. En dehors de ses manifestations, l’atelier se déroulera les mercredis de 14h à 15h30, toujours animé par Mme Rosenthal assistée de MM. Bour-reau et Chauré et permettra aux élèves de découvrir la magnifique écriture de Beckett, auteur que l’on aborde généralement au lycée et qui par son épure et son humour est pourtant tout à fait accessible et réjouissant pour des collégiens. En second lieu, sur l’initiative de son directeur, le collège inaugure un atelier « Opérette party » qui a pour objet la mise en scène d’un opérette. C’est la fameuse Belle Hélène d’Offenbach qui inaugurera l’ate-lier hebdomadaire des mercredis, de 13h à 14h. Les élèves instru-mentistes et choristes qui vou-dront participer à cette aventure s’inscriront aux auditions qui se dérouleront tout le mois de sep-tembre afin que l’orchestre se constitue et que les chanteurs se voient distribuer les rôles en fonc-tion de leur tessiture. En parallèle et sur le même créneau horaire, le chœur de Mme Mesnage travaille-ra les airs de la même opérette afin que tout le monde puisse se retrouver sur les répétitions de fin d’année. Ce nouvel atelier sera conjointement animé par Mme Rosenthal et M. Daskalothanasis. Les ateliers des 2 et 3 juillet pro-poseront aux volontaires une première approche de l’œuvre d’Offenbach et une première pratique sur l’air bien connu du défilé des rois grecs (intitulé « couplet des rois ») au cours duquel Ménélas claironne qu’il est « l’époux - pou de la reine – pou de la reine » !

D. ROSENTHAL

Madame Malazdra,

une avocate de l’association Initiadroit auprès des élèves de 4ème4

L es mercredi 27 et mardi 2 juin, les élèves de 4ème 4 ont

eu la chance de bénéficier de l’intervention de l’avocate, Mada-me Malazdra. C’est grâce à l’association Initiadroit, qui sur la base du volontariat, fait intervenir dans les collèges et lycées pour mieux « ouvrir le droit aux jeu-nes » des avocats. Les élèves étudiaient alors la justice des mineurs dans leur programme d’éducation civique. Très dynamique et pédagogique, l’avocate a su capter l’attention des élèves à travers des cas récents et pouvant intéresser

nos adolescents. Elle n’a pas hésité à leur poser des questions et a engagé le dialogue. Le pre-mier cas était une menace profé-rée via le fameux site Facebook à l’encontre d’une famille ayant un fils handicapé, le deuxième celui d’un racket avec arme blanche au sein d’un collège, le troisième, un adolescent pris dans un trafic de stupéfiant. A chaque étude de cas, elle a bien expliqué le rôle de la justice, les démarches suivies et les peines prononcées. Le temps a filé, laissant beau-coup de questions en suspens, mais les élèves ont compris la complexité du monde judiciaire, qui ne cherche pas seulement à punir mais surtout à rééduquer.

B. MARCHAND

Jacques Offenbach 1819-1880

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Le foot au collège

V oici une équipe de troisième motivée du traditionnel tournoi

de foot de Sainte Clotilde. On notera les tenues peu réglemen-taires destinées à déstabiliser l’ad-

versaire. Cette technique du camouflage n’aura pas eu les résultats escomp-tés. Quoique.

T. BOURCY

Les Echecs au collège

Rencontre Inter-clubs de lecture du 10 juin 2015

ARDEP L es élèves du club lecture ont

pu rencontrer Carina Rozen-feld, auteur des Sentinelles du Futur, le 10 juin dernier au collè-ge Stanislas dans le 6ème arron-dissement de Paris. Cette mani-festation est organisée, chaque année, par le comité de lecture de l'ARDEP (Association régiona-le des Documentalistes de l'En-seignement du Privé). Elle per-met aux clubs lecture des établis-sements du privé de se ren-contrer mais également d'échan-ger et de confronter leurs avis sur un roman sélectionné par le comi-té de lecture. Ainsi et pendant près de 2 heu-res, les élèves ont pu dialoguer avec Carina Rozenfeld, auteur français de romans jeunesse dans le domaine de l’imaginaire, de la science-fiction et du fantas-tique. Ils lui ont fait part de leurs impressions sur son roman et sur l'ensemble de son œuvre. Cette discussion de qualité leur a également permis de mieux ap-préhender le métier d’écrivain. Carina Rozenfeld s'est livrée et leur a parlé de son rythme de travail, de son amour des mots et de ses sources d'inspiration. C'est le soir en se couchant qu'el-le trouve ses meilleures idées... En moyenne, elle met trois à six mois pour écrire un livre et n'a jamais, sauf exception, écrit deux ouvrages à la fois. Effectivement, elle préfère se consacrer entière-ment à une histoire et tisser un lien particulier avec ses person-nages. Par ailleurs, elle a confié aux élèves qu'elle évite de s'inspi-rer de membres de sa famille ou de ses amis, ces derniers pou-vant être déçus du résultat !

Côté éditeurs, Carina est mainte-nant très courtisée. Elle aime beaucoup travailler avec l'Atalan-te, éditeur de sa trilogie à succès La quête du livre Monde. Celui-ci lui fait confiance et la laisse créer la première de couverture directe-ment avec l'illustrateur. "C'est un luxe que j'apprécie", nous expli-que-t-elle.

L ’ensemble des réflexions de Carina Rozenfeld ont enthou-

siasmé les élèves et les ont convaincus de lire l'ensemble de son œuvre ! La rencontre s'est terminée par une séance de dédicaces suivie d'un goûter bien apprécié de tous dans la cour du collège.

S. de MAISTRE A propos de Carina Rozenfeld Carina Rozenfeld, née le 13 février 1972 à Paris, est un auteur fran-çais de romans jeunesse dans le domaine de l’imaginaire, de la science-fiction et du fantastique. Après des études de géographie et d’urbanisme, elle s’oriente vers l’édition puis travaille dans la pres-se jeunesse en tant que journaliste-rédactrice. En 2004, elle sort son premier roman, Lucille et les dra-gons sourds, qui sera traduit en allemand sous le titre Lilli und die verzauberten Drachen. C’est en 2008 qu’elle se fait connaître en publiant coup sur coup Le Mystère Olphite, dans la nouvelle collection jeunesse de l’Atalante sous la direction de Stéphane Manfrédo, et Le Livre des âmes, premier tome de La Quête des Livres-Monde (collection Cinémascope, éditions Intervista dirigées par Luc Besson). Son œuvre, en plein essor, est déjà saluée par de nombreux prix littéraires.

I l y en a dans le jardin du Luxem-bourg, aussi à Washington Squa-

re Park à New-York et maintenant dans la cour du collège Sainte Clotilde. Ce sont des tables en dur

dédiées aux Echecs. L’ambiance qui se dégage de ces endroits est toujours particulière : un mélange de recueillement, de concentration et parfois d’effervescence intense. Aux récréations de petits groupes de garçons et de filles prennent place autour des tables, les com-mentaires sur les parties vont bon train. J’espère que cette tradition du jeu perdurera le plus longtemps possi-ble au collège.

T. BOURCY

Séance de dédicaces de l’écrivain, Carina Rozenfeld

« Great » semaine !

D ès le lundi matin, nos petits pupils arrivèrent vêtus de blanc

et de bleu, non sans être à la fois intimidés et enthousiastes, pour débuter cette semaine anglaise. Leur premier geste fut de nouer avec une élégance so british leur cravate qu’ils ont arborée fièrement tout au long de la semaine. L’im-mersion dans la langue de Shakes-peare eut lieu progressivement : aux « bonjours » et « à demain » se mêlèrent les « good morning », « see you tomorow » ou encore les « good bye », l’amitié franco-britannique aux quatre coins du troisième étage. Certains cours furent dispensés par les interve-nants du British Council natifs d’An-gleterre, d’Ecosse ou encore d’Aus-tralie, mais aussi par les profes-

seurs de Sainte Clotilde, qui pris au jeu, ont enseigné leur disciplines en anglais : les mathématiques, le français, la SVT, l’EPS ou l’histoire-géographie eurent subitement un regain d’intérêt et devinrent un succès massif. Les élèves en éprouvèrent un réel plaisir et beau-coup voulurent savoir s’il était possi-ble d’en suivre d’autres en V.O. Gustativement, l’english breakfast remporta aussi les suffrages. La semaine anglaise s’est clos avec le tombé de rideau de la représenta-tion théâtrale d’Hansel and Gretel qui fut pour tous un moment de partage, de rire et de joie autour des trois excellents comédiens qui interprétèrent les personnages du conte des frères Grimm.

K. MATHIEU

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Carnet

N ous avons le plaisir de vous faire part des naissances de Juliette, née le 26 avril 2015, fille de Mme Laguitton et de

Constance, née le 18 juin 2015, fille de Mme Le Bouter. Nous souhaitons beaucoup de bonheur à ces nouveaux bébés et à leur famille.

Le mot de la fin Chers Parents,

A près huit années de présence au sein de l'association des parents du collège Sainte

Clotilde, je tenais à remercier l'ensemble des personnes que j'ai rencontrées là-bas qui m'ont apporté leur soutien, offert et prouvé leur amitié, montré leur dévouement à la cause qui nous

réunit tous : le bien être de nos enfants. Je souhaitais présenter mes excuses à tous ceux à qui je n'ai pas répondu comme ils l'entendaient. En effet, le rôle de Présidente d'une association telle que celle des parents d'élèves d'un collè-ge comme celui-là, qui comprend près d'un millier d'élèves, une direction attentive, mais trop peu de parents actifs dont l'associa-tion a terriblement besoin, est un rôle important. Je voudrais néanmoins exprimer ici que je l'ai pris à cœur et que cette fonc-tion m'a beaucoup apporté (humainement, affectivement, intellec-tuellement) et que je suis fière de tout ce qui a pu être réalisé avec les équipes successives (venez à l'Assemblée générale du 24 septembre 2015, 19h30, au collège pour écouter le rapport de l'année). La fête du 13 juin a été une très, très belle réussite, ceci grâce à la présence généreuse de tous les membres habituels de l'asso-ciation, et je les remercie encore de leur courage, car cette an-née, nous étions moins nombreux, surtout pour les préparatifs qui sont musclés (monter le trampoline, la piste de karts, les barnums, les tables, ...). Le parc, restauré cette année, ce qui a causé nombres de petits incidents pendant l'hiver du fait que les enfants ne pouvaient pas se défouler comme ils en avaient be-soin, le parc, donc, a pu se présenter à nous sous son meilleur jour, un jour de joies et de sourires. A noter, ce jour-là, la présence de l'Amicale des Anciens qui prouve que, même si la vie n'y est pas toujours rose, il fait bon y revenir ! M. Bouly présentera une conférence sur le réchauffe-ment climatique le 13 octobre, à 19h, au collège. Je vous propose maintenant de rejoindre l'équipe de parents qui sont membres actifs et qui auront grand besoin de vous pour parvenir, sans mordre trop sur leur vie de famille - et, ne l'ou-blions pas: "plus on est de fous, plus on rit !" - à répondre à tou-tes les demandes et toutes les améliorations possibles à la vie des collégiens de Sainte Clotilde, nos enfants. Je vous souhaite un bel été, une rentrée délicieuse et une année parfaite. Amicalement,

Frédérique Venturini

Départs du collège

P our des raisons administratives ou de convenances personnel-

les, nous apprenons les départs de : M. Alivon, professeur de techno-

logie Mme Geara, professeur de fran-

çais Mme Moncelon, professeur de

SVT M. Perron, éducateur

Mme Van Butsele, professeur de français

Mme Veychard, professeur d’al-lemand

M. Wymersch, professeur d’EPS Nous les remercions vivement pour la qualité de leur travail au sein du Collège et nous leur souhaitons bonne chance dans leur futur éta-blissement ou dans leur future vie professionnelle.

A.S escalade

L e championnat d'escalade vient d'arriver à son terme. L'ensem-

ble des participants ont donné leur maximum sur les pentes vertigi-neuses du mur d'escalade. A l'issu de ce concours interne au collège, les élèves ont été répartis en qua-tre catégories :

- Les benjamines pour les filles de 6° et 5° - Les benjamins pour les garçons de 6° et 5° - Les minimes filles (4° et 3°) - Les minimes garçons (4° et 3°) Les trois premiers de chaque caté-gorie ont reçu une récompense. Voici le classement par catégorie : Benjamines : 1ère : BOURGEOIS MAE 2ème : NIBERT DIANE 3ème : NABERES NOEMIE Benjamins : 1er : SCHALCK MEJDI 2ème : GAULTIER RAPHAEL 3ème : DU FAYET TANCREDE Minimes FILLES : 1ère : BERTHELOT LOUISE 2ème : LE BRUSQUE MARGUERITE 3ème : THOMAS MAITE Minimes garçons : 1er : FRAMBOISIER MAXIME 2ème : PALLUD THOMAS 3ème : PACE SOLER IVANN Bravo et bonne grimpette en mon-tagne cet été !

S. MAHEO

Le mur d’escalade du gymnase du collège

Cruelle désillusion !

A l’issue du match profs-élèves disputé vendredi 19

juin, et qui s’est soldé par une nouvelle défaite (3-1) des adul-tes, un mot prédomine : décep-tion ! Sur le papier, les profs présen-taient pourtant une équipe sans équivalent dans l’Histoire de ces confrontations : tous les postes étaient doublés, voire triplés, le talent semblant pour une fois s’allier à la quantité. Las, force est de constater que seul Mon-sieur Sorin, auteur du but sur un caviar de Monsieur Bricard, a joué à son niveau sur ce match, confirmant une brillante séance d’entrainement le mardi précé-

dent. L’attelage Bricard-Mangin, sensé enfin donner l’allant qui manquait à cette équipe au milieu de terrain, n’a pas su faire la différence, manifestement inhibé par l’imminence d’une grosse échéance à Villefort. Par suffisan-ce ou incapable de gérer la pres-sion, le reste de l’équipe est également restée en de-dans après pourtant une entame tonitruante. Les élèves de 3ème 2 ont ensuite progressivement desserré l’étreinte pour imposer un jeu certes austère et minima-liste mais qui a eu le mérite de l’efficacité quand les adultes perdaient le fil de leur stratégie, pourtant simpliste, au rythme des changements incessants. Une nouvelle fois défaits, les adultes doivent nécessairement faire leur autocritique. Alors que l’issue du match n’a provoqué aucun sentiment de révolte au sein de cette formation, il est en effet temps d’œuvrer à la fonda-tion d’un esprit d’équipe sans lequel rien ne sera possible !

D. FOURNIER