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GÉOLOGIE, RELIEF ET CLIMAT

► GÉOLOGIE ET RELIEF ► LE CLIMAT

DES ENJEUX HUMAINS ET ENVIRONNEMENTAUX FORTS

► UNE POPULATION TOUJOURS PLUS IMPORTANTE ► UN PATRIMOINE ENVIRONNEMENTAL EXCEPTIONNEL ► LES RESSOURCES EN EAU ► LES RÉSEAUX DE TRANSPORTS ET D’ÉNERGIE

Le contexte réunionnais

Géologie, relief et climat

► Géologie et relief

La Réunion est une île volcanique de l'océan Indien, appartenant à l'archipel des Mascareignes. Elle se situe à environ 700 km à l'est de Madagascar et à 200 km au sud-ouest de l'île Maurice. Territoire de 2 512 km² inhabité jusqu'en 1665, il compte désormais, trois siècles et demi plus tard, près de 800 000 habitants. Administrativement, la Réunion est à la fois une région d'outre-mer et un département d'outre-mer français. Elle est également une « Région UltraPériphérique » (RUP) de l'Union Européenne, c’est-à-dire qu’elle fait partie de l’Union Européenne bien que non située sur le territoire européen (au même titre que la Guyane, les Antilles Françaises, les Açores, Madère et les îles Canaries).

La Réunion a émergé il y a quelques 3 millions d'années, avec l'éruption du piton des Neiges qui est, avec une altitude de 3 070 m, le sommet le plus élevé des Mascareignes et de l'océan Indien. La partie émergée de l'île ne représente qu'un faible pourcentage (environ 3 %) de la montagne sous-marine qui la forme. Contrairement au piton de la Fournaise, le piton des Neiges est un volcan éteint. L'érosion des volcans a façonné le relief actuel de l'île, sur laquelle on distingue trois cirques : Mafate, Salazie, et Cilaos.

Origine et formation géologique de l’île de La Réunion

Il y a 5 millions d’année environ, à plus de 4 000 m de profondeur sous l’océan Indien, un « point chaud » favorise la remontée de roches en fusion depuis le centre de la terre à travers le plancher océanique fracturé. Cela conduit à une activité volcanique sous-marine intense : des coulées de lave s’épanchent sur le plancher océanique, en créant d’énormes empilements invisibles depuis la surface de l’océan. Ce phénomène se poursuit pendant près de 2 millions d’année, de manière à bâtir un gigantesque cône. Puis, la lave finit enfin par atteindre la surface de l’océan : le volcan émerge alors et poursuit son développement à l’air libre, donnant naissance à un énorme volcan bouclier de 2 000 m au dessus du niveau de l’océan. Il y a un million d’années environ, le premier massif volcanique (qui donnera le Piton des Neiges) est secondé par un deuxième volcan qui se développe sur son flanc est. Ce dernier donnera le massif du Piton de La Fournaise. Les deux appareils fonctionnent simultanément pendant très longtemps mais leurs activités sont entrecoupées de phases de repos et de phases d’effondrement. Le Piton des Neiges, après de violentes éruptions explosives, s’endort il y a environ 22 000 ans. La Fournaise quant à elle est toujours en activité, et fait même parti des volcans les plus actifs du monde.

Présentation du contexte géologique de La Réunion

L’île est bâtie sur deux grands domaines géologiques :

- les deux tiers nord-ouest sont constitués de formations volcaniques anciennes issues du Piton des Neiges ;

- et le tiers sud-ouest est bâti sur les flancs récents du massif volcanique actif du Piton de la Fournaise.

Pour plus de détails sur l’histoire géologique de la Réunion, consultez la page suivante :

http://www.ac-reunion.fr/PEDAGOGIE/SVT/environ/geologie/geolo1.html

Carte géologique de La réunion

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Évolution du relief et paysages

Le plus haut « reliquat » de l’édifice volcanique du Piton des Neiges culmine actuellement à 3 070 mètres. Le massif du Piton de La Fournaise s’élève à 2 631 mètres.

De la Pointe des Galets au Nord-Ouest à Saint Philippe au Sud- Est, le grand axe de l’île elliptique mesure 70 kilomètres ; le petit axe, de Saint-Pierre au Sud à Saint-Benoît à l’Est mesure 45 kilomètres.

La limite des deux massifs volcaniques est constituée par une intercalation de produits des deux appareils (région de la Plaine des Palmistes et de la Plaine des Cafres).

• Les pentes de l’île sont assez régulières (le plus souvent entre 6 et 8° vers la mer) et entaillées par de nombreuses ravines responsables d’une érosion importante.

• L’érosion torrentielle, plus avancée dans l’ancien massif du Piton des Neiges, a profondément entaillé les pentes et créé des planèzes. Ce sont des plateaux basaltiques faiblement inclinés et de forme approximativement triangulaire, limités par des vallées convergentes vers l'amont (planèzes du Grand Bénare, de la Montagne, de la Roche Écrite,…).

• Les grands cirques : les planèzes sont interrompues brusquement vers le centre de l’île par de grands amphithéâtres cernés de remparts abrupts ; ce sont les cirques de Mafate, Salazie et Cilaos.

Leur formation résulte de l’action de l’érosion torrentielle, guidée par les limites des anciens effondrements d’origine volcanique. A cette érosion succède un transport important des matériaux de démantèlement s’évacuant des cirques par l’intermédiaire de profonds canyons (Rivière des Galets, Rivière du Mât, Bras de Cilaos) et s’accumulant en cône de déjection à l’embouchure de ces rivières (plaines littorales alluvionnaires de Saint-André, du Port, du Gol). Ces matériaux contribuent à la formation de baies de comblement fluviomarin avec, pour chacune d’elles, un étang résiduel en amont d’un cordon littoral entretenu par la houle (Bois-Rouge, Saint-Paul, le Gol).

• Les autres vallées encaissées sont de petits cirques en formation ; elles aussi résultent de l’action conjuguée de l’érosion torrentielle avec les limites d’anciens effondrements volcaniques (Rivière Saint-Denis, Rivière des Pluies et bras de la Plaine pour l’ancien massif du Piton des neiges ; Rivière de l’Est, Rivière Langevin, Rivière des Remparts pour le massif du Piton de La Fournaise).

• En dehors des plaines littorales le contact entre la partie émergée de l’île et l’océan qui la borde se fait par des falaises vives ou des falaises mortes lorsque ces dernières sont séparées de la mer par de minces cordons littoraux, éventuellement enrichis par des dépôts de sables dunaires comme à Saint-Paul.

Géologie, relief et risques naturels

L’île de la Réunion, de par la jeunesse de son histoire volcanique, a été façonnée de telle sorte que ses reliefs soient tourmentés : cirques, falaises littorales, remparts de près de 1 000 m de haut, ravines encaissées, etc. Ses reliefs, aussi abrupts et majestueux soient-ils, sont soumis à une érosion des plus rapide, et à des mouvements de terrain pouvant prendre une ampleur considérable.

► Le climat

Les saisons réunionnaises

L’île de la Réunion est soumise à un climat tropical humide. On y distingue deux saisons :

- La saison « des pluies » ou « saison chaude » : elle correspond à l’été et est définie de novembre à avril. Durant cette période, les températures sont élevées : 26°C en moyenne pour le littoral contre 17°C en moyenne à 1 500 m d’altitude. L’humidité y est forte et les précipitations sont abondantes. C’est la période de formation de l’ensemble des dépressions tropicales dans le bassin sud-ouest de l’Océan Indien.

- La saison « fraîche » ou « sèche » : elle correspond à l’hiver austral et s’étale de mai à octobre. Les températures sont douces, voire fraîches pour les Hauts de l’île. Sur le littoral, la température moyenne est de 21°C, contre 12°C en moyenne à 1 500 m d’altitude. De plus, les pluies sont généralement peu abondantes. Par ailleurs, le régime des alizés, vents réguliers dont la direction dominante est orientée est-sud-est, est plus prononcé en cette saison hivernale.

L’influence du relief

Il est important de souligner que le climat réunionnais est très largement influencé par le relief de l’île, et qu’il est par conséquent soumis à de grandes variabilités sur l’ensemble du territoire. L’île compte d’ailleurs un grand nombre de microclimats. De manière plus globale, on y distingue la côte au vent, à l’Est, directement soumise aux alizés et présentant une pluviométrie importante quelque soit la saison ; et la côte sous le vent à l’Ouest, relativement protégée des alizés et où le climat est globalement moins humide.

Les records réunionnais

L’île de la Réunion détient des records climatiques : ils concernent la pluviométrie. En effet, pour des périodes de pluies s’étalant de 12 heures à quinze jours, l’île détient tous les records mondiaux de précipitations. Pour exemple, lors de la tempête Hyacinthe il est tombé :

- 1,17 m d’eau en 12 heures à Grand Ilet le 26 janvier 1980,

- 6,08 m d’eau en 15 jours à Commerson entre le 14 et le 28 janvier 1980.

Le climat et les risques naturels

Le climat réunionnais est un élément majeur en matière de risques naturels à la Réunion. De lui découle les épisodes cycloniques, les fortes houles, les vents forts, les orages, et les fortes précipitations responsables des inondations et jouant un rôle significatif dans le déclenchement de mouvements de terrain.

Plus de détail sur le site Internet de Météo France : www.meteo.re

Des enjeux humains et environnementaux forts

► Une population toujours plus importante

L’Île de la Réunion était inhabitée au début du XVIème siècle… En 1990, 598 000 habitants étaient recensés. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 785 000 personnes qui peuplent l’île et on prévoit de passer le cap du million d’habitants pour 2025.

Évolution de la population réunionnaise.

• La répartition de la population sur l’île La répartition de la population sur l’île est caractérisée par d’énormes contrastes de densité. Cette variabilité s’explique par des causes naturelles, historiques et économiques.

- la frange côtière (de 0 à 400 m d’altitude) est densément peuplée : elle regroupe 80 % des habitants de l’île ;

- les Hauts sont peu peuplés : seulement 20 % des habitants vivent au-dessus de 400 m d’altitude ;

- et les zones inhabitées couvrent la moitié de la superficie de l’île.

Pour plus de données statistiques concernant la Réunion, consultez le site de l’INSEE : www.insee.fr

• Des pressions d’origine humaines qui se concentrent sur certains territoires

Avec une densité de 308 habitants/km², la Réunion est l’un des départements français les plus denses derrière les départements d'Île-de-France, le Rhône, les Bouches-du-Rhône et le Nord, et à un niveau équivalent à celui de la Martinique et la Guadeloupe.

La population réunionnaise s’est préférentiellement installée sur le littoral et les mi-pentes : la plupart des activités économiques et de vie y sont concentrées, engendrant alors des pressions multiples et croissantes sur les milieux et le patrimoine naturel.

Les projets d’aménagement tels que le transfert des eaux d’Est en Ouest qui devra permettre d’alimenter en eau d’irrigation la région Ouest, la réalisation de la route des Tamarins entre Saint-Paul et l’Étang-Salé et le projet de Tram-train qui pourrait relier à terme Saint-Benoît à Saint-Joseph, vont fortement participer à l’évolution du territoire et de son environnement sur les vingt prochaines années.

Parallèlement, certains territoires souffrent d’enclavement. Il s’agit en particulier des Cirques et certaines régions des Hauts.

• La population et les risques majeurs

A la Réunion, la démographie ne cesse de croître. La densité de population est d’autant plus forte que le territoire aménageable de l’île est très réduit (estimé à 40 %) et que les contraintes à l’intérieur de ce territoire sont nombreuses.

Le développement de l’île ne peut se faire sans une grande préoccupation des aménageurs face à ces contraintes naturelles et aux risques qui peuvent s’y associer.

LES CONSÉQUENCES DE LA RÉCENTE INSTALLATION DE L’HOMME SUR L’ÎLE

De vastes surfaces de végétation naturelle ont disparu, avec de nombreuses espèces animales et végétales endémiques* associées face aux besoins de l’agriculture, de l’urbanisation, etc. En 200 ans, deux tiers des espèces vertébrées de l’île ont disparu !

Un nombre important d’espèces exotiques a été introduit sur le territoire et l’a envahi au détriment des espèces indigènes (« peste végétale »). Ainsi, le nombre de plantes supérieures sur l’île a plus que doublé et plus de vingt plantes exotiques sont devenues envahissantes : le raisin marron, le goyavier ou le jamrosat en sont quelques exemples.

*propre à un secteur donné, qu’on ne retrouve que localement

► Un patrimoine environnemental exceptionnel

• L’île de la Réunion jouit d’un patrimoine environnemental exceptionnel :

► La flore est constituée de 40 000 ha de forêts primaires (soit 16,5 % de la surface de l’île) dont 225 espèces végétales sont endémiques, c’est-à-dire n’existant nulle part ailleurs dans le monde.

► La faune compte 10 espèces de vertébrés endémiques, ce qui représente moins de la moitié des

espèces décrites par les premiers occupants de l’île. Elles sont pour la plupart actuellement menacée.

► Les récifs coralliens s’entendent sur 25 km de long, en ceinture discontinue allant de Boucan Canot à Saint-Pierre.

► Les paysages remarquables que constituent les hauts et notamment les cirques sont uniques au monde de par leurs reliefs si particuliers et leur biodiversité. Ils seront peut-être bientôt classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO…

• Environnement et risques majeurs

Le patrimoine environnemental peut être directement menacé par les risques naturels ou technologiques majeurs recensés sur l’île. Les aléas climatiques ont leur effet sur l’environnement : cyclones et vents forts peuvent dévaster les forêts et le littoral (fortes houles). De même, les feux de forêt menacent la végétation de l’île. Les accidents technologiques représentent également une menace potentielle sur l’environnement.

Visitez le site de la DIREN pour de plus amples détails : www.reunion.ecologie.gouv.fr

• Le Parc National de La Réunion

Le Parc National de La Réunion a été créé par Décret du 6 mars 2007. Il est constitué de 3 aires bien particulières :

- le « cœur naturel » du parc, couvrant les Hauts de l’île sur 42 % de sa surface (105 447 ha),

- le « cœur habité », concernant 800 habitants des îlets de Mafate et des Salazes (Col du Taïbit),

- et le « cœur cultivé », constitué de zones à vocation agro-pastorales, à la Plaine-des-Palmistes, à Sans-Souci et au Piton de l’Eau.

Le Parc National réunit des territoires naturels et ruraux des Hauts autour d’une charte de libre adhésion définissant un projet commun d’aménagement et de développement durables autour du cœur. Les limites du cœur quant à elles englobent des écosystèmes étagés en altitudes. Ils sont représentatifs des Mascareignes et de très grand intérêt écologique.

Plus de détails sur : www.parc-national-reunion.prd.fr

• La Réserve Naturelle Marine (RNM)

Le décret du 21 février 2007 entérine la création de la Réserve Naturelle Marine de la Réunion. Grace à la réserve, c’est une biodiversité des plus remarquables que compte l’outre-mer français qui sera protégée.

La réserve marine s’étend sur 40 km de long du Cap La Houssaye à la Roche aux Oiseux à l’Étang-Salé. Sa surface totale est de 3 500 ha, ce qui permet à l’intégralité des récifs coralliens de la côte Ouest de jouir de ce cadre de protection réglementaire. La moitié de cette superficie concerne la zone allant de 0 à 20 m de profondeur.

La nécessité d’instaurer un tel cadre de protection résulte du fait que 30 % des récifs sont considérés comme dégradés et 50 % sont jugés menacés, sans compter les effets de l’érosion marine.

Une modification significative des comportements pour une utilisation plus respectueuse du patrimoine est attendue avec la mise en œuvre de règles concernant les usages courants du Domaine Public Maritime sur la réserve.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Internet de la DIREN :

www.reunion.ecologie.gouv.fr

► Les ressources en eau

La Réunion est une île aux précipitations abondantes, mais paradoxalement, l’accès à l’eau potable n’est pas si facile qu’il n’y paraît… Il faut faire face à de réelles contraintes du milieu naturel : une mauvaise répartition spatio-temporelle des précipitations, de faibles durées de stockage de la ressource dans les nappes souterraines, la salinisation ponctuelle des nappes en plaine due aux intrusions d’eau salée, etc.

Sur l’île, l’approvisionnement en eau potable provient des eaux de surface ou des eaux souterraines :

- les eaux de surface assurent 40 % de l’approvisionnement total. Leur exploitation concerne principalement les Hauts et les trois cirques. Dans ces secteurs, la ressource en eau souterraine est souvent limitée et difficile d’accès de par sa profondeur, sa répartition ainsi que son alimentation.

- les eaux souterraines concernent près de 60 % de l’approvisionnement. Elles sont exploitées essentiellement sur le littoral où la ressource est accessible à faible profondeur (pompage en nappes). Leur exploitation se fait également dans les Hauts, par le captage de sources plus ou moins productrices et parfois par forage (Plaine des Palmistes).

Les pompages en nappes (puits et forages) assurent un débit d’eau potable supérieur à celui des captages en rivières.

Concernant l’irrigation, l’eau nécessaire aux activités agricoles provient essentiellement de captages superficiels, pratiqués sur les Bras de la Plaine, Bras de Cilaos, Rivière des Galets ou Rivière du Mât… Le titanesque chantier du basculement des eaux permettra d’appuyer les réseaux d’irrigation existants, par le transfert de la ressource d’Est en Ouest à travers 30 km de galeries.

En 2006, 142 millions de m3 d’eau ont été distribués pour l’adduction en eau potable des territoires communaux de la Réunion. Environ la moitié de ce volume (48 %) correspond à de l’eau d’origine souterraine. Par ailleurs, l’eau issue des réseaux d’irrigation correspond à 19,5 millions de m3.

• L’eau et les risques

La ressource en eau est vulnérable aussi bien face aux risques naturels que technologiques : les accidents de transports de matière dangereuse ou les accidents industriels peuvent entraîner des pollutions. De même, lors d’évènements climatiques violents (fortes pluies), les réseaux peuvent être localement perturbés par une turbidité élevée. De manière plus ponctuelle, certains réseaux sont directement exposés aux mouvements de terrain.

Le site de l’Office de l’Eau : www.eaureunion.fr

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Captage RavinePremier Bras

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Prise Rivière des Galets

V

Source de l'Ansedes Cascades

V

Forage Chemin Sévère

Source Toinette

Aménagementhydroélectrique dela Rivière de L'Est

V

VForage Leconardel

V V V

V V

V

Aménagementhydroélectrique dela Rivière Langevin

Puits du BarilV V

Forage TerreRouge

Forage HarmonieV V V

V V

Canal Champ Borne

V

Captage duBras des Lianes

Captage duGrand Bras

VV

VV

Aménagementhydroélectriquede Takamaka

Forage troisfrères

Forage Delbon 1V V

Canal Pavet

Source CazalaV

V

CaptageRavine Douyère

V

VSource du Bras CitronnierV V

CaptageRavine Charpentier

CaptageBassin Pilon

V

V

V

Puits Barreau Forage des Cafes

Forage Carreau Coton

V VV VV

Forage Rivièredes Pluies

CaptageBassin BleuV V

V

Puits du Brasde la PlaineV V

V

Prise du Brasde la Plaine

Source desHirondelles

Captage KervéguenV

Source thermominérale de Cilaos

V

ForageRivière d'Abord

Puits de l'usineGrand Bois

V V

V

Forage Z.A.Gillot

Forage ZECdu Chaudron

VV VV

VV

V V

Foragedes Aloès

Captage Bras desCalumetsV

Prise du Petit Bras de Cilaos

Forage Frédeline

Forage de la SaletteV

Canal des Cocos

V

Forage Coco(CGE)V V V

VV

Source Brasde Jeanne

Source dela Vierge

V

V V

Source desMakesV

Puits de l'usine du GolPuits Maison RougeVVV V V

Puits du Gol (3)

Puits des Ecumes

V

Forage MarengoV V V

V V

V V

V V VForage Le Brûlé

V

Puits (2) de la Grande Ravine

Forage Le BlanchardV V

V V V

Captage RavinePremier BrasV V

SourcesBlanches

Prise Rivière St-Denis

Puits du Chaudron

V V

Source deSt-PaulV

V VV

Prise Rivière des Galets

SourceDenise

SourceBlanche

Prise des Orangers et dela Ravine Grand-mère

V

V

V

VV

V

VForage desLataniers

Puits SamyPuits Ravine

à MarquetV VV

Forage F3 V VVV

V V V V

V V V

VForage Mounien

Puits EDF

V V

Forages (2) des 3 chemins

Forage FRH16

Forage RenaudVV

VV

Puits Rivière des GaletsV V V

Puits Grande Fontaine

Prise AEP Ravine St-GillesV V V

Puits BouillonV V

V

V VV

Forage Trou d'eau

Puits Bassin Malheur

Puits FRH9 et Forage Les Filaos

V V

V V V

V

VV

V V V

5 10Kilomètres

0

Sourceen l/s

SYSTEMES AQUIFERES

Nappes stratégiques

Nappe perchée ou ensemblede nappes perchées reconnues et exploitées par forages

Secteur à forte densité d'émergences

Formations détritiques de fond de cirque(aquifères potentiels) reposant sur des séries hydrothermalisées (imperméables)

Domaine d'exploitabilité actuelle deseaux souterraines par forage

de 10 à 50 > à 50

PRINCIPAUX POINTS DE PRELEVEMENTSNATURE ET DEBITS FICTIFS D'EXPLOITATION

Pyroclastites de St-Gilles (imperméables)

Zone sensible où le biseau salé est à faible profondeur

vv

/

Industries

Puits ou forage en l/s

de 10 à 50 de 50 à 100

Irrigation

Alimentation en eau potable

Prise enrivière en l/s

PRINCIPAUX USAGES DE L'EAU

de 10 à 100 de 100 à 300

VULNERABILITE DES OUVRAGES

Aménagements hydroélectriques

> à 100

> à 300

v

Emergences d'eau douce repérée parthermographie (études limitée à l'ouestet au sud de l'île)

Galerie

Source thermominérale non captée / captée

Canalisation utilisée pour l'irrigation

Liée à la protection et l'équipement de l'ouvrage

Galeries du transfert Est-Ouest des eauxPRINCIPALES GALERIES ET CANALISATIONS

Canalisation utilisée pour l'eau potable

Liée à son utilisation et à son importance stratégique

v Liée à l'environnement géologique et hydrogéologiqueLiée à l'environnement industriel, agricole ou humain

Les ressources en eau

► Les réseaux de transports et d’énergie

• Les transports à la Réunion

Sur l’île, les transports par route assurent l’essentiel des déplacements des personnes et des biens, car il n’y a ni réseau ferroviaire, ni voie navigable, etc.

L’essentiel du linéaire routier longe la côte (RN 1) : les reliefs élevés et accidentés à l’intérieur de l’île sont une contrainte. Une route transversale permet de relier Saint-Benoît à Saint-Pierre par les hautes plaines : il s’agit de la RN 3. La route des Tamarins reliera bientôt Saint-Paul à l’Étang-Salé sur 34 km.

Pour les liaisons extérieures, insularité oblige, les marchandises circulent par bateau ou par avion. C’est à partir de la ville du Port que les transits maritimes s’effectuent. Concernant le trafic aérien, il est assuré au départ de 2 aéroports : l’aéroport international de Roland Garros à Sainte-Marie et celui de Pierrefonds à Saint-Pierre, voué aux vols régionaux.

• Les transports et les risques

Le réseau routier est fréquemment soumis aux risques naturels : cyclones et vents forts, inondations, mouvements de terrain, houles, coulées de lave, etc.

La liaison routière liant le Nord à l’Ouest (route du littoral), axe économique par excellence, peut être fortement perturbée par la survenue de mouvements de terrain. De même, entre Sainte-Rose et Saint-Philippe, le réseau routier est soumis au risque volcanique : ces dernières années, les coulées de lave ont traversé plusieurs fois la chaussée, coupant ainsi la circulation pendant plusieurs mois.

Il existe également des risques associés au transport de matière dangereuse (cf. Le risque transport de matières dangereuses).

Consultez le site Internet de la DDE : www.reunion.equipement.gouv.fr

Les réseaux d’électricité

► L’équilibre production/ consommation

La situation insulaire des réseaux électriques associée à une énergie non-stockable d’électricité oblige à tout instant à produire exactement l’énergie consommée, pour des usages très simples comme l’éclairage.

Les moyens de production thermiques diesel, thermiques vapeur et hydrauliques, renforcés par 3 turbines à combustion sont dimensionnés par rapport à la puissance de pointe pour faire face aux entretiens et dépannages. Ils sont conçus pour résister aux conditions climatiques difficiles que l’on peut connaître sur l’île.

► Les réseaux de transport électrique

On distingue 3 niveaux de réseaux de transport électrique à la Réunion :

- le réseau de transport 63 kV, constitué de pylônes, assure la répartition départementale de l’électricité ;

- le réseau de distribution moyenne tension (15 kV), à la fois enfouis pour les plus récents et aériens pour les plus anciens, amène l’électricité au client ;

- les réseaux basse-tension et les branchements, distribuant aussi localement l’électricité.

► L’électricité face aux risques

Des évènements exceptionnels peuvent perturber gravement la production et rendre la situation précaire, notamment à la pointe de consommation du soir lors de la conjonction d’indisponibilités d’ouvrages. Par exemple, des pluies particulièrement importantes, gages d’une très bonne hydraulicité, peuvent colmater totalement les prises d’eau et nécessiter des travaux conséquents de remise en état (ex : passage de la dépression Finella en 1993). Le transport d’énergie peut également être touché : le réseau 63 kV est conçu pour résister à des vents de 290 km/h, font l’objet d’une surveillance régulière et d’une visite préventive avant la période cyclonique. Dans le cas de 2 ouvrages sont touchés simultanément, un délestage peut être mis en place. Le réseau 63 kV, lorsqu’il est aérien, est relativement vulnérable aux agressions extérieures telles que les coups de foudre ou les problèmes d’élagage et de chute d’arbres.

Les réseaux basse-tension et les branchements aériens offrent une prise au vent facile et sont donc assez vulnérables.

Pour plus d’informations, consultez le site d’EDF : www.edf.fr

COURBE DE CHARGE DE LA CONSOMMATION

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03/11/2004

Pointe 370 MW

LE RÉSEAU ÉLECTRIQUE À FIN 2004


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