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  • preuve compose

    Cette preuve comprend trois parties.1. Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demand au candidat de rpondre aux questions en

    faisant appel ses connaissances personnelles dans le cadre de lenseignement obligatoire. 2. Pour la partie 2 (tude dun document), il est demand au candidat de rpondre la question en adoptant une

    dmarche mthodologique rigoureuse de prsentation du document, de collecte et de traitement linformation. 3. Pour la partie 3 (Raisonnement sappuyant sur un dossier documentaire), il est demand au candidat de

    traiter le sujet : en dveloppant un raisonnement ;

    en exploitant les documents du dossier ;

    en faisant appel ses connaissances personnelles ;

    en composant une introduction, un dveloppement, une conclusion.

    II sera tenu compte, dans la notation, de la clart de l'expression et du soin apport la prsentation.

    Premire partie : Mobilisation des connaissances

    1. Montrez, l'aide d'un exemple, que les conflits peuvent contribuer au changement social. (3 points)

    2. Comment les services collectifs peuvent-ils contribuer la justice sociale ? (3 points)

  • Deuxime partie : tude dun document (4 points)

    DOCUMENT

    Vous prsenterez le document puis vous dcrirez les volutions des taux d'emploi qu'il met en vidence entre 1982 et 2012.

    volution des taux d'emploi des 25 49 ans selon le diplme en France (en %

    Champ : France mtropolitaine, population des mnages, personnes de 25 49 ans.

    Source : Enqutes emploi, INSEE, dcembre 2013.

  • Troisime partie : Raisonnement sappuyant sur un dossier documentaire (10points)

    Cette partie comporte trois documents.

    l'aide du dossier documentaire et de vos connaissances, vous montrerez que le protectionnisme peut prsenter des risques.

    DOCUMENT 1

    Le Brsil offre une illustration frappante des piges du protectionnisme. En 1984, le Brsil a vot une loi interdisant en pratique la plupart des ordinateurs trangers. L'ide tait d'offrir un environnement protg o pourrait se dvelopper l'industrie informatique brsilienne naissante. La loi tait vigoureusement applique par une police informatique spciale qui rechercherait dans les bureaux des entreprises et les salles de classe les ordinateurs imports illgalement.Les rsultats ont t stupfiants. Technologiquement, les ordinateurs fabriqus au Brsil avaient des annes de retard sur un march mondial en volution rapide, et les consommateurs payaient deux ou trois fois le prix mondial quand ils pouvaient les obtenir. Selon une estimation, la loi cote aux consommateurs environ 900 millions de dollars par an. Dans le mme temps, comme les ordinateurs brsiliens taient trop chers, ils ne pouvaient lutter sur le march mondial et les entreprises informatiques brsiliennes ne pouvaient tirer parti d'conomies d'chelle pour vendre d'autres pays. Le prix lev des ordinateurs entamait aussi la comptitivit du reste de l'conomie. [...] Le problme des ordinateurs a effectivement empch la modernisation de l'industrie brsilienne.L'effet combin de la pression des consommateurs, des entreprises du Brsil et des exigences amricaines en faveur de la libert des marchs a contraint le Brsil lever en 1992 l'interdiction portant sur les ordinateurs imports. En l'espace d'un an, les magasins d'lectronique de So Paulo et de Rio de Janeiro se sont remplis d'ordinateurs portables, d'imprimantes laser et de tlphones cellulaires imports, si bien que les entreprises brsiliennes ont pu commencer exploiter la rvolution informatique. Chaque pays et chaque gnration rapprennent les leons de l'avantage comparatif.

    Source : Economie, Paul A. SAMUELSON, William D. NORDHAUS, 2005.

  • DOCUMENT 2

    La Nouvelle-Zlande et les tats-Unis ont notifi au Secrtariat de l'OMC, le 8 mai 2014, une demande d'ouverture de consultations avec l'Indonsie concernant les mesures imposes par ce pays l'importation de produits horticoles, d'animaux et de produits d'origine animale. D'aprs les tats-Unis et la Nouvelle-Zlande, l'Indonsie impose des prohibitions ou des restrictions l'importation de produits horticoles, d'animaux et de produits d'origine animale ; [...] soumet les produits imports un traitement moins favorable que celui qui est accord aux produits similaires d'origine nationale ; a impos des prescriptions draisonnables et discriminatoires en matire d'inspection avant expdition [...].La demande de consultations constitue le point de dpart formel de la procdure de rglement des diffrends dans le cadre de l'OMC. Les consultations donnent aux parties l'occasion d'examiner la question et de trouver une solution satisfaisante sans engager une procdure. Au bout de 60 jours, si les consultations n'ont pas permis de rsoudre le diffrend, le plaignant peut demander que la question soit soumise au processus juridictionnel d'un groupe spcial.

    Source : OMC, 2014.

    DOCUMENT 3

    volution du taux de dpendance nergtique* dans l'Union Europenne 27 entre 2000 et 2010 (en %)

    2000 2010Tous produits 47,8 54,1Combustibles solides 30,5 39,4Ptrole brut 75,6 85,2Gaz naturel 48,9 62,4

    Source : Eurostat.

    Le taux de dpendance nergtique indique la part de l'nergie qu'une conomie doit importer. Il est obtenu en divisant les importations nettes d'nergie par la consommation intrieure brute d'nergie.

  • Dissertation sappuyant sur un dossier documentaire

    Il est demand au candidat :

    4. de rpondre la question pose par le sujet ;5. de construire une argumentation partir d'une problmatique qu'il devra laborer ;6. de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant

    dans le dossier ;7. de rdiger en utilisant le vocabulaire conomique et social spcifique et appropri la question, en organisant

    le dveloppement sous la forme d'un plan cohrent qui mnage l'quilibre des parties

    Il sera tenu compte, dans la notation, de la clart de l'expression et du soin apport la prsentation.

    SUJET

    Ce sujet comporte quatre documents

    Quels sont les dterminants de la mobilit sociale en France ?

  • DOCUMENT 1

    Table de destine : catgorie socioprofessionnelle du fils en fonction de celle du pre en 2003 (donnes en gras) et en 1977 (donnes en italiques)

    Catgorie socioprofessionnelle du pre

    Catgoriesocio-profession-nelle du fils

    Agricul-teur

    Artisan, commer-

    ant, chef

    d'entreprise

    Cadre et professio

    n intellec-

    tuelle suprieur

    Profession inter-

    mdiaireEmploy Ouvrier Ensemble

    Agriculteur 223612

    02

    01

    01

    12

    411

    Artisan,commerant,chef d'entreprise

    68

    2129

    611

    89

    78

    88

    911

    Cadre etprofessionintellectuellesuprieure

    93

    2214

    5248

    3323

    2215

    104

    199

    Professionintermdiaire

    178

    2419

    2625

    3336

    2829

    2317

    2418

    Employ 9698

    66

    911

    1715

    129

    119

    Ouvrier 37392428

    98

    1719

    2631

    4660

    3442

    Ensemble 100100100100

    100100

    100100

    100100

    100100

    100100

    Champ : hommes actifs ayant un emploi ou anciens actifs ayant eu un emploi, gs de 40 59 ans, en 1977 et en 2003.

    Source : Donnes sociales, INSEE, 2006.

  • DOCUMENT 2

    Rpartition de l'emploi par catgorie socioprofessionnelle en %

    Source : 50 ans de mutations de l'emploi , Olivier MARCHAND, INSEEpremire n 1312, septembre 2010.

    DOCUMENT 3

    Part des diplms et part des cadres selon l'origine sociale en %

    Part des diplm(e)s Part des cadres 3 ans Enfants dont le pre est cadre

    Bac+5 et plus 37 73Bac+3 et bac+4 18 29

    Bac+2 18 8

    Enfants dont le pre n'est pas cadreBac+5 et plus 11 62

    Bac+3 et bac+4 12 25Bac+2 19 7

    Champ : Diplms du suprieur en emploi la date de l'enqute dont la profession du pre est connue.

    Source : Quand l'cole est finie ... , CEREQ, Enqute 2010.

    Lecture : 37 % des jeunes dont le pre est cadre achvent leurs tudes avec un diplme de niveau bac +5, parmi eux 73 % sont eux-mmes cadres trois ans plus tard.

  • DOCUMENT 4

    Obtention du baccalaurat selon la gnration et le milieu social en %

    Lecture : parmi les jeunes ns de 1986 1990, 85 % de ceux dont le pre est cadre ou de professions intermdiaires sont bacheliers, contre 57 % des jeunes de pre ouvrier ou employ.

    Source : tat de l'cole, Ministre de l'ducation nationale, 2013.

  • ENSEIGNEMENT DE SPCIALITSciences sociales et politiques

    Il est demand au candidat de rpondre la question pose par le sujet :- en construisant une argumentation ;- en exploitant le ou les documents du dossier ;- en faisant appel ses connaissances personnelles.

    II sera tenu compte, dans la notation, de la clart de l'expression et du soin apport la prsentation.

    SUJET A

    Ce sujet comporte deux documents.

    Comment les organisations politiques participent-elles la mobilisation lectorale ?

    DOCUMENT 1

    Les appels aller voter se multiplient l'approche des grands scrutins, jusqu' des concerts de rock destins aux jeunes : le vote reste encore le moyen de se faire entendre . Encore faut-il tre inscrit. La France comptait, dbut 2011, 43,2 millions d'inscrits. L'INSEE s'attendait prs de 5 millions de nouvelles inscriptions en 2011. Hormis pour les jeunes de 18 ans, inscrits automatiquement l'issue des journes de dfense et de citoyennet, l'inscription fait l'objet de campagnes de sensibilisation. Le ministre de l'Intrieur en mne, avec un zle variable, en anne prlectorale, de mme que plusieurs partis politiques. leurs cts, on compte aussi des associations : le Cidem (Civisme et dmocratie) en regroupe onze (ATD Quart-Monde, Ligue de l'enseignement, Ligue des droits de l'homme, Scouts et Guides de France...) dans le but de revitaliser le civisme et la dmocratie. N Clichy-sous-Bois aprs les meutes de 2005, le collectif AClefeu cherche faire remonter la parole et les propositions des habitants des banlieues auprs des lus de la nation. Par un tour de France, il veut notamment les inciter s'inscrire sur les listes.

    Source : Ceux qui croyaient au vote et ceux qui n'y croyaient pas , Marie-GabrielleLUCAS, Revue Projet n 327, 2012.

  • DOCUMENT 2

    Dpenses dclares par les candidats aux deux tours des lections lgislatives en France en 2012

    2012Nature des dpenses En euros En%Propagande imprime* 39 052 828 48,97

    Frais postaux et de distribution 9 042 418 11,34

    Dplacements - restauration -rception 8 141 224 10,21

    Locaux - tlphone - matriel -marchandises 7 263 891 9,11

    tudes et communication 4 054 000 5,08

    Sites internet 3 172 029 3,98

    Frais financiers - frais divers 2 501 236 3,14

    Frais de personnel 2 424 823 3,04

    Runions publiques 2 138 211 2,68

    Frais d'expert-comptable 1 952 744 2,45

    Total 79 743 404 100

    Source : Rapport d'activit de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, 2013.

    * propagande (ici) : dsigne l'ensemble des actions dont le but est de rpandre une opinion.

  • ENSEIGNEMENT DE SPCIALITSciences sociales et politiques

    Il est demand au candidat de rpondre la question pose par le sujet :- en construisant une argumentation ;- en exploitant le ou les documents du dossier ;- en faisant appel ses connaissances personnelles.

    II sera tenu compte, dans la notation, de la clart de l'expression et du soin apport la prsentation.

    SUJET B

    Ce sujet comporte deux documents.

    Le vote sur enjeu explique-t-il lui seul le comportement lectoral ?

    DOCUMENT 1

    Le vote sur enjeux [...] dsigne un choix lectoral qui ne se fait donc plus en fonction d'appartenances sociales ou partisanes, mais en fonction de problmes ayant une certaine importance dans le dbat politique. [...] Parler de vote sur enjeux suppose que plusieurs conditions soient runies : l'lecteur doit avoir une comptence politique suffisante pour identifier les enjeux du moment et les positions des diffrents partis et candidats sur ces sujets, il doit avoir des prfrences personnelles sur les principaux enjeux et tre capable de les hirarchiser. L'lecteur devrait voter pour le candidat le plus proche de ses prfrences sur l'enjeu prioritaire ou sur les principaux enjeux. [...] Il est de fait souvent difficile de prciser le poids exact du vote sur enjeux dans la dcision lectorale. En effet, la valorisation d'un enjeu dpend plus ou moins de l'ensemble du systme de valeurs des individus, ce n'est donc pas une variable indpendante des autres, mais cependant la monte d'un enjeu dans l'opinion peut avoir un impact lectoral et mme probablement contribuer restructurer le systme de valeurs et d'attitudes de certains individus.

    Source : Comportements et attitudes politiques, Pierre BRCHON, 2006.

    DOCUMENT 2

    Appartenance religieuse et vote au premier tour des lections prsidentielles de 2002(en %)

    Gauche* Droite Extrme- EnsembleCatholique pratiquant 21 66 13 100Catholique pratiquant 29 48 23 100Catholique non pratiquant 42 36 22 100Autre religion 50 35 15 100Sans religion 63 20 17 100Ensemble 43 38 19 100

    Source ; Religion et vote : 'Cachez cette variable que je ne saurais voir'... , Claude DARGENT, in Baromtre politique franais, CEVIPOF, 2007.

    *Les rsultats des candidats de gauche et d'extrme-gauche ont t additionns.

  • ENSEIGNEMENT DE SPCIALITconomie approfondie

    Il est demand au candidat de rpondre la question pose par le sujet :- en construisant une argumentation ;- en exploitant le ou les documents du dossier ;- en faisant appel ses connaissances personnelles.

    II sera tenu compte, dans la notation, de la clart de l'expression et du soin apport la prsentation.

    Ce sujet comporte un document

    SUJET A

    Quels sont les principaux facteurs des crises financires ?

    DOCUMENT

    La crise financire qui s'est dclenche [...] au cours de l't 2007 [...] a pris naissance au cur du systme financier amricain, prsent jusqu'alors comme le plus solide et le plus efficient, avant de se transformer en crise systmique l'chelle plantaire. Cette crise a galement illustr la complexit et l'tendue des facteurs gnrateurs d'instabilit financire. La crise de 2007-2009 est pour partie lie l'approfondissement de la mondialisation qui a conduit des dsquilibres considrables de balances des paiements1 entre les pays mergents et l'conomie amricaine, compenss par des transferts massifs d'pargne sous la forme d'une accumulation sans prcdent de rserves en dollars, rendant possible une expansion dbride2 de la liquidit mondiale. Aux Etats-Unis, mais galement au Royaume-Uni ou en Espagne, les ingalits de revenus et l'appauvrissement relatif des salaris ont t compenss par un accs facilit au crdit. Cet endettement a largement soutenu les investissements immobiliers et la consommation des mnages, ce qui a contrebalanc le ralentissement des gains de productivit qui affaiblissait le potentiel de croissance. Ce rgime de croissance fond sur le surendettement n'tait pas soutenable et il s'est interrompu brutalement avec la crise immobilire aux tats-Unis, rapidement suivie d'une crise d'illiquidit, puis d'insolvabilit bancaire. [...]La coexistence durable de taux d'intrt rels particulirement bas et d'une expansion extrmement rapide des crdits [...] a engendr des bulles sur les marchs d'actifs immobiliers ou boursiers. [...] Mais cette crise est avant tout une crise bancaire dont l'ampleur a t considrablement amplifie par une srie d'innovations, au sein mme des systmes financiers. [...] Dans l'ensemble des pays dvelopps, les banques ont considrablement accru leurs activits sur les marchs d'actifs et un nouveau modle d'intermdiation bancaire [...] s'est diffus: les banques ne conservaient plus dans leur bilan toutes les crances issues des crdits qu'elles accordaient mais en redistribuaient une partie, sur les marchs de capitaux.

    Source : Les crises financires , Andr CARTAPANIS, Cahiers franais, mars-avril 2011.

    La balance des paiements est un tat statistique qui retrace sous une forme comptable l'ensemble des flux d'actifs rels, financiers et montaires entre les rsidents d'une conomie et les non-rsidents au cours d'une priode dtermine.

    Dbride : effrne, sans retenue.

  • ENSEIGNEMENT DE SPCIALITconomie approfondie

    Il est demand au candidat de rpondre la question pose par le sujet :- en construisant une argumentation ;- en exploitant le ou les documents du dossier ;- en faisant appel ses connaissances personnelles.

    II sera tenu compte, dans la notation, de la clart de l'expression et du soin apport la prsentation.

    Ce sujet comporte un document

    SUJET B

    Pourquoi la politique de concurrence est-elle source de dbats ?

    DOCUMENT

    Des tudes rcentes montrent qu'en ciblant des subventions sur des secteurs, et non sur des firmes, on limite le risque de choisir un mauvais champion . En outre, si les subventions se concentrent sur des secteurs o oprent dj plusieurs firmes concurrentes, alors la concurrence au sein du secteur continue oprer, favorisant l'innovation et la croissance. Plus prcisment, on observe que des aides sectorielles sont d'autant plus favorables la croissance qu'elles interviennent dans des secteurs fortement comptitifs. [...] En particulier, il en ressort que des subventions sectorielles ont un effet sur la croissance d'autant plus positif qu'elles sont galitaires , c'est--dire qu'elles ne privilgient pas une firme ou un sous-groupe de firmes au sein d'un secteur. [...] La question n'est pas tant de savoir si les pays dvelopps ont besoin ou non d'une politique industrielle, que de concevoir et gouverner cette politique industrielle de faon la rendre compatible avec la concurrence, qui elle-mme stimule l'innovation. [...] Outre les professions rglementes dans les services, l'OCDE met en avant trois secteurs particulirement affects par une rglementation trop importante et une concurrence insuffisante dans son rapport sur la comptitivit franaise publi en novembre 2013 : l'nergie, la distribution et les transports. [...] Pour tenter de libraliser davantage le secteur de l'nergie, la loi NOME (nouvelle organisation du march de l'nergie) a t mise en place en 2010. Cette loi oblige EDF vendre une partie de sa production nuclaire ses concurrents un tarif rglement. [...] Les directives europennes prvoient prsent que l'tat doit cesser de fixer les prix rglements afin que s'instaure une vraie concurrence. Mais le caractre illusoire d'une libert qui loin de faire baisser les prix ne peut empcher leur hausse illustre les spcificits d'un secteur o les prix sont durablement orients la hausse. [...]Contrairement l'approche dominante, qui est galement celle de la Commission europenne, nous soutenons ici l'ide que la politique sectorielle peut tre rconcilie avec une politique de concurrence. En particulier, on constate [...] que plus la concurrence dans le secteur recevant l'aide de l'tat est leve, plus cette aide est de nature stimuler l'innovation et la croissance dans ce secteur.

    Source : Changer de modle, Philippe AGHION, Gilbert CETTE, lie COHEN, 2014.