Transcript

DOSSIERLe Sahara...L'affaire de touS LeS marocaine

Le 109 ème derby casablancais.La victoire aux rouges

N°1 / Février - Mars 2011

www.mediaus.ma

Jeunesse marocaine.Quels apports pour l'intégrité

territoriale ?

Portrait. Anas El Filali... Le Serial Entrepreneur

© 2011 MediaUs. Tous Droits réservés

MediaUs Mag'Responsable général

Zouhir DROUSSI

Directrice de la rédactionBoutaïna SARHRANY

RédacteursAbdellatif IMHILNE

Achraf BENJELLOUNChaimaa ERRAJI

Ghita DRISSIHind ERRICHI

Imane HIRIKhawla LAMBARKI

Mehdi EL BAYADMeryem ELABBAR

Narjis ALIANE

PhotographeWalid Elkhaldi

Conception et maquetteSanae EL HABBARI

SupervisionSalma MYAR

MediaUs Mag' est une revue de l'Ecole Nationale de Commerce et

de Gestion de Casablanca (ENCGC), créée par le Club MediaUs en

Février 2011

MediaUs Mag'Février 2011 3

Bientot sur MediaUs ...

Bientot à l'ENCG-Casablanca ... !

Stay Tuned ;) !

Sommaire L’actu

• Page 32 - 33 : Reportage Photos• Page 34 : Portrait• Page 35 : Culture• Page 36 : Beauté et Accessoires• Page 37 : Nouvelles parutions des livres• Page 38 : Recettes simples• Page 39 : 100% 3arabiya

Le mag

MediaUs sous son nouveau jour Jeunesse Estudiantine Féminine…La relève est là!Festival SIFE EnvironnementBDE et soirée d’intégration: Une première à l’ENCGC !Jeunesse Marocaine : quels apports pour l’intégrité territo-riale ?Club Entreprendre Au Féminin

Quoi de neuf à l’ENCGC Pages 6 - 11

Lancement des quatres tablettes AcerLa Chine en matière de recherche et développement 2010 Caméscope 3D

Science et Technologie Pages 26 - 27

Europe: Grande-Bretagne: Le mariage du siècle !Amérique latine: Le choléra engloutit les haïtiensAfrique: La Côte d’ivoire au bord du chaosMoyen-orient: Enfin, un gouvernementAsie: Corée du nord VS Corée du sud

Le monde Pages 28 - 29

La niaque catalane face aux protégés de MourinhoEpoustouflant : le 109 ème derby casablancaisEt l’équipe nationale renaît de ses cendres…

Sport Pages 30 - 31

DOSSIER« La marche verte » de l’an 2010Les efforts du Maroc pour le règlement pacifique de la ques-tion du SaharaLes relations maroco-algériennesQu’est ce que le Polisario ?

Politique Pages 20 - 25

Tourisme, Vision 2020 : quelles perspectives ?L’Irlande: coup dur pour l’EuropePNUD: Maroc au 114ème rangCasablanca… Une immense îleCode de la route Marocain : Entre échec et réussite GRH: Gestion des compétences

Economie, Social, Droit, affaires

Pages 12 - 19

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MediaUs Mag'Février 2011

Quoi de neuf à l’ENCGC

MediaUs soUs son noUveaU joUr

Avant mars 2010 MediaUs n’était encore qu’un projet am-bitieux que quelques étudiants

avides de changement ont réussi à concrétiser et cela, dans un premier temps, afin de promouvoir l’image de l’ENCG de Casablanca et de lui rendre justice aux yeux du grand pub-lic. Ses membres ont veillé à mettre en œuvre, lors de sa création, trois cellules afin de pouvoir assurer la couverture de toutes les activités et évènements organisés par l’Ecole à savoir des cellules : Rédaction, logis-tique et publication. MediaUs a fait ses preuves depuis le temps. Son parcours remarquable lui a permis de devenir l’un des clubs phares de l’école, grâce notamment aux efforts non négligeables et à l’implication sans pareil de ses mem-bres. Les objectifs fixés ont été dépas-sés, ce qui a amené le club à étendre ses activités en organisant quelques évènements dont le succès a été in-contestable. Nous pouvons en citer

le fameux « ENCG-C Moments » relatant l’histoire évènementielle de notre école. Comme toute équipe compétente

qui se respecte, la notre est en quête permanente d’innovation et l’a prou-vé encore une fois en établissant le plan d’action prévu pour l’année cou-rante qui a nécessité une restructura-tion totale de l’organisation du club. Il est à présent constitué de trois sections : Médias, Events et Cinéma, chaque section comprend plusieurs membres dirigés par un responsable qui à son tour est encadré par un chef de section. Ces postes sont tous par intérim ce qui met à rude épreuve l’implication et la motivation de cha-cun des membres de MediaUs. Cette année notre équipe compte bien se surpasser, parmi ses projets en cours de réalisation : le tour-nage d’un documentaire et d’une

série sur l’ENCG-C, le lancement d’un magazine, l’organisation de plusieurs évène-ments de grande envergure ainsi que la participa-tion aux festivals nationaux et in-ternationaux du court-métrage. MediaUs voit la vie estudiantine sous un tout au-tre angle et offre de nouvelles per-

spectives aux étu-diants de l’ENCG de Casablanca. Alors comme on le dit si bien chez nous « Let’s shine … » !

jeUnesse es-tUdiantine

FéMinine…. La reLève est Là! Une nouvelle année universitaire, implique forcé-

ment de nouveaux défis à relever, des efforts plus importants à fournir mais aussi du sérieux et de la

persévérance à en revendre. Alors qu’à l’ENCG de Casa-blanca, elle est plutôt synonyme du début d’une toute au-tre aventure qui connaîtra son lot d’émotions, de réussites et de déceptions comme ses antécédentes, mais dont on saura apprécier chaque instant à sa juste valeur. Ce sont les Sifistes de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Casablanca qui s’engagent dans cette aventure chaque année et qui en retirent une expérience humaine des plus mémorables. Après un recrutement minutieux de ses nouveaux mem-bres et la présentation des projets sur lesquels s’est porté son choix cette année, SIFE ENCG-C entame ses activités sociales pour l’année courante par une action environne-mentale. Nos Sifistes nous ont prouvé à plusieurs reprises avoir la main verte, notamment grâce à la « Green Touch » qui a connu un succès remarquable. Ils ont donc organisé le « Festival de l’Environnement » dans sa deuxième édition en partenariat avec l’association 3C et l’Institut Méditer-ranéen du Littoral, sous le thème : « Tous, pour la protec-tion du littoral ! » Cette grande manifestation qui a pris place au quartier Sidi Bernoussi à Casablanca, s’est étendue sur six jours, du lundi

2 2 / 1 1 / 2 0 1 0 au samedi 27/11/2010. Elle a réuni un bon nom-bre de jeunes afin de les sensibiliser à l ’ importance de la préserva-tion du littoral. Et cela à trav-ers des ateliers de formation, quelques compétitions, une conférence ayant pour thème : l’importance de la protec-tion de notre littoral, ainsi que la réalisation de chantiers environnementaux. Ce projet s’est inscrit dans les efforts déployés par les autorités marocaines, que ce soit au niveau gouvernemental ou local, pour la sauvegarde de l’environnement et la lutte contre la pollution. Le Festival de l’Environnement n’est certainement que le début d’une série d’autres évènements plus réussis les uns que les autres. Puisque SIFE ENCG-C, grâce à la qualifica-tion de ses membres et à leur efficacité, nous a habitué à des résultats de qualité à la hauteur de nos espérances.

FestivaL siFe environneMent

Rédigé par Meryem EL ABBAR

Rédigé par Meryem EL ABBAR

Rédigé par Narjis ALIANEResponsable Communication

du JEF

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Né grâce à l’initiative d’étudiants en S1, le club Jeunesse Estudiantine Fémi-

nine, composé de membres des deux sexes, propose une réelle ac-tion de sensibilisation visant à pro-mouvoir les valeurs d’égalité des sexes au sein de notre école pour permettre de former non seule-ment des futurs leaders compé-tents dans leur travail, mais aussi et surtout, des citoyens conscients de leurs droits, devoirs et respec-tueux de leurs futurs employeurs, collègues, subordonnés et em-ployés, sans différence de sexe.

Plus qu’un club, JEF est un con-cept nouveau qui vise à s’installer dans toutes les écoles supérieures du Royaume, afin d’encourager les étudiants à opter pour les voies du progrès et à constituer la relève des différents acteurs civiques qui ont œuvré pour le développement du Maroc. Ainsi JEF représente l’union entre étudiantes et étudiants (et donc entre hommes et femmes) engagés dans la construction de la modernité de notre pays.

MediaUs Mag'Février 2011

MediaUs Mag'Février 2011

Quoi de neuf à l’ENCGCBde : eLections et soirée

d’intégration

Les prétendants au poste, pour représenter la 1e, 2e et 3e promotion, se sont organisés en deux équipes: BDE COM' et ENCG-C VOICE. Pendant une semaine du mois de Novembre, l'ENCG-C a vécu sur les rythmes de la campagne

électorale opposant BDE COM' et ENCG-C VOICE, qui a commencé juste après la présentation des programmes électoraux . Il n'y avait pas une grande différence entre les deux programmes (miroirs, rideaux, transport…), les deux équipes ont promis de trouver des solutions à l'ensemble des problèmes dont souffrent les Encgistes au quotidien. Or, on sait toutes et tous que les BDE à travers le monde s'occupent des activités extrascolaires et en particulier: la soirée d'intégration. Dès le lendemain, des affiches avec slogans (BDE COM' Kolchi dyalom, ENCG- VOICE… The Way We Move…) ont été placardées partout pour récolter le plus grand nombre de voix possibles. Ces affiches ont fait parti, tout au long de la campagne, du paysage de l'école. Une concurrence accrue qui faisait penser à un marché d'oligopole de guerre, sans aucun doute la forme la plus favorable aux consommateurs, dans notre cas: les étudiants, en particulier ceux de la 1ère année bien qu'ils n'étaient pas concernés par cette cam-pagne. Une concurrence grâce à laquelle l'ENCG-C a vibré chaque jour sur les rythmes de DJs et troupes musicales de tout genre… Les plus marquantes étaient: le groupe OSTINA TONO invité par les COMistes et bien entendu Oliver Shine II par les VOICiste, tous les deux sur place le jour J-1. Il est vrai que, en pleine saison d'automne, une ambiance estivale régnait sur l'ENCG-C, mais une ambiance de guerre froide aussi s'imposait à l'école, divisée pendant des jours en deux blocs. Cependant, le jeudi 28 Octobre 2010, le grand jour du vote tant attendu par tous, a mis fin à cette bipolarité. Les électeurs se sont dirigés ce jour, vers la Salle du vote, afin de choisir démocratiquement leurs représentants, sous le contrôle d'étudiants neutres de S1 et avec la présence des représentants de chaque équipe pour veiller sur le bon dé-roulement et la transparence du vote. Un peu plu tard, en fin d'après midi, on entendait les cris de victoire du parti gagnant: ENCG-C VOICE avec plus de 60% des voix, une ma-jorité absolue. Le lendemain, on a assisté à un retour à la normale dans l'école, des étudiants fatigués à force de crier et danser tout au long de la semaine, les supporters de l'équipe gagnante

motivés, mais épuisés même après une nuit de sommeil. La semaine d’après, le nouveau BDE fraîchement élu, a con-voqué les délégués de classes des différentes promotions, même ceux de la 4ème, bien qu'ils n'avaient toujours pas de représentants, pour être à l'écoute des étudiants et des dif-ficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien, en tête de liste: le Transport. Et comme promis, le Vendredi 12 novembre 2010, juste avant les vacances de l'Aid. La soirée d'intégration avec Oliver Shine II au sanctuaire MAZAGAN BEACH RESORT d'El Jadida, a été organisée. Des bus qui ont fait le départ de différents points sur Casablanca: l'ENCG-C, l'hôtel HYATT REGENCY, Maârif, ont été mis à la disposition des étudiants pour les conduire à la soirée.La fameuse soirée d'intégration a commencé vers minuit et s'est terminée à 6h du matin. Six heures de musique non-stop avec une surprise, une pause orientale au milieu de la soirée avec la célèbre danseuse marocaine NOOR. La présence de Simo Ben Bachir, président du ruban rouge pour la lutte contre le SIDA et journaliste préféré des stars, a été remarquée. Waka Waka, Loca, Alors on danse, I'm in Miami BiTch, I Gotta feeling… sont des tubes qui vont rest-er gravés dans la mémoire des Encgistes à l'issue de cette soirée.

Un mois plu tard, c’est au tour de la 4ème promotion, de choisir ses 2 représentants auprès du Bureau des étudiants. Ce décalage entre les élections des anciennes promotions et celles des nouveaux arrivants, était voulu, pour donner aux nouveaux Encgistes un peu plus de temps pour se familiar-iser et faire connaissance. Au total 8 candidats se présentèrent en essayant d’inciter les électeurs avec des affiches et des slogans de toutes

sortes, à savoir : Keltoum Korfi, Abdelhakim Abbour, Badr Abderraziq, Houda Sahibeddine, Merieme Nadouf, Zineb Moumnine et Zineb Gherraby. La campagne électorale a commencé le Lundi 29 No-vembre 2010, pour voter 3 jours après. Cependant, le lendemain Mardi, l’école a fermé ses portes en raison des intempéries, le Mercredi, la quasi-totalité des étudiants n’a pas pu venir, ainsi, le jour des votes a été fixé pour le Jeudi suivant, les candidats ont donc eu droit à une semaine sup-plémentaire pour obtenir le maximum de votes.

Le jour J, l’opération s’est déroulée normalement et en toute transparence, le taux de participation a dépassé les 60%. Les résultats ont été publiés à 15h30. Keltoum Korfi a eu droit à plus de 37% des voix, Zineb Gherraby 26,5%, Abdelhakim Abbour 24,5%, Houda Sahibeddine 6%, Badr Abderraziq 4% et Mohamed Jeddi 2%. Alors que les postes de délégués sont principalement occupés par des étudi-ants de sexe masculin, la première année a eu droit à deux jeunes demoiselles pour la représenter au BDE, à savoir : Keltoum Korfi et Zineb Gherraby.

Rédigé par Mehdi EL BAYAD

Pour la première fois dans la courte histoire de notre école. Les Encgistes, à l’exception de la première année S1, ont des représentants de promotions auprès du bureau des étudiants. Ces derniers ont été choisis démocratiquement par la majorité à travers des élections… Cela implique donc: une campagne électorale !

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MediaUs Mag'Février 2011

Vu les derniers événements survenus au Sahara et vu l’attachement des étudiants de

l’ENCG Casablanca à leur pays et à son intégrité territoriale, le club MediaUs de l’école s’est fixé comme objectif primordial d’organiser une table ronde sur Jeunesse Marocaine : Quels ap-ports pour l’intégrité nationale ? Pour ce faire, des étudiants engagés et fiers de leur marocanité ont fait en sorte que d’illustres invités ré-pondent au rendez-vous et animent la table ronde. Nous citerons entre au-tre M. Anas El FILALI, Entrepreneur, blogueur et militant social, M.Bayassine El MAH-JOUB, Président de « Marocains sahraouis sans frontières », M. Mohammed ZAR-HOUNI et M. Moham-med Zineddine, Profes-seurs Universitaires. A cet événement furent également présents des étudiants d’autres écoles que l’ENCGC a accueilli chaleureuse-ment. Cette première nationale con-cerne non seulement les encgistes casablancais mais tout citoyen souci-eux de son pays et soutenant la cause saharienne. Le débat a été fructueux et surtout rempli de sens. En gros, selon nos aimables invités, le Sahara est incon-testablement marocain et les revendi-cations du Polisario ne sont qu’un mi-rage sans plus. Ils ont également insisté sur le fait que c’est le Polisario sous le contrôle de l’Algérie qui porte atteinte aux droits de l’homme en évoquant l’esclavage et l’affaire Mostapha Ould Selma et non pas le Maroc comme le

prétendent nos ennemis. L’un des points essentiels soulevé est la médiatisation. Il est clair que le Ma-roc ne s’investit toujours pas suffisam-ment dans la médiatisation de l’affaire. Or, cette fois cette médiatisation pren-dra d’autres formes, les journaux et la télévision ne sont plus d’actualité, notre guerre devra utiliser un moyen beaucoup plus puissant, ce n’est au-

tre qu’internet. Nos invités ont souli-gné que le Polisario étant minoritaire lance de grandes propagandes sur le net, ils ne sont que deux personnes à alimenter le réseau et ils dépassent de loin les marocains qui sont plus que majoritaires. Donc, la morale à saisir, c’est que le Sahara n’est plus l’affaire que des diplomates mais également celle du peuple. Si chacun d’entre nous prend rien qu’une demi-heure pendant la journée afin de dire les quatre véri-tés sur le Sahara, on va inonder le net et ainsi ne donner aucune chance à nos rivaux.

De plus l’implication des jeunes étu-diants dans la politique et surtout dans l’affaire saharienne est plus que sou-haitée. Nos jeunes devraient participer et être actifs afin de revendiquer aux côtés de nos hommes politiques ce qui est le leur. Dans la même vision des choses, les jeunes d’aujourd’hui devraient connaître l’histoire du Saha-ra pour pouvoir la défendre au mieux et surtout pour apprendre des erreurs

du passé et ne pas les perpétuer. Les marocains, selon nos in-

tervenants, sont absents dans les colloques inter-

nationaux. Une minorité seulement y assiste et défend la cause nation-ale. Cependant, il y a des programmes qui permettent de partic-iper à des rencontres internationales gratu-itement. Ceci dit, nous

autant que citoyens pouvons avoir un grand

impact sur l’évolution de l’affaire saharienne.

L’affaire Saharienne est une affaire à tous, que nous soyons

jeunes ou vieux, femmes ou hommes, ministre ou instituteur… Tous les maro-cains devraient se mobiliser pour récu-pérer leur terre, d’autant plus que les villes du sud offrent de grandes oppor-tunités d’investissements et de grands chantiers sont en cours de réalisation. Les jours qui arrivent seront difficiles d’autant plus que notre premier rival africain l’Afrique du sud siégera au con-seil de sécurité de l’ONU. Comme l’a dit feu Hassan II : « Nous devons tous être mobilisés comme étant un seul homme. »

Quoi de neuf à l’ENCGC

jeUnesse Marocaine.qUeLs apports poUr L’intégrité territoriaLe ?

cLUB entreprendre aU FéMinin

Voilà quelques décennies, le rôle de la Femme dans la société, plus spécifiquement dans l’économie, est devenu de plus en plus important, plus encore, le

facteur féminin a envahi le monde du travail, pour devenir une nécessite en entreprise. Qu’elle soit simple ouvrière ou bien cadre en entreprise, la Femme a su prouver sa compétence, sa capacité à faire face aux différentes situations qu’elle pourrait rencontrer au travail, ainsi qu’une très intéressante implication et une grande intelligence. A présent, on parle même de Femme Dirigeante, Femme Entrepreneur, ou encore de Femme Chef d’Entreprise. Sauf que malgré tous ces exploits, la Femme marocaine n’a pas encore atteint un degré d’épanouissement qui pourrait la qualifiée “d’égale à l’homme”, et c’est dans cette perspective que des organismes dont le but principal est la lutte pour la cause féminine ont vu le jour. C’est dans ce cadre bien précis, que nous étudiants des quatre différentes promotions que nous sommes, avons

eu l’idée de créer au sein de l’Ecole Nationale de Com-merce et de Ges-tion de Casablanca, un club qui porte le nom de C.E.A.F (Club Entrepren-dre Au Féminin), une organisation d’étudiants pour la cause féminine, dont la principale vocation est la val-orisation du rôle de la Femme marocaine dans la société, et ce grâce à des activités diversifiées, et qui sont principale-ment l’encadrement de Femmes qui ont des idées de créa-tion d’entreprise, ainsi que des activités au sein de l’école (Workshops ; Séminaires ; ...).

Rédigé par la cellule communication Club Entreprendre au Féminin

Rédigé par Boutaïna SARHRANY

"De très nombreux chantiers lancés par sa majesté le Roi Mohamed VI depuis une décen-nie augurent pour le Maroc un avenir meilleur. Pour y parvenir, toutes les forces vives doivent être mobilisées, notamment, nous femmes entrepreneurs"

Extrait du mot de la présidente de l’Association des Femmes chefs d'Entreprises du Maroc (AFEM).

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MediaUs Mag'Février 2011

Economie

Lors de cette édition, Le ministre du tourisme Mr. Yassir Znagui a présenté devant S.M le Roi les grandes lignes de la stratégie de développement touristique « vision

2020 ». Cette vision vient compléter et renforcer la vision 2010 qu’on peut qualifier de réussie puisqu’elle a réalisé 90% des objectifs prédéfinis. Néanmoins, le ministre du tourisme n’a pas omis de soulever certaines faiblesses auxquelles il va falloir remédier dans le cadre de la vision 2020. Cette dernière s’insérant dans la continuité de la vision 2010 concernant plusieurs points tels que la consolidation du partenariat public-privé, la mise en adéquation des ca-pacités de transport et l’amélioration des infrastructures. D’autant plus qu’elle intègre de nouvelles perspectives telles que le développement régional durable et la prise en considération de l’évolution du tourisme interne et familial. L’objectif de cette nouvelle stratégie est de dépasser ce qui a été programmer en 2010 et de mettre en place de nouveaux projets. De surcroît, le Maroc compte doubler la taille du secteur touristique en le répertoriant parmi les 20 premières destinations mondiales. Surtout qu’il est désor-mais classé parmi les 25 premières destinations les plus prisées au monde. Cette nouvelle stratégie permettra la réalisation de 200000 lits et des recettes qui seront portées à 140 mil-liards de DH. Ainsi, plusieurs programmes ont été lancés, ce sont autre le programme Azur 2020, le programme pat-rimoine et héritage, le programme Eco et Green, le pro-gramme animation et loisirs, le programme niches à forte valeur ajoutée et le programme biladi. Afin de pouvoir réaliser tous ces projets ambitieux, le fi-nancement est primordial, la vision 2020 va compter sur la création d’un fond marocain pour le développement touris-tique (FMDT), financé par l’Etat et le fond Hassan II pour le développement économique et social pour une enveloppe de 15 milliards de DH qui aura pour objectif une capitalisa-tion de près de 100 milliard de DH et la mobilisation d’une enveloppe de 24 milliards de DH de financement bancaire pour les projets considérés comme stratégique dans le cadre de la vision 2020. Plusieurs organismes ont exprimé leur volonté d'accompagner la vision 2020. On cite entre autre la CGEM dont le président M. Mohamed Horani a assuré que les ac-teurs économiques et financiers sont prêts à apporter leur appui à cette nouvelle stratégie. L’organisation internation-

ale du tourisme a également répondu présente et se dit prête à soutenir le royaume dans sa stratégie ambitieuse. Ces partenariats vont permettre grâce à un travail de syn-ergie de réaliser les objectifs de la vision 2020. Ainsi, 10

conventions de partenariat Public/privé ont été signées. Comme cité par Mr. Hourani « Le secteur touristique est aujourd’hui placé aux premiers rang de l’activité économ-ique en termes de contribution à la balance des paiements et au PIB de création d’emplois. » Effectivement, 470000 emplois directs seront créés entre la période 2011-2020 et le PIB touristique sera accru de deux points. Cette stratégie tant attendue vise à développer un tour-isme responsable qui vise à promouvoir le tourisme in-terne via notamment le plan Biladi, mais également faire évoluer le tourisme social comme concept dans le jargon du tourisme marocain. Il est toutefois question de qualité, de promotion des ressources humaines, d’assurance du développement homogène de l’ensemble du territoire et d’instauration d’un système de gouvernance plus efficace. La culture n’en est pas moins écartée, elle occupe une place plus qu’indispensable dans la nouvelle stratégie. La Vision 2020 axera la promotion du tourisme sur les dimensions culturelles d’un pays méditerranéen connu par sa chaleur humaine, sa générosité, son authenticité et surtout son hospitalité qui ne cesse de surprendre. L’enrichissement de l’offre culturelle est la particularité de cette vision accom-pagnée par la poursuite du positionnement offensif sur le balnéaire, la création d’une offre nature, la mise en place des corridors thématiques et la structuration d’une offre performante d’animation. La culture sera beaucoup plus un atout au sein des ré-gions en promouvant les sites naturels, le patrimoine na-turel et la culture vivante. Pour ce faire dans les meilleurs

toUrisMe.vision 2020 : qUeLLes perspectives ?

Après le Portugal, la Grèce et l’Espagne, c’est au tour de L’Irlande. Ce pays qui a connu une grande crois-sance dans les années 2000, se trouve dans une

grande impasse financière et économique. La situation est plus que désastreuse, L’Irlande nommée il y a peu « tigre celtique » pour sa performance économique est désormais dans le rouge. Son PIB s’est effondré de 7% en 2009, les déficits publics représentent 32% du PIB cette année à cause du sauvetage des banques irlandaises qui ne se sont pas pour autant relevées. D’ailleurs, Les banques sont en grandes difficultés, les marchés financiers s’affolent, les taux d’intérêts des obligations sont montés en flèche, ils frôlent les 9% et le chômage touche 14% de la population. La récession s’est bien installée en Irlande. L’Union euro-péenne craint une faillite qui mettrait en péril l’ensemble de la zone euro. Désormais, il n’est plus question d’un pays mais d’un en-semble de pays, le vieux continent agit dans le but d’éviter une grande catastrophe, celle de l’écroulement de la zone euro. Ainsi, l’union européenne combat pour la sur-vie de cette zone. C’est pour cette raison qu’elle propose d’apporter de l’aide à l’Irlande. Sa grande crainte serait que

le tigre celtique se retire de la zone euro et crée ce que l’on appelle l’effet domino entrainant derrière lui les pays en difficulté économique. Cependant, la grande surprise c’est que l’Irlande refuse la main qui lui est tendue par l’union européenne. Ceci est pour bien des raisons. Le premier ministre irlandais a déclaré que son Etat n’a pas besoin d’argent. Seul le système bancaire ravagé par la crise des subprimes et de l’immobilier a besoin d’à peu près 80 milliards d’euro. Le message des irlandais est clair : nous ne sommes pas la Grèce. Par ailleurs, la raison la plus vraisemblable par rapport à ce refus d’aide financière re-vient au fait que l’Irlande ne veut surtout pas avoir de con-trepartie à rendre à l’Europe. D’autant plus que la première contrepartie qui lui serait demandée réside dans la hausse du taux d’imposition sur les bénéfices de société extrême-ment faible, l’IS est de 12.5% seulement. Ce dumping fis-cal lui a permis d’attirer des investissements par milliers de dollars. C’est pour cela que L’Irlande n’est pas prête à abandonner cette politique qui lui a valu tant de multina-tionales. Donc, l’Irlande ne veut avoir de compte à rendre à personne et elle veut surtout préserver son autonomie. Finalement, l’Irlande a fini par accepter l’aide des eu-ropéens et du fond monétaire international. Un plan de sauvetage de 85 milliards d’euros est adopté, ce qui fait du pays le deuxième de la zone euro à recevoir une telle somme. La Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Irlande, à qui le tour ? L’Europe pourra-t-elle faire face à cette situation plus que difficile ? Hormis l’aide financière, l’Europe est-elle pré-parée à gérer ce genre de problèmes ? D’autant plus que l’on remarque que l’Europe a tendance à hésiter et à se perdre avant de prendre des décisions fermes. Ce qui lui manque ce ne sont pas les financements mais une bonne gouvernance.

L’irLande.coUp dUr poUr L’eUrope !

conditions possibles, des agences du développement tour-istique ADT seront créés dans chaque territoire touristique où les CRT et CPT seront institutionnalisés comme parties prenantes. Finalement le développement durable occupe une place non négligeable dans la nouvelle vision, en développant de nouveaux produits dans le sud en l’occurrence sous sa-hara atlantique. D’autres destinations offrant une diversité culturelle riche tels que Marrakech Atlantique, Maroc cen-tre, cap nord, centre atlantique sont au cœur du concept. D’autres régions comme sud atlantique, atlas et vallées, et le haut atlas représentent des destinations de premier

choix de l’écotourisme du développement durable au Ma-roc. Le Maroc est un pays riche en potentialités touristiques qui ne demande qu’à servir de paradis terrestre aux tour-istes avides de passer des vacances de rêves et de décou-vrir les diverses facettes d’un pays regorgeant de surprises sur le plan culturel et naturel. C’est pour cette raison qu’il est important de le préserver et d’opter pour un tourisme écologique. De ce fait, le niveau de densité touristique ne doit pas dépasser une certaine limite pour éviter la dégra-dation des écosystèmes et un impact négatif sur les com-munautés locales.

S.M le Roi Mohammed VI a présidé, le 30 novembre 2010 à Marrakech la cérémonie d’ouverture de la 10ème édition des assises nationales de tourisme.

Le siège de la Banque d'Irlande à Dublin le 12 novembre 2010

Rédigé par Boutaïna SARHRANY

Rédigé par Boutaïna SARHRANY

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MediaUs Mag'Février 2011

Social

Classé 114e sur cent soixante neuf (169) pays par le Pro-

gramme des Nations Unies pour le développement (PNUD), dans son rapport 2010 sur le développement humain dans le monde, le Maroc reste déçu par un tel rang. Le haut commis-saire au plan : Mr LAHLIMI Ahmed, affirme, ne pas être satisfait par le rang accordé au Maroc, il es-time que le progrès réalisé durant les cinq dernières années, grâce notamment à l’initiative nationale du développement humain, reste un réel indicateur de l’extrême changement qu’a connu le pays en ce quin-quennat de réformes. L’indice de développement

humain (IDH) a été créé en 1990 pour distinguer la création de richesse dans le pays et l’évolution des conditions de vie de sa population. Jusqu’à présent, il prenait en compte trois critères : le PIB par habitant, le taux d’alphabétisation et l’espérance de vie. Décidé aujourd’hui, à être le plus efficient possible, l’indice de développement se présente désormais selon une autre forme englobant des critères qui se rattachent plus à la réalité, comme la scolarisation

réelle. Il reste cependant critiqué par une majorité con-sidérable de pays, vu qu’il ne prend pas en considération divers paramètres relatifs à l’établissement d’un lien entre la situation des habitants d’un pays, leur niveau de vie, ou encore la pauvreté. Il est clair que l’institution onusienne recueille les don-nées chiffrées nécessaires pour l’établissement de ses statistiques chez des institutions de mesures indépendan-tes se trouvant dans les pays concernés, qu’elle combine, ensuite, selon ces 3 indicateurs fondamentaux sur lesquels elle se base lors de la classification et l’attribution de rangs à ces derniers. Dans cette optique, cette méthode est con-testée par le Maroc, lui reprochant la non représentation effective des résultats recueillis qui suscitent d’énormes coûts. Malgré tant de défis que les marocains ont pu relever lors de cette dernière décennie. « Je comprends le mécontentement des Marocains », tempère Milorad Kova-cevic, statisticien au Bureau du développement humain du PNUD. « Mais l’IDH est un outil de long terme, pour tous les pays du monde. Le Maroc a progressé mais il part de loin, donc il faut être patient. Les résultats de ses efforts seront sûrement visibles d’ici 5 à 10 ans dans un classement in-ternational. D’autre part, le PNUD n’a pas le monopole des statistiques; nous encourageons le Maroc à poursuivre ses propres méthodes d’évaluation de ses besoins. » Faisant la sourde oreille durant plusieurs années, le PNUD, dont le rapport sur le développement humain fête cette année son vingtième anniversaire, s’est enfin décidé à introduire de nouveaux indicateurs, à la demande de pays déçus de constater que leurs efforts ne soient pas visibles dans le classement annuel.

114e rang MondiaL seLon L’indice de déveLoppeMent hUMain 2010:

raBat reste déçUe par Un teL rang !

Rédigé par Chaimaa ERRAJI

Des pluies torrentielles se sont abattues sur la mé-tropole économique du royaume le soir du lundi 29 au Matin du Mardi 30 Novembre, chose qui a été

confirmée par le service météorologique du royaume. Ainsi 200 mm de pluies sont tombées entre 22h et 5h, ce qui constitue 3 fois plus que la moyenne pour le mois de No-vembre. Il n’a suffit que d’une nuit de déluge pour submerger Casablanca, la grande capitale du royaume s’est retrouvée en quelques heures sous les eaux. Cet état de fait a créé un

grand désordre. Le mardi matin, la situation est plus que désastreuse. En met-tant les pieds dehors, les casablancais sont sous le choc d’une scène qu’ils se sont habitués à ne voir que derrière leur poste de télévision. Ceux

casaBLanca… Une iMMense îLe !

qui se sont aventurés à rejoindre leur travail ou emmener leurs en-fants à l’école se sont heurtés à la réalité amère. Des boulevards en entier bloqués, des feux rouges qui ne fonctionnent plus, de grands trous béants, des voitures dont on discerne que la moitié et des ac-cidents. Justement un accident est sur-venu entre Mohammedia et Bouznika suite aux crues de Oued Chguig. Un autobus transportant plusieurs passagers a été trans-porté engendrant la mort de ces derniers. Suite à ce malheureux incident, S.M. le Roi Moham-med VI a pris en charge les frais d’inhumation des victimes et les frais d’hospitalisation des blessés. Ce cataclysme a conduit à une par-alysie générale de la ville de Casa-blanca, plusieurs foyers se sont vus privés d’électricité pendant des jours. Le mécontentement est général, les habitants ont dû changer leur mode de vie et passer leurs nuits à la chandelle. Suite à un communi-qué, Lydec a annoncé que 153 postes d’électricité sont hors service et font l’objet d’intervention. Les chanceux ont pu bénéficier de l’électricité le jour même, par contre les moins chanceux ont dû attendre de longues nuits avant de pouvoir profiter de la lumière. Les dégâts ont atteint également le chemin de fer, l’ONCF a dû interrompre plusieurs tronçons surtout celui reliant Casablanca à Rabat. Ainsi le trafic ferroviaire a connu un gel pendant toute la journée du Mardi, il n’a pu être rétabli que le mercredi matin. De plus, la nouvelle gare routière de Casa port a été inondée de façon à ce qu’un grand fossé se forme offrant l’image d’une grande piscine. Ce torrent effroyable n’a pas épargné les entreprises qui ont enregistré de grandes pertes matérielles. Un cadre opérant à Disway (revendeur informatique) m’a confié qu’ils ont perdu du matériel, les bureaux ont été saccagés et ils ont été obligés de déménager dans les nouveaux lo-

caux qui ne sont pas encore opérationnels. Tous ces dégâts ont été occasionnés en un rien de temps, tout le monde pointe du doigt l’infrastructure faible dont dispose la ville de Casablanca. Le plus inquiétant étant l’oued Bouskoura qui menace à tout moment de tout en-gloutir sur son passage. Après son assèchement, plusieurs constructions ont été édifiées dans son lit. Ce oued menace toute la ville et ses périphériques. Afin de palier à ce sérieux problème, le con-seil de municipalité de la ville et l’Etat devraient s’unir dans le but de lever des fonds. D’après le maire Sajid c’est un problème de niveau national. Finalement, ces inondations ont donné une image défa-vorable sur l’infrastructure du pays et sa capacité à gérer les crises. Les populations pauvres sont les plus touchées et se retrouvent pratiquement à la rue. Un bilan désastreux a été enregistré sur tous les niveaux. Tout compte fait, les catastrophes naturelles frappent certes mais delà à ne pas être préparés, c’est là où réside le hic. Comme le dit si bien l’adage « Vaut mieux prévenir que guérir. »

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Rédigé par Boutaïna SARHRANY

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MediaUs Mag'Février 2011

Droit

Le 1er Octobre 2010 marque l’entrée en vigueur du nouveau texte régissant la circulation de la route nationale. Il a donné naissance à une nouvelle

ère qui caractérise la volonté de prévention, de bonne conduite et de garantie des droits des usagers de la route. Un code qui s’insère déjà comme une néces-sité primordiale, vu le nombre exorbitant de morts enregistrés quotidiennement sur nos routes (plus de 4000 morts en moyenne annuellement) et les pertes annuelles estimées à plus de 11milliards de dirham. L’élaboration de ce nouveau code de la route a né-cessité, plus de 380 millions de dirhams investis dans l’acquisition des outils informatiques et techniques nécessaires pour son application comme les radars, les alcootests ainsi que les appareils de pesage. A cela s’ajoute, la mise en place d’un réseau in-formatique reliant tous les intervenants dans le domaine. Ce code revêt un as-pect préventif, souligne le ministre de l’équipement et du transport «Mr Karim Ghellab », il garantira aux profes-sionnels de la route, une formation adaptée qui s’ajoute à celle donnée lors des examens pour l’obtention du permis de conduire, aussi une formation continue et un bilan de santé auquel seront soumis tous les conducteurs de poids lourds tous les deux ans. Il prévoit notamment d’autres nouveautés :

• La durée de validité du permis de conduire sera de dix ans ;• Une visite médicale sera obligatoire chaque deux ans pour les conducteurs âgés de plus de 65 ans.• Introduction de la notion des points: Attribution d’un capital de points à chaque permis de conduire. Des points qui peuvent être réduits si le titulaire du permis commet une infraction. De part les contestations dont il avait fait face avant

son implémentation dans le champ marocain, il fait aujourd’hui l’objet d’un consentement général reflé-tant la volonté de tous les utilisateurs de la route à changer de cap et à se doter d’une bonne conduite lors de l’usage quotidien de la route. Ce comportement serein, reste aujourd’hui, la solution optimale, surtout que le Maroc connaît une expansion au niveau des in-frastructures routières devenues peu à peu fréquenta-

code de La roUte Marocain : entre échec et réUssite Rédigé par Chaimaa ERRAJI

“ Le ministre marocain des Transports Karim Ghellab a déclaré que le nouveau Code de la route réduit les amendes jusqu'à 70

pour cent par rapport au projet de loi antérieur.

Véhicule de transport de marchandises dans le col de Tizin Tichka

Fini le travail au noir pour les chauffeurs Le ministère du transport aura une in-

terconnexion avec la CNSS pour vérifier la conformité des employeurs quant aux

versements des cotisations.

bles juste après la réalisation d’un bon nombre de voies (le Maroc disposera de plus de 1400 kilomètres d’autoroute, d’ici l’achèvement de la construction du tronçon Fès-Oujda). Un constat suivant les deux mois et demi de l’application

du nouveau code ne peut être établi, vu que cette période reste une durée expérimentale et non significative mar-quant le début de l’expérience.

Neuf personnes ont été tuées et quarante six autres blessées dans deux accidents distincts de la circulation survenus sur les routes maro-caines, a-t-on indiqué de source officielle

Vingt personnes ont été tuées et 92 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation au Maroc, au cours des quatre premiers jours du mois de novembre 2010

36 personnes ont été blessées dans un accident de la circulation survenu mardi à Agadir, suite au renversement d’un bus de transport urbain

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Affaires

La notion de compétence vient se heurter à d’autres idées telles que le poste ou la qualification. Il est donc néces-saire de s’intéresser à la nouveauté qu’elle introduit et

qui justifie l’utilisation de ce nouveau concept. La compétence évolue avec le temps, elle peut s’accroître, mais également se détériorer en fonction du temps. Les savoir-faire peuvent se perdre. La compétence peut être reconnue à un moment donné, mais elle peut se perdre. La compétence est à mettre en relation avec l’activité. Elle est contextualisée, requise par l’activité et doit se traduire par une performance exprimée en objectifs.

Compétence requiert Actvité Fournie par

Salarié Obtient Performance

La gestion de compétences, renvoie à la gestion comme con-trôle d’un processus de production. On gère des compétences à partir du moment où l’on prend des décisions touchant aux compétences (formation…). Les postes de travail font réfé-rence à une situation précisément décrite (norme de per-formance, lieu précis…). Gérer par les compétences signifie que l’on s’intéresse aux savoir-faire que le salarié va mobiliser pour faire face à des situations. La gestion des compétences pose également la question du transfert des compétences. Rémunérer par le poste ne correspond pas à la rémunération par la compétence. Cette logique de compétence s’affronte également à la notion de statut. L’introduction de la gestion des compétences est justifiée par de bonnes raisons puisqu’elle permet de suivre la trans-formation des systèmes productifs (organisation, relation salariale) amorcée depuis la fin des années 80. Elle s’est for-gée dans le creuset des reconversions des Hommes dans de nouveaux métiers. Ensuite, la gestion des compétences a été diffusée dans d’autres types d’organisation en relation avec le bureau des méthodes et a apporté des nouveautés avec comme cibles :• D’individualiser la gestion des opérateurs, elle accompagne une individualisation de la GRH qui était jusque là centrée sur les cadres. Elle favorise une gestion de l’aléa par les opéra-teurs sans attendre une évolution des procédures par le bu-reau des méthodes ;• De gérer des métiers spécifiques, allocation de ressources dans la gestion de projets ou pour des métiers d’experts ;• De gérer des opportunités et des contraintes (reconversion, changements organisationnels, mise en œuvre de projets d’investissement…).

L’historique de sa venue au domaine de la

gestion des ressources humaines C’est dans les démarches de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) (Thierry, 1990), que la compétence apparaît au milieu des années 1980, comme pour jeter un pont entre les études prévisionnelles et la pré-paration d’actions de gestion individuelle. C’est alors que la gestion prévisionnelle des ressources humaines s’éloigne de la visée quantitative et collective, pour entreprendre une ap-proche qualitative et individuelle. Elle figure parmi les choix les plus judicieux des grandes structures, puis dans les petites (PME ; Defélix, Retour, 2003), et fait preuve d’un développe-ment progressif et indissociable de celui de la notion de com-pétence. Dans une optique managériale, on perçoit la gestion des compétences comme étant celle de « l’incertitude ». Dans le cadre, d‘environnements de plus en plus turbulents, les en-treprises cherchent de plus en plus à minimiser les risques de perte de compétences, notamment, à travers le développe-ment de l’employabilité et la polyvalence de leurs salariés en interne, et l’acquisition de compétences reconnues et valor-isables dans le marché de travail en externe. L’introduction de la compétence à la GRH suit un processus très simplifié en plusieurs étapes :• L’émergence de la manufacture, avec un objectif, la lutte contre la flânerie, le poste est défini précisément à cette fin. La rémunération attractive devient un levier d’action pour in-citer les ouvriers à faire leur travail. Cette situation n’est pas si ancienne que cela ;• La pénurie de main d’œuvre faisant, il y a nécessité de fi-déliser les salariés, de les impliquer. L’emploi est encadré par le droit social (conventions collectives et protection sociale). La politique d’intégration dans l’entreprise est alors le levier d’action pour motiver les salariés ;• Enfin, la pérennité des crises structurelles, le développe-ment du chômage entraînent un objectif d’efficacité. La compétence, la coopération active mise en efficience par l’organisation est alors indispensable. Dans ce contexte me-naçant, la contribution à l’employabilité des salariés devient alors le levier d’action.

Diversité des modèles de gestion des com-pétences

Les démarches de gestion de compétences émanent d’un paradigme institutionnel et culturel propre à chaque pays.il convient de dire, que les pratiques de gestion des ressources humaines ne sont pas semblables entre les pays, celles prati-quées en France sont différentes de celles en l’Amérique du Nord, ou bien celles du Royaume-Unis.- Au Royaume Uni : une alternative aux diplômes Le Royaume-Uni associe le terme compétences à l’approche

du National Council for Vocational Qualifications (N.V.Q.) et du Scottish Council for Vocational Qualifications qui vise à relever les standards minimaux de performance au niveau national et s’intéresse à l’ensemble des salariés. Nées au milieu des années 1980, les NVQs proposent une approche globale de la gestion et de la certification des compétences fondée sur l’activité des personnes en situation de travail et un dispositif d’assurance qualité du processus d’évaluation des compétences. Elles constituent la tentative la plus systé-matique d’introduction d’un mode de certification nationale des compétences professionnelles, alternatif aux diplômes.- En Amérique du Nord : un prédicteur de performance En Amérique du Nord, l’affinement du terme « compétence », s’est fait à l’aide des travaux menés par un enseignant en psychologie de l’université Harvard, un certain McClelland, devenu après consultant spécialisé dans l’étude de la motiva-tion et du développement personnel, qui pose les premiers jalons conceptuels et méthodologiques. Au début des an-nées 70, McClelland travaillait déjà sur la mise au point de tests permettant d’identifier les attitudes et les habitudes des personnes les plus performantes (high achievers). Il avait par ailleurs établi dans ses travaux (McClelland, 1973), que les tests d’aptitudes et de connaissances ainsi que les diplômes n’étaient pas de bons indicateurs de la performance en em-ploi et qu’en outre un biais était apparu en défaveur des minorités, des femmes et des couches désavantagées de la population). McClelland chercha alors à isoler des facteurs véritablement discriminants de la performance et qui ne seraient pas trop fortement biaisés par certaines variables socio-économiques. La centralité de la performance dans le débat et dans l’instrumentation est tout à fait évidente du côté nord-amé-ricain.

« Les compétences clés sont d’abord repérés par le biais des comportements discriminants chez les plus performants, puis elles sont définies, calibrées et mesurées en regard d’un cer-tain niveau de performance à atteindre. La notion de compé-tences est très mobilisée dans les contextes de sélection pro-fessionnelle et d’évaluation des individus. C’est ainsi que les compétences restent relatives à l’environnement socioculturel

dans lequel elles peuvent émergées ».

La compétence dans les pratiques de ges-tion

Beaucoup de pratiques de gestion des ressources humaines, se réfèrent de manière plus explicite à la gestion de compé-tences. Néanmoins, ces pratiques n’occupent toujours pas la même importance dans une entreprise, elles sont alors, soient centrales ou périphériques. En fait, la gestion des compétences passe aussi par plusieurs paliers, cités ci-après :• Au premier palier, celui du discours, le vocabulaire a évolué. La gestion des compétences est vue comme la nouvelle et bonne façon de gérer les ressources humaines. La formation devient “ingénierie du développement des compétences”, la gestion du personnel est rebaptisée “gestion des compé-tences” ;• Le deuxième palier est celui de l’exploration. L’entreprise s’engage dans un domaine, bien cir-conscrit, de la gestion des compétences. On mettra, par exemple, en place une appré-ciation du personnel fondée sur les compétences, sans que celle-ci soit précisément articulée à des décisions de gestion ;• Le troisième palier est celui de la diffusion, c’est alors que plusieurs disciplines seront ratta-chées à la gestion des com-pétences (gestion prévisionnelle reliée à l’appréciation indivi-duelle ;• Le quatrième palier est celui de la généralisation de la dé-marche qui inspire l’ensemble de la gestion des ressources humaines en substitution à d’autres logiques de gestion, ba-sées souvent sur le grade ou le poste. En somme, il apparaît bien que la gestion des compétences, et en particulier ses volets “for-mation” et “carrières”, sem-ble entraîner un positionnement personnel plus clair, une meilleure con-naissance de son poste, de soi-même et de

ses voies d’amélioration, ainsi qu’une prise en charge plus active des étapes de son parcours professionnel. Néanmoins ce mode de ges-tion n’est pas sans poser certains problèmes, ni même sans comporter certains risques pour l’individu ou pour l’organisation. Il existe des risques liés à la surestimation de certains para-mètres tels que la motivation des individus à développer les compétences en continu (il y a un risque d’essoufflement), la disponibilité des responsables opérationnels pour gérer les postes et leur complexité et la capacité des di-rigeants à piloter des démarches cohérentes et adaptées aux contextes et aux objectifs.

L’usage de la notion de compétence témoigne de change-ments significatifs dans les politiques comme dans les pra-tiques de GRH. Mais ces changements et les intentions qui les inspirent sont loin d’être identiques. On l’a vu, la compétence est sollicitée dans des champs d’intervention variés et, pour un même champ, elle peut servir des objectifs différents.

Rédigé par Chaimaa ERRAJI

L’éMergence de La notion de coMpétence dans La sphère des ressoUrces hUMaines

18 19MediaUs Mag'Février 2011

MediaUs Mag'Février 2011

Le 19 octobre dernier, 15 000 Sahraouis contestataires constituent un campe-ment à Laayoune protestant contre « la détérioration » de leurs conditions de vie et réclamant des emplois et des

logements. Le 8 novembre de la même année, Ra-bat choisit de démanteler le camp de manière pac-ifiste, aucune balle n’a été tirée affirme Monsieur Tayeb Cherkaoui, ministre de l'Intérieur lors de la conférence de presse donnée lundi 15 novembre. Toutefois ces évènements ont causé la mort de 10 personnes membres des forces de l’ordre maro-caines et fait plusieurs dizaines de blessés, selon l'AFP. A l’affut de toute occasion pouvant porter at-teinte à l’image de marque du Royaume, certains medias espagnols fermement décidés à déformer les faits relatifs au Maroc, mènent une véritable campagne de désinformation médiatique particu-lièrement lorsqu’il s’agit de la question du Sahara. En effet, tout récemment, ces mêmes médias es-pagnols publient et diffusent des informations erronées pour leurrer l'opinion publique sur la réalité des évènements de Laayoun. Monsieur Taieb Fassi Fihri, ministre des affaires étrangères et de la coopération, indigné face à ce comporte-ment, avait déclaré que ces derniers ne faisaient que "distordre la réalité du Maroc et du différend régional au sujet du Sahara marocain" et "enven-imer" les relations entre les deux pays. Le 28/11/2010, très précisément à 11 :00 du ma-tin, 3 millions de citoyens marocains participent massivement à la marche populaire de Casablanca qui intervient suite aux tentatives du parti popu-laire espagnol d'accélérer le vote par le Parlement européen d'une résolution partiale portant at-teinte à l'intégrité territoriale du Royaume et nuis-ible aux bonnes relations hispano-marocaines ; une nouvelle preuve de la mobilisation constante du peuple marocain pour la défense de la maro-canité du Sahara destinée au parti populaire es-pagnol apparemment nostalgique de l’époque co-loniale car en dépit d'un "traité d'amitié et de bon voisinage" signé en 1991 et d’une activité com-merciale intense et importante entre l’Espagne et le Maroc, c’est un lourd passé non digéré et de nombreux sujets tabous qui handicapent les rela-tions hispano-marocaines, notamment le soutien de l'Espagne du mouvement indépendantiste du Polisario.

« La marche verte » de L’an 2010

Dossier « L’initiative marocaine pour la négociation d’un stat-

ut d’autonomie de la région du Sahara » (Extrait de la Lettre adressée à M. le Secrétaire Général de l'ONU)

« Il s’agit d’une initiative de compromis, novatrice, responsable et ouverte qui, par son contenu et sa finalité, permet à tous les sahraouis, qu’ils soient de l’intérieur ou de l’extérieur, de gérer eux-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers différents organes législatif, exécutif et judiciaire représentatifs. Elle réalise le principe de l’autodétermination à travers une expression libre, démocratique et moderne sur le statut d’autonomie. Elle est, de ce fait, conforme à la légalité internationale, intègre les normes et standards internationaux en matière d’autonomie et garantit le re-spect et la promotion des droits de l’Homme tels qu’ils sont univer-sellement reconnus et consacrés par la Constitution du Royaume…

A cet égard, le Royaume exprime sa disposition à s’engager, avec détermination, dans une négociation sérieuse et approfondie, avec les autres parties, en vue de contribuer concrètement à la réalisa-tion de la solution politique, définitive et mutuellement acceptable, tant attendue par la Communauté internationale ».

Dossier réalisé par :Ghita DRISSI et Imane HIRI 21

Sahara. L'affaire de tous les marocains

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Le Royaume du Maroc oc-cupe dans l’histoire de la colonisation, comme dans

le processus de décolonisation, une place singulière qui s’écarte du schéma habituel qui s’applique à d’autres pays. En effet, de par sa position géographique aux portes de l’Afrique et à la jonction de la Méditerranée et de l’Atlantique, le Maroc a été, pendant des siècles, la cible des convoitises étrangères, particulièrement européennes. Celles-ci ont débuté dans la deux-ième partie du XIXème siècle avec l’occupation d’un comptoir par l’Espagne en 1884 à l’extrême sud du pays, villa Cisneros (Dakhla), suivie de la conclusion entre pu-issances européennes d’accords secrets pour se répartir les zones d’influence et d’occupation au Maroc. C’est ainsi qu’en 1912, le territoire marocain s’est trouvé réparti entre plusieurs zones d’occupation: • La zone du Centre par la France; • La zone Nord y compris les présides de Sebta et Mélilia et les Iles avoisinantes par l’Espagne; • Sakkiat El Hamra, Oued Eddahab, les villes de Tarfaya et Sidi Ifni par l’Espagne; • La zone internationale de Tanger confiée à un Conseil composé de 12 puissances étrangères. Le Maroc n’a pu se soustraire du joug colonial qu’au terme d’une lutte de libération qui a duré quarante trois ans et qui a été couronnée par des négociations politiques avec les puissances occupantes, permettant ainsi au Ma-roc de recouvrir, graduellement et à travers des accords

internationaux négociés, plusieurs parties de son territoire national. C’est ainsi qu’en 1956, la France et l’Espagne rétro-cédèrent au Maroc les zones du Centre et du Nord et que

la zone de Tanger revint à la souveraineté marocaine. A partir de cette année là, et compte tenu du maintien de la présence espagnole dans les présides du Nord et du Sud du pays, le Maroc et l’Espagne, soucieux de développer des relations de bon voisinage tournés vers l’avenir, ont décidé d’adopter la concertation et la négociation comme moyen privilégié pour régler le contentieux territorial. De cette politique résolue de règlement pacifique des différends sont nés, l’Accord de 1958, en vertu duquel la ville de Tarfaya a été rétrocédée au Maroc, celui de 1969, qui a consacré le retour de Sidi Ifni et l’Accord de Madrid de 1975 qui a marqué la fin de la présence espagnole au Sahara, enfin la réintégration de toutes les provinces saha-riennes au Maroc à partir de 1979. Tous ces Accords ont été négociés entre le Maroc et l’Espagne à la suite de recommandations des Nations Unies. L’Accord de Madrid a été conclu le 14 novembre 1975 entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie à la suite de l’avis consultatif rendu par la Cours Internationale de Justice le 16 octobre 1975 sur le Sahara occidental et le lancement par Sa Majesté Hassan II, le 6 novembre 1975, d’une marche pacifique « la marche verte » pour expliquer l’attachement du peuple marocain au parachèvement de son intégrité territoriale. L’Algérie s’est opposée à ce pro-cessus. Depuis toujours, le gouvernement marocain réalise d'énormes investissements dans le Sahara, et certains observateurs estiment qu'il dépense 2,7 milliards de dol-lars par an sur ce territoire et ses 385.000 habitants. En effet, des progrès en termes de développement urbain, de développement du secteur éducatif et des services so-ciaux montrent très clairement l’intérêt éternel que porte

Dossier le Maroc pour ce territoire de 266 000 km² du Nord-Ouest

de l'Afrique bordé par la province marocaine de Tarfaya au nord, l'Algérie au nord-est, la Mauritanie à l'est et au sud, tandis que sa côte Ouest donne sur l'Atlantique.

Les efforts du maroc pour Le règLement pacifique de La ques-

tion du sahara Malgré sa situation délicate, le Maroc a continué à dé-montrer son engagement pour une solution pacifique allant jusqu’à proposer, en 1981, au Sommet de l’Organisation de l’Unité africaine à Nairobi, l’organisation d’un référendum pour mettre un terme au différend régional artificiel qui a été créé à ce sujet. Cependant, lorsque, sans attendre cette consultation, l’OUA a admis en son sein une «République Sahraouie» installée à Tindouf en territoire algérien, le Ma-roc a dû quitter l’Organisation régionale. Devant l’échec d’une solution africaine, le Maroc s’est tout naturellement tourné vers l’ONU pour prendre en charge la solution du différend. Les efforts des Nations Unies se sont concrétisés dans le plan de règlement de 1990 qui comprend un cessez-le-feu et l’organisation d’un référendum donnant le choix entre le maintien au sein du Royaume du Maroc ou l’indépendance. Le Plan de règlement a rencontré des difficultés dans l’application de ses principales dispositions, à commencer par l’identification qui en constitue l’élément essentiel. Et malgré les ajustements successifs qui lui ont été apportés sur le plan technique, le plan s’est révélé inopérant. Ces difficultés ont été identifiées par M. le Secrétaire géné-ral des Nations Unies et par son Envoyé personnel dans le rapport du 12 juillet 2000. Elles ont trait notamment:• à l’identification des personnes non encore auditionnées par la MINURSO;• au déroulement de la procédure des recours,• au rétablissement dans leur droit de participer au référen-dum, de 7000 postulants marocains déclarés admis et retirés par la suite de la liste provisoire des votants;• à la mise en œuvre des résultats du référendum;• à l’application du code de conduite à respecter pendant la campagne référendaire;• à l’exigence de concordance des té-moignages des Chioukhs (Chef des tribus) représentant le Maroc et le Polisario;• à la marginalisation du témoign-age oral comme moyen de preuve alors même que le Plan de règle-ment le met sur un pied d’égalité avec les documents espagnols aux fins de l’identification et des recours,• au rapatriement des réfugiés. Depuis le lancement de l’application de ce plan, le Maroc a mis en place tous les aménagements

pour l’appliquer de bonne foi en mettant à sa disposition les moyens dont elle avait besoin pour accomplir sa mission.

Les reLations maroco-aLgériennes

Plusieurs titres de la presse algérienne ont repris dans leur édition les fuites diplomatiques du site internet WikiLeaks à propos des relations entre le Maroc et l’Algérie, notamment au sujet du Sahara. À ce sujet, deux passages de cette correspondance censée être secrète entre diplomates américains, sont particulière-ment édifiants sur la conception qu’aurait Abdelaziz Boute-flika de la diplomatie. “Il tient à la fermeture des frontières jusqu’à l’indépendance du Sahara occidental”. Même si la révélation n’en est pas vraiment une, cette con-fidence faite à des diplomates américains, et relayée vers le Pentagone, contredit la position officielle de l’Algérie selon laquelle elle ne serait pas partie prenante du conflit autour du Sahara marocain et ne siège aux négociations, sous l'égide de l'ONU, qu'en simple observateur. La suggestion qu'aurait faite le président algérien en février 2008 à un diplomate US: il y a dit tout simplement que le Ma-roc aurait pu contrôler ou superviser le Sahara. Ainsi donc, selon le chef de l’Etat voisin un pays aurait le droit de con-trôler et de superviser un territoire qui ne serait pas le sien!Tout en promettant que l'Algérie ne permettra pas au Polisa-rio de combattre depuis le territoire algérien, celui qui a brigué un troisième mandat après avoir modifié la consti-tution qui n'en permettait que deux, a laissé entendre, tou-jours selon de nombreux journaux algériens, que le conflit pourrait trouver une issue grâce à la médiation américaine. Abdelaziz Bouteflika semble feindre d'ignorer qu'en avril 2009, la majorité des Représentants siégeant au Congrès, a adressé un courrier à Obama dans lequel il est dit: “Nous restons convaincus que la position américaine, qui favorise l’autonomie pour le Sahara Occidental sous souveraineté marocaine, est la seule solution viable”.

qu’est ce que Le poLisario ? Le Polisario est un mouvement crée et inventé par l'Algérie

pour s'opposer à la libéra-tion du Sahara par le Ma-roc, tout comme l'autre enfant des services secrets de la DRS algérien pour déstabiliser les pays du sahel et du Sahara l'AQMI qui regroupe les terror-istes algériens exportés par l'Algérie vers les fron-tières de ses voisins du sud pour brouiller les cartes et enlever les ressortissants occidentaux pour vendre

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Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, ancien Inspecteur général de la police du Front Polisario

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MediaUs Mag'Février 2011

Dossier combat le terrorisme" un terrorisme créé par elle même

pour le marchandage et le chantage politique et mettre à genoux les pays voisins qui n'ont aucune relation "cul-turelle" avec la culture de l'extrémisme islamiste algéri-en!! Et aussi pour conserver le pouvoir le plus longtemps que la rente pétrolière le permet avant son épuisement dans 16ans! Le conflit n’est qu’une face de la guerre entre le Maroc et l’Algérie !

Tout le monde connait la genèse du Front Polisario et le contexte dans lequel il a vu le jour en 1973 et le soutien qu'il a eu de la Lybie et de l'Algérie. Le Front Polisario a été le bras armé du bloc de l'Est pour renverser la mon-archie marocaine avec l'aide des gauchistes dissidents marocains de l'époque (années 70, 80 et début des an-nées 90). Comme vous devez le savoir, le Maroc était dans le bloc américain alors que tous les pays arabes étaient dans le bloc soviétique. Hassan II était l'homme à abattre pour bon nombre de leaders arabes. Souvenez-vous du mouvement des nasseristes qui a eu son effet dans plusieurs pays dont l'Algérie. Le Front Polisario a été financé et armé par l'Algérie pour mener une guerre terrible contre le Maroc. La solution pour le Maroc a été d'ériger le mur de sable qui a protégé les sahraouis unionistes des attaques du Polisario. La guerre s'est ter-minée en 1991 lorsque le bloc soviétique a été déman-telé. Le référendum devait prendre place mais le Maroc et l'Algérie ne se sont jamais entendus sur les listes des votants. Le Maroc avait accepté le plan « backer 1 » alors que l'Algérie l'avait refusé. Ensuite, le Maroc avait refusé le plan « baker 2 » alors que l'Algérie l'avait avalisé. Grâce au projet d'autonomie proposé par le Maroc et conçu par les sahraouis unionistes du CORCAS, les négociations ont repris entre le Maroc et le Front Polisario dirigé par l'Algérie. Ce dirigisme est malheureusement néfaste à la région tout entière. Il y a eu un changement de leader et de politique au Maroc mais pas en Algérie. Ce point bloque malheureusement le processus de réconciliation des sahraouis qui n'attendent qu'une chose c'est de partir des camps de Tindouf en Algérie pour retourner au Ma-roc rejoindre leurs proches.

un drame qui dure... Dans la recherche d’une solution définitive et durable à cette question, l’on doit constamment avoir présente à l’esprit la dimension humanitaire et plus particulière-ment la condition de dizaines de milliers de personnes déplacées de leurs foyers et forcées de vivre la condition de réfugiés dans les camps de Tindouf en Algérie et celle des 412 membres des Forces Armées Royales encore dé-tenus en territoire algérien. Pour sa part, le Maroc a rempli depuis plusieurs années ses engagements humanitaires en procédant à la libéra-tion de toutes les personnes civiles et militaires détenues en liaison avec le conflit du Sahara. Le Comité interna-tional de la Croix-Rouge (CICR), à d’ailleurs, formelle-ment reconnu qu’il n’existe plus de personnes se récla-mant du Polisario détenues au Maroc. Bien plus, le Maroc a permis au CICR de réaliser une mission d’évaluation au Sahara du 2 au 6 novembre 2001 en vue de clore les dossiers de 24 personnes marocaines d’origine sahraoui déclarées disparues par le Polisario.La mission du CICR a pu rencontrer sans témoins ces personnes et a pu constater que celles-ci mènent une vie normale et paisible au Maroc (cf. communiqué n° 1/45 du 15 novembre 2001). Le Maroc déplore, cependant, qu’en dépit des appels incessants du Conseil de sécurité, du Secrétaire général et du CICR, le Polisario continue de refuser la libération de 1362 détenus marocains, en les instrumentalisant à des fins politiques et de propagande à travers des opérations de rapatriement au compte-goutte. Tous les représentants des organisations internationales humanitaires, gouvernementales et non-gouvernemen-tales, les diplomates et les missions qui ont pu visiter les

détenus ma-rocains ont dénoncé leur maintien en détention et appelé à leur r e l a x a t i o n immédiate. Les rap-ports d’ONGs nationales et internation-ales notam-ment en Europe, sur le drame de ces person-nes, les dé-tournements de l’aide ali-mentaire, la torture et la r é p r e s s i o n des droits de l’homme, ont pu révéler au grand jour la nature et l’ampleur des exactions du Polisario à l’encontre des personnes incarcérées. En juillet 2003, l’Association internationale France Libertés a publié un rapport sur les conditions d’incarcération des détenus marocains à Tindouf, qui a été entièrement consacré aux graves infractions commises par le Polisario et l’Algérie à l’encontre de ces détenus. Les meurtres, tortures, exécutions sommaires, travaux forcés et mutilations physiques des détenus, sont quelques uns des sous-titres de ce rapport accablant sur cette tragédie humanitaire. Par ailleurs, le CICR a exprimé dans son communiqué du 21 février 2002, « sa profonde préoccupation face à la détériora-tion de l’état de santé mentale et physique des 1362 prison-niers dont 916 ont été capturés il y a plus de vingt années et se trouvent emprisonnés pendant une durée qui dépasse celle de toute personne détenue en relation avec un conflit armé dans le monde d’aujourd’hui.»A la suite de la publication du rapport du Secrétaire général du 19 février 2002, et avant même l’adoption de la résolution 1394 par laquelle le Conseil a prorogé, jusqu’au 30 avril, le mandat de la MINURSO, les membres du Conseil ont tenu à exprimer l’urgence et la priorité qu’ils accordent à l’aspect hu-manitaire du différend sur le Sahara en adoptant, le 26 février 2002, une Déclaration dans laquelle:• Ils se sont déclarés « préoccupés par la situation des prison-niers de guerre et ont demandé instamment au Front Polisa-rio de libérer tous les prisonniers de guerre»;• Ils « attendaient des progrès sur les questions humanitaires liées aux réfugiés à la frontière »;

• Ils « ont demandé aux parties d’assurer la liberté du mou-vement de la MINURSO» (en fait, comme le précise bien le paragraphe 9 dudit rapport, cet appel s’adresse exclusivement au Polisario qui, seul, continue à limiter la liberté de mouve-ment des observateurs militaires de la MINURSO, en viola-tion des arrangements sur le cessez-le-feu). Dans sa résolution 1429 du 30 Juillet 2002, le Conseil de Sécurité a demandé de nouveau au Polisario de « libérer sans nouveau retard tous les prisonniers de guerre conformément au droit international humanitaire » . En dépit des résolutions pertinentes et des appels réitérés du Conseil de Sécurité ainsi que ceux du Secrétaire général de l’ONU et de la Communauté internationale, demandant la libération immédiate de tous les prisonniers marocains dé-tenus, depuis plus de 20 ans sur le sol algérien, le Polisario continue d’exploiter, de manière odieuse, le sort de ces prison-niers de guerre, gérés, depuis plusieurs années, tels un « stock de marchandises » instrumentalisés dans des opérations po-litico médiatiques de libération au coup par coup. Le Gouvernement marocain a appelé à prendre les mesures nécessaires pour faire respecter le droit international humani-taire, en particulier la Convention de Genève, et à appliquer les résolutions du Conseil de Sécurité, notamment la résolu-tion 1495 du 31 Juillet 2003 qui « renouvelle la demande qu’il a faite au Front Polisario de libérer sans plus tarder tous les prisonniers de guerre qui lui restent ».

Autonomie

SAhArA mArocAin

réfé um

SAhArA occidentAl

Le Roi Mohamed VI du Maroc a reçu en audience au Palais Royal de Fès Christopher Ross, émissaire de

l’ONU pour l'affaire du Sahara

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MediaUs Mag'Février 2011

Science et Technologie

C’est en concurrence avec le leader mondial en vente d’ordinateurs (Hp) , que son suc-

cesseur taiwanais Acer se lance dans la fabrication des tablettes tactiles. Et ce n’est qu’en début d’année 2011 qu’elles seront mises en vente aux consommateurs de matériels infor-matiques. ACER doit son deuxième rang mon-dial des PC grâce à ses netbooks et ce n’est donc pas une surprise s’il compte s’imposer en force sur le mar-ché des tablettes, aux côtés d’Apple, le leader du genre, Dell, Samsung et Toshiba, qui commercialisent déjà leurs modèles. La combinaison d’options proposées par Acer pour ses premières tablettes s’inspire de configurations techniques variées. Ainsi, l’une d’entre elles, qui n’a pas encore était baptisée, est plutôt un téléphone intelligent/tab-lette. Ce terminal hybride sous Google Android, qui permet de téléphoner et de naviguer sur Internet, tandis que le modèle sous Windows (disponible qu’en février 2011) embarquera une puce AMD. Toutes les deux seront équipées de connectivités 3G et Wi-Fi, et de ports HDMI, USB, qui font défaut

à l’iPad d’Apple, et de capteurs photo en façade et à l’arrière, également ab-sents de l’iPad. La commercialisation des quatre

tablettes de la marque sera accompa-gnée notamment du lancement d’une boutique d’applications et de conte-nus, baptisée Alive. Cette plateforme proposera, à la manière d’iTunes, des films, des vidéos, des jeux, des livres et des journaux électroniques, ainsi que de la musique. Et pour alimenter ce kiosque virtuel, la firme de Taïwan a passé de nombreux partenariats avec des spécialistes de chaque sec-teur, comme 7Digital et Audiotube pour la musique, Acetrax pour les films, ou encore Casual Games pour les jeux vidéo.

LanceMent des qUatres taBLettes acer

Rédigé par Imane HIRI

La vidéo en 3D (trois dimensions), connait une ascension spec-

taculaire de nos jours. Au rythme où évolue la tech-nologie, plusieurs profes-sionnels du contenu audio et vidéo sont convaincus qu’elle ne tardera pas à remplacer la 2D désormais détrônée après toutes ces années de règne, par des projections en relief plus vivantes et plus animées. Le cinéma Hollywoodien s’intéresse de plus en plus à cette nouvelle forme de vidéos qui lui permet de donner une toute autre dimension à ses dernières productions, et grâce à laquelle il peut directement

concurrencer les systèmes « Home Video » qui lui ont fait du tort. Dans peu de temps cha-cun d’entre nous pourra se concocter son propre

Avatar fait maison. Car, pas plus tard que cette année, le géant de l’électronique PANASONIC ouvre le bal en levant le voile sur son caméscope 3D HDC-

SDT750, le premier camé-scope au monde équipé de deux objectifs. Il a com-mencé à être commercial-isé aux Etats-Unis à partir d’octobre 2010, son prix est estimé jusqu’à présent à un peu plus de 1 000,00 Euros. Il permettra à son posses-seur de filmer des vidéos en relief qu’il pourra visualiser sur des téléviseurs 3D com-patibles. D’ici peu de temps, la 3D sera donc accessible à tous. Car les nouvelles inventions technologiques ne restent que pendant une brève pé-riode un luxe que peu de personnes peuvent se per-mettre, pour devenir juste après indispensables à la

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La Chine, plus gros foyer de peu-plement d’Asie orientale avec 1.3 milliard d’habitants près d’un

quart de la population mondiale, est un pays riche par sa culture et sa civi-lisation. Il est vrai que certaines faiblesses dé-mographiques et sociales handicap-ent son ascension toutefois, sa mon-tée en puissance ces deux dernières décennies et l’impact considérable de son industrie sur le commerce inter-national ne sont plus à démontrer. En effet, en dépit de sa forte croissance démographique, de sa dépendance vis-à-vis des pays étrangers en termes d’approvisionnement énergétique et minerais nécessaires au développe-ment de son secteur industriel, la Chine, désormais devenue la deux-ième puissance mondiale devant le Japon et après les Etats-Unis, compte bien s’imposer dans la place économ-ique mondiale en adoptant une poli-tique axée sur l’innovation et le de-venir.

Saura-elle garder sa place de deux-ième puissance mondiale ? Pourra-t-elle détrôner La superpuissance que sont les Etats-Unis ? Quelles mesures a-t-elle pris dans ce sens ? Les rapports 2010 de la commis-sion européenne et de l’Unesco sur la science s’accordent à dire que l’ascension fulgurante de la Chine qui progresse dans tous les domaines avec 10% d’accroissement du PIB notamment en matière de recherche et de développement n’est pas des

La chine en Matière de recherche et

déveLoppeMent 2010

Rédigé par Ghita DRISSI

moindre et que le taux de croissance des budgets de R&D consacrés aux sci-ences et technologies stagnent en Europe et grimpent considéra-blement en Chine. En effet, l’Europe, consi-déré comme l’un des centres d’impulsion et de commandement de l’espace mondial, réduit de plus en plus ses dépenses en recherche et dével-oppement et attire de moins en moins les investissements de R&D des multi-nationales tandis que la Chine géant émergent de la compétitivité globale dépense en 2009 près de 580,21 mil-liards de yuans (87,4 milliards de dol-lars) pour la recherche et développe-ment, soit un montant 6,5 fois plus

élevé que celui de 2000. Ce montant qui représente 1.7% du PIB est certes modeste par rapport aux autres pays développés mais reste honorable et très prometteur. La chine, au même titre que certains pôles émergents comme la Corée du Sud, le Brésil ou l’Inde, gagne en pu-issance au détriment de la Triade et redouble d’effort pour encourager le

progrès par la recherche et l’innovation en créant de nouvelles universités et en augmentant le nom-bre de ses chercheurs. Outre l’expansion rapide de sa puissance économ-ique dans le monde, la Chine est un membre per-manent du Conseil de sé-curité des Nations Unies, détient l’arme nucléaire et l’armée la plus grande du monde. Ses différents

atouts tant économiques, politiques que militaires alliés à sa détermina-tion et ses efforts croissants dans ces différents domaines font d’elle La nouvelle superpuissance potentielle. Parviendra-t-elle à se positionner à la tête du classement mondial devant les Etats-Unis ? Réponse dans les années à venir.

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Le M nde

Duel politique et impasse en Côte d’ivoire où l’élection présidentielle devient l’enjeu d’un

combat entre deux poids lourds, d’un côté Alas-sane Dramane Ouattara, leader de l’opposition et vainqueur officiel dans les urnes formelle-ment reconnu par la Commission Électorale In-dépendante (CEI) , et de l’autre, Laurent Gbagbo, le président sortant qui vient de prêter serment pour un autre mandat à l’encontre de la com-munauté internationale et des nations unies. Incontestablement, la Côte d’Ivoire a démontré dans le plus grand désarroi, que l’Afrique n’a pas rompu avec les méandres de l’imposture. Cette

élection était un espoir pour le peuple ivoirien et pour toute l’Afrique. A l’heure actuelle, tous les regards sont braqués vers ce pays au bord du chaos, à la grande stupéfaction de ceux qui pensaient à tort que les deux candidats allaient se comporter en légalistes et en toute maturité. Les conséquences de cette présidence tour-mentée se font déjà sentir et s’inscrivent dans le sang par des affrontements entres les deux clans, faisant au moins vingt morts depuis la fin du second tour. Un scénario des plus cata-strophiques dans ce pays de l’Afrique de l’ouest déjà ravagé par la guerre civile de 2006.

La côte d’ivoire aU Bord dU chaos

Rédigé par Hind ERRICHI

Le conflit coréen remonte aux années 1950-1953 et trouve ses sources dans un

enchainement d’événements historiques qui ont fait de la péninsule coréenne un des points névralgiques de la guerre froide. La scission de ces deux sœurs ennemies fut subie par le monde entier, encore plus par les coréens qui se sont trouvés partagé entre deux idéologies antagoniques : le communisme au nord et le capitalisme au sud. Depuis lors, la paix n’est toujours pas signée et la tension reste vive entre les deux Corées malgré des rapprochements et des signes d’apaisement et de rencontre au plus haut niveau. Et c’est au cours de ces derniers mois que les relations se sont le plus détériorées. Les deux Corées se livrent à une joute verbale et Pyongyang brandi la menace d’une riposte militaire, accusant la marine sud-coréenne

d’avoir franchi sa frontière. Cette augmen-tation de violence résulte également d’une enquête internationale qui a rendu publique ses conclusions sur l’implication de Pyongyang dans le naufrage d’une cor-vette militaire sud-coréenne et la mort de 46 de ses membres d’équipages le 26 mars 2009. Alors que la communauté internationale s’empare déjà du dossier, les deux princi-paux intervenants que sont la Chine et les Etats Unis affirment déjà leurs positions. La Chine, seul soutien de poids à Pyongyang, est restée discrète jusqu’à aujourd’hui et s’est contentée d’appeler «les deux par-ties» à la retenue. Outre-Pacifique, les Etats-Unis quant à eux ont rapidement ap-porté soutien à la Corée du sud et se pré-pare à toute éventualité.

corée dU nord vs corée dU sUd

Rédigé par Hind ERRICHI

Le prince William a enfin décidé de se marier avec Kate Middleton, après plus de 8ans en-

semble, il faut dire que la presse britannique a cessé d’y croire, ce qui a valu à Kate le surnom de Waity Katy (Kate qui attend). En effet, Kate n’est pas de sang royal, sans oublier que c’est la fille d’un ex-steward et d’une ex-hôtesse de l’air, ce qui explique une si longue durée d’attente pour avoir l’accord de sa majesté la reine. Le prince William, 28ans, est le petit-fils de la reine Elizabeth II et le fils du prince Charles et de Lady Diana (décédée dans un très controversé accident de voiture en compagnie de son amant Dodi Al-Fayed). Il occupe la deuxième place dans

l’ordre de succession au trône britannique, juste après son père, le prince Charles, héritier du trône. William reste très attaché à sa mère, outre la ba-gue de fiançailles qu’il a offerte à Kate: la sienne. Les noces seront célébrées à l’abbaye de West-minster, l’église où se sont déroulées les célèbres funérailles de Lady Diana et qui ont réuni plus de 3milliards de téléspectateurs à travers le monde. Par ailleurs, jusqu’à maintenant on sait que Victo-ria et David Beckham, Barack et Michel Obama, Sir Elton John et l’ex-Beatles Paul McCartney se-ront présents au mariage qui va d’ailleurs être filmé en 3D.

grande-Bretagne: Le Mariage dU siècLe !

Rédigé par Mehdi EL BAYAD

Les iraquiens ont attendu 9 mois après des élections législatives,

qui n’avaient dégagé aucune réelle majorité, que le parlement accorde sa confiance au gouvernement. Ainsi 29 ministres, trois vices pre-miers ministres et le chef du gou-vernement ont été élus. Le premier ministre Nouri al-Ma-liki entamera son second mandat. Il est conscient et le dit fort que les exécutifs sont le résultat de très difficiles négociations entre chiite, sunite et kurde. De toute évidence l’Irak est un pays marqué par une

diversité ethnique, religieuse et tribale. Afin de ne pas offusquer les dif-férentes confessions, les chiites ont obtenu une vingtaine de ministères, 9 postes ont été attribués à la liste Irakia d’Iyad Alaoui, les kurdes chré-tiens et minorités se sont partagés 6 portefeuilles. Ce quota mis en place par le nouveau gouvernement ne reçoit pas des applaudissements de la part de la population qui attribue l’échec du premier gouvernement, en l’occurrence, à la division eth-nique.

enFin, Un goUverneMent en irak

Rédigé par Boutaïna SARHRANY Après un séisme meurtrier, Haïti souffre désormais de l’épidémie

du choléra. Cette pandémie a causé depuis son apparition à la mi-octobre plus de 2500 morts et 115000 cas ont été recensés. Le choléra est apparu dans le dé-partement d’Artibonite (nord). Ce dernier reste d’ailleurs le plus tou-ché, avec 807 morts. La capitale Port-au-Prince, quant à elle, a enregistré

235 morts. Un chiffre qui risque de croître suite à la situation déplorable que vivent les habitants depuis le tremblement de terre. Selon l’Organisation panaméric-aine de la santé (OPS), branche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 400.000 cas de choléra sont attendus au cours des douze prochains mois, dont la moitié au cours des seuls trois prochains mois.

Le choLéra engLoUtit Les haïtiens

Rédigé par Boutaïna SARHRANY

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MediaUs Mag'Février 2011

Le Mag Sport

Le 29 Novembre 2010 à 20h00 (GMT), le stade « Camp Nou » vu du ciel : une vague en haute mer qui cou-vre les tribunes aux couleurs fétiches du mastodonte de l’industrie footballistique catalane, on se tarau-

dait sempiternellement nos têtes pour venir à bout d’une question « existentielle », l’on se demandait si le temps n’hibernait pas pendant cette rencontre, c’est bien vrai en plus, souvent notre subconscient chante à notre cerveau de fausses notes, particulièrement quand on se trouve en groupe, quand on est jeune, et quand on est devant le petit écran ou au stade en train de suivre le Match de l’année. 10 ème minute, la cage vierge de Casillas dès lors vient d’être déflorée par des catalans qui ont réussi à prématurer un jeu renversant. 2, 3 et 4 ? L’on s’interrogeait si le petit bal-

lon rond ne devenait pas ovale, et ne commençait à s’envoyer en l’air dans une surface de répara-tion Madrilène effronté-ment apaisante, plaident coupables, les « deux » phares qui ramènent au port : Messi et Xavi, qui n’ont pas été douillets, et ont laissé les madrilènes

tourner en orbite autour d’un dres-sage du ballon p e r s p i c a c e , fort possible que le voilier madrilène soit largué par des vagues venimeuses en haute mer, en pleine tempête, on comprend mieux maintenant pourquoi le ballon a hi-berné plus d’une fois, d’où, donc l’hiver qui a sonné 5 fois de suite aux portes des Merengues pendant 90 min, je vous l’avais bien dit, la notion de temps se fracasse. « Grelottant » d’attente, notre ami Mourinho accuse le coup, les grains de sable, comme par effet de rancune, tardaient à s’égrener de fond en comble au fin fond du sablier, et voyait en cet hiver « d’un nouveau genre » un « pondémonium », et comme si cela ne suffisait pas, vint le coup de grâce avec un 5 ème but. Faire hiberner le ballon plus d’une fois et le faire bien, c’est le pic du prodige « Més que un club », mais gare au grand ménage du printemps annoncé par le Real Madrid : Endroit : Madrid, Estadio Santiago BernabéuDate : Printemps 2011, l’Heure du grand ménage annoncé par les Merengues.

La niaqUe cataLane Face aUx protégés de MoUrinhoTenez vous bien mes chers lecteurs, on parlera là du classico le plus en vogue des annales du football mondial.

Tous les ingrédients s’y présentaient : Un climat fort clé-ment, des « tifos » qui nous ont tous amené à surval-oriser le petit génie des supporters des deux camps,

du spectacle, du beau football et des buts, mais surtout des rebondissements footballistiques dignes d’un derby classé 9ème mondial. Tout avait commencé par un raz-de-marée d’occasions ratées de la part des rajawis, dès la 10ème seconde de la 1 ère mi-temps, les parades de l’excellentissime gardien de but wydadi Nader Lemyaghri (incontestablement l’homme du match) sonnaient comme de la poisse, dont les échos furent irrémédiablement sentis à travers des supporters verts inlassablement réactionnaires, tandis que du côté des rouges, l’atmosphère était plutôt en mode « Tergiversation ». Les 25 premières minutes de domination des verts achevées, volte-face fit le match,

avec un but des wydadis inscrit aux environs de la 30 ème minute, et ironie du sort, signé par un ex rajawi, qui n’est autre que Mohsine Yajour, et l’euphorie des diables rouges était sans appel. La deuxième partie de la 1 ère mi temps était en faveur des wydadis qui avaient su absorber subtile-

ment l’enthousiasme du Raja, dépensé surabondamment, quoique inefficacement lors de la première partie. Aux environs de la 55 ème minute de la deuxième mi-temps, un tournant tactique vint rompre l’afflux des rouges, avec l’expulsion d’Alioui, le

joueur « pièce maitresse » du puzzle défensif, suite à une faute commise à 25 mètres du but, et donc une occasion de but intéressante pour l’équipe adverse. Coup de grâce pour les rajawis, grâce à un magnifique coup-franc transformé

epoUstoUFLant : Le 109 èMe derBy casaBLancais

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Avec Achraf BENJELLOUN

Tout est question d’histoire, le paysage footballistique Marocain avait été marqué par une apogée pour le moins imposante, quoique ponctuée par quelques

ruptures qui ne dévalorisaient en rien la réputation des lions de l’Atlas. En effet, il y’a juste quelques années, les gens ne juraient que par le football, sport national par ex-cellence, fiers d’appartenir à un pays qui a su faire de cette discipline presque une identité nationale. Par contraste, de nos jours, critiques, moqueries et sarcasmes fusent de partout en qualifiant la médiocrité pas commune de la situation footballistique actuelle, avec en « prime » un classement FIFA alarmant, sur ce, on a du tirer la sonnette d’alarme, afin d’essayer de rebooster l’équipe, et lui donner un certain nouveau « punch » qu’elle a non pas perdu, mais juste pas efficacement exploité, l’effectif est là, le comment reste assez problématique ! Le rugissement des lions au fin fond de la Tanzanie serait-il le dénouement de longues péripéties décevantes, ou simple effet éphémère ? Suite à l’inertie du onze national face aux fauves du bas-oubangui (l’équipe nationale centrafricaine) au Maroc, fins connaisseurs, experts, ou juste amateurs fervents ont été sans doute amenés à supposer la projection du même scé-nario lors des éliminatoires CAN /Coupe du monde 2010 confondues, face au Gabonais. L’équipe nationale serait donc en train de suivre le même itinéraire chaotique « comme à l’accoutumée », hypothèse tout de suite écartée dès la victoire méritée des lions au cœur même de la Tanza-nie très loin de leurs bases, lors de la deuxième journée des éliminatoires. Avec un entraineur débordé avec l’équipe d’Al Hilal Saudi en Champions League asiatique, et qui, théoriquement, est supposé coacher l’équipe nationale, Eric GERETS s’accapare la part de lion en matière de re-sponsabilité , et se voit dans l’obligation de léguer la prise

des rennes à son entraineur adjoint Dominique CUPERLY, ce dernier, qui, à l’unanimité du grand public, a fait preuve d’un assez bon coaching, et a su faire émerger la synergie de l’effectif qui manquait à maintes reprises, notamment lors de la rencontre avec les centrafricains. L’auteur du but de la victoire qui valait bien au-delà des trois points, n’est autre que l’attaquant de l’Ajax Amsterdam Mounir El Hamdaoui, qui vit actuellement l’une des périodes « Stand-ing-Ovation » de sa carrière en Eredivisie (Championnat néerlandais), lorgné minutieusement par de très grands clubs européens. Grâce à ce très beau but, qui nous a tous fait penser à un autre similaire « d’anthologie », celui de Salaheddine BASSIR, dans les cages écossaises lors de la coupe du monde 98, la sélection Marocaine se hisse à la deuxième place juste avant celle de la Centrafrique avec 4 points chacune, la nostalgie d’une équipe solide semble-rait refaire surface, surtout avec l’allocation de la part de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) des res-sources techniques, financières et matérielles nécessaires, afin d’inscrire ce sport roi dans une politique de développe-ment durable, le staff ne devrait pas lésiner sur les moy-ens pour essayer d’extirper efficacement le passé glorieux. Et avec la venue d’Eric GERETS, qui a pris les commandes d’ores et déjà, qui se coltine désormais la responsabilité de qualifier le Maroc pour la CAN 2012, ainsi que pour la coupe du monde 2014. Le moral au beau fixe, le onze national s’apprête à renouer avec un semblant d’ascension, seulement, l’entraîneur Eric GERETS, chèrement payé, doit mettre en place son savoir faire managérial afin de faire ressurgir l’efficacité footbal-listique, avec en point de mire, le renouement avec la «suc-cess story», tant prisée par le public marocain, parce que, en chacun de nous, sommeille un certain « lion de l’atlas ».

et L’éqUipe nationaLe renaît de ses cendres…

par Hassan Tair, un but suite auquel le raja avait développé du très beau jeu, paralysant ainsi le flux wydadi pendant la majeure partie de la 2ème mi-temps, une mi-temps souvent associée à celle des coachs, en effet, à dix joueurs seulement, l’entraineur du Wydad Garzitto, s’était vu dans l’obligation d’effectuer des remplacements tactiques, en misant sur la défense pour décupler la vigilance face aux attaques de plus en plus féroces du Raja. Quinze minutes passées après l’inscription du but égalisateur, vint la période « Le tout pour le tout », la phase d’après la 80 ème minute souvent décisive aux yeux de l’entraineur, chose que Garzitto a bien compris, qui d’un œil analytique émanant de son savoir faire, a su faire entrer le meneur de jeu Ajeddou, talentueux comme il est, afin d’espérer réanimer le jeu des rouges et le réguler. En effet durant les dix dernières minutes, s’est ressentie une très légère effervescence des Wydadis, en multipliant les dif-férentes combinaisons offertes, et en réprimant les attaques adverses. A la toute dernière minute des arrêts de jeu, coup

franc sifflé en faveur des rouges, bien placé, tiré par Ajeddou, le ballon a trouvé une tête bien appliquée du buteur de la rencontre Ya-jour, et coup de massue pour les Rajawis, dépassés par les faits. On peut dire que le Raja ne méritait pas un tel maudit sort, wydadis ou rajawis, tout le monde a été unanime, le raja avait très bien joué, mais la logique de ce sport invraisemblable est impitoyable. Le 109 ème derby casablancais fut rocambolesque et très animé, on peut dire que Casablanca est fière d’avoir des équipes rivales, avec des supporters si fervents et si fidèles, tout cela nous conduira impatiemment à attendre le derby retour (110 ème), comme des petits enfants.

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MediaUs Mag'Février 2011

Le MagjeUnesse Marocaine :

qUeLs apports poUr L’intégrité territoriaLe ?

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Reportage Photos

J-1 Préparation de l'évènement L'ENCGC s'est vétue de rouge et vert

Plus de 300 réservations de places Mot d'ouverture par M. le Directeur

Pause musicale par la troupe ENCGC Forte présence médiatique (RTM, 2M..)

Début de la table ronde et du débat Intervention des personnes présentes

Remerciements et mot de clôture Déclarations et éclairssissements aux représentants de la presse

Pause café Discussions et échanges de contacts

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MediaUs Mag'Février 2011

L’ENCG de Casablanca arborait le mois dernier les couleurs du drapeau national à l’occasion de la table ronde organisée par l’un de ses clubs les plus entreprenants « MédiaUs ». Elle avait pour thème évocateur : « Jeunesse Marocaine : quels apports pour l'intégrité territoriale ? ». En veillant dans un premier temps à choisir minutieusement les intervenants participants, dont dépendait la qualité du débat. Le choix de l’animateur, quant à lui, a incité de nombreuses contestations, jusqu’à ce que le nom qui balaya toute mésentente fût cité, celui de Monsieur Anas El Filali. Jeune homme au parcours impres-sionnant, qui a su se détacher du lot.

Culture

Dans une ville où les mythes, les anecdotes et les con-tes sont le langage du peuple, un festival voit le jour. Mais pas n’importe lequel, on parle du Festival Inter-

national du Film de Marrakech (FIFM) qui dans sa 10ème édition triomphe dans l’industrie du Film international. La Capital du 7ème Art accueille des quatre coins du monde des stars mondiaux qui vont embellir l’image du Festival. Avec une notoriété indéniable, le FIFM souhaite se classer parmi les 7 festivals les plus importants du Monde, en dépit de l’existence du Cairo International Film Festival qui con-nait cette année la 34ème édition, le FIFM a su graver son nom en juste 10 ans dans la mémoire des passionnés du Cinéma. Le 3 décembre, le FIFM ouvre ses portes. Tout le monde est au Rendez-vous; acteurs, réalisateurs et producteurs sur le Tapis rouge changent de poses devant les photographes et les cameramen. Dans le prestigieux palais des congrès, l’orchestre philharmonique royal accompagne en musique l’arrivée des présentateurs et les Huit membres du Jury présidés par John Malkovich qui annoncent l’ouverture du FIFM tous dans leurs langues natales. Dans cette 10ème édition, et pour la première fois, le court métrage entre en compétition. Ce concours destiné aux étudiants des écoles de cinéma marocain est initié afin de révéler les nouveaux talents du 7ème art. On retrouve aussi le berceau du cinéma, Marrakech glorifie la réussite

du cinéma français et met l’éclat sur son ray-onnement ainsi que sa somptuosité, ce cinéma qui a tant ri-valisé le cinéma holly-woodien est considéré comme une influence majeure sur le cinéma européen et même mondial. Tout au long de la semaine, le festival a eu pour mission d’attirer un large public des quatre coins du monde avec 15 films représentant diverses nationalités en compétition dont Mirage un film marocain de Talal Selhami. Et pour la 3ème année consécutive, le fes-tival mène la programmation de films audio-décrits pour les non et malvoyants avec une projection de 7 films. La ville rouge, connue par l’art du spectacle, du folklore et du mythe, cohabite avec l’art du grand écran. L’invité de la capitale du cinéma réuni authenticité et nouveauté, et met au cœur de Marrakech des projections de Films. Entre les charmeurs de serpents, conteurs, chanteurs et dresseurs de singes se trouve des stars du Show-biz international qui appréhendent un public connaisseur en l’art dans une ville artistiquement éveillée.

Un petit angLe dU FiFMFestivaL internationaL dU FiLM de Marrakech

Rédigé par Khawla Lambarki

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Le Mag Portrait

Docteur en médecine, entrepreneur, blogueur et militant social notre homme a plus d’un tour dans son sac. Ayant étudié à la faculté de médecine de Casablanca, tout portait à croire

qu’une fois son doctorat en poche il accueillerait ses patients dans son cabinet et leur prescrirait, après auscultation, le traitement à suivre en vu d’un prompt rétablissement. Mais ses aspira-tions idéalistes en décidèrent autrement, car Monsieur El Filali s’était déjà familiarisé avec le monde de l’entreprenariat à l’époque en pre-nant pour destination, dès que l’occasion se présentait, le continent asiatique afin d’importer du matériel informatique, histoire d’arrondir ses fins de mois. Ce qui lui a permis peu de temps après de professionnaliser son activité en créant sa toute première entreprise SLOFTY en 1998. De nouvelles perspectives de carrière se sont offertes à lui, lorsqu’un important groupe euro-péen de recherche biomédicale MT3D (Manage-ment Therapeutic Drug Discovery & Develop-ment) a décidé d’implanter sa première filiale au Maroc. Le poste de directeur exécutif était donc l’objet de convoitise d’un nombre important de managers, de médecins, de pharmaciens ou en-core de chercheurs, aucun d’entre eux ne man-quait à l’appel lors de l’entretien d’embauche. Le directeur du groupe était à la recherche d’un profil bien déterminé, il avait besoin d’une per-sonne sachant maîtriser parfaitement le langage biomédical tout en ayant l’étoffe d’un meneur pouvant gérer sans aucune difficulté son équipe. Profil qui correspondait tout à fait à Anas El Filali, qui ne tarda pas à devenir, en 2006, le directeur exécutif de CROMAR, la première filiale Maro-caine du groupe MT3D. Ses acquis en gestion des affaires découlaient de son expérience et n’étaient aucunement le

résultat d’études dans le domaine. Ainsi, son ambition a eu encore une fois raison de lui et l’a poussée à aller de l’avant, notre jeune trentenaire a donc jugé nécessaire d’acquérir un MBA en 2008 à l’EHTP afin de formaliser ses connaissances. L’année suivante, il se mit au bé-névolat en intégrant l’association de solidarité féminine en tant que membre du comité directeur, et devint également analyste et conférencier dans la stratégie internationale et l'Entreprise. Pour lui, toutes les opportunités étaient bonnes à saisir. Visionnaire, Charismatique à vous en intimider et orateur hors pair, Monsieur El Filali a tout d’un manager performant. Ce n’est donc, pas étonnant que le chiffre d’affaire de CROMAR ait quadruplé depuis qu’il est à sa tête. Il va au bout de tout ce qu’il entreprend et peut être qualifié de serial-entrepreneur. Son blog, le BigBroth-er.ma, nominé au prix du meilleur blog au Maroc, vaut certainement le coup d’œil, il le décrit comme étant « un cri contre la désin-formation » et y relate des faits d’actualité d’une manière plus véridique. En tant qu’étudiants de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Casablanca, nous aspirons tous à une carrière sembla-ble à la sienne et sommes particulièrement honorés d’accueillir au sein de notre établissement des personnes ayant pu aller jusqu’au bout de leurs rêves grâce à beaucoup de volonté et de dé-termination.

Rédigé par Meryem EL ABBAR

Anas El Filali....Le Serial Entrepreneur

MediaUs Mag'Février 2011

MediaUs Mag'Février 2011

Le Mag Beauté et accesoires

tendance de Mode aUtoMne/hiver 2010-2011

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Les plus grands défilés du monde se sont allés, laissant derrière eux un avant goût des prochaines tendances hivernales. De

Paris à Milan, passant par Londres ou New York, les créateurs ont su puiser leur inspira-tion dans les décennies passées ou dans l’air du

temps, et dessinent une saison originale des-tinée à sublimer la femme tout en sim-plicité, et ce pour le bonheur de celle

d’entre nous qui songent déjà à pré-parer leur dressing hivernal. Quelles sont alors les grandes tendances automne hiver 2010-2011 ? Quels vont être les nouvelles bases de no-tre penderie, les pièces que l'on va

vouloir conserver de l’année dernière et celles que l’on bannira à jamais ? Pet-it aperçu des pièces en passe de devenir classiques de notre dressing. Ainsi, pour l’hiver 2010/2011, si quelques-uns choisissent de faire un clin d’œil aux seventies avec le retour fracassant du jean flare taille haute et de ces blouses à cravate dénouée, d’autres en revanche ont su jouer sur cette vague de chic intemporel en mis-ant sur des pièces classiques et épurées

ralliant coupes simplistes et couleurs neutres tel que le gris et le Camel , couleurs phares de cette saison. Viennent ensuite ceux qui

ont dévoilé au grand jour une collection enjolivée de peaux animales et de fourrures, à faire pâlir d’envie toutes les fashionista du monde ! Et dans un esprit de ‘’cosiness’’ et d’opulence, celle qui privilégie le confort à l’esthétique trou-veront aussi leurs comptes dans des collections Féminines et confortables. L’accent ayant été mis plus que jamais cet hiver sur les parkas, manteaux et blousons avec des matières chaudes et douces telles que la maille et la laine sous toutes ses cou-tures.Toujours d’actualité, on retrouve le noir et le blanc, couleurs d’hiver par excellence. Seront également tendance des couleurs plus autom-nales comme le rouge, le bleu marine et le kaki. Sans oublier le come back des chaussettes montantes et des guêtres, pièces incontournables de cette saison.Du côté des chaussures, Les boots mi mollets partageront l’affiche avec les bottes à poils alors que les chaussures de montagne tenteront de se faire une place dans nos dressings. En guise de conclusion, il est nécessaire d’ajouter que le style de chacune d’entre nous ne peut se résumer à ce qui est mis en avant dans les podiums chaque saison. Il faut savoir donc être tendance tout en préservant sa personnalité. Car la mode reste en dépit de tout une question de goûts et de couleurs !

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ivresDernières parutions

Novembre et Décembre 2010

Parution de l'ouvrage « Les cahiers d'El Jadida, l'histoire en partage » de Mustapha Jmahri.L'essayiste marocain Mustapha Jmahri vient de publier dans la série "Les cahiers d'El Jadida", un numéro hors série intitulé "Les cahiers d'El Jadida,

l'histoire en partage".L'ouvrage s'assigne pour objectifs la présentation de la série de publications dédiées à la Cité d'El-Jadida-Mazagan qui a "tenté de dis-séquer la parole des mazaganais d'ici et d'ailleurs, leur souvenirs, leurs bribes de mémoires et leurs traces de vécu, ce qui a donné lieu à cette pluralité de textes, sur la communauté mazaganaise, musulmane, juive et chrétienne".

Dorothy Parker est l’une des grandes plumes américaines, célèbre pour son esprit virulent. Cette égérie des années folles, plus tard victime du maccar-thysme, mettra tout son talent à se détruire malgré ses dons pour la poésie et la nouvelle.

Rien de plus réjouissant que ces « Hymnes à la haine », qui s’attaquent aussi bien aux femmes qu’aux hommes, à la famille qu’aux étudiants. Difficile de trou-ver plus affûté et plus mal pensant !!

Après « Confidences à Allah » et « Mon père est femme de ménage », qu’elle a adapté au cinéma (en salles en avril 2011), « La Mecque-Phuket » achève la trilogie consacrée par Saphia Azzeddine à la remise en question de la condition des femmes dans l’islam. Ici, deux sœurs,

beures de banlieue, sont confrontées à un sacré dilemme : casser leur tirelire pour offrir à leurs parents un pèlerinage à La Mecque ou pour se payer une su-per-nouba en Thaïlande. Une comédie jouissive qui fait un bien fou, et où la belle Saphia préfère dire merci à Dieu pour les petits plaisirs de la vie plutôt que de lui demander pardon.

Proposés par Imane HIRI

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MediaUs Mag'Février 2011

Le Mag

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Recettes Simples....poUr Locataires!

Ingrédients :

¤ 200 g de pâtes¤ 1 boîte de thon au naturel ¤ 15 g de farine ¤ 15 g de beurre¤ 15 cl de lait ¤ 50 g de gruyère râpé + 20 g pour garnir¤ Sel ¤ Poivre

Préparation :

Faire cuir les pâtes dans une casserole d’eau bouillante salée comme indiqué sur le paquet. Dans une casserole, faire fondre le beurre puis ajouter la farine. Mélanger à l’aide d’un fouet puis ajouter pro-gressivement le lait en continuant de mélanger. Ajouter le thon émietté et 50 g de gruyère râpé. Saler, poivrer et mélanger.

Egoutter les pâtes, les verser dans un plat à gratin, ajouter la bécha-mel au thon puis parsemer de 20 g de gruyère râpé. Enfourner (210°C) pendant 15 minutes.

Bon Appétit

gratin de pâtes au thon“

Proposée par Boutaïna SARHRANY

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