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Université Cadi AYYAD Faculté des sciences juridiques économiques et sociales Encadré par : Pr. BENMOUSSA Préparé par : NAIFI Hassna DAIF Mohamed Ali BOUANANI EL IDRISSI Jalila Année universitaire: 2010/2011 Benchmarking entre le Marketing bancaire et celui du e- banking

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Université Cadi AYYAD

Faculté des sciences juridiques économiques et sociales

Marrakech

Encadré par   :

Pr. BENMOUSSA

Préparé par   :

NAIFI Hassna DAIF Mohamed Ali BOUANANI EL IDRISSI

Jalila

Année universitaire: 2010/2011

Benchmarking entre le Marketing bancaire et

celui du e- banking

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Plan

Introduction ( jalila)

Partie1   : Le marketing bancaire (jalila)

1. Définition du marketing:

2. Définition du marketing bancaire 

3. Les spécificités du marketing bancaire

4. Plan marketing utilisations et avantages  (hassna)

a. Qu’est ce qu’un plan Marketing ?b. A quoi sert un plan de Marketing ?c. Quels sont les avantages que présente un plan marketing ?

5. Les Outils Marketing de la Banque :

a. La Politique de Produit / Service

b. La politique de prix 

c. La politique de distribution 

d. La politique de communication 

Partie 2   : Le e-banking

1. Définition du E-banking (mohamed ali)

2. Les avantages et les inconvénients de la banque en ligne 

3. Les pratiques du E-banking dans les établissements de crédit 

a. Selfbanking 

b. Les ATM ou Automated Teller Machine 

c. La banque par téléphone ou le Phonebanking (jalila)

d. La banque en ligne 

4. Comparaison entre les différents outils du e-banking 

5. Le Customer Relationship Management (CRM) et le E-Banking

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Partie 3   : Benchmarking entre le marketing bancaire et le e-banking (hassna)

1. Les politiques du Mix du marketing bancaire vs E-banking :

2. Le Mix Marketing approprié : E-Banking

Etude de cas (mohamed ali)

Conclusion

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Introduction

Avec la montée de la mondialisation, les économies nationales vont devoir faire face à une

ouverture totale des frontières, qui accentuera de plus en plus la concurrence internationale.

Ce phénomène conduira, selon la majorité des économistes, à la disparition du tiers des

entreprises du monde, le deuxième tiers est amené à appliquer une mise à niveau pour se

préparer à l'échéance.

Le secteur financier et bancaire n'échappe pas à cette situation et connaîtra les mêmes

mutations. Ceci explique la grande vague de fusion, d'absorption et de rapprochement que

connaît le secteur de part le monde, car les banques vont devoir se livrer à une concurrence

acharnée et féroce.

C'est dans ce souci de mondialisation qu'apparaît le rôle essentiel pour la survie et le

développement que joue le marketing bancaire.

Ainsi, une banque qui se veut concurrentielle doit se baser de plus en plus sur des stratégies

fondées sur la satisfaction permanente du client.

Ces stratégies visent à créer de la valeur pour le client, en proposant en plus de l'offre

habituelle, un meilleur service, en recourant à des interactions personnalisées, et en tenant

compte de la valeur potentielle de chaque client au cours de sa relation avec sa banque.

Bref, la recherche de l'information pertinente, l'amélioration de la qualité du service, la prise

en compte des attentes des clients, deviennent les fondements de la compétitivité de la

banque.

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Partie 1   : Le marketing bancaire

De nos jours, le marketing est devenu un sujet très débattu dans l'environnement social, soit

dans les entreprises de bien, soit dans celles des services, telle que les banques qui ont pour

ambition de quitter définitivement l'ère de protectionnisme pour entrer pleinement dans la

concurrence internationale.

Ceci dans la mesure où les banques doivent changer, modifier et innover leur technique pour

atteindre les objectifs souhaitables, pour tout progrès, le marketing doit être indispensable au

sein des banques.

Prenons en considération de toutes ces données, nous allons définir généralement le

marketing, et particulièrement le marketing bancaire, et enfin voir les caractéristiques que

présente le marketing au sein des banques.

1. Définition du marketing:

L'importance considérée à la notion du marketing donne naissance à une multitude de

définitions, qui sont loin de faire l'unanimité.

D'après Philip Kotler « le marketing est l'activité consistant à faire parvenir les biens et les

services appropriés aux personnes appropriées, à l'endroit approprié, au moment approprié et

au prix approprié, au moyen de la communication et de la promotion appropriées ».

2. Définition du marketing bancaire  

La notion du marketing dès sa naissance jusqu'à aujourd'hui, touche plusieurs domaines,

notamment celui des services et plus particulièrement le domaine bancaire.

Le marketing bancaire est appelé à développer une image de marque distinctive qui est

considérée comme le capital-réputation de l'institution financière. Il devra intégrer les

nouvelles technologies de l'information dans la stratégie marketing de la banque.

En outre, il s'organise autour d'un processus de segmentation du marché, ou de la clientèle et

se met en oeuvre par un positionnement décliné en une offre de services.

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Brièvement, le marketing bancaire concerne les actions entreprises par la banque pour

satisfaire les besoins de leur clientèle.

3. Les spécificités du marketing   bancaire:

Parler du marketing bancaire, nécessite de mettre le point sur les spécificités qui orientent les

modes d'application du marketing à leur niveau. Ces modes doivent intégrer un certain

nombre de donnée qui sont comme suit :

Comme le marketing des achats, il s'agit en amont pour collecter les ressources auprès

des fournisseurs des capitaux. Ces ressources seront transformées pour être

distribuées en aval auprès de la clientèle bancaire.

Comme le marketing industriel, le marketing bancaire traite avec des entreprises,

cibles auprès desquelles la banque collecte et distribue des capitaux.

Comme dans le cas du marketing des produits de grande consommation, les banques

gèrent une gamme de produits qui sont destinés à une clientèle de particuliers donc à

une population très nombreuse.

Ajoutons à ces spécificités des caractéristiques intrinsèques qui influencent d'une manière

directe le marché de la profession et de ce fait le marketing bancaire marqué par :

Une forte réglementation étatique et interprofessionnelle.

La notion du risque est très forte (manipulation de l'argent).

La position de la banque demeure forte pour vendre (crédit), mais faible pour acheter

(ressources).

Le manque de protection à l'innovation.

Le degré de culture du client, il s'agit de l’aversion des particuliers envers certains

services bancaires.

L'existence d'une relation permanente entre la banque et ses clients (contacts aux

agences).

En dehors de leurs spécificités et de leurs caractéristiques, les institutions bancaires ont deux

fois besoin de faire du marketing en raison de leur position doublement orientée vers deux

marchés différents : le marché des ressources de capitaux et le marché des emplois destinés

aux particuliers et aux entreprises.

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Cette dualité qui nécessite d'intervenir sur le marché aval et sur le marché amont souligne

l'importance pour la banque d'élaborer une politique qui doit impérativement s'articuler sur un

plan marketing.

4. Plan marketing utilisations et avantages   :

a) Qu’est ce qu’un plan Marketing ?

Le plan Marketing est définit comme étant : un document qui conduit la société a poser les

problèmes dans leur globalité afin d’aider le décideur à analyser les diverses conséquences de

ses choix et permettre la coordination de ses activités.1

b) A quoi sert un plan de Marketing ?

L’utilité pratique d’un plan Marketing découle de la définition donnée ci-dessous, il est

élaboré pour le lancement d’un nouveau produit ou la commercialisation de produits existants

sur de nouveaux marchés. Son efficacité réside dans la cohérence et l’interdépendance qu’il

confère aux différentes décisions Marketing que l’entreprise est appelée à prendre et qui se

formule à partir d’une politiques constituant les outils du marketing bancaire.

c) Quels sont les avantages que présente un plan marketing ?

Un plan Marketing présente d’innombrables avantages principalement :

la préparation d’un plan marketing commence par une analyse de l’environnement

dans lequel l’entreprise évolue et prend conscience des nouvelles données, de ce fait,

il lui faudra s’adapter si elle veut survivre.

La planification permet à l’entreprise d’utiliser ses ressources (capitaux, humains,

moyens) dans les domaines d’activité offrant les plus grandes possibilités de

développement.

Le plan favorise le choix et la poursuite en commun d’objectifs définis par tous ceux

qui participent à la gestion commerciale de l’entreprise comme il permet d’éviter le

déploiement vain des énergies en concentrant les efforts vers des buts précis

déterminés au préalable.

Le plan permet d’évaluer la gestion par comparaison avec des objectifs établis, par

rapport aux résultats antérieurs, il est l’instrument actif et dynamique de la gestion de

l’entreprise ou de la banque.

1 Michel (Badoc) « Marketing Management pour la banque et l’assurance européennes »les éditionsd’organisation,paris 1986, p78

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Le plan fournit à la direction un cadre de travail facilitant ainsi les prises de décision

et oblige les responsables à s’organiser et à agir en commun afin d’appréhender des

désagréments qui puissent en découler.

5. Les Outils Marketing de la Banque   :

Traditionnellement, le marketing-mix de toute entreprise est présenté dans ses quatre grandes

composantes : produit, prix, distribution et communication. Dans le cas de la banque, ces

quatre variables ont longtemps joué des rôles d’inégale importance.

a. La Politique de Produit / Service :

Le rôle de la politique de produits consiste en fait à réaliser une adéquation maximale de la

production bancaire aux besoins exprimés par les consommateurs cibles, de ce fait la politique

du produit est un élément très important de la politique de marketing : elle concerne la

création de nouveaux produits, l’entretien des produits existants.

La création de nouveaux produits :

La création de nouveaux produits bancaire sont nécessaires pour les satisfaire ; des produits

nouveaux sont susceptibles d’attirer vers la banque une clientèle nouvelle la mise au point de

nouveaux produits bancaires utilise deux voies qui ne sont pas exclusive l’une de l’autre. Elle

est bien conditionnée par l’état de la technologie.

L’entretien des produits existants :

Les problèmes d’entretien et de survie des produits bancaire constituent un aspect très

important de la politique de produit d’une banque. Les produits ont en général un

vieillissement très lent d’ou la nécessité de procéder à des habillages ou des réhabillages, cette

phase d’entretien la qualité des produits doit être maintenue.

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b. La politique de prix   :

Un consommateur ne choisit pas uniquement un produit à cause de son design, de ses qualités,

de sa marque commerciale ; le consommateur a également une attitude vis-à-vis du prix du

produit et la politique des prix, dans le cadre d’une stratégie de développement commercial,

est un aspect de l’action de marketing d’une firme. La politique des prix joue un rôle limité en

matière de marketing bancaire :

Certain nombre de prix sont fixés par les autorités monétaires: Taux de rémunération

des comptes (sur livrets, épargne etc..) ;

D’autres prix sont fixés à l’échelon de la profession bancaire, après entente entre les

principaux établissements de crédit, ainsi les taux d’intérêt débiteurs ;

La connaissance des coûts des principaux produits bancaires est relativement récente.

c. La politique de distribution   :

La distribution est marquée par l’exclusivité traditionnelle du circuit que constitue le réseau

d’agence de chaque établissement.

La politique de distribution est élaborée selon trois éléments :

les objectifs de l’entreprise : l’implantation d’une entité doit répondre à la stratégie

globale de la banque définie par les objectifs cohérents avec la politique marketing.

l’environnement : l’évolution de l’environnement démographique sociologique,

culturel et économique implique nécessairement une adaptation de la politique de

distribution. Les données recueillies du marché constituant une base sur laquelle

reposera le choix des circuits (lieu d’implantation, l’aménagement, les caractéristiques

de la concurrence, forces et faiblesses et la connaissance de ses pratiques).

le diagnostic de sa propre entreprise : la taille, la puissance financière, son image de

marque, sa gamme et ses caractéristiques (produits a promouvoir) forme et qualité du

réseau ainsi à cerner les nouveau choix.

d. La politique de communication   :

Le contenu d’une politique de communication est donc de faire connaître l’entreprise, son

savoir faire d’une manière globale afin de lui conférer une image qui soit le reflet de son

identité. Pour ce faire, l’entreprise agit simultanément sur deux dimensions :

A savoir, une dimension regroupant la communication externe aux divers publics de

l’entreprise et la communication interne tournée vers le personnel.

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La communication interne : la communication interne vise en premier lieu à assurer une

bonne circulation de l’information au sein de la banque. La communication interne doit faire

savoir à tous les membres de la banque les objectifs retenus par la direction générale, les

moyens mis en œuvre pour atteindre ces objectifs, les points forts et les points faibles de

l’entreprise.

Tout le personnel de la banque, quel que soit son niveau hiérarchique doit être informé de

façon claire et concise sur la stratégie de développement.

La communication externe : elle traite des relations de la banque avec son environnement qui

est composé de tout un ensemble de groupes ayant chacun des comportements, des besoins,

des attentes très différentes :

- Clients,

- Fournisseurs,

- Actionnaires,

- Autre apporteurs de capitaux,

- Pouvoirs publics,

- Associations.

De ce fait, il faut éviter l’éclatement de l’image institutionnelle de la banque et d’avoir une

image unique et cohérente pour tout l’environnement.

.

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Partie 2   : Le e-banking

S’il y a bien une certitude c’est que le client d’aujourd’hui est tout-à-fait différent de celui de

hier. Il y a 30 ans, les banques entretenaient une relation proche et personnelle avec leurs

clients, lesquels se rendaient régulièrement en agences afin d’y déposer des chèques,

rencontrer le personnel afin de recevoir des conseils, etc. Progressivement, ces clients ont été

poussés hors des agences à cause de ou grâce à la technologie, et plus spécifiquement avec

l’apparition des ATM, l’utilisation du téléphone, et plus récemment de l’Internet. Tout cela a

changé drastiquement la relation banque-client. Ce dernier est maintenant à distance et en

ligne, avec comme conséquence que les banquiers ne voient plus leurs clients.

Selon Skinner (2007), le défi actuel des banques est de soutenir le rythme, voir anticiper, la

demande des consommateurs en matière d’accès et de services.

1) Définition du e-banking   :

La banque en ligne (BEL) est un système basé sur le réseau Internet qui permet aux clients

d'une banque d'accéder à leurs comptes et à des informations générales sur les produits et

services bancaires via un ordinateur ou tout autre outil intelligent. Elle ajoute un canal de

distribution supplémentaire aux canaux bancaires existants pour un coût marginal modéré et

permet de segmenter plus finement la clientèle avec des produits adaptés.

Selon l'Association Française des Banques, la BEL correspond à l'utilisation d'Internet par une

institution financière pour offrir à ses clients une gamme de services bancaires plus ou moins

large, allant de la simple vitrine commerciale à la gestion à distance de transactions

financières, en passant par la consultation des comptes.

2) Les avantages et les inconvénients de la banque en ligne   :

Avantages

• Gain de temps : Vous voulez ouvrir un compte ? Rien de plus simple. Faites la demande de

document en ligne ou par téléphone et remplissez directement votre demande. Pour nous

faciliter la tâche, les banques ont mis en place des outils de communication permettant

d’accéder à ses comptes, faire des virements et prélèvements, commander des chéquiers,

passer des ordres de vente ou d’achat de titres, via une simple connexion Internet sans avoir à

aucun moment à se rendre dans une agence. Et ce, que vous soyez au Maroc ou à l’étranger, à

votre domicile ou ailleurs. En même temps qu’elles mettent en place des services en ligne

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performants, les banques ont la fâcheuse habitude de réduire le nombre d’employés aux

guichets. Grâce à la banque en ligne, vous échappez donc aux files d’attente interminables.

• Une sécurité accrue : Pour se prémunir contre d’éventuelles attaques, toutes assurent la

sécurité des données et des transactions en cryptant les informations grâce à la technologie.

Cette sécurité est renforcée par le fait que vous devez vous identifier et donc fournir une

double clé formée par un numéro client et un code secret qui vous ont été communiqués par

courriers séparés. Dans la mesure où vous ne le divulguez à personne et en changez

régulièrement, l’utilisation d’un code secret procure un niveau de sécurité optimum.

• Le prix Les tarifs diffèrent beaucoup d’une banque à l’autre... Les virements, retraits

d'argents dans des distributeurs, recevoir un chéquier, gérer son argent sur internet, tout cela

gratuit. D'autre gadget gratuits, et un "gadget" intéressant qui est le bordereau numérique, qui

permet de créditer son compte de la somme avant que la banque le reçoive (enfin des qu'on

reçoit le chèque, on crédite le compte à date de l'écriture du bordereau rempli sur Internet).

Inconvénients

• Confiance : les dangers et les menaces sur internet font l’objet de changements continuels et

souvent très rapides. Parmi les menaces les plus fréquentes sur internet, on peut mentionner :

les virus, les chevaux de Troie, hameçonnage (phishing) et le pharming.

• Absence de contacts humains : Comment je fais pour déposer des sous, avoir un contact

humain et négocier un prêt ? Qui dit banque à distance ne dit pas forcément banque anonyme.

Pour contacter une banque 100% en ligne, on peut venir dans les bureaux déposer un chèque

(ou du liquide) ou appeler un conseiller. En outre, qui ne dit pas d'agences ne dit pas de

coffres.

• Gros retrait immédiat impossible : Les retraits se limitent aux distributeurs et sont donc

limités. Réaliser les opérations en ligne : Une des règles bancaires précise que toute opération

d’une grande somme doit faire l'objet d'un échange manuscrit et signé. Cette règle a

néanmoins été assouplie dans la mesure où, dans certains cas, la validité d'un écrit

électronique est reconnue.

En résumé une banque en ligne peut être un peu moins chère qu’une banque traditionnelle,

mais le contact humain y est très réduit.

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Page 13: word mark banc+ebanking

Une banque traditionnelle peut être un plus chère qu’une banque en ligne, mais le client

dispose de la possibilité de choisir d’effectuer ses opérations soit en se déplaçant dans son

agence soit en les réalisant via Internet.

3) Les pratiques du E-banking dans les établissements de

crédit   :

Depuis de nombreuses années, les banques avaient déjà instauré divers moyens permettant

à leurs clients d’acquérir une certaine liberté quant à leurs transactions financières. C’est

ainsi qu’ont également été mis en place d’autres systèmes tels que le Selfbanking ou les

ATM ou le Phone Banking, que nous allons brièvement définir avant de nous attarder plus

longuement sur la banque via Internet.

a. Selfbanking   :

Il s’agit d’un environnement bancaire local propre à chaque agence comprenant un ou

plusieurs terminaux bancaires privatifs et éventuellement d’autres services tels qu’une

boîte à correspondance, un coffre de nuit permettant aux sociétés de venir déposer de

l’argent,... Souvent installés près d’une agence du même nom, il s’agit en fait de réels

guichets électroniques qui permettent aux clients de réaliser un certain nombre

d’opérations tels que vérifier l’état de leurs comptes, exécuter des virements ou des

transferts entre comptes,…et surtout de prélever de l’argent cash sans devoir se rendre à

un guichet bancaire et risquer une file d’attente. Ce pendant, Les montants pouvant être

retirés varient d’une banque à l’autre.

Les opérations réalisées via le Self sont en général gratuites. Le client doit cependant

payer chaque année un petit montant pour sa carte bancaire. Certains comptes bancaires

comprennent parfois le prix de la carte.

b. Les ATM ou Automated Teller Machine   :

Un ATM ou Automated Teller Machine est un guichet automatique pouvant être situé en

façade des banques mais également dans un sas. Il permet des retraits en monnaies locales

mais ses fonctions dépendent des réseaux auxquels cet ATM est raccordé, du pays au sein

duquel il se trouve et du type de carte présentée.

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Sur le plan international, on compte plus d‘un million d’ATM à travers le monde. Des accords

bilatéraux sont alors parfois passés entre réseaux des différents pays pour ouvrir mutuellement

les ATM aux clients. C’est ainsi qu’il existe différents réseaux internationaux tels Maestro,

Visa/Mastercard, American Express,…

c. La banque par téléphone ou le Phonebanking   :

Les banques mettent aussi à disposition des clients n’ayant pas Internet ou en complément de

leur banque via Internet un service bancaire via téléphone. Pour utiliser ce service, il suffit de

posséder un téléphone à touches et de signer un contrat particulier auprès d’une institution

bancaire. Le client appelle via un numéro de téléphone donné et tombe sur un récepteur vocal

qui lui explique la démarche à suivre.

Ce service comprend également deux niveaux :

- un serveur vocal accessible 24h/24 et 7jours/7 au moyen duquel le client peut

consulter ses comptes et effectuer ses transactions bancaires. Les opérations possibles sont à

peu près identiques dans toutes les banques : possibilité de consulter les soldes des comptes et

les dernières opérations, effectuer des transferts entre ses propres comptes et des virements

vers d’autres comptes,…

- Un centrale d’appel téléphonique ouverte sur des plages horaires plus larges que celle

des agences et permettant d’être directement en ligne avec un conseiller de la banque qui peut

soit donner un conseil, soit répondre à une question ou exécuter certaines opérations.

d. La banque en ligne   :

La banque en ligne ou encore le (Inter) net Banking, Web Banking ou Online Banking

signifie « La banque sur Internet ». Tous ces termes désignent l’utilisation de l’Internet par

une institution financière en vue d’offrir à ses clients une gamme de services bancaires plus

ou moins larges, allant de la simple vitrine commerciale à la gestion à distance de transactions

financières.

De nos jours, toutes les banques proposent à leurs clients un service bancaire via Internet.

L’internaute peut via un site sécurisé consulter ses comptes, gérer ses différents comptes,

passer des virements nationaux ou internationaux, effectuer des opérations boursières,…

Il existe deux formules :

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Page 15: word mark banc+ebanking

Le PCbanking : ce système nécessite un programme spécial fourni par la banque qui,

une fois installé, s’avère en général très simple pour une personne un tant soit peu

familiarisée avec l’informatique. Les données sont transmises par un modem.

Le Netbanking : Les données sont ici transmises via Internet. Le client doit donc

disposer d’un ordinateur et d’un modem ainsi que d’une connexion Internet

4) Comparaison entre les différents outils du e-banking   :

5) Le Customer Relationship Management (CRM)

L'émergence d'outils permettant de gérer la relation client «CRM » a révolutionné le

marketing bancaire. Il s'agit d'une solution intégrée, articulée autour d'outils de gestion,

d'analyse et d'exploitation de données à destination du marketing opérationnel. Cette solution

du CRM permet de comprendre les problématiques de manière globale et structurée. La mise

en place d'un tel outil permettra la décentralisation des opérations marketing d'un niveau

tactique à un niveau opérationnel. Ainsi, le front-office des agences bancaires sera apte à

établir des plans marketing et sera responsabilisé sur la réalisation des objectifs commerciaux.

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Page 16: word mark banc+ebanking

Partant, le CRM sera inévitablement un vecteur de différenciation et de compétitivité par

rapport aux concurrents et permettra de gérer des campagnes promotionnelles de type one to

one ou one to few.

L'objectif principal du marketing à travers le CRM est de satisfaire les besoins de la clientèle

tout en veillant sur la sphère concurrentielle. Ceci implique un changement au niveau du

processus de vente et de communication, et par conséquent une véritable ré-ingénierie de la

banque. Dans cette optique, un Système d'Information Marketing orienté client représente un

outil décisionnel (segmentation, scoring) et opérationnel (action de ciblage) incontournable.

Partie 3   : Benchmarking entre le marketing bancaire et le e-banking

1. Les politiques du Mix du marketing bancaire vs e-banking   :

Politique de Produit   :

Marketing Bancaire E-Banking

Le métier de la banque lui affecte une

particularité due :

Aux caractéristiques du produit

bancaire:

L'intangibilité des services : Le

service ne peut pas être perçu

sensoriellement avant l'achat, il

doit être testé et essayé pour être

apprécié.

L'inséparabilité de la production et

de la consommation : service est

d'abord vendu puis produit et

consommé simultanément.

Mêmes caractéristiques des produits et

services bancaires:

L'intangibilité des services 

L'inséparabilité de la production et

de la consommation

La périssabilité des services

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Page 17: word mark banc+ebanking

La périssabilité des services: liée à

leur caractère non stockable

Au conditionnement:

Le support physique 

Le personnel en contact 

La gestion de la participation des

clients 

Politique de Prix   :

Marketing Bancaire E-Banking

Plusieurs motifs ont fait que le prix à lui

seul ne fait pas la différence entre les

banques :

Liens étroits qui existent entre la

politique monétaire de l'Etat et les

tarifs pratiqués pour les produits

bancaires.

Non différenciation des enseignes

bancaires par les prix qu'elles

pratiquent, alors que cette

diversification peut être perçue

entre les entreprises dans d'autres

activités de services.

Le caractère du marché bancaire de

type oligopolistique.

Les tarifs des produits et services des

banques marocaines en place sont très

proches à des exceptions près, justifiées

par la pratique de stratégies de

D’un établissement à un autre les

prix pratiqués restent très proches

Encouragement à l’utilisation de ces

services

Nature du service souscrit: Phone

banking ,Web banking

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Page 18: word mark banc+ebanking

segmentation et de positionnement

Politique de Distribution   :

Marketing Bancaire E-Banking

La densité du réseau bancaire a

constitué, la principale force des

banques dans le cadre du

développement de leurs activités.

L'efficacité d'une politique de

distribution passe par

l’accroissement du

professionnalisme des réseaux:

Formation du personnel

Souscription au service dans les

agences à travers le réseau bancaire:

Nécessité de formation d’un

personnel compétant

Réseau électronique: Internet

Politique de Communication

Marketing Bancaire E-Banking

La communication doit viser deux cibles :

l'une externe, l'autre interne.

La cible externe est composée de

clients actuels et potentiels.

La cible interne comprend

l'ensemble des unités du réseau.

L'intégration de l'ensemble du personnel

de la banque, constitue une condition

indispensable pour réaliser une bonne

communication vers le public

Très diversifiée, basée sur les systèmes

d’identification visuelle: Internet , GSM ,

Spot Pub

Au seins du réseau d’agences: Par les

chargés de clientèles , les PLV ou par

courrier.

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Page 19: word mark banc+ebanking

Etude de cas   : Etude de la fonction marketing au sein du groupe banque populaire (GBP)   :

I. Présentation du GBP   :  

Le Groupe populaire du Maroc est issu du principe coopératif basé sur la solidarité et la

régionalisation. Il a connu une évolution continue et qui est en corrélation avec l’économie

marocaine. Le groupe banque populaire s’occupe non seulement des transferts des RME, mais

aussi de servir l’économie nationale, l’entreprise et le particulier. D’ou la dénomination de «

banque hybride » qui assure un travail bancaire d’une part et joue un rôle social d’autre part.

Le Groupe Banques Populaires, a pour principales missions :

• La contribution au développement économique et social ;

• La participation au développement régional et local ;

• La bancarisation de l’économie ;

• La promotion, le financement et l’assistance aux PME/PMI ;

• Le financement des activités artisanales ;

• Le financement, l’assistance et le conseil aux jeunes promoteurs

Le capital de la BCP se répartit à raison de :

➢ 51% par l’Etat

➢ 35% par les organismes étatiques

➢ 14% par les particuliers

II. Phases d’évolution du Groupe Banques Populaires :

Trois phases essentielles caractérisent l’histoire de la B.P. D’abord la phase de

complémentarité allant des années 60 jusqu’à mi 70. Ensuite la phase de compétitivité qui se

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Page 20: word mark banc+ebanking

situe entre 1968 et 1978. Enfin, la dernière phase qui représente la B.P. à l’heure actuelle,

c’est à dire face à la mondialisation

La phase de complémentarité :

Durant cette période, la Banque Populaire, alors semi-publique, ne concernait que l’artisanat,

les petits commerces et les PME. Les autres banques étaient spécialisées dans d’autres

activités: la BMCE (les opérations d’import et d’export); CIH (le secteur immobilier et

hôtelier); etc.…. La naissance de la B.P coïncide avec celle des OFS (organismes financiers

spécialisés), et celle des banques privées telles que la BNP (à capitaux étrangers

essentiellement), …

Parallèlement, la B.P bénéficiait de sa place monopolistique au sein du marché marocain.

Ceci s’explique par le fait d’être exonérée de tout impôt, et la volonté d’attirer un maximum

de capitaux étrangers.

La phase de compétitivité :

Elle se caractérise par une ouverture massive des banques sur le marché. Elle est marquée

aussi par plusieurs évènements à savoir la libéralisation du secteur bancaire, le

désencadrement des crédits, etc.…

Les banques se sont donc inscrites à partir de là dans un contexte de libre concurrence qui les

a incité à développer davantage leurs compétences et leur savoir-faire.

C’est pourquoi, on a pu voir la B.P. mettre en place une unité de contrôle de gestion, et porter

plus d’intérêt pour ce qui relève de la rentabilité, se traduisant par la mise en pratique de

nouveaux objectifs tels que l’équilibre financier, le suivi des performances, la réalisation des

objectifs, La réponse immédiate aux réclamations de la clientèle, etc.…

La phase de mondialisation :

Relative aux comptes des clients directement sur leurs boîtes électroniques ou sur leur G.S.M

(les produits de banque à distance).

Parallèlement, on assiste à un nouveau projet qui est le “E-Business” se définissant par le

commerce électronique entre “entrprises-entreprises” (B to B) ou entre “entreprises-

particuliers” (B to C). Ce projet permettra à la B.P., d’une part, d’élargir son champ de

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Page 21: word mark banc+ebanking

communication, et d’autre part, d’offrir son image qui se vendra au niveau national mais aussi

international.

Cependant, l’ambition de la B.P ne s’arrête pas là. Elle compte atteindre l’objectif 2010 qui

consiste au démantèlement des tarifs douaniers dans les meilleures conditions possibles. A

l’heure actuelle on sait que les canaux d’information ne sont plus ce qu’ils étaient et que le

réseau Internet n’est plus un secret pour personne.

A ce propos, on a pu voir que la B.P a mis en place des Produits modernes. Parmi ces

produits, on trouve le “Châabi Mobile”, le “Châabi Net” et le “Châabi Wap”, permettant

d’obtenir des informations.

III. Marketing Bancaire de la Banque Populaire

1) Diagnostic marketing du GBP   :

a. Analyse de l’environnement interne et externe : « Analyse SWOT »   :

L’environnement interne du GBP  :

Forces Faiblesse- Premier Groupe Bancaire sur la place

économique et financière marocaine

avec un résultat net de 2.4 Milliard de

DH et une évolution permanente en

termes de rentabilité et de

performance

- Le 1er collecteur de l’épargne du

système bancaire marocain avec

133Milliard de DH ( croissance de

18%)

- Bonne image de marque basée sur

l’esprit de la solidarité, l’entraide et

l’intérêt commun ;

- Forte notoriété au niveau national et

international ;

- Détention du réseau de distribution

bancaire le plus important au Maroc

- Dépendance de la Banque Centrale

(Banque Al Maghreb) en termes de

fixation des prix et des taux appliqués

;

- Faible synergie entre le groupe et ses

filiales au niveau de la politique de

distribution.

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avec un total de 695 agences.

- Encouragement continu de porteurs

de projets professionnels ou de

projets de vie à travers : l’octroi des

crédits, l’accompagnement dans les

projets.

Offre d’une très large panoplie de

produits et de services répondant à

l’ensemble des besoins de la clientèle.

- Maîtrise du savoir faire à travers

l’histoire du groupe, son

fonctionnement, son expérience

quotidienne ainsi que la compétence

de ses ressources humaines.

Bonne connaissance de la

concurrence et veille concurrentielle

permanente (travail de l’équipe

commerciale).

l’environnement externe du GBP :

Opportunités Menaces

- Le potentiel de développement du

paysage bancaire marocain est de

plus en plus très important ;

- La réforme de la loi bancaire ;

- Une dynamique des crédits favorable

au financement de l’habitat et de la

consommation des ménages ;

- Changement de culture et

augmentation des personnes optant

pour la bancarisation.

- Forte concurrence et menace

d’arrivée des nouveaux entrants à

partir de 2010 ;

- Manque de transparence comptable

de la part de certains PME et PMI

financées par le groupe.

- Fluctuation du risque de change et

des taux d’intérêts suite aux chocs

économiques et politiques nationaux

et mondiaux.

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b. Analyse concurrentielle : « Analyse des 5 forces de PORTER »   :

La force des concurrents en présence :

Il s’agit de la rivalité entre les firmes existantes dans le secteur bancaire on cite :

• ATTIJARIWAFA BANK (AWB) ;

• BANQUE MAROCAINE DU COMMERCE EXTERIEUR (BMCE) ;

• BANQUE MAROCAINE DU COMMERCE ET L’INDUSTRIE (BMCI) ;

• CDG CAPITAL ;

• CREDIT AGRICOLE DU MAROC (CAM) ;

• CREDIT DU MAROC (CDM) ;

• CREDIT IMMOBILIER ET HOTELLIER (CIH) ;

• SOCIETE GENERALE MAROCAINE DE BANQUES (SGMB) ;

Toutefois, pour maintenir sa place de leader dans un environnement à forte concurrence, le

Groupe Banque Populaire sera continuellement amené à créer, entre lui et ses concurrents,

une différence perceptible par le client à travers la différenciation des services et prestations

offertes à sa cible afin de créer des valeurs propres au groupe qui permettront de maintenir

son image de marque ainsi qu’imposer un comportement de leader sur le marché.

Les entrants potentiels ou les nouveaux entrants :

Les concurrents potentiels susceptibles d’entrer dans un marché constituent une menace que

l’entreprise doit circonscrire et contre laquelle elle doit se protéger, en créant des barrières à

l’entrée.

L’importance de cette menace dépend de la hauteur des barrières à l’entrée et de la vigueur

des réactions auxquelles l’entrant potentiel peut s’attendre.

Cependant, le Groupe Banque Populaire est peu menacé par l’arrivée de nouveaux entrants

qui seront heurtés par les barrières à l’entrée suivantes :

La réglementation du secteur bancaire marocain régie par la BAM ;❖

Le fort besoin en capitaux pour démarrer autant qu’établissement bancaire au Maroc ;❖

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L’effet d’expérience détenu par les différents établissements déjà présent sur la place❖

bancaire marocaine;

Les menaces des produits de substitution :

Les produits de substitution sont des produits remplissent une fonction semblable pour le

même groupe de consommateurs, mais qui se basent sur une technologie différente. Ces

produits constituent une menace permanente dans la mesure où la substitution peut toujours

se faire. Cette menace peut s’aggraver lorsque le rapport qualité / prix du produit de

substitution est meilleur que celui proposé par le firme.

L’identification des produits de substitution n’est pas toujours évidente. L’objectif est de

rechercher systématiquement les produits qui répondent aux mêmes besoins génériques ou

remplissant la même fonction.

Le pouvoir de négociation des clients :

Les clients détiennent un pouvoir de négociation important vis-à-vis l’entreprise ; ils peuvent

exiger des services plus étendus, des conditions de paiement différentes…

Concernant le GBP, le pouvoir de négociation des clients dépend des conditions suivantes :

Certains produits et services offerts sont peu différenciés et les clients peuvent se les❖

procurer auprès d’autres établissements bancaires;

Les coûts de transfert, c’est-à-dire, les coûts de changement de l’établissement bancaire,❖

sont faibles pour le client ce qui nécessite la mise en place de plusieurs dispositifs de

fidélisation;

Les clients sont avertis et disposent d’une information complète sur l’offre et les prix du❖

marché d’où la nécessité de la transparence et de la fidélisation ;

Le pouvoir de négociation des fournisseurs :

Le pouvoir des fournisseurs vient du fait qu’ils ont la possibilité d’augmenter le prix de leurs

livraisons, de réduire la qualité des produits ou de limiter les quantités vendues à l’entreprise.

Dans notre cas et vu la nature de l’activité du Groupe Banque Populaire (établissement

bancaire et financier). Le seul fournisseur auquel le groupe a affaire est : Bank Al Maghreb,

toutefois les relations entre les deux parties restent régies

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Par des lois et les d décrets, ainsi on peut dire qu’il y a absence de pouvoir de négociation des

fournisseurs pour le GBP.

2) Les stratégies générales du GBP :

Le Groupe Banque Populaires développe ses activités à travers quatre orientations

stratégiques majeures :

La consolidation des positions acquises : Cet axe concerne le développement de

l’ensemble des activités du groupe à travers une stratégie volontariste d’extension des points

de vente, de la collecte de ressources et de la distribution des crédites. Disposant déjà du plus

large réseau de secteur bancaire, le groupe compte ouvrir plusieurs agences chaque année

L’amélioration des performances du groupe : L’important développement du GBP

contribue à l’amélioration de ses indicateurs de performances : rentabilité, productivité,

commissions et maîtrise des risques.

La conquête de nouveaux territoires et la réalisation d’une croissance externe : Un

nouvel élan est pris par le GBP dans son intervention dans les opérations de la corporate

banking, pour conforter à l’avenir son positionnement stratégique dans ce créneau, et plus

spécifiquement dans les métiers de conseil aux entreprises financières, d’émissions

obligatoires, de la gestion collective de l’épargne, de l’intermédiation boursière et de

financement du commerce international. Le groupe consolide également son intervention dans

le marché des capitaux dont il dispose déjà en 2008 d’une part de marché de l’ordre de

43.50%.

2. L’analyse de la clientèle bancaire :

a) La segmentation du marché de la banque populaire et les besoins de la Clientèle bancaire :

Le Groupe Banque Populaires procède à une segmentation marketing du marché consistant à

identifier des groupes distincts de clients et répondre à leurs besoins.

Ces segments constituent alors la cible du GBP, on cite : Segment des particuliers , Segment

des Professionnels , Segment des Marocains Résidents à l’Etranger (MRE) , Segment des

Business Project.

b) la satisfaction du client bancaire :

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La satisfaction des clients est, dans toute activité, assurée grâce à une offre bien adaptée, mais,

dans le domaine de la banque et des services en général, la question de la prise en compte des

attentes suscite une attention spécifique.

Ainsi, le Groupe Banque Populaires prend toujours en considération les attentes de sa

clientèle en vue de les satisfaire.

c) La fidélisation du client bancaire :

La fidélité est avant tout un concept de relation humaine, ainsi « une attitude précise du

consommateur qui le pousse, vu son expérience antérieure, à maintenir des relations avec une

marque, une entreprise ».

La banque possède diverses informations sur la production bancaire. De ce fait, le marketer

doit identifier les informations pertinentes, apprécier leur utilité et les mettre en valeur afin

d’augmenter la rentabilité par client. Ces informations aideront le marketer à rechercher les

comportements pouvant améliorer la rentabilité de la relation client et pérenniser la relation

banque client.

Ce plan de fidélisation repose sur trois axes :

▪ Organiser des réunions avec les clients à fort potentiel ;

▪ Élaborer un bilan personnalisé, reflétant la situation patrimoniale du client ;

▪ Faire recommander des conseils

De ce fait, Le chargé de clientèle de la banque populaire devra travailler, conjointement, avec

la direction du marketing, pour suivre le comportement du client et l’augmentation de sa

marge commerciale car les clients fidèles sont les meilleurs apporteurs d’affaires. Ainsi, pour

but principal, réalisation des gains de Productivité plus importants.

Conclusion   :

La fidélisation de la clientèle est déterminée par la nature des services présentés par la

banque. Cette dernière doit avoir des mécanismes et un arsenal des moyens pour réaliser une

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étude sur le comportement de sa clientèle prenant compte l'évolution de l'environnement et de

l'introduction des technologies d'information et de communication (TIC).

Adopter une politique ne signifie pas seulement l'objectif de développer la clientèle, mais de

bien pratiquer des politiques bien étudiées et planifiées, en prenant en considération la

situation concurrentielle qui se caractérise par la recherche de nouveaux moyens et techniques

permettant d'attirer le plus grand nombre de clients. Donc la banque en menant une politique

marketing réussie, oblige sa clientèle à lui rester fidèle, cela demande une coordination des

activités du marketing, c'est à dire une liaison constante d'une combinaison avec les autres

départements de la banque, afin que ces activités soient compatibles avec les possibilités et les

plans des autres départements.

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Bibliographie

KOTLER  Philip « Principe de marketing », édition Gaëtan Morin éditeur,

2ème édition 1985.

KOTLER Philip et DUBOIS « Marketing management », édition Publi

union.

Cédric DENOEL « l’e-banking remplace-t-il la banque Traditionnelle ou

la complète-t-il ? » Mémoire de master 2007/2008

BADOT Oliver « dictionnaire du marketing », édition Matière, Paris

1998.

Webographie

www.marketing-etudiant.fr  : marketing des services : aperçu sur le

marketing bancaire. marketing

https://studies2.hec.fr/ : « Rénover le marketing bancaire », Michel

Badoc.

www.lpb.u-bordeaux4.fr  : « Marketing bancaire », Université

Montesquieu bordeaux 4, licence professionnelle Banque, Groupe

formaposte.

www.wikipedia.org

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