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Wing Masters 28

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French modelling magazine.

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lftClE\lR IlE lA PIJIlUCA110N aIlE lA REDAC110N :

François Vauvillier llIfC!EI!A IlE lA oFnAcJ!OH !!AQtJE'!l!SIoL lJomirique BREFFORT ~BlC!!EI':

Anis ELBIED PIlIlCI'AUX COU-'llllRA1BJRS: V. Bart>ic, A..M. BoOOrquez, J.·P.Ilo<1ne'JiIIe, J..Ph. Fauvarque, N. GOOin, G. GorokhoIf, V. Gréciet, J. Guillaume, J. Haccoun, A. Joujneau, P.·A. L.arnbert, R. &J. MeisSOOier, R..N. Diaz, D. PaI~, B. Pautigny, J.·M. Vi11aIla DomingUeZ, C. WOID/, V.-l Kennorgalll.

E-mail: \[email protected]

lftCIBII GàÉJW. :

Jean-Marie Mongn lftCIBIIllE FAIlIICA110N : Patrd< Lesieur CHEf IlE FAIlIICA11ON: Géral<ine Malet RmActlIŒ c;RAPHISlE : Magai Masselin

DEPARTEMENT PUBllcnÉ (FAX: 0147005111) _ Dnc!eu, de publicité :

1 Jean-Claude Piflret (0140211823) _ EquIpe de publicité : Sandra ViIermOis (01 40 2117 94) SaOOrine Régal (0140211799) _ GraphisteS : GéIaIdinB Malet - AssisllUlIe graphiSIe : Gabrielle Deprez (01 40 21 0708) _ AssislanIB de publicité : Corinne Lepoittevin (01 40 21 1828)

DÉP_ C(MEllCIAL(FAX: 0147002075)

- DIn!CleUI' COIllIIlBIci8I : Jean.C!uistian Rebou'll (0140211828) _ Respon98ble déveIoIJlleIT*I: Palricia lJoUriq<ian (014021 0604)

_ SeclétaiITl générale: DOM-ToM tI autres pays: 37 €

Florence Gnmaux (0140211824) Vente en kiosqUe : par MLP_ABsisIllIlIBcommerciale: ModiletlilBsSClt: parSooiaP Tél. :0142363684

Vilginie MouhSine (0140210709) vente BU détalt : Anne5& CoI/eCfiOI1S, _ A\laChée commerciale: 19, averœ de la RépubliQUe. 75011 Palis. Marie-Laure Gamier(014O 217534) Tél.: 0147006872. _ AccUeil : DostiBmON ;. ,'é1RAHGER PJis<jIIa Musse\aya (0140 2118 20) _ I1alie : Tuttos1oria, Ennanno AIlerteli E<i1ore. _ ~ :Gaël Ptade (01 40 21 07 84) et Vs S. Sorffio, 34.1-43100 Panna SaJrjra KaJ\<ro- (01 40 21 0776) ÉdileII' responsabIB poli' la Be9qUe: [email protected] .' Tondeur Diflusion, Avenue Van Kalken, 9 _ vente parc:onespondance: Françoose David B-l070Bruxefes- Allon/lBI1lBIll Tél .O2I555œ 17 (0140211796). [email protected], ~ des ventes. Tél.': œ55s.œ2; . _=~~O_ E.maiI :plBSS@londeu,.be.Fax:02I555.œ.09

Pion Gaviglia Tarifs AbOnflBITlBn1SEqu~ de ~ion ellntographielimage: 6n"': 38,OO€(por1~) Yves Bu\felaul, CtvislOlJlle CamiIoI1e 12 n"': 77,59 € (por1lXlffll11S) Ptjjppe Ct1aJl><>rAef, MaJc-Antoile ~ WJN(lAlAS7BISes\ un bimeStJiel plüé Jean-François CoioITteI, Yves Debay, par HISTOIRE &COLLECTIONS. . Jean-MaIC ~ LalXent DOOœ SA au capllal de 182 938, 82 €. Siège social : Men Ghys MorganGiiaro Raymond Giuian 19, avenue de la RéplilIique, 75011 Pans. Denis GiIé, 'Erwan Le VexY;~, Enc MicheIet1i,' présiden\-directeur général :FIllIlÇOis VfUits. ThilaUII PanIi1i, Antoile Poggioi, Vœ-présidenl :Jean BolJ<;hery. N<:oIas SlratigoS, l\IeXaI'Oe The<s, Directeur général :Jean-Marie Mangin. Ptjjppe TeuIé, Jean-l,olis Veu. PrinciPaux associés: François Vauvi\er,

DEP_ GESTION Jean-Marie Mangin, Eric MicheIetti· -1lirTlCIritB linanCièITl : ChanIaI Raynaud CPPAP n' : 0604 K78983 _ compI8biIiIé :A\ail1tilou\, MequelIe : MacIntosh G4i5OO Jean-NicoIaS KaIkias. PhcJIOCOIIlIlOS inlé9éB :

AJl(lNNEIIEIITS REDAC110N Power MacIntosh G31400 et G3/35O Histoire &(;oAections. 5, averœ prinIBd ln Franceolmllri

mé en France

de la RépUbliQUE. 75541 Pans CEDEX 11. lmpITlSSIon : LéonCB Deprez Tél.: 0140211820. Fax.: 0147005111 CCoIJYri!tlI: HistoirB&(;oIedions2002. Tarit: 1an. France: 31 € ~ nerdle ­ acoord éait JlIéaIabl!:

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• NOUVEAUTÉS LIBRAIRIE ,lIr J.-P. '"uv",rque, Jelln Guillllume el Anis El Bied-­

SANGER GERMANY'S ORBITAL ROCKETBOMBER IN WWII

Eugen Sanger est un ingénieur allemand de renom dans le domaine de la propulsion. Après guerre, comme beaucoup d'autres scientifiques allemands qui trouvèrent dans la science le pur­gatoire de leurs compromissions, il travailla pour le compte de la France et de l'Egypte.

Cet ouvrage très complet présente un de ses projets avant-gardistes destiné à renverser le cours de la guerre en faveur de l'Allemagne: le " San­ger .., bombardier hypersonique intercontinental, emportant une charge radioactive de 2500 kg lar­gable sur des villes aussi éloignées que New Yor!< ou Moscou. Cet appareil futuriste devait être lan­cé depuis un monorail de plus de 2 km de long, et grâce à ses 30 moteurs de V-2 fournissant 100 tonnes de poussée, rejoindre la haute atmo­sphère à la vijesse incroyable de 20000 kmlh. Nul doute qu'au regard des problèmes rencontrés durant la mise au point du V-2, ce projet aurait eu du mal àaboutir, ne seraij-ce qu'à cause de l'écueil des barrières thermiques, encore d'actualité aujourd'hui. Cette chimère technologique suscita la convoitise de l'URSS qui ywun vecteur de des­truction massive, sans jamais réussir à s'emparer de Sanger. L'étude aborde également les débuts de la conquête spatiale, et différents modes de propulsions par l'intermédiaire d'illustrations info­graphiques spécialement réalisés pour l'occasion, complétant l'iconographie classique en noir et blanc, les plans et croquis.

Àrecommander aux amoureux de la conquête spatiale et des projets allemands. J. -P. F

Par David Myhra, 176 pages, 575 photos N & B et en couleurs, texte en anglais. Format 22 x 28 cm. Édité par Schilfer Military History.

Cette nouveauté que l'on pourrait assimiler àun " Hors série» de notre confrère généraliste espa­gnol Euro Modelismo, couvre quatre appareils importants de la Seconde Guerre mondiale: Spij­fire Mk. V, Me 109F-4 Trop, Fiat G-50 bis et le Douglas A-7B " Havoc .. , tous au 1/48, à la sau­ce " ibérique .. dont vous êtes coutumiers main­tenant si vous lisez régulièrement la revue. Le chal­lenge réside pour chaque appareil, en une présentation très complète de toutes les étapes de sa réalisation, illustrée de très belles vues cou­leurs presque aussi appétissantes que celles d'un livre gastronomique, indiquant les kits de super détaillage, les couleurs et la documentation néces­saires. La traduction française colle un peu trop au texte orgnal et recèle quelques peliles approxi­mations peu préjudiciables à la compréhension générale cependant. Précisons que les modèles sont d'un très haut niveau, avec un montage et un~ peinture parfaitement maîtrisés. De cette approche très « pro .. on retiendra notamment les 28 pages consacrées au Spi! Mk V, didactiques

et ne laissant rien au hasard. Que l'on soit adep­te ou non du style, on ne peut l'ignorer, ne serait­ce que pour en tirer le meilleur en affirmant sa propre technique. A.E.

Dilfusé en France par Sud Modèles Diffusion, 551 Route de Rians, 83910 Pourrières. Tél. :0494785539.

WHITE EAGLES Dans la série des ouvrages de fond Hikoki, deux

auteurs polonais ont sorti l'année demière ce volu­mineux travail de 304 pages, dont 32 de profils couleurs et de cartes, illustré par 409 photos noir et blanc, dressant un tableau complet de la force aérienne polnaise de la fin de la Première Guer­re à l'invasion du pays par les Allemands en sep­tembre 1939.

Le recensement des opérations étant fait unité par unité, nous avons droit à un travail très fouillé, dans lequel les auteurs ne manquent pas de rap­peler la similarité de la situation entre la Pologne et la France de 1940, où il ne fallait pas tout demander au courage et à la détermination selon la formule consacrée. Le matériel était globale­ment obsolète, les tactiques dépassées et l'infé­riorité numérique significative. La défaite de la Pologne fit en revanche de ses pilotes humiliés, à l'instar des Tchèques, les combattants les plus pugnaces et achamés qu'allait rencontrer la Luft­waffe pendant la Bataille d'Angleterre et sous d'autres cieux. A.E.

Par Bartlomiej Belcarz & Robert Peczkowski. Fonnat 21,3 x 30,3 cm. En anglais.

Édité par Hikoki Publicalions.

TIMECHART Of AVIATION HISTORY

Un tel format manquait dans ce paysage litté­raire pourtant très varié. Divisé en quatre grandes parties, c'est surtout la seconde qui retiendra notre attention, car présentant un tableau chro­nologique et thématique de l'histoire de l'aviation en une vingtaine de pages. Conflits, dates des premiers vols d'appareils civils et militaires, grandes innovations techniques, naissance et disparition des constructeurs, et événements marquants année par année sont recensés. En bref, tout ce qui a compté entre le 5 juin 1783, date de la première démonstration des frères Mongonier, et le 26 octobre 2001 jour de la sélec­tion du JSF X-35 par l'Armée de l'air américai­ne. Pour ce qui est des autres chapitres, le résul­tat est plus mitigé, surtout au niveau de l'iconographie, plutôtteme et vieillotte. On retien­dra néanmoins le préliminaire plutôt précis des débuts de l'aviation, chose suffisamment rare chez les Anglo-Saxons pour être noté. Viennent ensuite une liste non exhaustive sous forme d'index dans laquelle on peut trouver les princi­paux aéronefs avec leur rôle, leur fabriquant, la date de leur premier vol, et enfin un catalogue

thématique présentant les machines les plus significatives dans chaque catégorie. Au milieu de ces chapitres sont disséminées quelques fiches fort utiles listant les personnalités mar­quantes, les principaux as, les principaux musées dans le monde (surtout aux USA en fait), l'évo­lution des avionneurs américains (indispensable au vu des nombreux rachats et fusions), les grands meetings dans le monde (sans les dates) et une bibliographie sélective. L'ensemble donne un ouvrage relativement inégal destiné avant tout au grand public américain, mais qui intéressera en définitive tout amateur éclairé désirant posséder un panorama global de l'histoire de l'aviation. J.-G.

Ouvrage collectif, 144 pages, photos couleur & NB, dessins, texte en anglais. Format 25,5 x 31,8 cm. Édité The Timechart Company.

CURTISS HAWK H·7S À défaut d'être exceptionnel, le Curtiss H­

75, fut présent en nombre aux heures les plus noires de la débâcle et permit aux plus talen­tueux de se tailler un bon palmarès contre la Luftwaffe grâce à ses qualités de fiabilité et de robustesse. Cette vaillante petite machine méri­tait bien évidemment quelques pages sup­plémentaires dans cette collection de mono­graphies à petit prix.

L'aspect historique de l'ouvrage traite sur­tout des opérations pendant la campagne de France, en évoquant Vichy et le passage en Afrique, avec des biographies illustrées de por­traits à la mine particulièrement réalistes des pilotes les plus célèbres (Jean Accart, Michel Dorance, Edmond Marin la Meslée, Jean Gis­c1on, Camille Plubeau ...). L'iconographie en noir et blanc, atteignant à peu près la petite centaine de clichés, conlient une vue couleur d'un H-75A-1 camouflé à Bourges après l'Armistice de 1940. Une liste de pilotes titu­laires de victoires, 24 profils couleurs doublés d'insignes des GC sur H-75 complètent ce pre­mier tableau. Les maquettistes trouveront un plan au 1/72, une charte des couleurs réfé­rencée en FS avec les correspondances chez Humbrol et Gunze, des croquis, un photoscope bien utile, un écorché, et une description tech­niquo-historique assez fouillée du Hawk. A.E.

Par Patrick Marchand & Junko Takamori. 58 pages, en français. Plan, croquis, profils et ico­nographie noir et blanc et en couleurs. Pho­toscope. Édité par les Editions d'Along.

Cette nouveauté TMA, éditeur de la revue Air Magazine et distributeur en France de nombreuses maquettes des pays de l'est, traite d'un sujet pour le moins méconnu sous nos latitudes en adoptant la fonmule " mai­son", c'est-à-dire une iconographie consé­quente (nous avons recensé près de 206 cli­chés en noir et blanc) d'une qualité inégale,

accompagnée de 26 profils et vues couleurs, de huit plans au 1/72 et d'un écorché. Le tex­te bilingue, français et anglais (la partie anglai­se étant reléguée en fin d'ouvrage), couvre les principales versions de ce biplan de recon­naissance, bombardement et chasse sorti d'atelier en 1930, aborde sa carrière au sein des V-VS (Voenno-vozdushniye Silyou For­ce aérienne Soviétique), traite de son utili­sation par les Chinois el Perses (qui devien­dront Iraniens en 1934) et revient, bien sûr, sur l'épisode de la guerre civile espagnole où il servit sous couleurs républicaines. À n'en pas douter une contribution impor­tante à la découverte de l'aviation russe en France et un autre oublié réactualisé. A.E.

Par Mikhail Maslov. 98 pages. Pholos noir et blanc, illustrations couleurs, plans, fiches lechniques. Formai 21 x 29,5 cm. Édité par TMA.

Voici un ouvrage on ne peut plus synthé­tique car couvrant toutes les opérations embarqués américaines durant la Secon­de Guerre mondiale dans le Pacifique et ailleurs. On débute par un rappel des por­te-avions en service avant l'entrée en guer­re des USA, et des codes couleur des aéro­nefs de juillet 1937 à décembre 1940. L'auteur a retenu pour la suite une approche strictement chronologique avec une divi­sion des chapitres par année: 1941 l'entrée en guerre, 1 942 les premiers combats, 1943 le revirement dans l'Atlantique et ain­si de suite jusqu'à la victoire finale, sans trop entrer dans les détails, chose irréali­

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LIVRES ET DOCUMENTATION •

F'igb~', De\ck us Na'" carrier Operations

'940-'945 byIII IIdcock

sable d'ailleurs avec une pareille pagina­tion. Les 150 photos en noir et blanc sont claires et absorbent en grande partie le tex­te essentiellement fait de légendes. La par­tie en couleurs comprend 40 profils en info­graphie et quatre vues assez connues sur les deux couvertures. S'il n'apporte rien de bien nouveau à notre connaissance du domaine, ce fascicule n'en est pas moins une bonne mise en perspective du sujet qui séduira un large public. A.E.

Par AI Adcock. 66 pages. Photos noir et blanc et couleur. Profils couleur. Format 21,5 x 28 cm. Édité par Squadron Signal Publications.

A·12 BLACKBIRD DECLASSIFIED

Nouveau venu dans la série Motorbooks Color Tech, ce petit livre fait suite au Lockheed Secret Project (voir WM n° 26). La présenta­tion est similaire (format à l'italienne, couver­ture brochée), mais le thème est plus pointu. Si tout le monde connaît le Blackbird SR-?l, rappelons qu'il a commencé sa carrière com­me un monoplace dont le premier vol eut lieu le 26 août 1962, deux ans avant le SR-?l.

Le A-12, généralement confondu avec un des prototypes du Blackbird, n'avait jamais fait l'objet d'une étude aussi approfondie. Les auteurs, après plus de dix années de recherche et grâce à l'apport d'archives récemment ouvertes, nous dressent un tableau impressionnant de cet appareil tou­jours hors normes. Sont évidemment trai­tées les missions avec les drones 0-21 por­tés par les M-21 (des A-12 porteurs), l'opération" Black Shield " au-dessus du Viêt Nam en 196? et les reconnaissances effectuées lors de l'affaire du " Pueblo " en janvier 1968. Les quelques photos connues ne nuisent pas à un ensemble plutôt inédit.

Indispensable pour les adeptes du " bel oiseau noir". J.-G.

Par Jeannette Remak et Joseph Ventolo, 128 pages, 109 photos N & 8 et couleur, schémas, texte en anglais. Format 23x21 cm. Édité par Motorbooks Interna­tional.

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Patlick Allen a encore sévi. Avec ce sixième ouvrage haut en couleurs qu'il signe chez Air­lite, il nous lait explorer divers moyens d'inter­vention rapide mis en œuvre par les OCCiden­taux. Il s'attarde en lait surtout sur la 16" brigade aéroportée britannique en lui consacrant 70 pages, soit la moitié de l'ouvrage. Une mention particulière est à décemer au chapitre sur le Sierra Leone, théâtre régulier de durs oombats

souvent ignorés. La force de réaction rapide européenne lait l'objet d'un joli photoscope où se mêlent aéronefs récents et anciens aux couleurs allemandes, françaises, espagnoles, néerlandaises ou belges. Bien évi­demment, les forces américaines sont présentes avec les classiques 82" et 101· Airbome (nos Ubérateurs) et le commandement des 0pé­rations Spéciales. cerise sur le gâteau : une superbe sélection de cli­chés grand format où les monteurs d'héIicos, avides de détails, pourront découvrir des intérieurs de Chinook, Puma ou Hercules. J.-G.

Par Patrick Allen, 144 pages, 223 photos couleur, texte en anglais. Format 21,8 x27,7cm. Edité parAirlife.

cette 178" livraison S. Signal, décrit dans le menu la gestation de ce bombardier révolutionnaire dont les origines remon­tent aux ailes volantes Northrop N-9M, XB­35, YB-49 des années quarante. Après évocation des étapes de sa mise en chan­

tier, l'auteur revient sur l'opération « A1lied Force " contre la Yougosla­vie en 1999. Deux interviews de hauts gradés permettent d'appréhen­der dilféremmentla machine. On trouve aussi par ailleurs un descriptif de l'armement de soute et une section couleur contenant un plan trois vues, un B-2 en vol, une série de badges, et les marquages d'unités apposés sur les trappes (seuls éléments verticaux de l'avion où ils pou­vaient logiquement apparaître). L'iconographie, globalement en noir et blanc, comprend quelques vues de détails utiles aux maquettistes. AE.

Par James Goodall. 50 pages. En anglais. Format 21 x27,9 cm. Édité par Squadron Signal.

:r, Après le B-2, voici son ainé dont le 1an­

cement date de 1965. Conçu pour rem· placer le superbe B-70 Walkyrie, bombar­dier de haute altitude, son élude s'acheva en 1969 et aboutit à un premier vol le 23 décembre 1974. ce n'est que dix

années plus tard (après de nombreuses tergiversations budgétaires), que le premier B-lBde production quitta rusine RockwelI de PaImdaIe le 4sep­tembre 1984. Outre l'évocation de la carrière opérationnelle du « Lancer", le fascicule détaille les caracléristiques de chaque version et foumit des photos rapprochées (soute, trains, cockpit) compIélées de croquis et d'illus­trations couleurs de facture moyenne mais plus dynamiques que les c1as­siques profils en planche centrale. L'ensemble se clôI sur le dépIoiemenl contre le réseau AI-Qaida en Afghanistan. AE.

Par Lou Drendell, illustrations du méme auteur, avec le concours de Mariano Rosales et Richard Hudson. 50 pages. En anglais: Format 21 x 27,9 cm. Édité par Squadron Signal.

.tu. Après les manuels des F4U-5, F-86D, F-4J et du F9F-6, voici un ex-soviétique pour changer. Le manuel provient vraisemblablement d'Alle­magne qui, souvenez-vous, a hérité de 24 FuI­crum après de la chute du Mur en 1989. Cet ouvrage très technique, disséquant principale­

q~1 ment à l'aide de textes le Fulcrum, peut s'adres-Il:' ~<:;}{< ser aux am~eurs de simulateurs de vols, ou . encore aux pilotes en herbe. Quant aux maquet­

tistes, ils pourront se servir du photoscope délaillantl'habitacle en fin d'ouvrage. Au final, une somme qui auraillait la fortune de toute bonne taupe occidentale dans les années quatre-vingt. J.-G.

ParAlan R. WISe, 156pages, 62photos couleur, schémas etdagrarrmes techniques, texte en anglais. Format21,7x28cm. Édité parSChiffertSush. wood8ooks.

IitIilnl~'!."""1",l~'r,

Cet appareil dont il semble n'exister aucune photographie, tire ses lilJ1es gracieuses des chasseurs de la série « 5 » (FISl G.55, Re 2005 et Mac­chi 205). À l'origine du projet on trouve la volonté d'équiper le 2005 du moteur Daimler-Benz DB.603 de 175OCV. Après une oomrnande annu­lée de deux prototypes et la destruction des usines Reggiane, un exem­plaire fut construit quasi cIaJ IdestillElII'lElnl par raviomeur et entreposé avant

d'être finalement détruit sur ordre des Britan­niques. Il ne vola donc jamais et les trois versions prévues lurent purement et sin1JlementWlIées. Pour la première lois ce lascicuIe nous rapporte cette histoire oubliée à grands renforts de tém0i­gnages directs, de plans, d'infographies et d'un chapitre maquetliste. J.-G.

ParAlessandro BarteIeIti, 128pages, 51 ph0­tos, plans, texte en italien et anglais. Format 17 x24 cm. Édité par IBN.

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Plus inspiré que pour les sujets modernes, C. Chant nous présente les as de l'Err1Jire sus­tro-hongrois durant la Grande Guerre. Après des débuts laborieux avec des eIIectiIs réduits, l'aviation Impériale s'est vile trouvée confron­tée à des pilotes de plus en plus aguerris sur les fronts italien et russe où elle fut engagée. La liste complète des 49 as vient clore un las- 1

cicule bien illustré sur un sujet traité jusque-là avec parcimonie. dans la lignée des autres Osprey sur oette période, syntllé' agréable à consulter. J.-G.

Par Christopher Chant, 96pages, 124 photos N& B, texte en Format 18,5 x24,8 cm. Édité parOsprey.

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cette petite monographie (par le format) oom­prend pas moins de 160 pages dévolues à l'un des chasseurs les plus atlachants de la Secon­de Guerre moncIaIe. On Ytrouve l'historique c0m­plet de ravion décliné par pays (on en dénombre ainsi une quinzaine au total), illustré de photos en noir et blanc d'assez bonne tenue. Une par­tie importante intéressera les maquettistes avec un photoscope, des plans, des croquis par ver· sions et de nombreuses iDustrations où ligure un 1 superbe Glacfllltor suédois.

On trouve en fin de compte une liste des meilleurs de ses pilotes, nous apprenant par exemple que Pallie 15,2 victoires (sur ses 50 finales) sur Gladiator, les paJrnarès par. drons et une bibliographie foumie. Assurément un ouvrage à ~ pour s'initier au sujet oomplétant avec bonheur son homologue ~ ment paru chez Osprey. AE.

Par Alex Crawford, 160 pages, photos noir etblanc et oouIeIir; profils couleurs, photoscope. Texte en anglais. Format 16,4 x24

Édité parMushroom Madel Publication.

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cette nouveauté est la version anglaise du Pol­lcarpov 1-16, l'histoire d'un allion tévoIuIionnaire, paru chez1MA en fin d'année dernière, présen­tée en défaI dans noire runéIO 25. Le seU chan­gement ici est la nouvelle couverture cartonnée avec un nouveau fond bleuté donnant une autre tenue à l'ouvrage et un format légèrement plus grand. Le contenu (texte, images et iDustralions), n'a aucunement changé, pas plus que la qualité d'impression. Les anglophones Ytrouveront leur COf!1Ple et apprécieront certainement ce travail coIIecIif. AE.

Édité parJ. Kyika en république Tchèque. 192pages, 293 & blanc etcouleur, profils, plans. Texte en atIfiais. Format21,5x311.

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Si Vousaveiaimêœgrand classique sur la guerre aérienne du Viêt Nam qu'est 1hudRid­ge ou Les Creles de la Mort (ouvrage mainte­nant épuisé), vous saurez apprécier Going Downtown émaillé de récits authentiques. Tous deux signés par Jack Broughton, ex-pilote de F-l05 et récipiendaire de l'Air Forte Cross, ces ouvrages restiluentla dure réalité des pilotes de guerre avec émotion, justesse, réalisme et parfois une ironie sauvage, en insistant sur les missions au-dessus de Hanoi, ville où se trou. vait la plus forte concentration de DCA au man­de, le combat des pilotes contre les poIiliciensdt. cil fréquemment repris par la filmograplH à~ les argentiers d'HoIIywood), et la CXlll1l8JUtion en te auquel Jack Broughton avait accordé sa protl bat contre les ennemis extérieurs et .. intérieurs le, auteur de "Etoffe des Héros. J.-G. ParJack 13photos N&B, texte en anglais. Formàt 15,2 Mototbooks IntemalionaJ.

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couches de fond (apprêts de peinture, couleurs de base des camouflages), une pression de 1,5 à 2 bars envi­ron est suffisante. Cette valeur compte peu en fait, car aucune sophistication n'est recherchée à ce niveau, il revient à vous de doser la pression selon le type de cou­leur et la distance à laquelle vous travaillez; mais pour les travaux fins, il faudra descendre en dessous, et tra­vailler entre 0,5 et 1,5 bar maxi. N'oubliez pas que la longueur du cordon d'alimentation est un paramètre qui compte: plus celle-ci est importante, plus la pression devra être augmentée pour compenser une légère per­te à l'arrivée dans le pistolet. C'est pour cette raison que le choix d'un compresseur avec un régulateur affichant avec précision les bars compte beaucoup, une grada­tion précise permettant d'affiner au plus près les réglages en fonction du camouflage et de la dilution des couleurs.

Ce dernier paramètre est crucial, en le maîtrisant on peut obtenir des effets particulièrement intéressants, allant d'un simple glacis sur la couche de base, à une superposition de couleurs, reproduisant l'altération des tons recherchée. Si la peinture n'est pas assez diluée, elle se pulvérise mal et a tendance à sécher dans l'aéro­graphe, causant les projections indésirables déjà évo­quées. C'est une erreur très fréquemment observée, même chez les meilleurs maquettistes, et l'on ne sau­rait trop insister sur ce point, une belle peinture se recon­

naissant par des courbes et ondulations bien pleines et bien fondues, tout en constrastant parfaitement avec la couche de fond sans débords au-delà de la ligne sou­haitée. En règle générale, une peinture diluée se pul­vérise beaucoup plus facilement qu'une autre utilisée telle qu'elle est dans son pot ou flacon. Si la dilution est trop forte, la peinture sera peu couvrante et il faudra appliquer plusieurs couches. Ce cas de figure est inté­ressant pour faire des traînées, des salissures, surli­gner des panneaux, en bref pour la patine de l'avion; mais pour les couleurs du camouflage principal, on pré­parera un mélange dilué approximativement à la consis­tance et l'opacité du lait.

PEINTURES UNIES Quel que soit le type de camouflage que l'on souhaite

réaliser sur une maquette, la pulvérisation d'une teinte de base est toujours conseillée. Outre le fait de faciliter l'appli­cation de la peinture finale, elle sert souvent à contrôler une dernière fois les finitions: joints colmatés, rayures résultant du ponçage, et d'une manière générale toutes les parties retravaillées de la maquette. Heureusement pour les débutants, c'est ce qu'il y a de plus facile à faire. Pour ce genre de travail, on utilisera une buse large ou

moyenne (plus de 0,2 mm) en travaillant à une pression de 2 bars, et en tenant la tête de l'aérographe éloignée d'une dizaine de centimètres du modèle environ.

La couche" d'amorce» sèche (quelques minutes suf­fisent pour des acryliques) on peut pulvériser pour de bon la couleur de fond. Si la peinture est brillante et si l'on sou­haite conserver ce fini, on pulvérisera une couche relati­vement épaisse qui se tendra en séchant, tout en conser­vant son aspect lustré. Une peinture brillante trop diluée ou appliquée en couches trop fines, à tendance à prendre un aspect satiné voire légèrement rugueux. Dans ce cas, la pratique et l'expérience vous permettront de contrôler le fini. Avec les teintes mates, pas de problème particu­lier: les peintures sèchent vite et on peut rapidement s'assurer du rendu final.

CAMOUFLAGES MULTITONS La plupart des avions de combat sont revêtus de

camouflages à bords plus ou moins fondus. C'est dans ce genre de travail que l'aérographe est irremplaçable. Selon la complexité des schémas, il faudra acquérir un peu d'expérience, mais un camouflage trois tons (celui d'un chas­seur anglais de la Seconde Guerre mondiale par exemple), est assez facilement réalisable et très gratifiant pour le

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maquettiste qui s'essaie à l'aérographe! Le plus simple est d'appliquer les tâches de différentes couleurs à main levée sur la teinte de base du camouflage en commençant par tracer les contours des tâches avec un crayon à papier (sans forcer car le graphite est difficile à couvrir avec des teintes bien diluées), avant de les remplir par de petits mowements de rotation et en finissant par les bordures.

Une buse moyenne ou fine, et une peinture légèrement plus diluée que la teinte de base sont conseillées pour cet exercice. On diminuera également la pression en descen­dant à 1,5 bar environ, voire moins, selon la dilution, et en maintenant une distance de 2à3cm entre la buse et la sur­face àpeindre. Certains camouflages ont des bords fondus très étroits et il peut être nécessaire d'utiliser des masques flottants (voir l'échantillon G de peinture) : la méthode est longue, âssez fastidieuse, et parfois complexe, si les formes àpeindre ne sont pas assez planes, mais elle pennet d'obte­nir de bons résultats. Il s'agit de découper les motifs du camouflage et de les appliquer sur le modèle en les gar­dant légèrement surélevés (environ à 1 millimètre du plas­tique) à l'aide de morceaux de ruban adhésif enroulés ou de mousse adhésive double face. Les masques appliqués, on pulvérise la deuxième teinte comme n'importe quelle oouche de fond en prenant garde de conserver l'aérographe perpendiculaire aux caches pour éviter les infiltrations de

DE LA DILUTION••• La dilution est un paramètre essentiel de la peinture à l'aéro­

grnphe. Les gammes de peintures, autrefois principalement à base d'Enamel (peintures émail), sont maintenant très riches et géné­ralisent de plus en plus les acryliques bien plus confortables et moins nocives.

" faut donc adapter le diluant en fonction du type de peinture uti­lisé. En principe, toutes les gammes de peinture comportent un diluant adapté mais ce genre de produ~ est cher à l'usage et peut­être remplacé par d'autres disponibles en grande quantné dans le commerce. Pour les enamels, le WMe Spirit est le plus commu­nément employé. Le WMe Spirit sans odeur, bien que plus confor­table, peut poser des problèmes en raison des réactions chimiques qu'il peut induire avec certaines peintures (coagulation, démixtion, etc). Les acryliques sont presque toutes diluables à l'eau (Gunze,

couleur sous le masque. L'avantage de la méthode est de pennettre l'application des différentes couleurs de maniè­re très homogène et sans risque de débordements intem­pestifs. C'est également une technique qui autorise l'utili­sation d'un aérographe simple action à mélange exteme, (incapable d'augmenter ou de diminuer la finesse du trait), ou même des peintures en aérosols.

PEINTURE «RAPPROCHÉE» Heureusement pour les yeux, et malheureusement pour

nous, pauvres maquettistes (est-ce bien vrai?), les camou­flages ne se réduisent pas à de larges tâches sur une cou­leur de base... Quand les teintes sont très fondues, les mouchetis très fins et nombreux, ou encore lorsque les ser­pentins et vennicelles font leur apparition sur les avions ita­liens ou allemands, il faut travailler à basse pression (entre 0.5 et 1,5 bar maxi), avec une buse très fine de 0,2 mm (on en trouve même certaines de 0,15 mm dans les bou­tiques spécialisées), et une peinture très diluée. On peut ainsi approcher la buse à deux ou trois millimètres seule­ment de la surface pour peindre et gagner en finesse et précision, l'aérographe étant presque assimilable à ce moment-là à un simple crayon ou stylo bille. En insistant plus

Tamiya, Prince August Air, Ufe Calor), mais ce n'est pas forcé­ment l'idéal quand on a besoin d'une peinture très fluide : la ten­sion de surface

de l'eau (le phénomène qui lui permet de faire de grosses gouttes bien rondes) est dans certains cas trop importante et lim~e la flui­dité du mélange. " peut alors être nécessaire de se toumer vers l'alcool (alcool à 70° paramédical, isopropylique, etc). Les pein­tures diluées à l'alcool sont nettement plus fluides et particulière­ment adaptées aux travaux fins à l'aérographe. Quand une acry­lique n'est pas diluable à l'alcool, comme la Lile Color par exemple, il faut se rabattre sur le diluant de la marque qui est généralement plus fluide que l'eau. Mais rien ne vous empêche de faire des essais et trouver votre propre formule! Les solvants du type acétone ou trichloréthylène, sont capables de diluer tous les types de pein­tures, mais ils sont à éviter, car beaucoup trop agressifs (le tri­chloréthylène en particulier), autant pour le plastique des maquettes, que pour leur utilisateur!

ou moins longtemps au même endroit, on peut contrôler pré­cisément la taille, la forme et la densité des tâches. Une tein­te peu couvrante a l'avantage de laisser le droit à l'erreur: si l'on envoie un flux trop important, les dégâts seront réduits et se fondront discrètement dans la teinte de base.

Pour ce genre d'exercice (en général votre entourage vous regarde avec un sentiment d'admiration mêlé de tris­tesse et de résignation, en pensant secrètement qu'un être sensé à tant d'autres choses à faire...),l'aérographe double action est infiniment plus confortable car on arrive à contrô­ler à volonté la largeur, la fonne, et la densité des taches.

Généralement au bout de quelques minutes de pulvéri­sation à basse pression, et en fonction du type de peinture utilisé, même pour un mélange pauvre avec beaucoup de diluant et peu de pigment, la buse de l'aérographe finit inévi­tablement par s'encrasser. Dès les premiers signes de cra­chotis ou de perturbation du jet de peinture, il faut nettoyer l'aérographe en pulvérisant du diluant pur ou de l'acétone (aérez toujours la pièce où vous travaillez, que vous utilisiez ou non des solvants agressifs, en mettant si possible un masque pour éviter l'aspiration d'émanations nocives), et nettoyez l'aiguille le cas échéant si elle est très encrassée avec une brosse plate imbibée de diluant. Avant de reprendre la séance, faites quelques projections sur des chutes de plastique pour éviter les inévitables gouttelettes de diluant mélangé à de la peinture.

CONCLUSION La peinture à l'aérographe n'est finalement pas

une tâche aussi complexe qu'elle peut le paraître. Il faut seulement éviter quelques pièges et trouver ses propres réglages. Avec de l'entraînement, un peu d'habitude et une bonne connaissance de votre maté­riel, vous trouverez vite vos marques et ferez d'immenses progrès en peu de temps. La maîtrise technique acquise, il ne vous restera plus qu'à faire preuve de vos aptitudes de peintre et de coloriste, pour transformer une simple maquette d'avion en une réplique miniature qui reflétera votre talent et pourquoi pas votre « personnalité" à "instar des meilleurs. 0

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Ci-dessus. La ligne trapue du Hellcat est bien saisie par le fabricant Italien qui nous propose un avion très populaire chez

les maquettistes à un prix compétitif. On remarquera que les pneus sont légèrement aplatis par ponçage.

Détails ci-contre à gauche. 1. 2. Les éléments du cockpit en cours d'aménagement. On remarque les éléments ajoutés en carte plastique au niveau des parois, l'appui-tête refait, et les supports du siège. Une fois peints, le cockpit et le moteur, sans adjonction importante de détails, feront parfaitement l'affaire à cette échelle. 3. Les trains, le capot moteur, l'hélice et le réservoir sont laissés de côté dans un premier temps et peints à part, après vérification des ajustements.

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MONTAGE.

refaits en scratch. J'ai également ajouté des harnais en photodécoupe de récupération et un tableau de bord plus exact provenant d'une planche de la marque polonaise Part (réf.72177). Vous remarquerez au passage que ces Hellcat reconvertis en drones ne possédaient pas tous les instruments de bord des chasseurs traditionnels, étant dépourvus entre autres du viseur et des commandes d'armes. On complè­te le tableau en meublant un peu les parois du cock­pit d'après photos et en réalisant leur structure en profilé plastique.

Le moteur P & W de notre Hellcat est pratique­ment invisible depuis l'extérieur. Itaieri propose néan­moins une double rangée de cylindres qu'il est aisé de détailler au moyen de fil de cuivre représentant l'allumage des bougies et qui le feront paraître plus « complexe" à défaut d'être d'une parfaite exacti­tude. Plus tard un travail efficace de peinture fera le reste.

LA VOILURE Les ailes, assemblées séparément, sont proba­

blement les parties du kit réclamant le plus de tra­vail. Tout d'abord, j'ai décidé de repris les feux des saumons en commençant par découper leurs empla­cements, puis en les remplaçant par d'autres taillées dans du plastique transparent. On perce ensuite à l'intérieur du feu un petit orifice, on y dépose une goutte de peinture (rouge pour le plan bâbord, vert pour le tribord), avant de peindre en alu la face arriè­re de la pièce butant sur le plan, la coller, la profiler au papier de verre très fin et la recouvrir d'une gout­te de vernis brillant pour la transparence souhaitée. On terminera par un polissage au Compound Tamiya avec un linge doux.

Sur les ailes, j'ai ensuite complété la structure des logements de train en carte plastique, bouché les gueules des mitrailleuses et regravé les lignes de structure perdues lors des indispensables ajustages et ponçages. L'une des caractéristiques les plus inté­

ressantes de ce Hellcat réside dans ses volets four­nis à part, chose jamais faite à l'échelle. Il n'est pas difficile de trouver nombre de photos montrant ces volets baissés lors d'appontages ou de décollages. En revanche, trouver des clichés de Hellcat au sol dans cette configuration est beaucoup plus rare, si l'on excepte les machines en maintenance. En effet, les volets des Hellcat étaient actionnés électrique­ment, et non pas hydrauliquement, ce qui leur aurait permis de fonctionner moteur arrêté. Vous devez savoir que le Hellcat a été conçu pour être utilisé depuis des porte-avions aux entrepôts exigus; si ses volets avaient eu tendance à « traîner" par terre sa maintenance en aurait été singulièrement compli­quée, notamment lors du repliage des ailes. Le manuel d'entretien est explicite à ce sujet. Les volets de courbure devaient donc être mis au neutre avant l'arrêt du moteur, et les pilotes de Hellcat respec­taient cette consigne scrupuleusement à terre ou sur porte-avions. C'est la raison pour laquelle j'ai déci­dé de laisser les volets rentrés, non sans avoir éli­miné par ponçage leur entoilage inférieur pour repré­senter les plaques métalliques ajoutées les protégeant du départ des roquettes. Le train d'atter­rissage a été simplement détaillé avec quelques pièces en scratch pour le système hydraulique et les freins. On remarquera au passage le traitement satis­faisant des faces intemes des trappes de trains.

LES COULEURS INTERNES J'ai peint les intérieurs au pinceau avec des acry­

liques Vallejo (gamme Prince August en France). Pour augmenter l'effet de profondeur du cockpit, j'ai suivi la technique dite « zénithale" des peintres de figurines accentuant les contrastes entre l'ombre et la lumière. Voulant toujours apporter une touche per­sonnelle à mes modèles, en variant les couleurs notamment, j'ai opté un fnterior Green un peu plus vert que de coutume (du Military Green teinté d'une pointe de jaune...), et une mise en couleur du moteur

donnant une impression d'encombrement par repré­sentation de minuscules détails au pinceau. Une bonne peinture permet d'enrichir de façon incroyable une maquette d'avion, et doit toujours être d'un niveau équivalent aux efforts consentis lors du montage et du détaillage, autrement c'est peine perdue.

Nous pouvons désormais fermer le fuselage, col­ler les ailes et les stabilos préalablement affinés, dont l'entoilage fut corrigé par ponçage. L'ajustement d'ensemble n'est pas très satisfaisant et je vous conseille de combler les joints à la fine carte Ever­green plutôt que d'utiliser du mastic. Ces imperfec­tions traitées, il faut refaire les lignes de structure en veillant à leur alignement.

DE LA COULEUR DU DRONE L' fnsignia Red standard en vigueur dans l'US Navy

dans les années cinquante pour les roquettes, mis­siles, cibles et drones (ANA 509, FS 11136) n'était pas toujours le même. Beaucoup de photos montrent des drones peints dans un rouge brillant bien propre, alors que plusieurs autres paraissent être en orangé clair et assez écaillés, vous obligeant de ce fait à déterminer la couleur finale de l'avion à partir de la couche primaire. Il faut donc transformer un avion uniforme de ton en un sujet chromatiquement inté­ressant, par variations de la couleur de base. Une fois de plus, j'ai concocté ma propre « mixture" à base de rouge et de jaune acryliques Tamiya, avant de pulvériser la dominante en premier, d'ombrer les parties encaissées de l'avion en augmentant la part de rouge et d'éclaircir les parties exposées en accen­tuant au contraire la part de jaune.

EN GUISE DE CONCLUSION L'opération terminée, j'ai appliqué un voile de ver­

nis brillant acrylique Prince August, gamme Model Air. La bande anti-réfléchissante de capot est pein­

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Ci·dessus. Les montants de la verrière sont surlignés de noir afin d'accroître l'effet Ci-dessus. de profondeur entre les vitrages et la structure métallique. Les antennes, en noir Comme pour les montants de verrière, le moyeu d'hélice est surligné d'un jus très et blanc, étaient spécifiques aux Hellcat drones. Une petite goutte de colle blanche, sombre. Un stylo à pointe tubulaire empli d'encre de Chine peut aussi faire l'affaire. retouchée à la peinture, peut figurer l'isolateur du câble d'antenne.

Ci-dessus. Le petit feu refait est bien visible avec son ampoule rouge au fond d'autant qu'il est bordé de noir.

te alors ainsi que les bandes antidérapantes d'ailes. On place ensuite les marquages de l'avion obtenus avec des transferts à sec et des décals de récupé­ration. Pour matérialiser les lignes de structure de l'avion, nous allons d'abord les surli­gner au moyen

Remeroiements à Diego Lopez AIIIa18Z et Jose V"lCtor Martin pour leuraide appréciable durant la réalisation de ce modèle.

de masques d'un jus sombre brun foncé appliqué au pistolet à très faible pression. Pour les surfaces hori­zontales (ailes) on appliquera toujours cet ombrage depuis les bords d'attaque vers les bords de fuite, donc de l'avant vers l'arrière, et pour les parties verticales (comme la dérive par exemple), de haut en bas. On

achèvera ce processus en diffusant enfin un jus à l'huile marron sombre bien dilué.

Il reste à reproduire maintenant les traces d'échappements du moteur et

peindre au pinceau fin

Ci-dessus. Les bandes des raccords d'ailes présentent quelques touches de peinture claire appliquées au pinceau.

quelques éraillures au niveau des trappes de mainte­nance et des bandes antidérapantes d'ailes. On place dans la foulée alors l'hélice, les trains, les roues, le capotage et la verrière laissés de côté. L'assemblage terminé, on place l'antenne filaire en plastique étiré et les deux appendices dorsaux en carte plastique taillée, toujours en blanc pour le plus petit, et en noir pour le plus important, sur les Hellcat drones. A vous de jouer!

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Pour placer correctement

les décals à l'aide de produits

assouplissants, il est recommandé de les poser

sur une surface vernie en brillant, pour en faciliter le repositionnernent le cas

échéant, et éliminer facilement les bulles d'air

sous le motif. Le pare­brise blindé et la

canopée dépourvue de montants

verticaux, donnés dans cette boîte, sont spécifiques

au F6F-S et devront être modifiés pour représenter

ceux d'un F6F-3.

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MONTAGE

GRUMMAN F6F·3/FS HELLCAT

F6Ri de l'Aéronaulique navale française, de la 1 F sur le porte-avions" Arromanches" en 1953. L'avion est intégralement peint en Gloss Sea Blue américain, couleur qui était passablement délavée et mate sur les avions français. Les premiers essais d'appontage des Hellcat français remontent à la mi-juin 1950 sur l'Arromanches; la campagne d'Indochine débutant pour les Hellcat de la 1 Fen aoüt1951, lorsqu'ils quittèrent Toulon en compagnie des Helldiver de la 3 F, sous le commandement du LV. Varela de Casa.

F6F-3 de la VF-17 sur l'USS « Hornet ", février 1945. À la fin de la guerre, les Hellcat de la Navy avaient descendu 5155 adversaires japonais pour la perte de 270 des leurs, affichant un" ratio kill " (ou rapport victoire/perte), de 19 contre 1. Un record.

F6F-5 « Minsi Il " de D. McCampbell, As des As de la Navy avec 34 victoires, Commanding Officer du CVG-15 sur l'USS « Essex" (CV-9), mer des Philippines, septembre 1944.« Minsy" es1 le surnom d'une certaine Mary Blatz, amie de McCampbeli. Ce pilote exceptionnel, dont toutes les.victoires furent obtenues en un seul tour de combat, descendit le 24 octobre 1944, neuf avions japonais ce qui valut la Médaille d'Honneur du Congrès. L'avion est intégralement peint Gloss Sea Blue (FS 15042).

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F6F-3 (Mk. 1) anglais du Squadron No 800 de la Fleet Air Arm sur le HMS " Emperor ". Les Hellcat

de ce porte-avions participèrent notamment à l'opération Tungsten contre le Tirpitz

en avril 1944 au large de la Norvège, couvrirent les opérations dans le Sud de la France en août

de la même année, avant de rejoindre les mers d'Asie pour aider à la reconquête de Rangoon

en Birmanie. Beauçoup d'entre-eux seront par la suite restitués aux Etats-Unis puisqu'ayant

été acquis au titre de la loi Prêt Bail. L'avion qui porte encore les bandes d'invasion, est camouflé

en Extra Dark Sea GraylDark Sea GraylSky.

F6F-3 de la VF-27 sur l'USS « Princeton ", Philippines, octobre 1944. L'appareil porte

le camouflage classique, non Specular Sea Blue (FS 35045), Intermediate Blue (FS 35164)

sur du blanc. Les Hellcat de la VF-27 constituent une exception majeure à l'absence

de marquages personnalisés sur ce type d'appareil, avec la gueule de requin que

l'on doit à trois pilotes de celle unité: cart Brown, Richard Stambook et Robert Bumeel.

F6F-5 de la VF-32 sur l'USS « Cabot" (CVL-28). On remarquera que les mêmes marquages de

queue reviennent sur les Hellcat de la VF-29 du « Cabot" aussi. Durant sa campagne avec ce bâtiment, du 1er au 15 août 1945,

la VF-32 ne remporta aucune victoire alors qu'elle avait revendiqué 44 avions

au sol et 57 en l'air sur le " Langley" (CLV-27), du 29 janvier au 24 septembre 1944.

-g F6F-5 du Servicio Aeronautica < de la Marina, 1952-1953, Uruguay .~ 1952-1953. Camouflage:1vert olive et bleu pâle. ç,~.'uA 1

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LES ROTORS Le rotor anti couple de queue est affiné en remplaçant

ses vérins par du plastique étiré. Le principal ne demande que l'ajout de quelques boulons, durits et balancines. Le mât supportant la rotonde FCR est erroné, comme la majo­rité des pièces du radar. Trop court, il sera allongé d'un cen· timètre pratiquement et on lui donnera un peu de " relief n

avec deux galets de chenilles d'un blindé M-60, mais du profilé de diamètre adéquat peut faire l'affaire. Les interfé­romètres (pièces H11 et H26) sont complètement faux et refaits en carte et profilé plastique.

LA VERRIERE C'est là que réside à mon sens le défaut majeur de la

maquette. Tout d'abord les surfaces vitrées latérales sont trop petites; ensuite le moulage monobloc impose une découpe au cutter des panneaux si l'on veut les montrer ouverts, mais cette opération sera rendue particulièrement délicate en raison du caractère cassant du plastique trans­parent. Enfin, cerise sur le gâteau, les montants étant gra­vés en creux à l'intérieur, il n'est pas possible de poncer et polir correctement l'ensemble pour en poser de nouveaux, taillés dans de la carte à l'extérieur.

La seule solution consiste donc à tout refaire en carte plastique et rhodoïd transparent ce qui n'est pas une min­ce affaire puis donner d'avantage de relief aux montants externes, et enfin refaire les déflecteurs et le coupe-câble.

LE CAMOUFLAGE Après un masquage en règle on passe à la peinture. La

teinte est un vert foncé uni, mais aucune indication ne figu­re sur la notice... Pour ma part je suis un feNent défenseur de la teinte volontairement" inexacte n, car une couleur absolument conforme appliquée sur une maquette donne

MONTAGE.

Ci-contre. Le fuselage reçoit

lui aussi de nombreux ajouts; il faut notamment

retravailler l'arrière des nacelles

moteurs qui est trop plat:

de la carte plastique collée

à la cyanoacrylate et poncée en forme corrigera l'arrondi du profil en avant

des tuyères.

AH·64D APACHE «LONGBOW»

L'Apache est un hélicoptère d'attaque bimo­teur développé au début des années soixan­te-dix par la firme Mc Donnell Douglas, pas­sée depuis sous le contrôle de Bœing. Il fut mis en service en 1964 au sein de l'US Army qui dispose de près de 800 machines, et équipe aussi les forces armées de l'Egyp­te, de la Grèce, d'Israël, des Pays-Bas, de l'Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis et du Royaume Uni; le total construit avoisinant les 1000 exemplaires. Utilisé pour la première fois en combat au Panama en 1989, il adepuis été engagé pen­dant la guerre du Golfe en 1991, dans les guerres civiles yougoslaves et lors de com­bats intemes en Turquie. L'AH-64D Longbow est une version moder­

nisée du AH-64A équipée du radar de contrê­

le de tir (FCR ou Fire Control Radar) àondes millimétriques, du missile Hellfire AGM-114D d'un viseur TADS (Target Acquisition and Dési· gnation System), d'un système de vision noc· tume PNVS, et de nowelies turbines plus puis­santes General Electric Tloo-GE-701 de 1265 kW. Bœing aconstruit 232 AH-64D qui seront tous livrés avant la lin 2002 et doit porter 269 AH-64A de l'US Army au mème standard d'ici 2006. Comme la version A, la Dest armée du canon M230-E1«Chain Gun " de 30 mm ali­menté à 1200 obus d'une cadence de tir de 650 coups/minutes, couplé au système de visée sur casque des pilotes (IHADSS). Le missile «Hellfire ", d'une portée de 8à 12 km, est l'autre atout du « Longbow ". Il peut être guidé par laser, par radar, ou simplernent expé­c;tié en mode« lire and forget" (tire et oublie). Acet arsenal s'ajoutent aussi les roquettes de 2.75 ioches FFAR. Enfin, pour sa défense anti aéronefs, le «Long­bow " peut être doté de missiles « Stinger ",

«Mistral ", «Sidearm "ou AIM-9 «Sidewin­der ". Le radar FCR monté sur un mât au-des­sus du rotor principal, contient un interféro­mètre pour la détection passive et l'identification des émissions radars ennemies. Il peut « photographier" l'image radar de la zone de combat en moins de trente secondes lors d'une remontée rapide et gérer 256 cibles différentes qu'il classe par ordre de priorité. Cette image peut être transmise par modem aux autres AH64D et au poste de comman­dement au sol qui bénéficie alors d'une infor­mation sur la situation tactique en temps réel. L'AH64D emporte aussi une panoplie com­plète de contre-mesures suivantes: ANiAPR­39A M d'alerte radar Littonilockheed Martin, «disco light" ANlALQ 144 de brouillage infra­rouge BAE Systems IEWS, AN/AVR-2 de détection d'émission laser ennemie de gui­dage ou de télémétrie Goodrich, ANiALQ­136(V) de brouillage radar ln et le lance leurres thermiques M-130. •

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1 & 2. Le poste de pilotage absorbe l'essentiel du travail de détaillage car il est trop simpliste au regard de l'échelle. Les planches de bord du pilote et du canonnier sont créées de toutes pièces puisque celles fournies correspondent à la version" A " de l'Apache. Les écrans MFD sont réalisés en carte plastique d'épaisseur variable. 3. Le rotor anti couple est complété de vérins en profilé Evergreen. 4. Le canon M230 est une maquette dans la maquette. Les bandes d'alimentation sont refaites à l'aide de pièces en laiton photodécoupé provenant d'un kit Eduard. Les vérins sont en profilé Evergreen et les câbles en fil élastique récupéré sur des vêtements. Le coupe câble est lui aussi refait. 5 & 6. Le radar FeR « Longbow " est la caractéristique majeure de l'AH-64D. Le mât, trop court, manque de détail. Les interféromètres, erronés, sont refaits en profilé. La tête du rotor principal est un des points les mieux appréhendés de la maquette, seules des balancines d'équilibrage et quelques durits seront ajoutées. 7. Le système TADS est désolidarisé du reste du fuselage et largement détaillé. Les optiques des caméras de jour et de nuit sont refaites, le dispositif coupe câble est créé de toutes pièces ainsi que les différents appendices oubliés par le fabricant. 8. Les jambes du train d'atterrissage reçoivent un nouveau jeu de coupe câble plus fin. Les marchepieds sont aussi refaits car différents de ceux du AH-64 " A " à cause des soutes d'avionique plus importantes sur le« Longbow". 9. La roulette de queue est presque totalement refaite ainsi que les vérins de son amortisseur et de la commande d'inclinaison du stabilisateur. Là aussi, le coupe câble est entièrement repris en carte plastique.

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HISTOIRE.

Ci-contre. Bf 109G-6 en France à l'automne 1943. Il appartiendrait

au Il./JG 2. Ces deux vues montrent comment les flancs du fuselage et l'emplanture de l'aile sont peints en noir en arrière des pipes d'échappement de certains Bf 109.

(Bundesarchiv 1011487/3066/3 et 5)

ne (Umrüst Bausatz identifiés par le suffixe U) ou dans les unités du parc (Rustzustand, suffixe R). En 1943, la Méditerranée reste un front majeur, de nom­breux avions sont dotés d'un équipement tropical. On en retrouve sur le Front de l'Est et même à l'Ouest au gré des déplacements d'unité. Le suffixe y est appliqué à des avions, dotés d'une radio Fug 16ZY identifiable par une antenne fouet, destinés aux chefs de formations. En août 1943, des avions sont livrés avec une antenne à cadre circulaire pour un goniomètre, la longueur du mât dorsal est rédui­te. En unité cette antenne peut être enlevée, dans d'autres, c'est le mât qui disparaît remplacé par un fil tendu sur le gonio. Au cours du même été appa­raît une plaque de verre blindé qui remplace la plaque métallique d'appui tête. Entre les mains d'un pilote compétent et face à des chasseurs ou bom­bardiers légers, l'armement concentré à l'avant est adéquat. Mais en Russie et en Afrique du Nord, le canon MG 151 de 20 mm est sujet à de nombreux enrayages et face à des bombardiers lourds, les trois armes sont insuffisantes. Le R6, installation sous l'aile de deux Gondelkanonen, des carénages abri­tant un canon MG 151 approvisionné à 120 coups, est souvent effectué en usine. Si la puissance de feu est considérable, l'augmentation de poids et de traînée réduit les performances et accroît les diffi­cultés du pilotage, le 109 oscille comme un pendu­le si le gouvernail est vigoureusement sollicité. Face à un chasseur, il est handicapé. Un 109G-6/R6, posé par erreur à Manston en 1944 est évalué par les Anglais et se révèle inférieur en vitesse et rnani?bi­lité aux Spitfire IX et XIV et au P-51 C Mustang. A la fin 1943, le canon MK108 de 30 mm est disponible.

Son montage est indiqué par le suffixe U4. À 500 m de distance, un seul obus coupe en deux un chas­seur, seuls 88 coups sont nécessaires pour obtenir les quatre tirs au but qui expédient au tapis un B­17. Mais l'approvisionnement n'est que de 60 coups pour une cadence de tir de 450 coups/minute et tout se complique si la victime effectue une manœuvre évasive. Divers Rüstsatze sont adaptés aux chas­seurs. Le R3 permet d'emporter un bidon largable de 300 1 qui améliore le court rayon d'action du 109. Le R1 est un pylône d'emport de bombes, jusqu'à 500 kg, occasionnellement utilisé pour la chasse aux Bœing. Le 22 mars 1943, l'Obit Knocke de la 2.1JG1 suit une formation américaine et balance régulière­ment l'aile gauche et l'aile droite de son Bf 109G-1

Ci-dessous à droite. Poste de pilotage d'un Bf 109G en 1944. le collimateur

à réflexion Revi CI12D est en haut à droite, à gauche de l'horizon artificiel et de l'indicateur anémométrique, le répétiteur de cap et l'altimètre sont hors du champ.

La canalisation du réservoir supplémentaire court le long de la paroi droite. le mécanicien à l'index sur

la détente, l'inscription indique qu'il s'agit d'un moteur neuf. (Bundesarchiv 680/8258/32)

Ci-dessous à gauche. Sf 109G·6 de la Défense du Reich en 1943-1944. la vue de face montre l'implantation des trois armes de bord (le canon dans l'axe de l'hélice et les MG 131 sur le capot), les écopes (deux de chaque côté), la prise d'air du compresseur et la tôle qui recouvre en partie les pipes d'échappement. (Bundesarchiv 67417 777/19a)

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pour conserver le cap et estimer son altitude: il largue une bombe de 250 kg qui arrache l'aile d'un B-17; c'est sa 5e victoire, sa 4e sur un Viermot (qua­drimoteur). La tactique est répétée mais jamais géné­ralisée. Plus répandue est l'utilisation de fusées WGr.21 de 210 mm qui emportent une lourde char­ge de 40 kg mais qui sont imprécises: à 1000 m, la dérive verticale est de 7 m et la dérive latérale de 40 m. Les Bf 109G-6 ainsi équipés servent dans des Staffeln spécialisés y compris au Nord de l'Italie.

Début 1943, les JG1, 2 et 26 sont la première et seu­le ligne de défense de l'Allemagne; face aux nouveaux quadrimoteurs américains, les FW 190 ont le punch nécessaire, mais en altitude, ils s'essoufflent. Le III.lJG 26 est transformé sur Bf 109G-4 puis G-6, le II./JG2 est

Ci-dessous. lancement du moteur d'un BI 109G-61R6 du IIIJJG 301 début 1944; des pare Ilammes recouvrent les pipes d'échappement, les armes sont réglées pour converger à 150 m : cette distance de tir, convenable la nuit contre un quadrimoteur anglais, impose, de jour, de s'approcher trop dangereusement d'un B­17. (Jean- Yves Lorant)

équipé de 109G-6 quand il rentre de Tunisie. Sur le flanc droit de la défense, en Hollande, seul le I.lJG 1 est équi­pé de Me 109G-1, mais en avril la JG 1 se scinde pour créer une escadre sœur en Allemagne, la JG 11, en amalgamant des vétérans et des bleus; à la fin du pro­cessus, les 111.lJG 1, Il et III.1JG 11 sont équipés de Gus­tav. Le Kommandeurdu Il.lJG 11 est le Hptm Specht, as borgne des Zerst6rer(chasseurs bimoteurs), qui de mai à décembre 1943 va remporter 17 victoires portant son total à 24. En avril encore est créée la Jasta (esca­drille) « Héligoland". A partir de février 1943, des Grup­pe de Messerschmitt sont rapatriés du front de l'Est et de Méditerranée: les III.lJG 54 et le I.JG/27, équipé de G-4 neufs, le I.lJG 3 qui entre en action en juin avec des G-6. A la mi 1943, sous le contrôle de la Ille Luftflotte (Flotte aérienne du Front Ouest) et du Luftwaffenbe­fehlshaber Mitte (Commandement aérien du Centre) huit Gruppen (Groupes) de Messerschmitt sont déployés de la Bretagne à la Basse Saxe, le I.lJG 27 quittant Mari­gnane pour Münster en juin. Certaines Staffeln sont consi­dérées comme des spécialistes de la chasse au lourd : le 14 mai 1943, trois 8-17 ont été terrassés par des explo­sions de bombes de la 5.1JG 11, l'Obit Knocke s'adju­geant au canon un quadrimoteur (au cours du second semestre il revendique 14 succès dont 12 sur bombar­diers). La 8th Air Force américaine s'est elle aussi ren­

Ci-contre. Deux BI 109G-6/R6 « 3 et 11 blanc .. du IVJJG 51 " Molders .. en mission au cours de l'automne 1943. (Jean- Yves Lorant)

forcée et compte trois Rghter Groups (Groupes de chas­se) mais le rayon d'action des chasseurs P-47 ne leur permet pas de dépasser Bruxelles. En application de la directive « Pointblank " du 10 juin 1943 qui désigne com­me objectifs la construction navale, l'industrie aéronau­tique et les infrastructures de la Jagdwaffe (Chasse), les bombardiers vont s'aventurer seuls en Allemagne.

Le 13 juin 1943, une centaine FW 190 et Bf 109G des Il I./JG1, III.1JG 54, III.1JG 26 se portent au devant du 4th Bomb Wing de la 8th AF. Au cours de leurs attaques frontales, ils concentrent leur feu sur le 95th 80mb Group qui est en tête. Huit B-17 sont ainsi descendus (total des pertes: 26 des 186 bombardiers), le 109G-6 du Kom­mandeurdu III.1JG 26 est touché par les mitrailleuses de défense: le parachute de l'Hptm Ruppert se met en torche. Quand le 22 juin 235 B-17 et 11 YB-40 (version d'escorte lourdement armée du B-17) font route sur Huis, les attaques de 120 FW 190 et Bf 109G commencent à partir de l'île de Vlieland, 16 intrus sont abattus. L'insuf­fisante autonomie des Messerschmitt et l'inexpérience des bleus du III./JG 1 se manifestent face à un autre raid qui vise Anvers: 11 109G-6 dont sept à court de carbu­rant, se posent sur le ventre, le Gruppe ne revendique que deux succès. Le 25 juin, la 8th Air Force perd 18 quadrimoteurs, la JG 11 annonce 16 victoires et le III./JG

Ci-dessus. Au cours du raid sur Cassel le 29 juillet 1943, le B-17

" The Sack .. du 379th BG est touché par un éclat d'une roquette WGr.21 lancée par un BI 109G mais peut

rentrer en Angleterre. (/WM EA 24056)

Ci-dessous. Un BI 109G est victime d'un P-47 Thunderbolt. (/WM EA 51401)

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Ci-contre. Bf 109G-6IU2IR6 ,,16 blanc" posé en Angleterre le 21 juillet 1944 par le Un Prenzel du 1JJG 301

au cours d'une opération" Wilde Sau " (Truie sauvage) de chasse de nuit. La bande de fuselage est rouge.

L'avion est photographié le matin de son arrivée. Le Werknummer 412951 est repeint ici aux couleurs

de ses nouveaux propriétaires. (MAP)

En dessous. Bf 109G-6IR6 " 6 jaune" du IIIJJG 54 à Ludwigslust

début 1944. L'avion porte les insignes de la 9" Staffel à l'avant et du 38 Gruppe dans le cœur vert

de l'escadre. (Jean- Yves Lorant)

SOURCES - Wings of Fame, Volume 11, " Messerschmitt

Bf 109, the later variants ", Aerospace Publishing, 1998. -" Messerschmitt 109G", Monogram Close Up

6, Thomas H Hitchcock, 1976. - " JG 1, Histoire de la Jagdgeschwader 1

Oesau", Eric Mombeek, Lela Presse 1997. - " Jagdgeschwader 27 ", Die Dokumentation

über den Einsatz an allen Fronten 1939-1945 , Hans Ring et Werner Girgbig, Motorbuch Verlag, 1994.

- " JG 26 Top guns of the Luftwaffe", Donald L. Caldwell, Orion Books, 1996.

- " Bf 109F/G/K Aces of the Western Front ", John Weal, Osprey, 1999 -" The Mighty Eighth", Roger A. Freeman, Arms

and Armour, 1986.

pour le Hptm Staiger qui abat son 6e bombardier en un mois (il termine la guerre avec 26 succès sur des lourds, tous sauf quatre sur Bf 109), le Il./JG 11 compte quatre " Viennots", deux pour le Hptm Specht et un pour Heinz Knocke, les 30 chasseurs du Jagdgruppe 50 commandé par le Maj. Graf annoncent 16 succès. Les prétentions des pilotes de Messerschmitt, une cinquantaine de victoires, sont trop grandes, les Focke Wulf, la Flak, les Zerstorer ayant fait plus de dix victimes.

DU CAPITOLE ÀLA ROCHE TARPÉIENNE Trois semaines passent sans attaque d'enver­

gure, les raids escortés ne s'aventurent guère au­delà de Paris et du littoral, les formations allemandes évitent au maximum les combats aériens avec les chasseurs alliés. L'opération du 6 septembre 1943 sur Stuttgart est un fiasco, 45 bombardiers sont perdus, une moitié tombe à court de carburant, l'autre est victime de la chasse. À la tête du II./JG 27 qui abat quatre B-17, le Hptm Schroer apparaît de plus en plus comme un Expert du « Viermot " avec 14 succès. Début octobre la 8th Air For­ce est capable d'expédier en Allemagne plus de 300 bombardiers, des groupes de 8-24 prennent leur pIa­ce dans les dispositifs. Malgré « Point­blank ", la Luft­waffe aligne 19 Jagdgruppen, majoritairement équipés de Bf

Ci-conre. Mission d'entraînement cie Bf 109G-6 de la JG 104. L'avion qui n'a pas de numéro est doté d'une verrière " Erla _. Il porte cieux marques qui semblent identifier un Staffelkapitan, un fanion sur le mât d'antenne, un gouvernail blanc. Le numéro des autres appareils doit être jaune. (Bundesarchiv 676/7974/13)

109, qui sont très mobiles: à j'annonce d'un raid, les chasseurs équipés de bidons supplémentaires quittent leur nid à basse altitude pour éviter d'être détectés par les radars et se déploient sur les bases les mieux placées pour délivrer leurs attaques: les 8, 9 et 10 octobre, 88 bombardiers sont abattus. Et le 14, c'est la « Mission 115 ", un nouvel assaut sur Schweinfurt. 228 B-17 escortés par 103 P-47 prennent l'air. Quand la formation atteint la Rhé­nanie, le III./JG 11 est accroché par l'écran de chas­seurs : un P-47 est abattu, quatre Bf.1 09 s'écra­sent, deux se posent en catastrophe. A la hauteur d'Aix la Chapelle, les Thunderbolt font demi-tour, les bombardiers parcourent 600 km sans escorte: à l'aller le I./JG 27 revendique cinq victoires, au

retour le Il.lJG 27 neuf. Au total, 62 quadri ­moteurs sont perdus. La 8th Air

Ci-dessus. J-704, un des 12 Bf 109G-6 fournis par le Ille Reich

à la Confédération Helvétique en échange de la restitution d'un Bf 110 de chasse de nuit. (MAP)

Force est à son nadir, son credo des raids diurnes sans escorte est mis à mal. Mais les Américains peuvent remplacer et le matériel et les hommes. Le 22 octobre la 15th AF est créée en Italie pour attaquer l'Autriche et le Sud de l'Allemagne et le 2 novembre, pour la perte de 11 des leurs (le I.lJG 27 revendique sept victoires), 139 B-17 et B-24 tou­chent les usines WNF réduisant de 250 exemplaires la production de Bf 109G-6. Le 3 novembre, 400 B-17 attaquent Willhelmshaven escortés pendant toute la mission par des P-47. Les P-38 Lightning du 55th FG surprennent les Bf 109G-6 du III./JG 1 qui décollent de Leeuwarden; trois pilotes alle­mands sont abattus. Le vent tourne. Après avoir remporté de francs succès contre les quadrimo­teurs de la RAF, les groupes de chasse nocturne des JG 300, 301, 302 enregistrent de nombreuses pertes par accident. Des améliorations sont appor­tées au G-6, mais en 1944, il est surclassé et

remplacé par de nouveaux avatars, G-14, G­10, et la série des « Karl". Les alliés du Reich reçoivent leur lot de Gustav, mais partout les unités de Messerschmitt sont engagées dans une guerre d'attrition qu'elles vont perdre. 0

Remerciements: à Jean Yves Lorant pour son aide, ses

conseils avisés et ses talents de conteur.

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Ci-dessus. Un C-46 Commando de l'Air Transport Commandentame la traversée de la chaîne de l'Himalaya

afin de rejoindre la Chine pour y apporter sa cargaison. Avant la création de l'Air Transport Command,

les missions de transport étaient confiées à la 10th Air Force. En raison du grand nombre d'appareils accidentés

sur ce parcours, cette liaison aérienne fut surnommée, non sans dérision, " la route de l'aluminium ".

(Collection G. Pons)

Ci-dessous à gauche. Ces deux officiers supérieurs examinent le tableau des lignes aériennes mises en place par l'USAAF pour approvisionner les différents théâtres d'opérations en hommes et matériels. Ces lignes préfigurent la mise en place des lignes commerciales d'après-guerre. L'autre tableau en retrait retrace la progression du tonnage transporté au-dessus de l'Himalaya surnommée par les Américains " The Hump ", ce qui signifie « la bosse ". Les pilotes de transport marquaient leurs missions au-dessus du " Hump " par des silhouettes de chameaux peintes au pochoir (Collection G. Pons).

Ci-dessous. « Ce que la 14th AFa fait aux Jap's", Photo de propagande montrant un tableau récapitulatif des

dégâts infligés aux japonais entre le 4 juillet 1942 et le 30 septembre 1944, avec Claire Chennault (à gauche) et

le Colonel John O. Neal de son état-major (à droite). (DITE)

TEXTE YVES BUFFETAUT ­

LA DISSOLUTION

de l'American .......... Vo/unteer Group en iuillet 1942, la plupart des volontaires sur P-40 rentrent aux États-Unis, mais un noyau reste sur place, autour du général Claire Lee Chennault.

ILLUSTRATIONS BRUNO PAUTIGNY

DE FAIBLES EFFECTIFS Le départ des volontaires américains laisse Chennault

avec une équipe particulièrement peu nombreuse. Les causes du retour aux États-Unis de la plupart des pilotes des Flying Tigers sont variées. Eux-mêmes expliquent que l'armée américaine ne leur a pas montré assez d'égards, a refusé de leur donner des permissions, etc. D'autres font remarquer que les volontaires de l'AVG étaient des mer­cenaires bien payés et qu'ils n'ont plus voulu faire le même « travail» dangereux avec la modeste solde de l'armée américaine. La principale difficutté que rencontre Chennautt est de parvenir à attirer des hommes et du matériel en Chi­ne. Il ne s'agit plus cette fois de convaincre des mercenaires mais, ce qui est plus diHicile encore, l'armée américaine elle-même.

Dès Pearl Harbor, Roosevelt a indiqué que l'ennemi prio­Celui-ci crée alors une force aérienne réduite, mais plus ritaire était l'Allemagne et pas le Japon. L'essentiel des

équilibrée, avec des chasseurs et des bombardiers. moyens américains part donc vers l'Angleterre, puis la Médi-

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englobée dans la China Air Task Force, aussi appelée par­fois Chinese American Task Force.

UNE MISE EN PLACE DANGEREUSE La principale tâche du 111h Squadron en Chine est la

destruction des infrastructures roulières et ferroviaires des Japonais. Les premiers équipages partent pour la Chine le 2 mai 1942 à bord de leurs avions. Ceux-ci sont chargés d'un matériel énorme et les avions sont destinés à être immédiatement opérationnels. Ils sont tous en état de sur­charge et la route n'a jamais été empruntée par les équi­pages, même si des B-~5 légers ont déjà survolé le terrain.

Une fois partis des Etats-Unis, les 8-25 volent jusqu'au Brésil. De là, ils traversentl'Allantique Sud et se posent à Accra au Ghana. Ils sont ensuite rejoints par des P-4Q qui viennent d'être débarqués d'un porte-avions. Volants en for­mation au-dessus de l'Afrique, ils passent par le Moyen­Orient et atteignent enfin Karachi. Plusieurs avions n'attein­dront en fait jamais la Chine, ni même l'Inde et certains autres n'arriveront que plusieurs mois après!

Basés un premier temps à Allahabad, les six premiers 8-25 quittent le terrain le 2juin 1942 pour une mission secrè­te de 15 jours. Il s'agit en fait de la première mission tac­tique du 111h Bombardment Squadron. Au soir, ils sont à

Ci-contre. Ces officiers pilotes du 118th Tactical Reconnaissance Squadron posent fièrement devant un de leurs P-40 Warhawk arborant le nom de " Miss Green Brier» sur la base de Gushkara en Inde. Ce cliché pourrait avoir été pris au début de l'année 1944 avant la transformation du Squadron sur P-51. Le 188th TRS était rattaché au 23rd Fighter Group de la 14th Air Force; descendant direct de l'American Volunteer Group (Tigres Vola.nts) commandé par le Général Claire Chennault. A compter du mois de juin de la même année, cette escadrille fut transférée en Chine. Elle opéra successivement à partir des terrains d'aviation de Chengkung, Kewilin, Liuchow, Suichwan, Laohwangping, et ce jusqu'à la fin du conflit. Les escadrilles de reconnaissance tactique étaient en réalité très polyvalentes et ne demeuraient pas cantonnées aux prises de vues aériennes. Bon nombre de missions d'attaques d'objectifs tactiques variés leur étaient confiées (nœuds routiers et ferroviaires, routes, ponts...), ainsi que des missions de chasse et d'escorte. Plusieurs pilotes de reconnaissance tactique sont par ailleurs devenus des as. (Collection G. Pons)

Dinjan, en Inde, puis franchissent les montagnes pour se poser en Chine. C'est de Kunming qu'ils décollent, à 6 heures du matin, pour une mission contre Lashio, en Binnanie. Mais après 45 minutes de vol, la visibilité se dégrade et tous les appareils se séparent. Cinq d'entre eux parviennent néan­moins à se regrouper juste avant d'arriver sur la cible. Le terrain d'aviation est bombardé, d'abord par la première for­mation de cinq appareils, puis par le sixième avion, qui arri­ve 45 secondes plus tard. \1 est pris en chasse par deux avions japonais après avoir largué ses bombes au milieu de la piste. Le Staff Sergeant James T. Burke, mitrailleur

Ci-dessus. Ce P-51 0 Mustang attaché au 118th TRS illustre parfaitement le surnom de l'escadrille" Btack

Lightning n. Une carte de vol est placée devant le pilote du côté droit. (Collection G. Pons)

Ci-contre. L'insigne sur le nez de ce P-38IF-5 de reconnaissance photo indique que cet appareil est attaché au 35th Photographie Reconnaissance Squadron de la 14th Air Force. Ce cliché a été pris sur la base de Kunming en Chine, qui demeura la plus importante dans le pays durant toute la durée du conflit. (Collection G. Pons).

Ci-dessus. Ce P-51B Mustang du 118th Tactical Reconnaissance Squadron illustre les marquages d'identification de l'escadrille consistant en un éclair noir bordé de rouge sur tout le long du fuselage, du même motif au sommet

de la dérive et d'un numéro peint en noir individualisant chaque appareil au sein de l'escadrille. (Collection G. Pons)

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Ci-dessus. Une jeune chinoise est photographiée en compagnie d'un sous-officier de l'aviation américaine dans un club de la 14th Air Force. Derrière eux, peint sur le mur, on voit l'insigne de la 14th Air Force. (Collection G. Pons)

La guerre aérienne menée par la China Air Task Force ne sera jamais autre chose qu'une sorte de guérilla, tant les effectifs engagés sont réduits: seulement cinq escadrilles (trois de chasse, deux de bombardement), dont la mission principale, au moins en ce qui conceme les chasseurs, est de défendre la route aérienne qui permet de ravitailler la Chlne par-dessus l'Himalaya.

A partir du 10 mars 1943, tout change avec la création de la 14th USAAF, dont les effectifs ne vont cesser de gran­dir, pour comprendre des unités de bombardiers lourds B-24 Uberator.

LA 14TH USAAF Constituée le 5 mars et activée le 10, la 14th USAAF rem­

place la China Air Task Force, en gardant àsa tête le géné­rai Claire Lee Chennault. Au départ, la composition de la 14th USAAF est la même que celle de la CATF, avec:

-le 23rd Fighter Group (74th, 75th et 76th Squadrons); -le 11th Bomber Group (attaché); -le 16th Rghter Squadron (attaché). Pendant les 14 mois suivants, la 14th USAAF va gros­

sir jusqu'à comprendre quatre groupes de chasse, deux groupes de bombardement, une escadrille de reconnais­sance et une escadrille de transport, sans parler de la chas­se de nu~, à l'extrême fin de la guerre.

Au départ, les missions de la 14th USAAF sont ainsi résumées:

" 1. Défendre nos lignes aériennes au-dessus du " Hump " (l'Himalaya);

2. Disperser et détruire les avions et les concentrations de troupes japonais;

3. Détruire les insta/laüons navales et militaires de l'enne­mien Chine;

Ci-dessus. Ce cliché met en évidence les dégâts occasionnés à un appareil du 118th TRS lors d'une mission tactique à faible altitude. Le bord d'attaque de l'aile a été endommagé sans pour autant parvenir à déstabiliser l'appareil ou provoquer la rupture de son aile. (Collection G. Pons)

4. Attaquer et désorganiser le trafic maritime japonais le long des côtes de la Chine et sur de nombreux cours d'eau chinois;

5. Détruire les insta/laüons militaires et les dépôts enne­mis en Indochine, en Thaïlande, en Birmanie et à Formose;

6. Encourager la résistance chinoise et foumir tout le sou­üen aérien possible à leurs forces te"estres ".

Les historiens Kenn C. Rust et Stephen Muth, dans leur livre Fourteenth Air Force Story, décrivent ainsi la façon dont Chennau~ compte mener à bien les missions très différentes qui lui sont confiées: " Pour accomplircette mission ambi­tieuse, Chennault va profiter de J'avantage que lui confère la position centrale qui est la sienne au milieu du pays, en

Ci-dessus. Les 8-24 sont lourds, mais la main d'œuvre

chinoise ne manque pas pour réparer les pistes ou les agrandir, notamment lorsque des 8-29

viendront y faire escale. (/WM)

Ci-dessus. La neutralisation d'objectifs tactiques impliquait souvent l'emploi de projectiles diversifiés pour obtenir un résultat optimal. Ainsi, il arrivait fréquemment que plusieurs types de charges soient groupés de manière artisanale comme l'illustre ce cliché. Ici, une bombe de 250 kg a été couplée

avec des bombes à fragmentation permettant une meilleure concentration. (Collection G. Pons)

Ci-dessous. Belle vue d'ambiance montrant un Curtiss C-46 Commando au décollage ou à l'atterrissage sur une piste en Chine, tandis que des civils chinois s'affairent à réparer les dégâts causés par une attaque aérienne japonaise. (Collection G. Pons)

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MONTAGE.

sont remplacées par une section de seringue hypoder­mique. Le moteur de cette légende volante est un Obe­rursel Ur Il rotatif de 11 OCV.

Les pièces en plastique étant magnifiques, on ajou­tera pour la forme les fils de bougies en fil de cuivre cou­dé, et remplacera les tiges poussoir des soupapes par des sections de tube métallique. Rappelons que la pho­todécoupe est inappropriée pour ce genre de détails car

12 & 13. Le modèle pratiquement monté (sans les deux ailes de dessus) et recouvert d'une couche d'apprêt blanche facilitant l'application progressive du rouge XF-7 Tamiya. 14 & 15. Les nervures d'ailes sont rendues visibles par ajout d'une pointe de jaune au rouge de base; on évitera absolument le blanc ou le gris qui rosissent cette couleur. Pour donner de la profondeur aux recoins et nervures, on prendra du marron foncé avec un peu de noir. 16. Les premiers stades du vieillissement de la maquette sont complétés par la peinture de fines lignes aux acryliques Prince August soulignant la structure de l'avion. 17. Un pinceau fin trempé dans de l'alu Tamiya permet de faire quelques éraillures sur une trappe regravée sous l'avion. 18. Le fond blanc de la croix est peint au pochoir sur une couche gris pour une meilleure opacité. La dérive est déposée pour une manipulation plus aisée.

trop plate. Le moteur est peint dans un mélange métal­lique d'Enamels Tamiya, brossé à sec et complété de plu­sieurs jus appropriés d'acryliques Prince August. L'héli­ce, en bois laminé, est peinte au pinceau fin en cherchant à reproduire le plus authentiquement possible l'aspect nervuré des pales. Elle sera ensuite vemie en brillant pour reproduire la laque qui la recouvrait d'origine.

UNE, DEUX...TROIS AILES L'une des caractéristiques les plus spectaculaires de

cet avion est sa configuration triplane qui lui procurait une maniabilité hors pair et une sensibilité de gouvernes qui en faisait plutôt une monture pour pilotes aguerris.

A notre échelle, l'assemblage précis d'un pareil oiseau peut provoquer nombre de jurons blasphématoires, et seule une sacrée dose de patience viendra à bout du posi­tionnement correct des plans sur les mâts. Le plus exas­pérant dans l'affaire, mais moins que de coutume malgré le fait qu'il s'agit d'un triplan, est bien évidemment le hau­banage. Dragon nous propose des câbles en acier pour cela, mais ils sont trop épais et difficiles à couper. C'est pourquoi le plastique étiré, matériau plus que vénérable dans notre hobby, sera de mise pour un collage à la cya­noacrylate (après prise des mesures exactes au pied à coulisse).

PEINTURE Le Fokker de Von Richtofen est de toute évidence l'avion

peint en rouge le plus célèbre de l'histoire de l'aviation. Il faut savoir cependant que cette couleur est assez difficile à traiter en maquette, ayant une tendance naturelle à la transparence qui force à adopter une démarche différente que pour une autre couleur. La première étape très impor­tante réside dans l'application d'un voile de blanc bien dilué. Ensuite, on peut vaporiser du rouge XF·7 Tamiya par couches successives. Les éclaircies sont obtenues par ajout de jaune pur, et les ombrages, par celui de noir et de mar­

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A. Sur l'hélice figure un petit logo constructeur, on peut voir par ailleurs la sortie des gaz à gauche et le rivetage frontal du capot moteur. B. L'ouverture du cockpit est bordée d'un bourrelet protecteur en cuir. L'espace disponible montre peu de chose des détails refaits, d'où l'intérêt d'une mise en peinture exagérant les contrastes. Les bandes d'alimentation des Spandau sont en alu avec des munitions en cuivre. C. Les haubans ne sont pas très nombreux sur le Dr. 1 et se limitent à la section centrale où "on aperçoit le croisement des câbles entre les jambes. La cloison arrière du moteur est en alu. Les ailettes des cylindres ont reçu un jus sombre. O. & F. La queue montre les passages des commandes de gouvernes et les câbles eux-mêmes faits en sprue. Autre détail intéressant, le petit patin caudal en bois renforcé de métal. E. A chaque extrémité de plan se trouvait une petite béquille en bois les protégeant des frottements au sol pouvant endommager le fragile entoilage. G. Contrairement au côté gauche, le fond blanc de la croix est grossièrement recouvert de peinture rouge appliquée sur le terrain. H. Cette autre vue des mitrailleuses permet d'apprécier le réalisme des pièces d'origine et l'effet métallique obtenu grâce au graphite passé dessus. 1. Fait curieux, la couleur rouge du Fokker de Richtofen fut directement appliquée en usine à son intention. Les renforts des mâts d'ailes, comme beaucoup d'autres détails saillants de la maquette, sont surlignés de peinture sombre.

ron. Une fois le ton définitif trouvé le pinceau entre en scè­ne :au moyen de très fines lignes d'acryliques Prince August on représente sur notre triplan différentes détériorations et salissures dues aux conditions opérationnelles.

MARQUAGES Le n° 425/17 est "appareil spécifique sur lequel le

Baron Rouge trouva la mort un faditique 21 avril 1918.

En général, sa représentation comporte nombre d'erreurs historiques. Il était en réalité particulièrement sale, patiné et marqué, bien éloigné de l'imagerie d'Épi­nalle montrant rutilant et neuf. D'autre part cette machine opérait à une pério­de où les marquages allemands étaient en pleine mutation avec des croix gros­sièrement repeintes à la brosse. Cette caractéristique sera reproduite dans ce cas avec un travail à l'aérographe et au pinceau. En guise de conclusion, je tiens à dédier ce travail à Luz et à mon fils Juan Fco. Sans leur compréhension il n'aurait jamais vu le jour ...

BIBLIOGRAPHIE - Richtofen. Albatros Pro<1Jction Ud.• A.E. Ferko, 1995; - Fokker Dr 1. WItldsock Datafiles Special: - FokkerTripiane. Windsod<Datafiies n° 5; - Fokker Dr Il Squaàon Sig'\aI n° 96. - Fokker FlQhlers of WoOd War One, n° 6, Vintage Warbirds,

A & Atmour Press.

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différente, un hauban, absent sur les premiers D. VII, appa­raît ensuite sur l'empennage.

Une autre source de différences est le moteur. Les pre­miers avions sont équipés d'un Mercedes D. III de 6cylindres en ligne développant 160CV. Ils sont reconnaissables aux deux· pipes d'échappement qui émergent du flanc droit du capot moteur. Avec le moteur Mercedes de 175CV apparaît un collecteur de gaz sur le côté supérieur droit du moteur. Cette disposition est conservée sur le BMW O. III de 185CV mais ce moteur est plus volumineux et les mitrailleuses sont installées plus haut sur les D. VIIF que sur les autres modèles. Il y a aussi le radiateur dont la forme varie en fonction du sous-traitant qui l'a produit. Certains sont percées de deux ouvertures rectangulaires pour des conduits d'air de refroi· dissement des casiers à munitions et les oritices de rem· plissage diffèrent notablement. Six fabricants fournissent les hélices: autant de formes et de marquages différents.

Enfin il yale camouflage. Les premiers D. VII de Fokker sont finis comme les Dr. 1: un bleu turquoise pour les sur· faces inférieures, un vert kaki veiné pour les surfaces supé­rieures, le capot n'étant pas peint, les insignes nationaux sont des croix de fer Apartir du 230/18, Fokker adopte un entoi­lage au camouflage préimprimé àquatre polygones de cou­leur, le fuselage (capot compris) restant vert; des croix bal­kaniques délimitées en blanc remplacent les croix pâtées, le gouvemail et une partie de la dérive sont en blanc. A partir de la série 240 à 400/18 une toile à cinq polygones est utili· sée concurremment à la précédente. Chez Albatros, on uti· lise d'abord un camouflage à quatre motifs, à cinq sur l'aile supérieure et l'empennage et àquatre aussi sur le fuselage et l'aile inférieure. Le capot est peint en vert foncé à Johan­nistahl, en vert foncé avec des losanges mauves chez OAW. Pour compliquer le tout, on ajoute les variations de marquages (taille croissante des croix ...) et d'inscriptions, les décora­tions propres aux escadres, aux Jastas et aux pilotes, les substitutions d'aile, de capot. .. sur les appareils endomma­gés (le D. VIIF 4253118 à moteur BMW " Du doch nich/" de Udet est réparé avec une aile OAW). Un dérivé du D. VII, le V.22 gréé d'un moteur Austro-Daimler de 200CV et équipé de m~railleuses Schwarzlose M.16, est développé pour satis­faire les besoins autrichiens. Après de longues tergiversa­tions, il est accepté pour une livraison attendue en octobre 1918. Trop tard pour l'empire austro-hongrois. Deux D. VII àstructure en bois, et non en métal, comme la version

de série sont construits pour pallier une éventuelle pénurie de tubes d'acier. Ils sont jugés satisfaisants mais leur pro­duction n'est pas nécessaire. Le V.35 est un biplace dérivé du D. VII avec des modifications mineures.

Les Fokker D. VII sont livrés aux parcs aériens puis aux unités fin mars, début avril 1918, après les succès remportés par l'aviation alliée en Picardie et alors que l'armée allemande lance sa deuxième offensive du prin­temps et perce sur la Lys. Ils sont tout d'abord fournis au fer de lance de la chasse allemande à la Jagdges­chwader 1(Jas/as 4, 6, 10 et 11), la Jas/a 10 étant le première escadrille servie. Suivent les JG Il (Jastas 12, 13, 15 et 19) et III (Jastas 2, 26, 27, 36). Au sein de ces escadres, ils vont aux pilotes les plus réputés, les autres

Ci-contre. Fokker D. VIIF à moteur BMW, la version la plus redoutable du chasseur. Les marques de nationalité sont de deux modèles différents. (Bundesarchiv 78/97/191)

Ci-dessous il gauche. Le moteur BMW ilia de 185 CV. (Fokker)

Ci-dessous il droite. Cockpit d'un Fokker produit par OAW (regroupement de petites ouïes latérales sur le capot). Le tachymètre

est placé entre les deux mitrailleuses dont l'arrière est rembourré de cuir en cas de crash. À gauche

des armes, les goulottes de récupération des douilles plongent dans le fuselage. (Bundesarchiv 78/97/191)

En bas. " Nickchen IV", un Fokker D. VII (Alb) 817118, piloté

par l'Offstv Blumenthal de la Jasta 53, et abattu par un pilote anglais le 12 août 1918. (OR)

devant se contenter des Albatros D. Va et Pfalz D. III. Mais, le 21 avril 1918, Manfred von Richthofen qui dis­pose déjà d'un Fokker D. VII part en mission à bord du DR.1 425/17; il est abattu. Un autre as, le LIn Jacobs (48 victoires), reste fidèle au triplan jusqu'à la fin du conflit. Le 1er mai 1918, 19 Fokker D. VII seulement sont en unité mais on en compte 407 deux mois plus tard. La Jas/a 35b est informée le 25 août qu'elle va recevoir six Fokker; son commandant le LIn. Stark décide alors que les derniers arrivés à l'escadrille seront les derniers servis. En septembre, c'est l'apogée avec 828 Fokker en unité; mais il est trop tard, au sol et dans les airs, les alliés sont passés à l'offensive. En novembre, 775 Fokker D. VII équipent les trois escadres et, en totalité ou non, 36 Jas/as indépendantes (5, 7, 8, 14, 16, 17, 20,22,23,24,28,29,30,32,35,37,40,44,46,47,48, 49,51,52,53,54,56,57,58,59,66,69,71,74,79, 80) et des Kes/as, unités de défense du territoire.

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Ci-dessus. Dans un hangar à Namur le 21 novembre 1918, des appareils de la Jasta " Boelcke » capturés par les Canadiens. Le nez et l'arrière du fuselage sont blancs, les flancs du capot verts. A gauche, l'avion au fuselage rayé en oblique est le D. VII

(OAW) 4453/18 du LIn Lindenberger. (Imperial War Museum CO 3712)

Ci-dessus. Fokker D. VII (OAW) 4598/18 du Ltn Mai de la Jasta 5. Les bandes noires et blanches sont un marquage personnel du pilote qui survit à la guerre avec 30 victoires. (Bundesarchiv 146/75/88/7)

Ci-dessus à droite. Fokker D. VIIF 5215/18 (inscription Fok. D VII F 5215/18

masquée par l'aile) blanc de Gœring qui commande la JG 1. Au niveau de l'habitacle figurent

les informations sur la masse de l'appareil. (Fokker)

Ci-dessous à droite. La 15" victoire du LI de Turenne de la N-48, un Fokker D. VII abattu le 24 septembre

1918. (SHAA B 891281)

(ARAOÉRISTIQUES DU D.VII (OAW) N° 2009/18 TESTÉ PAR LE STAÉ

Dimensions Aile supérieure: envergure 8,93 m (8,4 m sans les ailerons de 2,195 md'envergure et de oorde variant de 18 cm à l'intérieur à 29 cm à l'extrémité de l'aile et 54 cm au compensateur), oorde 1,6 m, dièdre 2', échancrure du plan supérieur 14 x91 cm. Aile inférieure: envergure 7,01 met corde 1,2 m, dièdre 1,33', inci­dence 1,5' en moyenne. Carénage profilé de l'axe des roues: 1,6 mx 0,75 m. Surface alaire: 21,65 m2 (13,5 m2 aile supérieure, 6,95 m2 aile infé­rieure, 1,2 m2 plan profilé de l'axe des roues). Envergure de l'empennage: 3,045 m, corde sur l'axe central 0,515 m, les oontrepoids des gouvernes débordent de 28,5 cm. Hauteur du gouvernail: 1,29 m, corde au sommet de la dérive 0,552 m. Longueur totale : 7 m, hauteur 2,815 m. Atlerrisseur : jambes en V, voie du train 1,85 m, pneus Continen­tal de 760 x 100 mm, amortisseurs à ressort, béquille de queue.

Armement Deux mitrailleuses LMG 08115 Spandau de 7,92 mm synchronisées pour tirer à travers le disque de rotation de l'hélice. Approvisionne­ment à 500 ooups, cadence de tir 600 ooups/minute.

Masse A vide: 757 kg, totale 959 kg.

Moteur Mercedes 0.111 de l60CV modifié. Hélice Wolf de 2,8 mde diamètre, élévation 1,89 m. Réserve de carburant 93 litres.

Performances Vitesse maximale: 190 kmlh, 155 kmIh à 5500 m. Vitesse ascensionnelle: 1000 men 3' 8". Plafond: 6900 m. Autonomie: 1h50 de vol.

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DÉBOIRES ET POPULARITÉ Comme tout nouvel appareil, le D. VII connaît des

mécomptes lors de sa mise en service: commandant la Jas­ta 6, le Lln Janzen (23 victoires) pulvérise son hélice en ouvrant le feu sur un Spad, la synchronisation des armes n'ayant pas fonctionné et l'avion tombe dans les lignes fran­çaises. Les Mercedes des premiers modèles sont sujets à la surchauffe. Des ouïes sont ouvertes en usine dans le capot, des unités font la modification sur le terrain, et au cours de l'été, certains avions volent sans la partie supérieure du capot. Plusieurs Fokker émettent des fumées jaunâtres avant de s'embraser et le 15 juillet 1918, le Lln Fritz Friedrich (21 vic­toires) de la Jasta 10 périt en évacuant son D. VII en feu. Les incidents s'expliquent quand le Lln Benders de la Jasta 4 peut se parachuter et signaler que des munitions ont pris feu et enflammé les vapeurs d'essence dans le compartiment moteur. Les balles incendiaires sont un moment bannies, puis une solution est trouvée dans la meilleure ventilation du moteur, dans la pose d'un isolant autour des caissons de

munitions et dans l'installation de conduits de refroidisse­ment. Autre problème, le manque de puissance des Mer­cedes de 160CV. Même j'installation de Mercedes D. ilia sur­compressés de 185 CV ne satisfait pas Anthony Fokker. En mai 1918, 13 D. VIIF sont livrés aux Jastas. Leur moteur BMW D. Ilia de 185 CV plus puissant est équipé de carbu­rateurs additionnels qui permettent d'ajuster l'alimentation en essence en fonction de l'altitude. Ce moteur est attendu depuis des mois, les premiers exemplaires s'arrachent. Quand des D. VIIF sont livrés à la Jasta 11, Udet qui commande la Jas­ta 4 encore équipée d'OAW en" carotte» deux pour lui et son ailier. Les pilotes allemands exploitent vite les qualités de leur nouvelle monture. le Fokker D. VII reste contrôlable à 6900 m. d'altitude et accélère vite en piqué: il surprend les chasseurs alliés qui avaient jusque là l'avantage de l'altitude. Peu sujet à la vrille même à des incidences élevées, le chas­seur grimpe accroché à son hélice: les biplaces peuvent être attaqués dans l'angle mort de leur défense, derrière et en dessous. En cas de problème, la structure se révèle extrêmement robuste. Le D. VII redonne du punch à la chas­se allemande et sa popularité est telle que le Pfalz D. Xli

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HISTOIRE.

Ci-contre. D. VII7n6/18 à McCook Field aux États-Unis. Même affectés à l'U5AA5 les Fokker conservent

leurs marques allemandes, seul le P (Pursuit) 108 indique que l'avion appartient à la Flight Test Division. (Fokker)

Metz en réponse à l'offensive américaine de St Mihiel; les alliés ont réuni 1500 appareils. De nouveau abattu le 26 sep­tembre, Udet est blessé et termine la guerre avec 62 victoires. Au cours des demières semaines du conflit la JG 1toume souvent au quart de son effectif théorique et ne mène plus que des combats d'arrière garde; les Spad XIII, plus puis­sants et plus rapides que le D. VII, sont des adversaires redou­tables: le 10 octobre, dix Fokker durement accrochés par le 1st Pursuit Group américain s'en tirent avec une seule per­te, tandis qu'en moins de deux semaines, l'as américain Ric­kenbaker abat quatre D. VII. Toutefois, malgré la précarité croissante des conditions d'opérations des Jastas qui se replient, les Fokker D. VII remportent encore des succès qui marquent l'esprit des pilotes alliés: le 3 novembre, pour un pilote blessé (le LIn Maushake, commandant la Jasta 4), la JG 1revendique huit victoires; quarante huit heures plus tard, le LIn Wolfram von Richthoffen remporte sa huitième et der­nière victoire, et le 6 novembre, au cours d'un dernier enga­gement, trois Spad sont abattus.

«EN PARTICULIER TOUS LES APPAREILS DE TYPE D. VII» L'article IV de l'armistice du 11 novembre demande

la livraison immédiate de 2000 avions et cite les Fokker D. VII : il s'agit du plus nombreux et du plus efficace chas­seur allemand du moment, sa confiscation doit empê­cher la reprise du combat. Refusant de se rendre aux Américains, Gœring ordonne à son escadre de se réfu­gier en Allemagne où la révolution fait rage. A Darmstadt, face à un soviet (conseil) de soldats, la JG 1 doit plier bagage pour se réfugier à Aschaffenburg. Des atterris­sages brutaux ne laissent à une commission d'armisti­ce française que des épaves. L'armistice ne marque pas la fin des combats des D. VII allemands: plusieurs chas­seurs opèrent contre l'Armée Rouge en Utuanie en 1919. Ailleurs, des centaines d'appareils sont regroupés et essayés par les pilotes alliés. Ils sont répartis entre les différents vainqueurs, certains étant convoyés jusqu'au Japon ou en Australie. 22 sont livrés au Canada mais tous, sauf un, seront brûlés en 1921. L'Aviation militaire belge en reçoit 75 utilisés entre 1919 et 1922 par les

escadrilles 3, 9, 10 et 13, et I?our l'entraînement jusqu'en 1930. 142 sont foumis aux Etats-Unis, la plupart utilisés pour l'entraînement à la chasse des pilotes de l'USAAS; six rejoignent l'US Navy, d'autres sont fournis aux constructeurs comme Bceing. Seuls les 2009/18, 6796/18 et 6825/18 sont enregistrés en France; le second est aujourd'hui exposé au Musée de l'Air. La Fliegertruppe suisse ach~te 12 D. VII en 1920 et 1921. En Europe cen­trale, les Etats comme la Tchécoslovaquie, nés des décombres des Empires disparus, récupèrent des machines abandonnées et en achètent d'autres à la Commission d'Armistice interalliée. La République com­muniste de Hongrie engage des D. VII dans sa vaine lut­te contre ses voisins en 1919. La Pologne qui en réunit 50 les utilise, elle, contre l'Armée Rouge, essentiellement dans des attaques au sol en 1919. Les derniers appa­reils en service sont radiés en 1927.

Le Traité de Versailles du 28 juin 1919 interdit la fabri­cation d'avions militaires en Allemagne, Fokker, riche à millions, et pas très populaire chez ses employés, retour­ne aux Pays Bas avec six trains emportant des moteurs, du matériel, et probablement 120 avions (le nombre n'est pas connu avec exactitude). L'opération ne relève pas de la contrebande: trois mois avant, Fokker a signé avec le gouvemement hollandais un contrat de fourniture de 98 D. VII et 118 C. 1; la commission d'armistice est au

courant. Les D. VII évacués (surtout des D. VIIF) sont vendus aux Pays Bas, soit 46 avions utilisés par la LVA, aviation de l'armée, le MLD, aviation de la marine, et la KNIL, aviation des Indes néerlandaises, jusqu'à la fin des années trente. 50 vont en URSS où leur sort est inconnu et reste l'une des zones d'ombre de l'histoire d'un des plus célèbres chasseurs allemands. 0

Ci-dessous. Fokker D. VII, Roland Vlb (accidenté) livrés aux Américains à Trèves en janvier 1918. Dans l'encart

central on peut voir le LIn Mai. (SHAA B 75515 et 19 B 831026)

SOURCES* - Fokker Aircraft of World War One, Paul Leaman, Cra­

wood Aviation Series, 2001. - Fokker D. VII in action, D. Edgar Brannon, Airerait Num­

ber 166, Squadron Signal, 1996. - Fokker D. VII Antho/ogy 1, collectif, Albatros Production

L1d, 1997; et« Anthology 2",1999. Pour le montage précis d'un Fokker DVII, aucune source ne vaut les deux fascicules publiés par Albatros Productions Lld (édrteur de la célèbre série Windsock Datalile).· , Pas toujours concordantes.

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, • NOUVEAUTES ACC'ESSOIRES par la Rédaction, J. HafCoun, J. Guillaume, C. Camilol,!

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cockpit. Quelques stencils très fins com­,,,,. NAVY PROWLERS (1 ) piètent la planche. Référence 32039.--= ­~u ~ Aeromaster 1/48

N,\VV PKO

Aeromaster est de retour avec de nou­ HARRIER GR.3/GR. Mk lA (4)velles planches de décals à sa longue lis­te. Celte 535" référence est dédiée à l'EA­ Aztee 1/486B Prowler (maquette Revell-Monogram). Avec Az1ec on peut dire que la matière Trois décorations sont possibles avec cet­ et la diversité sont au rendez-vous: avec te planche, pour des avions dans le sché­ cette référence, vous trouverez pas moins ma tactique Low-Viz en trois tons de gris d'une trentaine de Harrier anglais et espa­et gris bleu. Deux de ces appareils ont été gnols de différents modèles. Nous avons utilisés au-dessus de la Yougoslavie au donc la possibilité de représenter 27 (!) Har­cours de l'opération Allied Force: +le pre­ rier GR.3 et deux GR. Mk1A de la RAF, mier appartenant à la VAQ-141 " Sha­ employés pendant le conflit des Malouines, dowhawks » a une partie de la dérive au Bélize, ou ayant participé à divers exer­recouverte d'un motif en chauve-souris déli­ cices. Certains sont personnalisés par des cat à appliquer. +Le second, appartient à " tail-arts » et autres insignes peu régle­la VAQ-133 " Wizzard » et arbore un tri­ mentaires dans la marine de Sa Gracieu­dent jaune sur le gouvernail peint en rou­ se Majesté. Viennenl enfin les Harrier espa­ge brique et noir. +Le troisièrne appareil, gnols: les motifs fournis (insignes d'unités, E-~ ~~ ï2'''lutilisé par la VAQ-132 " Scorpions» au­ codes et séries de chiffres) permettent de dessus de l'Irak dans les missions" Sou­ représenter virtuellement n'importe lequelthern Watch », est orné d'une impression­ des quatorze AV-8NS acquis par la mari­nante queue de scorpion noire sur la dérive. ne espagnole, et ce à différentes époques. antiréfléchissante s'étendant jusqu'à Référence 48-535. On citera notamment un superbe TAV-8A te de dérive et du capot moitié bleu.

biplace à la dérive peinte en noir et arbo­ retrouve cette couleur d'ailleurs au nlvl rant une redoutable gueule de requin! Dans du cône d'hélice, de la bande dePHANCY PHANTOM Pt. V. (2) les deux cas, il sera indispensable de bien des saumons, des montants de la VI

étudier la notice, dense mais très complè­ re bulle el sur quelques-uns des vole'Aeromaster 1/48 te. Plusieurs séries de chiffres permettront capot. Appartenant au +- 510FS (,Au programme, pour cet avion à la lon­éventuellement de représenter d'autres titulaire de 12 victoires, il a pour SUIgévité exceptionnelle, trois décorations appareils si ceux proposés ne suffisent pas. " Thallahasse Lassie » matérialiséehautes en couleurs des~nées à des F-4 J Enfin, les marques de nationalité et les une Pin'up assise sur un capot échiQides Marines. Pour débuter on trouve +un nombreux stencils permettent de décorer de rouge et noir. Référence 48054.appareil de la VMFA-251 en camouflage intégralement au moins deux modèles, voi­gris mouette et blanc avec la dérive noire, re plus. Superbe et documenté: il neornée d'un éclair rouge sur une croix

blanche. +Le second Phantorn, dans le manque plus qu'une belle famille de SPITFIRE MK. IXC (7) Jump'Jet au 1/48. Référence 48-016.même camouflage, appartient à la VMFA­ Eduard 1/48 ­

122, porte un bouclier de croisé rouge, un Contrairement à ce que montre la large code DC bleu sur la dérive et est MIRAGE IIIC (5) de cette référence, vous trouverez décoré d'une étoile bleu/blanc/rouge à pochette, non pas une mais deux l'occasion du bicentenaire des États-Unis. Ouragan Models 1/48 chettes dont une en couleurs. La plLa notice précise que le camouflage était En attendant la sortie annoncée du illE des pièces sont prévues pour le ~ retouché. Enfin, '* le troisième F-4, appar­ chez Eduard, vous pourrez largement la maquette Hasegawa (cf. montagetenant à la VMFA-115 est intégralernent remettre à niveau le IIlC d'Helier (cf. mon­ n° 25), et iront comme d'habitude SII' peint en gris mouette. Sur la dérive, une tage WMasters n° 18) avec cet ensemble parois, à l'avant et à l'arrière. Le ta!;silhouette de rapace argenté accornpagne comprenant un nez entièrement aména­ de bord prépeint possède quelq,le grand code AA blanc apposé sur une gé dans lequel il faudra placer un manche, cadrans cerclés de rouge et blanc ell écharpe bleu/blanc/rouge étoilée. La un siège d'une pièce, le tableau de bord instrumentation imprimée sur papier.planche fournit des étoiles et stencils pour avec ses câblages à l'arrière, les consoles autres éléments peints vous permeldécorer entièrement un appareil et la noti­ et parois. Le logement avant est également remplacer l'armature du siège, ses ce indique les petites différences propres bien complet et devrait faire de l'effet une et son coussin pour l'essentiel. Les pià chaque décoration. Superbe! Référen­fois précautionneusement peint. Le fabri­ " ordinaires ", iront dans les radiatel ce 48-547. cant nous donne également de nouvelles d'ailes, sur les trains (compas et câbl

jambes de train (dont on espère qu'elles freinage), remplacent le petit portillon sont plus solides que les originales ployant côté et les empennages des bomb'eJAUGSBURGS FLYERS Pt.V (3) sous le poids de la maquette), des vérins, Référence 49203. des compas et une tuyère en trois piècesEagle Strike 1/32 (conduit principal, la sortie réglable et leLes Bf 109 n'ont pas servi que sous les premier étage du compresseur). Les pièces FEUX DIVERS (8) ­couleurs allemandes, loin s'en faut moulées dans une résine grise sont à éba­On commence avec un +- Bf 109 G-6 fin­ vurer soigneusement avant d'être dégrais­ Eduard 1/72· 1/48

landais (MT-452) du HleLv 31 en 1948 au Cet ensemble de trois pochelles c,sées et apprêtées. La notice imprimée surcamouflage standard (RLM 74f75(76) mais trois feuillets est claire, distingue bien les prend à chaque fois une petite plaqueportant les cocardes bleues et blanches pièces originales des nouvelles, tout en todécoupée reproduisant des feux d'allel post-armistice. La casserole est blanche fournissant les indications nécessaires de rissage d'un diamètre variant de 1, avec une spirale rouge, un 4 jaune indivi­ 3 mm, et des feux de position de form'__ duel est peint devant le pare-brise et les variables (rondelle, en forme de goLiu8.iI41mise en peinture. Référence 48009.

flancs du fuselage sont décorés d'une carrés et rectangles). Elles sont à r~ superbe chauve-souris sur fond de crois­ THUNDERBOLT Pt. IV vrir d'une goutte de vemis, de résine trans­sant de lune. Le bleu de ces marquages parente, de colle blanche (à vous de voir)semble toutefois un peu clair. Le second 40Sth (6) après y avoir déposé une goutte de la 000­appareil '* est un Bf 109 G-6/R6/trop de la leur de l'ampoule concernée. Une in'" 70 Sq., 23Gr. de la Regia Aeronautica en Eagle Strike 1/48 ve intéressante. Références dans fOI 1943. Le camouflage allemand est nette­ Cette référence s'ouvre sur deux P-47D­ 00020/21/22.ment retouché puisque toutes les marques 20RE Olive Drab et Neutral Gray à capots de nationalité d'origine sont recouvertes en bleu et blanc, omés de Nose Arts repré­de peinture gris bleu. La casserole, la ban­ sentant deux beautés en tenue évidem­ Me 262 (9)de de fuselage et la croix de dérive sont ment très légère pour le compte de + peintes en blanc. Enfin, on termine avec " Yankee Tarheel » du 510th FS, 405th Eagle Strike 1/48 un classique parmi les classiques: un +­ FG (pilote U. H.!. Priee); et d'une tête de Les maquettes concernées par cetIEl G-6 d'Erich Hartmann en Roumanie fin chef indien à l'avant pour +"Early Bird » tie sont les anciennes Monogram 1944, un appareil portant les marques du du 509th FS, 405th FG (pilote U. William gon, mais il va sans dire que vous front de l'Est (saumons, bande de fusela­ Downey). Ces deux avions ont la particu­ drez la nouveauté Tamiya pour en ge et dessous de capot jaunes) et la larité d'avoir des montants de verrières meilleur. Les décorations quant à el fameuse tulipe noire autour du nez. l'avion peints en bleu et rouge. Le dernier sujet au nombre de quatre et reprl est codé " 1 blanc» et porte l'insigne per­ est un magnifique P-47D-30RA entière­ débuter: +un A-2 (Wr. Nr 110 sonnel du pilote (le cœur rouge) sous le ment alu naturel à "exception de la bande JG 7 (pilote Anton Schoppler) à Fi

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OUVEAUTÉS ACCESSOIRES

le 8 mai 1945 densément peint en RLM 82/83 dessus et RLM 76 dessous avec un 5 jaune, une bande rougeJbleu de carlingue et l'insigne d'escadre à l'avant. On remar­quera que les nacelles réacteurs sont par­tiellement métal naturel à l'avant; +le sui­vant est un autre A-2, de la JG 7 aussi, à Zurich-Dubendorf en avril 1945, au camou­flage similaire, mais moins appuyé, iden­tifié par un 3 et une barre verticale blancs. On poursuit avec: +un magnifique A-1 (Wr. Nr. 170305), de la 9/JG 54, à Muni­ch en mai 1945, peint en RLM 83 sur du RLM 76, dont la queue provenant d'un autre appareil est camouflée différemment. Il arbore une belle bande bleu/blanc à damiers, un insigne d'unité et une bande transversale noire sur le cockpit. Le der­nier est un autre A-1, +le Wr. Nr. 500491 de la 11 JJG 7, tel qu'il fut vu après captu­re à Lechfeld le 8 mai 1945, puisque por­teur de marquages américains avec le nose art « Gunni H ». Indéniablement un sujet original. Référence 48063.

Me 262 Pt. III (10) Eagle Strike 1/48

Gelle suite présente cinq nouvelles déc0­rations déclinées comme suit: on a un + A-2a (Wr. Nr. 112372) du IIl.lEJ 2 (unité d'entraînement), cet avion (peint en RLM 82/83) passa ensuite à la fameuse JG 7 avant d'être capturé et acheminé au centre d'essais de la RAF; puis un +autre A-1 (Wr. Nr. 112385) du 3.1JG 7, le 8 jaune peint dans les mêmes tons dessus/des­sous avec la double bande d'escadre et l'insigne d'unité; +un A-1 Wr. Nr. 113367 (?) saisi à Lechfeld au camouflage dis­continu à base de RLM 81/82 sur du RLM 76 avec des marquages américains (ban­nière étoilée assez détériorée) et un nose art à l'avant du nom de « Jabo Bait » (cet avion devenant par la suite le fameux FE­110 intensivement testé par ses vain­queurs); +un A-1 (Wr. Nr. 501 232 du KG (J) 6 ou 54 en RLM 81/82 sur du RLM 76, portant un cinq jaune et la bande à damiers rouges et noirs de queue; et, enfin, un + dernier A-1 (Wr. Nr. 501221) du ll./J 7, abattu celui là, avec une livrée plus claire que les précédentes à base de vert RLM 82, l'insigne d'unité, un trois et une barre verticale en jaune complétés de la bande d'escadre bleue et rouge. Référence 48064.

FAIRCHILD A·1 OA THUNDERBOLT Il (11)

CAM 1/32 Il en inspire des fabricants ce gros A-1 0

de Trumpeteer! Seconde planche sur ce thème, celle-ci propose des sujets moins classiques mais assez colorés pour votre « croix de la mort» (sumom donné au A­10 par les tankistes soviétiques). Trois décorations sont disponibles à commen­cer par :+le A-1 0 du commandant du 23rd TFW basé à England AFB en Louisiane et camouflé en European One (vert, noir, gris) en vigueur durant les années quatre-vingt. Les sommets des dérives reçoivent les couleurs des trois squadrons du 23" Wing, des codes en relief blanc et une belle gueu­le de requin entoure la bouche du canon GAU-8. +Le second Thunderboll est plus atypique car il porte un camouflage expé­rimentai dit Peanut Scheme à base de trois teintes marron/sable. Ce camouflage a été testé en 1991 par le 917th TFW de la Réserve aérienne basé à Barksdale en Floride pour des opérations en milieu désertique, sans être retenu cependant. Comparées au premier appareil, les

mâchoires de celui-ci avec leurs proémi­nentes canines renvoient plutôt au phaco­chère. Une livrée unique et originale. Pour terminer, +le troisième A-1 OA est gris fan­tôme (clair et foncé, en vigueur sur les A­10 en mission dans le Golfe) aux couleurs du 52nd FW basé en Allemagne à Spang­dahlem. Référence 32-140.

TOMCAT ALLEY (12) CAM 1/48

Belle planche produite par ce fabriquant californien ayant le Tomcat pour thème. Deux « matous» sont proposés avec des livrées différentes mais à forte dominante de gris tout de même. Le premier, +le BuNo 161272 de la VF-154 « Black Knights " porte les couleurs du CAG du CVW-5 embarqué sur l'USS Kitty Hawk en 1995. L'appareil est en low-viz mais son statut de " monture du chef" lui permet d'arborer une décoration vive sous la for­me de dérives noires avec un superbe cha­valier sur les surfaces extemes. Le second, +un autre A, est plutôt assez teme. Il por­te les couleurs low-viz de la VF-11 « Red Rippers» embarquée sur l'USS Forrestal en 1991 mais avec un BuNo qui n'existe pas (II n'y a pas de Tomcat en 150xxx,Ie premier Tomcat est le 157980!). Le pro­blème, c'est que CAM a choisi cette déco­ration pour son autre planche au 1/32, répé­tant son erreur à l'échelle supérieure. Hormis cette petite bavure, les planches sont belles, bien satinées et ressemblent en qualité aux SuperScale.

Référence 48-051 et 32-134 pour le 1/32.

PHANTOM DATA SHEET (13) CAM 1/32

Toujours utile ce type de sujet contenant tous les stencils et marquages de servitu­de d'un appareil. Cette nouvelle référence CAM contient deux planches permettant de transformer votre futur F-4 en un véri­table roman technique (au suspense limi­té certes), surtout étant donné l'échelle. Tous les" ne marchez pas là! ", « n'ouvrez pas ici! », « aocrochez là ! »etc, dont étaient constellés les F-4 de la Navy et des Marines sont présents. Indispensable pour les gros projets. Référence 32133.

PIPES D'ECHAPPEMENT (14)

U1tracast 1/48De ce fabricant canadien dont nous vous

avions déjà présenté quelques pièces des­tinées aux Spitfire (cf. WM n° 25), voici quelques jeux prévus pour les Mosquito Tamiya (pipes à cinq sorties), Dornier Do 335 Pleil (Tamiya aussi), et les Ju 87OO/G d'Hasegawa, toutes ces nouveautés étant au 1/48. La résine de couleur jaune claire est d'excellente facture et toutes ces pièces prépercées ne nécessitent qu'une bonne mise en peinture. Références dans l'ordre :

48104105102/01

HÉLICE DE P·47 (15) Ultracast 1/48

La maquette du P-47 Hasegawa à Iaque~ le cette référence se destine fournissait deux modèles d'hélice Curtiss Electric à corde variable. Vous pourrez désormais l'équiper d'une belle hélice Hamilton aux pales dépourvues de manchons, dont le cône et le moyeu sont parfaitement détaillés, variant ainsi les possibilités de décoration grâce aux très nombreuses planches disponibles chez les aocessoi­

!fi !fi +!fi

ristes. Ici aussi la résine beige clair est par­faite et aucun ébavurage ne sera à faire. Référence 48013. Ultracast : PO Box 20005, Woodlaw Postal Out/et. Guelph, Ontario, Canada N1H 6h6. Tél. (519) 823­0181. fax (519) 823-1160. Email: info@ultracast. ca. Site Web: www. ultra­cast. ca.

FW 190A (16/17) Superscale 1/48

C'es deux références nous proposent une sélection de Fw 190A-314/617 et A-8 débu­tant par: +le A-7 de l'Oberstit Heinz Bar, Kommodore du Il.1JG 1 en 1944 alors qu'il était titulaire de 221 victoires (reportées schématiquement sur la dérive). Son camouflage standard est à base de RLM 74/75/75, quant aux marquages on retrou­ve le 13 rouge, la bande d'escadre de même couleur et l'insigne d'unité à l'avant;+le suivant est un A-4 du Maj. Siegfried Schnell, Staffelkapitan du 9./JG 2 (93 vic­toires) en France en 1943, toujours dans les RLM 74/75/75 avec un demi-eapot, une dérive, un 4 suivi d'une barre verticale en jaune, et le coq d'unité à l'avant. Le der­nier +Fw 190 de cette première planche n'est autre que le 13 noir de Priller à l'époque où il figurait sur un A-4 en 1942 en France, les couleurs générales ne chan­gent pas et un aigle stylisé apparaît sur les échappements.

La planche suivante aborde trois appa­reils et débute par :+le A-4 du Maj. Jose­ph Wurmheller, Staffelkapitan du 9JJG 2 en France en 1943 alors qu'il comptait 102 victoires à son tableau de chasse. Cet appareil est peint comme les deux suivants en gris RLM 74/75/76 et possède un gou­vernail avec un 2 suivi d'une barre verti­cale de couleur jaune; après quoi nous avons le +A-8 à chevrons et barres, de

Page 49: Wing Masters 28

19

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avec des bandes jaune doré sous: décorations. Enfin, bien que le Mi très présent sur cette planche, ce Lynx britanniques du NAS 815 taillent la part du lion avec six hél~

différents: -+ deux Mk.8 embarq peclivement sur les HMS Lancaster en 1999, -+ un HAS.3 sur le HMS rough la même année, et +- trois affectés aux HMS Iron Duke, Cha Coventry en 2000. Ces six machinl toutes peintes en gris moyen es sont des versions récentes du L~: radar, FLiR et pales BERP. Réfé, 72/039.

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F'84, HAWK T·l CT·l Model Art 1/72

Autre nouveauté de Model Art, cetlè rence commence par les F-84 Thun avec pas moins de sept appareilS rents tous métallisés: -+ quatre çais aux couleurs des GR 2 et 3133 à Cognac et porteurs de marquages le moins visibles en 1955 et 1956 (surti le 33-DO du " Savoie» et le 33­" Moselle»), -+ deux F-84E de la Fo' Aérienne Royale norvégienne du Wing de reconnaissance basé à S 1955 et -+ un F-84E du 306 (Reco) Squa·, dron de la KLu (Force Aérienne Néerlan­daise) basé à Laarbruch en 1954. Toutes ces décas auront fière allure sur la te Tamiya. Suivent deux modèles Hawk, plus modemes, particuU les CT115 de l'OTAN aux couleu diennes sur une livrée bleu nuit (FS 15044) du meilleur effet. Les permettent de réaliser les 15 81 basés à Moose Jaw et Cold Lake' le début 2001. Pour conclure, on à Hawk T1 du Sq. 100 de la RAF eè: ment noir brillant arborant les ClOU Joint Forward Air Control Training dards Unit (JFACTSU) de ~

L'ensemble permet de réaliser UI sélection d'appareils porteurs très colorées. Référence 72/04Q

OUVEAUTÉS ACCESSOIRES

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18 III

YUG SQUADRONS (18) Lift Here Decals 1/72

De temps en temps nous parviennent de Yougoslavie quelques échantillons valant le détour comme cette belle planche aux dimen· sions réduites, imprimée par Propagtem en République Tchèque et servie par une belle notice en couleurs. Nous avons en préam­bule un -+ Spir Mk. Vb du 352nd Squadron yougoslave intégré à la RAF, le n° ES 257, lettre code X, vu en Libye durant l'été de 1944. Le camouflage est standard (Dark Green/Ocean Gray/Medium Sea Gray) et l'avion se signale par ses cocardes faites d'une étoile rouge sur fond blanc et bleu cer­clée de jaune et un drapeau de dérive bleu/blanclrouge avec une petite étoile en son centre; le second et un -+ autre Mk. Vc, toujours du 352nd Squadron, n° JK 808, lettre code B, en Dalmatie vers l'été de 1945, avec les mêmes remarques pour ses peintures et marquages. On notera que les deux sont équipés d'un filtre à air Vokes sous le nez et que le dernier est visible au Musée de l'Air de Belgrade (qui possède dans ses réserves quelques raretés comme un Fw 109F et un Fiat G-50 dans leur« jus d'époque ,,). Les deux sujets suivants sont un -+ Hurricane Mk. IIc du 351 st Squadron en Libye pendant l'été 1944, n° LD 116, lettre code A, en livrée RAF Desert, soit Dark EarthlMidstoneiAzure Blue (terre foncée, sable, el bleu azur) avec une casserole en Sky (vert pâle); et un -+ Mk. IV RP, n° KX 800, lettre code T, équipé de rails de roquettes sous les plans, appartenant à la même unité, mais sous le ciel dalmate au printemps 1945, peint en Dark Green/Ocean GraylMedium Sea Gray. Attention série limi­tée. Référence C-72LH. Les planches Lift Here sont distribuées pour le moment au Canada par: FLiGHTOECS, 244 Masters St., Thunder Bay, ON, P7B 6L5, Canada.

US JETS YUGOSLAV AF (19) Flightdecs 1/48

La Force aénenne yougoslave a ceci de spécifique qu'elle fut très longtemps appro­visionnée en matériel occidental en plus de sa propre production aéronautique. Ainsi lors de l'attaque allemande d'avril 1941 , elle alignait des Ikarus produits localement, des Me 109, des Hurricane, des Bf 108 « Tai­fun ", des Blenheim et des SM 79 pour ne citer que les plus importants. Après 1945, elle reçut au titre du plan MDAP, et au grand dam des Soviétiques, des P-47, T-33, F-84 et F-86 et ce bien avant l'arrivée des pre­miers chasseurs MiG-21. Cette planche aborde cette période charnière et unique, oe pays ayant été la seule exoeption à l'Est, avec une sélection de qualre appareils (T­33, F-84G, F-86D/E) pour sept décorations, certaines étant hautes en couleurs comme ces T-Bird's à ventre jaune strié de noir et à dérives et saumons d'ailes en rouge, option retrouvée pour quelques F-84. Les Sabre sont métal naturel avec parlois des motifs inédits (Nose art, gueule de requin). Le seul appareil camouflé en gris vert et gris bleu dessous est un F-84G arborant un joli Nose art représentant une tête de Tigre. Assurément une planche à posséder non seulement en raison de sa présentation et impression (de qualité avec une charte cou­leur en FS), mais pour revisiter de grands classiques dans des livrées très peu connues. Référence FLD 48-01.

FiGURINES USjGB (20) Hecker Goros 1/48

La marque allemande vient de commer· cialiser simunanément ces deux pochettes comprenant à chaque fois deux figurines en métal blanc, finement moulées, bien

détaillées et aux postures réalistes vous pemnettant d'agrémenter saynettes et dio­ramas. La première contient deux marins de l'US Navy, dont un officier de pont, et la seconde, un naviguant ou officier au sol, complété d'un pilote en position assise, tous deux de la RAF. Aucune indication de couleur n'est donnée en dehors des pho­tos des pièces peintes agrafées avec les pochettes.

Références KSHG 84/85.

SPAD A·2 (21) Part 1/72

Pour la maquette A-Model du Spad, Part nous propose une belle planche compre­nant un habitacle fait d'une structure pliable à compléter de nombreux détails intemes, de quoi détailler les amnes de bord, de mul­tiples ferrures et attaches, les rayons de roues, des pièces pour la nacelle avant, le moteur, le capotage avant, les renvois de commande, et de quoi remplacer les pan­talons de trains.

La notice explique en détailles opéra­tions à effectuer, mais demandera à être attentivement étudiée pour repérer avec exactitude l'emplacement des nombreux éléments. Une belle sortie qui ravira les adeptes du sujet, de l'échelle, et d'origina­lité.

Référence S72-181.

GOTHA G. V(22) Part 1/72

Pour re Gotha G. V de Roden (cf. mon­tage du G. IV, WM n° 27), Part nous offre deux très belles planches. La première est pour l'intérieur de l'avion dont l'habitacle reoevra les principales commandes de vol et surtout (c'est devenu une habitude chez ce fabricant), la structure interne complè­te sous fonme de deux pièces équipant les parois. Les armes de bord ne sont pas oubliées puisque l'on trouve des tambours, des bandes de munitions, des mires, des manchons ajourés et de noweaux empen­nages de bombes. On passe ensuite aux moteurs reproduisant avec exactitude les détails complexes des radiateurs avec leurs lamelles à mettre en fomne, aux râteliers à bombes, aux jantes de roues, aux trains avant et arrière, ainsi qu'aux marchepieds, plaques protectrices du navigateur, à l'affût de l'arme défensive, et aux multiples fer­rures et renvois de commandes présents en grand nombre sur ce type d'aéronef.

Une belle sortie destinée à la plus belle maquette de bombardier de la Grande Guerre produite récemment. Référence S72180.

MIRAGE III, H·19D &LYNX MK.8jHAS.3 (23)

Model Art 1/72 Nouvelle planche de notre ami exilé

outre-manche contenant, comme à l'a=u­tumée, une sélection d'appareils pour tous les goûts et collant à l'actualité. Quatre aéronefs sont proposés sur cetle belle planche brillante et fine, à commencer par un Mirage III (maquettes AML ou AJP) avec un choix de cinq décorations: -+ le 2­FE de l'ECT 021002 " Côte d'Or» en 1970, -+ le 2-L1 du 03/002 " Alsace» en 1967, -+ le 10-LE du 03/010« Vexin» à Djibouti en 1978, camouflé en marron/sable, -+ le 10­SJ du 01/010« Valois" basé à Creil en 1978, porteur d'une livrée bleue, couleur que l'on retrouve sur le demier Mirage, -+ le 10-SE de la même unité trois ans plus tard. Arrive ensuite -+ le Sikorsky H-19D aux couleurs du SAR italien aluminium

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U.S. JETS ~~~ ,,--_.._'-"­f'~~r;~fiJ ~ '''''~~~4\

l'Oberstl!. Kurt Bühlingen, Kommodore de la JG 2 en Allemagne, dont le camouflage est fait de larges aplats des mêmes teintes à délimitations assez nettes; et enfin le -+ A·6 d'Anton Hackl Kommodore du III.1JG 11 ,à Rotenburg en Allemagne également en mars 1944. L'avion possède une queue blanche, une bande de fuselage jaune, un insigne d'unité sous le cockpit, un double chevron suivi d'une barre et un camoufla­ge bien délimité remontant très haut. Une galerie de célébrités pour décliner à l'infini ce thème inépuisable.

Références 48-7481149.

Page 50: Wing Masters 28

5-3A VIKINGS (25) rscale 1/48 s trouvons sur ces deux planches

quatre S-3A Lockheed Viking (maquette ci) à peindre selon le schéma de

r (radôme en chamois, dessus Light 1Gray, dessous blanc), aux montants venière noirs et aux dérives omée.s.

! Celui de la VS-21 possède une tête

de Pirate devant un gouvemail blanc, flé­ché de rouge et à bandes successives en rouge, jaune, bleu, orange, vert et noir; + et le second, une sorte de damier bleu sur fond blanc avec des étoiles de couleurs. Les deux autres arborent dans l'ordre un Neptune à trident regardant par-<Jessus les lettres code noires à bordure vertes (+ S­3A de la VX-1); et un Drakkar noir à voile multicolore dont la proue en forme de dra­gon crache des ftammes (+ S-3A de la VS­29). Références 48-7541755.

USN A-4B SKYHAWKS (26) Superscale 1/48

P'our le Scooterdésormais bien couvert par Hasegawa et Hobbycratft à l'échelle, deux nouvelles options sont ici prévues avec un: +A-4B de la VA-83 sur l'USS Forrestal, en 1959 en Méditerranée, dont l'insigne sur les entrées d'air représente un animal mythologique lové sur lui-même, le reste des marquages se résumant à des lettrages et losanges noirs sur la queue et le gouvemail. L'avion suivant, un +A-4B sur l'USS Hancock en 1958, a un gouver­nail en blanc, des lettres noires comme le précédent à l'avant, et un Uon noir au-<Jes­sus de la bannière de la VA-212 à laquel­le il appartenait. Les couleurs sont le gris FS 26440 dessus et le blanc brillant pour les intrados et les gouvemes. Référence 48-736.

F4U·l DCORSAIR (27) Eduard 1/72

Dans sa série Zoom le fabricant tchèque revisite le kit Hasegawa

(repris par Academy mais avec une gravure en creux), en se consacrant essentiellement à l'habitacle. Tableau de bord, harnachement du siège, rem­placement des commandes de gaz, des consoles latérales et du fond de l'habitacle, font partie du lot des amé­liorations proposées. La suite concer­ne les trains avec de nouveaux com­pas, les tringles boudinées des jambes, la fourche arrière affinée, le rétroviseur et la poignée d'ouverture de la verrière, ainsi que les grilles de radiateurs dans les bords d'attaque. Référence SS 179.

P51 BIC MUSTANG (28) Eduard 1/48

Cette planche en principe destinée à la maquette ICM, et à ce titre aussi adaptable à la Tamiya (puisqu'elle en est la copie conforme à 90 "10), com­prend le minimum vital pour améliorer sensiblement cette belle représentation. Nous avons des pièces pour le cockpit (tableau de bord, planche imprimée sur papier blanc, diverses manettes et com­mandes, les harnais, des palonniers, etc). Pour le reste on trouve de nou­veaux compas, les grilles du radiateur ventral et une petite plaquette rectan­gulaire au nom de l'oiseau. Référence FE 140.

STUNNING SABRE (29) Aztec dèca/s 1/48

Toujours aussi ftamboyantes les planches Azlec sont toujours un régal pour les yeux.

Vente par correspondance Maquettes et accessoires

Cette nouveauté destinée aux maquettes Hasegawa et Academy (cf. montage WMasters n° 14) offre comme à l'accou­tumée une sélection variée débutant par un : +F-86F de la FAV (Fuerza Aérea Venezolana), métal naturel ave des mar­

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OUVEAUTÉS ACCESSOIRES

quages sur la dérive, du C-36 Fighter Sqn "Jaguares "en 1963; +l'avion suivant, un F-86F du grupo Aéreo de Caza 32 de la Fuerza Aérea Bo/iviana, apparaît tel qu'il fut vu en 1984, c'est-à-dire entièrement métal naturel avec un drapeau de dérive et un cône rouge. On trouve après un + autre F-86F du même pays et de la même unité, mais à deux périodes différentes (1984 et 1993), camouflé pour débuter en trois tons (vert foncé, gris clair et sable) avec un ventre métal, et en .. vert foncé, vert pâle et gris clair toujours avec un ventre alu.

C'est la Force Aérienne Argentine qui est ensuite concernée avec +quatre F-86F­30 (trois camouflés de façon assez simi­laire au dernier bolivien et un en alu natu­rel) dans les années soixante, soixante-dix et quatre-vingt. On a ensuite .. trois Sabre honduriens, deux camouflés en vert/sable/gris clair ou en vert foncé/vert neutrelvert clair/sable sur du gris clair, et une machine entièrement blanc brillant avec des fléchages bleus sur le fuselage, tous assignés à la base de Toncontin dans les années soixante et soixante-dix. On termine cette longue énumération avec un +Canadair Mk. 4 colombien basé à Palen­quero AFB en 1960 et peint en vert foncé, gris neutre et gris clair. Une fois encore nous voilà copieusement servis par cet excellent fabricant de planches.

Référence 48-018. Mec: Rancho C%­rado 16. CP. 04930, Mexico D.F. Mexico.

FOCKE WULF FW 190 Pt. IV (30) Iagle S,rike 1/72

Cette planche propose une sélection œcuménique des derniers" nez court " incluant un Fw 190G d'attaque au sol.

Le premier d'entre eux est un +A-7 du I./JG 1 (pilote Maj. E. L Rudolf Schnoor), vu en Allemagne en avril 1944 dont les peintures, comme pour les autres d'ailleurs, sont les gris RLM 74175 dessus et le bleu ciel RLM 76 dessous, les touches de couleur étant ici un capot rayé de noir et de blanc avec du jaune dessous et une bande rouge d'escadre derrière un 20 blanc surligné de noir. L'appareil venant ensuite est un +A-6 du I./JG 1 toujours (pilote LI. Schott) en septembre 1943, avec un capot à damiers noirs et blancs, un chat noir faisant le gros dos sous le cockpit, un demi capot inférieur en jaune, couleur reve­nant pour la bande de dérive, et des marques de victoires sur le gouvemail. Le Focke Wulf suivant est très connu puis­qu'il en existe des photos couleurs prises par les Américains. Il s'agit du A-8 de la 5./JG 4 du Gefr. Walter Wagner posé à St-Trond pendant l'attaque des terrains alliés en janvier 1945 (voir l'Opération Bodenp/atte et le montage de l'avion dans WMasters n° 20), avec un écusson de nez, la barre transversale blanche sur les cou­leurs d'escadre (noir et blanc) à l'arrière, et un demi capot donné en jaune, dernier point infirmé par les photos couleur. Des gabarits sont donnés pour réaliser soi­même le blindage de cet ancien chasseur d'assaut.

Le demier du lot est enfin un +Fw 190G­3 d'attaque au sol, du SKG-1 0, à Gola en Sicile en 1943, avec un mouchetis dense, une bande blanche de fuselage et un KOI blanc bordé de noir entourant la Ba/ken­kreuz. Référence 72029.

AMERICAN SPITFIRE (31) Iagle Strike 1/48

Cétte intéressante sortie prévue pour les Spi!' Tamiya/Hasegawa et ICM donne une sélection de cinq machines portant presque

toutes la bannière étoilée. Le lot débute par un .. Mk. IX du LI. Colonel Gustav Lundquist (MK 210) en juin 1944, peint en Dark Green/Ocean Gray et Medium Sea Gray et omé d'une magnifique Pin'Up com­plètement nue sur le capot (fait assez rare sur Spi!' pour être signalé). La machine sui­vante est un +Mk. IX du Capt. Harry Barr's du 309th FS vu à Pomigliano en Italie en décembre 1943. Son camouflage est du type RAF Desert (DarkEarttv'Midstone/Azu­re blue), avec un cône d'hélice et des bandes d'ailes en rouge, et un insigne du nom de " Skipper" sous les échappe­ments. Figurent ensuite dans l'ordre: t- un Mk. Vb (EN 799, code MXOR) en Dark Green/Ocean Gray/Medium Sea Gray, du 31st FG (l'une des toutes premières uni­tés à en avoir reçu); +un Mk. V du 309th FS en décembre 1943 (WZ:'B blanc) assez intriguant car équipé de pipes à six sorties (plus communes aux Mk. VIINIII/IX), d'un filtre Vokes sous le nez, peint dans une combinaison de vert olive et de Dark Green dessus avec un ventre bleu ciel; et enfin un: +Mk. IX du 31st FG en février 1944, (pilote LI. R. J. Connor, code WZORR blanc), camouflé en vert et gris, à casse­role et bandes d'ailes rouges, doté d'un magnifique" Porky Il '',l'un des trois petits cochons Disney à l'avant.

Recommandé. Référence 48058.

VIKING VALHALLA (32) CAM 1/48

Voici l'occasion de ressortir la vieille maquette EscVErtl du S-3A Viking au 1/48. Seule référence existante pour faire cet élégant chasseur de sous-marins, elle vous entraînera de fait dans une petite conver­sion pour la passer au standard B (quelques antennes et des missiles Har­poon) correspondant à cette nouvelle planche éditée par CAM. Les vignettes vous permettront de réaliser deux appa­reils, +le AJ1700, CAG-bird de la VS-24 " Scouts" embarquée avec le Groupe 8 sur le PA JFKen 1997, porteur d'une livrée low-viz rehaussée par une gouverne rou­ge, des marquages noirs et des stencils en relief rouge plus contrastés, et +le NJI741 de la VS-41 " Shamrocks " sta­tionnée à North Island en 1999 entre deux croisières. Ce dernier, malgré un camou­flage gris et des stencils à faible contras­te, arbore son superbe insigne d'unité sur la dérive: un chevalier brandissant une tor­pille et se protégeant derrière un bouclier blanc portant un trèfle vert. Les codes " NJ " sont du même vert que le trèfle. Low-viz ou Hi-viz, deux décos entre deux tendances.

Référence 48-089

ANNIMINI 22, bd de Reuilly 75012 Paris

DHC·2 BEAVER P. 1&2 (33/34)

Max Decals 1/48 Deux beaux arrivages chez ce fabriquant

irlandais (qui imprime en République Tchèque chez Tally Ho !). Les vignettes sont très fines et bien satinées compte tenu de l'effet d'échelle et les sujets abordés débordent d'originalité. La planche n° 4808, seconde partie d'un thème « Antarctique", permet de faire +un Beaver orange brillant de la RAAF soutenant l'expédition de 1956­1957 et détruit lors d'un blizzard, +un deuxième arborant les gros badges de l'ANARE (expédition nationale australien­ne de recherche antarctique) et équipé de flotteurs argentés, + un DHC-2 de la RNZAF rouge orangé avec une fine ban­de noire (Cheat/ine) et des skis, et enfin un +appareil chilien porteur d'une belle livrée métallique avec des placards daygloo. Pour les premières et dernières versions. la planche foumit les lignes noires à apposer le long du fuselage. La seconde référence continue sur ce thème avec neuf autres Beaver :+un appareil de l'US Navy sous trois livrées différentes de la Test Pilot Schoo/, une aluminium (1966), une gris/daygloo (1973) et une gris/orange (à la fin des années quatre-vingt), +trois appareils de la Fuerza Aerea Argentina en Antarctique, tous rouge brillant, et trois Bea­ver de l'USAF, +un tout métal du Rescue Centerde Goodfellow, +un second métal­lisé affecté à l'USAFE avec un capot moteur à damier et +un dernier assez bigarré (métal poli, noir, blanc et daygloo) basé en Alaska. Ces deux planches très colorées devraient vous inspirer pour res­sortir la jolie maquette Hobbycraft avec flot­teurs ou skis.

Références 4808 &4809.

P·61 BLACK WINDOW (35'36)

EJuartll/48 Il Yavait bien longtemps qu'un fabricant

ne s'était penché sur le cas de la maquet­te Monogram (reprise par Reveil récem­ment) de la « Veuve Noire ". Ce kit mal­gré son âge est le seul à l'échelle avec des qualités propres au grand fabricant amé­ricain (dimensions et ligne générale cor­rectes). Le travail de réfection débute par le cockpit. Le siège recevra de nouveaux harnais et une partie de sa structure. On poursuit le détaillage avec de nouvelles parois latérales complètement équipées, le volant du manche, les palonniers et le tableau de bord complété d'instruments sur film. Une nouvelle console est prévue

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Page 52: Wing Masters 28

OUVEAUTÉS ACCESSOIRES

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pour la planche du navigateur aux côtés de l'écran radar ainsi qu'une lampe éclai­rant l'ensemble. Le premier ensemble se clôt sur quelques renforts à placer au niveau du panneau d'accès à l'avion en donnant son échelle.

La référence suivante aborde ensuite le logement de la rouletle avant en fournis­sant un fond structuré, détaillé et riveté en creux, le câblage des parois, la pièce rece­vant le fût avant rétracté, les tringles et char­

nières de porte, les armes pour lesquelles on a des manchons ajourés, les roues avec de belles jantes, les trains (compas, atlaches, tringles atlache du garde-boue, circun de freinage) et les moteurs (fils d'allu­mage et grilles des nacelles). Une double sortie bien complète pour un avion dont on atlend toujours un kit de haut niveau.

Référence 48382/383.

CARL VINSON'S HORNETS (37)

Eagle Strike 1/48 Cetle référence permet « d'habiller .. trois

Homet du groupe aérien 11 sur l'USS Gari Vinson en 2000. Les appareils portent la livrée grise standard des F/A-18 à base de deux teintes de Ghost Grey avec des mar­quages plus ou moins voyants. Honneur au chef, on débute par +le NH/400 de la VFA-94 « Mighly Shrikes .. atlribué au Cpt. Bennetl, premier GAG issu des flotlilles de Prowler et non de Tomcat ou Homet com­me c'est d'ordinaire le cas. Ce Hornet por­te des marquages orange sur les dérives, les bidons et le fuselage. +Une seconde machine de la VFA-94 est disponible, le NH/413 dans sa robe plus classique avec des marquages en basse visibilité ainsi que+ le NH/303 de la VFA-22 " Fighting Cocks ", également dans sa triste livrée low-viz, mais avec une bande étoilée noi­re traversant verticalement le fuselage. Nous sommes malgré tout bien loin de la flamboyante livrée rouge et bleue portée par les Corsair de cetle unité il y a 20 ans. La planche est imprimée par Cartograf et contient des vignetles lisibles à la loupe. La notice couleur est également bien réa­lisée. Référence 48066.

F·15C/E EAGLE (38) Superscale 1/48

s"uperscale, l'un des plus anciens labels sur le marché, continue à marquer sa pré­sence sur ce créneau ultra concurrentiel, pour notre plus grand plaisir. Cetle 752" référence au 1148 présente deux F-15 atlri­bués à des commandants d'unM, à savoir: +le f-15C du patron du 114th FS/173th FW de la Garde Nationale de l'Oregon por­teur d'un aigle plongeant sur les dérives et d'une gueule de requin sous le nez, ce qui rehausse la livrée interception d'ordinaire assez sobre, et +le F-15E Strike Eagle du commandant du 335th FS/4th FW de Sey­mour Johnson AFB dont l'élégante robe Gunship Grey reçoit les marquages très contrastés qui siéent au statut du pilote. L'intrados des dérives se voit même atlri­bué un dessin du Flyerdes frères Wright. Une planche pour améliorer l'ordinaire. Référence 48-752.

BEAUFIGHTER MK. VI (39) Et/uartll/48

La maquetle du Beaufighter Tamiya (cf. montage WMastelS n° 2) est certainement appelée à dominer pour longtemps le lot consacré au sujet. Les pièces de cette petite planche vous permettront de remettre à niveau son cockpit. Y figurent un tableau de bord (avec ses instruments imprimés sur un morceau de papier) à plaquer sur la pièce en plastique du kit, quelques boîtiers et cadrans latéraux, les volants, manettes et poignées de consoles, et un nouveau harnais à perfo­rations esquissées. On complétera l'ensemble par l'installation d'une poignée à l'intérieur du pare-brise et d'une tôle per­cée au niveau de l'accès cabine; le tout

étant accompagné de la petite plaquetle rectangulaire photogravée au nom de l'avion. Référence FE 164.

F·14A TOMCAT (40) Etluartll/72

Quittons une seconde le domaine encombré et très sollicité des chasseurs de la Seconde Guerre mondiale, pour nous consacrer au Tomcat ltareri (une maquet­te peu chère et raisonnablement détaillée malgré une gravure en relief).

Une fois de plus, c'est l'intérieur qui nous occupera en débutant par le remplacement des consoles du double tableau de bord, et de quelques panneaux latéraux et fron­taux.

Le siège pilote du kit (pièce assez basique) recevra pour sa part un jeu de harnais avant de placer, ici et là, deux ou trois manetles, puis reprendre un peu les casquettes et le train.

Un ensemble d'initiation à la photodé­coupe pour une maquetle et une échelle très populaires. Référence 55157.

WWI VICKERS MG. (41/42) Part 1/48, 1/72

Pour information, rappelons que cette mitrailleuse Vickers de calibre.303 (7,69 mm) était une version considérable­ment améliorée de la Maxim (utilisation de matériaux légers, modification de la culas­se mobile). Cette Vickers, principalement utilisée au sol par les troupes anglaises au début de la Première Guerre mondiale, devint une fois allégée, l'arme principale des avions alliés. La planche d'excellente qualité permet de réaliser intégralement quatre mitrailleuses disposant de trois modèles de leviers d'armement, de trois types de manchons (ou plus exactement de tunnel de refroidissement), - dont le modèle 1918 -, de deux modèles d'embouts de ce même manchon canne­lé, du dispositif d'introduction de la bande de munition dans le corps de la mitrailleu­se, des alidades de visée et enfin du petit support caréné placé sous le tube du canon, afin d'épouser au mieux le galbe du capot moteur sur lequel est placée l'arme. Les dimensions générales de ces petites Vickers semblent parfaites et per­metlront, sans aucun doute, de singulari­ser nos modèles réduits de chasseurs alliés. Getle planche a été déclinée au 1172, héritant de la même qualité générale.

Références 5 48-100 & 5 72-179.

VICKERS F. MG PWU (7,9 MM) (43/44)

Part 1/48 Ces deux planches, réalisées au stan­

dard de qualité de la marque, c'est-à-dire excellent, permetlent de réaliser cinq Vic­kers détaillées, pourvues de leurs char­geurs camemberts (trois tambours sont fournis en sus) ainsi que cinq PWU ali­mentées de manière analogue (cinq tam­bours disponibles en plus). Ces mitrailleuses légères équiperont avec per­tinence vos appareils polonais de l'entre­deux guerres comme les PZL Karas, Lublin et autres. Référence S48-098 & 548-099.

A·7 CORSAIR Il (45) Superscale 1/48

cx>mme d'habnude nous trouverons dans cette planche Superscale deux décorations réparties sur une planche au format nor­

mal et décrites sur une notice noir efblà avec bibliographie, fléchages pour le pla' cement des marquages de servitude, et vues noir et blanc.

Le premier est un +A-7 de la V. gris clair et blanc brillant, orné d' de transversale noire bordée de l'avant, d'une tête colorée à l'am' les mêmes tons reportés en contin la dérive et, au sommet de cette et sous le pare-brise, un jeu de cinq noires et blanches; +l'autre, est UR reil de la VA-146, peint identi (excepté le dos qui est dans un avec comme insignes spécifiQi re transversale bleue à bords jal lignés de noir, et une flèche jal reaux noirs et jaunes en a' gouvernail blanc,

Référence 48-737.

Page 53: Wing Masters 28

cc SS 1) ~ES

A·lE CORSAIR Il (46) ~ ..Beale 1/48

avy suite, avec deux autres proposi­lions pour faire de beaux A-7 Corsair Il à

. de la superbe maquette Hasegawa inaugura à la fin des années quatre­

1!I~lda .... un standard de qualité optimal sur ~~_~ la plupart des grands fabricants se

.sont aujourd'hui alignés. +- Le premier Corsair, de la VA-87, sur

USS .. Independence ", possède sur la RJl~~'1I9 de larges parements orange bordés

noir, une tête d'Indien stylisée à plumes OluItIcoIores d'assez grande taille, un gou­

vernail et le sommet d'empennage en blanc ; +- le second, appartenant à la VA-81 sur l'USS " Forrestal .. arbore une large poin­te toujours en orange à bordures noires sur la queue, des lettres code dessus en noir et rouge, le tout agrémenté de petits motifs fléchés en couleurs. Les deux sont peints en gris FS 26440 dessus avec des intrados et des gouvernes en blanc.

Référence 48-744.

US INSIGNA (4l) EaRle Strike

VOici deux références particulièrement bienvenues étant donnée la mauvaise qua­lité des vignettes de certaines boîtes du commerce (pas de noms, SVP !). Le fabri­quant américain, conscient de certaines lacunes, propose donc une sélection de cocardes américaines portées en 1943 par les appareils de l'USMF et de l'USN, avec le liseré rouge donc. Un petit tableau ren­voie chaque cocarde à une position sur un appareil précis. La seconde référence contient 78 cocardes US de la période d'avant-guerre, soit juste l'étoile blanche dans un cercle bleu, le rond rouge étant foumi à part pour éviter les problèmes de centrage. Deux planches bien utiles.

Références 72047 & 72048.

A. FALCON OVERSEAS (48) Ea,qle Strike 1/48 ~ cette période troublée outre-Atlan­

tique, le regain de patriotisme se tradu~ par une recrudescence de thèmes modemes. Voici donc une série de F-16C/CJ de l'USAF basés hors du territoire américain. Les quatre sujets de notre planche portent tous le camouflage gris classique des Fal­con, FS 36118 sur les surfaces supé­rieures, FS 36375 sur les surfaces infé­rieures, FS 36320 sur le nez et les entrées d'air et FS 36270 sur le radôme.... Le pre­mier F-16, monture du Gen. Damell, Pacha du 31 st FW à Aviano en Italie, arbore un superbe dragon sur la dérive accompagné d'un nose-art " Gardian Angel .. du meilleur effet. ... Suit un second Viperd'Aviano aux couleurs du" Triple Nickel .. le 555th FS du 31 st FW.... Les deux autres machines sont des F-16CJ black 50, des " Wild Wea­sel .. de suppression des défenses enne­mies du 35th FW de Misawa au Japon, à commencer par l'appareil du commandant du Wing porteur de codes en relief et d'une bande bicolore sur la dérive (une couleur par Squadron), et un appareil standard du 14th FS/35th FW, plus sobre si l'on excep­te la bande de Squadron sur sa dérive. Pour l'anecdote, Eagle Strike précise que ce Falcon est piloté par une femme. C'est peut-être une première en matière de décals. Si cela pouvait encourager de nou­velles vocations...

Référence 48072.

SEA HARRIER Pt.1 (49) Aeromaster 1/48

Début d'un festival Sea Harrier chez Aeromaster avec cette planche contenant les marquages pour quatre SHAR anglais et un indien. Les décalcomanies sont des­tinées à des appareils porteurs de l'ancien­ne livrée de la Fleet Air Arm, bleu marine foncé/blanc, elles aussi écartées au profit de couleurs moins contrastées, certes moins attractives pour les maquettistes, mais plus efficaces au combat.

Destinée au kit Airfix ou Tamiya, cette planche permet de faire ... un appareil du Naval Air Squadron 700A de la FM (un A rouge traversé par un aigle), ... un SHAR du NAS 800 (chevron rouge avec deux

épées croisant le trident de Neptune), ... un SHAR du NAS 801 (trident ailé noir), ... un demier britannique du NAS 899 (poing ailé blanc), et ... un appareil du 300 Sqn de l'indian Navy (panthère bondissante blanche). Tous les stencils sont proposés sur la planche, ainsi que les cocardes dont vous aurez à positionner la couleur cen­trale. Les vignettes sont brillantes et un peu plus épaisses que les CAM mais le gra­phiste y est aussi précis.

Référence 48-540.

BEST SELLERS MUSTANG Pt. 1(50)

Aeromaster 1/48 Cette marque prolifique revient sur scè­

ne pour le plus grand plaisir de tous... Voici donc une nouveauté sous la forme

de trois Mustang (deux P-51D-10/15 à ver­rière en goutte d'eau et un F-6 de recon­naissance).... Le premier, "Daddy's Girl .. métal naturel avec un nez vert et une déri­ve bleue, opérait pour le compte du 370th FS (359FG), depuis East Wretham en Angleterre en 1944 avec comme pilote le capitaine Ray Wetmore, titulaire 23,5 vic­toires figurant sous l'habitacle.... La machi­ne suivante du 354 FS (355th FG), vue en mars avril 1945, était celle de l'as aux 16 victoires, le LI. Col. Gordon Graham. L'avion métal naturel a un gouvemail rou­ge, un nez blanc bordé de rouge et un jeu de trois cartes réparties sur le capot et sous le cockp~ justifiant son surnom de " Down For Double ... On a pour clore l'appareil de reconnaissance équipé de son optique, assigné au 107th TRS, 67th TRG sur le terrain de Gosselies en Belgique durant le printemps 1945.... " Satan's Saon ", c'est son surnom, est entièrement métal natu­rel, avec un cône et un avant de capot en noir, une bande Olive Drab devant l'habi­tacle et un diable rouge derrière les échap­pements.

Référence 48539.

JAGDWAFFE OVER THE SAHARA (51)

EaRle Strike 1/48 Cétte planche aux couleurs douces, nous

propose une sélection de Bf 109F Trop de l'Afrika Korps en AFN en 1941-1942.

La ballade débute par un: -+ Bf 109F-4 de la 6.1JG3 à Castel Benito en Libye ita­lienne, pilote Unteroffizer F. Schwaiger, sans doute le plus décoré du lot, avec une casserole moitié noire, mo~ié jaune, le sur­nom" Gisela .. à l'avant, l'insigne d'unité avec la fleur noire dans l'écusson bordé de rouge, la bande blanche du théâtre d'opé­ration et un capot inférieur en jaune. Les couleurs principales sont le RLM 76 des­sous, et la combinaison de RLM 78/79 des­sus, les marquages spécifiques étant un 3 et une barre horizontale, jaunes tous deux; le suivant est ... un avion du même type, piloté par le LI. H. A. Stahlschmidt, Staf­felkapitan du 2.1JG 27 première unité E!nvoyée en AFN, basé à Ouotaifiya en Egypte en août 1942, aux peintures iden­tiques, avec un cône d'hélice et une par­tie du capot moteur en blanc, l'insigne d'escadre (lion, tête" nègre .. sur fond de continent africain en noir, le tout entouré de blanc bordé de noir), un gouvemail mar­qué de victoires nombreuses, des saumons blancs et un 4 rouge de fuselage; il est sui­vi d'un +- F-4 Trop du ll./JG 27 (pilote Wolf­gang Uppert Gruppenkommandeur, à Ain El Gazala (œil de gazelle en arabe), en Libye en novembre 1941 , à cône d'hélice trois quarts blanc, un quart noir, capot jau­

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ne dessus/dessous, insigne de Groupe, double chevron noir bordé de blanc suivi d'une barre horizontale, bande blanche et marques de victoires; d'un ... autre F-4 de l'Oberfeldwebel Otto Schultz de la 6.1JG 27 à Tmimi en Libye en mai 1942, dont l'avant est souligné de blanc, avec un demi­capot jaune, un 2 blanc de fuselage et des marques de victoires sur le gouvernail; et enfin, d'un +- dernier F-4 de la 9.1JG 53 « Pik As ", en Libye en 1942 avec l'avant toujours en partie blanc, un demi-<:apot jau­ne, un As de Pique, et un 9 jaune suivi d'une barre verticale de même couleur sur la bande blanche africano.méditérranéenne (les couleurs d'ensemble non décmes pour les demiers avions ne changent pas).

Une bien belle planche, pour les plus beau des 109, dans des couleurs très seyantes.

Recommandé. Référence 48078.

HARNAIS ANGLAIS (52) Eduard 1/ 48

Dans sa belle série d'acoessoires en pho­todécoupe peinte, Eduard nous sort main­tenant cette planche comprenant quatre hamais complets (type tardif introduit à la fin de 2"GM), avec parfois des boucles à part, toujours aussi fins et délicatement mis en couleurs.

Il faudra cependant vous pencher un peu sur le sujet pour déterminer le type d'avion auquel chaque jeu est destiné car aucune indication, M-€lIe partielle, n'est fournie en notice. Voici donc une nouveauté appor­tant un gain de temps notable, chose tou­jours appréciée des maquettistes. Réfé­rence 49007.

FW 190D·9 (53) Eduard 1/72

La série Zoom s'enrichit là d'un jeu pour le petit 0-9 d'Hasegawa, ensemble princi­palement destiné au cockpit. Outre les consoles, le porte-cartes sur la droite et les palonniers, y figurent un tableau de bord avec son instrumentation, les harnais, la manette des gaz à gauche, le volant d'ouverture de la verrière, la poignée de la canopée transparente, le bras du blinda­ge de tête du pilote et l'ouverture du com­partiment arrière. Ouelques autres pièces vous permettront de remplacer l'antenne FuG, la Gonio, les tringles de la roulette de queue et la petite tôle des échappements de droite. Référence SS 170.

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--.t _

032001 : Messerschmitt Me 109 G6 IImavOimat 1944

OUVEAUTÉS ACC1ESSOIRES

MiG·15 Bis (54) IIDrd 1/48

Bien que d'autres kits plus complets istent sur le sujet, Eduard vous donne possibilité d'en reprendre l'essentiel, à VOir l'habitacle. Ainsi on y trouve des mais. mais point le siège (dommage) out l'habillage du baquet bien encais­"de l'oiseau (manettes, poignée des z, connexions, etc). Les autres élé­ênts revisitent le tableau de bord (don­

nê"avec son film d'instruments), les glis­sières du cockpit, la plage arrière de la canopée et remplacent les aubes du oom­~~seur. Y figure en supplément, com­flle toujours dans la série Zomm, la peti­e plaque phütogravée au nom de l'avion. ~férence FE 159.

HS·129 (55) Eduard 1/72

Autre p(a~che venant de paraître dans la série Zomm, cette référence prévue pour le petit Hs 129 d'Italeri (le meilleur de sa catégorie), ira princi­palement dans le cockpit de cet avion trapu. On commence le détaillage par la réfection du siège, pour l'occasion complètement remplacé et harnaché, avant de nous intéresser à son ins­trumentation (consoles latérales, planche de bord équipée d'un film) et de placer d'autres palonniers et com­mandes de vol. Quelques pièces sup­plémentaires vous permettront d'équi­per les blocs moteurs de grilles de prises d'air, de cadrans reportés (fau­te de place) sur les nacelles et les jarnbes de cornpas (plus fins et ajou­rés) en terminant par le rétroviseur de la verrière. Référence SS 178.

Fw 190A·5 (56) Eduard 1/72

Le Fw 190A-5 d'Hasegawa, pour le moment en tête dans sa catégorie, est le sujet de cette sortie fournissant aux maquettistes attentifs aux détails les ingrédients suivants: un baquet pliable à équiper de nouvelles consoles, le porte-cartes, le carénage du renvoi du manche, la manette des gaz, le volant de la verrière à droite, les harnais, le tableau de bord (une double planche en fait), sa casquette avec les petites ouvertures bien caractéristiques des­tinées à l'éclairage des instruments, les montants du pare brise (assez dif­ficiles à poser) et la plaque protectri­ce du pilote avec son bras de soutien. On trouve après cela de nouveaux volets d'ailes complets avec leurs ner­vures internes (assez fréquemment vus baisés au sol), la partie frontale du moteur BMW, le refroidisseur, les volets d'aération du moteur avec la dernière rangée des pipes, la sangle du réservoir, les antennes du ventre, et de quoi améliorer le train d'atterris­sage (durits, habillage interne des trappes, contrefiches, biellettes de rétraction et compas). Une planche bien complète. Référence 72374.

JU·87B STUKA (57) Eduard 1/72

Certains d'entre vous ont peut-être la chance de posséder encore la bel­le maquette Fujimi du Ju-87B. Cette pièce très fine et délicatement gravée en creux est sans doute à ce jour la meilleure reproduction de l'avion. Eduard s'y intéresse donc tout à fait logiquement en nous proposant un habitacle complet où l'on retiendra, outre l'instrumentation et les sièges harnachés de l'équipage, les parois structurées avec tous les équipements afférents, l'appareillage radio et le nécessaire pour les mitrailleuses de bord.

Le fabricant nous fournit ensuite de quoi reproduire l'intérieur du radiateur du Jumo, l'armature interne de la ver­rière, les antennes, les poignées, les jantes de roues, les sangles de réser­voirs, les râteliers avec le lance­bombes principal, les renvois de com­mandes et les marchepieds; le tout donnant au final une magnifique repro­duction de cette version de début de production du célèbre Stuka. Réfé­rence 72373.

COCKPIT BF 109G·6 (58) MDC 1/32

Dans la foulée de la planche consa­crée aux 109 finlandais, MDC nous propose un cockpit complet, très fouillé et fidèle jusque dans ces moindres détails pour parfaire le niveau déjà éle­vé de la maquette Hasegawa. L'ensemble est constitué d'un baquet aux parois séparées fourmillant de détails (superbe bloc manette des gaz, chaînettes, câblages, alimentation en oxygène, etc.), que viennent complé­ter tableau de bord aux cadrans en relief, manche, carénage de la culas: se du canon axial, siège en deux pièces entre autres.

Rien ne manque au tableau, et une planche photodécoupée vous per­mettra de remplacer les palonniers (deux jeux fournis) et de placer les harnais dont toutes les boucles sont prévues à part au cas où vous sou­haiteriez en faire vous-rnêrne dans un autre matériau. Une référence incontournable pour férus de préci­sion et du Bf 109.

Référence 32003.

COCKPIT PHANTOM F·4 J (59)

Black Box 1/48 L'une des dernières sorties BB

reçues concerne le F-4J (version navalisée du Phantom, qui porta sans doute quelques-uns des plus beaux marquages des chasseurs embarqués de l'US Navy dans les années soixan­te), modèle dont la meilleure repré­sentation nous a été fournie à l'échel­le par Hasegawa.

Les pièces reproduisent un siège monobloc, la baignoire aux consoles solidaires et détaillées, les tableaux du pilote et du navigateur, les com­mandes de vol, la casquette, les parois latérales et la face arrière de la secon­de console pour l'essentiel; bref que du déjà bien connu de la part de cet accessoiriste confiant la réalisation de ses masters à Willy Peeters ayant tra­vaillé pour Verlinden, mais bien exé­cuté dans une bonne résine.

Référence 48044. Disponible chez kit Discount.

Bf 109G·6 FINLANDAIS (60) MDC 1/32

Parmi les nombreuses nouveautés sorties ici et là pour le Messerschmitt Hasegawa, nous avons retenu pour en terminer avec cette rubrique ce bimestre, cette planche permettant de faire quelques avions colorés de la for­ce aérienne finlandais en commen­çant par: +le G-6 du 3/HleLv 24 en juillet 1944 à Lappeeranta (pilote Ylik. L. Ahokas) sujet de notre montage pages 29-32 de ce numéro; suivi d'un appareil du +1/HleLv 34 (MT-453) basé à Taipalsaari (pilote O. Ui.siva­raa) en juillet 1944, dans les mêmes couleurs avec un 11 blanc sur les bos­sages d'armes de capot; d'un autre assigné au +3/HleLv 24 (le MT-458 du LIn. A. Andersson à Lappeeranta en juillet 1944), au camouflage iden­tique, portant un 7 jaune de queue, avec une verrière Erla, une dérive hau­te, un filtre tropical et sans gondoles d'ailes; de celui de Vânr. K. Jousteno du +1/HleLv 34 (MT-459), basé Tai­palsaari, toujours en juillet 1944, pré­

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sentant les mêmes caractéristiques structurelles, mais avec un 9 blanc à l'arrière des bossages de capot; à nouveau d'un avion piloté par Ylik. L. Ahokas du + 3/HLeLv 24 (le MT­460 cette fois), avec un 8 jaune de queue, une verrière Erla, une dérive haute et pas de gondoles, vu à Lap­peranta; et enfin, d'une machine du + 2/HleLv 30 à Kymi (MT-485) pilotée par le LIn. J. Nyholm, sans change­ments particuliers par rapport aux der­niers Me 109 présentés.

La notice imprimée recto verso en couleurs est claire et donne un sché­ma de placement des marquages de servitude en finnois. Les décals, enfin, paraissent très fins et leur pose (avec les précautions d'usage) devrait don­ner un bon fini. Une planche très ori­ginale. Référence 0 32001.

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Page 55: Wing Masters 28

,Nouveautes maquettes par la Rédaction,

c. Camilotte, D. Gillet, D.Sadok et J. Guillaume.

SA-365 DAUPHII 2 REVELL 1/72

Cette boîte est une reprise de l'ancienne référence Matchbox. Nous sommes donc loin de la finesse et du niveau de détail de l'EC 135 (voir WM n° 27) ou des Sea King de la marque. Qui plus est en proposant un HH·65A - en principe désigné AS 366G1 par l'Aérospatia· le - Reveil nous oblige à faire un peu de chi· rurgie. En effet, la version des garde-côtes américains se distingue par ses coussinets de flottaison de part et d'autre des atterrisseurs, par l'absence de vitre latérale arrière gauche (présente à dro~e, contrairement à l'illustration de la boîte) et par des tuyères redessinées. L'habitacle est plutôt bien détaillé et la tête de rotor après un peu d'affinage aura l'air réalis­te. En bref, les mêmes défauts et qual~és qu'à l'origine, si l'on excepte le plastique rouge et la planche de décalcomanies correcte. Celle­ci permet de faire le HH·65A n° 6540 orange international (FS12197) assigné à la section d'instruction de l'US Navy basé à Patuxen River. Votre choix pourra aussi se porter sur le n° 6316 aux couleurs chatoyantes du CEV (blanc avec un flash bleu et des panneaux day· 910), au détail près que cet appareil est censé servir la police d'état du Maryland! Cette réédi­tion demandera une bonne étude préalable de la version choisie avant de se lancer dans son exécution et détaillage. J. ·G. Plastique injec­té, 65 pièces dont 11 transparentes.

PAIAVIA TORIADO REVELL 1/72

Sixième Tomado édité par Reveil, et qua· trième porteur d'une livrée spéciale, cette maquette adéjà été présentée dans notre n° 8 de janvier février 1999. La gravure magnifique et le détail très élevé (cockp~, baies, moteurs), font de ce kit l'un des plus beaux jets jamais

produ~ àcette échelle. Malgré la découpe en divers sous ensembles, l'assemblage ne p0se­ra pas de problème tant les ajustements sont bien conçus. Les ailes, articulables laisseront un grand jour àangle maximal vous obligeant à choisir une configuration définitive. Les grappes contiennent toujours les pièces pour un GR.1 britannique, mais la planche ne per­met que la réalisation de deux appareils de la Luftwaffe: le « Black Thunder» de la JG 31 « Bœlke» célébrant les 125000 heures sur Tomado; et un autre du Flieger Ausbildung­szentnJm sis à Holloman AFB aux USA pour la formation des équipages, à peindre dans le camouflage standard à base de vert et gris. J. -G. Plastique injecté gravé en creux, 134 pièces dont 10 transparentes.

SE-5a REVELL 1/72

Disons le nettement, il ne s'ag~ en aucun cas d'une nouveauté, mais d'un reboîtage « amélioré» (ou si peu...) du modèle Smer. En effet, Reveil s'est contenté d'une légère refonte en ôtant l'embryon d'Hispano-Suiza, en remplaçant l'hélice quadripale par une bipa­le et en créant une calandre évoquant une motorisation Wolseley-Viper de 200CV, sans renvois d'albre. Au 1/48, les dimensions réelles devraient donner pour l'envergure et la lon­gueur 16,9 cm (8,12 m) et 13,3 cm (6,38 ml, alors que la maquette affiche respectivement 17,4 cm et 13,8 cm... autant dire qu'on est hors échelle dans des proportions variables. seul intérêt à accorder àcette production, une bonne planche de décaIs, offrant un choix entre deux avions, l'un opérant au sein du 74th Sq de la toute nouvelle RAF, et piloté par l'as des as britannique E. Mannock en juillet 1918, et l'autre évoluant au 25th Aero ,Sq de l'AEF, à la fin de cette même année. A confier à son fils (ou sa fille), ou à oublier bien vite, en atten­dant qu'Eduard (par exemple...) se penche sur le sujet et nous concocte un pem bijou au 1148 digne de ses dernières productions, pour rendre ainsi l'hommage dû à cet avion anglais qui aconsmué l'épine dorsale de la chasse du RFC et de la RAF en 1917-1918. C. C. Plas­tique injecté avec du fil de nylon pour le hau­banage.

VOUGHT CORSAIR AU-l HASEGAWA 1/48

Voici une autre suite du beau Corsair F4U-7 (cf, montage WMastelSn° 21) avec un nouveau capot spécifique à cette ver­sion. Cette maquette légèrement en deçà des meilleures productions de la marque, devra être revue sur les points suivants: élimination d'une ligne de démoulage au sommet de la canopée, remise du cock­pit au standard AU-1 (le tableau de bord foumi étant bon pour un F4U·5 avec son écran radar), élévation des consoles, élar­gissement des roues trop fines et amé­nagement des baies de train un peu sim­plistes dont les parois ne sont pas jointives.

Au chapitre des bonnes choses, nous apprécierons toujours les volets sortis, les formes satisfaisantes, la gravure en creux et des charges diversifiées faites de roquettes, bombes et réservoirs. Les déc0­rations permettront de faire soit un appa­reil gris et blanc de l'AES-12 (unité d'éva­luation) à MCAS Quantico, soit un autre des Marines (VMA-212) en Corée, bleu nuit à flèches blanches. A.E.

Plastique injecté, gravure en creux.

H. HURRIOm II. 110 IUSEGAWA 1/48

Parmi les reprises intéressantes Reveil ces derniers temps se trouve ce Mk. \1 Hurricane

in~ialement sorti par Hasegawa. Le contenu de la boîte, strictement identique, ravira ceux qui ne connaissaient pas la première édition car on est en présence du meilleur Hurricane toutes échelles confondues. Les détails sont finement traités en particulier dans l'habitade à tubulure de l'avion, la gravure est fine, pré­cise, l'entoilage satisfaisant et la cinématique de train rest~e les articulations de l'original. Le seul regret (minime) que nous émettrons concerne la verrière en une pièce à découper. Les décorations se destinent à deux appareils verts et gris, dont l'un à ventre noir pour la chas­se de nuit (le célèbre LKO?) du No 87 Squa­dron. La planche de facture mate devra être tra~ée au moyen de vernis brillant facilMnt sa pose et de solvants. Une bonne réédition. A. E.

Plastique injecté, gravure en creux.

A-7E CORSAIR ITALERI 1/72

Cette maquette accuse un peu son âge puisqu'il s'agit de l'ancienne Esci datant du début des années 1980. L'un des éléments les plus marqués est assurément le cockpit (siège spartiate, peu ressemblant et consoles en décalcomanies).

Si les trains et leurs baies sont aussi un peu courts en détails, le plus gros défaut de cette maquette réside dans son entrée d'air man­quant notoirement de profondeur et que l'on pourra heureusement masquer avec le cache fourni. La gravure, en creux, évoque l'ancien­ne maquette Fujimi (cf. montage WMasters n° 14), quelques irrégularités en plus. L'arme­ment est conséquent avec un bel assortiment de dix bombes Mk.82, deux AGM-65 Maverik, deux AGM-45 Shrike, deux AIM·9 Sidewin· der, et deux bidons emportés. Dans cette profusion on aurait aimé trouver la nacelle FUR, facultative, mais caractéristique de la version « Echo ... La planche de décalco­manies donne le choix entre le NF/301 du commandant de la VA-93 « Blue Razors » en gris basse visibimé, le AE/41 0 de la VA­87 «Golden Warriors .., le NG/413 de la VA· 147 « Argonauts .. et le AJ/400 de la VA-86 « Sidewinders .., tout gris alors qu'il aurait été plus judicieux de donner la machine du CAG, autrement plus colorée.

Une belle maquette, un peu datée, béné­ficiant d'un bon rapport qualité/prix. J. -G. Plastique injecté, 95 piéces gravées en creux, dont trois transparentes.

AS '52 COUGAR/S. PUlA REVELL 1/72

Le Cougar est une version agrandie du Puma mil~aire entré en service au début des années 1970. Après un premier vol effectué en septembre 1978, l'AS 332 a été décliné en 15 versions militaires et civiles destinées au ravitaillement des plates-formes de fora· ge, au transport tactique et VIP, au sauveta­ge et au combat SAR. Version à fuselage long commandée à 24 exemplaires pour l'ALAT (dont trois « Horizon ..) et sept pour l'Armée de l'Air (trois VIP et quatre e-SAR), cet AS 532 est un reboîtage de la maquette assez complète éd~ée par Italeri il ya deux ans. Le poste de pilotage biplace abonde en détails avec toutes les commandes présentes et bien fines, tandis que l'instrumentation en relief des consoles pourra être dédoublée avec celle que donne la planche. A contra­rio, la soute cargo est désespérément vide: certes il y a un plafond, mais point de sièges, fussent·i1s pliants, ni de gravure sur un plan· cher pourtant peu lisse. Le rotor principal est très fin, peut-être même trop compte tenu de sa taille, mais après tout ce n'est pas un jouel Deux jeux d'entrées d'air avec leurs filtres sont disponibles pour le Caugar de l'ALATet celui des gardes frontières allemands. Cette variante est en sus équipée du compresseur

([,.

d'air conditionné typique des versions VIP, ces Cougar servant au transport des mi1isIres allemands. La planche de décals contient toutes les fines vignettes nécessaires à la décoration du CPL de l'ALAT rattaché à la SFOR et du D-HEGB allemand dans sa superbe livrée vert bouteille. Une belle maquette. J. -G.

Plastique injecté gravé en creux 125 pièces dont 20 transparentes et 23 facul· tatives.

SEAKIIG HAS.6/AEi

REVELL 1/72 Voici la deuxième boîte du ses King de

Westland chez le fabriquant allemand après le Mk.41 (voir montage WM n° 17). La base est identique à la toute première mouture puisque nous retrouvons les trois grappes d'origine auxquelles ont été ajoutées les n0m­breuses pièces spécifiques au HAS.6 de lut· te ASM et à l'AEW.2 destiné à la veille radar avancée. Ainsi, nous trouvons deux types de filtres d'entrées d'air (le classique et l'anti· sabIIe), deux jeux de flotteurs, divers rnodèIes de récepteurs d'alerte radar et surtout la p0s­sibilité d'aménager l'intérieur avec un radar pivotant et un sonar sur treuil interne.

Pour les décas, le choix sera coméIien : si la version AEW est attrayante, le HAS.6 est proposé dans sa livrée jaune zébrée de noir pour le« Tiger Meet» de 1997 à Fair­ford en Grande-Bretagne. Quel que soit votre choix, la maquette sera superbe ne serM qu'en raison de la finesse des pièces et de la beauté de la gravure. J.-û.

Plastique injecté gravé en creux.

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NOUVEAUTÉS MAQUEn'ES

-----.... EH-lOI MERLIN HAS.I

/TALERI1/72 Sorti des chaînes du consortium anglo-italien

European Helicopter, ce gros bourdon est desti­né à remplacer les H-3 et H-46 plus que vieillis­sants des forces britanniques, italiennes et cana­diennes, ainsi que les H-53 SEAR de l'US Air force.

À mi-chemin entre le Stallion et le V-22 Osprey, ce Merlin est très enchanteur (une association for­tuite d'idée nous fait penser tout à coup au super­be bouquin de Michel Rio sur ce même person­nage, mais passons... ).

La maquette de notre fabriquant transalpin favo­ri est une très belle pièce aux dimensions consé­quentes et au niveau de détail élevé. Le poste de pilotage, spacieux comme le vrai, est équipé des commandes de pas cyclique et collectif, avec des consoles en décalcomanies fidèles et visibles au travers des parties transparentes très claires. La soute est remplie de moniteurs pour les opéra­teurs radar et de sièges, faisant de l'ensemble une partie fidèle et facile à détailler malgré une docu­mentation encore limitée. Le rotor très bien traité se replie grâce à un jeu de pales mobiles. Au cha­pitre des options, il est possible de représenter toutes les portes ouvertes avec sa queue repliée contre la carlingue grâce à une charnière. Ce fai­sant, on pourra adopter une configuration" stoc­kage " pour limiter l'encombrement du fuselage et du rotor (31 ,6 cm de longueur et près de 27 cm de diamètre). La maquette achevée pourra rece­voir sa triste livrée standard gris mouette d'un héli­coptère embarqué de la Royal Navy sur le HMS " Northumberland ". Les décalcomanies peu nom­breuses et assez petites semblent de qualité. Les plus importantes sont dévolues aux walk ways (zones de marche) sur le toit de la cabine.

Une belle pièce pour laquelle on aurait aimé disposer d'une version SAR italienne ou cana­dienne jaune et rouge. J.G. Plastique injecté gra­vé en creux, 25 pièces dont 16 transparentes.

BOEING 777-200 AMERICAN AIRLINES

MINICRAFT 1/144 Le moins que l'on puisse dire, c'est ce " Triple

7 " est impressionnant en diable malgré l'échelle. Mais le vrai n'est pas une demie portion non plus avec ses 73,9 m de long et ses 60,9 m d'enver­gure. Capable de franchir plus de 14000 km dans sa version ER (Ex1ended Range), le 777-200 est l'un des long-courriers les plus performants en ser­vice actuellement. Sur les quelques 385 produits à ce jour toutes versions confondues, American Airlines a commandé 48777-223 (ER) dont 42 sont en exploitation actuellement.

Cette grande boîte proposée par Minicraf! vous permettra de faire le N-787AL réceptionné par la compagnie fin avril 2000. La maquette, moulée dans un plastique blanc, est relativement détaillée pour un appareil sur lequel on ne travaillera que les ex1érieurs, à moins de vouloir creuser tous les hublots et de faire tous les sièges. La gravure est un peu lourde à l'échelle sans pour autant cho­quer sur les ailes. Sur celles-ci on appréciera le système de fixation au fuselage qui semble assez solide au regard de leur grande taille. Les deux gros réacteurs Rolls-Royce Trent 892-17 font l'objet d'une grappe conséquente détaillant chacun au moyen de sept pièces. Les atterrisseurs, enfin, manquent un peu de finesse mais leur robustes­se est bien restituée notamment au niveau des triples boggies principaux. Le gros du travail com­mencera en fait une fois l'assemblage terminé: l'appareil doit recevoir sa livrée aluminium sur le haut et acier sur le bas, avec une bande média­ne bande bleulblanc/rouge comportant les hublots, le reste étant à peindre en gris mouette clair. La planche signée Cartograf contient une petite erreur: le N-787AL porte en réalité le code 7-AU au lieu du 7AL donné. Une belle pièce avec un beau défi de peinture en perspective. J.-G. Plas­tique injecté gravé en creux, 55 pièces dont une transparente.

SIKORSKI RSjHO 3S-1 FONDERIEMINIATURE 1/48

Après le Fouga MagisterlZéphir sorti l'an der­nier, ce fabriquant français propose un nouveau

kit multi-matériaux permettant de monter le véné­rable Sikorsky HO 3S-1. Cette machine, la pre­mière dotée d'un fuselage intégralement en métal, était équipée d'un moteur P &W R-985 de 450CV et ses caractéristiques en ont rapidement fait un outil idéal pour le SAR (sauvetage en mer). Agran­die et améliorée, elle reçut la désignation S-51 dans l'US Navy et il fut largement construite sous licence par Westland (130 exemplaires) sous le nom de" Dragonfly". Sur les 294 produites par Sikorsky, 232 servirent dans les armées améri­caines et les autres allèrent dans le civil.

La boîte FM contient trois grappes moulées en short-run (dont une transparente avec les deux coques du fuselage et les vitrages), une plaque de photodécoupe avec les grilles, marchepieds, pièces de rotor et diverses petites pièces fines, et un sachet de pièces en white-métal comprenant treuil, atterrisseurs, commandes et axe du rotor, ainsi que la console du tableau de bord en résine. Le gros du travail consistera en un sérieux ébar­bage des pièces plastique. Les deux coques trans­parentes sont une excellente solution pour éviter l'ajustage approximatif des parties vitrées.

La planche de décalcomanies contient les vignettes pour trois appareils: un de l'US Navy, un des Marines et l'un des deux réceptionnés par la 58 S de notre aéronautique navale, tous les trois en bleu marine FS 15042. Une maquette bien détaillée compte tenu de l'échelle, mais avec du travail à la clé. J.-G. 78 pièces (14 en métal blanc, une en résine, 23 en photodécoupe et 40 en injec­té short run gravé en creux).

MESSERSCHMITT BF 108 TAIFUN EDUARD 1/48

Ce petit appareil testa nombre d'innovations aéro­nautiques que l'on allait ensuite retrouver à grande échelle sur le Bf 109 durant la guerre (construction toute métallique, becs d'ailes automatiques, train ren­trant, construction modulaire ultra simplifiée et com­pacité d'ensemble). Dessiné en 1934 comme trans­porteur léger et rapide de tourisme, il entra en production en novembre 1935 et fut testé par le célèbre pilote Charles Lindberg lors de la toumée controver­sée qu'il fit en Allemagne. Les versions militaires, les Bf 108B/D furent produites à 626 exemplaires et ser­virent la Luftwaffe à partir de 1~39 pour des missions de liaison sur tous les fronts. A l'export, nombre de pays alliés ou non de l'Allemagne s'en servirent, et cet excellent appareil connut une postérité en France qui en produisit après guerre 115 unités sous la dési­gnation de" Nord 1000".

Seul Helier avait en son temps produit un kit du "Taifun " au 1/72. Autant dire que cette sortie ravira nombre de maquettistes et d'amateurs de dioramas notamment pour lesquels c'est un sujet de choix. On constate au premier abord que les techniques les plus élaborées d'injection sont désormais parfaitement maî­trisées par le fabricant tchèque comme le montrent les pièces ou aucune saillie et bavure ne gâchent notre plaisir à l'ouverture de la boîte. C'est beau et propre.

La gravure en creux, sensiblement marquée, pour­ra être un peu rédu~e par ponçage. L'intérieur est PÇlur­vu d'un cockpit complet utilisable tel quel; il est recou­vert d'une canopée d'une pièce bien transparente dont les montants sont à peindre avec les caches foumis. Une représentation fidèle du moteur Argus est inclu­se dans la boîte mais aucun panneau du capotage n'est prévu découpé pour la montrer. Le train d'atter­rissage se compose d'une paire de jambes, de com­pas, de trappes nervurées (que l'on pourra désaipaissir un peu), avec des logements cloisonnés et pourvus de quelques détails. La dérive est donnée avec ou sans sa masselotte d'équilibrage. Nous avons appré­cié la présence de la casserole crénelée pour faire un Bf 108D tardif (bien que cette possibilité ne soit pas prévue sur la planche), d'un tableau de bord aux cadrans percés complétés instrumentation en décal­comanie et sur papier blanc, et de pochoirs destinés aux roues et à la bande de queue. Les décorations fines et brillantes sont destinées à un Bf 108B Trop du Sonderkommando Blaich en Libye en 1942, en bleu RLM 78 dessous avec des ex1rados sable RLM 79 tachetés de vert RLM 80; et à un autre plus terne de la Luftdienst en 1940, RLM 65 dessous avec des

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segments de vert de RLM 70/71 dessus. Une belle réussite rendpnt compte une fois encore du savoir fai­re tchèque. Evidemment recommandé. A.E.

Plastique injecté, 87 pièces, gravure en creux, masques.

LFG ROLAND ( Il. a EDUARD 1/48

Déclinaison logique de son LFG Roland C. Il, Eduard nous propose désormais, non pas comme le laisserait supposer l'appellation de la boîte, un CIl. a ordinaire, mais celui avec l'empennage complètement redessiné et singulièrement élargi. Il est à noter que cette modification n'aurait toutefois concerné en réa­lité qu'une quarantaine d'appareils de la série des 2700-2739/16 d'après la source Windsock Datafiles n° 49. Il s'agit en fait d'un nouveau système de ren­voi de commandes d'ailerons du plan supérieur qui, au lieu de transiter par le plan inférieur grâce à un jeu de poulies, utilisait une tringlerie située derrière les radiateurs externes de cellule amenant les câbles directement aux guignols d'ailerons. On notera aussi que la trappe transparente droite du radi%bserva­teur pouvait être montée sur glissière et non plus sur charnière. Ce dernier kit du fabricant tchèque reprend donc toutes ces particularités en incluant une nouvelle grappe pour le nouvel empennage dont le pied de dérive pourra être allongé et,les intrados des profon­deurs légèrement poncés. A cet endroit précis, on trouvera également sous forme de photodécoupe les bandelettes des renforts placés sur certains appareils déjà opérationnels, car les surfaces agrandies devaient supporter de plus grandes contraintes aérodyna­miques. Les formes globales de ce très gracieux biplan, (hormis l'envergure du plan inférieur comme nous allons le voir), sont parfaitement restituées. Au 1/48, les dimensions réelles sont de 21,5 cm pour l'enver­gure du plan supérieur (10,33 m), de 20,8 cm (10,03 m) pour le plan inférieur, pour une longueur de 15,6 cm (7,52 ml. La maquette quant à elle, donne 21 ,5 cm et 20,9 cm pour l'envergure des deux plans avec une longueur de 15,6 cm, autant dire que tou1 est confor­me à un millimètre près. Seul le train d'atterrissage appellera une petite critique concernant son épais­seur trop marquée et son angle erroné. Tout comme dans le kit antérieur, et même si cela n'est pas indi­qué, on trouve des échappements du moteur Mer­cedes D. III permettant de réaliser la version Linke­Hoffman, constructeur sous-traitant de LVG; il faudra bien veiller cependant à adjoindre dès lors le petit logo­type constructeur (non fourni) sous les radiateurs de fuselage. Une seule décoration est proposée, le 2701/16, dont on a une photographie dans l'incon­tournable Windsock n° 49 en page 16. Si l'on se rabat sur cet appareil, on pensera à garnir en fusées de signalisation le rack (fourni en photodécoupe, mais videl), et installer l'anémomètre sur le bord d'attaque gauche du plan supérieur. Une très belle maquette, chaudement recommandée 1C. C. Plastique injecté gravé en creux, photodécoupe, masques.

ALBATROS D. 1 RODEN 1/72

C'est le 5août 1916 que l'ingénieur Robert Thelen de l'Albatros Flugzeugwerke GmbH présenta le prototype d'un monoplace de chasse de nouvelle génération afin de reconquérir la maîtrise du ciel face aux Nieuport " Bébé " et aux DH 2. Plusieurs innovations allaient aider Albatros dans cette tâche difficile. Tout d'abord, son moteur Mercedes D. III de 160 CV lui permettait désor­mais d'atteindre une vitesse en palier de plus de 170 kmIh et de grimper à 1000 m. d'altitude en un peu plus de six minutes. De plus, il pouvait monter à5200 m, là où il don­nait le meilleur de ces possibilités. Une autre qualité très importante résida dans sa puissance de feu car l'Alba­tros fut le premier chasseur équipé de deux mitrailleuses Spandau fixes synchonisées. Ce sont les Jastas 1 et 2 qui en furent les premières équipées en septembre 1916, et c'est àbord de l'un d'eux, qu'Oswald Bcelcke perdit la vie le 28 octobre 1916, après qu'il fut percuté par l'un de ses pilotes.

Cette boîte est constituée de plus de 80 pièces mou­lées dans un plastique gris clair, très agréable àtravailler,

dont une trentaine optionnelles annonçant la sortie pro­chaine des versions D. 1 évoluées et D. II. La magnifique grappe comportant la motorisation et l'armement est la même que celle fournie dans la série des Fokker DVII. Nous trouvons donc les pièces permettant de monter un moteur BMW (qui rejoindra la boîte à rabiot), ainsi qu'un Mercedes D. ilia aisé de transformer en D. III. Si les dimensions générales du modèle sont correctes, l'enver­gure du plan supérieur (constitué de trois parties afin d'uti­liser la section centrale correspondant à la version choi­sie), est trop longue d'un millimètre. Le défaut majeur de ce kit, fort bien traité globalement, provient du fuselage qui devrait être beaucoup plus ventru, ce qui entraînera une rectification assez délicate à effectuer pour les maquettistes peu expérimentés. Le gouvemail et les pro­fondeurs, s'ils sont très fins avec une structure quelque peu prononcée, gagneront à être légèrement arrondis afin de mieux correspondre àceux du D.I. On souligne­ra pour conclure provisoirement la finesse des entretoises et l'ensemble des pièces du train. La planche de décals, d'assez bonne qualité, propose pas moins de cinq D.I. Un peint intégralement en vert pâle omée d'une tête de mort (avion du prince Friedrich Carl von Preussen); les autres camouflés en deux tons (vert foncé et brun violet) à intrados bleu ciel, avec un fuselage en bois naturel pour deux d'entre-deux. Si ce kit peut poser quelques difficul­tés aux plus novices, il n'en reste pas moins très acces­sible et se prête parfaitement à un travail plus poussé. o.G. Plastique injecté, gravure en creux.

F·SE TIGER Il ITALERll/48

Conçu au début des années soixante comme chas­seur bombardier destiné à équiper les pays alliés de L'OTAN, le Northrop F-5 fut employé par plus de 30 nations différentes, et vole encore à ce jour aussi bien en Amérique du Sud, qu'en Asie ou en Europe. Au sein des forces armées des États-Unis, après un passage au Vietnam, le F-5 fut essentiellement employé au sein des unités d'entraînement ou comme" plastron" pour simuler les chasseurs soviétiques au sein des fameux squadrons " Agressors " de l'USAF, de la Navy ou des Marines. Biréacteur, de taille moyenne et d'un coût d'entretien assez faible, c'est le parfait jet de combat pour les pays à faibles revenus. Armé de deux canons de 20 mm dans le nez, le F-5 emporte également une large panoplie d'armes allant du lance-roquettes aux diverses bombes et missiles air/air. Déjà largement reproduit à toutes les échelles conventionnelles (1/32, 1/48,1172 et 1/144), le F-5 est un classique du genre que nombre de maquettistes auront assemblé au moins une fois dans leur vie. Italeri nous propose ce F-5 qui n'est pas une nouveauté puisqu'il s'agit exactement de la maquette Esci des années soixante-dix. La gravure est évidement en relief exception faite des délimitations des ailerons et des volets. Les formes sont justes et res­tituent bien la silhouette gracieuse et fine de ce chas­seur. Le détail bien qu'exact, est cependant pauvre ou simplifié et un minimum de travail sera nécessaire pour relever le niveau. Le point fort de cette réédition est sa planche de décalcomanies complète et très colorée, avec pas moins de cinq décorations possibles, deux " Agressors ", un coréen du Sud, un singapourien et un taïwanais, l'ensemble proposant un panel de teintes très variées: camouflage « désert" tout en nuances de gris et bleu, « SEA " en deux tons de vert avec du sable et du gris très clair, ou camouflage basse visibili­té fait de gris. Bien qu'en deçà de la maquette Mono­gram (plus détaillée), ce F-5 conserve un certain char­me et donnera dans les meilleures mains une pièce de choix. O.S. Plastique injecté, gravure en relief.

FOKKER D. VII «EARLY/LATE » RODEN 1/72

Nous poursuivons la présentation de la série des Fokker DV.II au 1172 chez Roden (cf. WMasters n027), en abordant ici les DV. Il fabriqués sous licence par Albatros (modèles de fin de série) et OAW (Ostdeutsche Albatros Werke) sa filiale, pour les premiers.

Les appareils produits par OAW étaient rigoureuse­ment identiques à ceux fabriqués par les usines Fok­ker, à l'exception de la modification d'une des trappes d'accès situées de part et d'autre du capot moteur, détail

NOUVEAUTÉS MAQUETTES·

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.. 'VRIUoft Il.''' (di/6),I'd. r~~;j ....-----­

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DUVEAUTÉS MAQUEnlS

par ailleurs fort bien rendu sur la maquette. La version de fin de série se différencie par la présence de nom­breuses ouïes d'aération spécifiques à la fieme Alba­tros. En effet, après plusieurs accidents de vol, on décou­vrit que les munitions explosaient du fait d'un dégagement de chaleur trop élevé émanant du moteur. Si chacune des deux boîtes propose deux motorisa­tions différentes, seul le Mercedes D. Ilia retiendra notre attention. Il faudra le modifier légèrement si vous optez pour la version OAW afin de le transformer en D. III. En matière de décoration, Roden nous propose trois sujets pour le Fokker OAW où le célèbre camouflage en hexa­gones est particulièrement mis en valeur. Malheureu­sement, si les planches sont généreuses, les croix sont désaxées, les motifs hexagonaux incorrects et les cou­leurs claires mal restituées, ce qui les rend très diffici­lement exploitables. Mais àvoir la magnifique livrée de l'appareil d'Ernst Udet il ne faut pas hésiter à investir dans une planche du commerce.

Quant aux cinq décorations fournies pour les modèles Albatros de fin de série, si les mêmes défauts se retrou­vent encore, il faut noter deux intéressants sujets où le capot moteur aété totalement démonté, ce qui donne­ra aux amoureux du surdétaillage un excellent prétex­le pour laisser libre cours à leur talent.

Encore une fois, Roden nous gratifie de deux très beaux DV. Il, même s'il vous faudra vous armer d'un peu de patience et de ténacité pour voir ce si bel appa­reil trôner enfin dans votre collection. D.G.

Plastique injecté, gravure en creux.

KAWANISHI Nl Kl·JA TAM/rA 1/72

Adaptation directe en version terrestre de l'hydravion de chasse Kyofu, le N1K1-J est conçu à l'origine sur uneinitiative privée du constructeur, encouragé par les potentialités de son aîné.

L'utilisation du puissant moteur Nakajima NK9A Homare de 1820CV el l'emploi d'une hélice de très grand diamètre (3,30 m), impliquèrent le choix d'une voilure médiane avec un train très haut et sophistiqué qui restera le problème endémique de ce formidable chasseur aux allures de Thunderbolt. Curieusement, si cette version du Shiden a été de loin la plus produite (1 007 exemplaires au total, pour seulement 400 dans sa version N1 K2-J) elle a rarement eu les faveurs des fabricants, hormis au 1/48 chez Tamiya et avec MPM qui sortit un modèle au 1172 en tirage limité, maintenant dépassé.

Dès l'ouverture de la boîte, si le nombre de pièces n'est pas très impressionnant (une cinquantaine au total), on est surpris par la qualité du moulage et de la gravu­re en creux particulièrement fine. Tamiya fournit un fort beau cockpit avec la structure gravée sur les parois laté­rales, un siège de bonne facture, ainsi qu'un ensemble plancher/consoles latérales/palonnier tout à fa~ convain­cant. Il est d'ailleurs quasiment inutile de surdétailler l'intérieur tant le cockpit est étroit. La finesse des bords de fuite et des lèvres des écopes d'aération est un pur moment de bonheur. Même sensation lorsque l'on emboîte les deux demi-coques du fuselage. Cette maquette ne nous coûtera pas cher en mastic! La cano­pée en une seule partie est également très réussie. On pourra percer les bouches des canons ainsi que les pipes d'échappement afin d'ajouter au réalisme déjà élevé de ce kit.

Au chapitre des décorations, il faudra se contenter d'une certaine austérité. En effet, les quatre sujets pro­posés portent le très classique vert foncé Marine sur leurs surfaces supérieures et le fuselage, et seulles intrados vous permettront d'opter pour le gris clair ou l'aluminium. Et ne comptez pas sur la planche de décals pour apporter une quelconque note un tant so~ peu exo­tique car ces avions étaient en général assez discrets.

Malgré un prix élevé pour un monomoteur à cette échelle, on a le sentiment d'avoir entre les mains un véritable petit bijou d'une grande facilité d'assemblage. D.G. Plastique injecté, gravure en creux.

ALBATROS C. XV JADAR·MODEL 1/72

Cet avion peu connu du grand public, M initialement conçu par la firme Albatros Werke pour la chasse et la

reconœissance avec la possibil~é d'évoluer vers d'autres tâches en cours de production. Introduit en toute fin de conflit pour le support d'infanterie, il reçut un accueil m~i­gé et fut finalement produit à peu d'exemplaires alors que trois autres avionneurs avaient été pressentis pour le fabriquer (BFW, Halberstadt et Linke-Hoffman). En fait, sa carrière rebondira avec son introduction dans la force aérienne polonaise qui en acquit une quinzaine, pour les engager contre les Soviétiques lors du conflit qui opposa les deux parties en 1920-192, et aboutit au déplacement de 200 km vers l'Est de la frontière polo­naise. Si cet avion est peu connu, cette maquette qui défriche le domaine de l'aviation pour Jadar Model (sur­tout connu pour sa photodécoupe) est, disons-le, de toute beauté et mérite vraiment qu'on s'y intéresse. Les pièces en résine sont d'une finesse absolument remar­quable, tout particulièrement au niveau des bords de fu~e, tandis que les détails ne manqueront pas grâce à l'apport d'une planche de photodécoupe donnant les usuels éléments pour le cockpit, le train et le lot d'armes. La gravure en creux, bien fine, a~eme avec un entoila­ge du niveau du reste, discret et point dénaturé par des irrégularités de surfaces ou bulles. Notons enfin quelques beaux points comme le moteur Benz B. IV et les décal­comanies aux belles couleurs pour un Albatros XV du 21" escadron d'assaut à Lwow, dont les plans sont en losanges de couleur et le fuselage en vert zébré de vert foncé.

Un sujet pour" experts", mais parfaitement traité pour une première incursion en la matière. A. E.

Résine, photodécoupe.

B·36HjRB·36F PEACEMAKER REVELL 1/72

Ce géant, le mot n'est pas trop fort pour le plus gros appareil jamais entré en service dans l'US Air Force, tire ses origines d'une spécification de 1941 , réclamant un bombardier intercontinental capable de délivrer une charge de 4500 kg à8200 km de ses arrières, avec une vitesse de croisière comprise entre 390 et 480 kmlh. Ce défi technologique fut d'abord stoppé par la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis orienté vers un vec­teur nucléaire au début de la guerre froide. Sa mise en service au sein du SAC (Strategic Air Command) date de 1948, et son retrait des inventaires de 1959.

Si vous avez un Loft, ou hab~ez dans un champ, cet­te pièce est pour vous; les studiophiles et autres tro­glodytes urbains devant se contenter d'autre chose, à moins de suspendre l'objet au plafond, car c'est vrai­ment d'un énooorrne bébé dont il s'ag~ avec son presque pem mètre d'envergure et ses 70 cm de longueur.

Le moule d'origine Monogram, habitué du genre, en conserve les stigmates: formes et dimensions correctes, détails convenables, gravure en relief et plastique argen­té dur gravé en relief. L'assemblage se fera autour de deux solides longerons traversant le fuselage et se fichant dans les ailes. Si le cockpit bien couvrant et constellé de montants à la sauce russe montrera peu de l'intérieur, on pourra s'attarder d'avantage sur la sou­te complète et équipée de bombes à reprendre, en pas­sant par les logements principaux pauvres comme Job. Le nez est en revanche cloisonné àce niveau. Une série de carénages électroniques allant sous le ventre sont fournis pour la version RB-36F de reconnaissance et d'espionnage. '

Les décalcomanies donnent au final la possibilité de représenter un B-36H « Peacemaker", en différents tons alu, du 98th BS, 11th BW à Carswell, Texas en juin 1952; et un RB-36F du 72nd Strategic Reco Wing, à Ramey AFB à Puerto Rico en 1953, alu et blanc, avec ici et là, quelques éléments en rouge haute visibilité.

Un sujet indéniablement original, àdéfaut d'être beau (à moins d'aimer les longues dro~es), pour lequel il vous faudra commander une v~rine spéciale. A. E. Plastique injecté, gravure en relief.

DORNIER 24T KAROSAS 1/48

Actuellement, seule la maquette Italeri au 1172 du Domier 24 était assez facilement disponible; quant au 1/48 en grande série rien. En résine en revanche deux modèles du Do-24T viennent de sortir chez MPM et ce fabricant allemand.

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OUVEAUTÉS MAQUETTES

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Le modèle nous est palVenu dans une boîte en car­ton fort contenant des sachets de pièces en résine gri­se de bonne facture, réselVant le sujet du premier coup d'œil aux plus téméraires. Les pièces principales sont massives, notamment les ailes en plusieurs sections d'un bloc, et leur collage à l'époxy ou la cyanoacrylate ne pourra se passer de la confection de tenons sup­plémentaires, voir de longerons métallique en creusant la matière, pour préselVer un parallélisme convenable et surtout une bonne solidité. L'état des sur1aces est satisfaisant avec une gravure en creux manquant un peu de profondeur, presque pas de bulles, et une tex­ture dcuce au toucher. Notons enfin que la résine paraît souple et ne dégage aucune odeur désagréable. Les détails, assez nombreux et conditionnés sous sachets à part, donneront en définitive un cockpit et une soute authentiques, des blocs moteurs détaillés et un empen­nage articulé. La verrière, le poste du mitrailleur avant et les hublots bâbord et tribord, sont à découper sur des plaques thermoformées présentes en deux exemplaires. La notice qui détaille toutes les étapes du montage en répertoriant les pièces, ne donne cependant aucune indication de mise en couleur pour les intérieurs. Une planche d'assez bonne qualité est destinée à deux Do­24T du 3./Kü. FI. Gr 106 dans la Baltique et du See­notgruppe à Siracuse, sans mention de dates, à peindre

en RLM 72/72 et 65. Prévoyez un certain investisse­ment personnel pour palVenir à un bon résultat avec cette excellente base. A. E. Résine gravée en creux, plastique thermoformé.

BREGUET 27 AZUR 1/72

Le Breguet 27 est un appareil aux formes très par­Uculières et surannées, dont l'arrière semble avoir été dessiné un 1or avril (ou un 1or janvier), qui fit son pre­mier vol en février 1929. Conçu pour l'obselVation et la veille aérienne, il était encore en selVice au sein de 11 GAO au moment de l'entrée en guerre de la Fran­ce en 1939, et cinq furent perdus lors de rares com­bats ou par accident en 1939-40. Une version d'export, le Breguet 273 avec une motorisation différente et un capotage plus plat, alla à des pays lointains comme la Chine, le Brésil ou encore le Venezuela. Enfin, il fut décliné par modification de son habitacle pour le trans­port de personnalités.

Première en injecté, ce Breguet 27 se présente sous la forme de deux grappes en plastique gris finement gravé en creux avec une structure d'ailes bien repro­duite; on affinera seulement à ce sujet les bords de fui­te de l'intérieur. Un petit sachet contient un nombre assez élevé de pièces en résine beige destinées au détaillage de l'habitacle (poutre centrale, commandes, parois, siège, poste du mitrailleur et armement), et d'une manière générale, toutes celles que l'injection artisa­nale ne pouvait restituer fidèlement (radiateurs, capo­tage frontal, moyeu, pipes, etc.).

L'assemblage devra tenir compte de la configuration étrange de l'oiseau en débutant par l'avant du fusela­ge que l'on achevera complètement avant de placer la poutre et l'empennage d'une pièce. Les mâts de voilu­re sont à détacher et à poncer avec soin pour les débar­rasser de coulées de plastique. Le train très simple se compose de demi pantalons aux pneus solidaires se fichant dans la voilure. Il est possible de décorer trois appareils: un du GAO 518 avec son insigne derrière le poste du mitrailleur; un d'une unrté inconnue en juin 1940 avec la bande d'armistice blanche (les deux sont vert foncé à capots métal naturel) ; et un Breguet chinois en 1937 dont le capotage de forme différente (modèle plat) est foumi en option dans cette boîte. Cette sortie qui capture fidèlement les lignes de l'original est un autre bon cru Azur et un nouveau défi pour amateurs d'origi­nalité. A.E. Plastique injecté short run, gravure en creux, résine. Deux jeux de vitrages thermoformés.

CAMS 37 AZUR 1/72

Pour conclure cette rubrique, nous avons choisi de vous présenter la demière sortie Azur du moment: le CAMS 37 hydravion triplace construit à partir de 1928, et qui rejoignit en juin de la même année l'escadrille 4S1 à Karouba en Tunisie.

Huit années plus tard, une centaine d'exemplaires en versions terrestre ou embarquée, accomplissaient toujours des missions d'entraînement et de liaison pour l'essentiel. Lors de la déclaration de la guerre, une soixantaine d'entre-eux étaient encore en selVice mais frappés d'obsolescence. Outre mer il selVit en Indochi­ne et depuis Tahm pour le compte des FFL aprèsl'armis­tice. À l'export, on le retrouva au Portugal qui l'engagea en 1931 contre les révolutionnaires de l'île de Madère. Enfin, deux CAMS 37 firent du transport de colis pos­taux depuis le Paquebot « Ile de France ".

Un peu plus difficile à monter que le Breguet 27, ce CAMS 37 est non seulement un beau sujet mais une fort belle pièce. Les éléments, très proprement moulés, donnent un fuselage coupé à la verticale, dont les vitrages avant en thermoformé sont à recouvrir de la partie supérieure des deux postes (c'est la principale difficulté de montage à nos yeux), une voilure en cinq sections (portion centrale, plan supérieur en deux et plans inférieurs monoblocs), la mâture et les empen­nages d'une pièce chacun pour le gros œuvre. Les détails soignés faisant l'objet d'un tirage à part en rési­ne complètent le moteur aux cylindres détaillés et les postes avec leurs armes notamment. La représentation de l'entoilage et les rares zones gravées en creux

n'appellent pas de commentaires étant au bon standard du fabricant. La planche aux couleurs conforme se des­Une à un CAMS 37 de l'escadrille du Donnai, à Saigon en Indochine (peintures: gris bleu et gris bleu foncé pour la coque avec un empennage tricolore); et à un CAMS 37 portugais en gris bleu clair et noir dessous. Encore un bon kit (réselVé aux adeptes du short run) selVi par une très belle illustration. A. E. Plastique injec­té, gravure en creux, résine, pièces thermoformées.

SA 365N DAUPHIN 2 TRUMPETEER 1/48

Belle surprise que cette nouveauté du faibriquant chi­nois. Selon le boîtage choisi, cette maquette permet de réaliser un AS 365N, un Haribin Z-9 (A, F, G ou H) ou un HH-65A. Le SA 365N est l'une des versions stan­dard du Dauphin 2, produite sous licence par Haribin en Chine pour l'armée de terre (Z-9A, EW, F, G, H, W), la marine (Z-9C) ou l'armée de l'air (Z-9A), et par Ameri­can Eurocopter pour les garde-côtes américains (HH­65A). Notre Marine nationale utilise quant à elle cinq N pour les missions de selVice public au sein de la 32 F et l'Armée de l'Air en aligne à peu près autant à l'EPNER et au CEV. La maquette en notre possession est assez fine même si certaines antennes devront être reprises pour plus de réalisme. Le rotor est bien détaillé, ainsi que les atterrisseurs, et l'intérieur est plutôt orienté pour une variante de transport au vu des nombreux sièges présents. Les deux grappes contiennent de nombreuses pièces optionnelles (tuyères, carénages, antennes) et permettent des aménagements par découpe pour la version finale que vous choisirez et compléterez de détails spécifiques le cas échéant. Par exemple, un seul rotor anticouple à 11 pales est foumi et est donc valable pour un N2I3, un F, un HH-65A ou un Panther, alors que certains modèles en possédaient 13 comme ceux proposés par la maquette Reveil analysée dans ce numéro. Ensuite il n'y pas de coussins de flottaison et certaines antennes manquent. C'est pourquoi Il faudra aborder ce montage avec une idée très précise de la version choisie en gardant à l'esprit que beaucoup d'aménagements sont spécifiques aux clients et réali­sés à la commande.

On dira en conclusion que cette boîte, bientôt distri­buée en France avec une planche permettant de faire un modèle français, est cette bonne base de travail que l'on attendait de puis longtemps pour le Dauphin. J.-G. Plastique injecté, gravure en creux, 106piéces dont 12 transparentes.

MESSERSCHMITT ME 264 SPECIAL HOBBY 1/72

Ce bOl)1bardier à long rayon d'action destiné à atta­quer les Etats-Unis fut lancé sans commande officielle du RLM. Les trois prototypes furent mis en chantier à l'initiative de Willy Messerschmitt et eurent un destin peu enviable: le premier après un premier vol fin 1942 selVit au transport, le deuxième fut détruit par les Alliés, et le développement du troisième avorta en 1944 fau­te de matières premières. Voilà donc encore une bête conséquente (29 cm de longueur pour 60 cm d'enver­gure), qui prendra de la place dans les vrtrines. Les ailes, rappelant celles du Dakota, mais en plus long, sont gra­vées toute en finesse ainsi que le fuselage. Toutefois, nombre de petites pièces devront être nettoyées et affi­nées en se méfiant du plastique se cassant et se rayant facilement. Si l'habitacle en résine est assez fin, les moteurs et les baies de train sont plutôt schématisés. Les dimensions permettent cependant un travail pous­sé bien que vous puissiez rencontrer certaines difficul­tés à trouver une documentation de qualité. La maquet­te représente le premier prototype, « Reien » portant une livrée standard avec des marquages réduits aux codes et croix sur fond vert sombre. Un bon point pour Special Hobby qui inclut deux jeux de verrières vacu­formées assez limpides.

À la limite du short-run, cette maquette gravée en creux et accompagnée de pièces en résine d'un bon niveau est un challenge qui donnera un résultat très ori­ginal, mais encombrant. J.-G.

96 pièces en plastique injecté gravé en creux quatre vacuformées et 23 en résine.

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