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n°17 septembre octobre 2012 presse gratuite DOSSIER APICULTURE Abeilles, sentinelles de l’environnement Les récifs artifi ciels La biodiversité cultivée

Vu bien vu n°17

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Le magazine du développement durable en Aquitaine

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presse gratuite

DOSSIER APICULTUREAbeilles, sentinelles de l’environnement

Les récifs artifi cielsLa biodiversité cultivée

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Ce numéro de rentrée fera la part belle aux abeilles et aux enjeux apicoles à l'occasion du premier Congrès Européen d'Agen. Nous espérons que vous serez sensible à ce dossier signé par de grands acteurs régionaux et nationaux. Les abeilles, sentinelles de l'environnement, n'auront jamais mieux porté leur nom...Vous pourrez donc retrouver votre magazine pendant les 4 jours du Salon ainsi que pendant le Salon Horizon Vert à Villeneuve sur Lot et le Forum Agenda 21 à Bordeaux. Vous lirez par ailleurs quelques conseils de santé autour de l'acérola et un focus sur le littoral avec les récifs artificiels et l'aménagement du trait de côte.

Jean Paul Benedetti

Vu Bien Vu®, Le Magazine du Développement durable en Aquitaine Édité par : ÉDIRImmeuble le France9, rue Montgolfier - 33700 MérignacTél : 05 57 81 70 77 / [email protected] www.edir.frDirecteur de publication : Jean-Paul BenedettiPublicité :Alexandre Viel ([email protected])Conception, impression, publicité et distribution : ÉDIR.Dépôt légal : à parutionNe pas jeter sur la voie publique.Ont collaboré à ce numéro :Abeille Gasconne, GDSA 47, GDSA 33, ITSAP, Adaaq, Agrobio Périgord, Association des Riverains du Parc de Fontaudin, AssoVie, GIP Littoral Aquitain, Du Flocon à la Vague, EIE, Aqui.fr, Carole Courrouy, Apilab.Nous remercions l'ensemble de nos annonceurs pour leur confiance.Vu Bien Vu®, Le Magazine du Développement durable en Aquitaine sont des marques déposées de ÉDIR.Toutes reproductions même partielles sont interdites sans autorisation de l’éditeur. L’éditeur ne peut être tenu responsable du contenu des annonces publicitaires et textes publiés dans le numéro.Crédit photos : Abeille Gasconne, Guillaume Chiron, GDSA 47, GDSA 33, ITSAP, Adaaq, Agrobio Périgord, Association des Riverains du Parc de Fontaudin, GIP Littoral Aquitain, Du Flocon à la Vague, Pionneau, X.

Sommaire Abeille p 4 Une année d'apiculture p 6 Des abeilles en trois dimensions p 8 Les enjeux de l'apiculture en Aquitaine p 10 Pourquoi lutter contre le frelon asiatique ? p 12 Diversifier l'alimentation des abeilles grâce aux jachères mellifères p 13 RésAPI : un réseau de ruchers ateliers

Santé p 14 Un peu de botanique (par Pionneau) p 18 Les fleurs de Bach

Environnement p 20 Association des riverains du parc Fontaudin (par la Lyonnaise des Eaux) p 22 La maison des semences paysannes (par le Conseil Général 47)

p 24 Vers une gestion pérenne de l'aménagement du trait de côte (par la Communauté des Communes de Mimizan) p 26 Quand les champions et les partenaires s'engagent (par l'agence Adour Garonne) p 28 Faune, flore et récifs artificiels (par le Conseil Régional d'Aquitaine)

Energie p 30 Les Espaces Info Energie

Édito

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En mars, l’apiculteur fait d’abord une première visite pour entretenir les ruchers. Puis une visite capitale en ouvrant chaque ruche : il s’agit d’un contrôle approfondi de l’état sanitaire de chaque colonie, dont le résultat détermine toute la saison. Il repère les « non-valeurs » afin de procéder au remplacement éventuel de la reine. D'autres visites seront nécessaires pour suivre l’évolution du couvain, poser les grilles à reine etc.En avril-mai il doit être attentif aux risques d’essaimages et les limiter en divisant les colonies trop populeuses.A partir de la floraison du colza commencent les transhumances pour les apiculteurs professionnels. En Aquitaine ils déplacent leurs ruches essentiellement sur l’acacia, le châtaignier, les miellats puis le tournesol quand arrive juillet-août. Dans les Landes et le Piémont Pyrénéen les ruches sont déplacées sur les miéllées de bourdaine, érica et callune (bruyères).Si la météo est favorable à la récolte du nectar par les abeilles, ils posent volontiers des hausses quand les miellées sont généreuses.Il faut alors récolter à la fin de chaque floraison pour privilégier les miels monofloraux et remettre des hausses sur les ruches après chaque transhumance.Les producteurs spécialisés se concentrent également sur la production de gelée royale, le pollen, la propolis ou la cire.

Après la récolte l’apiculteur aura toujours le souci de valoriser financièrement ses produits au maximum, sachant que les aléas climatiques rendent l‘avenir incertain… En septembre vient la « mise en hivernage « des colonies ; on réunit les colonies les plus faibles, on complète les provisions. Les traitements contre le varroa sont alors réalisables dans de bonnes conditions. Sans oublier la pose de réducteurs d’entrée pour protéger les abeilles contre les frelons puis contre le froid.Mais le travail de l’apiculteur est loin d’être fini car tout le matériel utilisé doit être assaini, remis en état pour la saison suivante qu’il s’agisse des ruches, des outils ou de la miellerie ; c’est le moment de repérer de nouveaux emplacements, de contacter leurs propriétaires ; on prépare aussi du sucre candi prêt à être employé pour éviter d’éventuelles mortalités de colonies par famine hivernale. On peut alors faire le bilan et échanger lors d’Assemblées Générales aussi attendues que conviviales et participer à de nombreuses réunions pour préparer ensemble la saison suivante.¶

Une Année d’Apiculture

Syndicat de l'abeille gaSconne & gdSa 47 Philippe & Maya GREGOIRE

[email protected]

L'Abeille Gasconne est le syndicat des apiculteurs du Lot et Garonne

Abeille

En fait, le calendrier de l’apiculteur ne s’arrête jamais, même si l’éveil des colonies au printemps marque le vrai début d’une «saison apicole ».

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11-14 OCT. 2 0 1 2Parc des Expositions

A G E NAteliers enfantsConférences - ExposPyramides végétalesMarché de producteursSoirée gasconne www.euroapicongres.org

L’APICULTURE

1ER CONGRÈSEUROPÉEN DE

N O S S P O N S O R SA V E C L E S O U T I E N D E

Coordination apicole européenne

E N C O L L A B O R A T I O N A V E C

L ’ A B E I L L EGASCONNE

O R G A N I S É P A R N O S S P O N S O R SA V E C L E S O U T I E N D E

Coordination apicole européenne

E N C O L L A B O R A T I O N A V E C

L ’ A B E I L L EGASCONNE

O R G A N I S É P A R

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Cette technologie se compose de deux caméras dites « stéréoscopiques » qui enregistrent en même temps deux images côtes à côtes, l’une pour l’oeil gauche, l’autre pour l’oeil droit. Nul besoin de revêtir des lunettes spécifiques pour travailler, l’ordinateur relié à ces caméras enregistre les séquences, calcule une carte de profondeur et affiche les images en 2D sur l’écran.

Quel intérêt représente donc la technologie 3D si l’image affichée est en 2D ? Chaque abeille, selon le métier qu’elle exerce, a un comportement bien particulier. Par exemple, tandis que certaines vont effectuer leur danse pour indiquer une source de nectar, d’autres vont rester sur la planche d’envol et garder l’entrée de la ruche et certaines jeunes buti-neuses s’essaieront également à leurs premiers envols. Ce suivi spatial multicibles n’est pas possible avec un système vidéo classique, car il présente beaucoup de données à analyser à la fois. Après avoir listé, déter-miné et enregistré certains types de comportements habituels chez l’abeille, la technologie 3D saura ainsi

à terme détecter les comportements anormaux. Aussi, l’enregistrement de caractéristiques telles que la taille, la couleur et l’aspect de l’insecte observé est également envisageable via ce système, ce qui pourrait permettre, par exemple, de détecter l’approche d’éventuels intrus. Enfin, des informations externes (météo, saison, etc.) seront couplées aux éléments recueillis via les caméras afin d’affiner le dispositif d’alerte selon le contexte extérieur.L’université de La Rochelle qui effectuait jusqu’à présent ses tests en ruchers s’est dorénavant équipée d’une ruche afin de procéder à des tests en continu.Selon Guillaume Chiron, en charge du projet au sein du L3i, « Cette technologie 3D permettra à l’apiculteur de surveiller en temps réel l’état de santé de ses ruches et d’être tenu informé de tout comportement anormal par le biais d’alertes générées automatiquement par le système informatique ». La détection de comportements anormaux à distance et en temps réel est également une technologie à forte valeur ajoutée pour la surveillance de l’environnement. Les abeilles étant hautement sensibles aux particules polluantes, le suivi vidéo en 3D permettra de générer des alertes lors de comportements anormaux dus à une intoxication (abeilles qui meurent sur le plancher d’envol ou dont l’entrée est refusée par les gardiennes).¶

Après avoir développé, en collaboration avec l’INRA, un système de suivi d’abeilles par vidéo permettant decompter le nombre d’entrées et sorties de ruches, Apilab et le Laboratoire Informatique, Image et Interaction(L3i) de la Rochelle continuent d’innover sur le terrain de la détection des comportements anormaux chezl’abeille en proposant un suivi vidéo en 3D.

Abeille

aPilab Capucine MeNeAu

05 46 34 10 71 - [email protected]

Apilab est un bureau d’étude spécialiste de la biosurveillance de l’environnement par l’abeille qui installe

des ruches sur des sites d’entreprises ou pour des collectivités, afin de surveiller la qualité de l’environnement et évaluer les

politiques de développement durable.

Des abeilles en trois dimensions

Image gauche Image droite

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ÉCO-CONSTRUCTION

- Maisons ossature bois

- Charpente traditionnelle

- Matériaux et isolants naturels

- Bois de pays

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www.naturebois.fr

6 hameau de Bédéra - 33480 AvensanTél. / fax : 05 56 58 17 09 - [email protected]

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Le climat aquitain et sa flore diversifiée sont propices à l’activité apicole. Une grande variété de miels est produit en Aquitaine : des miels typiques et très représentatifs du terroir (bruyère érica, callune, bourdaine, tilleul, rhododendron, bruyère de montagne) et des miels plus répandus (acacia, châtaignier, miellat, colza, tournesol). Le pollen, récolté toute la saison, favorise l’élevage de reines ou la spécialisation en gelée royale. La pollinisation des cultures est courante (verger ou production de semences).Malgré des freins à l’installation moindre que pour d’autres productions agricole les porteurs de projets sont confrontés à un manque de structuration : nombreuses organisations apicoles aux rôles mal définis, peu de références technico-économiques, manque de formation et d’enseignement, peu de travail de sélection.Parmi les 3.500 apiculteurs aquitains répertoriés en 2010, les professionnels et pluriactifs (6%) possèdent 60% du cheptel régional. La baisse observée en 6 ans du nombre d’apiculteurs (-40%) en France est moins marquée en Aqui-taine. En effet, bien qu’inférieures aux moyennes nationales, les pertes de cheptel restent préju-diciables. Chez les apiculteurs professionnels aquitains, les pertes hivernales oscillent entre 17 et 27%, s’ajoutent à cela les pertes en saison

non comptabilisées. Deux problématiques essentielles sont suspectées, guidant les thèmes de recherche : la problématique sani-taire et celle liée aux pratiques agricoles (pesticides et ressources limitées).La production régionale (1 400 tonnes) suit la tendance à la baisse observée en France. La plus grande part des volumes est vendue en circuit long, bien que 2/3 des apiculteurs mettent en pot une part de leurs volumes pour la vente direct ou en circuit court.Pour satisfaire la consommation nationale, une quantité importante de miel à très bas prix est importée d’Europe, d’Amérique latine ou de Chine. Or, la provenance du miel est peu lisible sur les étiquettes des pots de la grande distribution (« mélange de miels originaires et non-originaires de la CE »). Certains apiculteurs ont répondu à ce manque de transparence en créant la marque collective « Apiculteurs en Aquitaine », garantissant notamment le produit comme issu de l’exploitation.Depuis 2009, la filière apicole s’est dotée d’un Institut Technique (l’ITSAP), mais les défis restent nombreux en France et en région pour le déve-loppement et la structuration de l’apiculture. ¶

L’Aquitaine, 5ème région apicole française, dispose d’un fort potentiel de production et d’installation, bien qu’elle soit confrontée à la plupart des problèmes que connait la filière apicole nationale.

Les enjeux de l’apiculture en Aquitaine

adaaqLéa BeNSA

05 58 85 45 48 - [email protected]

L’ADAAq est l’association de Développement de l’Apiculture en Aquitaine. Active depuis 2003, elle concourt au développement et à la structuration de l’apiculture en Aquitaine. Elle acquiert et

diffuse par ailleurs des connaissances techniques.

Abeille

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Des Apiculteurs aquitains se sont réunis pour vous faire bénéficier des fruits de leur travail.

Sous cette marque collective s’exprime leur savoir-faire d’éleveurs d’abeilles, fondé sur la connaissance des

richesses de la nature.

Plus d’informations sur :www.apiculteurs-en-aquitaine.fr

Ce logo garantit l’achat d’un produit issu d’uneferme apicole d’Aquitaine

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Je m'abonne au magazine Vu bien Vu pendant : 1 an (6 numéros) : 9 euros

2 ans ( 12 numéros) : 16 euros

Bon à découper et à renvoyer :

Édir : Immeuble Le France 9 rue Montgolfier - 33700 Mérignac

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[email protected] / T +33 (0)5 57 81 70 77

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Pour 1200 apiculteurs déclarés aux services vétérinaires de la préfecture de la Gironde, 988 apiculteurs girondins ont de 1 à 10 ruches chacun. Ces petits apiculteurs maintiennent la biodiversité végétale en tout point du territoire par la pollinisation des plantes sauvages et cultivées. La biodiversité végétale favorise la biodiversité animale. Ils ont un poids économique faible mais un intérêt écologique de premier ordre. Ces apiculteurs travaillent souvent avec la race d’abeille appelée communément abeille noire. Cette abeille indigène, de la Russie à l’Espagne en passant par les trois quarts de la France, peut vivre à l’état sauvage dans des arbres ou des murs creux . Elles sont adaptées à leur milieu et sont un réservoir génétique pour les sélections futures. Les professionnels élèvent des races étrangères plus performantes. L’abeille noire est en danger de disparaître avec l’apiculture familiale et amateurLa protection de l’abeille noire entre logiquement dans le cadre du programme européen REVERSE « pour la sauvegarde et la mise en valeur de la biodiversité »Les polinisateurs sauvages et les ruchers professionnels ne suffiront pas à maintenir la pollinisation sur tout le territoire ce qui pourrait avoir un impact économique sur les productions agricoles alimentairesLa plupart des nids que nous avons détruis en juin juillet et août 2012 présentaient un danger direct pour

la population ; dans de la végétation basse (haies, herbes sèches, tas de compost..) parfois dans le sol, souvent dans des locaux ou des avant toits à moins de trois mètres de haut.Les scientifiques qui mènent des expériences sur le frelon asiatique avec des pièges non sélectifs et préconisent de ne pas « trop ! » piéger portent tort à l’environnement à deux niveaux :Les pièges présentés ne sont pas performants contre le frelon. Ils sont une catastrophe pour les insectes non ciblés.La diminution du nombre de piégeurs ne permet pas de contenir la population de frelons asiatique en dessous d’un seuil supportable.Certains scientifiques prévoient une régulation « naturelle » Comment envisager la régulation naturelle d’une espèce introduite artificiellement pour laquelle nous ne connaissons pas de prédateur ?Il serait dommageable pour l’homme et que cette régulation se fasse après la disparition des abeilles.Si la régulation doit se faire naturellement, à quoi servent les dotations attribuées aux chercheurs pour lutter contre ce frelon ? ¶

Chez les apiculteurs professionnels les dégâts dus au frelon sont généralement négligeables. Le grand nombre de ruches et leurs déplacements fréquents les mettent à l’abri de ce fléau. Par contre, si nous arrêtons de le combattre, ce frelon fera disparaître les petits ruchers familiaux et amateurs.

Pourquoi lutter contre le frelon asiatique ?

Abeille

gdSa Jean DuGA

[email protected]

Le GDSA 33 (Groupement de Défense Sanitaire Apicole) est une association qui a pour objectif de diffuser les connaissances

et pratiques sanitaires apicoles ainsi que de contribuer à l’amélioration de l’état sanitaire des abeilles.

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Abeille

Si l'abeille venait à disparaître, l'homme n'aurait que quelques années à vivre. Les abeilles font partie de notre environnement et sont indispensables à la diversité de notre alimentation. L'implantation de ressources alimentaires favorables à leur dévelop-pement est un élément important pour sauvegar-der la biodiversité. Sur le domaine de Chaulnes à Grignols, ferme du lycée agricole de Périgueux, la Chambre d'agriculture de la Dordogne en partenariat avec Apidor (Union départementale des apiculteurs de la Dordogne) mène des expériences sur les espèces mellifières. Une journée d'information était organisée samedi à l'intention des 1400 apiculteurs périgourdins dont seulement une vingtaine sont professionnels. Un des principaux objectifs est d'inciter les apiculteurs à diversifier l'alimentation des abeilles en période estivale, notamment par des espèces végétales riches en protéines," précise Jean-Jacques Négrier, animateur de la flière apicole à la Chambre d'agriculture.

Entre juin et septembre, l'abeille ne trouve plus en milieu naturel suffisamment de polen de fleurs. "Cette année, les abeilles ont beaucoup souffert des conditions climatiques extrêmes. Nous avons enregistré de nombreuses abeilles mortes de froid fin avril dans les ruches. Les essaims ont été nettement amoindris. En été, la ponte représente en moyenne 1000 oeufs par jour. Si l'abeille bénéficie d'une nourriture riche en protéine, la ponte sera de l'ordre de 2000 oeufs par jour. "Ces jachères sont impor-tantes pour fortifier et développer les colonies", explique Michel Frugier, apiculteur professionnel et président d'Apidor. Les essais menés au domaine de Chaulnes permettent d'identifier les espèces les plus intéressantes pour l'alimentation des abeilles : bourrache, vipérine, cosmos, centaurées, pavot. Deuxième enseignement, l'implantion de ces jachères mellifères est possible en conditions difficiles, sur sol rocailleux. Cette année, 150 hectares de jachères mellifères ont été plantés en Dordogne. ¶

Diversifier l'alimentation des abeilles grâce aux jachères mellifères

Depuis l’année 2008, la Chambre d'agriculture de la Dordogne anime le plan départemental apicole, soutenu par le Conseil général et porté par Apidor (Union départementale des apiculteurs de la Dordogne). Un des objectifs du plan est de diversifier la ressource alimentaire de l'abeille par le déve-loppement des jachères mellifères, car l’abeille participe, au travers de la pollinisation, à la production de nombreuses espèces végétales et à l'activité agricole : pommiers, pruniers, châtaigniers, petits fruits rouges, colza et tournesol, productions maraîchères.

aQUi.FRClaude-Hélène YVARD

www.aqui.fr

AQUI, l'autre façon de partagerl'information régionale en Aquitaine et au-delà

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Les apiculteurs s’accordent à dire que les pertes hiver-nales de colonies ont fortement augmenté depuis une quinzaine d’années. Les résultats obtenus par l’enquête sur les pertes hivernales de l’ITSAP- Institut de l’abeille depuis 2009 ont mis en évidence deux principaux facteurs de risque : la stratégie de traitement contre le parasite Varroa et l’état des populations à la mise en hivernage 1. Ainsi, l’évaluation des populations à la mise en hivernage (basée sur une estimation qualitative des apiculteurs) est significativement liée aux niveaux de pertes à la sortie d’hivernage. Par ailleurs, d’autres approches basées sur des analyses au niveau individuel (abeille), utilisant des marqueurs physiologiques ou des analyses sanitaires, sont actuellement développées pour prévoir la capacité des colonies à passer l’hiver 2.RésAPI permettra d’identifier les pressions s’exerçant sur ces colonies, pouvant expliquer leur faiblesse, entraînant leur mort au cours de l’hiver. Ses résultats seront exploités pour définir des critères permettant d’évaluer l’aptitude des colonies à passer l’hiver.Plusieurs approches seront utilisées :• au niveau du rucher : description des pratiques apicoles et de l’environnement des ruchers au cours de la saison ;

• au niveau de la colonie : description des colonies au cours de la saison et à la mise en hivernage, évaluation de la pression Varroa avant et après le traitement de fin de saison et recherche de résidus de pesticides dans les réserves de pain de pollen ;• au niveau individuel : analyse des abeilles d’hiver afin de décrire leur profil concernant les marqueurs de leurs états physiologique et sanitaire (Varroa, Nosema, virus).Mis en place d’avril 2012 à mars 2015 en Aquitaine, Languedoc- Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur, le projet RésAPI va suivre 450 colonies d’abeilles. Ce projet est réalisé par une équipe pluridisciplinaire rassemblant des chercheurs, ingénieurs et techniciens des instituts techniques agricoles ACTA et ITSAP-Institut de l’abeille, en partenariat avec l’INRA (organisme public de recherche) et les associations régionales de développement apicole d’Aquitaine (ADAAQ), du Languedoc-Roussillon (ADAPro LR) de Provence-Alpes-Côte d’Azur (ADAPI). ¶

RésAPI : un réseau de ruchers ateliers pour comprendre les pertes hivernales de colonies d’abeilles

Abeille

RésAPI se donne pour objectif, à l’aide d’une approche innovante basée sur une « chaîne » d’observateurs apiculteurs/ techniciens/ scientifiques, d’établir le profil démographique des colonies qui ne survivent pas à l’hiver et le profil physiologique et sanitaire de leurs ouvrières.

itSaP - inStitUt de l’abeille Julien VALLON

01 40 04 50 29 – [email protected] www.itsap.asso.fr

L'Institut technique et scientifique de l'apiculture et de la pollinisation a pour objectif de concourir au développement de l'apiculture à travers l'expérimentation, la recherche appliquée, l'assistance technique et économique, l'animation, la diffusion

et la formation.

1 Résultats disponibles sur www.itsap.asso.fr, rubrique Travaux/ Enquêtes sur les pertes hivernales2 Genersch et al., 2010 ; Dainat et al., 2012

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Les fruits de l’acérola sont parmi les plus riches en vitamine C (acide ascorbique) avec ceux du cynorrhodon. Ils en contiennent plus de 4% (alors qu’une orange en renferme environ 0,05%).Les fruits contiennent aussi des quantités non négligeables de vitamines A, B1 et B6, des minéraux (calcium, fer, magnésium, phosphore, potassium) et des flavonoïdes.

L’acérola a de nombreuses propriétés : - stimule les défenses immunitaires- protège la paroi des vaisseaux sanguins- aide à l’assimilation du fer- anti-oxydante : capture les radicaux libres.

La dose journalière maximale de vitamine C apportée par un complément alimentaire ne doit pas dépasser 180 mg. Les apports conseillés en vitamine C sont de 110 mg par jour chez les adolescents et adultes. Ces besoins sont accrus dans certaines situations :

infections, activité physique intense, consommation excessive d’alcool, tabagisme.

La vitamine C n’est pas synthétisée par notre organisme et doit donc être apportée par l’alimentation. Une carence importante en vitamine C est très rare et provoque le scorbut qui se traduit par des œdèmes et des hémorragies. Des carences discrètes sont à l’origine d’une fatigue, d’une perte d’appétit et d’un amaigrissement.

Attention des doses importantes de vitamine C (plus de 2 g par jour) peuvent provoquer des troubles digestifs : diarrhées, ballonnements, brûlures d’estomac. Par prudence, les personnes sujettes aux calculs rénaux ne doivent pas prendre de fortes doses de vitamine C de manière prolongée. En cas de gêne à l’endormissement liée à la prise de vitamine C, préférer une administration avant 16 heures. ¶

L’acérola ou cerisier des Barbades est un arbuste poussant dans les régions tropicales d’Amérique du Sud (Brésil, Pérou, Vénézuela) et aux Antilles. Le fruit de l’acérola, de couleur rouge et d’aspect bosselé est utilisé pour sa richesse en vitamine C.

Un peu de botanique…

Santé

Carole COuRROuYPharmacienne

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Les animaux, domestiques ou non, connaissent comme les êtres humains des perturbations émotionnelles. Celles-ci peuvent être à l’origine de troubles du comportement ou d’états pathologiques, comme par exemple :· Etats dépressifs, prostration, agressivité, changement d’humeur· Perturbations lors d’un déménagement· Jalousie à l’arrivée d’un enfant ou d’un animal· Boulimie ou manque d’appétit· Marquage intempestif du territoire· Aboiements ou miaulements excessifs· Adaptation suite à une adoption· Gestion du stress· Préparation des animaux aux concours et compétitions.Pour remédier à ces perturbations et à ce que, de façon généralisée on peut appeler « stress », les Fleurs de Bach sont une approche privilégiée. Ces élixirs floraux sous forme de gouttes, sont adaptés à tous les animaux, quel que soit l’état de santé ou l’âge, et sans effet secondaire. Nous recevons le maître accompagné ou

non de l’animal, au cours d’un entretien qui permet de choisir avec précision les Fleurs adaptées aux difficultés rencontrées. Cela peut être l’occasion de gérer également l’émotionnel du maître par rapport à cette situation…Cette approche émotionnelle spécifique aux animaux à travers les Fleurs de Bach a suscité l’intérêt d’un com-portementaliste animal, avec lequel nous entretenons des échanges professionnels riches et novateurs. Celui-ci se trouvait un peu démuni dans certains cas, quant, à l’évidence, les animaux qui lui été confiés souffraient de traumatismes lointains. Il manquait un petit quelque chose à sa pratique pour obtenir les résultats souhaités. Les Fleurs de Bach ont ainsi permis de débloquer des traumatismes anciens (deuils, déménagement, chocs physiques, émotionnels etc). Les Fleurs de Bach sont une réponse de fond, naturelle et efficace à des « perturbations » qui ne trouvent pas aujourd’hui de solutions satisfaisantes autres que des calmants dans la pharmacopée vétérinaire traditionnelle. Les entretiens peuvent également s’effectuer à distance au téléphone ou par courrier. ¶

aSSo Vie Pascale COCHEZ ET Ludovic GuY

05 56 32 51 24 - [email protected]

L'asso Vie est une association qui a pour objectif de gérer le stress et les difficultés de la vie avec les Fleurs de Bach.

Santé

Les Fleurs de Bach sont bien connues pour aider les êtres humains à gérer et positiver leurs émotions, humeurs, états d’âmes, blessures et souffrances les plus profondes et enfouies.Les Fleurs de Bach proposent une véritable approche psychothérapeutique pour les personnes que nous recevons.

Les Fleurs de Bachpour gérer les comportements perturbés denos amis les animaux.

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Page 19: Vu bien vu n°17

GÉRER LE STRESS ET LES DIFFICULTÉS DE LA VIE

AVEC LES FLEURS DE BACH

Pascale COCHEZ et Ludovic GUYPascale COCHEZ et Ludovic GUYPascale COCHEZ et Ludovic GUYPascale COCHEZ et Ludovic GUY Thérapeutes

diplômés et agréés Centre Bach

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Le but essentiel de l’association était la protection de l’Environnement en général, et plus particulièrement du site de Fontaudin.Donc : éviter la pollution, Réduire les nuisances, Veiller à la sécurité, Prévenir les risques de dégradations.A cet effet, l’association est en contact continu avec la CUB, la Mairie de Pessac, la Lyonnaise des Eaux, et la Fédération de Pêche, qui ont tous une responsabilité dans la gestion de ce site.En effet, il faut savoir que :- La CUB est propriétaire du foncier, des bâtiments et installations techniques. - La Lyonnaise des Eaux est Société Fermière de la CUB pour l’assainissement et la gestion du Bassin.- La ville de Pessac, par convention avec la CUB est chargée de l’entretien des espaces verts et du gardiennage.- La Société de Pêche est en convention avec la ville de Pessac pour la sous-délégation du droit de pêche dans le Bassin technique.A l’origine, ce bassin d’étalement comme la majorité de ceux existants, ne devait pas être ouvert au public. C’est grâce à l’association que l’expérience a été tentée, et disons réussie.

Notre rôle est maintenant bien connu et apprécié par tous les partenaires.Notre principale activité s’articule autour des intervenants cités ci-dessus, afin de faire remonter tout problème environnemental pouvant se produire sur le site, comme pollution, dégradations diverses provenant de l’incivilité des promeneurs, usure du matériel …etc.Nous nous positionnons donc comme des “ sentinelles” veillant sur le maintien en bonnes conditions de ce Parc très agréable.Concrètement, des réunions périodiques, une ou deux fois l’an, sont programmées par nos soins, au cours desquelles sont réunis les différents représentants des services concernés. La traçabilité de ces réunions est traduite au moyen de fiches établies auparavant par le Conseil d’Administration. Une réunion sur le site est également prévue afin de constater de visu les sujets abordés.Enfin, tous les ans en concertation avec la Lyonnaise des Eaux, nous participons conjointement aux Journées du Patrimoine, au cours desquelles nous présentons et valorisons ce site de Fontaudin, très souvent méconnu. ¶

Cette association a été créée à l’occasion de la réalisation du Bassin d’étalement de Fontaudin, en 1984. Ce bassin fait partie des ouvrages réalisés par la CUB et la Lyonnaise des Eaux dès 1980 pour faire face aux problèmes d’inondations de Bordeaux. Il sert donc à canaliser les eaux de pluies en cas de fortes précipitations provenant des ruisseaux le Lartigon et le Serpent, et de les stocker momentanément. Sa capacité de stockage est de 48 000 m3 d’eau.

Association des Riverains

du Parc de Fontaudin

Environnement

aSSociation deS RiVeRainS dU PaRc de FontaUdin

Michel [email protected]

L’associatoin des Riverains du Parc de Fontaudin a été créée à l’occasion de la réalisation du Bassin d’étalement de Fontaudin, en 1984. Le but essentiel de l’association est la protection de l’environnement en général, et plus

particulièrement du site de Fontaudin.

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PENSEZ À VOUS INSCRIRE !au 05.57.57.20.00 ou sur www.eaucub.fr

( P LACES EN NOMBRE L IM I TÉ )

• Le réservoir Paulin et le télécontrôle Ausone à Bordeaux

• La Maison de l’Eau à Bordeaux

• Le champ captant du Thil et l’usine de potabilisation de Gamarde à Saint-Médard-en-Jalles

• Les sources de Fontbanne, l’usine de potabilisation à Budos et l’usine du Béquet à Villenave d’Ornon

• La station d’épuration de Closde Hilde à Bègles

• Le télécontrôle Ramsès et son espace pédagogique à Bordeaux

• Le bassin de stockage et de dépollution des eaux pluvialesde la Grenouillère à Bordeaux

• Le bassin de retenue des eaux pluviales de Fontaudin à Pessac

En partenariat avec

ARIPFA s s o c i a t i o n d e sR i v e r a i n s d uP a r c d eF o n t a u d i n

Délégataire du service de l’eau et de l’assainissement de La Cub

8VISITESINÉDITES

À PARTAGER POUR TOUT SAVOIR SUR L’EAU ET L’ASSAINISSEMENT DE LA CUB

JOURNÉESDU PATRIMOINE

15 & 16 SEPTEMBRE

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La biodiversité cultivée c’est la diversité des variétés cultivées dans les champs et les jardins : légumes, céréales, fourragères, fruitiers, aromatiques, plantes d’ornements...Ces millions de variétés résultent du travail d’observation, de récolte, de sélection des semences réalisé par des générations de paysans du monde entier.Malheureusement, la majorité de ces semences, appelées « paysannes », ont été abandonnées au profit de quelques variétés modernes « améliorées » par des firmes semencières pour produire toujours plus, dans le cadre d’une agriculture devenue industrielle et standardisée.Or cette biodiversité cultivée est fondamentale. Elle nous apporte des saveurs, des couleurs, des odeurs différentes et empêche l’endormissement de nos sens face à des produits toujours plus neutres. De plus les semences paysannes ont la capacité de s'adapter à la diversité et aux variations des terroirs, des climats, des pratiques agricoles et s’inscrivent ainsi dans une logique du développement d’une agriculture plus saine et plus écologique. Enfin, reproductibles et libres de titre de propriété, ces variétés se sèment et se ressèment au gré des échanges entre les paysans et les jardiniers qui les cultivent.Depuis 2001, en Dordogne, agriculteurs et jardiniers

se sont associés pour remettre en cultures ces variétés et redonner vie à cette biodiversité. A travers l’association de développement de l’agriculture biologique, AgroBio Périgord, ils ont créé la Maison des Semences Paysannes.Plus de 500 variétés de potagères et de grandes cultures sont ainsi cultivées et reproduites chaque année par les membres de ce collectif. De plus, la Maisons des Semences Paysannes est un espace de partage de semences et de savoir-faire.En effet, au-delà des semences, ce sont aussi les savoir-faire traditionnels paysan de production de semences et de conservation de ces variétés qui ont été oubliés. La Maisons des Semences Paysannes organise donc régu-lièrement des journées de découverte et de formation et réalise des documents pédagogiques pour que tous puissent redécouvrir ces techniques et ainsi participer à la sauvegarde de la biodiversité cultivée.Inspirée d’expériences rencontrées au Brésil, la Maison des Semences Paysannes d’AgroBio Périgord fut une des pionnière en France. Aujourd’hui, ces organisations locales de gestion collective de la biodiversité cultivée sont en fort développement dans le monde entier. AgroBio Périgord est membre du Réseau Semences Paysannes qui rassemble et accompagne le développement ces collectifs locaux en France. ¶

Environnement

La Maison des Semences Paysannes : la biodiversité ça se cultive aussi !

agRobio PéRigoRdJennifer KeNDALL

05 53 35 88 18 - [email protected]

Agribio Périgord est l'association de Développement de l'Agriculture Biologique en Dordogne Périgord. Son objectif

est de développer, structurer et promouvoir l'agriculture biologique dans cette zone.

On entend beaucoup parler de la biodiversité sauvage, mais il existe aussi une autre biodiversité qui est trop souvent oubliée : la biodiversité cultivée.

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Multiplicateurs de semencesApiculteursAgriculteurs en agrobiologieCollectivités locales

Acteurs d’un même territoire !

Une charte de coexistencepour sécuriser des secteurs économiques stratégiques

À découvrir sur www.cg47.fr

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Afin de trouver des solutions mutualisées aux nombreux problèmes d’érosion, de submersion ou encore d’aménagement du trait de côte, le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Littoral Aquitain a été créé. Il réunit l’ensemble des intercommunalités du littoral, les Conseils généraux, le Conseil régional et l’Etat. Ses actions sont menées grâce à des partenaires institutionnels, tels que l’ONF, le réseau de recherche littoral aquitain… ou encore l’Observatoire de la côte Aquitaine (OCA). Ce dernier a pour objectif de mettre à disposition des acteurs du littoral, des outils concrets d’aide à la décision et à la gestion du milieu. Il peut également délivrer des expertises techniques et des données approfondies sur les secteurs du littoral aquitain. Ses préconisations serviront ensuite aux collectivités territoriales à prendre une décision réfléchie concernant l’aménagement de leur littoral. C’est notamment le cas de la Communauté de com-munes de Mimizan qui lancera prochainement un appel d’offres pour une mission d’étude et de définition de l’élaboration d’une stratégie locale de gestion de

son trait de côte. En effet, suite à de nombreux travaux provisoires de réaménagement et de consoli-dation de ses berges, la communauté de communes de Mimizan a décidé, grâce aux travaux conduits par le GIP et aux préconisations de l’OCA de définir une stratégie pérenne permettant de concilier les enjeux du développement touristique et de l’amé-nagement urbain, aux enjeux environnementaux de préservation du milieu. A Mimizan, au delà de l’érosion marine, de nombreux autres phénomènes hydrauliques et sédimentaires entrainent des modifications régulières des milieux naturels de l’embouchure du Courant et dégradent les berges et espaces environnants. La stratégie adoptée permettra, grâce à une redéfinition naturelle du trait de côte et du cours d’eau de palier ses difficultés grandissantes. Aujourd’hui, Mimizan est une des premières inter-communalités à élaborer sa stratégie locale.

Vers une gestion pérenne de l’aménagement du trait de côte

Le littoral Aquitain, milieu riche et fragile, est encore aujourd’hui un des plus préservé de France. Mais c’est aussi un espace de vie et d’activités, touristiques et industrielles, de plus en plus attractif et peuplé. Il faut donc veiller à concilier les enjeux économiques, touristiques et écologiques afin de protéger et de conserver ses milieux naturels sensibles.

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www.littoral-aquitain.fr

Le GIP Littoral Aquitain constitue un outil de réflexion, de coordination et d’appui pour l’aménagement et la gestion des

espaces littoraux. Il permet de renforcer la cohérence des programmes d’actions locales et les partenariats ainsi que

l’expertise sur les démarches à engager.

Environnement

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Page 25: Vu bien vu n°17

Voyez les choses en grand, traVaillez autrement !

une territoire attractif,à l’écoute de vos projets Venir travailler à Mimizan, c’est évoluer dans un cadre de vie exceptionnel, au coeur de la nature, entre forêt et océan et bénéficier de nombreux services comme une pépinière d’entreprises, un centre de formation agréé, un réseau via le Club d’Entreprises de la Côte d’Argent et un accompagnement personnalisé à l’installation de votre entreprise.

Développement économique l AuDrey ArnAuDuc tèl. : 05 47 81 70 09 l [email protected]

Communauté de Communes

AurEilhAn l BiAs l MiMizAn PontEnx-lEs-forgEs l sAint-PAul-En-Born

Page 26: Vu bien vu n°17

Environnement

L’Odyssée du flocon à la vague a vu le jour en 2009, à l’initiative de deux passionnés de montagne et d’océan (Bernard Crepel et Albert Delègue) et d’une poignée de personnes impliquées.L’idée est simple : placer le sport au service de la protection de l’eau et plus généralement de la planète. Cette sensi-bilisation passe par une éducation du grand public, des acteurs professionnels, mais aussi et surtout des jeunes générations, véritables porteurs de messages pour protéger l’eau aujourd’hui et demain.A travers quatre étapes en Aquitaine et en Midi Pyrénées (Pic du Midi – Biarritz – Portet Sur Garonne – St Jean de Luz) l’objectif pour l’association est de susciter l’intérêt d’une prise de conscience sur l’état des ressources en eau dans le monde, ainsi que l’impact de nos comportements au quotidien.Une complémentarité d’actions pour transmettre des messages efficacesUn défi sportif avec la participation de champions de renommée nationale et internationale, un village

d’initiatives responsables (composé d’une vingtaine d’associations et ONG qui animent les ateliers pédago-giques pour les scolaires et le grand public), des tables rondes sur les thèmes de l’eau d’ici, d’ailleurs et de demain… Le principe étant d’agir ensemble autour de cette cause et de mutualiser les réflexions, messages et actions et ainsi lutter efficacement contre la pollution de l’eau de l’amont à l’aval. Des engagements responsablesQu’ils soient de la part de nos ambassadeurs (un col-lectif de plus de 100 sportifs Français), des collectivités engagées à nos côtés (Conseils Régionaux et Généraux), d’établissement public comme l’Agence de l’Eau Adour Garonne partenaire historique de l’Odyssée du Flocon à la Vague, d’entreprises (Quiksilver, La Poste, domaine lurton partenaire de nos événements...) de médias ou simples citoyens, l’engagement pour la cause de l’eau est quotidien, chacun à son niveau« Notre rapport à l’eau doit évoluer, tentons de réduire notre impact par une attitude de sobriété ». ¶

Quand les Champions et les Partenaires s’engagent pour la cause de l'eauQu'il est beau ce flocon de neige qui virevolte dans ce ciel cotonneux avant de se poser sur nos sommets montagneux... Inquiétant ce fleuve trouble qui se jette dans l’océan... Que s'est-il donc passé ? Comment ce cours d'eau qui arrose villes et villages, fermes et usines, a-t-il pu se dégrader en quelques kilomètres le tout en quelques jours ?

Voilà la genèse même de l'Odyssée du flocon à la vague…

dU Flocon à la VagUeArnaud BOSCHUNG

06.14.11.17.67 - [email protected] www.dufloconalavague.org

Du Flocon à la Vague est une association qui a pour ambition de créer une chaîne de solidarité pour la protection

de l’eau, en s’inscrivant dans une démarche résolument éco-citoyenne.

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Garonne 2050ÉTUDE PROSPECTIVE SUR LES BESOINSET LES RESSOURCES EN EAU,À L’ÉCHELLE DU BASSIN DE LA GARONNE

Quelle Garonne en 2050 ? Les changements globaux, réchauff ement climatique, évolution démographique, urbanisation croissante, nou-velles donnes énergétiques, contexte agricole mouvant, impactent les ressources en eau, et donc les usages, no-tamment dans le Sud-Ouest.

Selon les simulations hydrologiques, la Garonne devrait voir son débit diminuer de 20 à 40 % notamment en période d’étiage.

L’agence de l’eau Adour-Garonne vous invite à prendre connaissance des futurs possibles du grand bassin de la Garonne, modélisés en 3D, et à participer au débat.

Rendez-vous sur www.garonne2050.fr pour découvrir les futurs du bassin de la Garonne et donner votre avis.

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En 2007, forte de plus d'une dizaine d'années d'expérience, ALR se lance dans la conception d'un nouveau type de module: le récif Typi. La première phase consiste en la réalisation de moules. 6 éléments constituent le récif Typi, de forme conique, cette structure de 13 tonnes pour 2,60 m de haut représente non seulement un réel obstacle au chalutage mais vient aussi augmenter le volume et la diversité des récifs arti-ficiels déjà en place. Des filières y ont été préalablement installées, complexifiant et élevant ainsi également la structure. Le 30 juin 2010, les trois récifs Typi ont été transportés grâce aux moyens techniques du baliseur océanique Gascogne, appartenant aux Phares et Balises de Gironde, avant d’être immergés sur les trois concessions de Capbreton, Soustons / Vieux-Boucau et Messanges / Azur / Moliets-et-Maâ. Aquitaine Landes Récifs réalise le suivi scientifique en plongée sous-marine et étudie tout au long de l’année le comportement physique de ces trois modules, leur attractivité selon les espèces et leur stabilité sur le substrat. En plus des observations en plongée, l’acquisition de photos et de vidéos s’avère indispensable, car elle permet de déterminer des espèces et de révéler des

oublis. Ainsi, au cours des observations, il a été constaté que le Typi ne s’affouillait pas et qu’il était particulièrement bien colonisé que ce soit par la faune ou la flore. Ces récifs servent également d’outils d’aménagement de la zone côtière. Ils démontrent également leur intérêt en créant un substrat dur permettant l’installation rapide de peuplements assez diversifiés (poissons et invertébrés). La richesse et l'abondance du peuplement de poissons dépendent de facteurs tels que l'architecture et l'environnement naturel du récif. Chaque zone de récif est particulière. Récifs Typi et structures alvéolées immergés sur les trois sites sont complémentaires et particulièrement productifs. Dorades, sars, rougets, grisets, tacauds, pélagiques, poulpes, congres, tourteaux, araignées, étrilles, cigales de mer, homards entre autres sont présents en grand nombre sur la structure et évoluent en toute sérénité. En 2010, sur les quinze plongées réalisées, vingt-neuf espèces de poissons et trente-six espèces d’invertébrés ont été observées sans compter les espèces recensées lors des pêches expérimentales. La diversité biologique apparaît relativement importante, avec également dix espèces jamais aperçues auparavant. ¶

Faune, flore et récifs artificiels

Environnement

aQUitaine landeS ReciFS Gérard FOuRNeAu

07 60 12 20 40 - [email protected]

Aquitaine Landes Récifs est une association qui a pour vocation la création de récifs artificiels sur le littoral Aquitain et d'assurer leur gestion par des études

en plongée sous-marine.

L’association Aquitaine Landes Récifs conçoit et immerge des récifs artificiels sur trois concessions de 16 hectares chacune sur les côtes aquitaines. L’objectif de ces récifs artificiels est de créer des conditions favorables au repeuplement et au maintien de la faune et de la flore marine.

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Page 29: Vu bien vu n°17

Bien sûr, on peut toujoursessayer de chercher plus loin

qu’en Aquitaine une offreaussi large d’emplois verts.

C R O I S S A N C E V E R T E

LA RÉGION AQUITAINE INVENTE L’AVENIR

Dotée de ressources naturelles et d’atouts exceptionnels (1ère forêt cultivée d’Europe, grand ensoleillement, énergies du sous-sol, ...) et région leader en France pour la création d’emplois verts, l’Aquitaine mise sur les éco-activités :- Structuration de filières industrielles créatrices d’emplois (solaire, construction

durable, stockage de l’énergie, chimie verte ou éolien),- Soutien aux projets éco-innovants.Par son action, le Conseil régional affirme son ambition pour l’avenir de l’Aquitaine : une véritable dynamique qui invente les emplois de demain !

innovation.aquitaine.fr

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Tous ces événements sont gratuits à l’image de la mission des Espaces Info Energie qui vous écoutent et vous informent chaque jour de façon neutre et gratuite sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et vos projets de rénovation / construction.

Notre programmation pour ces journées de l’énergie positive est disponible auprès de votre Espace Info Energie le plus proche (cf. www.infoenergie.org ou 05 56 33 80 00 pour l’identifier) et consultable en ligne sur le site de l’ADEME Aquitaine : www.aquitaine.ademe.frCompte tenu du nombre de places limitées sur certaines activités, nous vous prions de réserver préalablement votre place auprès de l’Espace Info Energie organisateur.

Vous souhaitez réduire vos factures énergétiques dans un cadre convivial ?

Le défi des familles à énergie positive se met en place sur l’Aquitaine.

L’objectif de cette initiative est d’aider les familles à réduire leurs consommations énergétiques de façon

concrète et conviviale en traquant les consommations superflues, en adoptant de nouvelles habitudes plus sobres et plus efficaces toutes aussi confortables. Ce défi se déroulera sur la prochaine saison de chauffe.

Les familles seront regroupées en plusieurs équipes de 5 à 10 familles pour représenter leur commune, leur quartier ou leur entreprise et s’engageront à ré-duire leurs consommations énergétiques par rapport à l’hiver précédent (8% minimum pour répondre au protocole de Kyoto).

Sur d’autres territoires pilotes, la majorité des équipes participantes ont gagné leur pari en réduisant leur facture de 200 euros en moyenne, atteignant même 25 % de réduction de leur consommation pour certains. Depuis 2008, plus de 3 000 participants ont permis d’économiser plus de 3 000 000 de KWh, soit la consommation annuelle de 200 foyers.

Vous êtes intéressé par ce défi ? Rendez vous sur www.familles-a-energie-positive.fr. ¶

Les Espaces Info Energie d’Aquitaine

Energie

Les Espaces Info Energie d’Aquitaine vous invitent du 18 au 21 octobre 2012 à participer aux journées de l’énergie positive qui s’inscrivent dans l’initiative nationale de la fête de l’énergie 2012. A cette occasion, les 10 espaces Info Energie du territoire aquitain organisent sur leurs secteurs d’action locaux plusieurs rendez-vous thématiques autour de l’énergie, des bâtiments économes et des énergies renouvelables. Ainsi, venez assister à des conférences-débats, des visites de sites (bâtiments tertiaires, maisons particulières), à des entretiens – conseils personnalisés sur vos projets personnels de construction ou de rénovation.

eie clcV Isabelle NOLIBOS et Delphine VIGNAuD

05 56 90 74 73 - 05 56 30 06 31www.infoenergie.org

Un Espace Info Energie (EIE) est un lieu neutre, objectif, impartial et indépendant où l'on peut obtenir des informations sur la maitrise de l'énergie. Les informations et/ou conseils fournis

par un conseiller EIE au public sont à titre indicatifs, gratuits et à partir des seuls éléments présentés/demandés par le public

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A la Maison écocitoyenne, 3 rendez-vous gratuits par semaine pour un service municipal complet : Espace Info Energie Des conseils d’experts pour réaliser vos travaux, réduire votre facture d’énergie et trouver les aides financières existantes. Les mardis de 15h à 17h, les jeudis de 13h à 15h sur inscription au 05 24 57 65 20.

Espace Info Archi Un architecte conseil vous aide à la réalisation de projets respectueux de l’environnement et des contraintes patrimoniales. Les jeudis de 14h à 18h sur inscription au 05 24 57 16 48.

Et aussi un parcours pédagogique pour découvrir et expérimenter l’habitat durable : matériaux, isolation, peinture, équipements…

Le climat change… Que faire pour changer ça ?

Bordeaux accompagne ses habitants avec le Plan Climat Energie : un ensemble d’actions concrètes pour réduire nos consommations et de nombreux services adaptés…

Le rendez-vous à ne pas manquer !

« Y’a plus d’saison », c’est le thème du prochain forum Agenda 21 de Bordeaux. Jeux, débats, expositions, concours photo, animations…

Conférences avec Joël de Rosnay et Yann Arthus Bertrand.Samedi 13 octobre au H14 de 11h à 18h.

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