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MINISTERE DE L’ELEVAGE REPUBLIQUE DU MALI ET DE LA PECHE Un Peuple - Un But - Une foi ---------------- ---------------- DIRECTION NATIONALE DE LA PECHE ---------------- DNP ETAT DES LIEUX Page 1 ETAT DES LIEUX DU SOUS SECTEUR DE LA PECHE ET DE L’AQUACULTURE

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MINISTERE DE L’ELEVAGE REPUBLIQUE DU MALI ET DE LA PECHE Un Peuple - Un But - Une foi

---------------- ----------------DIRECTION NATIONALE DE LA PECHE ----------------

Octobre 2012

DNP ETAT DES LIEUX Page 1

ETAT DES LIEUX DU SOUS SECTEUR DE LA PECHE ET DE L’AQUACULTURE

SOMMAIRE :

INTRODUCTION…………………………………………………………………………………03

DÉSIGNATION.......................................................................................................................................8

3.1. Production et potentiel halieutique et aquacole du Mali............................................193.4. Groupes concernés par les activités de la filière pêche et aquaculture..................22

6.4. CONTRAINTES COMMERCIALES.........................................................................................34

ANNEXE 6 : LE CENTRE DE FORMATION PRATIQUE EN AQUACULTURE DE MOLODO (CFPA-M)................................................................................................................45

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INTRODUCTION

CADRE INSTITUTIONNEL

La pêche a été successivement gérée, au niveau national d’abord, par une Division Pêche et Pisciculture de la Direction Nationale des Eaux et forêts (1967-1992) puis par une Section Aménagement et Gestion des Ressources Halieutiques de la Direction Nationale des Ressources Forestières, Fauniques et Halieutiques. Suite à la restructuration de la Direction Nationale des Eaux et Forêts en 1993, la gestion de la Pêche a été confiée à trois directions : Direction Nationale de l'Appui au Monde Rural (DNAMR), la Direction Nationale de l'Aménagement et de l'Equipement Rural (DNAER) et la Direction Générale de la Réglementation et du Contrôle (DGRC) chacune selon ses prérogatives.

A partir de 2005, l’administration de la pêche est assurée par la Direction Nationale de la Pêche (DNP) et rattachée au Ministère de l’Elevage et de la Pêche. La DNP a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière de pêche et d’aquaculture et d’assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre de ladite politique. La DNP est organisée comme suit :

- Bureau d’Accueil, d’Orientation et de Communication ;- Bureau Statistique et Suivi-Evaluation ;- Division Réglementation et Contrôle ; - Division Aménagement des Pêcheries et Aquaculture ;- Division Valorisation des Produits Halieutiques et Aquacoles ;- Division Formation et Documentation.

La DNP est représentée :- au niveau Régional et dans le District de Bamako par la Direction Régionale de la

Pêche (DRP) ;- au niveau Cercle par le Service Local de la Pêche (SLP) ;- au niveau Communal ou groupe de Communes par l’Antenne de la Pêche (AP).

En plus de la DNP, d’autres structures interviennent directement ou indirectement dans la gestion de la pêche. Il s’agit entre autres de :

- la Direction Nationale des Services Vétérinaires (DNSV) pour l’inspection et la certification des produits de la pêche et de l’aquaculture ;

- la Direction Nationale de la Conservation de la Nature (DNCN) dans le cadre de la protection et la conservation des ressources naturelles ;

- la Direction Nationale de l’Hydraulique (DNH) dans le cadre de la gestion des ouvrages hydrauliques et hydroélectriques ;

- la Direction Nationale du Génie Rural (DNGR) pour les aménagements hydro - agricoles dans les pêcheries.

Les services et structures d’appui publics et privés du sous - secteur sont :- l’Office de Développement Rural de Sélingué (ODRS) ;- l’Office du Périmètre Irrigué de Baguinéda (OPIB) ; - l’Office du Niger (ON) ;- l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) ;- l’Office pour la Mise en Valeur du Système Faguibine (OMVSF) ;- l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN) ; - l’Institut d’Economie Rurale (IER) ;

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- l’Université de Bamako (UB) à travers l’Institut Scientifique de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA) et l’Institut Polytechnique Rural/Institut de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) ;

- les ONG et partenaires techniques (cf. annexe 2 et 3)- et les Collectivités Territoriales (CT).

Les Projets et centres de formation (Cf.annexes 5, 6 et 7)

Les communautés de pêche et d’aquaculteurs sont organisées en associations, coopératives, GIE, etc. et sont représentées à l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) et au Conseil Economique, Social et Culturel du Mali (CESCM).

CADRE POLITIQUE ET STRATEGIELes interventions publiques dans le sous-secteur de la pêche qui englobe l’aquaculture sont guidées par la Politique Nationale de Développement de la Pêche et de l’Aquaculture et son plan d’action qui prend son encrage dans le Schéma Directeur de Développement de la Pêche et de l’Aquaculture et dans la Politique de Développement Agricole. D’autres politiques et stratégies touchant la pêche et l’aquaculture sont :

- le Schéma Directeur du Développement Rural (SDDR, 1992, réactualisé en 1997 et en 2002) : les objectifs généraux du SDDR sont l’augmentation de la contribution du secteur du développement rural à la croissance économique du pays à travers le renforcement de la sécurité et de l’autosuffisance alimentaire, l’amélioration des revenus et des conditions de vie des populations rurales par la protection de l’environnement et une meilleure gestion des ressources naturelles.

- le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP, 2007-2011) : il constitue le cadre unique de référence à moyen terme sur la période 2007-2011 intégrant les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) ;

- le Plan National d’Investissement Prioritaire dans le Secteur Agricole (PNIP-SA, 2010) : le Plan National d’Investissement Prioritaire dans le Secteur Agricole (PNIP-SA est le programme national au Mali (fonds nationaux ou extérieurs) pour le secteur Agricole au sens large prenant en compte les besoins (fonctionnement et investissement), les acquis, les gaps à rechercher pour l’investissement et le fonctionnement du secteur sur un horizon de 10 ans glissant. Il fédère l’ensemble des projets et programmes en cours et en perspective dans le secteur. 

- le Plan Décennal pour la Réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (PDR-OMD, 2006-2015) : les stratégies pour atteindre les OMD dans le secteur du développement rural dont le secteur de la pêche et de l’aquaculture visent l’augmentation et la diversification de la production agricole, l’amélioration des revenus des populations par une meilleure organisation du marché des aliments de base (céréales, fruits et légumes, produits animaux et halieutiques, etc.) et le développement de la transformation des produits locaux.

- le Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA, 2004) : ce programme a pour objectif de combattre la faim et d’assurer la sécurité alimentaire au niveau national et à l’échelon des ménages à l’horizon 2015 dans une perspective durable sur les plans économique et environnemental et dans le souci de justice sociale. Les actions prévues dans le PNSA s’inscrivent dans le programme des Objectifs du

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Millénaire pour le Développement (OMD) qui est de ‘’Réduire de moitié l'extrême pauvreté et la faim’’.

- le Programme Quinquennal d’Aménagements Aquacoles (PQAA) au Mali (2008-2012) : l’objectif du programme est de promouvoir un accroissement durable de la production piscicole et de diversifier les activités des communautés de pêche en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie, à travers leur sédentarisation et leur participation au développement local.

- la Décentralisation : c’est une réforme administrative qui permet la prise en charge par les populations de la gestion de leurs propres affaires à travers les Collectivités Territoriales. Les représentations des communautés de pêche siègent au conseil de pêche, organe consultatif, à touts les niveaux (commune, cercle, région et national).

Textes législatifs/réglementaires régissant la DNP et le sous secteur de la Pêche et de l’aquaculture

Les principaux textes législatifs de création et fonctionnement de la DNP sont les suivants :

- La Loi n°05-009 du 11 février 2005 portant création de la Direction Nationale de la Pêche.

- Le Décret n°05-102 /P-RM du 09 mars 2005 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de la Direction Nationale de la Pêche ;

- Le Décret n°05-153 /P-RM du 06 avril 2005 déterminant le cadre organique de la Direction Nationale de la Pêche ;

- L’Arrêté n°05-1056/MEP-SG du 6 mai 2005 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement des services régionaux et subrégionaux de la Direction Nationale de la Pêche ;

- Le Décret n°06-252 /P-RM du 13 juin 2006 déterminant le cadre organique des services régionaux et subrégionaux la Direction Nationale de la Pêche ;

- La Loi N°95-032 du 20 Mars 1995 fixant les conditions de gestion de la pêche et de la pisciculture ;

- Le Décret n°95-182/P-RM du 26 Avril 1995 fixant les taux de redevances perçues à l’occasion de la délivrance des permis de pêche ;

- Le Décret n°96-10 P-RM du 17 janvier 1996 fixant les modalités de classement et de déclassement des réserves piscicoles ;

- Le décret n°08-771/P-RM du 29 décembre 2008 déterminant la composition, les attributions et les modalités de fonctionnement des conseils de pêche.

I. LES RESSOURCES:

Ressources humaines :

La Direction Nationale de la Pêche compte un effectif de 265 agents (en fin 2011) dont 33% d’agents contractuels et d’appui non technique.Les effectifs de la DNP ont besoins d’être étoffés pour atteindre les besoins exprimés à travers les cadres organiques de la Direction Nationale et de ses services déconcentrés ; c’est-à-dire à  663 cadres et agents toutes catégories confondues à la première année de mise en œuvre des cadres organiques.

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Une meilleure représentativité du service sur le terrain permettra de faire face aux besoins énormes en termes d’encadrement et de contrôle des ressources halieutiques, d’appui aux collectivités et de tenue des statistiques à travers tous le pays.

Matériels, logistiques et Bureaux: (CF. Annexe 4)

Ressources Financières :

Tableau 1: Ressources financières en 2911 (en millier e franc CFA) DNP/DRP/SP

Désignations Dotations budgétaires 2011

Prévisions budgétaires 2012

Personnel 70 751 74 174Dépenses Matériel- fonctionnement du service

82 097 82 097

TOTAL 152 848 156 271

En 2011, le budget du personnel a connu une progression de 4,6 % par rapport à 2010, il passe de 70 751 000 FCFA à 74 174 000 FCA et s’explique par le recrutement de nouveaux agents.

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Tableau 2 : Budget DRP et SP (en milliers de francs CFA) 2011.

DÉSIGNATION

Kidal Bamako Kayes Koulikoro Sikasso Ségou Mopti Tombouctou

Gao

DRP SP DRP

SP DRP SP DRP SP DRP SP DRP SP DRP SP DRP SP DRP SP

Personnel

- - - - 17434

- 20385

- 22147

- 31583 - 179875

- 23730

- 23848

-

DépensesMatérielfonctionnement desservices

2352 2030

4003

2047

4003 2031

4003 2031

4003 2030

4003 2031

3983 2030

4003 2030 4003 2030

Total 2352 2030

4003

2047

18777

2031

24388

2031

26150

2030

35586 2031

183858

2030

27733

2030 27851

2030

NB : Une retenue globale de 24 % sur l’ensemble des budgets alloués a été effectuée pour la prise en charge de l’organisation des élections de 2012.

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II. EQUIPEMENTS ET INFRASTRUCTURES

2.1. Anciennes infrastructures de l’Opération Pêche Mopti :

L’essentiel des infrastructures a été transferée à la mairie de Mopti suivant une convention (cf annexe1)

Tableau 3 : infrastructures de l’ex Opération Pêche Mopti heritées par le PADEPECHE

DésignationNombre Localisation

Date deConstruction Observation

sLogements Cadres MoptiLogements Cadres Mopti (étage)Logements Cadres SévaréLogements Cadres Sévaré*Logement Cadres Dioro*Pied à terre DioroBureau DirectionBureau Annexe DirectionAncien Complexe Logement Bureau DiafarabéNouveau Complexe Logement – Bureau DiafarabéAncien Complexe Logement Bureau AkkaNouveau Complexe Logement Bureau AkkaBloc Centre de Traitement Fumoir SéchoirMagasins N° 57 et 58Centre de Développement Communautaire BarigondagaLocal InfirmerieAtelier MotorisationCentre de Formation ProfessionnelleAbri DouaneCentrale Electrique*Magasins Dioro**Magasin Diré***Usine GaoCentre de traitementFumoir à claies

22221111111112

111111811112

MoptiMoptiSévaréSévaréDioroDioroMoptiMoptiDiafarabéDiafarabéAkkaAkkaMoptiMopti

MoptiMoptiMoptiMoptiMoptiMoptiDioroDiréGaoMoptiMopti

19581972197219761972197919821972197219901972199019721972

19831972197219721958197219721972197219731973

BonAssez BonAssez BonAssez BonAssez BonPassableAssez BonAssez BonPassableAssez BonPassableAssez BonAssez BonAssez Bon

Assez BonAssez BonAssez BonAssez BonPassablePassableAssez BonPassablePassablePassablePassable

2.2. Etudes et Infrastructures réalisées dans le cadre du Programme Quinquennal d’aménagements Aquacoles 2008-2011

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2.2.1. Les études d’avant projets détaillés réalisées en attente de financement figurent au tableau ci-après

Tableau 4 : les études APD réalisées dans le cadre du PQAA

REGIONS CERCLES COMMUNES VILLAGES SITES TYPED’AMENAGEMEN T

MONTANT

Kayes Yélimané Toya Kémala Kémala Surcreusement 75 860 000Total Kayes 75 860 000

Koulikoro

Banamba Dougouwolofila Kerwané Kôba Surcreusement 45 000 000

Benkadi Bouala Badinguèba Surcreusement 50 000 000Banamba ville Banamba Banamba Kô Surcreusement 65 000 000Madina Sacko Kôfalan Korossa Kô Surcreusement 55 000 000Boron Dogowé La mare de

DogowéRaccorder le barrage 82 500 000

Toubakôrô Zabana Djounikélé Surcreusement 48 900 000Nara Nara Nara Daye Surcreusement 45 600 000

Ouagadou Goumbo Kégnè Aménagement des berges 40 850 000

Guégnébé Kawassi Kawassi Surcreusement 39 750 000Niamana Mourdiah Tandaga Surcreusement 43 940 000Dilly Fogoty Tchoubal Surcreusement 52 300 000

Kolokani Djidjéni N’Dotan N’Dotan Fala Réhabilité du barrage 54 200 000

Nonkon Nonkon Djidjan Surcreusement et aménagement des berges 59 800 000

Tioribougou Dialan Babla Construction de barrage 53 420 000

Guihoyo Trakégné Trakégné kô Refaire le barrage 49 600 000

Kolokani Kolokani Sanankoro Refaire le barrage 56 400 000

Kati Dialakoroba Dilakoroba Kôba Pont barrage à récupérer 51 500 000

Ouelessébou Ouélessébougou

Blaba Surcreusement et construction d’un barrage 53 700 000

Dioïla Kaladougou Tiendo Tiendo kô Barrage et Surcreusement 193 400 000

Massigui Tiontala Komadji Barrage, Barrage et Surcreusement 48 900 000

Doléndougou Wassantjila Tiguintan Surcreusement et aménagement des berges 54 300 000

Guégnéka Fana Falaba Surcreusement 40 760 000Koulikoro Sirakorola Dogoni Dinfara Surcreusement 72 300 000

Dinandougou Kénékoun Toucorofala Surcreusement 135 200 000

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Kangaba Narena Narena Sola Maadouba Surcreusement et Aménagement

51 200 000 Narena  Balankoma  Komadji Surcreusement

et Aménagement 49 850 000

Total Koulikoro 1 593 370 000Sikasso Sikasso Doumanaba Boro Doulé Barrage en Terre

47 750 000Finkolo Ganadougou

Kadjila Gnini surcreusement

46 800 000Niéna Niéna Worofila Barrage en Terre 43 200 000Farkala Ifola Moro-Moro Barrage en Terre 59 300 000Kafouziéla Kafouziéla Lofiguè Surcreusement 95 000 000

Bougouni Keleya Kéleya Danièkè Barrage en Terre 74 500 000Yiridougou Ouroumpana Bêkôla Barrage en Terre 50 200 000Bladié Tiémala Bladié Saamba-Kô Barrage en Terre 42 000 000koumantou Boumou Gnèwogo Barrage en Terre 62 100 000Guaralo Guaralo Est Falada Barrage en Terre 86 500 000

Kolondieba Kolondiéba Tousséguéla Kôba Barrage en Terre 55 400 000Kébila Toumousso Toumousso-

BlaBarrage en Terre

63 600 000Kolondiéba Hameau de

YafolaKoniguèlé Barrage en Terre

73 200 000Yanfolila Gouaniaka Faboula Nien-ouléni Barrage en Terre 68 000 000

Koussan Mogoyafara Mogoyakèra Barrage en Terre 71 300 000Séré Moussa ani Samou

Siékorolé Melidou Barrage en Terre

58 300 000Kadiolo Diou Diou Diopiré Barrage en Terre 49 800 000

Kadiolo Nakomo Lowilé Barrage en Terre 49 620 000Lofiguè Toufoun Barrage en Terre 41 500 000

Loulouni Perasso Pérassolé Barrage en Terre 48 750 000Kaï Weleni-Fiébala Chô Barrage en Terre 49 850 000

Koutiala Koutiala Wolosso Konguéni Barrage en Terre 67 300 000Zangasso Zangasso Souro-Goro Barrage en Terre 64 800 000Konséguéla Konséguéla Dougouo Surcreusement 72 100 000Kolonnigué Molobala Tchaga Surcreusement 69 800 000Sinkolo Sinkolo Faching-

lotièguèSurcreusement

63 400 000Kouniana Kouniana Kafo Surcreusement 89 400 000

Yorosso Koury Koury Malola Surcreusement 65 150 000Yorosso Zaniéguéla Logoua Surcreusement 87 950 000Ourikela Ourikela Lotiozan Surcreusement 53 800 000Minamba Yacrissoun Brouba Surcreusement 58 790 000

Total Sikasso 1 929 160 000Ségou San Tènè Diakanimarka Diagani Surcreusement 95 650 000

Niasso Bienso Bienso Surcreusement 125 640 000Barouéli Gouenso Gouenso Gouenso Surcreusement 115 800 000

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Boidiè Dlengo Dlengo Surcreusement 98 650 000Ségou N'Gara N'Gara Kôba Surcreusement 85 420 000

Bellen Sagala Banancorda Surcreusement 124 630

000Bla Bla Nitia Bafaba Surcreusement 105 900 000

Falo Niama Doumba Surcreusement 86 430 000Tominian Timissa Sibougou Poripori Surcreusement 87 200 000

Timissa Soye Surcreusement 130 420 000Macina Macina Koungodian Koungodian Surcreusement 97 800 000

Saloba Founou Kôdiala Surcreusement 143 200

000Niono Siribala Kandowèrè Kôba Surcreusement 95 670 000

Sirifila Boundy Yombougou Botoni Surcreusement 52 000 000Total Ségou 1 444 410 000

Mopti Mopti Douentza Haire Bourgama Surcreusement 56 420 000Mopti Tenenkou Togoro Kotya Sosobe Surcreusement 54 950 000

Total Mopti 111 370 000Gao Ansongo Tessit Tessit Koko Surcreusement 59 880 000

Tinhama Tinhama Bouriane Surcreusement 62 900 000Total Gao 122 780

000Kidal Kidal Kidal Ville de Kidal Mare de Kidal Aménagement 98 750 000

Abeibara Abeibara Ville d’Abeibara Mare d’Abeibara

Aménagement89 750 000

Tessalit Tessalit Ville Tessalit Mare de Tessalit

Aménagement 95 670 000

Total Kidal 284 170 000TOTAL GENERAL 1 561 120 000

2.2.2. Aménagement mares :

l’aménagement de mares dans la région de Sikasso (Yafola, Bladiè, Garalo) l’aménagement de mares dans la région de Ségou (Sibougou, Sagala); l’aménagement de mare dans la région de Kayes (Fangounè); l’aménagement de mare dans la région de Koulikoro (Nonkon).

Liste des mares aménagées dans le cadre de la mise en œuvre du PQAA

Tableau 5 : les mares amenagées

No

Les mares aménagées

Localités Nombre Cercle Observations

Année

1 Yafola Kolondieba 1 Kolondiéba PQAA 20092 Bladié -Tiemala Bladié-

Tiémala 1Bougouni PQAA 2009

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3 Nonkon kolokani 1 Kolokani PQAA 20104 Fangouné Kagoro Diéma 1 Diema PQAA 20105 Sibougou Sibougou 1 Tominian PQAA 20106 Sagala Sagala 1 segou PQAA 20107 Garalo Garalo 1 Bougouni PQAA 2010

Travaux de la digue de Bladié Tiémala -2009 Une vue de l’ouvrage de Bladié Tiémala -2009

2.2.3. Construction d’étangs :

la construction de 12 étangs à Toya, région de Tombouctou; la construction de 13 étangs à Golingo, région de Gao; la construction de 06 étangs à Kati, région de Goulikoro; la construction de 03 étangs à Gory, région de Kayes.

2.2.4. Equipement des structures :

l’acquisition de 2 véhicules (une station wagon et une pick up) ; l’acquisition de 25 motos pour les services régionaux et subrégionaux ; l’acquisition d’équipements informatiques pour les services régionaux et

subrégionaux.

2.2.5. Formation :

La formation de vingt (20) agents de Sikasso, Tombouctou, Gao et Kidal en pisciculture ;

2.3. Infrastructures réalisées dans le cadre du PADEPECHE

Tableau 6 : infrastructures du PADEPECHE

DNP ETAT DES LIEUX Page 12

Infrastructures de Base QuantitéLot N°1)- Débarcadère de Mopti :

- Travaux de terrassement et de revêtement2 ha 1025………………………………………………- Fabrique de glace…………………………………..- Magasins de stockage………………………………- Aire de conditionnement……………………………- Chambres froides……………………………………- Fumoirs……………………………………………….- Equipement de transformation……………………..- Matériel de pesage………………………………….- Equipement de traitement…………………………..- Acquisitions d’outils et petits matériels divers…….

2 ha 102515

0,5 ha211551

Total Débarcadère de Mopti -Lot N°2)- Débarcadère de Konna

- Travaux de terrassement et de revêtement………- Fabrique de glaces………………………………….- Magasin de stockage……………………………….- Aire de Conditionnement……………………………- Chambre froide………………………………………- Fumoir………………………………………………..- Equipement de transformation…………………….- Matériel de pesage………………………………….- Equipement de traitement………………………….- Groupe Electrogène…………………………………- Aménagement de la piste d’accès au débarcadère…………………………………………..- Reprofilage et curage du canal d’accostage…….- Acquisitions d’outils et petits équipements divers.

1 ha13

0,25 ha111332

5 km3 km

1Total Débarcadère Konna -

Lot N°3)- Centre de traitement et de Conditionnement de poisson à Akka (Cercle de Youwarou)

- Mise en place d’une rampe d’accès……………….- Mise en place d’une plate forme…………………...- Magasin de stockage………………………………..- Aire de Conditionnement……………………………- Chambre Froide……………………………………..- Equipement de transformation……………………..- Matériel de pesage…………………………………..- Equipement de traitement…………………………..- Groupe Electrogène…………………………………

4.000 m20,3 ha

10,25 ha

11112

Total Centre de traitement et de Conditionnement de Poisson à Akka…

-

DNP ETAT DES LIEUX Page 13

Lot N°4)- Centre de traitement et de Conditionnement de poisson de Diafarabé

- Mise en place d’une rampe d’accès………………- Mise en place d’une plate forme………………….- Magasin de stockage……………………………….- Aire de Conditionnement……………………………- Equipement de transformation……………………..- Chambre froide………………………………………- Matériel de pesage………………………………….- Equipements de traitement…………………………- Groupe Electrogène…………………………………

4.000 m20,3 ha

10,25 ha

11222

Total Diafarabé………………………… -Lot N°5)- Centre de traitement et de Conditionnement de Poisson à Niafunké(6° Région/Tombouctou)

- Mise en place d’une rampe d’accès………………- Mise en place d’une plate forme………………….- Magasin de stockage……………………………….- Aire de Conditionnement……………………………- Chambre froide………………………………………- Equipements de transformation……………………- Matériel de pesage………………………………….- Equipements de traitement…………………………- Groupe Electrogène…………………………………

4.000 m20,3 ha

10,25 ha

11112

Total Site Niafunké………………………… -

Une vue du débarcadère de KONNA

2.4. Infrastructures réalisées dans le cadre du Projet de Développement des Ressources Halieutiques dans le Lac de Selingué

Désignation Infrastructures réalisées

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1- Routes Une route bitumée d’une longueur de 3,2 km entre Kangaré et Carrière Une route en terre d’une longueur de 41 Km entre Sélingué et Faraba

2- Ports de pêche 2.1- Rampes et esplanades Une rampe d’accostage en béton de 8.000 m2 à Carrière

Une rampe d’accostage en béton de 4.800 m2 à Faraba 100 piliers en béton de 10 cm de diamètre et 1 m de haut sur chaque

port Deux esplanades en béton à Carrière et à Faraba d’une superficie

unitaire de 470,84 m2

2.2- Approvisionnement en eau

Approvisionnement en eau des ports de Carrière à partir du réseau Energie du Mali-SA et de Faraba à partir de forages

2.3- Electrification Electrification des ports de Carrière à partir du réseau Energie du Mali-SA et de Faraba à partir d’un groupe électrogène

3- Infrastructures sociales Deux écoles primaires de six classes clôturées et équipées à Carrière et à Faraba

Deux centres de santé à Carrière et à Faraba, comprenant chacun un dispensaire, une maternité

4- Installations de froid Une unité de production de glace d’une capacité de 16,5 t à Carrière Une chambre froide de 10 t de capacité à Carrière Une chambre isothermique à Faraba, d’une capacité de 10 t. Deux fours type chorkor à Carrière et à Faraba.

5- Infrastructures piscicoles

Une station piscicole réhabilitée à Sélingué Une écloserie moderne équipée à Sélingué Quarante (40) étangs

2.5. Infrastructures réalisées dans le cadre du PDPP-OHVN :

Regions Cercles Communes Villages Sites Type Annee

Koulikoro kati Dangassa Dangassa Kôba Mare 2010

Koulikoro kati Kolena Kolena kôba Mare 2010

Koulikoro kati Bancoumana Bancoumana Sagarikomba Mare 2010

Koulikoro kati kati N’Tonimba N’Tonimba Mare 2010

Koulikoro kangaba Kangaba kela Nougou Mare 2010

koulikoro kangaba Kangaba kangaba kalikondo mare 2009

Koulikoro koulikor

o

Nyamina Nyamina oulalela

Nyamina mare 2009

Koulikoro koulikor Nyamina Nyamina niaréla

Nyamina mare 2009

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o

koulikoro koulikor

o

Doumba Kôssaba siracocorola mare 2009

Koulikoro koulikor

o

Doumba Doumba missikolon mare 2010

Koulikro Kati Fafadié Djibroula Rabadia glan mare 2009

Koulikoro Kati kati Dtago Diago mare 2009

Koulikoro Kati Bancoumana Badiani mare 2010

Koulikoro Kenioroba Hangar de vente de poisson

Koulikoro Massala Hangar de vente de poisson

Koulikoro Manaboubou Hangar de vente de poisson

kati Hangar de vente de poisson

Koulikoro massala Magasin de stockage

Koulikoro manabougou Magasin de stockage

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Hangar de vente de Manabougou occupé par les vendeuses

2.6. Infrastructures et équipements des marchés aux poissons

2.6.1. Le marché central aux Poissons de Bamako

Le marché central aux poissons de Bamako est un complexe comportant : Bâtiment du marché aux poissons avec : Zone de vente en gros, Zone de déchargement, Zone de traitement des poissons frais, Installations de fabrication de glace et de stockage de glace, Installations de conservation au froid du poisson frais, Bureaux, Groupe électrogène, Toilettes publiques, Château d’eau, Installations d’évacuation des eaux usées, zone de vente; Zone de pesage et Equipements : ( caisses isothermes à poissons et bacs pour manutention, bascule, palettes, chariot, brise glace, banc de travail pour le traitement de poissons et aspirateur industriel Outils pour la maintenance des installations frigorifiques et d’entretien du marché, matériels d’inspection sanitaire) ;

La partie malienne a réalisé : la clôture de la parcelle ; la voie d’accès externe ; un local et une toilette pour le gardien.

La mise en service du marché permettra d’une part de réduire les pertes post captures, d’améliorer les revenus des professionnels de la pêche et la qualité sanitaire des produits de pêche et d’autre part d’offrir des perspectives d’emploi, d’améliorer la collecte, le traitement et l’analyse de données statistiques sur la filière poisson, de démarrer la transformation semi-industrielle de certaines espèces de poisson. Il regroupera les grossistes des quatre (04) marchés de gros de Bamako, à savoir :

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- Médine, approvisionné par Ségou, Niono, Macina, San, Mopti, Ansongo et Manantali ;

- Marché Face BECEAO (ex Dibida), approvisionnée par Sélingué et Ansongo ;- Djikoroni-Para approvisionné par Kangaba ;- Fadjiguila approvisionné par Koulikoro, Tienfala et Manabougou.

.

une vue du marché central aux poissons de Bamako

2.6.2. Equipements et marchés réalisés dans le cadre du PGIRE :

Il s’agit de la construction des deux (2) marchés à poissons de Kayes et Mahina ainsi que trois (3) périmètres maraîchers de Kayes. Le marché aux poissons de Bafoulabé est en cours. Les équipements ont concerné plusieurs lots de matériels et d’équipements composés de :

(i) Lot 1 : 30 pirogues motorisées et 65 gilets de sauvetage, (ii) Lot 2 : 8000 nappes de filets, 4500 paquets de fils, 1930 paquets d’hameçons ; (iii) Lot 3 : 70 fours métalliques, 20 balances et 20 registres.

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équipements (Pirogues et Fours à Kayes)

2.1.1. Equipements des pêcheurs dans le cadre du PDRE-GDE

Deux camions frigorifiques de 10 tonnes chacune acquis dans le cadre du projet pour les regions de Tombouctou et Gao sont disponibles depuis mars 2012.

III. PRODUCTION :

Objet d’une longue tradition millénaire, la pêche constitue un vecteur important de la culture et du savoir-faire du peuple Malien dont les compétences techniques en matière de pêche (notamment les "pêcheurs bozo" ou « maîtres d’eau ») s’étendent

Année Production en tonnes1995 131000

1996 96000

1997 82015

1998 81697

1999 84714

2000 92377

2001 85316

2002 89570

2003 80798

2004 61073

2005 63286

2006 95000

2007 103000

2008 132168

2009 169534

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2010 195410

2011 1081542012 77199

bien au-delà des frontières nationales: Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Guinée, Niger, Sénégal, Tchad.

Tableau 7 : PRODUCTION DE POISSON DE 1995 A 2011 EN TONNE

3.1. Production et potentiel halieutique et aquacole du Mali

La production annuelle est passée de 103 000 tonnes en 2007, 169 534 tonnes en 2009 à 108 154 tonnes en 2011, avec des accroissements en dents de scie. Les exportations de poisson ont été de 21 tonnes en 2005, 199 tonnes en 2006, 1250 tonnes en 2007, 1321 tonnes en 2008 et 22 604 tonnes de poisson frais en 2009, 1353 tonnes de poissons fumés et 1320 tonnes de poissons séchés (Source. DNP).

Concernant l’aquaculture, la production à été estimé à 1 300 tonnes de poissons par an en tenant compte de toutes les formes de piscicultures pratiquées dans le pays (Rapport FAO. 2006).Les quantités de poissons exportés en 2009 sont de 22 604,651 tonnes de poisson frais, 1353,997 tonnes de poisson fumé et 1320,088 tonnes de poisson séché. (573,64 tonnes de poisson frais, 590,53 tonnes de fumé et 160,28 tonnes de poisson séché, en 2008). Les exportations en frais sont enregistrées à partir du port de pêche de Mopti et d’Ansongo à destination du Burkina Faso et du Niger. Les exportations en poisson fumé et séché sont enregistrées à Mopti, Ansongo et Ménaka à destination de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Nigeria et du Burkina Faso. Ces quantités exportées représentent une infime fraction au regard de la production de poisson dans les lieux de provenance.Les poissons importés (poisson de mer) en 2009 sont de 3 690, 048 tonnes (3374,434 tonnes en 2008). Les importations sont plus importantes dans les régions de Bamako, de Kayes et de Sikasso. Les pays de provenance de ces produits sont les suivants. France, Mauritanie, Sénégal, Maroc Ghana Sierra Leone, Libéria, Côte d’ivoire, Togo, Guinée.Les pertes estimées sur le marché de Mopti sont de l’ordre de 3% à l'emballage et de 15% au stade de conservation (Direction Nationale de la pêche, 2010.)Les quantités contrôlées ne représentent qu’une infime partie de la production nationale et la quasi-totalité des expéditions en dehors du pays sont effectuées à partir du port de Mopti et de la région de Gao.Le potentiel halieutique malien est concentré dans la région du Delta Central du Niger, avec près de 80% du total. Dans cette zone de production, les estimations de capture montrent des variations annuelles importantes en fonction des conditions climatiques, qui peuvent aller du simple au triple (exemples. 87 000 tonnes en 1969-70 ; 37 000 tonnes en 1984-85). Au cours de l'année hydrologique 1994/95 dite exceptionnelle, les captures ont été estimées à 100 000 tonnes.

La production potentielle et la production réelle des pêcheries des zones dites secondaires ne sont pas encore évaluées. Ce malgré l’importance de certaines

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zones comme le lac Magui, un grand déversoir de la Kolimbiné (affluent du fleuve Sénégal), le lac Wénia dans la zone de la Réserve de Biosphère du Baoulé et les zones de pêche au Sud du pays sur les affluents du Bani. Dans ces zones, on note une forte concentration de communautés de pêche pendant toute l’année. Cette évolution de la production annuelle et des exportations est essentiellement due à l’amélioration de l’outil de collecte des informations plus qu’à une augmentation des quantités pêchées. La valeur de la production 2009 au prix moyen au producteur de 1000 F CFA est de 126,750 milliards de F CFA. La valeur des exportations est estimée à 52 milliards de F CFA (2000 F CFA/kg de frais et 2500 F CFA/kg de poisson transformé). Les taxes sur la valeur ajoutée représentent environ 10% de la valeur totale (Rapport FAO. 2006).

3.2. Les ressources en eau et halieutiques :

Le Profil Environnemental du Mali. (Commission Européenne, 2006) indique que 41% de la superficie totale du Mali fait partie du bassin intérieur du désert de Sahara, cependant le pays partage avec ses voisins ouest africains deux fleuves d’importance majeure, dont il tire une grande partie de sa richesse hydrique :

Le fleuve Sénégal (dont 10%, du bassin versant se trouvent au Mali, soit 11% du territoire national) et le fleuve Niger, l’un des plus grands fleuves d’Afrique, «artère vitale du pays», (dont 30% du bassin versant se trouvent au Mali, soit 47% du territoire national) ;

De plus, 1% du territoire national se trouve dans le bassin versant du fleuve Volta.Les affluents principaux du fleuve Sénégal sont le Bafing, le Bakoye et la Falémé, l’affluent principal du fleuve Niger est le Bani. Les deux fleuves drainent principalement en provenance de la Guinée et de la Côte d’Ivoire environ 110 milliards de m3 en année humide, 70 milliards de m3 en année moyenne et 30 milliards de m3 en année sèche d’eau de surface pérennes et sont les seules voies navigables traversant le Sahel.

Les grands ouvrages de régulation existant sur les fleuves Niger et Sénégal et leurs affluents sont :

le barrage de Sélingué sur le Sankarani (affluent du fleuve Niger), avec une capacité de retenue de 2.17 km3 ;

le barrage de Sotuba sur le Niger qui alimente une petite centrale hydroélectrique et le canal de Baguineda alimentant environ 3 000 ha de terres irriguées ;

le barrage de Markala sur le Niger, avec une capacité de retenue d’environ 0.18 km3, qui relève le niveau du fleuve et permet l’alimentation des canaux de l’Office du Niger par dérivation ;

le barrage de Manantali sur le Bafing, avec une capacité d’environ 11.27 km3 et dont l’eau stockée est partagée entre le Sénégal, la Mauritanie et le Mali,

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Les risques environnementaux, biologiques et humains des barrages réservoirs augmentent à la longue la dégradation de l’environnement :

Le Mali dispose également d’un nombre important de lacs (près d’une centaine ont été identifiés en 1995 par l’Union International pour la Conservation de la Nature) essentiellement localisés dans les régions de Tombouctou, Mopti, Kayes, Ségou et Koulikoro. De grands lacs sont situés principalement sur la rive gauche du fleuve Niger (lacs Faguibine, Télé, Gouber, Kamango, Daoukiré, Daouna, Fati, Horo, Kabara et Débo). Les mares telles que celles de Dangha, Soumpi, Takadji, Gossi, et Tioffi sont également utilisées pour l’alimentation en eau dans des régions plus éloignées des cours des fleuves.

Les bassins du Niger, du Sénégal et de la Volta jouent un rôle important dans la conversation de la biodiversité, mais aussi dans l’économie grâce aux vastes plaines d’inondations, qui abritent les activités agricoles et pastorales des communautés riveraines et même au-delà. Des zones humides et des réserves naturelles importantes existent dans les bassins des fleuves Niger et Sénégal, notamment dans le Delta Intérieur du Niger (30 000 km²). À partir de Ségou et particulièrement dans le delta, les lentes ondes de crues hivernales se manifestent par d’importants débordements dans les plaines inondables, ce qui permet de remplir les casiers de submersion contrôlée, les lacs et les mares pour les cultures de décrue et les pâturages, et d’améliorer la reproduction halieutique dans les frayères.

Le lac de Sélingué recèle 82 espèces de poissons reparties entre 46 genres et 20 familles. Les espèces les plus pêchées sont Tilapia (30%), Auchenoglanis (15%), Hemisynodontis (40%) et Chrysichthys (8%).Des enquêtes de pêche et de commercialisation indiqueraient une production actuelle de près de 4.000 t/an, soit un rendement estimé à 98 kg/ha/an. Le niveau d’exploitation des pêcheries de Sélingué est considéré comme globalement équilibré.

La production potentielle des pêcheries de Manantali est estimée pour sa part à près de 3.000 t/an, sur la base d’un rendement approximatif de 65 kg/ha/an, tandis que la production actuelle serait de 1.300 t/an au minimum. Sur les lacs de retenue, les productions potentielles sont plus stables d’une année sur l’autre, même si des fluctuations peuvent intervenir en raison de l’hydraulicité (apports d’eau et gestion des barrages) et de l’évolution des peuplements piscicoles.

Les espèces de poisson présentes dans les deux lacs de retenue sont globalement les mêmes que celles recensées dans le Delta Central. A Sélingué, les principales espèces commerciales appartiennent à la famille des Bagridae (Chrysichthys et Auchenoglanis surtout), des Cyprinidae (Labeo) et des Cichlidae (Tilapia), avec respectivement 21% et 13,5% des débarquements. A Manantali, la famille des Cichlidae et des Synodontidae représente en revanche près des deux tiers des débarquements avec respectivement 48% et 17% (Source : Dolo, M., Sako, M. A., Diarra, S.. FAO, 2005).

3.3. Ressources halieutiques partagées :

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De façon générale, les ressources halieutiques partagées avec les pays de la sous région sont la Falémé avec le Sénégal, le lac de barrage de Manantali avec la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal, le Baoulé (dans la région de Sikasso) avec la Côte d’Ivoire, le Sankarani et le Ouassoulou Balé avec la Guinée, le Sourou avec le Burkina. Avec le Burkina et le Niger, le Mali partage aussi des ressources, celles du Liptako-Gourma.

Les ressources aquatiques de ces différents plans d’eau, principalement les ressources halieutiques, sont exploitées non seulement par les communautés de pêche maliennes mais aussi par celles des autres pays riverains.

3.4. Groupes concernés par les activités de la filière pêche et aquaculture

L'activité piscicole est actuellement intégrée dans des systèmes de production en milieu rural, dans les zones éloignées des grands centres de production halieutique, apportant ainsi un complément de protéines animales non négligeable à la population concernée.

Le nombre de pêcheurs en activité dans les principaux plans d’eau du Mali, toutes catégories confondues, est estimé en moyenne à 70.000. Ils sont regroupés environ en 33.000 ménages composés en moyenne de sept membres. Environ 260.000 personnes sont concernées par la pêche, ce qui correspond à 3,6% de l’ensemble de la population rurale malienne (environ 7,2 millions). La prise en compte des emplois générés en amont et en aval de la filière pêche conduit à une estimation minimale de 285.000 emplois au total, soit environ 7,2% de la population active. Ces emplois concernent les pêcheurs, les transformateurs de poisson, les commerçants d’engins de pêche, les commerçants de poisson frais et transformé, les agents peseurs, les convoyeurs, les manutentionnaires, les collecteurs de poisson frais et glace, les fabricants de pirogues, les vendeurs de carburants et de céréales (Source : Dolo, M., Sako, M. A., Diarra, S.. FAO, 2005).

Les communautés de pêche et d’aquaculteurs sont organisées en associations, coopératives, GIE, etc. Elles sont aussi membres des chambres d’agriculture créées par le monde rural. Les organisations socioprofessionnelles propres aux communautés de pêche et d’aquaculteurs les plus connues sont :

Association des Pêcheurs Résidents du Mali (APRAM).

Association des Pêcheurs et Pisciculteurs du Mali (APPM).

Union Nationale des Coopératives de Pêcheurs et Pisciculteurs Exploitants des Produits de la Pêche au Mali (UNACOPPEPPM).

Fédération Nationale des Groupements interprofessionnels de la Pêche et de la Pisciculture au Mali (FENAGIPPM).

Association des Pêcheurs du Haut Niger (APHN).

Association des Pisciculteurs et Aquaculteurs du Mali (APAM).

Fédération Malienne des Groupements de la Filière Poisson (FMGFP).

Fédération des Pêcheurs, Pisciculteurs et Exploitants des Produits de la Pêche au Mali (FPEP-MA-NANAN).

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Les pêcheurs professionnels

Les groupes sociaux opérants dans la pêche sont les suivants. Bozos, Somonos, Rimaibés, Bambara, Marka et Songhaï.

Il existe trois grandes catégories de pêcheurs : les pêcheurs professionnels migrants, les pêcheurs professionnels sédentaires et les agriculteurs - pêcheurs. Ces groupes se distinguent, en fonction du temps consacré à la pêche, de la panoplie des engins de pêche (capital investi), et du mode de vie des communautés concernées.

Il s’agit des :

les agriculteurs-pêcheurs (rimaïbé, bambara, marka, songhaï), qui consacrent leur temps et leurs investissements prioritairement à l'agriculture, et dont les captures sont essentiellement destinées à l’autoconsommation.

Les pêcheurs professionnels sédentaires (bozo et somono), pour qui la pêche représente une activité économique à part entière, mais dont les liens avec la terre ne sont pas entièrement rompus.

Les pêcheurs professionnels migrants (essentiellement bozo), qui engagent l'essentiel de leur force de travail dans la pêche pour rentabiliser au mieux leurs investissements dans le sous-secteur. Les pêcheurs professionnels (sédentaires et migrants) immobilisent en moyenne environ cinq fois plus de capitaux dans la pêche que les agro-pêcheurs.

Les aquaculteurs

Les aquaculteurs maliens font principalement de la pisciculture. Cette activité est exercée exclusivement par des hommes qui sont regroupés en associations ou en comités villageois ou qui évoluent individuellement. Ces personnes et comités/associations sont propriétaires des installations piscicoles et possèdent une expérience en matière de pisciculture. Ils pratiquent la pisciculture et d’autres activités comme l’agriculture, l’élevage, la pêche, le petit commerce, etc.

3.5. Moyen de production et techniques d’aquaculture.

Le Mali représente un cas spécifique dans le développement de l’aquaculture en Afrique sub saharienne avec un réseau hydrographique de l’ordre de 4 500 km, d’eau de qualité et de la température de 25 à 30°C en moyenne annuelle. En effet, avec les grandes superficies d’eaux libres et les nombreux aménagements hydro agricoles, le développement de l’aquaculture peut à terme constituer un élément de réduction des effets néfastes des aléas climatiques et de gestion rationnelle de l’écosystème (intégration agriculture/élevage). En zone office du Niger, dans les élevages « familiaux » conduits sur une superficie de 1 à 3 ares dont l’objectif est l’amélioration de l’apport en protéine, il est obtenu un rendement de 30 à 50 kg/are par an. Cette production était au dessus de la moyenne africaine. Dans les étangs aménagés loin du fleuve et dans les villages isolés, un apport de 150 à 300 Kg de poisson est très important.

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Par ailleurs, l’existence d’espèces locales telles que le silure (Clarias sp.) et l’Oreochromis niloticus (Tilapia) sont très appréciés par la population et se vendent facilement sur le marché. La disponibilité des sous produits agricoles dans les zones prioritaires est aussi un atout non négligeable. L’approvisionnement en alevins peut trouver un début de solution avec la reprise de la station piscicole de Molodo, l’installation d’une écloserie à Sélingué et les perspectives d’installation de pisciculteurs privés dans les zones propices.

Les enquêtes réalisées lors de l’actualisation du schéma ont permis d’estimer la production (en pisciculture) à 1 300 tonnes de poissons par an.

L’aquaculture présente de réelles potentialités basées sur l’irrigation de surface pratiquée sous deux formes : la maîtrise totale de l’eau (périmètre irrigué) et la maîtrise partielle ou de contrôle de crue.

L’aquaculture est envisageable là où la maîtrise totale de l’eau est possible. Les zones d’aquaculture sont :

- la zone l’ON avec 60.000 ha (avec un potentiel de 96.000 ha) ;- la zone de l’ODRS avec 3.500 ha ;- la zone de l’OPIB avec 3.000 ha ;- la zone du moyen Bani avec le seuil de Talo ;- la vallée du fleuve Niger dans les régions de Gao et Tombouctou.

La maîtrise partielle de l’eau pourrait également servir de zones d’intégration de l’irrigation et de l’aquaculture dans les zones lacustres, l’Office Riz Ségou, l’Office Riz Mopti et les PPIV.

De 2001 à 2006, l’ex Direction Nationale de l’Aménagement et de l’Equipement Rural a effectué un inventaire des sites aménagés et aménageables dans les domaines suivants : aménagement hydro-agricole, aménagement pastoral et piscicole.

La Direction Nationale du Génie Rural a fait le point de l’inventaire à la date du 30 mai 2006. L’inventaire du potentiel aménageable a été réalisé dans les 8 Régions et le District de Bamako au niveau de 44 cercles et 483 Communes. Au total, 5512 sites couvrant 894 335 ha ont été inventoriés. Les bas-fonds, mares et plaines occupent 620 518,9 ha sur les 894 335 ha de potentiel.

3.6. La gouvernance

La gouvernance dans les pêcheries est régie par la cogestion participative. A cet effet, il existe des conseils de pêche à l'échelle des collectivités territoriales permettant la participation des communautés locales et des communautés de pêche à la gestion des pêcheries. Le conseil de pêche est présidé par le maire au niveau communal, au niveau cercle par la délégation locale de la chambre régionale d’agriculture, au niveau régional par la chambre régionale d’agriculture et au niveau national par l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali. Les membres sont les représentants des organisations socioprofessionnelles de pêche désignés et les services techniques impliqués dans la gestion de la pêche et de

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l’aquaculture. Le secrétariat est assuré par le représentant de l’administration de la pêche.Les activités de pêche sont organisées sur la base d'une collaboration entre l’Etat, les Collectivités Territoriales, les organisations des pêcheurs. Des conventions (contrats de cogestion négociés) précisent les attributions et devoirs de chacun des partenaires dans l'exploitation et la gestion des pêcheries, ainsi que les mesures régissant l'exercice de l'activité à travers des conventions locales de pêche.

3.7. Le genre dans la pêcheLes femmes jouent un rôle important dans la distribution des produits de pêche. Elles sont nombreuses dans la vente du poisson transformé, segment dans lequel elles contribuent à réduire énormément les pertes après captures par les différents procédés de transformation (fumage, séchage, friture). De façon générale, les femmes constituent la cheville ouvrière dans la valorisation des captures. Les hommes sont les seuls à intervenir dans les activités de captures du poisson mais certaines femmes pêchent individuellement ou aident leur mari. Les mareyeuses sont souvent propriétaires d’engins de pêche qu’elles louent aux pêcheurs et parfois elles embauchent des hommes pour la collecte du poisson dans les zones de pêche éloignées.

IV TRANSFORMATION :

La demande en poisson sur les marchés intérieurs est importante. La consommation nationale apparente est estimée à 10,5 Kg/an/hab. Les produits de la pêche sont essentiellement commercialisés sous une forme transformée, par fumage, brûlage (une technique proche de celle du fumage), par séchage et par extraction d’huile (Tinèni/Brycinus, par exemple). On estime qu'environ trois quarts de la production nationale sont transformés.

Les méthodes de transformation reposent sur de faibles investissements et génèrent peu de frais d'opération, à l'exception du fumage (achat de bois). Le choix du mode de transformation relève généralement de l'espèce considérée (les Clarias, Bagrus, Synodontis et Labeo étant par exemple généralement fumés), mais également des prix de vente respectifs des différents types de produit, des caractéristiques physiques du poisson débarqué (fraîcheur et taille), et de la saison.

Le choix entre les deux principaux procédés de transformation (le fumage et le séchage) dépend essentiellement de l’espèce, du prix de vente de poisson, des qualités physiques (degré de fraicheur) et de la taille du poisson. D’autres facteurs non moins important connus sont la facilité d’écoulement, le coût de la transformation la tradition la durée de conservation et la saison.

Les principaux groupes d’espèces sont le plus souvent classées en trois catégories par rapport à la pratique des deux procédés de transformation, le séchage et le fumage.

1. Les espèces qui ne font l’objet que d’un seul procédé de transformation, soit le séchage soit le fumage

- Exclusivement séchées, l’ensemble des Characinidae, à savoir Hydrocyon brevis (wulu dyegue), Alestes leuciscus (tineni), Alestes dentex (fwono) et Alestes nurse (nzara), des Citharinus (tala) et Mormyridae (nana) ;

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- Exclusivement fumées, des Clarias (maanogo) et Heterobranchus (mpolyo) ;

2. Les espèces qui sont préférentiellement fumées mais souvent soumises au séchage. Il s’agit de ceux du groupe des Clarinidae notamment des Auchenoglanis (korokoto) Synodontis (konkon) Bagrus (samu) Chrisichtys (nkere) ainsi que du labeo (bama) du groupe des ciprinidae.

3. Les espèces qui sont indifféremment fumées ou séchées. On peut citer surtout les Tilapias (toutes les espèces) et le Lates (saalé). C’est aussi la catégorie ou le choix du procédé est le plus sujet aux facteurs conjoncturels tels que le prix de vente du poisson transformé ou encore la facilité d’écoulement.

NB   : - Le brûlage concerne surtout les espèces de tilapia de petites tailles ;- Rentre dans la fabrication de la farine de poisson, les tilapias sp et les

brisures et autres résidus issues des opérations de transformation et de manutention du poisson.

- Le grillage (frire le poisson à l’huile) est souvent assimilé à un mode de cuisson et concerne la plupart des espèces citées.

La transformation du poisson est essentiellement assurée par les femmes. Généralement femmes de pêcheurs, elles travaillent individuellement ou regrouper dans des associations de transformatrices affiliées aux grandes associations de pêcheurs (APPM, APRAM). Les techniques traditionnelles de fumage et de séchage sont parfaitement maîtrisées par les femmes, transformatrices de poissons. Elles sont propriétaires des équipements de transformation et tirent l’essentiel de leurs revenus de la transformation du poisson.

Les techniques de transformation du poisson au Mali sont encore traditionnelles en milieu rural et reposent sur de faibles investissements. Par contre les techniques et équipements pour le conditionnement et la conservation du poisson en milieu urbain connaissent une nette amélioration avec l’utilisation d’équipements modernes.

Le reséchage, le refumage, et le reconditionnement sont souvent utilisés en traitement préventif ou curatif. Les produits insecticides autorisés au Mali dans le traitement du poisson sont essentiellement la K'Othrine et l’actellic.

Sur le marché, d’autres insecticides impropres à la consommation humaine sont souvent utilisés de manière frauduleuse, pour le traitement du poisson.

Les produits transformés sont souvent conditionnés dans des emballages de fortune : nattes, emballages perdus ou des caisses en bois, qui préservent très peu la qualité du poisson aussi bien pendant le stockage qu’au cours du transport et la distribution.

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4.1. Le conditionnement du poisson séché et du poisson fumé

De 1972 au 16 septembre1991 l’Opération Pêche Mopti a assumé le conditionnement du poisson séché et du poisson fumé dans sa zone d’intervention et percevait des recettes au titre d’Opération de Développement Rural (ODR) en application de l’ordonnance n°22/CMLN du 24 mars 1972 portant institution des Opérations de Développement Rural (ODR)

L’Ordonnance n°91-060/PCTSP du16 septembre1991 portant création de l’Opération Pêche Mopti comme service rattaché à la Direction Nationale des Eaux et Forêts a abrogée toutes les dispositions antérieures contraires et mis fin au statut d’Opération de Développement Rural de l’Opération Pêche Mopti.

La Loi n°05-009 du 11février 2005 portant création de la Direction Nationale de la Pêche a abrogé les dispositions de l’ordonnance n°91-060/PCTSP du16 septembre 1991 portant création de l’Opération Pêche Mopti.

Les arrêtés Interministériels n°0622/MP-EF du 26 février 1975 et n°0308/MEEF/MFC du 23 janvier 1981 ne donnent aucune précision sur le libellé et le modèle du certificat de conditionnement annoncé. Aussi ce titre n’était prévu par aucun texte antérieur.

4.2. Le contrôle du conditionnement des produits de la pêche

Conformément aux dispositions de la loi n°05-010 du 11 février 2005 et du décret n°05-104/P-RM du 09 mars 2005 le contrôle sanitaire des animaux et des produits animaux ou d’origine animale y compris les produits de la chasse, de la pêche et de l’apiculture de la production à la consommation relève de la Direction Nationale des Services Vétérinaires et de ses services régionaux et subrégionaux.

4.3. La fixation et la perception des frais de conditionnement :

Les taux des frais de conditionnement et d’établissement du certificat de conditionnement du poisson fumé et du poisson séché ont été fixés par l’arrêté interministériel n°00622/MP/MF/MC du 26 février1975 révisé par l’arrêté Interministériel n°0308/MEE/MFC du 28 janvier 1981.

Conformément aux dispositions de la loi n°96 –060 du 04 novembre 1996 relative à la loi des finances et de la Directive n° 05 /97/CM/UEMOA du 16 décembre 1997 relative aux lois de finances, « la renumérotation des services rendus par l’Etat (redevances) ne peut être établie et perçues que si elle est instituée par Décret pris en Conseil des Ministres ».

Conformément aux dispositions du Décret n°97- 192 /P-RM du 09 juin 1997portant règlement général de la comptabilité publique , la perception des recettes de l’Etat est autorisée par Arrêté du Ministre chargé des finances (création de régies de recettes) et les régisseurs de recette s sont nommés par Arrêté conjoint du Ministre chargé des finances et du Ministre auprès duquel la régie est instituée (Arrêté n°752 /MFC-DNTCP du 19

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V. COMMERCIALISATION :

5.1. COLLECTE DES DONNEES PAR LA DNP.

A titre de rappel, la Direction Nationale de la Pêche a été créée en 2005 a commencé par un dispositif minimum de collecte des données.

Dans un premier temps la DNP a tenté a fait la situation de référence en Décembre 2005. Les Directions Régionales de Kayes, Ségou et Mopti étaient les seules opérationnelles.

En 2007, la fourniture de statistiques de productions a couvert toutes les Régions sauf Bamako et Kidal pour lesquels la situation de l’approvisionnement était faite sur le marché.

Il faut rappeler que jusqu’en 2005, la collecte des données sur la pêche n’était systématique que dans le Delta central du Niger avec l’Opération pêche Mopti et au niveau du lac de Sélingué à travers la Division Halieutique de l’Office du Développement Rural de Sélingué (ODRS).

Le système mis en place par l’OPM qui, était la seule structure a assuré pendant plusieurs années le suivi des prix et des quantités de poisson dans le Delta Central du Niger (marché de Mopti là, où passe la majorité des flux « exporté » hors du Delta.Pour l’amélioration de son système et satisfaire la demande du SAP, l’OPM en 1995 a lancé des nouveaux modèles de fiches d’enquête pour collecter des données plus précises sur les arrivées de poissons et leur provenance ,sur les stocks, sur les expéditions et sur les prix. Jusqu’à la disparition de l’OPM, le traitement de l’information ainsi collectée était réalisé manuellement pour la production de données mensuelles ensuite ces éléments sont rassemblés en une synthèse annuelle.

5.2. LE DISPOSITIF :

Le dispositif de collecte commence par les antennes de pêche (niveau communal), les Secteurs de pêche (niveau Cercle), les Directions Régionales et la Direction Nationale. Chaque semaine les données sont collectées par les Agents et transmises jusqu’à la DNP pour compilation, traitement stockage et diffusion à travers le Bureau Statistique, Suivi-Evaluation.Ce dispositif est fonctionnel sur toute étendue du territoire et fait l’état de la production dans les zones de production (de Kayes à Gao) mais aussi de la commercialisation dans les differentes régions notamment à Bamako et Kidal.Pour la collecte des données sur les importations elles font parties des missions de contrôle des produits d’origine animale de la DNSV.

Les indicateurs sont essentiellement bases sur les Quantités de poisson (débarquement contrôlé) et estimation pour la

production nationale ; les quantités de poisson exportées ;

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les recettes et nombre de permis de pêche délivrés ; les quantités de poisson produites en pisciculture ; le nombre de mares aménagées et leur production ; les prix des différentes espèces et types de poisson.

.Les prix collectés sont des prix indicatifs au niveau régional et une moyenne par espèce et par type de poisson.Les informations sur les prix des produits de la pêche sont traitées et diffusé hebdomadaire dans le tableau en annexe.

En ce qui concerne le poisson de mer sa commercialisation est observée dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, et le District de Bamako.Les services de la pêche collecte les quantités observées sur le marché, mais ne collecte pas les prix des différentes espèces de frais observées sur les marchés.La Direction Nationale de la Pêche ne dispose pas de logiciel informatique pour faire un traitement des prix du poisson pour dégager une moyenne nationale par espèce par région et par semaine.D’autres structures interviennent dans le processus de collecte des prix du poisson, notamment l’Observatoire du Marché Agricole (OMA)

Depuis le 22 mars 2012 ce dispositif de collecte est affecté suite aux évènements sécuritaires dans les régions du nord du Mali, les données des régions des grandes zones de pêche de la région de Mopti ainsi que les régions de Tombouctou, Gao et Kidal ne sont plus disponibles.

La construction du marché central aux poissons de Bamako, et la mise en place de l’agence de gestion augure de bonnes perspectives pour un meilleur suivi des statistiques et de la commercialisation de poisson au niveau de Bamako sera beaucoup amélioré.

La Direction Nationale de la Pêche n’intervient nullement dans la fixation du prix des produits de la pêche et de la pisciculture, sa mission se limite à l’appui conseil aux producteurs et aux mareyeurs (euses) transformateurs ( trices) pour une bonne conservation et une valorisation des produits de la pêche.

EXPORTATION DE POISSON DE 1995 A 2011 (en tonne).

Année Poisson transformé

Poisson Frais Total en équivalent frais

1995 703,088 26,04 2254,82896

1996 482,505 32,45 1561,99085

1997 514,23 9,6 1639,7091

1998 669,034 0 2120,83778

1999 920,615 3,6 2921,94955

2000 1839,635 0 5831,64295

2001 1145,061 0 3629,84337

2002 852,662 0 2702,93854

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2003 350,138 7,34 1117,27746

2004 729,14 0 2311,3738

2005 21,062 27 93,76654

2006 199,39 13,379 645,4453

2007 1250,954 0 3965,52418

2008 1321,701 573,64 4763,43217

2009  2674,085  22604,651  31081,50045

2010 6434,04 8365,04 28760,9468

2011 2359,815 2286,733 9767,34655

5.3. LE CAS SPECIFIQUE DU DELTA CENTRAL DU NIGER :

Au cours des trente-cinq dernieres années, le niveau des captures ayant été presque divisé par deux et celui de la consommation intra-deltaïque de poisson, à l’inverse, ayant presque doublé, de 19 000 à 33 000 tonnes, on ne s’etonnera pas que le volume des quantités commercialisées ait baissé tres fortement. Nous évaluons cette évaporation” à 39 000 tonnes, puisqu’en 1966 la quantité totale commercialisée pouvait être estimée à 72 000 tonnes en équivalent frais, dont 61 000 à l’extérieur du Delta et 11 000 à l’intérieur du Delta, alors qu’en 1991 elle pouvait l’être à 33 000 tonnes, dont 10 500 à l’extérieur et 22 500 à l’intérieur du Delta. Cependant, cette diminution drastique du volume commercialisé s’est accompagnée de restructurations concernant les flux de commercialisation et dune redistribution de l’importance relative des modes de transformation. Pour l’ensemble du Delta Central, ce sont 28 140 tonnes de poisson qui ont été commercialisées de la mi-1990 à la mi-1991, dont 6 810 de poisson frais et 21 330 de poisson transformé (équivalent frais). Alors que les ménages de pêcheurs migrants ont assuré 70 % de la commercialisation de poisson transformé, ce sont au contraire les menages de pêcheurs sédentaires qui ont assuré 63 % de la commercialisation de poisson frais. En effet, si les migrants commercialisent, en moyenne par jour, six fois plus de poisson transformé que les sédentaires, il n’en est pas de même pour le poisson frais car les quantités journalières commercialisées par les migrants et les sédentaires sont, en moyenne, équivalentes Y compris les quantités commercialisees destinées a la consommation de la ville de Mopti. L’importance relative de chaque région en ce qui concerne les quantités commercialisées par les pêcheurs dépend évidemment de l’importance de celle-ci en matière de captures : ainsi la région des lacs, celle du Diaka-Kotia et la région de Mopti- Diafarabe-Ke Macina fourniront les contingents, de loin, les plus importants. Les différences quant au type de poisson commercialisé renvoient aux différences de comportement des migrants et des sédentaires : la présence importante des premiers dans la region des lacs et le Diaka-Kotia est à rapprocher de la faible part relative de la commercialisation de poisson frais et a contrario de la très forte commercialisation de poisson transformé. À l’inverse, l’ébauche de circuits de mareyage dans la région de Mopti, la forte demande des villes de Djenné et Mopti, et dans une moindre mesure de Tonka et Niafunké, se concrétisent par une commercialisation de poisson frais plus importante dans le Djennéri-Bani, sur l’axe Mopti- Diafarabé-Ké Macina ainsi que dans la région du Niger. Les flux commerciaux augmentent pendant la décrue et

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l’étiage, principales saisons de pêche. La flexibilité des agents impliqués dans la commercialisation explique leur capacité à évacuer des quantités relativement importantes, en tout cas très différenciées selon les saisons : elle se manifeste par l’affrètement de nouveaux moyens de transport et la réorientation de ceux-ci à l’intérieur du Delta Central.

Les circuits de commercialisation du poisson frais s’articulent globalement autour de trois types de marchés : les marchés de gros qui centralisent la production (Mopti dans le Delta Central, Carrière et Faraba à Sélingue et Manantali) ; des marchés de semi-gros, situés dans les centres de production et de consommation et des marchés de détail dans les villes et villages. Les marchés de gros peuvent néanmoins être court-circuités à travers les ventes directes aux consommateurs locaux.

5.4 LES MAREYEUSES ET COMMERÇANTS/TES DE POISSONS TRANSFORMES

La commercialisation du poisson frais est essentiellement assurée par les femmes (femmes de pêcheurs et autres). Ce groupe est constitué de grossistes, de demi-grossistes et de détaillantes.

Tout comme les commerçants de filets, les mareyeuses se situent en amont et en aval de la filière pêche. Les mareyeuses grossistes assurent la collecte du poisson frais au niveau des campements, achètent du poisson frais aux grossistes installées dans les centres de commercialisation et approvisionnement les demi-grossistes et détaillants qui à leur tour ravitaillent les marchés.

Le commerce du poisson frais et celui du poisson transformé constituent les principales sources de revenus des communautés de pêche. Le commerce du poisson transformé est essentiellement entre les mains des hommes et de certaines femmes.

Les grossistes envoient des acheteurs dans les campements, aux foires hebdomadaires pour la collecte du poisson transformé. Ces grossistes installés dans les centres de commercialisation, ravitaillent ainsi les demi-grossistes et les détaillants (à l’intérieur du pays et à l’extérieur aussi).

5.5. LES COMMERÇANTS D’ENGINS DE PECHE Le commerce d’engins de pêche est exclusivement entre les mains des hommes qui se situent en amont et en aval de la filière pêche. Les commerçants d’engins de pêche vendent les filets, les pirogues, les hameçons et autres qui constituent la principale source d’investissement des pêcheurs (dépenses).

Les nappes de filets (400 mailles x 100 yards) constituent le principal intrant de la pêche. Les circuits d'approvisionnement en matériel de pêche par les importateurs sont performants car il existe des opérations de réexportation d'une partie des marchandises vers les pays voisins (Côte d'Ivoire, Guinée, Burkina Faso). Les commerçants restent tributaires à la fluctuation des prix mondiaux.

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VI. CONTRAINTES ET DIFFICULTES

La menace sur les ressources en eau est multiple et les causes sont d’origine climatique et anthropique : sécheresse récurrente, ensablement des cours d’eau, gestion inappropriée, sédimentation, et différents types de pollution. (Source : Commission Européenne - Profil Environnemental du Mali. Rapport final. Mai 2006).

6.1 Problématiques et contraintes de développement de la pêche et de l’aquaculture

Quel que soit le type de pêcheries (fluviales/deltaïques/lacustres), les principales problématiques découlant des modes d'organisation de la pêche sont globalement de même nature, du fait que le savoir-faire, la culture halieutique, ou encore la référence à la coutume des pêcheurs sont largement inspirés des modes d'organisation de la pêche dans la zone deltaïque. Cependant, le contexte physico-naturel, social et économique diffère sensiblement entre les pêcheries du Delta Central et celles des lacs de retenue, induisant des spécificités qu'il convient de prendre en considération dans le cadre de leur aménagement.

VI.2. Problématiques et contraintes spécifiques à la Pêche:

- Les facteurs hydrologiques et écologiques sont les facteurs déterminants de la productivité des pêcheries maliennes, en particulier dans la zone deltaïque. Par conséquent, la gestion des stocks de poisson ne peut être considérée indépendamment de la gestion de l’ensemble des écosystèmes aquatiques (nécessité d’une gestion éco systémique). Sur le plan strictement biologique, et du renouvellement des stocks en particulier, il existe une forte liaison entre le recrutement (entrée des juvéniles dans la pêcherie) et les conditions environnementales.

- Sur le plan de l’organisation économique, les pêcheurs sont confrontés à deux problèmes majeurs que sont une valorisation insuffisante de leur production et le coût élevé du financement des opérations de pêche et de commercialisation.

- Sur le plan social, les communautés de pêcheurs demeurent dans des conditionsprécaires des points de vue de l’hygiène, de l’éducation et de la santé. Toutefois, une volonté de conduire des activités d’intérêt communautaire dans ces domaines, avec l’appui de l’administration, s’exprime de plus en plus au sein des ménages de pêcheurs dans le cadre de la dynamique liée à la décentralisation.

- En dépit d’une contribution substantielle à l’économie nationale, la filière pêche n’a bénéficié jusqu’à présent que d’une faible attention dans le cadre des politiques d’appui au monde rural. La jeune administration des pêches ne dispose pour le moment que des faibles ressources humaines, financières et matérielles.

- En matière de planification, les informations et les données statistiques sur le sous secteur sont insuffisantes et peu fiables (collecte, analyse, traitement et diffusion). Les analyses dans, les domaines économique, socio-économique et

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bio-écologique sont encore insuffisamment développés au regard des besoins en matière de formulation et de mise en œuvre de plans d’aménagement.

VI.3. Problématiques et principales contraintes spécifiques à l’aquaculture

- La pisciculture, a été introduite véritablement au Mali au début des années 80. Il s'agit donc d'une activité récente. Divers projets de développement ont contribué à favoriser l'insertion de cette nouvelle activité économique dans la société rurale malienne, en testant différents types d’élevage sémi-intensifs et extensif. Ces modèles de production vulgarisés semblent cohérents dans le contexte naturel et social des zones d’implantation, mais leur viabilité économique n’a pas été démontrée.

- La production d'alevins constitue un goulot d'étranglement de l'expansion des activités aquacoles. Les services d'appui au développement de la pisciculture ne disposent que de faibles moyens de fonctionnement pour remplir leur mission efficacement.

- L’absence d'informations et d'éléments d'analyse, notamment économiques constitue une contrainte majeure pour le développement de la pisciculture semi-intensive au Mali.

Mais aussi :

- l’insuffisance des organes de vulgarisation de l’aquaculture ;- l’insuffisance de cadres formés en aquaculture ;- la topographie des cours d’eau du pays encaissée ;- les terres le long des cours sont sablonneuses donc perméables ;- le foncier rural là où il y a la disponibilité de la ressource eau ;- le manque de répertoire des sites aménageables pour l’aquaculture ;- l’accès difficile au crédit par les aquaculteurs;- l’analphabétisme et le nomadisme des communautés de pêche susceptibles

de pratiquer l’aquaculture.

VI.4. Contraintes commerciales - l’insuffisance des infrastructures de base (installations modernes de

débarquement, de stockage, de conservation et de transformation) et d’équipements de pêche :

- l’inorganisation du circuit de commercialisation des produits de pêche ;- la pression fiscale informelle ;- les difficultés d’acheminement du poisson liées aux crises sociopolitiques ou

aux procédures administratives et douanières non maîtrisées ou parfois contraignantes ;

- l’accès difficile aux marchés intérieurs éloignés des zones de production, et des marchés sous-régionaux ;

- la précarité des conditions de vie des communautés de pêcheurs au point de vue de l’hygiène, de l’éducation et de la santé ;

- le difficile accès au crédit des communautés de pêche.

Les principales contraintes des mareyeuses sont : l’insuffisance des infrastructures d’accueil, ignorance des normes de qualité, l’organisation et encadrement

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insuffisants, difficultés d’accès aux marchés, difficultés d’accès au crédit (fonds de roulement).

La non - maîtrise des prix et l’enclavement des zones de production constituent les principales contraintes des commerçants de poissons transformés.

Les contraintes des commerçants d’engins de pêche résident au fait que le pays ne dispose d’aucune unité de fabrique d’engins de pêche. L’approvisionnement en engins de pêche se fait à partir des marchés étrangers (Japon, Corée, Thaïlande, Indonésie, etc.).

VI.5. Les atouts/opportunités de la pêche et de l’aquaculture

Malgré plusieurs contraintes qui le caractérisent, le secteur de la pêche et de l’aquaculture regorge de nombreux atouts et des opportunités à saisir pour son développement:

- la production potentielle dans le Delta Central est soumise à une forte variabilité saisonnière et interannuelle en fonction des conditions climatiques. En revanche, dans les lacs de retenue, la production potentielle est globalement stable à l'échelle interannuelle.

- les caractéristiques physiques des pêcheries deltaïques (dispersion, étendue, hydraulicité variable...) et la dynamique particulière de leurs populations piscicoles ne justifient que marginalement la mise en place de mesures classiques de régulation de l'effort de pêche, notamment de contrôle des intrants. L'aménagement des pêcheries deltaïques doit privilégier une gestion écosystémique visant à optimiser l'utilisation de la productivité naturelle des milieux aquatiques. En revanche, dans les lacs, qui forment des unités d’aménagement plus homogène, et où les conditions bio-écologiques sont assez stables, l'introduction de mesures portant sur la régulation de l'effort de pêche est envisageable à moyenne échéance.

- D’énormes possibilités de développement de la pisciculture commerciale. Le potentiel en terre aménageable est important (plus de 2,2 millions d’ha aménageables).

- l'élevage extensif des poissons suscite aujourd'hui un intérêt croissant auprès de certains opérateurs privés et des agriculteurs localisés dans des régions présentant certaines caractéristiques : poisson de capture relativement rare et cher ; existence de conditions naturelles (topographie, disponibilité de ressources en eau...) favorables.

- dans le Delta Central, les produits de la pêche sont essentiellement distribués sous la forme transformée en un faible niveau de valorisation des captures. L'essentiel de la production du lac de Sélingué est en revanche vendu en frais, ce qui se traduit par une bonne valorisation de la production dans l'ensemble.

- les pêcheries du Delta Central et de Sélingué peuvent être considérées comme pleinement exploitées quel que soit le niveau d'hydraulicité. Ce n'est pas le cas de celles de Manantali où des possibilités de développement notables de la production

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halieutique existent, notamment si l'environnement économique local est rendu plus propice.

- l’existence d’un Ministère et d’une structure autonome chargés de la pêche  constitue désormais une bonne opportunité pour la prise en compte de ce sous secteur au niveau de l’Etat.- l’existence d’une politique nationale de développement de pêche et de l’aquaculture 

- la disponibilité des espèces autochtones de grandes valeurs marchandes (capitaine, silures, tilapia) et l’existence des espèces locales adaptées à l’aquaculture ;

- l’existence des marchés (locaux, sous régionaux et régionaux) VII. ANNEXE  

ANNEXE 1 LA CONVENTION PORTANT TRANSFERT DU PORT DE PÊCHE À LA COMMUNE DE MOPTI :

Véritable instrument de développement économique de la région de Mopti, les infrastructures portuaires ont fait l’objet en mai 1992 d’une convention passée entre le Ministre chargé du Domaine de l’Etat, représentant l’Etat et le Maire de la commune de Mopti en exécution du décret no 92-153/P-CTSP du 17 mai 1992 portant autorisation du transfert de la gestion du port de pêche de Mopti à la commune de Mopti.

Les modalités du transfert de la Gestion à la collectivité ont été fixées en 10 articles comme suit :

Article 1er : la gestion du port de pêche de Mopti est transférée à la commune de Mopti.Cette gestion s’applique à toutes les installations du domaine portuaire à l’exclusion de celles exploitées par l’Opération pêche Mopti pour l’accomplissement de sa mission.

Article 2 : la commune de Mopti percevra :

1) les loyers des magasins, boutiques et autres installations ;2) les taxes pour l’utilisation privative du domaine portuaire comprenant :

a) les taxes sur les installations à caractère commercial ou artisanalb) les taxes d’accostage.

Article 3 : les magasins, boutiques et marchés couverts sont employés en priorité pour les besoins liés aux opérations de la filière pêche.

Article 4 : le montant des loyers ainsi que le taux des taxes seront fixés par la commune de Mopti dans le respect des textes législatifs et règlementaires en vigueur.

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Article 5 : la commune de Mopti est responsable de la conservation de tous les biens du domaine portuaire dont elle a la gestion.

A cet effet, elle à l’obligation d’entretenir en parfait état toutes les installations du port de pêche ainsi que ses dépendances et à maintenir en de bonnes conditions de propreté et d’Hygiène les places et voies publiques.

Article 6 : l’Opération pêche est habilitée à mener les opérations de conditionnement et de contrôle de qualité des produits dans le port de pêche dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur.

Article 7 : La Commune de Mopti s’engage à accorder à l’Opération pêche Mopti toutes les facilités nécessaires à l’accomplissement de sa mission sur le port de pêche.

Article 8 : Sur les produits de l’exploitation du port, la commune est tenue de constituer un fonds dont le montant est au moins égal à 30% de ces produits dans un compte spécial ouvert dans les écritures du trésorier payeur. Ce fonds sera affecté à l’entretien des installations et à l’aménagement du port.

Article 9 : le règlement intérieur du port de pêche est arrêté par le maire après délibération du conseil municipal. Il n’est exécutoire qu’après approbation de l’autorité de tutelle.

Article 10 : Le Gouvernement, propriétaire du domaine portuaire de Mopti se réserve le droit de retirer à la commune de Mopti la gestion du port de pêche si les conditions énumérées ci-dessus venaient à ne pas être respectées ou pour des raisons d’intérêt général ou d’utilité publique.

ANNEXE 2 : LISTE DES ONGS, SOUS SECTEUR PECHE

Coordination des ONG Koulikoro koulikoro

Coordination ONG PADK Koulikoro

Bureau ONG/SNV Koulikoro

CAFO Koulikoro

ONG Vie-Bonne Koulikoro

ONG Borne Fondaine Koulikoro

ONG APEK koulikoro

GRDR Kayes KayesCCA ONG KayesSECO ONG Kayes

CAFO Kayes

Coordination des ONG Ségou Segou

PACR Segou

CAFO Segou

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CARE-Mali Segou

PMB Segou

Projet Luxe Développement Segou

Projet Village Millénaire Segou

Coordinateur des ONG Sikasso Sikasso

PACR Sikasso

CAFO Sikasso

AVAL IC Sikasso

IICM Sikasso

PADEPECHE Mopti Mopti

OFFICE RIZ MOPTI Mopti

ECODEL/JCA Mopti

PCDA Mopti

CAFO Mopti

PACR Mopti

UICN/REDDIN Mopti

SAPI/CARE MALI Mopti

AREG/FODESA Mopti

IICM/USAID Mopti

GIRENS Mopti

PASAM Mopti

WETLANDS INTERNATIONAL Mopti

WINROCK INTERNATIONAL Mopti

PAPAM Mopti

PADIN Mopti

Coordination des ONGs Gao

Association poisson pour le Monde Gao

AADIS mali Gao

ADIGOS Gao

AFAR Gao

ADM Gao

ADRA Gao

APDP Gao

DDRRNAS Gao

RADEC Gao

TASSAGHT Gao

Coordination des ONGs Tombouctou

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ACTION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE EN AFRIQUE

Tombouctou

AMADE (Association malienne pour le Developpement)

Tombouctou

ONG NOR.DEV (Association Nord et Developpement)

Tombouctou

ANNEXE 3 : LISTE DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERSPOUR LE DEVELOPPEMENT DE l’AQUACULTURE

N° NOM DE L’ORGANISATIO

N

NOM DU RESPONSABLE

CONTACTS DU RESPONSABLE

ZONE D’INTERVENTION

REGION DE KOULIKORO1 PACT/GTZ Ségou Gérôme Dakouo/

Fabio Germano76136194/ 21 23 52 56/ 21 23 38 05

Dioïla, Kati, Koulikoro Kangaba.

2 USAID Gaoussou Diarra 79422502 Baguinéda, Péri-urbaine Bamako

3 PAPE/GTZ Alassane Kanouté 66 75 50 38 Kati

REGION DE SIKASSO01 Jèkasy M.Yaya BALLO 21 620 364 Sikasso (Bamadougou)02 PACR M. Yacouba Michel

KONE21622455/21622457/66568255/75431777

Sikasso/Koutiala/Kadiolo

03 PACT/ SUISSE CONTACT

M.Omar TRAOREMme Patricia KONE

7603483576499250

Yorosso (Koury)

04 HELVETAS MALI 21651039 Bougouni05 Coopération

Technique BELGE

Ludo ROCHETTE 66747967 Tous les cercles de la Région

06 ANPE Idrissa KEITA 21620360/66725503/7639729

REGION DE SEGOU01 PACT Gerome Dakou 66 79 68 66 Baraoueli, Niono,

Ségou, Macina02 Projet villages du

millénaireBocary KAYA 66 76 19 90 Dioro-Farakou Massa

03 PACR Mohamed Camara 66 95 49 19 Baraoueli04 Assemblée

régionaleSékou A Diallo 66 73 59 67 Région de Ségou

05 Groupe Ingénieur sans frontière

Milagro 78 18 58 80 Commune Yolo(Ségou)

REGION DE MOPTI01 CRRA Amaga KODIO 7633 65 40 Région Mopti

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02 PCDA Mamadou NIANG 6674 55 54 8 Cercles 5ème Région03 PACR Pakuy KAMATE 7622 63 48 Mopti04 FODESA Mamadou THIERO 6679 47 95 Mopti- Djenné

Ténenkou Youwarou05 PRPM Sory

SAMASSEKOU7629 26 97 Mopti

REGION DE TOMBOUCTOU

001

Projet d’Investissement des régions Nord du Mali (PIDRN)

Hamzata Moussa DIALLO

21 92 18 11, 66 78 32 73 Gourma Rharous, Goundam, Niafunké

002

Projet Villages Millénaires de Toya

Brahima Tianbal CISSE

21 92 24 64, 76 02 34 97

Commune D’Alafia (cercle de Tombouctou)

003

Projet d’Appui à l’Amélioration des conditions de vie des couches vulnérables et des pauvres (PAACVP) Zones Lacustre Tonka

Dalinon COULIBALY

66 71 38 15, 21 93 30 01 Cercle Goundam et Diré

REGION DE GAO01 Programme

d’Investissement et de Développement rural des Régions du Nord Mali (PIDRN) Tombouctou.

Monsieur Hamzata M. DIALLO

21 921 811 Cercle de Bourem : communes rurales de Bamba – Temera – Bourem et Taboye.

02 African Development Foundation « ONG A.D.F. »

Madame KAMA BA 20 29 68 22 Cercle d’Ansongo : communes rurales de Ouatagouna – Bourra – Tessit – Ansongo et Bara.

DISTRICT DE BAMAKO2 USAID Gaoussou Diarra 79422502 Baguinéda, Péri-

urbaine Bamako

NB: L’ADF intervient directement auprès des Associations, Fédérations et Unions des Sociétés Coopératives des pêcheurs « dans le renforcement de capacités des activités de pêcheurs »

ANNEXE 4 : SITUATION du PARC AUTO/MOTOS

Véhicules Date Acquisition

Affectation Age des Véhicules

Origine N° Véhicules

OBSERVATION

TOYOTA LAND CRUISER

21/05/2003 Parc Auto Projet FAO 673251B Mise à laReforme

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OUMOU SANG 01/01/2008 Ousmane A DIALLO

5 ans Don GouvernementDu MALI

K6159 En Panne

OUMOU SANG 01/01/2008 Alhousseyni SARRO

5 ans Don GouvernementDu MALI

K 6161 En Panne

MITSIBUSHI L200 01/01/2008 Fanseri BOUARE 5 ans Budget National K 9201 BON

TOYOTA LAND CRUISER

30/10/2008 Parc Auto PASAOP 1491AAT Mise à laReforme

MITSIBUSHI NATIVA (Directeur Adjoint)

01 /01 /2009

Madi M KEITA 4 ans Budget National K 9210 BON

Mitsubishi L 200 01 / 01 / 2009

District Bamako 4ans Budget National K 9270 Bon

MITSIBUSHI L200 15/ 07 /2009

Soumaila DIARRA 4 ans Budget National CH5759 BON

TOYOTA LAND CRUISER BGI 60 (Directeur National)

29/07/2009 Sory SAMASSEKOU

3ans Projet P-DREGDE/ABN

9128AAT BON

TOYOTA HILUX 29/07/2009 DRP GAO 3 ans Projet P-DREGDE/ABN

AAT 9127 En Panne

TOYOTA HILUX 29/07/2009 DRP Tombouctou 3 ans Projet P-DREGDE/ABN

AAT 9129 Enlevé parles rebelles

TOYOTA HULUX 01 / 11 /2009

Centre de Molodo 4 ans USAID K 9264 Bon

Mitsubishi L 200 01/11/2009 Koulikoro 4 ans USAID CH 6254 Bon

Mitsubishi L 200 22/12/2009 DRP Kayes 4 ans Budget National CH 6068 Bon

Mitsubishi L 200 22/12/2009 Sikasso 4 ans Budget National CH 5926 Bon

Mitsubishi L 200 22/12/2009 DRP Ségou 4 ans Budget National CH 5931 Bon

MITSIBUSHI L200 24 /12 /2009

Tiemoko DIAKITE 4 ans Budget National K 9204 BON

HAVAL 2010

Sory SAMASSEKOU

2 ans CH 9187 Bon

TOYOTA HULLUX 01/01/2010 Mamadou KOMOTA

3 ans USAID K9265 BON

TOYOTA HULLUX 29/07/2010 Parc AutoMissions ABN

3 ans Projet P-DREGDE/ABN

9126AAT BON

MITSIBUSHI L200 17 /06 /2011

Parc AutoMissions DNP (Remis au CNRDRE)

2 ans Budget National K 9202 BON

Mitsubishi 17/06/2011 Mme TRAORE Alima DIAWARA

2 ans Budget National K9638 Bon

Affectation de trois(03) Motos Cross à la Direction Régionale de la Pêche de KOULIKORODans le Cadre de l’exécution du Programme de Développement de la Pêche et de la Pisciculture dans la Zone OHVN.

DNP ETAT DES LIEUX Page 41

Motos Cross JH 125 PP JUVE

11 /09 / 2008

DRP / Koulikoro 4ans DAF/MEPCoord.PDPP/OHVN

LCWGE 2A070300095

Motos Cross GY125 PP FADIYA

11 /09 / 2008

DRP / Koulikoro 4ans DAF/MEPCoord.PDPP/OHVN

LHJYCLJLA07B800705

Motos Cross GY150 PP FEKON

11 /09 / 2008

DRP / Koulikoro 4ans DAF/MEPCoord.PDPP/OHVN

LDPAK 1156G901254

Les Motos Cross dont les références sont ci-après spécifiées, affectées à la DNP suivant Note de ServiceN°0072/DAF/MEP du 04 décembre 2008 sont réaffectés aux DRP de la Pêche de KAYES, SEGOU et SIKASSO

Motos Cross Tout terrain ISMDY 125

05 / 12 / 2008

DRP/KAYESService Locale Pêche KAYES

4ans DAF/MEP LXYJCJLX 0270M-32353

Motos Cross Tout terrain ISMDY 125

05 / 12 / 2008

DRP/KAYESService Locale Pêche BAFOULABE

4an DAF/MEP LXYJCJLX 0470M-32433

Motos Cross Tout terrain ISMDY 125

05 / 12 / 2008

DRP/SEGOUService Locale Pêche BLA (SLP)

4an DAF/MEP LXYJCJLX 0570M-32458

Motos Cross Tout terrain ISMDY 125

05 / 12 / 2008

DRP/SIKASSOService Locale Pêche YANFOLILA (SLP)

4an DAF/MEP LXYJCJLX0270M-32434

Motos Cross Tout terrain ISMDY 125

05 / 12 / 2008

DRP/SIKASSOService Locale Pêche BOUGOUNI (SLP)

4an DAF/MEP LXYJCJLX0870M-32454

Les Motos Cross dont les références sont ci-après spécifiées, affectées à la DNP suivant Note de ServiceN°0014/DAF/MEP/DME du 06 Avril 2009 sont réaffectés aux DRP de la Pêche de KOULIKORO comme suit

Motos PP JUVECross tout terrain JH 125-3

06 /05/ 2009

DRP / Koulikoro 3ans DAF/MEPCoord.PDPP/OHVN

LCWGE 2A070300014

Motos PP JUVECross tout terrain JH 125-3

06 /05/ 2009

DRP / Koulikoro Service Locale Pêche DIOILA(SLP)

3ans DAF/MEPCoord.PDPP/OHVN

LCWGE 2A070300022

Motos PP JUVECross tout terrain JH 125-

06 /05/ 2009

DRP / Koulikoro Service Locale Pêche KATI (SLP)

3ans DAF/MEPCoord.PDPP/OHVN

LCWGE 2A070300096

Motos cross SUPER ACCESSS tout terrain acquises suivant appui/USAID De Type A 150 GY sont affectés à la DNP et réaffectés aux DRP de la Pêche comme suit

Motos Cross Super AccessA1 150GY

01 / 02 /2010

DRP/KAYESService Locale Pêche KITA(SLP)

2ans Appui / USAID LHJYCKLA380901546

Motos Cross Super AccessA1 150GY

01 / 02 /2010

DRP / Koulikoro Service Locale Pêche DIOILA(SLP

2ans Appui / USAID LHJYCKLA880901395

DNP ETAT DES LIEUX Page 42

Motos Cross Super AccessA1 150GY

01 / 02 /2010

DRP/SIKASSOService Locale Pêche KADIOLO (SLP)

2ans Appui / USAID LXYJCKLO2280234394

Motos Cross Super AccessA1 150GY

01 / 02 /2010

DRP/SEGOUService Locale Pêche MACINA(SLP)

2ans Appui / USAID LXYJCKLO180234287

Motos Cross Super AccessA1 150GY

01 / 02 /2010

DRP/SEGOUService Locale Pêche MOLODO (SLP)

2ans Appui / USAID LHJYCKLA580901449

Motos Cross Super AccessA 150GY

01 / 02 /2010

DRP/MOPTIService Locale Pêche BANKASS (SLP)

2ans Appui / USAID LXYJCKL0570K41144

Motos Cross Super AccessA 150GY

01 / 02 /2010

DRP/TOMBOUCTOUService Locale Pêche NIAFUNKE (SLP)

2ans Appui / USAID LXYJCKLO780234293

Motos Cross Super AccessA 150GY

01 / 02 /2010

DRP/GAOService Locale Pêche MENAKA (SLP)

2ans Appui / USAID LXYJCKLO480234414

Motos Cross Super AccessA 150GY

01 / 02 /2010

DRP/KIDAL 2ans Appui / USAID LHJYCKLA380901484

Motos Cross Super AccessA 150GY

01 / 02 /2010

DRP/BAMAKOMr Fadian TRAORE

2ans Appui / USAID LHJYCKLA180901528

AFFECTATION DES MOTOS CROSS ACQUIS DANS LE CADRE DU PQAA

Marque TONDAType : Moto DT 150

30 Août 2010

DRP/SEGOU 2ans DAF / MEP /PQAA

LXYJCKLO4A0247380

Marque TONDAType : Moto DT 150

30 Août 2010

DRP/SEGOUService Locale Pêche NIONO (SLP)

2ans DAF / MEP /PQAA

LXYJCKLO9A0247357

Marque TONDAType : Moto DT 150

30 Août 2010

DRP/SEGOUService Locale Pêche SAN (SLP)

2ans DAF / MEP /PQAA

LXYJCKLO6A0247347

Marque TONDAType : Moto DT 150

30 Août 2010

DRP/SEGOUService Locale Pêche BARAOUELI (SLP)

2ans DAF / MEP /PQAA

LXYJCKLO4A0247377

Marque TONDAType : Moto DT 150

30 Août 2010

DRP/SIKASSO 2ans DAF / MEP /PQAA

LXYJCKLO7A0247373

Marque TONDAType : Moto DT 150

30 Août 2010

DRP/SIKASSOService Locale Pêche KOUTIALA (SLP)

2ans DAF / MEP /PQAA

LXYJCKLO1A0247384

Marque KTMType : Moto MT 150GY2

30 Août 2010

DRP/SIKASSOService Locale Pêche SELINGUE (SLP)

2ans DAF / MEP /PQAA

LP5LCKI C6 - 90000471

Marque KTMType : Moto MT 150GY2

30 Août 2010

DRP/BKO/ DISTRICT 2ans DAF / MEP /PQAA

LP5LCKI C6 - 90000452

Marque KTM 30 Août DRP/BKO/ 2ans DAF / MEP / LP5LCKI C6 -

DNP ETAT DES LIEUX Page 43

Type : Moto MT 150GY2

2010 Secteur Pêche de la rive gauche

PQAA 90000457

Marque KTMType : Moto DT 150

18 Février 2011

DNP/BKODivision Aménagement des Pêcheries et Aquaculture

1ans DAF / MEP /PQAA

LPSLCKLC 590000459

Marque KTMType : Moto DT 150

18 Février 2011

DNP/BKOChef bureau statistique et suivi-évaluation

1ans DAF / MEP /PQAA

LPSLCKLC 490000470

Marque KTMType : Moto DT 150

18 Février 2011

DNP/BKODivision Réglementation et Contrôle

1ans DAF / MEP /PQAA

LPSLCKLC 590000462

Marque KTMType : Moto DT 150

18 Février 2011

DNP/BKODivision Valorisation des Produits Halieutique et Aquacoles

1ans DAF / MEP /PQAA

LPSLCKLC 090000448

Marque TONDAType : TM DT 1506 Y-2

18 Février 2011

DRP / KoulikoroChef d’Antenne de KOULIKORO

1ans DAF / MEP /PQAA

LXJCKLOXA0247397

Marque TONDAType : TM DT 1506 Y-2

18 Février 2011

DRP / KoulikoroChef d’Antenne de KANGABA

1ans DAF / MEP /PQAA

LXJCKL08A0247429

Marque KTMType : Moto DT 150

18 Février 2011

DRP/SIKASSOChef d’Antenne de KOLONDIEBA

1ans DAF / MEP /PQAA

LPSLCKLC 290000449

Marque TONDAType : TM DT 1506 Y-2

18 Février 2011

DRP/SIKASSOChef d’Antenne de NIENA

1ans DAF / MEP /PQAA

LXYJCJL01A0247279

Marque TONDAType : TM DT 1506 Y-2

18 Février 2011

DRP/MOPTIService Locale Pêche KORO (SLP)

1ans DAF / MEP /PQAA

LXYJCJL00A0247273

Marque TONDAType : TM DT 1506 Y-2

18 Février 2011

DRP/MOPTIService Locale Pêche DIAPTODJI (SLP)

1ans DAF / MEP /PQAA

LXYJCJL00A0247287

ANNEXE 5 : LE PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR AGRICOLE AU MALI (PASAM)

Ce Programme comprend trois composantes :

La composante A : Développement institutionnel porte sur : l’appui à l’élaboration / mise en œuvre d’un programme national ; l’appui ciblé à des lignes budgétaires aux services centraux du Ministère Agriculture

et Elevage / pêche ; l’appui ciblé à des lignes budgétaires aux Directions régionales.

La composante B : Infrastructures rurales porte sur : l’appui à la maîtrise d’ouvrage des Collectivités Territoriales pour la réalisation

d’infrastructures rurales ; la mise en place d’un fonds régional pour les infrastructures pour les Collectivités

Territoriales ; l’appui à la planification des infrastructures rurales au niveau des Collectivités

Territoriales.

DNP ETAT DES LIEUX Page 44

La composante C : Développement local porte sur : l’appui à la maîtrise d’ouvrage des producteurs/Organisations Professionnelles

Agricoles pour la réalisation de leurs micro-projets ; l’appui au renforcement de la Chambre Régionale d’Agriculture et des Organisations

Professionnelles Agricoles (planification pluriannuelle) ; la mise en place d’un fonds régional d’appui au secteur agricole.

Le projet couvre la région de Mopti et son extension aux régions de Ségou et de Tombouctou est envisagée.

Le Programme d’Appui au Secteur Agricole à Mopti (PASAM) à travers ses différentes composantes a fait les réalisations suivantes depuis le démarrage du programme en 2008 pour le sous secteur pêche et aquaculture :

Dotation en moto SUZUKI de 4 Secteurs de la Pêche dans les cercles de la région de Mopti couverte par le projet ;

Dotation de la DRP de Mopti d’un véhicule Land Cruiser TOYOTA ; Dotation de la DNP en matériels informatiques (Ordinateur portable, imprimante,

onduleur et table de travail) ; Dotation en véhicule des directions centrales du MEP (DNPIA, DNSV, DNP) une

TOYOTA Hilux utilisée en pool par les trois directions ; Dotation des pêcheurs des cercles de Youwarou et Tenenkou en four amélioré de type

chorkor, six au total en 2009 (4 pour le cercle de Youwarou et 2 pour le cercle de Tenenkou) ;

Dotation en four chorkor d’une coopérative des femmes de pêcheur de la commune de Djaptodji dans le cercle de Douentza;

Construction d’un magasin dans la commune de Djaptodji dans le cercle de Douentza Financement des missions de suivi et de supervision.

ANNEXE 6 : LE CENTRE DE FORMATION PRATIQUE EN AQUACULTURE DE MOLODO (CFPA-M)

Le Centre de Formation Pratique en Aquaculture de Molodo a été créé par Ordonnance n°10-041/P-RM du 16 septembre 2010 et organisé par le Décret n°10-461/P-RM du 20 septembre 2010.

Il a pour mission : la formation des techniciens en aquaculture ; la formation des agents techniques en aquaculture ; le recyclage et le perfectionnement des cadres techniciens et agents techniques chargés

de la pêche et de l’aquaculture ; la formation des producteurs en aquaculture.

DNP ETAT DES LIEUX Page 45

DNP ETAT DES LIEUX Page 46

ANNEXE 7 : PROJETS ET PROGRAMMES DE LA PECHE ET L’AQUACULTURE EN COURS

REGIONS PROJETS ET PROGRAMMES

BAILLEURS/COUT

PRINCIPAUX RESULTATS ET/OU ACTIONS A MENER

ETUDES, ACTIVITES ET/OU TRAVAUX AFFECTEES PAR LES EVENEMENTS

OBSERVATIONS

MOPTI(Mopti, Youvarou, Ténenkou, Djenné)etTOMBOUCTOU(Niafunké et Goundam)

Le Projet d’appui au Développement de la Pêche Continentale dans le Delta Central du Niger (PADEPECHE)

- démarrage : 04 septembre 2006

- clôture : 31 septembre 2012.

BAD : 17,24 millions UC

- la construction de débarcadères et installations connexes à Mopti et à Konna;

- la construction de centres de traitement et de conditionnement du poisson à Akka, Diafarabé et Niafunké;

- l’aménagement de 10 000 ha de mare ;

- la mise en place d’un fonds de développement local en appui aux initiatives communautaires;

- la réalisation d’infrastructures éducatives et socio-sanitaires au bénéfice des populations de pêcheurs ;

- l’alphabétisation de 12.000 auditeurs, la mise en place de 55 groupements d’acteurs de la filière pêche, la

- Audit des comptes exercices 2009,2010-2011 ;

- suivi des recommandations mission BAD au Mali

suspension de la coopération au lendemain du coup d’Etat ;

- Demande de prorogation de la date limite de mobilisation des fonds adressée à la dette publique ;

- mission de revue du portefeuille du secteur agricole de la BAD au Mali du 03 au 11 Octobre 2012

- l’Audit des exercices 2009, 2010 et 2011 en cours ;

- reversement des fonds du FDL reclamé par la BAD ;

DNP ETAT DES LIEUX Page 47

formation de 14.000 bénéficiaires et de 55 comités de gestion ;

le reboisement de 5.000 ha des berges ;

KAYES(Kayes Bafoulabé)

Volet ‘’amélioration de la pêche traditionnelle’’ dans les cercles de Kayes et de Bafoulabé dans le cadre du Projet de Mise en Valeur Intégrée des Ressources en Eau et de Développement des Usages Multiples du Bassin du fleuve Sénégal (PGIRE) de l’OMVS

Démarrage: mars 2007Clôture: décembre 2011

IDA à travers l’OMVS :(1,65 milliards de F CFA)Coordination du projet PGIRE (OMVS)

- Construction d’un débarcadère avec fabrique de glace à Manantali

- Construction des marchés aux poissons de Kayes, Bafoulabé et Mahina ;

- Réalisation de quatre périmètres maraichers ;

mission de supervision OMVS/DNP des travaux des chantiers du débarcadère avec unité de fabrique de glace de Manantali et du marché aux poissons de Bafoulabé initialement prévue du 28 au 29 mars 2012 à été annulée ;

suspension de la coopération au lendemain du coup d’Etat et arrêt des travaux  en cours pour défaut de paiement des entreprises;

mission de rédemarrage des activités en septembre 2012 ;

Retard accusé dans l’attribution du marché de construction de containers isothermes du marché au poisson de kayes ;

mission de supervision et de reception définitive des marchés aux poissons de kayes, Bafoulabé et Mahina et des 03 périmètres maraichers ;

négociation de la 2ème phase du PGIRE en cours

Koulikoro (Koulikoro,Kati, Kangaba)

Projet de développement de la pêche et de la pisciculture dans la zone d’intervention de l’Office de la Haute Vallée du Niger (PDPP-OHVN)

Démarrage : Octobre 2007Clôture : décembre 2011

Gouverne mt du Japon: (853 401 250 F CFA)

Ce projet permettra  entre autres :- l’aménagement de 18 mares et leur empoissonnement;- la construction de 6 hangars de ventes du poisson et de 3 magasins  de stockage du poisson- la construction de 7 étangs

Construction d’une écloserie

Construction de 7 étangs de pisciculture à SEBELA et BAGUINEDA ;

Achat de congélateurs ;

- Requête pour la prolongation du projet ;

- élaboration du Projet d’extension ; du PDPP-OHVN dans la région de koulikoro ;

- formation de trois agents au Benin sur la reproduction artificielle du clarias et du Tilapia ;

DNP ETAT DES LIEUX Page 48

piscicoles  et d’une écloserie;Sikasso(Tous cercles)

Le Projet de Développement des Filières Aquacoles dans la Région de Sikasso (PRODEFA-SIKASSO)

Démarrage:03décembre 2010durée : 60 mois

Budget de la coopération Belge : 5,6 millions d’Euro (soit3 673 359 200 FCFA) Gouvernement du Mali : 904 000 000FCFA

- Résultat 1 : Le potentiel aquacole des mares et plans d'eau est davantage valorisé pour la pisciculture extensive ;

- Résultat 2 : Des conditions optimales pour l'émergence d'une filière professionnelle sont mises en place y compris en pisciculture ;

- Résultat 3 : La filière est renforcée en termes de structuration, de capacités des institutions de soutien de la filière et d'articulation entre acteursRésultat 4 : La gestion des connaissances de la filière aquacole est renforcée, capitalisée et diffusée.

- Aménagement de viviers et empoissement des mares piscicoles;

- L’étude de faisabilité des 42 sites identifiés;

- L’étude Baseline ;- L’étude sur le choix de

micro finance ;- L’élaboration d’un plan de

communication sur la promotion de la filière aquacole;

- Travaux de construction des bureaux de la DRP de Sikasso

suspension de la coopération au lendemain du coup d’Etat ;

- adoption et exécution d’un plan d’action de juin à, décembre 2012 ;

- tenue de la réunion du Comité technique de suivi du projet en septembre 2012 ;

Tombouctouet Gao

Le volet ‘’ amélioration de la pêche traditionnelle’’ dans les régions de Tombouctou et de Gao dans le cadre du Projet de développement des ressources en eau et de gestion durable des écosystèmes du bassin du fleuve Niger (PDREPE) de l’ABN

IDA : 4,95 millions de dollar US)Coordination du projet SFN (DNH)

- la mise en place des conseils et le renforcement de leurs capacités ;

- le renforcement institutionnel et le renforcement des capacités d’organisation et de gestion des acteurs

- le développement de l’aquaculture villageoise ;

- Les Etudes APD/DCE et contrôle des travaux d’aménagement des mares et étangs piscicoles dans les régions de Tombouctou et Gao

- L’acquisition de deux camions frigorifiques pour la pêche ;

- La Fourniture de matériels et d’équipements

Occupation des régions concernées;

Toutes les activités du projet sont arrêtées ;- Le véhicule et les

équipements (matériels informatiques et mobilier de bureau) du projet dans la région de Tombouctou ont été enlevés lors de la prise de la ville ;

DNP ETAT DES LIEUX Page 49

Date de démarrage : 01 novembre 2007Date de clôture : 31 janvier 2013.

- l’appui à l’élaboration et à la mise en œuvre de conventions et de plans de cogestion ;

- la construction des marchés et la production de glace ;

- l’acquisition de camion frigorifique ;

- l’appui à l’équipement des pêcheurs ;

techniques de pêche (filets, fours chorkors, hameçons)

- le véhicule et les équipements de la DRP de GAO sont restés avec le directeur régional de la Pêche dans la zône sous occupation ;

Segou Mopti et Selingué

Projet TCP Mli 3304 «Validation et dissémination des systèmes d’élevage de poisson intégrés à la riziculture à travers des champs-écoles des producteurs au Mali»Date de démarrage : Juin 2011 ;Date d’achèvement : Juillet 2013 ;

FAO : Contribution de la FAO : 473 000 USD (sur fonds propres de la FAO).

- Implantation et Suivi de 18 champs école de producteurs / Rizipisciculture

Les activités du projet se poursuivent :

- huit (08) parcelles de rizipisciculture en zone Office du Niger (ON) dans la région de Ségou ;

- quatre (04) parcelles de rizipisciculture en zone Office de Développement Rural de Sélingué (ODRS) dans la région de Sikasso ;

- six (06) parcelles de rizipisciculture en zone Office Riz de Mopti (ORM) dans la région de Mopti.

DNP ETAT DES LIEUX Page 50

TOUTES LES REGIONS

Le Programme Quinquennal d’Aménagements Aquacoles au Mali PQAA 2008-2012

PETF, ETAT, BENEFICIAIRES (13,96 milliards de F CFA)

- Aménagement des mares- Construction de bassins

aquacoles- Intégration irrigation

aquaculture ;- Construction de cages

flottantes- Information

communication- Renforcement des

capacités des acteurs

- Ferme piscicole de 12 étangs à Toya (région de Tombouctou),

- Ferme piscicole de 13 étangs à Golingo cercle d’Ansongo,

- r égion de Gao);- Aménagement de mares

dans les régions de Kayes Sikasso et ségou;

- Achat d’un (01) véhicule et 25 motos pour la DNP;

- BSI 2012 non disponible;

- Une évaluation du programme par la CPS était prévue en 2012;

TOUTES LES REGIONS EXCEPTES KIDAL

Convention d’appui pour la réalisation des enquêtes-cadre de la pêche artisanale continentale dans le cadre du Programme Régional de renforcement de la collecte des données statistiques des pêches dans les etats membres et création d’une Base de données Régionale

UEMOA :33 900 000F CFA

La convention a pour objet de définir les modalités de gestion de la contribution financière de l’UEMOA dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Régional de renforcement de la collecte des données statistiques des pêches dans les etats membres et création d’une Base de données Régionale

La signature de la Convention d’appui pour la réalisation des enquêtes- cadre de la Pêche artisanale

- la mission de supervision financière de l’UEMOA a sejournée à Bamako en août 2012;

- La convention d’appui pour la réalisation des enquêtes- cadre de la Pêche artisanale pour la période 2012,2013 et 2014 signée a été envoyé à la commission de l’UEMOA

DNP ETAT DES LIEUX Page 51

Segou (dix (communes)

Programme d’empoissonnement de mares dans la région de segou

Contribution FAO : 29 600 000 F CFAApport du Gouvernement : 4 440 000 F CFA

- maintenir l’équilibre de l’écosystème et de la biodiversité ;

- développer les activités de pisciculture ;

- empoissonner dix (10) mares piscicoles;

- diversifier les activités des populations bénéficiaires ;

- satisfaire les besoins domestiques en proteines animales ;

cérémonies de lancement des activités d’empoissonnement à Tola - Commune de Boidié (Cercle de Baraoueli) dans la région de Ségou le 22 octobre sous le haut patronnage du MEP

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