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Les gourmandises des moines ont le.ur boutique Baptisée «la Madone», cette échoppe, située dans la vieille ville,. commercialise vins, biscuits pâtés, confitures ... Des produits fabriqués par les monastères et abbayes pour les aider à vivre

R ue de la Boucherie, dans Ja vieille ville, coincée entre la Porte Fausse et la cathé­

drale Sainte-Réparate, vient de s'ouvrir une drôle de boutique. Un local en forme de mouchoir de poche décoré d'une carte géante des monastères et abbayes de France, où l'on trouve à boire et à manger! Bouteilles d'huile d'olive, vins, li­queurs, miel, confitures mais aussi cire d'ameublement, onguents, bonbons, biscuits, gâteaux ... sont alignés en rangs serrés, sur des présentoirs. • Vendus à des prix ordinaires, cesproduits ne sont pas vraiment or­dinaires, pointe malicieusement le père Gil Florini, curé de la pa­roisse Saint-Pierre d'Arène et rec­teur du sanctuaire de Notre-Dame d'Utelle, à l'origine de cette initia­tive commerciale. /ci, c'est toute la production monastique qui est mise en lumière. Celle confection­née par les moines et religieuses selon des recettes et procédés an­cestraux. »

Bénédiction papale Baptisée judicieusement « bouti­que de la Madone», cette nouvelle échoppe se veut une main tendue vers les monastères et abbayes de France .. «Avec la crise économique, les dons et legs ont diminué. Pour vivre, payer les charges courantes, les moines et religieuses n 'ont que leur artisanat. Des produits qu'ils vendaient à la sortie de la messe ou sur les marchés.» Sauf que les communautés reli­gieuses se font vieillissantes. Pour les aider à écouler leurs produc­tions, des boutiques ont été créées dans les grandes villes de France. À Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Lille, Rennes ... Et maintenant à Nice qui dispose de deux bouti­ques, dont celle de la rue de la Boucherie, ouverte tous les jours. 0) Y compris le dimanche, jour du seigneur, avec la bénédic­tion papale!

Dans cette boutique de la vielle ville que le père Gil Florlni vient d'ouvrir avec l'aide de sœur Marle-Claude et Blandine, bénévo­les du sanctuaire d'Utelle, on touve à boire et à manger I Des produits sains fabriquésà l'ancienne par les moines et abbayes.

(Cyril Dodergny)

«Celle du pape Benoît XVI qui a encouragé le développement de

ces produits monastiques, fruits de la règle de Saint-Benoît "prie et travaille ", précise le père Git Florini. Nous attendons mainte­nant la bénédiction du Pape Fran­çois. »

« La gourmandise n'est pas un péché! » Dans cette boutique, les recettes sont reversées aux monastères et abbayes producteurs. «Sans cet

artisanat, beaucoup de congréga-

fions auraient mis la clé sous la porte .. , confesse Gil Florini. Et d'encourager les gens de céder àla tentation gourmande «qui n'est pas un péché! Si vous en abusez, la justice imminente vous frappe d'une bonne crise de foie. Du coup, Dieu ne s 'instéresse pas à la gourmandise ... » Selon le précepte « qui aime bien, châtie bien», ce sont les produits nissarts qui se retrouvent en tête de gondole. Comme le pastis de

Nice, «Cola d'aqui», limonades, réalisés à partir des plantes du terroir, dont 10 500 bouteilles ont été écoulées l'an dernier. Des élixirs, avec ou sans alcool, pro­duits par les bénévoles de Notre­Dame d'Utelle, dans leur usine de la rue Vernier, pour financer les 1,8 M€ de travaux du refuge-hôtel de ce sanctuaire du haut pays. ,Grâce à la vente de notre artisa­nat, nous avons réuni 1,4 M€. Sans aucune subvention. »

Car si elle n'est pas bio, cette pro­duction monastique, faite à l'an­cierme, sans conservateurs, ni co­lorants, s'en rapproche. Pour satis­faire une clientèle en quête de produits authentiques et sains, servant une -cause charitable et pieuse. Amen!

VtRONIQUE MARS

1) Boutique La Madone, 8 rue de !a Boucherie, ouvertetous les jours de 10 heures à 19h 30. Une autre

boutique est installée rue de la Buffa, à deux pas del'église Saint-Pierre d' Arène.

Du monastère aux rayons de La Madone, les sains produits du saint-esprit •«Juste prix» moitié de leur budget. Cette congrégation de

1 C'est la règle dans les moines cisterciens gère à la boutiques de produits • les pâtés du rrèrie fois l'élevage de cochons et monastiques: appliquer Marc la fabrication de pâtés. des « prix justes • sans Rillettes, pâté de Selon les recettes marge excessive, pour campagne à l'échalote, au inventées, dans les années permettre aux abbayes et pommeau ... en provenance 50, par le frère Marc qu'il monastères d'écouler leurs de Bretagne,·de l'abbaye supervise toujours. Prix: de productions qui assurent la de Notre-Dame de Grâce. 4,80€ à 7,80€ le pot de

180g. invention du père Gil Florini, fabriquée à

• Galets de Nice à Lourdes, vendue 3,20€ le l'eau de Lourdes! sachet. Ces bonbons en forme de mini-galets colorés sont • v;naigre ortho-issus d'un sacré mélange: doxede l'eau de Lourdes et du Dans cette boutique, le pastis de Nice. Une choix est vaste pour

représenter l'artisanat monastique. Sont aussi présents les bières d'un monastère bavarois en 1Allemagne et les vinaigres parfumés à la noix, figue, 1 more, préparés dans le Gard, par un monastère 1orthodo�e.

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Nice LOISIRSnice-matin

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Dimanche, Jésus apparaitra sous la tour Bellanda ! Sacrée journée pour les Pénitents rouges, qui fêteront trois anniversaires en hommage au Saint-Suaire, à la confrérie de la Très Sainte-Trinité et à la création de la branche féminine

J ésus dans les rues de Nice. Jésus sur la colline du Châ­teau. Jésus au centre d'un col­

loque scientifique. Jésus super­star d'une exposition ... Seigneur! Il sera partout le Christ. Côté pile. Côté face. Pour une fois, de façon ostensible et non pas ostentatoire, même si 1� doux barbu a toujours sa place au cœur d'un ostensoir ... Jésus ici et là en même temps. Est­ce-que ça tient du miracle? Non. Cette omniprésence, on la doit aux Pénitents rouges et à leurs amis réunis en association, qui or­ganisent, concomitamment, trois anniversaires : 480e anniversaire de l'ostension du Saint-Suaire à Nice, 2IOe anniversaire de la créa­tion de la confrérie de la Très­Sainte-Trinité, 20Qe anniversaire de la création de sa branche fémi­nine. Les réjouissances dureront jusqu'au 15 mai. Toutefois, le point d'orgue est attendu ce dimanche avec, à midi, sous la tour Bellanda, l'ostension du linceul du Christ. « C'est la deuxième fois, en dix ans, qu'elle a lieu», explique Christian Borghèse, ancien prieur des Péni­tents rouges. R s'agira de l'exposi­tion d'une réplique, qui est à de­meure dans notre chapelle du Cours

Saleya. »

En 2007, la photo du linge qui aurait enveloppé la dépoutlle du Christ, avait été déroulée au bas de la tour Bellanda. Un grand moment de ferveur extraordinaire. Dix ans plus tard, les Pénitents rouges remettent ça. (DR}

le renforcer après l'incendie l'ayant sérieusement endommagé . La première photo numérique.

Une photo. Grandeur nature. Ex­traordinaire. Au sens originel. Re­présentant le linge, qui aurait en­veloppé le corps du Messie après

sa crucifixion. Et qui a été photo­graphié trois fois : en 1898 par Se­cundo Pia, en 1931 par Giuseppe Enrié, en 2002 par des scientifi­ques qui avait désolidarisé le saint tissu de sa doublure, cousue en 1532 par les sœurs Clarisse pour

« Nous faisons l'ostension de la photo intermédiaire. Elle n'est pas sur papier, mais sur un tissu aussi léger que la toile d'origine finement

j Exposition "le Saint­Suaire de Turin et ta Maison de Savoie», jusqu'au 15 mai, au Centre du patrimoine historique de Nice, 14, rue Jules-Gilly, de 9 h à 13 h puis de 14 h à 17 h (15 h 45 le vendredi), sauf samedis et diman­ches. D Colloque scientifique international,« Le Lin­ceul de Turin », au­jourd'hui, de 14 h 30 à 18 h 30, en la chapelle du Saint-Suaire, au fond du cours Saleya, par les intervenants scientifi­ques du Centre interna­tional d'études du Linceul de Turin et ceux du Centre international de sindonologie de Tu­rin. Parmi les thèmes abordés:« Anatomo­pathologie de l'homme du linceul de Turin »,

...... tuw�lliii.

La Sainte-Face de Jésus se promènera au cours d'une procession dans les rues du Vieux-Nice.

(DR)

" le Saint-Suaire et la recherche sdentifi-que » ... Comme le souli­gne Christian Borghèse, « ce colloque rappellera les dernières découver­tes confirmant l'authen­tidté du linceul ». D Conférences grand public en la chapelle du Saint-suaire. Demain, à 16 h : " la spiritualité de Saint François-de-Sa-

tes» par M9' Gilles Wach, prieur général de l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre. Le 13 mai, à 15 h: « le lin­ceul de Turin, sainte reli­que du Christ » par le D' Gaston Ciais, spécia­liste du rayon laser. C! Dimanche ... À 9 h 30, départ de la procession depuis la chapelle dans les rues

du Vieux-Nice, avec effi­gie du Christ (la Sainte­Face) et bannières de toutes les confréries. À 10 h, messe solen­nelle et traditionnelle dans la chapelle, célé­brée par M9' Gilles Wach. Avec l'orgue et les chants grégoriens de la chorale des Péni­tents rouges. À 11 h 30, départ des fi­dèles vers Rauba Capéu et rassemblement place du 8-Mai. À 12 h, ostension de la réplique du Saint­Suaire au son des trom­pettes et du canon de midi. Fin du rassemble­ment à 12h 15. À 13 h, agapes frater­nelles à la chapelle.

Toutes les manifesta­tions sont libres d'accès et gratuites.

tissée.» Mesurant 5 m sur 1,20 m, elle sera déroulée sous la tour Bel­landa, à 12 heures précises.

Ferveur plurielle Pourquoi tout ce remue-ménage céleste à Nice? Parce que le sin-

Des femmes, dans cet univers de prieurs? On en trouve une trace à la fin du XVIe siècle, avec la confrérie féminine des Sœurs humiliées, placées sous la pro­tection de sainte Élisabeth. Elles portaient une aube grise. C'est beaucoup plus tard, le 13 juin 1817, que naquit la branche fé­minine de la confrérie de la Très­Sainte-Trinité. !.'.aube d'une ère pour les femmes pénitentes. « les premières années d'exis­tence de cette nouvelle sodatité féminine furent très fructueuses puisqu'on dénombrait en 1826, près de 300 sœurs affiliées. » Des noms d'illustres familles niçoi­ses se fondent dans ceux des prieures: Louise Barberis, épouse du chevalier Barberi, prieur de la confrérie masculine, fondateur de l'école de dessin de.Nice et constructeur de la nouvelle chapelle du Saint­Suaire, Émilie et Joséphine Gar­don, filles du célèbre ingénieur Joseph, Mariane et Claire Ran-

don a séjourné dans les murs du château de Nice, de 1536 à 1543. Qu'une ostension grand public du linge original a eu lieu le 30 màrs 1537 du haut de la tour Bellanda, appelée alors tour Saint-Elme. Qu'une confrérie du Saint.Suaire et qu'une chapelle du même nom, devenues aujourd'hui ordre et siège des Pénitents rouges, sont ancrées à Nice depuis 1620. Qu'une rue du Saint.Suaire existe en vieille ville. S'ajoutent à ces ar­guments, des œuvres artistiques représentant le linceul, notam­ment un tableau du peintre niçois Gioan Gasparo Baldoino du 4 mai 1660, l'habilitation par le Saint­Siège à célébrer tous les ans la messe antique du Saint.Suaire à la èathédrale et à la chapelle des Pénitents rouges, des colloques scientifiques sur l'irrationnel tissu. � Cette conjonction d'événements intervenus à Nice, justifie ainsi le titre donné à la ville, en 1997 par Daniel Raffard dé Brienne, -prési­dent du Centre international d'étu­des du Lmceul de Turin : Nice, ca­pitale française du Saint-Suaire ... »

De son côté, le Centre du patri� moine historique municipal a édité un fascicule très instructif sur « Nice, les Savoie et le Linceul de Turin». D'ici à ce qu'une véritable apparition auréole le ciel de la Baie des Anges ...

CHRISTINE RINAUDO crinaudo@nicematin.fr

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cher, filles de Joseph-Rosalinde, le grand écrivain niçois. Les sœurs aidaient, tendaient la main, participaient aux fêtes de la confrérie. Elles étaient, en ou­tre, à l'origine de dévotions par­ticulières encore en vigueur dans la chapelle de Saleya: s'oc­cuper des femmes célibataires attendant un époux, des épou­ses espérant, elles, un enfant, de la santé des femmes enceintes et des futurs enfants à naître, de la bonne délivrance des femmes en travail... Une mission plurielle personnifiée par une statue en bois polychrome représentant la Vierge Marie enceinte, symbole du don de la vie. Les sœurs participèrent à la réa­lisation de cette statue trônant sur un autel, qu'elles financèrent vers 1830. Aujourd'hui encore, des futures mamans viennent demander une protection à la maman de Jésus. Du Saint-Suaire aux lan­ges ...

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Vallées

LEVENS

Un festival d'arts plastiques à del ouvert S

ous l'égide de l' Asso­ciation sportive sco­laire Levens ( ASSL),

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socio-éducative, s'étend à toutes les structures accueillant des enfants dans la commune: écoles de Plan-du-Var, Saint-Roch, maternelle « Les oliviers », la crèche, l'ASLH, le foyer de vie « Lou Merilhoun », associations sportives et culturelles, avec le désir de voir tous les enfants y participer, pour vivre une aventure artistique fédératrice.

Une aide est-elle prévue ? Nous proposons 1a présence de deux intervenants pour soutenir les classes et les structures partenaires, sans oublier le parrainage, précieux, du sculpteur Jean-Pierre Augier.

RECUEILLI

PAR BERNARD ORJAS

Savoir+ malaussenamartine@yahoo.fr; 04.93.79.81.82; Ausserac: gras.a@wanadoo.fr, 06.18.95.53.29. Vernissage le vendredi 12 mai à 18 h, Maison du Portal ; ouvert le samedi 13 et dimanche 14 mai.

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EN IMAGES LEVENS

Et le lièvre de Pâques est revenu à ... C'est Halszka Calon qui, en répondant aux questions du jeu de piste, allant de commerce en commerce, a réussi à reconstituer « la véritable histoire du lièvre de Pâques »,

organisée par l'association « Leventi ». On lui a remis son trophée à la chocolaterie Marcellin. Son fils, Adrien, n'allait pas

- rater cette occasiond'aider maman !

COLOMARS

Tournoi de scrabble en duplfcate remporté par Catherine Rtsso

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En partenariat avec la municipalité et l'OMSL, le club de scrabble de Colomars a reçu les clubs de Nice et de Roquestéron pour une rencontre passionnée. Amateurs de mots et passionnés de scrabble, ils ont joué durant trois heures dans une ambiance réfléchie. Le tournoi a été remporté par Catherine Risso du club de Colomars. Odile Coper se classe 2•. Elles ont été récompensées par la mairie de Colomars avant de partager un sympathique pot de l'amitié. (Photo H. 1.)

Saint-Joseph : première fête de l'année

Pour une monnaie locale complémentaire

La messe de la Saint-Joseph à Sauze. (Photo S. P.)

Les fidèles se sont ras­semblés à Sauze V ieux pour la première fête sau­zoise de l'année 2017. À cette occasion, le curé de la paroisse, le père Gilles Bailbé, accompagné par le père Michel Angela, recteur de la cathédrale Sainte-Réparate, a officié une très belle messe. Une célébration dans une cha­pelle rénovée grâce au

travail en régie de la mu­nicipalité : « Le drainage autour de la chapelle, la pose de nouvelles gouttiè­res et la mise en place d'un trottoir qui ceinture l'es­pace extérieur», a souli­gné le maire, Nicole Berto­lotti. La fête s'est poursuivie par un apéritif partagé, of• fert par les habitants.

S. P.

Après de nombreuses réu­nions dans les villages du territoire d'(( Alpes d'Azur », Adele (Associa­tion pour le développe­ment économique local et écologique) a tenu à Val­berg une ultime réunion. Un échange sur la mise en place d'une future monnaie locale complémentaire (MLC). La MLC devrait être lancée très prochainement sur le territoire afin de « favoriser l'économie locale et les cir- La dernière réunion sur la monnaie locale s'est tenue à Valberg. (Photo S. P.)

cuits courts, de soutenir les projets locaux et une autre consommation ", comme l'ont expliqué les membres de l'association. Une mon-

Pratique

naie qui ne pourra être uti­lisée que chez les commer­çants, artisans, professions libérales, agriculteurs, as-

L'association Adele a été créée par les membres de la commission« relocalisation de l'économie» du conseil de développement du Pays Vallées d'Azur Mercantour. Le rôle de cette association est de porter la création d'une MLC sur le territoire. Les partenaires comme les utilisateurs de la MLC doivent être membres de l'associa­tion Adele pour pouvoir utiliser et échanger la monnaie locale. La cotisation est de 20€/an pour les partenaires. contact@adele-mldr, 06.38.15.23.65. www.adele-mlc.fr

sociations partenaires du réseau Adele. Concrètement, les utilisa­teurs échangeront leurs euros contre la MLC pour faire leurs achats. Cette dernière fonctionnant un peu comme les tickets-res­taurant. Les utilisateurs de­vront faire l'appoint car au­cune monnaie ne sera ren­due.

Reste son nom à trouver

« Convertir des euros en monnaie locale, c'est favo­riser l'économie de proxi-

mité. De plus, nous rever­serons 2 % de l'ensemble des euros échangés à des associations locales », ont martelé les membres d'Adele, soucieux de déve­lopper les conditions d'une économie respectueuse de l'être humain et de son en­vironnement naturel. Le débat avec les habitants de la station de montagne familiale qu'est Valberg a porté aussi sur le nom à donner à cette future mon­naie. Un nom qui reste en­core à définir.

SOPHIE PENCENAT

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Antibes-Juan-les-Pins nice-matin

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Messe à la mémoire de la catastrophe de Furiani ce matin Une messe aura lieu à la mémoire de la catastrophe de Furiani, aujourd'hui à 9 heures, célébrée par le Père Chalard en la chapelle Saint Bernardin, 14 rue du Docteur-Rostan. Le groupe « 1 Canti Novi de l'Unione Corsa» interprétera des chants traditionnels et le Dio Vi Salvi Regina.

AÎoli au Safranler La Commune Libre du Safranier reporte son « aïoli géant» au dimanche 7 mai, à 12 h 30, sur la place du Safranier. Une permanence sera assurée sur la place pour la vente des tickets, aujourd'hui, de 16 h à 19 heures. Prix du repas (apéritif, aïoli, fromage, glace, vin et café): 20€. Rens.06.03.06.65.85.

Crématistes La prochaine réunion de l'association aura lieu le mardi 9 mai de 9 h 30 à 11 h 30, à la maison des associations, 288 chemin de Saint-Claude.

Voir naitre la terre Samedi 13 mai à 16 heures, dans la salle des associations, sur le cours Masséna, l'association Notre École propose une conférence qui sera animée par Gérard Pascal sur le thème Voir naître la terre. Entrée libre.

�-Marie-Christine Joly, son épou­

se; Geoffrey et Jordane, ses fils ; Noémie, sa belle-fille ; Famille, parents et amis Ont la douleur de faire part du

décès de

Monsieur

Bernard JOLY à l'âge de 56 ans. Une bénédiction aura lieu le

mardi 9 mai 2017, en l'église No-

l tre-Dame-de-la-Pinède, à 10 h 45.

PF Roc Eclerc 04.92.91.12.12

[ - -- -- �-- � Les familles Chabert, Gergaud Remercient toutes les personnes

qui, par leur présence, leurs en­VOIS de fleurs, leurs marques de sympathie, se sont associées à leur peine lors du décès de

Madame

Jacqueline CHABERT née ROCHEITE

Burraco : les bridgeurs ne resteront pas sur le carreau Au terme d'un différend d'ordre privé, les deux principaux clubs de bridge, l'AUE et l'ABC, proposent cette variante du jeu de ... Rami à leurs adhérents

Le Burraco est une variante dujeu de rami qui se pratique avec deux jeux de cinquante­deux cartes auxquelles on adjoint les quatre jokers des deux paquets ainsi réunis. Ce jeu qui se joue à deux ou par paires, consiste à for­mer des suites de même couleur ou des groupes de cartes identi­ques (trois ou plus) afin d'obtenir, au final, quand tous les jeux sont abattus, plus de points que ses ad­versaires. Très prisé en Italie mais aussi au Brésil ou encore en Uruguay pour son côté convivial, le Burraco dé­chaîne de grandes passions dans la cité des Remparts. Mais, semble­t-il, par pour les mêmes raisons que dans les pays cités plus haut. Ici, ce jeu est plutôt synonyme de ... ba­taille. En l'occurrence d'influence entre les deux clubs qui l'initient et le pratiquent désormais chacun de leur côté : l'AUE(1) et I'ABC(2). À l'origine, cette discipline « qui per­

met de passer de bons moments dans un esprit beaucoup plus ludique que celui du bridge», précise Roger Da­melé, l'un des membres fondateurs de !'AUE, a été proposée par Jean­Pierre Giral, alors président du club essentiellement tourné vers le bridge. « Mon épouse, Françoise,

Le Burraco se joue le jeudi dans l'une des salles de l'AUE club de bridge (ci-dessus) et le lundi dans let (Photo Dominique Agius

ment, ils ne sont pas encore asse nombreux. D'où l'appel que !'Al.JI lance afin que le public vienne d( couvrir ce jeu. ROBERTYVOI

ryvon@nicematinJ

Le père Ciuy Gilbert débat de la violence Laurence Gotlib, responsable du centre psychologique interdiscipli­naire de médiation et de formation Mediapsy azur organise, demain et dimanche, un colloque autour de la violence (1). Le père Guy Gilbert, surnommé le « curé des loubards »,sera le parrain de cette manifesta­tion et participera à trois débats or­ganisés dans la salle paroissiale Notre-Dame et au centre culturel is­raélite. L'éducation et à la violence en milieu scolaire seront au cœur des débats de demain. Tout comme le phéno­mène de peur après les attentats, sujet qu'abordera le professeur Pa­trick Clervoy, ancien psychiatre des armées. ,; C'est un psychiatre spécia­liste du stress et du traumatisme psy­chique et l'auteur de différents ouvra­ges dont Tous choqués. Il évoquerala question du choc que nous subis­sons tous, si nous avons été témoins ou victimes d'attentat ou seulement in­quiets par rapport à ce qui pourrait nous arriver», précise. Laurence

Le père Guy Gilbert interviendra demain et dimanche lors d'un colloque organisé par Médiapsy azur sur le thème de la violence.

(Photo archives N.-M.)

Gotlib, la responsable antiboise d Mediapsy azur. Dimanche, le pè1 Paul Chalard, curé d'Antibes, le pèl Guy Gilbert, le rabbin Marcel ZeQ mour, l'imam Abdallah Dliouah del grande mosquée de Valence, airu qu'un représentant de l'instih bouddhiste Karmapa prendror part au colloque. Ensemble, ils d• battront sans concession sur 1 thème de la religion et de la vie lence. La prouesse de l'associatio1 c'est des les avoir tous réunis.

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Savoir+ Demain, de 14h30 à 17h :violence et éducation (del

pour professionnels et parents), 18h30 à 20h31 «comment vainae nos peurs après les attentats? :i, le professeur Patrick Clervoy, ancien psychiatr< �armées. Salle Notre Dame, 10 rue du directeur Chau� Dimanche. de 13h30 A 15h30 : rencontre 11 religieuse· qu'en pensent-ils 7 Un prêtre, un rail un imam, un boudhiste réunis autour du thème JEviolence au centre Clllturel israélite, 9 chemin des s,,b à Juan-les-Pins. Entrée 10 euros. Rens. 06.21. 72.81

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