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VENDREDI 26 FÉVRIER 2016 – 20H30

GRANDE SALLE

An evening with Avishai Cohen

Avishai Cohen, contrebasse, voixOmri Mor, pianoItamar Doari, percussionsOrchestre national d’Île-de-FranceBastien Stil, direction

Ce concert est diffusé en direct sur concert.arte.tv et live.philharmoniedeparis.fr où il restera disponible pendant six mois.Il est également diffusé en direct sur la chaîne Mezzo.

FIN DU CONCERT VERS 22H15.

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Il aura fallu attendre 2012-2013 et l’enregistrement du quatorzième album d’Avishai Cohen, Almah (Parlophone), pour voir le contrebassiste revenir à ses premières amours, le contexte classique de ses années d’apprentissage à Jérusalem. Quinze ans avaient coulé sous les ponts depuis ses débuts dans Adama en 1997, parrainés par Chick Corea, son employeur de l’époque et celui qui le révéla au sein du sextet Origin, puis avec son New Trio (avec le batteur Jeff Ballard). Né à Kabri, en Israël, le 20 avril 1970, dans une famille aux racines éparpillées entre l’Espagne, la Grèce et la Pologne, Avishai avait commencé le piano à l’âge de neuf ans.

Il s’essaya à la basse électrique à quatorze ans, lorsque sa famille déména-gea aux États-Unis, à St. Louis, Missouri. Un coup de foudre décisif quand il découvrit Jaco Pastorius : de retour en Israël, il s’inscrivit à la Music & Arts Academy de Jérusalem et tomba définitivement amoureux de la contre-basse auprès de son professeur Michael Klinghoffer, musicien classique épris de justesse et de lyrisme.

C’est à 22 ans, en 1992, après son service militaire qu’il décida de s’installer à New York pour tenter de devenir musicien professionnel. Dure période où il passait ses journées à travailler sur des chantiers de construction et son temps libre à être musicien de rue… Lorsqu’il s’inscrivit à la New School, il rencontra d’abord Brad Mehldau et se retrouva embauché au sein du trio du pianiste panaméen Danilo Perez. Bingo : cette expérience lui servirait de révélateur et ses chromosomes latins allaient frissonner de bonheur. Le clou serait définitivement enfoncé avec le coup de fil de Chick Corea en 1997 pour un bail de six ans dans ses formations.

En effet, il y a un très singulier latin tinge, un parfum latino, parmi les constantes de la musique d’Avishai Cohen. Y compris dans la contexte orchestral dans lequel il place An Evening with Avishai Cohen, une extension de Almah, qui ouvrait une nouvelle direction à la dimension modeste d’un quatuor à cordes plus un hautbois pour élargir le spectre du trio piano, contrebasse, batterie. Cette fois, c’est pour un orchestre symphonique que Avishai a conçu les arrangements autour de son trio.

Pour autant, il garde le cap de son identité : des compositions origi-nales fondées sur la cambrure du jazz avec des accents world music ;

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des mélodies traditionnelles hébraïques ou des chants ladino (la langue judéo- espagnole) ; quelques pièces classiques conçues comme des standards. Le tout arrangé aussi bien pour la contrebasse solo, pour le trio ou pour l’orchestre au complet. La création s’était déroulée avec la Philharmonie de Malmö, en Suède.

Un contexte très différent de la forme retenue en son temps par Charlie Parker « With Strings », par Bill Evans avec un orchestre dirigé par Claus Ogerman et plein d’autres, de Chet Baker à Paul Desmond… À chaque fois, la forme traditionnelle du concerto. Alors qu’Avishai Cohen nous invite à une expérience musicale inédite, vécue comme un voyage musical dont le guide ne saurait être quelqu’un d’autre que lui-même. Au bout du compte, un concert/concept en guise d’autoportrait.

Alex Dutilh

http://philharmoniedeparis.fr/fr/magazine

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Avishai CohenNé en 1971 à Nahariya (Israël), le contre-bassiste Avishai Cohen a commencé sa formation musicale par le piano à l’Académie de Musique et des Arts de Jérusalem. À quatorze ans, il se met à la basse électrique et découvre Jaco Pastorius et Stanley Clarke. Il fait ses armes durant deux ans dans un orchestre militaire de Tel Aviv, avant de partir s’ins-taller à New York, en 1992, où il étudie à la New School et au Mannes College of Music et où il fait la connaissance du percussionniste Adam Cruz et du pia-niste Brad Mehldau.Avishai Cohen intègre plusieurs orchestres de musiques latines et est repéré par le pianiste panaméen Danilo Pérez, puis par le pianiste Chick Corea, qui l’intègre dans son groupe Origin ; il parcourt alors le monde et rencontre de nombreux musiciens avec qui il jouera par la suite, tels Bobby McFerrin, Alicia Keys, Claudia Acuna, Roy Hargrove, Paquito D’Rivera, Nnenna Freelon ou Herbie Hancock. Il se produit également avec les orchestres philharmoniques de Londres et d’Israël, ainsi que le Boston Pops Symphony. Parmi les enregistre-ments d’Origin, Avishai Cohen s’est illustré sur l’album Live at the Blue Note (1997) et Change (1999). Chick Corea l’invite également à collaborer à ses disques solos, avec Corea Concerto (2000), Originations (2000), ou Past Present & Futures (2001), réalisé avec son New Trio. Sous le label de Chick Corea, Stretch Records, Avishai Cohen réalise son premier album en tant que leader,

Adama (1998), mêlant les influences musicales moyen-orientales, espagnoles et latines au jazz traditionnel, en compa-gnie des batteurs et percussionnistes Jeff Ballard, Don Alias et Jordy Rossi, du guitariste Amos Hoffman et de la chanteuse Claudia Acuna. Il invite éga-lement son mentor aux Fender Rhodes, ou Jason Lindner, Danilo Perez, Brad Mehldau, Steve Wilson et Steve Davis. Son deuxième album, Devotion (1999), propose des compositions influencées par des musiques traditionnelles israé-liennes et arabes. Le contrebassiste et compositeur poursuit cette exploration entre jazz pur et musiques du monde sur l’album Colors (2000). Avec The International Vamp Band qui réunit le tromboniste Avi Lebovich, le saxopho-niste Yosvany Terry, le trompettiste Diego Urcola, le contrebassiste Yagil Baras et le batteur Antonio Sanchez, il sort Unity (2001). En 2003, Avishai Cohen fonde son propre label, Razdaz Records, avec un premier album, Lyla (2003). Avec son trio (composé de Cohen, du pianiste Sam Barsh et du batteur Mark Giuliana, Avishai Cohen sort At Home (2005) puis Continuo (2006). Après un enregistrement public, As Is... Live at the Blue Note (2007), il accueille le jeune pianiste israélien Shai Maestro dans son trio. La formation remaniée s’illustre avec Gently Disturbed (2008). Sorti sous le label Blue Note, Aurora (2009) présente un contrebassiste davantage centré sur le chant, en anglais, hébreu ou ladino. L’album Seven Seas (2011) diffuse une atmosphère onirique appuyée par les

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vocalistes Karen Malka et Jenny Nilsson. L’album Duende (2012) marque la colla-boration du pianiste Nitay Hershkovits, musicien de formation classique rencon-tré dans un bar. Son successeur, Almah (2013), est crédité au nom d’Avishai Cohen With Strings et comprend un trio de jazz, un quatuor à cordes et un hautboïste. L’album réunit des compo-sitions originales de jazz et classiques et des airs traditionnels juifs et arabes. En février 2015, l’album From Darkness voit le contrebassiste revenir à la formule originelle du trio avec Nitay Hershkovits et Daniel Dor. www.avishaicohen.com

Omri MorOmri Mor s’impose comme l’une des voix les plus riches et neuves de la scène musicale actuelle. L’envergure remarquable de son répertoire mêle le classique, le jazz sans oublier l’arabo-andalou, le chaabi algérien et la musique latino-américaine qui ont tous construit son identité de musicien. Membre du trio du contrebassiste Avishai Cohen, il s’est produit avec lui dans le monde entier. Il est associé à de grands noms du jazz tels que Jimmy Cobb, Marc Juliana, Gregory Hutchinson, John Zorn, Peter Bernstein et Omer Avital. Omri Mor est membre du groupe du batteur Karim Ziad, de l’orchestre de chaabi algérien El-Gusto et collabore avec le pianiste pionnier du Rai Maurice El Medioni, ainsi qu’avec les chanteurs marocains Hamid El Kasri, Abdel Kbir Merchan et Marwan Hadji. En Israël, il a travaillé avec des artistes aussi populaires que Bery Sakharof,

Micha Shitrit, Shlomo Gronich, Shlomo Bar et Rami Klainstie, sans oublier les paytanim Rabbi Haim Louk et Benjamin Bouzaglo. Il s’est produit avec l’Israel Philharmonic Orchestra et avec d’autres orchestres symphoniques du pays. Né en Israël le 22 décembre 1983, Omri Mor découvre le clavier à l’âge de sept ans et apprend seul en écoutant jouer son grand frère. Cet autodidacte reçoit ses premières leçons à onze ans et com-mence de véritables études deux ans plus tard sous la houlette de Benjamin Oren qui lui apprend à lire la musique et développe ses talents de pianiste. C’est à cette époque qu’il fait la rencontre du légendaire saxophoniste de jazz et pédagogue Arnie Lawrence, lequel avait côtoyé des géants tels que Dizzy Gillespie, Clark Terry, Chico Hamilton ou le groupe de rock Blood Sweat and Tears. Après moins d’un an de participa-tion à sa classe de jazz, Arnie lui offre son premier contrat pour jouer en duo avec lui chaque semaine dans un restaurant local. Peu de temps après, Omri Mor fait la rencontre de Nino « Elmaghribi » Bitton, maître du oud et également chanteur de chaabi algérien et marocain et de musique arabo-andalouse. Omri Mor a complété sa formation auprès de Slava Ganelin, Shoshana Cohen, Asaf Zohar et obtenu cinq fois de suite la meilleure bourse accordée par la Fondation Musicale Israélo-américaine. Omri Mor a été l’invité des plus grands festivals de jazz du monde (Marciac, Jazz à Vienne, Marseille Jazz des cinq continents, Guam Jazz Festival, Mitto

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Festival) et des meilleurs clubs de jazz. Il s’est produit en tournée dans presque tous les pays d’Europe, en Russie, au Brésil, aux États-Unis, au Canada, en Chine, en Turquie, à Malte, au Maroc, au Cameroun, à Madagascar, en Afrique du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Son premier album, à paraître prochainement, reflète son activité musicale des dernières années. Parmi les artistes invités figurent le contrebas-siste Avishai Cohen, Karim Ziad, Michel Alibo et le chanteur de gnoua Abdelkbir Merchan.

Itamar DoariPersonnalité cosmopolite, le percus-sionniste Itamar Doari a passé l’essentiel de sa vie d’adulte à sillonner le monde, invité pour des concerts, des enregis-trements ou des conférences, toujours animé par le désir d’étudier l’art du rythme et de la percussion à ses origines. Cette aventure musicale débute pour lui à l’âge de six ans, lorsqu’il frappe sur son premier tambour dans l’oasis de Wadi Feiran dans le désert du Sinaï. Né et élevé en Galilée, Itamar Doari a toujours baigné dans la diversité des traditions musicales – arabe, sépharade, turque, bédouine et autres –, lesquelles ont eu une immense influence sur sa personna-lité d’interprète. Dès le départ, il a eu le privilège de se former auprès des meil-leurs enseignants, parmi lesquels Zohar Fresco, Glen Vallez, Sallem Darwish et Ahmed Taher. Doari maîtrise une grande variété d’instruments comme le dar-bouka, le dahola et divers tambours sur

cadre comme le bendir, le tar, le riq, l’udu et le cajon, sans oublier les cymbales, les cloches ou les maracas. Sa technique extrêmement diversifiée l’a amené à travailler avec de grands musiciens de tous horizons comme Avishai Cohen, avec lequel il a enregistré trois albums en tant que musicien et producteur musical. Itamar Doari a été au premier rang du Idan Raichel Project, célèbre pour son interprétation unique du réper-toire éthiopien. Une collaboration de longue date unit le percussionniste au mandoliniste Avi Avital, récompensé par le Grammy ; ensemble, ils ont travaillé au sein du Trio Between Worlds et avec des orchestres du monde entier. Parmi ses partenaires, on citera encore le grand chanteur ladino Yasmin Levy, la légende du rock israélien Berry Sakharof, le joueur de oud Samir Mekhul, Esther Ofarim, Yoni Rechter, Eviatar Banai, Amal Murcus, Ahuva Ozeri, Shotei Hanevuah, Nitin Sawhney, Omer Faruk, Tekbilek ou le compositeur-guitariste de Radiohead Johnny Greenwood. Aux côtés du chan-teur-compositeur Ravid Kahalani, Itamar Doari a été en 2010 l’un des membres fondateurs du groupe Yemen Blues dont le répertoire marie une grande variété de cultures, du Yémen à l’Afrique de l’Ouest, avec l’influence contempo-raine du funk, de la musique arabe et la spiritualité de la psalmodie ancienne. En 2015, Itamar Doari se lance dans un projet particulièrement cher à son cœur, WadiAtma. Pour ce melting-pot d’expressions artistiques ancestrales, il réunit un groupe de musiciens virtuoses

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issus du flamenco et de la tradition moyen-orientale. Le nom du projet associe les âmes (atma en sanskrit) au wadi (vallée, mot d’origine arabe qui a frayé son chemin jusqu’à l’Espagne via l’Andalousie) et symbolise au mieux la rencontre sur scène : The Valley of the Souls / La Vallée des âmes. Invité sur les meilleures scènes et par les plus grands festivals au monde, Itamar Doari a également enregistré pour d’illustres labels tels qu’Universal, EMI, Deutsche Grammophon, Sony, Helicon, Blue Note et Decca.

Bastien StilBastien Stil a un parcours musical dense et pluridisciplinaire : il se forme à Rouen auprès de Pierre Duvauchelle (élève de Marguerite Long et de Marcel Dupré, fondateur de l’Orchestre de Chambre de Paris) puis complète sa formation avec l’étude des cuivres, de l’écriture, de l’analyse, de l’histoire de la musique et de la direction d’orchestre (Sébastien Billard, Claire Levacher). Il se perfectionne auprès de Neil Thompson (Royal College of London) et intègre le Conservatoire de Paris où il obtient ses Diplômes de Formation Supérieure avec distinction. En tant que soliste, il est alors invité à se produire et à don-ner des master-classes en France et à l’étranger (Belgique, Japon, Corée, Vietnam...) et profite de sa carrière de musicien d’orchestre au sein des plus grandes formations françaises (Orchestre de Paris, Orchestre National de France, Opéra de Paris, Orchestre

Philharmonique de Radio France, Ensemble Intercontemporain) pour côtoyer les plus grands chefs : Evgeni Svetlanov, Valery Gergiev, Myung-Whun Chung, Pierre Boulez, Riccardo Mutti, Christoph Eschenbach, Paavo Järvi… Sa curiosité et son éclectisme l’amènent à collaborer avec les grands musiciens français et internationaux de jazz, lors de concerts et d’enregistrements plusieurs fois primés aux victoires de la musique (Avishai Cohen, Milton Nascimento, Lee Konitz, Frères Belmondo « Hymne au soleil », Yusef Lateef, Dave Liebman, Wayne Shorter…) et à composer et arran-ger pour la chanson, la télévision et le cinéma. Depuis 2010, il a entamé l’enre-gistrement d’une intégrale des concer-tos russes pour trompette de la période moderne, l’amenant à diriger l’Orchestre de la radio polonaise, l’Orchestre sym-phonique de Moscou, l’Orchestre Philharmonique de Sofia et bientôt l’Orchestre national tchèque. Suite à ces enregistrements, Bastien Stil a été invité à diriger les musiciens de l’Orchestre Philarmonique de Radio France lors du Concert UNICEF donné à la Maison de la Radio, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine et, tout récem-ment, le Brno Philharmonic. En 2016, après avoir fait ses débuts à la tête de l’Orchestre d’Auvergne, il enre-gistrera pour le label Klarthe Records la création du Concerto pour violon de Dimitri Tchesnokov ainsi que la Symphonie no 1 de Chostakovitch à la tête de l’Orchestre National d’Ukraine

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et retrouvera l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine à plusieurs reprises.

Orchestre national d’Île-de-FranceL’Orchestre national d’Île-de-France est créé en 1974 à l’initiative de Marcel Landowski, qui en deviendra président d’honneur fondateur. Il est financé par le Conseil régional d’Île-de-France et le ministère de la Culture. Sa mis-sion principale est de diffuser l’art sym-phonique sur l’ensemble du territoire régional et tout particulièrement auprès de nouveaux publics. L’Orchestre est « orchestre associé » à la Philharmonie de Paris depuis janvier 2015. Composé de quatre-vingt-quinze musiciens per-manents, l’Orchestre donne chaque saison une centaine de concerts, offrant une belle variété de programmes sur trois siècles de musique, des grandes œuvres du répertoire symphonique à la musique contemporaine, du baroque aux diverses musiques de notre temps. L’orchestre innove et a créé, depuis une quinzaine d’années, une centaine de pièces contemporaines, un festival, Île de découvertes, et un concours ouvert aux jeunes compositeurs, Île de créa-tions, dont la quatrième édition a lieu en 2016. En septembre 2012, l’arrivée d’En-rique Mazzola, nommé directeur musical et chef principal, apporte de nouvelles ambitions artistiques pour la forma-tion : cycle Tchaïkovski, intégrale des concertos pour piano de Beethoven avec Cédric Tiberghien, collaborations avec de nombreux artistes venus d’horizons divers parmi lesquels le DJ Jeff Mills, le

baryton Markus Werba, la cantaora Rocío Márquez, le metteur en scène Nicolas Briançon ou encore le « pianoliste » Rex Lawson. La formation se produit dans plusieurs ouvrages de Rossini ; des farces – La Scala di Seta, L’Occasione fa il ladro, Il signor Bruschino – jusqu’à son œuvre ultime, le Stabat Mater. En février 2016 paraît l’album Bel canto amore mio (NoMadMusic), dédié aux ouvertures d’opéra. Sensible à la musique contem-poraine, l’Orchestre dépoussière le répertoire par petites touches : créations de Anna Clyne, Alberto Colla, Matteo Franceschini… L’action culturelle est à l’Orchestre un véritable laboratoire qui développe des actions éducatives ambi-tieuses : ateliers, rendez-vous avec les artistes, concerts éducatifs et spectacles musicaux. Ces actions visent à donner le goût et la connaissance du répertoire symphonique au plus grand nombre, tout en favorisant les rencontres avec les musiciens et la découverte du spec-tacle vivant. L’Orchestre produit ainsi de nombreux spectacles jeune public : L’Enfant et les sortilèges, Zazie, Céleste ma planète, Peter Pan, Alice au pays des merveilles... Parus en livre-CD chez Gallimard Jeunesse, La première fois que je suis née de Marc-Olivier Dupin, Vincent Cuvellier et Charles Dutertre ainsi que Le Ré-si-do-ré du prince de Motordu ont tous deux été distingués par l’Académie Charles Cros.

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Directeur musicalEnrique Mazzola

Premiers violons supersolistesAnn-Estelle Médouze Alexis Cardenas, co-soliste

Violons solosStefan RodescuBernard Le Monnier

ViolonsJean-Michel Jalinière, chef d’attaqueFlore Nicquevert, chef d’attaqueMaryse Thiery, 2e soloYoko Lévy-Kobayashi, 2e soloVirginie Dupont, 2e soloGrzegorz Szydlo, 2e solo Jérôme Arger-LefèvreMarie-Claude CachotMarie Clouet Émilien DerouineauIsabelle DurinDomitille GilonBernadette Jarry-GuillamotLéon KuzkaMarie-Anne Pichard-Le BarsMatthieu LecceJean-François MarcelLaëtitia MartinDelphine MasmondetDiana MykhalevychJulie OddouAnne PorquetMarie-Laure RodescuPierre-Emmanuel SombretJustine Zieziulewicz…

AltosRenaud Stahl, 1er soloBenachir Boukhatem, co-solisteSonia Badets, 2e soloDavid Vainsot, 2e soloAnne-Marie ArduiniRaphaëlle BellangerFrédéric GondotMuriel Jollis-Dimitriu Catherine MéronLilla Michel-PeronFrançois Riou…

VioloncellesFrédéric Dupuis, 1er soloAnne-Marie Rochard, co-solisteBertrand Braillard-Eberstadt, 2e soloJean-Marie Gabard, 2e soloBéatrice ChirinianNatacha Colmez-CollardRenaud DéjardinCamilo PeraltaRaphaël UngerBernard Vandenbroucque

ContrebassesPhilippe Bonnefond, 1er soloDidier Goury, co-solistePierre Maindive, 2e soloJean-Philippe Vo Dinh, 2e soloFlorian GodardPierre Herbaux Pauline LazayresRobert Pelatan

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FlûtesHélène Giraud, 1er soloSabine Raynaud, co-solistePierre Blazy

PiccoloNathalie Rozat

HautboisJean-Michel Penot, 1er soloJean-Philippe Thiébaut, co-solisteHélène Gueuret

Cor anglaisMarianne Legendre

ClarinettesJean-Claude Falietti, 1er soloMyriam Carrier, co-soliste Clarinette basseBenjamin Duthoit

Petite clarinetteVincent Michel BassonsHenri Lescourret, 1er soloFrédéric Bouteille, co-solisteGwendal Villeloup ContrebassonCyril Exposito

CorsRobin Paillette, 1er soloTristan Aragau, co-solisteMarianne TilquinJean-Pierre Saint-Dizier Annouck Eudeline TrompettesYohan Chetail, 1er soloNadine Schneider, co-solistePierre Greffin…

TrombonesPatrick Hanss, 1er soloLaurent Madeuf, 1er solo Matthieu DubraySylvain Delvaux Contretuba / tuba-basseAndré Gilbert TimbalesFlorian Cauquil PercussionsGeorgi VarbanovPascal ChapelonDidier Keck HarpeFlorence Dumont

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