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ב״הRéalisé par Yaacov Berrebi 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha / Chabat vaygach 5 Thevet 5775 / 27 Décembre 2014 N.294 Entrée: Sortie: New-York: 16h18 17h22 Paris: 16H40 17H55 Tel-Aviv: 16H21 17H24 HE THEVET DIDANE NOTSAH * Le 5 Thevet prit fin un long procès. * Ce procès eut lieu au tribunal fédéral de New-York. * Après le départ de ce monde du Rabbi Yossef-Ytshak, l’héritage du Rabbi posa problème; alors que certains membres de sa famille entendaient récupérer la phénoménale bibliothèque ayant appartenue au Rabbi Rayats, les Hassidim estimaient qu’elle faisait partie de la propriété du mouvement Habad. * La Rabbanite Haya-Mouchka, épouse du Rabbi pesa de tout son poids pour que les livres d’une grande valeur retournent a la bibliothèques Habad. * Lorsqu’elle fit sa déposition, elle prononça la célèbre phrase: «LE RABBI ET LES LIVRES APPARTIENNENT AUX HASSIDIM » * Cette déclaration eut une influente particulièrement forte lors du verdict. * Le 5 Thevet, les livres retournèrent a leur propriétaire initial. * Ce jour, le Rabbi demande de le célébrer comme un jour de fête, et la coutume est d’acheter des livres de Thora en général et de Hassidout en particulier.

Vaygach 5775 !

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Page 1: Vaygach 5775 !

ב״ה

Réalisé par Yaacov Berrebi 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/

Chabat vaygach 5 Thevet 5775 / 27 Décembre 2014 N.294

*

Entrée: Sortie: New-York: 16h18 17h22 Paris: 16H40 17H55 Tel-Aviv: 16H21 17H24

HE THEVET DIDANE NOTSAH

* Le 5 Thevet prit fin un long procès. * Ce procès eut lieu au tribunal fédéral de New-York. * Après le départ de ce monde du Rabbi Yossef-Ytshak, l’héritage du Rabbi posa problème; alors que certains membres de sa famille entendaient récupérer la phénoménale bibliothèque ayant appartenue au Rabbi Rayats, les Hassidim estimaient qu’elle faisait partie de la propriété du mouvement Habad. * La Rabbanite Haya-Mouchka, épouse du Rabbi pesa de tout son poids pour que les livres d’une grande valeur retournent a la bibliothèques Habad. * Lorsqu’elle fit sa déposition, elle prononça la célèbre phrase: «LE RABBI ET LES LIVRES APPARTIENNENT AUX HASSIDIM » * Cette déclaration eut une influente particulièrement forte lors du verdict. * Le 5 Thevet, les livres retournèrent a leur propriétaire initial. • * Ce jour, le Rabbi demande de le célébrer comme un jour de fête, et la coutume est d’acheter des livres de Thora en général et de Hassidout en particulier.

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« Est-ce que mon père est encore vivant ? » Lorsque Yossef se dévoile a ses frères, la première chose qu’il demande est : « :Est-ce que mon père vit encore ? » Mais ceci est étonnant puisque ses frères lui ont répété 2 ou 3 fois déjà que leur vieux père ne voulait pas laisser partir Binyamine de peur qu’il ne lui arrive quelque chose comme a son frère et a sa mère !?! » Nos maitres expliquent qu’en réalité, Yossef ne pose pas la question, mais il déclare étonné que son père est encore vivant, malgré les 22 années de souffrance. C’est pour cela qu’il demande a ses frères de ne pas tarder et d’annoncer rapidement a son père qu’il est toujours vivant et qu’il est vice roi d’Egypte. Sur cela, une seconde question se pose : Puisque Yossef comprend la nécessité de rassurer Yaacov le plus vite possible, pourquoi le descend il pas lui-même retrouver son père (qu’il désire certainement revoir ???) Et pourquoi Yossef n’est-il pas descendu pendant ces 22 ans ou son père le croyait mort ?? Yossef donne lui-même la raison de son comportement, en disant « C’est hachem qui m’a placé ici afin de vous nourrir …. » Or, puisque c’est Hachem lui-même qui l’a mis dans cette fonction, il ne peut en partir tant que cette fonction n’est pas complètement réalisée ! Nos maitres disent que Yossef savait qu’il y avait un décret de 22 ans ou Yaacov devait souffrir en pensant que son fils était mort, mais a la minute même ou il vit que le décret avait pris fin, il demanda de ramener son père sans plus attendre. « Et Yehouda se présenta devant Yossef ! » Lorsque Yossef déclare vouloir garder Binyamine en prison pour avoir volé sa coupe, Yehouda s’emporte. Pourtant il aurait du faire profil bas puisque son frère a été pris en flagrant délit!

Retrouvailles !!!

Résumé de la Parachat Vaygach * Yehouda demande a Yossef de libérer Binyamine et propose d’être prisonnier a sa place mais Yossef refuse. * Yehouda lève le ton et menace Yossef ; ce dernier surenchérit et au final, voyant que ses frères ont fait une réelle Techouva, Yossef se dévoile a ses frères. * Il leur demande de prévenir sans plus tarder leur père et de le ramener en Egypte, a Goshen. * Yaacov accompagne ses enfants (66 au total) rejoindre Yossef en Egypte. * Yaacov retrouve son fils Yossef âpres 22 ans de séparation; Yossef tombe dans les bras de son père, Yaacov, lui, récite le « Chema Israel ». * Yossef conseille a ses frères de se faire passer pour de simples bergers afin que Paro les laisse tranquilles et qu’ils puissent continuer d’étudier la Thora.

« Et Yehouda se présenta devant Yossef ! » Lorsque Yehouda se présente devant Yossef, il avance comme argument que : Comment pourrais-je rentrer chez mon père sans l’enfant, que dirai-je ??? » Effectivement, chacun et chacune se doit de se poser la même question ; que répondrons nous a Hachem si nous n’exercons pas toute notre influence sur les personnes que nous croisions, afin de les renforcer dans le chemin de la Thora ??? Car une chose doit être claire, si Hachem nous a placé sur le chemin d’une personne, c’est soit pour l’influencer, soit pour être influencée positivement par elle !!!

« Ils mangèrent et burent » Durant 22 ans ou Yaacov porta le deuil de Yossef, ni Yaacov, ni Yossef, ni ses frères ne goutèrent la moindre goutte de vin en signe de compassion pour leur père. Mais lorsqu’ils retrouvèrent leur frère en Egypte, ils mangèrent dans le palais royal, et la, aussi bien Yossef que ses frères burent du vin ! Si Yossef buvait parce qu'il avait ses frères en face de lui, pourquoi eux, se sont ils permis de boire du vin??? Durant toutes ces années, pas un jour n’est passe sans que les frères de Yossef ne regrettent leur acte. Ils firent tous Techouva mais ils n’étaient pas sur que cette Techouva était suffisante. Mais lorsqu’ils se trouvèrent face a Yossef, et que ce dernier donna a Binyamine 5 fois plus qu’il ne leur donna a eux, ils ne ressentirent pas la moindre jalousie envers leur jeune frère. C’est cela qui leur fit prendre conscience que leur Techouva était convenable. C’est pourquoi ils se permirent de boire du vin. On voit d’ailleurs que Yossef envoya a son père du vieux vin, comme pour lui dire que dorénavant il pourrait se réjouir, mais aussi pour lui dire que ce vin, Yossef l’avait mis de cote depuis des années car pas un instant il ne perdit l’espoir de retrouver son vieux père. Nous aussi, quoi qu’il puisse nous arriver, nous ne devons jamais perdre l’espoir.

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«Mon mari est un homme pratiquant. Il a mis plus d’un an pour quitter l’Europe et parvenir jusqu’ici sans jamais enfreindre les lois religieuses…» -Une minute, Madame ! s’exclama l’officier. Je ne lui demande pas de manger du porc mais simplement d’enlever son chapeau par respect ! Il est maintenant citoyen américain !

Mon père hocha la tête.

Il souriait comme il le faisait parfois quand il jouait aux échecs et que son partenaire commettait une faute décisive : «C’est justement parce que je suis américain que je n’ai pas besoin d’enlever mon chapeau ! expliqua-t-il le plus simplement du monde. Nous sommes dans un pays libre. Le drapeau nous enseigne que nous sommes libres. Dans un pays de liberté, un Juif peut porter le chapeau. C’est par ce chapeau que je témoigne du plus profond respect que j’éprouve pour ce pays et cette liberté. C’est ainsi que je signe ce registre et c’est ainsi que je vote !» L’officier réfléchit à la pertinence de cet argument et ne sut plus que répondre. Il échangea un regard avec Mme Cunigham et tous deux choisirent de dédramatiser la situation. Ma mère, ma grand-mère et mon grand-père s’avancèrent et signèrent eux aussi le registre, le visage brillant de fierté. Un par un, ils disparurent dans les isoloirs ; j’entendis le bruit de leurs enveloppes tombant dans l’urne.

La mine réjouie, mon père tendit la main à l’officier qui la serra

vigoureusement. Chaque année, alors que je fais la queue pour aller voter, je pense à mon père, au fonctionnaire qui se prénommait Pat et à Mme Cunigham.

C’est alors que je regrette de ne pas m’être habillé plus dignement

pour cette occasion solennelle. Mais je n’ai jamais manqué une élection. L’héritage de mon père – son respect des valeurs républicaines – demeure intact.

Chapeau ?!?!

Chaque fois que j’entends parler d’élections, je pense à mon

père pour qui voter était plus qu’un privilège et une obligation: c’était un acte sacré. Je me souviens particulièrement ce qui lui était arrivé en 1944, le jour des élections alors que la guerre faisait rage en Europe et que Franklin D. Roosevelt briguait un quatrième mandat présidentiel. Né en Pologne – où les autorités avaient imposé de sévères restrictions au développement économique des Juifs, avaient limité leurs droits civiques et menaçaient même souvent leurs vies – mon père avait fui ce pays pour commencer une nouvelle vie aux Etats-Unis. Profondément religieux, talmudiste émérite, il veillait scrupuleusement à l’observance du Chabat et des autres Mitsvot, même dans les circonstances les plus extrêmes, même dans des pays dont il ne connaissait pas le langage et les mœurs. Quand il était enfin arrivé aux Etats-Unis, il débordait de reconnaissance et de joie.

Cette nouvelle patrie, il la chérissait de tout son cœur.

Le fait que le gouvernement du peuple soit élu par le peuple et pour le peuple était un idéal auquel il avait longtemps rêvé. Il avait fait encadrer ses papiers d’identité qui trônaient fièrement dans la pièce où il étudiait chaque jour le Talmud. Le drapeau américain était posé sur la table les jours de fêtes nationales et il écoutait les discours du Président Roosevelt à la radio avec la même ferveur qu’il étudiait une page de Guemara. Je courrai devant cette petite procession pour leur ouvrir la porte de mon école: c’était aussi mon moment de gloire.

L’officier municipal, plastronnant dans son uniforme majestueux,

se tenait à côté du drapeau et observait les votants. C’était un homme imposant, mais il saluait avec respect mon professeur d’anglais, Madame Cunigham. Elle m’avait remarquée et souriait : «C’est la petite fille qui a écrit le poème à propos du drapeau !» dit-elle à l’officier en montrant ma rédaction affichée sur le mur. Il hocha la tête, satisfait, puis aperçut mon père et mon grand-père qui s’apprêtaient à signer le registre. - Messieurs ! Vous devez ôter vos chapeaux ! Mon père le regarda, incrédule. - Pourquoi devrais-je enlever mon chapeau ? - En signe de respect pour le drapeau, Monsieur ! rétorqua le fonctionnaire.

Mon père se raidit, se contint mais ses yeux lançaient comme des

éclairs derrière ses épaisses lunettes. Il parlait peu mais quand il parlait, sa voix portait au loin car animée d’une profonde conviction : «Je porte le chapeau parce que je suis juif. Je me couvre la tête par respect pour D….!» déclara-t-il dans son anglais hésitant au fort accent européen. Ma grand-mère tremblait. Les uniformes la terrorisaient. Elle regarda mon grand-père comme si elle le suppliait silencieusement de ne pas provoquer de scandale mais il l’ignora. Elle parlait bien cette nouvelle langue et prit la parole :

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La Tefila

* Cette bénédiction est la deuxième de la catégorie des demandes. Nous implorons Hachem de nous ramener a la Techouva et a sa Thora. * Bien entendu la Techouva doit être un processus personnel résultant d’une décision et d’un effort personnel, et non un cadeau du ciel, pour autant, Hachem fait parfois le premier pas ; cela s’appelle « ITEROUTA DELELA » le réveil d’en haut qui provoque ensuite le réveil d’en bas « ITEROUTA DELTATA ». * La Techouva ne signifie pas uniquement cesser tout mauvais comportement. Cela peut aussi être « augmenter le bien que l’on fait ». En effet, même une personne qui a jamais fauté peut et doit faire Techouva, dans la mesure ou il lui est possible d’améliorer son comportement dans la quantité ou bien dans la qualité. Enfin il peut aussi s’agir d’une personne qui, bien que faisant le bien, est loin d’avoir atteint son maximum; il doit donc s’améliorer afin d’agir a la mesure de ses possibilités. En effet, une personne capable d’enfiler des perles et qui se contenterait de pétrir de la pate, ne donnerait pas satisfaction a Hachem ! Un homme doit agir en fonction des forces qu’Hachem a place en lui. S’il ne le fait pas, ce manque est considèré comme une faute ! * Il existe différents niveaux de Techouva: La Techouva inferieure est celle qui est provoquée par la crainte d’Hachem; elle a le pouvoir d’effacer les fautes au point qu’il n’en reste même pas un souvenir ni la moindre trace ! La Techouva supérieure, elle, provient d’un amour infini pour Hachem. Elle a le pouvoir de transformer les fautes en mérite !!! * La Techouva tire son origine dans l’étude, car celui qui ne connait pas la Thora ne sait même pas qu’il agit mal ! Ce n’est que lorsqu’il étudiera qu’il se rendra compte combien son comportement est incorrect.

Iguerot Kodesh N.4576 Par la grâce de D…. Dimanche 28 Mena'hem Av 5699, Paris Au grand érudit, le Rav Yera'hmyël, Je vous salue et vous bénis, Vous m'écrivez que les âmes des nations proviennent, selon le Tanya, des forces résolument impures, totalement étrangères au bien. Dès lors, comment dire que leurs bonnes actions ont une motivation égoïste? Comment les astreindre à la pratique des sept Mitsvot des descendants de Noa'h? Et comment les punir s'ils ne les respectent pas, alors qu'ils ne peuvent pas choisir le bien? A mon sens, vous n'avez pas suffisamment développé votre question et je n'ai pas bien saisi quelle est votre difficulté. Le Tanya dit que l'âme animale d'un Juif provient d'une force du mal dans laquelle se trouve une part de bien. C'est pour cela que les Juifs, de manière naturelle, tout comme le feu ne peut se séparer de la mèche, possèdent certaines qualités, comme la miséricorde. A l'opposé, les autres nations, issues des forces du mal dépourvues de tout bien, ne peuvent posséder ces qualités, car il est seulement dans la nature de celui qui est bon de faire le bien. En conséquence, leurs bons agissements ne peuvent avoir qu'une motivation égoïste. Ainsi, Nabuchodonosor donna de la charité, sans que rien ne le pousse à le faire, mais uniquement pour que sa royauté se perpétue, dès lors qu'il sut que telle en était la condition. C'est pour cela qu'un non-Juif, comme le précise Rachi, regrette le bien qu'il a fait s'il n'obtient pas satisfaction. En l'occurrence, Nabuchodonosor voulait régner et sa motivation était bien égoïste. L'obligation de respecter les sept Commandements des descendants de Noa'h et la punition lorsqu'on ne le fait pas ne sont pas liés au bien ou au mal de l'âme, mais plutôt à la capacité de se maîtriser, comme le dit le Rambam. Or, il est suffisant de respecter ces Commandements par crainte du châtiment, si on les transgresse. Bien plus, le Rambam dit qu'il peut en être de même pour un Juif, au moins dans un premier temps. La Hassidout établit qu'un non-Juif faisant du bien accomplit une Mitsva, quelle que soit sa motivation, bien qu'il ne possède pas de nature positive. Bien plus, les forces du mal assument elles-mêmes une mission divine. Car, même si elles ne possèdent pas de bien, elles n'en sont pas moins animées d'une parcelle de sainteté. Si ce n'était le cas, d'où recevraient-elles leur vitalité? Néanmoins, cette parcelle est éloignée de sa source et obscurcie au point d'apparaître comme du mal et d'être insensible à la Divinité(...). Je conclus en vous exprimant mon respect et en vous souhaitant tout le bien,

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