VALEUR AJOUTÉE - bcvs.ch · carte dynamique permet de localiser les points de vente existants dans une région détermi- ... mettant une consultation en ligne de toutes les informations

VALEUR AJOUTÉE

Faciliter les contacts pour une relation efficace

L es moyens mis en œuvre répondent de manière ciblée aux attentes de chacun des clients selon les prestations fi nan-

cières utilisées et leur comportement ban-caire. Attentive aux évolutions technolo-giques, mais également sociologiques, la Banque Cantonale du Valais adapte en per-manence son offre. En plus d’un réseau dense de succursales et de représentations (plus de 80 points de vente répartis sur tout le territoire valaisan), elle dispose d’un large

La Banque Cantonale du Valais (BCVs) élargit sans relâche sa toile de contacts. A côté de son important réseau de succursales et de représentations, elle ne cesse de développer des canauxalternatifs pour permettre à ses clients une accessibilité de ses services en tout temps. L’addition de ces différents moyens de relations avec la Banque constitue sans conteste l’appli-cation au quotidien d’une valeur essentielle pour la BCVs:la proximité.

parc d’appareils automatiques de retraits et de versements (Bancomat et Versomat), d’un service Banque directe proposant tous les canaux alternatifs (e-banking, e-trade et call center), de zones 24 heures équipant ses principales succursales ou encore d’un site internet, outil de contact avec la Banque toujours plus prisé par la clientèle.

Fournir des services de qualité implique de la part de la Banque une constante réé-valuation des besoins de la clientèle, une

veille concurrentielle globale et une remise en question de tous les instants.

INTERNET, UN CHANTIERJAMAIS TERMINÉDepuis 1998, la BCVs met à disposition de sa clientèle une plate-forme internet. Riche en actualités institutionnelles, ce site contient également nombre d’informations commerciales, notamment un descriptif des principaux produits et services proposés par la Banque, par segment de clientèle: privés, private banking, entreprises et jeunes. A disposition dans la rubrique «réseau», une carte dynamique permet de localiser les pointsde vente existants dans une région détermi-née. Des outils complets de calculs sontégalement disponibles. Le visiteur du sitewww.bcvs.ch peut entre autres procéder à des simulations de prêts personnels, et defi nancements hypothécaires, à des conver-sions de monnaies, à une planifi cationde budget ou encore à une estimation d’im-pôt selon la commune de domicile. Denombreuses publications peuvent être com-mandées gratuitement ou directement télé-chargées: rapports annuels, lettres aux

Bietschhorn - 3934 mètres

VALEUR AJOUTÉE82-83

investisseurs, lettres économiques ainsi que l’intégralité des communiqués de presserécents par exemple. Actualisée quotidienne-ment, cette plate-forme procure à ses visi-teurs un aperçu global de l’activité de la Banque, tout en portant à leur connaissance des informations sur l'établissement. En effet, une info bourse y est publiée chaque jour ou-vrable et les taux hypothécaires proposés par la BCVs mis à jour à la même fréquence.

En anglais dans le texteDisponible jusqu’alors en français et enallemand, le site internet de la BanqueCantonale du Valais l’est également en an-glais depuis septembre 2008 à l'adressewww.bcvs.ch/en. L’architecture de naviga-tion et le concept graphique sont identiques au site français/allemand. La plupart des pages du site de la BCVs ont été traduites, la priorité a toutefois été portée sur les infor-mations institutionnelles ainsi que sur les produits les plus demandés par la clientèle étrangère. Avec cette prestation de contact supplémentaire, la BCVs répond au besoin d’information engendré par les relations croissantes avec des clients anglophones. En effet, la dimension touristique du Valais constitue un formidable potentiel de déve-loppement d’affaires avec des hôtes en pro-venance de nombreux pays étrangers.

Newsletter BCVs très appréciéepar les internautesDiffusées en moyenne trois fois par mois,la newsletter BCVs permet à un grand nombre de personnes d’être renseignées avec rapidité et constance sur les actualités de la Banque Cantonale du Valais. Cette lettre électronique d’information est notam-ment utilisée lors de la diffusion de commu-niqués de presse et de la parution de nou-velles brochures spécifi ques, pour des invitations à des conférences de la BCVs ou encore mensuellement afi n de transmettre des données sur la situation économique.

Au 31 décembre 2008, la newsletter BCVs comptait 8126 abonnés, en augmentation de près de 30% en une année.

DE NOMBREUSES NOUVEAUTÉSPOUR LES CARTES DE CRÉDITEn matière de cartes de crédit, la BCVs béné-fi cie du savoir-faire de son centre de compé-tences Viseca. Ainsi, en 2008, les détenteurs de cartes Visa et Mastercard de la BCVs ont pu profi ter de nouvelles fonctionnalités.

Complément du service MyAccount per-mettant une consultation en ligne de toutes les informations relatives à la carte de crédit du détenteur, MyAccount Viseca SMS Ser-vices offre la possibilité de les consulter grâce au téléphone portable et à un simple SMS (texto). Cette fonction donne accès à quatre types d'informations: dépassement d’un solde résiduel prédéfi ni, dépassement d’un total de dépenses défi ni, débit de la

ACCESSIBILITÉ EN TOUT TEMPS DE LA BCVsPOUR PLUS DE PROXIMITÉ ENCORE

La combinaison des différents canaux de distribution physiques et électro-niques garantit une accessibilité permanente de la BCVs. Cette approcheglobale constitue sans aucun doute la meilleure concrétisation d’un service de proximité, laissant ainsi le choix à chaque client du moyen de contact qu’il souhaite utiliser.

GUICHETS AUTOMATIQUESAvec un parc de 67 distributeurs de billets (Bancomat) et 5 appareils de verse-ments automatiques (Versomat) répartis dans les succursales régionales de la BCVs, la Banque démontre sa volonté de proximité et d’accessibilité. De plus, les clients titulaires d’une carte Maestro peuvent retirer de l’argent sans frais à tous les Bancomat des Banques Cantonales à travers la Suisse. Avec près de 1250 appareils, les Banques Cantonales disposent d’un important réseau de distributeurs en Suisse.

BANQUE ÉLECTRONIQUETransformé lors du changement de plate-forme informatique de la Banque en septembre 2007, le e-banking n’a cessé depuis de poursuivre son évolution. Désormais disponible sous le logiciel Finnova, il dispose depuis courant 2008 de nouvelles fonctionnalités allant de la correction en direct des erreurs conte-nues dans un fichier DTA (Datenträgeraustausch – échange de supports de don-nées) à l’aperçu des conditions et limites de crédit sur les comptes, en passant par le transfert de compte à compte possible le même jour jusqu’à 15 h 30.

2004 2005 2006 2007 2008

Comparaison retraits Bancomat/caisse

991'25860%

656'34040%

1'134'47663%

654'03337%

1'226'44265%

667'85735%

1'299'54866%

667'50334%

1'342'65966%

679'95734%

Nombre de retraits Bancomat CaisseB C

Evolution du nombre de contrats e-banking

Nombre de contrats

200020004'218

20022002

10'086

20062006

25'901

20042004

17'766

20082008

27'452

carte en monnaie étrangère, consultation du montant actuellement disponible.

L’assurance de solde et l’assurance pour dé-penses futures apportent une solution de cou-verture préventive en cas de diffi cultés fi nan-cières ou de circonstances moins favorables. Ainsi, la première assurance prend en charge les factures en suspens. La seconde, quant à elle, assure au titulaire le versement mensuel d’un montant préalablement défi ni et ce du-rant une année. Cette mesure permet au pro-priétaire de la carte de maintenir son niveau de vie jusqu’à l’amélioration de sa situation.

Les titulaires de cartes de crédit BCVspeuvent bénéfi cier d’une facturation électro-nique. Ils privilégient ainsi un comportement écologique par une contribution personnelle à une réduction de la consommation de papieret d’énergie nécessaire à l’acheminement ducourrier.

ÉVOLUTION DU NOMBRE DE VISITES SUR LE SITE BCVs

Enfi n, grâce à Securicard et moyennant une cotisation annuelle, son souscripteur ap-pelle un numéro unique en cas de vol ou de perte de son porte-monnaie, sac à main, télé-phone portable ou autre. Securicard se charge de bloquer l’ensemble des cartes (de crédit, Maestro, de membre, d’identité, SIM du télé-phone portable,…), de renvoyer les clés trou-vées (porte-clé spécifi que remis à la souscrip-tion) et de rembourser les frais relatifs à l’acquisition de nouvelles cartes, jusqu’à un certain montant.

TOUCHE FINALE POUR LA BANQUE DIRECTE BCVsParmi les différents moyens de contact avec la Banque, le téléphone occupe une place im-portante. Afi n de répondre aux attentes dela clientèle dont les comportements ban-caires évoluent, la BCVs a inscrit parmi ses

projets prioritaires le développement du télé-phone comme canal alternatif à part entière. La première étape a constitué, en 2007, enla centralisation des appels de la clientèle auprès d’un unique numéro téléphonique (0848 765 765 pour le Valais romand et 0848 952 952 pour le Haut-Valais). Dans un deuxième temps, ce call center (centre d’ap-pels) s’est attaché à proposer un certain nombre de prestations de base telles que ren-seignements sur les comptes, commandes de formulaires, informations sur les produits bancaires et transmission de messages pour les conseillers.

A l’ordre du jour de la dernière phase, il s’agit maintenant d’étendre les prestations de cette cellule pour en faire un véritable point de vente téléphonique.

Jusqu’alors totalement indépendants l’un de l’autre, le centre d’appels et le team e-ban-king ont été regroupés dans une même entité appelée «Banque directe». Viennent s’y ajou-ter une activité de conseil par téléphone et une assistance administrative mises en place progressivement. La réunion de ces diffé-rentes compétences sous un même toit per-met d’assurer un suivi du client s’agissant de ses prestations bancaires de base. Ce nou-veau service de la banque à domicile s’adresse aux clients souhaitant, pour des raisons de rapidité et de confort, utiliser le téléphone et l’internet pour effectuer leurs opérations bancaires. Naturellement, ce nou-veau canal alternatif s’additionne aux autres moyens existants tout en laissant au clientle choix du type de relation – physique,électronique ou les deux à la fois – qu’ilsouhaite entretenir avec la BCVs.

La Maya - 2916 mètres

3'074'619

2006

3'131'926

2008

Nombre de visites

Bouveret

Vouvry

Collombey

Monthey

Troistorrents

5

Morgins

St-Maurice

Champéry

6Martigny

Orsières

FullySaxon

Saillon

Ovronnaz

Verbier

Le Châble

Conthey

Haute-Nendaz

Savièse / St-Germain

Veysonnaz

Thyon-les-Collons

Sion

Grimisuat

Chermignon

CransMontana

Noës

AnzèreSierre

Réchy / Chalais

Vissoie

VALEUR AJOUTÉERÉSEAU BCVs

9

2002

45

2004

54

2006

64

2008

67

2000

34

67 BANCOMAT BCVs AU 31 DÉCEMBRE 2008EVOLUTION DE L’ÉTAT DU PARC DES BANCOMAT DE LA BCVs

84-85

RÉGION SIONResponsable régional:Michel Rappaz

Responsables:• Clientèle des entreprises: Danièle Reynard• Clientèle private banking: André Grand• Clientèle des privés: Gérard Zambaz• Etat-major administration: Olivier Fournier

Succursale régionale: SionResponsable succursale: Haute-Nendaz:Jacques Pitteloud

Représentations:• Anzère, Ayent: Grégoire Dussex• Ardon: Jean-Claude Romailler

Responsable régional:Thierry Cornut

Responsables:• Clientèle des entreprises: Pierre-Yves Moulin• Clientèle private banking: Thierry Cornut• Clientèle des privés: Frédéric Dubosson• Etat-major administration:

Catherine Garin

Succursale régionale: Monthey

Représentations:• Bouveret: Michel Rapaz• Champéry: Etienne Délez• Collombey-Muraz: Antoine Lattion• Morgins: Bernard Dubosson• Troistorrents: William Défago• Vouvry: Viviane Barraud

RÉGION MONTHEYResponsable régional:Thierry Cornut

Responsables:• Clientèle des entreprises: Pierre-Henri Florey• Clientèle private banking: Laurent Rimet• Clientèle des privés: François Resenterra• Etat-major administration:

Catherine Garin

Succursale régionale: Martigny

Responsable succursale: Verbier: Claude Roux

Représentations:• Bagnes: Benoit et Léonard Fellay• Finhaut: Monique Pallud• Fully: Philippe Brochellaz• Isérables: Dominique Vouillamoz• Leytron: Pierre-André Schmid• Liddes: Christiane Michaud• Orsières: Antoine et Jean-Paul Tornay• Ovronnaz: Claude Philippoz• Saxon, Saillon, Riddes: Pierre-Yves Puippe• Sembrancher: Marlène Schers• St-Maurice: Georges-Albert Barman• Vernayaz: Joseph Volluz

RÉGION MARTIGNY

Susten

Leukerbad

Gampel

Zermatt

Saas-Fee

Saas-Grund

St. Niklaus

Grächen

Raron

Visp

Brig / Glis

Naters

Lax

Münster

• Chamoson: Jean-Claude Romailler• Conthey-Plaine, Erde: Gilles Berthousoz• Evolène: Michel Mauris• Grimisuat: Michel Vuignier• Hérémence:

Augustin Mayoraz• Nax: Marylise Maury• Basse-Nendaz:

Bernard Carthoblaz• Savièse: Pierre-Olivier Varone• St-Léonard: Gérard Anthamatten• St-Martin: Bernard Crettaz• Vétroz: Jean-Gabriel Coudray• Vex, Les Collons: Jean-Louis Rudaz• Veysonnaz:

Claire-Dominique Fournier

RÉGION HAUT-VALAISResponsable régional:Mario Kalbermatter

Responsables:• Clientèle des entreprises: Erwin Schnydrig• Clientèle private banking: Beat Venetz• Clientèle des privés: Damian In-Albon• Etat-major administration: Petra Brantschen Sarbach

Succursales régionales: Brig, VispResponsables succursales: • Fiesch: Arlette Blatter• Gampel: Yvette Mussari• Leukerbad: Elmar Mathieu• Münster: Arlette Blatter• Naters: Eliane Salzmann• Reckingen: Arlette Blatter• Saas-Fee: Odilo Lomatter• Susten: Elmar Mathieu• Zermatt: Walter Willisch

Représentations:• Bellwald: Hans Ritz• Bürchen: Thomas Lehner• Eischoll: Josef Brunner• Gondo: Susanne Tscherrig• Grächen: Armin Andenmatten• Kippel: Leander Jaggi• Leuk: Olivier Grand• Randa: Albin Brantschen• Raron: Yvonne Kämpfen• Riederalp: Willy Berchtold• Saas-Grund: Bernhard Andenmatten• Salgesch: Hugo Cina• Stalden: Willy Berchtold• St-Niklaus: Stefan Sarbach• Unterbäch: Pius Vogel• Varen: Gilbert Loretan• Visperterminen: Elsbeth Zimmermann

Responsable régional:Philippe de Preux

Responsables:• Clientèle des entreprises: Joël Tudisco• Clientèle private banking: Philippe de Preux• Clientèle des privés: Renato Bilgischer• Etat-major administration: Jean-Charles Sartorio

Succursale régionale: Sierre

Responsables succursales: • Crans: Marc-André Clivaz• Montana: Marc-André Clivaz

Représentations:• Anniviers-Vissoie: Joseph Genoud• Chalais, Vercorin: Alain Perruchoud• Chippis: Joseph Rudaz• Grône: Marie-Louise Genolet-Vuissoz• Lens: Ariane Emery

RÉGION SIERRE

Dans le domaine des crédits octroyés aux clients privés, la BCVs a enregistré en 2008 une augmentation nette de 309,7 millions de francs (263 millions de francs en 2007) ou 7,6% (6,9% en 2007).

S’agissant des fonds de cette même clien-tèle déposés notamment sur des comptes épargne, comptes privés ou comptes à terme, la progression atteint 18,9% ou 463,1 mil-lions de francs (7,7% ou 174,1 millions de francs en 2007).

INNOVATION ET DÉVELOPPEMENTPour répondre adéquatement aux attentes de la clientèle, la Banque Cantonale du Valais met à jour en permanence sa gamme de pro-duits et de prestations aussi vaste que variée. Elle s’attache en effet à fournir des solutions performantes en matière de financement im-mobilier, de prévoyance, de placement ou encore de prestations de base. Parallèlement, ses partenaires ne cessent de faire évoluer leurs prestations afin d’anticiper les souhaits du marché.

BCVs Safe Conto, une première suisseEn octobre 2008, la Banque Cantonale du Valais (BCVs) lance en première suisse, avec le Groupe Mutuel Assurances GMA SA, une nouvelle prestation d’assurance, BCVs Safe Conto. Il s’agit d’une assurance en cas dedécès suite à un accident, liée au produit épargne ordinaire et aux comptes privés de la Banque Cantonale du Valais. Déjà partenaires

La proximité fortifiela confianceLes tempêtes permettent de mesurer la solidité des fondations de l’embarcation, la capacité de résistance et la pertinence de gestion de l’équipage. Ainsi, malgré les turbulences extrêmes intervenues sur les marchés financiers durant la deuxième par-tie de l’exercice écoulé, la Banque Cantonale du Valais a su se faufiler avec habileté et sérénité entre les obstacles parsemant l’océan bancaire 2008. Elle a ainsi pu, une fois de plus, accoster lesrivages du succès et des records.

L a clé de la réussite de la BCVs réside dans son modèle d’affaires marqué au sceau notamment de la qualité, de la

solidité et de la proximité. Ces éléments sont constitutifs de la sécurité, valeur sans aucun doute la plus importante au regard de lasituation financière mondiale fortementdétériorée. La sécurité pour la BCVs se concrétise tout d’abord dans sa stratégie pri-vilégiant les activités de type traditionnelauprès d’une clientèle de proximité.

En effet, le métier de base de la BCVsdemeure son activité hypothécaire réalisée dans sa globalité sur le territoire valaisan.

En gardant toujours le cap de sa politique commerciale, la BCVs a su tirer son épingle

du jeu dans un secteur bancaire sensiblement en retrait et fortement agité par les boulever-sements financiers internationaux.

GAINS DE CRÉDIBILITÉ ET DE CLIENTSLa BCVs fait plus que tirer son épingle du jeu: elle enregistre des gains de confiance qui se matérialisent de façon manifeste tant dans son portefeuille clientèle que dans ses résultats.

Durant l’année 2008, l'établissement a enre-gistré 8941 nouvelles relations d’affaires, soit 2156 de plus que l’année précédente. En glo-balité, ce sont 39’747 nouvelles prestations – tous produits confondus – que la BCVs a ou-vertes pour ses clients, existants et nouveaux.

86-87 VALEUR AJOUTÉE

Quille du Diable - 2908 mètres

au sein de la Mutuelle Valaisanne de Pré-voyance, la BCVs et le Groupe Mutuel ont décidé, à travers cette nouvelle prestation, d’étendre leur coopération.

Dans le cas du décès accidentel de son ti-tulaire, l’assurance BCVs Safe Conto offre, pour une prime modique de 3 francs par mois, une solution inédite permettant de doubler le montant du compte assuré du dé-funt. Cette somme permet ainsi aux proches de faire face aux conséquences financières immédiates. Dans tous les cas, BCVs Safe Conto garantit le versement d’un capital mi-nimum de 20'000 francs (montant maximal par compte 50'000 francs), quel que soit le montant disponible sur le compte.

Destinée aux personnes entre 18 et 60 ans au moment de l’adhésion, l’assurance BCVs Safe Conto s’adresse aux titulaires d’un compte épargne ou d’un compte privé au-près de la Banque Cantonale du Valais et n’est proposée, à ce jour et à la connais-sance des différents partenaires, par aucunautre institut bancaire en Suisse. Uneassurance peut être conclue pour chacun des comptes appartenant à la même personne. Dans le cas d’assurances multiples, l’indem-nité maximale due par l’assurance est de 200'000 francs.

L’adhésion se fait sans formalité (pas de questionnaire médical). De plus, en y adhé-rant, l’engagement ne se fait pas sur le long terme puisque l’assurance est résiliable chaque année.

Avec BCVs Safe Conto, la Banque Canto-nale du Valais innove, tout en proposant un produit basé sur l’une de ses valeurs essen-tielles: la sécurité. En effet, en plus de propo-ser une solution de prévoyance en cas de dé-cès, la Banque Cantonale du Valais bénéficie de la garantie illimitée de l’Etat sur tous les avoirs de la clientèle déposés chez elle, en l’occurrence les comptes épargne et privés.

Nouveau, un prêt personnel écologiqueau taux préférentiel de 5,95%La Banque Cantonale du Valais a lancé un nouveau produit favorisant les économies d’énergie. Il s’agit du prêt personnel EcoDrive proposé à un taux avantageux. Cette nou-

velle prestation est présentée avec une dimi-nution importante par rapport au taux habi-tuel. Ce crédit privé est accordé exclusivement pour financer l’acquisition d’un véhicule de tourisme de classe énergétique de catégorie «A», la plus restrictive en termes de consommation d’énergie. L’étiquette énergétique renseigne non seulement sur la consommation de car-burant mais également sur les émissions de CO2. L’efficacité énergétique est calculée sur la base du poids à vide du véhicule. Cette vi-gnette améliore la transparence de l’informa-tion tant sur les coûts d’exploitation que sur les incidences concernant les dépenses cou-rantes en carburant. Chaque nouveau véhi-cule vendu est classifié selon ces critères.

Avec le prêt personnel EcoDrive, la BCVs joue, une fois de plus, la carte de la protec-

tion de l’environnement, des économies d’énergie et du développement durable. En effet, elle propose déjà depuis de nombreuses années des possibilités de financement à des conditions préférentielle comme par exemple Crédit Minergie BCVs ou Crédit Rénovation BCVs. Le nouveau prêt personnel EcoDrive complète harmonieusement la gamme des prestations «vertes» et durables de la BCVs.

PRÉVOIR ET ANTICIPER: LA BASED’UN AVENIR ASSURÉLe domaine de la prévoyance financière est a priori complexe dans sa compréhension glo-bale. Il suscite légitiment bon nombre de questions d’ordre technique ou d’interroga-tions liées à l’environnement économique et à son influence sur la pérennité du système suisse des assurances sociales.

Afin d’y apporter des réponses concrètes, la Banque Cantonale du Valais met sur pied annuellement des soirées d’information sur ce thème à l’intention de sa clientèle. Des in-tervenants de qualité, un invité de choix et une ambiance conviviale constituent les clés du succès de ces conférences.

Sport et prévoyance: l’anticipationforge le succèsPlus que jamais, planifier son avenir financier est indispensable. Dans ce domaine comme dans celui du sport, il est primordial de se fixer des objectifs et de prendre les bonnes décisions en temps opportun. La préparation est essentielle, l’analyse indispensable.

La Banque Cantonale du Valais a convié ses invités au Zentrum Missione de Naters afin d’aborder l’analogie entre sport et plani-fication financière.

Dans un premier temps, Stéphane Jean, membre de direction de la BCVs et respon-sable private banking & institutionnel a déve-loppé le thème «Prévoyance et fiscalité: Quels outils, quels effets?». Connaître le système de prévoyance suisse, le calquer sur sa propre si-tuation, se poser les bonnes questions mais surtout y trouver des réponses auprès de spé-cialistes, connaître les outils de prévoyance

ADOLPHE OGI, UN POLITIQUE SPORTIFC’est surtout le parcours de l’homme politique que les gens connaissent d’Adolphe Ogi, outre son attachement au sport. Il fut d’ailleurs directeur de la Fédération suisse de ski puis d’Intersport suisse.

En décembre 1987, il est élu au Conseil fédéral. En charge du Département des transports, des communications et de l’énergie (DFTCE), il est alors confronté à plusieurs problématiques. Dès novembre 1995, Adolphe Ogi prend la direction du Département militaire, rebaptisé quatre ans plus tard «Département de la défense, de la protection, de la population et des sports» (DDPS). Président de la Confédération en 1993 et 2000, il marque les esprits en présentant ses vœux télévisés aux Suisses en 2000. En effet, pour l’occasion, il montre un jeune sapin et se référant à l’ouragan Lothar, illustre ainsi la résistance aux tempêtes.

En 2001, Adolphe Ogi est nommé conseiller spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour le sport au service du déve-loppement et de la paix.

Avoirs en compte la veille du jour 4'800 36'000 65'000de l’accident ayant conduit au décès

Montant versé (selon les conditions 20'000 36'000 50'000d’assurance, minimum 20'000 francs, maximum 50'000 francs par compte)

Total du compte après versement 24'800 72'000 115'000de l’assurance

Cotisation mensuelle 3 3 3

En francs Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3

88-89 VALEUR AJOUTÉE

et leur évolution constituent autant de buts visés par cette présentation. Grâce à son centre de compétences en matière de planification fi-nancière et à son personnel expérimenté, la Banque Cantonale du Valais est à même de proposer un conseil personnalisé de qualité.

Ensuite, Adolphe Ogi, ancien conseillerfédéral et ancien conseiller spécial du secrétaire général des Nations Unies pour le sport au ser-vice du développement et de la paix, a détaillé son engagement sans faille pour la promotion du sport à l’échelle mondiale, vecteur d’intégra-tion et de développement. Pius Rieder, rédac-teur en chef du quotidien Walliser Bote a assuré l’interview de cette personnalité très populaire. Adolphe Ogi a marqué les esprits par son ac-tion, son dynamisme hors pair et sa faculté à affronter les dossiers avec optimisme et cou-rage. Durant son mandat politique de conseiller fédéral, il a été le grand artisan et défenseur du chantier du Lötschberg. Il sait donc mieux que quiconque créer des liens et unir les popula-tions. Dans son mandat aux Nations Unies, il a apporté toute son expérience et sa volonté.

Prévoyance et planifi cation fi nancière: toute une philosophie!Toujours dans le cadre de la prévoyance, la Banque Cantonale du Valais a tiré un autre parallèle, cette fois-ci avec la philosophie. Dans ces deux domaines, sagesse, compréhen-sion et anticipation représentent autant de facteurs de succès.

Cette analogie entre la philosophie et la pla-nification financière pour préparer sa retraite a constitué le thème de la seconde soirée consacrée à la prévoyance. Organisée en col-laboration avec l’Union Valaisanne des Arts et Métiers (UVAM) – qui fêtait ses 100 ans en 2008 – cette manifestation a rassemblé un large public au CERM de Martigny.

Sous le thème «Prévoyance et fiscalité: toute une philosophie», la première partie de la soirée a permis d’aborder le fonctionnement du système suisse d’assurances sociales, basé sur les fameux trois piliers.

Dans un second temps, le large auditoire a eu le privilège d’assister à une conférence d’Alexandre Jollien, célèbre écrivain et philo-sophe valaisan, animée avec pertinence par

BANQUE DE DÉTAIL: AUGMENTATION DES PARTSDE MARCHÉ POUR LA BCVs

Déjà au bénéfice d’un solide taux de pénétration auprès de la clientèle grand public, la BCVs ne cesse d’étoffer son portefeuille clientèle. Pour la seuleannée 2008, elle enregistre avec satisfaction une croissance nette de plus de 2000 clients privés.Dans l’organisation de la BCVs, le segment de la clientèle des privés représente l’activité de Banque de détail. La Banque de détail gère les relations bancaires des personnes physiques disposant d’avoirs inférieurs à 200'000 francs, les indépendants ainsi que les professions libérales. La démarche conquérante de la BCVs sur ce marché s’appuie sur une politique commerciale dynamique et novatrice basée sur la qualité et la performance des produits, la simplification des procédures et le recours aux technologies de pointe, le tout soutenu par un conseil professionnel personnalisé.

Grand-Combin - 4314 mètres

Evolution des prestations

Nombre de prestations

18'939 19'112 19'442 19'909 20'200 20'719 21'109

26'857 28'824 30'119 31'353 32'870 34'953 36'441

43'91246'601

49'03451'465

53'44056'442 58'228

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

compte privé prêt hypothécaire

dépot-titres

Evolution du volume des avoirs de la clientèle privée

En miliers de francs

2'271'273

2006

2'445'361

2007

2'908'481

2008

Evolution du volume des prêts hypothécaires à la clientèle privée

En miliers de francs

3'255'520

2006

3'419'466

2007

3'979'584

2008

Jean-François Fournier, rédacteur en chefdu Nouvelliste. Abordant «L’art du devenir;un usage de soi et la rencontre de l’autre», Alexandre Jollien a captivé l’auditoire, parta-geant avec bonne humeur son extraordinaire richesse et sa sagesse.

La prévoyance et les placementsau fémininPour la deuxième année consécutive, la Banque Cantonale du Valais – à l’instar de la plupart de ses consœurs romandes – s’est as-sociée à Swisscanto (centre d’ingénierie finan-cière des Banques Cantonales suisses) et le magazine Femina, afin d’informer le public féminin de la prévoyance et des placements. En effet, le cycle de vie est parsemé de chan-gements: débuter ou réintégrer une activité professionnelle, études, mariage, achat d’une maison ou encore divorce. Chacune de ces étapes est significative de modificationsde la situation financière pour les personnes concernées, influant sur les prestationsdes assurances sociales, les placements finan-ciers et la fiscalité. En outre, les mutationssociologiques fondamentales intervenues dans notre société, ne serait-ce qu’au coursde 20 dernières années, ont fait apparaître de nouvelles préoccupations de prévoyance. A titre d’exemple, le nombre de ménages mono-parentaux a augmenté de près de 30% en Suisse entre 1980 et 2000.

Pour se prémunir au mieux contre les vicis-situdes de la vie, aucun modèle standard àappliquer de façon systématique n’existe. Enrevanche, il est essentiel que chacun bénéficie de conseils personnalisés adaptés à sa situa-tion et à ses besoins.

La Banque Cantonale du Valais, en sa qua-lité de centre de compétences en matière de stratégie d’investissements, et son partenaire Swisscanto, spécialiste des produits de place-ment et de prévoyance, ont, à travers cette soirée, sensibilisé le public féminin sur ces questions fondamentales, leur proposant con-seils et solutions.

ALEXANDRE JOLLIEN, HOMME, ÉCRIVAIN ET PHILOSOPHEPersonnage atypique à la joie de vivre contagieuse, Alexandre Jollien pos-sède une puissance spirituelle rare. Titulaire d’une licence en philosophie obtenue à l’Université de Fribourg, il a également étudié le grec ancien à Dublin.

Agé de 33 ans à peine, il a déjà publié trois ouvrages. Le premier «Eloge de la faiblesse» est publié en 1999 et remporte le Prix Mottart de l’Académie Française de soutien à la création littéraire et le Prix Montyon de littérature et de philosophie. Avec ce livre autobiographique, Alexandre Jollien invite notamment le lecteur à s’interroger sur la distinction entre normal et anor-mal. Récemment, ce texte a été mis en scène et joué. Le second ouvrage «Le métier d’homme» est paru en 2002 et le dernier en date «La construction de soi» en 2006.

Marié et père de deux enfants, Alexandre Jollien consacre son temps à l’étude de la philosophie et à l’écriture. Il donne également des conférences, participe à des débats télévisés et a tenu régulièrement une chronique dans un quotidien valaisan.

SUR LA CORDILLÈRE DES ANDESAVEC L’AVENTURIÈRE SARAH MARQUIS

En seconde partie de la soirée «La prévoyance et les placements au fémi-nin», Sarah Marquis, aventurière et écrivaine, a évoqué avec passion ses aventures et plus particulièrement celle effectuée en 2006, à pied, sur la cor-dillère des Andes (Amérique du Sud). Durant 8 mois, elle a suivi pendant 7000 km cette cordillère, du Chili au Pérou, hantée par la magie de l’empire Inca. Partageant avec son public nombre de souvenirs et d’anecdotes sur-prenantes, Sarah Marquis a su transmettre à son auditoire sa passion pour la marche, l’aventure, la solitude et évidemment pour la beauté de la na-ture qui l’entoure, véritable source d’inspiration. Repoussant ses limites, Sarah Marquis a dû, au cours de cette expédition, vivre durant plus de2 mois avec des températures avoisinant les -25° et faire face aux nombreux dan-gers tant naturels qu’humains. Enrichie par ses expériences hors du commun, elle a donné le témoignage d’une femme heureuse, enthousiaste, battante, se ressourçant au gré de ses voyages et vivant pleinement sa philosophie de vie.

Née dans le canton du Jura, à Montsevelier, c’est désormais à Verbier queSarah Marquis dépose ses bagages entre deux aventures. A 17 ans, elle traverse l’Anatolie centrale (Turquie) à cheval, alors qu’elle n’a jamais fait d’équitation. Le goût du voyage l’a ensuite menée en Australie, puis en Nouvelle-Zélande où elle découvre le plaisir de la marche. Sa décision est prise: elle marchera pour assumer ses désirs de découverte, mais aussi ses besoins de comprendre la vie. Patagonie, Polynésie française, Canada ou encore Etats-Unis, Sarah Marquis ne tient pas en place, mais c’est finalement le bush australien qui la rappelle en 2002 avec un projet fou: traverser les déserts australiens en situation de survie. Elle boucle son périple de 14'000 km en 17 mois.

Jean-François Fournier, rédacteur en chef du Nouvelliste etAlexandre Jollien, écrivain et philosophe.


Un lien privilégié avecles entreprises

Définir le rôle joué par la BCVs auprès des entreprises à travers sa seule capa-cité à octroyer des crédits revient à oc-

culter les innombrables facettes du partenariat l’unissant aux acteurs économiques de son canton. Le lien entre la BCVs et le chef d’entre-prise ne se résume en effet pas à la seule inte-raction existant entre un prêteur et un em-prunteur. La relation qui l’unit à l’entrepreneur se fonde avant tout sur un partage des risques. En conséquence, pour la BCVs, entreprendre

pour les entreprises ne signifie pas uniquement financer, mais aussi conseiller, informer, susci-ter, échanger; en un mot accompagner.

BCVs DECLIC, UNE AIDE AUXENTREPRENEURSLa Banque Cantonale du Valais possède une Fondation de cautionnement au nom évocateur de BCVs Declic. Le renforcement du tissu éco-nomique du Valais, sous forme de cautionne-ment à des prêts octroyés par la Banque Canto-

nale du Valais constitue son but premier. Cette démarche s’inscrit pleinement dans la mission économique de la BCVs, à savoir «contribuerau développement harmonieux de l’économie valaisanne».

Plus spécifiquement, la Fondation BCVs Declic cautionne des entreprises (raison indi-viduelle, société simple ou personne morale) au démarrage ou en développement, pour l’obtention de prêts pour lesquels le débiteur ne peut pas fournir de garanties suffisantes. Ce fonds peut également intervenir auprès d’entreprises qui font l’objet de reprises par leurs cadres ou une partie des actionnaires (management buy out, capital transmis-sion,…).

Le demandeur d’un cautionnement doit fournir à la Direction du fonds tous lesrenseignements sur l’état de sa fortune et de ses revenus, sur la marche de ses affaires ou tout autre élément permettant d’apprécier le risque.

La Fondation BCVs Declic n’exclut aucun domaine d’activité pour autant qu'il contribue au développement de l’économie valaisanne. Seules les entreprises domiciliées en Valais ou s’engageant à l’être sont prises en compte. Les jeunes actifs de moins de trente ans, au béné-fice d’un projet d’entrepreneur mais en manque de fonds propres, constituent lepublic privilégié du fonds.

Investie par le législateur d’une mission économique inscrite dans la Loi qui porte son nom, la Banque Cantonale du Valais incarne le partenaire fidèle et de tous les instants des PME (petites et moyennes entreprises). Les relations avec les PME, constitutives de l’épine dorsale de l’économie valaisanne, sont forgées sur la pérennité et la proximité. En effet, construit sur la durabilité, le modèle d’affaires de la Banque Cantonale du Valais instaure un véritable lien de confiance réciproque, actif en période de beau temps conjoncturel et accentué lors des cycles de détériorations économiques.

Cervin - 4477 mètres

Dans la sélection des dossiers, la décision tient compte tout particulièrement de la com-pétence et du sérieux de l’entrepreneur, de la pertinence tant du projet que du business plan (plan commercial) afférent.

UNE PREMIÈRE, LA FORCEÉCONOMIQUE DE LA SUISSEROMANDE ENFIN MESURÉELa Banque Cantonale du Valais a fait œuvre de pionnier dans le domaine de l’analyse éco-nomique. Depuis dix ans déjà, elle développe mensuellement un PIB (produit intérieur brut) valaisan qu’elle porte à la connaissance des entrepreneurs et des décideurs du canton (une première nationale à l’époque du lancement de cet indice cantonal). Cet outil d’analyse, baptisé Indicateur économique BCVs, est réa-lisé par l’institut BAK à Bâle en collaboration avec la Chambre Valaisanne de Commerce et d’Industrie (CVCI).

En 2008, La Banque Cantonale du Valais a également apporté sa contribution pour per-mettre la première publication du PIB romand.

Cet agrégat reflète la productivité écono-mique extraordinaire de la Suisse romande et permet de mieux comprendre les forces et les faiblesses du tissu économique. Le PIBromand a été établi par l’institut Créa de macroéconomie appliquée de l’Université deLausanne, sur mandat des six banques canto-nales romandes et sur l’initiative du Forum des 100 de l’Hebdo. C’est à l’occasion de cette conférence – le 22 mai 2008 – que l’étude a été dévoilée et discutée.

Le PIB est un indicateur économique essen-tiel pour évaluer la force et le dynamisme d’une économie.

LA BANQUE DES ENTREPRISES, UNE ACTIVITÉÀ FORTE VALEUR AJOUTÉE POUR LE VALAIS

Développer avec les entreprises et les collectivités de droit public des relations d’affaires basées sur le partenariat et le partage des risques constitue la concré-tisation opérationnelle de la mission de la Banque Cantonale du Valais en fa-veur de l’économie de son canton.Dans ce métier bancaire à l’impact immédiat sur l’économie valaisanne, la BCVs marque sa distinction par sa capacité à déceler, même dans des branches moins favorables, des entreprises dont les perspectives restent intactes et à en faire des clientes ou à renforcer les relations existantes.Grâce à sa proximité et à son ancrage local, elle connaît en effet très bien l’en-vironnement économique des PME: elle peut donc évaluer les risques au cas par cas, en fondant son analyse, non seulement sur un examen statistique de chiffres, mais aussi sur les perspectives futures et les aspects qualitatifs tels que la qualité du management ou la pertinence de la stratégie suivie.

RÉPARTITION RÉGIONALE DES CRÉDITS AUX SOCIÉTÉS AVEC PERSONNALITÉ JURIDIQUEON RÉGIONALE DES CRÉDITS AUX SOCIÉTÉÉS AVEC PERSONNALITÉ JURIDIQUE

HAUT-VALAIS18,8%

SIERRE15,7%

SION 28,8%

MARTIGNY22,9%

MONTHEY13,8%

Evolution du volume des prêts détenus par les sociétésavec personnalité juridique

En milliers de francs

2002

794'941

2004

886'756

2006

975'905

2008

1'149'488


Jusqu’à présent, la Suisse romande ne dis-posait pas d’un tel outil dont la mise au point permet, tant aux responsables de l’économie privée qu’aux décideurs politiques, de mieux préparer leurs décisions et de piloter leurs pro-jets. Le PIB romand a ainsi confirmé que du-rant la décennie 1997-2007 le dynamisme de l’économie romande progresse en phase avec le PIB Suisse. Cet instrument rend également possible la comparaison des performances des régions entre elles. Mesurée avec les 60 ré-gions européennes, la Suisse romande se situe en 7e position du PIB par habitant, traduisant ainsi une productivité remarquable desRomands.

La Suisse romande: une régionà part entièreL’intérêt d’un PIB romand réside tout naturel-lement dans le fait d’apprécier la Suisse ro-mande comme une région constituée et de mesurer son dynamisme économique à l’échelle européenne. L’association des six économies cantonales permet également de focaliser l’attention sur les spécificités de cha-cune tout en notant les synergies que chaque canton apporte à la globalité romande.

Mettant en évidence la complémentarité des économies cantonales, le PIB romand invite à privilégier mieux encore l’apport de valeurs ajoutées synergiques entre les différents sec-teurs économiques et les différents cantons.

L’étude réalisée a permis d’établir des don-nées essentielles. Ainsi, en 2007, le PIB nomi-nal romand (non corrigé de l’inflation) s’est établi à 113,1 milliards de francs. Sur dix ans, cet indicateur a progressé au rythme annuel moyen de 2,9%. En 2007, il a augmenté de 4,1% par rapport à l’année précédente, en phase avec la croissance du PIB suisse dont il représente 24% de la valeur. Corrigé des effets du renchérissement, le PIB réel romand a pour sa part crû de 2,7% en 2007 et de 2% par an depuis 1997.

L’importance du tertiairePour l’année 2007, le secteur primaire (agri-culture) représentait 1,5% du PIB nominal romand, le secteur secondaire (industrie et construction) 25,5% et le secteur tertiaire (services) 73%. Le poids de ce dernier se ma-nifeste par l’importance de ses principales composantes dans le PIB romand; dans l’ordre: l’administration, la santé et le social privés et publics (21% du PIB), le secteurfinancier (13,6%), le commerce (13,8%),l’immobilier et les services aux entreprises (10,1%).

Une croissance inégaleSur dix ans, certaines tendances lourdes se dessinent. Ainsi, l’importance économique du secteur primaire a constamment diminué. La valeur ajoutée réelle de ce secteur a baissé de 1,4% en moyenne par an.

Dans le secteur secondaire, le rythme de croissance de la construction (+1,9% par an) est sensiblement égal à celui du PIB romand réel (+2%) et le dynamisme des industries

RÉPARTITION DU VOLUME DES CRÉDITS AUX SOCIÉTÉSAVEC PERSONNALITÉ JURIDIQUE (PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ)

d’exportation est confirmé par la bonne vita-lité du secteur des machines, équipementset instruments (+3,3% en termes réels sur 10 ans) qui en constitue la principale compo-sante.

Enfin, la valeur ajoutée réelle du secteur tertiaire s’est renforcée en moyenne de 2% par an. Cette évolution s’est faite essentielle-ment sous l’impulsion des secteurs transports, postes et télécommunications (+6% par an)et des activités financières (banques, assu-rances, gestion de fortune) qui ont progressé de 3,8% par an.

BUSINETVS: UNE PLATE-FORMEDE RÉSEAUTAGE EN FAVEURDES PME VALAISANNESPour la troisième année consécutive, la plate-forme BusiNETvs joue le rôle d’agitateur d’idées auprès des PME valaisannes. Fruit d’un partenariat entre la Banque Cantonale du Valais et la HES-SO de Sierre, les mani-festations BusiNETvs favorisent la rencontre entre les milieux économiques (entreprises

Dents-du-Midi - 3257 mètres

Immobilier, services aux entreprises

Industries

Production d’énergie

Remontées mécaniques

Transports et communications

Activités financières

Agriculture, secteur primaire

Commerces (sans vins)

Commerces vins

Construction

Enseignement, santé, autres services collectifs et personnels

Hôtellerie, restauration

21%

9%

28%

5%1%1%

5%

9%2%

7%4% 8%

LE VALAIS, PARMI LES RÉGIONS LES PLUSDYNAMIQUES D’EUROPEAu cœur de l’Europe sans y être formellement, la Suisse romande figure parmi les composantes les plus dynamiques. En termes de valeur ajoutée (produit intérieur brut), elle se situe, en 2007, à la 54e position. En revanche, en prenant en compte la valeur ajoutée par habitant, la Suisse romande bondit à la 7e position, entre l’Ostra Sverige – une région de l’ouest de la Suède où se trouve la capitale Stockholm – et la région de l’ouest de la Hollande.Clés de ce succès, la très haute capacité de production et l’innovation qui caractérise comparativement la Suisse romande. En clair, ses 1,7 million d’habitants produisent autant sinon plus que les plusieurs millions qui séjournent dans les zones tradition-nellement les plus dynamiques du Vieux Continent.A cela s’ajoute à l’évidence une bonne diversification de l’économie romande, concen-trant aussi bien les producteurs dynamiques du secteur secondaire qu’une branche de la construction très active et un secteur tertiaire varié.

DIVERSIFICATION SYNERGIQUE DE L’ÉCONOMIE VALAISANNE Avec 14,6 milliards de francs, le PIB du Valais représente le 13% de celui de la Suisse romande. Plus que l’aspect volumétrique, c’est la structure économique qui retient l’attention. A l’image de la Romandie, le Valais bénéficie d’une répartition sectorielle intéressante.L’économie valaisanne ne se résume en effet pas, selon l’image réductrice prévalant parfois, aux deux seuls secteurs de l’agriculture et du tourisme. La réalité, plus com-plexe, démontre l’existence de cinq piliers principaux: industrie/artisanat, services, tourisme, énergie et agriculture. De plus, le secteur secondaire contribue pour 30% au PIB cantonal (CH: 27,6%). L’im-portance de l’industrie - les technologies du vivant en particulier - et de l’énergie est bien réelle pour le Valais, même si le public préfère souvent reconnaître d’abord la valeur émotionnelle d’autres branches. Cette situation dynamise l’économie grâce aux PME à forte valeur ajoutée gravitant autour de ce pôle industriel et aux centres de compétences des Hautes Ecoles Spécialisées (HES). En outre, le cadre de vie excep-tionnel du Valais exerce une attractivité de localisation, tout en contribuant à l’essor de l’industrie touristique.

Dans cette évocation, il s’agit surtout de mette en exergue la judicieuse combinaison d’activités qui fait la richesse du Valais.Plus encore dans le futur, l’apport de valeurs ajoutées synergiques entre les diffé-rentes branches économiques représentera la clé de la réussite dans les défis qui attendent l’économie valaisanne, à l’aune d’une globalisation toujours plus forte.

locales, collectivités) et académiques (cher-cheurs et étudiants). Elles font ainsi souffler un esprit d’innovation et de dynamisme sur le landerneau valaisan.

Unique en Valais, ce concept permet aux entrepreneurs de se familiariser avec lesnouvelles technologies, les nouvelles ten-dances et de partager leurs expériences lors de rencontres conviviales. En contact direct avec les centres de compétences et les étu-diants de la HES-SO, les PME locales bénéfi-cient d’un accès facilité à des projets derecherche. Ces derniers peuvent disposer à leur tour, à travers le tissu économique valai-san, d’un terrain d’expérimentation idéal.

A noter que les événements BusiNETvs sont gratuits, nécessitant toutefois uneinscription préalable, sur la plate-forme www.businetvs.ch.

Des soirées en trois phases Organisées autour d’un thème central, les rencontres se déroulent en trois phases. Alors que la première partie est consacrée à desexposés en plénum, la seconde est réservée au réseautage. Entrepreneurs, intervenants, professeurs et étudiants se retrouvent par table afin de discuter du sujet concerné.Enfin, une troisième partie informelle clôt la soirée autour d’un apéritif.

Des sujets pertinents et d’actualitéLes thèmes des quatre rencontres annuellesde 2008 répondent aux préoccupations prin-cipales exprimées par les entrepreneurs valai-sans et inscrites dans l’actualité de la profes-sion et du marché.

Ainsi, pour la première manifestation de l’année, le 13 mars 2008, il a été question de la fiscalité des PME. Cette occasion a notam-ment permis aux participants de découvrir les implications de la nouvelle réforme du sys-tème d’imposition des entreprises (acceptée de justesse par le peuple suisse le 24 février 2008, avec 50.53% de voix).

Lors de cette rencontre, Stéphane Jean, membre de direction de la BCVs, responsable private banking & institutionnel, a abordé la question de la prévoyance professionnelle, ses possibilités d’optimisation et ses impacts fiscaux. L’accent a été porté sur les aspects fondamentaux de la prévoyance.

Le 15 mai 2008, le web 2.0 a frappé aux portes des entreprises et elles furent nom-breuses à répondre présentes pour évoquer la formidable évolution de la technologie d’in-formation électronique. Facebook, Youtube ou Wikipédia; les applications internet de deuxième génération ne cessent de croître et leur popularité de grandir. Mais au-delà de l’effet de mode, le web 2.0 touche inélucta-blement les entreprises. Bien utilisés, ces ou-tils peuvent accroître la productivité, amélio-rer la communication interne et externe, rapprocher les sociétés de leurs clients etde leurs attentes et finalement contribuer à augmenter leur chiffre d’affaires. Après une

Comparaison des PIB romand et suisse (réel)

2002 2003 2004 200620051998 1999 2000 2001 2007

3.5%3.0%2.5%2.0%1.5%1.0%0.5%

0-0.5%-1.0%

Croissance annuelle PIB romand Croissance annuelle PIB suisse

Evolution comparée de la croissance réelledes PIB cantonaux romands 1997 - 2007

2002 2003 2004 200620051998 1999 2000 2001 2007

3.5%3.0%2.5%2.0%1.5%1.0%0.5%

0-0.5%-1.0%

FribourgGenèveJuraNeuchâtel

ValaisVaudSuisse romande


LA NOTORIÉTÉ DES MARQUES VALAISANNESA l’occasion du Forum de l’économie, la Banque Cantonale du Valais, Le Nouvelliste et Publicitas ont mandaté l’institut M.I.S Trend pour la réalisation d’un sondage.

Sur la base d’un questionnaire soumis par téléphone à plus de 800 Suisses entre18 et 74 ans, l’étude a permis de donner un aperçu de la perception du Valais et de ses habitants par les autres Suisses. En lien direct avec le thème du Forum de l’économie 2008, l’enquête visait avant tout à établir un bilan de notoriété pour les «marques» valaisannes.

Brossant le portrait d’un canton partagé entre tradition et modernité, l’étude appuie une tendance bien perceptible dans la vie de tous les jours en Valais. Certains pro-duits ressortent nettement; ainsi, le fromage, le vin et les produits du terroir valaisan ont la cote en Suisse puisqu’ils sont les premiers à venir à l’esprit des Helvètes.

Les stations et champs de ski viennent ensuite avec une longueur d’avance pour celles du Haut-Valais. Le tourisme est donc en bonne position.

Les grandes entreprises industrielles et énergétiques sont également connues des Suisses, mais très peu des plus jeunes.

découverte des principales applications et utilisations des technologies web 2.0 en en-treprise, les participants, grâce à des échanges fructueux avec les différents intervenants, ont pris connaissance des facteurs de succès pour un développement rapide et efficace des espaces de travail numériques interactifs.

Une première pour la troisième soiréeBusiNETvs qui s’est déroulée le 9 octobre 2008 en langue allemande uniquement. Le mana-gement durable et sa faculté à accélérer la croissance pour les PME ont mobilisé les dis-cussions.

A cette occasion, les participants ont puse familiariser avec des outils pratiques de mise en place et de développement d’untel programme. De plus en plus d’opinions ne cessent de vanter les atouts du mana-gement durable dont une application perti-nente constitue un élément de différenciation concurrentielle avérée et de compétitivité renforcée.

Ainsi, bénéficier par exemple d’une lon-gueur d’avance en matière de respect des normes environnementales et sociales permet d’œuvrer à moyen et long terme de manière plus performante et d’accéder à de meilleurs débouchés.

Pour terminer le cycle de conférencesBusiNETvs de l’année 2008, la soirée du20 novembre a présenté une affiche dédiée aux ressources humaines sous le titre un brin provocateur «Motiver, est-ce bien plus que payer un salaire?». Enjeu de taille pour les PME et petites organisations, la motiva-tion du personnel fait l’objet de beaucoup d’attention de la part des dirigeants et de multiples analyses par des spécialistes. De nombreuses études dans ce domaine ont no-tamment démontré que les employés ne pla-cent pas forcément la rémunération au som-met de leurs attentes professionnelles. Alors comment augmenter la motivation de ses collaborateurs?

Les différents témoignages de cette ren-contre ont mis en lumière des expériences et suggestions pratiques. En effet, une multitude de méthodes existent: fidéliser les employés avec des fonctions gratifiantes, proposer des plans de carrière intéressants, ou encore fa-voriser un esprit d’équipe sain et harmo-nieux.

A cette occasion, Eliane Gaspoz, membre de direction de la BCVs et responsable des ressources humaines, a abordé la recherche de l’équité dans la rémunération; elle a pré-senté à cet égard le système salarial en vi-gueur à la BCVs et son rôle dans le processus du management de la performance.

LES MARQUES AU CENTRE DES DÉBATS DU FORUM DE L’ÉCONOMIEOrganisé conjointement par la BanqueCantonale du Valais, Le Nouvelliste et Publi-citas, le Forum de l’économie s’est tenu le9 octobre 2008, dans le cadre de la Foire du Valais de Martigny.

Notoriété spontanée des produits du terroir, spécialités et AOC valaisans(Base: 801 Suisses représentatifs, âgés de 18 à 74 ans)

Fromages, raclette, fondueEaux-de-vie

FendantViande séchée, charcuterie

AbricotsPain de seigle

DôleAutres vins / vin sans précision

AspergesSafran

AutresAucune

62%28%

25%23%

17%17%

13%7%

4%2%

8%19%

Total «vins»: 45%

Notoriété spontanée des stations touristiques valaisannes(Base: 801 Suisses représentatifs, âgés de 18 à 74 ans)

ZermattSaas-Fee

Crans-MontanaLoèche-les-Bains

VerbierRiederalp, Bettmeralp

GrächenNendaz

OvronnazGrimentz

Obergoms, GomsChampéry

ZinalVeysonnaz

AnzèreThyon, Les Collons

Saas GrundBelalpTorgonBinntal

AutresAucune

63%37%

29%28%

20%17%

11%10%

9%6%

5%4%4%4%4%

3%2%2%2%2%

27%13%

Notoriété globale de quelques marques et entreprises valaisannes(Base: 801 Suisses représentatifs, âgés de 18 à 74 ans)

Groupe MutuelAir Glaciers

Alcan / AlusuisseGrande Dixence SA

ProvinsLe Nouvelliste

Gilliard / Mont d’OrSeiler Hotels

PAMMorand & Cie SA

RouvinezBemore-Technologie

69%

Rappel 1999

56%37%

14%13%23%33%

11%11%5%5%

75%3% 72%

74%2% 72%63%7% 56%

55%1% 54%44%8% 36%

35%1% 34%

30%2% 28%

30%1% 29%28%1% 27%

21%1% 20%

Notoriété spontanée Notoriété aidéeN

Solidement ancrée dans le calendrier insti-tutionnel valaisan, cette journée économique réunit chaque année un auditoire de person-nalités de l’économie et de la politique, ve-nues écouter des invités de premier plan ainsi que débattre et commenter de sujets d’actua-lité. Après Micheline Calmy-Rey en 2007, le Forum a accueilli Jean-Claude Biver, CEO (président de la direction générale) des montres Hublot à Genève.

Invité d’honneur, ce dynamique patron horloger a traité avec passion, bonne humeur et optimisme le thème du jour «De la marque au succès». Interviewé par Jean-François Fournier, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, Jean-Claude Biver a conquis le public présent en masse, charmé par l’entre-preneur de l’année 2007.

Cette nouvelle édition du Forum de l’éco-nomie a été l’occasion de dévoiler les résul-tats d’une enquête exclusive réalisée par l’ins-titut M.I.S Trend sur la notoriété des marques valaisannes en Suisse. Corina Fleischhacker, collaboratrice auprès de cet institut d’études de marché et de recherches, a présenté un ré-sumé de ce sondage.

Les quelque 450 participants à la conférence ont ensuite assisté à un débat portant sur le même thème. Animée par Vincent Pellegrini et Pierre Mayoraz, respectivement rédacteur en chef adjoint et responsable de la rubrique éco-nomique du Nouvelliste, cette discussion a mis aux prises Roland Vergères (directeur de Pro-vins), Yvan Aymon (directeur de Valais Excel-lence) et Peter Furger (consultant en tourisme).

Dans sa synthèse, Jean-Daniel Papilloud, président de la Direction générale de la Banque Cantonale du Valais a rappelé l’importance de la marque pour une entreprise.

La gestion optimale d’une marque permet en effet à une entreprise ou à un produit de se faire remarquer par le public, par la clientèle. C’est déjà dire l’importance de cette question sur des marchés toujours plus concurrencés et globalisés.

Réceptacle des valeurs et de l’identité, la marque agit comme l’ADN de l’entreprise. Plus que de laisser son empreinte, elle forge la perception du public. Elle est unique et surtout incomparable sur un marché concur-rencé où tout justement se compare. Dans cette comparaison des différences, la marque sert précisément à se distinguer. La gestion de la marque est par ailleurs un acte volonta-riste; la vitalité insufflée à la marque est sur-tout le fait de ceux qui font l’entreprise: les collaboratrices et les collaborateurs. Il faut donc vivre la marque.

La marque d’une entreprise est également influencée par l’image du lieu dans lequel elle évolue. La marque Valais vise l’excel-lence; elle est de nature à doper les marques des entreprises domiciliées sur le territoire cantonal. Naturellement, l’inverse est égale-ment vrai. Il faut donc se réjouir de cetteinterdépendance car, ensemble, les différents acteurs du marché sont plus forts.

LA NOTORIÉTÉ DES MARQUES VALAISANNESSi des noms tels que la fondue, le fendant, la viande séchée ou encore Zermatt et le FC Sion arrivent avant les domaines industriels et la chimie pourtant innovante en Valais, il ne faut toutefois pas en tirer la conclusion que ce canton est vu comme un endroit où il fait bon se détendre et s’amuser.

En effet selon Corina Fleischhacker de M.I.S Trend, si l’industrie n’est pas citée en premier, lorsque les sondés sont relancés, le constat est clair: ces derniers connaissent aussi des entreprises valaisannes. «Les gens citent avant tout des noms proches de la vie de tous les jours. Si les entreprises arrivent au second plan, c’est aussi parce qu’elles ne mettent pas sur le marché des produits de consommation courante.» Enfin, les sondages montrent également que les entreprises valaisannes sont consi-dérées comme étant au moins aussi sérieuses qu’ailleurs en Suisse.

Les chiffres et statistiques de cette étude mettent l’accent sur les points forts et points faibles du Valais. Ils invitent et même incitent à la réflexion, remettant en question un certain nombre d’idées reçues.Sondage réalisé par l’institut M.I.S Trend à Lausanne pour la BCVs, Le Nouvelliste et Publicitas à l’occasion du Forum de l’économie 2008.

FC SionCombat de reines / vache d’Hérens

Courses de skiFondation Gianadda

Gampel OpenairPatrouille des Glaciers

Foire du ValaisCaves ouvertes

Golf Crans-Montana

AutresAucune

21%19%

8%7%

6%5%

4%2%

1%

15%43%

Notoriété spontanée des lieux ou manifestationsculturelles et sportives valaisannes(Base: 801 Suisses représentatifs, âgés de 18 à 74 ans)

Image des entreprises valaisannes(Base: 801 Suisses représentatifs, âgés de 18 à 74 ans)

Sérieuses en affaires?

Créatives, imaginatives?

Etude 2008

Rappel 1999

Etude 2008

Rappel 1999

g

7 67 4 22

8 61 10 21

17 56 6 21

17 53 8 22

Plus que les autresMoins que les autres

Autant que les autresNe sait pas

Notoriété spontanée selon la région(Base: 801 Suisses représentatifs, âgés de 18 à 74 ans)

67%61%

43%20%

31%27%

21%17%

21%10%

16%21%

14%17%

10%13%

5%2%

6%11%

5%2%

9%8%

2%8%

1%6%

6661%6

43%6

420%

42220%

327%

2

221%

22

17%2

1117%2

10%

1

1110%1

116%

214%

1

11141

10%

1

101

5%52%

5222%

62

52%2222%

98%

2

6%1

5%

6

5

82%

82%

81%1%

6

222

111

ZermattFromages, raclette

Saas-FeeCrans-Montana

Loèche-les-BainsEaux-de-vie

FendantViande séchée

FC SionVerbier

Combat / vache d’HérensRiederalp, Bettmeralp

AbricotsPain de seigle

DôleGrächenNendaz

OvronnazProvins

Courses de skiAlcan /Alusuisse

Fondation GianaddaAutres vins

Gampel OpenairGrimentz

LonzaPatr. Glaciers

Obergoms, Goms

Suissealémanique

Suisseromande

51%64%

19%57%

21%29%

37%43%

20%53%

27%5%

29%17%

22%4%

28%32%

13%1%

11%22%

1%0%

18%0%

18%0%

Gestion de fortune,un accompagnement en toutes circonstancesLes années se suivent et ne se ressemblent pas. Après une année 2007 très faste pour l’activité de gestion de fortune, l’exercice 2008 s’est déroulé dans un environnement totalement différent. Cette année restera dans l’histoire comme l’une des épreuves les plus difficiles pour les marchés financiers mondiaux. Dans ce contexte très agité, la BCVs enregistre dans le domaine de la gestion de fortune des résultats en retrait, certes, mais de façon mesurée comparativement à la branche bancaire.


C ette crise financière a touché de plein fouet tous les investisseurs, qu’ils soient privés ou institutionnels. Même

les professionnels de la Bourse disposant d’une longue expérience n’auraient pu imagi-ner un tel scénario s’agissant de la forte chute des indices de l’ensemble des placesfinancières mondiales. Cette situation a trouvé son origine dans les marchés immobi-

liers américains et a mené le système finan-cier au bord de l’effondrement. Par exemple, les actions ont perdu entre 40 et 60% de leur valeur, un record historique.

Dans un climat boursier maussade, particu-lièrement durant le deuxième semestre, la Banque Cantonale du Valais a connu, à l’ins-tar de toute la branche bancaire, des reculs de volumes liés à son activité de gestion de for-

tune. Elle est cependant parvenue à limiter cette diminution grâce à une politique de pla-cement adaptée quant au choix des véhicules de placement constitutifs, notamment de ses mandats de gestion ou de son produit phare BCVs Star Select®. Ce mandat, créé par la BCVs, se caractérise par l’utilisation à grande échelle de produits financiers (fonds de place-ment essentiellement) en lieu et place de titres individuels. Cette construction augmente la diversification des placements, améliorant ainsi le rapport entre le rendement et le risque. La sélection judicieuse des meilleurs fonds du marché contribue de surcroît à l’at-teinte de performances comparativement plus élevées.

En effet, les valeurs de durabilité et de pru-dence dictant la stratégie de la BanqueCantonale du Valais prévalent également dans ce secteur d’activité de pointe. La struc-ture même de son modèle d’affaires en la ma-tière en témoigne. Ne possédant pas de fonds «maison», la BCVs œuvre en totale neutralité dans la sélection des outils de placement for-mant les mandats de gestion proposés à sa clientèle. C’est le principe même de l’architec-ture ouverte au sein de laquelle la BCVs agit comme un entrepreneur général choisissant ce qu’il y de mieux sur le marché pour

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BCVs, UNE BANQUE DE GESTION DE FORTUNEAu sein de la BCVs, le métier de gestion de fortune regroupe plusieurs activités: la gestion de fortune privée (private banking), la gestion institutionnelle (pour les caisses de pension notamment), la planification financière et la prévoyance.

La BCVs a enregistré ces dernières années un fort développement de ce domaine d'activité. Au cœur des options stratégiques de la Banque, ce secteur permet de mieux diversifier les sources de revenus de la BCVs.

L’effondrement des marchés boursiers durant l’exercice sous revue a entraîné inéluctablement une diminution sensible du montant de la masse sous gestion. En plus de l’effet marché, cette correction s’explique aussi par des transferts de montants placés en Bourse vers des placements traditionnels. A cet égard, la BCVs a enregistré, pour le seul exercice 2008, une progression de plus de 1,1 milliard de francs des dépôts de la clientèle (+18,9%), due particulièrement à un apport soutenu de nouveaux fonds de la clientèle. S’agissant des revenus générés pas cette activité, la Banque réalise, malgré une année financière très chahutée, le deuxième meilleur résultat de son existence.La BCVs occupe en effet une position affirmée sur ce marché de pointe, haute-ment disputé dans un canton touristique comme le Valais par les plus grandes enseignes suisses et internationales.

Résultat des opérations de commissions et des prestations de service

En millions de francs

2003

19.6

2004

22

2005

25.2

2006

28.2

2007

32.3

2008

30.3

répondre aux attentes individuelles de chaque investisseur.

Les gestionnaires de fortune de la BCVs exercent ainsi leur métier sans contrainte in-terne liée à la vente de produits spécifiques; ils consacrent par conséquent la majeure par-tie de leur temps au conseil et à l’accompa-gnement du client tout au long de la durée de son investissement.

GESTION INSTITUTIONNELLE,UN SOUTIEN DE TOUS LES INSTANTSA LA CLIENTÈLELes caisses de pension, en fonction de leurs stratégies de placement, ont perdu des mon-tants substantiels comme en témoignentles indices LPP en 2008: LPP 2005 avec 25% d’actions: -11,77%, LPP 2005 avec 40% d’actions: -21,08%!

Les investisseurs institutionnels, orientés à long terme, sont en permanence investis sur les marchés financiers en fonction de leurs al-locations stratégiques. Bon nombre de caisses de retraite se sont retrouvées en 2008 dans une situation de sous-couverture où leurs ac-tifs ne couvrent pas l’intégralité de leurs en-gagements. Dans ce cas, les institutions de prévoyance sont tenues de prendre des me-sures d’assainissement, notamment des aug-mentations de cotisations, voire même des baisses de prestations dans des cas extrêmes.

Dans ce contexte très mouvant et particu-lièrement difficile, la Banque Cantonaledu Valais a mis en œuvre une politiqued’information systématique sur les place-ments et la situation des marchés. Elle a régu-lièrement organisé des rencontres spéciale-

LE PLACEMENT DURABLE CRÉE DE LA VALEURSwisscanto a mis au point un processus rigoureux de sélection des entre-prises figurant dans ses placements durables. Tout d’abord la grille des critères d’exclusion (changements climatiques, dégradation de la couche d’ozone, énergie nucléaire ou encore technologies génétiques) permet de

faire un premier tri. Deuxièmement, les entreprises toujours en lice sont passées au tamis de 130 critères de durabilité (respect de l’environnement, conditions de travail, politique d’entreprise,…). Il s’agit de déterminer à l’échelle mondiale les entreprises assumant le mieux leurs responsabilités sociales et environnementales.Nouvelle épreuve ensuite pour celles toujours en course: la mesure de la capacité d’innovation de chacune d’entre elles à l’aune des améliorations écologiques notamment. Enfin, chaque admission est encore passée au filtre d’une analyse des médias afin de réduire au maximum le risque d’infraction aux règles éthiques notamment dans les domaines social et de l’environnement.Swisscanto, propose dans sa large palette de produits quatre types de fonds de placement durables. La gamme Swisscanto Green Invest prend en compte les entreprises dont la stratégie repose sur trois piliers dépendants les uns des autres: l’économie, l’écologie et la responsabilité sociale.Swisscanto Climate Invest permet d’investir dans des entreprises contri-buant à réduire le changement climatique ou ses conséquences.Swisscanto Water Invest sélectionne uniquement des sociétés actives dans le domaine de l’eau et contribuant à l’utilisation responsable de cettedenrée rare.En acquérant des parts du Swisscanto Swiss Red Cross Charity Fund, l’inves-tisseur octroie à la Croix-Rouge Suisse un droit sur la moitié des revenus nets du fonds. Swisscanto et la Banque Cantonale du Valais renoncent à la moitié de leur rémunération générée par la commission forfaitaire de gestion et versent également ce don à la Croix-Rouge.

Des fonds de placement pour tous les profils de risque

Swisscanto Portfolio Fund Green Invest IncomeSwisscanto Swiss Red Cross Charity Fund

Swisscanto Portfolio Fund Green Invest Yield

Swisscanto Portfolio Green Invest Balanced

– Swisscanto Equity Fund Climate Invest– Swisscanto Equity Fund Green Invest– Swisscanto Equity Fund Green Invest Emerging Markets– Swisscanto Equity Fund Water Invest– Swisscanto Portfolio Fund Green Invest Equity

Swisscanto Capital Protect Green Invest 2015*

Sw

Rendement

Risque

ActionsA Obligation et/ou liquiditésO

*en fonction du marché, proportions diverses d’actions et d’obligations


GESTION DE FORTUNE, LA BCVs GARDE LE BON CAPDans un environnement défavorable, seules les qualités intrinsèques font la différence. Grâce à son modèle d’affaires avant tout rassurant, la BCVs traverse la tempête financière avec stabilité et habileté. Même dans le métier de la ges-tion de fortune – secteur pourtant malmené par les turbulences boursières - elle garde le bon cap.

Pour preuve, la BCVs a enregistré avec satisfaction en 2008 la poursuite de l’élar-gissement de son portefeuille de clients private banking. 10,9% de nouveaux investisseurs ont confié à la BCVs la gestion de leur patrimoine.

La marque BCVs rassure et inspire confiance. Ce sentiment de sécurité suscité par la Banque provient non seulement du fait que tous les engagements sont garantis par l’Etat du Valais, mais surtout de la stratégie poursuivie par la Banque, axée sur la durabilité. Ainsi, la gestion et la limitation des risques figu-rent au centre de la politique de placement de la BCVs. Enfin, la relation avec la clientèle s’inscrit dans la pérennité.

ment dédiées aux caisses de pension avec des présentations de gérants internes et externes. Dans le cadre de l’architecture ouverte, il est particulièrement important de bien cerner les différentes vues sur les marchés et leurs im-plications sur les solutions de placements afin de proposer des solutions adaptées. Ces ren-contres ont été appréciées par la clientèle et ont donné l’opportunité de développer des échanges de qualité.

L'année 2008 a également été à marquer d’une pierre blanche pour la traditionnelle Journée des Institutionnels BCVs. Lancée en 1998, cette manifestation a en effet connu sa dixième édition en juin dernier. Au cœur de la crise des subprime, les discussions ont largement évoqué les problèmes y relatifs et surtout les risques pour les portefeuilles. La large participation à cette rencontre conforte encore l’idée qu’une plate-forme de cette en-vergure est un excellent moyen pour lesinstitutionnels de partager leurs expériences et de prendre du recul sur les événements.

En effet, compte tenu des rapides évolu-tions de la législation et des conditions du marché financier, l’information revêt pour cette clientèle une importance toute particu-lière. La loi impose également une formation continue à tous les membres des conseils de fondation. C’est dans ce cadre que la Banque Cantonale du Valais a organisé, conjointe-ment avec les caisses de pension intéressées, des journées de formation dédiées aux place-ments institutionnels. Le but est de trans-mettre, dans un langage simple et accessible, les fondamentaux de la gestion de fortune du 2e pilier, tout en se concentrant sur les be-soins concrets des participants.

SWISSCANTO, AU CŒURDU PARTENARIATDans un secteur aussi concurrencé que celui de la gestion de fortune, la BCVs a de sérieux atouts à faire valoir. En sa qualité de Banque Cantonale, les valeurs de proximité, de stabi-lité et de solidité lui sont unanimement attri-buées, lui conférant de surcroît un avantage concurrentiel primordial. Ensuite, elle a su renforcer de manière exemplaire sa compé-tence et son professionnalisme grâce notam-ment à une politique pertinente tant de for-mation que de recrutement de spécialistes. Enfin, grâce à des partenariats de premier ordre, entre autres avec Swisscanto, la BCVs dispose de produits de premier plan et d’une plate-forme internationale.

Centre de compétences d’ingénierie finan-cière des Banques Cantonales, Swisscanto Holding SA gère une fortune de 54,3 milliards de francs. Cette société figure en Suisse parmi les principaux fournisseurs de services et de conseils financiers dans le domaine de la constitution de patrimoine, de la gestion de fortune, de la prévoyance et du négoce inter-national de titres.

Grâce à sa gamme de produits adaptés aux besoins et à la régularité de ses résultats,

Provenance de la clientèle private banking au 31.12.2008

Valais

Suisse hors Valais

Etranger autres

Belgique

Italie

France

Allemagne

77%6%5%2% 2%

4% 4%

Swisscanto est un partenaire performant et fiable, considéré comme l’une des entreprises leader du marché. En termes de performances, elle fait même partie des meilleurs fournis-seurs en Europe.

Déjà récompensée à plusieurs reprises les années précédentes, elle a une nouvelle fois obtenu la première place dans la catégorie «Overall Group Large», lors de la remise des prix Lipper Funds Awards Switzerland 2008. Cette distinction renouvelée du meilleur grand fournisseur sur trois ans confirme le succès de la stratégie de placement mise en œuvre depuis de nombreuses années. Outre

la distinction en tant que groupe, les fonds Swisscanto de la catégorie «placements mixtes» occupent les premières places du classement.

Enfin, à la clôture de l’exercice 2007/2008, le groupe Swisscanto enregistre un apport net de capitaux de 1,9 milliard de francs pour les placements collectifs destinés aux investisseurs privés et institutionnels. De plus, en dépit de l’effondrement massif des bourses et des marchés de capitaux, la for-tune gérée pour les clients par le groupe a diminué de 6,5% seulement en un an, par rapport à un marché suisse des fonds en

Progression du nombre de clients private banking entre 2004 et 2008

En % (Clients > CHF 200’000)

Suissehors Valais

76.3

France

28.3

Italie

25.2

Belgique

22.2

Etrangerautres

65.1

Allemagne

-2.2

Valais

39.0

9080706050403020100

-10

UNE EXPERTISE EN PLANIFICATION FINANCIÈRE

La Banque Cantonale du Valais a développé au fil des années un centre de compétences en matière de planification financière. Grâce à ses spécialistes et à des outils informatiques de pointe, la Banque réalise des analyses poussées de situations financières individuelles et propose toute une série de mesures visant à garantir la couverture optimale des besoins financiers du client dans les différentes étapes de sa vie.Grâce à l’analyse individuelle de planification financière de la BCVs, la situa-tion patrimoniale est appréciée en toute transparence et la fiscalité optimisée. En outre, la restructuration et la diversification du patrimoine améliorent la répartition des risques; l’évaluation complète permet en effet de définir préci-sément le profil risque de chacun.Les solutions proposées par la planification financière permettent d’assurer une garantie de revenus en cas d’invalidité, de décès et lors du départ à la re-traite. Enfin, la prise en compte des questions matrimoniales et successorales contribue à préserver le patrimoine pour les survivants.

baisse de 13%. Ce résultat provient, outredes apports nets de capitaux, des bonnes performances des produits Swisscanto.

Swisscanto, pionnier des placements durablesEn plus de son orientation vers le rendement à long terme, Swisscanto est connu, s’agis-sant des placements, pour son rôle depionnier dans le développement durable. Le groupe s’engage fortement dans ce domaine depuis 1998. Depuis cette époque, les déci-sions d'investissement prennent en compte, outre les indices financiers traditionnels, des critères environnementaux et sociaux trans-parents, sur la base d'un concept de place-ment clair, compréhensible et orienté vers la performance.

Le développement durable et le rendement ne sont pas incompatibles. La responsabilité écologique et sociale constitue au contraire une base solide pour la réussite financière à long terme. Un nombre croissant d'entre-prises reconnaissent qu'une prise en compte conséquente du développement durable sur les plans stratégique et opérationnel fournit une contribution décisive à des solutionsinnovantes et ouvre ainsi de nouveaux mar-chés attrayants. Les entreprises pratiquant une gestion durable engagent donc leurs res-sources de manière ciblée, ce qui leur permet de baisser leurs frais. Elles ont un rôle déter-minant au niveau de la concurrence etelles sont plébiscitées et reconnues par les investisseurs.

Le développement durable signifie donc satisfaire les besoins actuels sans pour au-tant réduire les chances de survie des géné-rations futures. Ce concept résulte d’un sys-tème économique sain qui présente une perspective à long terme par le respect des limites écologiques et la garantie des normes sociales.

Robeco, une collaboration internationaleEn plus de son partenariat naturel et princi-pal avec Swisscanto, la BCVs entretient – forte de son modèle d’architecture ouverte en termes de sélections de véhicules de place-ment – de fréquentes relations d’affaires avec bon nombre de prestataires financiers.

Dans cet environnement, la société hollan-daise Robeco occupe une place à part tant la collaboration s’est intensifiée au fil des an-nées, notamment à travers la commercialisa-tion du fonds obligataire Robeco Lux-o-rente. Filiale indépendante du groupe Rabobank (AAA), Robeco forme le centre de compé-tences pour la gestion d'actifs au sein de ce groupe. Depuis 75 ans, Robeco agit dans le domaine de la gestion d'actifs et gère avec succès plus de 200 milliards de francs d'actifs.

Acteur très important à l’échelle mondiale, Robeco dispose de bureaux et d'équipes d'in-vestissement en Europe, en Asie et aux Etats-Unis.

PLUS DE 16% DE PERFORMANCE POURROBECO LUX-O-RENTELe fonds obligataire Robeco Lux-o-rente, grâce à son modèle de duration, pro-pose une réponse à la volatilité des marchés et tire profit des hausses comme des baisses des taux d’intérêts.En 2008, ce style de gestion unique en son genre lui a permis de générer une performance absolue de plus de 16%.

Percentage Growth Total Return, Tax Default, In LC

Robeco Lux-o-Rente EURMoyenne des fonds obligataires en EUR

Indice obligations gouvernementales en EUR

01.2008

0.0%

-2.5%

2.5%

5.0%

7.5%

10.0%

12.5%

15.0%

17.5%

02.2008 03.2008 04.2008 05.2008 06.2008 07.2008 08.2008 09.2008 10.2008 11.2008 12.2008

16.1%

9.9%

2.1%

Pourcentage de performance

Source: Lipper


A près avoir mis leurs compétences et nombreuses qualités au service de la BCVs plusieurs décennies durant,

Pierre-André Roux, responsable de la divi-sion clientèle et André Premand, à la tête du centre de compétences crédits, ont fait va-loir leur droit à la retraite: le premier pour le 28 février 2009 et le second en anticipation pour le 31 août 2009. Ils ne sont pas rem-

placés dans leur fonction de membres de la Direction générale.

Ce départ à la retraite programmé de deux membres du top management a incité la BCVs à poursuivre sa mutation organisationnelle. Cette nouvelle étape s’inscrit dans le cadre plus large du vaste chantier de redéfinition des mécanismes internes et des métiers prin-cipaux de la Banque. Ce dernier avait généré

Une nouvelle structureopérationnelleL’année 2008 a servi de cadre à la poursuite de nombreuses activités d’amélioration des processus. Depuis le 1er janvier 2009, la Banque Cantonale du Valais fonctionne progressivement selon une nouvelle organisation. Une évolution longuement pensée et soigneusement préparée pour un service à la clientèle toujours plus rapide et performant.

en 2005 la mise en vigueur d’une nouvelle structure opérationnelle. En outre, la récente mise en exploitation d’un nouveau proces-sus automatisé d’une des activités clés de la Banque – celle des crédits – entraîne aussi un remodelage de l’organigramme.

La nouvelle Direction générale s’organisera dans le courant de l’année 2009 autour de quatre personnes: le président, Jean-Daniel Papilloud et trois membres Martin Kuonen, Georges Luggen et Pascal Perruchoud.

Le président de la Direction générale, Jean-Daniel Papilloud, disposera dans son état-major des services centraux suivants: communication, legal & compliance, orga-nisation, ressources humaines et secrétariat général.

La division services, dirigée par Martin Kuonen, réunit l’ensemble des processus de soutien de la Banque: la gestion du risque, la planification financière, la logistique et l’infrastructure informatique. Cette division intègre également le processus crédit.

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La division private banking, gérée par Georges Luggen apporte son expertise pour l’ensemble des activités boursières, de ges-tion de fortune et de gérance de mandats. Elle comprend aussi les services de presta-tions, notamment les paiements et la gestion des données.

La division clientèle est placée sous laresponsabilité de Pascal Perruchoud. Elle re-groupe les activités de conseil, de vente et de marketing; elle englobe, sous l’angle de la conduite, les cinq régions découpant le

réseau (Haut-Valais, Sierre, Sion, Martigny et Monthey). En outre, la gestion des différents canaux de distribution fait aussi partie de ses prérogatives, des représentations au e-ban-king, en passant par le call-center.

Cette réorganisation génère par consé-quent une concentration de services. L’oc-casion a ainsi pu être donnée à plusieurs collaborateurs d’opérer un changement de poste et de fonction, tenant compte de leurs envies et compétences. Si certains postesont été supprimés, d’autres ont été créés et

de ce fait, la totalité des emplois a été main-tenue.

MIGRATION INFORMATIQUE,UN BILAN 2008 CONCLUANTLe 1er octobre 2007, la Banque Cantonale du Valais opérait sa migration informatique, quittant son ancienne plate-forme infor-matique Osiris pour se doter du nouveausystème Finnova. Pour une Banque, lagestion des données s’assimile à l’oxygène, tant sa contribution à faire fonctionner

L’EFFICIENCE EN POINT DE MIRE

La démarche de réorganisation réalisée en 2005 a permis à la BCVs de renforcer son efficience et de créer plus de valeur ajoutée pour sa clientèle. La nouvelle phase de mutation structurelle, construite à partir des processus fondamentaux de la Banque, poursuit les mêmes buts, tout en concrétisant les atouts confirmés du modèle d’affaires de la BCVs, à savoir celui de banque universelle à fort ancrage régional.La finalité réside dans le profit apporté aux parties prenantes de la BCVs: la clientèle au bénéfice d’un conseil et de prestations encore plus perfor-mants, le personnel toujours plus actif dans des tâches à forte valeur ajoutée et l’actionnariat récipiendaire d’une valorisation adéquate de son investissement.

CEO

Création de valeur

Communication Ressources Humaines

Organisation Legal & Compliance

Secrétariat général

Process support &management

Processus de soutien

Financial & Risk

Services

IT Management

Immeubles

Processus de réalisation

Crédits

Qua

lité

des

donn

ées

Bourse

Placements

Prestations

Comité Marché

Processus de vente

Régions Banquedirecte

Représen-tations

Retail Entreprises

PrivateBanking &

Institutionnel

Clientèle étrangère/

MarchéMarketing

Controllingvente


l’organisme est vitale. C’est dire l’ampleur d’un tel projet de migration informatique.

Deux chiffres permettent de mieux s’en rendre compte: 14'000 jours/hommes de tra-vail et près de 1000 jours de formation.

Après un exercice complet avec le nouvel applicatif Finnova, la BCVs a pu tirer un bi-lan extrêmement positif de la réalisation de ce grand chantier informatique. En effet, malgré les quelques ajustements logiques in-tervenus durant cette période, Finnova per-met un accès à des prestations et fonctions auparavant inexistantes. De nombreuses me-sures mises en œuvre au cours des 15 pre-miers mois d’utilisation de cette plate-forme augmentent désormais considérablement ses performances. De plus, d’autres mesures en cours de développement permettront de ré-pondre sans cesse plus efficacement et rapi-dement aux besoins de ses utilisateurs.

Derrière une telle entreprise se dessinent dans les moindres détails les processus de re-lations avec les différents fournisseurs. IBM met à disposition de la Banque Cantonale du Valais les serveurs requis pour assurer une production bancaire de qualité et en garantir la surveillance et la disponibilité en fonction de critères précis définis par la BCVs.

A cet égard, la Banque a dû mettre en place une nouvelle organisation informatique afin d’assurer le suivi de la production, l’évolution et la mise en place des nouvelles infrastruc-tures (serveurs d’applications, réseaux, centre d’impression, autres).

La gestion de l’application Finnova et de ses solutions périphériques est du ressort de la société Comit. Cette activité essentielle garantit le fonctionnement continu des pro-grammes informatiques et le maintien de la disponibilité telle que définie par la Banque, de même que la continuité du service; les as-pects liés à la performance et à la sécurité des données sont également soigneusement contrôlés.

Le suivi de l’évolution des applications et des incidents est assuré par le service infor-matique de la Banque avec la collaboration des différents responsables de domaines d’application.

Des développements constantsDe nouvelles fonctionnalités et autres correc-tions ont été délivrées par la société Finnova tout au long de l’année 2008. Ces dévelop-pements ont permis une stabilisation de la plate-forme applicative et la mise à disposi-tion de nouvelles fonctionnalités permettant de servir encore mieux la clientèle.

L’internet Banking, le domaine des crédits et, dans une moindre mesure, les domaines Bourse et Négoce, constituent les principaux domaines concernés par ces améliorations.

S’agissant des crédits, les nouveaux déve-loppements ont permis la mise en place d’un outil de gestion automatisé pour toutes les demandes de crédits émanant de la clientèle des privés.

NOUVEAU SYSTÈME INFORMATIQUE: LES CLIENTSPOUR LA PLUPART SATISFAITS Afin d’accompagner efficacement sa clientèle durant la période du changement et de la mise en production de sa plate-forme informatique, la BCVs a développé une campagne de communication adaptée aux circonstances. En outre, elle a renforcé ses structures de traitement des demandes d’utilisateurs.

A l’heure du bilan de cet important projet, il s’est agi de connaître la perception des clients en regard des modifications générées par cette migration.L’étude d’image réalisée en 2008 par la BCVs fut l’occasion de mesurer la per-ception de ses clients.43% d’entre eux disent ne pas avoir remarqué de changement informatique et 21% en avoir ressenti les effets positifs. Seuls 5% des individus questionnés men-tionnent en avoir constaté des effets négatifs.Cette analyse confirme la pertinence des mesures d’accompagnement mises en place pour assurer le suivi de ce changement.

Durant cette année 2008, la BCVs a pu disposer d’une nouvelle solution Dataware- house. Cette application élabore, en toute in-dépendance, les requêtes et autres statistiques nécessaires au suivi de l’activité des métiers de la Banque.

Un DataMart Marketing a été développé par une société valaisanne et mis en produc-tion durant cette même année. Cette nouvelle solution comprend différents modules pour le suivi des ventes, la gestion des actions com-merciales et la fourniture des données essen-tielles à la mise en place d’actions marketing.

Enfin, la dernière étape du programme Relationship Management Application a été réalisée. Cette nouvelle application, relative au trafic des paiements, permet à la banque de contrôler et d’identifier les émetteurs et les types des messages de paiements afin de pré-venir tout trafic non autorisé.

AUTOMATISATION DU PROCESSUSCRÉDITParallèlement à la refonte de la structure or-ganisationnelle, tous les secteurs d’activité de la Banque ont été passés au filtre de l’effi-cience ainsi qu’à la lumière des fonctionnali-tés de la nouvelle plate-forme informatique. Des modifications plus ou moins importantes ont vu le jour en 2008, concernant deux do-maines en particulier, celui des crédits et ce-lui de la Bourse.

Le passage sur la plate-forme Finnova a ouvert de nouvelles perspectives. En effet,

l’interconnexion de ses différents modules a rendu dès lors envisageable l’obtention d’une intégration globale des données.

Ainsi, le processus crédit a pu être dans son ensemble entièrement automatisé. Des-tiné aux conseillers à la clientèle, ce nouveaumodule mis en production est en lien avecun programme administratif utilisé par les collaborateurs assumant des tâches de sou-tien.

Concrètement, ce nouvel outil relègue au passé les saisies à double de données. Ordon-nées de façon logique, les tâches sont désor-mais effectuées une seule fois. Les autorisa-tions d’affaires de crédit requérant un accord spécial peuvent être données par voie élec-tronique. Ensuite, le nouveau système peut être paramétré afin de trier certains types de demandes selon le risque qu’elles représen-tent, facilitant ainsi leur identification et leur contrôle. Enfin, la totalité des documents liés au processus crédit sont créés automatique-ment, sans saisies redondantes de données. Le gain de temps est considérable et la quali-té d’exécution des documents d’engagement maximale.

De plus, des logiciels périphériques com-plètent efficacement ce processus. En lien également avec Finnova, ils permettent un transfert automatisé des données existantes sur cette plate-forme. Ces programmes in-terviennent notamment dans les domaines d’analyse des états financiers ou de gestion de dossiers spéciaux.

Changement du système informatique de la BCVs

43%

5%

31%

21%

Remarqué + effet positif

Remarqué + pas d’effet spécial

Remarqué + effet négatif

Pas remarqué

(Base: 190 clients BCVs)

«Avez vous remarqué le changement du système informatique de la BCVs en automne dernier?»

Quelle image pour la Banque Cantonale du Valais?En 2008, la Banque Cantonale du Valais a mandaté un institut spécialisé pour effectuer une analyse de son image institutionnelle. Il s’agit là de la cinquième grande étude barométrique réalisée par la BCVs depuis 1996 auprès du public valaisan. De manière générale, la bonne image dont jouit la BCVs auprès du public se perpétue. Riche en enseignements, ce sondage d’opinion forme le matériau de base pour permettre à la Banque d’alimenter la chaîne perpétuelle de la recherche d’excellence.

Une telle étude d’image permet de dé-terminer les perceptions positives et négatives du public à l’égard de la

Banque Cantonale du Valais. L’image cor-respond à l’appréciation de la BCVs par ses clients et non-clients. Elle résulte d’évalua-tions objectives mais également et même sur-tout de sentiments subjectifs. Ce travail permet donc de définir les valeurs véhiculées par l’en-

treprise, ses forces et faiblesses ou encore son positionnement par rapport à ses concurrents.

Cette cinquième étude d’image a été réa-lisée en 2008 après les points de mesure de 1996, 1998, 2001 et 2005. Conduite par l’ins-titut M.I.S Trend à Lausanne, elle a permis de confirmer le maintien de la tendance positive constatée au fil des années lors des précé-dentes analyses.

Services et produits au bénéfi ced’une très bonne appréciationLa BCVs peut s’enorgueillir d’avoir une clien-tèle fidèle: la moyenne d’ancienneté de re-lation pour les personnes l’utilisant comme banque principale est de plus de 20 ans. 32% des interrogés annoncent même une relation bancaire de plus de 30 ans avec l’établisse-ment.

Une première impression générale ressort des résultats: l’image des prestations et ser-vices n’a pas changé depuis la dernière en-quête, trois ans auparavant. Les quelques différences indiquent ici et là quelques points à améliorer, déjà pris très au sérieux par la BCVs. Il s’agit surtout de la clarté des expli-cations et des conseils spontanés notés un peu en-deçà.

Le profil de la BCVs demeure excellent avec des notes toutes supérieures à 7 sur 10. Les principales qualités qui ressortent sont l’offre de prestations, le réseau de succur-sales et l’esprit valaisan de l’établissement. D’ailleurs, près de 95% des clients (banque principale) seraient enclins à recommander (de certainement à peut-être) la BCVs. Ce pourcentage élevé témoigne d’une confiance importante envers leur établissement.

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De plus, à la question relative à l’intention de changer de banque principale, les clients BCVs répondent à 98% par la négative. Un score qui place la BCVs sur le haut du podium de l’appréciation positive des établissements bancaires.

Une image institutionnellepositivement forteLe public se fait sa propre image d’uneentreprise. Sans prendre en compte directe-ment l’offre de produits et services, l’image institutionnelle est fondée sur les expériences de la personne avec l’institution, sur celles dont elle a entendu parler, sur l’historique et les faits marquants qu’elle lui connaît, sur sa réputation ou encore sur les documents et affiches qu’elle lui attribue.

L’image institutionnelle perçue par des in-dividus est essentiellement subjective et ne correspond pas toujours à la réalité de l’entre-prise. Prendre conscience de cette différence et des points sur lesquels elle porte permet à la Banque Cantonale du Valais d’ajuster son approche du public.

Entre la première étude de 1996 et celle de 2008, l’image institutionnelle de la BCVs s’est considérablement améliorée. Parmi les plus nettes évolutions, on trouve celle de la confiance du public, d’une politique claire ou encore celle de la modernité informatique. Ses principaux points forts sont son ouver-ture, son adéquation au territoire valaisan et sa pérennité. Quand on les questionne sur les changements intervenus ces dernières années, 91% des gens jugent la BCVs plus dynamique et moderne qu’avant, 55% plus sympathique et 60% inspirant plus confiance. Pour les as-pects en retrait on peut noter un recul d’opi-nion au niveau du soutien véritable apporté par la BCVs (participation aux manifestations locales).

Appréciation de la campagnepublicitaireCette étude d’image a également servi de me-sure d’appréciation de la campagne publici-taire actuelle, programmée pour une durée de 5 ans à partir de son lancement en 2004. Par-ticulièrement importants, les résultats de cette mesure constituent le point de départ du pro-cessus qui va permettre à la Banque de lancer une nouvelle campagne de communication en 2009. Quatre ans après son lancement, la cam-pagne publicitaire actuelle enregistre toujours un bilan positif. Sur l’ensemble des personnes questionnées par téléphone et ayant souvenir de cette campagne, 71% déclarent l’apprécier. Pour les entretiens en face-à-face, cet avis est partagé par 72% des participants. Une large majorité lui reconnaît son caractère frappant, original et humoristique. Sa capacité à véhicu-ler les produits et prestations de la Banque est cependant moins nette.

Ces éléments guideront les décisionspour la poursuite du processus de renouvelle-ment ou de mise à jour de la future campagne.

BILAN 2008 DE L’IMAGE INSTITUTIONNELLE DE LA BCVs Pour cette enquête, plus de 800 personnes ont été questionnées: 500 ont ré-pondu à des interviews téléphoniques, les 300 autres ont été interrogées lors de brefs entretiens en face à face. La totalité des participants sont représentatifs du Valais. Ils ont entre 18 et 74 ans pour l’étude téléphonique et 18 et 50 ans pour les entretiens. L’échantillon – terme désignant l’ensemble des individus consultés – étant très proche de ceux des études antérieures, la comparaison entre ces dernières est fiable. De plus, les deux tiers des répondants s’occupent directement et seuls des affaires financières de leur ménage. Ils sont donc particulièrement à même de s’exprimer sur leur banque.

Image institutionnelle de la BCVs (Base: 500 habitants représentatifs du Valais,âgés de 18 à 74 ans)

Très ouverte, relations faciles

Ose s’engager avec ses clients

Politique claire

Confiance, garantie par l’Etat

A la page avec l’informatique

Soutient les manifestations locales

Réagit rapidement aux demandes

Etude 96 (B: 306)

Etude 98 (B: 308)

Etude 01 (B: 500)

Etude 05 (B: 505)

Etude 08 (B: 500)

4 5 6 7 8 9 101 2 3pas d’accord du tout tout à fait d’accord

Image des produits et services de la BCVs (Base: clients de la banque)

Clients 2005Clients 2008

Discrétion, confidentialitéAccueil agréable, sympathique

Explications clairesPour tout client

Solide, sûre, fiableFrais, conditions raisonnables

Services personnalisés, proche clientèleCompétente, professionnelle

Interlocuteur disponibleSoutien de l’économie locale

Interlocuteur stablePas trop de formalités

Conseils spontanésToutes les prestations bancaires

Grand réseau, beaucoup de succursalesDynamique, moderne

Locale, esprit valaisanProduits innovateurs

Compétence en gestion de fortunene convient pas convient tout à fait

4 5 6 7 8 9 101 2 3

Appréciation de la publicité / Etude en face à face

23%

49%

22%

6% 24%

51%

19%

6%

(Base: 300 habitants représentatifs du Valais, âgés de 18 à 74 ans interrogés en face à face)

Etude 2008 Rappel 2005

Beaucoup plu Assez plu Pas vraiment plu Pas du tout plu

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