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VACCINATION Christophe NAJEM IFSI le 20 novembre 2006

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VACCINATION

Christophe NAJEM

IFSI le 20 novembre 2006

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(1) GENERALITES

DEFINITIONS :

Inoculation d’une préparation antigénique dérivée ou proche d’un agent infectieux déterminé, au sein de l’organisme, qui introduit dans celui-ci fait naître une réaction immunitaire spécifique par la production d’anticorps spécifiques.La vaccination est une immunité : - active car il y a production d’anticorps par l’organisme- durable dans le temps ( jusque 10 ans)- à retardement il faut 15 jours pour que immunité soit fiable

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(1) GENERALITES

- Protéger l’individu contre des attaques microbiennes ou virales.- Limiter la propagation de l’infection dans un lieu donné en dressant une barrière contre l’épidémie.

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(1) GENERALITES

- Permettre une protection individuelle.- Pour lutter contre une épidémie.- Sont indiqués en fonction des personnes ou groupes exposés (personnes âgée, enfants, professionnels de santé….)- La vaccination obligatoire.

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(1) GENERALITES

CONTRE-INDICATIONS

- Affections malignes- Affections viscérales- Déficit immunitaire- Maladie aiguë évolutive- Certaines thérapies ( chimiothérapie ) - Allergies à l’œuf

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(1) GENERALITES

RELATIVES :

- Grossesse pour certains vaccins- Personnes souffrant eczéma, asthme, dermatose, diabète, affections chroniques cardiaques, respiratoires, rénales, hépatiques : on fait le vaccin en période de rémission.

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(1) GENERALITES

INCIDENTS ACCIDENTS

Des risques d’accidents banaux :- Réaction inflammatoire locale, rougeur, induration, douleur.- Fébricule quelques fois- Apparition d’adénopathies- Céphalées- Nausées quelques foisDes risques d’accidents toxiques (rares) :- Collapsus- Réaction anaphylactique : éruption urticarienne, œdème de quincke 

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(1) GENERALITES

VACCINS INACTIVE, INERTE :

Ce sont des vaccins contenant la toxine du germe inactivée par des procédés physico-chimiques. Il a perdu son pouvoir de multiplication et de virulence, seule la notion antigénique est

maintenue.

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(1) GENERALITES

VACCINS VIVANTS, ATTENUES :

Vaccin obtenu à partir de germes vivants atténués qui ont perdu leur pouvoir pathogène mais ayant toujours le pouvoir de se multiplier et qui permette d’induire la formation des anticorps spécifiques de la maladie.

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(1) GENERALITES

VACCINS TUES :Ils contiennent des germes tués par différents procédés.

VACCINS ISSUS DE RECOMBINAISONS GENETIQUE 

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(1) GENERALITES

a) Préalables au soin- Consulter le protocole et la fiche technique - Vérifier l’identité du patient et avoir le carnet de santé à disposition- Vérifier intégrité et date de péremptions du vaccin- Vérifier le type de vaccin qui est à effectuer et à quelle date- Vérifier que l’examen médical a été effectué, précédé d’un interrogatoire à la recherche de contre-indications ( temporaires ou définitives)

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(1) GENERALITES

b) Préparation du patient- Expliquer la pratique de la vaccination aux parents- Expliquer l’intérêt des recommandations de vaccination- Expliquer la possibilité d’éventuels effets secondaires- Installer l’enfant confortablement pour ne pas qu’il bouge et l’installer en fonction du site d’injection

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(1) GENERALITES

c) Préparation du matériel- Le vaccin : vérifier date de péremption - Une aiguille choisie en fonction du type d’injection ( IM, SC ) - Un antiseptique- Du coton

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(1) GENERALITES

SITE DE VACCINATION ET VOIES D’ADMINISTRATIONS :

Voie oraleVoie orale :La vaccin Poliomyélitique oral est le seul vaccin utilisable par voie buccale en France. Il doit être administré par le médecin ou devant le médecin.

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(1) GENERALITES

Voie sous-cutanée profondeVoie sous-cutanée profonde : Le vaccin se fait dans la fosse sous épineuse, ou dans la région du deltoïde ( épaule) en pinçant la peau entre le pouce et l’index et en piquant avec l’aiguille inclinée à 45° la base du pli cutané ainsi formé.

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(1) GENERALITES

Voie intramusculaireVoie intramusculaire :Le vaccin se fait au niveau du deltoïde ou de la face antéro-latérale de la cuisse, l’aiguille étant introduite perpendiculairement au plan cutané.

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(1) GENERALITES

Voie intradermiqueVoie intradermique :Le vaccin se fait à la face externe du bras , à l’union tiers moyen tiers supérieur. La peau doit être bien tendue et l’aiguille doit être enfoncée tangentiellement à la peau. Voie pratiquement réservée au Tuberculine.

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(1) GENERALITES

Piqûres multiplesPiqûres multiples :La vaccination percutanée est réalisée grâce à un dispositif muni de 9 pointes préalablement recouvertes de vaccin. La pression doit permettre l’introduction du vaccin dans la peau, mais sans la faire saigner. Cette méthode ne concerne que la vaccination BCG des enfants de moins de trois ans.

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(2) CALENDRIER VACCINAL

VACCINATIONS OBLIGATOIRES

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AGE VACCIN1 MOIS BCG (pour les enfants vivant en collectivité)

2 MOIS Diphtérie + tétanos + poliolmyelite (1ère injection)

3 MOIS Diphtérie + tétanos + poliolmyelite (2ème injection)

4 MOIS Diphtérie + tétanos + poliolmyelite (3ème injection)

16- 18 MOIS Diphtérie + tétanos + poliolmyelite (1er rappel)

Avant 6 ans BCG avant l'entrée en collectivité sinon à l'école 

Si l'injection a été faite plus tôt, un IDR doit être fait.

Si IDR est négatif, le rappel doit être fait

6 ans Diphtérie + tétanos + poliolmyelite (2ème rappel)

11-13 ans Diphtérie + tétanos + poliolmyelite (3ème rappel)

IDR, si négatif rappel du BCG

16-18 ans Diphtérie + tétanos + poliolmyelite (4ème rappel)

IDR

Après 18 ans Tétanos et poliomyelite tous les 10 ans

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(2) CALENDRIER VACCINAL

VACCINATIONS RECOMMANDEES

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AGE VACCIN2 MOIS Coqueluche, hépatite B, Méningite, HIB

(1ère injection)

3 MOIS Coqueluche, hépatite B, Méningite, HIB

(2ème injection)

4 MOIS Coqueluche, hépatite B, Méningite, HIB

(3ème injection)

12 MOIS ROR

16-18 MOIS Coqueluche, hépatite B, Méningite, HIB

(1ère rappel)

6 ans ROR (2ème injection)

11-13 ans Coqueluche, hépatite B, HIB

16-18 ans Rubéole (chez les filles souhaitant avoir un enfant)

Oreillons (chez les garçons)

Après 18 ans Sérologie Hépatite et rappel si besoin

Après 65 ans Grippe (une fois par an)

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

CHOLERAVaccin peu efficace et concidéré comme inutile par l'OMS depuis

1974 ; à ne faire que lors de voyages dans des pays qui exigent cette vaccination

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

DIPHETERIE

Mise à jour utile avant un séjour dans des zones de recrudescence actuelle de la maladie (Russie, Ukraine et Algérie)

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

ENCEPHALITE JAPONAISEVaccin recommandé par l'OMS uniquement pour les éjours de plus

d'un mois en milieu rural et en période de mousson dans des zones endémiques (Inde, Japon, Asie du sud est)

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

ENCEPHALITE A TIQUESVaccin indiqué chez les résidents ou voyageurs devant séjourné

en plein air en zone endémique (est de la France, Allemagne, Autriche, Suiise, Europe Centrale et de l'Est, Sibérie, Asie)

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

FIEVRE JAUNEVaccin INDISPENSABLE avant un voyage en Afrique intertropicale

et en amérique latine….Donc Indispensable en GUYANE

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

HEPATITE AVaccin recommandé pour les voyages prolongés au contact de la

population dans les zones à haute endémicité (afrique, Amérique du sud)

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

HEPATITE B

Vaccin indispensable pour les soignants et fortement recommandé pour les personnes adultes et les adolescents voyageant dans des zones à haute endémicité (Afrique, Chine, Asie du sud est et Amérique latine)

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

MENINGITE DES TYPES A ET C

Vaccin indispensable pour un pèlerinage à la Mecque ou à Médina et recommandé aux voyageurs et résidents en zone d'endémicité (Amérique du sud, Afrique centrale)

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

POLIOMYELITE

Mise à jour indispensable chez tous les sujets, voyageur ou non

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

RAGE

Vaccin recommandé aux professionnels exposés (vétérinaires) et utile pour les résidents ou voyageurs au long cours en Amérique du sud et centrale, en Afrique et en Asie

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

TETANOS

Mise à jour indispensable chez tout sujet, voyageur ou non

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(3) VACCIN CHEZ LE VOYAGEUR

TYPHOIDEVaccin obligatoire pour les personnels des laboratoires et les

militaires, recommandé aux soignants, conseillé aux voyageurs au contact de la population en zone d'endémie (Afrique, Asie du sud est, Amérique Latine)

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(4) Vaccin antituberculeux ou BCG

AGENT PATHOGENE :AGENT PATHOGENE :Le bacille de koch BK est une mycobactérie responsable de Le bacille de koch BK est une mycobactérie responsable de la la tuberculose. C’est un bacille acido- alcoolo-resistant qui . C’est un bacille acido- alcoolo-resistant qui pousse lentement et uniquement sur des milieux spéciauxpousse lentement et uniquement sur des milieux spéciaux

MODE DE CONTAMINATION :MODE DE CONTAMINATION :La contamination se fait par voie aérienne ou digestive.La contamination se fait par voie aérienne ou digestive.

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(4) Vaccin antituberculeux ou BCG

EPIDEMIOLOGIE :EPIDEMIOLOGIE :La tuberculose est devenue plus rare dans les pays où les conditions socio-économiques se sont La tuberculose est devenue plus rare dans les pays où les conditions socio-économiques se sont améliorées. En revanche, elle reste endémique dans les autres régions du monde, où plusieurs millions de améliorées. En revanche, elle reste endémique dans les autres régions du monde, où plusieurs millions de cas sont dénombrés chaque année.cas sont dénombrés chaque année.En France, l’incidence annuelle est estimée à 16/100 000 avec de grandes variations selon les régions et les En France, l’incidence annuelle est estimée à 16/100 000 avec de grandes variations selon les régions et les conditions socio-économiques.conditions socio-économiques.

PHYSIOPATHOLOGIE :PHYSIOPATHOLOGIE :La pénétration du BK dans l’organisme vierge entraîne une primo-infection. Dans la plupart des cas la La pénétration du BK dans l’organisme vierge entraîne une primo-infection. Dans la plupart des cas la contamination ne dépasse pas ce stade. Parfois plus ou moins tardivement une tuberculose-maladie va se contamination ne dépasse pas ce stade. Parfois plus ou moins tardivement une tuberculose-maladie va se développer atteignant des organes divers.développer atteignant des organes divers.

CLINIQUE :CLINIQUE :La primo-infection peut se manifester par différents tableaux La primo-infection peut se manifester par différents tableaux ( simple, érythème noueux, pleurésie sérofibrineuse, méningite tuberculeuse de pronostic redoutable chez le ( simple, érythème noueux, pleurésie sérofibrineuse, méningite tuberculeuse de pronostic redoutable chez le jeune enfant).jeune enfant).Une tuberculose pulmonaire peut succéder directement à une primo infection ou survenir après un temps de Une tuberculose pulmonaire peut succéder directement à une primo infection ou survenir après un temps de latence. La tuberculose peut également atteindre de nombreux autres organes (rein, appareil génital).latence. La tuberculose peut également atteindre de nombreux autres organes (rein, appareil génital).

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(4) Vaccin antituberculeux ou BCG

1- BCG VACCIN BCG SSI : flacon de 10 doses ; administration en intra

dermique stricte avec une aiguille courte et fine à biseau (0,1 ml et 0,05 ml chez l'enfant avant 2 ans

MONOVAX : Bague pour multipuncture à usage unique (2 impcacts avant 6 mois, 3 avant 3 ans, 4 avant 9 ans, 5 avant 15 ans puis 6 à 7 chez l'adulte)

2- test tuberculinique ou tuberculine purifiée TUBERTEST : Tuberculine en solution, flacon de 1 ml (10

doses); en IM stricte 1 dose de 0,1 ml; lecture à 48 ou 72 h

POSITIVITE SI INDURATION D'AU MOINS 5 mm POSITIVITE SI INDURATION D'AU MOINS 5 mm

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(5) Vaccin antirubéoleux (vivant atténué)

AGENT PATHOGENE :AGENT PATHOGENE :L’agent responsable est un virus à ARN faisant partie de la L’agent responsable est un virus à ARN faisant partie de la famille des Togaviridae. Il en existe un seul sérotype, famille des Togaviridae. Il en existe un seul sérotype, antigéniquement stable. Le réservoir est exclusivement antigéniquement stable. Le réservoir est exclusivement humain. Le virus est tératogène.humain. Le virus est tératogène.

MODE DE CONTAMINATION :MODE DE CONTAMINATION :La contamination est interhumaine. Elle s’effectue directement La contamination est interhumaine. Elle s’effectue directement par voie aérienne par l’intermédiaire de gouttelettes salivaires. par voie aérienne par l’intermédiaire de gouttelettes salivaires. La période de contagion débute 8 jours avant l’éruption et La période de contagion débute 8 jours avant l’éruption et persiste 8 jours après l’éruption. La contamination de persiste 8 jours après l’éruption. La contamination de l’embryon s’effectue par voie transplacentaire.l’embryon s’effectue par voie transplacentaire.

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(5) Vaccin antirubéoleux (vivant atténué)

EPIDEMIOLOGIE :EPIDEMIOLOGIE :La rubéole est une maladie bénigne de l’enfant survenant La rubéole est une maladie bénigne de l’enfant survenant entre 3 et 6 ans. Elle est exceptionnelle avant 6 mois entre 3 et 6 ans. Elle est exceptionnelle avant 6 mois ( anticorps naturels). Elle induit une immunité solide qui dure ( anticorps naturels). Elle induit une immunité solide qui dure toute la vie. C’est une maladie cosmopolite, qui survient sur toute la vie. C’est une maladie cosmopolite, qui survient sur le mode endémo-épidémique.le mode endémo-épidémique.Les formes inapparentes sont fréquentes.Les formes inapparentes sont fréquentes.10% des femmes en âge de procréer ne sont pas 10% des femmes en âge de procréer ne sont pas immunisées, expliquant les 100 infections rubéoliques par an immunisées, expliquant les 100 infections rubéoliques par an responsables de 10 à 40 cas de rubéole congénitale et d’une responsables de 10 à 40 cas de rubéole congénitale et d’une cinquantaine d’interruptions thérapeutiques de grossesse.cinquantaine d’interruptions thérapeutiques de grossesse.

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(5) Vaccin antirubéoleux (vivant atténué)

PHYSIOPATHOLOGIE :PHYSIOPATHOLOGIE :Le virus se multiplie dans le rhinopharynx, puis diffuse dans tout Le virus se multiplie dans le rhinopharynx, puis diffuse dans tout l’organisme. Le danger est particulièrement important chez la femme l’organisme. Le danger est particulièrement important chez la femme enceinte : le virus altère la division cellulaire embryonnaire entraînant enceinte : le virus altère la division cellulaire embryonnaire entraînant ainsi des malformations congénitales jusqu’au 4e mois.ainsi des malformations congénitales jusqu’au 4e mois.

CLINIQUE :CLINIQUE :La rubéole acquise est un maladie éruptive bénigne.La rubéole acquise est un maladie éruptive bénigne.La rubéole congénitale survient au cours d’une primo-infection La rubéole congénitale survient au cours d’une primo-infection rubéoleuse chez la femme durant la grossesse, elle associe :rubéoleuse chez la femme durant la grossesse, elle associe :- un syndrome malformatif qui atteint essentiellement l’œil , l’oreille, le - un syndrome malformatif qui atteint essentiellement l’œil , l’oreille, le cœur, le cerveau ( retard mental) , les dents.cœur, le cerveau ( retard mental) , les dents.- Une rubéole congénitale évolutive : infection virale chronique - Une rubéole congénitale évolutive : infection virale chronique entraînant des lésions viscérales qui peuvent générer des séquelles.entraînant des lésions viscérales qui peuvent générer des séquelles.

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(5) Vaccin antirubéoleux (vivant atténué)

1- VACCIN ASSOCIE ROR ou PRORIX

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(5) Vaccin antirougeoleux (vivant atténué)

AGENT PATHOGENE :AGENT PATHOGENE :L’agent responsable de la rougeole est un virus à ARN de la famille des Paramyxoviridae à réservoir exclusivement humain

MODE DE CONTAMINATION :MODE DE CONTAMINATION :La contamination est interhumaine, elle s’effectue par voie aérienne par la salive et les sécrétions rhinopharyngées. La contagiosité est extrême, dès le 6-8e jour après le contage et se prolonge jusqu’au 2-3e jour de l’éruption.

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(5) Vaccin antirougeoleux (vivant atténué)

EPIDEMIOLOGIE :EPIDEMIOLOGIE :Maladie cosmopolite qui survient en France sur le mode endémo-épidémique, avec une recrudescence au début du printemps et en juin. La rougeole induit une immunité définitive.Les nouveau-nés sont protégés par les anticorps d’origine maternelle. 200 000 à 550 000 cas de rougeole surviennent par an en France. L’âge moyen de survenue est de 6 ans.

PHYSIOPATHOLOGIE :PHYSIOPATHOLOGIE :Le virus se multiplie au niveau de l’épithélium respiratoire. La virémie apparaît vers le 5e jour après le contage. Les anticorps apparaissent dès le début de l’éruption.

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(5) Vaccin antirougeoleux (vivant atténué)

CLINIQUE :CLINIQUE :La phase d’incubation est silencieuse et dure 10 jours. Après une phase d’invasion de 3 à 4 jours caractéristiques ( température élevée, catarrhe oculo-nasal, toux sèche, énanthème buccopharyngé ) , l’éruption débute derrière les oreilles et progresse en une seule poussée descendante. Elle réalise un aspect de maculo-papules, érythémateuses, non prurigineuses.

° complications ORL : laryngites, bronchites, otites° complications neurologiques particulièrement graves : encéphalites aiguës et panencéphalites subaiguës sclérosantes de Van Bogaert (PESS).

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(5) Vaccin antirougeoleux (vivant atténué)

1- Vaccin non associéROUVAX : En IM ou SC

2- Vaccin associé : ROR et PRORIX : en IM et SC

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(5) Vaccin antipoliomyelite (vivant atténué)

AGENT PATHOGENE :AGENT PATHOGENE :Les poliovirus sont responsables de la poliomyélite antérieure aiguë PAA. Ce sont de petits virus à ARN appartenants au germe entérovirus. Il existe 3 sérotypes distincts de poliovirus, les sérotypes 1, 2 et 3 . Ils sont remarquables par leur résistance aux désinfectants usuels (alcools, éther, détergents) et leur longue survie dans le milieu extérieur.

Page 47: VACCINATION Christophe NAJEM IFSI le 20 novembre 2006

(5) Vaccin antipoliomyelite (vivant atténué)

MODE DE CONTAMINATION :MODE DE CONTAMINATION :L’homme contaminé est le seul réservoir de virus, il élimine le virus par le rhinopharynx à la phase initiale de l’infection puis par les selles. La contamination est interhumaine , manuportée, ou indirecte par l’eau et les aliments souillés.

EPIDEMIOLOGIE :EPIDEMIOLOGIE :La PAA est ubiquitaire. Elle reste endémique en Afrique et en Asie. L’incidence mondiale actuelle est estimée entre 200 000 et 250 000 cas par an de poliomyélite paralytique. L’incidence diminue régulièrement dans les pays industrialisés. En France, aucun cas de PAA autochtone n’a été déclaré depuis 1990.

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(5) Vaccin antipoliomyelite (vivant atténué) PHYSIOPATHOLOGIE :PHYSIOPATHOLOGIE :

Après contamination par voie digestive, le virus se multiplie au niveau de l’oropharynx puis au niveau de l’intestin grêle : c’est la phase d’incubation. Secondairement le virus diffuse dans tout l’organisme par voie hématogène et lymphatique permettant la fixation du virus sur les cellules cibles : motoneurones de la corne antérieure de la moelle épinière, entraînant la lyse des neurones et une importante réaction inflammatoire. L a maladie paralytique n’est pas en fait qu’une complication rare d’une infection fréquente et bénigne mais immunisante, expliquant qu’en pays d’endémie, les formes paralytiques surviennent chez l’enfant : « paralysie infantile ». 

Page 49: VACCINATION Christophe NAJEM IFSI le 20 novembre 2006

(5) Vaccin antipoliomyelite (vivant atténué)

CLINIQUE :CLINIQUE :La durée de l’incubation varie de quelques jours à un mois. La phase d’état de la PAA est caractérisée par l’existence de paralysies flasques d’installation rapide ( 48 H ). Le pronostique vital lié à l’atteinte respiratoire et le pronostique fonctionnel aux séquelles, constantes, mais d’intensité variable.

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(5) Vaccin antipoliomyelite (vivant atténué)

1-VACCIN BUVABLE

-POLIO ORAL : primovaccination en 3 doses espacées de 4 à 6 semaines puis une dose de rappel 1 à 2 ans après puis tous les 5 ans

2-VACCIN INJECTABLE

- IMOVAX POLIO : vaccin à partir de l'age de 2 mois, obligatoire avant 18 moois, 3 injection IM espacées de 1 mois, puis un rappel 1 à 2 ans après puis tous les 5 ans puis à partir de 18 ans tous les 10 ans

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(6) Vaccin antitétanique (anatoxine purifiée

MODE DE CONTAMINATION :MODE DE CONTAMINATION :Pénétration accidentelle dans l’organisme lors d’une effraction cutanée même minime.

EPIDEMIOLOGIE :EPIDEMIOLOGIE :Le tétanos survient sous forme de cas isolés. L’OMS estime à 1.5 millions le nombre de cas annuel de tétanos, et à 775 000 le nombre de décès annuel dans le monde.En France, 88 cas ont été déclarés en 1987 ce qui situe la France au 7e rang européen . Les femmes sont 3 fois plus touchées que les hommes . Dans 84 % des cas le sujet a plus de 60 ans. Le taux de létalité est de 25%.

Page 52: VACCINATION Christophe NAJEM IFSI le 20 novembre 2006

(6) Vaccin antitétanique (anatoxine purifiée

PHYSIOPATHOLOGIE :PHYSIOPATHOLOGIE :C. tetani se multiplie localement, synthétise et excrète une neurotoxine responsable de la symptomatologie caractéristique du tétanos . La toxine migre par transport axonal. Elle bloque la neurotransmission cholinergique centrale au niveau de la jonction synaptique entre les interneurones spécifiques de la voie inhibitrice d’une part, et les neurones moteurs d’autre part.

Page 53: VACCINATION Christophe NAJEM IFSI le 20 novembre 2006

(6) Vaccin antitétanique (anatoxine purifiée

CLINIQUE :CLINIQUE :La durée d’incubation du tétanos est variable de 6 à 15 jours parfois plus. La maladie est caractérisée cliniquement par une contracture douloureuse, débutant ordinairement au niveau des muscles masticateurs, envahissant ensuite progressivement la nuque , le tronc et les membres, avec redoublement convulsif très douloureux sous l’influence des plus légères excitations.

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(6) Vaccin antitétanique (anatoxine purifiée

Vaccin tétanique : • seringue de 0,5 ml ; à partir de l'age de 3 mois, obligatoire

avant 18 mois • En IM ou SC , 3 injections espacées de 1 mois puis un

rappel entre 1 et 2 ans puis un rappel tous les 5 ans et à partir de 18 ans un rappel tous les 10 ans

Page 55: VACCINATION Christophe NAJEM IFSI le 20 novembre 2006

(7) Vaccin antidiphtérique (anatoxine purifiée

AGENT PATHOGENE :AGENT PATHOGENE :

Corynebacterium diphteriae ou bacille de Klebs-Loeffler est l’agent responsable de la diphtérie. C’est un bacille de forme légèrement incurvée, Gram positf, aéro-anaérobie facultatif, dont le réservoir est l’homme qui héberge essentiellement au niveau rhinopharynx . Corynebacterium diphteriae peut persister plusieurs mois dans le milieu extérieur. 

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(7) Vaccin antidiphtérique (anatoxine purifiée

MODE DE CONTAMINATION :MODE DE CONTAMINATION :La transmission de la diphtérie est directe par l’intermédiaire de gouttelettes de salive à partir de sujets malades, convalescents ou de porteurs sains ou indirects par l’intermédiaire d’objets, de poussières ou d’aliments.

EPIDEMIOLOGIE :EPIDEMIOLOGIE :Plus de 23 000 cas de diphtérie sont recensés chaque année dans le monde. En France la maladie très fréquente avant la vaccination a une incidence moyenne actuelle de 3 cas par an . Les derniers cas mortels de diphtérie sont tous survenus chez des sujets qui n’avaient jamais bénéficié de la vaccination.

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(7) Vaccin antidiphtérique (anatoxine purifiée

PHYSIOPATHOLOGIE :PHYSIOPATHOLOGIE :Le pouvoir pathogène de Corynebacterium diphteriae résulte de 2 facteurs : d’une part la virulence propre du germe avec multiplication au site de pénétration, responsable des manifestations générales de la diphtérie.

CLINIQUE :CLINIQUE :Après une incubation de 1 à 7 jours la diphtérie est caractérisée par une angine pseudo-membraneuse fibrineuse et un syndrome toxique général. Le pronostique vital est lié, en absence de traitement précoce, à l’évolution vers l’angine diphtérique maligne avec atteinte neurologique, cardiaque et rénale. Chez l’enfant, la localisation laryngée ou croup est d’une extrême gravité en raison du risque asphyxique.

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(7) Vaccin antidiphtérique (anatoxine purifiée

Existe uniquement en association avec le tetanos et poliomyelite (Revaxis)

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(8) Vaccin anticoquelucheux (vaccin inactivé)

AGENT PATHOGENE :AGENT PATHOGENE :Bordetella pertussis ou bacille de Bordet et Genou est le germe responsable de la coqueluche. C’est un petit coccobacille Gram négatif dont le réservoir unique est l’homme.

MODE DE CONTAMINATION :MODE DE CONTAMINATION :La contamination est interhumaine directe par pénétration du germe par voie aérienne lors d’un contact avec un sujet malade au stade catarrhal.

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(8) Vaccin anticoquelucheux (vaccin inactivé)

EPIDEMIOLOGIE :EPIDEMIOLOGIE :L’OMS estime à 46 millions le nombre de cas de coqueluche par an dans le monde et 500 000 le nombre de décès annuels.En France, en moyenne, 300 cas de coqueluche sont hospitalisés par an.

PHYSIOPATHOLOGIE :PHYSIOPATHOLOGIE :Après pénétration par voie aérienne Bordetella pertussis se fixe de façon sélective sur les cellules ciliées de l’épithélium bronchique. Il n’y a pas de passage de la bactérie dans le sang . La réaction inflammatoire péri-bronchiolaire avec présence d’un exsudat visqueux conduit à l’obstruction des bronchioles. La libération de constituants toxiques est responsable de l’irritation bronchique et des troubles métaboliques ; l’anorexie est responsable des lésions neurologiques.

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(8) Vaccin anticoquelucheux (vaccin inactivé)

CLINIQUE :CLINIQUE :La coqueluche est une maladie de l’enfant de moins de 2 ans. Après la phase d’incubation ( 7 à 15 jours) et d’invasion ( période catarrhale de 7 à 15 jours), la coqueluche à la période d’état est caractérisée par des accès de toux spasmodique, revêtant la forme de quintes. Les quintes sont suivies par une reprise inspiratoire bruyante et prolongée ( chant du coq).La durée de la maladie est longue : 6 à 8 semaines. La coqueluche est une maladie particulièrement grave chez le nourrisson ( mortalité 2 à3 %) en raison du risque de quintes asphyxiantes et d’apnées syncopales.

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(8) Vaccin anticoquelucheux (vaccin inactivé)

Existe uniquement en vaccin associé.

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(9) Vaccin antigrippal (vaccin inactivé)

AGENT PATHOGENE :AGENT PATHOGENE :Les virus responsables de la grippe, sont les Myxovirus Influenzae de 3 types A, B et C avec de nombreux sous-types touchant l’homme et certains animaux .

MODE DE CONTAMINATION :La contamination est aérienne par gouttelette de salive et favorisée par les éternuements.

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(9) Vaccin antigrippal

EPIDEMIOLOGIE :EPIDEMIOLOGIE :

Maladie infectieuse, très contagieuse, presque toujours épidémique, parfois pandémique, ou limitée à des foyers plus restreints. Si le pronostique est relativement favorable chez les enfants, sauf cas pathologiques, par contre les adultes, les sujets fragilisés, les personnes âgées non vaccinées payent un lourd tribut à la grippe. D’autres agents infectieux peuvent donner des tableaux cliniques évoquant la grippe. Seuls les isolements assurent l’identification du germe responsable.

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(9) Vaccin antigrippal

PHYSIOPATHOLOGIE :PHYSIOPATHOLOGIE :Les symptômes respiratoires sont directement liés à la destruction des cellules épithéliales des voies aériennes supérieures et de l’arbre bronchique par la réplication virale.

CLINIQUE :CLINIQUE :Après une courte incubation de 1 à 3 jours le début est brutal avec malaise général, fièvre , frissons, céphalées, myalgies, catarrhe rhinopharyngé.La grippe évolue sur une période de 8 à 10 jours et guérit habituellement sans complication Une asthénie résiduelle importante est malgré tout possible. Cependant la grippe reste une maladie grave chez les sujets fragilisés par ses complications bronchopulmonaires directes ou par l’aggravation de pathologies préexistantes infectieuses organiques ou métaboliques.

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(9) Vaccin antigrippal

• Vaccination annuelle chez les sujet à risque et chez le personnel hospitalier

• Vaccination en IM ou en SC en automne avnt l'épidémie grippale

• AGRIPPAL, FLUARIX, FLUVIRINE, IMMUGRIP, INFLUVAC, MUTAGRIP, PREVIGRIP, VAXIGRIP

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(10) Vaccin antihépatite B (vaccin inactivé)

AGENT PATHOGENE :AGENT PATHOGENE :Le virus de l’hépatite B est un virus à ADN. Il possède une enveloppe portant l’antigène HBs et une capside portant les Ag HBs et Hbe. Le VHB est extrêmement résistant dans le milieu extérieur.

MODE DE CONTAMINATION :MODE DE CONTAMINATION :Le virus est présent dans toutes les sécrétions ( sang, salive, sécrétions sexuelles…).La transmission peut se faire par l’intermédiaire d’une piqûre, d’une blessure, d’une projection sur une muqueuse, par contact sexuel et en période néonatale.

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(10) Vaccin antihépatite B (vaccin inactivé)

EPIDEMIOLOGIE :EPIDEMIOLOGIE :L’OMS estime que 2 milliards d’individus dans le monde sont ou ont été infectés par le VHB et que le nombre de décès annuels dus au VHB est de 2 millions.En France, il se produit environ 100 000 cas d’hépatite B par an . Une personne sur 20 rencontre le virus au cours de sa vie et parmi celles-ci une sur dix demeurera porteur chronique. Dans les pays développés l’hépatite B progresse, notamment à cause de la transmission sexuelle qui représente plus du tiers des contaminations.

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(10) Vaccin antihépatite B (vaccin inactivé)

PHYSIOPATHOLOGIEPHYSIOPATHOLOGIE : :L e VHB se multiplie dans les hépatocytes qui excrètent la forme entière infectante, et des protéines d’enveloppe non infectantes en excès. C’est la réaction immunitaire d’élimination des cellules infectées qui provoque les malformations cliniques de l’hépatite B.

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(10) Vaccin antihépatite B (vaccin inactivé)

CLINIQUE :CLINIQUE :L’incubation dure de 2 à 6 mois. La caractéristique de l’hépatite B est son extrême polymorphisme clinique : l’infection peut rester asymptomatique dans 75 à 90 % des cas ; elle peut prendre un aspect d’hépatite classique avec ictère, fièvre et asthénie, elle peut également évoluer de façon fulminante entraînant le décès dans 85% des cas . Quelle que soit sa manifestation initiale l’hépatite B devient, dans 10% des cas, chronique avec une évolution fréquente vers cirrhose et cancer du foie.

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(10) Vaccin antihépatite B (vaccin inactivé)

• Vaccination recommandée 1. Chez les professionnels de santé, 2. Chez les sujets hémophiles, dialysés, polytransfusés, transplantés 3. Chez les nouveaux nés de mère infecté 4. Chez les personnes séjournant en institutions spécialiées, les sujets

voyageant en pays d'endémie, hétérosexuels à partenaires multiples, homosexuels, heroïnomanes, détenus et gardiens de prisons.

• Injection en IM

• GENHEVAC / ENGERIX B

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(11) Vaccins Associés

- ROR : rougeole, oreillons, rubéole

- INFANRIX HEXA / HEXAVAC : tétanos, diphtérie, poliomyelite, coquelluche, Haemophilus type b, hépatite B

- INFANRIX QUINTA / PENTAVAC / PENTACOQ : tétanos, diphtérie, poliomyelite, coqueluche acellulaire, haemophilus type b

- INFANRIX TETRA / TETRAVAC : tétanos, diphtérie, poliomyelite, coqueluche acellulaire

- DTP / DT POLIO : tétanos, diphtérie, poliomyelite

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(12) SOINS INFIRMIERS

• AdministrationAdministration : Injection à réliser en SC au niveau de la fosse sous épineuse ou de la region deltoidienne ; on peut aussi réaliser l'admionitration en IM profonde de la fesse, la partie externe de la cuisse ou dans le deltoide.Les modalités d'administration peuvent dépendre aussi du type de vaccin

1. IM pour vaccin contre l'hépatite B ou A2. SC pour le vaccin anyimalaril3. Intra dermique pour le BCG

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(12) SOINS INFIRMIERS

• ConservationConservation : Les vaccins sont des produits biologiques fragiles sensibles à de nombreux facteurs physicochimiques et en particulier la température et la lumièreA conserver à une température comprise entre + 2°C et +8°CPour le transport il est possible d'avoir recours à des boites isothermes.

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(12) SOINS INFIRMIERS

• Conseil au patient Conseil au patient : Il est impératif, pour le bon suivi des vaccinations, de conserver le carnet de santé ou de vaccination ; demander au patient de présenter ce carnet à chaque consulattion ; il est utile de présenter un certificat de vaccination antitétanique pour permettre au médecin en cas d'accident de choisir le type de prévention adaptée en fonction de l'ancienneté de la vaccination

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IMMUNOGLOBULINES

Christophe NAJEM

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(1) Immunoglobulines polyvalentes

• Immunoglobulines humaines polyvalentes constituées essentiellement d'IgG obtenues à partir de plamas de milliers de donneurs et comportant donc un large spectre d'Ac

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(1) Immunoglobulines polyvalentes

• IndicationsIndications : 1. Traitement subtitutif des déficits immunitaires primitifs avec hypogammaglobulinémies

ou atteinte fonctionnelle de l'immunité humorale (0,2 à 1 gkg toutes les 4 à 6 semaines)2. Infections bactériennes récidiventes chez l'enfant infecté par le VIH (0,2 à 0,4 gkg toutes

les 3 à 4 semaines)3. Déficits immunitaires secondaires à une LLC ou myelome avec

hypogammaglobulinémie associée à des infections à répitition4. Maladie de KAWASAKI5. PTI6. Allogreffe de celllules souches hématopoïetiques7. Rétinochoroïdites 8. Syndrome de Guillain Baré

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(2) Immunoglobulines humaines spécifiques

• GAMMATETANOS : immuniglobulines antitétaniques

Séroprévention du tétanos en cas de plaie souillée chez les sujets dont la vaccination est incomplète, trop ancienne ou inconnue à une posologie de 250UI EN IM STRICTEMENT

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(2) Immunoglobulines humaines spécifiques

Type de blessure Sujet ayant un rappel < 10 ans

Sujet ayant un rappel > 10 ans

Sujet non vacciné ou vaccin en cours

Blessure propre superficielle

Aucun traitement antitétanique

Rappel vaccinal simple

Vaccin antitétanique complet

Blessure propre mais profonde ou avec risque de tétanos

Rappel vaccinal simple

Rappel vaccinal + 250 UI d'Ig

Vaccin antitétanique complet + 250 UI d'Ig

Débridement tardif

Rappel vaccinal simple

Rappel vaccinal + 500 UI d'Ig

Vaccin antitétanique complet + 500 UI d'Ig

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(2) Immunoglobulines humaines spécifiques

• RHOPHYLAC : immuniglobulines antirhésus

• Prévention de l'alloimmunisation foeto-maternelle Rh(D) chez la femme Rh(D)- : si grossesse, ou IVG d'un fœtus Rh+

• Traitement des sujets Rh- après transfusion incompatible de sang Rh+

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(2) Immunoglobulines humaines spécifiques

• IMOGAM RAGE Immunoglobulines antirabiques

• Suspicion d'exposition au virus de la rage, en particulier en cas d'exposition grave ; morsures graves et/ou multiples, morsure de la face, à la tête, au cou ou aux mains ; morsures chez de jeunes enfants

• Administration unique en IM de 20 UI/kg à injecter de préférence dans la zone mordue.

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(2) Immunoglobulines humaines spécifiques

• SERUM ANTIDIPHTERIQUE

• Traitement de la diphtérie déclarée en association avec la réanimation respiratoire et une antibiothérapie ; une vaccination ultérieure est nécessaire car la diphtérie ne confère pas l'immunité

• Administration selon la méthode de BESREDKA ; injection de 0,1 ml puis 0,25 ml par voie SC puis injection IM de 10 000 à 100 000 UI (une ampoule = 10 ml = 10 000 UI)

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(2) Immunoglobulines humaines spécifiques

• VIPERFAV SERUM ANTIVENIMEUX

• Administration en cas de morsure de vipère de grade élevé

• Administration en perfusion IV