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2007
Utilisation du taureau pour la reproduction en élevage biologique Lignes directrices pour l'optimisation de la détention, l'élevage et la gestion
La reproduction à l'aide d'un taureau répond le mieux aux besoins
naturels et spécifiques de l'espèce bovine et aux exigences
des normes biologiques. La fertilité du troupeau peut
être souvent considérablement améliorée avec
la détention d'un taureau. La détention de taureaux
présente aussi des dangers. Avec des mesures
appropriées, les accidents peuvent
largement être évités.
Cette brochure décrit les systèmes de
logement actuels pour les animaux
d'élevage naturel et donne des
conseils pour leur optimisation.
Des recommandations pour
l'élevage des taureaux et des
considérations de reproduction la complètent.
Les informations contenues
dans cette brochure sont
destinées à faire en sorte
que la détention de taureaux
d’élevage satisfasse aux
principes de l'agriculture
biologique.
2 Stierhaltung 2007 Demeter / FiBL
La détention d'un taureau présente de nombreux avantages
La détention de taureaux pour la monte naturelle a
diminué au cours des dernières décennies. Même
si les exploitations biologiques et plus
particulièrement biodynamiques gèrent beaucoup
plus d'animaux reproducteurs vivants que la
moyenne de toutes les exploitations bovines,
l’insémination artificielle (IA) l'emporte encore et de
loin. Cette pratique est en contradiction avec les
directives biologiques, qui ne permettent l’IA et
exige la reproduction par accouplement naturel.
Contrairement à la croyance populaire, la
détention d'un taureau offre un certain nombre
d'avantages
Les principaux avantages de la monte naturelle:
Fertilité:
La fertilité est clairement meilleure et plus sûre.
Infertilités ou chaleurs silencieuses, qui causent
souvent de gros problèmes, le stress et les pertes
économiques pour les éleveurs et les détenteurs de
bovins, sont moins fréquentes et peuvent
souvent être améliorée par la simple présence
d'un mâle au sein des animaux.
Gestion du travail:
En particulier dans les grands troupeaux laitiers et en
vache allaitante, la présence d'un taureau permet des
avantages économiques en temps de travail. Vaches
et génisses n'ont plus besoins d'être attrapées et
bloquées pour être inséminées. L'observation
des chaleurs peut être supprimée ou du moins
ne pas prendre une importance critique.
Élevage:
Avec l'insémination artificielle les éleveurs et
détenteurs de bovins sont tributaires des offrent des
stations d’insémination. Depuis le développement de la
plupart des races laitières au cours des dernières
années, fortement orientés vers un rendement élevé
en lait, de nombreux taureaux d'insémination ne sont
pas approprié aux conditions de l'agriculture
biologique. Il s’agit habituellement plus d'autres
caractéristiques telles que la longévité, la persistance,
la santé, les aplombs et le caractère. En choisissant
des taureaux de monte naturelle provenant de son
propre troupeau ou d'autres fermes biologiques
similaires, des informations sur les ancêtres
peuvent être obtenues, autres que ceux des
tests conventionnels de descendance,
notamment sur leurs qualités dans les
conditions de l'agriculture biologique. Les
Animaux sont habitués à l'alimentation du site
et ne sont pas alimentés excessivement avec
des aliments concentrés. Avec de tels taureaux,
il est possible de développer un cheptel bovin
plus adaptée aux conditions d’élevages Bio
qu’avec les taureaux haut de gamme des
fournisseurs d’insémination
Indépendance:
Avec un taureau de monte naturelle, les éleveurs ne
sont en règle générale plus astreints à attendre le
technicien d’insémination ou le vétérinaire. En outre, il
est possible de maintenir une sélection indépendante
et distincte de l'élevage conventionnel et de leurs
méthodes biotechnologiques tels que le
transfert d'embryon, la fécondation in vitro,
MAS, etc. La plupart de ces méthodes sont de
plus en plus fréquentes, mais sont interdites ou
peu souhaitables dans les exploitations
biologiques.
Bien-être animal:
La monte naturelle permet à la vache et au taureau
d’exprimer un comportement d'accouplement approprié
à l’espèce. Le taureau dépose, après les
"préliminaires", la semence dans le vagin de la vache.
En insémination artificielle, la semence est déposée
dans le col de l'utérus. Cela déclenche des
mouvements antipéristaltiques dans le col de
l'utérus, qui est une réaction physiologique de
défense. En conséquence, l’IA n’est pas une
réponse adéquate à l'état physiologique et
psychologique d'un animal en chaleur.
Exigences pour la reproduction en élevage biologique:
EU-Öko-VO: Anh. 1, Abs. 6.11:
«Grundsätzlich muss die Fortpflanzung der
Tiere in der ökologischen Tierhaltung im
Natursprung erfolgen. Künstliche Besamung ist
jedoch zulässig.» Demeter-RL (Stand 3/2007): «Die
eigene Vatertierhaltung entspricht den Grundsätzen
der biologisch-dynamischen Wirtschaftsweise und
wird daher dringend empfohlen. Künstliche
Besamung kann das Wirken des männlichen
Elementes innerhalb einer hofeigenen Herde nur
unzureichend ersetzen.»-lichen Elementes innerhalb
einer hofeigenen Herde nur unzureichend
ersetzen.»
CH-Bio-VO, Art. 16c: «Die Reproduktion der
Nutztiere muss auf natürlichen Methoden
beruhen. Die künstliche Besamung ist
erlaubt.» Bio Suisse-RL, Art. 3.1.2: «In biologischen
Be- trieben soil der Natursprung soweit als mog- lich
gepflegt werden.»
FiBL/Demeter Stierhaltung 2007 3
Certains propriétaires d'animaux relèvent l'anneau nasal avec une
sangle attachée aux cornes. Cela permet aux animaux de manger et
d'être saisis plus facilement.
A: Le taureau vit dans le troupeau
Munir le taureau d’une cloche, que
l'on puisse entendre où il est,
fournit une protection contre les
mauvaises surprises.
Les avantages de détenir un taureau de monte sont
confrontés à un risque plus élevé d'accidents. En
optimisant les stabulations et les installations
d’élevage, le périmètre de sécurité avec les
taureaux et la bonne organisation des interventions,
les risques potentiels peuvent être réduits.
Rappelez-vous: Toute intervention avec des
taureaux, indépendamment du mode d’élevage, doit
toujours nécessiter vigilance et compréhension. En
particulier, les taureaux âgés de plus de deux ans,
nécessitent une attention accrue car ils sont
imprévisibles et dangereux. L’anneau nasal, prescrit
par les associations professionnelles en Allemagne
peut sauver des vies dans des situations critiques.
Pour les plus grands taureaux, l'anneau nasal
standard devrait être remplacé par un plus large.
Systèmes de production et leurs caractéristiques
Dans la pratique, trois variantes différentes de
logement sont fréquents en substance, chacun ayant
des avantages et des inconvénients et nécessitent
une gestion spéciale. Par conséquent, ils sont décrits
séparément ci-dessous. Des combinaisons de
système de logement sont possibles.
A: Le taureau vit dans le troupeau
B: Le taureau est maintenu dans un box séparé
C: Le taureau est à l’attache
Ce type de conduite peut être introduit sans
grandes modification des bâtiments, à condition qu’il
y ait suffisamment d'espace disponible dans le parc
(voir aussi: Aménagement d’étable 5. 4).
Cependant, il est difficile en ce qui concerne la
manipulation des animaux et exige sécurité et une
bonne connaissance. La prévention des accidents
avec le taureau et la disposition des vaches en
période de vêlage nécessitent une attention
particulière.
Évitez les risques d'accidents
Lors des interventions avec le troupeau il faut
toujours avoir à l'esprit que le taureau a un instinct
protecteur naturel envers ses vaches et il est
nécessaire de se maintenir hors de danger.
À quoi faut-il veiller ?
> Lorsque vous travaillez dans l’étable et dans le
troupeau, vous devez garder le taureau dans le
champ de vision ou du moins toujours savoir où
il se trouve.
> Ne montrer aucune crainte à l’égard du taureau
et tester régulièrement votre propre relation
avec le taureau. En cas d’anxiété interrogez-
vous sur la raison et agissez en conséquence.
> Pour votre propre sécurité quand vous travaillez
dans le troupeau, ayez toujours un bâton ou un
fouet.
> Ne restez pas entre le taureau et une vache en
chaleur.
> Pour pouvoir sortir de la stabulation en cas
d'urgence, des passages d’homme pour le
personnel d’étable (par exemple aux cornadis
d'alimentation) et des barrières horizontales
doivent être mis en place.
> Au premier signe d’agressivité du taureau envers
les personnes, l’enlever du troupeau dès que
possible.
> Veiller à qu’il y ait le moins de personnes
étrangères à la ferme qui doivent intervenir dans
la stabulation.
4 Stierhaltung 2007 Demeter / FiBL
Aménagement de la stabulation
Logette À quoi faut-il veiller ?
> Dans les récentes stabulations libres les
dimensions des logettes de repos sont
généralement telles que le taureau n'a aucune
difficulté à s’y installer. Pour le bien-être de
l’animal dans les mouvements de relèvement,
il ne doit pas y avoir d’obstacle dans la zone
du cou (par de barres ou de poutres) et un
espace d'oscillation de tête d'au moins 80 à
100 cm de la poitrine à la paroi doit être
maintenu.
> La litière doit être faite de paille afin d’absorber
l'urine du taureau, de sorte que la logette ne
soit pas trop humide.
> Il est possible d’essayer les logettes
surélevées avec peu de paille pour lui offrir
une aire de repos attrayante.
Aire d’alimentationl
Revêtement de sol
Sortie
> Pour les plus jeunes taureaux, les cornadis
d'alimentation ont la même largeur que ceux des
vaches.
> Pour les taureaux âgés, un cornadis plus large et
particulièrement plus solide doit être réalisé d’au
moins 100 cm de largeur.
> Des aires de circulations suffisamment
importantes et antidérapantes facilitent
l’accouplement.
> Les aires de circulations peuvent être glissantes
ou non antidérapantes à condition d’offrir une
surface recouverte de litière pour s’accoupler
(par exemple, à côté de la sortie).
> Si le taureau ne peut accéder au pâturage
pendant les mois d'été, il aura besoin d’une
assez grande aire d'exercice (voir encadré à la
page 6). La dimension de l’aire d’exercice doit
être prise en compte dans la conception d’une
nouvelle stabulation.
Période des vêlages
Il est important de noter régulièrement les
vaches en œstrus et les accouplements observés
pour déterminer la date de vêlage et le moment du
tarissement.
Une aide à la détection des chaleurs peut être
faite à l’aide d’un licol marqueur, comme c’est le cas
en élevage ovin. Le licol est attaché autour du cou
du taureau et est équipé d’un tampon à la craie de
couleur (voir figure ci-dessous).
De même, la mise en œuvre d’examens de
gestation par le vétérinaire est possible.
Malgré les enregistrements et les contrôles de la
gestation, la pratique montre qu'il arrive souvent que
le temps de tarissement soit trop court ou que la
vache soit encore traite. Pour éviter cela, lorsqu’il y
a une incertitude à propos de la période précise de
vêlage, la vache est tarie plus tôt et plus longtemps
pour éviter une période sèche trop courte voire
nulle. Pour aider à la maitrise de l'intervalle moyen
de vêlage du troupeau, la gestation des vaches et le
premier œstrus après le vêlage peuvent être
enregistrés.
La gestion des vaches de
réforme
Avec le taureau dans le troupeau, il est inévitable
que les vaches soient pleines si elles ne sont pas
triées.
Afin que la croissance du fœtus ne soit pas trop
importante, si la vache est destinée à la boucherie,
elle ne doit pas être vendue plus de trois mois après
le vêlage.
Période de traite
Pendant la traite le taureau peut être séparé du
troupeau ou laissé avec les vaches dans la salle de
traite.
Laisser le taureau avec le troupeau pendant les
traites ne pose généralement pas de problème. Des
problèmes peuvent se produire dans certains cas,
lorsque le taureau suit une vache en chaleur dans la
salle de traite. La tentative de saillie dans la salle de
traite doit être évitée car elle peut entraîner des
complications. Si le taureau essaie de grimper une
vache, il peut être arrosé avec de l'eau froide. Cela
contribue à calmer la situation.
L'utilisation licol marqueur facilite la détection des chaleurs. Le
taureau marque à la craie le dos des vaches en œstrus au cours des
parades avant l'accouplement et pendant la saillie.
FiBL / Demeter Stierhaltung 2007 5
B: Le taureau est maintenu dans un box séparé Cette solution permet d’éviter la monte des
animaux destinés à l'abattage ou de ceux qui
doivent être inséminées artificiellement. Si plusieurs
taureaux interviennent simultanément dans le plan
de reproduction (par exemple en reproduction en
lignée) et pour éviter la consanguinité, il est possible
d’utiliser plusieurs box à taureau ou de détenir
plusieurs taureaux ensembles dans un grand box.
Les animaux en chaleur à inséminer, doivent être
laissés avec le taureau dans le box, où ils sont
laissés de préférence jusqu'à la prochaine
distribution d’aliments (voir l'illustration à la page 6)
Il est souhaitable, voire nécessaire d’éviter presque
tout contact direct avec les taureaux qui peuvent se
déplacer librement, afin de réduire le risque
d'accidents. Cependant, le transport inévitable à
l'abattoir pose un danger particulier lors de la
conduite des taureaux d'élevage qui n’y sont pas
habitués. Il est recommandé, comme avec les
bœufs à l’engraissement, de les entraîner à monter
dans le camion à bétail. Il est aussi nécessaire qu’à
l'abattoir des équipements appropriés soient
disponibles.
Aménagement de la stabulation
Box À quoi faut-il veiller?
> La taille du box doit être d’au moins 20 m² pour
que la saillie soit tout à fait possible. La
majeure partie du box soit être paillée avec de
la paille ou des matériaux similaires jusqu'à ce
qu'il y est un matelas suffisant. La litière peut
être stockée au-dessus du box, pour le pailler
d'en haut, sans avoir à y rentrer.
Un grand box permet de bien entretenir plusieurs taureaux.
Sortie
> Une aire d’exercice doit être réalisée pour le
box à taureau. (Pour les dimensions voir
encadré à la page 6).
L'installation d'uen brosse à
bovin permet des soins du corps
indépendant et protège le reste
des équipements de l'étable, où
le taureau pourrait se frotter
> Pour minimiser le risque d'accidents un
système d’attache fonctionnel est essentiel. Il
doit être utilisé et accepté par le taureau. Il est
préférable lors des repas, qu’il s’y installe et s’y
verrouille toujours par lui-même en l’attirant
avec des friandises appétentes (céréales,
fourrages, granulés, vieux pain...)
> Des expériences positives ont été réalisées en
laissant une femelle dans le box avec le
taureau, si sa dimension le permet. Cela peut
être, par exemple, une vache tarie ou une
génisse gestante. En conséquence, le taureau
est globalement satisfait et habitué à une
femelle qui reste et mange près de lui. Il peut
alors être maintenu plus facilement.
> Il est possible également de mettre dans le box
les génisses à inséminer pendant quatre
semaines avec taureau. Ceci élimine la
surveillance des chaleurs, le taureau a toujours
été un animal permettant de déterminer assez
bien la date de vêlage.
Un cornadis permet rendre plus sûrs à la fois la séparation et le
rapatriement des vaches inséminée ainsi que diverses interventions
tels que brossage, nettoyage, parage des onglons et traitements
vétérinaires.
Aire d’alimentation
6 Stierhaltung 2007 Demeter / FiBL
Dispositif d’évacuation
Disposition du box à
taureau dans la
stabulation
À quoi faut-il veiller?
> Il doit toujours y avoir une possibilité
d’évacuation rapide du box à taureau pour les
personnels d’élevage. Des passages d’homme
sur deux côtés opposés du box offrent la
meilleure chance de s’en extraire. Des
passages d’homme en métal de 40 cm de
largeur disposés verticalement, sans seuil au
sol, permettant le passage des personnes mais
pas des animaux facilite l’évacuation. La mise
en place d'une cloison de refuge, comme dans
les arènes à corrida, offre une protection en
cas d'urgence.
> La disposition des barrières horizontales du box
du taureau devra permettre le passage
d’homme en cas d’urgence, dessous ou entre
deux.
> Idéalement les parcs à taureaux sont placés
immédiatement à côté du parc à vaches.
Taureaux et vaches peuvent établir un contact
direct, ce qui rend les chaleurs plus visibles.
En outre, les vaches à saillir sont conduites
sans problème dans le box du taureau. Dans
certaines circonstances, l’aire d’exercice des
vaches peut être utilisée par le taureau,
pendant leur séjour au pâturage ou en salle de
traite (voir photos ci-dessous).
Variante 2: Box à taureau séparé avec aires d'exercice extérieur
Exigences pour l’aire d’exercice des
animaux:
EU-Oko-VO: Weidegang wahrend derVege-
tationsperiode oder ganzjahrig begehbarer
Auslauf sind für aile Haltungsverfahren vor-
geschrieben. Minimale Auslaufflachen:Zucht-
bullen 30 m2 pro Tier, Kühe 4,5 m
2 pro Tier,
Mastbullen 0,75 m2 pro 100 kg LG.
Bemerkung: Die vorgeschriebene Aus-
laufgrôfte von 30 m2 fürZuchtbullen gegen-
über 4,5-7 m2 für Mastbullen stellt eine von
vielen Rinderhaltern nurschwerzu realisie-
rende Forderung dar. Die strenge Umset-
zung der Anforderung kônnte für viele Natur-
sprungstierhaltungen das Aus bedeuten.
Eine Alternative ware die «Degradierung»
der Zuchtbullen zu Mastbullen.
Bio-VO und Bio Suisse-RL verlangen die
Einhaltung der Vorschriften über den regel-
ma&igen Auslauf im Freien (RAUS-Ver-
ordnung) des Bundes. Demnach müssen
Kühe und angebunden gehaltene Zucht-
stiere wahrend der Vegetationsperiode an 26
Tagen pro Monat Weidegang haben und im
Winter an 13 Tagen pro Monat Auslauf im
Freien erhalten. Die Auslaufflache im Freien
muss für behornte Tiere mindes- tens 12 m2,
für enthornte Tiere mindestens 8 m2 pro Tier
betragen.
Zuchtstiere (und Masttiere) in Laufstall-
haltung müssen einen dauernden Zugang zu
einem Laufhof (aber nicht unbedingt zu einer
Weide) haben. Die vorgeschriebene
Mindestflache für permanent zugangliche
Laufhôfe (Stall + Laufhof) betragt 10 m2 pro
Kuh oderZuchtstier.
Variante 1 : Box à taureau séparé avec cour d'exercice intégrée
Agencement possible du box à taureau dans une stabulation à logettes Agencement possible du box à taureau dans une stabulation à litière profonde / trottoir en pente.
FiBL/Demeter Stierhaltung 2007 7
C: Le taureau est à l’attache
Pour attacher les animaux
puissants, il est possible d'utiliser
un collier lourd, qui peut être
réalisé avantageusement à l'aide
de deux petites plaques
métalliques boulonnées ensemble
aux dimensions de l'animal et
attaché par un solide mousqueton
sur un anneau ou une barre
métallique..
Certains agriculteurs préfèrent en toute conscience
maintenir le taureau à l’attache. La conduite à
l’attache signifie que le taureau est habitué à être
dirigé et dominé par les hommes. Même si la
conduite à l’attache permet le développement d'une
bonne relation homme-animal, beaucoup de gens
À quoi faut-il veiller?
> Le taureau devra être placé dans l’étable
entravée de telle sorte que lui et les vaches
puissent se voir. Si le taureau reste avec les
vaches aux pâturages, il est avantageux que sa
place soit en bout d’étable. De cette façon, le
taureau passe à côté des vaches lors de son
retour à sa place. Si le taureau n’est pas poussé
avec les vaches, il est préférable que les vaches
passent devant celui-ci pour sortir de l’étable.
Cela permet une meilleure détection des
animaux en chaleur.
> Il est important que le taureau ait sa propre place.
> À l’attache, la place du taureau doit être
spécifiquement adaptée pour respecter le bien-
être animal. La dimension de la place doit être
d'au moins 200 x 140 cm.
> Comme les taureaux sont généralement réticents
à reculer, ils doivent pouvoir sortir sur le côté.
Ceci peut être obtenu par une séparation latérale
pivotante par rapport à l'allée transversale de
l’étable ou par un espace libre suffisant à côté de
la place du taureau.
> Comme les taureaux urinent dans la zone avant,
il peut être installé soit un drain efficace sous la
place, soit veiller à un paillage abondant avec
des matériaux absorbants de sorte que les
animaux ne soient pas mouillés.
> L’attache ne doit pas être réalisée par le nez, car
les taureaux deviendront insensibilisés avec le
temps et ne répondront plus en cas d'urgence à
la prise de l’anneau nasal.
se sentent plus à l'aise s’ils savent les taureaux
solidement attachés.
Mais l’attache ne dispense pas de proposer au
taureau une aire d’exercice suffisante pour exprimer
ses comportements naturels (voir encadré à la page
6).
facilement mise en place.
> Il faut s’assurer régulièrement que les sangles ou
les chaînes qui lient l’animal ne s’incarnent pas
dans son cou.
Contention des taureaux
Les taureaux qui doivent être manipulés devraient
déjà être dressés dès le plus jeune âge. Cela peut
de faire, par exemple en menant le jeune taureau au
licol pour chaque repas auprès d’une vache
nourrisse.
Même les taureaux adultes doivent être
manipulés régulièrement et pas uniquement pour les
saillies. Le manipulateur du taureau le mènera une
fois par jour à l’abreuvoir extérieur habituellement
usité par les animaux, même s’ils ont un bol à
disposition à la place.
> L'attache doit être robuste, en particulier pour les
animaux les plus âgés. Pour prévenir les
accidents, elles doivent pouvoir être rapidement
et
Une tige pilote ou une corde dans l’anneau du nez est utile pour
conduire l’animal en toute sécurité. Lors de la conduite, l’homme doit
toujours se placer à côté ou en face du taureau.
Pour le bien-être du taureau à l’attache, un toilettage et un brossage
réguliers sont essentiels.
Certains taureaux ne veulent pas revenir à leur place après le
service. La distribution d'une récompense sous la forme d'un appât
(par ex. alimentation concentrée) peut être une aide. De retour à sa
place le taureau doit d'abord être lié à la sécurité par le nez, puis fixé
avec l'attache normale. Ensuite, l'anneau dans le nez doit être à
nouveau libéré.
8 Stierhaltung 2007 Demeter / FiBL
Équipements spéciaux
Aux pâturages À quoi faut-il veiller?
A l'étable
.
Pâturage des animaux d'élevage naturel
Les taureaux d'élevage devraient idéalement - les
vaches aussi - être au pâturage durant l'été, ces
formes d'élevage correspondant le mieux à la
Où et quand pâturer?
> Le jeune taureau d'élevage peut jusqu'à ce qu'il
soit pubère être élevé et paître avec les femelles
et les autres veaux mâles (à cet égard voir
également page 10).
> Le taureau d'élevage doit pâturer régulièrement
(de préférence avec les vaches).La régularité le
rend familier avec les manipulations et le
pâturage devient partie intégrante de sa routine
quotidienne.
> Les lieux ou les jours où surviennent des
événements inhabituels (par exemple, chantiers
de construction, vols en hélicoptère,
événements sportifs, etc.) ne sont pas adaptés
au pâturage des taureaux.
> Il faut si possible éviter d'emmener le taureau
aux pâturages par des chemins de randonner. Si
cela ne peut être évité, un panneau doit informer
les randonneurs qu'un taureau pâture avec le
troupeau et qu'un passage dans le calme et
rapide est recommandé, sans quoi toute
responsabilité est déclinée.
> Le matériau de la clôture doit être très robuste et
sûr, parce que le taureau se frotte à tous les
types d'objets, tels que des poteaux de clôture
et des arbres. Les clôtures électriques sont
donc souvent plus efficaces que les clôtures
traditionnelles.
> Les jeunes arbres sur les pâturages doivent être
protégés contre le taureau. L'idéal est un
pâturage avec des haies et arbustes, où le
taureau peut bien s'occuper.
> Les clôtures et portails des pâturages doivent
être tels que les gens puissent facilement
s'échapper en cas d'urgence (sur ou sous la
clôture, par des itinéraires d'évacuation, avec
des portes faciles à ouvrir pour les personnes).
> Dans le cas où le taureau doit rester à l'étable, il
est important qu'il puisse rester dans un bon
box solide ou une stabulation, où il se sent à
l'aise. Pour qu'Il ne soit pas seul, il est utile, en
outre, de le laisser avec une vache tarie par
exemple, dans l'étable
nature des bovins. Les taureaux aux pâturages
peuvent être dangereux. Cela nécessite quelques
précautions.
Comment rentrer et sortir les animaux?
> Lors de la sortie, la conduite du troupeau doit
toujours être faite par des personnes
expérimentées.
> Un bâton permet facilement de diriger le
troupeau et de gagner le respect.
> Les situations les plus à risque surviennent
lorsque le taureau est occupé dans la pâture
avec une vache en chaleur et qu’il est dérangé.
Dans ce cas, il est bon de laisser le taureau
dans le pâturage ou à l’étable avant poursuivre
la manipulation.
> Les passages ne devraient pas être trop étroits,
de sorte qu'il y ait assez d'espace pour le
conduire si nécessaire.
> Selon le système d'étable, il est utile de maintenir
le taureau par le licol pour le conduire à sa place
dans l'étable.
> Il peut être utile de nourrir le taureau en premier
dans l'étable.
> Si un taureau commence à menacer les gens, il
ne devrait pas être autorisé à paître, et il devrait
être prochainement convenu de l'abattre. Devant
une telle menace inattendue et subite, vous
devriez fuir rapidement la zone de danger. Si ce
n’est pas possible, il faut donc tirer
énergiquement vers le haut la tête du taureau
par le nez. Une fois qu'il a sa tête remontée, le
taureau est moins dangereux
.
Lors de la conduite du troupeau, il est important de toujours savoir
où est le taureau. On devrait le voir devant soi autant que possible.
FiBL / Demeter Stierhaltung 2007 9
Résumé: Avantages et inconvénients des différents systèmes de logement
Inconvénients
Détention dans le troupeau
> Décharge de travail à l'égard de l'œstrus et de la
gestion de la fertilité.
> Troupeau plus calme avec structure sociale plus
adaptée à l’espèce.
> Détermination des dates de vêlage et
de tarissement difficile.
> La monte des vaches qui ne doivent
pas être mise à la reproduction est
difficile à éviter.
> Risque d'accident
> Risque d’endommagement des équipements du
logement
La rentabilité du taureau
> Les évaluations du service de conseil en agriculture biologique
Schwäbisch Hall eV. montrent que l'intervalle entre vêlages
peut être raccourci chez les vaches laitières par l'utilisation de
taureaux pour la reproduction naturelle d'une moyenne de 400
jours à 365-380 jours. Des Intervalles entre vêlages plus courts
sont dans de nombreux cas plus économiques à long terme
(mais peuvent ne pas être valable pour les vaches avec des
productions élevées de lait).
Pour l'Allemagne, les calculs suivants ont été effectués:
> Le coût d’un retour d’œstrus, calculé par l'Institut national pour
le développement de l'agriculture et des zones rurales
Schwäbisch Gmünd (LEL) chez une vache laitière est en
moyenne d’environ 50 euros, soit € 2,33 par jour.
> Le coût de l'insémination artificielle est en moyenne de 25-30
euros (40-70 SFr.) par vache et par an.
> En raison de l'amélioration de la fertilité et de la réduction des
chaleurs silencieuses, les frais vétérinaires peuvent être réduits
d’environ 25 euros par vache et par an.
Grâce à l'utilisation d'un taureau pour la monte naturelle, la marge
peut être augmentée de cette manière d’environ 100 euros par
vache par an. Dans un troupeau laitier de 40 vaches, cela se
traduit par une augmentation de la marge brute de 4.000 euros.
Les coûts d'élevage et de détention du taureau peuvent être
compensés:
> La vente du taureau à l'âge de 2 ans environ (fonction de la
race et de l’engraissement) permet d’obtenir un bon prix
couvrant en général les coûts d'élevage.
> Les coûts de logement sont très dépendants du type d’étable.
Détention dans un box séparé
> Réduction des risques d'accidents. Le contact
physique direct avec le taureau est évitable.
> Pas de sailli des vaches de réforme.
> Utilisation possible de plusieurs taureaux différents
pour la monte des vaches.
> Conduite de la reproduction par IA possible pour
certaines vaches.
Stabulation entravée
> Contact humain-animal plus facile
> Risque d'accident limité
> Taureau plus facile à maitriser
> Aucune sailli de vache non désirée
Au pâturage *
> Élevage compatible des besoins de l’espèce.
Prévue pour les taureaux attachés par Swiss Bio-
VO.
> Troupeau paisible
> Gestion de la fertilité améliorée grâce au pâturage.
> Bonne façon de détecter les périodes d'œstrus
> Espace nécessaire plus important
> charge de travail supplémentaire
> Le taureau ne peut pas se déplacer
librement.
> Contact physique direct avec taureau
inévitable. Risque plus élevé d'accidents
lors de la conduite à l'accouplement.
> Augmentation du risque d'accidents (pour
des tiers), des dommages aux pâturages
et aux clôtures possibles
*en combinaison avec les autres systèmes de logement
Avantages
10 Stierhaltung 2007 Demeter / FiBL
Jusqu’à l'âge de 7 mois, le jeune
animal peut paître avec d'autres
jeunes. Après 7 mois un
pâturage séparé pour plusieurs
jeunes est préférable. Les
taurillons les plus âgés peuvent
paître avec les vaches taries.
Relation homme-animal
Le taurillon doit (comme tous les autres veaux
aussi) être habitué aux gens très tôt et de
manière positive.
À quoi faut-il veiller?
> Les deux premières heures de vie du veau
sont connues pour être crucial pour l’habitué
aux humains. Une forte personnalité de
référence est idéale pour les veaux mâles et
les animaux d'élevage. Les taureaux
devraient aussi avoir des contacts avec
plusieurs autres personnes.
> Idéalement, pratiquer la conduite au licol
avec le taurillon à un âge précoce (ie dès
l'âge de 1-2 mois).
> Le caractère du taureau s’observe bien
pendant l'élevage. Les animaux agressifs ou
imprévisibles ne devraient pas être élevés.
> Il faut caresser le taureau et le flatter. Les
"Jeux de lutte" devraient être admis, mais
pas dès le début, même si le veau est
encore faible. Il aura bientôt compris qu’il
est plus fort que son gardien ou son
éleveur. Un taurillon doit donc être caressé
sur le côté de la tête et non sur le front ou
sur le nez, car il peut considérer ça comme
un défi pour pousser.
> Pendant l'élevage on devrait beaucoup plus
parler au taureau. Les commandes les plus
importantes, devraient être enseignées, de
sorte qu'elles puissent être faites avec le
temps à la voix.
L'élevage des taureaux
L’idéal est d’élever les taureaux reproducteurs dans
un petit groupe de trois à quatre jeunes. Étant
donné que dans la plupart des cas, un seul taurillon
par ferme est utilisé, la coopération avec d'autres
exploitations biologiques peut être intéressante pour
l'élevage des taureaux. L'élevage conjointe de
plusieurs jeunes taureaux a l'avantage de permettre
aux taureaux d’avoir des partenaires de jeux et de
bagarre ainsi qu’une alimentation adaptée, ce qui
est crucial pour une croissance suffisamment
rapide.
Alimentation des jeunes
> Pour l'élevage d’un taurillon, il faut environ 1000-
1200 litres de lait pour une période de 6-8 mois.
> Les animaux mâles ont besoin dans la phase
d'élevage, d’aliments d’une qualité supérieure à
ceux des femelles. Par conséquent les jeunes
mâles doivent avoir dès le début du fourrage de
très bonne qualité, à volonté.
> L’apport régulier de carottes en petites quantités
est sain pour le veau. Cependant, les jeunes
animaux ne doivent pas être engraissés, comme
c’est, malheureusement, souvent pratiquées
dans les élevages conventionnels de taureaux,
qui sont vendus sur les marchés à bestiaux.
Détention des jeunes mâles
Détention avec de jeunes femelles:
> Cette solution est très répandue.
> Pour éviter des gestations trop précoces, le jeune
taureau doit être séparé des femelles lorsqu'il
atteint l’âge d'environ 7-8 mois pour soit être
élevé dans un box seul, soit être transféré dans
groupe de jeunes.
> En le gardant avec des femelles âgées il existe
un risque que le jeune taureau soit opprimé par
les animaux plus âgés, qui peuvent avoir un effet
négatif sur son caractère. En outre, il se peut
qu'il n’accède qu’à peu de bons fourrages.
Détention avec des bœufs ou des animaux à
l’engraissement:
> Le maintien du jeune animal avec des bœufs ou
des animaux engraissés est possible.
> L'animal de reproduction devrait cependant
recevoir une attention particulière.
Atteindre la maturité à saillir
Si le jeune taureau est encore trop petit lors de ses
premières tentatives de sailli avec des vaches plus
âgés et plus grandes, ces premières expériences
peuvent avoir une incidence négative sur son
assurance à saillir. Par conséquent, le jeune taureau
doit faire ses premières saillies à environ 13-15 mois
sur de jeunes femelles. Il pourra ainsi avoir une
expérience positive. Âgés d'environ 16-18 mois, il
peut assez bien saillir les vaches et ainsi par
exemple rester dans le troupeau.
FiBL / Demeter Stierhaltung 2007 11
* Moins de musculature
tolérée dans les races
laitières
Les taureaux de reproduction devraient provenir de
son propre troupeau ou d'une autre ferme
biologique avec des conditions semblables. En
l’absence d'information concernant la reproduction
des jeunes animaux reproducteurs, il est
particulièrement important de tenir compte au
moment de la sélection des caractéristiques de
leurs ancêtres et d'autres parents de l'animal.
Sélection des animaux de monte naturelle
Caractéristiques de sélection importantes
Chez le taurillon:
> Bons aplombs
> Bonne mamelle équilibrée
> Caractère calme
> Expression éveillée
> Pelage brillant
Chez le jeune
> Bons aplombs
> Flancs profonds
> Poitrine large
> Bonne musculature*
> Caractère calme
À quoi faut-il veiller?
> La mère et les deux grands-mères du taureau
devraient toutes montrer la meilleure longévité
possible (si possible sur la même exploitation).
La performance absolue doit toujours être
ramenée à la taille (kg de lait par kg PV) et les
animaux comparés relativement à leur
environnement (par exemple : transhumance,
alimentation concentrée, type de logement, etc.).
> Les parents survivants du taureau doivent
correspondre autant que possible aux objectifs
de sélection propres, à la taille, la profondeur, la
robustesse, la fertilité, le nombre de cellules et
l’apparence. Les caractéristiques du taureau lui-
même doivent être évaluées.
> Lors de l'évaluation du jeune taureau, doit être
prise en compte, quelle quantité de lait le
taureau a obtenue dans son alimentation, quand
il a été sevré et combien de fois il a été au
pâturage. Les jeunes taureaux qui ont reçu
beaucoup de lait et longtemps, présente
habituellement bien, mais ensuite maigrissent
s’ils obtiennent uniquement du fourrage grossier.
> L’exploitation qui souhaite commencer la
reproduction avec ses propres taureaux devra
les remplacer souvent et toujours travailler avec
de jeunes mâles (moins dangereux et de bonnes
qualités bouchères). Cette solution permet
également de garder plusieurs taureaux
simultanément.
Élevage de ses propres animaux de reproduction
Début:
> Il est préférable de démarrer avec des taureaux issus de
lignées de vaches bien connues.
> Toutes les vaches sont accouplées avec un ou deux taureaux
d'une ferme en agriculture biologique depuis longtemps, dans
laquelle les animaux sont conduits dans des conditions
similaires à celles de la ferme.
> La descendance de ces croisements sera accouplée avec un
taureau, qui est apparenté au premier taureau et vient de la
même ferme. Grâce à l’utilisation en deux temps de la même
lignée de reproduction on concentre l’héritage (sélection en
lignée).
Transition vers l'élevage en interne >
Les premiers taurillons choisis sont
issus des 4-5 meilleures vaches
(celles qui conviennent le mieux à la
ferme). Ces 1 ou 2 taureaux quand
ils ont 1 an, saillissent certaines de
ses propres vaches (mais pas plus
de 10% du cheptel)
> En parallèle les taureaux
extérieurs sont toujours utilisés.
> Si nécessaire, de nouvelles familles de vaches doivent être
achetées.
Élevage en interne:
> Sélection progressive de ses propres taureaux jusqu'à environ
1 taureau pour 10 vaches et par année. Les taureaux doivent
être issus de toutes les bonnes familles de vaches
> Chaque taureau est accouplé avec des vaches qui ne viennent
pas de sa famille.
> Chaque taureau devra couvrir environ le même nombre de
vaches.
> Les animaux de parenté proche ne devraient pas être
accouplés.
> Un sang neuf est tout à fait possible grâce à l'achat d'une
bonne vache (bien adapté à l’exploitation), qui est ensuite
saillie par son propre taureau. La vache permet maintenant
d’exprimer la valeur correspondant à la ferme. Les filles d'un
tel accouplement sont accouplés avec un taureau, qui à son
tour est lié au propre taureau précédent (avec son père). Les
veaux mâles de ce jumelage ont à nouveau «double sang» et
sont utilisés comme reproducteurs.
> Dans la ligné mâle, le nouveau sang est effectuée seulement
par les taureaux «double sang» (dont le père est toujours issu de
son propre élevage)
> .
Les animaux d'élevage devraient être choisis avec soin. La photo
montre un jeune mâle d'une ligné durable sur une exploitation
biodynamique.
(de Endendijk, 2000 in: Nauta W J. et Al., 2001: Animal breeding in organic farming. Discussion paper Louis BoIk Instituut, Hoofdstraat 24, 3972 LA, Driebergen))
12 Stierhaltung 2007 Demeter / FiBL
Linienzucht mit Kuhfamilien
Basis für eine biologische Rinderzucht
Vom Betrieb Endendijk leiten sich
Anregungen für eine bäuerliche
Ökozüchtung bei Rindern ab, mit eigener
Stierhaltung und Natursprung.
Familienzucht ermöglicht gesunde Tiere
durch Anpassung der Herde an den Betrieb
und kommt so biodynamischen Zielen
entgegen, wie Beispiele im Buch zeigen.
Hrsg: Ton Baars, Gernot Schmidt, Michael
Olbrich-Majer,
Verlag Lebendige Erde,
Darmstadt 2005,
162 S. mit DVD, 19,50 € / 33,- SFr. ISBN 13: 978-
3-921536-66-7
www.lebendigeErde.de
Adresses utiles
Assistance à l'élevage d'animaux pour la reproduction
naturelle:
Ouvrages complémentaires
Baars, T, G. Schmidt, M. Olbrich-Majer (Hrsg.) (2005): Linienzucht
mit Kuhfamilien. Verlag Lebendige Erde. Darmstadt
Schmidt, G., C. Metz, G. Postier (2005): Rinderzucht mit Stieren
für den Natursprung. Lebendige Erde 3/2005, 26-28
Spengler-Neff, A. (Hrsg.) (1997): Studien zur biologisch-
dynamischen Rinderzucht. Johannes Kreyenbühl Akademie.
Reinach, CH. abrufbar unter www.biorindviehzucht.ch
Spengler-Neff, A., B. Bapst (2006): Kapitel Tierzucht und Tier-
gesundheit, Handbuch Tiergesundheit. FiBL. abrufbar unter
www.biorindviehzucht.ch Impressum
Libre traduction du document original édité en langue allemande : Stierhaltung für die Zucht im Biobetrieb
