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PP 40005843 Une société, une communauté, un magazine ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. | ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c. Printemps 2018, vol. 12, no 1 Le monde de Fire Lake Photo : Patrick Canuel, Pixel Flexmédia

Une société, une communauté, un magazine Le monde … · Au chapitre du Développement durable, nous poserons plusieurs gestes à titre d’organisation ... Respectez la signalisation

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Le monde de Fire Lake

Photo : Patrick Canuel, Pixel Flexmédia

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Pierre LapointePrésident et chef de la direction, ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. Chef du comité de direction,ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c.

Nos objectifs sont résumés dans la Feuille de route à la page suivante. Cette année, nous poursuivons ce que nous avons entrepris au cours des dernières années. Plus précisément, nous continuons avec notre philosophie du « Leadership courageux en action », l’implantation de la culture Lean à travers nos opérations et l’approche « FER l’excellence » dans notre quotidien.

En 2018, nous nous donnons les moyens pour réussir. Cela se traduit par un budget réaliste et l’ajout de ressources, ainsi que par des projets concrets pour assurer la durabilité de notre entreprise. J’attire votre attention sur le fait que nous avons ajouté un nouveau pilier, la Stratégie, qui s’additionne à ceux que vous connaissez déjà : Santé-sécurité, Gens, Production, Coûts et Développement durable. Voici maintenant les grandes lignes de notre feuille de route, assorties de quelques exemples tangibles.

En Santé-sécurité, j’ai la conviction que nous pouvons éliminer les blessures dans notre environnement de travail. C’est une responsabilité partagée et nous devons, ensemble, créer un environnement de travail où les dangers sont connus et contrôlés. N’oublions jamais que nous sommes tous des leaders courageux.

Au pilier Gens, je rappelle que nous visons être un employeur de choix. En plus des efforts que nous faisons déjà en matière de recrutement, de formation et de développement de nos gens, nous allons agir sur la base des résultats du dernier sondage Speak Up, tenu auprès de nos cadres à l’automne 2017, et revoir notre programme de reconnaissance des employés qui sera dorénavant plutôt axé sur la performance.

En ce qui concerne la Production, le défi est grand en 2018. Nous avons commencé à mettre en place les moyens pour nous doter d’une chaîne de valeur performante. Concrètement, nous devons pouvoir compter sur des équipements disponibles jour après jour et réaliser notre plan de production au quotidien.

Nous allons ainsi ajouter des ressources en Maintenance, du côté des Opérations et pour certains postes critiques afin de :

y Déplacer plus de 160 Mt de matériel à Mont-Wright et à Fire Lake

y Produire 26,8 Mt de concentré

y Transporter 26,5 Mt de concentré

y Produire 10,2 Mt de boulettes

y Expédier 26,2 Mt de produits.

Pour les Coûts, afin de nous aider à bien investir dans nos actifs et notre avenir, nos coûts de production en 2018 sont établis à 25,22 $/tonne pour le concentré et à 43,53 $/tonne pour les boulettes. Ceci dit, je demande de nouveau à chaque employé de prendre soin de ses équipements et aux gestionnaires de respecter les limites des dépenses autorisées, car nous avons la responsabilité d’assurer le rendement durable de l’organisation

Au chapitre du Développement durable, nous poserons plusieurs gestes à titre d’organisation responsable. Par exemple :

y Aller de l’avant avec notre vaste projet « Mont-Wright 2045 », incluant l’aménagement du bassin B+, qui s’inscrit dans le développement d’un nouveau parc à résidus au complexe minier principal, et la revitalisation de l’ancien site minier de Lac-Jeannine

y Assurer la gestion de l’eau conformément aux normes environnementales

y Poursuivre notre relation de confiance avec nos communautés.

Le nouveau pilier Stratégie est venu s’ajouter pour soutenir ce grand objectif : nous voulons devenir le chef de file de notre industrie. Parmi les actions qui s’y greffent, nous allons poursuivre nos projets de croissance : « Offload » d’ici 2021 et étude du projet de Fire Lake à 19 Mt/an.

En parallèle des défis à relever en 2018, nous avons plusieurs possibilités de nous repositionner en tant qu’entreprise innovante, « Lean » et efficace. Nous avons à notre portée les investissements, les équipements et les outils nécessaires. À nous maintenant de nous approprier ces moyens pour réaliser nos objectifs et assurer la pérennité de notre entreprise. Faisons-le ensemble!

Bonjour à toutes et à tous,Je tiens à saisir la tribune de notre Magazine 1 pour rappeler nos objectifs 2018 qui ont été cascadés en janvier dans nos différents sites à tous les employés. En plus de découvrir notre plan stratégique pour les prochains cinq ans, chacun a pu comprendre comment il peut personnellement contribuer à la réalisation de nos objectifs d’affaires communs.

Objectifs 2018 Feuille de route 2018-2022 au quotidien

FER l’excellence

La reconnaissance est à l’honneur dans ce numéro, ce que vous pourrez constater dès la première page de la rubrique « Santé-sécurité ». À commencer par celle de plusieurs leaders courageux, dont nous partageons les projets et l’attitude remarquable dans un reportage double sur les événements qui ont permis de les mettre en valeur, tant à Fermont qu’à Port-Cartier (pages 6 à 9).

La valorisation se poursuit dans la rubrique « Gens » avec un photoreportage sur les soirées organisées pour rendre hommage à nos employés de long service (page 10).

Nous profitons de la tenue de la Journée internationale des femmes ce mois-ci pour reconnaître des femmes d’exception qui œuvrent dans tous nos sites. Vous pourrez ainsi vous laisser inspirer par les portraits de collègues qui se démarquent à force d'audace, de persévérance, de courage ou de générosité (pages 14 à 16).

Nous soulignons de plus le travail du quatuor de notre service du Recrutement pour trouver les

bonnes recrues, alors que le marché de l’emploi n’est pas facile (page 18). D'ailleurs, nous attirons votre attention sur les talents recherchés pour compléter notre équipe et transformer l'avenir avec nous (pages 19 et 28). Passez le mot, nous avons présentement une centaine de postes à combler.

Dans la rubrique « Production », nous vous invitons à observer de plus près notre univers gigantesque. On survole ainsi l’assemblage de notre tout nouveau camion de production (page 21) dont l'assemblage en accéléré pourra incessamment

Pour ce premier numéro de l’année, le Magazine 1 est proche comme jamais de « notre monde ». De nos gens d’abord, comme en témoignent si bien les nombreuses photos d’employés publiées dans nos pages. De notre univers minier et de nos communautés d'accueil aussi.

Notre monde Par Dina [email protected]

être découvert sur notre page YouTube! Un photoreportage sur Fire Lake permet quant à lui de redécouvrir le site dans son manteau d’hiver et de voir quelques portraits de nos gens, à la base du succès de notre production (pages 22-23).

Notre monde englobe aussi nos communautés d’accueil. Dans la rubrique « Développement durable », il est question de notre profond engagement envers Centraide et de la valorisation chez nous d’une matière résiduelle qui serait autrement perdue (pages 25-26). Aussi, l’article « Mont-Wright 2045 » expose l’ambitieux projet de restauration de l'ancien site d’exploitation minière, Lac-Jeannine, au profit de la nature nord-côtière (page 27).

En vous souhaitant une lecture agréable, nous vous disons « À bientôt! ». N'hésitez pas à partager vos nouvelles avec nous et restez toujours prudents.

PILIER OBJECTIFS STRATÉGIQUESVISION

Employeur de choix

Chaîne de valeur performante

Rendement financier durable

Organisation responsable

Chef de file dans notre segment d’affaires

- Se doter d’une structure organisationnelle répondant aux besoins de l’organisation

- Investir dans le développement de nos gens- Créer un environnement de travail gratifiant et mobilisant

- Exécuter sans faille notre plan minier - Assurer une bonne gestion de la fiabilité

et de la maintenabilité des actifs- Assurer une expérience client hors pair

- Se conformer au budget- Promouvoir une gestion responsable des dépenses- Bien investir dans notre avenir

- Bâtir et maintenir des relations de confiance durable avec les parties prenantes

- Conserver notre licence d’opérer - Assurer la pérennité de l’organisation

- Être reconnus comme la référence dans l’industrie minière- Maintenir le cap sur notre plan de continuité des affaires- Assurer une conformité accrue de nos pratiques

et processus d’affaires

Transformerl’avenir

- Continuer à progresser vers ‘’zéro blessure’’- Promouvoir le leadership visible- Augmenter les connaissances et la sensibilisation afin

de prévenir les incidents et les maladies professionnelles

Environnement de travail sécuritaireSanté-sécurité

Gens

Production

Coûts

Développement durable

Stratégie

« Ce que vous accomplissez fait une différence. À chacun de décider la différence qu'il veut faire. »Jane Goodall Fondatrice de l'institut portant son nom pour le développement durable et l'éducation

Mot de Pierre Lapointe

« Nous avons plusieurs possibilités de nous repositionner en tant qu’entreprise innovante, « Lean » et efficace. »

En 2018, nous nous donnons les moyens pour réussir. À nous maintenant de nous approprier ces moyens pour réaliser nos objectifs et assurer la pérennité de notre entreprise. Faisons-le ensemble!

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Stratégie

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Un train peut en cacher un autre.

Il peut y avoir deux trains circulant sur la même voie ferrée ou une autre parallèle. Toujours vous assurer que tous les trains soient passés et que toutes les voies ferrées soient libres avant de traverser le passage à niveau.

Respectez la signalisation ferroviaire en tout temps et soyez prudent !

Pour nous guider en matière de développement durable, ArcelorMittal a déterminé 10 sphères dans lesquelles nous pouvons intervenir. Il s’agit du cadre pour mener nos activités d’affaires, orienter nos actions quotidiennes, promouvoir nos produits et notre contribution communautaire.

Afin de pouvoir constater concrètement nos actions, le Magazine 1 identifie la sphère à laquelle se réfèrent certains reportages de la publication par un signet que vous reconnaîtrez à sa couleur verte.

Santé, sécurité et qualité de vie au travail pour nos employés

Des produits pour des styles de vie durables

Des produits pour des infrastructures durables

Une utilisation responsable des ressources

Une utilisation réfléchie de l’air, de l’eau et des sols

Une utilisation responsable de l’énergie pour un avenir à faible émission de carbone

Une logistique fiable et efficace pour nos clients

Un rôle actif auprès de nos communautés

Un vivier d’ingénieurs et de scientifiques qualifiés pour demain

Une contribution citoyenne partagée et valorisée

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Nos dixsphères dedéveloppementdurable

Gens

Production

Développement durable

Santé-sécurité

Sommaire

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Préparer vos séances de planification• Définir les attentes, les livrables

et la portée du plan stratéqique• Identifier les éléments et

critères d’analyse

Préparation et évaluation préliminaire

Évaluer les forces, les faiblesses, les possibilités et les menaces (FFPM) de manière objective• Faire une analyse quantitative et

qualitative de la situation actuelle de l’entreprise

Analyse stratégique

Vision, mission, objectifs et priorités

Définir ou redéfinir votre vision et vos grandes priorités en fonction de l’analyse stratégique

• Définir vos piliers stratégiques• Choisir les objectifs et

priorités stratégiques ainsi que les facteurs clés de succès

Plans opérationnelsOrganiser des ateliers orientés vers des actions concrètes pour chacun des piliers stratégiques• Déterminer les cibles et mesures

à prendre ainsi que les ressources et les budgets

• Orientations

Prévisions financièresÉlaborer des prévisions financières pour la période de planification déterminée

• Évaluer l’impact des décisions financières sur la rentabilité

Élaborer le plan de mise en oeuvre stratégique pour une période de 12 à 24 mois• Plans maîtres• Tableaux de bord

Plan d’action

Mise en oeuvre et suiviMettre le plan en application de manière systématique et évaluer les résultats en fonction de cibles précises• Modifier le plan selon l’évolution

de la conjoncture

La planification stratégique chez

AMEM/AMIC

La planification stratégique est un processus encadré, coordonné et méthodique, qui sert à établir les orientations d’une entreprise ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour les réaliser dans un horizon de 3 à 5 ans.

Le processus débute par une réflexion-analyse qui permet une évaluation complète de l’entreprise, afin d’identifier ses forces, faiblesses, opportunités et menaces, en examinant l’environnement interne et externe pour saisir des occasions d’affaires.

L’exercice permet également d’identifier les objectifs stratégiques et tactiques, tout en assurant l’engagement des employés vers l’atteinte de buts communs.

Pour une entreprise qui se retrouve dans une industrie en constante évolution, l’exercice se doit d’être revu et raffiné sur une base annuelle afin de

L'ajout du pilier « Stratégie » à notre plan d'affaires en début d'année nous donne l'occasion d'expliquer en quoi consiste la planification stratégique. C'est d'ailleurs la démarche qui a été suivie pour élaborer notre Feuille de route ainsi que nos objectifs pour 2018. Place au tableau élaboré par Karina Di Rupo, notre directrice, Planification stratégique.

Qu’est-ce que la planification stratégique? Personne-ressource : Karina Di [email protected]

maintenir un positionnement stratégique. En d’autres mots, la planification stratégique assure la pérennité ainsi que le succès d’une entreprise.

Voici en quoi consiste un plan stratégique : y Mission de l’entreprise y Valeurs y Objectifs stratégiques y Objectifs tactiques y Feuille de route y Plan budgétaire y Plans maîtres y Plans détaillés y ICP (indicateurs clés de performance) y Tableaux de bord y Gouvernance accrue.

Stratégie

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Une mine de réalisations! Personne-ressource : Annie Desrosiers [email protected]

C’est dans un esprit de convivialité que s’est déroulée, le 7 février, la soirée nordique de reconnaissance SST et Mieux-être. Quelque 100 employés de Mont-Wright et de Fire Lake s’étaient donné rendez-vous pour partager leurs bons coups au Centre multifonctionnel Cliff de Fermont. Loin d’un concours, l’événement visait plutôt à souligner de façon sincère leurs efforts et leur engagement en mettant sous les projecteurs les différentes réalisations soumises à l’attention du comité organisateur.

L’activité spéciale misait aussi sur la motivation générée, afin de susciter la valorisation d’autres projets et efforts pour les années à venir. La version 2019 se prépare déjà… Mais d’ici là, exprimons nos plus vifs compliments aux équipes et collègues honorés pour leur vigilance et leurs initiatives.

Saluons aussi les membres de l’équipe qui a organisé l’événement : François Tousignant-Audet, Louise Boudreau, Valmard Bujold, Serge Côté, Sonia Faucher, Guillaume Frappier, Nadine Joncas, Marie-Ève Matteau, Sylvie Morin, Édith Provencher et François Simard. Un immense bravo à toutes et à tous! (M.M.)

▲ Sécurisation des ponts roulants pour travaux d'éclairage, Services et Bâtiments – Plusieurs correctifs ont été effectués sur les ponts roulants CO-02 et CO-04 afin de rendre les travaux d’éclairage le plus sécuritaire possible.

▲ Support ergonomique de bottes de travail, Conciergerie, Mine – Structure qui permet de bouger plusieurs paires de bottes en même temps sans avoir à se pencher. Réduction des risques : mouvements répétitifs, blessures au dos.

Support de moufles, Services partagés – Avec l’arrivée des nouveaux ponts roulants, le groupe a dû concevoir un support à moufles (assemblage mécanique de poulies) pour inspecter des câbles et des poulies, et changer les crochets de façon plus sécuritaire et ergonomique. Réduction des risques : ergonomie, stabilité de charge et coincement.

Abris de protection, Atelier des pneus – Ajout d’une enceinte de protection et modification du système d’air comprimé pour effectuer à 100 % le gonflage et le dégonflage des pneus à distance. Réduction des risques : exposition à une déflagration en cas d’éclatement d’un pneu.

▲ Prise en charge du plan des Analyses sécuritaires de tâche (AST), Entretien – Plus de 60 AST réalisées en une période de 6 mois. Remise en question des méthodes de travail, amélioration et achat de nouveaux outils, uniformisation des méthodes de travail entre les équipes et les individus.

Organisation des premiers soins, Mine – Organisation des trousses de premiers soins, douches oculaires et inspections.

« Fais-le pour moi – Volet parent », Équipe multidisciplinaire – Activité pour permettre aux parents des étudiants en poste à l’été 2017 de venir évaluer avec son enfant et son superviseur les risques de son environnement de travail. Plus de 55 duos étudiant-parent y ont participé (Magazine 1, Été 2017, page 17, et Automne 2017, page 10).

Sécurisation des zones de travaux sous les spirales, Concentrateur – Sécurisation des interventions aux spirales avec des barres de protection sous les zones de travaux. Réduction des risques : chute lors des interventions au bas des spirales.

Catégorie « Innovation SST »

Catégorie «Amélioration SST »

▲ Vidéo « Fais-le pour moi », Équipe multidisciplinaire – Production d’une vidéo pour promouvoir la SST auprès des étudiants d’été.

▲ Avance lente de convoyeur, Concentrateur – Ce projet a été sélectionné parmi tous les projets réalisés à Mont-Wright afin de représenter le secteur au prochain concours régional des Grands Prix SST de la CNESST. Il s’agit d’un planétaire hydraulique (engrenage de l’arbre - « PneuTorque ») assurant la motricité pour la boîte d’engrenage des convoyeurs des broyeurs. Réduction des risques : simplification et sécurisation de la procédure, diminution des bris.

Procédure d’extraction de fausses goupilles de porte pour godet de 46 verges, Services partagés – Il s’agit d’un outil venant s’appuyer sur le godet pour retirer la fausse goupille à l’aide d’un « tire fort », ce qui est plus sécuritaire que la traction avec le chariot élévateur. Réduction des risques : se faire frapper ou écraser.

▲ Support pour « Victaulics », Parc à résidus – Organisation du support et du transport sécuritaire des « Victaulics » (gros tuyaux) au parc à résidus.

▲ Salle de protection respiratoire, Concentrateur – Organisation de la protection respiratoire et mise en place d’un local adapté aux besoins d’entreposage et de nettoyage des équipements de protection.

David Poirier, Leader inspirant – David est une véritable inspiration : il a perdu 70 kg (155 livres) en changeant du tout au tout son alimentation : nourriture, portions, habitudes. Il a aussi progressivement commencé à bouger pour devenir l’homme actif qu’il est aujourd’hui.

« Moi je fais le plein », Service Santé et Mieux-être – Jeu d’équipe pour adopter de meilleures habitudes de vie quant à l’alimentation et à la santé globale. C’est le service du Génie minier qui a remporté le défi.

Défi caritatif « Moi pour Toi », Les CoMbatiVes – Composée d’employées et conjointes d’employés, l’équipe est un modèle pour le dépassement de soi et la pratique de saines habitudes de vie : à l’automne 2017, les ComBatiVes ont couru la distance Montréal-Québec au profit de la « Fondation des étoiles » pour la recherche en pédiatrie et les enfants malades (Magazine 1, Automne 2017, page 30). Et elles remettront ça en 2018!

Catégorie « Santé et Mieux-être »

Robin Plante, Leader SST 2017, Entretien Mine – Robin faisait partie des cinq finalistes nationaux aux Grands Prix de la CNESST 2017. À ce titre, il avait précédemment gagné la finale régionale (Magazine 1, Été 2017, page 7).

Patrick Savard, Leader SST 2018 – En raison de son implication, de ses compétences et de toutes ses réalisations, Patrick est en candidature pour la prochaine édition des Prix Leader SST aux Grands Prix régionaux de la CNESST. Influent tant chez les travailleurs syndiqués que les employés cadres, il est une référence pour toute situation reliée à la SST.

ÉQUIPES PERFORMANTESQuelques-unes ont été reconnues pour leurs résultats, calculés sur la base des jours sans incident avec perte de temps selon la norme OSHA.

Fire Lake : un an sans incident – Pour une deuxième fois en trois ans, les employés du site ont atteint ce jalon le 14 septembre dernier. Ils ont ainsi réalisé la meilleure performance de l’entreprise en 2017.

 Protection des installations et Sûreté : 20 ans sans incident (Magazine 1, Mars 2017, page 7).

Prix « Leader SST »

▲ Génie minier : 6 ans sans incident

SUPERVISEURS PERFORMANTSLa soirée a aussi permis de souligner l’engagement de certains superviseurs qui se démontre par le nombre d’heures qu’a travaillées leur équipe sans incident avec perte de temps.

Luc Boudreau des Services partagés a cumulé le plus grand nombre d’heures travaillées sans incident dans son équipe. Sa performance de 300 000 heures a d’ailleurs été soulignée par l’Association minière du Québec par la remise honorifique d’une montre.

50 000 heures : Manon Pelletier, Jaques Lavoie, Gilles Bordeleau, Patrick Thibeault, Joël Robichaud, Daniel Kearny, Yan Tremblay, Kaven Tremblay, Nicholas Savard, Pascal Chabot, Christian Nadeau

100 000 heures : Mike Harrisson, Jean-Rémi Côté, Sylvain Tremblay, Claude Couturier, Gaétan Langlois, Alain Boudreault

150 000 heures : André Maltais, Richard Tremblay, Pierre Tremblay, Michel Cabot, Marco Fortin, Yvan Bergeron, Jérémy Durette, Jonathan Simard, Georges Soucy

200 000 heures : Jocelyn Pelletier, Joël Boulay, Frédéric Roy

250 000 heures : François Drainville

Catégorie « Performance SST 2017 »

▲  Spirales, Concentrateur : 3000 jours sans incident

Santé, sécurité et qualité de vie au travail pour nos employés

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Santé - sécuritéSanté - sécurité

Que la magie opère ! Personne-ressource : Natalie Parent [email protected]

C’est sous le thème « Que la magie opère ! » que s’est tenue, le 7 décembre dernier, l’édition annuelle de notre Soirée hommage SST à Port-Cartier. Rappelons que cet événement met en lumière les projets d’amélioration en santé et sécurité du travail, mais surtout les artisans de ces accomplissements : les travailleurs.

Comme chaque année, c’est avec beaucoup d’imagination que le comité organisateur de la soirée, sous la baguette magique de Natalie Parent, chef de service – SST et Santé Mieux-être, fait connaître à l’ensemble de l’entreprise ce que les employés du complexe de Port-Cartier font pour éliminer les incidents et les maladies professionnelles.

Nous pouvons dire d’emblée que la Soirée hommage 2017 a fracassé les records avec une assistance frôlant les 100 participants, dont le meilleur taux de participation des employés syndiqués. Faut-il croire qu’Harry Potter y est pour quelque chose ?

En effet, on retrouvait lors de cette soirée, quatre maisons de magiciens de l’École ArcelorMittal : la maison des « Règlesd’or » et celles des « Règlalasource », des « Fersécuritaire » et des « Pluöstandard ». Comme vous pouvez le constater, ces maisons constituent la base de l’approche de l’entreprise en santé-sécurité. Excellent prétexte pour en faire une thématique fort amusante. Voyons les projets proposés dans chacune de ces maisons…

Le comité organisateur. À l’arrière : Isabelle Boutin, Natalie Parent, Jacques Lajoie, Claude Lachapelle, Bruno Deroy, Tania Chatigny, Chantal Ayotte, Antonio Bassanese et Marielle Langevin. Devant : Marc Tremblay, Catherine LeBlanc et Stéphane Gagné.

Photo : Annabel Leclerc

Au Chemin de fer, le Projet Parachute, développé en collaboration avec l’Université Laval, permet la détection précoce de chutes de roches sur la voie ferrée.

Un nouvel Outil pour enlever le matériel entre les rails change la donne à l’Entretien de la voie ferrée du Chemin de fer. Les préposés effectuaient le nettoyage des sols contaminés entre les rails au pic et à la pelle. Avec leur magie, ils ont mis au point un outil qui, ajouté à un godet de pelle, élimine l’intervention manuelle et leur permet d’épargner leur dos.

Grâce au nouveau Garde de protection pour les ventilateurs de refroidissement à l’Usine, les travailleurs disposent maintenant de suffisamment d’espace pour effectuer leurs tâches, ce qui réduit ainsi les risques d'être coincé ou heurté, ainsi que toutes les contraintes ergonomiques.

Au Chemin de fer, la Plaque de protection sur les contre-rails facilite grandement l'une des tâches de l'Entretien de la voie ferrée… En installant des plaques sur les contre-rails avant le passage de la régaleuse servant à balayer le ballast, on élimine complètement les interventions qui devaient être faites par les préposés pour retirer les roches accumulées dans les contre-rails, éliminant ainsi les flexions du tronc et les efforts physiques.

À l’Usine de bouletage, des Grattoirs à bandes larges servent à diminuer les concentrations de poussières dans le secteur du Durcissement intérieur, en intervenant directement au niveau d’un convoyeur générateur de poussières.

Avec le Tourne-wagon de l’Atelier des wagons, Chemin de fer, nos magiciens peuvent maintenant tourner un wagon latéral de façon sécuritaire. Ils travaillent maintenant sur le dessus du wagon plutôt qu’en dessous. La manipulation des chaînes et les postures contraignantes s'en trouvent éliminées.

Félicitations à toutes ces équipes de talent ! Et chapeau aux organisateurs qui se dépassent chaque année en un bel équilibre de créativité et de sérieux, dans le but de faire échec aux incidents et aux maladies professionnelles, tout en mettant sous les projecteurs l’excellent travail de celles et ceux qui développent des améliorations dans leur lieu de travail. Il y a fort à parier que ça mijote déjà dans la marmite de Natalie et de ses fidèles acolytes pour la prochaine Soirée hommage. Ils vont certainement encore nous amener ailleurs. Gros bravos ! (M.M)

Maison des « Règlalasource »

Maison des « Fersécuritaire » Maison des « Règlesd'or »

Maison des « Pluöstandard »

Au Laboratoire de l’Usine, la Modification d’équipements est le résultat d’une recherche ayant permis de faire l’acquisition d’équipements qui élimine le risque d’exposition à une substance très toxique, tout en réduisant le transport de charges lourdes.

Le projet Quel âge a votre cœur ? de la Clinique médicale et du Comité SST des Services qui ont ajouté un peu de leur potion magique pour prévenir l’apparition des maladies cardio-vasculaires et le cancer du côlon.

La conception de la Plateforme pour le transport des brûleurs à l’Usine de bouletage, dans le secteur Durcissement intérieur, permet de réduire considérablement le temps d’intervention dans la zone des fours où l’on enregistre des températures très élevées. Résultat : moins de déplacements, de manipulations, d’efforts physiques et un travail à portée de main.

Le Support pour essieu, un projet de l’Atelier d’entretien des équipements de la voie ferrée, au Chemin de fer, permet de faire des réparations sur les essieux sans risque de blessure au dos et sans risque de chute de composantes lourdes au sol, ce qui pouvait occasionner des blessures aux pieds.

Santé, sécurité et qualité de vie au travail pour nos employés

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Quarante-trois de nos collègues de Port-Cartier ont atteint un anniversaire marquant en 2017. Ils ont été conviés le 24 novembre à l’Agora du Centre éducatif l’Abri. Là aussi, la soirée a mis en valeur leur loyauté, grâce aux poignées de main, aux présents, à un repas festif et à la danse.

Quelques employés de Port-Cartier ont atteint 40 ans de service en 2017. Il s’agit de Denis Desharnais et Robert Loisel du Chemin de fer, ainsi que de Marc Dufresne et Robert Gosselin de l’Usine de bouletage. Compliments messieurs! (M.M.)

À Port-Cartier

Pour leur beau travail d’organisation, leur sens de la logistique et de l’accueil, applaudissons Émilie Bergeron, Véronique Vignola, Marie-Christine Desrosiers, Mylène Bouchard et Mélissa Ouellette (absente sur la photo).

Parmi les employés de Mont-Wright, 40 ont atteint un jalon important et ont été conviés à la soirée de reconnaissance. Elle a été tenue le 17 novembre, dans une ambiance chaleureuse et un décor de grand soir, à la salle multifonctionnelle Cliff de Fermont.

Parmi les employés reconnus au Nord l’an dernier, sept ont atteint 40 ans de service : Daniel Dupuis et Danny Crough, Sûreté et Prévention des incendies; Daniel Gallant et Raynald Lapierre, Entrepôt; Francis Ouellet, Mine; Guy Canuel, Entretien-Mine; et Richard Corbin, Concentrateur. Au moins 40 bravos !

À Fermont

Les artisans de la soirée de Fermont, de gauche à droite : nos collègues Julie Tremblay, Émilie Bergeron, Éric Normand, Vicky Jones, Vincent Thivierge, Michel Gagné, Édith Provencher, Alain Frappier et Denis Dechamplain.

Félicitations et gratitudePersonnes-ressources : Émilie Bergeron et Julie Tremblay [email protected] [email protected]

Une fois de plus en 2017, l’entreprise a célébré ses employés qui atteignent 15, 20, 25, 30, 35, 40 et voire même 45 années de service. Événements enchanteurs, les soirées de reconnaissance sont un temps d’arrêt pour leur exprimer de la gratitude et les féliciter pour toutes leurs années de travail et de fidélité. À notre tour de leur rendre hommage en revisitant en photos les fêtes tenues pour eux à Fermont et à Port-Cartier. Lumière sur nos collègues de long service!

Photos : Christine Blaney

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Gens Gens

Des atouts pour les relations de travailUne collaboration des sections locales des Métallos et du service des Ressources [email protected]

Lors des négociations de la convention collective 2017-2021, les parties syndicale et patronale se sont dotées d’un atout pour les relations de travail : une lettre d’entente prévoyant trois mécanismes afin d’améliorer les communications et de favoriser les discussions dans le cadre de rencontres conjointes. D’abord, la mise en valeur des comités de relations de travail dans chacun des départements. Ensuite, la mise sur pied d’un comité de suivi restreint. Et enfin, la tenue annuelle d’un Forum élargi. Toute la structure est en place et active, les effets sont visibles.

Les comités de relations de travail locauxAu total il y en a 11, un par grande unité de travail. On en compte six à Mont-Wright, un à Fire Lake et quatre à Port-Cartier. Ces comités paritaires locaux sont composés de gestionnaires, de représentants et de délégués syndicaux des unités de travail. Leur rôle consiste à discuter des enjeux opérationnels et de travailler ensemble afin de trouver des solutions.

L’idée derrière la mise en place de cette structure est d’éviter la confrontation pour faire place à l’argumentation et à la discussion afin de trouver des solutions durables, ensemble.

Les rencontres se font sur une base régulière, chaque comité ayant établi la fréquence appropriée en fonction de ses besoins. On dénombre déjà plusieurs réunions un peu partout dans l’organisation et l’issue de ces échanges en témoigne : les comités de relations travail, ça fonctionne.

Le comité de suivi restreintCette structure se réunit chaque trimestre et regroupe les présidents des différentes unités syndicales, le permanent du syndicat des Métallos, le chef des Opérations de l’entreprise, le chef de la Maintenance, ainsi que les directeurs

Parmi nos comités de relations de travail locaux, voici celui du Concentrateur-Concasseur. De gauche à droite : Steve Paradis, délégué; Virginia Borges et André Pelletier, chefs de section; Marie-Chantal Bélanger, conseillère en ressources humaines; Annie Beaumont, commis; Frédéric Durand, premier délégué; René Gaumond, contremaître principal; et Raphaël Gagné, soudeur.

Le comité restreint lors de sa réunion du 15 février. Dans l’ordre habituel : Mélissa Leclerc, directrice – Relations de travail; Dominic Bisson, président du syndicat pour la section des employés de soutien du Nord; Éric Normand, directeur – Ressources humaines, Mont-Wright; Marc Duchaine, président du syndicat à l’Usine de bouletage; Yves-Aimé Boulay, permanent – Syndicat des Métallos; Joël Dumont, président du syndicat pour la section regroupant le personnel horaire de Mont-Wright, Fermont et Fire Lake; Raynald Porlier, président du syndicat pour le Chemin de fer et la Manutention; Stephan Tremblay, président du syndicat pour la section des employés de soutien de Port-Cartier; l’animatrice Annie Clément d’Action Compétence; Erich Moisan, directeur général – Maintenance; Michael LaBrie, directeur – Ressources humaines, Port-Cartier. N’ont pu être photographiés, Paul Bird, directeur général – Technologies et Ressources humaines; et Jean Ouellet, directeur général – Opérations.

des Ressources humaines. Ensemble, ils assument la gouvernance des comités locaux, échangent sur la stratégie et la vision de l’entreprise et du syndicat, discutent de sujets d’importance pour les parties et, au besoin, de situations difficiles. Les membres du comité de suivi sont accompagnés d’un tiers externe dont le rôle est de les guider à travers une démarche structurée de dialogue constructif et de résolution de problèmes.

Le Forum élargiPour couronner le tout, cette activité annuelle rassemble des employés cadres et syndiqués qui ne sont pas nécessairement impliqués dans les relations de travail, en plus des représentants syndicaux, des dirigeants des Métallos et des membres de la haute direction. L’activité a pour objectifs d’échanger sur des points d’intérêt pour tous et de créer des liens entre les gens et les secteurs.

La première édition du Forum élargi a connu un véritable succès… « Un moment de qualité. Bonne initiative pour établir un climat de collaboration. »

Un premier Forum élargi a été organisé à Fermont le 12 décembre dernier, sur le thème de la « Communication efficace ». À la conférence de Richard Aubé s’est ajoutée une visite des installations de Mont-Wright et de la ville la veille. L’événement a rassemblé 65 collègues de tous nos sites et de différentes fonctions cadres et syndiquées.

Lors de sa conférence jugée aussi pertinente qu’utile, monsieur Aubé a présenté avec humour et de façon très imagée les quatre grands types de tempéraments en jeu lors d’une communication, et comment combler les besoins de chacun pour réduire les irritants, qu’il s’agisse d’une communication individuelle ou de groupe. Son modèle pour faciliter nos relations de tous les jours est si inspirant qu’on réfléchit actuellement aux façons de mettre à profit ses enseignements auprès d’un plus grand nombre d’employés cadres et syndiqués. À suivre au cours des prochains mois!

Au Forum élargi de décembre dernier, les participants ont été conquis par le dynamisme du conférencier Richard Aubé et son sujet, la communication efficace. Chapeau aux membres du comité organisateur paritaire de l'événement : Simon Chrétien, vice-président, syndicat des Métallos local 6869; Dina Guralnik, directrice des Communications; Mélissa Leclerc, directrice des Relations de travail; Marco Ouellet, représentant, syndicat des Métallos local 7401 et Forces protectrices; Karine Sénéchal, vice-présidente syndicat des Métallos local 5778; Denis Tanguay, vice-président, syndicat des Métallos local 8664; Martin Thibault, directeur des Services partagés à Mont-Wright.

Passez le mot, la prochaine rencontre des retraités d’ArcelorMittal se tiendra le 15 septembre prochain à Drummondville!

C’est une tradition. Tous les deux ans, grâce à l’appui financier de l’entreprise, nos anciens collègues se retrouvent dans une ville différente, comme ce fut le cas à Port-Cartier en 2014, à Rimouski en 2016 et à plusieurs autres endroits depuis fort longtemps.

Les détails des retrouvailles 2018 seront communiqués aux principaux intéressés au cours des prochains mois. D’ici là, vous pouvez déjà mettre la rencontre du 15 septembre à votre agenda et prévoir vous y inscrire avant le 1er août. C’est un rendez-vous!

Le rendez-vous 2018 des retraités

Selon l’évaluation des participants, la première édition du Forum élargi a connu un véritable succès. Ce commentaire résume bien leur unanime satisfaction : « Un moment de qualité. Bonne initiative pour établir un climat de collaboration ».

L’idée derrière la mise en place de cette structure est d’éviter la confrontation pour faire place à la discussion constructive et à la résolution de problème afin de trouver des solutions durables, ensemble. Même si les parties ne partagent pas toujours les mêmes points de vue, il est possible d’échanger sur un mode de respect et d’écoute, dans l’intérêt de l’ensemble des employés, et de sorte que l’organisation se porte bien. Un objectif plein de sens. (J.L.)

À l'agenda

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BienveillantesCourageuses

FortesBonne journée de la femme !Que vous soyez une employée, une bénévole, une maman à plein temps, une soeur, une amie, sachez que votre contribution à notre milieu est inestimable. Un grand merci !

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Des femmes d’exception 1. Élaine Lecours, adjointe à la direction, Longueuil2. Brigitte Chamard, manœuvre, Usine de bouletage, Port-Cartier3. Manon Pelletier, contremaître-planificatrice, Télécommunications et Prévention des incendies, Mont-Wright

PolyvalentesCompétentes

Actives

Manon Pelletier, contremaître-planificatrice – Télécommunications et Prévention des incendies, Mont-Wright Manon est une battante qui a triomphé de l’adversité plus d’une fois dans sa vie. Elle a survécu à un grave accident de la route qui l’a très sérieusement blessée alors qu’elle n’avait que 19 ans. Puis, en 2012, une bactérie dans son sang l’affaiblit pendant des mois et requiert une longue réhabilitation. Malgré cela, Manon court dans la fantastique équipe des « CoMbatiVes » et a franchi quantité d’échelons à Mont-Wright depuis son embauche comme préposée à la conciergerie, en 1990.

Le cheminement de Manon Pelletier est si inspirant qu’ArcelorMittal Exploitation minière Canada a créé une bourse de persévérance à son nom.« La vie nous réserve son lot de citrons, mais est aussi parsemée de fleurs parfumées », soutient d’ailleurs cette femme d’exception qui est aussi conférencière. C’est en 2017, à Fermont, qu’elle a partagé pour la première fois son vécu en public et raconté comment elle a dompté ses obstacles à force de courage et de persévérance. Elle l’a aussi fait quelques fois dans l’entreprise. Le cheminement de Manon Pelletier est si inspirant qu’ArcelorMittal Exploitation minière Canada a créé une bourse de persévérance à son nom, laquelle sera remise pour la première fois à un finissant de la Polyvalente Horizon-Blanc en juin prochain.

Aujourd’hui, cette maman récolte les « fleurs ». Une satisfaisante carrière de contremaître-planificatrice, précédée de promotions, qu’ont rendues possibles sa vaillance et un retour aux études. Une forme du tonnerre, acquise de sa farouche volonté de se rétablir, qui lui permet de courir et d’amasser des fonds au profit de la Fondation des étoiles pour la recherche en pédiatrie (Magazine 1, Automne 2017, page 30). Une reconnaissance sans borne envers les personnes qui l’ont aidée au travail et dans ses épreuves. Un fort sentiment de gratitude et d’accomplissement pour la vie bien remplie que ses efforts, sa discipline et son optimisme lui ont valu. Et surtout, encore des rêves à réaliser! Nos hommages, merveilleuse Manon.

Des femmes d’exceptionÀ l’occasion du Mois et de la Journée internationale de la femme en mars, nous saluons la valeur de nos collègues féminines, amies, compagnes, mamans… Nous présentons également ici celles qui illustrent notre publicité thématique, ainsi que Vicky Landry à la page 16. Nos plus sincères éloges à toutes les femmes d’exception qui peuplent nos vies.

Élaine Lecours, adjointe exécutive, LongueuilÉlaine a un parcours singulier, ponctué d’emplois à l’étranger et d’engagements caritatifs. C'est une femme généreuse qui aime rassembler régulièrement ses amis ou sa famille reconstituée autour d’un repas qu’elle a le bonheur de cuisiner. Toute une logistique quand on a six enfants dans la vingtaine, tous en couple!

« Constater la pauvreté et la misère dans ces coins du monde remet nos petits bobos en perspective, on apprécie davantage ce qui nous entoure. »

Or, à titre d'adjointe exécutive depuis cinq ans, elle a l’habitude de gérer des agendas et des réunions, c’est l’un de ses rôles auprès de la direction. « J’aime organiser les choses et j’adore mener plusieurs dossiers de front. » La diversité de ses responsabilités l’enchante, même si elles sont parfois énormes, comme le déménagement de notre siège social, de Montréal à Longueuil, et la gestion de tout ce qui touche les nouveaux lieux. Consciente de l’évolution du poste d’adjointe dans la dernière décennie, et trésorière au CA de l’Association du personnel de soutien administratif du Québec, elle témoigne de son expérience dans un article de La Presse du 19 mars.

Avant son embauche chez nous en 2011 à titre d’acheteuse, Élaine a étudié en administration, travaillé en comptabilité, possédé sa propre entreprise pendant une quinzaine d’années, et réalisé des mandats en Guinée et en Jamaïque. Depuis, elle voit les choses autrement : « Constater la pauvreté et la misère dans ces coins du monde remet nos petits bobos en perspective, on apprécie davantage ce qui nous entoure. » Elle mord donc dans la vie, passionnée par plein de choses, notamment la voile, l’aquarelle, la cuisine et tout ce qui lui permet de laisser libre cours à sa créativité. Comblée par sa grande famille, son travail et la vie, elle « redonne au suivant ». Engagée pendant nombre d’années dans des activités caritatives externes, elle dirige depuis six ans la campagne Centraide au bureau de Longueuil, où elle organise aussi la majorité des levées de fonds au profit de la santé des femmes et des hommes. Cette femme dynamique au grand coeur a décidément tout d’une grande dame.

Brigitte Chamard, manœuvre, Usine de bouletage On connaît Brigitte pour son intervention du 28 janvier 2017 : elle a su gérer avec sang-froid et générosité un incident qui aurait pu rendre aveugle un livreur de soude caustique (Magazine 1, Été 2017, page 6). Leader courageuse, elle s’est également investie pour que ce type d’événement n’arrive plus. Son envergure dépasse toutefois son engagement au travail…

En athlète accomplie et humaine, elle court pour des causes qui lui tiennent à cœur : enfants atteints d’une maladie orpheline, traitement du cancer de la prostate, saines habitudes de vie... « C’est une manière d’aller chercher des fonds, tout en s’amusant, témoigne celle qui a la course dans la peau depuis 2013. Courir est un moment privilégié juste à moi : je mets mes écouteurs, m’élance sur le terrain et pars dans mes pensées. » Elle a donc à son actif des heures d’entraînement et plein de « petites » courses de 5 ou 10 km, auxquelles elle s’inscrit par pur plaisir. L’an dernier, elle a remporté le défi interne « Moi je fais le plein » à Port-Cartier, en individuel et en équipe.

« Quand on aime ce qu’on fait et qu’on croit en ses rêves, rien n’est impossible. »

Elle s’est mise depuis peu à la course en sentier et en raquettes, se prépare pour son premier marathon de 42,2 km en octobre, et rêve de conquérir un jour le mont Blanc, à Chamonix en France. Chaque année, elle se lance un nouveau défi à sa mesure et se donne les moyens pour le relever. « Quand on aime ce qu’on fait et qu’on croit en ses rêves, rien n’est impossible », soutient celle qui est devenue une véritable source d’inspiration autour d’elle. À commencer par sa maman qui s'est mise à la course il y a deux ans et a, du coup, amélioré sa santé.

En parallèle de sa passion, Brigitte a une vie de famille et une petite fille de presque 8 ans qu’elle tient à accompagner dans ses activités. Possédant une formation en publicité, elle a un fort penchant pour les arts et continue de créer, notamment, les figurines qui, depuis deux décennies, font la renommée de sa « Collection Bricol » de bijoux et de bibelots. Engagée au travail, motivée, aimante et polyvalente, Brigitte est une vraie championne. Bravo! (J.L.)

Brigitte (2e) avec quelques membres de son équipe qui a remporté le défi 2017 « Moi je fais le plein » à nos installations port-cartoises.

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Le vice-président, Recherche et développement, du Groupe, Greg Ludkovsky, a donc insisté sur ce fait : « C’est en nos employés que réside notre potentiel d’innovation ». Monsieur Mittal est quant à lui d'avis que : « La transformation de l’exploitation minière ne peut être réalisée qu’avec le soutien total de l’ensemble du personnel. Les employés doivent se sentir habilités et responsables, afin que tout le monde collabore pour atteindre les objectifs individuels et collectifs ».

Le leadership de demain La convention a ainsi accordé une place de choix au domaine des ressources humaines, du leadership et de la gestion du changement. Ce volet a donné aux participants l’occasion de comprendre quels outils un leader efficace doit employer, notamment pour motiver l’équipe lors de la mise en application d’un changement.

Nous vivons une véritable révolution culturelle, marquée par des bonds de géant sur le plan technologique.

Parmi les activités consacrées à ce bloc, une séance a été animée par quatre employés talentueux, dont quelques collègues de Mont-Wright. En plus de raconter ce qui les a attirés à venir travailler pour ArcelorMittal, ils ont mis en lumière ce qui les garde motivés et identifié ce qu’ils changeraient, ou ce à quoi ils accorderaient une plus grande priorité, s’ils occupaient le poste de chef de la direction.

Évidemment, la convention « Transformer l’exploitation minière » a permis d’échanger sur plusieurs autres défis auxquels notre industrie est confrontée. Par exemple, ceux qui entourent le développement durable (sécurité, environnement, résidus miniers, carbone, changements climatiques, chaîne d’approvisionnement) ou ceux qui concernent les technologies dernier cri dans les processus de production, d’amélioration, de protection de l'environnement ou d’économie d’énergie.

Une vision d’avenirPour que notre segment minier demeure en avance sur ses concurrents tout en restant sécuritaire, fiable et durable, monsieur Mittal nous a demandé de mettre l’accent sur ce qui suit :

y Améliorer nos niveaux de sécurité et adopter une perspective de durabilité

y Atteindre les cibles du plan d’action (Action 2020) en matière de coûts et de productivité

Transformer l’exploitation minièreSigne que le segment minier d’ArcelorMittal est d’une importance stratégique pour le Groupe, une première convention destinée aux dirigeants de ses unités minières a été tenue à Londres, du 28 au 30 novembre 2017. Sur le thème « Transformer l’exploitation minière », la réunion était axée sur le besoin et la capacité d’innover, d’évoluer et de s’adapter au changement. De fait, nous vivons une véritable révolution industrielle, marquée par des bonds de géant sur le plan technologique. Reste que l’humain sera à jamais le « fer de lance » du changement.

y Examiner les occasions d’améliorer les produits à teneur élevée issus de nos mines actuelles

y Explorer les occasions particulières qu’offrent nos investissements dans la numérisation et les nouvelles technologies

y Habiliter nos employés et cultiver le talent de demain.

En guise de conclusion, Simon C. Wandke, PDG, Exploitation minière, Groupe ArcelorMittal, a indiqué les principaux points à retenir de la conférence. Selon lui, nous devons :

y Réfléchir à ce qu’on pourrait faire différemment, pour être plus agiles, plus authentiques, plus créatifs et plus à l’aise avec le numérique

y Nous montrer audacieux dans tous les domaines, qu’il s’agisse de la formulation de nouvelles idées ou du perfectionnement de nos employés talentueux

y Continuer à démontrer un esprit d’entrepreneuriat afin de relever les défis auxquels notre segment minier fait face

y Normaliser nos pratiques exemplaires en misant sur une collaboration intelligente entre les unités du segment minier et avec les autres segments d’affaires, en nous venant en aide les uns les autres

y Retenir que notre système gagnant regroupe trois modèles : Excellence opérationnelle Lean, Leadership courageux et Changement. D’ailleurs, à ce chapitre, Pierre Lapointe, notre président et chef de la direction, a expliqué aux participants comment notre entreprise met à profit le modèle d’excellence opérationnelle Lean et comment le segment minier du Groupe pourrait l’implanter avec succès.

Ultimement, l’objectif est d’en arriver à la meilleure qualité possible dans toutes nos activités opérationnelles et pour tous nos produits en utilisant notre capital de façon efficace, afin de maintenir la valeur du Groupe pour nos actionnaires.

Portrait des enjeux d’aujourd’hui, tribune des meilleures pratiques, foyer de réseautage et d’apprentissage, la convention « Transformer l’exploitation minière » a réuni plus de 70 dirigeants provenant des quatre coins de la planète. Pendant trois jours, ils ont réfléchi et se sont dotés d’outils pour affronter la nouvelle révolution industrielle et innover dans une industrie en mutation. (J.L.)

Notre président et chef de la direction, Pierre Lapointe, lors de l’échange sur notre modèle d’excellence opérationnelle Lean.

Parmi les conférenciers qui ont animé la séance portant sur les ressources humaines, le leadership et la gestion du changement, nos collègues Jennifer Blain et James-Alex Lapointe-Nadeau.

Le fabuleux destin de Vicky Landry Personne-ressource : Vicky [email protected]

« Mon équipe de travail, c’est un peu comme ma famille », affirme Vicky Landry, contremaître principale - salle de contrôle à l’Usine de bouletage. Estimée pour son approche humaine et respectueuse, son bagage et sa soif de connaissances, notre collègue en a fait du chemin. Tour d’horizon d’un parcours hors du commun.

La pêcheOriginaire de Havre-Saint-Pierre, Vicky vit son enfance et son adolescence là-bas, habitée de l’univers que son père électricien a voulu lui ouvrir en l’amenant partout avec lui. Après des études collégiales en administration à Montréal et à Sept-Îles, son goût pour le plein air la ramène à ses racines, « au Havre ». « Comme je suis assez manuelle, j’ai décidé d’essayer la pêche comme travail d’été… et j’ai continué, raconte-t-elle. Mon chum et moi, nous étions imbattables à l’écaillage des pétoncles! J’étais la seule femme sur le bateau. Nos journées commençaient à 2 heures le matin et on rentrait à 17 heures. J’aimais être dehors, sur l’eau, mais c’est devenu compliqué après l’arrivée de mon premier enfant. » Vicky a donc cherché un emploi « à terre ».

La mécaniqueEn 1996, elle est embauchée dans un commerce de pièces d’auto, pour ensuite œuvrer dans un magasin de mini-mécanique spécialisé en motoneige. « Je n'avais pas de formation, mais j’avais le goût et la facilité d’apprendre, poursuit-elle. En plus, travailler dans le public, ça allait très bien avec mon côté sociable. »

Retour aux étudesEntre-temps, elle devient maman une deuxième fois et se met à rêver d’un avenir meilleur. Aussi, lorsqu’elle apprend que notre organisation aura besoin de main-d’œuvre et que le Cégep de Sept-Îles offre une toute nouvelle formation en traitement de minerai, elle pose sa candidature. C’était en 2005, elle avait 33 ans. « J’étais si contente d’être sélectionnée parmi 200 candidats pour former la première cohorte de 14 étudiants! C’était ma chance de montrer de quoi je suis capable. Pendant les neuf mois intensifs du cours, j’ai tout donné en continuant à travailler à temps plein. » Elle s’est d’ailleurs distinguée en raflant la bourse décernée au membre de sa cohorte ayant obtenu les meilleurs résultats académiques.

Des nôtres!En août 2006, Vicky est recrutée comme préposée à la production chez nous. Le mois suivant, un poste de contremaître de contrôle s’ouvre. Elle tente sa chance… et décroche l’emploi!

À partir de décembre 2006, Vicky assume son nouveau rôle. Par la suite, elle travaille également sur le terrain, elle développe une connaissance du plancher utile au contrôle… et vice-versa.

« La confiance et le respect, c’est donnant-donnant. »

« À la salle de contrôle, il n’y a pas une journée comme les autres, on rencontre toutes sortes de situations à régler, j’adore ça! Et quand survient un nouveau défi, j’ai besoin de fouiller pour en comprendre la source et essayer de le corriger pour de bon. Je pose des questions, je suis capable de reconnaître mes erreurs et, tout en m’intéressant aux gens et en les respectant, je suis restée moi-même. Je pense que c’est grâce à ça que j’ai gagné de la crédibilité et ma place dans la « gang ». La confiance et le respect, c’est donnant-donnant. »

Une épreuveVicky a le vent dans les voiles. Cependant, un matin de 2009, à la fin d’un quart de travail, elle manque une marche. La nuit suivante, elle est prise de convulsions : tumeur au cerveau. Heureusement, la

masse est bien circonscrite, on peut l’opérer d’urgence… et il n’y a pas de cancer. « J’ai eu très peur des conséquences, parce que j’ai besoin de toute ma tête pour faire mon travail. » L’inquiétude est également forte à l’usine où Vicky est appréciée. Après trois mois de convalescence, elle est de retour sans séquelles, mais « avec des couettes tout croches ».

Un beau jour, elle manifeste son désir de « refaire du terrain » : « Ça me manquait de pouvoir valider les décisions et les solutions sur le plancher », explique-t-elle. En 2015, on lui offre le poste de quatrième contremaître principale – Exploitation à la production. Elle fait tour à tour du terrain, du contrôle et de la gestion de personnel. Ses nouvelles responsabilités, gérer une équipe et les ordres provenant de la salle de contrôle, lui offrent un bagage additionnel enrichissant, très intéressant pour l’organisation. En mars 2017, on lui offre cette fois-ci le poste de contremaître principale salle de contrôle – Exploitation. À son entrée en fonction, elle veut apprendre à maîtriser ses nouvelles responsabilités, soit la gestion des huit contremaîtres de la salle de contrôle, et approfondir ses connaissances en programmation...

Vicky n’a jamais eu froid aux yeux et s’est démenée pour construire son fabuleux destin professionnel. Elle a fait sa chance et maintenant qu’elle a beaucoup investi dans son travail, elle entreprend une vie sans les enfants qui ont quitté le nid, avec son chum de toujours, faisant un peu de pêche sur leur petit bateau, du cocooning par moment, rêvant de voyager davantage… Mais attention, il reste encore tant à faire et de défis à relever au travail! Et notre sympathique Vicky n’a rien perdu de sa volonté d’apprendre et de sa détermination. Avec elle, retroussons nos manches! (J.L.)

Dans la salle de contrôle de l’Usine de bouletage, Vicky Landry, contremaître principale – Exploitation, dont nous soulignons le parcours hors du commun.

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Devenir un modèle inspirant « L'avenir de nos jeunes est l'affaire de tous, ils sont les talents de demain, soutient notre président Pierre Lapointe. D’autre part, nous avons besoin de gens qualifiés dans nos domaines, avec des compétences et des formations spécifiques. » Alors, comment faire d’une pierre deux coups? En appuyant financièrement Academos et en rejoignant sa « Coalition pour la persévérance scolaire ».

Nous sommes très fiers de soutenir l’organisme qui connecte gratuitement les jeunes avec la réalité du monde du travail depuis 19 ans. Grâce à une application mobile, Academos leur permet d’entrer en contact avec des mentors pour mieux connaître le monde du travail et les aider dans leur choix de carrière.

Vous avez dit mentor? Certains de nos collègues ont déjà joué ce rôle de mentor et il semble que l’expérience soit aussi satisfaisante qu’enrichissante pour les deux parties. D’ailleurs, nos ambassadeurs sont les mieux placés pour intéresser la relève à notre entreprise et c’est un apport précieux devant l’enjeu que représente le recrutement des bonnes personnes détenant les compétences requises.

Vous avez le goût de devenir un modèle inspirant? Devenir mentor d’Academos est simple et vous prendra peu de temps, puisque votre engagement sera 100 % virtuel. C’est un appel à nos passionnés de leur métier ou de leur profession pour motiver la génération de demain à prendre la relève! (J.L.)

À Longueuil, le 15 février, les avantages de devenir mentor ont été exposés par une représentante d’Academos à l’occasion d’un lunch spécial. L’activité s’inscrivait dans le contexte de la troisième édition de la « Coalition pour la persévérance scolaire » dont ArcelorMittal est membre.

Trouver les perles raresPersonne-ressource : Suzanne Gagné[email protected]

Alors que le taux de chômage est à son plus bas, que la main-d’œuvre spécialisée se fait rare et que les candidats compétents sont courtisés dans un rayon de plus en plus vaste, voire même à l’international, le rôle de notre service Recrutement devient crucial. Trouver les perles rares est devenu un véritable enjeu, le défi est énorme et passionnant.

Suzanne Gagné, chef de service – Recrutement, explique. « On doit faire en sorte que les candidats se sentent interpellés. Ça veut dire être plus imaginatifs et visibles, rencontrer des gens en personne le plus souvent possible, être bien branchés aux réseaux sociaux, se démarquer des autres organisations. Ce sont les clés pour trouver la bonne personne pour chaque poste à combler. Il faut les dénicher une par une et il n’y a pas de recette miracle, le succès dépend d’une foule de petits gestes mis bout à bout. Mais quelle satisfaction que de pouvoir annoncer à un gestionnaire qu’on a trouvé son futur employé! »

Une stratégie revampéePour nous adapter au marché de l’emploi, à la génération de jeunes chercheurs et défier la farouche concurrence des autres employeurs, nous avons revu notre stratégie.

Interpeller et recruter des candidats, sélectionner le bon et rester attrayant sur le marché requiert énormément de boulot, de la rigueur et de beaucoup de finesse. Surtout quand on a une centaine de postes à combler, ce qui est le cas aujourd’hui.

Par exemple, nos affichages de poste misent sur l’intérêt de travailler chez nous, comme les perspectives de carrière et les avantages. Nous sommes aussi beaucoup plus actifs sur les réseaux sociaux (LinkedIn,YouTube, FaceBook, Instagram), « postons » régulièrement des vidéos, maintenons continuellement à jour l’onglet interactif « Carrières » de notre site Web, sommes présents sur quantité de plateformes reliées à emploi comme Indeed, Jobillico, Neuvoo…

Nous multiplions également nos présences publiques et lorsque nos recruteurs partent à la rencontre des chercheurs d’emploi, ils se distinguent en ajoutant une innovation dans leurs bagages : des casques de réalité virtuelle. La technologie permet de regarder une vidéo immersive avec quelques-uns de nos employés et de découvrir notre univers minier. Disponible depuis novembre 2017, la nouveauté fait sensation : on se croirait à la mine!

En personne c’est mieuxMême si la tendance 2.0 des nouvelles technologies est populaire, la présence physique n’a pas son pareil. Nos gens du Recrutement « sortent » beaucoup. Ils peuvent alors associer noms et visages, sentir le pouls, poser des questions, répondre aux interrogations, expliquer les avantages à devenir un de nos employés…

Outre sa participation aux foires d’emploi, ArcelorMittal tient ses propres journées de recrutement dans les régions qui constituent nos « bassins naturels » de main-d’œuvre : Côte-Nord, Gaspésie, Bas-du-Fleuve et Saguenay–Lac-Saint-Jean. Nous l’avons fait à Québec en 2017, à Port-Cartier et à Fermont en janvier dernier, et le ferons au Saguenay et dans le Bas-du-Fleuve en mars. L’objectif n’est pas tant de constituer une longue liste de candidats ou de curriculum vitae mais de rencontrer des individus ayant les meilleurs profils pour pourvoir à nos besoins. L’exercice donne d’excellents résultats.

Nous continuons bien sûr à fréquenter les journées carrières organisées par les institutions scolaires, particulièrement là où se trouvent les compétences qui nous intéressent. Les écoles spécialisées, les collèges et universités sont d’ailleurs des partenaires d’affaires précieux avec qui nous entretenons des liens étroits. On va même chercher certains futurs employés sur les bancs d’école!

Reste que les meilleurs candidats et CV sont recommandés par nos employés. Nos gens du Recrutement ne sauraient pas non plus se passer de la participation de spécialistes internes dans leurs activités de représentation, car « ce sont nos meilleurs ambassadeurs ».

Lorsque nos recruteurs partent à la rencontre des chercheurs d’emploi, ils se distinguent en ajoutant une innovation dans leurs bagages : des casques de réalité virtuelle.

Garder nos perles raresFaire tout cela et innover, c’est déjà beaucoup. Encore est-il nécessaire de se sortir du lot des employeurs en exerçant les meilleures pratiques de recrutement, d’accueil et d’intégration. « L’équipe du Recrutement représente ArcelorMittal, c’est sa porte d’entrée, poursuit Suzanne. Lorsqu’on a finalement trouvé la bonne

PRINCIPAUX POSTES À COMBLER

EMPLOIS PROFESSIONNELS ET CADRES

EMPLOIS DE PRODUCTION ET DE MAINTENANCE

Chefs de section et contremaîtres Opérateurs

Ingénieurs Mécaniciens de machinerie lourde

Planificateurs Techniciens en électrodynamique

Acheteurs stratégiques Mécaniciens industriels

Conseillers en ressources humaines et SST

« Selfie » des filles du Recrutement. De bas en haut : Catherine Camiré, conseillère, Suzanne Gagné, chef de service, Amélie Choinière et Roxanne Desrosiers, conseillères. Catherine et Roxanne travaillent à Port-Cartier, Suzanne et Amélie à Longueuil.

Certaines écoles spécialisées diffusent la vidéo immersive avec nos collègues de la mine de Mont-Wright pour faire découvrir aux étudiants les carrières possibles dans le secteur minier. Cette démarche a été rendue possible grâce à notre service des Communications et à la collaboration de l’Institut national des Mines du Québec, instigateur du projet des casques de réalité virtuelle.

personne pour un poste, on tient à la garder. C’est pour ça qu’on vient d’élaborer un nouveau programme d’accueil et d’intégration pour les nouveaux employés cadres. Étant donné que le bouche-à-oreille fait son œuvre, on veut que le contentement d’avoir été embauché demeure intact lorsque le nouvel employé se retrouve dans son milieu de travail. Ça a de l’impact sur l’attrait que nous pouvons exercer. » (J.L.)

Une centaine de postes à comblerInterpeller et recruter des candidats, sélectionner le bon et rester attrayant sur le marché requiert énormément de boulot, de la rigueur et beaucoup de finesse. Surtout quand on a une centaine de postes à combler, ce qui est le cas aujourd’hui.

Heureusement, le service du Recrutement compte sur plusieurs fournisseurs de confiance qui partagent sa vision et la même passion pour sa mission, ainsi que les employés, nos meilleurs ambassadeurs. N'hésitez pas à passer le mot!

Le saviez-vous?

Un vivier d’ingénieurs et de scientifiques qualifiés pour

demain

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Un vivier d’ingénieurs et de scientifiques qualifiés pour

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19 / 28 MAGAZINE 1 | Printemps 2018

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ProductionGens

Notre nouveau « Cat »Personne-ressource : Sébastien Bé[email protected]

On n’avait pas vu ça depuis 2012. Le 2 février, un camion de 240 tonnes tout neuf, le M403, a fait son entrée à la mine de Mont-Wright. Cela vient appuyer l’exécution du plan minier, alors que 15 camions Caterpillar de la série 793F entrés en fonction en 2012 doivent subir le remplacement d’une pièce majeure. Leur tube de torsion, qui contribue à la rigidité du châssis, se fissure prématurément et doit être remplacé par une nouvelle version améliorée. Puisqu’il faut compter environ un mois de travail pour chaque remplacement, notre nouveau « Cat » 793F vient compenser la perte de disponibilité. Une fois que le vaste programme de remplacement sous garantie sera terminé, le M403 restera dans la flotte pour éventuellement pallier le retrait d’un de ses semblables. Aujourd’hui, nous saisissons l’occasion de sa récente mise en service pour survoler les étapes qui ont précédé…

Comme tous les géants de sa catégorie, notre camion neuf n’est pas parvenu à Mont-Wright en un morceau unique. À elle seule, la benne se présentait en trois sections! Ses pièces ont été les premières à arriver à Mont-Wright, l’automne dernier. En décembre, les autres composantes du camion, fabriquées dans les installations de Caterpilar à Decatur en Illinois (États-Unis), ont été transportées par la route jusqu’à Québec, où un pré-montage a été effectué dans les ateliers de Toromont, concessionnaire du fabricant dans l’est du Canada. De là, un autre transporteur terrestre a pris le relais jusqu'à chez nous, atteignant sa destination finale le 18 janvier.

Comme tous les géants de sa catégorie, notre camion neuf n’est pas arrivé à Mont-Wright en un morceau unique. À elle seule, la benne se présentait en trois sections!

Dès le lendemain, les employés du concessionnaire Caterpillar ont entrepris l’assemblage à l’extérieur, à leurs installations situées près de notre complexe minier. Bravant un froid et des vents mordants, ils ont réuni à l’extérieur le différentiel, la cabine, la transmission, la direction… et les roues! Une fois cette étape accomplie, l’équipement a pu entrer au garage de Toromont pour la suite des travaux. Parallèlement, nos gens ont travaillé à l’installation de nos divers systèmes : transmission radio, capteurs de données de production, alarmes et protection contre les incendies.

Pour réaliser l’ensemble du projet, plusieurs collègues ont mis l’épaule à la roue. Ils proviennent de l’Approvisionnement pour le complexe acheminement des composantes, de la Gestion des équipements mobiles pour la coordination, de l’Ingénierie, du CSEP (Centre de service et d’entretien préventif), de l’atelier des Télécommunications, de la Prévention des incendies, des Technologies de l’information et, pour la mise en service, des Opérations.

Grâce à une planification serrée, à une solide collaboration entre les différents intervenants internes et externes, ainsi qu’à la détermination de tous pour livrer un équipement de qualité et respecter l’échéancier, les Opérations de la mine de Mont-Wright peuvent désormais compter sur un tout nouvel actif pour « sortir du minerai ». Vive le M403! (J.L.)

Pour des échanges fructueuxPersonne-ressource : Karine [email protected]

La plupart des succès professionnels et personnels reposent sur la qualité de nos échanges. Or, se dire les « vraies affaires » n’est pas toujours facile. Tout est dans la façon de s’y prendre. Le « Leadership courageux en action » et ses « conversations cruciales de responsabilisation », déployés en 2017, l’ont clairement démontré. Cette année, la formation se poursuit avec des camps de suivi pour approfondir les principes enseignés auprès des employés déjà formés, et ce, à leur demande. Promesse tenue!

Les camps de suiviBasée sur le concept des camps d’entraînement, la formule de suivi consiste en quatre séances de coaching de trois heures chacune, réparties dans le temps. Amorcées en février, les séances sont disponibles dans nos trois sites (Port-Cartier, Mont-Wright, Longueuil) et se dérouleront jusqu’en mars 2019. Pour s’y inscrire, il faut au préalable avoir suivi l’atelier de deux jours qui demeure offert aux employés cadres.

Des conversations avantageusesMais qu’est-ce donc qu’une « Conversation cruciale de responsabilisation » (CCR)? Pour résumer, disons qu’il s’agit d’une méthode concrète et éprouvée pour corriger un écart entre nos attentes et les résultats. Elle permet de dénouer un problème, peu importe la nature – santé-sécurité, couple, performance et rendement, famille, gestion, etc.

Les CCR peuvent donc devenir un outil précieux, à utiliser quotidiennement, voire plusieurs fois par jour. Devant un enjeu, il aide à bien identifier le problème, distinguer les faits des perceptions, sécuriser la

Marc Gravel, superviseur principal – Laboratoires, Usine de bouletage, a eu l’occasion de valider l’efficacité des CCR pour aller de l’avant avec son équipe.

Voici un groupe d’employés de Port-Cartier photographiés lors de leur premier « camp de suivi », en février. À l’arrière : Robert Côté, Luc Larouche, René Leclerc, Steve Blais et Guy Laverdière. Devant : Guy Boucher, Stéphane Morin, Jonathan Tremblay, Isabelle Roy, Steve Boucher, Khadija Bouchha, Guy Fournier, Guillaume Auger et Frédéric Duchesne.

personne concernée, la mettre à contribution pour régler la situation, s’engager dans un suivi et un plan d’action, etc.

Les CCR permettent donc d’avancer dans la bonne direction comme en témoigne notre collègue Marc Gravel de l’Usine de bouletage. « J’ai bien vu qu'en utilisant les conversations cruciales de responsabilisation dans mon quotidien, les attentes sont claires, les décalages faciles à corriger et la mobilisation des gens s’accentue. Au final, c’est une façon différente d’aborder des problématiques et de faire surgir des solutions durables. Bon autant au travail qu’à la maison! »

Autre formation à venir Un comité paritaire, réunissant des représentants à la prévention et des partenaires de l’équipe de SST, se penche présentement sur l’élaboration d’une formation visant l’identification des risques en milieu de travail. Cette formation se veut à la fois dynamique, innovatrice et inspirante. Le déploiement est prévu au printemps-été 2018. Il en sera question dans l’un des prochains numéros du Magazine 1.

Comme on le sait, le « Leadership courageux en action » n’est pas un concept réservé à la santé-sécurité. Il s’applique partout, en tout temps, en accordant de la valeur aux gens et à la performance organisationnelle. Grâce à la formation, on souhaite développer des équipes qui réussissent toujours mieux, dans un environnement encore plus sécuritaire, performant et satisfaisant, où chacune et chacun sera encouragé à interagir avec respect et considération. (J.L.)

Santé, sécurité et qualité de vie au travail pour nos employés

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1. Quelques collègues qui ont travaillé au projet de notre nouveau « Cat » ont pu être photographiés sur la passerelle du camion assemblé : Francis Morissette, Manon Pelletier et Patrick Simpson de l’atelier des Télécommunications (AT), le chargé de projet Sébastien Bélanger, alors à la Gestion des équipements mobile (GEM) et maintenant à l’Entretien-Mine, Derrick Annand de l’AT, Yoan Samuel de la Formation-Mine et le conducteur du camion, Francis Gagné. Nommons aussi nos collègues qui n’ont pu les rejoindre : Raphaël Lessard de la Mine, Michel Savard, Joël Tremblay et Kevin Gauthier-Tremblay de l’AT, ainsi que Serge Dussault, Mohamed Ali Damergi et Jean-Michel Flamand de la GEM.

2. Photographié le 23 janvier, au terme d’une importante étape de montage et juste avant l’installation des roues, notre nouveau camion commençait à prendre forme…

Regardez l’assemblage de notre M403 en accéléré. C’est comme si vous y étiez!

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Production Production

Le monde de Fire LakePersonnes-ressources : Michel Gagné et Frédéric [email protected] | [email protected]

L’évolution se poursuit à notre mine d’appoint de Fire Lake. Alors qu’on vient à peine de mettre en place les éléments pour y extraire 15 Mt de minerai brut par année, on étudie un plan de 19 Mt! C’est dire l’importance du site que nous vous invitons à mieux connaître par le biais de récentes photos. Dans son manteau d’hiver et devant les perspectives qui s’annoncent, Fire Lake brille…

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y Trois fosses sont actuellement en exploitation. Les objectifs 2018 sont fixés à 16,2 Mt de minerai brut et 6 Mt de stérile.

y La production devrait continuer à augmenter, notamment grâce à l’ajout de la nouvelle station de rencontre des trains SAM. Sa construction amorcée en 2017 sera conclue cet été.

y L’étude actuellement en cours pour 19 Mt permettra de valider nos besoins.

y La construction d’une usine de traitement des eaux est également au programme.

y Quelque 120 employés composent présentement l’équipe de Fire Lake : conducteurs d’équipement minier, opérateurs de pelle, techniciens et ingénieurs miniers, mécaniciens, soudeurs, superviseurs, commis...

y En 2017, les gens de Fire Lake ont réalisé leur objectif d’extraction de 11,83 Mt de minerai brut et dépassé de 8 % la cible de déplacement de stérile avec 4,76 Mt. Tout ceci avec les meilleures statistiques en santé-sécurité pour 2017, comme on peut le lire à la page 7.

y Notre présente flotte d’équipements miniers comprend : 10 camions (quatre 150 tonnes et six 100 tonnes) et trois pelles hydrauliques (deux PC2000 au godet de 13 verges et une PC1250 au godet de 8 verges). S’additionnent des équipements auxiliaires : deux niveleuses et deux tracteurs sur chenilles, ainsi qu’un camion à carburant et un fardier.

y Des démarches sont en cours pour acquérir trois foreuses, lesquelles devraient entrer en service en mai.

y Selon le directeur de l'Exploitation minière, Michel Gagné, « Les bons résultats de Fire Lake en santé-sécurité et en production viennent de l’implication de tous les employés du site. Ensemble, on réalise tout un succès d’équipe dont je suis très fier. »

En bref

2. Camions au chargement des trains.

3. Camion 785D de 150 tonnes déposant sa cargaison au quai d’entreposage pour le chargement du train qui transportera le minerai brut à Mont-Wright, où il sera concentré.

4. Chargeur 988 attitré au chargement des trains.

5. La station ferroviaire Queen est la première que rencontrent nos conducteurs de trains de minerai brut à la sortie de Fire Lake, environ 5 km plus loin.

6. Tout neuf l’atelier! Il a été livré à la mi-décembre 2017 et comprend, outre les aires d’entretien des équipements, les bureaux des équipes de l’Exploitation minière et de la maintenance.

7. Remise à neuf d’un godet de pelle hydraulique.

C’est dans cette aire de vie entourée de nature que le personnel de Fire Lake peut se détendre et dormir.

1. Pour déplacer les pelles hydrauliques, on utilise depuis 2016 un camion de 100 tonnes et une paire de « Sleipner », une innovation finlandaise qui offre maniabilité et rapidité. Grâce au dispositif, la pelle peut être remorquée par un camion à une vitesse de quelque 10 km/heure, ce qui permet d’éliminer l’usure prématurée des composantes mécaniques causée par les longs déplacements. Plus de 400 kilomètres ont ainsi été parcourus. Fait à noter, nous sommes les deuxièmes au Canada à avoir fait l’acquisition de « Sleipner ».

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Steve Tremblay, conducteur d’équipement minier

Jérôme Dubé-Pelletier, superviseur de relève au Centre de service et d’entretien planifié de Fire Lake

Christian Lavoie, conducteur d’équipement minier

Benoit Thibaut, soudeur

Michel Poulin, opérateur de camion et de pelle hydraulique

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Fosse Dubuc

Zone de chargement des trains

Fosse Principale

Fosse Beaver

Toutes les photos : Patrick Canuel, Pixel Flexmédia

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Développement durableProduction

Après le lancement à Mont-Wright, la campagne s’est poursuivie dans nos installations de Port-Cartier au début de 2018. Comme d’habitude, les équipes du Port, de l’Usine de bouletage, du Chemin de fer et de l’Édifice Le Royer ont été visitées.

Fait intéressant pour les territoires éloignés, pour s’adapter à la réalité de ces communautés, le comité d’attribution et de redistribution aux organismes communautaires (CARO) de Centraide Duplessis aborde une nouvelle approche. En effet, un programme de soutien aux projets structurants exclusif aux MRC de Caniapiscau et de la Basse-Côte-Nord est maintenant disponible. Celui-ci veut soutenir le développement social de ces territoires et leurs organismes communautaires, notamment la Maison d’aide et d’hébergement de Fermont qui doit combler de nombreux besoins.

La générosité de nos collègues contributeurs et de l’entreprise a permis d’accumuler 94 692 $ pour l’ensemble de nos sites, incluant les bureaux de Longueuil.

Rappelons qu’ArcelorMittal donne l’équivalent de la contribution des employés donateurs à Centraide Duplessis, et ce, à hauteur de 200 $ par donateur, jusqu’à concurrence de 25 000 $. Selon la directrice de Centraide Duplessis, leur geste « représente une occasion de faire preuve de partage envers ceux qui vivent en contexte de vulnérabilité et contribue ainsi au développement de nos communautés ».

Les besoins étant grands, ici comme ailleurs, la générosité et l’engagement sont essentiels. En donnant à Centraide (les dons sont facilités grâce aux déductions à la source), vous contribuez à bâtir un tissu social plus fort et permettez à des centaines de personnes d’améliorer leurs conditions de vie. (M.M.)

1. À Mont-Wright en décembre dernier, de gauche à droite : Mélanie Beaulieu de la Maison d’aide et d’hébergement de Fermont; Nicolas Lapierre, coordonnateur régional – Syndicat des Métallos; Édith Provencher, chef de service – Sécurité des installations et Formation; Jean Ouellet, directeur général – Opérations; Yves-Aimé Boulay, permanent du Syndicat des Métallos; et Valérie Quimper, directrice générale de Centraide Duplessis.

2. À l’Usine de bouletage : Patrick Malenfant, directeur de l'Usine; Denis Tanguay, vice-président de la section 8664 des Métallos; Nadia Dorval de Centraide Duplessis; ainsi que Stephan Tremblay, Tressy Langevin et Yves-Aimé Boulay, représentants des Métallos.

3. Au Chemin de fer : Tressy Langevin, déléguée syndicale; Reynald Porlier, président de la section 6869 des Métallos; Nicolas Lapierre des Métallos; Stephan Tremblay, président de la section 7401; Jean-Pierre Boucher, directeur – Transport et Logistique; Nadia Dorval de Centraide Duplessis.

Nos collègues de Longueuil ont aussi participé à la Campagne 2017 de Centraide, cette fois en octobre, au profit du Grand Montréal. Parmi eux, figurent sept grands donateurs qui ont acquis ce titre en mettant 1000 $ ou plus dans la cagnotte. Bravo!

À Longueuil

Du diesel « automatisé »Personnes-ressources : François Harrisson et Julie [email protected] | [email protected]

« Quand tu t’engages dans un processus de changement, une des clés du succès se trouve dans la participation des gens qui vont vivre avec ce changement dès le début du projet. » C’est l’avis de François Harrisson, commis à la Gestion des stocks, membre de l’équipe multidisciplinaire qui a réalisé l’automatisation de la consommation de diesel à Mont-Wright.

Devant nos deux camions-citernes servant à la livraison de diesel un peu partout à Mont-Wright, quelques-uns des opérateurs ont pu être photographiés : Daniel Doiron (2e), Denis Bourgeois (3e) et Émile Lavoie (5e). Ils sont en compagnie de Julie Marcoux (extrême gauche) et de deux représentants de la Mine, le chef de section Normand Langlois (4e) et le contremaître principal Tony Lalancette (6e).

Les membres de l’équipe de projet ont « assuré » : grâce à leur implication, le mode automatisé roule comme sur des roulettes depuis le 20 novembre 2017. Pour en arriver là, Julie Marcoux a misé sur la rigueur bien sûr, mais beaucoup, aussi, sur le travail d’équipe et la communication.

Elle s’est appuyée sur la démarche DMAIC, un outil éprouvé en amélioration continue qui se décline en cinq étapes : Définir, Mesurer, Analyser, Innover, Contrôler. Laissons-la raconter. « J’ai beaucoup aimé travailler avec le DMAIC, c’est une belle approche. Dès le départ, ça nous a permis de travailler en équipe, avec nos gens de terrain directement touchés par le changement : les opérateurs des camions-citernes qui font le ravitaillement en diesel, leurs gestionnaires et les commis de la Gestion des stocks qui s’occupent des données de consommation. On a tenu des rencontres pour identifier les bobos et sélectionner les améliorations. Certains opérateurs étaient perplexes au commencement – ça n’avait pas marché la première fois, mais en les impliquant dans la recherche de solutions, en les formant et en les accompagnant pendant la période cruciale de mise en service, j’ai vu leur opinion changer. »

François confirme. « Des mesures efficaces ont été prises pour impliquer les opérateurs, répondre rapidement à leurs questions pendant le démarrage et faire rapidement les ajustements nécessaires. La plupart préfèrent aujourd’hui travailler avec CoenCorp. Et de notre côté, à la Gestion des stocks, nous sommes contents de ne plus avoir à nous casser la tête. Le changement est très positif, on a déjà des données à l’appui. Avec la collaboration de tous, on a réussi. »

Pour saluer ce succès d’équipe, laissons le dernier mot à Julie. « J’aimerais souligner l’acharnement de tout le monde, car ça n’a pas toujours été facile, surtout pendant la mise en service qui a duré plusieurs jours. » Ne reste qu’à ajouter nos félicitations!

Une équipe gagnante

Le groupe de travail multidisciplinaire était composé d’opérateurs de camions citernes, de gens de la Gestion des stocks (GDS), de techniciens des ateliers des Télécommunications et des 400 tonnes, de gestionnaires de la Mine et d’informaticiens de Port-Cartier et de Mont-Wright qui ont travaillé étroitement avec Julie Marcoux, guidée par un membre du service de l’Amélioration continue. Il a été possible de photographier quelques artisans. À l’avant : François Harrisson, commis à la GDS, et Patrick Simpson, technicien en télécommunications. Derrière : Isabelle Chapados, commis à la GDS, Patrick Gallant, formateur à la Mine, et Julie Marcoux.

Ce dossier a été confié à Julie Marcoux, ingénieure électrique à l’Entretien-Mine, à la fin de 2016. Son mandat : remettre en état le système CoenCorp pour que les transactions de diesel se fassent automatiquement, sans intervention manuelle. Elle a voulu mettre toutes les chances de son côté pour que ça fonctionne, comme on peut le lire ci-contre, dans le texte « Une équipe gagnante ».

La situationMettons-nous d’abord en contexte. À Mont-Wright, plus de 500 équipements ont besoin que le plein en diesel se fasse ailleurs qu’au puits de ravitaillement : équipements du parc à résidus, camions de 400 tonnes, tracteurs, niveleuses, rétrocaveuses, unités de chauffage... et tutti quanti. Chaque semaine, ça représente quelque 500 transactions, incluant les ravitaillements d’urgence. Deux camions-citernes articulés, les Nos F614 et F616, permettent d’effectuer ce travail.

Avant le projet, les opérateurs des camions-citernes devaient écrire les données de toutes leurs livraisons manuellement, sur papier. Pensez au stylo qui « rend l’âme », au formulaire qui part au vent, à celui qui tombe dans l’eau ou la neige... Autant de

situations à risque pour l’exactitude des chiffres à transmettre à la Gestion des stocks. Maintenant, imaginez les commis ayant pour tâche de saisir les renseignements dans SAP, composant avec des données indéchiffrables ou perdues… Impossible d’arriver juste.

La mesure du succèsGrâce à la remise en fonction de CoenCorp, les transactions de diesel sont autorisées et enregistrées automatiquement dans SAP à l’aide de puces programmées installées sur les équipements et d’activateurs. Aujourd’hui, les saisies manuelles se font sur à peine 2 % des transactions, par exemple, lorsqu’un de nos camions de ravitaillement est au garage et qu’on doit le remplacer par un camion de location. Le système informatique offre une plus grande maniabilité des données. Et surtout, un calcul beaucoup plus exact : pour le seul mois de décembre 2017, l’écart entre la consommation réelle et la consommation enregistrée a été sept fois moins grand qu’avant le changement. Et en un an, on espère pouvoir le réduire à néant. Bravo ! (J.L.)

Un rôle actif auprès de nos communautés

894 692 $ pour CentraidePersonne-ressource : Valérie Quimper, Centraide Duplessis

C’est à nos installations de Mont-Wright que la campagne annuelle de Centraide Duplessis 2017 a été lancée à la mi-décembre. Pour la première fois, l’équipe de l’organisme se rendait dans nos installations du Nord dans le cadre de son activité de financement annuelle. Une présence rendue possible grâce à l’initiative et à l’implication des Métallos, ainsi qu’à la collaboration de la direction d’ArcelorMittal.

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Développement durable Développement durable

Mont-Wright 2045 Et si on vous disait que les ressources minières de Mont-Wright nous permettent d’envisager l’exploitation de ses fosses jusqu’en 2045? C’est bel et bien le cas. Mais pour mettre en œuvre notre plan d’exploitation, nous avons besoin d’un nouveau parc à résidus, dont le début de l’aménagement est prévu cette année. On souhaite réaliser ce projet en partenariat avec la nature nord-côtière. Si bien qu’il est assorti d’une restauration d’une ampleur rarement vue sur le plan environnemental : la revitalisation de l’ancien site minier du lac Jeannine.

Une utilisation responsable des

ressources

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C’est ça « Mont-Wright 2045 » : un vaste projet qui combine l’agrandissement de notre parc à résidus actuel et la restauration du site de l'ancien complexe minier, Lac-Jeannine, fermé depuis 1985. Pour tout savoir (ou presque!) sur les deux volets du projet, nous vous invitons à visiter le site Web spécialement

créé à cette fin, mont-wright2045.com. Très complet, il constitue une « mine » d’informations pertinentes, non seulement sur ces dossiers, mais également sur le processus de concentration du minerai de fer, la gestion saine des résidus, notre engagement social et notre impact économique sur la Côte-Nord et le Québec.

D’entrée de jeu, ce nouveau site Web précise notre orientation stratégique : « La vision d’ArcelorMittal

En faisant le nécessaire pour opérer Mont-Wright encore une trentaine d’années, nous contribuons à la santé économique de la région de la Côte-Nord, tout en prenant soin de l’environnement de nos milieux d’accueil.

En page d’accueil du site, nous sommes saisis par la beauté des paysages de nos milieux d’appartenance, un environnement qu’il faut préserver.

est de transformer l’avenir. Par conséquent, la protection de l’environnement, la pérennité de nos opérations, le développement de nos communautés et de nos territoires font partie intégrante de nos engagements ». De fait, en faisant le nécessaire pour opérer Mont-Wright encore plusieurs années,

nous contribuons à la santé économique de la Côte-Nord, tout en prenant soin de l’environnement de nos milieux d’accueil.

À vous de jouer maintenant! Tapez l’adresse Web mont-wright2045.com, vous ne regretterez pas votre visite. À consulter sans modération! (M.M. et J.L.)

Histoire de vous mettre l’eau à la bouche, voici un aperçu de ce que vous pourrez apprendre sur notre site Web Mont-Wright 2045…

y En moyenne, il faut traiter 2,5 tonnes de minerai de fer pour extraire une tonne de concentré.

y Les résidus provenant de notre procédé de concentration du minerai brut sont composés de fragments de roche (silice à 88 %) et d'eau.

y Le projet du nouveau parc à résidus vise l’ajout de deux bassins : le bassin B+ pour entreposer l’eau de procédé et le bassin Nord-Ouest pour la sédimentation des résidus fins dans le futur parc Nord-Ouest.

y Ces travaux sont évalués à 458 M$ et généreront plus d’une centaine d’emplois lors de la construction.

y La perte de milieux humides engendrée par cet aménagement sera contrebalancée par le projet de restauration de l'ancien site du lac Jeannine.

y Près de 92 hectares d’habitat du poisson seront revitalisés sur une période de quatre ans, au coût estimé à près de 30 M$.

y La superficie du site minier de Mont-Wright, incluant le parc à résidus actuel, fait 140 km2.

y À elle seule, la production annuelle de plus de 25 Mt de concentré d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada représente 40 % de la production canadienne.

En vracCette mise en valeur de 1060 m3 de « boues » est un coup double pour la résolution de problème. D’une part, Fermont atteignait presque sa capacité de stockage depuis 2010. De notre côté, même si nos installations sont soumises à un climat subarctique où la pousse des végétaux est difficile, nous voulons restaurer notre parc à résidus miniers.

La valorisation des biosolides est très avantageuse :

y Réduction de l’impact environnemental : moins de déchets et de transport à l’extérieur de la MRC, donc moins de gaz à effet de serre

y Diminution substantielle de l’érosion éolienne au parc à résidus

y Amélioration de la qualité de vie des Fermontois.

En développementMine de rien, ce projet est un work in progress. Après l’entente avec la Ville, l’autorisation du gouvernement du Québec et l’épandage-hersage des boues au parc en 2016, l’ensemencement permanent des 35 hectares se fera cet été. Et dans les années à venir, l’entreprise envisage de se procurer des équipements spécialisés pour valoriser en continu les biosolides de Mont-Wright et de Fire Lake.

« Nous avons toutes les compétences pour relever les grands défis environnementaux qui se présentent à Mont-Wright. Et nous avons l’ambition de développer et de soutenir les démarches les plus innovantes. »

Ce projet est une autre preuve de notre capacité à innover et de notre désir de collaborer avec les parties prenantes pour assurer le développement durable de nos activités. En fière instigatrice du dossier, Marie-Claude Blanchette, chef de service – Environnement et Développement durable, Mont-Wright et Fire Lake, en est convaincue. « Nous avons toutes les compétences pour relever les grands défis environnementaux qui se présentent à Mont-Wright, dit-elle. Et nous avons l’ambition de développer et de soutenir les démarches les plus innovantes. » (J.L.)

On valorise les biosolides!Personne-ressource : Marie-Claude [email protected]

Plutôt que d’enfouir les biosolides municipaux de Fermont, notre service nordique d’Environnement et de Développement durable, a décidé de les valoriser en collaboration avec la Ville. On les a disposés sur 35 hectares de notre parc à résidus de Mont-Wright destinés à être bientôt tapissés d’un couvert végétal. Un exemple de valorisation en matière de développement durable!

Ces gens ont mené le dossier de main de maître : Éric Boucher, conseiller – Protection de l’environnement, Mont-Wright; Serge Thériault, ingénieur-concepteur principal – Ingénierie; Marie-Claude Blanchette, chef de service – Environnement et Développement durable; Michel Hudon de la Ville de Fermont; et Normand Cossette d’Irrigation Norco (épandage et hersage en 2016).

Les biosolides en épandage…

À la ferme? Mais non! Ce tracteur agricole sillonne notre parc à résidus miniers pour y herser des biosolides disposés sur les lieux.

Une utilisation réfléchie de l’air, de l’eau et des sols

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Le Magazine 1Le Magazine 1 est publié pour les gens, les retraités et les partenaires des deux entreprises, ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. et ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c.

PUBLICATION Service des Communications

Merci à tous nos collaborateurs de leur généreuse contribution à la recherche et à la photographie. Les noms des collègues qui ont fait office de personnes-ressources pour les reportages sont indiqués au début des articles.

ÉDITEUR Dina Guralnik, directrice des communications

RECHERCHE, RÉDACTION Joanne Levesque (J.L.), chargée de projet, et Mario Martin (M.M.)

COLLABORATION À LA RECHERCHE Marjorie Sittler

MONTAGE GRAPHIQUE DG4

IMPRESSION JB Deschamps

TIRAGE 4700 exemplaires

DÉPÔT LÉGAL Bibliothèque nationale du Québec

La reproduction des articles est permise sans autorisation à la condition d’en mentionner la source.

CONVENTION DU SERVICE POSTEPUBLICATIONS NO 40005843

Tout changement d’adresse et toute correspondance doivent être transmis à l’adresse indiquée ci-dessous.Retourner les articles non distribuables à :

Service des Communications ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. 1010, de Sérigny Bureau 200 Longueuil (Québec) Canada J4K [email protected]

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Prochaine parution Volume 12, No 2Été 2018

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