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195 La volonte du candidat a la mort doit 6tre lucide, clairement exprimee, mais ce d&sir de mort doit 6tre differencie du suicide et l’intervention d’un psychi%re apparait necessaire pour kliminer une psychopathic. Mais I’eutha- nasie, n’est-elle pas une reaction suicidaire a la souffrance ou a la decheance? Le psychiitre devient ainsi le “temoin principal”. 11 apparait necessaire aussi de demander l’avis d’un medecin specialiste de l’affection incurable dont le malade est atteint. Enfin, un protocole devra 6tre &dig6 en collaboration avec un medecin expert inscrit dans la liste de la Cour d’Appe1 et design6 par le Procureur de la Republique ou le President du Tribunal de Grande Instance dont releve le lieu de residence du candidat a l’euthanasie. Enfin, qui sera l’executant? Se trouvera-t-il des medecins pour, par- dessus leur blouse blanche, revQtir la noire cagoule du bourreau? Obligera-t- on les medecins ayant &dig6 le protocole autorisant l’euthanasie du patient, h executer la decision qu’ils auront prise ? Ou bien, ce qui simplifierait singu- lierement le probleme, sera-ce le patient qui se donnera lui-m8me la mort en presence des medecins qui seront ses t6moins. Le bourreau &ant dbigne, le “moyen” de donner la mort sera-t-il laisse au libre choix du patient ou du bourreau? Ou bien, le lkgislateur, designera- t-il telle substance toxique et son mode d’administration? A quel prix et par qui cet acte sera-t-i1 pay6 ? Par les organismes de couverture sociale? Enfin faut-il prevoir des locaux specialises, des “euthanatees”? L’euthanasie legale, c’est tout cela -- ces effroyables r&lit& et non des discussions academiques de salon. Mais nous disposons d’un arsenal pharma- ceutique suffisamment puissant contre la douleur pour ne pas avoir &recourir a l’euthanasie. Et maintenant, s’il en reste, que les bourreaux se levent et se fassent connaitre pour qu’ils soient, comme ils l’ont partout et toujours et&, l’objet de la reprobation de la “conscience universelle”. Eisen, Gg. (Bamburg, German Federal Republic) No abstract received. Fernando, H. V. J. (Colombo, Sri Lanka) THE PROBLEMS OF FORENSIC MEDICINE IN THE TROPICS, WITH SPECIAL REFERENCE TO SRI LANKA A survey is made of the problems of forensic medicine in the tropics. They can be considered from several different aspects: economic and socio- economic, geographical, and patterns of cases. The economic and socio-economic problems are discussed from the point of view of financial difficulties, availability of medical officers, and facilities and legislation. The geographical problems are classified into topographical problems, climatic conditions, ethnic conditions and transport and accessibility. Patterns of cases are discussed under the following headings: Accidents - patterns of street, industrial and home accidents. Homicides - the weapons and methods of homicides.

The problems of forensic medicine in the tropics, with special reference to Sri Lanka

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Page 1: The problems of forensic medicine in the tropics, with special reference to Sri Lanka

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La volonte du candidat a la mort doit 6tre lucide, clairement exprimee, mais ce d&sir de mort doit 6tre differencie du suicide et l’intervention d’un psychi%re apparait necessaire pour kliminer une psychopathic. Mais I’eutha- nasie, n’est-elle pas une reaction suicidaire a la souffrance ou a la decheance?

Le psychiitre devient ainsi le “temoin principal”. 11 apparait necessaire aussi de demander l’avis d’un medecin specialiste

de l’affection incurable dont le malade est atteint. Enfin, un protocole devra 6tre &dig6 en collaboration avec un medecin

expert inscrit dans la liste de la Cour d’Appe1 et design6 par le Procureur de la Republique ou le President du Tribunal de Grande Instance dont releve le lieu de residence du candidat a l’euthanasie.

Enfin, qui sera l’executant? Se trouvera-t-il des medecins pour, par- dessus leur blouse blanche, revQtir la noire cagoule du bourreau? Obligera-t- on les medecins ayant &dig6 le protocole autorisant l’euthanasie du patient, h executer la decision qu’ils auront prise ? Ou bien, ce qui simplifierait singu- lierement le probleme, sera-ce le patient qui se donnera lui-m8me la mort en presence des medecins qui seront ses t6moins.

Le bourreau &ant dbigne, le “moyen” de donner la mort sera-t-il laisse au libre choix du patient ou du bourreau? Ou bien, le lkgislateur, designera- t-il telle substance toxique et son mode d’administration? A quel prix et par qui cet acte sera-t-i1 pay6 ? Par les organismes de couverture sociale?

Enfin faut-il prevoir des locaux specialises, des “euthanatees”? L’euthanasie legale, c’est tout cela -- ces effroyables r&lit& et non des

discussions academiques de salon. Mais nous disposons d’un arsenal pharma- ceutique suffisamment puissant contre la douleur pour ne pas avoir &recourir a l’euthanasie. Et maintenant, s’il en reste, que les bourreaux se levent et se fassent connaitre pour qu’ils soient, comme ils l’ont partout et toujours et&, l’objet de la reprobation de la “conscience universelle”.

Eisen, Gg. (Bamburg, German Federal Republic) No abstract received.

Fernando, H. V. J. (Colombo, Sri Lanka) THE PROBLEMS OF FORENSIC MEDICINE IN THE TROPICS, WITH SPECIAL REFERENCE TO SRI LANKA

A survey is made of the problems of forensic medicine in the tropics. They can be considered from several different aspects: economic and socio- economic, geographical, and patterns of cases.

The economic and socio-economic problems are discussed from the point of view of financial difficulties, availability of medical officers, and facilities and legislation.

The geographical problems are classified into topographical problems, climatic conditions, ethnic conditions and transport and accessibility.

Patterns of cases are discussed under the following headings: Accidents - patterns of street, industrial and home accidents. Homicides - the weapons and methods of homicides.

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Poisoning - the poisons used. Suicide - common methods. Drug addiction - extensive use of marihuana; less common use of

hard drugs. Child abuse and cruelty - varying types of cases.

Frontela Carreras, L. (Cadiz, Spain) ETUDE DE LA DATE D’UNE TACHE DE SPERME

Resume pas encore recu.

Frontela Carreras, L. (Cadiz, Spain) ELEMENTS RADIO-OPAQUES DANS UN COUP D’ARME A FEU DANS UN CADAVRE RECENT OU ANCIEN

L’observation des blesses et morts, par coup d’arme a feu, montrent que dans quelques occasions s’apprecient des images radio-opaques indepen- dantes du projectil, tres significatives’et d’importance telle que meme en absence de la balle on peut diagnostiquer l’etiologie de la production; une etude experimentale se realise dans des chiens, pour confirmer les rbultats et considerer leur valeur diagnostique dans le cadavre recent et celui en putrefaction.

Frye, 0. (Geneva, Switzerland) BESTIMMUNG DES PGM1-SYSTEMS IN BLUTFLECKEN; BEOBACHTUNG EINES FALLES

Das PGMi-System kann mit Erfolg bei der Blutfleckenbestimmung an- gewandt werden. Wissenschaftliche Arbeiten haben gezeigt, dass dieses En- zym noch nach einigen Wochen in Blutflecken bestimmbar ist.

Wir haben einen Fall gehabt, in dem die Bestimmung des PGM,-Systems einen wichtigen Beitrag zur Ermittlungsverfahren infoige Mord und Mord- versuch darstellte.

Ein Mann hatte den Liebhaber seiner Frau durch Messerstiche getiitet und seine Frau am Unterarm verletzt. Nach der Tat hatte er die Flucht er- griffen und die Mordwaffe mitgenommen. Diese wurde am nlchsten Morgen gefunden; sie war in den Erdboden, der durch starken Regen sehr feucht war, gestossen worden. Infolgedessen haben wir nur eine kleine Blutspur von 2 mm X 3 mm auf dem Messer gefunden. Zu Beginn der gerichtlichen Unter- suchung hatte der Tater den Mord an dem Liebhaber seiner Frau gestanden, leugnete aber, seine Frau verletzt zu haben. Seiner Darstellung nach war zwischen ihm und dem Liebhaber seiner Frau ein Streit ausgebrochen, in dessen Verlauf das Opfer durch einen Unfall tiidlich verletzt wurde; nachdem er selbst geflohen sei, habe seine Frau sich absichtlich selbst verletzt. Die Fragestellung des Untersuchungsrichters lautete: befindet sich auf dem Mes- ser nur das Blut des Opfers oder such das der Frau. Bei der Blutgruppenbe- stimmung stellten wir bei dem Opfer die Gruppe PGM, 2 - 2, bei der Frau die Gruppe PGMi 2 - 1 fest. Trotz des geringen Untersuchungsmaterials konnten wir in dem Blutfleck auf dem Messer ausser dem Faktor PGMl