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The Buddhist Revival in China by Holmes WelchReview by: J. N. v. P.Archives de sociologie des religions, 15e Année, No. 30 (Jul. - Dec., 1970), pp. 251-252Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30115615 .

Accessed: 13/06/2014 00:53

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305 VUILLIG (H.). Dieu est-il occidental ? Paris, Ed. du Cerf,

moins pardonnable est la Bibliographie du

Qudbec de Philippe Garigue, parue l'ann~e pr6c~dente (Arch., 30, no 205).

J.-P. T.

19i9ii, 184 p.

De jeunes coopdrants catholiques, professeurs dans des dcoles laiques en Afrique, portent un regard neuf sur la vie et la culture africaines, et sur l'aide occidentale aux jeunes nations.

A partir d'exp~riences v~cues et de t~moi- gnages personnels, on nous pr~sente une critique des institutions (l'Eglise et l'Ecole), du systime, des iddes revues, des traditions ntablies et enkyst~es dans une culture qu'elles n'ont pas cherch6 A p~n~trer par le dialogue et l'nchange. La contestation n'est pas fond~e sur une nvaluation scientifique de la situation, mais sur le visage o choquant n du present, en Afrique comme en France.

Ce petit livre, enrichi de nombreuses cita- tions de prikres et de proverbes africains, attache et agace tout ensemble avec ses r~p&- titions, ses candeurs et ses faux problkmes, mais aussi ses efforts g~n~reux pour com- prendre, pour rencontrer, pour communiquer, au-delA des barriires sociales et raciales.

M.-F. P.J.

306 WELCH (Holmes). The Buddhist Revival in China. Cambridge (Mass.), Harvard University Press, 1968, VI-385 p., 39 photos, biblio., index.

Second d'une s~rie de trois volumes sur le bouddhisme dans la Chine moderne, I'ouvrage retrace les 6tapes de l'6volution rapide de cette religion durant les trois d~cennies pr6c6- dant l'avdnement du communisme en Chine, evolution qui avait 6t6 pr~parbe par une s6rie de transformations, faisant suite A la rebellion des T'ai-ping. Quel est le bilan de ces trans- formations de 1850 A 1950 ? Cette pdriode ne s'est signalbe par aucun essor dans la crbativit artistique, par aucune augmentation signifi- cative des effectifs du sangha et encore moins par un effort de purification en vue de restaurer l'Age d'or du bouddhisme des dynasties des T'ang et des Song. D'ailleurs ce n'6tait pas une restauration, car la plupart des 6lments de ce mouvement btaient nouveaux: associa- tions des laics pour un approfondissement des sutras; ouverture d'bcoles, h6pitaux, orphe- linats par des moines en vue de sauvegarder les biens monastiques contre la confiscation des terres par l'Etat; apparition d'une gtn&-

BULLETIN DES OUVRAGES

ration de moines r~volutionnaires, politi- ciens; floraison des associations bouddhistes nationales qui, sous la direction de moines 6minents, s'engageaient dans une lutte quel- quefois sanglante pour la conqu~te du lea- dership national.

L'impulsion donn~e A ce mouvement par son plus influent repr~sentant, le Phre Abbe T'ai-Hsu btait inspirie par la volontt de procurer au bouddhisme un prestige A la fois national et international, par la modernisa- tion A tout prix, par le scientisme, l'krudition, l'action sociale, avec l'intention d'arriver par ces moyens

B impressionner les Occiden-

tauxr, qui, eux, ne voulaient decouvrir qu'un bouddhisme authentiquement chinois. Ce renouveau bouddhiste aboutit A trois rsul- tats: dsclin du support apporte au sangha de la part des laics, do trioration de l'fconomie monastique, d~saffection pour l'esprit monas- tique. Les jeuneis Chinois forms A l'occiden- tale tendaient A d~daigner cette religion qu'ils jugeaient incapable de fournir quelque moyen efficace dans la lutte contre l'impn - rialisme occidental, tandis que, sur le plan nconomique, t partir de 1926, les besoins de la rdforme agraire se faisant de plus en plus pressants, les biens des monastres comime ceux des grands propritaires fonciers n'mtaient plus A l'abri des mesures de la redistribution des terres. Un nombre croissant de moines brudits passent leur temps A u tudier et A propager les sutras au cours de conferences, pendant que les moines sociaux aident au fonctionne- ment des associations bouddhistes, des ncoles, orphelinats, maisons de repos, et A l'dition de p~riodiques. Obliges de vivre dans les villes, d'entretenir un grand riseau de correspondance, de consacrer beaucoup de temps aux drpla- cements et voyages, ces moines arrivent A mener une vie de plus en plus s~cularis~e. Pour v'A., que restera-t-il au bouddhisme si, Sforce de se livrer A l'activisme, ii perd le

troisi~me de ses trois joyaux, le sangha? Et I'A. de conclure que cc rdveil bouddhiste a fait faillite, par suite d'une mauvaise orien- tation de sa vitalitY.

Au point de vue psycho-sociologique, signalons les int~ressants chapitres X et XI concernant, d'une part, les sectes et les dissensions dans le mouvement, et, d'autre part, la formation des stereotypes relatifs au bouddhisme et A son monachisme chez les observateurs europ~ens, missionnaires, publi- cistes, touristes et m~me sinologues.

J. N. v. P.

307 WILs (Lode). Het Daensisme. De opstand van het

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