Terminale S – Lycée Massignon – 2017/2018 DEVOIR COMMUN …
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page1/7 Terminale S – Lycée Massignon – 2017/2018 DEVOIR COMMUN N°2 Durée : 3h Les calculatrices sans mémoire sont autorisées ainsi que les calculatrices avec mémoire et mode examen à condition que le mode examen soit mis. Si vous ne respectez pas ces consignes, vous serez considérés en train de frauder et donc de tricher !!! Le sujet contient 7 pages. Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction et de la cohérence des chiffres significatifs. VOUS DEVEZ RENDRE LE SUJET AVEC VOTRE COPIE. I. L’expérience historique des fentes d’Young On s’intéresse à deux fentes d’Young F 1 et F 2 parallèles, chacune de largeur = 70 , éclairées par une source monochromatique de longueur d’onde dans le vide = 650 . Les deux fentes sont séparées d’une distance = 0,20 . Un écran est placé à une distance = 1,00 des fentes. Données : - l’approximation des petits angles est ici valable : tan ≈ , avec en radian ; - l'interfrange i est donné par la relation = !×! ! ; - pour visualiser à l'œil nu les franges, il faut que l'interfrange soit suffisamment grand : > !"# = 100 . 1. L'une des deux fentes d'Young est occultée a. Qu’observe-t-on sur l’écran ? Comment s’appelle ce phénomène ? b. Soit le demi-écart angulaire de la tache principale de largeur L observée sur l'écran. Donner la relation entre , , et . Préciser les unités. c. Exprimer L en fonction de , D et a. d. Vérifier l’homogénéité de la formule trouvée, et indiquer comment choisir D pour avoir une tache centrale la plus large possible. e. Calculer la largeur L de la tache centrale lumineuse. 2. Les deux fentes sont maintenant ouvertes a. Qu’observe-t-on sur l’écran ? Comment s’appelle ce phénomène ? b. Qu'est-ce que le critère de visibilité des franges à l’œil nu impose comme taille maximale pour b, distance entre les deux fentes ? Ce critère est-il respecté ici ? c. A quelle distance D entre les fentes et l’écran se situe la limite de visibilité des franges à l’œil nu ? EXERCİCE 1 : Propriétés des ondes lumineuses : fondements et applications (9 points)
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Microsoft Word - DSC2_2017-2018.docxDEVOIR COMMUN N°2 Durée :
3h
Les calculatrices sans mémoire sont autorisées ainsi que les
calculatrices avec mémoire et mode examen à condition que le mode
examen soit mis. Si vous ne respectez pas ces consignes, vous serez
considérés en train de frauder et donc de tricher !!!
Le sujet contient 7 pages. Il sera tenu compte de la qualité de la
rédaction et de la cohérence des chiffres significatifs.
VOUS DEVEZ RENDRE LE SUJET AVEC VOTRE COPIE.
I. L’expérience historique des fentes d’Young On s’intéresse à deux
fentes d’Young F1 et F2 parallèles, chacune de largeur = 70 ,
éclairées par une source monochromatique de longueur d’onde dans le
vide = 650 . Les deux fentes sont séparées d’une distance = 0,20 .
Un écran est placé à une distance = 1,00 des fentes. Données
:
! ;
- pour visualiser à l'œil nu les franges, il faut que l'interfrange
soit suffisamment grand : > !"# = 100 .
1. L'une des deux fentes d'Young est occultée
a. Qu’observe-t-on sur l’écran ? Comment s’appelle ce phénomène ?
b. Soit le demi-écart angulaire de la tache principale de largeur L
observée sur l'écran. Donner la
relation entre , , et . Préciser les unités. c. Exprimer L en
fonction de , D et a. d. Vérifier l’homogénéité de la formule
trouvée, et indiquer comment choisir D pour avoir une tache
centrale la plus large possible. e. Calculer la largeur L de la
tache centrale lumineuse.
2. Les deux fentes sont maintenant ouvertes
a. Qu’observe-t-on sur l’écran ? Comment s’appelle ce phénomène ?
b. Qu'est-ce que le critère de visibilité des franges à l’œil nu
impose comme taille maximale pour b,
distance entre les deux fentes ? Ce critère est-il respecté ici ?
c. A quelle distance D entre les fentes et l’écran se situe la
limite de visibilité des franges à l’œil nu ?
EXERCCE 1 : Propriétés des ondes lumineuses : fondements et
applications (9 points)
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1. Réception radio
Un émetteur d’ondes électromagnétiques et un récepteur sont séparés
par une montagne, considérée comme un obstacle de aille
caractéristique 1 km. Il est alors possible pour le récepteur de
capter un signal AM, de fréquence environ égale à 1 MHz, mais pas
FM, de fréquence environ égale à 100 MHz.
a. Montrer, par un calcul, que le phénomène mis en évidence dans la
partie I.1. permet d’expliquer cette observation.
b. Faire un schéma simple de la situation en montrant ce qui se
passe au voisinage du sommet de la montagne pour l’onde perçue par
le récepteur.
2. Mesure de vitesse En divisant en deux parties d’égale intensité
le faisceau d’un laser monochromatique de longueur d’onde , que
l’on fait ensuite se croiser, on peut créer des franges lumineuses
et sombres dans la zone où se superposent les faisceaux. Les
franges sont rectilignes et l’interfrange vaut = !
! !"#! , étant un angle dépendant de la position du laser.
Ce dispositif est destiné à mesurer la vitesse v d’un fluide. Pour
cela on le place de manière à créer les franges dans le liquide
dans la position indiquée dans la figure ci-dessous. Dans ce but,
une fine particule P est injectée puis entraînée par l’écoulement,
et se déplace donc à la vitesse v. Chaque fois que la particule P
passe dans une frange lumineuse, elle diffuse la lumière dans
toutes les directions, et un détecteur enregistre un pic dû à
l’intensité lumineuse diffusée par P. Lorsque P est dans une zone
de franges sombres, le détecteur enregistre une intensité
nulle.
a. Calculer numériquement i avec λ = 514,5 nm et α = 1,700°. Ces
franges sont-elles observables à l’œil nu ?
b. Expliquer que le signal enregistré par le détecteur est
périodique (on notera cette période T par la suite et on lui
associera une fréquence f).
c. Relier de manière simple, et en expliquant, l’interfrange i, la
période du signal T et la vitesse v de la particule. On pourra
s’aider des unités pour établir une formule pertinente.
d. Pour une fréquence détectée de 1,153 MHz, calculer la vitesse de
cet écoulement. e. Cette technique ne fonctionne que pour des
particules de taille réduite. Expliquer pourquoi.
détecteur x
vitesse v
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La mesure du déplacement vers le rouge, par effet Doppler, de raies
caractéristiques des spectres émis par des sources lointaines
(galaxies, quasars etc...) est la preuve d'un univers en expansion,
aussi bien que le moyen de mesurer la vitesse d’éloignement de ces
objets lointains. En faisant appel à des modèles cosmologiques, on
peut tirer des informations sur la distance de ces sources à la
Terre. D’après Boratav & R. Kerner, Relativité, Ellipse, 1991
Dans cet exercice, on se propose de déterminer la vitesse
d’éloignement d’une galaxie puis sa distance par rapport à un
observateur terrestre. Les documents utiles à la résolution sont
donnés à la fin de l’exercice.
1. L’effet Doppler (voir document 1) Pour des vitesses largement
inférieures à la célérité de la lumière, on se place dans le cadre
non-relativiste. On propose 4 relations entre λ0, la longueur
d’onde mesurée en observant une source immobile, et λ’, la longueur
d’onde mesurée en observant la même source s’éloignant à la vitesse
:
(1) ! = ! ! . ! (2) ! = !(1 −
! ! ) (3) ! = !( + ) (4) ! = !(1 +
! ! )
a. Eliminer la (ou les) relation(s) posant un problème d’unité, en
justifiant. b. Parmi les relations restantes, quelle est la seule
qui convient au cas étudié ? Justifier soigneusement.
2. Détermination de la vitesse d’une galaxie (voir documents 2 et
3)
a. Montrer que l’expression de la vitesse de la galaxie est : = (!
!
!! − 1).
b. En expliquant bien la démarche, calculer la valeur de la vitesse
de la galaxie TGS153Z170. c. Présenter le résultat précédent sous
la forme ± (), sachant que les mesures de longueur d’onde
sont
!! .
3. Détermination de la distance d’une galaxie (voir document
4)
En 1929, Edwin Hubble observe depuis le Mont Wilson aux USA le
décalage Doppler de dizaines de galaxies. Ses mesures lui
permettent de tracer le diagramme qui porte son nom. Il en déduit
une relation simple entre la vitesse d'éloignement v d'une galaxie
et sa distance d par rapport à la Terre: v = H.d où H est la
constante de Hubble.
a. Déterminer la valeur de la constante de Hubble H en
km.s-1.Mpc-1. b. En déduire la distance en Mpc de la galaxie
TGS153Z170 à la Terre.
DOCUMENTS DE L’EXERCICE II Données : • vitesse de propagation la
lumière dans le vide : c = 3,00×108 m.s-1 ; • Le parsec est une
unité de longueur utilisée par les astronomes de symbole pc : 1 pc
= 3,08×1016 m Document 1 : Principe de l’effet Doppler.
J
R
observateur source
L’observateur mesure la longueur d’onde λ0 du signal lumineux émis
par une source immobile.
L’observateur mesure la longueur d’onde λ’ du signal lumineux émis
par la même source s’éloignant à la vitesse v. On obtient λ’ >
λ0.
EXERCCE 2 : Effet Doppler et astrophysique (4 points)
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Document 2 : Spectre d’émission de l'hydrogène mesuré sur Terre
obtenu avec une source présente au laboratoire.
Intensité relative
656434 486
Hγ Hα
Document 3 : Spectre de la galaxie TGS153Z170 avec indexage des
raies
507451 683 Longueur d’onde (nm)
TGS153Z170
Hg
Ha
Document 4 : Diagramme de Hubble (source Kirshner R P PNAS
2004;101:8-13)
Hα
Hγ
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Les deux parties de cet exercice sont indépendantes.
1. Synthèse de l’ester de banane Document 1 : L’ester de
banane
- nom commercial : acétate d’isoamyle ; - formule développée
ci-contre ; - utilisé en cosmétique et comme arôme dans
l’industrie alimentaire ; Document 2 : la synthèse d’un ester
- On peut synthétiser un ester en faisant réagir un alcool avec un
acide carboxylique selon la réaction générale (R1 et R2
représentent des groupes d’atomes) :
- Cette synthèse s’effectue dans conditions expérimentales
particulières : présence d’un catalyseur, température adaptée
notamment.
Document 3 : spectres IR et de RMN des réactifs de la synthèse de
l’ester de banane Spectre IR 1 Spectre IR 2
EXERCCE 3 : Identification d’une molécule par spectroscopie et
spectrométrie (7 points)
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Document 3 suite : Spectre de RMN 1 : deux signaux Spectre de RMN 2
: 5 signaux
s : singulet ; d : doublet ; t : triplet ; q : quadruplet ; n :
nonuplet. Document 4 : table de référence en spectroscopie IR
famille liaison nombres d’onde (cm-1) cétone C = O 1705 -
1725
aldéhyde Ctri – H C = O
2700 -2900 1720 - 1740
3200 – 3450 3600 - 3700
Remarque : les liaisons C-H donnent une bande d’absorption comprise
entre 2800 et 3000 cm-1.
a. Nommer l’ester de banane en utilisant la nomenclature
officielle. b. Sur le spectre de RMN de cet ester, combien de
signaux et de pics par signaux observerait-on ? Justifier
soigneusement. c. En utilisant le document 2, indiquer à partir de
quels réactifs on peut synthétiser l’ester de banane. Justifier
et
donner les formules et les noms des molécules. d. Entourer et
nommer les groupes caractéristiques de ces molécules. e. Attribuer
à chacun des réactifs un spectre IR et un spectre de RMN parmi ceux
proposés, en justifiant. f. On procède à la synthèse de l’ester, et
on effectue une spectroscopie IR sur le produit final récupéré
(spectre
ci-dessous). A-t-on formé un ester ?
s
s
d
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2. Spectrométrie de masse La spectrométrie de masse est une
technique d’analyse permettant de détecter et d’identifier des
molécules. Elle est utilisée dans différents domaines scientifiques
: physique, astrophysique, chimie, biologie, médecine, police
scientifique... Dans un spectromètre de masse, les molécules
analysées sont coupées en deux ou en plusieurs fragments qui vont
être ionisés. Après détection, ces fragments ionisés apparaissent
dans une figure appelée « spectre de masse », dont l’allure est
donnée dans le document ci-dessous. Document : Allure générale d’un
spectre de masse
- En ordonnée : A représente l’abondance des fragments ionisés. -
L’abscisse de chacun des pics des fragments est numériquement égale
à la masse molaire du fragment
exprimée en g.mol−1. - L’abscisse du pic moléculaire situé à droite
sur le spectre est numériquement égale
à la masse molaire en g.mol−1 de la molécule intacte, non
fragmentée. • Données :
- Masses molaires atomiques : M(C) = 12 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1
; M(H) = 1,0 g.mol-1 - Spectre de masse d’un milieu réactionnel
contenant un seul type de cétone, de formule brute C5H10O :
a. Nommer et représenter en formule semi-développée les deux
cétones compatibles avec la formule brute donnée.
b. Le pic moléculaire permet-il de savoir de quelle cétone est issu
le spectre de masse fourni?
On admet pour simplifier qu’une coupure se fait principalement
entre deux atomes de carbone de la molécule.