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Secteur logistique Le secteur logistique général Forces Faiblesses - Vitalité du secteur : o Amélioration continue de la performance : Il y a toujours de nouvelles contraintes logistiques à prendre en compte et de concept à créer. o La logistique connait une croissance exponentielle et est promise à un avenir radieux. o La capacité à se remettre en cause. - En lien avec les grandes entreprises : Le marché s’autorégule et s’organise autour de grandes entreprises, tant au niveau des logisticiens que des constructeurs et investisseurs. - Flexibilité : la logistique permet d’absorber les variations de la demande ou des marchés. - Source d’économie : Les entreprises ont pris conscience de l’importance d’une logistique bien maitrisée afin de réduire les coûts et d’optimiser les flux. - Le métier : le savoir-faire métier de la France - L’industrialisation de la logistique - Les plateformes HQE : C’est un avantage concurrentiel et apporte une plus-value de l’image de l’entreprise. - Changement d’approche des entreprises : La gestion de la demande est en flux tirés (vente stock fabrication) ce qui complexifie l’approche car elle impose davantage d’anticipation et de réactivité. - Mal maîtrisée : la logistique peut être à l'origine de nombreux dysfonctionnements : o mauvais conditionnement des produits, o délais d'acheminement chez les clients trop longs, o superficie d'entreposage insuffisante ou au contraire, inexploitée. - Transport dépendant de la logistique : Les choix de transport sont fortement dépendants des organisations logistiques et de leur complexité plus ou moins grande. - Evolution du métier : Métier de plus en plus complexe, l’expérience ne suffit plus, les prestataires logistiques/entreprises doivent avoir des outils de mesure et des indicateurs. - La logistique de demain : Elle est calée sur deux préoccupations : celles du consommateur et celles de l’entreprise. S’il n’y a pas de consommateur alors il n’y a pas d’entreprise. Il s’agit d’un facteur de développement économique. - Saisonnalité : Elle peut être contraignante selon les secteurs et peut varier en fonction de la météo, des saisons, des fêtes, … Le prestataire doit savoir la gérer. - Obsolescence : Les outils vieillissants et les bâtiments non conforment aux réglementations du développement durable peuvent être très couteux pour l’entreprise.

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Secteur logistique

Le secteur logistique général

Forces Faiblesses

- Vitalité du secteur : o Amélioration continue de la performance : Il y a toujours de

nouvelles contraintes logistiques à prendre en compte et de concept à créer.

o La logistique connait une croissance exponentielle et est promise à un avenir radieux.

o La capacité à se remettre en cause. - En lien avec les grandes entreprises : Le marché s’autorégule et s’organise

autour de grandes entreprises, tant au niveau des logisticiens que des constructeurs et investisseurs.

- Flexibilité : la logistique permet d’absorber les variations de la demande ou des marchés.

- Source d’économie : Les entreprises ont pris conscience de l’importance d’une logistique bien maitrisée afin de réduire les coûts et d’optimiser les flux.

- Le métier : le savoir-faire métier de la France - L’industrialisation de la logistique - Les plateformes HQE : C’est un avantage concurrentiel et apporte une

plus-value de l’image de l’entreprise.

- Changement d’approche des entreprises : La gestion de la demande est en flux tirés (vente – stock – fabrication) ce qui complexifie l’approche car elle impose davantage d’anticipation et de réactivité.

- Mal maîtrisée : la logistique peut être à l'origine de nombreux dysfonctionnements : o mauvais conditionnement des produits, o délais d'acheminement chez les clients trop longs, o superficie d'entreposage insuffisante ou au contraire, inexploitée.

- Transport dépendant de la logistique : Les choix de transport sont fortement dépendants des organisations logistiques et de leur complexité plus ou moins grande.

- Evolution du métier : Métier de plus en plus complexe, l’expérience ne suffit plus, les prestataires logistiques/entreprises doivent avoir des outils de mesure et des indicateurs.

- La logistique de demain : Elle est calée sur deux préoccupations : celles du consommateur et celles de l’entreprise. S’il n’y a pas de consommateur alors il n’y a pas d’entreprise. Il s’agit d’un facteur de développement économique.

- Saisonnalité : Elle peut être contraignante selon les secteurs et peut varier en fonction de la météo, des saisons, des fêtes, … Le prestataire doit savoir la gérer.

- Obsolescence : Les outils vieillissants et les bâtiments non conforment aux réglementations du développement durable peuvent être très couteux pour l’entreprise.

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Socioculturelle

Opportunités Menaces

- Prise de conscience de l’environnement : On remarque une sensibilisation de l’écologie et du gaspillage de la part des entreprises et des consommateurs.

- Urbanisation : 50% de la population mondiale vit en ville ce qui implique des changements d’approvisionnement.

- Retour à la proximité : Les livraisons à domicile et le développement du concept du drive sont en train de se développer avec les enseignes de la grande distribution.

- Mauvaises perceptions du secteur : Beaucoup d’appellation de la logistique pour une discipline complexe, souvent mal comprise et méconnue par les consommateurs.

- Culture de l’urgence des consommateurs : Il y a une forte contrainte temporelle avec une surenchère permanente des attentes du client, qui exige des produits personnalisés avec des délais de livraisons toujours plus courts.

- Perte de la tolérance des riverains : Ils acceptent de moins en moins la nuisance sonore.

- Confort urbain : De plus en plus de zones de centre ville sont piétonnes pour diminuer les trafics et améliorer la convivialité des lieux.

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Technologique

Opportunités Menaces

- Avancées technologiques : Le progrès et le développement de l’importance des outils techniques permettent de communiquer en temps réel et d’optimiser chaque étape du processus (ERP, WMS, WCS, RFID, SCM, EDI, …).

- Internet : ainsi que l’avancée et la puissance d’internet en haut débit. - Performance des outils : Les outils informatiques sont performants et

permettent une maitrise en temps réel de la traçabilité des produits, du stock, de la demande et la maîtrise des coûts.

- Les outils sont adaptables aux besoins du client.

- Veiller aux mises à jour : Afin de bénéficier de toute la puissance des avancées technologiques, il faut rester réactif pour prendre en compte et intégrer tous les facteurs influant comme la consommation aléatoire, éloignement géographique, variations saisonnières et la massification des flux.

- Onéreux : La mise en place est très couteuse (l’informatique représente 150K€).

Economie

Opportunités Menaces

- Contributive à la valeur ajoutée : C’est un secteur dynamique et à forte valeur ajoutée dont son poids économique, sa contribution dans le développement territorial et la création d’emplois sont indéniables.

- Appartenance à l’Europe : L’ouverture des frontières des pays européens avec la convention Schengen, la suppression des barrières tarifaires ce qui facilite les transactions européennes.

- Création d’emploi : Le secteur de la logistique emploie 887 000 personnes en France et 6,5 millions dans l’Union Européenne.

L’essentiel des emplois en France est concentré dans les PME/PMI. - Recherche de la rentabilité : Les entreprises cherchent à accroître les

ventes, avoir le moins de stock possible et réduire les coûts d’où l’importance de la logistique.

- Implication de l’Etat : La volonté de la politique française d’accompagner l’évolution du développement de la logistique avec des liaisons TGV ou programme autoroutier pour accéder aux plateformes, …

- Urbanisation : le PLU (plan local d’urbanisme) mis en place depuis des années occulte complètement l’opportunité de créer des entrepôts logistiques.

Page 4: Swot Logistique

Réglementations, normes, lois et certifications

Opportunités Menaces

- Il y a peu de réglementations en logistique, celles qui existent, concernent surtout le transport.

- Développement durable et qualité :

Il existe des labels, des normes françaises pour le développement durable et la qualité comme : HQE, RS 26 000, EMAS, ISO 9000, 14 000

et une certification anglaise : BREEAM.

Les entreprises se tournent alors vers des normes, des labels énergétiques type BBC plus simple.

- Avantages bancaires : Certaines banques accordent des tarifs bonifiés pour les plates-formes certifiées.

- Simplification : Pour rendre plus accessible les certifications de développement durable, il va y avoir une réduction des cycles en se recentrant sur les plus pertinentes puisque pour la certification HQE, il y a 14 cibles.

- Certifications étrangères : Les certifications anglo-saxonnes sont plus pragmatiques et privilégient l’efficacité au formalisme.

- Gratifiant : Elles permettent à l’entreprise d’avoir une image de marque, de qualité et d’engagement. Pour certain secteur, c’est un avantage concurrentiel et un argument de vente.

- Complexité des démarches : o Il y a un manque total de visibilité entre toutes les normes en

présence et de l’inadéquation des différentes certifications. o La difficulté et l’opacité des certifications sont un frein et les

dossiers vont rarement jusqu’à la certification. - Investissement en coûts et en temps : Elles sont très coûteuses, avec

les audits et le temps mobilisé se chiffre au minimum à 100 000 € quel que soit le site.

- Accessible qu’aux grandes entreprises : La démarche formaliste ne peut s’adresser qu’à des grands groupes structuré en raison des coûts et aux investissements financiers pour le bâtiment et le temps.

- Délais conséquents : Les délais sont incompatibles avec la réalité du monde économique puisqu’ils peuvent s’élevés entre 10 et 20 ans entre un foncier envisagé et un foncier construit.

- Manque d’informations : Sur les nouvelles réglementations et les meilleures procédures.

- Contraignant : Certaines sont imposées par les fournisseurs ce qui demande des adaptations, d’intégrer de nouvelles procédures, des contrôles de celui-ci et des audits pour être certifiés (généralement un contrôle tous les ans).

- Accélération des livraisons : Face aux déclins des Hypermarché et du renouveau des Supermarché en centre ville, les distributeurs imposent une augmentation de la fréquence des livraisons (Loi Tepa):

o ce qui augmente très rapidement les coûts logistiques en multipliant le nombre des préparations de commandes dans les entrepôts

o en même temps que le nombre de références par livraison diminue et de plus en plus de kilomètres réalisés avec des camions de moins en moins bien chargés.

- Diminution des stocks : La Loi LME impose une baisse des stocks et donc des besoins de stockage.

Page 5: Swot Logistique

Environnement et développement durable

Opportunités Menaces

- Depuis le sommet de Rio en 1992, l’idée de développement durable s’articule autour de trois piliers : le social, l’économique et l’environnemental mais les principales actions menées se portent sur l’environnement.

- Imposé par l’Etat et l’Europe : De nouvelles préoccupations en termes d’émissions de CO2, d’écologie, de produit biologique depuis ces dernières années liés à de nouvelles normes, réglementations françaises ou européennes.

- Adaptation de la logistique : Des initiatives de développement durable qui illustrent la métamorphose de la logistique avec :

o des économies de l’eau, d’énergie par des systèmes o dès la construction de bâtiments ou si déjà existant, il y a de

bonnes pratiques (l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des entrepôts, la récupération des eaux de pluie, l’éclairage naturel de l’entrepôt).

- Marché immobilier logistique : La demande de bâtiments "développement durable" se développe mais doucement.

- Imposant : Occupant de grandes surfaces, les implantations d’entrepôts ont des conséquences importantes sur l’aménagement du territoire et de l’environnement.

- Nouveaux objectifs à prendre en compte : o Autosuffisants sur le plan énergétique o Modulable et évolutif o Construit avec des matériaux biodégradables o Minimiser les nuisances o Minimiser les coûts o Améliorer l’image de marque o Stratégies environnementales o Intégrer les enjeux environnementaux tout en dégageant des

voies de progrès économique, social et environnemental.

Page 6: Swot Logistique

La demande globale

Opportunités Menaces

- Positionnement stratégique croissant: La logistique devient stratégique pour avoir une organisation rationnelle de l’espace, du temps et se transforme en élément différenciateur de performance chez le client (taux de service).

- Complexité du marché : o La demande des consommateurs avance plus vite que la logistique o la diversité des produits augmente o le raccourcissement du cycle de vie des produits (schémas de

planification, production et livraison) o La diversité des gestions avec la délocalisation de la production,

l’externalisation du stock, … - Ouverture internationale : Accélération de la Mondialisation des

échanges depuis l’ouverture sur la Chine entre les trois pôles (Alena, Espace Economique Européen, pays ASEAN. Une croissance s’est ressentie en 2010 grâce aux échanges avec les pays du BRIC : Brésil/Russie/Inde/Chine

- Relocalisation en France : Les entreprises se posent des questions sur l’efficacité logistique, la qualité et de coût des délocalisations en Asie.

- Elargissement de la demande : De plus en plus de villes s’intéressent à la logistique pour améliorer le fonctionnement économique de leur territoire et leur bilan environnemental.

- En lien avec des secteurs en croissance : o le E-commerce o le Médical du au vieillissement de la population o la Grande distribution

De réels besoins de coordination des flux physiques, d’informations et financiers :

o Fiabilité : Les clients des services logistiques recherchent aujourd’hui de plus en plus souvent une fiabilité accrue doublée d’une réduction du coût total logistique, que ce soit à l’échelon mondial ou national.

o Traçabilité : La demande s’accroît car c’est un gage de qualité et de sécurité pour les clients.

- Demande limitée : L’offre commence à s’étoffer mais la demande logistique est encore insuffisante.

- Diminution des durées des contrats : La durée des contrats de prestation se raccourcissent alors que les engagements de l’immobilier industriel correspondent à du long terme.

- Besoin encore secondaire pour les petites entreprises : Pour un grand nombre de PME, la logistique est une fonction annexe.

- Lié à l’économie : o Le pouvoir d’achat des ménages : L’entreprise doit être capable

de répondre aux limitations du pouvoir d’achat du consommateur qu’il subit ou impose. Le revenu des ménages diminue et cela se ressent sur la demande logistique.

o Les effets de la crise : Une baisse en 2009 de 18% pour les chiffres d’affaires des 17 principaux prestataires logistiques présents en Europe, 81% des prestataires transport-logistique déclarent les avoir ressenti. Les logisticiens ont alors fait tourner leurs propres stocks.

o La demande s’atténue du aux coûts élevés du transport et des opérations d’import et d’export, ainsi que la faiblesse actuelle du foncier public à investir dans la création de zone logistique.

- Clientèle exigeante : Les prestataires logistiques sont faces à une clientèle qui comprend, mais ne veut pas entendre parler de hausse de prix.

- Marche arrière des entreprises : Certaines ré-internalisent leur logistique.

Page 7: Swot Logistique

La demande et offre immobilière

Opportunités Menaces

- Baisse des loyers : Les loyers ont beaucoup baissé depuis 2008. - Demande en croissance en 2011 :

o Après un début poussif, le marché a redressé la tête en cours d’année, dépassant même le seuil du million de m², soit un score en progression de 30%, capté en grande partie par les quatre marchés-clés de la dorsale Nord-Sud, les marchés secondaires ayant été plutôt chahutés.

o La demande placée a augmenté de 38% pour la même période en 2010.

o Des plateformes et des pôles logistiques de plus en plus importants doivent permettre de canaliser et de contenir les flux duent à la massification, consolidation et à la mutualisation.

o Les opérations en blanc sont réservées avant même d’être livrées. o Essentiellement de réalisation clés en main (prêt à l’emploi).

L’intérêt des utilisateurs pour les immeubles clés en main conjugué au fort ralentissement de la demande, ont limité les possibilités de location de bâtiments livrés en « blanc » sur un marché où le risque d’obsolescence s’accroit.

- Position géographique privilégié de la France : o Véritable façade atlantique qui comprend le continent européen

et le bassin méditerranéen. o L’Europe première destination à l’export : Le marché ne devrait

plus trop se développer étant donné que l’Europe centrale est déjà équipée.

- Autour d’importantes infrastructures : Les sites logistiques se situent actuellement autour des grandes aires métropolitaines, des grands bassins de consommation (Ile de France et Lyon principalement) et les zones portuaires (dont le développement est stimulé par des importations en forte croissance) desservies par d’importantes infrastructures : à côté des autoroutes, des grands axes routiers, …

- La croissance générale est morose. - Regroupement d’entreprises : La logistique immobilière s’est

resserrée par les fusions et les absorptions. - Stock d’entrepôt disponible diminue : La demande varie de 7 à 30%

dû aux ralentissements du marché et de la crise. - Prudence des entreprises et des banques : Il y a beaucoup de

prudence, pas d’opérations lancées en blanc et les investissements peinent à redémarrer. En effet, les banques ne se laissent pas convaincre facilement, cela est dû à la hausse du taux d’intérêt donc il y a des financements alternatifs comme le crédit-bail ou privé.

- Entrepôts mal construits : Il y a eu des productions d’entrepôts neufs mal maîtrisées et construites par de nouveaux investisseurs au milieu de la décennie, de vastes programmes sans qu’ils soient commercialisés pour tout ou partie.

Page 8: Swot Logistique

- Besoin dans les agglomérations de taille moyenne après la phase de

concentration : Des plateformes logistiques régionales sont demandées pour répondre aux besoins d’utilisateurs et il y a des bassins d’emplois plus stables, un foncier moins cher et un accueil plus favorable.

- La modernisation des bâtiments : c’est un nouveau marché surtout s’ils sont placés près des grands bassins de consommation.

- Offre : Des investisseurs-aménageurs de taille mondiale ou des sociétés françaises, de l’ingénierie qui élargissent leur zone d’intervention au-delà de l’Europe, soit en suivant les clients ou en se tournant vers les pays à fort taux de croissance comme les pays de l’est.

- Multimodaux : Il y a les parcs logistiques multimodaux les plus avancés pour une mutualisation des infrastructures, des services et des personnes et un coût du m2 à peine plus élevé.

Page 9: Swot Logistique

La demande immobilière en Ile de France

Opportunités Menaces

- Reprise du marché : o Le stock d’entrepôt diminue et les stocks disponibles de 2009

ont été résorbés. o Les bâtiments existants prennent preneurs. o 858 000m² commercialisés (entrepôt de plus de 5000 m²) dont

522 000 m² de classe A dû au retour de grands logisticiens. Les classes B et C trouvent preneurs en étant reconvertis ou vendus à des utilisateurs.

o Les acteurs de l’immobilier constatent tout de même un léger rééquilibrage des locations sur la région.

- Loyers stabilisés: Les loyers se stabilisent à un niveau bas sauf pour les surfaces très bien placées. Les loyers sont très contrastés et ils sont restés assez bas. Ils avaient baissé de 15% en moyenne sur la période de 2008-2010. Il n’y a plus de différence entre les deux secteurs de la région parisienne et la province. Un entrepôt de qualité très bien placé trouvera preneur même à un prix au dessus de la moyenne.

- Premier marché logistique : Cette région conserve sa place avec 53% des volumes commercialisées.

- Le marché reste tendu globalement. - Baisse des projets : Il y a une baisse de 21% sur les projets due à la

prudence des développeurs et cette baisse concerne toutes les catégories de bâtiments (A, B et C).

- Par rapport aux autres zones : Les loyers sont élevés, il y a une saturation d’emplois logistiques et de surfaces logistiques.

Offre :

- Le secteur de Sénart (Seine et Marne au sud-est de Paris) est en suroffre notamment à cause de l’offre neuve de classe A qui a baissé, la crise les a mis plus à la portée des utilisateurs.

- L’offre est en lien avec l’actrice majeure : la grande distribution alimentaire, avec l’invention de nouveaux concepts le « drive ». - l’offre en Ile de France va se restructurer à partir des bâtiments existants à moderniser. - La région reste un bassin d’emploi et de consommation élevés. Si la reprise économique s’accélère, la prise de surface plus proche de paris va se

développer. - EOL commercialise 80% de l’offre en entrepôt logistique en Ile de France ce qui représente 70% de son chiffre d’affaires et les entrepôts de plus de

10 000 m² représentent 25% de son chiffre d’affaires.

Page 10: Swot Logistique

La demande immobilière en Nord Pas de Calais

Opportunités Menaces

- Accès par le Nord de l’Europe : Il y a une intensification de l’approvisionnement par le nord de l’Europe via le port de Dunkerque et du Havre.

- Région attrayante : La région reste attractive, demandée et les prix restent encore assez bas.

- Les utilisateurs demandent plus de flexibilité. - Moins de surfaces vides : les loyers devraient remonter et les

échanges européens ouvrent des perspectives. - Manque de capacité : La région manque de terrains pour

construire des entrepôts de plus de 10 000m², pour trouver du foncier il faut s’éloigner de la métropole lilloise.

Offre :

- Les gérants des entrepôts logistiques accompagnent leurs clients dans leur réorganisation après la crise. Ils analysent leurs flux amont et aval. Les stocks sont désormais plus petits, à un niveau raisonnable, sans risque de rupture.

- Cette région sera bientôt en suroffre. Il risque d’y avoir une incidence sur les loyers qui vont revenir progressivement à leur taux normal de 40-42€/m²/an au lieu de leur niveau économique de 36€ pratiqués.

Page 11: Swot Logistique

La demande immobilière à Marseille

Opportunités Menaces

- Près du centre ville : L’aménageur propose des entrepôts placés tout près du centre ville afin de massifier les flux, de réduire au maximum les parcours de livraison à exploiter des véhicules électriques.

o 40% du déplacement des marchandises représentent l’approvisionnement des commerces

o 10% pour la collecte des déchets des matériaux o 50% des flux achats des particuliers qui viennent

s’approvisionner en marchandises dans les commerces. - Situation stratégique : la ville est tournée vers l’Afrique du nord et la

présence du port. - Des personnes qualifiées :

o 7,1% de l’emploi total du département des Bouches du Rhône o 1666 entreprises (2/3 transporteurs) et 1/3 auxiliaires). o 35 833 emplois o Valeur ajoutée nette de 12 milliard €/an o 30 formations, 2 000 étudiants, 500 chercheurs en logistique

- Manque de surface : o La ville est à l’étroit en matière de logistique urbaine,

d’après AGAM il manque 600 000m² d’entrepôts. o Le stock d’entrepôts logistiques régionaux est passée de 2

millions de mètres carrés à Marseille contre seulement 500 000 m² au début de la décennie.

- Centre ville difficile d’accès : o La livraison en centre ville est de plus en plus difficile due

aux contraintes environnementales qui sont de plus en plus sévères, des aménagements urbains et de la population qui accepte de moins en moins les nuisances sonores.

o Sur Marseille, il faut compter les bouchons, les incivilités routières et le projet semi-piétonisation.

- Disponibilité de la main d’œuvre qualifiée : Etant donné qu’il y a beaucoup d’emplois, la main d’œuvre qualifiée est déjà en poste.

Page 12: Swot Logistique

La demande immobilière en Rhône-Alpes

Opportunités Menaces

- Forte demande : Selon Prologis, la demande reste soutenue. - Offre de stock importante :

o Lyon doit faire face à une offre de stocks (surface vide) encore trop importante qui touche toutes les zones de toutes tailles et ça va prendre du temps de résorber le stock moyennant des prix bas.

o Un stock total de 800 000m², neuf et vieux disponible dans l’est de Lyon.

- Les stocks d’entrepôts logistiques régionaux, au développement plus récent ont connu une croissance encore plus forte : + 124% à Lyon avec près de 4 millions de mètres carrés fin 2010.

- En lien avec les secteurs en croissance : Il y a de nouveaux projets avec trois secteurs en pointe le e-commerce, le médical et la grande distribution.

- Sites attractifs : Les plus recherchés correspondent à un arc de cercle à l’est de Lyon, qui englobe la Plaine de l’Ain, l’Isle d’Abeau où une extension est prévue au nord à savoir dans le secteur de l’aéroport de Lyon Saint Exupéry, les abords de la rocade est, l’extension Jonas, Communay, Simandre et Chasse-sur-Rhône jusqu’à Corbas et Grenay. Il y a des difficultés sur la commercialisation du sud de Lyon due à l’hostilité du terrain à l’ouest et des problèmes de disponibilités de main-œuvre au nord et nord est. Pourtant, ces zones sont cédées moins cher et se prêtent à des logistiques différentes surtout que Lyon est choisi pour des projets intéressants le sud de la France ou le sud de l’Europe.

- Positionnement stratégique : Prêt des deux plus grosses infrastructures de l’Hexagone, l’autoroute A6 et la voie ferrée PLM (Paris Lyon Marseille), Cargopost.

- Les investisseurs développeurs ont plus de visibilité et de motivation à relancer des opérations et à être attentifs à la qualité du preneur et à la durée du bail.

Page 13: Swot Logistique

L’offre globale

Opportunités Menaces

- Valeur ajoutée de la France : Meilleur rapport qualité/prix o La main d’œuvre a un coût inférieur de 15 à 40% à celui des pays

du nord de l’Europe. o Personnel qualifié : Une offre de formation en France o La productivité des français se classe dans les premiers devant

l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et la Grande Bretagne o L’immobilier logistique, les prix des terrains sont attractifs, les

coûts d’établissement et de construction sont bas. o France a une place majeure de la logistique mondiale et une

expérience acquise. - Chine : Les prix de la chine ont augmenté due à la relocalisation des

fabrications des sociétés européennes, américaines mais aussi chinoises vers le pays le moins cher, le Vietnam et moins facile.

- Localisation du marché de la logistique : Il est principalement situé en Asie et une distribution orientée sur l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord. En France, l’avenir de la logistique se situe au niveau local.

- Offre globale : Certaines entreprises proposent du transport amont et aval ainsi qu’une prestation logistique.

- Professionnalisation du secteur : La logistique est un métier et devient de plus en plus une affaire de spécialiste.

- Matériel de manutention : Les outils de manutention permettent d’optimiser le temps, l’espace et les coûts.

o Ils offrent une gamme complète et variée de matériels, systèmes et services recensés par le Syndicat des Industries de Matériels Manutention (SIMMA).

o Il y a des contrats de location, crédit-bail, … avec les entreprises de matériels de manutention (gain de coût) car ils évoluent rapidement et la maintenance est coûteuse.

- Concurrence forte : La logistique est un secteur à intensité concurrentielle de plus en plus élevée qui voit l’arrivée de puissants pays émergents comme les pays de l’Europe de l’Est, la Turquie, la Chine ou encore le Brésil.

- Porte d’entrée de la Chine en Europe : La Chine dispose une porte d’entrée en Europe à travers la Grèce. Les Européens demandent à la Chine de réévaluer le yuan car c’est le principal instrument de la compétitivité de ses produits à l’étranger. Mais la Chine a demandé que les taux de change des principales monnaies restent relativement stables entre eux.

- Réactivité et flexibilité des prestataires logistiques : Le marché rend plus complexe l’organisation de l’entreprise qui doit être souple, réactive, avoir la capacité et les moyens techniques suffisants pour évoluer au fur et à mesure et adapter rapidement l’offre pour faire face :

o à l’obsolescence rapide des stocks o aux variations importantes de la demande des baisses

(la crise) comme aux hausses d’activité - L’écrasement des groupes face aux petites entreprises

logistiques : les Pme n’ont pas la même flexibilité financière et technique pour faire face à des variations de la demande importante.

- Apparition de prestataires étrangers : Il y a de nouveaux opérateurs étrangers.

Page 14: Swot Logistique

Les tendances logistiques

Opportunités Menaces

- Apparition du Drive : Le système du Drive est développé par les grandes enseignes de la distribution avec des lieux accessibles en voiture à proximité des villes ou à côté des magasins. Cela permet de faire des économies en main d’œuvre, suppression de la mise en rayon, meilleur gestion des DLC (Date Limite de Consommation). C’est l’avenir de la logistique.

- Mutualisation : La mutualisation des flux est une des pistes d’avenir de la Supply Chain avec une réduction des coûts logistiques, partage des charges d’exploitation (diminuer jusqu'à 50%), augmenter les fréquences de livraison tout en maitrisant le budget transport, réduire voir supprimer les stocks, optimiser ou stabiliser les coûts de la Supply Chain, améliorer la qualité de service, garantir la disponibilité des produits en linéaire, augmenter le taux de remplissage des véhicules, réduire les émissions de CO2. Le process industriel peut être en partie dans l’entrepôt logistique.

Accroitre le poids des négociations fournisseurs avec les GMS : la mutualisation des fournisseurs dans la GMS (Grandes et Moyennes surfaces) permet d’être plus fort vis-à-vis des exigences des plateformes et des clients.

- Externaliser la logistique : recentrer sur le cœur de métier des entreprises.

o La connaissance spécialisée du prestataire présente de nombreux avantages comme une réduction des dépenses de 5 à 10% avec la réduction ou le transfert d’investissements comme les surfaces de stockages ou réduction des frais fixes de l’entreprise, abaissement des coûts avec le passage des coûts fixes à des coûts variables, l’accroissement de flexibilité et de souplesse. 21%, la gestion d’entrepôt reste la seconde fonction logistique la plus externalisée et ensuite il y a la préparation de commande. Le savoir faire logistique est un élément clé pour les prestataires.

o Les chargeurs confient de plus en plus leur Supply Chain Management aux spécialistes.

- Externaliser : o L’externalisation partielle ou totale des activités logistiques

des répondants n’est pas à l’ordre du jour, en moyenne de 12% avec une prédominance forte du transport (58%).

o Les exportateurs recourent trop faiblement à l’externalisation logistique.

o Le marché est encore externalisé à moins d’un tiers. - Contraction des marchés : La diminution des marchés ne favorise

pas l’externalisation pour mutualiser et les projets logistiques sont mis en suspend.

Page 15: Swot Logistique

- Logistique urbaine : Elle peut très vite démarrer ou davantage se développer si les collectivités locales restreignent la circulation des camions et si le coût du carburant continue d’augmenter.

- Rétro logistique (Reverse Logistics ): le processus de retour du marché, de destruction, comprend des coûts importants et il faut l’intégrer dès la conception. Il s’agit du marché de retraitement et de la valorisation des déchets.

- Apparition du e-commerce : o 819 000 sites marchands actifs fin 2010. (+29% en un an) o 93€ de transaction moyenne fin 2010 o 30 milliard de CA en 2010 pour l’ensemble des sites. o 72% des français sont cyberacheteurs (+ 4 millions en un an) o Le nombre de cyberacheteurs augmente en moyenne de 2 à 3

millions chaque année o Produit physique ou immatériel ou service o Rapidité o Livraison à domicile o Large choix de produits o Délais courts o Paiements sécurisés o Diminuer les intermédiaires o Offres promotionnelles

- La logistique de l'e-commerce est aujourd'hui loin d'être idéale.

- Royaume-Uni est plus avancé que la France.

Page 16: Swot Logistique

Les coûts

Opportunités Menaces

- Contributif à la valeur ajoutée : Il représente entre 30 et 50% du coût du produit.

- Coûts globaux de la logistique : Ils représentent environ 8 à 12% du chiffre d’affaires des entreprises françaises (soit 120 milliards d’€), 10 à 16% dans les pays de l’Union Européenne et 15 à 17% au Brésil et Mexique.

- Entrepôt froid : le coût logistique est multiplié entre 3 et 5 essentiellement dû aux coûts d’électricité qui représentent 10 à 12% des coûts de l’entreposage des surgelés.

- Pas de règles claires et précises d’affectation des coûts logistiques : Ils dépendent du secteur de l’entreprise, du marché visé, de son niveau d’intégration et de sous-traitance des opérations.

- Nouvelle augmentation de l’électricité : Le coût de l’électricité a augmenté de 13% environ dû à l’arrêt progressif des centrales nucléaires dans certains pays d’Europe.

- Taxes locales : Le retour a un niveau plus élevé des taxes locales sur l’immobilier logistique.

- Fin du dispositif Fillon : C’est la fin progressive du dispositif d’allègement Fillon qui augmentera le coût des salaires alors que les références de révisions sont le niveau du SMIC et des indices de l’Insee sans rapport avec la fin des abattements prévus par la loi Tepa.

- Mise aux normes ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) : la réglementation sur les normes ICPE est en constante évolution et les coûts liés à la mise aux normes peuvent avoir un impact très important sur les coûts logistiques.

- Augmentation : Il y a une augmentation des coûts par la loi LME et TEPA.