Non, ce n’est pas un pédalier avec capteur de puissance. Derrière cette étrange flasque qui sert d’étoile, se cache une roue libre...

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Surprenant sous tous rapportsEt si on sortait un peu des sentiers battus ? À une époque où l’on ne parle que du 1x11 de Sram ou de l’électrique de Shimano dans ce domaine si fermé de la transmission, nous avons eu le privilège de rouler avec une ‘‘nouvelle’’ alternative bien étonnante. Cela faisait près de deux ans que Romain Olmos (HXR) travaillait sur sa propre transmission avec cassette fixe et roue libre dans le pédalier, tout l’inverse des standards. Et avec évidemment son lot de particularités sur le terrain. Un concept qui a certes déjà été essayé par le passé, mais qui est maintenant adaptable à tous les cadres et qui s’apprête à être commercialisé pour la première fois. Depuis fin novembre, nous roulons avec cet ensemble baptisé Easy Shift, sur notre vélo. On vous explique tout.

TexTe > THIBAUT SIMON & PHOTOS > THIBAUT SIMON / ACTION RICHARD BORD

NOUVEAU

TÉ

La dernière fois que nous étions sortis du rang en

matière de transmission, pour rouler avec une alter-

native technique, c’était il y a plus de deux ans pour

tester le système Acros hydraulique. Un intérêt mitigé à

l’usage, pour un flop commercial attendu. On pourrait aussi

vous parler du pédalier Hammerschmidt (paix à son âme)

ou du célèbre moyeu Rohloff qui se cherche désespérément

une place sur le marché du VTT... Tout ça pour dire que le

domaine de la transmission ne nous habitue pas aux boule-

versements majeurs réguliers et Shimano et Sram laissent

peu de place aux solutions insolites. Les deux mastodontes

occupent le terrain avec brio sur le 1x11 et maintenant

l’électrique, les deux révolutions majeures ces dernières

années. Point barre. Alors quand on nous propose une trans-

mission vraiment différente, on ne se fait pas prier. ‘‘On’’,

c’est Romain Olmos, enthousiasmé à l’idée de nous dévoiler

enfin son bébé. Un projet sur lequel il travaillait depuis

près de deux ans maintenant. Le boss de HXR s’apprête à

commercialiser un système avec cassette fixe et roue libre à

l’avant, dans le pédalier. Oui, vous avez raison : le concept

n’est pas totalement nouveau puisque les trialistes utilisent

ce type de transmission, dans des configurations qui ne

sont pas faites pour rouler. Les historiens du cycle parleront

également d’une tentative de Shimano il y a de très longues

années, qui avait été vite avortée. Romain Olmos travaillait

chez Koxx il y a quelques années. La marque spécialisée

dans le trial, mais qui tentait de s’élargir au VTT polyvalent,

avait commencé à bosser sur une transmission avec roue

libre à l’avant. Là aussi, le concept n’avait jamais dépassé

le stade du projet et d’un prix de l’innovation, ce qui n’a

jamais suffi pour commercialiser la transmission. Problème

majeur : à cette époque, on ne parlait pas de mono-plateau.

On roulait en triple et certains rebelles osaient le double.

Mais techniquement, ce concept se marie très mal avec

un dérailleur avant. La chaîne bouge trop, d’un plateau à

l’autre. Elle ne peut pas supporter les contraintes et l’en-

traînement permanent de la cassette. Les déraillements

étaient inévitables. Les dérailleurs tombaient comme des

mouches. Fin de l’aventure. Romain avait suivi tout ça

de l’intérieur. L’idée est réapparu dans son esprit avec

l’arrivée massive du 1x11 pour toutes les pratiques. Plus

de dérailleur avant. Plus ce satané souci majeur. Hop, une

brèche venait de s’ouvrir ! D’autant qu’aucun brevet n’avait

justement été déposé sur le système à mono-plateau.

Romain s’est donc associé à un ingénieur dont on doit taire

le nom car il travaille également pour une grande boîte dans

l’automobile. Non, on n’est pas des balances. Deux ans de

sourcing, d’études, de tentatives hasardeuses, d’avancées

timides pour finalement sortir quelques protos depuis l’été

dernier. C’est fait. Les pédaliers sont finalisés, le moyeu

à cassette fixe aussi. La bonne roue libre a été validée.

L’anti-déraillement était prêt depuis longtemps, comme le

kit de conversion avec le pignon de 42 pour se dédouaner

sans trop de souci de deux plateaux. La commercialisation

peut commencer début 2015. Romain a tout. Et il se trouve

que nous aussi, sur notre vélo, depuis fin novembre...

1

4

1 - Avec le moyeu arrière spécifique, le pédalier est le coeur du système HxR. Les manivelles sont classiques, l’axe également, tout comme le mono-plateau. Seule une roue libre prend place derrière la flasque qui fait ici office d’étoile. Voici le modèle de que nous avons essayé. C’est une pré-série et quelques aména-gements cosmétiques sont attendus pour les modèles définitifs.

2 - Vue de face du concept. On aperçoit les dents du pla-teau au centre des deux flasques (qui font office d’étoile) qui serrent la roue libre à l’intérieur. L’encombre-ment n’est pas énorme. Le système reste discret.

3 - Autre élément important du kit, l’anti-déraillement. Ça ne change absolument rien au fonctionnement de la transmission. Mais la cassette étant fixe, la chaîne tourne tout le temps, même lorsqu’on ne pédale pas. Au moindre déraillement, on imagine les dégâts... L’«anti-dé» HxR a donc fonction de système de sécurité.

4 - La cassette classique (vous êtes libres de choisir celle que vous voulez) reçoit un pignon de 42 dents, ce qui permet de passer effi-cacement en 1x11. elle vient se loger sur un corps de cassette fixe. HxR propose un moyeu en version xD et un en version Shimano.

NOUVEAUTÉ

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ADAPTATIONL’un des points forts de ce système, c’est la facilité de le monter sur quasiment tous les vélos, y compris avec presque tous les pédaliers. Pour le moment, ça coince encore avec les pédaliers GXP de Sram, mais c’est l’unique limite. Le vélo doit pouvoir recevoir un antidéraille-ment, absolument indispensable, même si on roule avec du Sram XX1. À l’arrière, on peut utiliser n’importe quel dérailleur. En commercialisa-tion, HXR propose le kit complet ou les éléments au détail, comme la roue libre à l’avant, le moyeu arrière fixe, ou l’anti-dé. Question montage, pas besoin d’être un as de la mécanique. Ce n’est pas plus compliqué qu’un système classique. Évidemment, vous avez compris que vous ne pourrez pas rouler en double ou triple plateaux...

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Théorie : la chaîne étant constamment entraînée par la cassette fixe (tant que la roue arrière tourne), elle est donc perpétuellement en mouvement, même si le pilote ne pédale pas. L’avantage majeur est donc de pourvoir changer les rapports même quand on ne pédale pas : dans les passages techniques où on danse autour du cadre debout sur les pédales, dans les descentes très raides quand on est derrière la selle, dans les enchaînements de virages rapides où le pilotage ne doit pas être perturbé par le pédalage, ou encore dans les brutales variations de pente, là où on se fait surprendre parfois avec un énorme coup de cul derrière un virage... et que l’on doit passer les vitesses «à l’arrache» en faisant tout craquer pour finalement terminer coincé debout à essayer d’emmener un mauvais braquet. On pense aussi à ce qui peut se passer au fond d’une bonne cuvette bien raide. Bref, l’ambition de cette transmission est de soigner l’anticipation et la transition quand on ne peut le faire avec une transmission classique, avec laquelle on doit forcément pédaler pour changer les rapports. Les vitesses passent plus vite, tout le temps, sans forcer. Évidemment, toujours en théorie, cela permet de gagner de très précieuses secondes dans le cas d’une compétition. Mais aussi de réduire les efforts du pilote et les passages de vitesses violents. Autre argument théorique : le système allège le moyeu arrière, fait avancer le poids sur le centre du vélo. La répartition des masses est plus équilibrée. Enfin, en terme d’usure, les rapports passant de manière plus soft, les éléments subissent moins vite le temps qui passe...

POurquOI ?

Techniquement, il faut donc concevoir un pédalier avec une roue libre intégrée. Romain et son mystérieux ingénieur ont retenu une roue libre ‘‘clas-sique’’ qui est prise en sandwich dans deux flasques servant d’étoile au pédalier. La plateau peut maintenant tourner avec les manivelles immobiles. Le rétro-pédalage n’entraîne plus le plateau. Seul le pédalage emporte ce dernier. Le plateau peut être standard. Le système passe sur tous les boîtiers de pédaliers standards ou Press Fit. Le montage se fait comme avec des boîtiers et pédaliers classiques. À l’arrière, HXR a dû concevoir un moyeu avec corps de cassette fixe, ce qui bloque la cassette. Pour passer en 1x11 sans choper des cuisses de pistard, il faut aussi se doter du kit maison de conversion avec le grand pignon de 42 dents. Attention, élément fondamental : l’anti-déraillement doit absolument être présent. Ça ne change rien du tout au fonctionnement, mais il est là pour empêcher définitivement tout risque de déraillement, y compris avec des plateaux Sram X-Sync ou autres inspirations. La chaîne tournant tout le temps, si un déraillement survient, celle-ci continue à être entraînée par l’arrière et entame son triste carnage... Résumons : pour modifier son vélo, il faut donc se doter du kit roue libre ou du pédalier complet HXR, du moyeu fixe maison et de l’anti-déraillement, spécifiquement dessiné en matière d’encombrement pour se loger à côté de la roue libre, même s’il est possible d’adapter un bon nombre d’anti-D concurrents (méfiance, certaines épaisseurs empêchent tout de même la cohabitation.) Pour le reste, on peut partir avec n’importe quel kit de conversion de pignon, ainsi qu’avec un dérailleur arrière, une cassette et une chaîne de son choix. Évidemment, comme vous devez acheter le moyeu spécifique, ça vous coûtera aussi une jante 32 trous de votre choix et un rayonnage. Mais rien de très compliqué en fait...

COmmeNT ?

ous voilà donc avec tous les éléments du puzzle dans les mains.

Le nouveau cadre Xprezo Adhoc, flambant neuf, attendait déjà

sur le pied d’atelier. Premier constat à vous faire partager : nous

ne sommes pas mécano d’un team international, ni même ingénieur, loin

de là, et pourtant nous n’avons connu aucune complication au moment

du montage. L’ensemble HXR s’installe relativement facilement sur le

cadre. Comme un pédalier classique finalement. Abrégeons donc ce qui

se passe à l’atelier et allons rouler. Il est clair que les premières sorties

sont assez étranges. On s’amuse constamment, on en fait quatre fois

trop, à solliciter constamment et pour rien le shiffter. On roule à peine

et on pense juste à s’amuser avec cet étonnant passage de vitesses.

C’est quand même assez déroutant de pouvoir changer les rapports

sans pédaler, en rétro-pédalant (on est bien d’accord, ça ne sert stricte-

ment à rien, mais on vient de dire qu’on s’amuse beaucoup au début).

Déroutant également d’apercevoir le plateau et la chaîne tourner alors

qu’on stoppe le pédalage. Balayons tout de suite certaines craintes : les

yeux fermés (enfin, façon de parler) et sans changer de vitesses, on ne

ressent absolument aucune particularité en avançant. Aucune friction,

évidemment aucune gêne, pas de bruit perturbant. Juste la délicieuse et

très légère musique de la roue libre à l’avant, quasi-électrique, lorsque

l’on relâche le pédalage. On adore. C’est tout. Pour le reste, on est sur

une transmission rien de plus classique. Le système HXR ne vous fera

pas non plus rouler plus fort... Il n’est pas simple de repenser sa manière

de changer les vitesses. Malgré le système qui le permet, on se prend

encore à ne pas penser à passer les rapports tant qu’on ne pédale pas.

Il nous a vraiment fallu 4 ou 5 sorties pour nous y faire vraiment et pro-

fiter enfin des bienfaits du concept. Nous nous sommes aussi amusés à

enchaîner les grosses variations de pentes, les transitions douloureuses.

C’est alors une certitude, cette transmission est efficace. Les rapports

passent plus facilement, de manière plus souple, puisqu’en abordant un

passage compliqué, on peut monter les rapports sans pédaler, juste sur

l’élan, donc sans forcer comme un bourrin en faisant tout craquer. Très

vite, avec l’habitude, on s’aperçoit qu’il est plus facile d’anticiper. Les

quelques derniers tours de roues à la fin d’une grande descente, où on

Ci-dessus : nous avons installé cette transmission avec les éléments HxR au complet sur le nouveau xPrezo Adhoc d’enduro (merci à Road Trip Import / xPrezo France d’avoir réagi aussi vite pour les besoins de ce test). Visuellement, rien ne choque. À la limite, on pourrait penser à un pédalier avec capteur de puissance. Il faut avoir l’oeil pour apercevoir une spécificité, d’autant que le système s’utilise avec un dérailleur arrière classique. en l’occurrence, nous avons monté un Sram xx1. Pour info, notre plateau était un 32 dents.

Su

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est derrière la selle sans pédaler, permettent de préparer les rapports pour

la terrible remontée juste après le fond de la cuvette. Les quelques cen-

tièmes de seconde où l’on doit stopper le pédalage pour négocier le dernier

virage avant d’entrer dans la pente, permettent là encore de préparer le

bon rapport, sans attendre de pouvoir pédaler à nouveau et donc de perdre

du temps, voire de l’énergie le cas échéant. C’est effectivement cela :

quand on parvient à bien maîtriser cette nouvelle manière de shiffter, on a

vraiment l’impression d’avoir toujours un temps d’avance. On aborde assez

sereinement les changements de rythme. Attention, la transmission ne

pense pas pour nous. On peut toujours passer trop de rapports d’un coup

et se retrouver en galère. N’exagérons pas, c’est toujours à nous de faire

les bons choix. Le système HXR nous offre juste la possibilité de le faire

tout le temps, y compris quand la technicité du terrain, l’exigence d’une

courbe ou la fatigue du pilote empêche le pédalage. Ça devient plaisant,

au fil des sorties, et quand on a enfin totalement assimilé cette nouvelle

habitude, de ne plus entendre craquer les vitesses, de ne plus devoir plon-

ger dans une descente en moulinant stupidement le temps de tomber les

rapports. On a aussi beaucoup apprécié le système dans certains dévers

où le pédalage est impossible. Un coup d’oeil sur la suite du trail et hop

! On peut préparer les vitesses. Nous avons roulé cette transmission dès

fin novembre, sans jamais prendre part à une compétition (difficile à cette

période), mais on imagine très bien ce qu’on peut tirer comme bénéfices,

un enduriste affûté qui joue le chrono à quelques secondes. On gagne for-

cément un peu de temps à chaque fois qu’on anticipe, lorsque l’on roule à

bloc. Et pourquoi un crosseur ne jouirait-il pas des mêmes avantages après

tout ? Il est vrai que pour des programmes typés randonnée, quand on peut

se permettre de prendre son temps pour passer les vitesses, de récupérer

en haut d’une côte pour descendre les rapports sereinement, cette trans-

mission n’offre que l’avantage du confort et de la douceur. Durant ce test,

nous n’avons eu aucun souci technique (nous avons notamment roulé une

bonne partie du temps dans la boue - avec des lavages réguliers). La roue

libre n’a jamais bronché. Pas d’apparition de jeu, pas de bruit suspect,

rien à signaler. On a vraiment aimé rouler différemment. Le système

marche. Son efficacité est surprenante. Ce n’est pas du gadget, loin de là !

Ci-dessus : vous avez déjà changé de vitesses dans cette position, vous ? C’est précisément ce que nous sommes en train de faire ici, pour mieux aborder la pente inverse en bas de cette cuvette. Nous avons commencé à rouler cette transmission fin novembre, essentiellement dans l’humidité et la boue. Cette dernière ne s’accumule pas entre les deux flasques qui tiennent la roue libre. L’action constante de la chaîne semble avoir des vertus nettoyantes. Rien n’a jamais bronché pour aucun élément du système. L’ensemble semble très fiable et costaud.

I l faut c la i rement un temps d’adaptat ionet ensui te tout dev ient t rès s imple

Tenue du TesTeurmaillot Specialized Enduro Comp

short Specialized Enduro Comp

Casque Specialized Tactic II

gants Specialized Lodown

lunettes Spy Cutter

Chaussures Scott MTB Elite

NOUVEAU

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mÉmO

- Adieu le double plateaux, encore une nécessité pour beaucoup de Vététistes lambda- pas donné si on doit acheter l’ensemble, avec en plus le rayonnage d’une roue

+ passages de vitesses sans pédaler+ passages de vitesses rapides, doux et précis+ On passe les rapports là où on ne pourrait

pas avec une autre transmission + relativement simple à monter+ adaptable a presque tous les vélos

Lui aussi spécifique, le moyeu est fixe (comme sur un fixie ou un vélo de piste). Le corps de cassette ne tourne donc plus. Il entraîne en permanence la chaîne, tant que la roue est en mouvement, même sans pédaler. On peut changer les vitesses sans pédaler. On note le corps du moyeu ajouré, juste une question d’esthétique et de gain de quelques grammes, ainsi que le fameux dernier pignon de 42 dents. Qui dit moyeu spécifique dit rayonnage d’une nouvelle roue. Il faut donc se doter d’un cercle de son choix.

Parlons poids, puisqu’on sent très bien venir la question. L’ensemble du système peut être comparable à une transmission Shimano XT en double plateaux. Mais attention, il faut relativiser car vous avez bien compris que certains éléments peuvent être différents en fonction de vos choix (Anti-dé, Kit de pignons, pédalier). C’est donc assez variable. Prenons le système dans sa tota-lité avec les produits HXR. L’anti-déraillement pèse 120 gr. Le moyeu spécifique pèse 244 en ver-sion XD et 235 gr. en version Shimano. Le kit de conversion avec pignons de 16 et 42 dents pèse 111 gr. Le pédalier avec boîtier, manivelles et roue libre devrait tourner autour de 890 gr. Mais la validation du pédalier définitif est en train de se faire au moment où on écrit ces lignes. Notre modèle de test présenté ici est une présérie, avec des manivelles d’emprunt, non définitives.

le POIDs eN quesTION

Il ne reste donc qu’à valider techniquement les manivelles définitives. Le reste est déjà là. Les sous-traitants sont définis depuis longtemps. Romain Olmos nous parle d’une commercialisation en début d’année. L’anti-dé est déjà dispo pour 99 euros. Le kit de pignons est lui aussi déjà en vente contre 89 euros. Il faut compter 279 euros pour le moyeu (disponible en 142/12 mm avec possibilité de le passer en 135/12 mm ou 135/9 mm - XD ou Shimano). Le prix du pédalier devrait tourner autour de 400 euros. A noter que HXR proposera des rayonnages de roue pour aller avec le moyeu, pour ceux qui n’ont pas envie de s’en soucier. Côté coloris, HXR restera sur ce noir présenté ici, dans un premier temps. Seul le pignon de 42 est dispo en noir, rouge ou gris brut.Contact : HXR, 06 32 57 93 95contact@hxr-shop.fr

lA COmmerCIAlIsATION

Le ‘‘simple’’ randonneur y verra des avantages sur une longue sortie éprouvante : l’économie d’énergie grâce aux passages de vitesses plus faciles ou dû au fait de ne plus rester coincé debout sur les pédales quand il se fait surprendre par le terrain. Plus de confort aussi, en disant adieu aux vitesses passées violemment. Le com-pétiteur y verra une belle manière de gagner quelques secondes par-ci par-là en soignant les transitions, les changements de rythme... On peut très bien imaginer ce concept sur n’importe quel vélo, grâce à son poids contenu, mais il nous semble particulièrement adapté à l’enduro.

NOUVEAUTÉ