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Société. Se marier avec soi-même

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ARTS, FINANCE, HÔTELLERIE-TOURISME-RESTAURATION : TOUR D’HORIZON DES FORMATIONS ET ÉTABLISSEMENTS

À PRIVILÉGIER, EN FRANCE OU À L’ÉTRANGER.

éducation

carnet

I I

Des formations professionnalisantes,

internationales et qui permettent,

dès le niveau bachelor, d’accéder

rapidement à d’importantes responsabilités.

De quoi susciter l’intérêt de nombreux jeunes.

À l’image de ce secteur mondialisé, les

études qui y mènent sont tournées vers

l’international. Si les établissements dédiés

à l’hôtellerie-restauration sont implantés

un peu partout dans le monde, les écoles

helvètes sont les plus réputées.

Un sondage réalisé par TNS Sofres

en 2013 plaçait d’ailleurs trois écoles suisses

sur le podium des meilleures écoles

de management hôtelier du monde.

Clairement axé à l’international, le bachelor

en management hôtelier de la prestigieuse

École hôtelière de Lausanne (EHL) bénéficie

d’une accréditation américaine, accordée

par la Commission on Institutions of Higher

Education (CIHE) de la New England

Association of Schools and Colleges

(NEASC), aux États-Unis, et d’une

accréditation suisse et européenne.

L’EHL développe un programme original,

“né de l’ambition partagée de trois

institutions académiques prestigieuses

et de leaders du secteur : former la future

génération de professionnels de l’accueil

capable de s’occuper des postes à dimension

mondiale”. Les étudiants évoluent dans trois

environnements de travail : Lausanne, Hong

Kong et Houston. Autre fleuron suisse, l’école

Glion propose, entre autres, des diplômes

de management hôtelier et une spécialisation

unique en gestion de marque de luxe.

Les cours se déroulent sur trois campus

(deux en Suisse et un à Londres) et la centaine

de nationalités représentées renforce le

caractère international de l’enseignement.

Le programme allie “la rigueur suisse,

l’apprentissage pratique et une approche

moderne, à travers des spécialisations et un

enseignement axé sur le management”. Glion

développe même un double MBA (Master of

Business Administration) et MSc en hôtellerie

internationale. Conçu pour mieux répondre

aux demandes de l’industrie. Le programme

est en attente d’approbation de la NEASC.

En France, l’Institut Paul Bocuse délivre

un diplôme bachelor (Hons) management

Devenir un pro de l’Hospitality Management

Travailler dans de beaux hôtels dans un cadre paradisiaque, apprendre

et transmettre les secrets de l’art culinaire… Voilà ce qui vous fait vibrer ?

Pour intégrer le monde de l’hôtellerie-tourisme-restauration – résolument tourné

vers l’international –, mieux vaut avoir un solide bagage technique et linguistique.

Zoom sur les établissements qui vous ouvriront les portes des palaces.

L’HÔTELLERIE-RESTAURATION : UNE TRADITION D’EXCEPTION

École Glion

Michigan State University

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carnet

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international de l’hôtellerie et de la

restauration qui confère un titre de

responsable international de l’hôtellerie

et de la restauration (niveau II), inscrit

au Registre national de la certification

professionnelle. La formation se déroule

à Lyon. Il propose aussi un bachelor en arts

culinaires et management de la restauration

qui, depuis octobre 2017, comporte une

spécialisation inédite : l’art de recevoir.

Si ce cursus est plus tourné vers

l’entrepreneuriat, l’institut propose aussi, en

partenariat avec une université finlandaise,

un master en management et innovation

culinaire. Côté multiculturalisme, il n’est

pas en reste non plus puisqu’il accueille

700 étudiants de 50 nationalités différentes.

À Ferrières-en-Brie, en région parisienne,

l’école Ferrières, qui a ouvert ses portes

il y a deux ans seulement, propose deux

cursus : un anglophone et un francophone.

Elle intègre par ailleurs une dimension

numérique à tous ses cursus : bachelor,

master, MBA, programmes culinaires et

formation continue. L’école internationale

d’hôtellerie et de management Vatel dispose

de campus à Paris, Lyon, Nantes, Nîmes et

Bordeaux et d’un réseau international de

26 écoles. Grâce au programme Marco Polo,

les étudiants peuvent partir étudier à

l’étranger en deuxième année et effectuer

une partie de leur spécialisation de

cinquième année sur un autre campus.

Pour devenir chef cuisinier et/ou manager

en restauration Internationale, le centre

Alain Ducasse Éducation, situé à Argenteuil,

propose aux étudiants un bachelor des

arts culinaires d’une durée de trois ans.

Pour un rêve américain hôtelier, optez pour

la prestigieuse Cornell University. Située

à Ithaka, dans l’État de New York, elle figure

dans tous les classements internationaux.

Et pour cause, ses cours sont dispensés

par de talentueux professeurs parmi lesquels

une quarantaine de Prix Nobel ! La Michigan

State University, le Harrah College of Hotel

Administration, situé au sein de l’University

of Nevada à Las Vegas, la Boston University,

la George Washington University, la Johnson

and Wales University (à Providence) et l’Ohio

State University (à Columbus) font également

partie des meilleures écoles d’hospitality

management des États-Unis. Enfin, la

renommée de la néerlandaise Hotelschool

The Hague et de la britannique Oxford

Brookes University attire chaque année

de nombreux étudiants du monde entier.

école de référence du secteur, Ferrandi Paris

propose un large spectre de formations,

du CAP à bac + 6, en cuisine, service, pâtisserie,

management hôtelier… Son point fort ? Son ouverture

sur l’art, le marketing, la communication, la sociologie

et l’entrepreneuriat grâce à des partenariats noués

avec des établissements de l’enseignement supérieur.

Elle dispose de quatre restaurants d’application où

les étudiants peuvent s’exercer au quotidien tout

en bénéficiant de l’encadrement de professionnels.

L’école Le Cordon bleu mise quant à elle sur un

principe-clé : l’observation. Les étudiants observent

attentivement un chef réaliser une recette et doivent

ensuite tenter de la reproduire. La plupart des étudiants

sont étrangers et viennent s’imprégner de l’art de la

table made in France. Dans le 17e arrondissement de

Paris, le CFA Médéric met l’accent sur le design culinaire,

l’apprentissage des langues et les stages en Europe.

Jardin pédagogique, découverte de la street food,

initiation à l’image professionnelle (tenue, maquillage…),

partenariat avec l’École Boulle (arts appliqués)

enrichissent les formations en cuisine et pâtisserie

(du CAP au BTS). Au cœur du 14e arrondissement,

l’école-hôtel Solar propose une formation innovante

intégrant la notion de développement durable à

l’ensemble des métiers de l’hôtellerie. Comme son nom

l’indique, l’établissement est aussi un hôtel qui dispose

d’une soixantaine de chambres respectant les normes

environnementales. Côté restauration, l’accent est mis

sur l’agriculture urbaine et les produits biologiques. En

attendant le lancement de cette chaîne d’écoles-hôtels

en Seine-Saint-Denis en 2019, une classe pilote a ouvert

ses portes à 12 élèves cette année.

i Les débouchés ? directeur/trice de restaurant, directeur/trice d’hôtel, cuisinier, sommelier, pâtissier,

employé de restaurant, etc.

LES ORIGINALES

École-hôtel Solar

Ferrandi Paris

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carnet

VI

Parmi les chemins conseillés pour

faire carrière dans le tourisme

figure celui d’une professionnalisation

rapide en optant pour un BTS tourisme

éventuellement suivi par une licence

professionnelle et/ou un master.

Les écoles et les universités proposant

des formations liées au tourisme niveau

master ne manquent pas en France.

Mais, encore une fois, les voisines suisses

(l’École hôtelière de Lausanne et

l’Institut des hautes études de Glion)

sont les grandes chouchoutes des recruteurs.

Parmi les formations qui se démarquent,

on peut citer le MSc management

international de l’hôtellerie de Skema

Business School, délivré conjointement par

Skema Business School à Nice et par le Cnam

(Conservatoire national des arts et métiers),

à Paris. Il se concentre sur le secteur du

tourisme et de l’hôtellerie mais n’omet pas

pour autant d’intégrer les nouvelles formes

de tourisme, comme Airbnb, la réservation

sur Internet et les réseaux sociaux, par

exemple. Le MSc management & marketing

des secteurs voyage, hôtellerie, tourisme

de la Toulouse Business School se distingue

par son caractère professionnalisant.

Internet, les nouveaux canaux de

communication et technologies qui

ont révolutionné le secteur de l’hôtellerie-

tourisme ces dix dernières années tiennent

une place importante dans le cursus.

Pour intégrer le secteur du tourisme au

sens large, vous pouvez opter pour le MBA

in Hospitality Management (IMHI) de l’Essec.

Il existe en deux versions : en deux ans

pour les étudiants avec deux ou trois ans

d’expérience professionnelle, en un an

seulement pour les plus expérimentés.

Il forme aussi bien des dirigeants d’hôtels

que des financiers spécialistes du secteur

ou des consultants. Le Master of Science

in Strategic Event and Tourism Management

de Skema Business School couvre lui aussi

un spectre très large de l’industrie du

tourisme, notamment parce qu’il intègre

la gestion événementielle à son programme.

En intégrant le Master of Science in Sports,

Leisure and Tourism Management de l’ESC

Rennes, les étudiants suivent, en plus d’une

formation en hôtellerie, des cours sur le

management du sport. Ils s’initient dans le

même temps au secteur des loisirs. “Dispensé

en anglais, le MSc in Sports, Leisure & Tourism

Management (MSc SLT) est entièrement

conçu pour répondre aux besoins des

entreprises internationales et peut être

adapté aux étudiants sportifs de haut niveau”,

résume l’école sur son site. Cette formation,

plutôt unique en France, attire de nombreux

étudiants du monde entier. Enfin, l’école

de commerce de La Rochelle, spécialisée

depuis de nombreuses années dans le

tourisme, propose des MBA et MSc dans ce

domaine. Le MBA est effectué en partenariat

avec l’université du Québec à Montréal.

Petite particularité : ce ne sont pas les

étudiants qui partent étudier au Canada

mais les professeurs qui se déplacent.

À l’issue, les étudiants obtiennent un double

diplôme et une reconnaissance internationale

qui leur ouvre de nombreuses portes

sur le marché nord-américain.

i Les débouchés ? Agent de comptoir,

chef de produit touristique, forfaitiste,

directeur d’office du tourisme,

concepteur de produit touristique, etc.

LE TOURISME

Toulouse Business School École hôtelière de Lausanne

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carnet

Comment devient-on artiste ?Artisanat, spectacle,

audiovisuel, architecture,

multimédia, mode,

luxe… l’art possède

de nombreuses facettes.

Les débouchés étant

très divers dans

la sphère artistique,

bien choisir sa formation

est essentiel.

Petit coup de pouce

pour s’y retrouver.

Il façonne, restaure, crée avec un seul mot

d’ordre : laisser libre court à sa créativité.

L’artiste plasticien se sert de différents

matériaux tels que la pierre ou le métal pour

réaliser des sculptures, dessins, peintures,

gravures et modelages. Si l’on dit souvent que

le talent ne nécessite aucune école, certaines

formations spécifiques permettent d’acquérir

les techniques essentielles au métier et de

peaufiner son réseau. Parmi les établissements

qui préparent à la création artistique de haut

niveau, la cinquantaine d’écoles communément

appelées Beaux-Arts forment en trois ans

(diplôme national d’art, DNA) ou en cinq ans

(diplôme national supérieur d’expression

plastique, DNSEP). Ailleurs, l’École cantonale

d’art de Lausanne (Ecal) fait figure de modèle

dans le monde. Elle propose des formations

courtes mais intenses et de nombreux

workshops dispensés par des professionnels

de renom. Les filières universitaires en arts

plastiques sont quant à elles adaptées pour

préparer les concours de l’éducation nationale.

L’École nationale supérieure de la

photographie (ENSP) est une école d’art

publique exclusivement consacrée à la

photographie. Elle confère aux futurs

photographes connaissances théoriques et

formation pratique sur trois ans. En Belgique,

La Cambre propose un cursus photographie

qui s’articule autour de trois objectifs :

l’apprentissage de techniques, la praxis

et la création en toute autonomie.

i Les débouchés ? Dessinateur de BD, galeriste, professeur d’arts plastiques,

illustrateur, photographe, sculpteur, peintre…

LES ARTS PLASTIQUES

École cantonale d’art de Lausanne (Ecal)

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Dans les arts appliqués, la création

artistique revêt un caractère utilitaire.

Elle s’applique à un produit, une image

ou encore à un espace. Les études d’arts

appliqués préparent notamment aux métiers

de la communication visuelle, du design,

du stylisme, du graphisme et de l’architecture

d’intérieur. Si le talent et la créativité

sont indispensables pour exercer l’un des

nombreux métiers de la filière, la formation

reste indispensable. En matière de design,

de graphisme et d’architecture, la France

reste une terre de choix. L’École Boulle,

à Paris, est d’ailleurs l’une des plus grandes

écoles d’art et de design d’Europe.

L’École Estienne est réputée pour son

expérience et son enseignement d’excellence.

Elle a d’ailleurs vu passer sur ses bancs des

artistes de renom, comme l’illustrateur

Lucien Fontanarosa, le photographe

Robert Doisneau et les dessinateurs

Cabu et Siné. L’ENSCI-Les Ateliers est

quant à elle une véritable usine à talents

que les studios étrangers – de la

Silicon Valley à Hongkong – s’arrachent.

En lançant des antennes à Shanghai

et Bangalore, l’École de design Nantes

Atlantique entretient un lien privilégié

avec l’Asie, la région qui monte dans

le domaine. Ailleurs en Europe,

la Scandinavie fait souffler un vent

nouveau sur l’architecture et le design.

Elle devient d’ailleurs une destination

très prisée des étudiants.

L’Aalto University School of Arts,

Design and Architecture à Helsinki

et l’Oslo Academy of the Arts accueillent

chaque année toujours plus de jeunes

talents étrangers.

Outre-Atlantique, la Rhode Island School

of Design à Providence, l’Art Center College

of Design à Pasadena ou encore Parsons

font également partie des établissements

de référence dans le domaine.

Enfin, le Royal College of Art de Londres

forme des artistes du monde entier

dont bon nombre influencent la scène

contemporaine.

i Les débouchés ? Graphiste,

maquettiste, illustrateur, animateur 3D,

architecte d’intérieur, etc.

LES ARTS APPLIQUÉS

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carnet

berceau du cinéma, la France peut se targuer de disposer d’excellentes

formations dans ce domaine : la Fémis, l’Esra ou encore l’École nationale

supérieure Louis-Lumière, qui forment réalisateurs, producteurs,

scénaristes, techniciens de l’image et du son… Il faut ajouter à cela la récente

École de la Cité créée par Luc Besson, l’Eicar et le CLCF, qui offrent des

formations très complètes. Parmi les meilleures écoles européennes, citons

la London Film School, l’Ecal de Lausanne, l’université d’art de Zurich, l’école

de cinéma de Prague ou encore l’Insas et la Rits en Belgique. Si c’est Hollywood

que vous visez, tournez-vous plutôt vers l’American Film Institute ou l’Ucla.

i Les débouchés ? Acteur, cadreur, chef opérateur, ingénieur du son, monteur,

producteur, réalisateur, régisseur, scénariste, scripte, etc.

designer textile, styliste, responsable de collection…

En France, les écoles ne manquent pas pour

atteindre ces postes hautement prisés. Leur

enseignement est principalement axé sur la découverte

des matières, le dessin et les défilés. L’école Duperré

propose une licence professionnelle design de mode,

textile et environnement. L’Esaa Duperré, l’Ensaama

Olivier de Serres à Paris et l’Esaat à Roubaix forment

quant à elles majoritairement des designers. L’École

de la Chambre syndicale de la couture parisienne

ouvre les portes des plus grandes maisons. À Londres,

autre capitale de la mode, le Central Saint Martins

College of Art and Design et le Royal College of Art

ont la cote. Les départements d’illustration de mode en

vogue de La Cambre à Bruxelles et du Fashion Institute

d’Arhnem aux Pays-Bas ont aussi très bonne presse.

i Les débouchés ? Assistant styliste, designer, modéliste,

styliste, rédacteur de mode, acheteur habillement, etc.

MÉTIERS DU CINÉMA

LA MODE

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JEUDI 18 JANVIER

CONCOURS D’ENTRÉE

COURS DU SOIR

carnet

Quel parcours pour

Le monde de la finance est très convoité.

Et certains diplômes sur le CV ouvrent

plus de portes que d’autres. Petit guide

pour vous frayer un chemin.

cocorico ! Cinq écoles françaises trustent les six

premières places dans le classement des masters

en finance que vient de publier le Financial

Times – la référence en la matière –, à commencer par

l’Edhec (Nice). Elle est suivie par HEC, en tête l’an dernier,

avec son Master of Science (MSc) Financial Markets.

L’Essec fait un bond de la 7e à la 3e place. L’ESCP Europe

est 4e et Skema 6e, soit une progression de 4 places. Entre

les deux s’intercale la business school du MIT. D’autres

institutions de l’Hexagone se classent honorablement :

Grenoble EM (21e), EM Lyon (24e), Dauphine (25e) ou

encore Rennes Business School (32e) et Neoma (41e).

SE FORMER AUX MÉTIERS DE LA FINANCE

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— R ÉAL I SÉ PAR L’AGENC E CO UR R I ER I NTER NAT I O NAL I NDÉPENDAMM EN T D E L A R ÉDAC T IO N —

Les recruteurs sont donc attentifs aux

diplômés des écoles françaises. Ils scrutent

particulièrement les étudiants issus des

institutions scientifiques. En effet, les

métiers de la banque se métamorphosent

et reposent de plus en plus sur

des compétences mathématiques,

informatiques et techniques pointues.

La finance compte une variété de postes

en quête de jeunes recrues : consolidateur

comptable et fiscal, auditeur interne ou

chef comptable sont ainsi des profils très

recherchés et pour lesquels les employeurs

ont souvent du mal à trouver des candidats.

On demande aujourd’hui aux professionnels

d’être à la fois très qualifié et polyvalent,

de savoir allier expertise technique

et ouverture internationale.

Si l’Angleterre vous tente, notez que les

diplômés de l’École polytechnique et

de l’École centrale sont particulièrement

prisés des acteurs de la City londonienne.

Synonyme d’excellence, l’université Bocconi,

à Milan, produit depuis de nombreuses

années des génies de l’économie et de la

finance. En Espagne, les masters en finance

de l’IE Business School font partie des

meilleurs au monde. Enfin, la Warwick

Business School au Royaume-Uni et

l’université de Saint-Gall en Suisse jouissent

elles aussi d’une excellente réputation

pour leur enseignement de la finance.

Pour faire carrière dans la banque et

l’assurance, vous pouvez choisir l’université

et suivre une licence en économie-gestion,

en AES (administration économique et

sociale), en droit ou encore la filière Miage

(méthodes informatiques appliquées

à la gestion des entreprises). Après cette

licence, vous pourrez accéder au niveau

master et ainsi vous professionnaliser en

deux ans. Les IUP répondent aux mêmes

exigences mais se préparent en trois ans

et donnent un niveau bac + 5.

De nombreuses écoles de commerce et

de management permettent de se former

aux métiers de la banque et de la finance.

Elles sont accessibles après le bac ou après

une classe préparatoire, et sélectionnent

les candidats. Si vous avez déjà un bac + 5,

visez un des nombreux mastères spécialisés

proposés par les grandes écoles.

Insertion professionnelle garantie.

i Les débouchés ? analyste financier,

directeur financier, gestion de patrimoine,

opérateur back et middle office, trader

(opérateur de marché), responsable

du financement des projets, conseiller

en fusion-acquisition, gestionnaire d’actifs,

directeur d’investissement, etc.

COMMENT FAIRE CARRIÈRE DANS LA FINANCE RESPONSABLE ?

la faillite de Lehman Brothers en 2008 et la crise des dettes souveraines ont servi

de supports à un grand nombre de professeurs. Ainsi, de nombreux cours s’articulent

désormais autour de l’éthique. Que ce soit au sein d’ONG, de banques ou d’entreprises,

les professions liées à la finance responsable émergent progressivement. L’université

Rennes 1 propose par exemple un master économie sociale et solidaire, parcours

finances solidaires et gestion des entreprises sociales (Figes). Il forme des futurs

cadres gestionnaires et responsables d’entreprises sociales et solidaires à l’échelle

locale, nationale et internationale. Ouvert sur l’Europe et sur le monde, le DEES Equisol

du lycée Saint-Félix de Nantes allie théorie et pratique grâce à de nombreuses

interventions de professionnels et associatifs et de stages en France et à l’étranger.

i Les débouchés ? Chargé de microcrédit, consultant en microfinance,

chargé de mission accompagnement auprès des bénéficiaires, etc.

Rennes Business School

Université de Saint-Gall

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