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Service du patrimoine historique Archives de la ville de Landerneau à la médiathèque Per-Jakez-Helias Avril-Mai 2016 Classe ce1-ce2 de l’école du Tourous Document réalisé par Mme COUKA

Service du patrimoine historique Archives de la ville de Landerneau · 2018. 1. 12. · Guion Kerneiz et de Marie Louise Uzel le 22 janvier 1776 . Nous avons remarqué que beaucoup

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  • Service du patrimoine historique

    Archives de la ville de Landerneau

    à la médiathèque Per-Jakez-Helias

    Avril-Mai 2016

    Classe ce1-ce2 de l’école du Tourous

    Document réalisé par Mme COUKA

  • Première séance

  • Au fond de la médiathèque

    Les archives sont derrière la double

    porte

  • Salle des

    archives

  • Les archives sont l’ensemble des documents concernant l’histoire d’une collectivité, d’une famille, d’un

    individu ou d’une société. Les plus anciens et abîmés peuvent être restaurés.

    Les documents sont classés dans un lieu sain et sûr. La température est toujours à 18°C, l’humidité est

    constante. Les documents sont placés sur des rayonnages selon un classement thématique (symbolisé

    par des chiffres et des lettres).

    Ici on trouve

    les fonds publics de la ville : c’est l'activité de la municipalité durant 5 siècles. L'ensemble de ces

    documents nous renseigne sur l'histoire de la ville, sa population (état civil), son administration

    (conseil municipal, élections), ses finances, son évolution urbaine (bâtiments, transports,

    urbanisme), l'enseignement, son activité culturelle (association, manifestations, sport),

    les fonds iconographiques : sous forme de photographies, de cartes postales, de plans, de cartes et

    d’affiches.

    la presse : les anciens journaux et les bulletins municipaux.

    des fonds privés : ils viennent compléter les fonds publics de la Ville.

    Les fonds aujourd'hui conservés nous éclairent sur différents aspects de la vie de Landerneau et de son

    pays.

  • Les plus anciens

    documents se trouvent

    dans ces cartons.

  • Affiche entre 1930-1940

    Les habitations n’avaient pas l’eau

    courante (ni baignoire, ni douche).

    Un parchemin

    déplié et protégé

  • Ce parchemin de 1280 représente la première trace écrite originale conservée mentionnant le nom de la

    ville. Il s’agit d’une lettre patente, un retrait féodal, qui relate une procédure complexe d’une saisie de

    biens appartenant à Guillaume du Rusquec, écuyer à la Roche-Maurice.

    Il provient des archives privées de la famille de Rohan. Acheté par la Ville de Landerneau.

    C’est écrit

    ici

  • Le parchemin : c’est une peau d'animal grattée, amincie, rendue imputrescible et doucie à la pierre

    ponce. Le parchemin qui sert à l'écriture et à l'imprimerie se fait ordinairement avec les peaux de chèvre

    et de mouton ; le plus beau, dit vélin se fait avec les peaux de veaux, d'agneau ou de chevreau.

    C’est un support épais et qui se conserve mieux que le papier.

  • C'est à la croisée des chemins navigables et carrossables, entre Léon et Cornouaille, à l'endroit où la

    rivière rejoint la mer, que Landerneau s'est créée.

    Le pont de Rohan s'impose au centre de Landerneau. Autour, les rues et les quartiers sont chargés

    d'histoire. La rue saint Thomas donne l'exemple d'un endroit immuable depuis le Moyen-Âge.

    C'est au Moyen-Âge que la ville prend forme avec les marchés, les églises et l’hôpital Saint Julien.

    On entre ensuite dans la ville moderne entre le XVIe et le XVIIIe siècle. L'activité portuaire se développe,

    de même que la ville le long des quais. Les maisons de l'époque sont à pans de bois, à pondalez, à

    porche.

    Puis vient la période qui démarre au XIXe siècle et va jusqu'aux années 1930. C'est l'âge industriel avec

    l'installation d'usines en ville, la construction de villas pour les patrons (Villa Bélérit, Villa Radiguet), le

    percement de nouvelles rues, la création de la gare en 1865, des logements ouvriers.

    Pour avoir une église à la hauteur de leur prestige industriel, les notables font déplacer l'église Saint

    Houardon. Les Le Meur, architectes, s'installent pour plus de cent vingt ans.

    La ville de Landerneau

  • L’existence d'un pont est

    mentionnée dès 1336. Il est

    reconstruit en 1510 dans sa

    quasi-totalité par Jehan II

    vicomte de Rohan, comment en

    témoigne la pierre de fondation,

    aujourd’hui placée à l’entrée du

    Pont. Reposant sur six arches, le

    pont commence à se garnir de

    constructions au XVIe siècle. Il

    se dote notamment d’un moulin,

    qui sert également de pêcherie

    et de prison. En 1825, un

    incendie détruit le moulin,

    remplacé en 1904 par une

    grande maison de rapport qui

    domine le pont et construit par

    l'architecte Le Meur. Aujourd'hui,

    ce pont est l’un des derniers

    ponts habités d’Europe.

    Gravure, Albert Robida, Le Pont de Landerneau, Collection muséographique, Ville de Landerneau ©J.F.

    Chauchard

  • Le XVe siècle marque le début de la prospérité de Landerneau qui atteindra son apogée entre 1660 et

    1720. Landerneau est alors un véritable carrefour économique. Les cartes de l'époque montrent bien les

    routes, pour la plupart gallo-romaines, qui partent de notre ville vers Brest, Carhaix, Lesneven, Quimper ...

    Landerneau est un point de passage entre le nord et le sud du département. Le pont est le plus occidental

    de Bretagne.

    La rivière est aussi un axe de communication majeur. A l'époque, les navires sont nombreux à remontrer

    l'Elorn pour embarquer les toiles de lin. Ils les transportent jusqu'à Bordeaux, Bilbao et un peu vers les

    Antilles. Ils reviennent avec du fer, du vin, des légumes et des fruits. La richesse de Landerneau repose

    véritablement sur la production et le commerce des toiles de lin.

    Armateurs et négociants se sont enrichis et ont pu faire construire toutes ces belles villas qu'on peut

    encore admirer aujourd'hui. Les enclos paroissiaux ont aussi été édifiés à cette époque et décorés par

    des artistes de renom, comme les landernéens Roland Doré et Benjamin Febvrier. Le premier était

    sculpteur, le second orfèvre.

    Au XIXe siècle, le chemin de fer est arrivé et l'Elorn a beaucoup perdu de son rôle.

    Inventaire du patrimoine de Landerneau (Calameo)

    http://fr.calameo.com/read/0001154870e9f1b30b48chttp://fr.calameo.com/read/0001154870e9f1b30b48c

  • Plan de la maison de la

    sirène

    5 rue Chanoine

    Kerbrat

  • Maison de la Sirène

    À la fin du XIXe siècle, la municipalité achète cet immeuble et le reconstruit en totalité pour la construction

    d’une prison et d’un magasin de dépôt de matériel d’incendie.

    Seule la lucarne à crossettes, conservée sur le bâtiment, atteste l’ancienneté de la construction d’origine,

    datant de la fin du Moyen Âge. Sur cette lucarne, on peut apercevoir un couple insolite de créatures

    légendaires. Sur la crossette de gauche la sirène est naturellement tournée vers la mer. Monstrueuse et

    merveilleuse à la fois, elle est représentée avec un miroir et un peigne, deux attributs, symboles de

    féminité, de vanité et du pouvoir séducteur de la femme.

    À l’autre extrémité de la lucarne, un dragon regarde vers l’extérieur de la ville, en direction du château de

    La Roche-Maurice. Sa présence est peut-être liée à la légende du « Dragon de l’Élorn » qui assiégea ce

    château en des temps reculés. Aucune créature fantastique n’a été plus souvent dépeinte au Moyen-Âge

    que le dragon. Depuis l’antiquité, il est considéré comme menaçant et destructeur mais représente aussi

    un symbole de force, de vaillance et de vigilance. Ce couple Sirène-Dragon évoque soit le Bien et le Mal

    ou les forces du mal réunies.

  • Lucarne

    avec la

    sirène

    tournée vers

    la mer et le

    dragon

    tourné vers

    le château

    de La Roche

    Maurice

    Peigne et miroir

  • Copie de lettres de la Société Linière du Finistère

    Entreprise qui était située rive droite à l’Est de

    Landerneau

  • La Société Linière du Finistère Elle est fondée par Messieurs

    Goury, Radiguet, Heuzé et Poisson.

    Société pour la filature du lin, du

    chanvre et du jute, le tissage et le

    blanchiment des toiles, elle emploie

    jusqu'à 5000 ouvriers (en comptant

    la sous-traitance), dont de nombreux

    anglais, écossais et irlandais. La

    proximité du port de Brest lui permet

    d'obtenir d'importants marchés. Elle

    reste l'une des entreprise les plus

    importantes de l'histoire de

    Landerneau, durant la dernière

    moitié du XIXe siècle. La dissolution

    de la société est décidée lors d'une

    assemblée générale en 1891

    (effective en 1893).

  • Deuxième séance

  • Saint Thomas c’est en face

    Saint Houardon c’est là-bas (mais nous apprendrons que finalement c’est

    ici)

  • Pour nous Aurélie a

    trouvé un plan de

    l’intérieur de la Villa

    Bélerit.

    Coupe N-S de 1939

  • Villa Bélerit

    (Hotel Texier)

    Photo vers

    1900

    Maintenant

  • Villa Bélerit

    aujourd’hui

  • On enfile des gants avant de toucher les registres

    paroissiaux

  • Identification

    des

    paroisses

    St Houardon

  • Landerneau et les 3 églises paroissiales vers

    1780

    Paroisse de Beuzit-Conogan

  • Registres paroissiaux de Saint Thomas, Saint Julien, Saint Houardon et de

    Beuzit

  • Ils enregistrent les baptêmes, mariages et

    décès pour l’année

  • Exercices de lecture

    Les écritures sont vieilles d’environ 240

    ans

  • Décès de la haute et

    puissante dame Renée

    Corentine Lemercier de

    beaurepos

    écriture appliquée du

    19 janvier 1776

  • Naissance et baptême de Marie Louise Guillou le 26 août 1756

    Signatures de la marraine, du parrain et du père.

  • Mariage de

    Guion Kerneiz et

    de Marie Louise

    Uzel

    le 22 janvier 1776

  • Nous avons remarqué que beaucoup d’enfants étaient enregistrés dans les registres des

    sépultures.

    Ici Anne Quillien âgée d’environ 5 ans décédée le 26 juin 1779 et inhumée le jour suivant en

    présence de son père et de deux autres hommes de sa famille. Seul le père a su signer.

  • Exercice donné

    par Aurélie

  • Troisième séance

  • La séance débute par une

    distribution de plans de

    Landerneau aujourd’hui

    Nous devons localiser

    quelques lieux

    ● Les quais de Léon

    et de Cornouaille

    ● Le pont habité

    ● La médiathèque

    ● L’école du Tourous

  • Nous avons

    d’anciens plans

    de Landerneau

    Il faut retrouver

    deux éléments

    qui existent

    toujours et deux

    autres qui

    n'existent plus

  • Par groupes

    de 2 ou 3

  • Les parents sont venus en renfort pour nous

    aider

  • Avant 1336

    Moyen Âge

  • vers 1770

  • un siècle

    plus tard

  • 80 ans

    de plus

  • Nous visitons la ville

    d’autrefois à l’aide

    d’anciennes cartes

    postales

  • Place St Thomas maintenant : Le calvaire a été déplacé vers le nord

  • Le même magasin plus tard et aujourd’hui

  • Autre support d’archive

    Photo sur plaque de

    verre

    Le verre est utilisé comme

    support de photographie

    dès 1850

  • Photo 3D

    plaque de verre +

    stéréoscope

  • Autres photos stéréoscopiques

    +

    lunettes 3D d’aujourd’hui

  • C’est fini

    !

    Merci

    Aurélie

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