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Service du patrimoine historique
Archives de la ville de Landerneau
à la médiathèque Per-Jakez-Helias
Avril-Mai 2016
Classe ce1-ce2 de l’école du Tourous
Document réalisé par Mme COUKA
Première séance
Au fond de la médiathèque
Les archives sont derrière la double
porte
Salle des
archives
Les archives sont l’ensemble des documents concernant l’histoire d’une collectivité, d’une famille, d’un
individu ou d’une société. Les plus anciens et abîmés peuvent être restaurés.
Les documents sont classés dans un lieu sain et sûr. La température est toujours à 18°C, l’humidité est
constante. Les documents sont placés sur des rayonnages selon un classement thématique (symbolisé
par des chiffres et des lettres).
Ici on trouve
les fonds publics de la ville : c’est l'activité de la municipalité durant 5 siècles. L'ensemble de ces
documents nous renseigne sur l'histoire de la ville, sa population (état civil), son administration
(conseil municipal, élections), ses finances, son évolution urbaine (bâtiments, transports,
urbanisme), l'enseignement, son activité culturelle (association, manifestations, sport),
les fonds iconographiques : sous forme de photographies, de cartes postales, de plans, de cartes et
d’affiches.
la presse : les anciens journaux et les bulletins municipaux.
des fonds privés : ils viennent compléter les fonds publics de la Ville.
Les fonds aujourd'hui conservés nous éclairent sur différents aspects de la vie de Landerneau et de son
pays.
Les plus anciens
documents se trouvent
dans ces cartons.
Affiche entre 1930-1940
Les habitations n’avaient pas l’eau
courante (ni baignoire, ni douche).
Un parchemin
déplié et protégé
Ce parchemin de 1280 représente la première trace écrite originale conservée mentionnant le nom de la
ville. Il s’agit d’une lettre patente, un retrait féodal, qui relate une procédure complexe d’une saisie de
biens appartenant à Guillaume du Rusquec, écuyer à la Roche-Maurice.
Il provient des archives privées de la famille de Rohan. Acheté par la Ville de Landerneau.
C’est écrit
ici
Le parchemin : c’est une peau d'animal grattée, amincie, rendue imputrescible et doucie à la pierre
ponce. Le parchemin qui sert à l'écriture et à l'imprimerie se fait ordinairement avec les peaux de chèvre
et de mouton ; le plus beau, dit vélin se fait avec les peaux de veaux, d'agneau ou de chevreau.
C’est un support épais et qui se conserve mieux que le papier.
C'est à la croisée des chemins navigables et carrossables, entre Léon et Cornouaille, à l'endroit où la
rivière rejoint la mer, que Landerneau s'est créée.
Le pont de Rohan s'impose au centre de Landerneau. Autour, les rues et les quartiers sont chargés
d'histoire. La rue saint Thomas donne l'exemple d'un endroit immuable depuis le Moyen-Âge.
C'est au Moyen-Âge que la ville prend forme avec les marchés, les églises et l’hôpital Saint Julien.
On entre ensuite dans la ville moderne entre le XVIe et le XVIIIe siècle. L'activité portuaire se développe,
de même que la ville le long des quais. Les maisons de l'époque sont à pans de bois, à pondalez, à
porche.
Puis vient la période qui démarre au XIXe siècle et va jusqu'aux années 1930. C'est l'âge industriel avec
l'installation d'usines en ville, la construction de villas pour les patrons (Villa Bélérit, Villa Radiguet), le
percement de nouvelles rues, la création de la gare en 1865, des logements ouvriers.
Pour avoir une église à la hauteur de leur prestige industriel, les notables font déplacer l'église Saint
Houardon. Les Le Meur, architectes, s'installent pour plus de cent vingt ans.
La ville de Landerneau
L’existence d'un pont est
mentionnée dès 1336. Il est
reconstruit en 1510 dans sa
quasi-totalité par Jehan II
vicomte de Rohan, comment en
témoigne la pierre de fondation,
aujourd’hui placée à l’entrée du
Pont. Reposant sur six arches, le
pont commence à se garnir de
constructions au XVIe siècle. Il
se dote notamment d’un moulin,
qui sert également de pêcherie
et de prison. En 1825, un
incendie détruit le moulin,
remplacé en 1904 par une
grande maison de rapport qui
domine le pont et construit par
l'architecte Le Meur. Aujourd'hui,
ce pont est l’un des derniers
ponts habités d’Europe.
Gravure, Albert Robida, Le Pont de Landerneau, Collection muséographique, Ville de Landerneau ©J.F.
Chauchard
Le XVe siècle marque le début de la prospérité de Landerneau qui atteindra son apogée entre 1660 et
1720. Landerneau est alors un véritable carrefour économique. Les cartes de l'époque montrent bien les
routes, pour la plupart gallo-romaines, qui partent de notre ville vers Brest, Carhaix, Lesneven, Quimper ...
Landerneau est un point de passage entre le nord et le sud du département. Le pont est le plus occidental
de Bretagne.
La rivière est aussi un axe de communication majeur. A l'époque, les navires sont nombreux à remontrer
l'Elorn pour embarquer les toiles de lin. Ils les transportent jusqu'à Bordeaux, Bilbao et un peu vers les
Antilles. Ils reviennent avec du fer, du vin, des légumes et des fruits. La richesse de Landerneau repose
véritablement sur la production et le commerce des toiles de lin.
Armateurs et négociants se sont enrichis et ont pu faire construire toutes ces belles villas qu'on peut
encore admirer aujourd'hui. Les enclos paroissiaux ont aussi été édifiés à cette époque et décorés par
des artistes de renom, comme les landernéens Roland Doré et Benjamin Febvrier. Le premier était
sculpteur, le second orfèvre.
Au XIXe siècle, le chemin de fer est arrivé et l'Elorn a beaucoup perdu de son rôle.
Inventaire du patrimoine de Landerneau (Calameo)
http://fr.calameo.com/read/0001154870e9f1b30b48chttp://fr.calameo.com/read/0001154870e9f1b30b48c
Plan de la maison de la
sirène
5 rue Chanoine
Kerbrat
Maison de la Sirène
À la fin du XIXe siècle, la municipalité achète cet immeuble et le reconstruit en totalité pour la construction
d’une prison et d’un magasin de dépôt de matériel d’incendie.
Seule la lucarne à crossettes, conservée sur le bâtiment, atteste l’ancienneté de la construction d’origine,
datant de la fin du Moyen Âge. Sur cette lucarne, on peut apercevoir un couple insolite de créatures
légendaires. Sur la crossette de gauche la sirène est naturellement tournée vers la mer. Monstrueuse et
merveilleuse à la fois, elle est représentée avec un miroir et un peigne, deux attributs, symboles de
féminité, de vanité et du pouvoir séducteur de la femme.
À l’autre extrémité de la lucarne, un dragon regarde vers l’extérieur de la ville, en direction du château de
La Roche-Maurice. Sa présence est peut-être liée à la légende du « Dragon de l’Élorn » qui assiégea ce
château en des temps reculés. Aucune créature fantastique n’a été plus souvent dépeinte au Moyen-Âge
que le dragon. Depuis l’antiquité, il est considéré comme menaçant et destructeur mais représente aussi
un symbole de force, de vaillance et de vigilance. Ce couple Sirène-Dragon évoque soit le Bien et le Mal
ou les forces du mal réunies.
Lucarne
avec la
sirène
tournée vers
la mer et le
dragon
tourné vers
le château
de La Roche
Maurice
Peigne et miroir
Copie de lettres de la Société Linière du Finistère
Entreprise qui était située rive droite à l’Est de
Landerneau
La Société Linière du Finistère Elle est fondée par Messieurs
Goury, Radiguet, Heuzé et Poisson.
Société pour la filature du lin, du
chanvre et du jute, le tissage et le
blanchiment des toiles, elle emploie
jusqu'à 5000 ouvriers (en comptant
la sous-traitance), dont de nombreux
anglais, écossais et irlandais. La
proximité du port de Brest lui permet
d'obtenir d'importants marchés. Elle
reste l'une des entreprise les plus
importantes de l'histoire de
Landerneau, durant la dernière
moitié du XIXe siècle. La dissolution
de la société est décidée lors d'une
assemblée générale en 1891
(effective en 1893).
Deuxième séance
Saint Thomas c’est en face
Saint Houardon c’est là-bas (mais nous apprendrons que finalement c’est
ici)
Pour nous Aurélie a
trouvé un plan de
l’intérieur de la Villa
Bélerit.
Coupe N-S de 1939
Villa Bélerit
(Hotel Texier)
Photo vers
1900
Maintenant
Villa Bélerit
aujourd’hui
On enfile des gants avant de toucher les registres
paroissiaux
Identification
des
paroisses
St Houardon
Landerneau et les 3 églises paroissiales vers
1780
Paroisse de Beuzit-Conogan
Registres paroissiaux de Saint Thomas, Saint Julien, Saint Houardon et de
Beuzit
Ils enregistrent les baptêmes, mariages et
décès pour l’année
Exercices de lecture
Les écritures sont vieilles d’environ 240
ans
Décès de la haute et
puissante dame Renée
Corentine Lemercier de
beaurepos
écriture appliquée du
19 janvier 1776
Naissance et baptême de Marie Louise Guillou le 26 août 1756
Signatures de la marraine, du parrain et du père.
Mariage de
Guion Kerneiz et
de Marie Louise
Uzel
le 22 janvier 1776
Nous avons remarqué que beaucoup d’enfants étaient enregistrés dans les registres des
sépultures.
Ici Anne Quillien âgée d’environ 5 ans décédée le 26 juin 1779 et inhumée le jour suivant en
présence de son père et de deux autres hommes de sa famille. Seul le père a su signer.
Exercice donné
par Aurélie
Troisième séance
La séance débute par une
distribution de plans de
Landerneau aujourd’hui
Nous devons localiser
quelques lieux
● Les quais de Léon
et de Cornouaille
● Le pont habité
● La médiathèque
● L’école du Tourous
Nous avons
d’anciens plans
de Landerneau
Il faut retrouver
deux éléments
qui existent
toujours et deux
autres qui
n'existent plus
Par groupes
de 2 ou 3
Les parents sont venus en renfort pour nous
aider
Avant 1336
Moyen Âge
vers 1770
un siècle
plus tard
80 ans
de plus
Nous visitons la ville
d’autrefois à l’aide
d’anciennes cartes
postales
Place St Thomas maintenant : Le calvaire a été déplacé vers le nord
Le même magasin plus tard et aujourd’hui
Autre support d’archive
Photo sur plaque de
verre
Le verre est utilisé comme
support de photographie
dès 1850
Photo 3D
plaque de verre +
stéréoscope
Autres photos stéréoscopiques
+
lunettes 3D d’aujourd’hui
C’est fini
!
Merci
Aurélie
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