Sans Concession n° 76

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Revue révisionniste animée par Vincent Reynouard

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Notre seule missionAlors quil tait en prison, une sympathisante crivit Vincent Reynouard une lettre assez sche. Elle lui enjoi-gnait de cesser le combat, de mettre ses crits en scurit et dadopter un mode de vie normal . Le temps travaille pour vous, arguait-elle, et vos uvres ressortiront au moment propice . Vincent lui rpondit que le temps tait une pure abstraction, une simple aiguille qui trottait sur un cadran, donc quil ne pouvait rien faire lui tout seul. Lorsquil travaille pour une cause, cest parce quen ralit, une situation sociale volue de faon devenir propice aux ides dfendues par les partisans de cette cause. Mais encore faut-il que, le jour venu, ces partisans soient au rendez-vous. Car un livre nest pas un tre vivant qui pourrait agir de lui-mme. Sil dort sur une tagre, oubli de tous, il ne ressortira pas par miracle au moment propice ; il restera sur son tagre et loccasion passera sans tre saisie.Croire que, le temps passant, les gens voudront oublier le prtendu Holocauste comme on a oubli la Saint-Barthlemy, les massacres de 1792 ou la semaine sanglante de 1871 (rpression de la Commune) est une navet. Car cest oublier que les enjeux de la Mmoire sont avant tout civiques , donc atemporels. Le livret quaccompagne un DVD pdagogique sur Auschwitz indique que le contenu doit permettre aux lves de reecn|r c||t|uement au asse et aen t|rer un enqaqement c|r|ue cur |e tems resent (voy. Auschwitz-Birkenau dans le processus gnocidaire, diff. CRDP de Rennes, 2011, p. 14). Signalons aussi lenqute ralise en 2005 pour The American Jewish Commitee sur la Mmoire de lHolocauste : elle rvle quen France, seuls 17 % des citoyens estiment qu || est tems ae |a|sser aerr|ere ncus |e scuren|r ae |e\term|nat|cn aes u|js . 81 % des sonds pensent quau contraire, ce nest as une uest|cn ae tems, || jaut ccnt|nuer a entreten|r |e scu-venir (voy. ietat ae |c|n|cn 200, d. du Seuil, 2006, p. 288). Preuve que cet tat desprit se traduit en actes : lus le tens asse et lus le battage ndlatlque autcur de la 8hcah s'anll6e. Ncn seulenent l'argent, nals aussi les techniques les plus modernes sont mis contribution. Dernire innovation : le guide virtuel au camp de Mauthausen, qui permet deffectuer une visite du camp avec son iPod touch. Oui, vraiment, seuls les nafs peuvent croire que la Mmoire seffacera avec le temps.Nctre seul esclr rside dans une crise gnrale qui contraindra les masses rejeter les mensonges fondant le nouvel ordre mondial, un ordre bti en 1945 sur les ruines physiques du IIIe Reich et sur la condamnation morale, travers le national-socialisme, de toutes les idologies dordre. Tant que cette crise ne surviendra pas, un Front national, mme rnov par Marine Le Pen, ne pourra obtenir autre chose que des succs ponctuels et de surface. Car le spectre de l Holocauste permettra de le paralyser. Lorsque, le 8 juin dernier, Libration titra en premire page : ie ncureau !u. uec ma|s jacncs , ce quotidien utilisait une nouvelle fois cette propagande certes cule nals tcujcurs aussl el6cace au nlveau natlcnal. Ne arlcns as de cnar||e uenac qui, le 13 juin dernler, desslna les trcls slges ccnvclts ar le lN l'assenble ccnne trcls nlradcrs.8aul - erdre scn ne en translcrnant le lN en slnle artl ccnservateur, Harlne Le len ne curra rlen esprer aussi longtemps que le rvisionnisme naura pas triomph. Hlas, tant que les masses auront du pain et des jeux, elles rejetteront le rvisionnisme. Do la ncessit dune crise majeure pour briser le cercle vicieux. Hals le jcur c elle survlendra, ll laudra tre rsent a6n d'esrer salslr l'cccaslcn. cela ncesslte de tcujcurs cccuer le terraln, c'estdlre de tcujcurs se battre en rcndant aux adversalres et en al6nant les argunents. Quand les militants cessent le combat pour attendre des jours meilleurs, leur cause stiole et meurt, mme si le temps a travaill pour eux. Si les rvisionnistes disparaissent en reprenant une vie normale , la vrit sur l' - Pclccauste sera enterre cur tcujcurs. kcndre et al6ner cur tre rt le ncnent venu, telle est la mission de Sans Concession. Merci toutes celles et tous ceux qui nous soutiennent.Marie PererouM. Urbain CairatC.P. 1528CH-1820 [email protected]://sansconcession.max.stDirecteur de publicationJoseph RenandDirecteurLouis LeroyVentes et [email protected] : Marie Bruchet,Raphal LaunayRdactrice en chefMarie PererouSecrtaire gnral de la rdactionPierre Gurin - [email protected] ditorialJulien LematreConception graphique - iconographiqueJoseph Martin - [email protected] BarteauxConseiller scientifiqueVincent ReynouardDocumentationAndr Germain - [email protected] internetBenoit Quillet, Sbastien Ribot, Lucas CollinDirection commercial et marketingStphane Petit - [email protected] de direction commercialePascal Mary - [email protected] et chapts sont crits par la rdactionLes opinions exprimes dans les articles nengagent que leurs auteurs.Sauf mention contraire, les illustrations sont Joseph MartinCouverture : Joseph MartinSans ConcessionSommaireSa n S Co n C e S S i o n n 76/ J u i n - J u i l l e t 201 2Fanatiques de la mmoireP 4> Mensonge & Hypocrisie P 5> Vers la dification de la Shoah P 6> Quand le Pass est plus que jamais Prsent > Un exemple de national-masochismeP 8> Lembrigadement des jeunes : une spcialit rpublicaine> Hitler : nouvelle allgorie du MalRecherchesP 10> Pourquoi soigner les dports ?RfutationP 12> Bensoussan : truand !ActualitP 19> Oradour : vers une mmoire cadenassedossierP 20Les tmoins ne sauventpas la thse officielle P22- IntroductionP 24- Le dfi lanc aux rvisionnistesP 32- Largument dirimant : une ventilationimpossibleP 38- Une pice vide ? Critique de la rponse des exterminationnistesP 42- La teneur en acide cyanhydrique la findun gazageP 52- Les leons dun gazage homicideamricainP 55- ConclusionEntretienP 56> Face ses dtracteurs, VincentReynouard sexplique...OpinionsP 80> Lettre de David VeysseyreP 82> Annexesfanatiques de la mmoireSans Concession N 764Depuisoctobredernier,leCentrergio-naldedocumentationpdagogique delacadmiedeRennesdiffuseun dvdromintitul:Auschwitz-Birke-naudansleprocessusgnocidaire.Lelivretdac-compagnementnousapprendquelesauteurs, Galle Allaert-Grall et Jean-Christophe Deshayes, deuxprofesseursdhistoire-gographie,sesont formsauprsdesmeilleursspcialistesdela Shoah(p.12).Autantdirequeledvdrom dlivreunmessagehistoriquementcorrect !00 . 8cn vlslcnnage le ccn6rne d'allleurs, alnsl quelalecturedulivretdaccompagnement.Ses auteurs parlent dune information pdagogique bien mene dont on espre quelle vitera des postures de ngationnisme et de provocation chez certains adolescents (p. 16). Tout est donc trs clairIlestdailleursintressantdesoulignerquele dvdromvachercherformaterleslves pourquelabsencedepreuvesdocumentaires nesuscitepasdequestionsgnantes.Onlit: Lapportdechercheursestessentielpourplacer les lycens dans une dmarche universitaire quils commencentconstruire.Lutilisationdetmoi-gnagesavrs,dedessins,dephotographieset dimagesdesynthseavecdesinterventionsde chercheursviennentpallierlabsencedetraces, sinonarchologiquesetmmorielles(lieuxet non-lieux de mmoire), de la Shoah. (p. 15). Au-trementdit:leslvesquiferontdelhistoire luniversit doivent dj apprendre pallier lab-sencedepreuvesdocumentairesparlerecours aux clichs , aux tmoins , aux dessins et autresimagesdesynthseCestgrceces lmentsquilspourrontfaireparlerlesruines (cestracesarchologiques)visiblessurles lieux de mmoire et les traces mmorielles trouvables sur les non-lieux de mmoire .Parmi les capacits que ce support cherche don-ner, on lit, pour les lves de Troisime : Le croi-sementdessourcessouventinditesdonneraaux e|eres|acss|n|||teaerer|er|esccnc|us|cnscu lesinterprtationsquileursontprsentesdans leursmanuels,parleursenseignantsouparles mdias(id.).Jerappellequepourtreauthen-tlque, une vrl6catlcn ncesslte de crclser toutes lessources,cequiimposeunelibertdaccs linformation.Or,ceslvesserontappels vrl6erl'exactltuded'unsavclrclltlquenent correct,quilsoitdonnparlducationnatio-nale ou par les mdias, en utilisant un dvdrom conu par lducation nationale et dont lun des principaux objectifs est dviter des postures de ngationnisme[]chezcertainsadolescents. Nous nageons en pleine hypocrisie.Mensonge et hypocrisie5 fanatiques de la mmoireSans Concession N 76vers Ia decaton de la ShoahSocitSans Concession N766Lestroistableauxci-contreonttpublis danslouvrageintitul:Ltatdelopinion 2006(d.duSeuil,2006).Ilssontissus dune enqute TNS Sofres ralise en mars 2005pourlecomptedeTheAmericanJewish Committee.Le premier pourra rjouir les optimistes. Except en Sude, moins de la moiti des gens interrogs sont capables de citer le chiffre de 6 millions . Ilsentirerontlaconclusionquelaconnaissance delHolocaustesedgrade,doncquelaM-moiresefface,laissantesprerunevictoiredu rvisionnisme moyen terme.Les deux autres tableaux se chargeront toutefois delesranenerlatrlsterallt.llsccn6rnent que, dans son immense majorit, le peuple a int-gr la propagande orchestre autour de l Holo-causte.Certes,lesfoulesignorentlesdtails rclsdelathsecl6clelle(lencnbredencrts, lesnomsdescampsdextermination,etc.), mais ils savent en gros que l Holocauste a eu lieuetquentantquetragdierichedenseigne-ments moraux, il faut en entretenir le souvenir ad vitam aeternam.c'est 6nalenent tcut ce qu'cn leur denande.Loubli nest donc pas pour demain(1)FRDRIC MORINLePASSplusquejamaisHenriSturges,Alle-mandnen1926, tmoignedansles coles de son histoire et plus particulirement de son exprienceduIIIe Reich.Poli-tiquementcorrect,ildclare: Nousavionsvounotrevie Hitler, il nous a tromps et abu-ss et ne nous a jamais appris la tendresse et le don de soi. (voy. CCAS Infos, dcembre 2005). LedondesoiignorsousHit-ler?Mensonge!Parmilestrs nombreuxcontre-exemples,je clteral le 6ln de Gustav uclcky, avec Maria Holst et Rudolf Fors-ter:LAppelimpratif(Derge-bieterische Ruf). Sorti en juillet 1944, il racontait lhistoire dun grandchirurgienqui,laveille duneopration,apprendque sonpatientestlamantdeson cuse.unerenlrelenne Un exemple de ...7SocitSans Concession N76(1) Tous les tableaux appuyant cet article sont issus de lenqute TNS Sofres entreprise du 22 mars au 17 avril 2005 sur Memory of the Holo-caust Survey ralise par The Americn Jewish Commitee.plusquejamaisPRSENTlavaitdjquitt,luirepro-chantdeconsacrersavieaux autres. Tandis que celle-ci avait t son assistante, il croyait son bonheurassur.Troublau-deldetout,ilnesesentplus laforcedemenerbiencette opration.Maisaprsunenuit dangoisse,saconsciencepro-fessionnellereprendledessus. Ilsauvesonpatientet,form parunelongueviedaltruisme, plussoucieuxdubonheurde cellequilaimequedusien propre,luirendsalibertpour quellevivesongrandamour. unelclsenccre,llserejettera danssonmtierpourytrouver consolation.CommebiendautresAlle-mands, Henri Sturges est pass dunational-socialismeauna-tional-masochisme.F. M....national-masochismeFanatiques de la mmoireSans Concession N 768LalaurateduXVIIIeprixdelammoireetdu civisme Andr ainot catorie lces densei- ainot catorie lces densei-nementnral)sappellePaulinedeWerbier. Elleatrcompensepoursontexteintitul: Sur les traces de la Shoah vo. La Charte, jan-vier-fvrier 2012, pp. 32-33).AprsavoirvisitAuschwitz,elleetsescama-radessesontrendusaummorialdeTreblinka. En bonne dvote de la contre-reliion de la Shoah, elle crit : Nous avons le devoir de faire perdu-rercettemmoire,premirementensouvenirdes victimes,parhommage,maisaussipournepas oublier,pourtransmettreauxgnrationsfu-tures. Cest nous dacclrer le dveloppement de lhumanit et ce devoir de mmoire en fait partie. []jepensequilestvraimentimportantdaller voircescamps,defairesondevoirdemmoire quiestessentiellementunequestiondcoute,de respect et de structure de jugement. Tout le monde devrait se sentir responsable de ce qui sest pass. []Chaquehommequiseveutcitoyendoitdeve-nirdeplusenplusconscientdelagravitdeces actes[].Cescrimesnedoiventpastreoublis, ilsdoiventcontinuersetransmettredegnra-tionengnration.Oui,vraiment,loublinest pas pour demain.Autreaspectintressantdutexte,lacroance reliieuse qui consiste croire sans avoir vu. Pau-linedeWerbierraconteainsisavisitedummo-rialdeTreblinka:Unlieuavecuneatmosphre trstrange[]Lavisitedececampavraiment t un moment fort et pour tous je pense. L-bas, contrairementAuschwitz,ilneresterien,et pourtantcestcommesitouttaitencorel,les rails,lesfosses,lhorreuresttoujoursprsente danscecamp.Nousnoussommesregroupsau-tourdummorialquiestmaintenantlaplace o se trouvaient les chambres gaz et nous avons rendu hommage ces victimes. A ct de ce mmo-rial, un message est inscrit Plus jamais a. Dans cetendroitjaivraimentpumerendrecomptede ce qui stait pass, quelque chose ma fait prendre conscience de ce gnocide. Plus loin, elle insiste : Cest seulement Treblinka que je suis vraiment rendu compte .Qua-t-ellevuTreblinka?Rien,elleleditdail-leurs elle-mme. Sur place, il ne reste rien. me lestraversesdelavoieferresontunereconsti-tution.Etpourtant,cestlquePaulinedeWer-bierseseraitrend[ue]comptedecequistait pass . Ubuesque !Dernire remarque. La demoiselle raconte : Cest seulement quand je suis rentre dans une chambre gaz,dansAuschwitzI,quejaicommencme rendre compte, et ceci sest renforc lorsque jai vu les vitrines des cheveux. a ma vraiment boulever-se.Lapauvre,elleatdeuxfoistrompe :la prtendue chambre az visible Auschwitz I estunesupercheriesovitiquedaprs-uerre; quantauxcheveux,leurprsencenestpasla preuvedunmeurtrecollectif,puisque,pourdes raisonsdhineetdeprvention,lesdports 9 Fanatiques de la mmoireSans Concession N 76taient automatiquement tondus leur arrive.Enavrildernier,uninspecteurnralhono-rairedelducationnationale,RobertJames, acosinunarticleintitul:Formerlesprit critique.Onlisait:Loindeseconfondreavec lespritdecritique,lespritcest--direla vigilancefaceauxraisonnementsdouteux,aux pressionsidologiques,auxmatraquagesetaux informationsvraiesoufaussesquicirculentdans lesmdias,etnotammentsurInternetesten effetlacldelmancipationintellectuelleetde laresponsabilitcivique.vo.LHumanit, 23avril2012,p.22).Quandonsaitcombienles jeunes sont manipuls lors des voaes dits p-daoiquesAuschwitzouailleurs,onmesure toute lhpocrisie dun tel texte.Du 4 novembre 2011 au 22 janvier 2012 eut lieu au museGuenheimdeNewYorkunertrospec-tivedelartisteitalienaurizioCattelan.Parmi les uvres excses 6guralt cette statue batlse HimLui).Enuisedexplication,onpouvait lire:Cestlareprsentationdumal.Cestla qure au ma| u| est en cnacun ae ncus .Dans les socits chrtiennes, le al tait repr-sentparleDiable.Dansnossocitsmodernes olacontre-reliiondelHolocaustesim-plante, le al est reprsent par Hitler. Loique.LAURENT FLEURYHitler : nouvelle allgorie du MalMaurizioCattelanRecheRchesSans Concession N 7610Traduction du document NO-2367RapportdumdecinducampdeBu-chenwald, 15 juillet 1941, sur ltat de san-t des prisonniers transfrs Camp de concentration de Buchenwald Le mdecin du camp Weimar, Buchenwald, le 15 juillet 1941Au commandant du campCamp de concentration de BuchenwaldSujet:Lesnouvellesadmissionsaucampde concentration de Dachau. [...]Lesdeuxlivraisonsdes5et12juilletprove-nantdeDachaureprsententnonseulement unechargeconsidrablepourlhpitaldu camp, mais aussi pour le camp tout entier.Danslescasgraves,343prisonniersdeDa-chauautotalontdtreadmiscommema-lades hospitaliss. Ce sont principalement des casquincessitentuneinterventionchirur-gicale;tousexigentuntraitementlong.Les blessurestaientdansuntatdfianttoute description. Il y avait principalement des ul-cres ftides, de la taille dune paume de main, couverts dune couche dun dpt visqueux ver-dtre (consquence de phlegmons svres). En outre,ilyavaitdesbrluresaudeuximeet troisimedegrlarriredespieds,avecde graves dmes (coup de soleil).Avant larrive de la livraison de Dachau, le nombretotaldeprisonnierstraitscomme malades hospitaliss slevait 170, pour une populationmoyennede6500prisonniers. Afin de faire de la place pour les cas les plus srieux de Dachau, un certain nombre de ces patients ont d quitter lhpital. Le 15 juillet 1941, le nombre de ces patients atteignit 413. Acausedumanquedelits,ilnyavaitbien souventquedeuxlitspourtroisprisonniers. En outre, 414 malades devaient tre traits et hospitaliss dans leurs baraques. Ces derniers souffrentprincipalementdegravesdmes aux extrmits infrieures.Aprslarrivedesdeuxlivraisonsvenantde Dachau,lenombredepatientsenconsulta-tion externe chirurgicale, qui slevait au total 518 prisonniers le 5 juillet 1941, est pass 1094 le 14 juillet 1941 ; dans le mme temps, les consultations journalires dans le dparte-ment des consultations externes chirurgicales est pass de 397 832.Le document que nous publions ci-dessous en franais document NO-2367 reste trs peu connu. Il a t produit par lAccusation lors du procs des mdecins nazis . Parmi les prvenus figurait son auteur, lancien mdecin du camp de Buchenwald Waldemar Hoven. Paradoxalement, cette pice confirme qu partir de 1941, les Allemands avaient un grand besoin des dports pour travailler. En consquence, ils navaient intrt ni les affaiblir sous les coups ou par manque de soins, ni les tuer aux premiers signes de faiblesse. Bien au contraire, ils dployaient tous leurs efforts pour les soigner le mieux possible, en veillant tout dabord ce que chacun ait son lit,et pour les utiliser des travaux en rapport avec leur tat de sant reprisage de chaussettes, par exemple. Pourquoi SOIGNER les dports ?11Sans Concession N 76Pourquoisoignerlescondamnsmortparpuisement?Dansledpartementdesconsultationsin-ternes chirurgicales, le nombre sest accru pro-portionnellement de 196 468 tous les jours.Jusquici,seuls32prisonniersissusdesdeux livraisonsonttisolscausedunetuber-culosedclare.Parmieux,cinqsontmorts entre-temps.Cetchantillonprisauhasard rend probable le fait que le nombre de prison-niersatteintsdetuberculoseaugmenterade 200300.Jusqualors,seulslescaslesplus apparentsonttprisenchargecarnosins-tallationsnesontpasadaptespourdesexa-mens en masse.En tout, 138 cas de gale, 6 cas de poux sur le corps et 117 cas dimptigo tendu ont t dia-gnostiqus.Il faut souligner que, jusqu larrive des pri-sonniers de Dachau, le camp tait exempt de verminesetquesilesnombreuxcasdegales constituentundangerpourlecamptouten-tier, le transfert dans ce camp des prisonniers deDachauatteintsdetuberculosedclare sera une source bien plus dangereuse de conta-mination. Non seulement le danger de conta-mination pour le camp doit tre rappel, mais aussi le grave danger pour [ceux] qui entrent en contact direct avec les interns.Chezunprisonnier,dessellestypiques,san-glantesetgluantesonttretrouves,cequi rendsonisolationncessairepourcausede dysenterie suspecte.Jusquau15juillet1941,24prisonniersde Dachau sont morts, dont 5 de tuberculose.Enconclusion,nouspouvonsaffirmerque, dufaitdeltatdesantdesprisonniersde Dachau,aucundentreeuxnesttotalement apte travailler. Ajoutons que dans un futur proche, seul un tout petit pourcentage le sera. Il serait peut-tre dans lintrt du camp tout entier,ycomprisetsurtoutdansceluides quipes administratives, de maintenir pour le moment les prisonniers de Dachau isols. Le mdecin du camp effectuera un contrle heb-domadaire et fera un rapport sur laptitude au travail.Les chiffres prcdents nincluent pas les pri-sonniers qui, cause de leur sant dficiente, ne pourront effectuer lavenir que de menus travaux (repriser des chaussettes, etc.).Lemdecinducamp,lecampdeconcentra-tion de Buchenwald,[Sign : Waldemar] HOVENSS Obersturmfuehrer de RserveCopie certifie conforme.Infirmerie du camp de Buchenwald prise clandestinement en 1944. Contrairement aux allgations de la thse officielle, les dports paraissent bien soigns. (Source : Mmoire des camps, ed. Marval, 2001) RfutationSans Concession N 7612Le discours embrouill de BensoussanDanscedocumentaire,ilappa-ratdenombreusesreprises. Unedesesinterventionsapour titre:Quepeutfairelensei-gnantfaceauxdiscoursnga-tionnistes?.Enunpeuplusde 5minutes,GeorgesBensoussan expliquecommentesquiver ledbatcentral.Noslecteurs trouverontci-dessousletexte intgraldesonintervention;ils pourrontdjmesurerquel pointsapenseestembrouille, siembrouillequunmoment, notre historien se trompe et dit le contrairedecequilvoulaitdire sansquepersonnenesemble lavoirremarqu,cequiesttrs rvlateur!Mescommentaires viendront juste aprs :GeorgesBensoussan.Jecrois quefaceaudiscoursextrmiste eticionestdansledomaine deshypothses,ilnyaaucune certitudelimportantnestpas de lui rpondre pied pied, parce quecestentrersurleterrainsur lequelilveutvousamener.Lim-portantcestdedmonterledis-coursextrmiste,etdemontrer, comme on dmonte une machine, demontrerlesrouagesquilya derrire,etdemontrerceque lextrmiste lui-mme ne voit pas, cestversceceversquoiilvaet mmecequildfendsoncorps dfendant,quasimentdefaon inconsciente.Jevaisprendre unexemplesimple,maiset La 196me livraison de la Revue dhistoire de la Shoah ne compte pas moins de 738 pages. Parue en mars 2012, elle est consacre l Aktion Reinhardt. La destruction des Juifs de Pologne, 1942-1943 . Le rdacteur en chef de cet organe exterminationniste sappelle Georges Bensoussan. Historien au Mmorial de la Shoah (Paris), il a particip la confection du DVD diffus depuis octobre 2011 par le Centre rgional de documen-tation pdagogique de lacadmie de Rennes et intitul : Auschwitz-Birkenau dans le processus gnocidaire . VINCENT REYNOUARD13Sans Concession N 76Bensoussan:truand!outrancierenmmetemps cestlediscoursngationniste. Lediscoursngationnistequi estrarissime,heinLediscours ngationnistequiconsiste dire : les chambres gaz nont pas exist,toutacestuneinvention desjuifslerreurseraitdy rpondresurlemmeterrain endisant:vousvoustrompez, leschambresgazontexist voicilespreuves,voicilimmense littrature historique sur le sujet, etnousallonsvousdmontrer quellesontexist.anesert strictement rien parce que celui qui tient ce discours est convaincu du bien-fond de sa thse. Parfois mmeilestconvaincuensonfor intrieurqueleschambresgaz nontpasexist,etplusoncher-cheralepersuaderquellesont exist,plusonleconvaincraquil existeuncomplotjuifquivise leconvaincrequellesnontpas exist[sic!Bensoussanvoulait dire:quellesontexist].Au-trementdit,silcroitlathorie ducomplotparcequilcroit lathorieducomplot;savoir quilyauncomplotjuifmondial quivisefairecroirequilyaeu une gigantesque Shoah pour telle outelleoutelleraisonehbien sionchercheleconvaincredu contraire,onlerenforcedans sathorieducomplot.Donc lessentielcestdenepasr-pondresurceterrain-l,maisde rpondre sur le terrain des mca-nismesdelapensengation-niste, en lui montrant que par son ngationnisme,cequilcherche danslefond,cestvacuerle Gnocideparcequilestlemp-cheurdtreantismitenormale-ment,depermettre,envacuant leGnocideetendmontrant quilnapaseulieu,depouvoir tre antismite nouveau. Do le paradoxe:leGnocidenapaseu lieu, et parce quil na pas eu lieu, jemepermetsmoidsormais dtre antismite, et mme mieux encore et cest l o le paradoxe ccnrmea|ansurae-aes|crs que le Gnocide na pas eu lieu, je mepermetsdedirequildevrait avoir lieu, pourquoi ? Parce quun peuplequiestcapabledinven-teruntelmensongeetunetelle supercheriemondialeestassez perverspourtreassassinen ralit.Cestleraisonnement dAhmadinejadenIranquinous dit : le Gnocide na pas eu lieu et qui promet systmatiquement Isral la destruction de son tat cest--direenfaitunnouveau gnocide. Dans une mme phrase vousavezlesdeuxlmentsqui apparemmentsannulentetqui, en ralit, forment un ensemble totalementcohrent.Jecroisque la meilleure le meilleur exemple delarponseapporterune penseidologiquequiestpar aen|t|cnuneenseec|csesur elle-mme,surlaquellelaraison a peu de prise et cest vrai dune penseantismite,paranoaque, dunepensecomplotistecest dedmonterlesrouages,etje croisquelemeilleurexempleen atdonnvis--visdunga-tionnismeparlestravauxde GeorgesWellersetdeNadine Fresco.Jemexplique.Quandle ngationnismeenFranceafait son apparition heu sur la scne un||uearec!aur|sscna|an desannes70,unsurvivantde laShoah,GeorgesWellers,qui ajouuntrsgrandrleauM-morialdelaShoahParisavant quilnesappelleMmorialdela Shoah,GeorgesWellersapubli deux ans aprs la premire appa-ritiondeFaurissonsurlascne publiqueunlivretrsmouvant quisintitulait:Leschambres gazontexist[d.Gallimard, 1981].Wellers,danssacandeur, danssanavet,prtendaitr-pondreFaurissonquisavait trsbienquellesavaientexist Parce que Faurisson a travaill au Mmorial de la Shoah Il connat les preuves. Seulement Faurisson, luiestanimparundlireido-logiqueantismitequiabesoin dannulerlaShoahpourpouvoir treantismiteentoutebonne conscience.TantquelaShoah alieu,aeulieu,tantquonala preuve quelle a eu lieu, on ne peut pastreantismitenormale-ment. Et cest ce qui explique que on est pass jadis, du cri de guerre Lerreur serait de rpondre auxngationnistes sur le mme terrain en disant : vous vous trompez, les chambres gaz ont exist : voici les preuves.Georges BensoussanRfutationSans Concession N 7614desantismites:Mortaux juifs!aunouveaucrideguerre des antismites qui est : Les juifs nesontpasmorts.Extraordi-naire mutation mais qui dit exac-tement la mme chose. Bon. Donc Wellers, dans sa grande candeur, et dans sa grande honntet aus-si, prtend rpondre Faurisson : leschambresgazontexist. Vingtanssepassent.Nadine Frescopublieilyaquelquesan-nesunouvrageintitul:Fabri-cationdunantismite[d.du Seuil,1999].Ellenesintresse pas Faurisson, elle sintresse son prdcesseur : Rassinier, Paul Rassinier,quelonpeutconsid-rercommelepredungation-nisme la franaise. Eh bien dans le fond je crois quentre le titre de WellersetletitredeFresco,ona faitilyavingtansdhistorio-qran|e, r|nqt ans ae ree\|cn c-litique qui nous montrent dune certainefaonNadineFresco montrelavoiedelavritable rponseopposeraudiscours dlirant.Nonpas:vousvous trompez, je vais vous montrer que vousvoustrompez,leschambres gazontexist,mais:dans lefond,quites-vous,quecher-chez-vous,commentraisonnez-vousetdanslefondquellessont vosmotivationsprofondes? Autrementdit:commentse fabriqueunhommecomme vous,PaulRassinier,antismite convaincu?[coupure].Onne peutpastudierlaShoahet les crimes gnocidaires et les vio-lences de masse sans toucher aux lmentspsychanalytiquesqui nous font comme sujet humain et sujetparlant.Surlefondheu jecroisquelhistoiredesgno-cidesetpasseulementdugno-cidedesjuifstoucheplusieurs disciplines.Ma rponse BensoussanMettonsunpeudordredece fatrasdeconsidrations.La dmonstrationdeGeorgesBen-soussan est la suivante :1)Lesrvisionnistessontdes antismites.Maisilssaventque depuislemassacredesixmil-lionsdejuifsparlesAllemands, on ne peut plus tre antismite normalement.Doncilsveulent annuler la Shoah .2)PourvacuerlaShoah, ilsal6rnentqueleschanbres gazsontuneinventiondes juifs.Jinsistetoutparticulire-mentsurcepoint.PourGeorges Bensoussan,linexistencedes chambregaznestpasle curdudiscoursrvisionniste; lecur,cestlaccusationselon laquellelesjuifssontlorigine de ce mensonge. Ce fait apparat nettementlorsquildclareque celuiquitientcediscours[rvi-sionniste]estconvaincudubien-fond de sa thse. Parfois mme il est convaincu en son for intrieur queleschambresgaznontpas exist.Notrehistoriendissocie doncnettementlathse rvisionnisteauquellenga- auquellenga-tionnistecrot)delexistence deschambresgazdontla plupartdesngationnistes commencerparRobert Faurissonlui-mmesont conscients).3)Lnal6rnantqueles chambresgazsontune inventiondesjuifs,lesnga- ,lesnga-tlcnnlstesjustl6entunaelau gnocide:Parcequunpeuple quiestcapabledinventeruntel mensongeetunetellesuperche-riemondialeestassezpervers pourtreassassinenralit.; onestpassjadis,ducride guerredesantismites:Mort auxjuifs!aunouveaucride guerredesantismitesquiest: Lesjuifsnesontpasmorts. Extraordinaire mutation mais qui dit exactement la mme chose. 4) Conclusion : il ne sert rien de rpondreaudiscoursngation- audiscoursngation-niste sur le terrain de lexistence deschambresgaz,parceque celui qui tient ce discours [] croit lathorieducomplot;savoir quilyauncomplotjuifmondial quivisefairecroirequilyaeu une gigantesque Shoah pour telle ou telle ou telle raison . Ds lors, si on cherche le convaincre du 15Sans Concession N 76Bensoussan:truand!contraire,onlerenforcedanssa thorieducomplot.Doncles-sentielcestnedepasrpondre sur ce terrain-l .MarponseGeorgesBensous-san tiendra en quelques lignes :1) Si, comme il le prtend, la plu-part des rvisionnistes com-mencerparRobertFaurisson saventqueleschambresgaz sontuneralit,alorsilssavent aussi que la Shoah est une ralit historique.2)Or,aucuncomplotnest ncessairepourfairecroireen quelquechosequiaexist,quia tpubliquementrvletqui estdunegravitincomparable. Lavrit,danscecas,simpose delle-mme.Lesrvisionnistes ontdoncconsciencequela croyancequasiuniverselleen lHolocausteauneraison toute simple : la ralit objective etlagravituniquedumassacre de 6 millions de juifs.3)Parlmme,lesrvision-nistesnontaucuneraisonde croirelathorieducomplot; savoirquilyauncomplotjuif mondialquivisefairecroire quilyaeuunegigantesque Shoahpourtelleoutelleoutelle raison .4)Enconsquence,ilnyapas redouterdelesrenforcerdans leur thorie du complot .Largumentcentraldvelopp parGeorgesBensoussansed-truit donc lui-mme et seffondre commeunvulgairechteaude cartes.Lineptiedesadmons-trationestdautantplusgrande que,silonsentientlaFrance, ni le professeur Faurisson ni moi ne croyons la thse du complot juif.Leprofesseursestclaire-ment expliqu sur cette question etonpeutlcoutersurYoutube [1].Demonct,jaipostsur notre site PHDNM un article trs clair que lon peut lire en cliquant surlelien:Lesjuifsnontpas complotpourimposerlemythe delHolocauste[2].Toutest donc trs clair et trs connu. Bensoussan na pas lu les rvisionnistesMaispourlesavoir,lhistorien auMmorialdelaShoahde-vraitcommencerparcouteret parliresrieusementlesrvi- liresrieusementlesrvi-sionnistes.Cenestpaslecas. Jenveuxpourautrepreuvela dernirelivraisondesarevue. LesujettantlAktionRein-hardt,onyparlenaturelle-mentducampdeBelzecetde KurtGerstein.Certes,jentais pasnafaupointdecroireque GeorgesBensoussanetsescol-laborateursmentionneraientla fameusethsesoutenueen1985 parHenriRoquesetpublieen 1988 par les ditions Polmiques. Mais je note que dans cette thse, lauteuravaitmentionnune gravetricheriedelextermina-tionnisteLonPoliakov:Kurt Gerstelnayantal6rnquedans leschambresgazdeBelzec, 700800personnestaient entasses sur 25 m, ce qui repr-sentaituntotalphysiquement impossiblede2532personnes parmtrecarr,Poliakovavait arbitrairementetsanspr-venirsonlecteurremplacla surfacepar93m[3].Cette tricherie ayant t publiquement dvoile,jespraisaumoins nepaslaretrouverdanslader-nirelivraisondelaRevuedhis-toire de la Shoah. Je me trompai. Auxpages379-395,ontrouvela reproductioninextensoenfac-simildunarticlepublipar LonPoliakoven1964etinti-tul : Le dossier Kurt Gerstein . A la age 384 6gure le assage en question:Dansleschambres, les SS pressent les hommes : Bien remplir,aordonnWirth,700-800 sur 93 m2 ! Aucune rectl6 Aucune rectl6-cationnelaccompagne.Pasune notedebasdepage.Rien.Les acquismmelesplusaisment vrl6ablesacrtsarlesrvl-sionnistes,GeorgesBensoussan lesignorevoirannexe0.1).Car toutcommesoncollgueJol Guedj, il ne les a pas lus.Aucun complot nest ncessaire pour faire croire en quelque chose qui a exist...... largument central dvelopp par Georges Bensoussan se dtruit donc lui-mme.RfutationSans Concession N 7616Le sempiternel discours des escrocs intellectuelsSonpitoyablediscoursalambi-qumefaitpenserceluique lesphrnologuesdveloppaient voilprsdedeuxsiclespour tenterdesauverleursystme djcondamnunsystmequi prtendaitdduiredesformes localesducrnelapersonna-litmoraleetintellectuelledes individus). Face aux attaques des mdecins,ilsmultipliaientles pirouettesdestinescontour-nerlesincohrencesauxquelles menaientleurshypothses.Le crnedupetitVitoMangiamele unbergerdeSyracuseg dunedizainedannes,pro-digeencalculmathmatique comportait-ilunedpression marque au niveau de lorgane de lanumration,cequiaurait d en faire un nul en calcul ? Les phrnologuessempressaient dedirequelejeunegaronef- requelejeunegaronef-fectuaitlesoprationsavecles organesdelabstraction,de lagnralisationetdurai-sonnement,doncquilnavait pasbesoindugrosorganedela numration.Critiquantleurs discours, Louis Peisse avait crit :lesphnologistesavouent-ilsque lorganedelaNumrationnest passaplaceordinairesurla ttedeVito?non,certes,ilsne lavouent pas, et ils ne lavoueront jamais, ni dans ce cas-ci, ni dans aucun autre. Quoique assez mau-vaislogiciens,ilssaventquen gnral un systme ne doit jamais reculer positivement ; dans les oc-casionsprilleuses,commecelle-ci, ils esquivent le point principal, etstendentlonguementsurles points accessoires [4].GeorgesBensoussannousoffre unexenleFagrantdecegenre dagissement.Cestdanssonin-troductiondulivreintitul:Des voixsouslacendre.Manuscrits desSonderkommandosdAus-chwitz-Birkenaud.Mmorial delaShoah,Calmann-Lvy, 2005). A de nombreuses reprises, danscetouvrage,lesmembres desSonderkommandosparlent demillionsdassassins Auschwitz.ZalmenLewental quall6eAuschwltz8lrkenaude lieudexterminationdemil-lions dhommes p. 174). Zalmen Gradowskivoquedesmillions dtresassassinsp.99).Alter lelnsllberal6rne.-Lenombre desgensbrlsnonenregistrs slveplusieursmillions p. 321). Plus loin, il prcise quen deux ans, dans un seul Komman-do:pasmoinsdedeuxmillions de personnes avaient t brles p. 326). De son ct, Szlama Dra- De son ct, Szlama Dra-gon dclare : Jestime le nombre degazsdanslesdeuxBunkers etdanslesquatrefoursplus de4millionsp.268).Quant HenrykTauber,ilpensequele nombredegazsAuschwitz slve environ quatre millions p. 303).Lennui est que depuis 1990, lhis-tclrecl6clellearled'envlrcn 1,1milliondepersonnesassas-sinesdanscecamp.Dansson introduction, donc, Georges Ben-soussan crit :Ausortirdelaguerre,lechiffre dequatremillionsdevictimes avaittavancparplusieurs survivants.Longtempstenupour rer|tecjc|e||e,cecn|jjreneta|t pourtantquuneestimationde rescaps et ne reposait sur aucun ca|cu|sc|ent|ue.cestaart|r deltudehistoriquedescrma-toires de Birkenau et du complexe concentrationnairedAuschwitz quonestparvenuauchiffrede 1,1milliondepersonnesassassi-nes.Laterreurconstituelatoilede fond de Birkenau. Cest delle que parlenttouslesmanuscritsre-trouvs, cest elle qui rend compte du silence qui baigne ce monde lenversolemeurtreestdevenu lanormeetlimpratifmoral dunpeuplesaisidangoisseob-sidionale[foliedelapersonne quisecroitperscuteNdVR)]. Cestellequiexpliquecesscnes dmentesoilarrive,lanuit venue,queSonderkommandos etAllemandschantentensemble commeaucoursdunesoire amicale.Telestlenversdecette folie.Lendroitselitenchiffres: surles1000membresquicom-> Bensoussan fait des farces...Bensoussan crit : ds lors quil sloigne de son exprience et se met extrapoler, Gerstein fait erreur. Revue dHistoire de laShoah, jan. 2012, p.6) Ds 1989 pourtant, Lon Poliakov avait dclar que Gerstein navait vu un camp dexterminztion quune seul fois et dun peu loin, ctait le camp polonais de Belzec. Lenvers du destin, 1989, p.114). Onen dduit que Kurt Gerstein a toujours t loign de son exprience, que ce soit dans le temps ou dans lespace. Quel crdit apporter un tel tmoin ? Kurt Gerstein17Sans Concession N 76Bensoussan:truand!posaient le Sonderkommando en septembre1944,ilenreste90le 18janvier1945,lejourdelva-cuation du camp [5].Onreconnaticilastratgied-nonce en 1851 par Louis Peisse : GeorgesBensoussanpasserapi-dement sur le point principal les 4millions)pourdvelopper immdiatementaprslhabituel pathos dans lequel les historiens cl6clels scnt trs l'alse. car en-6n,cesestlnatlcnslantalslstes donnesparlessurvivants posentdenombreusesques-tions :1.Commentexpliquerqueles tmoinsconnusaienttoushon-teusementsurvalulenombre devictimes?Commentexpli-querquunSzlamaDragonet quunHenrykTauberaientdon-nlammefausseestimation, silointainedecelleaccepte aujcurd'hul dans les nllleux cl6-ciels?Quevautlasincritde tmoinsquionttousdonndes valuations exagres ?2. Le 27 juin 1945, Szlama Dragon al6rna.-Lesecrtairedenotre Kommando,ZalmenGradowski, deGrodno,inscrivaitlenombre de gazs et de brls dans chacun descrmatoiresdaprslesindi-cationsfourniesparlesprison-niersquitravaillaientdanslen-sembledescrmatoiresetnotait lesimpressionsdesprisonniers eux-mmes ibid., p. 268). Sil en avaittainsi,silsavaientvrai-nentbn6cld'lnlcrnatlcns depremiremain,alorslesti-mation de 4 millions avance par letmoinetsoncompreaurait dtretrsprochedelaralit. Commentexpliquerquilnenait rient?Danscetteaffaire,qui a menti ? Et pourquoi ? Que doit-cnenccncluresurla6abllltde ces tmoins ?3.L'estlnatlcnde4nllllcns6 L'estlnatlcnde4nllllcns6 L'estlnatlcnde4nllllcns6-gure dans le rapport de la Com- Com- Com-missiondtatextraordinaire pour la recherche et lexamen des exactionscommisesparlesen-vahisseursfascistesallemands etleurscomplicesdesatrocits etdescrimesmonstrueuxdu GouvernementallemandAus-chwitz.Loindtreprsente commeprovenantderescaps, donccommenereposantsur aucunca|cu|sc|ent|ue,elle tait au contraire le rsultat dun calculquisevoulaittechnique. On lisait :Danslescinqcrmatoiresseule-ment,arec|eurs52mcues,|es Allemandsontpuexterminerles nombresdeprisonnierssuivants, depuis leur installation :Danslecrmatoire1,quifonc-tionnapendant24mois, 9 000 corps pouvaient tre brls mensuellement,soituntotalde 216000pendanttouteladure de son existence.Lesestimationscorrespondantes sont :-pourlecrmatoire2:19mois, 90000corpsparmois,total: 1 710 000 corps ;-pourlecrmatoire3:18mois, 90000corpsparmois,total: 1 620 000 corps ;-pourlecrmatoire4:17mois, 45000corpsparmois,total: 765 000 corps ;-pourlecrmatoire5,18mois, 45 000 corps par mois.Lacapacittotaledescinqcr-matoirestaitde279000corps par mois, avec un nombre total de 5121000pourlapriodeentire de son existence.PuisquelesAllemandsontgale-ment brl un trs grand nombre de corps sur des bchers, la capa-citrelledesinstallationspr-vuespourlexterminationdes treshumainsAuschwitzdoit tre considre comme bien meil-leure que ne le suggre ce nombre. Maismmequandonconsidre quelescrmatoiresnontpaspu fonctionnerpleinrendement, ouquilsontputreteintsune partiedutempspourrparation, la commission technique a tabli quelesbourreauxallemandsont tupasmoinsde4000000de citoyens de lU.R.S.S., de Pologne, deFrance,deYougoslavie,de Tchcoslovaquie,deRoumanie, deHongrie,deBulgarie,deHol-lande,deBelgique,etdautres paysdurantlapriodedexis-tenceducampdAuschwitz[TMI, XXXIX, p. 261 ; voir annexe 0.2].ANuremberg,cedocumentfut prsentparlAccusationsovi-tiquesouslenumroURSS-008. Ctaitle18fvrier1946.Ilfut acceptparleTribunalcomme preuveauthentiqueenvertu delarticle21duStatutduTMI. Voilpourquoi,ds1945,le nombrede4millionsfut tenucurrer|tecjc|e||e. GeorgesBensoussanometde leprciserpouruneraisontrs simple:sicetteestimationne RfutationSans Concession N 7618reposaitsuraucuncalculscien-t|ue,alorsquevalaitlereste du document URSS-008 ? Et que valaienttouslesautresdocu-ments du mme acabit prsents lcrs des audlences Ln6n, quelle crdibilitaccorderunTribu-nalquiavaitadmiscerapport etbiendautressemblables comme preuve authentique ?4.Le15avril1946Nuremberg, lanciencommandantdAus-chwitz,RudolfHss,comparut commetmoin.Contre-inter-rogparlAccusation,celle-ci produisitunextraitdesadcla-rationsoussermentquilavait signe dix jours plus tt, le 5 avril 1946 la demande du Ministre public , et qui portait le numro PS-3868TMI,XI,425).Rudolf Pcss ccn6rna avclr dlt . - Je diri-geaiAuschwitz[du1ermai1940] jusquau1erdcembre1943et estimequeaumoins2500000 victimesyfurentexcuteset exterminesparlegazetlefeu, etque,aumoinsunautredemi-millionsuccombalafaimet lamaladie,cequifaituntotal denviron3000000demorts ibid.,p.426).Commentexpli- 426).Commentexpli- 426).Commentexpli-querqueRudolfHssaitmenti delasorte?Deplus,comment expliquerquesonmensongeait, commeparhasard,corrobor lestimationdelapropagande sovitiquecaravec3millions demortsenunpeuplusdetrois ans, on arrivait aux 4 millions la 6n de !044) Ne lallaltll as endduirequilavaittferme-mentinvitdposerdansle sensvouluparlesvainqueurs? Que valait donc ce tmoin qui ve-nait si opportunment tayer les accusations du Ministre public ? voir annexe 0.3)ConclusionEncasdedbatcontradictoire, GeorgesBensoussannepour-rait plus esquiver le sujet central pourstendresurdespoints accessoires.Nousluiposerions cesquestionsenluidemandant desrponsesaussiclairesque concises.Illesait.Voilpour-quoi,lasuitedePierreVidal-Naquet,deGeorgesWellerset deNadineFresco,ilrefusela confrontationdirecteetloyale. Mais nous lavons vu, largument qu'll lnvcque cur justl6er ce re-fus se dtruit lui-mme. Georges Bensoussanenestrduitaux plusmisrablesexpdientspour tenterdesauverlathsequil dfend.Maisilnefautpassy tromper.Amontour,jevaisd-montersondiscours.Ildclare: danslefondjecroisquentre letitredeWellersetletitrede Fresco,onafaitilyavingt ansdhistoriographie,vingtans aeree\|cnc||t|ueu|ncus montrentdunecertainefaon NadineFrescomontrelavoiede lavritablerponseopposerau discours dlirant. Non pas : vous voustrompez,jevaisvousmon-trerquevousvoustrompez,les chambres gaz ont exist, mais : danslefond,quites-vous, quecherchez-vous,comment raisonnez-vousetdanslefond quelles sont vos motivations pro-fondes?Cesproposdoivent treanalysscommeunaveu: laveuquelatentativeder-pondreauxrvisionnistessurle terrain technique sest solde par unlamentablechec.Enralit, ilafallumoinsdevingtansaux exterminationnistespourlad-mettre. Aprs le premier chec de Georges Wellers dont le livre Les chambresgazontexistned-montraitriendutout,lacapitu-lationdeJean-ClaudePressacen juin 1995 a sonn le glas de leurs espoirs dune rponse technique. Iladoncfalluattendrequatorze ans.Apartirdecemoment,les exterminationnistes franais ont abandcnn le terraln sclentl6que pour se rfugier dans la Mmoire etdanslattaqueadhominem. DolouvragedeNadineFresco, Fabrication dun antismite, paru en1999.CequeGeorgesBen-soussan prsente comme la seule voiepourrpondreauxnga-tionnistesestenvritune voiedegarage.Lesextermina-tionnistesyvgtentdsormais. Tantpis,lHistoire,lavraie,se fera sans eux.[1]:Aller:http://www.youtube.com/watch?v=XcOVhWgrR_k.[2]:Source:http://www.phdnm.org/uploads/3/0/0/1/3001973/ad_index.htm.[3]:Voy.AndrChelain,Lathse deNantesetlaffaireRoquesd. Polmiques, 1988), p. 311.[4] : Voy. Louis Peisse, La mdecine et les mdecins d. J.B. Baillire et Fils, 1857), tome II, p. 103.[5]:Voy.Desvoixsouslacendre, dj cit, p. 9.Ce que Georges Bensoussan prsente comme la seule voie pour rpondre aux ngationnistes est en vrit une voie de garage. Les exterminationnistes y vgtent dsormais. Tant pis, lHistoire, la vraie, se fera sans eux.19Sans Concession N 76Bensoussan:truand!A uradcur aussl, les gardlens de la thse cl6-cielle uvrent pour que le souvenir demeure ternellement.DevantdesAlsaciensvenus serecueillirdanslesruines,lemaireduvil-lageasoulignlancessitdesimprgner delammoireet[de]lafairerevivre(voy. Alsace, 9 mars 2012).LesjeunesduL.E.P.Jean-RostanddeNevers ontdjrpondulappel.Unedeleurca-marade,lodieRoche,agagnleprixdela mmoire et du civisme Andr Maginot cat-gorie : lyces denseignement professionnel). Sontextesintitule:Oradour-sur-Glane. Lveil de ma mmoire . Il se termine ainsi : A vous tous, Martyrs du vieux village dOra-dour-sur-Glane,jamaisjenelaisseraivotre histoireseffacer(voy.LaCharte,janvier 2012, p. 31).Larticleci-contreestextraitduPopulairedu Centre5fvrier2012,p.8).Onyapprend quendeuxans,ltatdbloqu825000 pourlentretiendelaMmoire.Parallle-ment, les gardiens du souvenir uvrent pour que le drame dOradour soit reconnu comme crimecontrelhumanit.Pourquoi?Parce quunefoisreconnucommetel,sacontestation sera interdite en vertu de la loi Gayssot.Une mmoire cadenasse, cest toujours plus prudentOradour : vers une mmoire cadenasseN76 Sans ConcessionLes tmoins ne sauvent pas La thse officieLLeN76 Sans Concession21LES TMOINS NE SAUVENT PAS LA THSE OFFICIELLEPar Fabrice Nouyrigat-intreductien : Des tmeignages...'-Le dfi |anc aux rvisiennistes-L'argument dirimant : une venti|atien impessih|e-Une pice vide ' Critique de |a rpense exterminatienniste-La teneur en acide cyanhydrique |a fin du gazage-Les |eens tires d'un gazage hemicide amricain-Cenc|usien : |a thse efficie||e est inseutenah|ep. 22p. 24p. l2p. l8p. 42p. 2p. N76 Sans ConcessionLes tmoins ne sauvent pas La thse officieLLeDans sa lettre publie le 21 fvrier 1979, lantirvisionniste Georges Wellers crivait :Rassinier et ses imitateurs appliquent des rgles de travail trs simples et trs pratiques. La premire consiste carter tous les tmoignages plus ou moins gnants, sous deux prtextes : si les tmoignages sont concordants, ils sont dclars sans valeur, soit parce que provenant de connivences nes des intrts communs des tmoins, soit parce quils ont t obtenus sous la torture ou grce des promesses. Si les tmoignages sont contradic-toires, leurs auteurs sont de toute vidence des menteurs (voy. Le Monde, 21 fvrier 1979, p. 23).Depuis plus de trente ans, cette accusation est frquemment rpte. Voil pourquoi avec Fabrice Nouyrigat, nous avons choisi de rdiger une tude sans rien rejeter : ni les tmoignages ou les aveux quon nous ressort le plus souvent, ni mme les explications donnes par les histo-rlens accrdlts a6n de justl6er la thse externlnatlcnnlste.Nos lecteurs pourront dcouvrir que mme avec cette faon dagir, une tude ratlcnnelle dncntre les lncsslblllts radlcales de la thse cl6-cielle.Loutil mathmatique ayant t beaucoup utilis, les calculs trop longs ou susceptibles de ne pas tre compris du profane ont t mis en annexe. 8euls les rsultats 6naux 6gurent dans le ccrs du texte.Introduction : Des tmoignages ?N76 Sans Concession23 iN1k0DUC1i0N : Di8 1iM0i0NA0i8 'Enavril1991,celuiquitaitalorsle prsidentdelAmicaledesdports juifs de France, Henry Bulawko (mort en2011),proposaauxrvisionnistes desesoumettrelexpriencedun gazagehomicide.Dansunelettre rendue publique, il crivit :- !cur ce|a, || sujra|t ae trcurer cu ae remettre en tatunechambregaz.Pourquelexpertisesoit valable, il faudrait que des volontaires sy prtent. Convaincus de limpossibilit quil y avait de gazer les Juifs et darer rapidement les chambres gaz pourfairedelaplaceauxconvoisquisesucc-daient,RobertFaurissonetsesadeptesaccepte-ront sans doute de se soumettre cette exprience.Pournotrepart,nousfournironsleZyklonB,qui doit encore tre disponible chez ses fabricants et, encompagniedetmoinsobjectivementchoisis encommunaccord,noussuivronslvolutionde lopration.Dedeuxchoseslune,soitlestenantsdelavrit irontjusquauboutdeleurdmarche,malgr lesrisquesencourus,soitilsappellerontlaide. Dans ce cas, nous nous engageons, contrairement a ce ue rent |es naz|s u| su|r|rent usuau ncut la terrible agonie, les dgager temps.Nousdclaronsque,pourcetteexpertise,nous veilleronsrespecterlesmthodesdcritespar lestmoins(S.S.oumembresduSonder-Kom-mando),celles-lmmequeRobertFaurisson contesteetdontilpourraainsiconstatersielles furentpraticablesousiellesnesontquunmythe n de fantasmes ou de calculs sordides [1]. RobertFaurissonyrponditdansunelettreen-LE DFI LANC AUX RVISIONNISTESLes exterminationnistes ont toujours refus de dbattre face face avec les rvisionnistes. Mais en une occasion, ils leur ont publiquement lanc

N76 Sans ConcessionLes tmoins ne sauvent pas La thse officieLLevoye au journal Le Monde lettre que ce quoti-dienrefusadereproduirepuisdansunarticle publi par la Revue dHistoire Rvisionniste : Prenons une vraie chambre gaz, soit de dsinfec-tion, soit pour la mise mort danimaux, soit, com-me aux tats-Unis, pour lexcution de condamns mort, le gaz utilis tant du Zyklon B, cest--dire dugazcyanhydrique.M.Bulawkoraliseraitla prouesseque,danssestonnantesconfessions, leSSRudolfHssattribuaitauxmembresdu Sonderkommando:justeaprslopration,sans masque gaz, il pntrerait dans la chambre en mangeantetenfumant;ilaffronteraitcegaz auxeffetsfoudroyants,quiestexplosibleetqui imprgneetpntretoutaupointquonnesau-raitpasplusmanipulerlecadavredunhomme qui vient tout juste dtre tu par des vapeurs de ce gazquelecorpsdunlectrocutopasseencore lecourant(RevuedHistoireRvisionniste,n5, novembre 1991, pp. 173-6).Un dfi |anc vincent keyneuardLe 28 avril dernier, un adversaire avec lequel Vin-cent Reynouard bataillait par le biais de courriers lectroniques crivit son tour :Quandjentendsdesgensquicontestentquele ZyklonBpuissetuerdanslesconditionsrappor-tesparleshistoriens,jeleurproposeraisbien volontiers de se runir avec leurs enfants dans une sallehermtiquequienseraitarrosependant unedemi-heure.Seriez-vousprttenterlexp-rience ? Etplusloin:Sivousdtesquecestimpossible, vous tes prt faire le test avec votre famille ? Le mme jour, Vincent Reynouard rpondit :Vousmedemandezsijaccepteraislexprience dungazagehomicideavecmesenfants.Dj, rcus|qncrezuunrer|s|cnn|steare|ere|eae: SiegfriedVerbeke.Ilammedemandlafon-dationJamesRandidorganiserlexprience. Celle-ciarefus,allantmmejusquchanger ses statuts cur ust|er ce rejus [2j. !asscns. !er-sonnellement, je suis prt accepter, mais deux conditions :1)Queleshistorienschoisissentdabordun tmoignagedcrivantungazagehomicideet que le processus suivi soit celui indiqu par le t-moin (y compris dans le nombre de victimes ). Letmoignagedevracomporterlesinforma-tions suivantes :-|e||euauqazaqe,sacnantu||ac|tetresuj-sammentconnupourpouvoirtrereproduit ||aent|ueetue,aares|atnesecjc|e||e,||a|t 8ieiahriceNeuyrigat,passiennd'histeireetdephi|esephie,adceuvert|e rvisiennismeenacqurantparhasard|e|ivredekeger0araudy:Lesmythes fendateurs de |a pe|itique isra|ienne. in 200l, une rencentre avec kehert iaurissen, vincent keyneuard et }ean |antin |ers d'un ce||eque finit de |e cenvaincre. Depuis, i| tudie |a questien rvisienniste dans sa g|eha|it en receurant aux arguments puiss chez|ephi|esephe}esephMre|.i|aenvey.H.D.N.,|esiteantirvisiennistede 0i||es Karmasyn, des eh|ectiens auxque||es ce dernier n'a |amais rpendu. Dtermin centrihuer au triemphe de |a vrit, i| aide dsermais |'quipe de 8ans Cencessien dans sen cemhat en rdigeant des textes qui dnencent |a ma|hennetet de .H.D.N.quand |es rvisiennistes qua|ifient de techniquement impessih|es |es gazages dcrits par |a |ittrature exterminatienniste, ce|a ne signifie pas qu'asphyxier penctue||ement un greupe dans un |eca| serait une impessihi|it physique.N76 Sans Concession25 Li Diii LANCi AUx kivi8i0NNi81i8servi des excutions massives (les chambres gaz des Krema II ou III de Birkenau me semblent dsignes...),- le nombre de personnes mises dans la chambre gaz ,- la quantit de Zyklon B utilise,-letempsattenduavantdouvrirlesportesetde retirer les cadavres,-lamiseenmarcheounondunappareildeven-tilation,- le nombre de gens chargs de sortir les cadavres de la pice,- le port ou non, par les membres du Sonderkom-mando,dunmasquegaz(sipossibleletypede masque port),-larapiditdelenlvementdescorps(fallait-il courir ou disposait-on de plusieurs heures...).2)quercuset|esn|stcr|ensu|aurcntse|ec-tionnletmoignageparticipiezlenlevagede noscorpsdanslesconditionsdcritesparlet-moin.Unenlevagequidevraavoirlieujusquau bout.Cettedernireexigencenariendexorbitant. PuisquevoussemblezpenserquelesAllemands ontfacilementputuerdescentainesdemilliers de gens avec du Zyklon B, vous devez penser quils ont pu faire retirer les corps sans plus de problme, sansquoileprocessusdedestructionseserait gripp.Doncvousdevezfairecommemoietac-cepter dentrer dans une chambre gaz comme RudolfHssouunquelconqueautretmoina pu le dcrire. Le30avril,soncorrespondantludaententant dinverser les responsabilits : Votrepropositiondeparticiperlexprience avecvotrefamilleestintressante.Maisonpeut sedemandersilegrandnombredeconditions quevousmetteznestpasdestinfaireensorte quelle nait pas lieu.Outrparunetellemauvaisefoi,VincentRey-nouard rtorqua sans attendre :Jaiacceptenposantlesconditionsminimales curue|e\er|encesc|tser|euse.[.j.ceneta|t pasmaproposition,ctaitlavtre.Jaiaccept. Jepensaisquaveclesdizainesdetmoignages votredispositionetaveclesjuifsravisdedmon-trer,paruneexpriencegrandeurnature,que leurshistoirestiennentdebout,vousvousseriez emresseaacceter.Ma|sncn,rcusrcusae|ez commeunpteux.Danscetteaffaire,cestvous qui tes de mauvaise foi.Le cur du preh|meDisons-letoutdesuite,sisoncontradicteur avaltrelevled6enlnvcquantl'undes-t-moignagescenssepasserdanslaprtendue chambregazducrmatoire2ouducrma-toire 3, Vincent Reynouard lui aurait tout dabord demand de dmontrer lexistence des prtendus - crl6ces qul auralent t ercs dans le tclt et parlesquelslesSSauraientdversleZyklonB. En mars 2010, il a publi une tude qui dmontre labsencetotaledepreuvesdelexistencedeces prtendusdispositifsdintroduction[3].De-puis novembre dernier, son analyse est disponible sur Internet [4] et aucun adversaire na tent de la rfuterParconsquent,lafameuseformuledu professeurFaurissonNoholes,noHolocaust (pas de trous, pas dHolocauste) reste valable.Ce que |es rvisiennistes disent vraimentLaffaire aurait donc pu sarrter l. Jai cependant chclsl d'en rc6ter cur clarl6er un clnt lncr-tant.cesd6squlncusscntarlclslancstra-hissent, chez leurs auteurs, une confusion regret-table.quandlesrvlslcnnlstesquall6entde-technl-quementimpossibleslesgazagesdcritspar lalittratureexterminationniste,celanesigni-Asphyxier des gens avec de |'acide cyanhydrique est re|ativement ais mais |es dangers surviennent si, par |a suite, en veut retirer |es cerps.N76 Sans ConcessionLes tmoins ne sauvent pas La thse officieLLe6easqu'ashyxlercnctuellenentungrcue dansunlocalseraituneimpossibilitphysique. Bienaucontraire:unpeupartout,demultiples locaux existent garages, hangars, caves qui curralenttreutlllss.llsul6td'yenlernerles gens,dydverserdespastillesdeZyklonBpuis desloignerrapidement.Lacidecyanhydrique estsitoxiquequuneconcentrationde2,6gpar m3 dair dans un local entrane la mort de la moi-ti des personnes prsentes en trois minutes [5]. celaslgnl6equedansunsalcnde!on2avecun plafond haut de 2,5 m, 15 cl dacide cyanhydrique (lquivalentdunecoupedechampagne)passs sousformedevapeurvontprovoquerlamortde la moiti des occupants en trois minutes.La haute texicit de |'acide cyanhydriqueLasphyxie banale Cette toxicit est due au fait que lasphyxie cause ar l'aclde cyanhydrlque (PcN) est trs dlllrente de celle cause par un gaz comme le monoxyde de carbone (CO).LemcanismedelasphyxieauCOestrelative-mentsimple.Rappelonsquedanslecorps,loxy-gne est vhicul par l hmoglobine, une protine dusang.Cestsurelleque,danslesalvolespul-mcna|res,|c\,qenese\ecuretreensu|tea|s-tribuauxdiffrentstissus.Arrivauxcellules, l hmoglobinecdeloxygneetsechargeen dioxydedecarbonequiseraensuiterejetlorsde lexpiration.MaisencasdeprsencedeCOdans latmosphre, tout se drgle. Car une fois inspir, ceqazseccmn|nearec| nemcq|cn|ne200jc|s plus facilement que loxygne. Cette liaison abou-titlaformationduncompos,lacarboxyh-moglobine(HbCO):cestuncorpstrsstableet incapabledecdersipeuquecesoitdoxygne auxtissusvivants;chaquerespiration,unpeu d hmoglobinedusangpassedoncsouscette formeinutilisableetbienttlamortsurvientpar une rer|tan|e asn,\|e [j.Comment lacide cyanhydrique tueAvecl'acldecyanhydrlque,lescnarlcesttrs dlllrent.lcurleccnrendre,llsul6tderae-lerquencscellulesutlllsentl'cxygnequlleur estapportparlesangpourfabriquerdelner-gie.Cestcequelonappellelarespirationcel-lulaire . Dans ce processus de fabrication, loxy-gne(u2)esttransformeneau(H2O)grce linterventiondediffrentesmolculesappeles cytochromes.Lundentreeux,lecytochrome oxydase(ducomplexeIV),contientduFersous formedionsFe++etFe+++.Sanslui,unetapedu processussebloqueetlarespirationcellulaire sarrte.Or,quilsoittransportparlesang,in-gr cu reslr ar la eau, le PcN ntre ral-denent dans les tlssus cellulalres et se 6xe dlrec-tement sur les ions Fer pour donner des ferro- et des ferricyanures (FeCN2 et FeCN3). Il stoppe donc le processus respiratoire interne, perturbant tout lebonfonctionnementdelorganisme,enpre-mierlieuceluiducerveau(atteintedescellules neuronales) [7]. Do les crampes, les vertiges, les convulsions,lesdyspnes(mouvementsrespira-toires anormaux), etc., que lon constate chez les victimesdintoxicationsrieuselacidecyan-hydrique,leplusgravedecessymptmestant larrt cardiaque.Lacide cyanhydrique est un poison cellulaireCesexplicationsdmontrentquemalgrlutili-sationdummeterme,asphyxie,lacidecyanhy-drique et le monoxyde de carbone sont deux poi-sonsradicalementdiffrents.Aveclemonoxyde decarbone,noussommesenprsencedune asphyxie banale, connue, cest--dire un manque d'cxygnercgresslldanslesang.0,!decu dans l'atncshre (sclt nllle artles ar nllllcn , 1000ppm)tueenuneheure[8].Connaissant biencegenredasphyxie,legrandpublicsima-ginequilenallaitdemmedansleschambres gaz avec lacide cyanhydrique. Mais il nen est rien.LeHCNestunpoisoncellulairebienplus vlclent.Aveclul,l'cxygneeuttcujcursse6xer surlhmoglobineetcirculerdanslesang,mais lescellulesnepeuventpluslutiliser.Preuvede N76 Sans Concession27Asphyxie sans dangerIl existe un mode dasphyxie, sans dan-gerpourautrui,quiauraittutilis enUkraine,compltantleprocessus dexterminationmisenplaceparle Reich.Danscecas,lasphyxietait cntenueqrceaaes.eareacns:|es victimes(desjuifsrfugis)taient invitessereposer,etpendantla nuitunhommelestouffaitavecdes coussins.Leurscorpstaientensuite dissimulsdansunecarrire.Noslec-teurstrouverontci-dessousletextedu preDesboisquiracontecommentil adcouvertparhasardcetteShoah inconnue :Dans le village de Bertniki [Bortnyky], olesmaisonssonttoutesdispo-seslelongduneruequifaitdeux centsntres,lln'yaaseud'excu-tiondeJuifs.Ilnyenaaucunetrace, nidanslesarchivesallemandes,ni danslesarchivessovitiques.Nous ncusgarcnsrsdelarenlrenal-son.Deuxpersonnessontassises surunbanc.Unefemme,habillede nclr,levlsagenacluneu6xe.un homme,avecsavestemarron,assez classiquedanslesanciennesrpu-bliquessocialistes,sagitelorsquesa femmeveutnousparler.Ellecom-mence dire : Voici comment a sest pass...Maisluicrie:Tais-toi!Ne parlepasauxtrangers.Tais-toi!Au mnencnent,unejeune6llesurglt delamaisonetavanceverseux,dans lacour:Maissi,ilfautparler!La femmeserassied,muette,mure, obissantlinjonctiondesonmari. Noussavonsquelorsquilyarefusde parolecestquilyaeuquelquechose de grave. Alors nous dcidons de frap-perchaqueportedelarue.Chaque fois,unepersonnegesortjusqu sonportail,appuyesurunbton. Ellessonttoutesplusvieilleslesunes que les autres, et invariablement, avec un grand sourire, nous rpondent : Il nesestrienpass.Ilnyavaitpasde juifspendantlaguerre.Ilnyapaseu dexcutions. Il ny a jamais eu de fosses communes. Lorsquenousavanons,nousvoyons toutescespersonnesresterdansla rue,nousregardantallerchezleurs vclslns.Arsvlngtnalscns,vlngt personnesgesappuyessurleur btonsetiennentdehorsdanslarue. Lambiance est trange, chacun piant lautrepoursavoirsilvaparler.Nous arrlvcnsen6nladernlrenalscn. unetrsbellenalscn.Areselle,ll nyaplusdasphalte,uniquementune lnnensecarrlreetunenagnl6que fortverteetdense.Devant,unvieux monsieur,pluttbienhabill,semble me guetter. Je mapproche. Comme aux autres, je demande sil tait l pendant laguerre.Ilnousrpondquilnaque soixante ans. Il repart sans dire un mot, referme le portail et rentre chez lui. In-terloqu, je dis tout haut : Cest la plus jeunedespersonnesgesquejaieja-maisrencontres.Jecomprendsque noussommesenprsencedetousles slgnesd'unesltuatlcnartlcullre.}e nequitteraipascevillagesanssavoir ce qui sest pass. Nousfaisonsdemi-tourpourinter-rogertouslesgensductgauche delarue,nalscnarsnalscn.Le-vantchaquemaisonductdroit,se tiennent toujours immobiles ceux que nousavonsinterrogslaller.Tous noussuiventduregardensilence. Personneneveutparler.Apresavoir frapp en vain toutes les portes, nous revencns vers le ccule. Lul, trs aglt, tranesafemmeparlebrasdevant nousetsemetcrier:Nousallons direlavrit.L-bas,vousvoyezla maisongauche,lamaisonmoderne. Ehbienl-basilcachaitdesjuifspen- uifspen-dant la guerre. Il en a cach beaucoup. Etchaquefois,illestuaitpendant lanuit.Illestouffaitavecdesdre-dons.Quandilstaientmorts,illes dpouillaitettransportaitleurscorps danslacarrirepourlesfairedispa-ratre. Ncusn'enrevencnsas.Lascneest extrmementviolente.Lhommenous raconteaussiquesafemmeatvio-le.Illexhibeennousrptantquon laviole.Ellerestesilencieuse,seule ettriste,hochantlatte.Nousquit-tonslevillage,harasss,dgots.Je noublieraijamaiscepetitvillageo des gens ont vu des familles, rfugies, pour une nuit, se faire asphyxier, com-pltantleprocessusdextermination mis en place par le Reich.LaShoahpartouffement.Nous sommesbienloindelacentralisation dela8hcah,descncaractrelndus-triel,desamodernit.EnUkraine,il sagitduncarnage.Onpeutfusiller des gens sur un march, au bord dune falaisecommeYalta,lesemmurer commeSatanivoubienlestouffer avec des coussins la nuit.(ExtraitdulivredePatrickDesbois, Porteur de mmoires [d. Michel Lafon, 2007], pp. 304-7).OnnoteraquelepreDesboistireune ccnc|us|cnaen|t|reaecu|an|||tesur |a jc| aun seu| temc|qnaqe ncn rer|e, n| meme e\am|ne. car enn, ccmment unhommepouvait-il,seul,touffer unefamilleentire?Lamoindredes choses aurait t dalerter les autorits etdorganiserdesfouillesdanslacar-r|ere. Ma|s ncn. ie ere uesnc|s crc|t. Dsol, mais je ne marche pas. 6easqu'ashyxlercnctuellenentungrcue dansunlocalseraituneimpossibilitphysique. Bienaucontraire:unpeupartout,demultiples locaux existent garages, hangars, caves qui curralenttreutlllss.llsul6td'yenlernerles gens,dydverserdespastillesdeZyklonBpuis desloignerrapidement.Lacidecyanhydrique estsitoxiquequuneconcentrationde2,6gpar m3 dair dans un local entrane la mort de la moi-ti des personnes prsentes en trois minutes [5]. celaslgnl6equedansunsalcnde!on2avecun plafond haut de 2,5 m, 15 cl dacide cyanhydrique (lquivalentdunecoupedechampagne)passs sousformedevapeurvontprovoquerlamortde la moiti des occupants en trois minutes.La haute texicit de |'acide cyanhydriqueLasphyxie banale Cette toxicit est due au fait que lasphyxie cause ar l'aclde cyanhydrlque (PcN) est trs dlllrente de celle cause par un gaz comme le monoxyde de carbone (CO).LemcanismedelasphyxieauCOestrelative-mentsimple.Rappelonsquedanslecorps,loxy-gne est vhicul par l hmoglobine, une protine dusang.Cestsurelleque,danslesalvolespul-mcna|res,|c\,qenese\ecuretreensu|tea|s-tribuauxdiffrentstissus.Arrivauxcellules, l hmoglobinecdeloxygneetsechargeen dioxydedecarbonequiseraensuiterejetlorsde lexpiration.MaisencasdeprsencedeCOdans latmosphre, tout se drgle. Car une fois inspir, ceqazseccmn|nearec| nemcq|cn|ne200jc|s plus facilement que loxygne. Cette liaison abou-titlaformationduncompos,lacarboxyh-moglobine(HbCO):cestuncorpstrsstableet incapabledecdersipeuquecesoitdoxygne auxtissusvivants;chaquerespiration,unpeu d hmoglobinedusangpassedoncsouscette formeinutilisableetbienttlamortsurvientpar une rer|tan|e asn,\|e [j.Comment lacide cyanhydrique tueAvecl'acldecyanhydrlque,lescnarlcesttrs dlllrent.lcurleccnrendre,llsul6tderae-lerquencscellulesutlllsentl'cxygnequlleur estapportparlesangpourfabriquerdelner-gie.Cestcequelonappellelarespirationcel-lulaire . Dans ce processus de fabrication, loxy-gne(u2)esttransformeneau(H2O)grce linterventiondediffrentesmolculesappeles cytochromes.Lundentreeux,lecytochrome oxydase(ducomplexeIV),contientduFersous formedionsFe++etFe+++.Sanslui,unetapedu processussebloqueetlarespirationcellulaire sarrte.Or,quilsoittransportparlesang,in-gr cu reslr ar la eau, le PcN ntre ral-denent dans les tlssus cellulalres et se 6xe dlrec-tement sur les ions Fer pour donner des ferro- et des ferricyanures (FeCN2 et FeCN3). Il stoppe donc le processus respiratoire interne, perturbant tout lebonfonctionnementdelorganisme,enpre-mierlieuceluiducerveau(atteintedescellules N76 Sans ConcessionLes tmoins ne sauvent pas La thse officieLLeN76 Sans Concession29 Li Diii LANCi AUx kivi8i0NNi81i8N76 Sans ConcessionLes tmoins ne sauvent pas La thse officieLLeneuronales) [7]. Do les crampes, les vertiges, les convulsions,lesdyspnes(mouvementsrespira-toires anormaux), etc., que lon constate chez les victimesdintoxicationsrieuselacidecyan-hydrique,leplusgravedecessymptmestant larrt cardiaque.Lacide cyanhydrique est un poison cellulaireCesexplicationsdmontrentquemalgrlutili-sationdummeterme,asphyxie,lacidecyanhy-drique et le monoxyde de carbone sont deux poi-sonsradicalementdiffrents.Aveclemonoxyde decarbone,noussommesenprsencedune asphyxie banale, connue, cest--dire un manque d'cxygnercgresslldanslesang.0,!decu dans l'atncshre (sclt nllle artles ar nllllcn , 1000ppm)tueenuneheure[8].Connaissant biencegenredasphyxie,legrandpublicsima-ginequilenallaitdemmedansleschambres gaz avec lacide cyanhydrique. Mais il nen est rien.LeHCNestunpoisoncellulairebienplus vlclent.Aveclul,l'cxygneeuttcujcursse6xer surlhmoglobineetcirculerdanslesang,mais lescellulesnepeuventpluslutiliser.Preuvede laplusgrandetoxicitdelacidecyanhydrique comparecelledumonoxydedecarbone: alorsquuneconcentrationde1000ppmdeCO entranelamortenuneheure,180ppmdeHCN sul6sent cur tuer en dlx nlnutes |0|.Conclusionvcllcurqucljelerte,ashyxlerdesgens avecdelacidecyanhydriqueestrelativement ais.Unlocalclos(cave,garage),unmasqueun gaz, des botes de Zyklon B, loutil pour les ouvrir, un crl6ce cur dverser les crlstaux et le neurtre peut tre commis. Il ny a l rien de physiquement impossible.Maislesdangerssurviennentsi,par lasuite,onveutretirerlescorps.Carilvaalors falloirpntrerdansleslieuxetmanipulerdes objetsayanttaucontactdecepoisoncellu-lalretrsvlclent.Acencnent,lahautetcxlclt du HCN cessera dtre une allie pour devenir une ennemie. En consquence, la ventilation du local jouera un rle capital.[1] : Cit par la Revue dHistoire Rvisionniste, n 5, no-vembre 1991, pp. 173-4. Larticle est disponible sur Internet ladresse suivante : http://www.stormfront.org/forum/t848587/.[2] : Sur cette affaire, voy. Monsieur Randi, ne trichez plus, gazez Verbeke ! (d. VHO, 2005). Voy. aussi la correspon- Voy. aussi la correspon-dance entre S. Verbeke et lassociation Randi ladresse sui-vante : http://www.adelaideinstitute.org/Dissenters1/Ver-beke/verbekerandl.htn. vcy. en6n : http://en.wikipedia.org/wiki/Siegfried_Verbeke.[3] : Voy. Sans Concession, n 58-60, mars 2010, pp. 105 150.[4] : http://www.phdnm.org/uploads/3/0/0/1/3001973/reponse.htm#_Toc309983551.[5] : vcy. le racrt 6nal ubll en 200S ar l'lnstltut Natlc-nal de lEnvironnement Industriel et des Risques (INERIS) et intitul : Seuils de toxicit aige. Acide cyanhydrique (HCN) . Les donnes pidmiologiques sont exposes au 3.2.[6] : Voy. Marcel Peschard, Physique et chimie (Librairie Hatier, sd), p. 470.[7] : Voy. : http://pharmatox.voila.net/cours/toxicologiedes-hetercsldescyancgenetlques.dl., et lus artlcullrenent les pages 40 44.[8] : Voy : http://www.nano-sense.com/articles/co.htm.|0| . vcy. le racrt 6nal de l'lNkl8, dj clt, 3.!, tableau.N76 Sans Concession31 Li Diii LANCi AUx kivi8i0NNi81i8Peu habitu manipuler des substances toxiques etnullementaufaitdesralitsphysico-chi-nlques, le grand ubllc lgncre tcut des rcblnes de ventllatlcn. lcur lul, un gaz - Fctte dans l'alr , ilcroitdoncquunefentreouquuneporteou-verte un certaln tens sul6t cur dbarrasser un local des vapeurs toxiques. On le surprendrait en rappelant quune partie non ngligeable dun gaz lntrcdultdansunelceeutseretrcuverncn as - Fcttant dans l'alr nals a) rlscnnler dans des lnterstlces lus cu nclns vclunlneux , b) 6x le long des parois ou des surfaces diverses.Du gaz fix sur |es surfaces ce dernler hncnne a deux causes .- lventuelle prsence de vapeur deau condense surlesparois.Silegazestsolubledansleau(ce qui est le cas de lacide cyanhydrique), il va se dis-scudre dans la 6ne ccuche de ccndensatlcn ,- l adhrence naturelle du gaz, qui est due des forcesimportantesexistantlchellemolcu-laire les forces de London / van der Waals. Elles ontpourcauselapolarisationdesmolcules[1]. Pour prendre une image simple, on peut dire que parpolarisation,lesmolculesdungazsecom-portent comme des aimants, avec un ple positif etunlengatll,ellesvcntalnsltreattlres pardautresatomes(ougroupementdatomes) qui,lasurfacedesparois,secomportenteux ausslccnnedesalnants.cehncnneex-plique ladhrence plus ou moins forte de certains gaz.Lapolarisationdunesubstanceestmesurepar sonmomentdipolaire(unit:leDebye).La plupart des gaz connus du grand public, tels loxy-gne,l'azcte,legazcarbcnlque(dlcxydedecar-bone) ou le propane, ont un moment dipolaire nul cu quasl nul. Leur adhrence est dcnc trs lalble, cequlsurlnetcutrcblnelcrsd'uneventl-lation. Leau, en revanche, est considre comme unesubstanceclalre,scnncnentestgal !,84L.L'cdencnbreuxhncnnesccnnus comme la capillarit, le haut point dbullition, le mnisque sur le bord du verre deau (leau semble adhrer la surface au point de remonter un peu lelongduverre)...Quantlacidecyanhydrique, saccncsltlcnenlaltunesubstancetrslcrte-mentpolaire,avecunmomentprochede3D.Il en rsulte cette forte adhrence et cette solubilit dans leau qui sont la cause dune ventabilit dif-c||e et |cnque [2].LARGUMENT DIRIMANT : LA VENTILATIONN76 Sans ConcessionLes tmoins ne sauvent pas La thse officieLLeUn phnemne qui rend des aveux deuteux kcbertlaurlsscnadcnceuralscn,ds!00, d'lnslstersurcettedll6cult|3|.carl'hlstclre cl6clelledcrltuneexternlnatlcnqul,dansles camps,seseraitrptequotidiennementdans lesmmeslocaux(leschambresgaz).Les dportschargsderetirerlescorpsauraient formlesSonderkommandos(commandossp-claux). L'ars l'anclen ccnnandant d'Auschwltz RudolfHss,ilsauraienteffectucettebesogne sans prendre la moindre prcaution :[iesmemnresauSonderkommandojacccm||s-saientleurhorriblebesogneavecuneapathie aanrut|s.ieur|usqranascuc|eta|taenn|r|e plus vite possible avec leur travail pour gagner une |us |cnque ause an ae curc|r jcu|||er |es ejjets desgazsetytrouverquelquechosemangeret fumer.Quoiquilsfussentbiennourrisetpour-vusdabondantesrationssupplmentaires,on lesvoyaitsouventtraneruncadavredunemain ettenirdanslautrequelquechosemangeret lemcher[voirlareproductiondecepassageen annexe B.1] [4].Dans une dclaration crite le 14 dcembre 1945, leSSPeryBroadavaitainsidcritlaprtendue exterminationdesjuifshongroisBirkenauen 1944 :A peine le dernier gmissement et-il expir quon ouvraitleschambresgazpourlesventiler.Les ruesducamptaientencombresdecolonnes interminablesdesnouvellesvictimes.Onavait renforclesSonderkommandosquitravaillaient fbrilementenvidantsansarrtleschambres qaz [.j. ie\term|nat|cn a||a|t scn tra|n sans arret.Lesdernierscorpspeineretirsdeschambres gaz,onlestranaitdanslarrire-courducrma-toire,jonchedecadavres,pourlesjeterdansles fosses.Enmmetempsdanslessallesdattente, on dshabillait dj les nouvelles victimes [voir la reproduction de ce passage en annexe B.2] [5].un dessln de Lavld ulre ccn6rne cette dernlre description:onyvoitunefouleentrantdansle crmatoire alors que les victimes du dernier ga-zage taient encore en train de brler. Dautres anciens dports Auschwitz peuvent galement tre cits :-EdithP.raconteuneexterminationquinaurait jamaiscess,mmelanuit:Lesoir,quandon Mcanisme (trs simp|ifi ) de |'adhsien de |'acide cyanhydrique aux pareisN76 Sans Concession33 L'Ak0UMiN1 DikiMAN1 : LA viN1iLA1i0Ncsa|tscrt|retucnrc,a|t|esammesaesjcurs crmatoiresctaitcatastrophique!Lapuan-teur de chair humaine, nous ne savions pas ce que ctait. [6]- Helen K. dclare : Chaque fois que je me rveil-laislematin,cesqueuestaientincroyables.Les enjants attenaa|ent en ranq aetre nru|es [.j. ies enfantsattendaientenrang!Ilstaientenrang touslesjours,ilyavaitdesrangesdegens, aenjants.[.jeja|sa|saescaucnemarssurces colonnes,quiattendaientdalleraufourcrma-toire (ibid., p. 204).OnendduitquelesmembresdesSonderkom-mandosauraienttravailldanslapresseetsans masque gaz (puisquils pouvaient manger). Plu-sleursdesslnsdu-tnclnLavldulreccn6r-mentcetteabsencedeportdemasquegaz.Or, latoxicitdelacidecyanhydriqueesttelleque leServicedurpertoiretoxicologiqueindique clairement:Porterunappareildeprotection respiratoiresilaconcentrationdanslemilieude trara|| est suer|eure a |a ra|eur |ajcna (t0 m ou11mg/m)[7].Ilfaudraitdonccroirequela ventilation des chambres gaz permettait de fairepasserquasiinstantanmentlateneuren HCNdunevaleurltale(nousverronsplusloin quelle devait tre suprieure 1 000 ppm) une valeurinfrieure10ppm.En1979,dansson entretienlaStoriaIllustrata,RobertFaurisson lana:Quelestceventilateursurpuissantca-pable de faire disparatre instantanment tant de qaz cttant aans |a|r cu a|ss|mu|e a et |a [8]. lluslcln,llraelaqued'arslesdocuments techniques affrents au Zyklon B et son emploi , un local qui avait t gaz ntait accessible sans masquegazquauboutdunminimumdevingt et une heures (ibid., p. 176).Cetargumentcapitalfutensuitereprisparles rvisionnistesamricains.Danssondpliant intitul:66questions&rponsessurlHolo-causte , lInstitute for Historical Review (I.H.R.) crivit :[quest|cnj 30. ccmn|en ae tems jaut-|| cur ren-tilercompltementunlocalquiatdsinfect par fumigation au moyen du Zyklon B ?[kecnse:j20neuresenr|rcn.!cutecettejacn deprocderestextrmementcompliqueettech-nique.Ondoitavoirrecoursdesmasquesgaz et uniquement lintervention de techniciens bien entrans [9].Dessin de David 0|re : |es dperts sertent |es cadavres sans uti|iser de masque gaz. N76 Sans ConcessionLes tmoins ne sauvent pas La thse officieLLeL'emharras des exterminatiennistes8lenqueGecrgeswellersaltquall6lesargu-mentsduprofesseurFaurissondeprtentieux bavardage dun spcialiste de la critique des textes littraires qui se prend pour un expert en meurtres collectifs[10],lesantirvisionnistessavaient que, sur la question de la ventilation, les aveux deRudolfHssrendaientleurpositionbienfra-gile.}'en veux cur reuve l'cuvrage quasl cl6clel aru en 1986 en Pologne et publi sous la direction de lhistorienJozefBuszko:Auschwitz.Camphitl-rien dextermination. Le chapitre sur l extermi-nationestsignFranciszekPiper,unhistorien polonais spcialiste du camp. Lauteur sest large-ment appuy sur les Mmoires de Rudolf Hss. Il crit :Lecommandantducamp,RudolfHss,faisait partie des rares personnes qui, en dehors des m-decinsSSetdupersonnelquidesservaientlecr-matoire,taienttmoinsdelamisemortdans les chambres gaz. Voici ce quil crivit ce sujet : Par le judas de la porte on pouvait voir comment les erscnnes laces le lus rs des ccndults de lancementtombaientmortesimmdiatement. lrsd'untlersdesvlctlnesncuralentaussltt. Lesautrescommenaientsebousculer,crier etaspirerlair.Maisbienttlecritournaiten rle et au bout de quelques minutes tous gisaient. Arsqu'llselutccultcutaulus20nlnutes personnenebougeaitplus.[Note:LesM-moires de Rudolf Hss, p. 209. .].Une fois les ventilateurs branchs et le gaz limin delachambre,onouvraitlaporte,onenretirait lescadavresquelontransportaitparunmonte-charge lectrique dans le btiment du crmatoire qui se trouvait la surface [11].PourquoiFranciszekPipera-t-ilbrutalement interrompulacitationpourcontinueravecune explicationdesoncrualorsquedanssesM-moires , Rudolf Hss dcrit galement la ventila-tlcn du lccal et l'enlvenent des cadavres lcur le savoir, ouvrons lesdites Mmoires . On lit :Unedemi-heureaprslenvoidugaz,onouvrait la porte et on mettait en marche lappareil dara-tion.Oncommenaitimmdiatementmettre dehorslescadavres[voirlareproductiondesdo-cuments en annexe B.3] [12].Ladiffrenceentrelesdeuxpassagesapparat nettement.ChezRudolfHss,louverturedela porte,lamiseenmarchedelappareildaration etlentredesmembresduSonderkommando dans la chambre gaz pour en retirer les corps sont trois vnements qui se passent immdiate-nentl'unarsl'autre,dcncsansattendreque legazmortelaiteuletempsdtrevacu.Cest tellement stupide que Franciszek Piper a prfr substituercepassageunrcitdesoncru,rcit danslequellquipeattendlvacuationdesva-peurs toxiques du local avant den ouvrir la porte et de pntrer lintrieur ( Une fois les ventila-teurs branchs et le gaz limin de la chambre, on ouvrait la porte, on en retirait les cadavres ).La rpense de Nizker / .H.D.N.c'talt certes lus crdlble, nals la thse de subs-titution donnait tout de mme limpression dune ventilation rapide. Or, les rvisionnistes parlaient dune attente de 20 heures. Pour tenter den sor-tir,lesiteantirvisionnisteamricainNizkor dveloppaunenouvelleargumentationqueson homologuefranaisP.H.D.N.(PratiquedelHis-Une partie nen ng|igeah|e d'un gaz intreduit dans une pice peut se retreuver nen pas f|ettant dans |'air mais prisennier dans des interstices p|us eu meins ve|umineux eu encere fix |e |eng des pareis eu des surfaces diverses.N76 Sans Concession35 L'Ak0UMiN1 DikiMAN1 : LA viN1iLA1i0NtoireetDvoiementsNgationnistes)reprit.La rubriquesintitule:66QuestionsetRponses ngationnistesrfutesparNizkor.Pourla question 30, P.H.D.N. crit :ie cn|jjre ae - 20 neures est ncrs ae rccs cur un certain nombre de raisons.En premier lieu, ce chiffre concerne une utilisation dansdesbtimentsordinaires,commerciauxou privs, non ventils. On ne doit pas pntrer dans despicesordinairespendantcettedure,parce quilnyapas,oupeu,deventilationforce.De plusdeslmentscommelestapis,lesdraps,les meubles,etc.allongentladurencessairepour disposernouveaudairpurdanslapice.Les chambresgaznazies,aucontraire,taientdes |ecesaenetcnr|aes,art|c|e||ementrent||ees, aescrteuec|nm|nutescura|entsujrecur que lair y soit recycl (cf. Gutman, Anatomy of the AuschwitzDeathCamp,1994,p.232).Certaines chambresgazntaientpasdotesdesystme deventilationforce.Danscelles-l,lesgensqui sortaient les corps portaient des masques gaz.ue|us,aans|ecn|jjreae-20neures,||,est prvuunemargedescuritnorme.Lesmarges descuritnesappliquaientpasentempsde guerre, surtout lorsque le but tait de tuer des mil-liersdegensaussirapidementquepossible.Les Allemandsavaientunegrandeexprienceavec les gaz en gnral, avec le Zyklon B en particulier, puisquils lutilisaient si souvent pour lpouillage.Peut-tre que le prochain argument des ngateurs delaShoahseraquelesAllemandsnauraient jamaispuabattrelesavionsallis,puisquilest impossibledemanipulerconvenablementune batteriedeDCAlorsquonamisuneceinturede scurit...nn,|es55ut|||sa|entaesSonderkommandos, desprisonniers-esclaves,quiretiraientlescorps deschambresgazpourlesamenerauxcrma-toires et les y brler. Il va sans dire que les SS ne se proccupaientguredesavoirsilesSonderkom-mandospouvaientsouffrirdesrsidusdegaz.De toute faon, ces derniers travaillaient sous le coup dunesentencedemort;lapremirechoseque faisaient les nouveaux membres dun Sonderkom-mando tait dincinrer les corps des membres de lunit prcdente.5||a-er|caeaerent||at|cnae20neuresc|tee tait obligatoire, cela voudrait galement dire que lescorpsdescondamnsmortexcutspargaz cyanhydriqueauxtats-Unisdevraientresterat-tacnes a |a cna|se 20 neures ares u||s a|ent ete excuts... [13]Pourlelecteurpeucurieux,lesargumentstech-niquesapportsdanscetterponseparatront justl6erlathsedesubstltutlcnavancear FranciszekPiper:onyparledeventilationfor-ce,del'enccnbrenentdeslces,ducrtde masques gaz, des chambres gaz amricaines cela dlt, exanlncnsles d'un eu lus rs...[1] : Sur les forces de London, voy. Peter Atkins, Chimie gn-rale (InterEditions, 1992), pp. 284-7.[2] : Voy. le document NI-9098, cit notamment par Robert Faurisson dans Mmoire en dfense (d. La Vieille Taupe, 1980), pp. 161-2.[3] : Voy. sa lettre publie par Le Monde, 16 janvier 1979, p. 13. Cette lettre est reproduite dans Mmoire en dfense, dj cit, pp. 83-8.[4] : Voy. les Mmoires de Rudolf Hss parues dans Aus-chwitz vu par les SS (d. Interpress, Varsovie, 1991), pp. 97-8.[5] : Voy. la Dclaration de Pery Broad parue dans Aus-chwitz vu par les SS, dj cit, pp. 137-8.[6] : Voy. Tmoigner. Paroles de la Shoah (d. Flammarion, 2000), p. 156.|| . 8curce . htt.//www.retcx.csst.qc.ca/lrcdult.asncproduit=554&nom=ACIDE+PRUSSIQUE&incr=0#1. Voy. le paragraphe intitul : Prvention .[8] : Voy. Sergion Thion, Vrit historique ou vrit politique (d. La Vieille Taupe, 1980), p. 175.[9] : Dpliant en possession de lauteur. Le texte nest plus disponible sur le site de lI.H.R., mais on peut le trouver ladresse suivante : http://www.zundelsite.org/english/advanced_articles/incorrect.004.html.[10] : Voy. Le Monde, 29 dcembre 1978, p. 8. Texte dispo-nible dans Memc|re en aejense., dj cit, p. 81.[11] : Voy. Auschwitz. Camp dextermination hitlrien (d. Interpress, Varsovie, 1986), pp. 124-5.[12] : Voy. les Mmoires de Rudolf Hss parues dans Aus-chwitz vu par les SS (d. Interpress, Varsovie, 1991), pp. 97-8.[13] : Voy. http://www.phdn.org/negation/66QER/qer30.html.N76 Sans ConcessionLes tmoins ne sauvent pas La thse officieLLeN76 Sans Concession37Annettewievierka Histerienne de |a 8heah eu dvete de |a centre-re|igien de |' He|ecauste 'Directrice de recherche au Centre natlcnal de la revcherche sclentl6que (C.N.R.S.), Annette Wieviorka est une historienne spcialiste de la Shoah. En 2005, elle a publi aux ditions Robert Laffont un livre de 297 pages intitul : 4uscnu|tz, 0 ans ares.Le lecteur naf croira que, dans ce livre, lauteur apporte les preuves de lexistence des chambres gaz Birkenau. Il se trompe. Annette Wievi-orka lcrit nettement : Lide quil y a prouver quoi que ce soit demeure pour moi une ide trange. (p. 113). vclcl ccnnent elle se justl6e . Quil y eut des chambres gaz Bir-kenau, quelles servirent assassiner les enfants, les femmes, les hommes juifs, qui avaient t transports pr-cisment pour y tre assassins, tait pour tous une vidence. Et elle le reste. Que seraient devenus les centaines de milliers de Juifs achemins vers les camps dAuschwitz et dont la trace se era, rec|sement a |arr|ree [.j Les tmoignages sont si nombreux, si concordants, dorigine si diff-rente que le rcit polyphonique quils crivent ne peut tre que globalement conforme la vrit, mme si dans tel tmoignage une ouverture par laquelle arrive le cyclon B dans la chambre gaz est mal place, si dans un autre un boulon manque un four crmatoire, mme si les chiffres donns par les tmoins sont, avec une rgularit de mtronome, errons. Quand, lors dune manifestation, les chiffres donns par les organisateurs et ceux donns par la police diffrent, nul ne savise den conclure quil ny a pas eu de manifes-tation. [.j i|aee u|| , a a rcurer uc| que ce soit demeure pour moi une ide etranqe. fusuau\ annees t90, |a matrialit du gazage et de la crma-tion ne pouvait faire lobjet daucun doute, ft-il mthodique. Imagine-t-on un historien se posant la question de la violence de la guerre en 1914-1918 et commenant son travail en se deman-dant si cette guerre a bien exist et si elle a bien fait des morts au combat ? La technicit de ces installations nintressait personne. Chacun connaissait lexistence des plans qui qura|ent aans |e |m tcurne ar |es Sovitiques, mais nul ne sy intressait. Ce ntait pas une question dhistoire. (pp. 112-114).Notre historienne oublie cependant une vidence : si un historien avait lide saugrenue jen conviens de sinterroger sur lexistence de la pre-nlre guerre ncndlale, ll trcuveralt une montagne de documents irr-futables attestant que le feu fut mis aux poudres le 28 juin 1914 et que les armes se turent le 11 novembre 1918. Rien de tel avec le prtendu Holo-causte : les historiens ne peuvent produire ni lordre qui aurait dclen-ch le dbut des tueries, ni lordre de Himmler de cesser les gazages homicides.De la mme faon, un historien de la renlre guerre ncndlale eut ncus dcrire avec prcision les armes qui lurent utlllses endant le ccnFlt. Leurs caractristiques techniques, connues grce aux plans de con-struction des plans clairs et prcis, peuvent tre facilement expliques au grand public. Les livres dhistoire regorgent de photos, de plans et de croquis qui prsentent ces armes, du simple fusil lavion en passant par les gros canons et les masques gaz. ur, ds qu'll est questlcn des - chan-bres gaz allemandes, et plus par-tlcullrenent de celles qul auralent t amnages dans les crmatoires 2 et 3 de Birkenau, les plans que lon nous montre sont ceux de morgues (Leichenkeller) avec des systnes de ventllatlcn lnadquats et des - crl6ces dintroduction du Zyklon B qui napparaissent pas.A6n de justl6er sa csltlcn, nctre historienne invoque les tmoignages en prenant bien soin de gommer leurs contradictions sur les chiffres et de minimiser leurs faiblesses tech-niques : quimporte une ouverture mal place ou un boulon qui manque Le rcit polyphonique sonne vrai.Finalement, le message dAnnette Wieviorka est le suivant : Jusquen 1970, personne ne sest intress laspect technique des gazages homicides sous Hitler parce quils rel-evaient de lvidence historique. Tout le monde y croyait, un point cest tout. Aujourdhui, cela reste une vidence, car une myriade de tmoignages existe qui disent grosso modo la nne chcse. Ls lcrs, je ne vcls as pourquoi il y aurait quelque chose prouver .Lennui est que mme si on prend le parti de les accepter, ces tmoignages d6ent les lcls de la hyslque . les membres du Sonderkommando nauraient pu extraire les corps des prtendues chambres gaz sans tre foudroys par les rsidus de gaz qui nauraient pu tre ventils.P.H.D.N. crit : Certaines chambres gaz ntaient pas dotes de systme de ventilationforce.Danscelles-l,les gens qui sortaient les corps portaient des masques gaz. Les animateurs du site ignorent visiblement tout des masquesgaz.Eneffet,leffortrespiratoirein-tense provoqu par le transport de dizaines (voire decentaines)decorpsdegazsauraitrendules cartcuchesdesnasquestrsraldenentlnel6-caces.LquipedeSansConcessionadjpubli une tude sur le sujet et je ny reviendrai pas. [1].incere un impudent mensenge de .H.D.N.Cependant,soyonsbeauxjoueurs.Lesrvision-nlstesrtentquelecurdelartendue exterminationdesjuifssetrouvedanslescr-matoires2et3ducampdeBirkenau.Cestlen effetquelesAllemandsauraientamnagdeux grandes chambres gaz homicides de plus de 200n.ceslces,cnlevcltsurleslanscrlgl-naux, talent nunles d'un systne de ventllatlcn force(voirannexeB4).Notonsenpassantque lesrvisionnistesnontjamaisnilexistencede cetteventilationmcanique.Commentant,en 1986, la maquette du Krema II expose au muse dAuschwitz,RobertFaurissonexpliquaitquela morgue1(laprtenduechambregaz): nenec|a|t aun s,steme ae rent||at|cn jcrcee as-sez rudimentaire avec vacuation de lair vici vers le bas [2]. On mesure donc toute limpudence de P.H.D.N. qui, propos dun plan en coupe de cette morgue, crit (je souligne) :LeplandelachambregazduKremaIIAus-chwitz. Le systme dextraction dair (dont les rvi-sionnistes nient lexistence) est clairement visible : Entlftungskanals|qn|eccnau|teae\tract|cn dairetBelftungs|qn|erent||at|cn.uesrestes dusystmedextractiondairsontencorevisibles dans les ruines [voir les documents reproduits en annexe B.4] [3].Dmarche uti|iseQuoi quil en soit, ne cherchons querelle P.H.D.N. ni pour ce mensonge, ni sur les locaux non venti-ls et lntresscnsncus ce qu'll dlt sur les lces ventiles. Dans ma dmarche, je partirai toujours du clnt de vue le lus lavcrable la thse exter-minationniste :-jeprsumerairecevableslesaveuxdesan-clens 88 et les - tnclgnages ,- jadmettrai les explications techniques donnes ar les externlnatlcnnlstes ,-aumomentdecalculer,jadopteraitoujoursles hycthsessuscetlblesdeccn6rnerlathse cl6clelle.N76 Sans ConcessionLes tmoins ne sauvent pas La thse officieLLe}e ccnnenceral dcnc ar lalre ccn6ance Lugen Kogon,HermannLangbeinetAdalbertRckerl enadnettantlarsenced'crl6cesd'lntrcduc-tion du Zyklon B sur le toit des chambres gaz des crmatoires 2 et 3. Parbleu ! Ces trois auteurs sappuientsurdeuxtmoins(HenrykTauberet Michal Kula) et sur une photographie arienne du 27aot1944pourdmontrerleurexistence[4]. Seule la mauvaise foi ngationniste peut per-mettre de contesterDes pices de hten vides 'Celadit,reprenonslesexplicationstrouves surlesiteP.H.D.N.Onlit:Leschambresgaz naz|es[.jeta|entaes|ecesaenetcnr|aes,art|-c|e||ementrent||ees,aescrteuec|nm|nutes cura|entsujrecurue|a|r,sc|trec,c|e. Cetteexplicationestineptepouruneraisonvi-dente:lorsdungazage,leschambresgaz dAuschwitz-Birkenauntaientpasvides,elles taientaucontrairerempliesdecorps.Dansses Mmoires , Rudolf Hss crit :iesaeu\crematc|res[!!jet[!!!ja|scsa|ent, ausous-sol,dechambresdedshabillageet aecnamnresaqazucncura|taerer[.j.ies chambresgazpouvaientcontenirchacune 3 000 ncmmes, ma|s ces cn|jjres ne jurent ama|s atteints, car les convois taient toujours infrieurs en nombre [ibid., p. 87.].ccnblendevlctlnesentralentLalsscnslaa-role aux tmoins :- Miklos Nyiszli parle de 3 000 corps entasss dans la - chanbre gaz du crnatclre 2 |S| ,-ClmentCraconte:AlorslesSSseruaient surleursvictimesetcoupsdepoing,coupsde crcsse,||senentassa|ent2000a3000aans|es fameuses chambres, serrs, crass les uns contre les autres |o| ,- Zalmen Gradowski dclare : 2500 r|es, |es r|es de leurs grands ennemis, qui les freinent dans leur combatpourlapatrie,pourleurpeuple,gisent dsormais raides mortes || ,-YakovGabbayprcise:Jaivudescorps,lun surlautre.Ilyavaitenvirondeuxmillecinqcent cadavres (ibid., p. 378).LamaquettevisibleaumusedAuschwitzetle dessln dj rercdult de Lavld ulre ncntrent cet entassenenthunalnendantcula6ndurc-cessus de gazage. La foule qui apparat sur la ma-quette, avec des morts et des gens dans diverses positions, semble haute de 1,2 m (voir clich page sulvante).Lavldulre,cursaart,ncntredes cadavressurunehauteurde1,5menviron,mais cn n'en vclt qu'une trs etlte artle, celle qul est devantlaporte.Jeprendraidoncpourrfrence lamaquette.Sachantquelasurfacedisponible delachambregaztaitdenviron200m, lahauteurduntashautde1,2mremplitdans cettelceunvclunede240n3[8].Cinqcorps entasssoccupantunvolumedenviron0,5m3 (voir le dessin p.92), un tas de 240 m3 reprsente 2400corps[9].Conclusion:lamaquettesac-corde avec lestimation tire des tmoignages . 1cutestlcltrscchrent,nalscettecchrence estloriginedunecontradictioninsurmon-table : avec les 2 500 victimes qui lencombraient, la lce n'talt absclunent as - vlde , dcnc sus-ceptible dtre ventile en 5 minutes.Un argument ahandenn par d'autres exterminatiennistesOn comprend donc pourquoi un autre site exter-minationniste(www.jewishvirtuallibrary.org)a prfr abandonner cet argument pour invoquer uniquementlaventilationforce.Sousletitre Zyklon B , on lit :Si lon dsinfecte un btiment servant un usage commercial ordinaire, il restera inaccessible pen-aant 20 neures. !cutejc|s, cette est|mat|cn na au-cun sens lorsquil sagit des chambres gaz, parce ue||eseta|entart|c|e||ementrent||ees.qu|nze minutes taient assez pour remplacer lair [10].Voildoncladuredarationmultipliepar trois,cequiestconformelestimationdonne en 1989 par Jean-Claude Pressac [11].N76 Sans Concession39 UNi iiCi viDi ' Cki1iqUi Di LA ki0N8i ix1ikMiNA1i0NNi81iCi-dessus : maquette visih|e au Muse d'Auschwitz. D'aprs |es mesures cemparatives, |e tas de cadavres mesure I,2 m de haut.Ci-desseus : |a meme maquette critique par }ean-C|aude ressac.L'auteurremarqueque|esauterits