L’ONG CODEART agit en faveur du développement d’un Sud plus entre-preneurial et indépendant par la mise en place d’un transfert et d’un échange de technologies adaptées, locales, durables et rentables.

Les collaborations avec ses partenaires sont basées sur un dialogue permanent, des formations pertinentes et une relation à long terme en vue d’améliorer les techniques de transformation des produits agricoles et d’instaurer une souveraineté alimentaire dans les pays d’Afrique et à Haïti.

Revue trimestrielle 17ème année - Sept 2013 - N° 73 Bureau de dépôt : 4700 Eupen N° agréation : P 910 189

Rédaction et mise en page : R.Collignon et M-Cl Brandt

Installation d’un atelier de savonnerie chez CODEART

2 CODEART-INFO N° 73

REFLEXIONS

Lu pour vous : Songhaï, Quand l‘Afrique relève la tête - - Edition CERF - 2002- PV 15,20 € L'auteur, Godfrey Nzamujo, raconte l'évolution d'un projet qu'il a lancé en 1985 au départ d'un centre de formation pour jeunes déscolarisés béninois. Songhaï était un royaume béninois prospère au XVème siècle avant l'ère coloniale. C'est sur l'image d'un passé florissant où l'interdépendance régionale était source de succès que se base et se réalise le projet actuel. C'est en diversifiant et en multipliant les microréalisations des jeunes éleveurs de cailles et de tilapias qu'il fait prendre conscience à ces jeunes africains que le sous développement n'est pas une fatalité et que l'avenir se trouve entre leurs mains. C'est en mobilisant toutes les énergies (environnementales, culturelles, sociales, technologiques, financières, etc..) et en liant intimement intérêt

individuel et dynamique économique collective que l'accès à la dignité, au savoir et au développement durable peut être accessible à tous. Rendre les pauvres artisans de leur propre vie est possible; ce livre le prouve. Il nous montre une image différente de celle trop souvent propagée d'une Afrique minée par la corruption et la barbarie. Beaucoup de leçons sont à prendre pour nous, peuples du Nord, aveuglés et endormis par nos certitudes. En savoir plus : Chercher Songhaï sur Youtube

CITATION

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots »

MARTIN LUTHER KING Extrait de discours - 31 mars 1968

306 965 euros

C’est le montant que CODEART doit trouver avant

juin 2014 afin de faire avancer ses projets dans le Sud.

Ca s’est passé près de chez nous !

Infos : http://www.the-meal.net/

3 Septembre 2013

Réflexions 2

Editorial & Agenda 3

Installation des ateliers et lancement de la pro-duction au Cerfak (RDC)

4

Brèves de nos projets 5

Un artisan est aussi im-portant qu‘un médecin

6

La Direction Générale du Développement

7

Soutenir CODEART 8

Sommaire

DIVERS

Editorial Notre AG annuelle s’est tenue fin juin avec une petite vingtaine de membres et sympathisants. Les inévitables obligations légales ont été conclues par notre réviseur sur « les comptes donnent une image fidèle de la situation de l’asbl » : ouf ! Merci à Gisèle Corman pour son travail de fourmi ! Et l’exercice se termine sur un (léger) boni : ouf, ouf ! Tous les administrateurs dont les mandats venaient à échéance ont été reconduits pour 3 ans: là, aussi c’est du tout bon ! Une continuité dans l’engagement à Codéart. Des changements par contre depuis la précédente AG : départ de Patrice Thissen (devenu coopérant au Bénin depuis juillet 2013) ; engagement de David Nyssen (qui partage son temps entre mise au point de machines ici et missions dans le Sud) et de Sandrine Barre, nouvelle responsable des projets ; partenariat avec Entreprises pour Entreprises ; accueil de 3 bénévoles techniques : espoir de soulagement pour les permanents sans cesse sollicités… Des avancées certaines dans les filières « canne à sucre », « manioc » et « huile de palme. Avec amorce de partenariats Sud-Sud très prometteurs. La recherche des fonds reste vitale. Vu la crise, notre situation financière est critique. Et cela ne contribue pas pour peu au stress que connaît l’équipe de Codéart… Un espoir est mis dans le futur plan stratégique et surtout son suivi. Roger Loozen nous a parlé de l’état actuel des projets et des perspectives pour 2013. Puis du nouveau programme DGD (sur 2 ans et demi) : poursuite des projets en RDC, au Bénin et en Haïti ; renforcement de l’aide à la formation ; primauté aux filières alimentaires ; valorisation des machines déjà mises au point : 10 vies n’y suffiront pas... Rendez-vous dans un an pour une nouvelle avancée positive. Claudine Oger-Maas, administratrice de Codéart asbl.

A G E N D A

Dîner au bénéfice de l‘asbl AFESDI à KATUZE en RDC Quand : le 13 octobre 2013 à 12h

Au menu : apéritif - potage - rôti de porc mariné et gratin dauphinois - dessert Où : Rue des Tombes 30 4520 ANTHEIT (Wanze)

Réservations : avant le 30 septembre auprès de Annie Brouwers au 0498/78 21 20

Prix : 18 € adulte et 10 € en-fant

Plus d‘infos sur le projet : J o s é e B a s h e n g e z i - katapsijef@yahoo.fr

Visitez notre site internet

www.codeart.org

4 CODEART-INFO N° 73

Focus sur un projet

Nous n'allons pas revenir sur les projets de ce récent partenaire, ils ont été décrits dans no-tre numéro 70 de décembre 2012, c'est d'un mini rapport de la mise en route de notre col-laboration qu'il va s'agir.

La mission de notre technicien Comme le conteneur renfermant des machines-outils était bien arrivé chez notre partenaire du CERFAK, il était temps pour notre techni-cien de rencontrer, pour la première fois, les artisans du lieu. David Nyssen est donc parti en mission en RDC du 21 mai au 13 juin 2013. Trois semaines ont été nécessaires à David, avec l'aide des artisans, pour monter les ma-chines, organiser l'atelier et lancer le travail de fabrication de deux chaînes de traitement d’ huile de palme et initier une administration susceptible de gérer socialement et économi-quement la production future.

L’état des lieux Actuellement, le personnel est composé uni-quement de membres bénévoles, certains jeu-nes faisaient 8 km à pieds matin et soir pour participer à l’installation de l’atelier, deux d’entre eux dormaient même dans l’atelier. Le CERFAK est locataire de locaux peu spa-cieux où les machines sont posées à même le sol sur du sable et de la terre. Certaines parties du sol sont recouvertes d’un béton peu fiable de 15 cm tandis que la toiture repose sur une charpente trop faible pour accepter un quelconque auxiliaire de levage. Un petit groupe de 220 V qui ne fonctionne, qu'une heure par jour, vu le prix du carburant à Kikwit, est la seule source d'énergie électrique existante et alimente principalement le bureau. Une infrastructure pour la distribution d'éner-gie électrique aux machines et divers appareils était un des premiers boulots à réaliser.

Organisation du travail et durabilité Après quelques rencontres de mise au point et d'information sur les disponibilités locales en matériaux et outillages indispensables, c'est sur les méthodes de travail que David s'est concentré notamment sur la formation à l'utili-sation correcte de nombreux outils arrivés par le container "CODEART"; comme partout,

dans les ateliers de rue à Kikwit, les artisans travaillent à l'œil, sans méthode, ni rigueur, ni précision avec du matériel peu adapté. CERFAK voudrait devenir une référence en construction métallique et c'est par la qualité du travail qu'il obtiendra cette carte de visite d'où notre fourniture d'outils performants et les exigences de notre technicien. De nom-breuses explications devront se faire en deux temps: David explique au chef d'atelier et au maitre soudeur qui après compréhension redif-fusent l'information en Kikongo, la langue traditionnelle de la région.

Que de changements! Après trois semaines les espaces de range-ment et de travail ont radicalement changé. En priorité, la réalisation de racks de stockage a permis de récupérer de l’espace pour dispo-ser les machines. La mise en place de ces dernières, sans engin de levage approprié s'est réalisée en les faisant glisser sur des plats en acier tandis que c'est à l'aide de crics que les machines ont été correctement positionnées sur des socles en béton, leurs accessoires d'ancrage étant réalisés au préalable. Un équipement électrique de puissance a pris forme grâce à une équipe avide d'apprendre le fonctionnement de machines et de nouveaux matériaux d'installation et grâce à un nouveau générateur électrique acheté à Kinshasa. David est rentré en Belgique très enthou-siaste vis-à-vis de la collaboration qu'il a trou-vée sur place. Robert Collignon

Aide à l'installation des ateliers et au lancement de la production au CERFAK à Kikwit en RDC

Témoignage d'une bonne atmosphère de travail

Pour plus de photos, visitez les publications du 14 et 19 juin de notre page Facebook

5 Septembre 2013

Brèves de nos projets Nouvelles de NAMS au Bénin Patrice Thissen, notre ancien directeur administratif, a quitté sa fonction en Belgique pour remplir d’autres missions sur le terrain africain. Parti au Bénin avec sa famille, il est devenu notre coopérant auprès de notre partenaire. Un de ses premiers rapports nous signalait que NAMS a fabriqué l’entièreté des équipements fondamentaux susceptibles d’améliorer la vie des femmes béninoises tout en améliorant le rendement et la qualité des huiles de palme. Le 12 juillet 2013, quatre groupements de femmes issus de la région de l’Atlantique ont pris livraison de leurs équipements de trans-formation: cuiseurs de noix, presses, concas-seurs et clarificateurs; toutes machines cons-truites sur base des plans transmis par CO-DEART. Les bénéficiaires ont acquis les équipements contre paiement, moyennant une intervention de CODEART via son programme subsidié par la coopération belge et ses nombreux et fidèles donateurs.

Marie Rosine Motuo en stage

En vacances, Marie-Rosine, étudiante à Gembloux veut prendre de l’avance sur la réalisation des stages demandés par l’école. Après avoir amélioré la qualité gustative des cassaves lors de son premier stage, elle s’est lancée dans l’étude théorique mais aussi pratique de la fabrication de savons au départ de l’huile de palme. Pour CODEART la synthèse de son travail s’est concrétisé par la création d’un atelier entièrement équipé pour la transformation de l’huile brute en diverses formes de savons.

Marie-Rosine a pris les choses en main :d’une ancienne étable, elle a réalisé un atelier de travail, s’est occupée de l’équipement et s’est lancée dans le traitement de l’huile. L’huile de palme, figée sous nos latitudes, doit être décrassée , filtrée et chauffée pour ensuite s’allier à d’autres ingrédients avant de subir le traitement qui la transformera en savons.

L’établissement de normes de qualité et de contrôle sont aussi dans ses ambitions. CODEART dispose ainsi d’un nouvel outil pédagogique pour initier des formations en savonnerie artisanale. Job étudiant Après un essai satisfaisant de deux jours, Xavier Burnotte, étudiant à l’Institut Gramme, a travaillé deux semaines pour CODEART . Il nous a aidés à l'exécution et la mise à jour de plans techniques.

Nouvelles de Kikwit (RDC) David, notre technicien a envoyé ce petit mot à Monsieur Piron, notre spécialiste et formateur en machines-outils: « Je suis heureux de vous apprendre que lors de cette mission, Nda, le tourneur, a parfaitement assimilé votre mode opératoire pour la réalisation de l’écrou M40x7

à filetage intérieur trapézoïdal. »

Des artisans fiers de leur travail et des femmes impatientes de profiter de la presse

Rosine filtre l’huile

6 CODEART-INFO N° 73

Nos partenaires Sud

Méles Augustin dirige un atelier à Pignon, un petit bourg près de Hinche sur le Plateau Central en Haïti. Cet atelier serait jugé par un artisan belge comme bien modeste mais les services qu’il propose aux producteurs de sirop et sucre de canne le rendent indispensable. Il est connu dans toute la région. Méles un artisan issu du milieu Son succès tient simplement à sa proximité avec ses clients. Il offre un service adapté à la capacité finan-cière de ses clients. Chez nous les pièces usées se-raient simplement jetées et remplacées. Mais il faut ajouter que les pièces de rechange ne sont pas dis-ponibles localement ni même les matières premières (aciers durs). Les moulins à canne Les moulins à canne sont d’origines diverses. On trouve des moulins en bois à traction animale (datant de l’époque de la colonie) qui ont été améliorés par le remplacement des cylindres en bois par des cy-lindres en acier.

Aujourd’hui on trouve des moulins colombiens dans la région. Ces moulins sont de bonne qualité mais assez onéreux. Pour ces moulins, les pièces de re-change ne sont pas disponibles localement. Elles sont aussi très chères. Une économie informelle Nous sommes ici dans ce que nous appelons l’écono-mie informelle. Bien qu’il s’agisse d’une activité im-portante pour la région, il y aurait près de 6.000 pro-ducteurs de canne dans le Nord d’Haïti, ce qui repré-sente environ 60.000 personnes qui vivent directe-ment et indirectement de ce secteur; or, il n’y a pas de structuration du secteur. On trouve 2 vendeurs de moulins à la capitale mais qui ne sont pas présents sur le terrain et ne sont dès lors pas à l’écoute des clients. Janel Milord, un de nos partenaires pour la production de sucre, me montrait certaines maladies dans son champ de canne. Il regrettait de ne pouvoir en parler avec des agronomes afin de trouver des solutions. Que peut faire CODEART ? Les investissements nécessaires pour développer ce secteur sont colossaux et ne sont pas à la portée d’une ONG comme CODEART. Nous nous limitons à semer quelques graines en accompagnant des ac-teurs de terrain comme Méles, Janel et d’autres afin de renforcer leurs activités de façon à les mettre en position d’offrir des services de qualité. Services dont l’impact économique est tangible avec des technolo-gies qui sont multipliables dans le milieu car appro-priées tant au niveau technique qu’au niveau de leur prix. C’est ainsi que nous appuyons Méles pour la création d’un stock minimal de moulins à canne et de pièces de rechange, pour l’équipement de son atelier, pour la formation de ses ouvriers. Nous accompagnons Janel et d’autres artisans dans la mise au point d’un sucre artisanal de qualité qui pourra rencontrer une demande solvable dans les villes des alentours. Nous nous basons ici sur le savoir-faire d’artisans colombiens et honduriens. Francis Van Massenhove, un technicien bénévole de CODEART est actuellement à Pignon pour analy-ser les performances des fours de concentration du jus et proposer des améliorations en vue de réduire, voire d’éliminer l’usage du bois de chauffe, et donc de réduire la coupe du bois. Roger Loozen

Un artisan est aussi important qu’un médecin

Rechargement d’un cylindre avant tournage au tour

Les artisans dans l’atelier

7 Septembre 2013

Nos partenaires Nord

malnutri on. 

Par de développement. 

Nous répondons aux besoins en nourriture et en 

produc on des personnes souffrant de la faim et des pe ts 

Rôle de la DGD La DGD relève de la compétence du Ministère de la Coopération au Développement. Avec d'autres nations classées "riches" notre gouvernement voudrait contribuer à l'avènement d'un monde sans pauvreté qui travaillerait dans la paix et la sécurité et où chaque individu aurait des chances identiques.

Le chantier est immense et les tâches sont multiples pour assumer les différentes missions qu'engendrent de telles aspirations. L'Etat belge, voudrait toutes les honorer. Toutes les questions de valorisation humaine sont abordées. L'aide au développement humaniste n'au-rait pas beaucoup de sens si des priorités n'étaient pas accordées à la vie, au droit à l'alimentation et à la santé. Pour le reste (la promotion d'un état de droit, la sécurité des nations, la paix, l'éducation, la formation, les infrastructures...), tout ce qui doit garantir un développement durable fait aussi l'objet de politiques actives.

Les moyens financiers En 1970, les Nations Unies ont estimé que les pays d'Occident devraient consacrer 0,7% de leur revenu national à l'aide au développement. Au fil des années, la Belgique, s’est progressivement approchée de ce chiffre mais la crise étant là, cette progression risque d'être freinée, voire inversée.

Méthodes de travail de la DGD La DGD, ne pouvant à elle seule résoudre tous les problèmes de développement, s'est structurée pour mieux répondre à la spécificité des différents problèmes et dans beaucoup de cas, elle agit par

l'intermédiaire d'ONG qui travail-lent sur le terrain avec les mêmes objectifs. Une aide consistante est apportée aux associations qui répondent aux critères. Ceux-ci sont astreignants et demandent beaucoup de rigueur dans la gestion des projets subvention-nés. Les projets subsidiés sont régulièrement analysés par la DGD qui contrôle où va l'argent destiné à la lutte contre la pauvreté pour un monde plus juste et plus solidaire. Une aide à la réflexion sur une stratégie garantissant des effets durables est aussi proposée. Les moyens de la DGD sont limités; dès lors elle cible les pays pauvres et elle privilégie ceux qui, dans le monde, aspirent à la démocratie et essaient d'enrayer la corruption.

CODEART et la DGD Parmi ces particularités la DGD intervient structurellement et sélectionne tout ce qui vise à augmenter la production alimentaire des pays du Sud en soutenant les efforts de développement des campagnes et de l’agriculture. En outre, elle pousse à la création d’entreprises locales actives dans le secteur. Par ses travaux de recherches techniques et de conception de machines financièrement adaptables à la situation des artisans du Sud, CODEART se trouve spécialement en symbiose avec cet objectif de la DGD d'autant plus que toutes ses conceptions de machines ou d'instruments sont pensées afin d'être fabriquées par des entrepreneurs locaux. Ces derniers pourront compter sur le soutien logistique de notre ONG. Les programmes sont subsidiés à 80% par la DGD et doivent être conçus pour 3 ans. C’est ainsi que de juin 2011 à juin 2014 nous aurons droit à un montant global de 1.308.936 € réparti sur 3 ans. CODEART doit pour sa part trouver les 20% restant; c’est à dire 306.965 € pour trois ans. Pour des questions de critères de délais et surtout de gestion, d’autres projets sont entièrement à notre charge. Robert Collignon

La DGD (Direction Générale de la Coopération au Développement) et l’aide humanitaire

Le droit à la santé fait partie des priorités de la DGD

8 CODEART-INFO N° 73

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• Un tour en l’air ou un tour vertical de diamètre >=1200 mm • Des tours (1,5m), fraiseuses, foreuses sur colonne, scies à ruban. • Des groupes électrogènes et de soudage à moteur diesel • Des caisses en bois solides jusqu’à 4 m³ • Des boites à œufs en carton de 12 pièces en grande quantité • Un serveur informatique de + de 80 Go disque dur / 4Go de mémoire

vive et avec un système Windows 2008

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