2
404 Congrès annuel de la Société fran¸ caise de chirurgie de la main / Chirurgie de la main 31 (2012) 376–436 sur instabilités scapho-lunaires ou pseudarthroses du scaphoïde. Deux proto- coles d’immobilisation ont été réalisés (trois à quatre semaines versus six à huit semaines). L’analyse clinique comportait la mesure des amplitudes articulaires, de la force (Jamar), de l’EVA au repos et des questionnaires PRWE et Quick DASH. L’évaluation radiologique comportait l’analyse de la consolidation et des mesures angulaires. Résultats.– Les amplitudes articulaires moyennes étaient de 30 flexion et 32 en extension, 17 en inclinaison ulnaire et 7 d’inclinaison radiale. La force moyenne était de 27 kg. Force au dynamomètre de Jamar et soit 62 % de la force controlatérale. Aucune pseudarthrodèse n’a été constatée. La durée d’immobilisation n’a pas affecté le taux de consolidation mais les amplitudes articulaires et les résultats fonctionnels étaient meilleurs pour le protocole court. Trois patients ont dû subir une reprise chirurgicale : une ablation d’une vis piso- triquetrale gênante, une ablation de la plaque après consolidation devant un conflit postérieur (défaut technique de pose) et une reprise pour une translation ulnaire du carpe majeure dans un contexte de maladie de Marfan. Soixante- dix-neuf pour cent des patients ayant une activité professionnelle avant leur intervention ont pu reprendre leur travail, avec un aménagement pour 15 % d’entre eux et cela dans un délai de 3,5 mois en moyenne. Discussion.– Malgré un recul plus faible, les amplitudes articulaires et la force sont comparables aux résultats des autres techniques d’arthrodèse des quatre os et devraient progresser avec le suivi. La récupération fonctionnelle est rapide ainsi que le retour au travail, même pour les travailleurs de force. De plus, le taux de consolidation de 100 % est supérieur aux chiffres retrouvés précédemment dans la littérature pour les arthrodèses par plaque, ce qui en fait un procédé fiable. http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.074 CP074 La plaque Xpode : une avancée dans l’arthrodèse partielle des os du carpe ? F. Alech Tournier , J. Vogels , M. Benassayag , J. Donatien , F. Duroux , L. Stratan , O. Delattre Service de chirurgie du membre supérieur, SOS mains, CHU La Meynard, Fort-de-France, Martinique Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Alech Tournier) Mots clés : Carpe ; Arthrodèse ; Plaque Introduction.– L’arthrose avancée du poignet est un challenge thérapeutique dont les solutions chirurgicales sont multiples. Plusieurs interventions ont été décrites, mais aucune n’a montré sa supériorité. La technique d’arthrodèse raccourcissant des 3 os du poignet décrite en 1997 a évolué. La revue à 6,2 ans de recul a montré de bons résultats sur l’indolence, la force et la mobilité surtout chez les patients à poignets très raides en préopé- ratoire. Trois méthodes de fixation ont été décrites, d’abord par agrafes, puis par double vissage Biotech ® proximo-distal en compression et depuis 2007 par plaques Xpode Biotech ® 3 os. Notre objectif était d’analyser les résultats de la fixation par plaque Xpode 3 os versus (vs) fixation par double vissage. Matériel et méthodes.– Il s’agissait d’une étude rétrospective de 12 arthrodèses 3 os fixées par plaque Xpode de 2007 à 2010 comparées à 18 arthrodèses 3 os fixées par double vissage de 2002 à 2007. Il y avait 17 SLAC III, 6 SNAC III, 3 SCAC III et 4 cas aigus (luxations comple- xes trans-scapho-rétrolunaires). Les critères d’évaluation cliniques étaient la mobilité, la douleur (EVA), le DASH, le PRWE et la satisfaction du patient. La force (grasp et prono- supination) était mesurée à l’aide de dynamomètres. L’analyse radiographique évaluait la consolidation, le positionnement du matériel ainsi que les index de hauteur et translation du carpe. Résultats.– Les résultats ont été évalués par 2 examinateurs indépendants au recul moyen de 32,9 mois (17–45) pour les plaques Xpode et de 55,3 mois (27–96) pour les doubles vissages. Les 2 séries étaient par ailleurs comparables sur les autres critères. L’arc moyen de flexion-extension était de 54,8 (40–100) dans le groupe Xpode vs 67,2 (15–80) dans le groupe double vissage. La force de serrage moyenne était de 57,8 % pour les patients ayant bénéficiés d’une plaque Xpode vs 71 % pour le double vissage par rapport au côté controlatéral. La force moyenne en pronation était de 50,4 % et de 74,8 % en supination dans le groupe Xpode vs 83,6 % en pronation et 84,6 % en supination dans le groupe double vissage. L’EVA moyenne était à 2,5 dans le groupe Xpode vs 1,2 dans le groupe double vissage. Le score DASH moyen était à 46,4 dans le groupe Xpode vs 20,5 dans le groupe double vissage. Le score PRWE moyen était à 26,4 dans le groupe Xpode vs 28,9 dans le groupe double vissage. Une pseudarthrodèse était retrouvée dans 4 cas dans le groupe Xpode et dans 1 cas dans le groupe double vissage. Deux cas de lyse osseuse autour des vis étaient retrouvés uniquement dans le groupe Xpode. Des vis intra-articulaires (carpo-métacarpienne) étaient retrouvées chez 7 patients dans le groupe Xpode et dans 2 cas dans le groupe double vissage. Une reprise chirurgicale était néces- saire dans 8 cas dans le groupe Xpode (douleur, raideur, vis intra-articulaires, pseudarthrodèse luno-capitale) et dans 2 cas dans le groupe double vissage (déplacement secondaire des vis). Dans le groupe Xpode, 7 patients étaient mécontents vs 2 dans le groupe double vissage. Discussion.– La plaque Xpode présente l’avantage de respecter le cartilage arti- culaire par rapport au double vissage et de permettre une réduction frontale aisée. En revanche, le taux de complications (8/12), était inacceptable avec plus de pseudarthrodèses et de reprises chirurgicales. La moindre mobilité dans le secteur de la flexion peut s’expliquer par une fibrose cicatricielle induite par le fraisage dorsal. Le bon positionnement vertical de la plaque nous a semblé difficile. Les vis distales intra-articulaires carpo-métacarpiennes ont toujours été mal tolérées. Le double vissage, malgré le passage à travers le cartilage de la facette proximale du lunatum, reste moins invasif et garant de meilleures mobilités, indolence et force à long terme. Suite à cette étude, nous avons abandonné l’utilisation des plaques Xpode au profit du double vissage proximo-distal qui a fait la preuve de son efficacité à long terme dans l’arthrodèse des 3 os. http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.075 CP075 Résultats à moyen terme d’une série multicentrique d’arthrodèse des quatre os interne par plaque circulaire E. David a , N. Lebeau a,, V. Rotari a , M. Moughabghab b , M. Gianfermi c , I. Auquit-Auckbur d a Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, CHU d’Amiens, Amiens, France b SOS main, Saint-Quentin, France c Service de chirurgie plastique, hôpital Nord, Amiens, France d Service de chirurgie plastique, CHU de Rouen, Rouen, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Lebeau) Mots clés : Arthrodèse ; Plaque ; Quatre os internes Introduction.– Les lésions dégénératives secondaires du poignet sont fréquentes. Parmi les techniques chirurgicales possibles pour les lésions de type 2 et 3 de Watson, l’arthrodèse des quatre os internes permet une certaine conservation des mobilités ainsi que de la force du poignet. Le but de cette étude était d’analyser les résultats à moyen terme dune série multicentrique de patients opérés pour des lésions de type 2 et 3 de Watson par une arthrodèse des 4 os internes avec l’implant Xpode ® Biotech TM et l’implant bouton carpien SBI ® . Matériel et méthode.– Il s’agit d’une série rétrospective multicentrique. Trente-huit interventions de Watson ont été réalisées dans trois centres. Le recul moyen était de 34,7 mois. Les patients ont été revus cliniquement et radiologiquement. L’analyse clinique comportait l’évaluation des amplitudes articulaires, de la force et des scores cliniques de Green O’Brien et le Quick DASH, et comparées au poignet controlatéral. L’analyse radiologique portait sur la hauteur du carpe, les angles capito- lunaire, radio-lunaire, les déviations sagittales et frontales, ainsi que le nombre d’interlignes fusionnés.

Résultats à moyen terme d’une série multicentrique d’arthrodèse des quatre os interne par plaque circulaire

  • Upload
    e-david

  • View
    217

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Résultats à moyen terme d’une série multicentrique d’arthrodèse des quatre os interne par plaque circulaire

4 ie de l

scsdDdRemldaTtcudidDseaddfi

h

C

LdFL

F∗A

MIddLélrppNvM3fiIxLDséhRmpals

XmXvd2LdU1é(esp(DvDcadsfLvtLdfSpl

h

C

RdEIa

Fb

c

d

∗A

MIPWmldlMTmLLfa

04 Congrès annuel de la Société francaise de chirurg

ur instabilités scapho-lunaires ou pseudarthroses du scaphoïde. Deux proto-oles d’immobilisation ont été réalisés (trois à quatre semaines versus six à huitemaines). L’analyse clinique comportait la mesure des amplitudes articulaires,e la force (Jamar), de l’EVA au repos et des questionnaires PRWE et QuickASH. L’évaluation radiologique comportait l’analyse de la consolidation etes mesures angulaires.ésultats.– Les amplitudes articulaires moyennes étaient de 30◦ flexion et 32◦n extension, 17◦ en inclinaison ulnaire et 7◦ d’inclinaison radiale. La forceoyenne était de 27 kg. Force au dynamomètre de Jamar et soit 62 % de

a force controlatérale. Aucune pseudarthrodèse n’a été constatée. La durée’immobilisation n’a pas affecté le taux de consolidation mais les amplitudesrticulaires et les résultats fonctionnels étaient meilleurs pour le protocole court.rois patients ont dû subir une reprise chirurgicale : une ablation d’une vis piso-

riquetrale gênante, une ablation de la plaque après consolidation devant unonflit postérieur (défaut technique de pose) et une reprise pour une translationlnaire du carpe majeure dans un contexte de maladie de Marfan. Soixante-ix-neuf pour cent des patients ayant une activité professionnelle avant leurntervention ont pu reprendre leur travail, avec un aménagement pour 15 %’entre eux et cela dans un délai de 3,5 mois en moyenne.iscussion.– Malgré un recul plus faible, les amplitudes articulaires et la force

ont comparables aux résultats des autres techniques d’arthrodèse des quatre ost devraient progresser avec le suivi. La récupération fonctionnelle est rapideinsi que le retour au travail, même pour les travailleurs de force. De plus, le tauxe consolidation de 100 % est supérieur aux chiffres retrouvés précédemmentans la littérature pour les arthrodèses par plaque, ce qui en fait un procédéable.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.074

P074

a plaque Xpode : une avancée dans l’arthrodèse partiellees os du carpe ?. Alech Tournier ∗, J. Vogels , M. Benassayag , J. Donatien , F. Duroux ,. Stratan , O. Delattre

Service de chirurgie du membre supérieur, SOS mains, CHU La Meynard,ort-de-France, MartiniqueAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (F. Alech Tournier)

ots clés : Carpe ; Arthrodèse ; Plaquentroduction.– L’arthrose avancée du poignet est un challenge thérapeutiqueont les solutions chirurgicales sont multiples. Plusieurs interventions ont étéécrites, mais aucune n’a montré sa supériorité.a technique d’arthrodèse raccourcissant des 3 os du poignet décrite en 1997 avolué. La revue à 6,2 ans de recul a montré de bons résultats sur l’indolence,a force et la mobilité surtout chez les patients à poignets très raides en préopé-atoire. Trois méthodes de fixation ont été décrites, d’abord par agrafes, puisar double vissage Biotech® proximo-distal en compression et depuis 2007 parlaques Xpode Biotech® 3 os.otre objectif était d’analyser les résultats de la fixation par plaque Xpode 3 osersus (vs) fixation par double vissage.atériel et méthodes.– Il s’agissait d’une étude rétrospective de 12 arthrodèsesos fixées par plaque Xpode de 2007 à 2010 comparées à 18 arthrodèses 3 osxées par double vissage de 2002 à 2007.l y avait 17 SLAC III, 6 SNAC III, 3 SCAC III et 4 cas aigus (luxations comple-es trans-scapho-rétrolunaires).es critères d’évaluation cliniques étaient la mobilité, la douleur (EVA), leASH, le PRWE et la satisfaction du patient. La force (grasp et prono-

upination) était mesurée à l’aide de dynamomètres. L’analyse radiographiquevaluait la consolidation, le positionnement du matériel ainsi que les index deauteur et translation du carpe.ésultats.– Les résultats ont été évalués par 2 examinateurs indépendants au reculoyen de 32,9 mois (17–45) pour les plaques Xpode et de 55,3 mois (27–96)

our les doubles vissages. Les 2 séries étaient par ailleurs comparables sur les

utres critères. L’arc moyen de flexion-extension était de 54,8◦ (40–100) danse groupe Xpode vs 67,2◦ (15–80) dans le groupe double vissage. La force deerrage moyenne était de 57,8 % pour les patients ayant bénéficiés d’une plaque

Lld

a main / Chirurgie de la main 31 (2012) 376–436

pode vs 71 % pour le double vissage par rapport au côté controlatéral. La forceoyenne en pronation était de 50,4 % et de 74,8 % en supination dans le groupepode vs 83,6 % en pronation et 84,6 % en supination dans le groupe doubleissage. L’EVA moyenne était à 2,5 dans le groupe Xpode vs 1,2 dans le groupeouble vissage. Le score DASH moyen était à 46,4 dans le groupe Xpode vs0,5 dans le groupe double vissage.e score PRWE moyen était à 26,4 dans le groupe Xpode vs 28,9 dans le groupeouble vissage.ne pseudarthrodèse était retrouvée dans 4 cas dans le groupe Xpode et danscas dans le groupe double vissage. Deux cas de lyse osseuse autour des vistaient retrouvés uniquement dans le groupe Xpode. Des vis intra-articulairescarpo-métacarpienne) étaient retrouvées chez 7 patients dans le groupe Xpodet dans 2 cas dans le groupe double vissage. Une reprise chirurgicale était néces-aire dans 8 cas dans le groupe Xpode (douleur, raideur, vis intra-articulaires,seudarthrodèse luno-capitale) et dans 2 cas dans le groupe double vissagedéplacement secondaire des vis).ans le groupe Xpode, 7 patients étaient mécontents vs 2 dans le groupe doubleissage.iscussion.– La plaque Xpode présente l’avantage de respecter le cartilage arti-

ulaire par rapport au double vissage et de permettre une réduction frontaleisée. En revanche, le taux de complications (8/12), était inacceptable avec pluse pseudarthrodèses et de reprises chirurgicales. La moindre mobilité dans leecteur de la flexion peut s’expliquer par une fibrose cicatricielle induite par leraisage dorsal.e bon positionnement vertical de la plaque nous a semblé difficile. Lesis distales intra-articulaires carpo-métacarpiennes ont toujours été malolérées.e double vissage, malgré le passage à travers le cartilage de la facette proximaleu lunatum, reste moins invasif et garant de meilleures mobilités, indolence etorce à long terme.uite à cette étude, nous avons abandonné l’utilisation des plaques Xpode aurofit du double vissage proximo-distal qui a fait la preuve de son efficacité àong terme dans l’arthrodèse des 3 os.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.075

P075

ésultats à moyen terme d’une série multicentrique’arthrodèse des quatre os interne par plaque circulaire. David a, N. Lebeau a,∗, V. Rotari a, M. Moughabghab b, M. Gianfermi c,

. Auquit-Auckbur d

Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, CHU d’Amiens, Amiens,ranceSOS main, Saint-Quentin, FranceService de chirurgie plastique, hôpital Nord, Amiens, FranceService de chirurgie plastique, CHU de Rouen, Rouen, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (N. Lebeau)

ots clés : Arthrodèse ; Plaque ; Quatre os internesntroduction.– Les lésions dégénératives secondaires du poignet sont fréquentes.armi les techniques chirurgicales possibles pour les lésions de type 2 et 3 deatson, l’arthrodèse des quatre os internes permet une certaine conservation desobilités ainsi que de la force du poignet. Le but de cette étude était d’analyser

es résultats à moyen terme dune série multicentrique de patients opérés poures lésions de type 2 et 3 de Watson par une arthrodèse des 4 os internes avec’implant Xpode® BiotechTM et l’implant bouton carpien SBI®.

atériel et méthode.– Il s’agit d’une série rétrospective multicentrique.rente-huit interventions de Watson ont été réalisées dans trois centres. Le reculoyen était de 34,7 mois.es patients ont été revus cliniquement et radiologiquement.’analyse clinique comportait l’évaluation des amplitudes articulaires, de laorce et des scores cliniques de Green O’Brien et le Quick DASH, et comparéesu poignet controlatéral.

’analyse radiologique portait sur la hauteur du carpe, les angles capito-unaire, radio-lunaire, les déviations sagittales et frontales, ainsi que le nombre’interlignes fusionnés.
Page 2: Résultats à moyen terme d’une série multicentrique d’arthrodèse des quatre os interne par plaque circulaire

e de l

RaueàPlfeDr(CitfsdsCtLrau

h

C

RqEa

b

∗A

KIttdlctaP(t3raaAwSaRbaMp1Cpbb

Rrc

h

C

C

TpTa

b

I∗A

MLcutNm5rpTp3cLmclec

h

C

ElP

∗A

MPnfllelPtdel

Congrès annuel de la Société francaise de chirurgi

ésultats.– Trente patients ont été revus et l’examen clinique retrouve desmplitudes moyennes mesurées de 47◦ en sagittal et de 32◦ en frontal avecne force de poigne de 65 % en comparaison au côté sain. L’EVA moyennest de 3,1. Le score moyen de Green O’Brien est de 49 et le Quick Dash50.our quatre-vingt pour cent des patients, une greffe a été nécessaire pour

’arthrodèse, majoritairement avec le scaphoïde. Tous les interlignes sont toususionnés pour 44 % des patients, la hauteur du carpe est en moyenne de 0,51,t la bascule dorsale du lunatum à 15◦.iscussion.– Après revue de la littérature nos résultats cliniques appa-

aissent inférieurs : la moyenne en flexion/extension (47◦ < 65◦), les inclinaisons32◦ < 47◦), la force (73 % > 65 %).oncernant les résultats radiologiques, nous avons retrouvé un taux de fusion des

nterlignes nettement inférieure (44 % < 93 %). Nous avons retrouvé une corréla-ion significative (p < 0,05) entre la douleur résiduelle et le nombre d’interlignesusionnés. Contrairement à certains auteurs, la persistance d’un DISI, neemble pas avoir d’impact négatif sur les résultats fonctionnels ou le nombre’interligne fusionné. Le nombre de conflits dorsaux est comparable aux autreséries.onclusion.– L’arthrodèse des quatre os internes est une solution thérapeu-

ique qui permet de maintenir une partie des mobilités au niveau du poignet.’utilisation d’implants circulaires nécessite une technique chirurgicale rigou-euse. L’implant Xpode® BiotechTM, radio transparent, permet une bonnenalyse de la fusion des interlignes. Cette fusion semble être indispensable pourn bon résultat fonctionnel à moyen terme.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.076

P076

ôle de la correction de la DISI dans l’arthrodèse desuatre os. Pamelin a,∗, V. Priano b, M. Rossello a, O. Spingardi a

Centre régional chirurgie de la main, hôpital San Paolo, Savona, ItalyService de chirurgie plastique, Genova, ItalyCorresponding author.dresse e-mail : [email protected] (E. Pamelin)

eywords: Disi; Four corner; Arthrose post-traumatiquentroduction.– The aim of four corner arthrodesis is to create a new articula-ion unit by capitate and hamatum bone fusion with lunate and triquetral bone,o obtain articular lines discharge on radio’s lunate facet. This surgical proce-ure is indicated in SLAC and SNAC WRIST, when the articular surface ofunate facet is intact. Radio lunate-capitate orientation axis and carpal heightonformation are gained by capitate-lunate allineation. It is therefore impor-ant to reduce as much as possible the lunate disi before stabilyzing the finalrthrodesis.atients and methods.– Nineteen patients suffering for 2nd stage SLAC WRIST8/19) and 2nd stage SLAC WRIST (11/19) underwent 4 corner arthrodesis athe Hand Surgery Unit in Savona, Italy from Feb 2010 to Sept 2011. Age ranged4 to 77 (47.7 media). All right hand workers and all male patients. All patientseceived the same procedure performerd by different surgeons by dorsal incisionnd capsular Merle’s flap access. Every procedure included ostheotomy by sawnd arthrodesis with dorsal plate.rthrodesis has been performed after DISI reduction RX guided with Kirschnerire like a joystick in 8 patients. Clinical outcome was based on Mayo Wristcore and Quick Dash Score. Follow up ranged 9.4 months. RX result recordedt 3 and 6 months.esults.– Eleven patients had 4 corner arthrodesis (group 1) and 8 patients hadoth arthrodesis and intraoperative DISI correction (group 2). The group 1 hadrthrodesis but lunate dorsal deviation remained. Group 1 patients had 35.25ayo Wrist Score (20 to 60) and Quick Dash Score 62.9 (34 to 72.7). Group 2

atients had 8.1 Mayo Wrist Score (65 to 90) and 8.4 Quick Dash Score (6.8 to1.3).

onclusions.– Intraoperative DISI correction allows the best facing betweenroximal lunate articular surface and lunate facet of the radius in addition to aetter sinking of the plate in the dorsal surface of lunate, besides the stabilizationy compression screws angular stability.

pMdd

a main / Chirurgie de la main 31 (2012) 376–436 405

X follow up with radius-lunate-capitate axis regained and Mayo/Quick Scoreesults, showed a better out come in Group 2 patients (undergone intraop DISIorrection).

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.077

ommunications orales – Neurologie

P077

ransposition du nerf ulnaire par voie mini-invasive : àropos d’une série de 30 cas. Lequint a, S. Facca b, P. Liverneaux b,∗Orthopaedic Department, grand hôpital, Charleroi, BelgiqueService de chirurgie de la main, hôpitaux universitaires de Strasbourg,

llkirch, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (P. Liverneaux)

ots clés : Nerf ulnaire ; Transposition ; Mini-invasife traitement du syndrome de compression du nerf ulnaire au coude resteontroversé. Aucune technique n’a démontré sa supériorité. Nous proposonsne technique combinant les avantages de l’abord mini-invasif et ceux de laransposition dans une série clinique.ous avons revu 30 patients opérés par transposition antérieure sous-cutanéeini-invasive avec un recul de plus de six mois. L’âge moyen était de

2 ans. L’incision mesurait 3 cm. L’évaluation des résultats consistait à mesu-er l’intensité de la douleur, le quick DASH, la force de la poigne et la forceouce-index, le score de McGowan avant et après intervention.outes les variables étaient améliorées en postopératoire. La douleur moyenneassait de 5,5 à 4,1 ; le Quick Dash de 48 à 37,59 ; la force de la poigne de 27,27 à1 kg ; la pince pouce-index de 4,75 à 6,4 kg ; le score de McGowan de 0 à dixas à 0 ; 7 à 16 cas à I, 7 à trois cas à II et 16 à un cas à III.’analyse de notre série montre qu’une incision de 3 cm sans endoscopie per-et une transposition sous-cutanée avec des résultats au moins aussi bons que

eux des autres techniques. Ses avantages sont une technique facile, un abordimité, une préservation de la vascularisation, un placement du nerf dans unnvironnement favorable, et une diminution de l’étirement lors de la flexion duoude.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.078

P078

st-il nécessaire de libérer le nerf ulnaire dans l’avant-brasors des libérations endoscopiques au coude ?. Desmoineaux ∗, M. Ferrand , P.H. Boisrenoult , Y. Carlier , P. Beaufils

Service d’orthopédie traumatologie, hôpital de Versailles, Le Chesnay, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (P. Desmoineaux)

ots clés : Nerf ulnaire ; Endoscopie ; Résultatslusieurs études anatomiques ont montré l’existence d’un renforcement apo-évrotique dans l’avant bras entre le fléchisseur superficiel des doigts et leéchisseur ulnaire du carpe pouvant comprimer le nerf ulnaire en aval de

’épicondyle médial. Cette structure peut être compressive lorsque le nerf ulnairest transposé. En revanche, l’utilité d’une libération étendue à l’avant bras danses neurolyses endoscopiques n’a jamais été prouvée.our essayer de répondre à cette question nous avons revu deux séries consécu-

ives de libération du nerf ulnaire au coude sous endoscopie. La première sériee 22 patients a été réalisée avant 2004, où nous pratiquions une neurolyse in situt au bras. La deuxième série comportait 22 patients opérés après 2004, année où’extension de la neurolyse à l’avant bras est devenue systématique dans notre

ratique.éthode.– Il s’agit d’une étude rétrospective comparant deux séries consécutives

e patients opérés pour une compression isolée du nerf ulnaire au coude. Leseux séries ont été revues par deux praticiens indépendants différents. L’âge