Rente immobilière (fossilisation urbaine et politiques publiques)

7/24/2019 Rente immobilire (fossilisation urbaine et politiques publiques)

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Rente immobilire (fossilisation urbaine et politiques publiques)

4 novembre 2006. Lyon. A Lyon, le zoo municipal ouvre ces jours-ci une nouvelle aile,

baptise plaine africaine. Au milieu du parc de la Tte dor, les animaux vagabondentdepuis le milieu du mois dernier dans un enclos de trois ectares !" vaste territoirecommun#$ pourvu d" abris en mlze naturellement imputrescibles# !larbre des autesaltitudes et des confins sibriens$, avec " une mise en scne mticuleuse#...

La correspondante rgionale du %ondenum&re la liste des cent trente pensionnairessoudain contraints ' vivre en bonne intelligence ( girafes, )&bres, etc. ( dans ce "poumon vert des Lyonnais, entirement gratuit#. *n apprend dans le dernier tiers delarticle +ue la facture sl&ve ' , millions deuros, rgle par la municipalit. %ercimonsieur ollomb / ar cacun en aura pour son argent, nous dit 0opie Landrin. Lesresponsables du )oo ne plaisantent pas sur " la biodiversit et le respect des cosystmes#. 1n effet, la Tte dor rconcilie la pdaoie avec la recerce scientifi+ue. 2ans le

cadre de la protection des esp&ces menaces, le )oo berge par exemple " quatre zbresmles de Grvy# !3$. acun visite dsormais la plaine africaine en suivant des "parcours ludiques#.

%aleureusement ( termine la journaliste ( " les lphants et les grands fauves,notamment les lions de l'Atlas, dont il ne reste plus qu'une soiantaine de spcimens aumonde, continuent de vivre dans des espaces troits et vtustes!# 4+ui a dit, comme lesLyonnais 56 7e rel&ve pour ma part +ue les amnageurs du )oo ont projet de reconstituertrois )ones dans lenclos 8 la savane, une zone !umide, et un milieu "orestier !type%adagascar, prcise larticle$. 9:y a-t-il pas un grand cart climati+ue entre le couloirrodanien et l:Afri+ue 5

Avec un peu plus de ;,? @ ?,@ B, =$, liver lyonnais constitue un autre obstacle, sans mme parler de labsence desaison s&ce, celle-l' mme +ui svit pendant la moiti de l:anne dans la savane. A Lyon,les trois mois les plus secs ne se situent pas en t, mais entre dcembre et fvrier !C @ B@ B mm$.

%ais +uimporte, pourvu +ue cela soit ludique / Le parc de la Tte dor se situe ' lest dela presqu#$le!confluence entre le DEne et la 0aEne$, dans le &me arrondissement. Adeux Filom&tres et demi de la place Gellecour !yper ( centre$, tous les Lyonnais serjouissent 8 les automobilistes acc&dent sans lombre dune difficult aux places de

stationnement proces du jardin public. 0i, par un asard malencontreux, ils se retrouventblo+us dans un embouteillage sur les +uais le long du DEne, dans le tunnel de aluire!juste au nord du parc$ ou dans celui de la roix-Dousse !' louest$ 4 Hci6, ils pourrontmditer sur ce +ue lon aurait pu bItir dans un tel prim&tre, sacant le niveau moyen desprix de limmobilier dans le &me arrondissement de Lyon !le deuxi&me plus cer3Apr&s le ?&me, justement$ 4ici6

A raison de % &4% ' par m, trente mille mJ !pour les trois ectares du )oo$ reprsententla somme tori+ue de K


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au mJ de savane. A ma dcarge, un promoteur proc&derait ' un tout autre calcul 8 trentemille mJ multiplis par x niveaux. e mme promoteur sait bien +ue les logementsdonnant sur le parc, ou ' proximit immdiate, valent des fortunes M les rsidents n:aimentsans doute pas tous les safaris - potos, mais se fliciteront de voir leur proprit encorevalorise !dans +uelle mesure 5$ 1n conclusion, +ui se plaindra 5 Le parc de la Tte d:or

se voit gratifi d:un poumon vert savane, et les )&bres pourront se reproduire dans leurcage dore.

N

*4 novembre 2006. 1coutons Hsabelle Dey-Lefebvre !ici$8 linvestissement dansl#immobilier dit professionnel a connu une croissance de * %00 + au cours de laderni&re dcennie. ""n effet, les montants investis en #rance ont eplos, passant de $milliard d'euros en $%%& (& milliards en ())&, selon les chiffres du cabinet de conseil*+ ichard "llis! # A lorigine de lengouement, on trouve des socits amricaines,aujourdui encore tr&s prsentes 8 " G" eal "state #rance est dsormais la t-te d'unpatrimoine de . milliards d'euros / la moiti de ses avoirs sont localiss en "urope #.Oiennent ensuite les ban+ues allemandes puis des socits espagnoles dont les nomsindi+uent ' eux seuls les bnfices raliss dans la pninsule grIce ' la bulle immobili&re.Les socitsfoncires franPaises apparaissent ' partir de lan ?


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limmobilierprofessionnel. Lconomie !franPaise et plus largement europenne$ tourne 'petit rgime, expli+ue les spcialistes ' longueur de colonnes. Le marc est tabli, sansrentre dacteurs majeurs. 1nfin, loffre en fonds de commerce et bureaux ( concurrenceentre centres-villes et priprie oblige ( paraRt pltori+ue.

%ais le ryt!me des constructions d#immeubles ou d#ouverture de maasins ne faiblit

pas 8 largent afflue pour les raisons vo+ues plus aut. 7aurais toutefois +uel+uesdifficults ' approfondir l:amorce d:analyse conomi+ue de ce +ui me fait penser ' uncercle non vertueu. 7:en subodore les cons+uences gograpi+ues. Les prix prati+uspar les entreprises du bItiment dans ce segment de limmobilier professionnel sont tirsvers le aut, avec une interaction probable sur leurs prix dans limmobilier pourparticuliers. 7imagine par ailleurs +ue si le professionnel prsente davantage dintrt+ue le particulier, ce dernier passe apr&s3 7us+u' ce +ue les rentabilits se rejoignent.L:ajustement par le hautsignifie je suppose ( cest ' cela +ue je voulais arriver ( laconstitution dune bulle immobili&re artificiellement alimente par l1tat.

2ans limmdiat, les classes moyennes ne peuvent suivre l#envole des pri, des loyersou du m&tre-carr ' lacat. 1lles sinstallent en priprie des grandes villes et roulentdavantage en voiture, ce +ui nous ram&nent ' des papiers prcdents / Gulle, vas-tuclater 5

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6 novembre 200-. es /tatsnis 1 la rance (en 3retane). 2ans son supplmentconomiedestin ' ses abonns, le %onde du novembre tient au sujet des incertitudespesant sur le secteur de l:immobilier en 1urope et outre ( Atlanti+ue, un double discours.Les 1tats-Snis affronteraient une crise d:une extrme gravit d:une part, tandis +u:enrance, les bnfices raliss par les professionnels de la ban+ue et du bItiments:envoleraient.

Sn analyste de la 0ocit Unraledonne un clairage sur la situation amricaine. 9ereculant devant aucun +ualificatif, LoVc Grient dramatise, mme s:il s:en dfend d:uneprase. " ;our l'heure, nous sommes encore loin d'un scnario de rcession # 8ralentissement de la croissance jus+u:' la fin de ?


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pourtant B et ?K deux autres publicitssignalent enfin la construction de lotissements pavillonnaires plus traditionnelsmais toutaussi lointains. 1t pour le lecteur distrait, la rdaction consacre une double page 'l:accession aide /

1n rsum, limmobilier rimpe5 les promoteurs se "rottent les mains, les accdants

vont accder et l:1nfo mtropole n:oublie pas l:autre urgence du moment. 7e laisse laparole pour la conclusion ' la >aison de la *onsommation et de l'environnement. Lemanifeste du moment s:intitule " la viande fait des gaz ? # et commence ainsi 8

" @otre mode de vie engendre des missions de gaz effet de serre en quantitlargement suprieure ce que la plante peut recycler! *onsquence le climat serchauffe ou plut3t se drgle! ;renons le cas d'un steacB hach congel! #

0:ensuit un ennuyeux dveloppement pour instruire le botien sur ce +ui ne va pas dans
http://www.prb.org/pdf06/06WorldDataSheet.pdfhttp://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/074000695/0000.pdfhttp://www.prb.org/pdf06/06WorldDataSheet.pdfhttp://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/074000695/0000.pdf


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ce morceau de viande. 1t l:auteur anonyme de terminer 8 " mieu vaut l'chine du porcbretonne achete au bourg chez le boucher, plut3t que le steacB bio autrichien congel etsuremball du supermarch! # La cerise sur le gateau /

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2 mars 200. 3aby boomers et rente. 2ans son tude consacre au rapport entreCieillissement de la population et cycle immobilier en #rance, *livier 1luere !directiondes tudes conomi+ues ( rdit Agricole$ fournit paradoxalement mati&re ' rflexion,car sa dmonstration suscite le scepticisme. A juste titre, il nomme vieillissement lacroissance de la part des plus de ans dans la population totale !K?,? millions deranPais en ?6. Zuoi +u:il en soit, il nglige visiblement la force du nombre.

Les effectifs du groupe des moins de ans se tassent, avec un maintien probable dunombre des actifs. La rduction du nombre d:annes d:tudes apr&s le bac et l:allongementdu temps de travail rmunr !avec un Ige de la retraite effective repouss$ conditionnentce maintien. 2ans le mme temps, le nombre des moins de ? ans rgresserait d:ores etdj' sans le lger regain des naissances apparu ' la fin des annes KCC


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l:ensemble des moins de ans, l:+uilibre rsultant peut abuser, car les mnages sefragmentent. *livier 1luere en convient, lors+u:il vo+ue l:ampleur des pnom&nes dedcohabitationet value ' ?;


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veill, rien ne remplace la #naim8 la dration rclame en effet linterventionimmdiate de l1tat. 1lle estime +u:on a jet sur ses membres un mauvais sort. 1n un motcomme en un seul, :les mnages n'hsitent plus parier sur des baisses de pri plusfortes encore dans l'avenir proche!: Zuand accusera-t-on les aceteurs potentiels dacteantisocial 5 La ministre de l1conomie +ui se prend pour %aginot et expli+ue +ue la

droute de Lehman aux 1tats-Snis ne se rpercutera pas en rance ragira-t-elle auxdemandes de la naim 5 Hl faudrait en tout cas ouvrir les yeux sur les menaces.Lvolution du secteur bancaire reste incertain, au contraire de limmobilier, comme entmoigne le marc amricain 4source6.

2ans un livre ' paraRtre intitul :0ee, drogue et conomie:, Alexandre 2elaigue et0tpane %nia reprendront sans doute les arguments dvelopps dans leur blog. Hlscrivent leur dpit devant une +uestion +ui ( disent-ils ( met daccord la grande majoritdes conomistesM ' l:oppos du verbiage mdiati+ue sur le goEt des #ran2ais pour lapierre. 1n rsum, la c!ert du loement lou ou ac!et ne rsulte ni d#unenc!a$nement ine,plicable ni de la "atalit. Le marc systmati+uement incrimin nefonctionne pourtant pas comme on le dit, car si le prix du m&tre carr augmente, il suscite

linvestissement dans la pierre. elui-ci se maintient tant +ue la demande ne flcit pas. Hlsagit dune rgulation +ue lon peut +ualifier de naturelle.

1n revance, note le duo d"conoclaste, lintervention publi+ue provo+ue toujours lesmmes effets. Qlus on prot&ge les locataires, plus les logements se rarfient. 1n rance,lencadrement strict des ausses de loyer sajoute ' dautres mesures numres par lesauteurs 8 interdiction dexpulsion pendant la saison ivernale, protection juridi+ue, etc.Au total, l#investissement locati" n#a =amais rapport( mme aux meilleurs momentsdu boom immobilier ( autant +ue la bourse ou dautres placements financiers. ela aincit les propritaires, si ce nest ' coisir dautres investissements, au moins ' ngligerles dpenses dentretien et les travaux de rfection. Linsalubrit moyenne et le man+uede logements tant de fois regrett par les journalistes rsulte donc paradoxalement de

lintervention publi+ue.elle-ci na pas vari depuis la Libration. :est mme l:istoire des Frente Glorieuses!L:intervention publi+ue a produit un premier effet majeur en rance. 2&s +uils en ont eula possibilit, les couples ont fui le marc locatif pour aceter un bien plus adapt ' leursexigences de confort et dygi&ne. Labitat priurbain directement bnficiaire a dans unsecond temps t rendu accessible au plus grande nombre grIce aux normesinvestissements raliss dans les quipements (scolaires) et les in"rastructures detransport. Les autoroutes et +uatre-voies, les rocades et la voierie en pripriedagglomration ont permis un talement urbain longtemps considr commeirrmdiable et sans limites 8 les exceptions sont venues dobstacles pysi+ues

insurmontables 8 la mer %diterrane ' %arseille, ou les monts du ore) ' louest deLyon. 2epuis les lois de dcentralisation de KC;? !troisi&me effet$, les collectivitslocales ont accompagn le mouvement, multipliant les +uipements collectifs, inaugurantde nouvelles classes dans les coles primaires, crant des lotissements pavillonnaires enviabilisant ' la va-vite les terrains encore agricoles lavant-veille. a livr de nombreuxpapiers sur cette tmati+ue.

Au cours du dernier demi si&cle, la politiqueurbaine a volu. %me si en apparenceelles semblent asse) loignes du sujet, la protection des centres-villes istori+ues +ui
http://www.lesechos.fr/info/service/reuters_00077072-la-fnaim-reclame--une-action-urgente--sur-le-marche-immobilier.htmhttp://www.apprendrelabourse.org/article-22806444.htmlhttp://econo.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=36&Itemid=http://econo.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=36&Itemid=http://www.lesechos.fr/info/service/reuters_00077072-la-fnaim-reclame--une-action-urgente--sur-le-marche-immobilier.htmhttp://www.apprendrelabourse.org/article-22806444.htmlhttp://econo.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=36&Itemid=


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fige le bIti, la limitation de lautomobile dans les c\urs dagglomration +ui +uilibre lesurco]t !ncessaire pour se loger$ par des gains !en temps de transport$, et linterdictionde construire en auteur conduisent toutes les trois ' une restriction de loffre. elle-cialimente la flambe des prix de limmobilier. es mcanismes sappli+uent bien s]railleurs +uen rance. 1n alifornie, les r&gles durbanisme fixent une auteur maximale

pour des raisons de lutte contre le ris+ue sismi+ue. A %anattan, comme le rappelle"conoclaste, les immeubles doivent respecter une limite de auteur maximale. 2ans lesgrandes agglomrations du %id^est ' linverse, une grande souplesse prvaut. *r les prixnont gu&re boug.

*n attendra"conoclastesur le volet"iscal et montaire. La taxation sur les ritages,relativement modre par rapport ' celle prati+ue sur les bnfices boursiers, a en effetfavoris linvestissement dans la pierre. Les mesures de dfiscalisation !Gesson etDobien$ ou encore lexonration de la TOA sur les travaux damlioration de labitat,pour ne citer +ue deux exemples, ont continument stimul loffre en rance. 2ans lemme temps, une gnration de ranPais a connu des taux dintrt bas et les largessesbancaires en mati&re de prts immobiliers. ertes, la mode des emprunts ' taux variables

na pas gagn l[exagone.Hl nempce +uune croyancea envai les esprits, toucant ' une spirale dinflation sansfin des prix de limmobilier. 2es di)aines de milliers de mnages ont donc pris le ris+uede sendetter au-del' dune capacit dendettement raisonnable, en escomptant revendrepour raceter, une sorte de innocente. Les prts ( relais +ui sternisent illustrent +ue lecIteau de cartes est en passe de seffondrer. L:urence+ui s:impose rel&ve du langagede vrit. Les transformations du secteur bancaire, en Amri+ue du 9ord ou ailleurs,dpassent la comprension commune. acun peut en revance se prparer ' un retraitprobable des prix. 0ur un si&cle la courbe des prix colle en effet ' celle de l:inflation, niplus ni moins. Le proverbe boursier s:appli+ue videmment ' une majorit depropritaires 8 seuls perdent ceu qui vendent!!!Les raisonnables viteront le pire. Zuant

aux cervels, ils essaieront de continuer ' rver veills. Qlus la correction des prixtardera, plus elle ris+ue d:tre brutale.

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% octobre 200. >mmobilier et incitations 1 lac!at. ombien faudra-t-il de temps pour+u:au plus aut niveau de l:1tat ( d:une part ( et dans les mdias ( d:autre part ( onabandonne lapproc!e religieusede l:immobilier 5 Oerra t-on +ue les dcisions des unscessent de trouver une rpercussion automati+ue dans la presse 5 Les bulles rdiges 'l:1lyse se trouvent reprises in etenso, sans l:ombre d:une criti+ue ni d:un dbut decommentaire. L:auditeur ou le lecteur doit-il se conformer ' l:attitude rvrante d:unbon)e lors d:une visite du dalaV-lama5 7e ne crois personnellement pas au dieu (

immobilier, ce +ui expli+ue ma grande difficult ' rpondre par l:affirmative ' cette+uestion...

[eureusement,Le >ondese rattrape en octroyant dans son dition du > octobre un tiersde colonne ' un analyste de+reaBingvies. omme la semaine derni&re,le ton sans appelet la concision clairante s:expli+uent parce +ue le journaliste parle des 1tats-Snis, et nonde la rance. Le titre indi+ue l:origine de la crise financi&re du moment. L 'immobilier estle moteur de la crise 8 +ue les croyants s:abstiennent, sinon ils vont dcirer leursvtements. Zue lit-on 5
http://geographie.blog.lemonde.fr/2008/09/29/cccviii-par-loperation-du-pont-saint-esprit-des-menaces-financieres-pesant-sur-les-collectivites-locales/http://geographie.blog.lemonde.fr/2008/09/29/cccviii-par-loperation-du-pont-saint-esprit-des-menaces-financieres-pesant-sur-les-collectivites-locales/http://geographie.blog.lemonde.fr/2008/09/29/cccviii-par-loperation-du-pont-saint-esprit-des-menaces-financieres-pesant-sur-les-collectivites-locales/


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Les politiciens de _asington se trompent dans leur tentative de sauver le syst&meban+uier amricain 8 c:est pourtant l:objectif affic de la premi&re mouture du planQaulson. ar, indi+ue Dobert yran, les pri, continuent 1 baisser au, /tatsnis aucours de l:t. " 0elon l'indice *ase60chiller de l'agence 0tandard H ;oor's, qui passe aucrible () agglomrations amricaines, la valeur moyenne d'une maison familiale a perdu

() 5 par rapport au plus haut du march! # 0:ensuit le rappel des records battus,concernant l:accumulation des invendus et le nombre drisoire de transactions, sans+uivalent depuis les annes KC


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avait-on pas pens plus tEt 5/ Hl faudrait +ue l:1tat en ac&te le double ou le triple, poursauver l:immobiler et relancer l:emploi. A, la glorieuse po+ue des /Zuel+u:un ose parlerd:argent 5 Zuelle vulgarit... " 0elon nos informations, le gouvernement, qui prsentecette nouvelle dpense comme :un investissement:, empruntera cette somme sur lesmarchs!# Les vendeurs rclament un c&+ue, la bagatelle de ou milliards d:euros.

Le train ne s:arrte pas l'. L/tat va subventionner plus larement lac!at immobilier8 les communi+uants prf&rent parler d:un largissement du droit d:accession sociale' laproprit. elui-ci bnficiait aux ?< W de mnages les plus pauvres, la proportionpassant ' < W. 1nfin, les aceteurs pourront rclamer ca+ue mois l:+uivalent d:unloyer pay en [L% pour couvrir tout ou partie de leur remboursement d:emprunt.2erri&re les formules contournes, l:affaire ne souffre aucune discussion 8 l:1lyse prendla responsabilit d:une vaste distribution d:argent public, en pure perte. Le motaspillae convient, parce +ue ces incitations vont produire l:effet inverse de celuidsir 8 Dobert yran !voir au-dessus$ ne laisse planer aucun doute sur le sujet. Toutesces mesures vont soutenir les prix, depuis longtemps dj' artificialiss. es derniersdemeureront levs et dcourageront les candidats ventuels, d:autant +ue les ban+ues ne

+uitteront pas de sitEt la )one de turbulences.Tout cela ne fera +ue retarder l:issue implacable 8 labaissement des pri,. *X sont lesommes d:1tat 5 Zui prvient la population +ue l:on a baign pendant deux dcenniesdans une euporie si ce n:est dangereuse, en tout cas strile 5 Zui alerte la population surla procaine rectification des prix5 Les croyantsdans l:immobilier 4voir les incorencesdlirantes des sonds, dans cette tudecommande par l:*bservatoire du logement et9exitis !...$6 voient dans ces mesures un culte rendu ' leur dieu, et dpassent en nombreles scepti+ues. Qlaire au plus grand nombre permet donc de soigner sa courbe depopularit et de prparer sereinement les procaines cances lectorales. e cynismeme rpugne.

%ais il faut +uand mme rendre justice au pouvoir en place. Qrtendre +ue les donnes duprobl&me datent de llection prsidentielle de mai 200- est tout simplementmalonnte / Zue disent les tenors de l:opposition parlementaire, si ce n:est leur embarras5 eux +ui s:expriment ' juste titre rencontrent peu d:cos, comme %icel 0apin. Zuelsintellectuels s:insurgent contre ce train de mesures, le prcdent ou les suivants 5 Zuegagnent les mdias ' ne pas criti+uer le verbiage politi+ue du moment 5 Le creu entourde vide.

Alexandre 0oljenitsyne vo+uait ' [arvard le ; juin KC;. Sn passage m:accroceparticuli&rement 8

"La presse, aussi, bien sEr, :ouit de la plus grande libert! >ais pour quelusage = !...$ Iuelle responsabilit s'eerce sur le :ournaliste, ou sur un :ournal,

l'encontre de son lectorat, ou de l'histoire = 0'ils ont tromp l'opinion publique endivulguant des informations errones, ou de fausses conclusions, si m-me ils ontcontribu ce que des fautes soient commises au plus haut degr de l'"tat, avons6nous le souvenir d'un seul cas, oJ le dit :ournaliste ou le dit :ournal ait eprimquelque regret = @on, bien sEr, cela porterait pr:udice au ventes! Ke telleserreurs peut bien dcouler le pire pour une nation, le :ournaliste s'en tireratou:ours! "tant donn que l'on a besoin d'une information crdible et immdiate,il devient obligatoire d'avoir recours au con:ectures, au rumeurs, au
http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/300908_logement.pdfhttp://geographie.blog.lemonde.fr/2008/09/29/cccviii-par-loperation-du-pont-saint-esprit-des-menaces-financieres-pesant-sur-les-collectivites-locales/http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/300908_logement.pdfhttp://geographie.blog.lemonde.fr/2008/09/29/cccviii-par-loperation-du-pont-saint-esprit-des-menaces-financieres-pesant-sur-les-collectivites-locales/


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suppositions pour remplir les trous, et rien de tout cela ne sera :amais rfut / cesmensonges s'installent dans la mmoire du lecteur! *ombien de :ugements htifs,irrflchis, superficiels et trompeurs sont ainsi mis quotidiennement, :etant letrouble chez le lecteur, et le laissant ensuite lui6m-me = La presse peut :ouer ler3le d'opinion publique, ou la tromper! Ke la sorte, on verra des terroristes peints

sous les traits de hros, des secrets d'"tat touchant la scurit du paysdivulgus sur la place publique, ou encore des intrusions sans vergogne dansl'intimit de personnes connues, en vertu du slogan 'tout le monde a le droit detout savoir:.>ais c'est un slogan fau, fruit d'une poque fausse / d'une bien plusgrande valeur est ce droit confisqu, le droit des hommes de ne pas savoir, de nepas voir leur me divine touffe sous les ragots, les stupidits, les paroles vaines!ne personne qui mne une vie pleine de travail et de sens n'a absolument pasbesoin de ce flot pesant et incessant d'information! !...$Autre chose ne manquerapas de surprendre un observateur venu de l'"st totalitaire, avec sa presserigoureusement univoque on dcouvre un courant gnral d'ides privilgiesau sein de la presse occidentale dans son ensemble, une sorte d'esprit du temps,

fait de critres de :ugement reconnus par tous, d'intr-ts communs, la somme detout cela donnant le sentiment non d'une comptition mais d'une uniformit! 1leiste peut6-tre une libert sans limite pour la presse, mais certainement pas pourle lecteur les :ournau ne font que transmettre avec nergie et emphase toutesces opinions qui ne vont pas trop ouvertement contredire ce courant dominant!0ans qu'il y ait besoin de censure, les courants de pense, d'ides la mode sontspars avec soin de ceu qui ne le sont pas, et ces derniers, sans -tre proprement parler interdits, n'ont que peu de chances de percer au milieu desautres ouvrages et priodiques, ou d'-tre relays dans le suprieur! Cos tudiantssont libres au sens lgal du terme, mais ils sont prisonniers des idoles portes aunues par l'engouement la mode! 0ans qu'il y ait, comme l'"st, de violenceouverte, cette slection opre par la mode, ce besoin de tout conformer desmodles standards, emp-chent les penseurs les plus originau d'apporter leurcontribution la vie publique et provoquent l'apparition d'un dangereu espritgrgaire qui fait obstacle un dveloppement digne de ce nom! Au "tats6nis, ilm'est arriv de recevoir des lettres de personnes minemment intelligentes !!!peut6-tre un professeur d'un petit collge perdu, qui aurait pu beaucoup pour lerenouveau et le salut de son pays, mais le pays ne pouvait l'entendre, car lesmdia n'allaient pas lui donner la parole! Coil qui donne naissance de solidespr:ugs de masse, un aveuglement qui notre poque est particulirementdangereu!#

N

% "vrier 20*0. >mmobilier priv (et loements sociau,). in+ pays concentrent plus dela moiti des vingt-deux millions de logements sociaux +ue compte l:Snion europenne 8le Doyaume-Sni !,K?$, la rance !B,>$, l:Allemagne !?,B$, les Qays-Gas !?,B$ et l:Htalie!K, W$ est infrieure ' celleobserve au Doyaume-Sni !; W$ et aux Qays-Gas ! W$. %ais elle est suprieure ' laproportion des logements sociaux dans le parc locatif allemand !KK W$ et italien !? W$.


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ette situation intermdiaire de la rance se retrouve dans d:autres statisti+ues. Hl y a ainsiKB logements sociaux pour K.


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l:po+ue. *n a mme confondu les adjectifs social et collectif. 0ous le premier septennatde ranPois %itterrand, en tout cas, s:impose l:ide de rorienter l:action des organismescargs du logement social 8 adieux grands ensembles / 2sormais, les offices [L%appuient la politi+ue de rabilitation, en grant l:existant !$. A l:issue de trois dcenniesde priode gestionnaire, les inconvnients clatent au grand jour. *n peut les runir en

deux points. Le premier touce ' l:trognit des bnficiaires, le second ' l:impactconomi+ue de la non-construction.


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la population pouvait tran+uillement se rjouir. Dien n:est moins s]r. Zui vend cerac&te cer. 2e surcroRt, ' la faveur du gonflement de la bulle immobili&re le rapportentre annuit de crdit abitat et revenu s:est nettement dgrad, de ? W en KCCC ' pr&sde > W en ?


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? ' K> W. 0i le logement rpond ' des normes environnementales strictes !:+timent+asse *onsommation: - 33B$, la rduction d:impEt reste +uasi incange, avec un taux '?? W. 1caud par les criti+ues portant sur les effets ngatifs de la loi :Dobien: danscertaines villes moyennes au marc locatif satur, le gouvernement a dlimit desgrandes )ones pour sparer les rions d"icitaires !A bis, A, GK et G?$ des rgions

excdentaires. 2:autres clauses interviennent ' la marge sur le montant des loyers ou surl:ventualit d:un prolongement de la location avec maintien !partiel$ des avantages. Sneinterruption brus+ue aurait provo+u un toll. %ais le signal donn ne trompe +ue ceux+ui veulent bien l:tre.

ar " le problme, avec ce genre d'oprations de dfiscalisation, c'est qu'ensuite,une fois la rduction d'imp3ts acquise, on ne se casse pas trop la t-te pourconstruire! Pn a tendance construire de petits appartements, l oJ c'est simple,l oJ c'est pas cher! "n gros, on va construire en priphrie de Farbes ou deCalenciennes plut3t qu' ;aris ou >arseille! Alors, certes le dispositif estrgulirement durci, mais on va tout droit vers de graves dconvenues car si vousne trouvez pas de locataire ensuite pour votre petit #( de sous6prfecture,

l'avantage fiscal tombe et vous vous retrouvez alors tout seul avec un ( pices6cuisine invendable, pay plein pot! Au point d'ailleurs que la semaine dernireencore, >onsieur #ran2ois 0cellier, le pre de la loi, disait en avoir assez de voirson nom associ des promoteurs vreu! # 4Axel de Tarl, 1urope K, le >< mars?


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vont commencer ' vendre, mme s:il est difficile d:imaginer dans +uelle proportion et '+uel rytme. 2ans les mois +ui viennent, rien n:annonce une diminution des impEts ouune augmentation des salaires conditions !sparment ou non$ ncessaires pour amliorerla solvabilit des mnages. 1n outre, mme si elles ne suivent pas les recommandationsde la Gan+ue de rance, les ban+ues franPaises devront de toutes faPons engranger les

pertes reprsentes par les pays de la priprie de l:Snion europenne 8 " 2apr&s laban+ue des r&glements internationaux, les crances consolides des ban+ues franPaises etallemandes ' lgard des +uatre pays les plus vulnrables slevaient ' K W et K W desQHG franPais et allemand. # !source$

Qour viter d:vo+uer les banlieues pavillonnaires ici souvent mises en accusation 4:1xilplus +u:exode:6 je m:arrterai ' la ville de Rennes oX je rside 4:0teacF ac cerise:6.0ans exagrer, les cantiers d:immeubles 0cellier se comptent pres+ue par di)aines. Al:exception de l:yper-centre, pas un +uartier ne semble pargn. Les grues tournent etretournent.

2:un mois ' l:autre le paysage se transforme. 0ur des anciens terrains militaires, laCourrouze constitue cependant une ralisation ors-norme. %ais je commence mal. aril s:agit d:un :co-+uartier:. aut-il complter cette appellation subliminale 5 Lesarcitectes-urbanistesont imagin la :possibilit d'une nouvelle modernit' 8sic9 oJ peut'cohabiter une coeistence nouvelle:. La ourrou)e jaillit en ce moment de terre, coinceentre les lignes de cemin de fer et la rocade. 0ur une surface totale de ;C ectares, dontB d:espaces verts, les immeubles se multiplient 8 les promoteurs du projet tablent sur unobjectif de B.


17/21

acte !mars$ Les loyers continuent de ne pas vouloirprogresser. L:observatoire officielveut pourtant y croire. lameur fournit la cartede l:volution des loyers par rgion. 1lleest rigoureusement exacte, et totalement rvlatrice de ce +ue l:on voudrait voirapparaRtre. :est nanmoins la stabilit +ui prdomine...

Les couleurs reprsentent les donnes brutes. ette information n:a rigoureusement aucun

intrt 8 en province, le m&tre-carr lou dans la rgion la plus c&re !Qaca, K?,$ estseulement < W plus lev +ue le m&tre-carr lou dans la rgion la moins c&re!Limousin, ;,B$. Les pourcentages - c:est-'-dire la tendance du marc - apparaissent sousforme de ciffres sous le nom des rgions. Hls sont donc +uasi illisibles, et pourtantessentiels. Zu:apprennent-ils 5

Les loyers ont pendant des annes faiblement progress.

Hls ont dcroc par rapport ' la courbe de progression du m&tre-carr acet.

Hls baissent aujourd:ui !?


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vendeur anglais a perdu la bagatelle de .) ))) euros lors de la transaction! Alors, pasde pani+ue... Hl y a toujours des gens +ui aspirent ' la proprit. 0implement. Qas pourinvestir 8 pour se loger ou venir en vacance. Les budgets ne dpassent pas K


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dcennies durant, ils rcrimineront et crieront ' l:injustice. Hls se sont constitus unpatrimoine immobilier et se retrouveront avec une partie - +uel pourcentage 5 - de ce+u:ils espraient. Qarmi les propritaires lss, il y a des fonctionnaires dgraisss, desretraits pousss tEt vers la porte de sortie de leur entreprise, des cEmeurs, et biend:autres encore...

*n leur doit aujourd:ui la vrit, et demain le secours... Tout plutEt +ue le discoursfaussement conciliant, celui +ui gomme les difficults ' venir, le : allons6y, partez:. 1nprati+ue, plus personne ne nie le recul des prix de l:immobilier. 1t bien malin +ui saitjus+u:oX il ira. e recul provo+uera des bouleversements +ue l:on ne peut faire semblantde minimiser. Tout sauf le reflu Kuflot

4K6 Huelques e,emples tmoinant de lcart entre


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Au milieu de tous les titres, le#igaroexploite cette veine, mais pas plus +ue d:autres. Latonalit de l:article apparaRt videmment d&s le titre. La faiblesse de la dmonstration tientnon seulement ' sa source uni+ue !un syndicat de propritaires$ mais aussi ' saficelle 8une comparaison entre l:augmentation de la taxe fonci&re et l:inflation. ertes la premi&reprogresse, mais la seconde se caractrise par sa platitude. Sne voiture de srie ne se

transforme pas en bolide de#$parce +u:on la compare ' un Fart. 2ans lepanierd:acatsdfinissant lin"lation, nombre de produits ont connu une baisse significative 8+uipement de la maison, lectromnager, tlponie, i-fi et crans. Au total, l:inflationapparaRt comme tr&s modre.

Le ciffre brut demeure 8 ?K W entre ?


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mme fervent dfenseur d:un pacte socialtoujours vo+u mais toujours insaisissable, ilme semble galement ncessaire de redfinir ce +ue sont les droits et devoirs du citoyen.

Hl n:est pas trop tard... %ais l:istoire rec&le de rvoltes "iscales devenues temp9tespolitiques. 2e Goston en K jus+u:' Londres en novembre KCC

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Rente immobilière (fossilisation urbaine et politiques publiques)