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SÉLECTION DES ANALYSES DU CENTRE DE DOCUMENTATION DE LA SOFCOT 295 n’était pas influencé par l’âge, le sexe, la voie d’abord, les lésions radiologiques initiales. 96 % des patients n’avaient pas de douleur ou une douleur très minime. Concernant les résultats radiologiques, parmi les 77 prothèses incluses dans la série, un descellement de la glène est survenu dans 3 cas justifiant une reprise tardive. Si on ajoute à ces trois cas, les deux cas ayant nécessité une reprise précoce, cela abouti à un taux de descellement de 6,25 %. Un liseré était visible dans 25 % des cas, sans mobilisation de l’implant. Dans 64 % des cas, a été notée une encoche scapulaire qui était due à une empreinte de la portion supéro-médiale de l’implant huméral contre le pilier de l’omoplate. La présence de cette encoche n’était pas influencée par le recul, ni par la morphologie initiale de la glène. La présence d’une encoche altérait significa- tivement le score de Constant quand elle s’étendait au-delà de la vis. La probabilité cumulative de ne pas avoir de révision de pro- thèse était de 95,1 % à 97 mois. Si on considère l’échec de l’arthroplastie entraînant la reprise de la prothèse ou le descelle- ment de l’implant huméral ou scapulaire, la survie était de 91,3 % à 5 ans, 74,6 % à 7 ans et 29,8 % à 8 ans. Si on considère l’échec de la prothèse comme étant la reprise ou une douleur significative, ces chiffres passent respectivement à 88 %, 72 % et 29 %. Les auteurs de cette étude confirment l’avenir prometteur de l’arthroplastie de Grammont. Grammont inverted total shoulder arthroplasty in the treatment of glenohumeral osteoarthritis with massive rupture of the cuff: results of a multicentre study of 80 shoulders F. SIRVEAUX, L. FAVARD, D. OUDET, D. HUQUET, G. WALCH, D. MOLE J Bone Joint Surg (Br), 2004, 86, 388-395. Des résultats en faveur d’une excision précoces des ostéomes du coude après brûlure L’objet de ce travail était de décrire les résultats obtenus après excision précoce d’ossifications hétérotopiques du coude surve- nue chez des patients souffrant de brûlure. Les auteurs rapportent une série de 28 patients (35 coudes) ayant fait l’objet d’une excision d’ossification hétérotopique réalisée aussi précocement que possible, c’est à dire quand l’état général du sujet et l’état local étaient compatibles avec cette opération. L’âge moyen lors de l’opération est de 42 ans. Le pourcentage moyen de surface corporelle brûlée est de 49 %. La mobilité préopératoire moyenne était de 22° en flexion-extension et 94° en pronosupination. L’intervalle entre la brûlure et la chirurgie était en moyenne de 12 mois (4 à 44 mois) alors que le recul moyen était de 21 mois (2 à 93). Ont été réalisées en préopératoire des radiographies standard, ainsi qu’un scanner 3D. Les patients étaient divisés en trois groupes selon la topographie des lésions : groupe A (28 coudes) atteinte de l’articulation huméro-cubitale, groupe B (1 coude) atteinte de l’articulation radio-ulnaire et groupe C (6 coudes) atteinte des deux articula- tions. Dans 11 cas, il existait des signes évocateurs de compres- sion du nerf cubital. La voie d’abord était médiale dans le groupe A, antérieure dans le groupe B, combinée dans le groupe C. Durant l’intervention, il s’est avéré que dans 22 coudes le nerf était dans un tunnel intra- osseux avec signes de compression. La rééducation postopératoire consistait à appliquer pendant quel- ques jours des attelles plâtrées puis une rééducation avec une mobilisation continue passive. La récupération sensitive s’est faite dans tous les cas et la récupération motrice est parfois incomplète. Au dernier recul, l’amplitude de flexion-extension moyenne était de 123° et la pronosupination de 160°. Une récidive était notée dans 4 cas survenant dans les deux premiers mois après l’inter- vention, cependant pour trois d’entre eux, le gain a été de plus de 60° en flexion-extension et prono-supination. Le seul élément qui était significativement corrélé à la récidive était une raideur préopératoire majeure (< 10°) l’absence de compliance à la réé- ducation postopératoire. En se basant sur cette série, les auteurs recommandent l’excision précoce des ossifications hétérotopiques en cas de brûlure étendue. Heterotopic ossification of the elbow in patients with burns: results after early excision I. TSIONOS, C. LECLERCQ, J.M. ROCHET J Bone Joint Surg (Br), 2004, 86, 396-403. Faible sensibilité de l’échographie du poignet dans l’instabilité scapho-lunaire Le propos de cette étude prospective (San Diego, Californie) était de déterminer si l’échographie est utile au diagnostic des instabilités scapho-lunaires. Pour ce faire, cet examen a été pratiqué chez 14 patients présen- tant les signes cliniques de cette pathologie, traumatique ou non, rebelle au traitement conservateur et prévus pour une arthrosco- pie. En comparaison, 18 volontaires indemnes, aussi assortis que possible à ceux du 1er groupe, subirent le même examen par le même radiologue. Celui-ci ignorait à quel groupe appartenaient les patients et le côté atteint pour ceux du 1 er groupe. Les signes de lésion à l’échographie sont une image irrégulière, festonnée, ou interrompue au lieu de l’aspect bien homogène, régulier et/ou l’existence d’un diastasis scapho-lunaire par com- paraison au côté sain. L’arthroscopie a montré une lésion ligamentaire dans 13 cas sur 14, alors que 6 seulement avaient été reconnus à l’échographie. Sept étaient donc des faux négatifs, 1 un vrai négatif corroboré par l’arthroscopie. Les auteurs concluent que l’échographie a une sensibilité de 46,2 %, une spécificité de 100 % et une préci- sion de 89,1 %. Les autres examens proposés pour le diagnostic, arthrographie, ciné radiographie, IRM, ne donnent pas de meilleurs résultats et sont plus désagréables et plus coûteux. Le chiffre de faux positifs étant extrêmement bas, les auteurs concluent que l’échographie positive est nettement en faveur de la lésion ligamentaire. Négative, elle n’exclut pas la lésion et l’arthroscopie est indiquée. The efficacy of ultrasound in the evaluation of dynamic scapholu- nate ligamentous instability K.D. DAO, D.J. SOLAMON, A.Y. SHIN, M.L. PUCKETT J Bone Joint Surg (Am), 2004, 86, 1473-1478. Reconnaître et traiter l’instabilité post-traumatique de la trapézo-métacarpienne Les radios dynamiques ne permettent pas toujours de faire le dia- gnostic de rupture du ligament antérieur oblique de l’articulation

Reconnaître et traiter l’instabilité post-traumatique de la trapézo-métacarpienne

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Page 1: Reconnaître et traiter l’instabilité post-traumatique de la trapézo-métacarpienne

SÉLECTION DES ANALYSES DU CENTRE DE DOCUMENTATION DE LA SOFCOT 295

n’était pas influencé par l’âge, le sexe, la voie d’abord, leslésions radiologiques initiales. 96 % des patients n’avaient pasde douleur ou une douleur très minime.Concernant les résultats radiologiques, parmi les 77 prothèsesincluses dans la série, un descellement de la glène est survenudans 3 cas justifiant une reprise tardive. Si on ajoute à ces troiscas, les deux cas ayant nécessité une reprise précoce, cela aboutià un taux de descellement de 6,25 %.Un liseré était visible dans 25 % des cas, sans mobilisation del’implant.Dans 64 % des cas, a été notée une encoche scapulaire qui étaitdue à une empreinte de la portion supéro-médiale de l’implanthuméral contre le pilier de l’omoplate. La présence de cetteencoche n’était pas influencée par le recul, ni par la morphologieinitiale de la glène. La présence d’une encoche altérait significa-tivement le score de Constant quand elle s’étendait au-delà de lavis. La probabilité cumulative de ne pas avoir de révision de pro-thèse était de 95,1 % à 97 mois. Si on considère l’échec del’arthroplastie entraînant la reprise de la prothèse ou le descelle-ment de l’implant huméral ou scapulaire, la survie était de91,3 % à 5 ans, 74,6 % à 7 ans et 29,8 % à 8 ans. Si on considèrel’échec de la prothèse comme étant la reprise ou une douleursignificative, ces chiffres passent respectivement à 88 %, 72 % et29 %. Les auteurs de cette étude confirment l’avenir prometteurde l’arthroplastie de Grammont.Grammont inverted total shoulder arthroplasty in the treatment ofglenohumeral osteoarthritis with massive rupture of the cuff:results of a multicentre study of 80 shouldersF. SIRVEAUX, L. FAVARD, D. OUDET, D. HUQUET, G. WALCH,D. MOLE

J Bone Joint Surg (Br), 2004, 86, 388-395.

Des résultats en faveur d’une excision précoces des ostéomesdu coude après brûlure

L’objet de ce travail était de décrire les résultats obtenus aprèsexcision précoce d’ossifications hétérotopiques du coude surve-nue chez des patients souffrant de brûlure.Les auteurs rapportent une série de 28 patients (35 coudes) ayantfait l’objet d’une excision d’ossification hétérotopique réaliséeaussi précocement que possible, c’est à dire quand l’état généraldu sujet et l’état local étaient compatibles avec cette opération.L’âge moyen lors de l’opération est de 42 ans. Le pourcentagemoyen de surface corporelle brûlée est de 49 %. La mobilitépréopératoire moyenne était de 22° en flexion-extension et 94°en pronosupination. L’intervalle entre la brûlure et la chirurgieétait en moyenne de 12 mois (4 à 44 mois) alors que le reculmoyen était de 21 mois (2 à 93).Ont été réalisées en préopératoire des radiographies standard,ainsi qu’un scanner 3D.Les patients étaient divisés en trois groupes selon la topographiedes lésions : groupe A (28 coudes) atteinte de l’articulationhuméro-cubitale, groupe B (1 coude) atteinte de l’articulationradio-ulnaire et groupe C (6 coudes) atteinte des deux articula-tions. Dans 11 cas, il existait des signes évocateurs de compres-sion du nerf cubital.La voie d’abord était médiale dans le groupe A, antérieure dansle groupe B, combinée dans le groupe C. Durant l’intervention, ils’est avéré que dans 22 coudes le nerf était dans un tunnel intra-osseux avec signes de compression.

La rééducation postopératoire consistait à appliquer pendant quel-ques jours des attelles plâtrées puis une rééducation avec unemobilisation continue passive. La récupération sensitive s’est faitedans tous les cas et la récupération motrice est parfois incomplète.Au dernier recul, l’amplitude de flexion-extension moyenne étaitde 123° et la pronosupination de 160°. Une récidive était notéedans 4 cas survenant dans les deux premiers mois après l’inter-vention, cependant pour trois d’entre eux, le gain a été de plus de60° en flexion-extension et prono-supination. Le seul élémentqui était significativement corrélé à la récidive était une raideurpréopératoire majeure (< 10°) l’absence de compliance à la réé-ducation postopératoire.En se basant sur cette série, les auteurs recommandent l’excisionprécoce des ossifications hétérotopiques en cas de brûlure étendue.Heterotopic ossification of the elbow in patients with burns:results after early excisionI. TSIONOS, C. LECLERCQ, J.M. ROCHET

J Bone Joint Surg (Br), 2004, 86, 396-403.

Faible sensibilité de l’échographie du poignet dansl’instabilité scapho-lunaire

Le propos de cette étude prospective (San Diego, Californie)était de déterminer si l’échographie est utile au diagnostic desinstabilités scapho-lunaires.Pour ce faire, cet examen a été pratiqué chez 14 patients présen-tant les signes cliniques de cette pathologie, traumatique ou non,rebelle au traitement conservateur et prévus pour une arthrosco-pie. En comparaison, 18 volontaires indemnes, aussi assortis quepossible à ceux du 1er groupe, subirent le même examen par lemême radiologue. Celui-ci ignorait à quel groupe appartenaientles patients et le côté atteint pour ceux du 1er groupe.Les signes de lésion à l’échographie sont une image irrégulière,festonnée, ou interrompue au lieu de l’aspect bien homogène,régulier et/ou l’existence d’un diastasis scapho-lunaire par com-paraison au côté sain.L’arthroscopie a montré une lésion ligamentaire dans 13 cas sur14, alors que 6 seulement avaient été reconnus à l’échographie.Sept étaient donc des faux négatifs, 1 un vrai négatif corroborépar l’arthroscopie. Les auteurs concluent que l’échographie aune sensibilité de 46,2 %, une spécificité de 100 % et une préci-sion de 89,1 %.Les autres examens proposés pour le diagnostic, arthrographie,ciné radiographie, IRM, ne donnent pas de meilleurs résultats etsont plus désagréables et plus coûteux.Le chiffre de faux positifs étant extrêmement bas, les auteursconcluent que l’échographie positive est nettement en faveur dela lésion ligamentaire. Négative, elle n’exclut pas la lésion etl’arthroscopie est indiquée.The efficacy of ultrasound in the evaluation of dynamic scapholu-nate ligamentous instabilityK.D. DAO, D.J. SOLAMON, A.Y. SHIN, M.L. PUCKETT

J Bone Joint Surg (Am), 2004, 86, 1473-1478.

Reconnaître et traiter l’instabilité post-traumatique de latrapézo-métacarpienne

Les radios dynamiques ne permettent pas toujours de faire le dia-gnostic de rupture du ligament antérieur oblique de l’articulation

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296 SÉLECTION DES ANALYSES DU CENTRE DE DOCUMENTATION DE LA SOFCOT

trapézo-métacarpienne, tendu en abduction et extension dupouce. Un des auteurs a mis au point un test diagnostique quiexiste chez les 26 patients opérés selon une technique voisine decelle décrite par Eaton et Littler. Entre 1992 et 1999, 28 poucesde 28 patients, 7 hommes et 19 femmes ont été opérés dont26 ont été revus avec un recul de 18 à 126 mois (55 mois enmoyenne). Ils sont âgés de 31 ans en moyenne (de 11 à 54 ans)au moment de l’accident et de 34,6 ans au moment de l’opéra-tion. Ils ont le plus souvent été adressés par d’autres chirurgiens.Après la chute initiale, le diagnostic n’avait été porté que dans uncas. Les autres avaient eu différents examens et traitements.La rupture peut être suspectée sur l’existence d’une douleur ense soulevant d’une surface plane, comme en sortant d’une pis-cine en s’appuyant sur la main à plat. Deux photos illustrent letest diagnostique qui comporte une pression sur la face dorsalede la base de Ml qui entraîne un déplacement antérieur du méta-carpien. Aucun des opérés ne présente de signes d’arthrose.La technique opératoire comporte, par une voie antérieure, unedésinsertion des muscles thénariens après avoir récliné la bran-che superficielle du nerf radial, puis une découpe d’une languettedu tendon du grand palmaire. Celle-ci est introduite de dedans endehors dans un tunnel dans la base de Ml et suturée à elle même(schéma) après être passée sous la terminaison du tendon du longabducteur du pouce. L’immobilisation postopératoire est de6 semaines.Le résultat est apprécié pour la douleur sur une échelle visuelleanalogique (VAS). Quinze patients (65 %) sont indolores,5 (22 %) ont une gêne mineure et 3 opérés une gêne modérée(13 %). Dix-sept opérés peuvent tenir la main à plat sans hype-rextension du pouce, 3 ont une déformation du pouce en flexionpronation, 3 ont une hyperextension mineure et 3 ont perdul’opposition I-V. La force de la prise est de 86 % par rapport aucôté opposé. Subjectivement, 81 % se déclarent améliorés. Lesrésultats sont excellents dans 13 cas, bons dans 4 cas et nonsatisfaisants dans 9 cas.Les complications indiquées sont mineures et transitoires.La discussion reprend la physiologie de cette articulation, lesproblèmes de diagnostic et de traitement posés par cette lésion.Treize références.Post-traumatic instability ofthe trapeziometacarpal joint ofthethurnb: diagnosis and the results of reconstruction of the beakligamentV.J. TAKWALE, J.K. STANLEY, S.A. SHAHANE

J Bone Joint Surg (Br), 2004, 86, 541-545.

Un système de traction pour les fractures-luxations de l’IPP

L’objectif de cet article était de décrire une méthode de traite-ment des fractures-luxations des articulations interphalangiennesproximales (IPP) des doigts.Ont été ainsi revus 13 patients avec une fracture-luxation com-plexe de l’articulation interphalangienne proximale des doigtslongs et 1 patient avec une fracture-luxation de l’articulationinterphalangienne du pouce.Ces fractures ont été traitées par un embrochage et un système detraction modifié pour éviter le frottement de la broche contre l’ospendant la mobilisation du doigt dans le but de limiter l’ostéolyse.Le questionnaire de Michigan était utilisé pour évaluer le résultatsubjectif et les amplitudes articulaires des articulations interpha-langiennes, ainsi que la force de préhension. Le recul moyenétait de 34 mois (12 à 49).

Le score de Michigan moyen était de 84. L’amplitude articulairede flexion de l’interphalangienne proximale était de 85° et de48° pour l’interphalangienne distale. La force de préhensionatteignait 92 % de celle du côté sain. Douze patients ont pureprendre leur activité initiale. Aucune ostéolyse le long des bro-ches n’est survenue, ni de complication infectieuse.La modification du système a apporté des résultats corrects avecun taux de complications faible. Par ailleurs, il s’agit d’une solu-tion peu onéreuse, efficace et facile à appliquer.Complex fracture-dislocation of the proximal interphalangealjoint of the hand: results of a modified pins and rubbers tractionsystemS.C. DESHMUKH, D. KUMAR, K. MATHUR, B. THOMAS

J Bone Joint Surg (Br), 2004, 86, 406-412.

MEMBRE INFÉRIEUR

Sur 27961 échographies de dépistage, 2,4 % des nouveau-nésexaminés avaient une hanche anormale

Ce travail donne les résultats d’un programme de dépistageéchographique systématique de la luxation de la hanche réaliséentre 1985 et 1998 dans une zone où les auteurs sont les seulsréférents de 3 hôpitaux.

Les 12331 nouveau-nés ont eu un examen clinique et échogra-phique peu après la naissance et une nouvelle échographie à la12e semaine en cas d’examen initial normal. Ce sont 27961 écho-graphies qui ont été réalisées.Une dysplasie de hanche, selon la classification de Graf a ététrouvée chez 2,4 % des enfants. L’angle alpha parait être l’indicedéterminant. Les choix thérapeutiques ont été ceux de Graf. Tousles types IIa ont été traités. Les hanches instables ont eu uneattelle en abduction-flexion, les types III et IV une traction ini-tiale pour réduire et ensuite un plâtre pendant 6 à 12 semaines.Il y a eu 18157 types Ia et b (73,6 %), 5919 (24 %) de type IIa,592 (204 %) de type IIc ou plus. Quatre enfants ont du être opé-rés. Le taux de traitement est de 49/1000.Durant la même période, a été identifié un groupe de 73 enfants,âgés de moins de 16 ans, qui n’ont pas eu d’échographie. Vingt-cinq enfants ont eu une réduction orthopédique et 8, une réduc-tion chirurgicale avec des gestes osseux, soit 105 hospitalisationsalors que pour les 12131 enfants ayant eu une échographie dedépistage, trente-deux enfants ont nécessité 56 hospitalisations.Durant la période de 1985 à 1990, le nombre de traitements chi-rurgicaux a été de 6 à 10 et ensuite de 0 à 3 par an. Le nombre dediagnostics tardifs a chuté : aucun entre 1995 et 1999, un en2000, 2 en 2001 et aucun en 2002.Dans la discussion, les auteurs comparent leurs résultats avecceux déjà publiés. Le coût de ces dépistages est discuté et trouvéjustifié.Trente références.Commentaire : le mérite de cette étude est de donner les résultatsdu dépistage réalisé par une seule équipe dans une seule région.Evolution of late presenting developmental dysplasia of the hipand associated surgical procedures after 14 years of neonatalultrasound screeningT. WIRTH, L. STRATMANN, F. HINRICHS

J Bone Joint Surg (Br), 2004, 86, 585-589.