L‘Organisation Internationale de Lutte Biologique et plus particulikrement sa Section Rbgionale Ouest Palhrctique (SROP), organisme non gouvernemental, a le merite d’avoir d6jB concentre son activite sur les recherches Ccologiques au moment oh la lutte chimique sensu stricto pouvait Ctre considCree comme la panacee. Ces etudes fondamentales constituent autant dilements qui permettent de deboucher sur des syst6mes de lutte integree. L‘OEPP a encourage ces etudes comme le montrent les nombreuses Conferences organisees conjointement avec l’OILB, mais, dans les circons- tances actuelles, il devient urgent de completer ce travail par la mise en Oeuvre de vastes projets interessant des regions entii.res, en assurant le concours de toutes les disciplines concernkes pour parvenir B des syst6mes de protection et de production rationnels. C’est donc la culture qui doit se trouver au centre d’un etude commune en tenant compte des aspects agronomiques, economiques et de l’ensemble des exigences dejB mentionnees, lies B la protection des cultures. Dans cette optique, il est indispensable ditablir des projets d’envergure avec l’engagement de plusieurs pays et une repartition equitable des tiches comme cela se pratique depuis plusieurs annkes aux Etats-Unis 1).

La veritable mise en Oeuvre des bonnes pratiques agricoles avec l’engagement judicieux des disciplines interesskes, telle qu’elle a 6te recommandee par de nombreuses Conferences de I’OEPP, doit passer par cette phase d’efforts conjoints k l’kchelle inter- nationale. Une initiative de ce genre devrait tmaner du Comite technique consultatif auquel serait en l’occurrence rattache le President de l’OILB/SROP. Elle serait en accord avec les attributions figurant dans la Convention de 1’OEPP et dans la Convention Internationale de la FA0 sur la Protection des Vegktaux.

Recapitulation des principales activites

Conftrences organiskes par Z’OEPP 1. Mauvaises herbes (Paris)

2. Dipprkdateurs des produits stock& (Paris)

3. Lutte integree en horticulture (Kiev)

Rtunions des Comitks, des Groupes de travail et des Groupes d’experts 1. Reglementation phytosanitaire (Paris)

2, Campagnols (Varsovie)

3. Cooperation dans la lutte contre le doryphore (Paris)

4. Pesticides destines B la protection des plantes (Paris)

5. Produits stock& d’origine tropicale et mkditerraneenne (Paris)

6. Normes de fumigation (Paris)

1) SMITH, R.F. & C.B. HUFFAKER (1973). Stratggie adoptge par les Etats-Unis pour la mise en Deuvre de la lutte integrie. Bull. OEPP 3 (3) : 31-49.

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Rapports OEPP publies durant I’exercice

1. Convention OEPP (nouvelle Cdition). Public OEPP. SCr. D. N” 1, 22 p., nov. 1973.

2. Rapport annuel 1972/1973. Bulletin OEPP vol. 3, n” 2, 81 p., nov. 1973.

3. 2“ rapport du Groupe d’experts pour l’etude de la reglementation phytosanitaire, Paris, sept. 1973. Public. OEPP. SCr. C. N” 30, 30 p., dCc. 1973.

4. Bulletin OEPP vol. 3, no 3, 137 p., dCc. 1973.

5. Bulletin OEPP No H.S. Rapport de gestion pour l’exercice 1973, 19 p., mars 1974.

6. First Report of the Working Party on Field Rodents, Warsaw, nov. 1973. EPPO Public. Ser. C. N 31, 38 p., mai 1974 (in English).

7. Rapport sur les Reunions communes des Groupes de travail pour 1’Ctude des produits stockCs, Paris, juin 1974. Public. OEPP. Set. C. N” 32, 19 p., juillet 1974.

8. Revue phytosanitaire. Public. OEPP. Ser. B. N” 77, 56 p., juillet 1974.

9. Bulletin OEPP vol. 4, no 1, 125 p., sept. 1974. Progrks realisis dans la connaissance de la sharka. Document de synth2se du Cornit6 scientifique de I’OEPP sur la sharka.

Conferences organisees par I’OEPP

1. Confe‘rence sar les mauvaises herbes (Paris, 20 septembve 1973)

Cette Conference s’inscrivait dans le cadre de la Session du Conseil et devait permettre d’approfondir l’ktude des 4 aspects fondamentaux suivants : Cconomie des traitements, progres rCalisCs dans la lutte contre les mauvaises herbes aquatiques, prC- occupations des fabricants d’herbicides et perspectives offertes par la lutte biologique.

Selon NEURURER (Autriche), l’kvaluation de la rentabilite des applications herbicides est particuli6rement difficile puisqu’elle se heurte au probl2me des seuils de tolerance. Malgrk cette difficult&, ce spicialiste a Ctabli des densites acceptables de differentes esp6ces de mauvaises herbes pour le froment, le mays, les betteraves sucri6res et les groseilles rouges, en partant du principe qu’une perte de rkcolte dkpassant 5 96 justifie une intervention chimique. La poursuite de ces etudes originales prCsente un t r b grand inter&.

Le delicat probl6me du desherbage aquatique n’a pas encore r e p la solution idkale puisque, d’une part, cette operation doit permettre d’diminer les mauvaises herbes qui constituent un obstacle au passage de l’eau dans les systkmes d’aduction ou de drainage alors que, dautre part, ces mCmes plantes jouent souvent un rble impor- tant de rhgulateur biotique. ROBSON (Royaume-Uni) montre ?i quel point le choix du syst2me de lutte dependra de la destination de l’eau. La toxicite du produit pour les

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