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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit. 25 Partie 2. Entreprises et production Administration Association Entreprise Production marchande Production non marchande Qui produit quoi ? Mots clés Des logiques différentes de production D A 1 Doc. 1 Décrire. Quelles sont les activités économiques réalisées par les unités de production présentées dans ce docu- ment ? Quel est à chaque fois l’objectif poursuivi ? ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... 2 Doc. 1 Comparer. Montrez que les différentes unités productives sont complémentaires. ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... 3 Doc. 2 Illustrer. À quel type d’unité productive appartiennent les établissements suivants : Renault SA, un commissariat de police, le Secours populaire, votre lycée, La Poste, votre marchand de journaux, un producteur de lait, une préfecture, une boîte de nuit, la SNCF, votre mairie, une caisse primaire d’assurance maladie, TF1, France Télévisions, NRJ ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... Questions FICHE D’ACTIVITÉS FICHE D’ACTIVITÉS Entreprises, administrations et associations Doc. 1 Longtemps, les hommes ont auto-produit une grande partie des biens et services qu’ils consommaient. Aujourd’hui, la plus grande partie nous est fournie par des unités de production qui sont diverses et n’obéis- sent pas toutes à la même logique. • Les entreprises sont les unités de production les plus nombreuses et qui réalisent la plus grande part de la production. Elles utilisent des facteurs de production (du travail, des « machines », des matières premières…) pour réaliser une production de biens et/ou de services qui sera vendue sur un marché à des fins de rentabilité. • Les administrations publiques produisent unique- ment des services, fournis à titre gratuit ou quasi gratuit à la population, afin de répondre à des besoins considérés comme essentiels. Ces services sont principalement finan- cés par les impôts et les cotisations sociales. • Les associations sont des regroupements volon- taires de plusieurs personnes qui s’unissent en vue d’un objectif commun. D’après le Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Nathan, 2010. 10 Des unités productives diverses Doc. 2 ア I\[ S\JYH[PM ,U[YLWYPZLZ (KTPUPZ[YH[PVUZ W\ISPX\LZ (ZZVJPH[PVUZ 7YP]tLZ 7\ISPX\LZ KVU[ SL JHWP[HS LZ[ Kt[LU\ LU THQVYP[t WHY Sサi[H[ Kサi[H[ 3VJHSLZ YtNPVU *VUZLPS NtUtYHS THPYPLッ ア I\[ UVU S\JYH[PM Dans un tribunal se déroule un procès, production d’un service gratuit fourni par l’État à ses administrés. L’objectif poursuivi par l’État n’est pas de réaliser un profit, mais de réaliser une production considérée comme nécessaire à la vie en collectivité. Les Restos du cœur distribuent gratuitement de la nourriture qu’ils ne produisent pas eux-mêmes. Ils réalisent donc un service, dont la finalité, là aussi, n’est pas de réaliser un profit. Pour vivre, nous avons besoin de consommer tout un éventail de biens et de services que nous n’avons pas nécessairement les moyens de nous acheter. Les entreprises nous proposent la plus grande part de ces biens ou services, mais ceux qui sont considérés comme essentiels sont proposés par les administrations publiques ou les associations pour que toute la population puisse y avoir un égal accès. Entreprises privées : Renault SA, votre marchand de journaux, un producteur de lait, TF1, NRJ, une boîte de nuit Entreprises publiques : La Poste, la SNCF, France Télévisions Administrations publiques : un commissariat de police, votre lycée, une préfecture, votre mairie, une caisse primaire d’assurance maladie Associations : les Restos du cœur, le Secours populaire

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit. 25Partie 2. Entreprises et production

● Administration ● Association ● Entreprise ● Production marchande ● Production non marchande

Qui produit quoi ?Mots clés

Des logiques différentes de productionDA

1 Doc. 1 Décrire. Quelles sont les activités économiques réalisées par les unités de production présentées dans ce docu-ment ? Quel est à chaque fois l’objectif poursuivi ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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2 Doc. 1 Comparer. Montrez que les diff érentes unités productives sont complémentaires.

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3 Doc. 2 Illustrer. À quel type d’unité productive appartiennent les établissements suivants : Renault SA, un commissariat de police, le Secours populaire, votre lycée, La Poste, votre marchand de journaux, un producteur de lait, une préfecture, une boîte de nuit, la SNCF, votre mairie, une caisse primaire d’assurance maladie, TF1, France Télévisions, NRJ

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Questions

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

Entreprises, administrations et associations

Doc. 1

Longtemps, les hommes ont auto-produit une grande partie des biens et services qu’ils consommaient. Aujourd’hui, la plus grande partie nous est fournie par des unités de production qui sont diverses et n’obéis-sent pas toutes à la même logique.

• Les entreprises sont les unités de production les plus nombreuses et qui réalisent la plus grande part de la production. Elles utilisent des facteurs de production (du travail, des « machines », des matières premières…) pour réaliser une production de biens et/ou de services qui sera vendue sur un marché à des fi ns de rentabilité.

• Les administrations publiques produisent unique-ment des services, fournis à titre gratuit ou quasi gratuit à la population, afi n de répondre à des besoins considérés comme essentiels. Ces services sont principalement fi nan-cés par les impôts et les cotisations sociales.

• Les associations sont des regroupements volon-taires de plusieurs personnes qui s’unissent en vue d’un objectif commun.

D’après le Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Nathan, 2010.

10

Des unités productives diversesDoc. 2

Dans un tribunal se déroule un procès, production d’un service gratuit fourni par l’État à ses administrés. L’objectif

poursuivi par l’État n’est pas de réaliser un profi t, mais de réaliser une production considérée comme nécessaire à

la vie en collectivité.

Les Restos du cœur distribuent gratuitement de la nourriture qu’ils ne produisent pas eux-mêmes. Ils réalisent

donc un service, dont la fi nalité, là aussi, n’est pas de réaliser un profi t.

Pour vivre, nous avons besoin de consommer tout un éventail de biens et de services que nous n’avons pas

nécessairement les moyens de nous acheter. Les entreprises nous proposent la plus grande part de ces biens ou

services, mais ceux qui sont considérés comme essentiels sont proposés par les administrations publiques ou les

associations pour que toute la population puisse y avoir un égal accès.

Entreprises privées : Renault SA, votre marchand de journaux, un producteur de lait, TF1, NRJ, une boîte de nuit

Entreprises publiques : La Poste, la SNCF, France Télévisions

Administrations publiques : un commissariat de police, votre lycée, une préfecture, votre mairie, une caisse primaire

d’assurance maladie

Associations : les Restos du cœur, le Secours populaire

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26 © Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 10 • Qui produit quoi ?

Que produire ?QBProduire des biens ou des services ?

Doc. 4

Une même unité de production peut réaliser à la fois des biens et des services. Une production de bien correspond à la réalisation d’un objet maté-riel qui sera ensuite vendu, alors que la production d’un service correspond à une prestation en travail directement utile pour l’usager et sans transfor-mation de la matière. Un exemple nous est donné avec un bar : en vendant des boissons, il réalise une activité de services, car ce n’est pas lui-même qui a produit les boissons. Mais lorsque ce même bar propose aussi des sandwichs qui sont préparés par ses employés, alors il produit un bien vendu à ses clients. L’activité du bar relève donc à la fois de la production de biens et de services.

R. Chartoire, © Nathan, 2010.

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

➜ Déterminez ce que sont les objectifs et les sources de fi nancement des entreprises privées, des administra-tions publiques et des associations.

– Entreprises privées

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– Administrations publiques

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– Associations

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Production marchande et non-marchandeDoc. 3

La plupart des biens et une partie des services peuvent se vendre, c’est-à-dire être échangés sur un marché contre un prix : ce sont des biens ou services marchands. Les autres sont fournis gratuitement, ou semi-gratuitement quand leur prix est inférieur à la moitié du coût de leur production : ce sont des ser-vices non marchands. C’est ainsi qu’une consultation médicale, un envoi par la poste ou un appel téléphonique sont des services marchands parce qu’ils sont fournis en échange d’un prix couvrant leurs coûts de fabrication. Par contre, un cours dans un lycée, les services rendus par la justice, la police sont des services non marchands ; aucun prix n’est facturé au bénéfi ciaire.

Par convention, tous les biens sont considérés comme marchands. En revan-che, certains services sont toujours marchands telle la publicité, d’autres ne le sont jamais telles la police et la justice, enfi n, des services sont parfois mar-chands, parfois non marchands comme les services médicaux. Les services non marchands sont, le plus souvent, produits par des administrations publiques et des associations.

D’après Bernard Brunhes, Présentation de la comptabilité nationale française, Dunod, 1991.

4 Doc . 3 Comparer. Quelles sont les principales diff érences existantes entre une production marchande et une produc-tion non-marchande ?

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5 Doc. 3 Expliquer. Selon vous, les entreprises réalisent-elles une production marchande ou non marchande ? Même question pour les administrations publiques.

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6 Doc. 4 Illustrer. Les unités de production suivantes réalisent-elles des biens ou des services (ou les deux) ?un boucher – un marchand de journaux – un transporteur routier – une maison d’édition – un salon de coiff ure – les jeans Levi’s – un lycée – une association gérant une salle de spectacles – un hypermarché

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Questions

Une production marchande est vendue sur un marché à un prix « signifi catif », c’est-à-dire relié à son coût de

production. L’objectif des unités de production qui réalisent une activité marchande – les entreprises et une partie des

associations – est au moins d’égaliser leurs recettes et leurs dépenses, et le plus souvent de réaliser des profi ts.

Les entreprises réalisent une production marchande car la plus grande part de leurs ressources fi nancières provient

du produit de leurs ventes, alors que les administrations publiques réalisent une production non-marchande.

– Production de biens : un boucher, les jeans Levi’s, un hypermarché, une maison d’édition.

– Production de services : un marchand de journaux, un transporteur routier, un salon de coiffure, un lycée, une

association gérant une salle de spectacles, un hypermarché.

Objectifs : pérenniser l’activité en faisant en sorte que les recettes soient au moins égales aux coûts de production.

Sources de fi nancement : la vente de la production.

Objectifs : fournir à la collectivité des services jugés indispensables.

Sources de fi nancement : les impôts d’État, les impôts locaux (régions, départements, communes) et les

cotisations sociales (organismes de sécurité sociale).

Objectifs : être l’auxiliaire de l’État pour certaines de ses missions de service public, fournir des services aux

particuliers.

Sources de fi nancement : les cotisations de leurs membres, la gratuité du travail fourni par les bénévoles, des

subventions reçues des administrations.

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Mots clés

Les entreprises diffèrent par leur tailleLA

1 Doc. 1 Lire. Pour chaque donnée en rouge, rédigez une phrase présentant l’information apportée.

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2 Doc. 1 Calculer. Quelle est la part des entreprises de 0 salariés dans le total des entreprises en 2008 (hors agriculture) ?

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3 Doc. 2 Analyser. À l’aide des données du document, complétez les propositions ci-dessous en utilisant les mots sui-vants : recherche – concurrents – grandir – produits – clients – débouchés – contrôle – ventes.

L’investissement permet à l’entreprise de renforcer ses positions par rapport à celles de ses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et donc à terme de . . . . . . . . . . . .

en vendant davantage. La . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . lui permet de mettre au point de nouveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . , qui lui permettront de toucher

de nouveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’exportation lui permet de conquérir des . . . . . . . . . . . . . à l’étranger et donc d’augmenter ses . . . . . . . . . . . . . . . . Le

rachat d’une entreprise déjà existante lui permet sans délai de prendre le . . . . . . . . . . . . . . . de ses capacités de production et de sa clientèle.

4 Doc. 3 Calculer. Quelle est la part du chiff re d’aff aires total des entreprises d’au moins 20 salariés réalisé par les entre-prises de 2 000 salariés ou plus ?

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5 Doc. 3 Expliquer. Comment peut-on expliquer un tel résultat ?

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Questions

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

Des petites aux grandes entreprises (2008)Doc. 1

Taille des entreprises (en milliers de personnes)

0 salarié

1 à 9 salariés

10 à 49

salariés

50 à 99

salariés

100 à 249

salariés

250 salariés ou plus

Total

1 812,7 989,4 168,3 17,6 9,9 5,8 3 003,7

TEF 2010, Insee.

● Chiffre d’affaires ● Valeur ajoutée

Partie 2. Entreprises et production

Des entreprises différentes

11

Le poids des entreprises selon leur chiffre d’affaires (2007)

Doc. 3

Taille des entreprises (en personnes)

Chiffre d’affaires (en milliards

d’euros)

20 à 49 salariés 57,9

50 à 99 salariés 49,7

100 à 249 salariés 87,7

250 à 499 salariés 81,8

500 à 999 salariés 103,5

1 000 à 1 999 salariés 83,4

2 000 salariés ou plus 366,4

Taille hors tranche1 29,1

Total 859,5

1. Il s’agit principalement d’entreprises donneuses d’ordres.Champ : France, entreprises de plus de 20 salariés, activités marchandes hors agriculture.

Insee, 2010.

Comment les entreprises se développent-elles ?Doc. 2

• En investissant : une entreprise renouvelle, modernise ou accroît les moyens qui lui permettent de produire.

• En fi nançant des projets de recherche : en consacrant une part importante de son chiffre d’affaires à la recherche, une entreprise peut espérer mettre au point de nouveaux produits ou de nouvelles manières de produire.

• En exportant : en exportant ses produits une entreprise conquiert des débouchés à l’étranger.

• En rachetant d’autres entreprises : la croissance d’une entreprise peut être aussi externe, par le biais d’opérations dites de fusion et acquisition.

D'après l'Insee.

En 2008, il y a en France 1 812 700 entreprises de 0 salarié.

En 2008, il y a en France 3 003 700 entreprises.

En 2008, les entreprises de 0 salarié représentaient 60,3 % du nombre total d’entreprises (hors agriculture).

(366,4/859,5) x 100 = 42,6 %.

Les grandes entreprises représentent une très faible part du nombre total d’entreprises (voir doc. 1), mais elles

ont une activité bien plus importante que les petites entreprises, tant et si bien qu’elles réalisent à elles seules une

part élevée de l’activité totale des entreprises.

concurrents grandir

recherche produits

débouchés clients ventes

contrôle

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 11 • Des entreprises différentes28

Produire soi-même ou faire produire par d’autres ?PBUne belle mécaniqueDoc. 4

À 49 ans, Jean-Louis P. est rodé. Garagiste installé à son compte depuis 24 ans, il connaît tous les rouages de son métier. D’autant que son établissement, situé à Lafeuillade-en-Vezie, à une vingtaine de kilomètres d’Aurillac (Cantal), est polyvalent : concessionnaire et réparateur agréé Citroën, atelier de méca-nique, station essence Total, vente de gaz et lavage haute pression. « J’envisage de déve-lopper l’activité de dépannage et de location de véhicules pour offrir un ensemble cohé-rent », précise-t-il. Heureusement implantée au bord d’une route fréquentée, son entreprise connaît une importante activité (1,5 million d’euros de chiffre d’affaires en 2009). De quoi envisager l’avenir avec confi ance. En quelques années, son établissement est passé d’un sala-rié à bientôt dix, qui doivent en permanence suivre des formations pour se tenir à la page.Geneviève Colonna d’Istria, Le Point, 11 mars 2010.

Des entreprises sans usines ?Doc. 5

• Alternatives économiques : Serge Tchuruk a annoncé en juin dernier son intention de transformer Alcatel en une « entreprise sans usines ». Cela vous a-t-il surpris ?

– Pierre-Yves Gomez1 : Non. Cela fait un certain temps déjà que les entreprises cherchent à concentrer leurs activités sur leur cœur de métier, c’est-à-dire sur les activités qu’elles maîtrisent le mieux. Pour Alcatel, il s’agit du développement de nouveaux équipements électroniques sophistiqués. Les activités que d’autres peu-vent faire aussi bien ou mieux que lui sont sorties de l’entreprise. La production des équipements devrait être ainsi être confi ée à d’autres entreprises extérieures.

• Alternatives économiques : Quels sont les risques de ce type de stratégie ?

– En découpant l’entreprise, on prend le risque de perdre en cohérence. L’autre critique porte sur le coût de gestion de cette division du travail. Les relations entre les entreprises qui développent et celles qui produisent sont souvent délicates et complexes, et cela engendre des coûts. C’est pourquoi, lorsque ceux-ci croissent, il arrive que les entreprises fi nissent par réintégrer une partie de la production qu’el-les avaient confi ée à d’autres entreprises. Et on revient au point de départ.

« Demain, l’entreprise sans usine ? », Alternatives économiques, n° 195, septembre 2001.

1. Pierre-Yves Gomez, professeur de gestion à l’École de management de Lyon.

6 Doc. 4 Synthétiser. Répertoriez les diff érentes activités de l’entreprise de J.-L. P. et déterminez leur point commun.

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7 Doc. 4 Justifi er. Identifi ez à l’aide des données du texte deux éléments montrant que l’entreprise de J.-L. P. est simple à organiser.

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8 Doc. 5 Expliquer. Quel peut être l’intérêt pour une entreprise de faire produire par d’autres ce qu’elle produisait elle-même auparavant ?

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9 Doc. 5 Expliquer. Quels peuvent être les inconvénients de cette stratégie ?

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Questions

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

➜ Les affi rmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Vrai Faux

1. La majorité des entreprises en France a plus de 100 salariés.

2. Une entreprise ne peut croître qu’en rachetant d’autres entreprises.

3. Il existe plusieurs stratégies qui permettent à une entreprise d’accroître sa taille.

4. Il est impossible qu’une entreprise n’ait pas de salariés.

5. Une entreprise peut avoir intérêt à ne pas réaliser elle-même l’intégralité de son activité productive.

Il vend et répare des voitures, il vend de l’essence et du gaz, il fournit des services de lavage. Il s’agit d’activités de

services.

Pour produire ces différents services il emploie encore peu de salariés ; de plus, leur production est regroupée dans un seul

établissement. Même si son CA n’est pas négligeable, son entreprise n’est donc pas un ensemble complexe à organiser.

Une entreprise, pour réaliser son activité, peut être conduite à réaliser des tâches de nature très différentes

Ainsi, une entreprise automobile qui voudrait tout produire elle-même de A à Z devrait avoir des compétences en

pneumatiques, en carrosserie, en moteur, en design, en marketing, en électronique… Il y a de grandes chances que

d’autres entreprises se soient spécialisées sur certaines de ces activités et soient donc plus compétentes et plus

effi caces pour le faire. Dans ce cas, il vaut mieux leur confi er cette partie de la production.

Il y en a principalement deux. Tout d’abord, en morcelant l’activité, il est possible de perdre en cohérence. Ainsi, si

5 ou 6 professeurs de SES se partageaient les chapitres au cours de l’année, il serait plus diffi cile de trouver une

continuité et une logique dans le cours. Ensuite, mettre les différentes entreprises en relation et en contact peut

engendrer des coûts qui peuvent rendre non rentable une telle stratégie.

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● Auto-entrepreneur ● Entreprise individuelle ● Entreprise publique ● SociétéMots clés

Les entreprises privées diffèrent par leur statut juridiqueLA

1 Doc. 1 Déduire. Complétez le schéma ci-contre en utilisant les mots indiqués en rouge dans le texte.

2 Doc. 2 Déduire et analyser. Quelle est la forme juridique de Vallourec ? Pourquoi l’entreprise l’a-t-elle adoptée ?

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3 Doc. 3 Décrire. Quels sont les avantages du régime de l’auto-entrepreneur pour ceux qui veulent créer leur entreprise ?

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4 Doc. 1 et 3 Synthétiser. Complétez le tableau ci-dessous.

Étendue de la responsabilité Importance des moyens

Entreprise individuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Société en nom collectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Société anonyme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Questions

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

Le régime de l’auto-entrepreneur

Doc. 3

Ce dispositif est révolutionnaire par sa simplicité. Les étudiants, les salariés, les retraités, les fonctionnaires, les jeunes peuvent désormais se lancer dans l’aven-ture entrepreneuriale grâce à une simple déclaration d’activité. Les formalités et les coûts liés à la création d’entreprise sont réduits à l’extrême. La relation avec l’administration est considérablement facilitée. Les charges sociales et fi scales sont calculées en fonction du seul CA réalisé (...). Pour bénéfi cier du régime de l’auto-entrepreneur, une condition préa-lable doit être satisfaite : ne pas dépasser un certain chiffre d’affaires annuel.1

Hervé Novelli, secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme et des Services, mars 2009.

1. 80 300 euros pour les activités de vente de biens, 32 100 euros pour celles de prestations de services.

Entreprise individuelle ou sociétéDoc. 1

Si l’entreprise est individuelle, les biens propres de l’entrepreneur ne sont pas distingués de ceux de l’entreprise. Il est donc responsable des dettes de cette dernière sur tout ce qu’il possède.

Dans la société, un contrat lie les associés qui mettent en commun leurs moyens pour réaliser et développer leur projet.

Dans les sociétés de personnes, telles les socié-tés en nom collectif, chacun est responsable de ce que font les autres sur tous ses biens. Les parts du capital de la société ne sont pas négociables en Bourse.

Dans les sociétés de capitaux, la responsabilité est limitée au montant apporté dont la somme forme le capital social. Dans le cas de la société anonyme, il est divisé en actions. À chacune est attaché le droit de voter à l’assemblée générale de la SA (1 action = 1 voix) et de percevoir une fraction des bénéfi ces (le dividende). Les actions des SA les plus importantes se négocient à la Bourse. Si le capital d’une société est majoritairement détenu par l’État, on parle d’en-treprises publiques.

P. Robert, © Nathan, 2010.

Répartition du capital du groupe Vallourec

Doc. 2

En mars 2010 (en %) Actions

Groupe Bolloré 5,22

Organismes publics dépendant de l’État

5,02

Sumitomo1 1,72

Actionnaires salariés 2,60

Autodétention2 0,41

Public 85,03

Total 100

1. Groupe sidérurgique japonais.2. Titres détenus par l’entreprise elle-même.

Site Internet de Vallourec, www.vallourec.com.

Quelle entreprise pour quel rôle économique ?

Partie 2. Entreprises et production

12

Entreprises

Entreprise individuelle

Société de Exemple : société

Société de Exemples :

personnes

en nom collectif

capitauxsociété anonyme,

entreprise publique

Société

C’est une société anonyme au capital divisé en actions. Elle devait l’adopter pour réunir les importants capitaux

nécessaires au fi nancement de ses projets.

Ils tiennent à la faiblesse des charges sociales et fi scales et à la simplicité des formalités.

Illimitée pour l’entrepreneur individuel Limitée

Illimitée pour les associés de la SNC. Moins limitée mais encore faible (pas de

possibilité d’appel à l’épargne publique).

Limitée pour les actionnaires au montant des

actions qu’ils détiennent.

Peut être importante si la société est cotée

en bourse.

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 12 • Quelle entreprise pour quel rôle économique ?30

Les entreprises jouent un rôle essentiel dans l’économieLB

Les entreprises investissent plus qu’elles n’épargnentDoc. 5

Compte des sociétés non fi nancières1

En milliards d’euros courants

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Épargne2 120,0 126,2 119,1 128,2 123,6 120,3 125,9 139,6 130,4

Investissement (Formation brute de capital fi xe)

143,2 150,7 146,7 146,8 156,3 166,5 179,4 200,0 211,8

1. SNF : ensemble des entreprises sociétaires produisant des biens et/ou des services non fi nanciers.

2. L’épargne des sociétés non fi nancières (SNF) correspond au profi t retenu par elles (c’est-à-dire qui

n’est ni distribué aux actionnaires ni reversé à l’État sous forme d’impôt).

D’après Insee, Comptes nationaux, 2009.

Les entreprises innoventDoc. 6

Compter le nombre de liens pointant vers un site Web est en somme un moyen de mesurer la pertinence de ce site. Telle est l’intuition géniale des deux thésards de Stanford. En attribuant plus de poids à des liens en provenance de sites impor-tants, ils mettent au point un moteur de recherche capable d’extraire des informa-tions pertinentes de l’ensemble du Web : c’est la technologie du « Page Rank ». Grâce à elle, la recherche sur la Toile, de compliquée et aléatoire qu’elle était, devient du jour au lendemain simple et ordonnée. La quête d’information sur le Web va s’en trouver totalement boulever-sée. Par sa simplicité d’utilisation et son interface d’une grande sobriété, le moteur de recherche mis au point par les deux génies de l’informatique va se répandre à toute vitesse, aux États-Unis d’abord, puis très vite dans le monde entier. Ainsi commence, en 1997, l’aventure Google.

Tristan Gaston-Breton, Sergey Brin et Larry Page, Les Échos, 10 août 2007.

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

➜ Réalisez une « fi che d’identité » d’une entreprise de votre choix, dans votre ville, en vous appuyant sur les fi ches 10 à 12.

1. Vous allez vous rendre dans cette entreprise ou sur son site Internet si elle en a un, afi n de renseigner le maximum de champs ci-dessous.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nombre de salariés : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Activité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chiff re d’aff aires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Statut juridique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Présentez ensuite toutes les informations que vous êtes parvenu à obtenir sur la nature et le mode d’organisation de cette entreprise.

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5 Doc. 4 Lire. En vous appuyant sur le document, montrez que les entreprises sont le premier employeur de France.

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6 Doc. 5 Calculer et déduire. Quelle est l’évolution de l’épargne et de l’investissement entre 2000 et 2008 ?

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7 Doc. 6 Décrire. En quoi consiste l’innovation mise au point par les fondateurs de Google ?

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Questions

Les entreprises privées emploient la majorité des salariésDoc. 4

Pour 100 actifs occupés :

72,7sont dansle secteurprivé

21,1sont dansla fonction publique(emplois aidés compris)

3,5sont dans des organismespublics privés ou publicsà financement public

2,7sont dansdes entreprises publiques

Les entreprises se partagent en deux ensembles : les entreprises publiques et les entreprise privées. On voit

clairement dans ce document que 75,4 % des emplois se trouvent dans des entreprises.

L’épargne a progressé de 8,6 % et l’investissement de 47,9 %. De la comparaison de ces chiffres, il ressort que la

capacité des SNF à fi nancer elles-mêmes leurs investissements a diminué.

Ils ont mis au point un moteur de recherche très performant et très facile d’utilisation. Ils ont inventé une

technique qui permet d’organiser une très grande quantité de données.

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit. 31Partie 2. Entreprises et production

● Combinaison productive ● Coûts ● Facteurs de production

Comment et pourquoi produire ?

Mots clés

Comment produire ?CA

1 Doc. 1 Illustrer. Vous allez ouvrir un restaurant. Quelles sont les dépenses auxquelles vous allez devoir faire face pour le faire fonctionner ?

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2 Doc. 2 Défi nir. Que sont les facteurs de production ?

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3 Doc. 3 Expliquer. Jusqu’à l’invention présentée, les facteurs de produc-tion étaient-ils complémentaires ou substituables ?

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4 Doc. 3 Analyser. Cette situation change-t-elle avec l’invention présentée ?

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Questions

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

Facteurs complémentaires et substituables

Doc. 3

Le « paquet hygiène » de janvier 2006, mis en place dans le cadre de l’Union euro-péenne, oblige les transporteurs de l’agro-alimentaire à laver les camions frigorifi ques entre chaque tournée. Jusque-là, le lavage était réalisé manuellement et s’avérait coû-teux en temps d’immobilisation des camions comme en main-d’œuvre.

Flairant un besoin, Frédéric Michaud-Grosbenoît, un commercial spécialisé dans la vente de camions frigorifi ques, s’est lancé dans l’automatisation du lavage. Dix-huit mois de développement et cinq prototypes plus tard, la première machine est prête à être commercialisée. Elle a été livrée fi n mai 2008. « L’étude du marché indique que nous pouvons vendre 8 300 exemplaires en cinq ans », précise le président. L’entreprise devrait alors compter une quinzaine de per-sonnes. Les atouts de sa machine : la pro-messe d’un lavage deux fois plus rapide qu’à la main, en consommant deux fois moins d’énergie et d’eau... même si son coût est élevé : 70 000 euros.Aurélie Barbaux, L’Usine nouvelle, 28 août 2008.

La cuisine d’un restaurantDoc. 1

13

Les facteurs de productionDoc. 2

Les facteurs de production correspondent aux ressources utilisées pour produire des biens et des services et qui ne sont pas transformées ou dé truites au cours du processus de production. C’est le cas des hommes et des machines qui, après que l’activité productive a été réalisée, peuvent être encore utilisés dans un nouveau processus de production.

Toute entreprise utilise à la fois du travail (les hommes) et du capital (principalement les machines et les locaux). La quantité de travail et de capital utilisés détermine la combinaison productive retenue. Les facteurs de production sont complémentaires lorsque la quantité de travail (ou de capital) utilisé détermine automatiquement la quantité de l’autre facteur utilisé ; on ne peut remplacer l’un par l’autre sans réduire le volume de production. À l’inverse, lorsque les facteurs sont substituables, cela si-gnifi e que l’on peut remplacer un facteur par un autre tout en maintenant inchangé le volume de production ; dans ce cas, l’entreprise peut choisir entre plusieurs combinaisons productives pour réaliser son activité.

R. Chartoire, © Nathan, 2010.

5 Doc. 3 Justifi er. Quel est l’intérêt pour l’entreprise d’utiliser cette machine plutôt que des hommes ?

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Les dépenses nécessaires sont principalement : les salaires des

cuisiniers et des serveurs ; l’achat des ustensiles de cuisine, de

l’électroménager, de la nourriture ; les factures d’électricité, de gaz ;

les impôts, le remboursement d’un prêt bancaire… En fonction de

l’importance du restaurant, d’autres dépenses peuvent s’ajouter : la

publicité, les salaires d’un comptable ou d’un directeur du site…

Ce sont les ressources utilisées pour produire des biens et des services

et qui ne sont pas détruites au cours du processus de production.

Ils étaient complémentaires car il n’existait pas encore de machine

capable de remplacer le facteur humain.

Oui, car l’entreprise peut garder l’ancien système ou acheter la nouvelle

machine, et ainsi changer sa combinaison productive.

L’achat de la machine est coûteux (70 000 euros), mais il peut être rentable si l’économie de salaires consécutive

au changement de combinaison productive est supérieure à ces 70 000 euros.

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 13 • Comment et pourquoi produire ?32

Quelle combinaison productive choisir ?QBDes coûts diversDoc. 4

Pour que l’activité d’une entreprise soit rentable, ses recettes tirées de ses ventes (qu’on appelle aussi le chiffre d’affaires, égal au prix multiplié par la quantité vendue) doivent être au moins égales à ses coûts, sans quoi elle perdrait de l’argent à produire, situation qui ne peut être durable sans remettre en cause la pérennité de l’entreprise.

Il faut distinguer deux types de coûts auxquels l’entreprise doit faire face :

– les coûts fi xes sont les coûts que l’entreprise doit supporter, quel que soit son volume d’activité. Qu’elle produise 1 ou 100 produits dans le mois, ces coûts restent identiques. C’est le cas par exemple du loyer qu’elle doit verser pour son local, du remboursement de prêt, ou encore des salaires qu’elle doit verser à ses salariés (hors heures supplémentaires) ;

– à l’inverse, les coûts variables dépendent de l’importance de l’activité : pour chaque produit réalisé, il faut ajouter des frais supplémentaires. Les matières premières utilisées par exemple font partie des coûts variables.

Le total des coûts d’une entreprise est donc égal à la somme de ces deux coûts. Les coûts totaux varient en fonction du volume de production.

D’après le Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, Nathan, 2010.

Le choix de la meilleure combinaison productive

Doc. 5

Une entreprise fabriquant des T-shirts produit annuelle ment 100 000 T-shirts. Pour cela, elle peut mettre en œuvre plusieurs combinaisons produc tives, qui lui per-mettent toutes d’atteindre ce même niveau de production.

Nombre de travailleurs

Nombre de

machines

Combinaison productive 1 200 20

Combinaison productive 2 200 25

Combinaison productive 3 100 40

Combinaison productive 4 80 50

Chaque travailleur coûte 1 500 euros par mois à l’en-treprise, et chaque machine 800 euros.

6 Doc. 4 Illustrer. Déterminez à quel type de coût est associée chacune des dépenses suivantes :

Coûts fi xes

Coûts variables

Prime donnée en fonction des bénéfi ces de l’entreprise

Impôt représentant un pourcentage du chiffre d’affaires

Beurre et huile utilisés dans un restaurant

Remboursement d’un prêt bancaire

Cartouches d’encre dans une agence de voyages

Salaire mensuel fi xe donné aux salariés

7 Doc. 5 Expliquer. Les facteurs de production sont-ils ici complémen-taires ou substituables ?

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8 Doc. 5 Déduire. Avant même de faire un calcul, quelle combinaison productive est-on sûr que l’entreprise ne va pas retenir ? Pourquoi ?

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9 Doc. 5 Calculer. Quelle combinaison l’entreprise va-t-elle retenir ?

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Questions

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

➜ Complétez le texte ci-dessous à l’aide des mots suivants : Coût de production – complémentaires – facteurs de production – substituables – combinaison productive

Les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . corres-

pondent aux ressources utilisées pour

produire des biens et des ser vices

et qui ne sont pas transformées ou

détruites au cours du processus de

production. Il s’agit du travail et du

capital. Ils peuvent être . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . lorsqu’on ne peut remplacer

une certaine quantité de l’un par

une certaine quantité de l’autre sans

réduire le volume de production ;

sinon, ils sont . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . donne la quantité

de chacun des facteurs de production

nécessaires à la réalisation d’un cer-

tain volume de production. Généra-

lement, la combinaison retenue est

celle dont le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . asso-

cié est le plus faible.

X

X

X

X

X

X

Ils sont substituables car ce qui différencie les combinaisons

productives est le rapport entre le nombre de travailleurs et le

nombre de machines utilisées. Ainsi, il est possible de substituer

des machines aux travailleurs (et vice versa) en maintenant

constant le volume de production.

La combinaison 2 ayant le nombre de travailleurs le plus élevé et

25 machines ne peut être retenue. Son coût va être plus élevé.

Combinaison 1 : 200 x 1 500 + 20 x 800 = 316 000 euros

Combinaison 3 : 100 x 1 500 + 40 x 800 = 182 000 euros

Combinaison 4 : 80 x 1 500 + 50 x 800 = 160 000 euros

Dans cet exemple, c’est a priori la combinaison 4 qui va être retenue,

si le seul critère pris en compte est celui du coût.

facteurs de production

complémen-

taires

substituables com-

binaison productive

coût de production

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit. 33Partie 2. Entreprises et production

● Chiffre d’affaires ● Consommations intermédiaires ● EBE ● Valeur ajoutée

Comment créer et répartir des richesses dans l’entreprise ?

Mots clés

La création de richessesLA

1 Doc. 1 Calculer. En sachant que le groupe d’Anastasie est parvenu à vendre 120 parts de gâteaux et celui de Samuel 125, calculez le chiff re d’aff aires de chacun des deux groupes.

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2 Doc. 1 Calculer. Déterminez le montant des consommations intermédiaires pour chaque groupe.

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3 Doc. 1 Calculer. Calculez la valeur ajoutée de chacun des deux groupes.

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4 Doc. 2 Expliquer. Pourquoi peut-on dire que la valeur ajoutée correspond à la richesse créée ?

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5 Doc. 2 Expliquer. En vous appuyant sur le document, montrez qu’il ne faut pas confondre valeur ajoutée et bénéfi ces.

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Questions

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

Qu’est-ce que la valeur ajoutée ?Doc. 1

Pour fi nancer un voyage scolaire, les élèves d’une classe décident de faire des gâteaux qu’ils vendront à la journée « Portes ouvertes ». Deux groupes d’élèves se mettent en place : le groupe de Samuel et le groupe d’Anastasie.

Même si tous les élèves de la classe ne partici-pent pas, l’argent gagné servira à payer l’intégralité du voyage, y compris pour les élèves n’ayant pas fait de gâteau.

Chaque part de gâteau est vendue 2 euros. Pour la confectionner, il a fallu utiliser du beurre, de la farine, du yaourt, du sucre, pour un montant moyen de 20 cen-times d’euros par part de gâteau dans le groupe d’Anas-tasie, et de 25 centimes dans le groupe de Samuel. Il a fallu aussi dédommager les parents d’un des élèves de chaque groupe qui ont prêté leur cuisine et leurs usten-siles, pour un montant moyen de 10 centimes d’euros par part de gâteau. Le bénéfi ce retiré de la vente des gâteaux permet de fi nancer le voyage pour tous.

La répartition des richesses crééesDoc. 2

Fournisseurs

Salariés et Sécurité sociale

État et collectivités locales

EntreprisePrêteurs dont banques

Vale

ur d

e la

pro

duct

ion

de l’

entre

pris

e

Valeur desconsommationsintermédiaires

Valeurajoutée

Salaireset chargessociales

Impôts surla production

Amortissements

Bénéfice mis en réserveDividendes versés

Impôts sur le bénéfice

Intérêts

Bénéfice

EBE(Excédent

brutd’exploitation)

14

Chiffre d’affaires (CA)Chiffre d’affaires (CA) = quantités vendues x prix de vente unitaire.

Consommations intermédiaires :Consommations intermédiaires : biens et services transformés (matières premières) ou détruits (énergie, gaz, électricité) dans le processus de production.

« Valeur ajoutée » :« Valeur ajoutée » : richesse créée par l’entreprise lors de son activité productive. Elle est mesurée en retranchant à la valeur de la production celle des consommations intermédiaires.

CA du groupe d’Anastasie : 120 x 2 = 240 euros

CA du groupe de Samuel : 125 x 2 = 250 euros

Les consommations intermédiaires sont de 20 centimes la part dans le groupe

d’Anastasie, soit 24 euros, et de 25 centimes la part dans le groupe de Samuel,

soit 31,25 euros.

VA du groupe d’Anastasie : 240 – 24 = 216 euros

VA du groupe de Samuel : 250 – 31,25 = 218,75 euros

La valeur ajoutée est la différence entre la valeur de ce qui a été produit, et la valeur de ce qui a été acheté à

d’autres entreprises pour produire. Par conséquent, cette différence mesure bien la valeur qui a été ajoutée par

l’entreprise en produisant ; elle mesure donc bien les richesses qu’elle a créées.

Une fois calculée la valeur ajoutée, tous les coûts n’ont pas encore été retirés. Il faut encore payer ceux qui ont

permis de créer cette valeur, à savoir principalement les travailleurs et ceux qui ont apporté le matériel. Ce n’est

qu’une fois que tous les coûts ont été retirés qu’on pourra connaître les bénéfi ces de l’entreprise.

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 14 • Comment créer et répartir des richesses dans l’entreprise ?34

Quelles sont les conséquences de la création de richesses ?QB

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

Une entreprise fabrique des T-shirts. Elle en produit 25 000 par mois. Elle vend l’intégralité de sa production à une grande surface, au prix de 5 € pièce.

Les coûts de production de l’entreprise sont :• Matières premières textiles utilisées dans la produc-tion des T-shirts : 1,2 € par T-shirt• Salaires et charges sociales : 20 000 € par mois• Impôts sur la production : 10 % du chiffre d’affaires• Impôts sur les bénéfi ces : 20 % de l’excédent brut d’exploitation• Intérêts : 5 000 €• Dividendes : 30 % des bénéfi ces avant impôts• Amortissement : 3 000 € par mois

6 Doc. 3 Expliquer. Quelles peuvent être les conséquences de l’augmentation de la valeur ajoutée ?

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7 Doc. 3 Expliquer. Montrez que la croissance des salaires est une conséquence de l’augmentation des richesses créées.

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8 Doc. 4 Lire. Pour chaque donnée en rouge, rédigez une phrase présentant l’information apportée.

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9 Doc. 4 Expliquer. Montrez que l’évolution des salaires est liée à celle de la valeur ajoutée

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Questions

Les conséquences de l’augmentation de la création de richesses

Doc. 3

Croissancede la valeur ajoutée

Croissancedes profits

Croissancede la masse

salariale

Croissancedu salairepar tête

Croissancede

l’emploi

Source : Insee, mai 2009.

Croissances de la valeur ajoutée et du salaire net

Doc. 4

Source : Insee, mai 2009.

Valeur ajoutée

Salaire net- 2

0

2

4

6

8

10

1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010

En %

21

1. Calculez la valeur ajoutée, l’EBE, et les bénéfi ces avant impôts mensuels de l’entreprise.

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2. Calculez le montant des bénéfi ces mensuels mis en réserve.

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L’augmentation de la valeur ajoutée peut entraîner une hausse des profi ts, une hausse des salaires et une hausse

de l’emploi.

Quand une entreprise augmente le nombre de ses travailleurs, ses coûts augmentent. Cela n’est possible que

si l’entreprise augmente les richesses qu’elle a créées. C’est donc parce que la valeur ajoutée augmente qu’une

entreprise trouvera les moyens fi nanciers de payer des salaires supplémentaires.

En 2008, la valeur ajoutée en France a augmenté de 2 %, alors que les salaires ont eux augmenté de 1 %.

Globalement l’évolution de la valeur ajoutée et celle des salaires sont parallèles : lorsque la valeur ajoutée augmente,

les salaires augmentent également (cf. doc 3). Dans l’ensemble, les salaires augmentent moins fortement que

la valeur ajoutée. En effet, lorsque les richesses créées augmentent, seule une partie de cet accroissement est

destiné à la hausse des salaires.

Valeur ajoutée : (25 000 x 5) – (25 000 x 1,2) = 95 000 €

EBE : 95 000 – 20 000 – (0,1 x 125 000) = 62 500 €

Bénéfi ces avant impôts : 62 500 – 3 000 – 5 000 =

54 500 €

Bénéfi ces mis en réserve : 54 500 – (0,3 x 54 500) –

0,2 x 62 500 = 25 650 €

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit. 35Partie 2. Entreprises et production

● Productivité ● Progrès technique

Comment produire plus effi cacement ?

Mots clés

Les conséquences du progrès technique sur la productivitéLA

1 Doc. 1 Expliquer. Quand la productivité d’une entreprise augmente, pourquoi peut-on dire qu’elle est plus effi cace ?

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2 Doc. 1 Calculer. Vous avez eu 18/20 à un devoir de maths en révisant pendant 6 heures, alors que votre meilleur ami a eu 20/20 en révisant pendant 10 heures. Lequel de vous deux a été le plus productif ? Pourquoi ?

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3 Doc. 1 et 2 Expliquer. En vous appuyant sur le document 2, montrez que le progrès technique peut être à l’origine d’une augmentation de la productivité.

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4 Doc. 2 Expliquer. Quelles conséquences les transformations des caisses entraînent-elles sur le temps passé par les clients ?

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5 Doc. 2 Analyser. Si le nombre de clients augmente, l’entreprise aura-t-elle forcément besoin d’engager de nouveaux caissiers pour faire face ? Pourquoi ?

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Questions

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

Un métier en évolutionDoc. 2

a. Une caisse de supermarché dans les années 1970

b. Les caisses automatiques aujourd’hui

Qu’est-ce que la productivité ?Doc. 1

La productivité est le rapport entre une production et les facteurs, notamment le travail, qui ont permis de la réaliser. C’est une mesure de l’effi cacité économique. Il y a plusieurs mesures de la productivité du travail.

– Productivité du travail

par personne occupée : Production

Nombre de travailleurs– Productivité horaire du travail :

Production

Nombre d’heures de travail réalisées

Gagner en productivité, c’est donc devenir plus effi cace, au sens où l’on peut produire plus avec la même quantité de facteurs de production utilisés, ou alors on peut produire la même chose avec moins de facteurs de production. Le plus souvent, une hausse de la productivité est consécutive à l’introduction d’un progrès technique dans le processus de production, c’est-à-dire d’une organisation du travail plus effi cace et/ou de facteurs de production plus performants.

R. Chartoire, © Nathan, 2010.

15

L'augmentation de la productivité entraîne un nombre moindre de travailleurs pour produire la même quantité, ou

que le même nombre de travailleurs produit une plus grande quantité. Ainsi, chaque travailleur, dans le même temps,

produit une plus grande quantité, il est donc plus effi cace.

En termes de productivité du travail, c’est votre ami qui est le plus productif, puisqu’il a eu une note supérieure à

la vôtre. Mais en termes de productivité horaire, c’est vous, car chaque heure de travail vous a « rapporté » trois

points (c’est votre productivité horaire), alors que votre ami n’a une productivité horaire « que » de deux points.

Le document 2 nous montre que l’introduction dans le processus de production d’un progrès technique – ici, le

lecteur automatique de code-barres, a permis de réduire le temps moyen de passage en caisse de chaque client, ce

qui a donc accru la productivité.

Grâce aux évolutions techniques, le temps moyen passé en caisse par les clients a diminué, car il est à présent plus

rapide d’évaluer les produits déposés dans le caddie par la caissière.

Grâce à ces évolutions, il est à présent possible de faire passer un nombre plus important de clients sans avoir

besoin d’embaucher de nouveaux caissiers.

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 15 • Comment produire plus effi cacement ?36

Comment a évolué l’effi cacité de la combinaison productive ?CB

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

Pour fi nancer un voyage scolaire, des élèves se mettent par groupe pour produire et vendre des gâteaux lors de la journée « Portes ouvertes ». Dans une classe, nous allons suivre deux groupes : un premier groupe (le groupe d’Anastasie) composé de 5 élèves, et un second groupe, le groupe de Samuel, composé de 10 élèves. Le premier groupe a réa-lisé 50 parts de gâteaux qui seront chacune vendues 2 €, et le second groupe a réalisé 75 parts de gâteaux qui seront elles aussi vendues cha-cune 2 €. Dans le groupe d’Anastasie, chaque élève a travaillé deux heures, et dans le groupe de Samuel, chaque élève a travaillé une heure.

6 Doc. 3 Lire. Pour chaque donnée en rouge, rédigez une phrase présentant l’information apportée.

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7 Doc. 3 Expliquer. Dans tous les pays présentés, la productivité horaire du travail a-t-elle augmenté depuis 1870 ?

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8 Doc. 4 Expliquer. Depuis les années 1970, les pays présentés dans ce graphique se sont-ils enrichis ? Pourquoi ?

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9 Doc. 3 et 4 Analyser. Peut-on, selon vous, établir un lien entre l’augmentation de la productivité et l’augmentation de la production par habitant ? Pourquoi ?

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Questions

L’évolution de la productivité sur le long termeDoc. 3

Taux de croissance annuel moyen de productivité horaire du travail dans les principaux pays industrialisés

En %1870-1913

1913-1950

1950-1975

1975-1990

1990-2005

1870-2005

Danemark 1,9 1,7 3,3 3,0 1,8 2,2

États-Unis 1,9 2,5 2,4 1,3 1,9 2,1

France 1,7 2,0 4,9 3,1 1,9 2,6

Italie 1,7 2,0 4,9 2,6 1,0 2,4

Japon 2,0 1,8 7,0 2,9 2,0 2,9

Royaume-Uni 1,2 1,7 2,7 2,4 2,2 1,9

D’après Gilbert Cette, Rapport du CAE, « Productivité et croissance », « Diagnostic macroéconomique et lecture historique », 2006.

L’évolution des niveaux de PIB par habitant en 2005

Doc. 4

1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

45 000

France UE 15 États-Unis Chine Japon

40 000

0

Source : rapport d’information fait au nom de la délégation du Sénat pour la planification, 30 janvier 2007.

1. Calculez la productivité totale de chacun des deux groupes.

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2. Calculez la productivité horaire des deux groupes.

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3. Si le produit de la vente de gâteaux n’était pas destiné au fi nancement d’un voyage mais réparti égalitairement entre les diff érents membres du groupe, de quel groupe vaudrait-il mieux faire partie ? Pourquoi ?

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PIB par habitant : PIB par habitant : somme des valeurs ajoutées d’un pays, divisée par le nombre de ses habitants.

Entre 1990 et 2005, la productivité horaire du travail a augmenté en moyenne chaque année en France de 1,9 %.

Entre 1870 et 2005, la productivité horaire du travail a augmenté en moyenne chaque année en France de 2,6 %.

Oui, car tous les chiffres sont positifs. Cela signifi e donc que la donnée de référence a augmenté.

Oui, ils se sont enrichis, puisque le niveau de production par habitant n’a fait qu’augmenter.

Oui, plus la productivité est élevée et plus, avec le même nombre de travailleurs, on peut produire en plus grande

quantité. Ainsi, si deux pays ont le même nombre de travailleurs qui travaillent la même durée, c’est dans le pays où

le niveau de productivité est le plus élevé que le niveau de production sera le plus haut.

La productivité du travail du groupe d’Anastasie est de 10 parts de

gâteau (ou 20 €) par élève, alors que celle du groupe de Samuel est de

7,5 parts de gâteau (15 €) par élève.

La productivité horaire du travail du groupe d’Anastasie est de 5 parts

de gâteau (ou 10 €) par élève, alors que celle du groupe de Samuel est de

7,5 parts de gâteau (15 €) par élève.

L’argent reçu sera plus important dans le groupe d’Anastasie… mais ils

ont davantage travaillé. Si on rapporte cette somme au temps passé,

alors c’est le groupe de Samuel qui a été le plus productif.

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Entreprises et production FICHE DE RÉVISIONFICHE DE RÉVISION

L’essentiel

● Coûts de productionEnsemble des dépenses liées à la production et à la commercialisation d’un bien ou d’un service. On distin-gue les coûts fi xes qui sont indépen-dants du volume de production, et les coûts variables qui dépendent de la quantité produite.

● EntrepriseUnité productive utilisant des fac-teurs de production pour réaliser une production marchande.

● Facteurs de productionLes facteurs de production corres-pondent aux ressources utilisées par une unité productive pour produire des biens et des services.

● Productivité du travailMesure de l’effi cacité du travail. On la mesure généralement en rappor-tant la quantité produite à la quan-tité de travail utilisée pour la pro-duire (heures de travail ou effectifs employés).

● Production marchandeProduction destinée à être vendue sur un marché, à un prix couvrant

plus de 50 % des coûts de production dans le but de réaliser un profi t.

● Progrès techniqueEnsemble des innovations qui entraî-nent une transformation ou un bou-leversement des moyens et méthodes de production.

● Valeur ajoutéeRichesse créée par l’entreprise lors de son activité productive. Elle est mesurée en retranchant à la valeur de la production celle des consom-mations intermédiaires.

Mots clés

1 La diversité des unités productives● Les entreprises sont des unités productives qui ont pour fonction de réaliser une production

marchande, c’est-à-dire vendue sur un marché. Elles se diff érencient en fonction de leur taille,

de la nature de leur production (primaire, secondaire et tertiaire), et de leur mode d’organisation,

suivant qu’elles se limitent à leur activité principale ou qu’elles prennent elles-mêmes en charge

les diff érentes étapes du processus productif.

● Si les entreprises réalisent la plus grande partie de production de richesses, d’autres unités

de production produisent aussi : les administrations publiques et les associations. Les

administrations publiques produisent des services non-marchands ou eff ectuent des opérations

de redistribution du revenu et des richesses nationales.

2 La combinaison des facteurs de production● Pour produire, une unité productive a besoin de travailleurs, de machines, de matières

premières, etc. On distingue ainsi les facteurs de production, qui correspondent au travail, au

capital et à la terre, des consommations intermédiaires, qui sont transformées ou détruites au

cours du processus de production. Si les facteurs de production sont substituables, l’entreprise

peut choisir entre plusieurs combinaisons productives, généralement celle dont le coût de

production associé est le plus faible.

3 Produire des richesses et les répartir● L’activité productive d’une entreprise consiste à proposer un bien ou un service dont la valeur

est supérieure à celle des biens et services consommés lors du processus de production. Cette

valeur est appelée valeur ajoutée et est mesurée par la diff érence entre la valeur de la production

et celle des consommations intermédiaires. Elle est ensuite répartie entre les diff érents agents

économiques ayant permis sa création, c’est-à-dire principalement entre les salaires et les profi ts,

qui servent à rémunérer la force de travail et l’apport de capital nécessaires à la production.

● La productivité mesure l’effi cacité de la combinaison productive. Plus elle est élevée, plus une

entreprise peut produire la même quantité avec une quantité moindre de facteurs de production,

ou plus elle peut accroître son volume de production avec la même quantité de facteurs de

productions utilisés. Le progrès technique est l’un des facteurs à l’origine d’une hausse de la

productivité.

37Partie 2. Entreprises et production© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.

EXERCICESExercice 1 Les affi rmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Cochez la bonne réponse. Vrai Faux

1. Les entreprises réalisent une production marchande.

2. Les administrations publiques vendent des biens marchands.

3. Une entreprise individuelle est une entreprise qui n’emploie qu’un seul salarié.

4. Une société anonyme peut être cotée en bourse.

5. Les grandes entreprises représentent la majorité des entreprises en France.

6. Des facteurs de production complémentaires ne sont pas substituables entre eux.

7. Une entreprise publique crée des biens marchands.

8. La valeur ajoutée est synonyme de chiff re d’aff aires.

9. La valeur ajoutée est intégralement accaparée par l’entreprise.

10. La productivité mesure la création de richesses dans l’entreprise.

38 Fiche de révision • Entreprises et production

Exercice 2 La création d’entreprises en France

1 Rappelez ce qu’est un auto-entrepreneur.

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2 Combien d’entreprises ont été créées en janvier 2010 ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 Combien d’auto-entreprises ont été créées en janvier 2010 ?

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4 Comment a évolué la création d’entreprises depuis janvier 2009 en France ?

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Exercice 3 Les diff érents statuts juridiques (au 1er janvier 2008)

Entreprises selon la forme juridiqueEntreprises

individuelles

SociétésTotal

dont SA Total

Total . . . . . . . . . . . . . . . 64 591 1 544 130 3 003 693

1 Rappelez ce que sont une société et une entreprise individuelle.

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2 Déterminez le nombre d’entreprises individuelles en 2008 en France, puis complétez le tableau.

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3 Calculez la part des sociétés anonymes dans le total des sociétés en France en 2008.

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Hors auto-entrepreneurs

Y comprisauto-entrepreneurs

depuis 2009

15 00020 00025 00030 00035 00040 00045 00050 00055 00060 00065 00070 000

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010Sources : Insee, Sirene.

Nombre d'entreprises créées

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Le régime de l’auto-entrepreneur s’applique depuis le 1er

janvier 2009 sous certaines conditions aux personnes

physiques qui créent ou possèdent déjà une entreprise

individuelle pour exercer une activité commerciale,

artisanale ou libérale, à titre principal ou complémentaire.

Il offre des formalités de création d’entreprises allégées.

Environ 68 000

Il faut soustraire au nombre total d’entreprises créées le nombre d’entreprises créées hors auto-

entreprises. La différence entre les deux nous donne le nombre de créations d’auto-entreprises. En

l’occurrence, on trouve ici environ 44 000 (68 000 – 24 000).

Globalement, le nombre de création d’entreprises a augmenté depuis janvier 2009, mais cette

hausse est intégralement due aux créations d’auto-entreprises, car sans elles, le nombre de

création d’entreprises diminuerait en France.

L’entreprise individuelle est confondue juridiquement avec son propriétaire ; les deux ne font

qu’un. Par conséquent, les biens propres du propriétaire ne sont pas distingués de ceux qu’il

affecte à l’entreprise, il est donc responsable sur la totalité de ses biens de toutes les dettes

de l’entreprise. Une société quant à elle existe juridiquement indépendamment de ses ou son

propriétaire(s), qui ne sont généralement pas responsables sur leurs biens personnels.

En 2008, en France, il y a 1 459 563 entreprises individuelles.

Cette part est de 4,1 %.

1 459 563