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36 Congrès annuel de la Société francaise de chirurg
0 patients ayant eu une intervention chirurgicale pour complications de trapé-ectomies entre 1997 et 2011, répartis en 17 femmes et trois hommes avec unge moyen de 53,1 ans (41 à 79 ans).ésultats.– Sur les 20 patients, 14 avaient eu une trapézectomie de première
ntention et six avaient eu une trapézectomie après échec de chirurgie primitive.es complications sont réparties en 17 conflits scaphotrapézoïdométacarpien,ne luxation de base de M1, une déformation clinique douloureuse et un case douleurs inexpliquées. Dans tous les cas, il a été réalisé un débridement de’ancienne tendinoplastie et une exérèse des ostéophytes. Conjointement dansept cas ont été réalisés une interposition d’un cartilage costal, huit cas de nou-elle tendinoplastie par interposition, trois cas de mise en place d’un implant’interposition en pyrocarbone (Pi2®), deux arthrodèses entre le premier et leeuxième métacarpien (M1 et M2). On retrouve 40 % de patients satisfaits sur’amélioration des douleurs, 40 % avec des douleurs persistantes et mobilitéonservée et 20 % avec un déficit de force.iscussion.– La trapézectomie, « considérée comme gold standard à l’heure
ctuelle », n’a jamais montré sa supériorité par rapport aux autres techniques,près revue de la littérature. La gestion des complications chirurgicales est dif-cile car il s’agit d’une intervention qui « coupe les ponts » et ne donne que trèseu de possibilités de reprises.onclusion.– Pourquoi continuer à proposer la trapézectomie en première inten-
ion connaissant les difficultés chirurgicales de reprise face aux complications ?l serait préférable de réserver cette intervention après échec d’autres solutionshirurgicales de la rhizarthrose ou aux arthroses péritrapéziennes très évoluéesans trouble d’axe radiocarpien préopératoire.
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uels résultats espérer d’une dénervation totale du poignetmoyen et à long terme ? À propos d’une série de 46 cas. Rongieres a,∗, D. Israel b, P. Mansat c, A.-S. Coutié c, C. Apredoei c,
. Bonnevialle c
Chirurgie orthopédique-chirurgie de la main, CHU, Toulouse, FranceCHU Purpan, Toulouse, FranceChirurgie orthopédique-chirurgie de la main, CHU Purpan, Toulouse, France
Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]
ots clés : Dénervation ; Arthrose ; Poignet
’arthrose radio-carpienne et inter-carpienne répond aux arthrodèses partiellesu totales, dans le but de redonner l’indolence, mais avec l’inconvénient deéduire partiellement ou totalement la mobilité. La dénervation totale du carpeeprésente une solution alternative qui n’a qu’un but antalgique sans faire perdrei force, ni mobilité. Le but de cette étude rétrospective monocentrique était’évaluer les résultats à moyen terme de cette chirurgie.a série comportait 46 dénervations réalisées entre janvier 1995 et mai 2010 chez5 patients (37 hommes et huit femmes) par deux opérateurs. L’âge moyenes patients était de 45 ans ; 27 d’entre eux étaient travailleurs de force. Dans7 cas, le côté dominant était concerné. Les étiologies étaient 39 arthroses inter-arpiennes (23 SLAC, 11 SNAC, cinq séquelles de maladie de Kienbock) et sixrthroses radio-carpiennes séquelles de fracture de l’extrémité distale du radius.a technique chirurgicale a repris les principes décrits par G. Foucher en utilisanteulement deux voies d’abord dorsale et antérieure.uatre patients ont été perdus de vue après deux mois de recul. Le recul moyen
tait de 40 mois (12–161). Les patients ont été revus cliniquement et radiologi-uement par un examinateur indépendant. La douleur évaluée par une échelle’hétéro-évaluation type Eva était en moyenne de sept en préopératoire et de 1 auepos et de 3 à l’effort au dernier recul. Le taux d’amélioration voire de sédationomplète des phénomènes douloureux était de 86 % des patients revus. Il n’y aas eu de perte de la force évaluée au dynamomètre de Jamar, ni de diminutiones amplitudes articulaires du poignet. Le quick Dash moyen post opératoiretait de 23/100. Il n’a pas été mis en évidence de différence entre les différents
roupes étiologiques. En particulier, les sujets de moins de 50 ans présentaient’aussi bons résultats que les sujets plus âgés. Les patients travailleurs manuelsvaient une Eva moyenne à l’effort de trois autorisant ainsi la reprise de leurctivité professionnelle. Seuls trois patients ont du être reclassés. À l’effort, lesdLn
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atients stade IV présentaient une Eva postopératoire moyenne moins bonneEva effort = 5) que dans les autres stades (Eva effort = 2).ix patients avaient un recul supérieur à cinq ans avec un recul moyen de huit
ns. Ils étaient très satisfaits de leur chirurgie, l’Eva moyenne était de 1 auepos et de 2 à l’effort, le quick Dash de 18. Dans ce groupe, aucun patient’avait présenté d’aggravation arthrosique radiographique. Onze patients ontrésenté une aggravation de leur dégénérescence arthrosique sans modificationes résultats cliniques. Seul 7 % des patients n’ont pas été améliorés et 7 % desatients ont vu leur symptomatologie douloureuse réapparaître après une phase’amélioration allant de quatre mois à un an. Les quatre patients perdus de vuevaient de bons résultats post opératoire avec une Eva comprise entre 0 et 2.nterrogés par téléphone, ils n’ont pas souhaité être réexaminés.ette expérience confirme les résultats attendus de cette chirurgie : indolence,onservation de la mobilité, sans perte de la force de serrage, après une inter-ention techniquement précise mais simple et dénuée de complication notable.e bénéfice clinique est rapide et paraît durable dans le temps. Elle se différen-ie quelque peu de la littérature ; ainsi A .Schweizer (JHS 2006) a soulignéne différence de résultats entre les groupes étiologiques et G. Foucher leseilleurs résultats chez les sujets les plus âgés. La dénervation du carpe une
olution chirurgicale fiable et pérenne pour bon nombre de poignets douloureux’étiologies diverses. L’indication type est représentée par un poignet doulou-eux chronique chez un patient conservant une force et des amplitudes utiles,our lequel l’atténuation des phénomènes douloureux représente la demanderincipale. Cette option thérapeutique ne coupe pas les ponts pour une chirurgieltérieure d’une autre nature.
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articularités de la maladie de Dupuytren chez la femme. Ferry ∗, G. Lasserre , J. Pauchot , D. Lepage , C. Laveaux , N. Gasse ,. Obert , Y. Tropet
Service de chirurgie-orthopédique et plastique, CHU Jean-Minjoz, Besancon,rance
Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]
ots clés : Dupuytren ; Femme ; Testostérone
ntroduction.– La maladie de Dupuytren semble présenter des différences enonction du sexe. L’influence des hormones androgéniques sur la proliférationes myofibroblastes de la maladie a été établie in vitro. D’autre part, le taux circu-ant d’hormones androgéniques augmente pendant la grossesse et la ménopause.ous avons recherché les disparités de la maladie entre hommes et femmes etous avons tenté de mettre en évidence des facteurs propres aux femmes quiourraient expliquer ces disparités.atients et méthodes.– Nous avons réalisé une étude rétrospective comparativeortant sur l’ensemble des femmes opérées de la MD entre 1980 et 2010 et unffectif comparable d’hommes tirés au sort opérés durant la même période.ous avons recensé les données épidémiologiques, les facteurs de risque, les
ntécédents, les données préopératoires et périopératoires. Tous les patients ontté revus, afin de recueillir les données à la révision, les données spécifiques auxemmes et les réponses au questionnaire DASH.ésultats.– Soixante-sept femmes et 69 hommes d’origine caucasienne ont étéomparés. L’âge moyen de début de la maladie était de 58 ans pour les femmes ete 54 ans pour les hommes. L’atteinte initiale moyenne de l’IPP de l’auriculairetait significativement plus importante chez les femmes (52◦) que chez lesommes (35,35◦). Le taux d’algodystrophie était plus élevé chez les femmes8 %) que chez les hommes (1 %). Le gain articulaire moyen de l’IPP à la révi-ion était significativement inférieur chez les femmes (20,91◦) comparativementux hommes (33,55◦).e taux de récidive était de 30 % chez les femmes avec un recul moyen de 9,8 anst 32 % chez les hommes avec un recul moyen de 10,8 ans. L’extension était plusréquente chez les hommes (26 %) que chez les femmes (16 %). Le score moyenASH était de 21,6 % pour les femmes, significativement plus élevé que celui
es hommes (8,8 %).e taux de fécondité des femmes de notre série était de 2,6 enfants par femme,ous n’avons pas retrouvé de lien statistique entre le nombre de grossesses et