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488 SÉLECTION DES ANALYSES DU CENTRE DE DOCUMENTATION DE LA SOFCOT
Aucune différence n’a été observée en fonction de l’ISS score,de l’existence ou non d’une lésion vasculaire initiale, entre lesquatre stades de Damschen, par contre l’existence ou non d’unelésion complète du plexus brachial constitue un facteur incontes-table de mauvais pronostic.En conclusion, les auteurs proposent une classification reprenanten partie celle de Damschen, mais introduisant la notion d’arra-chement complet du plexus brachial.
Functional outcome following scapulothoracic dissociation
B.A. ZELLE, H-C. PAPE, T.G. GERICH, R. GARAPATI, B. CEYLAN,C. KRETTEKJ Bone Joint Surg (Am), 2004, 86, 2-8.
Une étude suédoise qui plaide en faveur du traitementconservateur des fractures de la tête radiale
Il s’agit d’une importante étude réalisée grâce au registre despathologies suédois. Parmi 3000 patients ayant présenté unefracture du coude entre 1969 et 1979, 100 patients présentantune fracture de la tête ou du col du radius de type II ou III (avecdéplacement et/ou comminutive) ont été revus au recul moyen de20 ans.Le traitement initial était une immobilisation par bandage ou plâ-tre dans la très grande majorité des cas. 19 patients ont eud’emblée une résection de la tête radiale.Au recul, 77 patients étaient complètement asymptomatiques.21 avaient des douleurs occasionnelles et deux avaient des dou-leurs quotidiennes. Des signes d’arthroses étaient présents dans¾ des cas du côté de la lésion alors qu’ils n’étaient présents quedans 16% des cas du côté controlatéral.Les patients ayant eu une résection de la tête radiale d’emblée neprésentaient pas un résultat fonctionnel statistiquement différentdes autres patients.Neuf patients douloureux ont eu une excision secondaire de latête radiale avec une bonne amélioration de leur symptômes.Commentaire : il s’agit d’une étude intéressante, car elle étudiele retentissement à long terme de ces fractures qui semble finale-ment assez favorable. Le registre des pathologies utilisé enSuède permet d’obtenir un échantillon important de cette lésiondont l’incidence est évaluée à 3 pour 10 000 individus. Lesauteurs insistent sur le traitement conservateur de cette lésion,même en cas de déplacement, tout en rappelant que la résectionde la tête radiale est toujours possible secondairement avec, dansleur expérience, de bons résultats.
Uncomplicated mason type-II and III fractures of the radial headand neck in adults: a long-term follow-up study
P. HERBERTSSON, P.O. JOSEFSSON, R. HASSERIUS, C. KARLSSON,J. BESJAKOV, M. KARLSSONJ Bone Joint Surg (Am), 2004, 86, 569-574.
MEMBRE INFÉRIEUR
Quelle tolérance espérer pour les séquelles de l’ostéochondritede hanche à cinquante ans de recul ?
En 1987, l’auteur avait rapporté avec Rebouillat une série de57 patients (60 hanches) séquelles d’ostéochondrite primitiveavec un recul d’au moins 30 ans. L’âge moyen était de 42 ans etle recul moyen de 34 ans.
L’auteur a pu retrouver 48 de ces patients (51 hanches) à un âgemoyen de 57 ans (47-64) avec un recul moyen de 50,2 ans (44 à 58).Huit patients ont été revus cliniquement et radiologiquement,29 ont répondu à un questionnaire détaillé et envoyé une radio-graphie, 9 ont répondu au questionnaire mais ont refusé la radio-graphie, 2 sont décédés mais des précisions sur leur hanche ontété obtenues de la famille ou du médecin traitant. Tous cespatients avaient été traités initialement par une longue période dedécharge allongée avec ou sans traction, sans jamais d’immobili-sation plâtrée et une durée d’hospitalisation moyenne de 21 mois(3 à 45). Tous les critères cliniques classiques ont été enregistrés,le score utilisé est celui de PMA. Les radiographies ont été clas-sées en 4 groupes selon Mose : tête normale 4 cas, sphériqueaplatie (1 à 2 mm) 23 cas , irrégulière (2 à 4 mm) 7 cas, très irré-gulière (> 4 mm) 17 cas. Enfin, ont été mesurés le quotient radialRQ, l’angle CE, la distance articulation-trochanter ATD, lessignes de coxarthrose.Les résultats sont des comparaisons entre les constatations faitesà 34 ans de recul et à 50 ans de recul (tableau I). Sur la sérietotale, 2 patients sont décédés et 12 patients ont subi une PTH àun âge moyen de 53,8 ans. Vingt et un restent indolores, 8 modé-rément douloureux et 9 sévèrement. Deux utilisent une canne et11 marchent avec boiterie. Selon le score PMA, 23 excellents,8 très bons, 1 bon, 4 moyens et 2 mauvais. Les résultats de cha-que groupe classé selon Mose sont détaillés. La forme de la têteen fin de maturation apparaît comme déterminante sur la fonc-tion finale.Dans la discussion, l’auteur souligne la difficulté de ces révi-sions à long terme, en particulier pour retrouver les patients. Ilconsidère que malgré le nombre restreint de cas, cette étude con-firme que le pronostic à long terme reste raisonnable et conformeaux quelques publications du même type, qui sont citées en réfé-rence. L’âge de début de la maladie est un facteur important dupronostic lointain, car il est assez superposable à la déformationde la tête fémorale qui en définitive constitue l’élément pronosti-que principal, plus que le RQ, le CE ou l’ATD.Les signes radiologiques de coxarthrose débutante sont souventassez difficiles à repérer sur ces têtes fémorales plus ou moinsdéformées. L’arthrose commence souvent à la partie interne eton sait qu’elle est relativement mieux tolérée. Enfin et surtout, laparticularité de cette affection réside dans une relative adaptationdu cotyle à la déformation céphalique permettant la préservationd’une certaine congruence. En revanche, toutes les hanchesincongruentes sont vouées à l’arthrose entre 40 et 50 ans.
The long-term outcome of primary osteochondritis of the hip(legg-Calve-Perthes)
F. LECUIREJ Bone Joint Surg (Br), 2002, 84, 636-640.
Le fixateur monoplan permet de combiner au fémurredressement angulaire extemporané et allongement progressif
Les auteurs exposent leur expérience de la correction angulaireextemporanée suivie d’allongement des membres inférieurs avecun fixateur externe monolatéral de 1987 à 1996.Cette série concerne 41 enfants et 57 corrections réalisées avantl’âge de 19 ans (âge opératoire moyen : 12 ans). Les indicationsincluaient un nombre important d’affections (maladies osseusesconstitutionnelles, malformations….). La correction angulairemoyenne était de 23q. L’allongement moyen était 6,4 cm. Dansdeux tiers des cas, la correction était réalisée uniquement dans