projet d'élevage porcin àTheuville(28) - InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RR-35507-FR.pdf · Etude d'impact svr l'environnement - Projet d'élevage porcin à THEUVILLE 1.1. Situation

BRGML'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

SARLPORC-BEAUCERoute de Baigneaux

28360 THEUVILLE

iff projet d 'é levage porcinàTheuville(28)

aspects hydrogéologiques et pédologiquesde l'étude d'impact sur l'environnement

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août 1992R 35 507

BRGML'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

SARLPORC-BEAUCERoute de Baigneaux

28360 THEUVILLE

projet d'élevage porcinàTheuville(28)

aspects hydrogéologiques et pédologiquesde l'étude d'impact sur l'environnement

* M . - P . Keime

août 1992R 35 507

'département Environnement

BRGM-CENTREB.P. 6009 - 45060 ORLÉANS CEDEX 2 - France - Tél. : (33) 38.64.37.37

Etude d'impact sur l'environnement - Projet d'élevage porcin à THEUVILLE

SOMMAIRE

Page

INTRODUCTION

1 - ANALYSE DE L'ETAT INITIAL DU SITE 3

1.1. Situation géologique 41.2. Ressources en eaux souterraines 61.3. Exploitation et qualité des eaux souterraines.. 6

1.3.1. Alimentation en eau potable 61.3.2. Autres usages de l'eau souterraine 81.3.3. Vulnérabilité des eaux souterraines .... 8

1.4. Contexte pédologique 91.5. Contexte agronomique 10

2 - PRESENTATION DU PROJET 12

2.1. Situation 132.2. Alimentation en eau du site 132.3. Gestion des effluents 132.4. Station de traitement 142.5. Stockage et autonomie de fonctionnement 15

3 - ANALYSE DES EFFETS SUR L'ENVIRONNEMENT 16

3.1. Pollutions accidentelles 173.2. Epandage de lisier 18

4 - RAISONS DU CHOIX ET MESURES ENVISAGEES POUR REDUIRE

LES NUISANCES 19

4.1. Bâtiments d'élevage et dépendances annexes .... 20

4.1.1. Situation 204.1.2. Aménagement du bâtiment 204.1.3. Traitement et stockage du lisier 214.1.4. Gestion des eaux 21

Rapport R 35507 - CEN 4S/92 + 4 annexes


Page

4.2. Epandage 21

4.2.1. Périmètre d'epandage 214.2.2. Conditions d'epandage 234.2.3. Bilan d'épandage 24

CONCLUSION 26


Etude d'impact sur 1 'environnement - Projet d'élevage porcin à THEUVILLE

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Localisation du site et des parcelles d'épandage

Figure 2 : Extrait de la carte géologique au 1/50 000

Figure 3 : Schéma hydrogéologique :

a. nappe de Beauceb. nappe de la craie

Figure 4 : Fumures appliquées en 1992 sur différentes cultures

Figure 5 : Performances attendues de l'unité de traitement :

a. évolution de la matière sècheb. composition en N, P et K

Figure 6 : Disponibilité annuelle d'éléments fertilisants contenusdans le lisier

LISTE DES ANNEXES

Annexe I Présentation des parcelles épandables

Annexe II : Résultats des analyses de sols prélevés le 24 juillet1992 et des résultats d'analyses réalisées en 1979 et1991

Annexe III : Procédé de traitement des lisiers

Annexe IV : Illustrations photographiques



PROJET D'ELEVAGE PORCIN Ä THEUVILLE (28)

Aspects hydrogéologiques et pédologiquesde l'étude d'impact sur l'environnement

SARL PORC-BEAUCE Auteur : M.P.KEIMERoute de Baigneaux28360 - THEUVILLE

C.158.21.081

R 35507 CEN 4S/92

RESUME

La SARL Porc-Beauce envisage de réaliser une porcherie sur lacommune de Theuville ; il s'agit d'un atelier "engraisseur", d'unecapacité de 1600 porcelets et 2880 porcs, qui relève de la nomenclaturedes installations classées, autorisation de la classe A.

Cette étude traite des aspects hydrogéologiques et pédologiques del'étude d'impact sur l'environnement.

L'analyse de l'état initial montre que la ressource en eaux sou-terraines est surtout localisée dans la nappe des craies, assez bienprotégée par une couverture argilo-marneuse et calcaire, d'une épaisseurde 20 à 30 m. La nappe de Beauce, plus superficielle, est moins repré-sentée dans le secteur d'étude.

Les parcelles mises à disposition de la SARL correspondent à dessols limono-argileux, qui sont soit sur des limons de plateau profonds,soit sur des argiles à silex ; quelques parcelles sont sur marnes etcalcaires. Les terrains sont généralement bien drainés, moyennementperméables, sans facteurs limitants pour l'épandage.

Rapport R 35507 - CEN AS/32 + 4 annexes


Après description du projet, les principaux impacts potentielsapparaissent, en cas de pollution de type "accidentelle", dans la chaînede transport et de stockage du lisier, et en cas de surdosage ou demauvaises conditions d'épandage du lisier.

La SARL Porc-Beauce prend alors des mesures visant à réduire lesnuisances sur les eaux et les sols et s'engage notamment :

- à réaliser et à suivre les installations de traitement et destockage du lisier pour éviter tout problème accidentel et yremédier au plus vite ;

- à établir un "plan d'épandage" en respectant les périmètresprécisés dans la présente étude, les conditions de l'épandage etles règles de fertilisation raisonnée.



INTRODUCTION

La SARL Porc-Beauce, dont le siège est à THEUVILLE en Eure-et-Loir,envisage de réaliser un atelier "engraisseur" de porcs, d'une capacitéde 1600 porcelets en post-sevrage et 2880 porcs à l'engraissement.

Afin de diminuer ses coûts de fonctionnement de traitement dulisier, la SARL Porc-Beauce se propose d'acheminer et de traiter celuidu GAEC Deshayes, situé à Allonnes.

Etant donné sa capacité, cet établissement relève de la nomencla-ture des installations classées soumises à autorisation (rubrique58b 3°).

Dans le cadre de l'étude d'impact relative à la législation sur lesinstallations classées selon la loi de protection de la Nature dejuillet 1976, la présente étude traite des thèmes de 1'hydrogéologie etde la pédologie. Ce rapport présentera successivement :

- l'analyse de l'état initial en hydrogéologie et en pédologie ;

- la présentation du projet ;

- l'analyse des impacts prévisibles du projet sur 1'hydrogéologie etles sols ;

- les mesures envisagées pour compenser ou réduire les nuisances.

La figure 1 localise et synthétise les principaux éléments relatifsà la porcherie et aux parcelles d'épandage du lisier.

Rapport R 35507 - CEN 4S/92 + 4 annexes 1.

Etude d'impact sur l'environnement ~ Projet d'élevage porcin à THEUVILLE

i 'de Jouarde\ Croche Chemin

149

les Six Muids /

/ ---I50Vil lando n •

SITE D'EXPLOITATION DU GAEC DESHAYES

BATIMENT D'ELEVAGE PREVU

— CANALISATION D'AMENEE DU LISIER

• NOUVEAU FORAGE A CREER

TERRAIN EPANDABLE

LIMITE REGLEMENTAIRE DE L'EPANDAGE

ieil-Allonnes143 ta^aolonniére \

S\ \ \

RESSOURCES EN EAU

FORAGE D-ALIMENTATION EN EAU POTABLE (AEP)

FORAGE D'IRRIGATION

PUITS ET FORAGES DIVERS

CONDUITE CAEP)

W \ U l " w , W o . o ° o o

Ç] H7

Beauvilliersff?" de CarbufanPERIMETRE DE PROTECTION DU CAPTAGE CAEP)

RAPPROCHE

ELOIGNE

PRELEVEMENTS DE SOL •• REFERENCESDES ANALYSES B, ZL, ZM, ZO, ZR, YE, ZV

Äapport Ä 35507 - GEW 45/92 + 4 annexes 2.Figure 1 : Localisation du site et des parcelles d'épandage

(échelle 1/25 000)


1 - ANALYSE DE L'ETAT INITIAL DU SITE


Etude d'impact svr l'environnement - Projet d'élevage porcin à THEUVILLE

1.1. Situation géologique

Le substratum de la région est constitué par les formationscrayeuses du Crétacé supérieur. Les assises affleurantes sont desformations continentales d'âge tertiaire et quaternaire.

D'après la carte géologique de Voves (1/50 000), reprise à lafigure 2, et à partir de description de forages réalisés dans lesecteur, on peut distinguer de bas en haut la superposition suivante :

- la craie à silex du Sénonien : c'est une craie tendre, blanche, quirenferme en proportion variable des silex volumineux. Son épaisseurest de l'ordre de 60 à 70 m. Elle n'est pas affleurante dans lesecteur d'étude. C'est un réservoir d'eau souterraine ;

- l'argile à silex : c'est un produit d'altération de la craie sous-jacente. Son épaisseur varie de 5 à 20 m. Sa couleur est brun-ocrerouille ; elle contient des silex anguleux et émoussés. A sonsommet, on rencontre des conglomérats siliceux appelés "perrons".L'argile à silex est affleurante autour de Theuville. On rencontreeffectivement des passages argileux à silex, mêlés à des poudinguesgréseux ou "perrons" sur quelques parcelles visitées, dès que leslimons de plateau sont absents ou de faible épaisseur ;

- les aarnes et calcaires de Morancez du Lutétien : ce sont desmarnes pulvérulentes et des calcaires marneux d'épaisseur variablede 10 à 20 m. Ils affleurent en auréoles de Rosay-en-Val àGérainville puis Baigneaux. On les retrouve à l'Ouest deBeauvilliers ;

- le calcaire de Berchères de l'Aquitanien inférieur : ce sont descalcaires vacuolaires, noduleux avec des passées marneuses. Ellesaffleurent également en auréole, au Nord des marnes pulvérulentesdu Lutétien (Nord-Est de Baigneaux, Est d'Allonnes, de part etd'autre de Beauvilliers) ;

- le calcaire de Beauce : il est peu représenté sur le site d'étude ;c'est une roche massive fracturée de quelques mètres d'épaisseur auNord d'Allonnes ; c'est une formation aquifère ;

- les lisons de plateaux : ils forment un placage discontinu surl'ensemble du secteur, allant de quelques centimètres à 2 md'épaisseur. Le limon est homogène brun-jaune à brun-roux, peucalcaire et à dominante de limons grossiers, peu sableux maisargileux.



•^Vil leneuve> / -S: Nicolas

* ^ . < Vthoßiteau

Argile à silex11) Grès ladèics et poudmgues perrons" horizons sMictfiesdu lo>i de l'Argile à silex (Sparnacien).

Lutétien :

Marnes pulvérulentes de Villeau Calcaire de Morartceï

Aquitanien supérieur .

m u ; - Calcaire de Beauce

ïïilii - Calcaire de Beauce sur Lutatien

i . _ I p L P - Limon des plateau»

' ftlih kE1 - Limon SLir sables bftlih .kE1 - Limon SLir sables burdigaliens

AquitanJen inférieur :

Marne de Voise ei Calcaire de Bereiteres, 2~~JU--OS

Courbes isohvpses de la base des formations lacustres

(Calcaire de Beauce ou Calcaire de Moiancez) 1 - probables2 - supposées

Figure 2 : Extrait de la carte géologique (feuille de Voves(échelle 1/50 000)



1.2. Ressources en eaux souterraines

Les deux réservoirs aquifères principaux sont représentés par lacraie et les formations de Beauce.

- Les eaux dans la craie :

Le réservoir crayeux est alimenté par les eaux météoriques quil'atteignent après traversée des formations de couverture. Lesecteur d'étude appartient au bassin versant du Loir. La nappe estdrainée par les vallées sèches, affluents fossiles du Loir et zonesde circulation privilégiée pour les eaux souterraines. Les captagesqui y sont faits ont des débits spécifiques importants, entre 50 et250 m3/h/m. En dehors de ces zones particulièrement favorables, lesdébits spécifiques sont compris entre 5 et 25 m3/h/m. La directiongénérale d'écoulement est Nord-Sud (voir carte a. de la figure 4,schéma hydrogéologique). L'eau apparaît à une profondeur de - 20 à- 30 mètres par rapport au sol.

- Les eaux dans la formation de Beauce :

La nappe de Beauce est développée au Nord et à 1 ' Est dusite d'étude. La limite du bassin versant souterrain suit la limitedes affleurements de l'argile à silex (voir figure 2 et carte b. dela figure 3). Dans le secteur d'étude, la nappe de Beauce a uneépaisseur réduite. Le sens d'écoulement général est N-W/S-E. Lesdébits spécifiques des forages sont très variables. VersFrancourville et Boisville-la-Saint-Père, les forages captent à lafois l'eau de la craie et de la Beauce, avec des débits inférieursà 40 m3/h/m. Dans les zones de forte perméabilité, plus au Sud, lesdébits sont compris entre 70 et 500 m3/h/m, pour une moyenne de100 m3/h/m.

1.3. Exploitation et qualité des eaux souterraines

1.3.1. Alimentation en eau potable

Chacune des trois communes concernées par le projet dispose d'unforage d'alimentation en eau potable.

- Allonnes, disposait d'un forage exploité depuis 1920 dans lecalcaire de Beauce (profondeur : 30 m, niveau statique : 29 m). Laqualité de l'eau distribuée n'était pas conforme aux normes envigueur en matière de nitrates (valeur seuil de 50 mg/1). Lamoyenne des valeurs obtenues de 1985 à 1989 est de 58 mg/1. En1991, la commune a réalisé un nouveau forage à proximité dupremier. Les teneurs en nitrates sont toujours élevées. Aucunpérimètre de protection du captage n'existe. Son établissement estcompromis par la qualité de l'eau obtenue et par la situation ducaptage en agglomération.



S C H É M A H Y D R O G É O L O G I Q U E

de la nappe de Beauce,par N Desprez

Limite occidentale du réservoir aquifère

de la nappe des formations de Beauce

Hydro-isohypse de la nappe de Beauce-

Dtrection d écoulement

Limite des bassins versants souterrains

Echelle 1/200000

SCHÉMA HYDROGÉOLOGIQUE(nappe de la Craie).par N Desprez

BASSIN DE LA CONIE

OORGÈRES ET

LA MAUVE DE ST-AY

Hydro-isohypse de la nappe de la craie.

Crête piézométnque.

Direction d'écoulement.

Figure 3 : Schéma hydrogéologique :a. nappe de Beauce - b. nappe de la craie



- Beauvilliers, dispose d'un forage dans la craie ; il a été réaliséen 1981 à 66 m de profondeur, avec un débit spécifique de 78 m3/h/met un niveau piézométrique voisin de 23 m en 1981. Un périmètre deprotection a été déclaré d'utilité publique par arrêté préfectoraldu 24/06/1985 (voir carte de la figure 1). En 1982, la teneur ennitrates était inférieure à 40 mg/1. De 1985 à 1989, les valeursvarient de 42 à 45 mg/1. L'ancien forage créé en 1931 distribuaitune eau très fortement chargée en nitrates, 80 à 200 mg/1 selon lesanalyses de 1970 à 1973.

- Theuville, possède un forage dans la craie, à 67 m de profondeur,avec un débit spécifique de 35 m3/h/m, et une cote piézométrique de31 m. Ce forage est exploité depuis 1934. Le pH de l'eau est voisinde 7,5. Les nitrates dépassent la norme qui est de 50 mg/1. De 1985à 1989, les valeurs varient de 63,5 à 66 mg/1. L'examen desanalyses d'eau ne révèle pas de problèmes bactériologiques.

Theuville ne dispose pas d'un périmètre de protection de soncaptage. La pompe a un débit de 13 m3/h et la consommation annuellene dépasse pas 70.000 m3.

Face à un problème général de qualité de l'eau souterraine, lafaisabilité d'un forage commun à plusieurs communes est à l'étude.

1.3.2, Autres usages de l'eau souterraine

Nombreux sont les puits d'alimentation des villages, des hameaux oudes fermes qui ont été abandonnés de leur usage premier d'alimentationen eau potable (voir photo du puits à Baigneaux en annexe IV).

Par contre, de nouveaux forages ont été réalisés pour l'irrigation.C'est notamment le cas d'un forage réalisé au lieu-dit Houssay, entrePézy et Theuville. Il est profond de 90 m, a été réalisé en 1977. Sacote piézométrique est de 30,5 m et son débit spécifique de 30 m3/h/m.Un autre forage d'irrigation a été fait au lieu-dit Vieux Moulin en1977 : profondeur 50 m, niveau statique d'eau : 38 m, et débit de60 m3/h/m (voir photo 4, annexe IV). D'autres forages d'irrigation sontmentionnés sur la carte de la figure 1.

1.3.3. Vulnérabilité des eaux souterraines

La nappe de la craie, exploitée à Theuville et à Beauvilliers, aune cote piézométrique variant de 130 m à 135 m. L'eau se trouve doncvers la profondeur de 20 à 30 m (moyenne établie à partir de la banquede données du sous-sol). La couverture est caractérisée par unesuccession de limons argileux, de marnes et calcaire marneux et d'argileà silex ; le réservoir bénéficie d'une assez bonne protection naturellemais reste néanmoins vulnérable aux pollutions chimiques, en raisonnotamment de l'existence de forages d'absorption dans lesquels sontrejetées les eaux de ruissellement et de drainage.



La nappe de Beauce est généralement moins protégée que celle de lacraie. Les teneurs en nitrates y sont également élevées.

En résumé, les ressources en eaux souterraines sont assez bienprotégées par une couverture peu perméable, d'épaisseur voisine de 20 à30 m. Les problèmes bactériologiques sont assez rares. Par contre, commedans une bonne partie du département d'Eure-et-Loir, le problème depollution chimique par les nitrates est le facteur limitant del'exploitation pour l'alimentation en eau potable.

1.4. Contexte pédologique

Le secteur d'étude n'est pas couvert par une carte pédologique.D'après la carte géologique, on peut s'attendre à trouver des sols surlimons épais de plateau, sur argiles à silex et perrons, ainsi que surmarnes et calcaires de Berchères. De manière à apprécier l'état actueldes terrains épandables, des visites des parcelles, accompagnées deprélèvements de sol à deux profondeurs ont été faites le 24 juillet1992.

Il en ressort une assez forte homogénéité d'ensemble des parcelles,avec cependant des variations locales souvent décelables par lemicro-relief naturel ou historique (marnières, etc.).

* Texture et perméabilité

L'horizon labouré est un limon argileux, contenant 20 à 23 %d'argile (triangle de texture de Jamagne). L'horizon inférieur de 30 à60 cm est généralement plus argileux, sans dépasser toutefois 30 %d'argiles. Les sables représentent moins de 10 %. On peut considérer cessols à ressuyage rapide comme des sols moyennement perméables. Iln'existe pas de réels problèmes d'hydromorphie ; quelques mouillèrestemporaires (anciennes marnières), ou des vallées généralement sèchespeuvent devenir humides, lors d'une période climatique très humide.

* Richesse en «atieres organiques

Les horizons labourés possèdent une teneur en matières organiquesvariant peu, de 2,2 à 2,9 %. Celle-ci descend à 1,6 % dès que l'on est àune profondeur inférieure à 30 cm.

* pH

Les pH sont voisins de 6,5 en surface. On note sur la parcelle "leGouffre" et "la Petite Contrée", des valeurs plus élevées : 7,6 à 7,9.Le chaulage récent explique cette différence par rapport aux limons deplateau légèrement acides et salicifiés par les silex et les perronscontenus dans l'argile à silex. Sur "les Oiseuses", le pH descend à 6.



* Richesse Minérale

Dans les parcelles récoltées après des céréales (blé tendre ou blédur), le reliquat en azote, phosphore et potassium, révèle une bonnegestion de la fertilisation. La minéralisation de l'azote se poursuivraen fait jusqu'à la fin de l'automne, ce qui induira une augmentation desvaleurs azotées minérales.

Dans les parcelles avec des précédents de pois protéagineux ou depommes de terre, les valeurs azotées (nitrates) sont particulièrementfortes : 19 à 25 ppm (mg/kg de terre sèche), soit des valeursrésiduelles de 114 kg/ha à 160 kg/ha sur 60 cm.

En annexe I, sont décrites les parcelles retenues, a priori, pourl'épandage de lisier (voir aussi figure 1 pour la localisation), ainsique les références des analyses de sol réalisées dans le cadre de cetteétude et par l'agriculteur en 1979 et 1991.

En annexe II, sont précisés tous les résultats d'analyses de sol.

En conclusion, les sols étudiés sont des sols liaono-argileux,profonds, légèrement acides sur limons profonds et plus basiques aprèsun chaulage. La teneur en Batieres organiques est aoyenne. Les teneursen P2O5, K2O et MgO sont bonnes dans l'horizon labouré. Le calcairelibre est généralement absent excepté sur la parcelle "le Gouffre".

Les profils azotés réalisés lors de ces analyses montrent quel'azote sous forme nitrates a :

- des valeurs normales après les récoltes de céréales (blé tendre etblé dur) ;

- des valeurs fortes après la récolte de pois protéagineux (160unités N [kg]/ha) ou juste avant la récolte de pommes de terre.

1.5. Contexte agronomique

Dans la présentation des parcelles épandables, sont précisés lesprécédents culturaux des trois dernières années (voir annexe I).

Toutes les terres sont labourées ; les cultures sont diversifiéespar l'introduction de pommes de terre, haricots conserves, poisconserves. Sur de plus grandes surfaces, on trouve le blé tendre, le blédur, le pois protéagineux, le maïs et le colza.



Les plans de fumure en 1992 étaient globalement les suivants :

Blé dur

Blé tendre

Maïs

Pois protéagineux

Pommes de terre

Pois conserves

Haricots conserves

N

150/210

140/180

180

0

180

0

90

P

80

80

80

80

80/90

80

80

K

80

80

80

80

250/300

80

80

Figure 4 : Fumures appliquées en 1992 sur différentes cultures (kg/ha)



2 - PRESENTATION DU PROJET

Rapport R 35507 - CEN AS/92 + 4 annexes 12.


2.1. Situation

L'implantation du bâtiment d'élevage porcin est prévue entreAllonnes et Baigneaux, annexe de Theuville, au bord de la route dépar-tementale 131, et concerne les parcelles n° 34, 35, 36 et 37, section ZMde la commune de Theuville.

Les parcelles d'épandage du lisier sont réparties essentiellementsur la commune de Theuville (300 ha épandables), ainsi que sur Allonnes(9 ha épandables) et sur Beauvilliers (13 ha épandables)..

Le projet complet sera présenté dans l'étude d'impact. Dans leprésent rapport, sont présentés uniquement les éléments qui peuventinduire des effets sur les ressources en eaux souterraines et sur lessols.

2.2. Alimentation en eau du site

Le bâtiment sera alimenté en eau par un forage que la SARLPorc-Beauce prévoit d'implanter sur la parcelle n° 15 de la section ZX,de l'autre côté de la route par rapport au bâtiment, à 40 m de la limiteparcellaire. Le forage sera cimenté en profondeur ; une pompe enverral'eau par une canalisation souterraine vers le bâtiment pour l'alimenta-tion des porcs (soupe) et le nettoyage des bâtiments. La consommationd'eau prévisible est optimisée par un système informatisé et se décom-pose ainsi :

- 2000 m3 (post-sevrage),- 6650 m3 (engraissement),- 620 m3 (lavage),

soit au total : 9270 m3 par an.

Un clapet anti-retour sera installé sur le forage pour éviter unepollution de la nappe par l'élevage.

2.3. Gestion des effluents

Le projet présente une originalité quant à la gestion des lisiers ;des caniveaux et fosses récupèrent le lisier sous le bâtiment ; pouréviter la formation de croûte et ainsi limiter les odeurs, il est prévude mettre en place un système mettant le lisier en mouvement en créantun flux gravitaire, initié par une pompe de refoulement. Le systèmefonctionnera avec une fréquence hebdomadaire.

A la demande de GAEC Deshayes, la SARL Porc-Beauce prévoit demettre en place une canalisation depuis l'atelier "naisseur" vers lefutur bâtiment d'élevage "engraisseur", de manière à traiter égalementle lisier sur la station de traitement. Ce volume de lisier supplémen-taire continuera a être épandu sur les parcelles autorisées lors du pland'épandage relatif à l'atelier "naisseur", sur les parcelles d'Allonnes.



2.4. Station de traitement

Le lisier est acheminé en continu à une unité de traitement quiconcentre le lisier et produit deux résidus, de l'eau et un lisier plussec. L'unité de traitement se compose d'une colonne de benthonite etd'un substrat échangeur d'ions. Le procédé est détaillé en annexe III.Il s'agit d'une part, d'activer la floculation des particules solides,et d'autre part de piéger l'ammonium contenu dans le liquide par leprincipe de l'échange ionique.

De cette façon, le volume du lisier diminue ; son homogénéité estplus forte ; l'eau contient très peu d'éléments fertilisants qui se sontpar ailleurs concentrés dans le lisier.

Les résultats techniques attendus sont présentés dans les deuxtableaux de la figure 5.

Teneur en matièresèche (%)

Avant traitementlisier brut

2 à 5 %

Après traitementlisier traité

10 à 12 %

a. : Evolution de la matière sèche

Total N(kg/tMS)

Total P(kg/tMS)

Total K(kg/tMS)

Avant traitementlisier brut

naisseurengrais-seur

4,6

1,2

2,1

truies

3,3

0,5

1,7

porcscharcu-tiers

6,2

1,6

2,5

Après traitement

lisiertraité(fosse)

12 à 15

2 à 4

5 à 7

eau(bassin)

valeur< seuil

0 à 0,1

valeur< seuil

b. : Composition moyenne en N, P et K du lisier avant et aprèstraitement

Figure 5 : Performances attendues de l'unité de traitement(chiffres communiqués par le constructeur danois)



Ces chiffres sont donnés par le constructeur danois et tirés d'unélevage naisseur engraisseur produisant 10.000 porcs charcutiers par an.

Dans le cadre du projet de la SARL Porc-Beauce, la quantité delisier brut produite par l'atelier post-sevreur, engraisseur, estestimée à :

- 7490 m3/an pour les porcs (0,8 m3/an x 180 porcs x 52 bandes),1400 m3/an pour les porcelets (0,15 m3/an x 180 porcs x 52bandes),

soit au total : 8890 m3/an pour le nouveau bâtiment.

Viendra s'ajouter le lisier du GAEC DESHAYES de ALLONNES, soit2500 m3/an.

La station de traitement recevra donc annuellement un volume de11400 m3 de lisier brut.

Compte tenu des performances annoncées de la station de traitement,le volume final et annuel de lisier à stocker représentera 30 % duvolume initial, soit 3420 m3.

Le volume à épandre sur Theuville sera limité à celui du nouvelatelier, soit 2670 m3.

L'eau représentera un volume total de 7980 m3.

- Composition moyenne attendue : une "eau propre" et un "amendementorganique riche".Bien que la composition du lisier varie en fonction de l'alimenta-tion des porcs, on pourra se référer aux teneurs moyennes mesuréesdans un élevage de 10.000 porcs et synthétisées dans le tableau b.de la figure 5. Le procédé assure une eau très peu chargée en N, Pet K, contrairement au résidu "sec" qui concentre les élémentsfertilisants.

2.5. Stockage et autonomie de fonctionnement

L'installation se compose de 4 cuves de traitement enfouies de 6 m3

en béton et d'une batterie de 5 unités échangeuses d'ions. Le résidufinal sec (10 à 12 % de matières sèches) est stocké dans une fosse àlisier de 3500 m3. L'autonomie de stockage est donc de 1 an.

Le résidu "eau" est conduit dans un bassin de 6000 m3. De plus, unecanalisation enterrée (parallèle à la conduite de lisier) transporterales eaux issues du traitement depuis le bassin vers la fosse à lisierd'Allonnes, qui ne sera plus utilisée en tant que telle mais uniquementcomme bassin de rétention de 1500 m3 d'eaux claires. L'autonomie destockage passe alors à 1 an. Il est prévu d'utiliser l'eau pourl'irrigation (3 jours d'irrigation autonome sur l'exploitation) ou enrecyclage pour l'utili- sation technique (nettoyage) sur le bâtiment.



3 - ANALYSE DES EFFETS SUR L'ENVIRONNEMENT


Etude d'impact sur 1'environnement - Projet d'élevage porcin à THEUVILLE

Ce chapitre traitera seulement des effets attendus sur des eauxsouterraines et les sols. Dans ce domaine, ce sera essentiellement lachaîne de gestion du lisier de porcs qui sera examinée. En effet, lelisier brut est un effluent liquide contenant des particules de matièressèches (2 à 5 % du poids), très riches en éléments azotés et potassi-ques, contenant des germes pathogènes à l'état frais (coliformes, etc.).Les deux types de risques potentiels sur les sols et les eaux souter-raines concernent :

- la pollution accidentelle à chaque niveau de la chaîne de gestiondu lisier ;

- l'effet à moyen et long terme de l'épandage agricole sur les terresmises à la disposition de la SARL.

3.1. Pollutions accidentelles

Une pollution accidentelle pourrait être provoquée par une rupturede canalisation, un défaut ponctuel d'étanchéité, des débordements, despertes, etc., au niveau du bâtiment d'élevage, de la canalisationd'amenée, du poste de traitement, des citernes de stockage et lors del'épandage. La fuite la plus préjudiciable serait celle de la fosse destockage, d'une capacité maximale de 3500 m3.

Pour une fuite modeste, il y aurait ponctuellement une forteconcentration de lisier dans le sol, puis une dispersion latérale etverticale, modérée, compte tenu de la nature argileuse du terrain, maisréelle, avec risques d'entraînement de particules non épurées ou desolutions aqueuses riches en éléments minéraux. Par ailleurs, les solsétant aérés, sans problème d'engorgement, le lisier serait alors assezrapidement décomposé par oxydation, le sol jouant un rôle épurateur.

Un déversement à caractère accidentel (ponctuel dans l'espace et letemps) aurait donc un impact limité sur les sols, compte tenu de leurnature argileuse et saine, ainsi que sur les eaux souterraines, qui sontprotégées par plus de 20 m d'une couverture non saturée en eau etmoyennement perméable. Toute pollution accidentelle intervenant àproximité d'un forage aurait un impact immédiat et durable par pollutionbactérienne et chimique. De même, des fuites ou des dégâts à la fosse àlisier entraîneraient des pollutions difficiles et lentes à résorber,compte tenu du volume important mis en cause.

Une pollution accidentelle chronique (fuite diffuse) aurait unimpact à long terme sur la richesse minérale des sols et des solutionsdu sol, donc de l'eau souterraine. Cet impact serait différé dans letemps mais persistant.

En conclusion, les effets d'une pollution accidentelle seraientlimités par la nature des terrains et la profondeur des eaux souter-raines .



Le facteur le plus préjudiciable serait l'accroissement brutald'apport de nitrates aux eaux souterraines, déjà si fortement chargées.

3.2. Epandage de lisier

Les effets attendus de l'epandage de lisier sur les parcellesagricoles mises à la disposition de la SARL à Theuville, sont de deuxtypes :

- Effets positifs :

. à court terme : le lisier se substitue à une partie de lafertilisation chimique habituelle (économie pour l'exploi-tation et valorisation des sous-produits d'élevage) ;

. à plus long terme : le lisier améliore le sol par apport dematières organiques, et induit une meilleure structure (com-plexes argilo-humiques) et une meilleure efficience deséléments fertilisants pour la culture.

- Effets négatifs :

. à court terme : certaines conditions de sol et d'epandagepeuvent induire l'entraînement de particules incomplètementépurées. La nature des sols de Theuville limite cependant cephénomène car les sols sont profonds, moyennement perméableset bien drainés naturellement (pas d'engorgement), l'oxydationdes éléments organiques est donc facilitée. La pollutionbactérienne des eaux souterraines est quasi impossible comptetenu de la profondeur de la couverture ;

. à moyen et long termes : un des risques de 1'epandage dulisier concerne la pollution chimique des eaux souterraines,notamment les apports accrus d'azote sous forme nitrates.

Cet impact négatif peut être craint dans certaines conditionsclimatiques (hiver pluvieux après automne sec et chaud) ; si 1'epandageet l'absorption racinaire sont séparés par une longue période, il y aune accumulation minérale dans le sol et un risque accru de transport denitrates à la nappe.

En conclusion, les effets de 1'epandage du lisier sur les parcellesde Theuville sont limités, compte tenu de la nature des terrains et del'épaisseur des matériaux de la nappe à la craie. La nappe de Beauceserait plus vulnérable mais les parcelles impliquées dans 1'epandage neconcernent que la nappe de la craie.



4 - RAISONS DU CHOIX ET MESURES ENVISAGEABLES POURREDUIRE LES NUISANCES



Le projet tel que présenté sommairement au chapitre 2, tient comptedes nuisances induites par la porcherie et tente de les réduire. Dans cechapitre, seront mis en évidence les caractères particuliers de protec-tion mis en oeuvre.

4.1. Bâtiments d'élevage et dépendances annexes

4.1.1. Situation

Les premières maisons sont distantes de 1 km de la future por-cherie.

Il n'existe pas de forage à proximité. Par contre, à 40 m au Norddu site, un forage sera créé. Des mesures de protection de la nappe sontprévues :

- aucun épandage de lisier dans un rayon minimal de 40 m autour de latète de puits ;

- cimentation des horizons supérieurs (en accord avec le règlementdépartemental) ;

- pompe enterrée de 6 m3/h (pour limiter le gel), avec couvertureétanche et tête de puits surélevée d'au moins 40 cm.

La canalisation d'amenée du lisier (diamètre 75 mm) en PVC seraenterrée à une profondeur de 1 m ; elle est prévue pour résister à unepression de 6 bars ; les raccords sont collés. Un tests d'étanchéitésera fait par le constructeur. La liaison a une longueur de 1782 m. Desservitudes de passage seront demandées aux propriétaires des parcellesconcernées par le passage de la canalisation. Elle est distante de plusde 300 m du captage d'Allonnes.

4.1.2. Aménagement du bâtiment

Tous les sols de la porcherie (couloirs de circulation, aires derepos, de stockage), toutes les installations d'évacuation (canali-sations, caniveaux, fosses à lisier brut, etc.), de traitement (salle dela station, etc.) ou de stockage (cuves, bac de rétention, bassin, etc.)seront imperméables et rendus étanches.

Le bâtiment dispose de fosses à lisiers sous la partie porcs de- 0,60 m de profondeur et composées de béton aggloméré de 0,20 md'épaisseur, enduit. Les murs sont en béton cellulaire de 20 cmd'épaisseur. Les parties en contact avec les porcs seront enduites sur1,1 m de hauteur.

Un collecteur de lisier longe le bâtiment ; muni de vannes et deregards, ce collecteur peut être vérifié à chaque instant. Le lisier estdirigé ensuite vers la station de traitement.



4.1.3. Traitement et stockage du Usier

La station de traitement (bureau, unité d'échanges d'ions) estincorporée dans un container de 6,06 m x 2,44 m x 2,54 m placé sur unedalle béton de 0,15 m d'épaisseur.

Les 4 cuves de traitement, de 6 m3 chacune, sont en béton, en-terrées et posées sur une dalle de béton de 15 cm d'épaisseur. Despassages pour l'homme sont prévus pour permettre l'inspection nécessairedes cuves et des tuyaux. Des systèmes de mesures permettent une inter-ruption du traitement en cas d'erreur de fonctionnement.

La fosse de stockage, d'une capacité de 3500 m3, est semi-enterrée.Elle a un tronc de cône (3 m de profondeur) avec un rayon bas de 10mètres et un rayon haut de 15 mètres 96.

Un câble en acier plastifié de 25 x 30 et un chaînage en béton arméentourent les plaques béton armé de deux mètres cinquante de hautsemi-enterrées assurant ainsi une protection de la ceinture.

Des joints bétons assurent une étanchéité parfaite.

Cette fosse est alimentée par le haut. La reprise du lisier se faitégalement par le haut grâce à une pompe.

Les cuves de stockage du lisier traité, non enterrées, auront uneautonomie de 1 an ; le bassin de stockage de l'eau "propre" aura uneautonomie de 9 nois.

4.1.4. Gestion des eaux

Toutes les eaux de lavage du bâtiment et de la station de traite-ment (y compris eaux chargées en CaCl pour nettoyage de la colonne debenthonite) seront collectées et mélangées aux effluents bruts en vue dupassage dans la station de traitement.

Les eaux pluviales non polluées, ne sont pas mélangées aux eauxusées et s'infiltreront dans le sol. Il n'y a pas de fossé dans lesecteur.

La canalisation de retour de l'eau issue du traitement du bâtimentd'élevage à Allonnes est prévue sur 1800 m en PVC (diamètre 75 mm),résistant à une pression de 10 bars et à joints. Elle est également à- 1 m de profondeur.

4.2. Epandage

4.2.1. Périmètre d'epandage

a - Restriction d1epandage

L'epandage du lisier est réglementé par l'arrêté ministériel du23-24 mars 1992.



L'épandage est interdit à moins de 35 «êtres :

- des puits et forages,- des sources,- des aqueducs transitant des eaux potables,- des installations souterraines pour le stockage des eaux d'alimen-tation en eau potable,

- des rivages, des berges des cours d'eau.

L'épandage est interdit à moins de 100 mètres des immeubles habités(ou 50 mètres si le lisier est désodorisé ou enfoui dans les meilleursdélais).

Les surfaces épandables calculées tiennent compte de ces pres-criptions générales. L'épandage ne se fera pas autour du bourg deTheuville et de Baigneaux, autour du forage d'irrigation et du nouveauforage (35 m de rayon), sur 30 m le long de la RDI31 entre Baigneaux etÂllonnes (passage d'une conduite d'eau potable de l'autre côté de laroute) ainsi que entre Mauloup et Beauvilliers le long de la RDI 14.

Bien qu'il n'existe pas de périmètre de protection de l'AEP àTheuville, il est préconisé de ne pas épandre le lisier dans un rayon de300 m autour du captage (au Nord de la parcelle La Briennerie).

b - Classe d'aptitude à l'épandage

Toutes les parcelles présentent des textures limono-argileuses, deperméabilité moyenne et leur pente est faible (inférieure à 5 % ) . Il n'ya pas de zones humides et les seuls vallons secs sont exceptionnellementfonctionnels.

Classiquement la nature des terrains conduit à distinguer 3 classesd'aptitude à l'épandage :

- Classe 0 : SOL INAPTE A L'EPANDAGE correspondant à un sol hydromorpheen surface ou un sol superficiel (< 20 cm) ou à un sol très filtrant. Iln'a pas été observé de tels sols sur les parcelles d'épandage (cetteclasse est précisée ici pour mémoire).

- Classe 1 : SOL D'APTITUDE MOYENNE avec restriction d'usages corres-pondant à des sols sains, pouvant présenter quelques contraintes quant àl'infiltration lors de périodes humides. Il s'agit notamment des solsmoyennement profonds (40 à 60 cm) ou des sols avec hydromorphie profondede 40 cm ou des sols filtrants.

Dans ces sols, l'épandage est possible en période sèche (ou dedéficit hydrique). Généralement, les mois d'avril à octobre, et plusparticulièrement la fin de l'été (août - septembre - octobre) corres-pondent à des pluviosités faibles et à un état hydrique sec du sol. Cesrestrictions sont à moduler selon les caractéristiques climatiques dechaque année.

Quelques parcelles autour de Theuville présentant dès 60 cm del'argile ou des limons tassés peuvent être classés en classe 1. Il faut



noter que la perméabilité de ces sols demeurent cependant correcte unebonne partie de l'année.

- Classe 2 : SOL DE BONNE APTITUDE sans restriction d'épandage, corres-pondant à des sols sains, profonds (> 60 cm) pas ou peu hydromorphes. Cesont des sols toujours bien drainés mais pas trop filtrants à ressuyagerapide. L'épandage est possible toute l'année.

La majorité des parcelles appartient à cette classe d'aptitude àl'épandage et ne nécessite pas de restriction particulière en dehors del'application générale de l'arrêté ministériel.

Les surfaces épandables sont regroupées par section cadastrale,selon la liste ci-après ; y sont précisées les classes d'aptitude dessols à l'épandage.

Commune n*section

Noms desparcellescultivées

Classe Surfaced'aptitude épandable (ha)

Beauvilliers

Allonnes

Theuville

ZV(-

La Petite Contréerestriction passage conduit

AEP)

ZX

YAZR

Chantillón- Forage Porcherie

Les BrossesLe GouffreLe Vieux MoulinLa Justice

(restriction périmètres forages)YE

ZO

(-YH

ZM

Zl

Le GouffreLe Vieux MoulinLes Champs PontsLa BriennerieOiseusesLes Champs Cornus

restriction captage Theuville)Le Bois du LevantLes Cous d'OiesChantillónEst BaigneauxLes RentesLes Cous d'Oies

(restriction Porcherie)Les GroseilliersLe Petit Chantillón(restriction le longde la route etvillage)

TOTAL EPANDAGE

2

2

2111

112122

222222

11

15

2

9- 0

26

63

- 031

48

- 013

61

- 157

- 1

ha

ha

haha

ha

ha

haha

ha

haha

ha

haha

ha

31.70 ))

10.00 )

71.90 )40.00 )

28.50

62.10 ))

60.00 )85.90

98.75 ))

50.00 )37.10

38.40 )))

70.00 )79.87 )

)))

20.00 )

13

9 1

26

63

31

48

13

59

56

ha 21.70

ia 31.90

ha 28.50

ha 02.10

ha 85.90

ha 48.75

ha 37.10

ha 68.40

ha 59.87

321 ha 84.22

Rapport R 35507 - CES 4S/92 + 4 annexes 23.


A.2.2. Conditions d'épandage

L'arrêté ministériel du 23-24 mars 1992 interdit les épandages pendant lespériodes où le sol est gelé, en période de fortes pluies, certains jours fériés,ainsi qu'en fonction des vents.

D'autre part, pour limiter les percolationssieurs conseils agronomiques pourront être suivis

des nitrates vers la nappe, plu-

- respect de la dose d'épandage, selon le plan d'épandage (à établir parallèlementà l'étude d'impact) et en tenant compte des besoins réels de la plante, desrésidus de récolte, en complétant par la fertilisation chimique strictementnécessaire. On tiendra compte de l'effet retardé du lisier sur 3 ans ;

- date d'épandage rapprochée de la plus forte absorption racinaire des cultures,pour éviter d'accumuler des éléments fertilisants et risquer de les voir "per-dre" et "polluer" les nappes profondes. Il s'agit d'optimiser le système cultu-ral pour rendre l'épandage le moins dangereux possible pour les eaux, et le plusefficace possible pour la plante. L'autonomie du stockage égale à 1 an doitpermettre cette latitude dans le choix optimum de la période d'épandage.

4.2.3. Bilan d'épandage (concerne uniquement le bâtiment d'élevage)

Lisiertraité

Volumeannue1stocké(m3)

2670

Teneur enmatièressèches

10 à 12%

Quantitématièressèches(tMS)

arrondi à300

Nunitésdispon.(kg)

12 - 15kg/tMS

3600à

4500

Punitésdispon.(kg)

2-4kg/tMS

600à

1200

Kunitésdispon.(kg)

5 - 7kg/tMS

1500à

2100

Figure 6 : Disponibilité annuelle d'éléments fertilisants contenusdans le lisier

On peut considérer que ce volume annuel pourra être épandu sur unepartie des 322 ha, selon un plan d'épandage pluriannuel ; on considéreraque le lisier restitue 50 % de sa valeur fertilisante la première année,puis 30 et 20 % les deux années suivantes.



A titre d'exemple, on peut prévoir de faire un épandage tous les3 ans selon le schéma suivant :

1996

2 5 m 3 / h a

avec 33-42kg N5-10kg P14-19kg K

1995

Les incidences du gel des terres induites par l'application de laP.A.C. ont été prises en considération dans la présente étude.



CONCLUSION



La SARL Porc-Beauce souhaite construire une porcherie d'une capa-cité de 1600 porcelets en post-sevrage et 2880 porcs à l'engraissement.

Situé entre Allonnes et Baigneaux en Eure-et-Loir, le bâtimentd'élevage est éloigné des premières maisons de presque 1 km. Les par-celles d'épandage représentent environ 322 ha, dont près de 300 ha surTheuville.

La SARL prévoit un aménagement particulier du bâtiment en vue deréduire les nuisances sur l'environnement : il s'agit d'une station detraitement des lisiers (procédé danois) qui joue un double rôle de :

- réduction des nuisances olfactives lors de l'épandage ;

- diminution du volume de stockage du lisier par concentration ethomogénéisation du sous-produit et facilité d'épandage.

Deux volets ont été étudiés dans ce présent rapport :

- les ressources en eaux souterraines, leur vulnérabilité et leseffets attendus du projet sur les nappes ;

- les sols, leurs caractéristiques, leurs aptitudes à l'épandage etles effets attendus de l'épandage de lisier sur ces terrains.

La principale ressource en eaux souterraines du secteur est lanappe de la craie (Sénonien). Elle est protégée par une couverture de 20à 30 m d'épaisseur, où alternent argiles, marnes et calcaires. Si laprotection bactérienne est bonne, la vulnérabilité à la pollutionchimique est plus forte ; les teneurs en nitrates y sont particuliè-rement élevées. Une attention particulière est à respecter à proximitédes forages et puits existants. Aucune parcelle d'épandage n'appartientau périmètre de protection du captage de Beauvilliers. Il n'y a pas deparcelle d'épandage en amont hydraulique du forage de Theuville, pourlequel aucun périmètre de protection n'a été défini. La communed'Allonnes est peu concernée par ce projet, compte tenu de son éloigne-ment.

Les sols sont des terrains de limons argileux reposant dans laplupart des cas sur des limons épais ou des argiles à silex. Les solssont relativement homogènes : profonds, moyennement perméables, aérés, àdrainage naturel satisfaisant, à pH légèrement acide, avec une bonneréserve minérale (N, P, K) et traduisent une bonne gestion de la fer-tilité des parcelles cultivées. Les sols ne possèdent pas de facteurslimitants quant à l'épandage de lisier. Les surfaces épandables ont étéréduites à 100 m des agglomérations, le long de la route entre Baigneauxet Theuville, ainsi qu'entre Mauloup et Beauvilliers (conduite d'alimen-tation en eau potable), à 35 m du forage d'irrigation, à 300 m du foraged'alimentation en eau potable de Theuville.



Un plan d'épandage parcellaire devra être suivi, de manière àintégrer la valeur fertilisante du lisier à la fertilisation chimiqueapportée annuellement pour les cultures (blé tendre, blé dur, maïs, poisprotéagineux, pois et haricots de conserves, pommes de terre, etc.)»

Un suivi agronomique sera fait sur l'ensemble du périmètred'épandage ; on pourra réajuster les doses en fonction des résultatsobtenus.



ANNEXES



ANNEXE I

Présentation des parcelles épandables



ANNEXE I

Présentation des parcelles épandables

Nom des parcelles

La Petite Contrée

Les Brosses

Le Gouffre

Le Vieux Moulin

Les Champs Ponts

La Justice

La Briennerie

Les Champs Cornus

Oiseuses

Le Bois du Levant

Les Cous d'Oies

Les Rentes

Chantillón

Est Baigneaux

Les Groseilliers

Commune

Beauvilliers

Theuville

Theuville

Theuville

Theuville

Theuville

Theuville

Theuville

Theuville

Theuville

Theuville

Theuville

Theuville

Theuville

Theuville

N°sectioncadast.

ZV

YA

ZR/YE

ZR/YE

YE

2R

ZO

ZO

ZO

YH

YH

ZM

ZM

ZM

ZL

Surface

15 ha 30

13 ha 0013 ha 30

10 ha 60

20 ha 7020 ha 0020 ha 00

20 ha 80

1 ha

25 ha 80

18 ha 60

6 ha 80

1 ha 55

36 ha 10

4 ha 00

39 ha 50

2 ha 90

22 ha 00

Cultures1990 1991 1992

C BT BD

C BT PdTPP BT BD

M BT PP

BT/PP BT/PP BT/PP\BD H BT/H jPP / PP / H

BD PdT BTMaïs

M BT BT

BT BD HPP

H BT M

H BT PP

C BT BD

BT/PP H BT/MBT/M M BT/H

BT P BT

BT/M H BTBT/P PdT BDBD M BD

PP BT PdT

M BT PdT

Analyse (N°de réf.)

ZV1( 0-30cm)ZV2(30-60cm)

YE1( 0-30cm)YE2(30-60cm)

ZR1( 0-30cm)ZR2(30-60cm)

VM (1991)

CC (1979)

ZOl(0-30cm)

ZM1( 0-30cm)ZM2(30-60cm)

Bl( 0-20cm)B2(20-50cm)

ZL1( 0-20cm)ZL2(20-50cm)GR

Rapport R 35507 - CEN AS/92 + 4 annexes


ANNEXE I (suite)

Nom des parcelles

Le PetitChantillón

Les Craies

La Fosse auxSassiers

Commune

Theuville

Theuville

Theuville

N°sectioncadast.

ZL

ZL

ZN

Surface

2 ha7 ha 502 ha 00

18 ha 70

4 ha 404 ha 70

1 ha 85

Cultures1990 1991 1992

M BT PdTBD M BDBD PP BT

PdT BD PM H

PP BT PH BT PP

BT BT PP

Analyse (N°de réf. )

C (1979)

Légende

CBTBDPPPdTMPH

: Colza: Blé tendreBlé durPois protéagineuxPommes de terre

: Maïs: Pois conserverie: Haricots



ANNEXE II

Résultats des analyses de sols prélevés le 24 juillet 1992et des analyses réalisées en 1979 et 1991


ANNEXE II - Résultats des analyses de sols prélevés le 24 .juillet 1992 et des résultats d'analyses réalisées en 1979 et 1991

Sols

ZR1ZR2

YE1YE2

ZM1ZM2

ZV1ZV2

BlB2

ZLlZL2

Z01

CC(1979)

C(1979)

VM(1991)

GR(1991)

Argile

21.926.4

23.227.6

21.627.1

19.526.7

22.126.4

22.523.7

20.9

28.5

30.5

-

-

Limonfin

30.129.9

28.827.6

25.926.5

28.427.1

26.428.9

25.625.5

31.6

28.5

30.5

-

-

Limongrossier

41.236.7

38.234.8

39.936.5

43.839.8

44.838.1

4039.0

35.8

30.6

30.9

-

-

Sable

fin

2.52.6

3.63.3

4.33.9

3.12.4

2.42.3

4.23.9

3.6

5.8

3.2

-

-

Sablegrossier

22.7

3.74.7

5.74.4

2.52.2

1.41.7

5.15.4

5.8

7.7

2.5

-

-

M.O %

2.251.75

2.591.98

2.511.72

2.751.79

2.92.59

2.632.5

2.38

2.44

2.41

1.96

2

pH

6.566.89

7.577.88

6.467.19

6.837.63

6.446.85

6.516.66

6.05

7

6.7

7.2

7.3

P205°/oo

0.160.05

0.160.06

0.280.06

0.110.02

0.080.07

0.330.28

0.16

0.31

0.40

0.14

0.16

K2 0°/oo

0.220.18

0.180.14

0.380.19

0.210.18

0.210.19

0.380.35

0.21

0.30

0.26

0.19

0.26

CaO°/oo

3.74.08

5.075.62

3.854.34

3.955.97

4.574.67

3.83.96

3.2

-

-

-

-

MgO°/oo

0.150.19

0.130.11

0.170.19

0.110.14

0.220.21

0.170.17

0.16

0.13

0.17

0.17

0.14

NO3*PPm)

4.51.9

4.33

19.15.2

17.85.7

24.68.2

2.34.7

4.4

Bo

0.7

-

-

-

NH4^PPm)

1.11.3

00.5

10

1.30.8

11.8

0.90

1

Cu

4

-

-

-

Ntotal°/oo

1.130.88

1.290.99

1.250.86

1.370.9

1.451.3

1.311.25

1.19

Zn

11

3

-

-


ANNEXE III

Procédé de traitement des lisiers



DESCRIPTION COURTE DE L'INSTALLATION DE DECOMPOSITION DE LISIER

L'installation se compose de 4 cuves de traitement de 6m3 en béton ainsique d'une unité de gestion avec les pompes, soupapes et mélangeursnécessaires et une batterie de 5 unités d'échange ionique. Cette unitéde gestion - avec un petit bureau où est posée la commande entièrementautomatique - est incorporée dans un transconteneur de 20 pieds.

Les 4 cuves de traitement sont enfouies soit pour des raisons esthé-tiques soit pour la résistance au gel. L'unité de gestion se poseau-dessus des cuves de traitement et elle est liée à celle-ci par destrous d'homme pour permettre l'inspection et la pose de tuyauxnécessaires.

De cette façon, il s'agit d'une unité compacte qui ne gêne pas laconception du paysage.

L'installation est mise à proximité immédiate de la fosse de lisierdepuis laquelle une pompe de lisier baissée remplit la cuve detraitement n°l et commence un nouveau cycle de traitement à travers labenthonite.

Pendant la période de traitement, qui dure environ six heures, labenthonite provoque une forte floculation et une sédimentation desparticules de matières sèches qui se trouvent dans le lisier et quiforment un résidu. A la fin de la période, ce résidu est immédiatementrepompé dans la fosse de lisier où il se précipite à l'instant, et leliquide restant se pompe dans la cuve de traitement n°2. Ensuite, lapompe de lisier remplit de nouveau la cuve de traitement n°l.

Pendant le pompage de la cuve n°l à la cuve n°2, se déverse encore unepetite quantité de benthonite qui, dans la cuve n°2, finit la sédimen-tation des particules de matière sèche qui restent éventuellement dansle liquide de lisier.

A la fin d'un cycle de traitement, le liquide ne contient plus departicules de matières sèches mais a une teneur en ammoniumd'environ 2 kg par m3 de liquide.

Le liquide se pompe dans la cuve n°3 qui est une précuve pour letraitement ionique. Avec ce traitement, le liquide pénètre vers le hautpar une colonne d'échange ionique, où le média d'échange ionique"Agrolith"" capte l'ammonium restant. Le système peut être ajusté àcapter la teneur d'ammonium de façon que dans le liquide achevé ilreste facultativement entre 0 et 7 mg par litre.

Le liquide achevé peut s'émettre sur les champs pendant toute l'année oùil peut se déverser dans un récipient adjacent. Aussi il peut êtreutilisé comme de l'eau technique en réduisant la consommation de laferme venant des ressources locales d'eau potable.



Les colonnes d'échange ionique utilisées se régénèrent automatiquementquand la faculté de capter l'ammonium a été réduite. Cette régénérationest faite en les lavant simplement avec une légère dissolution de CaCl,et cette dissolution chargée d'ammonium est recueillie dans une fosse delisier.

De cette façon, le système a réduit le volume du lisier à environ 25% duvolume original, ce qui permet une réduction considérable du volume dedépôt et permettant ainsi de limiter l'émission de lisier aux courtespériodes de l'année où la faculté d'absorption est optimale et qu'il n'ya pas de ruissellement.

Le concentré de lisier achevé a une teneur en ammonium jusqu'à 17à 18 kg le m3, ce qui le rend parfaitement apte à faire partie dela fertilisation, et le process a comme avantage secondaire que leconcentré de lisier a une homogénéité beaucoup plus grande en captantl'ammonium présent et ainsi limitant le ruissellement et la vapori-sation. Cela présente un avantage olfactif.

La concentration à 25% du volume original permet de diminuer la gêneolfactive pour les environs et offre une réduction des frais detransport qui correspondent aux frais de gestion du système.

Le système est muni des points de mesure nécessaires pour assurer uneinterruption en cas d'erreur fonctionnelle éventuelle, et puisque leprocess ne demande pas d'équipement particulièrement développé étantopéré par une technologie accessible comme des pompes, tuyaux, cuves etsoupapes, on doit le considérer comme extrêmement efficace. Etantfondé sur des procédés chimiques, il n'est pas sensible aux conditionsclimatiques.

BJ/bt24.04.1992



ANNEXE IV

Illustrations photographiques :

1 ; Les Cous d'Oies2 : Les Groseilliers : vue sur Baigneaux3 : Le Vieux Moulin : vue sur Theuville4 : Installation du forage d'irrigation5 : Ancien puits communal de Baigneaux


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photo -1- LES COUS D'OIES

photo - 2 - "LES GROSEILLIERS" ¡VUE SUR BAIGNEAUX photo - 3 - PARCELLE "LE VIEUX MOULIN : VUE SUR THEUVILLE

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photo - 4 - INSTALLATION DU FORAGE D'IRRIGATION

photo - 5 - ANCIEN PUITS COMMUNAL DE BA1GNEAUX

Documents

projet d'élevage porcin àTheuville(28) - InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RR-35507-FR.pdf · Etude d'impact svr l'environnement - Projet d'élevage porcin à THEUVILLE 1.1. Situation