73
DES RAISONS POUR AGIR I. ABC ET RÈGLEMENT A1. ABC du savoir-vivre au collège (1) ABSENCE : On ne revient pas d’une absence sans un mot d’excuse. BIBLIOTHÈQUE : Chaque livre a sa place. On l’y remet soigneusement. En cas de doute, demander. BONBONS : Pas de bonbons, de chewing-gum ou autre à l'intérieur du collège. On n’en achète pas pendant les récréations. BONJOUR : Toujours en regardant la personne. À un adulte, on dit de préférence : « Bonjour, Monsieur (Madame). » CAHIERS DE TEXTES : Instruments de travail avant tout, ils peuvent être contrôlés par le professeur : y penser au moment de la décoration! Marquer la matière, puis le travail à faire, et la date si nécessaire. CHARGES : Chacun prend à cœur sa charge parce qu'il s'agit de son collège. CHEMISE : Elle se porte dans le pantalon, et non en liquette. COULOIR : On s’y déplace calmement, sans courir ni crier. CRAVATE : Elle est requise dans certaines occasions : Messe, photo de classe, visites à caractère officiel. La marquer et la garder dans son cartable, bien protégée, en cas de besoin. Elle se porte sur une chemise, et non sur un polo. A2. ABC du savoir-vivre au collège (2) DÉNONCER : On ne dénonce pas un camarade. Mais on lui conseille de se dénoncer, car “faute avouée est à demi pardonnée”. Si quelque chose de grave survient (vol, violence, tentative de racket…), on doit informer la direction de ce que l'on sait : le silence, alors, est coupable. DÉPLACEMENTS : Toujours dans l’ordre et la bonne tenue : les élèves en déplacement sont les ambassadeurs de Hautefeuille. Rester groupés, marchant à deux de front seulement (pour laisser de la place aux personnes que l’on croise), s’arrêter avant de traverser une rue jusqu’au signal du professeur. Ne pas courir, ne pas traîner non plus. DESSINS : On ne dessine pas en cours, sauf à la demande du professeur ! DEVOIRS : Ils sont rendus le jour dit, à l’heure dite. Sinon un mot d’excuse des parents est nécessaire pour éviter le zéro ou la retenue de rattrapage. Bien les présenter : écrire au stylo à encre, tirer les traits à la règle (en rouge), soigner l’écriture. On ne rend pas un devoir raturé, on le recopie.

Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

  • Upload
    ledat

  • View
    215

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

DES RAISONS POUR AGIRI. ABC ET RÈGLEMENT

A1. ABC du savoir-vivre au collège (1)ABSENCE : On ne revient pas d’une absence

sans un mot d’excuse.BIBLIOTHÈQUE : Chaque livre a sa place. On l’y

remet soigneusement. En cas de doute, demander.BONBONS : Pas de bonbons, de chewing-gum

ou autre à l'intérieur du collège. On n’en achète pas pendant les récréations.

BONJOUR : Toujours en regardant la personne. À un adulte, on dit de préférence : « Bonjour, Monsieur (Madame). »

CAHIERS DE TEXTES : Instruments de travail avant tout, ils peuvent être contrôlés par le professeur : y penser au moment de la décoration!

Marquer la matière, puis le travail à faire, et la date si nécessaire.

CHARGES : Chacun prend à cœur sa charge parce qu'il s'agit de son collège.

CHEMISE : Elle se porte dans le pantalon, et non en liquette.

COULOIR : On s’y déplace calmement, sans courir ni crier.

CRAVATE : Elle est requise dans certaines occasions : Messe, photo de classe, visites à caractère officiel. La marquer et la garder dans son cartable, bien protégée, en cas de besoin. Elle se porte sur une chemise, et non sur un polo.

A2. ABC du savoir-vivre au collège (2)DÉNONCER : On ne dénonce pas un camarade.

Mais on lui conseille de se dénoncer, car “faute avouée est à demi pardonnée”. Si quelque chose de grave survient (vol, violence, tentative de racket…), on doit informer la direction de ce que l'on sait : le silence, alors, est coupable.

DÉPLACEMENTS : Toujours dans l’ordre et la bonne tenue : les élèves en déplacement sont les ambassadeurs de Hautefeuille. Rester groupés, marchant à deux de front seulement (pour laisser de la place aux personnes que l’on croise), s’arrêter avant de traverser une rue jusqu’au signal du professeur. Ne pas courir, ne pas traîner non plus.

DESSINS : On ne dessine pas en cours, sauf à la demande du professeur !

DEVOIRS : Ils sont rendus le jour dit, à l’heure dite. Sinon un mot d’excuse des parents est nécessaire pour éviter le zéro ou la retenue de rattrapage.

Bien les présenter : écrire au stylo à encre, tirer les traits à la règle (en rouge), soigner l’écriture. On ne rend pas un devoir raturé, on le recopie.

A3. ABC du savoir-vivre au collège (3)EXERCICES : Ils sont présentés dans le cahier,

avec le numéro et la page de référence. S’ils ont un titre, on le recopie : cela permet de s’y retrouver.

La correction faite en cours doit apparaître dans le cahier, en vert par exemple.

FERMER : Ne pas oublier de faire fermer la classe les jours de piscine, de sport ou de visite, si des élèves laissent leurs affaires dans la salle.

FOURNITURES : Chaque élève doit avoir son matériel (feuilles simples ou doubles, papier à dessin) pour la journée. S’il ne les a pas, c’est un manque de sérieux dans son travail et son organisation. Rien n’oblige un élève à devenir le fournisseur des autres.

HORAIRE : Le chargé de l’horaire, et lui seul, indique au professeur que le cours se termine dans cinq minutes, puis que le cours est fini.

HYGIÈNE : Elle est importante pour soi et c'est une marque d'attention à l'égard des autres. Se laver, se coiffer comptent dans la vie en société.

LIVRES : Devant servir à d’autres, ils ne peuvent être annotés, maltraités, lancés à un camarade… Les livres doivent être couverts et étiquetés.

A4. ABC du savoir-vivre au collège (4)MATÉRIEL : On respecte le matériel collectif, car

c’est un bien qui appartient aussi aux autres.MESSE : La Sainte Messe, pour un chrétien, est

le moment le plus important de la vie du Collège. On s'y prépare par la tenue (chemise et cravate), la ponctualité et le silence. Pendant la Messe, répondre et chanter avec cœur. Si un servant se trompe, le professeur peut lui faire une indication, mais les autres élèves n'interviennent pas. Après la Messe, douceur et cordialité sont de mise.

ORDINATEUR : Plusieurs sont à la disposition des élèves, ainsi que des cédéroms : manipuler avec soin ce matériel fragile.

ORDRE ou BALAI : Le chargé de l’ordre balaie la classe en fin de journée, remet les chaises en place. Chacun évite de salir la classe : taillures de crayon, restes de découpages, cartouches d'encre vides… En cours de journée, un coup de balai peut être nécessaire pour que la classe soit présentable.

PLANTES : En prendre grand soin, tant au collège que dans les lieux de récréation, c'est respecter la nature comme le travail d'autrui. Que se passerait-il si chaque élève arrachait une petite feuille d’un buisson « sans y penser » ?

PORTE : On ne se pend pas aux portes… On les ferme doucement.

Page 2: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

A5. ABC du savoir-vivre au collège (5)PRÉCEPTORAT : Le moment du préceptorat est

celui où l’on fixe les objectifs de la quinzaine. Ne pas oublier de reporter régulièrement ses notes sur le carnet. Toujours penser à rattraper le travail fait en cours pendant notre absence.

PRÉSENCE : Jusqu'au dernier jour avant les vacances : c’est une manière de montrer sa cohésion avec ses camarades.

PRIÈRES : On prie ensemble à la première heure, au début de certains cours, et à l’heure de l’angélus. La prière, avant tout intérieure, demande le recueillement extérieur : on reste derrière sa chaise, on ne touche pas à ses affaires, on se tourne vers le Crucifix ou l’image de la Sainte Vierge, et on dit les paroles sans hâte, en y pensant.

PROFESSEUR : On vouvoie les professeurs et on les appelle “Monsieur”. L’obéissance, le respect, la retenue ne s’opposent pas à l’affection.

ROLLERS : Strictement interdits à l’intérieur de l’établissement : on les enlève à l’entrée et on les garde dans un sac spécial entreposé dans la cour.

REGARD : Très important dans les relations : on regarde la personne que l’on salue, le professeur qui vous parle ou le prêtre qui prêche.

SERVICE : Servir est beau et noble. Celui qui rend service facilite la vie des autres : il est désolant de le qualifier de “pigeon”.

STORES : Ne les manier que sur autorisation du professeur.

A6. ABC du savoir-vivre au collège (6)SURNOMS : Chacun a droit au respect de son

prénom et de son nom. C’est pourquoi on évitera toute forme de surnoms entre élèves, qui peuvent faire beaucoup souffrir. Les allusions déplacées à la race et à la religion sont inadmissibles, et incompréhensibles de la part d’un chrétien.

TABLEAU : Le chargé nettoie le tableau aux intercours et en fin de journée, prépare des craies en nombre suffisant, ainsi qu’une éponge mouillée.

TRICHERIE : On ne triche pas, parce que celui qui triche n’a plus aucun moyen de connaître la vraie valeur de son travail, et installe dans la classe un sentiment d’injustice et d’impunité.

TROTTINETTES : Elles doivent être repliées dans l’ensemble des zones ferroviaires, sur tout le trajet du train ou du métro, et en gare. En ville, la prudence s’impose sur les trottoirs, et on laisse la priorité aux passants. Au Collège, on replie la trottinette en passant la porte ou la grille d’entrée.

UNIFORME : il doit être toujours propre et en bon état. Vivre en société, c’est aussi savoir porter la tenue qui correspond à l’occasion. Un élève en uniforme est élégant. Il ne se met pas en avant et se montre solidaire de ses camarades.

VOCABULAIRE : Les mots que l’on prononce révèlent le cœur : il faut combattre les gros mots, et à plus forte raison les insultes.

E1. Extraits du règlement intérieur (1)PREAMBULE : Tous ont le souci de contribuer à

l’atmosphère du Collège par la qualité de leur travail, l’attention portée aux autres et le respect de l’environnement matériel.

1) Les élèves ne se rendent pas dans une classe autre que la leur sans motif.

2) Les salles de classe doivent être gardées propres, sans papier ni craie ni encre par terre.

3) Fenêtres et rideaux ne sont maniés que sur autorisation du professeur.

4) L’accès à la bibliothèque dépend d’une personne pour surveiller.

5) L’accès à l’office est interdit à toute personne non autorisée.

6) Les élèves sont soit en classe, soit en récréation, mais jamais seuls, sans motif, dans les bâtiments. Les classes sont fermées pendant les récréations et il est interdit de rester dans les couloirs (ou les sanitaires).

7) Si les élèves sont en préceptorat ou avec le prêtre, c’est à eux de récupérer le travail fait en leur absence. Ils ne peuvent s’y rendre en cas de devoir ou d’interrogation.

8) On ne court pas dans les couloirs ou dans les escaliers.

9) Les utilisateurs de trottinettes doivent être prudents et laisser la priorité aux passants.

E2. Extraits du règlement intérieur (2)1) Les élèves qui ne respectent pas l’uniforme

feront l’objet d’un avertissement à faire signer à leurs parents pour le lendemain. En cas de récidive, ils pourront être renvoyés chez eux pour se changer sans autre préavis.

2) Les élèves n’utilisent pas d’objets de valeur ni n’apportent plus d’argent que nécessaire.

3) Ventes ou échanges d’objets sont interdits.4) L’usage des téléphones mobiles, baladeurs

et autres appareils est interdit dans l’enceinte du Collège. Leur perte ou leur détérioration ne peut être imputée au Collège.

5) Des retards répétés entraînent une sanction.6) Le carnet de correspondance doit toujours

être en possession des élèves, qui le posent sur la table à la 1ère heure de cours.

7) Copier ou tricher, de même que voler, nuit à la confiance mutuelle et fait encourir des sanctions graves.

8) L’insolence est un manquement grave au respect dû aux adultes, professeurs ou autres.

9) Tous doivent surveiller leur langage, y compris dans les récréations, les activités sportives et à la salle à manger.

10) Sont proscrites toutes violences physiques ou verbales : coups, brimades, bizutage, racket, vol, insultes, usage déplaisant de surnom.

11) Les élèves sont responsables du bon état de leur classe, du Collège et de ses abords.

II. MOTIVATIONS ET MÉTHODOLOGIE

Page 3: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des
Page 4: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M1. Pourquoi aller en classe ?Il serait si doux de rester éternellement en

vacances ! Mais septembre revient, et il faut reprendre son cartable, s’astreindre à un horaire… Pourquoi ?

1) Le temps passe, tout simplement, et je grandis. Un jour, qui se rapproche petit à petit, je serai un adulte. Je devrai gagner ma vie, j’aurai des responsabilités. Je dois me préparer à cela.

2) Les cours me permettent de connaître ce qu’il est indispensable de savoir pour mes examens : le Bac, les diplômes de ma future profession. J’apprends aussi des méthodes de travail, qui me rendront plus efficace. Enfin, on m’enseigne les techniques pour réussir les épreuves des différents examens.

3) En classe, je progresse dans ma formation humaine : je m’efforce d’écouter les autres, d’être patient, de respecter les camarades qui ont un avis différent du mien. En travaillant, j’exerce la force d’âme, la persévérance dans le travail, j’éprouve la joie du devoir accompli, je me rends compte de l’importance des petites choses.

4) En résumé, la formation donnée au collège m’apprend à être un homme, un citoyen et un chrétien. Je dois donc en profiter au maximum.

M2. Quel est le sens de mon travail ? 1) Constituer une culture générale qui donne

les moyens de réfléchir, d'avoir un jugement équilibré dans sa vie d'adulte.

2) Se former, pour pouvoir prétendre à une palette, la plus large possible, de carrières.

3) Faire face à des responsabilités familiales.4) Avoir un métier qui réponde le mieux à mes

aspirations, qui offre intérêt et variété. 5) Exercer des responsabilités dans la

société.6) Pour un chrétien, le travail est chemin de

sainteté : imiter Jésus-Christ travailleur, qui a reçu une formation « scolaire » à Nazareth et a exercé auprès de son père saint Joseph la profession de charpentier, pendant trente années de sa vie.

7) Le travail est un moyen d’apostolat : une manière de parler de Dieu autour de soi, par son exemple, à ses compagnons.

8) Pour tout homme, le travail est un moyen concret de servir la société.

Voilà quelques éléments de motivation, qui peuvent aider à comprendre « à quoi servent » les heures passées sur les bancs du Collège.

M3. Pourquoi être attentif ?

1) Pour réussir les devoirs, il est important d’avoir bien compris les leçons. En classe, le professeur est là, et on peut lui poser des questions.

2) En écoutant bien en classe, on gagne beaucoup de temps à la maison, car on peut apprendre la leçon à l’avance.

3) Par oral, le professeur insiste parfois sur une idée. Cette idée reviendra sans doute dans un test ; en tout cas, elle permet de mieux comprendre la suite.

4) Les gestes du professeur, son regard, les questions des camarades font partie du cours, et sont des indications qui permettent de comprendre.

5) Le fait d’avoir toujours le crayon à la main, le cahier ouvert, sont des moyens pour rester attentif. Ainsi, je suis actif et volontaire.

6) Ecouter, regarder, noter sont trois actions qui se renforcent et permettent de mieux profiter du cours.

M4. Pourquoi suivre toutes les matières ?

Certaines matières me semblent importantes, et d’autres un peu moins. Certaines m’intéressent, d’autres moins. Enfin, certains professeurs me conviennent, et d’autres moins. Je suis donc tenté de ne pas tout « suivre ».

Toutes les matières sont, en réalité, importantes, mais toutes n’ont pas le même but.

1) Certaines me serviront à acquérir des diplômes : le français, les mathématiques, les langues, la physique, l’histoire et la géographie, la biologie (SVT).

2) Les arts plastiques et la musique éveillent mes facultés créatrices.

3) La technologie s’adresse à mon sens pratique et à mon habileté manuelle.

4) L’éducation physique développe mes aptitudes sportives.

5) L’éducation civique me permet de découvrir les lois et les institutions de mon pays.

6) Les causeries et la formation humaine m’aident à lutter pour acquérir des vertus qui feront de moi un homme accompli.

7) La formation chrétienne m’aide à approfondir ma foi.

Par ailleurs, il est important que je maintienne mon attention dans toutes les matières : si je me permets des écarts dans l’une d’elles, j’aurai plus de difficulté à me motiver pour celles dont j’ai le plus besoin.

Page 5: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M5. Pourquoi étudier… le français ?1) Le français est ma langue. L’essentiel des

textes que je lirai et entendrai dans ma vie, ce que je dirai et écrirai sera en français.

2) Maîtriser l’orthographe me permet d’écrire moi-même un texte sans avoir besoin de me faire contrôler par autrui.

3) Le cours de vocabulaire m’apprend à saisir les nuances de ce que l’on me dit, et à m’exprimer avec la précision nécessaire.

4) La grammaire m’aide à maîtriser les règles d’accord et de construction des phrases.

5) Le cours de rédaction m’apprend à développer une idée ou un récit avec aisance.

6) Lire des textes et les expliquer enrichit ma sensibilité et ma réflexion. Résumer un livre m’aide à rassembler mes idées.

7) Apprendre des poèmes renforce la précision de ma mémoire, et les réciter avec le ton m’aide à poser ma voix.

8) Préparer un exposé m’apprend à faire une recherche dans des sources, à la résumer dans une synthèse et à la présenter agréablement sur un panneau. Je m’exerce aussi à travailler en équipe. L’oral me permet de m’exprimer devant un public.

Le français me permet de communiquer !

M6. Pourquoi étudier… les mathématiques ?

De bonnes compétences en mathématiques sont essentielles à ma réussite, autant à l'école que dans la vie de tous les jours. Comprendre les mathématiques donne de l'assurance et ouvre les portes à toute une gamme de carrières.

Je me sers des mathématiques tous les jours pour :

1) gérer mon temps et mon argent et jongler avec les nombres dans une foule de situations (par exemple pour calculer le temps nécessaire pour me rendre au travail, calculer la quantité de nourriture nécessaire pour nourrir toute la famille ainsi que le coût de cette nourriture) ;

2) reconnaître et comprendre les régularités qui sont présentes dans mon environnement et faire des prédictions à partir de ces régularités (par exemple pour prédire la durée d'un trajet en fonction de la densité de la circulation routière) ;

3) résoudre des problèmes et prendre de bonnes décisions;

4) expliquer comment j’ai résolu tel problème et pourquoi j’ai pris telle décision ;

5) utiliser la technologie (par exemple les calculatrices et les ordinateurs) qui m’aide à résoudre des problèmes.

Les mathématiques me simplifient la vie !

M7. Pourquoi étudier… l'anglais?

L’anglais est une des seules matières qui me serviront directement après ma formation scolaire, dans ma vie d’adulte.

1) 450 millions de personnes à travers le monde parlent anglais, alors que 120 millions parlent français.

2) Si j’apprends l’anglais, j’aurai plus de chances de décrocher un emploi dans les domaines suivants : informatique, armée, commerce, cadre d’entreprise, diplomatie, recherche scientifique, tourisme, hôtellerie.

3) J’aurai de meilleures chances d'avancement, de carrière et de promotion.

4) Je comprendrai les paroles des chansons anglaises.

5) Je pourrai voir des films dans leur version originale anglaise, entendre la voix des acteurs et non pas celle d'un traducteur ou d’un interprète.

6) Je communiquerai plus facilement lors de mes voyages.

7) J’aurai plus de choix au club vidéo, au cinéma, à la télévision, pour des visites guidées, des magazines, des livres, ...

8) Je poursuivrai plus aisément des études supérieures à l'université.

L’anglais est un passeport presque universel !

M8. Pourquoi étudier… la physique ?1) La physique et les mathématiques me

permettront de poursuivre des études scientifiques, et ce sont celles qui m’ouvriront le plus de carrières professionnelles.

2) Les lois de la physique sont celles du monde matériel. Elles aident mon esprit à réfléchir sur des choses concrètes, et à les mesurer de façon rigoureuse.

3) La physique permet de construire des édifices indispensables à la vie de tous les jours : immeubles, routes, ponts, tunnels… On ne pourrait les réaliser sans avoir étudié la résistance des matériaux, par exemple.

4) Toute la technologie actuelle est fondée sur les découvertes physiques : l’électricité, le téléphone, la télévision, les moteurs, l’aviation… Sans la physique, nous en serions encore à l’âge du fer !

5) La physique, c’est aussi l’avenir : la découverte de l’espace, l’exploration de l’infiniment petit, les nouvelles technologies.

6) Si je connais la physique, je peux réellement être utile aux autres.

7) Les professions qui appliquent la physique sont pratiques et produisent des réalisations durables. On y gagne bien sa vie.

La physique est nécessaire à la vie moderne.

Page 6: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M9. Pourquoi l’histoire-géographie ?1) Comprendre mon cadre de vie, qui est un

héritage : les coutumes, les institutions, les croyances, les habitudes de vie plongent parfois loin dans le passé.

2) Mon pays, mon continent sont aussi le résultat de conditions géographiques : le climat, le relief, la composition du sol.

3) Les monuments, les œuvres d’art sont nés dans des conditions historiques précises qui expliquent en partie ce qu’ils sont, et me permettent de mieux le comprendre.

4) En raisonnant sur les causes, souvent humaines, des situations dans lesquelles je suis, j’apprends que tout acte a des conséquences.

5) Etudier une époque du passé me permet d’imaginer les conditions de vie de mes ancêtres et de relativiser la façon dont je perçois mon existence.

6) Découvrir les pays étrangers est une autre manière d’enrichir ma réflexion, en m’apprenant comment vivent d’autres hommes.

L’histoire et la géographie me permettent de comprendre le monde passé et présent, et de préparer l’avenir.

M10. Pourquoi étudier… les Sciences de la Vie et de la Terre ?

1) La biologie est la science de la vie, et la géologie est la science de la terre. Toutes deux m’apprennent le fonctionnement de mon environnement immédiat, et de moi-même : un être vivant, merveilleusement conçu par le Créateur.

2) Les SVT me permettent de connaître les conditions de la vie terrestre, et de comprendre comment maintenir la qualité de l’environnement.

3) Je découvre les différentes espèces animales et j’apprends quelles sont leurs relations dans l’écosystème.

4) J’apprends les différents éléments dont est formé mon corps.

5) J’étudie la manière d’améliorer ma santé et mon alimentation.

6) Je comprends le fonctionnement des grands phénomènes géologiques qui peuvent bouleverser la vie humaine : éruptions volcaniques, tremblements de terre, tsunamis…

7) La biologie prépare à être médecin, c’est-à-dire à se rendre utile à la santé et à la vie des autres. Elle ouvre aussi sur d’autres professions liées à l’agriculture et à l’industrie alimentaire.

8) La géologie donne accès aux professions liées à l’environnement et à la construction des routes et des moyens de communication.

Les SVT sont des sciences très vivantes.

M11. Pourquoi l’éducation physique ?1) J’apprends à me maintenir en forme en

utilisant des moyens simples.2) Je développe mes capacités physiques.3) J’entretiens mon hygiène.4) J’approfondis les règles des sports collectifs

et j’apprends aussi à agir conformément à une loi extérieure.

5) Je m’exerce à me comporter correctement au sein d’un groupe, ou dans une ambiance de compétition : respecter et écouter les autres.

6) Je structure ma personnalité en mettant en pratique les consignes données par le professeur.

7) Je pratique des vertus : fair-play, force d’âme, courage, persévérance, sens de l’effort, dépassement de soi, honnêteté, loyauté…

8) En respectant les consignes de sécurité, j’exerce mon sens des responsabilités.

9) Au sein d’une équipe, j’apprends à travailler en harmonie avec les autres, à respecter les consignes, à obéir, ou même à commander, si je suis capitaine.

10) J’apprends à m’occuper utilement.

Le sport est une grande « école de vie » !

M12. Pourquoi étudier… la technologie ?

1) La technologie, dans sa partie théorique, permet de comprendre les rapports économiques qui régissent la vie moderne et le monde de l’entreprise.

2) Dans sa partie pratique, la technologie permet d’exercer l’habileté manuelle, en apprenant à réaliser un objet qui réponde aux normes d’un produit usiné.

3) Fabriquer un objet donne le goût du travail bien fait. On peut l’appliquer aux autres matières et à la vie en général.

4) Celui qui fabrique un bel objet est fier de ce qu’il a fait, il peut le montrer, c’est un succès personnel qui donne confiance en soi.

5) La technologie peut déboucher sur une profession manuelle, qui est une véritable petite entreprise aux revenus intéressants : plomberie, électricité, maçonnerie, restauration de bâtiments, menuiserie, construction de bateaux, chauffagiste, vitrerie, huisserie (portes et fenêtres), serrurerie, couverture, réparation de machines, peinture, décoration…

6) Apprendre à réparer par soi-même une machine est très utile dans la vie quotidienne.

7) Il est aussi très utile de comprendre le fonctionnement de la vie économique et du monde de l’entreprise, car cela prépare au travail professionnel.

La technologie est une matière très utile.

Page 7: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M13. Pourquoi étudier… les arts plastiques et la musique ?

1) Le cours d’arts plastiques m’éveille à la perception de la beauté visuelle.

2) Je découvre que je peux, moi aussi, créer une œuvre artistique, à partir de moyens simples et variés.

3) J’apprends des techniques qui permettent de réaliser une œuvre d’art.

4) Je découvre la grande variété des types d’œuvres réunies sous le terme d’arts plastiques.

5) Le cours d’Histoire de la musique me fait découvrir les traditions musicales et les sensibilités musicales du passé, qui influencent souvent la musique d’aujourd’hui, ou même sont encore actuelles.

6) L’initiation à la lecture des partitions me permet de comprendre le langage de la notation musicale.

7) Les exposés me permettent de découvrir par moi-même, à travers une recherche, des musiciens oubliés ou célèbres.

8) Les cours d’arts plastiques et de musique me donnent les bases pour approfondir personnellement mes connaissances artistiques.

Les arts plastiques permettent de comprendre et de créer de belles choses.

La musique apprend à découvrir l’univers sonore et à lire ses messages.

M14. Pourquoi étudier… la religion ?1) Le cours de religion me permet de mieux

comprendre les vérités de la foi, que je récite le dimanche dans le credo.

2) Je réfléchis aux divers commandements de la morale chrétienne et je m’applique à vivre ma foi avec cohérence.

3) J’apprends à connaître l’Histoire Sainte à travers les récits de l’Ancien Testament.

4) J’apprends à connaître la vie de Jésus et ses enseignements des Evangiles.

5) Je prie plus régulièrement Dieu, la Vierge Marie, les anges et les saints.

6) Je découvre l’Histoire de l’Eglise et la vie des saints.

7) Je comprends mieux la Messe et le cycle de la liturgie.

8) Je saisis mieux le sens des symboles religieux représentés dans les églises et les autres œuvres d’art.

9) Si je ne suis pas croyant, le cours de religion me sert de cours de culture religieuse, et me permet de réfléchir au sens de ma vie.

Les cours de religion permettent d’approfondir la foi.

M15. Pourquoi étudier… l'espagnol ?

1) L'espagnol est la deuxième langue parlée dans le monde; plus de 350 millions de personnes parlent espagnol comme langue maternelle. La demande pour apprendre l'espagnol a doublé ces 10 dernières années. Dans 15 ans il y aura 500 millions de personnes parlant espagnol dans le monde.

2) Il y a plus de 30 millions de personnes parlant espagnol aux Etats-Unis et le chiffre augmente chaque jour.

3) Chaque année plus de 55 millions de touristes visitent l'Espagne. L'Espagne est le deuxième pays visité dans le monde. La capacité de parler espagnol permet d'apprécier plus facilement tout ce que notre pays offre.

4) Elle est également l'une des langues les plus fréquemment employées pour faire des affaires et elle est l'une des langues les plus importantes lors des réunions politiques internationales.

5) L'espagnol est la langue officielle dans 21 pays et c'est une langue officielle dans l’UE, l'Unesco, l’ONU., le GATT, l’Onudi et l'U.i.t.

L’espagnol est une des langues les plus parlées dans le monde.

M16. Pourquoi étudier… l’allemand ?1) L’Allemagne est un de nos principaux voisins,

elle a avec nous une frontière commune et c’est le pays le plus peuplé d’Europe occidentale.

2) L’économie allemande est parmi les meilleures du monde, et ses échanges commerciaux sont vitaux pour l’économie française.

3) De nombreuses entreprises allemandes possèdent des agences ou des usines en France, et emploient des Français.

4) De nombreux Français vivent et travaillent en Allemagne, dans ces mêmes entreprises.

5) L’allemand est une langue très rigoureuse, qui aide à réfléchir.

6) C’est aussi une langue très poétique, dans laquelle on a écrit de très belles œuvres.

7) Les traditions régionales et nationales de l’Allemagne sont très riches et belles.

L’allemand est une des langues européennes les plus importantes.

Page 8: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M17. Pourquoi choisir le latin ? (1)1) Le latin est une aide fondamentale pour

comprendre le français.Plus de 80% des mots du vocabulaire français

viennent du latin. L'orthographe française est une orthographe historique, qui s'explique autant par l'origine que par la prononciation des mots. La grammaire française elle-même est structurée par la grammaire latine.

2) Le latin est une langue logique, qui aide à réfléchir.

Pour comprendre une phrase latine, tout est dans les terminaisons, les « cas ».L’intuition peut aider, mais tout est vérifiable. Le latin est une autre manière de cultiver la logique, complémentaire des mathématiques.

3) Le latin est une langue de culture.Encore aujourd'hui, de nombreux domaines

universitaires utilisent le latin. En biologie, en médecine, en droit, en philosophie, et aussi dans l’Église catholique, le latin est une langue indispensable : sa rigueur permet d'exprimer au mieux les vérités de la science et de la foi. Il reste une langue universelle : il existe même des sites internet en latin !

4) Le latin est la clé des langues latines : espagnol, italien, portugais, etc.

Le latin permet de comprendre beaucoup plus facilement une langue moderne de la famille des langues latines. Et même en anglais, qui n’est pourtant pas une langue latine, plus d’un tiers des mots viennent du latin.

M18. Pourquoi choisir le latin ? (2)5) Le latin donne accès à la partie

« antique » de notre culture.Une partie importante de notre culture ne peut

se comprendre que par l’Antiquité : la démocratie, le droit, l’architecture et la peinture classiques, Molière, Corneille, Racine ou La Fontaine, et même les jeux olympiques ! À chaque époque, les artistes sont allés chercher l’inspiration chez les Grecs et les Romains. Et combien de maximes et de devises en latin !

6) Enfin, le latin donne des points au bac, mais n’en enlève pas.

Au baccalauréat, la note de latin n’est comptée que si elle est au-dessus de la moyenne. Et c’est une épreuve facile à réussir, puisque les textes sur lesquels on est interrogé sont des extraits préparés pendant l’année.

7) Quelle charge de travail supplémentaire donne le latin ?

Trois heures de cours par semaine, et une traduction à la maison. Les compositions de latin ont lieu tous les trimestres, mais en décalage par rapport aux autres compositions. C'est donc parfaitement supportable — et qui ne risque rien, n'a rien !

M19. Pourquoi l’uniforme et la non-mixité ?A. JE PORTE UN UNIFORME

1) Parce que cela m’évite de chercher à me distinguer socialement par les vêtements : pas de « marque », ce qui permet à mes parents de réaliser d’importantes économies.

2) L’uniforme est assez beau, il m’aide à soigner ma tenue extérieure.

3) L’uniforme est aussi une marque de respect envers mes camarades et professeurs.

4) Il s'agit enfin de vêtements plutôt classiques, qui me préparent à la vie d'adulte.

5) Ces vêtements sont discrets, et on ne voit pas à l’extérieur qu’il s’agit d’un uniforme.

B. JE SUIS DANS UN COLLEGE DE GARÇONS1) Parce qu'on se concentre mieux dans une

classe homogène.2) Parce que les différences de maturité

affective des garçons et des filles sont trop sensibles dans les classes mixtes.

3) Parce que l'attitude des garçons et des filles face au travail n'est pas la même, ce qui peut parfois être décourageant.

4) Parce que la non-mixité permet aux professeurs une pédagogie plus adaptée.

5) Parce que mes parents désirent ce type de pédagogie pour moi.

6) Parce que je n’ai pas besoin de la mixité en classe, alors que je la trouve partout ailleurs.

7) Parce qu'une classe de garçons permet de vivre l’aventure d’une formidable fraternité.

M20. Pourquoi avoir créé le collège Hautefeuille ?

Les parents qui ont fondé Hautefeuille ont dû créer un collège privé, parce que les établissements existants ne correspondaient pas au type d’éducation qu’ils voulaient pour leurs enfants. En effet, il n’existait pas d’autre collège réunissant les caractéristiques suivantes :

1) L’éducation donnée par les professeurs est en continuité avec celle donnée par les parents.

2) Le préceptorat permet un suivi personnalisé de chaque élève.

3) Une formation chrétienne très solide est donnée par l’Opus Dei, dans le respect des croyances et de la liberté de chacun.

4) Les professeurs, bien que très différents entre eux, ont en commun l’esprit chrétien, et un véritable esprit d’équipe.

5) Le collège n’est pas mixte.6) Il y a un uniforme.7) On éduque le caractère : pour s’améliorer

dans les vertus humaines, on propose aux élèves, chaque quinzaine, des objectifs positifs.

8) Le rythme de travail est régulier, on donne confiance aux élèves et le niveau est bon.

9) L’ambiance d’amitié est très forte.

Page 9: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M21. Comment s’intégrer ?L’intégration est une des clefs de la réussite

scolaire.1) Dans la classe, je suis discret et de bonne

compagnie. Un garçon qui ne parle pas beaucoup, mais qui observe ses camarades, et s’intéresse à eux, se fait rapidement des amis.

2) Je rends service aux autres et je sais travailler à plusieurs.

3) Je suis ponctuel, pour éviter de me faire remarquer par le Secrétariat.

4) Je respecte l’uniforme, je suis toujours propre et bien peigné, et je soigne ma tenue (chemise dans le pantalon, chaussures nouées, cravate pour la Messe…).

5) J’ai toujours mes affaires (trousse, feuilles), pour pouvoir les prêter aux autres.

6) Je n’oublie jamais mes affaires de sport ou de piscine, ce qui m’exclurait du groupe.

7) Je rends ponctuellement les enveloppes-navettes et autres documents demandés par l’administration.

8) En récréation, je ne joue pas à des jeux violents et brutaux, et je ne manifeste pas de susceptibilité en cas de défaite dans un jeu.

9) Je suis poli et souriant envers les professeurs et le personnel.

10) Je connais bien le règlement du Collège et je le respecte.

11) Je soigne ma charge matérielle de la semaine.

M22. Comment profiter du cours ?1) Je commence le cours en ayant envie

d’apprendre des choses nouvelles et utiles.2) Si je suis chrétien, j’offre mon travail à

Dieu, ainsi que mes efforts de concentration.3) Dès le début du cours, je sors toutes les

affaires nécessaires : cahier, trousse bien complète, cahier de textes sur la table…

4) Je copie le cours au rythme du professeur. Je souligne les titres dans une couleur différente, et j’encadre les mots ou expressions importants.

5) Pendant le cours, je me concentre sur ce qui est nouveau pour moi, ce que je vais devoir retenir, ce qui me sera le plus dur à apprendre. J’essaie de voir aussi ce qui me sera le plus utile pour les devoirs. Je pose des questions si nécessaire.

6) Je suis la correction des exercices avec un stylo vert, je coche les phrases réussies et je corrige les fautes, en m’efforçant toujours de comprendre pourquoi je me suis trompé.

7) J’évite les bricolages ou les bavardages.8) Je prends très vite sur mon cahier de textes

le travail à faire, avec la date et la matière.9) Je suis très concentré pendant le cours,

pour éviter d'avoir à passer trop de temps, justement, à apprendre à la maison.

M23. Comment profiter de l’étude dirigée ?

1) J’apporte toujours de quoi travailler pour m’avancer : plus je travaille en étude, moins j’aurai à faire à la maison.

2) Je sors rapidement mes affaires et commence mon travail : je donne ainsi l’exemple aux autres.

3) Je respecte le travail des autres en évitant de les distraire ou de faire du bruit.

4) Je ne bouge pas de ma place sauf si exceptionnellement le professeur m’y a autorisé.

5) Je sais qu’au bout d’environ 10 mn, le professeur n’autorisera plus les questions, afin que la classe soit silencieuse : je me mets vite au travail, pour avoir le temps de demander l’aide indispensable au professeur.

6) Si je ne comprends pas ce que l’on me demande de faire dans un exercice, je relis plusieurs fois la consigne et j’essaie de trouver sans m’avouer vaincu tout de suite.

7) Je choisis de faire un travail écrit que le professeur puisse contrôler : l’apprentissage par cœur des leçons se fera à la maison.

8) Si j’ai l’impression de n’avoir vraiment rien à faire, je cherche dans les livres des exercices supplémentaires.

M24. Comment s’organiser dans le travail à la maison ?

1) Dès le début de l’année, j’étudie mon emploi du temps, et je l’apprends par cœur. J’en affiche un bien en vue sur mon bureau.

2) Je fais bien attention aux heures qui sont différentes en fonction des semaines paires ou impaires, et je les reporte sur mon agenda, pour éviter de me tromper le moment venu.

3) En fonction de ce qu’ont annoncé les professeurs, j’établis un emploi du temps de mon travail à la maison : à quel moment il faudra apprendre telle leçon, faire tel devoir qui revient régulièrement… C’est ma grille hebdomadaire. Je l’affiche aussi.

4) Dès qu’un devoir m’est rendu, je le classe dans le classeur de devoirs. Je le relirai dès que j’en aurai le temps pour m’améliorer.

5) Mon bureau est toujours impeccablement rangé, et l’étagère de mes livres et de mes cahiers est bien classée à proximité.

6) Mes jeux sont bien rangés et non visibles, de façon à ne pas constituer une tentation.

7) Le soir, après un bref goûter, ma première tâche est de m’asseoir à mon bureau, et de regarder mon cahier de textes et ma grille.

8) Je travaille avec ma montre devant les yeux : je prévois la durée de chaque travail, et j’essaie de la respecter.

Page 10: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M25. Retenir les leçons

1) Pour moins me fatiguer, j’apprends déjà en classe ; pour m’y aider, je suis très attentif, j’interviens et je pose des questions. Je soigne mon cahier pour mieux retenir.

2) Je choisis les bons moments pour apprendre : le matin, ou après le goûter ; ou juste avant de dormir, si je ne suis pas trop fatigué.

3) Je me mets vite au travail, je me motive en pensant à l’interrogation, et je n’apprends pas longtemps : 30 à 45 minutes maximum, suivies d’une pause de 5 à 10 minutes.

4) Je me teste pour savoir si je suis visuel (si je retiens en fermant les yeux, en me représentant les mots ou les chiffres dans ma tête) ou auditif (je retiens à l’oreille, en répétant à voix haute).

5) Je réécris mon cours, en résumant, pour mieux le retenir. Je fais des fiches très claires, que j’affiche sur les murs de ma chambre.

6) Je reste actif, un stylo à la main, pour apprendre vite.

7) Je retiens par cœur les mots difficiles, les chiffres et les formules précises, sans me dire qu’il suffit de connaître une idée équivalente.

8) J’imagine les questions qui seront posées, et je prépare à l’avance les réponses, pour me sentir vraiment prêt. J’essaie de retenir ces réponses.

M26. Réussir un devoir à la maison1) Je n’attends pas le dernier moment pour faire

mes devoirs. Je m’y prends à l’avance pour les planifier en fin de semaine, sur plusieurs jours, avec ma grille horaire.

2) J’essaie d’effectuer un maximum de travail au collège, pendant l’étude.

3) J’effectue mes devoirs de préférence lorsque je suis en forme.

4) Pour éviter toute fatigue inutile, avant de faire les exercices, je relis mon cours ou les chapitres du livre.

5) J’alterne travaux difficiles et travaux faciles. J’alterne aussi les matières.

6) Je fais une courte pause toutes les 50 min.7) Si je ne trouve pas d’idée ou la solution d’un

problème, après avoir cherché sérieusement, je passe à un autre sujet. Je reviens plus tard sur ce travail lorsque mes idées sont plus claires, après une nuit de sommeil par exemple.

8) Je note ce qui me semble difficile et demande au professeur des compléments d’explication.

9) Je soigne la présentation de mon devoir : le titre, mon nom, la date (avec le mois en lettres), un espace pour la note et les observations, les soulignements en rouge, bien tirés à la règle ; le sujet recopié ou collé au début ; une écriture lisible et régulière ; aucune faute d’orthographe ; des phrases soigneusement rédigées ; des paragraphes bien séparés.

M27. Réussir un exposé1) Je choisis un sujet qui m’intéresse, et un

coéquipier avec qui je pense qu’il sera agréable de travailler.

2) Je me prépare au moins trois semaines à l’avance, et je planifie sur mon agenda les différentes étapes de ma réalisation.

3) Je m’organise pour la documentation, en famille, en bibliothèque ou sur internet.

4) Je m’organise avec mon coéquipier pour diviser le travail de recherche.

5) Je commence ma recherche par un petit dictionnaire, pour bien cerner le sujet ; ce n’est qu’après que j’élargis mes sources, et je ne prends jamais de textes trop longs.

6) Je résume le résultat de ma recherche en un texte personnel d’une vingtaine de lignes.

6) Je constitue aussi des documents d’illustration pour le panneau et pour l’oral : cartes, frise chronologique, dessins faciles à reproduire, et reproductions photographiques.

7) Je conçois pour le panneau une décoration adaptée au thème, et permettant de le remplir harmonieusement.

8) Je prévois avec mon coéquipier et ses parents un horaire où nous pourrons travailler ensemble, par exemple un soir après les cours, ou un après-midi de week-end.

9) Pour l’oral, je le répète soigneusement, de telle sorte que je le connaisse presque par cœur.

M28. Préparer un DST ou une composition

A. PREPARER UN DST1) Je m’y prends plusieurs jours à l’avance.2) Je relis mon cours en surlignant les phrases

importantes. Je fais des fiches récapitulatives.3) Je refais des exercices de niveau moyen et

difficile, sans regarder la correction avant la fin.4) Je m’imagine les questions qui seront

posées et je m’exerce à bien y répondre.5) Je m’exerce à travailler en temps limité,

en posant une montre sur ma table.

B. PREPARER UNE COMPOSITION1) Je m’y prends une quinzaine de jours à

l’avance, en libérant deux week-ends.2) Je planifie mes révisions avec mes

parents, de façon à accorder le plus de temps aux matières les plus importantes pour moi.

3) Je relis d’abord mes cours et mes fiches.4) Je relis les appréciations de mes devoirs

les plus importants, pour voir quelles sont mes fautes les plus courantes.

5) Je refais les exercices difficiles des DST du trimestre, et j’en choisis d’autres dans le livre.

6) Je me laisse un temps de détente assez long avant de me coucher, pour dégager la tension et pouvoir bien dormir, et je ne révise pas au dernier moment, sauf mes fiches.

Page 11: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M29. Réussir en orthographe

1) Lorsque je lis, je suis attentif aux mots nouveaux.

2) J’ai un petit dictionnaire que j’utilise fréquemment. Je recopie les mots difficiles sur mon carnet de vocabulaire (alphabétique). Le fait d’écrire est le meilleur moyen pour mémoriser.

3) Pour incruster l’orthographe d’un mot dans ma mémoire :

- Je me dis qu’il faudra le réécrire bientôt sans modèle.

- Je ferme les yeux et j’essaie de le revoir dans ma tête, si je suis « visuel ».

- Je l’épelle à haute voix, si je suis « auditif ».4) Lorsque j’écris, je réfléchis pour retrouver la

racine du mot. Je pense aux mots de la même famille (Ex : « Distrait » prend un t parce que l’on dit « distraite » au féminin).

5) Dans le doute, j’écris au brouillon avec plusieurs variantes. L’œil peut se souvenir de ce qui convient le mieux (Ex : « Dévellopement » ou « développement » ? Certains reconnaîtront la bonne écriture, « développement »).

6) Je relis systématiquement tout travail écrit, et plusieurs fois s’il est long.

7) Je fais presque chaque jour des dictées brèves (deux phrases, trois lignes).

M30. Réussir en grammaire1) Je suis motivé : pour moi, la grammaire est un

outil fondamental pour parler et écrire correctement une langue.

2) Une partie de la grammaire concerne le vocabulaire et les familles de mots : je suis conscient d’en avoir besoin pour d’autres matières, y compris les mathématiques.

3) Je n’hésite jamais à écrire, même si je commets des fautes. On apprend aussi en se trompant, et on ne progresse pas si on ne fait rien. Plus j’utilise les règles de grammaire, plus c’est facile de les retenir.

4) J’ai près de mon bureau une grammaire adaptée à mon niveau (j’ai demandé une référence de grammaire simple à mon professeur).

5) Lorsque je ne sais pas, je recherche la solution dans ma grammaire.

6) Je coche dans la table des matières les chapitres que j’utilise, de façon à voir ce qui me pose le plus de problèmes.

7) J’apprends et je recopie à chaque fois ces règles qui posent problème. Je les illustre d’exemples.

8) Je réalise quelques fiches pratiques : les mots invariables (adverbes, conjonctions), les déterminants, les pronoms, les différentes fonctions du nom et de l’adjectif.

9) Quand j’ai un doute sur la construction d’une phrase ou d’un verbe, je vérifie toujours dans le dictionnaire.

M31. Réussir une rédaction

1) Je lis attentivement le sujet, deux ou trois fois, pour le comprendre. Je le recopie, pour me l’approprier. Je souligne les mots importants.

2) Le sujet comporte-t-il des aspects historiques, géographiques ou techniques ? Je fais une recherche pour m’éclaircir l’esprit, et je note les noms propres et les dates.

3) Le héros : je fais une « fiche de renseignements » sur lui : nom, époque, situation de famille, métier, caractère.

4) Je l’imagine physiquement, je me le décris, je peux le dessiner.

5) J’invente (seulement maintenant) une histoire à partir du sujet.

6) Je fais un plan de cette histoire sur une feuille de brouillon : les principales étapes de l’histoire seront mes paragraphes. J’indique où je mettrai des descriptions, des dialogues.

7) L’introduction : je la rédige en entier.8) La conclusion : je commence à la rédiger

maintenant. Ainsi, je sais où je vais.9) Je rédige maintenant un premier jet au

brouillon. Je fais tout cela quelques jours à l’avance, pour laisser au sujet le temps de mûrir.

10) Je laisse passer quelques jours, puis je me relis : je supprime les répétitions, je vérifie l’orthographe, je contrôle les temps.

11) Je rédige le propre, en prenant bien soin d’aérer mon texte par des paragraphes.

12) Je me relis encore, pour l’orthographe.

M32. Devenir un bon lecteur1) Je lis d’abord par plaisir : j’ai le choix des

genres (contes, aventure, policier, science-fiction, romans historiques…).

2) Si un livre ne me plaît pas, je saute des passages ou j’en change. Chacun ses goûts, rien ne m’oblige à lire les livres des autres ; mais j’en trouve toujours un qui m’intéresse.

3) J’essaie surtout de comprendre ce que veut dire l’auteur, de partager ses émotions.

4) Je lis beaucoup, car plus je lis, plus la lecture devient facile.

5) Je réserve à la lecture un peu de temps chaque jour, ce qui me permet de progresser.

6) La lecture m’enrichit : j’acquiers des connaissances, je comprends mieux les devoirs, je peux travailler seul, je travaille plus vite, je suis plus concentré…

7) J’apprends à sélectionner mes informations : dans une recherche, je vais à la table des matières.

8) Je suis actif dans ma lecture : j’imagine, je me demande quelle sera la suite…

9) Si je découvre un mot nouveau, j’essaie de connaître son sens précis.

10) Je m’efforce de lire rapidement pour ne pas me lasser.

Page 12: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M33. Réussir en mathématiques (1)En simplifiant un peu, il est possible de dire que

l'apprentissage, en mathématiques, porte sur deux aspects principaux : — acquisition de connaissances— assimilation de méthodes

C'est pourquoi il est fondamental :1) d'apprendre par cœur les définitions,

propriétés et théorèmes (connaissances)2) de savoir refaire les exemples du cours

(début d'assimilation des connaissances)3) de s'entraîner sur les exercices corrigés du

livre (vérification de l'acquisition)

Très important : conserver à la maison tous les contrôles, DST et compositions ainsi que leurs corrigés quand il y en a ; cela fait l'objet d'une vérification à la fin du trimestre par le professeur principal ; il faut avoir une pochette à la maison dans laquelle les devoirs sont conservés.

Commencer par apprendre le cours :— les propriétés seront apprises par cœur (indispensable pour les démonstrations) ;— savoir refaire par écrit les exemples contenus dans le cours et ceux du livre à la rubrique « je m'exerce » ;— en général il est très difficile d’arriver à faire les exercices sans savoir le cours.

M34. Réussir en mathématiques (2)Quelques bonnes questions à se poser...1) A quoi cela sert-il de tenir un cahier

d’exercices à jour ? Les mathématiques tiennent une place

importante dans l’enseignement car elles permettent de juger de la capacité à argumenter, à raisonner ainsi que l’aptitude à l’abstraction, essentielle pour les études supérieures. Un entraînement en exercices est le meilleur moyen pour réussir : il s’agit de savoir refaire le plus d’exercices possibles parmi ceux corrigés en classe. Un cahier d’exercices bien tenu (pas un cahier de brouillon) donne plus envie de relire par la suite les corrections prises.

2) Lorsque le cours est su et que les exercices sont faits, les devoirs à la maison sont-ils terminés ?

Oui, si la leçon et les exercices ont été bien compris. Sinon, il faut rouvrir le cahier de cours et trouver des explications à ce qui n’est pas clair avant d’arriver en classe pour ne pas prendre de retard. À défaut d’avoir tout compris, il s’agit au moins d’avoir repéré les difficultés, de savoir poser les bonnes questions et d’écouter les corrections.

M35. Réussir en mathématiques (3)3) Comment être certain d’avoir assimilé

un chapitre ? La seule preuve valable que le cours est su est

la capacité à faire sans fautes les exercices classiques, par exemple ceux qui sont corrigés dans le livre. Trouver « le bon résultat » ne suffit pas car il faut aussi savoir écrire la solution avec rigueur : cela s’appelle la « rédaction ».

4) Est-il suffisant de savoir son cours et de réussir les exercices de base ?

Oui pour réussir un contrôle de cours, non pour réussir un DST ou une COMPOSITION.

5) Comment être certain de réussir un DST ou une COMPOSITION ?

Ne pas s’y prendre la veille mais plusieurs jours avant, surtout pour les compositions. Les chapitres à réviser étant connus et compris, il faut être capable de réussir les exercices plus difficiles, par écrit, et avec un minimum de rapidité.

M36. Réussir en mathématiques (4)6) Comment bien profiter du temps passé

à faire des exercices ? Le temps passé à chercher des solutions

d’exercices n’est jamais perdu, car cela permet de comprendre et retenir ensuite la correction. En plus, on apprend beaucoup en faisant des erreurs, et mieux vaut faire des erreurs dans le travail à la maison qu’en DST. Il ne faut donc pas regarder tout de suite la correction, si on l’a, car un tel travail ne sert à rien : il s’agit de chercher d’abord seul la solution, et de ne regarder la correction qu’après.

Accorder de l’importance à ce que les professeurs appellent la « rédaction », c’est à dire la manière de rédiger une réponse, qui doit obéir à des règles de rigueur : c’est le meilleur moyen de prouver que l’on comprend ce que l’on fait.

7) Comment préparer un DST ?Un DST est une évaluation de l'acquisition des

méthodes, objectif essentiel du programme : en conséquence, il ne comporte que des exercices.Le cours doit être su le mieux possible mais cela n'occupe en principe pas la plus grande part du travail car, normalement, tout a déjà été appris pour les contrôles de cours. Il s'agit surtout de :

1) s'assurer que l'on sait refaire les différents types d'exercices corrigés en classe ;

2) s'entraîner sur d'autres exercices plus adaptés aux difficultés identifiées ;

3) viser, en termes de niveau, les exercices du livre issus de la rubrique "recherche" ou "rédaction à la maison" afin d'être certain de réussir.

Page 13: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M37. Réussir en anglais1) Je note tout le vocabulaire appris dans un petit

carnet alphabétique, dans le sens anglais-français. Les pages sont divisées en deux, ce qui me permet de me tester en cachant les réponses. J’accompagne chaque mot d’un dessin ou d’un symbole qui aidera ma mémoire. J’achète un petit dictionnaire anglais-français et français-anglais.

2) Je m’exerce à prononcer les mots en même temps que je les apprends ; je note, à côté des mots que je maîtrise mal, leur prononciation phonétique. Je souligne la syllabe « tonique ».

3) Pour retenir mes leçons de grammaire, je fais des fiches cartonnées, très « aérées », avec de très courtes phrases et des tableaux. Je les pose bien en vue dans ma chambre pour m’aider à les mémoriser.

4) Je lis quotidiennement, pendant cinq minutes, des textes de mon livre en essayant de les comprendre sans les « traduire ».

5) J’écoute des chansons en anglais, en lisant les paroles dans le livret et en m’imprégnant de leur signification. Je me les chante à mi-voix.

6) J’apprends des proverbes ou de courtes devises qui peuvent me servir dans la vie, et j’essaie de les appliquer à des situations.

7) Je dialogue brièvement en anglais avec mes parents ou mes amis.

M38. Réussir en histoire-géographie

A. HISTOIRE1) Je réalise une frise chronologique avec les

grandes dates de l’Histoire, et plusieurs bandes selon les pays. Je l’affiche dans ma chambre.

2) Pendant le cours, ou le soir, je surligne les éléments importants, ceux que je devrai mémoriser en vue des contrôles.

3) Pour me motiver à retenir le cours, je m’imagine en train de parler de tel événement à mes parents ou à des amis.

4) A la fin de chaque chapitre, je fais des fiches historiques sur les grands événements : dates, causes, acteurs, conséquences.

5) A la maison, je cherche à approfondir les sujets qui m’intéressent, à travers des livres ou des articles d’encyclopédie.

B. GEOGRAPHIE1) J’accroche au mur de ma chambre une carte

avec les pays et les capitales. J’apprends mes capitales, en associant chacune au nom du pays. J’apprends mes pays, en m’exerçant à les localiser sur une carte vierge.

2) Je réalise des fiches sur chaque pays et chaque continent : ressources en matières premières, climat, relief, population, économie...

3) J’approfondis mes connaissances à l’aide d’un atlas, et je les enrichis en lisant des articles de journaux et d’encyclopédies.

M39. Réussir en latin1) Je remplis un carnet alphabétique de

vocabulaire, dans le sens latin-français. Je divise les pages en deux, pour pouvoir me tester en cachant les réponses. J’associe chaque mot à un dessin ou à un symbole, pour aider la mémoire. J’achète deux petits dictionnaires : français-latin et latin-français, pour les mots nouveaux.

2) Je fais des fiches de grammaire, comprenant les principaux tableaux de déclinaisons et de conjugaisons, avec des couleurs. Je les affiche dans ma chambre.

3) Je fais une fiche spéciale où je mets toutes les phrases-types, que j’apprends avec leur sens, en les associant aux règles de grammaire.

4) Je m’amuse à retenir des citations proposées par le livre, ou des devises, et à les appliquer à des situations réelles.

5) J’apprends de courtes prières en latin, en m’efforçant de très bien les comprendre, et de les dire de temps à autre. J’apprends aussi d’autres textes courts : récits ou énigmes.

6) Je lis, cinq minutes par jour, des textes faciles du livre, en essayant de les comprendre sans traduire. Puis j’analyse pour vérifier mes hypothèses.

7) Je m’efforce de construire de petites phrases en rapport avec le vocabulaire ; puis je les vérifie pour être sûr qu’elles sont correctes.

M40. Réussir dans la vie1) La réussite à l’école n’est pas tout. Le

bonheur n’est pas seulement une affaire de notes, ou d’argent, mais une question d’efforts personnels, d’amitié et d’équilibre.

2) Si j’échoue dans une matière importante, je sais que l’échec n’est qu’une information : j’apprends que je n’ai pas travaillé suffisamment, ou pas avec les bonnes méthodes. Je n’ai pas le niveau demandé dans la classe. L’appréciation et le détail des remarques m’aident à éviter de renouveler mes erreurs.

3) Je me donne des objectifs pour l’avenir, mais je sais qu’il ne sert à rien de s’inquiéter inutilement. Si je travaille correctement, année après année, cela portera ses fruits. De toute façon, s’inquiéter ne changerait rien.

4) Je garde l’équilibre, en ne me contentant pas d’un objectif unique : je serais trop déçu par un échec dans ce domaine précis.

5) Mes objectifs sont d’abord intérieurs : apprendre en classe des notions nouvelles, bien les assimiler, et acquérir des vertus.

6) Les vertus me rendront heureux. Elles sont de bonnes dispositions qui résultent de mes efforts réguliers ; le sens du travail, l’honnêteté, l’amitié, la patience : voilà mes véritables acquis. « Réussir » en trichant, par exemple, ce serait manquer l’objectif : la vertu.

Page 14: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M41. Pourquoi éviter le bruit en classe

1) Le bruit est l’une des sources les plus graves de nuisance. Il nuit aux apprentissages. Il est source de fatigue et de tension. Il gêne tous les élèves de ma classe, le professeur voire une autre classe. Le bruit oblige le professeur à s’interrompre ou à élever la voix pour se faire entendre. Il empêche mes camarades de bien écouter. Il m’empêche de bien entendre et d’apprendre. Il est aussi désagréable que des parasites sur un écran de télévision ou à la radio.

2) Eviter le bruit contribue au calme de la classe. Le calme facilite le travail d’attention, de compréhension et de mémorisation. Travail sans lequel il est impossible d’obtenir des résultats satisfaisants. Le moindre bruit dérange la classe un long moment : chacun va devoir faire un effort pour ne pas réagir, pour ne pas faire du bruit à son tour, pour se remettre au travail, ...

3) Le bruit détruit le silence et ses bienfaits : ambiance studieuse, écoute attentive, atmosphère reposante, assimilation rapide des connaissances, … Le bruit entraîne une incapacité à rester en silence or je dois m’entraîner à travailler en silence : il est impératif lors de tout devoir, examen ou concours écrit. Si je suis incapable de travailler en silence, je serai très gêné lors d’une épreuve écrite et je gênerai aussi mes camarades.

M42. Comment éviter le bruit en classe1) Si je suis bien persuadé que le bruit est l’une

des sources les plus graves de nuisance, je vais tout faire pour l’éviter. Comment éviter le bruit ? Tous les bruits dus à des objets qui tombent sont évités par un seul remède : l’ordre. Je ne dispose sur ma table que le strict nécessaire.

2) Pour ce qui est du bavardage, c’est très simple aussi. D’une part je ne réponds pas aux sollicitations d’un voisin, d’autre part je profite du temps de classe pour me parler intérieurement : je peux redire ce que j’entends, je peux décrire ce que je vois, je peux lire en silence ce que je viens d’écrire. Cette répétition intérieure va faciliter mon travail d’attention, de compréhension et de mémorisation.

3) Par cette répétition intérieure, je n’aurai plus à redemander au professeur ou à un voisin ce qui vient d’être dit. Mes autres préoccupations me gêneront moins : elles n’auront plus leur place en cours. Ce mécanisme de répétition me donnera plus d’assurance lors d’une épreuve écrite : les règles à utiliser me reviendront en mémoire au moment où j’en aurai besoin.

4) Plus je ferai ainsi, plus mes résultats s’amélioreront et plus j’apprécierai le silence. Je serai moins fatigué. Je serai plus confiant lors d’un devoir ou d’une composition. Si j’ai du mal à mettre en pratique la répétition intérieure, je n’hésite pas à en parler avec mon précepteur.

M43. Pourquoi ne pas tricher1) Je ne triche pas, parce que je veux savoir ma

vraie valeur. Une note qui n’exprimerait pas ma vraie valeur serait injuste.

2) Si je commence à tricher, je prendrai l’habitude, et je ne ferai plus d’effort personnel.

3) Au moment des devoirs importants, la fraude n’est plus possible : en trichant, je me préparerais mal aux épreuves décisives, et j’y échouerais.

4) Tricher brise la confiance entre l’élève et le professeur ; ce dernier se doute bien qu’il y a fraude, et se met à guetter l’instant de défaillance.

5) Tricher brise ma propre confiance en moi-même ; je ne sais plus ce dont je suis capable sans aide, et je ne me mets plus en condition de progresser.

6) Si je triche, j’ai une mauvaise image de moi-même. J’ai honte, avec une peur constante d’être découvert.

7) Je ne dois pas travailler pour les notes ; je travaille pour apprendre des notions et des méthodes, et la fraude m’empêche d’apprendre réellement. En fin de compte, je perds mon temps.

8) La triche de certains élèves entraîne la jalousie des autres, et installe dans la classe un sentiment d’injustice et d’impunité. En trichant, j’autorise les autres à tricher.

M44. Pourquoi respecter le matériel1) Je respecte le matériel, parce que c’est un

bien qui appartient à tous, et je dois respecter la propriété d’autrui, aussi bien que la mienne.

2) Le matériel est prévu pour une certaine durée d’usure normale. Si un objet est usé prématurément, il faudra le remplacer, et c’est un coût qui s’ajoutera à celui de la scolarité, et augmentera la somme versée par mes parents, ou déboursée par le collège.

3) Chez moi, je ne fais pas de trous dans les tables, je ne tache pas les murs, je ne casse pas les chaises : pourquoi le faire au collège ?

4) Une des choses qui m’ont plu quand j’ai connu ce collège, c’est sa propreté ; mais elle suppose l’entretien de tous, et je dois faire un effort de mon côté.

5) Si on fait l’achat de tables ou de chaises scolaires, ce sera autant de frais qui empêcheront l’achat d’une prochaine table de ping-pong, ou d’un baby-foot pour les récréations.

6) Je préfère travailler dans la propreté, avec du bon matériel ; si j’abîme le matériel, je serai obligé de vivre dans la saleté et le désordre.

7) L’entretien demande du temps et des frais, et c’est souvent la tâche de professeurs qui font cela en plus de leurs heures de cours, ou bien de parents et d’élèves bénévoles. Je ne veux pas peser sur les autres.

8) Quand j’abîme le matériel, je me comporte en égoïste et en irresponsable. Cela me fait honte.

Page 15: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

M45. Pourquoi soigner son langage1) Le langage est l’expression de ce que j’ai dans

le cœur.2) Il est pour les autres une façon de me

connaître.3) Un langage soigné révèle une bonne

éducation et une intelligence précise, ainsi que le tact et le sens des nuances sociales.

4) Un langage vulgaire manifeste un esprit peu cultivé, une éducation négligée ou une âme peu délicate ou peu sensible aux situations.

5) Si je ne m’efforce pas d’être poli et précis, mon âme se modèlera sur mon langage, et perdra ses qualités. Face à un interlocuteur bien élevé ou intelligent, je serai déconsidéré.

6) Je vais donc éviter d’utiliser des gros mots, des expressions vulgaires ou de faire des plaisanteries grossières. Je vais aussi me servir de mots plus précis.

M46. Maîtriser le stress1) On distingue un stress modéré, qui pousse à

travailler ; et un stress excessif, qui paralyse pour les devoirs ou les compositions.

2) Un stress qui commence de façon modérée peut augmenter brusquement, et on ne peut guère le maîtriser au dernier moment.

3) Je dois donc m’y prendre à l’avance : en travaillant consciencieusement pendant tout le trimestre, je serai sûr de ne pas avoir de stress excessif au moment des compositions.

4) Les compositions doivent être précédées d’une révision bien planifiée, étalée sur deux week-ends, pour que je sois pleinement rassuré.

5) Dans les jours qui précèdent immédiatement les compositions, il me faut un horaire régulier, une alimentation saine, peu d’excitation et un sommeil suffisant.

M47. Affronter les échecs1) On ne peut réussir en tout. Il y a des

échecs dans la vie, car certains événements sont imprévisibles, et personne n’est parfait.

2) Les échecs peuvent me servir pour apprendre à être humble : une petite contrariété prépare aux difficultés de la vie d’adulte.

3) Les échecs me servent aussi à apprendre en quoi je me suis trompé : c’est pourquoi les corrections des devoirs sont si importantes.

4) Pour moi, tous les échecs sont des informations. Ils me permettent de progresser.

5) Si je reçois une mauvaise note à un devoir, une fois la première déception passée, je dois lire attentivement les appréciations et refaire le devoir chez moi, en ne regardant la correction qu’à la fin. Ainsi, je progresserai rapidement.

M48. Gagner en confiance en soi1) Je progresserai scolairement quand j’aurai

augmenté ma confiance en moi.2) J’aurai confiance en moi quand j’aurai

découvert mes points forts.3) Dans les matières scolaires, quelles sont

celles dans lesquelles j’ai les meilleurs résultats ?4) En-dehors du domaine scolaire, quelle est

l’activité où je réussis bien : sport, art, théâtre ?5) Dans la vie quotidienne, quelles sont mes

vertus ? Courage, honnêteté, sincérité, douceur, respect, amitié, modestie, esprit de travail, propreté, obéissance...

6) Suis-je apprécié des autres et pour quelle raison ?

7) Je commence par me rendre compte que je réussis dans de nombreux aspects.

8) Ensuite, j’essaie de transposer mes points forts dans le domaine scolaire.

M49. Bien utiliser la trottinette1) Je suis considéré comme un piéton : je

circule sur le trottoir, je traverse dans les passages protégés.

2) La trottinette reste repliée dans le train ou le métro, sur les quais et l’ensemble de la gare ou de la station.

3) Je ne roule pas à plusieurs trottinettes de front, pour ne pas gêner.

4) Je ne fais pas la course.5) Je ne quitte pas les trottoirs sans

précaution.6) Je fais particulièrement attention aux

personnes âgées et aux bébés.7) Je descends de la trottinette en passant

l’entrée du collège.8) Je la range sur les étagères.9) Je reste à pied dans l’enceinte du collège,

même au moment de m’en aller.

M50. Bien utiliser Internet1) Je demanderai toujours la permission à mes

parents avant de donner une information personnelle : nom, adresse, âge, école, etc.

2) J'utiliserai toujours sur Internet un pseudonyme ou un surnom.

3) Je choisirai des mots de passe difficiles à deviner. Je ne les révélerai à personne.

4) Je montrerai immédiatement à un adulte tout message ou site Web qui me mettra mal à l'aise.

5) Je n'accepterai JAMAIS de rendez-vous en personne avec un correspondant (rencontré) sur Internet sans en avertir mes parents et sans que l'un d'eux m'accompagne.

6) Je demanderai la permission à un adulte avant d'ouvrir tout courriel, lien, image ou jeu provenant de personnes que je ne connais pas ou en qui je n'ai pas confiance.

Page 16: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

III. RÉCITS À MÉDITERR1. Le prix du temps

Benjamin Franklin allait lancer un nouveau journal, et s'y préparait avec enthousiasme.

Un client rentre dans sa librairie et fixa son choix sur un ouvrage.

« Quel est son prix ? demanda-t-il.- Un dollar, répondit l’employé.- Ne pouvez-vous pas faire un effort ? »- Non monsieur, c'est un prix fixe.- Je souhaite voir votre patron. »Benjamin Franklin, qui était en plein travail,

répondit à la demande du client :« Le prix de ce livre est un dollar et 25 cents.- Mais votre assistant m'a dit que son prix était

de un dollar !!!- Si vous aviez payé ce prix, je l'aurais honoré.

Mais vous m'avez dérangé, et maintenant le prix est de un dollar et 25 cents.

- Allons, monsieur Franklin, faites un effort, proposez-moi un meilleur prix.

- Un dollar et demi. Et plus vous insisterez, plus le prix sera élevé. »

Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure stratégie pour vendre des livres. Mais cette histoire nous montre la valeur du temps.

R2. Les richesses : châteaux de sable

L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des enfants jouer loin des vagues, là où le sable commence à sécher. Ils construisaient des châteaux et chacun défendait le sien, proclamant :

« Ce château est à moi. »J'admirais la puissance de leur imagination : pas

un moment ils ne songeaient à l'aspect éphémère de leurs constructions. Ils étaient « réellement » propriétaires de châteaux.

L'un des enfants, pourtant, plus téméraire, attaque à coup de pied le château du voisin, le détruisant complètement. Le propriétaire, en rage, tire les cheveux de l'agresseur, lui donne des claques et braille: « Il a détruit mon château. Venez, vous autres, aidez-moi à le punir. »

Une horde vient à la rescousse. Ils frappent le criminel tombé au sol...

Je les ai observés très tard, jusqu'à ce que le soleil tombe et que les vagues viennent lécher les premiers contreforts de leur royaume de sable. Lorsqu'il a commencé à faire sombre, les enfants ont pris pelles et seaux et sont rentrés chez eux.

Nul ne se souciait plus de ce qui pouvait arriver à son château. L'un piétine une construction, l'autre renverse la sienne de ses propres mains. Plus personne ne se plaint.

Et nous ? N’en est-il pas, avec les biens dons nous nous croyons propriétaires, comme avec ces châteaux de sable ?

Le temps, comme la mer, emportera tout.

R3. Persévérance : Le bégaiement de Démosthène

Le jeune Démosthène voulait devenir un maître de l'éloquence. Mais tout lui manquait : les connaissances, l'argent pour payer les rhéteurs, la santé et surtout, surtout, une bonne diction, car il était désespérément bègue. Mais l'acharnement fait des miracles et Démosthène parvint à suivre les cours des plus fameux orateurs.

Son premier discours fut néanmoins un fiasco. Le lendemain, il se rasa la tête pour n'être pas

tenté de sortir dans la rue, il se retira dans un caveau où il s'exerça des journées durant à l'abri du soleil et sans repères temporels. Le soir, il sortait et se lançait dans une course effrénée à travers champs tout en récitant ses discours à tue-tête pour gagner en souffle.

Arrivé sur le rivage, il remplissait sa bouche de cailloux et mettait un stylet entre ses dents pour gêner sa diction et se forcer à articuler sans bégayer. De retour chez lui, il se tenait des heures devant son miroir pour soigner sa gestuelle.

Des mois, des années passèrent. Pour son second discours, il défendit avec brio la cause d'un pauvre que ses enfants ingrats voulaient dépouiller. La foule se leva pour applaudir et Démosthène fut nommé ambassadeur de la Cité.

Voilà le fruit des efforts et de la persévérance.

R4. Le pouvoir des mots

Un orateur parle du pouvoir de la pensée positive et des mots.

Un participant lève la main et dit:« Ce n'est pas parce que je vais dire bonheur,

bonheur, bonheur! que je vais me sentir mieux, ni parce que je dis malheur, malheur, malheur! que je me sentirai moins bien: ce ne sont que des mots, Les mots sont en eux-mêmes sans pouvoir... »

L'orateur répond:« Taisez-vous espèce d'idiot, vous êtes

incapable de comprendre quoi que ce soit ! »Le participant est comme paralysé, il change de

couleur et s'apprête à faire une répartie cinglante: « Vous, espèce de... »

L'orateur lève la main : « Je vous prie de m'excuser. Je ne voulais pas vous blesser. Je vous prie d'accepter mes excuses les plus humbles. »

Le participant se calme. L'assemblée murmure, il y a des mouvements dans la salle.

L'orateur reprend:« Vous avez la réponse à la question que vous vous posiez: quelques mots ont déclenché chez vous une grande colère. D'autres mots vous ont calmé. Comprenez-vous mieux le pouvoir des mots ? »R5. Le diable et le découragement

Un jour, fatigué, le diable décida de prendre sa retraite.

Page 17: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

Comme sa couverture sociale n'était pas suffisante, il décida, pour arrondir ses fins de mois, de vendre sa trousse à outils.

Tout était là : la méchanceté, l'envie, la jalousie, la haine, l'avidité, la suffisance, le mépris, le cynisme, etc.

Mais l'un des outils était à part et semblait beaucoup plus usé que les autres. Intrigué, un passant lui demanda :

« Qu'est-ce que cet outil, et pourquoi le vendez-vous beaucoup plus cher que les autres? »

Le diable répondit : « C'est le découragement. »Mais l'autre insista : « Pourquoi vendez-vous le

découragement beaucoup plus cher ?- C'est très simple. C'est l'outil le plus facile à

enfoncer dans le cœur de quelqu'un. Et lorsque le découragement y a été introduit, il est beaucoup plus facile d'introduire tous les autres outils, quels qu'ils soient. »

Ne vous laissez pas décourager...

R6. Initiative : les trois frères

Il y a quelques années, trois frères quittent la ferme dans laquelle ils avaient grandi pour monter à la ville.

Tous trois sont engagés par la même entreprise, avec le même salaire.

Trois ans plus tard, Pierre gagne mille euros par mois, Paul deux mille euros, et Jacques quatre mille euros.

Leur père, apprenant cela, décide d'aller voir leur employeur.

Celui-ci lui dit :« Je n'ai rien à vous expliquer, vous allez voir par

vous-même. »Il fait venir Pierre dans son bureau et lui

demande :« Pierre, j'ai entendu dire que les Importateurs

d'Extrême Orient viennent de faire venir un avion cargo rempli d'importations japonaises. Pouvez-vous faire un saut à l'aéroport et obtenir un inventaire de la marchandise ? »

Trois minutes plus tard, Pierre est de retour au bureau :

« Le cargo est rempli de mille rouleaux de soie, je viens juste de l'apprendre en joignant au téléphone un membre de l'équipage. »

Le patron convoque ensuite Paul, le frère à deux mille euros par mois, et lui fait la même demande.

Une heure plus tard, Paul était dans le bureau avec un relevé du chargement : mille rouleaux de soie, cinq cents lecteurs de MP3 miniatures, et mille plateaux de bambou peints à la main.

Le patron convoque alors Jacques, et lui demande la même chose qu'à ses frères. Il revient bien après la sortie des bureaux, et rapporte :

« L'avion-cargo contenait mille rouleaux de soie, explique-t-il. Ils en voulaient soixante euros le rouleau, j'ai donc pris une option d'achat de deux jours sur la totalité du lot. J'ai envoyé un email à un couturier en lui offrant le lot à soixante-quinze euros le rouleau. Il doit me confirmer sa commande demain.

« Il y avait aussi cinq cents lecteurs de MP3 que j'ai vendus tout de suite d'un coup de fil avec un profit de huit euros sur chacun - transport à la charge du preneur.

« Il y avait enfin mille plateaux de bambous peints à la main, mais leur qualité était médiocre et je n'en ai donc rien fait. »

Lorsque Jacques quitte le bureau, le patron sourit :

« Vous avez sans doute remarqué, dit-il, que Pierre ne fait pas ce qu'on lui demande, Paul ne fait que ce qu'on lui demande, mais que Jacques en fait plus sans qu'on ait besoin de lui demander. »

L'avenir appartient aux audacieux !

R7. Un enfant ordonnéDepuis trente minutes, papa et maman

cherchent le bulletin de naissance de Grégoire. Maman dit : « Je l’avais posé ici, sur les papiers, à côté de mon lit. »

Papa dit : «  Je l’ai déplacé de là pour qu’il ne se perde pas, mais je ne sais plus où je l’ai mis. »

Grégoire arrive, écoute ses parents et continue vers l’armoire au salon. Il ouvre un tiroir et sort le bulletin qu’il tend à ses parents en ajoutant :

« Venez voir : les livres sont dans ce rayon et le courrier en bas ici. Ce tiroir, qui se ferme à clé, est réservé aux papiers importants comme les pièces d’état civil, les diplômes, les certificats de scolarité, etc. J’ai mis en pratique ce vous m’avez appris, concernant l’ordre : “Une place pour chaque chose, chaque chose à sa place ! »

R8. Périclès et les insultesOn raconte qu'étant insulté par un homme bas

et insolent qui ne cessa, durant toute une journée, de lui dire des injures, Périclès les supporta patiemment sans lui répondre un seul mot, et se tint constamment dans la place à expédier les affaires pressées. Le soir il se retira tranquillement chez lui toujours suivi par cet homme, qui l'accablait d'injures. Quand il fut à la porte de sa maison, comme il faisait déjà nuit, il commanda à un de ses esclaves de prendre un flambeau, et de reconduire cet homme chez lui.

Page 18: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

R9. Confiance en soi : Les ballons noirs

Un petit noir regarde un marchand de ballons dans la rue. Ses yeux brillent. Il y a des ballons de toutes les couleurs, rouges, bleus, blancs, noirs, jaunes...

Le vieux monsieur qui vend les ballons voit le garçon qui hésite, puis prend son courage à deux mains et s'approche de lui.

« Dis Monsieur, est-ce que les ballons noirs volent aussi haut que les autres ? »

Le vieux Monsieur en a presque la larme à l'œil. Il prend le garçon dans les bras, l'installe sur un muret et lui dit :

« Regarde ! »Il lâche tous ses ballons qui s'envolent en grappe

et montent, montent, montent dans le ciel jusqu'à disparaître tous tellement ils sont hauts.

« Tu as vu ?- Oui.- Est-ce que les ballons noirs sont montés aussi

haut que les autres ?- Oui, Monsieur.- Tu vois, mon garçon, les ballons, c'est comme

les hommes.« L'important ce n'est pas leur couleur, ce n'est

pas l'extérieur.« Non, l'important, c'est CE QU'IL Y A EN EUX.

C'est ce qu'il y a en toi qui fera toute la différence dans ta vie. »

R10. Appréciez ce que vous avez

Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent.

Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir.

Au retour, le père demande à son fils : « As-tu aimé ton séjour?- C'était fantastique papa!- As-tu vu comment les gens pauvres vivent?

demande encore le père.- Ah oui! » répond le fils.« Alors qu'as-tu appris? »Le fils lui répond :« J'ai vu que nous n'avions qu'un chien alors

qu'ils en ont quatre.« Nous avons une piscine qui fait la moitié du

jardin et ils ont une grande crique.« Nous avons des lanternes dans notre jardin et

eux ont des étoiles partout dans le ciel.« Nous avons une immense galerie à l'avant et

eux ont l'horizon.« Nous avons un domaine mais eux ont des

champs à perte de vue.« Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent

les autres.« Nous achetons nos denrées et eux les cultivent.« Nous avons des murs autour de la propriété

pour nous protéger. Eux ont des amis qui les protègent. »

Le père en resta muet.

Le fils rajouta : « Merci Papa de m'avoir montré tout ce que

nous n'avons pas. »Trop souvent nous oublions ce qui nous est

acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas.

Ce qui est un objet sans valeur pour un peut très bien être un trésor pour un autre. Ce n'est qu'une question de perspective.

C'est à ce demander ce qui arriverait si ont rendaient grâce pour tout ce que nous avons au lieu d'en vouloir plus.

Apprenez à apprécier ce que vous « avez ».

R11. Patience : Le vieil homme et le temps

Ce jour-là, comme tous les vendredis, je fais mes courses au supermarché du quartier. Et, comme souvent, je suis pressé, filant entre les rayons à l’allure d’un bolide, faisant à peine attention à ce que j’achète.

En entrant, je croise un couple de personnes âgées. Ils semblent un peu ridicules dans leurs costumes du dimanche, se déplaçant avec lenteur, lui tirant un cabas sur roulette, elle s’accrochant désespérément au veston de son mari.

Je les retrouve dans chaque rayon. L’allure que leur impose le grand âge est irritante, j'aimerais passer devant, mais leur caddy bouche toujours le passage. A plusieurs reprises, je fonce avant qu’ils ne s’engagent, de peur qu’ils ne me passent devant et ne me retardent davantage. Dans l’urgence, je laisse mon caddy au milieu de l’allée et je fonds sur les packs de bouteilles d’eau, j’en prends un, deux...

Je n’ai pas entendu venir le couple paisible qui derrière moi traîne les pieds sans bruit, et je manque de renverser le grand-père qui stoppe net alors que je manœuvre pour porter mes bouteilles dans le caddy. Je suis confus mais, toujours très pressé, je lance un bref :

« Ah... excusez-moi, je ne vous avais pas vu ». Le grand-père lève la tête, me sourit et d’un ton

à la fois aristocratique et doux me dit : « Je vous en prie Monsieur, nous avons tout

notre temps. »« Nous avons tout notre temps »... la phrase

résonne dans ma tête.Je termine mes emplettes à 100 à l’heure, mais

arrivé dans la voiture, je reste songeur. Je repense à ce qu’a dit le vieil homme : il doit avoir quatre-vingts ans passés et il dit avoir le temps ! Quelle leçon pour tous ceux qui, comme moi, agissent trop souvent comme si leur dernière heure était proche...

Depuis, je l'entends souvent me dire : « Nous avons tout notre temps ».

R12. Générosité : le mendiant

Un pauvre homme vivait en mendiant et un jour il voit un maharadjah passer près de lui, en somptueux équipage.

Page 19: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

« C'est ma chance, se dit-il, le maharadjah va être généreux. Les grands sont toujours généreux avec les pauvres. »

Il s'approche du cortège et demande l'aumône au prince.

Celui-ci le regarde et lui demande :« Et toi, que vas-tu me donner ? »Bien déçu, le pauvre homme sort de sa besace

un paquet de riz, en choisit un et le tend au prince.Et le maharadjah s'en va.Le soir, l'homme ouvre son paquet de riz et

quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre qu'il a maintenant un grain de riz... en or.

« Que n'ai-je pas été plus généreux ! Pourquoi ne lui ai-je pas donné tout mon riz ! »

R13. Optimisme : Le pouce du roiUn roi africain avait un ami d'enfance qui était

très proche de lui. Cet ami avait une habitude curieuse : quel que soit l'événement qui lui arrivait dans la vie, positif ou négatif, il disait : « C'est génial ! »

Un jour le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bêtise, car un des fusils explosa dans les mains du roi et le priva de son pouce.

Au moment ou cet accident arriva, l'ami dit, comme d'habitude : « C'est génial ! »

A cela le roi, qui était vraiment en colère, lui dit : « Non, ce n'est pas génial du tout, » et en donna la preuve à son ami en le jetant en prison.

Un an plus tard, le roi chassait hors de son royaume et des cannibales le capturèrent et le firent prisonnier dans leur village. Ils l'attachèrent à un tronc, mirent du bois autour de lui et s'apprêtèrent à le faire griller vif pour le manger.

Mais au moment où ils allaient mettre le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait un pouce. Une de leurs croyances étant qu'en le mangeant il leur arriverait la même chose, ils détachèrent le roi et le laissèrent partir.

Sur le chemin du retour, exténué, choqué, il se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce. A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler avec son ami. « Tu avais raison, mon ami, dit-il, c'était génial que je perde mon pouce. » Et il raconta à son ami ce qui lui était arrivé. « Je te supplie de me pardonner de t'avoir laissé croupir en prison si longtemps. C'était mal de ma part de t'avoir fait cela. »

Son ami lui répondit : « Mais non, c'était génial au contraire !

- Qu'est-ce que tu veux dire ? Génial de te jeter en prison, toi, mon ami ?

- Si je n'avais pas été en prison, j'aurais été avec toi. Et ils m'auraient mangé. »

Ce qui nous arrive dans la vie ne semble pas toujours avoir de sens. Mais en gardant une attitude positive, vous lui trouverez un sens.

R14. Modestie : la statue de Caton Quelques personnes témoignaient à Caton leur

étonnement de ce qu'on ne lui avait pas érigé de

statue, tandis que des gens obscurs en avaient. « J'aime mieux , leur répondit-il , qu'on demande pourquoi on n'a pas élevé de statue à Caton, que si on demandait pourquoi on lui en a dressé une. »

R15. Détachement : Diogène

Le jeune Diogène voulait devenir philosophe. Pourquoi? Pour avoir un esprit clair et une

grande indépendance d'idées. Mais atteindre cette tranquillité d'âme

demande des efforts et du temps libre.Ainsi, Diogène commença par prendre un

esclave pour ne plus avoir à se consacrer au nettoyage des sols et aux tâches les plus ingrates.

Il paya également un cuisiner pour ne plus avoir à confectionner lui-même ses repas.

Il embaucha un sophiste pour écrire ses discours et engagea un rhéteur pour les prononcer à sa place sur l'Agora.

Un comptable gérait ses biens et un intendant s'occupait de sa maison.

Il s'entoura tant et si bien qu'il finit par obtenir le contraire de ce qu'il avait espéré: l'esclave devait sans cesse être rappelé à l'ordre, le cuisinier le dérangeait pour connaître ses préférences, le sophiste, le rhéteur et le comptable l'assaillaient de questions.

Accaparé par autant de soucis, incapable de consacrer une heure à la philosophie, Diogène se rendit chez son ancien Maître.

« Comment vivre simplement? La vie matérielle exige trop de temps, » se plaint-il.

Et le maître de répondre :« Observe la souris qui voyage sans bagages et

mange quand elle a faim ; regarde ce petit enfant qui boit à la fontaine dans le creux de sa main ; prends exemple sur le chien qui se réchauffe au soleil.

« Ont-ils, selon toi, moins que le nécessaire? S'ils possédaient la pensée, n'auraient-ils pas tout le temps de s'y consacrer ? »

Diogène remercia son maître et congédia sur-le-champ tous ses employés. Il quitta sa maison et vécut le reste de sa vie en plein air.

Et lorsque les passants se riaient de son dénuement, il leur répondait:

« Dépouillés de tout, dites-vous que la vraie grandeur est en nous tout nus ; les biens nous ont été prêtés: soyons heureux de les rendre. »

Avons-nous vraiment besoin de tout ce que nous possédons ? Serions-nous moins heureux si nous possédions moins ?

Page 20: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

R16. Générosité : Donner sans attendre de retour

Un homme se promenait un jour sur la place de la ville, drapé dans un manteau d'une pourpre éclatante, lorsque Hippoclos, simple garde du corps alors et personnage sans importance, eut envie de ce manteau et l'accosta pour le lui acheter. Quand l'homme vit le grand désir qu'il en avait, il lui dit :

« Vendre mon manteau? Non! A aucun prix! Mais je te le donne pour rien puisqu'il faut absolument que tu l'aies. »

Hippoclos admira fort son geste et prit le manteau. L'homme se reprocha par la suite d'avoir donné ce vêtement. Mais le temps passa et la Fortune favorisa Hippoclos qui devint un des personnages les plus éminents de la ville puis son roi. L'homme apprit la nouvelle et vint à la porte du palais royal en se proclamant le bienfaiteur d'Hippoclos. Le portier qui l'entendit rapporta la chose à Hippoclos. Etonné, celui-ci lui répondit:

« Eh ! à quel bienfaiteur puis-je avoir l'obligation? Je viens de prendre le pouvoir, on ne peut m'offrir davantage et je n'ai, que je sache, aucune dette envers personne. Néanmoins, fais-le venir, je veux connaître ses motifs pour tenir pareils propos. »

Le portier lui amena l'homme. Quand il fut en sa présence il lui rappela l'histoire du manteau de pourpre.

« Ô le plus noble des hommes, lui répondit Hippoclos, c'est donc toi qui, au temps où je n'étais rien encore, m'a fait ce présent - peu de chose, soit!- mais je t'en ai autant d'obligation qu'à l'homme de qui me viendrait aujourd'hui quelque don magnifique. En récompense, je t'accorde tout l'or et tout l'argent que tu voudras, afin que tu n'aies jamais à regretter ton geste. »

R17. Le garçon qui avait un sale caractère

Il était une fois un garçon avec un sale caractère.Son père lui donna un sachet de clous et lui dit

d'en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu'il perdrait patience et se disputerait avec quelqu'un. Le premier jour il en planta 37 dans la barrière. Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour : il avait découvert que c'était plus facile de se contrôler que de planter des clous. Finalement arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou dans la barrière.

Alors il alla voir son père et lui dit que pour ce jour il n'avait planté aucun clou. Son père lui dit alors d'enlever un clou de la barrière pour chaque jour où il n'aurait pas perdu patience.

Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père qu'il avait enlevé tous les clous de la barrière. Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit :

« Mon fils, tu t'es bien comporté mais regarde tous les trous qu'il y a dans la barrière. Elle ne sera jamais plus comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis quelque chose de

méchant, tu lui laisses une blessure comme celle là. Tu peux planter un couteau dans un homme et après lui retirer, mais il restera toujours une blessure. Peu importe combien de fois tu t'excuseras, la blessure restera. »

Une blessure verbale fait aussi mal qu'une blessure physique.

R18. Sagesse du cimetière

Un matin, frère Valentin, qui n'avait pas bien dormi, vint trouver l'abbé Guillaume, vieil homme empli de sagesse:

« Père, dites-moi, comment trouver la tranquillité? Partout le monde est agité par la haine et quand ce ne sont pas les guerres que les hommes fomentent, ils se vautrent dans les vices les plus noirs. Dites-moi, père, comment devenir meilleur et ne pas suivre ce mauvais exemple? »

Le vieillard lui dit: « Va au cimetière et injurie les morts. »Le frère Valentin, quelque peu étonné, se mit

pourtant en marche vers le cimetière. Il fit grincer le petit portail et se posta au beau milieu des tombes. D'abord timidement puis plus franchement, il injuria les morts et finit même par leur jeter des pierres…

Il revint informer l'abbé Guillaume de son étrange exploit. Celui-ci lui demanda:

« Et alors... ils ne t'ont rien dit? »- Non, » répondit le frère.Le vieillard lui dit: « Retourne les voir demain et

adresse-leur des louanges. »Le frère, toujours aussi incrédule, se mit en

route le lendemain dès matines, cueillit quelques fleurs sur le bord du chemin et entra dans le cimetière silencieux.

Il défila entre les tombes, déposant ça et là une fleur, louant les morts par ces mots:

« Apôtres, saints, justes, bénis de Dieu, illustres ancêtres, exemples parmi les exemples! »

Puis il revint au monastère, devant la cellule de l'abbé, frappa timidement à la porte et entra:

« Ci-fait, mon Père, je les ai loués. »Le vieillard lui demanda à nouveau : « Ils ne t'ont rien répondu? - Non, » répondit encore le frère.L'abbé Guillaume sourit et lui dit alors: « Cher Valentin, tu sais toutes les injures que tu

leur a dites et ils ne t'ont rien répondu, toutes les louanges que tu leur as adressées et ils ne t'ont rien dit ; de même, toi aussi, si tu veux être tranquille, tenir le péché éloigné et la colère enfouie, sois sur cette terre à l'image d'un cimetière silencieux aux tombes apaisées, ne tenant compte ni de l'injustice des hommes, ni de leurs louanges.

« A cette condition tu pourras être sauvé. »

R19. Réflexion : Les deux bouts du rôti

Marie sert à Pierre un rôti de porc.

Page 21: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

« Délicieux ! Mais dis-moi, il y a une question que je voulais te poser depuis longtemps : pourquoi coupes-tu les deux extrémités du rôti ?

- Chéri, je l'ai toujours vu faire comma cela par ma mère. Mais tu as raison, je vais lui demander.

- Allo, maman ? Dis-moi, Pierre m'a demandé pourquoi nous coupons les deux extrémités des rôtis. Je n'ai pas pu lui expliquer. Pourquoi le fais-tu ?

- Ecoute, chérie, ta grand-mère faisait toujours comme cela. Tu devrais lui demander. »

Plus tard...« Allô, grand-mère ? Peux-tu m'expliquer

pourquoi il faut couper les deux bouts d'un rôti pour qu'il soit meilleur ? Maman n'a pas pu m'expliquer...

- Mon enfant, autant que je me souvienne, j'ai toujours fait comme cela tout simplement parce que les rôtis ne rentraient pas dans ma marmite. Je devais couper les deux bouts pour qu'ils rentrent ! »

Avant d’imiter quelqu’un d’autre, demandez-vous toujours pour quelle raison il agit ainsi.

R20. Aigle ou poule : pensez-y à deux fois

Une vieille légende indienne raconte qu'un brave trouva un jour un œuf d'aigle et le déposa dans le nid d'une « poule de prairie ». L'aiglon vit le jour au milieu d'une portée de poussins de prairie et grandit avec eux. Toute sa vie l'aigle fit ce qu'une poule de prairie fait normalement. Il chercha dans la terre des insectes et de la nourriture. Il caqueta de la même façon qu'une poule de prairie.

Et lorsqu'il volait, c'était dans un nuage de plumes et sur quelques mètres à peine. Après tout, c'est ainsi que les poules de prairie son censées voler. Les années passèrent. Et l'aigle devint très vieux. Un jour, il vit un oiseau magnifique planer dans un ciel sans nuage. S'élevant avec grâce, il profitait des courants ascendants, faisant à peine bouger ses magnifiques ailes dorées.

« Quel oiseau magnifique ! dit notre aigle à ses voisins. Qu'est-ce que c'est ?

- C'est un Aigle, le roi des oiseaux, caqueta sa voisine. Mais il ne sert à rien d'y penser à deux fois. Tu ne seras jamais un aigle. »

Ainsi l'aigle n'y pensa jamais à deux fois. Il mourut en pensant qu'il était une poule de prairie. Pensez-vous, vous, que vous êtes une poule de prairie ?

Pensez-y à deux fois...

R21. Combien gagnes-tu à l’heure ?

Avec une voix timide et de grands yeux admiratifs, le petit garçon demande à son père qui rentre de son travail:

« Papa, combien gagnes-tu à l'heure? »Très surpris, le père jette un coup d'œil à son

fils et répond:« Ecoute, fiston, même ta mère ne le sait pas.

Laisse-moi un peu tranquille. J'ai eu une journée chargée, je suis fatigué.

- Allez, papa, dis-le moi: combien gagnes-tu en une heure de ton travail? »

Finalement, le père craque: « 30 euros.- Papa, pourrais-tu me prêter 15 euros? »

demande l'enfant.Montrant sa fatigue et son énervement, le père

se fâche: « Ainsi c'est pour cela que tu voulais savoir combien je gagne de l'heure? Pour m'emprunter de l'argent! Allez, va te coucher et arrête de m'ennuyer ainsi! »

La nuit tombe, et le père repense à ce qu'il a dit à son fils. Après tout, ce dernier voulait peut-être s'acheter quelque chose d'important pour lui, ou faire un cadeau à sa maman? Pour se mettre en paix avec sa conscience, il va voir dans la chambre si son fils dort déjà.

« Est-ce que tu dors, fiston?- Non papa, pourquoi?- Tiens, voici l'argent que tu m'as demandé,

répond le père.- Merci, oh merci papa ! » Le garçon glisse sa

main sous son oreiller et sort 15 euros.« Maintenant j'ai assez d'argent! Maintenant j'ai

30 euros!!! »Le père regarde son fils, étonné, sans

comprendre.« Papa, peux-tu me vendre une heure de ton

temps ? »

R22. Petites choses : le flocon

« Dis-moi combien pèse un flocon de neige ? demanda la mésange charbonnière à la colombe.

- Rien d'autre que rien, » fut la réponse.Et la mésange raconta alors à la colombe une

histoire :« J'étais sur la branche d'un sapin quand il se

mit à neiger. Pas une tempête, non, juste comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je commençai à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en tomba 3 751 952. Lorsque le 3 751 953ème tomba sur la branche (rien d'autre que rien, comme tu l'as dit), celle-ci cassa. »

Sur ce, la mésange s'envola.La colombe, une autorité en matière de paix

depuis l'époque d'un certain Noé, réfléchit un moment et se dit finalement :

« Peut-être ne manque-t-il qu'une personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix ? »

Page 22: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

R23. Bavardage : les trois passoires

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

« Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

- Les trois passoires? - Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter

toutes sortes de choses de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?

- Non. J'en ai simplement entendu parler... - Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.

Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

- Ah non ! Au contraire. - Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de

mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

- Non. Pas vraiment. - Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me

raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire? »

R24. Optimisme : la bague

Il était une fois un roi qui voulait savoir comment moins prendre à cœur les situations désagréables qu'il lui arrivait de rencontrer sur son chemin.

Le roi fit venir son Conseiller : « Je veux quelque chose qui résoudra toute crise

qui se présente à moi. Fais-moi un talisman, une potion magique, quelque chose qui me protège. »

Le Conseiller royal sortit.Il revint le jour suivant, une boîte dans les mains.

Il la remit au roi en lui disant :« Sire, ceci vous aidera à vous sortir de n'importe

quelle tempête. »Le roi ouvrit la boîte et y vit une bague élégante,

mais toute simple. Il se fâcha, car il pensa que son conseiller s'était moqué de lui en concevant quelque chose d'inutile.

Mais en la tournant dans sa main, il remarqua qu'il y avait une inscription gravée dans le métal précieux. Il arriva à lire :

CECI PASSERA AUSSIIl se tourna vers son Conseiller, attendant une

explication.« Sire, quoi qu'il vous arrive dans la direction des

affaires du pays ou dans votre vie personnelle, regardez cette bague. Elle vous rappellera que, quelle que soit la situation, elle est momentanée. Elle passera, elle aussi. Le ciel se dégagera, le blé germera, le soleil se lèvera à nouveau. »

R25. Notre âme : le roi aux 4 épouses

Il était une fois un roi qui avait 4 épouses. La 4e était celle qu'il aimait et choyait le plus. Il aimait aussi sa 3e femme, et s'affichait avec elle dans les royaumes voisins, tout en craignant qu'elle ne le quitte pour quelqu'un d'autre. La 2e femme était toujours plaisante, patiente et pleine d'égard. Il l'aimait aussi beaucoup. Elle était toujours là en cas de problème. Quant à sa 1ère femme, le roi l’ignorait totalement, même si elle l’aimait profondément. Un jour, le roi tombe malade et se meurt. Il se rend alors compte que malgré sa vie de luxe et ses 4 femmes, il va bientôt se retrouver tout seul. Il appelle sa 4e femme :

« Toi que j'ai aimée par dessus tout, que j'ai parée des habits les plus précieux, veux-tu me suivre maintenant que je me meurs ?

- Pas question, » réplique-t-elle, avant de s’en aller.

Le roi reçoit sa réponse comme un coup de poignard au cœur et profondément attristé, il se tourne vers sa 3e femme:

« Toi que j'ai aimée toute ma vie, veux-tu me suivre maintenant que je me meurs ?

- Non ! répond-elle, la vie est trop belle! J'en profiterai pour me remarier. »

Le roi sent tout à coup son cœur flancher et se glacer. Il pose alors la même question à sa 2e femme :

« Tu as toujours été là quand j'ai eu besoin de toi. Veux-tu me suivre maintenant que je me meurs ?

- Désolée, dit-elle, tout ce que je puis faire c'est t'accompagner jusqu’à ta tombe. »

Anéanti, le roi entend alors une voix : « Moi, je viens avec toi et te suivrai où que tu

ailles. » Il lève les yeux et aperçoit sa 1ère femme, qui

n’a plus que la peau sur les os. Profondément attristé par ce spectacle, le roi regrette de ne pas l’avoir mieux traitée en temps voulu.

Nous aussi, avons 4 femmes dans notre vie: *** La 4e c'est notre corps: malgré tout le

temps, l'énergie que nous lui consacrons, nous finirons par la laisser derrière nous.

*** La 3e, ce sont nos biens matériels, notre statut, notre argent: ils passeront à d'autres.

*** La 2e, ce sont la famille et les amis. Malgré leur fidélité, ils ne pourront au mieux que nous accompagner à notre dernière demeure.

*** La 1ère enfin, c'est notre âme, si souvent négligée. Et pourtant, c'est la seule qui nous accompagnera où que nous allions.

Page 23: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

R26. Générosité : La tumeur au cerveau

Dans une petite ville de l'Indiana, Tom, un garçon de quinze ans, fut atteint d'une tumeur au cerveau.

La chimiothérapie lui fit perdre tous ses cheveux, et il appréhendait beaucoup de revenir au lycée... chauve.

Il imaginait déjà le regard des autres, les filles qui le montraient du doigt, les moqueries.

Ses parents l'accompagnèrent jusqu'au lycée en voiture.

En s'approchant, il vit un de ses copains qui arrivait, lui aussi... chauve. Puis un autre. Et encore un autre.

En arrivant au lycée, il finit par comprendre :Tous les élèves de sa classe s'étaient fait tondre !D'un coup, l'appréhension, la honte, la peur

s'envolèrent comme par enchantement. Les larmes de joie et de bonheur lui vinrent aux yeux.

R27. Affronter les problèmes

Un médecin reçut un jour la visite d'un homme qui lui dit :

« Docteur, j'ai tellement de problèmes, je ne sais pas comment faire face. Donnez-moi une solution.

- Si je comprends bien vous aimeriez trouver un endroit où l'on n'a pas de problème ?"

- Oui, c'est cela, je suis prêt à donner tout ce que j'ai pour cela.

- Ce n'est pas nécessaire, je vais vous amener à un endroit où personne n'a de problème. A dire vrai, il y a là 15 000 personnes qui n'ont plus de problème. »

Et il l'amena... au cimetière le plus proche !La vie est faite de problèmes. Et chaque

problème porte en lui sa face positive - et négative. Si vous vous concentrez sur le négatif, votre vie sera un enfer.

Si, par contre, vous apprenez à reconnaître l'opportunité qui se cache dans chaque problème, votre vie sera passionnante et heureuse.

La prochaine fois que vous rencontrez un problème, prenez le temps de l'examiner sous tous ses angles, de changer de point de vue jusqu'à découvrir sa face positive.

R28. Le secret de la réussiteLe patron d’une très grande entreprise française,

lors d’une interview, avait eu droit à cette question : « Quel est le secret de votre réussite ? — A chaque courrier, j’ai toujours répondu tout

de suite. » L’important, c’est de faire le travail dès qu’il est demandé, même si cela paraît peu de chose.

R29. Responsabilité de ChacunC'est l'histoire de quatre individus : Chacun,

Quelqu'un, Quiconque et Personne :Un travail important devait être fait, et on avait

demandé à Chacun de s'en occuper.Chacun était assuré que Quelqu'un allait le

faire, Quiconque aurait pu s'en occuper, mais Personne ne l'a fait.

Quelqu'un s'est emporté parce qu'il considérait que ce travail était la responsabilité de Chacun.

Chacun croyait que Quiconque pouvait le faire, mais Personne ne s'était rendu compte que Chacun ne le ferait pas.

A la fin, Chacun blâmait Quelqu'un, du fait que Personne n'avait fait ce que Quiconque aurait dû faire...

R30. Les Courtisans du Roi des roisLe Roi des rois voulait savoir ce que pensaient

de lui les habitants de son empire. Il convoqua donc tous ses courtisans.

« Fidèles serviteurs de la Couronne, commença-t-il, pouvez-vous me dire ce que pense réellement le peuple à mon propos ?

— Sire, commença le Grand Chambellan, ils remercient chaque jour le Ciel de vous conserver en vie et en si bonne santé ! »

Chacun des courtisans ajouta une louange de son cru, exagérant même dans la flatterie. Tous s’étaient exprimés, sauf un vieillard qui restait silencieux. Le Roi s’adressa à lui :

« Noble vieillard, tu gardes le silence ; n’as-tu rien à ma dire sur ce que l’on pense de moi ?

— Sire, mon avis n’est pas en accord avec celui de tes courtisans, qui sont tous des flatteurs. Le peuple n’est pas content de tes dépenses et du luxe de ta vie au palais. Ils sont sur le point de se révolter, mais il suffirait de supprimer un impôt pour calmer leur mécontentement.

— Vraiment ?— Tu n’as qu’à demander une enquête à ta

police, et ils te diront la même chose.— Je te remercie, noble vieillard. Je te nomme

donc mon Premier Ministre. Quant à vous, mes courtisans, vous passerez chez le Grand Trésorier pour recevoir chacun un diamant en récompense de votre participation. »

Les courtisans passèrent prendre leur diamant, mais le lendemain, ils revinrent chez le Roi.

« Sire, dirent-ils, il faut que tu fasses pendre ton Grand Trésorier, car c’est un voleur !

— Comment cela ?— Les diamants que tu nous as fait donner

étaient des faux ! — Cela vous étonne ? Vous m’avez répondu

avec de fausses louanges, je vous paie avec de faux diamants. »

La sincérité est la meilleure stratégie.

Page 24: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

R31. Le cancre

Lorsque j'étais enfant, il y avait parmi mes camarades de classe un certain Christophe dont on se moquait pour ses résultats scolaires déplorables. Les professeurs n'étaient pas plus indulgents avec lui: ils le punissaient sans cesse pour ses mauvaises notes. Christophe se butait et ne voulait rien apprendre. Jusqu'au jour où la rentrée des classes nous a amené un nouveau maître, plus vieux et plus sage. Ce dernier a commencé le cours de manière inhabituelle: il nous a demandés de réfléchir à ce que nous connaissions le mieux. Etonnés et gênés, nous avons tout de même pris nos feuilles. Nous avons noté consciencieusement ce que nous avions appris jusqu'alors : des calculs, des règles de grammaire, des formules...

Christophe a été le premier à rendre sa copie, ce qui nous a bien fait rire.

Le maître les a ensuite examinées une par une. Nous nous tenions silencieux. Au bout de quelques minutes, il s'est éclairci la gorge, a souri et s'est exclamé:

« Mes pauvres enfants, vous connaissez vraiment peu de choses à fond. »

Et il a ajouté : « Excepté Christophe. »Un murmure sourd a parcouru la classe. Nous ne

savions pas si nous devions rire ou avoir honte.Christophe fut le premier surpris. Puis le maître

s'assit sur le bord du bureau. Toujours très calme, il nous donna notre première leçon.

Je ne l'ai jamais oubliée. « Voici ce qu'a écrit votre camarade et c'est la

chose la plus intelligente que j'ai lue: "Je sais que je ne sais rien ". Ca vous semble dérisoire ? Pourtant vous devriez réfléchir à cette petite phrase anodine. Savoir qu'on est ignorant est la connaissance la plus importante de toutes, mes enfants.

« A lui seul, cet aveu montre que votre camarade est loin d'être un cancre : savoir qu'on ne sait rien, c'est tout le contraire de la bêtise car au moins, on sait quelque chose, c'est qu'on ne sait rien. Tandis que la bêtise c'est croire qu'on sait alors qu'on ne sait pas, c'est ignorer qu'on ignore. »

R32. Tempérance : la course aux désirs

Une vieille femme et son mari bûcheron travaillaient dur pour couper deux fagots de bois par jour. L’un était vendu sur le marché tandis qu’ils gardaient l’autre pour se chauffer. Les deux vieux vivaient chichement, mais pouvaient compter sur davantage de riz cette année, peut-être une nouvelle toiture pour l’année prochaine et un bœuf dans trois ans. Pourtant, ils se plaignaient sans cesse de leur sort. Un jour qu’ils se rendaient dans la forêt, ils croisèrent un génie, chance extrêmement rare ! Celui-ci leur donna le choix:

« Dans ma main gauche, un trésor: la possibilité de vous payer ce que vous désirez. Dans ma main droite: la tempérance. »

Le mari, convaincu qu’une telle opportunité ne se présenterait pas deux fois, choisit sans hésiter la main gauche. Pour la tempérance, ils en avaient fait preuve jusqu’ici et c’était bien assez !

Grâce à l’argent, la femme voulut goûter une cuisine plus savoureuse: chaque soir, pendant un an ils se payèrent des mets exquis. Mais bien vite, voyant qu’ils ne pourraient jamais s’offrir tous les plats existants, ils abandonnèrent. Ils songèrent ensuite à faire réparer leur maison.

« Mais pourquoi se contenter d’une pièce alors que nous pouvons nous payer une belle maison ? », dit le mari.

Ils firent donc venir tous les architectes de la région, et tous leur proposèrent des modèles, des plans et des matériaux différents... si bien qu’au bout d’un an les deux vieillards n’avaient pas encore choisi. Pressés de dépenser leur argent, ils se rappelèrent alors qu’ils avaient besoin d’un bœuf: « Pourquoi un seul ? demanda le mari. Nous pourrions acheter un troupeau entier ! ». Mais là encore, les races bovines sont nombreuses et le couple ne sut décider laquelle de la Charolaise ou de la Limousine était la meilleure…

La vie des deux vieux fut un calvaire : un nouveau désir effaçant l’ancien ils s’épuisèrent à désirer sans pouvoir s’offrir quoi que ce fût. Lorsqu’à nouveau le dieu se présenta à eux, il leur dit: « Sots que vous êtes ! Vous possédiez déjà la tempérance. Qu’aviez-vous besoin d’un trésor ! »

Savoir régler ses désirs est la plus grande richesse que nous puissions souhaiter. Car un désir est par nature insatisfait: mieux vaut se contenter de peu pour être comblé que de désirer toujours mieux et ne rien obtenir.

R33. Le respect humainLe Grand Khan convoqua un jour ses neuf

conseillers. Chacun était d’une religion différente, car l’empire était immense.

L’un d’eux était chrétien, mais il n’avait jamais avoué sa religion au souverain, par « respect humain » : il pensait que c’était « une affaire privée, qui n’intéressait que ses proches. »

Le prince s’adressa au chrétien : « Tu es congédié.- Sire, votre volonté est la loi de l’empire. Mais

puis-je savoir en quoi je vous ai déplu ?- Tu n’es pas en faute, mais il me manque un

chrétien parmi mes conseillers. Je vais te remplacer par un chrétien.

- Mais Sire, je suis moi-même chrétien !- Dans ce cas, pourquoi ne l’as-tu jamais dit ?

Ta religion t’obligerait-elle au secret ?- Au contraire, Sire, elle nous pousse à parler de

notre foi aux autres.- Alors, c’est bien ce que je disais : je vais te

remplacer par un autre conseiller chrétien, qui sera plus cohérent avec sa foi ! »

Le respect humain est une lâcheté masquée.

Page 25: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

R34. Détachement : les marins et les marchands

De riches marchands embarquent à bord d’un navire avec leurs biens, leurs esclaves et leur orgueil. Les marins portent leurs malles remplies de bijoux, d'or et de riches étoffes alors qu’eux n’ont pour tout bagage qu’un méchant sac vide et une vieille couverture.

Mais la mer se fait d’huile et le vent n’est pas décidé à se lever. A bord, les marchands se conduisent comme s’ils commandaient aux dieux eux-mêmes en pestant contre les astres, en regrettant que le vent ne souffle pas avec plus de force et en humiliant les marins qui ne « connaissent rien à l’art de la navigation ». Tant et si bien que les dieux finissent par les entendre et décident de répondre à leurs vœux en envoyant une terrible tempête pour les punir.

Les nuages noirs s’amassent à l’horizon et le vent s’annonce par petites rides de plus en plus rapprochées sur la surface de la mer. Les marins comprennent qu’ils vont vivre de terribles heures et se tiennent prêts à leurs postes, tandis que les riches marchands, heureux que les dieux les aient entendus, raillent la couardise de l’équipage.

Au pire de la tempête, les marins s’aperçoivent qu’ils ne pourront pas s’en tirer sains et saufs sans larguer du lest. Soucieux de sauver leur navire, ils n’hésitent pas à passer les bagages les plus lourds par-dessus bord. Mais les riches ne l’entendent pas de cette oreille et s’accrochent à leurs malles comme si c’était elles qui allaient les sauver. Ils supplient les dieux de les épargner et pleurent comme des enfants.

Le capitaine du bateau est forcé de menacer d’en jeter quelques-uns à l’eau avec leurs coffres pour qu'ils acceptent de se séparer de leur or.

L'énorme poids ainsi libéré, le navire retrouve sa stabilité. La tempête se calme aussitôt et l’équipage est sauvé. Les marins sont heureux mais les riches marchands restent silencieux : avec leur richesse, c’est leur vie qu’ils croient anéantie.

Qu'est-ce qui est le plus important : nos biens ou notre vie? Trop souvent, pour nos biens matériels nous mettons notre santé en péril.

R35. Travail : le vieux charpentier

Un vieux charpentier s'apprêtait à prendre sa retraite.

Il dit à son patron et client (il travaillait sous contrat) qu'il souhaitait abandonner la construction et se consacrer à sa famille.

Sa petite retraite lui permettait de vivre agréablement, à condition de faire attention.

Son patron et client fut désolé de voir un si bon travailleur le quitter et lui demanda, comme un service personnel, s'il pouvait construire une dernière maison.

Le charpentier répondit oui, mais on pouvait voir que le cœur n'y était plus. Il utilisait des matériaux inférieurs et les finitions laissaient à désirer. Dommage de finir sa carrière de cette façon!

Lorsque le charpentier finit son travail et que le constructeur vint pour inspecter la maison, il remit la clef de la porte principale à son employé.

« Cette maison est à toi, dit-il, en reconnaissance pour toutes ces années de bonne collaboration. »

Quel choc! Quelle honte! Si seulement il avait su qu'il construisait une maison qu'il allait lui-même habiter... il l'aurait faite bien différemment. Il allait devoir vivre dans la maison qu'il avait construite sans amour.

Il en va de même pour nous tous.Nous construisons trop souvent nos vies de

manière distraite, sans amour. Pour certaines choses importantes nous ne donnons pas le meilleur de nous-mêmes.

Ensuite nous sommes choqués de nous rendre compte que nous avons à vivre dans la maison que nous avons construite.

R36. Les 7 merveilles du monde

Un groupe de jeunes gens étudiaient en géographie les 7 merveilles du monde.

À la fin d'un cours, le professeur demande aux étudiants de faire une liste de ce qu'ils croient être aujourd'hui les 7 merveilles du monde.

Sauf quelques désaccords, les étudiants ont pour la plupart écrit sur leur feuille de réponse:

1-Les Pyramides d'Égypte2-La grande muraille de Chine3-Le Taj Mahal en Inde4-Les statues de l'Île de Pâques5-Les pyramides de Chichen-Itza au Mexique6-Le Colisée de Rome7-L'Alhambra en EspagneTout en recueillant les réponses, le professeur

aperçoit une jeune fille bien tranquille qui n'a pas encore commencé sa réponse, alors, il lui demande gentiment si elle éprouve quelque difficulté avec cette liste à rédiger.

La jeune fille répond : « En effet ; je ne peux vraiment pas me décider, il y en a tellement. »

Le professeur reprend : « Dis-moi ce que tu as trouvé, et je pourrai peut-être t'aider. »

La jeune fille hésite, puis commence à écrire :« 1 - Voir2 - Entendre3 - Toucher4 – Sentir »Elle hésite encore un peu puis continue :« 5 - Courir6 - Rire7 – Aimer »Comme c'est facile de regarder les exploits

humains et de les considérer comme des merveilles, tandis que, nous, nous ne voyons même plus la grandeur de ces cadeaux si merveilleux qui nous ont été donnés gratuitement, étant même portés à les qualifier de très ordinaires.

Page 26: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

R37. Apparences : les habits du sageUn Roi, ayant entendu parler d’un Sage dont

l’enseignement était réputé dans la région, l’invita à dîner. Le jour précédent l’invitation, le grand Maître se présenta au palais dans l’habit de mendiant qu’il portait parmi ses disciples. Personne ne fit attention à lui. Il entra, mais n’eut pas même le temps d’arriver à la salle à manger : les pages du Roi, voyant ce mendiant souiller de sa présence le sol royal, le menèrent vers les cuisines où on lui offrit quelques restes.

Le Sage ne dit rien mais s’en alla comme il était venu. Le lendemain, il revint chez le Roi, cette fois-ci vêtu de son plus beau punjabi traditionnel : on lui réserva une place d’honneur au milieu des convives de haut rang. Mais dès que les pages apportèrent les plats, la réaction du Sage surprit tout le monde: il prit la nourriture dans ses mains et en fit une boule qu’il mit dans ses poches. Le Roi choisit de ne rien dire mais alors qu’on apportait le dernier plat, le grand Maître plongea la main à l’intérieur et en retira une pleine poignée de riz qu’il répandit sur son manteau en disant: « Tiens, c’est pour toi ».

Le Roi, n’y tenant plus, lui lança: « Serais-tu devenu fou, toi que l’on dit si sage? » Après un long silence, le Maître répondit: « Je me suis présenté chez toi hier dans mon habit de mendiant et l’on m’a donné les restes comme à un chien. Aujourd’hui, j’arrive richement vêtu et on m’honore. C’est donc mon manteau que l’on invite, il est normal que ce soit lui qui se nourrisse. »

Sur quoi devons-nous juger autrui ? Sur les apparences ou sur ce qu’il est vraiment ?

R38. Sincérité : le vase casséAdrien poursuivait le chat dans le salon quand

tout à coup, sans s’en rendre compte, il heurta le vase de Chine avec sa main gauche. C’était un vase de porcelaine, de 50 cm de haut, avec des dessins très fins. Maman disait que c’était le plus bel objet du salon.

Après s’être balancé un instant, le vase se renversa et tomba, l’ouverture en bas, sur le devant de cheminée. Patatras ! Il était en mille morceaux.

Que faire ? Adrien pensa d’abord à le réparer, mais devant l’ampleur de la tâche, il recula. Il récupéra soigneusement les morceaux dans une caisse, balaya bien soigneusement, la poussière de porcelaine, et attendit… le retour de Maman.

Qu’allait-elle lui dire ? Il n’en savait rien, mais il imaginait déjà toutes les phrases, sa tête, sa déception, ses cris. Une gifle, peut-être, ou une privation très salée ?

Bruit de clef dans la serrure… C’est elle !« Maman, n’avance pas. J’ai quelque chose

d’important à te dire.- Que se passe-t-il, mon chéri ?- Maman, j’ai… J’ai cassé le vase du salon !

C’était en jouant avec le chat. Je le regrette, je t’assure !

- Ah bon ! Je vois que tu regrettes, c’est le plus important. Et tu as ramassé les morceaux ?

- J’ai tout récupéré dans une caisse.

- On verra ce qu’on peut en faire. De toute façon, cela devait arriver. Nous aurions dû le mettre dans la vitrine. Le plus important, Adrien, c’est que tu m’en aies parlé tout de suite. Parce que tu as été sincère, tu ne seras pas puni ! »

Faute avouée est à demi pardonnée.

R39. Tricherie : la Belette et le CastorLa Belette n’apprenait jamais ses leçons ; mais

au moment des interrogations, elle mettait son cahier sur ses genoux, ou l’ouvrait sur son cartable.

Le Castor, lui, travaillait régulièrement et ne trichait jamais. Il observa la Belette et surprit son stratagème. Il en fut révolté : comment les professeurs ne la voyaient-ils pas ? Il alla dénoncer la paresseuse, car il ne pouvait plus supporter cette injustice.

Mieux surveillée, la coupable fut démasquée. Certes, elle avait gagné quelques bonnes notes, mais elle avait perdu pour longtemps la confiance de ses maîtres.

R40. Les vertus du beau langageUn PDG, avant de choisir ses collaborateurs, les

conviait à une table de café et les laissait s’exprimer librement. A la fin du repas, il leur annonçait s’ils étaient engagés ou non.

Comme les conversations étaient toujours différentes, on lui demanda quel était son critère de sélection. Il répondit :

« Le langage. Si les expressions utilisées sont soignées et élégantes, j’en déduis que le candidat sera un collaborateur attentif et loyal. Si, au contraire, le langage est vulgaire ou mal maîtrisé, je pense qu’il sera peu fiable dans les missions qui lui seront confiées. »

Le langage est le reflet de l’âme.

R41. Socrate et la mortQuand on vint lui annoncer que les Athéniens

l’avaient condamné à mort, Socrate répondit que la nature en avait fait autant pour eux ; et comme sa femme se lamentait de le voir mourir injustement : « Voulais-tu donc, lui dit-il, que ce fût justement ? »

Quand il lui fallut boire la ciguë, Apollodore lui donna un beau manteau afin qu’il le mît pour mourir, mais Socrate lui dit : « Mon vieux manteau était bon quand je vivais, n’est-il plus convenable pour mourir ? »

Page 27: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

R42. Le vol : les gâteaux secs

Benjamin, pensionnaire, reçut par la poste un paquet de gâteaux de sa mère.

Il en mangea quelques-uns et cacha le reste sous son oreiller. Après déjeuner, il voulut en prendre d'autres : la boîte avait disparu!

Quelque temps après, son capitaine, auquel il avait raconté le vol de ses gâteaux, voit un autre gamin en train de manger les gâteaux volés, caché sous un arbre.

Il retourne voir Benjamin et lui dit : « J’ai trouvé ton voleur. Veux-tu m'aider à lui

donner une leçon ?- D'accord, comment allez-vous le punir ?- On ne va pas le punir. Le seul résultat, c'est

qu'il t'en voudrait. J'aimerais que tu demandes à ta mère de t'envoyer un autre paquet de gâteaux. »

Dès que le nouveau paquet fut arrivé, Benjamin prévint son capitaine.

« Maintenant, dit celui-ci, le voleur est près du tennis. Va le voir et partage tes gâteaux avec lui.

- Mais c'est lui qui les a volés!- Je sais. Mais fais-le quand même, et regarde ce

qui va se passer. »Une demi-heure plus tard, le capitaine vit les

deux garçons revenir du tennis bras dessus, bras dessous. Celui qui avait volé les gâteaux essayait de convaincre Benjamin d'accepter son couteau suisse en paiement pour les gâteaux volés, et Benjamin refusait le cadeau de son nouvel ami, disant que quelques gâteaux secs n'étaient pas si importants que cela...

Nos réactions peuvent changer la vie des autres.Punir n'est pas toujours la meilleure solution.Trouver des solutions positives aux problèmes

demande un peu de créativité... mais cela en vaut vraiment la peine !

R43. Optimisme : Le vieil homme et la ville

Il était une fois un vieil homme, assis à la porte d’une ville.

Un jeune homme s’approche de lui :« Je ne suis pas d’ici, je viens de loin ; dis moi,

vieil homme, comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? »

Au lieu de lui répondre, le vieillard lui renvoie la question :

« Et dans la ville d’où tu viens, comment les gens étaient-ils donc ? »

Le jeune homme aussitôt, plein de hargne :« Egoïstes et méchants, au point qu’il m’était

impossible de les supporter plus longtemps ! C'est pourquoi j’ai préféré partir ! »

Le vieillard :« Mon pauvre ami, je te conseille de passer ton

chemin: les gens d'ici sont tout aussi méchants et tout aussi égoïstes ! »

Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approche du même vieillard :

« Salut, ô toi qui es couronné d’ans ! Je débarque en ces lieux ; dis-moi, comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? »

Et le vieil homme de le questionner à son tour :« Dis-moi d’abord, là d’où tu viens, comment

les gens étaient-ils ? »Le jeune homme, dans un grand élan :« Honnêtes, bons et accueillants ! Je n’avais

que des amis; ô que j’ai eu de peine à les quitter ! »

Le vieillard : « Eh bien, ici également, tu ne trouveras que des gens honnêtes, accueillants et pleins de bonté. »

Un marchand faisait boire ses chameaux non loin de là, et il avait tout entendu :

« Comment t’est-il possible, ô vieil homme que je prenais pour un sage, de donner, à la même question, deux réponses aussi diamétralement opposées ? Serait-ce un poisson d'avril? »

« Mon fils, déclara le vieil homme, chacun porte en son cœur son propre univers et le retrouvera en tous lieux. Ouvre ton cœur, et ton regard sur les autres et sur le monde sera changé… »

R44. Humilité de JoabJoab était un général hébreu sous le règne de

David. Il faisait la guerre aux Ammonites, tandis que le roi David demeurait dans Jérusalem.

Quand il fut sur le point de prendre la ville de Rabba, il envoya des messagers à David, en lui demandant :

« Maintenant que j’ai terminé le siège, réunis le reste de l’armée et viens prendre la ville, pour que ce ne soit pas moi qui la prenne et qu’elle ne porte pas mon nom. »

R45. La hache et l’amitié (Esope)Deux voyageurs suivaient la même route. L'un

d'eux ayant trouvé une hache, l'autre dit : « Nous avons fait une trouvaille.– Ne dis pas « nous avons », dis « j’ai » fait une

trouvaille », corrigea le premier. Peu après, survinrent ceux qui avaient perdu la

hache. Se voyant poursuivi, celui qui la portait dit à son compagnon :

« Nous sommes perdus. – Ne dis pas « nous sommes » mais « je suis »

perdu, répliqua l'autre, car quand tu as trouvé la hache, tu ne m'as pas associé à ta trouvaille. »

S'ils n'ont pas de part à nos succès, nos amis nous lâcheront quand nous serons dans le malheur.

Page 28: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

R46. Apophtegmes de DiogèneL’AME : Diogène s'étonnait de voir les musiciens

accorder les cordes de leur lyre, mais de laisser désaccordées les dispositions de leur âme ; les mathématiciens fixer leurs regards sur le soleil et la lune, mais ne pas remarquer ce qui se passe à leur pieds ; les orateurs mettre tout leur zèle à parler de la justice, mais ne point du tout la pratiquer ; et encore les philosophes blâmer l'argent, mais le chérir par dessus tout.

LA VIEILLESSE : A ceux qui disaient : « Tu es vieux, repose-toi », Diogène répliqua : « Pourquoi donc ? Si je courais au stade la course longue, faudrait-il que je me repose tout près du but, au lieu de bander davantage mes muscles ? »

LA SOBRIETE : Ayant vu un jour un jeune enfant qui buvait dans ses mains, il sortit son gobelet de sa besace et le jeta, en disant : «  Un jeune enfant m'a battu sur le chapitre de la frugalité ». Il jeta également son écuelle, parce qu'il avait vu de la même façon un jeune enfant qui, parce qu'il avait brisé sa gamelle, recueillait ses lentilles dans le creux de son petit morceau de pain ».

LES ECHECS : Un jour, il demandait l'aumône à une statue. Comme on l'interrogeait sur la raison qui le poussait à agir ainsi : « Je m'exerce, dit-il, à essuyer des échecs ».

SIMPLICITE : Alors qu'il prenait le soleil, Alexandre (le Grand) survint qui lui dit : « Demande-moi ce que tu veux ». Et lui de répondre : « Cesse de me faire de l'ombre ».

HUMILITE : Un méchant homme avait mis cette inscription sur sa maison : « Que rien de mauvais n'entre ici ». « Mais le propriétaire de la maison », dit Diogène, « par où donc rentrera-t-il ? »

HUMANITE : Alors qu'il sortait du bain, quelqu'un lui demanda s'il y avait beaucoup d'hommes qui se baignaient; il répondit que non. Mais quand on lui demanda s'il y avait foule, il répondit que oui.

Ayant allumé une lanterne en plein jour, il dit : « Je cherche un homme ».

ORGUEIL : Un jour qu'il marchait sur les tapis de Platon - ce dernier avait invité des amis qui venaient de chez Denys -, Diogène dit : «  Je marche sur la vaine gloire de Platon ». Mais Platon lui rétorqua : « Comme tu laisse transparaître ton orgueil, Diogène, tout en ayant l'air de ne pas être orgueilleux ».

SINCERITE : Comme on lui demandait ce qu'il y a de plus beau au monde, Diogène répondit : « Le franc-parler ».

R47. Lire l’EvangileDans l’ouvrage Récits d’un pèlerin russe, on peut

lire cette histoire vraie. Un soldat esclave de l’alcool et menacé de licenciement se rend auprès d’un saint moine et lui demande ce qu’il devrait faire pour vaincre son vice. Celui-ci lui recommande de lire chaque soir, avant de se coucher, un chapitre de l’évangile. Il se procure un évangile et commence à le faire consciencieusement. Cependant, au bout d’un certain temps, il se rend à nouveau auprès du moine, et désolé, lui dit : « Père, je suis trop ignorant

et je ne comprends rien à ce que je lis ! Donnez-moi autre chose à faire ». Il lui répond : « Continue seulement à lire. Toi, tu ne comprends pas mais les démons comprennent et tremblent ».

Il obéit et fut libéré de son vice. Pourquoi ne pas essayer ?

R48. Dieu ne nous laisse pas seulsDieu prend soin de nous, il se soucie de nous et

de quelle manière ! Un homme fit un rêve. Il voyait deux rangées de pas imprimés sur le sable du désert et comprenait que l’une correspondait à ses propres pieds et l’autre à ceux de Jésus qui marchait près de lui. A un moment donné, la deuxième rangée de pas disparaît et il comprend que cela correspond précisément à un moment difficile de sa vie. Il se plaint auprès du Christ qui l’a laissé seul au moment de l’épreuve. « Mais j’étais avec toi ! » répond Jésus. « Mais comment pouvais-tu être avec moi si les traces de tes pas n’apparaissent pas sur le sable ? ». « Les traces sont celles de mes pas à moi, répond Jésus. A ce moment-là je t’avais pris sur mes épaules ! ».

Souvenons-nous de cette histoire lorsque nous sommes nous aussi tentés de nous plaindre auprès du Seigneur parce qu’il nous laisse seuls.

R49. Dieu est un sculpteurUn jour Michel-Ange, qui se promenait dans un

jardin à Florence, vit, dans un coin, un bloc de marbre qui dépassait de terre, à moitié recouvert d’herbe et de boue. Il s’arrêta brusquement comme s’il avait vu quelqu’un et, se tournant vers les amis qui l’accompagnaient, s’exclama : « Dans ce bloc de marbre est renfermé un ange ; je dois le faire sortir ». Et, s’armant d’un burin, il commença à dégrossir le bloc de marbre jusqu’à ce qu’émerge la silhouette d’un bel ange.

Dieu aussi nous regarde et nous voit de cette manière : comme des blocs de pierre encore informes, et il se dit : « Une créature nouvelle et belle qui attend de venir à la lumière se cache ici ; de surcroît, l’image de mon propre Fils Jésus Christ y est cachée (nous sommes destinés à devenir ‘conformes à l’image de son Fils’) ; je veux la faire sortir ! ». Et alors, que fait-il ? Il prend le burin qui est la croix, et commence à travailler ; il prend la cisaille de l’élagueur et commence à tailler. Nous ne devons pas penser à Dieu sait quelles croix terribles. Il n’ajoute en général rien à ce que la vie, seule, présente de souffrance, fatigue, épreuves ; il fait seulement en sorte que ces choses servent à notre purification. Il nous aide à ne pas les gâcher.

R50. Quelles sont mes priorités ?Les gros cailloux

On demanda un jour à un vieux professeur d’intervenir, en tant qu’expert, sur le thème de la planification la plus efficace de son temps, devant

Page 29: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

les cadres supérieurs de quelques grosses entreprises américaines. Il décida de tenter une expérience. Debout face au groupe prêt à prendre des notes, il sortit un grand vase en verre vide, du dessous de la table. Il prit également une douzaine de cailloux de la taille de balles de tennis qu’il déposa délicatement un à un dans le vase jusqu’à ce qu’il soit plein. Lorsqu’il devint impossible d’ajouter d’autres cailloux, il demanda à ses élèves : « Le vase vous semble-t-il plein ? » et tous répondirent : « Oui ! ». Il attendit quelques instants puis ajouta : « Vous en êtes sûrs ? »

Il se pencha à nouveau et sortit du dessous de la table une boîte remplie de gravillon qu’il versa avec soin sur les gros cailloux en bougeant légèrement le vase afin que celui-ci s’infiltre jusqu’au fond entre les cailloux. « Le vase est-il plein cette fois ? » demanda-t-il. Devenus plus prudents, les élèves commencèrent à comprendre et répondirent : « Peut-être pas encore ». « Bien ! », répondit le vieux professeur. Il se pencha à nouveau et sortit cette fois un sac de sable qu’il versa prudemment dans le vase. Le sable remplit tous les espaces entre les cailloux et le gravillon. Il demanda à nouveau : « Le vase est-il plein maintenant ? » Tous répondirent sans hésiter : « Non ! ». En effet, répondit le vieux professeur et, comme s’y attendaient les élèves, il prit la carafe posée sur la table et versa l’eau qu’elle contenait, dans le vase, jusqu’au bord.

Il leva alors les yeux vers son auditoire et demanda : « Quelle grande vérité nous enseigne cette expérience ? ». Le plus audacieux, pensant au thème du cours (la planification du temps), répondit : « Ceci montre que même lorsque notre agenda est entièrement rempli, avec un peu de bonne volonté on peut toujours y ajouter un engagement, une chose supplémentaire à faire ». « Non, répondit le professeur. Ce n’est pas cela. Cette expérience nous démontre autre chose : si l’on ne met pas d’abord les gros cailloux dans le vase, on ne réussira jamais à les faire entrer par la suite. Il y eut un moment de silence et tous prirent conscience de l’évidence de cette affirmation. Il poursuivit alors : « Quels sont les gros cailloux, les priorités, dans votre vie ? La santé ? La famille ? Les amis ? Défendre une cause ? Réaliser une chose qui vous tient à cœur ? La chose importante est de mettre d’abord ces gros cailloux dans votre agenda. Si l’on donne la priorité à mille autres petites choses (le gravillon, le sable) on remplira sa vie de futilités et l’on ne trouvera jamais le temps de se consacrer aux choses vraiment importantes. N’oubliez donc pas de vous poser souvent la question : ‘Quels sont les gros cailloux dans ma vie ?’ et de les mettre à la première place dans votre agenda ». Puis, d’un geste amical le vieux professeur salua l’auditoire et quitta la salle.

R51. La calomnie : La pouleUne femme alla un jour se confesser à saint

Philippe Néri, s’accusant d’avoir dit du mal de certaines personnes. Le saint lui accorda l’absolution mais lui donna une étrange pénitence. Il lui demanda de rentrer chez elle, de prendre une poule et de revenir le voir, en plumant la poule le long du chemin. Lorsqu’elle fut de retour, il lui dit : « Maintenant rentre à la maison et ramasse une à une les plumes que tu as laissées tomber en venant jusqu’ici ». « C’est impossible ! s’exclama-t-elle. Le vent les a sûrement dispersées entre-temps dans toutes les directions ». Saint Philippe l’attendait là. « Tu vois, lui dit-il, de même qu’il est impossible de ramasser les plumes lorsqu’elles ont été éparpillées par le vent, il est également impossible de retirer des ragots et des calomnies une fois qu’ils ont été prononcés ».

R52. Le péché est une stalagmiteUne image tirée de la nature aide à comprendre

pourquoi Dieu seul peut pardonner les péchés. Il s’agit de l’image de la stalagmite. La stalagmite est une colonne de calcaire qui se forme au fond de certaines grottes millénaires suite à la chute de gouttes d’eau calcaire du plafond de la grotte. La colonne qui est suspendue au plafond de la grotte est appelée « stalactite », celle qui se forme à partir du sol, à l’endroit où tombe la goutte d’eau, est appelée « stalagmite ». L’essentiel est constitué d’eau et s’écoule à l’extérieur, mais dans chaque goutte d’eau il y a un petit pourcentage de calcaire qui se dépose et s’unit au précédent dépôt. C’est ainsi qu’au fil des années se forment des colonnes aux reflets irisés, belles à voir mais qui ressemblent, si on les observe de plus près, aux barreaux d’une cage ou aux dents pointues d’un fauve dont la gueule est grande ouverte.

C’est exactement ce qui se produit dans notre vie. Au fil des années, nos péchés tombent au fond de notre cœur comme autant de gouttes d’eau calcaire. Chacun y a déposé un peu de calcaire, c’est-à-dire d’opacité, de dureté et de résistance à Dieu qui s’est fondu avec celui qui a été laissé par le péché précédent. Comme dans le cas de la nature, l’essentiel a glissé et est parti, grâce à la confession, l’eucharistie et la prière. Mais chaque fois, quelque chose de non dissolu est resté, parce que notre repentir et nos intentions n’étaient pas parfaites. Et ainsi, notre stalagmite personnelle a grandi comme une colonne de calcaire, comme un buste rigide de plâtre qui emprisonne notre volonté. On comprend alors immédiatement ce qu’est le fameux « cœur de pierre » dont parle la Bible : c’est le cœur que nous nous sommes créés nous-mêmes, à force de compromis et de péchés.

Page 30: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des
Page 31: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

IV. SAGESSE UNIVERSELLE

S1. SocrateConnais-toi toi-même. La sagesse commence dans l'émerveillement.Il n'y a point de travail honteux.Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.Mieux vaut encore subir l'injure que la

commettre.Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien.Je ne suis ni Athénien, ni Grec, mais un

citoyen du monde.Ce qui fait l'homme, c'est sa grande faculté

d'adaptation.Un trésor de belles maximes est préférable à

un amas de richesses.Une vie sans examen ne vaut pas la peine

d'être vécue.Vous pouvez cacher aux autres une action

répréhensible, mais jamais à vous-même.

S2. PlatonL'amour est aveugle.Entre amis, tout est commun.La vie est un court exil.La victoire sur soi est la plus grande des

victoires.Il faut aller à la vérité avec toute son âme.La perversion de la cité commence par la

fraude des mots.L'essentiel n'est pas de vivre, mais de bien

vivre.La simplicité véritable allie la bonté à la

beauté.Il ne dépend que de nous de suivre la route

qui monte et d'éviter celle qui descend.Le sage parle parce qu'il a quelque chose à

dire, le fou parce qu'il a à dire quelque chose.

S3. AristoteQui peut le plus peut le moins.La nature ne fait rien sans objet.On ne devient homme qu'en se surpassant.L'objet de la guerre, c'est la paix.Le sage est heureux jusque dans les tortures.Entre deux maux, il faut choisir le moindre.Le sacrifice de soi est la condition de la vertu.Celui qui n'est plus ton ami ne l'a jamais été.L'ignorant affirme, le savant doute, le sage

réfléchit.Le commencement est beaucoup plus que la

moitié de l'objectif.Nous ne connaissons pas le vrai si nous

ignorons les causes.La plus grande injustice est de traiter

également les choses inégales.Le bien pour l'homme consiste dans une

activité de l'âme en accord avec la vertu.

S4. Marc Aurèle, PenséesNe discours plus sur ce que doit être l'homme

de bien, mais deviens un homme de bien.La douceur est invincible.Notre vie est ce qu'en font nos pensées.L'homme intelligent place son bonheur dans

sa propre conduite.Rejette l'opinion et tu seras sauvé.L'homme ordinaire est exigeant avec les

autres. L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.

Chacun vaut ce que valent les objectifs de son effort.

La nature rend chacun de nous capable de supporter ce qui lui arrive.

On est souvent injuste en s'abstenant d'agir et non seulement en agissant.

On ne perd d'autre existence que celle qu'on vit et on ne vit que celle qu'on perd.

Les effets de la colère sont beaucoup plus graves que les causes.

Tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même.

Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier.

Prends le temps d'apprendre quelque chose de bon et cesse de papillonner !

Que toutes nos pensées soient telles que si on te demandait à tout instant ce que tu penses tu puisses toujours l'avouer sans honte.

Le propre de l'homme est d'aimer même ceux qui l'offensent.

Qui vit en paix avec lui-même vit en paix avec l'univers.

En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux.

Rien n'est avantageux qui te fait perdre le respect de toi-même.

S5. Saint AugustinAime, et fais ce que tu veux.On ne connaît personne sinon par l'amitié.Dieu entend mieux un sanglot qu'un appel.L'habitude est une seconde nature.Se tromper est humain, persister dans son

erreur est diabolique.La liberté est le privilège des grands coeurs.La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans

mesure.Celui qui se perd dans sa passion perd moins

que celui qui perd sa passion.Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent

pas n'en lisent qu'une page.Nul n'est sage à moins d'être heureux.La prière est le plus grand rempart de l'âme.Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant

que le mauvais d'un pas ferme.

Page 32: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

S6. Caton l’Ancien, Dicta filio meoConseils de Caton l’Ancien à son fils :1. Deo supplica. (Supplie Dieu)2. Parentes ama. (Aime tes parents)3. Cognatos cole. (Honore tes proches)4. Datum serva. (Conserve le dépôt)5. Foro parce. (Epargne au marché)6. Cum bonis ambula. (Marche avec les bons)7. Antequam voceris, ne accesseris. (N’interviens pas avant qu’on t’appelle)8. Mundus esto. (Sois pur)9. Saluta libenter. (Salue volontiers)10. Maiori concede, minori parce. (Cède au plus âgé, épargne le plus jeune)11. Magistratum metue. (Crains le magistrat)12. Verecundiam serva. (Observe le respect)13. Rem tuam custodi. (Garde ton bien)14. Diligentiam adhibe. (Applique-toi)15. Familiam cura. (Occupe-toi de ta famille)16. Mutuum da. (Donne en retour)17. Cui des videto. (Réfléchis à qui tu donnes)18. Convivare raro. (Festoie rarement)19. Quod satis est dormi. (Dors assez)20. Coniugem ama. (Aime ton épouse)21. Iusiurandum serva. (Observe le serment)22. Vino tempera. (Modère le vin)23. Pugna pro patria. (Combats pour la patrie)24. Nihil temere credideris. (Ne sois pas crédule)25. Meretricem fuge. (Fuis la prostituée)26. Libros lege. (Lis des livres)27. Quae legeris memento. (Mémorise-les)28. Liberos erudi. (Instruis tes enfants)29. Blandus esto. (Sois agréable à vivre)30. Irascere ob rem gravem. (Fâche-toi en cas grave)31. Neminem riseris. (Ne raille personne)32. In iudicio adesto. (Témoigne au tribunal)33. Ad praetorium stato. (Tiens ton rang)34. Consultus esto. (Sois compétent)35. Virtute utere. (Fais preuve de vertu)36. Trocho lude. (Joue au cerceau)37. Aleam fuge. (Fuis les dés)38. Litteras disce. (Apprends les lettres)39. Bono benefacito. (Fais du bien au bon)40. Tute consule. (Donne un avis sûr)41. Maledicus ne esto. (Ne médis pas)42. Existimationem retine (Retiens ton jugement)43. Aequum iudica. (Juge justement)44. Nihil mentire. (Ne ments en rien)45. Iracundiam rege. (Contrôle ta colère)46. Parentem patientia vince. (Vainc ton père par la patience)47. Minorem ne contempseris. 48. Nihil arbitrio virium feceris.49. Patere legem quam ipse tuleris.50. Benefici accepti esto memor.51. Pauca in convivio loquere.52. Miserum noli irridere. 53. Minime iudica. (Ne juge pas du tout)54. Alienum noli concupiscere.55. Illud aggredere quod iustum est.56. Libenter amorem ferto. (Accepte l’amour)57. Liberalibus stude. (Etudie les humanités)

S7. La Rochefoucauld, Maximes (1)Le découragement est la mort morale. Un homme d'esprit serait bien embarrassé

sans la compagnie des sots.Il ne faut pas s'offenser que les autres nous

cachent la vérité, puisque nous nous la cachons si souvent à nous-mêmes.

L'esprit est toujours la dupe du coeur .Nous plaisons plus souvent dans le commerce

de la vie par nos défauts que par nos qualités.Le propre de la médiocrité est de se croire

supérieur.Ce qui nous rend la vanité des autres

insupportable, c'est qu'elle blesse la nôtre.Il faut de plus grandes vertus pour soutenir la

bonne fortune que la mauvaise.Notre méfiance justifie la tromperie d'autrui.L'homme le plus simple qui a de la passion

persuade mieux que le plus éloquent qui n'en a point.

Il y a dans la jalousie plus d'amour-propre que d'amour.

La modestie est au mérite ce que les ombres sont aux figures dans un tableau : elle lui donne de la force et du relief.

Le bonheur est toujours à la portée de celui qui sait le goûter.

La nature fait le mérite, et la fortune le met en œuvre.

S8. La Rochefoucauld, Maximes (2)On croit quelquefois haïr la flatterie, mais on

ne hait que la manière de flatter.On ne veut point perdre la vie, et on veut

acquérir de la gloire.La fortune nous corrige de plusieurs défauts

que la raison ne saurait corriger.L'hypocrisie est un hommage que le vice rend

à la vertu.La faiblesse est plus opposée à la vertu que le

vice.Il faut gouverner la fortune comme la santé :

en jouir quand elle est bonne, prendre patience quand elle est mauvaise.

Il n'y a que les personnes qui ont de la fermeté qui puissent avoir une véritable douceur.

Il est plus nécessaire d'étudier les hommes que les livres.

Il y a de méchantes qualités qui font de grands talents.

La plupart des hommes ont, comme les plantes, des propriétés cachées que le hasard fait découvrir.

Quand on ne trouve pas son repos en soi-même, il est inutile de le chercher ailleurs.

Peu de gens sont assez sages pour préférer le blâme qui leur est utile à la louange qui les trahit.

Rien n'est si contagieux que l'exemple.Peu de gens savent être vieux.On pardonne tant que l'on aime.

Page 33: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

S9. Consejos en español (1)Dime de que alardeas y te diré de que careces.El éxito consiste en seguir siempre adelante.El éxito es un logro; no es un regalo.El hábito no hace al monje.El que persevera, alcanza.El que siembra recoge sus frutos.El trabajo es la ley de la felicidad.En las adversidades sale a luz la virtud.Es mejor prevenir que curar.Es mejor sufrir una injusticia que cometerla.Fe es la fuerza de la vida.La manera de dar vale más que lo que se da.La primera riqueza es la salud.La victoria pertenece al más perseverante.La vida es una larga lección de humildad.Lo que no me mata, me fortalece.Mantén vivos los sueños de tu juventud.Ningún trabajo es deshonra.No cambian las cosas, cambiamos nosotros.No encuentres la falta, encuentra el remedio.No gastes tu dinero antes de ganarlo.No hagas a los demás lo que no quieras para ti.No hay mal que por bien no venga.Ojos que no ven, corazón que no sienteToma las cosas por el lado bueno.Un corazón bondadoso es un precioso tesoro.Uno es fiel a sí mismo y basta.Yo he vivido porque he soñado mucho.

S10. Consejos en español (2)Amo al mundo, porque mi mundo eres tú.Con la vara que midas, serás medido.Cualquier poder, si no se basa en la unión, es débil.De dos males, elige el menor.El agradecimiento es la memoria del corazón.El amor lo puede todo.El corazón tiene razones que la razón no entiende.El generoso perdona sin que el culpable se lo pida.El pez muere por su propia boca.El que no escucha consejos no llega a viejo.En la vida todo se devuelve.Haz lo necesario para lograr tu más ardiente deseo y acabarás lográndolo. Justa causa de alegría es ver feliz a un amigo.La alegría, cuanto más se gasta, más queda.La gratitud nunca es gratuita.La lealtad tiene un corazón tranquilo.La medida del amor es amar sin medida.La mejor almohada es una buena conciencia.Llevadera es la labor cuando muchos comparten la fatiga.Los caminos de la lealtad son siempre rectos.No hagas lo que no te gusta que te haganNo tires piedras en el manantial donde has bebido.Ojo por ojo y el mundo terminara ciego.Quien siembra amor, cosecha amigos.

S11. Consejos en español (3)Con caridad el pobre es rico, sin caridad cualquier rico es pobre.Cuando dais de vuestros bienes, sólo dais un poco. Cuando dais algo de vosotros mismos, es cuando realmente dais.Donde quiera que hay un hombre, hay ocasión de hacer un beneficio.La constancia es la virtud por la que todas las otras virtudes dan su fruto.La generosidad no es otra cosa que la piedad de las almas nobles.La generosidad no necesita salario: se paga por sí misma.La generosidad sufre las desgracias del prójimo, como si fuera ella la responsable.La gente que da mucho es propensa a recibir del mismo modo.La verdadera generosidad hacia el porvenir es darlo todo en el presente.Nunca mejora su estado quien muda solamente de lugar y no de vida y costumbres.Puede ser un héroe lo mismo el que triunfa que el que sucumbe, pero jamás el que abandona el combate.Quien da limosna de continuo tendrá siempre riquezas.

S12. Consejos en español (4)Bienaventurados los que saben dar sin recordarlo, y recibir sin olvidarlo.Cuando los hombres tienen la misma voluntad, su fuerza quiebra el metal.La fidelidad es el esfuerzo de un alma noble para igualarse a otra más grande que ella.La lealtad constituye el más sagrado bien del corazón humano.La lealtad es el camino más corto entre dos corazones.Los que quieren hacer a dos partidas, suelen conseguir el desprecio de ambos.No maquines mal alguno contra el amigo que ha puesto en ti su confianza.Nunca he engañado a mi mujer. No es ningún mérito: la amo.Quien no es generoso está muy cerca de ser injusto.Sed generosos y comprensivos. Que nadie venga a vosotros sin que pueda irse mejor y más feliz.Sentir gratitud y no expresarla es como envolver un regalo y no darlo.Si das luz para encender la vida de tu hermano, en ti brillará más esplendorosa.Sólo un exceso es recomendable en el mundo: el exceso de gratitud.Un hombre que no cumple su palabra no es más útil que un carro tirado por bueyes sin yugo o que un coche sin tiro.Una alegría compartida se transforma en doble alegría; una pena compartida, en media pena.

Page 34: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

S13. William Shakespeare

A fool thinks himself to be wise, but a wise man knows himself to be a fool.

A peace is of the nature of a conquest; for then both parties nobly are subdued, and neither party loser.

Art made tongue-tied by authority.Be thou familiar, but by no means vulgar.Better a witty fool than a foolish wit.Better three hours too soon than a minute too

late.Everyone ought to bear patiently the results

of his own conduct.I wasted time, and now doth time waste me.Nothing can come of nothing.One touch of nature makes the whole world

kin.Suit the action to the word, the word to the

action.Things done well and with a care, exempt

themselves from fear. To be, or not to be: that is the question.We know what we are, but know not what we

may be.

S14. William Blake

A truth that's told with bad intent, Beats all the lies you can invent.

Energy is eternal delight.Always be ready to speak your mind and a

base man will avoid you.He who desires, but acts not, breeds

pestilence.I must create a system, or be enslaved by

another man's.I myself do nothing. The Holy Spirit

accomplishes all through me.Innocence dwells with Wisdom, but never with

Ignorance.It is easier to forgive an enemy than to forgive

a friend.No bird soars too high if he soars with his own

wings.Those who control their passions do so

because their passions are weak enough to be controlled.

To see a world in a Grain of Sand,And a Heaven in a Wild Flower,Hold Infinity in the palm of your hand,And eternity in an hour.

When thou seest an eagle, thou seest a portion of genius; lift up thy head!

Those who restrain desire, do so because theirs is weak enough to be restrained.

To generalize is to be an idiot.O why was I born with a different face?

Why was I not born like rest of my race?When the doors of perception are cleansed,

man will see things as they truly are, infinite. The man who never alters his opinions is like

standing water, and breeds reptiles of the mind.

S15. Benjamin Franklin (1)A good conscience is a continual Christmas.A place for everything, everything in its place.Absence sharpens love, presence strengthens it.Admiration is the daughter of ignorance.Be slow in choosing a friend, slower in changing.Beauty and folly are old companions.By failing to prepare, you are preparing to fail.Creditors have better memories than debtors.Diligence is the mother of good luck.Distrust and caution are the parents of security.Eat to please thyself, but dress to please others.Either write something worth reading or do something worth writing.Employ thy time well, if thou meanest to gain leisure.Experience is a dear teacher, but fools will learn at no other.Games lubricate the body and the mind.Genius without education is like silver in the mine.Half a truth is often a great lie.Having been poor is no shame, but being ashamed of it, is.He that can have patience can have what he will.He that composes himself is wiser than he that composes a book.He that won't be counseled can't be helped.He who falls in love with himself will have no rivals.Honesty is the best policy.

S16. Benjamin Franklin (2)If a man could have half of his wishes, he would double his troubles.If passion drives you, let reason hold the reins.If you desire many things, many things will seem few.If you would be loved, love and be lovable.If you would know the value of money, go and try to borrow some.It is easier to prevent bad habits than to break them.It is much easier to suppress a first desire than to satisfy those that follow.Lost time is never found again.Never confuse motion with action.Never leave that till tomorrow which you can do today. Observe all men, thyself most.One today is worth two tomorrows.Our necessities never equal our wants.Rather go to bed with out dinner than to rise in debt.Rebellion against tyrants is obedience to God. Time is money.Well done is better than well said.Whatever is begun in anger ends in shame.When in doubt, don't.Where liberty is, there is my country.You may delay, but time will not.

Page 35: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

V. VERTUS HUMAINES

V1. SEPTEMBRE : ORDRE1) Qu’est-ce que l’ordre ?Une vertu très utile, qui consiste à mettre

chaque chose à sa vraie place : dans l’espace, dans le temps et dans l’importance. L’ordre de ma chambre est le reflet de celui de mon esprit.

2) Pourquoi vivre l’ordre ?— Pour respecter la vérité des choses. — Par souci d’efficacité : aller à l’essentiel.— Pour la propreté et la beauté.3) L’accident d’avion : Un grave accident

est arrivé à un avion, il y a quelques années, à cause d’un pneu qui traînait sur la piste de décollage. Aspiré par un réacteur, il a provoqué un incendie de moteur. Cela montre que chaque chose doit être à sa place.

4) Comment vivre l’ordre ?— Bien ranger sa chambre.— Ici, mettre les papiers dans les corbeilles.— Bien connaître son emploi du temps.— Faire le travail scolaire en 1er.— S’avancer en début d’année, pour rester

toujours en avance.

V2. OCTOBRE : CAMARADERIE1) Qu’est-ce que la camaraderie ? C’est le fait de respecter tous les autres

élèves de la classe, quels qu’ils soient.2) Pourquoi vivre la camaraderie ?C’est une question de justice. Nous

travaillons ensemble, et tous ont le droit d’être traités correctement pour pouvoir travailler sereinement.

3) Dominique Savio : Dans la classe où il était, deux garçons avaient mis de la neige dans le vieux poêle à charbon, ce qui provoqua une énorme fumée. L’instituteur, arrivant dans la classe, demanda qui était le coupable. L’un des deux fautifs déclara que c’était Dominique. Celui-ci ne voulut pas les dénoncer, car le professeur était très en colère, et il fut puni. Heureusement, après les cours, un de ses camarades révéla à l’instituteur que Dominique n’était pas coupable, et celui-ci s’excusa auprès de Dominique.

3) Résolutions pour commencer :— Prêter mes affaires à qui les demandera,

sans discuter.— Ne jamais me moquer de l’intervention

d’un camarade en classe.— Ne pas utiliser de surnom, ne pas

m’emparer par jeu des affaires d’autrui.— Ne pas persécuter quelqu’un en

récréation ou en cours. Si quelqu’un attire l’attention ou subit les attaques des autres, je dois me mettre de son côté pour le soutenir, même s’il a beaucoup de défauts.

V3. NOVEMBRE, 1 : TRAVAIL1) Qu’est-ce que l’esprit de travail ?Une vertu qui consiste à lutter pour travailler

le mieux possible, à rechercher les occasions de servir, à s’améliorer sans cesse.

2) Pourquoi les méthodes de travail ?— Par justice : bien utiliser le temps qui nous

a été donné pour apprendre et nous former. — Pour apprendre à bien faire.— Pour gagner du temps.3) Une citationLe succès, c'est 20% d'inspiration et 80%

de transpiration.4) Quelques méthodes de travail— Bien écouter en cours : on passe ainsi

moins de temps à apprendre à la maison— Soigner avec amour son cahier de cours — Se mettre vite à son travail le soir, et

apprendre les leçons avant de faire les exercices— Faire des fiches pour mieux retenir— Remplir soigneusement le cahier de textes— Suivre, stylo à la main, la correction des

exercices et des devoirs— Préparer les devoirs en faisant des

exercices difficiles à la maison

V4. NOVEMBRE, 2 : DISCIPLINE1) Qu’est-ce que la discipline ?C’est la qualité du disciple, de l’élève qui

vient en classe pour apprendre (« discere » en latin). Ecouter les consignes du professeur, suivre le règlement, respecter les adultes.

2) Pourquoi la discipline ?— Indispensable dans la vie de groupe. — On ne peut faire ce qu’on veut ; mais dans

la direction proposée, on est plus efficace.— Le professeur est + dispos pour expliquer.— On apprend plus sereinement.3) Le sous-marin nucléaireLa discipline y est indispensable. A un ordre

du « pacha » (du commandant), on doit plonger, virer de bord, pour disparaître à la vue d’un autre vaisseau ou pour échapper à un missile.

4) Conseils pour une bonne discipline— L’uniforme : pour être présentable, sans

se compliquer la vie avec les marques.— La mise en rangs dans la cour, le silence

au début du cours : autant de minutes gagnées ! — Le respect du matériel : il appartient

aussi aux autres ! Et si chacun fait un trou, laisse sa trace, il ne reste plus rien.

— Lever le doigt pour demander l’autorisation de parler. Ainsi, les autres entendront la question et ne la re-poseront pas.

— Ne pas parler en cours.

Page 36: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

V5. DÉCEMBRE : GÉNÉROSITÉ1) Qu’est-ce que la générosité ?La vertu de ceux qui donnent et se

donnent, sans compter. 2) Pourquoi vivre la générosité ?— Parce que nous avons tout reçu.— Car nos biens sont aussi propriété des

autres, de la société qui nous protège.— Car donner nous fait grandir

intérieurement et nous rend joyeux.— Par amour : aimer, c’est tout donner.3) Alexandre et le mendiant : Un jour, un

mendiant vit passer l’armée d’Alexandre le Grand. « Aie pitié de moi, s’exclama-t-il, et donne-moi quelque chose qui me permette de survivre ! » Alexandre lui répondit : « Je te fais gouverneur de cinq villes ! » Devant l’étonnement du mendiant, il reprit : « Tu me demandes selon ce que tu es, je te donne selon ce que je suis ! »

4) Comment vivre la générosité ?— En famille et au collège, servir avec le

sourire. Apprécier les différents services. Faciliter la tâche à ceux qui servent à table.

— Consacrer chaque jour un moment à la prière. Le matin, offrir la journée. A midi, l’Angélus. Le soir, faire un vrai moment de prière et un examen de conscience.

V6. JANVIER, 1 : PROPRETÉ1) Qu’est-ce que la propreté ?La propreté est le bon entretien du corps et

des vêtements, ainsi que des affaires personnelles, et du lieu où l’on travaille.

2) Pourquoi vivre la propreté ?— Je suis responsable de mon corps, sans

en être propriétaire : je l’ai reçu.— Je me dois d’être propre pour les autres,

pour leur agrément et leur santé.— La propreté de mes vêtements et de mes

affaires leur permettra de durer et d’être utiles.— Je suis plus à l’aise dans la propreté.3) Le métro de Vienne : il est réputé pour

sa propreté. Un jour pourtant, des déjections de chien furent remarquées à une station par les caméras de surveillance. Un employé vint alors déposer un panneau de signalisation triangulaire, en attendant qu'un service de nettoyage règle le problème. Il faudrait faire cela partout.

4) Comment vivre la propreté ?— Etre toujours propre et habillé

proprement. — Me laver fréquemment les mains, les

cheveux et les dents. — Me doucher chaque jour et autant de fois

que nécessaire.— Changer régulièrement mes sous-

vêtements et mes vêtements.— Laisser propres la classe et la cour, et

les autres endroits que je fréquente.

V7. Janvier, 2 : Politesse & Humilité1) La politesse, l’humilité : quid ?La politesse est l’art de respecter les règles

des bonnes manières en société. L’humilité : ne pas se croire important.2) Pourquoi vivre ces vertus ?— L’homme poli montre sa bonne éducation.— Il sait respecter des règles qui ne sont pas

des lois, pour être agréable aux autres.— L’homme humble respecte la vérité sur lui-

même : si je disparaissais, la terre ne s’arrêterait pas de tourner.

3) Louis XIV : Tout en bénéficiant d’un extrême respect de la part de ses courtisans, Louis XIV manifestait sa politesse en étant toujours très ponctuel ; et s’il croisait une femme, qu’elle soit princesse ou servante, il lui cédait toujours le passage.

4) Comment vivre ces vertus ?— Respecter la politesse : Saluer,

remercier, bien se tenir à table, céder sa place aux personnes âgées, laisser passer les dames, soigner son vocabulaire, être à l’heure.

— Ne pas s’accorder d’importance. Ne pas se mettre en valeur, ne pas parler de soi, ne pas faire remarquer ses préférences, respecter les personnes de service.

— Politesse en trottinette et en voiture.

V8. FÉVRIER : FORCE D’ÂME 1) Qu’est-ce que la force d’âme ?Une vertu cardinale : la capacité à attaquer

avec audace, et à résister avec persévérance.2) Pourquoi vivre la force d’âme ?— Il faut aller au bout des décisions prises. A

quoi ressemblerait une volonté qui n’irait pas au bout de son projet ?

— On ne doit pas craindre l’opinion des autres, ni la mort, si on est dans son droit. Il faut bien mourir un jour.

— L’obstacle renforce la détermination.— Par amour : l’amour remplit de force.3) Foch et la force d’âme : Pendant la

bataille de la Marne, trois jours de suite forcé de reculer, chaque matin le maréchal Foch reprit l'offensive, si bien que son opiniâtreté eut raison des attaques de l'ennemi et qu'il finit par profiter d'une fausse manœuvre de celui-ci pour le prendre en flanc et le battre à son tour.

4) Comment vivre la force d’âme ?— Résister aux tentations : sentir n’est pas

consentir, et la volonté se renforce ainsi.— Travailler malgré la fatigue.— Aller à la Messe chaque dimanche.— Faire sa prière chaque jour.— Obéir aux parents du 1er coup.— Manger ce qui est servi, même si cela

ne nous plaît pas— Accepter les contrariétés avec le

sourire

Page 37: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

V9. MARS, 1 : SOBRIÉTÉ 1) Qu’est-ce que la sobriété ?Une vertu cardinale : le respect de la mesure

dans toutes nos actions. On l’appelle aussi contrôle de soi.

2) Pourquoi vivre la sobriété ?— L’excès en tout est un défaut : « trop,

c’est trop ». — Nous sommes des êtres raisonnables, et

la raison doit nous gouverner en tout.— Pour chaque action, la raison détermine

une certaine mesure ou proportion.— Suivre cette mesure permet d’optimiser

notre temps et nos énergies.3) Diogène et la sobriété : Ayant vu un

jour un jeune enfant qui buvait dans ses mains, il sortit son gobelet de sa besace et le jeta, en disant : «  Un jeune enfant m'a battu sur le chapitre de la frugalité ».

4) Comment vivre la sobriété ?— Me contenter de ce dont j’ai besoin— Ne pas acheter de bonbons ni en

consommer en-dehors des jours de fête— Limiter mon temps de télévision,

ordinateur, jeux vidéo ou internet— Ne pas téléphoner inutilement— Ne pas acheter de choses qui ne me sont

pas nécessaires

V10. MARS, 2 : SOIN DU MATÉRIEL1) Qu’est-ce que le soin du matériel ?C’est une application de la sobriété : je

dois utiliser chaque chose pour qu’elle dure et qu’on n’ait pas à la remplacer trop tôt.

2) Pourquoi vivre le soin du matériel ?— C’est un bien qui appartient à tous, et je

dois respecter la propriété d’autrui, aussi bien que la mienne.

— Une certaine durée d’usure normale est prévue dans le budget. Si un objet est usé trop vite, il faudra le remplacer, et c’est un coût.

— Chez moi, je respecte les objets.— Je préfère travailler dans la propreté.— L’entretien prend du temps aux autres.3) La campagne de Russie : Napoléon

avait donné des chaussures à ses soldats, qui étaient d’origine paysanne et avaient l’habitude de marcher pieds nus. Pour ne pas les user, ils les portaient dans leur sac militaire. Au moment de la retraite de Russie, ces chaussures ont permis à certains de ne pas avoir les pieds gelés.

4) Comment vivre le soin du matériel ?— Je range mes livres et cahiers avec soin

dans mon cartable.— Je ne touche pas aux trousses des autres.— Je ne me balance pas : les chaises sont

fragiles.— Je ne fais pas de trous dans les tables ni

d’inscriptions au blanc correcteur— Je respecte aussi la végétation.

V11. AVRIL, 1 : SINCÉRITÉ 1) Qu’est-ce que la sincérité ?C’est le bon usage du langage. La personne

sincère respecte la réalité de ce qu’elle ressent et des faits.

2) Pourquoi vivre la sincérité ?— Le langage a pour but de transmettre la

réalité. Ne pas être sincère, c’est le détourner.— La sincérité rend heureux. On est

apprécié, et on est à l’aise face aux autres.— La franchise est une preuve de courage.— Faute avouée est à demi pardonnée.— Si je suis sincère dans les petites choses,

il me sera plus facile de l’être dans les grandes.3) La sincérité des apôtres : Saint Pierre et

Judas ont tous les deux trahi Jésus, et ont menti. Mais saint Pierre a regretté, il s’est repenti et il est devenu un grand saint. Judas a désespéré, il s’est pendu.

4) Comment vivre la sincérité ?— Montrer rapidement son carnet de notes.— Remplir fidèlement la feuille de notes du

carnet de correspondance.— Transmettre les papiers à signer dès

qu’ils arrivent, en ouvrant mon cartable.— Dire vite aux parents ce qui ne va pas.— Ne jamais tricher dans mes devoirs en

classe ou mes interrogations.

V12. AVRIL, 2 : PURETÉ 1) Qu’est-ce que la pureté ?La pureté est le soin moral du corps et de

l’âme. Elle suppose une bonne éducation à l’amour et à la sexualité.

2) Pourquoi vivre la pureté ?— La pureté de mon âme est respect de

celle-ci, de Dieu qui est en moi, et de la femme que j’épouserai un jour.

— La pureté est une forme de la sobriété et du droit usage des biens qui me sont confiés.

— Par amour de Dieu, qui nous a confié notre corps avec un mode d’emploi.

— Par fidélité à la loi de Dieu.3) La poésie sur la Vierge : Un professeur

plaisantait souvent, en cours, sur des choses impures. Un jour, il demanda à ses élèves de réciter un poème qu’ils avaient appris dans leur enfance. Un garçon leva le doigt et récita un poème sur la pureté de la Vierge. Le professeur comprit alors qu’il avait manqué de délicatesse et s’excusa devant tout le monde.

4) Comment vivre la pureté ?— Penser, parler et agir purement. Veiller

à ne pas entretenir de pensées malsaines, éviter les blagues de mauvais goût, les images impures, les gestes vulgaires.

— Se former en parlant avec le prêtre et avec ses parents. Sentir n’est pas consentir.

— Etre très prudent avec internet. — En cas de faute, se confesser rapidement.

Page 38: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

V13. MAI, 1 : JOIE1) Qu’est-ce que la joie ?La joie n’est pas qu’un sentiment involontaire.

Elle est aussi un état d’esprit, l’optimisme : voir toujours le bon côté des choses.

2) Pourquoi vivre la joie ?— Tout événement de ma vie comporte un

bon côté : je suis vivant. Même ma mort a son côté positif, que je sois croyant ou pas.

— Il ne sert à rien de se plaindre.— Il est prouvé scientifiquement que la bonne

humeur contribue à la bonne santé.— Ma bonne humeur soutient les autres.— Dieu m’aide toujours par sa Providence.3) Jean Paul II et la joie : « La joie

chrétienne a une caractéristique unique, celle de pouvoir cohabiter avec la souffrance, car elle est entièrement basée sur l’amour », disait le pape en 2003. Jean-Paul II a beaucoup souffert, mais il est resté intérieurement joyeux et plein d’espérance jusqu’à sa mort.

4) Comment vivre la joie ?— Etre à ce qu’on fait et faire ce qu’on doit.— Ne jamais se plaindre.— À chaque désagrément, se souvenir qu’il

suffit de peu pour être heureux.— Penser à rendre heureux les autres.— Garder la confiance en Dieu.

V14. MAI, 2 : MARIE1) Qui est la Vierge Marie ?Marie est une jeune fille juive qui a été choisie

par Dieu pour être sa Mère, c’est-à-dire celle de Jésus. Elle est aussi notre mère.

2) Pourquoi aimer la Vierge Marie ?— Elle est notre Mère, patiente et douce.— Elle est « pleine de grâce », c’est-à-dire

que c’est la plus grande des saintes.— Son intercession est toute-puissante

auprès de Dieu, car Elle est Sa Mère.— Elle aime chacun d’entre nous comme

ses enfants, à l’image de saint Jean.3) Le culte de Marie : Marie est une femme,

mais c’est la créature qui a reçu le plus de grâces : Immaculée Conception, Virginité perpétuelle, Assomption, Couronnement. Les chrétiens la prient dans l’Ave Maria et le Chapelet. Ses apparitions.

4) Comment aimer la Vierge Marie ?— La meilleure dévotion à Marie est de

vivre de façon à lui plaire.— Ses vertus : amour de Dieu (prière, lecture

de la Bible), fidélité aux commandements, pureté de cœur. Obéissance à la vocation.

— Le chapelet est sa prière favorite : voir Lourdes, Fatima. On peut commencer par une simple dizaine quotidienne.

— Dire chaque soir trois Je vous salue Marie pour notre pureté et celle des autres.

— L’Angélus à midi.

V15. JUIN, 1 : PERSÉVÉRANCE 1) Qu’est-ce que la persévérance ?C’est poursuivre jusqu’au bout les

décisions prises, les projets et les travaux engagés. Son contraire est l’inconstance.

2) Pourquoi vivre la persévérance ?— Par logique : ce que j’ai commencé pour

de bonnes raisons, je dois le poursuivre.— Abandonner par paresse serait une grande

perte de temps et d’énergie.— Les tâches importantes demandent du

temps et de la patience.— Ma persévérance soutient les autres.— Je persévère par amour de Dieu.3) Caton l’Ancien et la persévérance :Caton était élevé dans la maison de Drusus.

Les alliés de Rome demandaient le droit de citoyenneté romaine. Poppédius, le chef des alliés mais l'hôte de Drusus, demanda à l'enfant d'appuyer auprès de son oncle la demande des alliés. Caton répondit d'un air énergique qu'il ne le ferait pas. Alors Poppédius, le prenant dans ses bras, le porta tout en haut de la maison et le menaça de le précipiter, s'il n’obéissait pas à sa demande; mais il refusa toujours.

4) Comment vivre la persévérance ?— Travailler jusqu’au bout malgré la fatigue.— Bien préparer les dernières compositions.

V16. JUIN, 2 : VACANCES1) Quel est le sens des vacances ?Les vacances sont une coupure nécessaire

qui nous permet de reprendre des forces entre deux années scolaires.

2) Pourquoi parler des vacances ?— Mettre à profit les vacances est une façon

de bien préparer l’année suivante.— Le repos fait partie du travail, il lui est

ordonné comme à sa fin.— Les vacances ne doivent pas être une

interruption de la lutte pour les vertus.— Dieu est présent aussi en vacances.3) Vertus et vacances : Les vacances

permettent à la fois de retrouver la famille entière, de découvrir des sites éloignés et des pays étrangers, de vivre une aventure avec des jeunes de notre âge (scoutisme, club Fennecs ou autre) et de faire des travaux longs.

4) Comment bien vivre les vacances ?— Se lever chaque jour assez tôt pour aider

les parents dans la maison.— Obéir aux parents. — Rester de bonne humeur.— Se cultiver avec un plan de lectures qui

élargisse la culture générale.— Visiter des musées et des sites.— Faire du sport.— S’intéresser aux autres : famille, amis— Prier chaque jour et aller volontiers à la

messe.

Page 39: Pourquoi apprendre l'espagnoleduka.free.fr/SGA/pp/METHODOLOGIE.doc · Web viewR2. Les richesses : châteaux de sable L'été, je me souviens avoir passé des heures à regarder des

VI. LA SAINTE MESSE

X1. Qu’est-ce que la Messe ?1) Le sacrifice de la Messe est le même

que celui du Calvaire.La Messe est la Rédemption continuée et

rendue présente. C’est comme si le temps s’arrêtait, et que nous étions en l’an 33, au Golgotha.

2) Le prêtre principal, à la Messe, est Jésus-Christ Lui-même.

Quand le prêtre dit : « Ceci est mon Corps », il prête sa voix à Jésus dont il est le ministre.

Le fidèle offre la Messe en même temps que le célébrant, car il est « prêtre » à sa manière, en vertu de son baptême.

3) C’est le plus grand des miracles : la transsubstantiation.

Du pain et du vin matériels, il ne reste plus que les apparences, les « espèces ». Toute la substance est changée en Jésus-Christ, Homme et Dieu ; et par la séparation du pain et du vin, est signifié le sacrifice qui sépare le Corps et le Sang du Christ.

4) Qu’est-ce qu’un sacrifice ?C’est l’offrande à Dieu d’une chose très

importante : Jésus s’offre à son Père.5) La Messe a un immense pouvoir

auprès de Dieu. Demandons-lui ce qui nous tient le plus à cœur.

X2. Qu’est-ce que la chapelle ?1) La chapelle est la Maison de Dieu. Son centre est le Tabernacle, où « habite » le

Seigneur. C’est un endroit sacré, en raison de la présence du Seigneur.

2) Qu’est-ce qu’un lieu « sacré » ?« Sacré » est un mot trop oublié, ou plutôt

mal utilisé. Cela veut dire « offert à Dieu ». L’Arche du Seigneur était sacrée, et toute personne qui s’en approchait, ou la touchait, mourait. Les choses sacrées méritent l’adoration, la vénération : devant elles, l’homme se prosterne, reconnaît son néant.

Dans le christianisme, la terreur devant le sacré a pris une coloration d’amour : c’est parce que j’aime Dieu que je respecte infiniment Sa Maison. C’est aussi parce qu’Il est Dieu, le Créateur de l’univers.

4) Le respect et le silenceD’abord, le silence respectueux : un respect

bien supérieur à celui que l’on manifeste devant le professeur, ou devant une personne que l’on admire (le Pape, un génie, un grand sportif, une célébrité, un chef d’Etat). Le respect de Dieu, mais c’est la moindre des choses !

5) Le silence de la prièreCe silence peut être rempli par des actes de

foi, des actes d’amour, des prières de demande, louange, action de grâce.X3. Qui a institué la Messe ?

1) Jésus à la CèneLa Cène est un moment très solennel, le

Jeudi Saint, la veille de la Passion.Jésus a envoyé deux disciples dans une

maison mystérieuse, le Cénacle, et une personne (peut-être la mère de Marc) leur a laissé la salle du 1er étage. Elle existe encore.

En célébrant la Pâque, Il a dit aux Apôtres : « Ceci est mon Corps. Faites ceci en mémoire de moi. » Cela signifiait à la fois qu’il leur donnait les paroles du Sacrement et leur donnait le pouvoir de le célébrer : il les ordonnait prêtres.

Ils ont communié à son Corps, alors qu’Il était lui-même présent. C’est pour nous la même chose pendant la Messe.

« Si vous ne mangez pas ma chair, vous n’aurez pas la Vie en vous. » (Jean, ch. VI)

2) Jésus à la CroixEn offrant sa vie en sacrifice pour nos péchés,

il accomplissait la Cène : j’offre mon Corps et mon Sang pour sauver le monde.

Les Apôtres ont compris que la séparation du Corps et du Sang, à la Messe, étaient le symbole de la mort et du sacrifice de Jésus.

Du sang et de l’eau ont coulé de la blessure du cœur de Jésus : ce sont tous les sacrements, mais surtout Baptême et Eucharistie.

X4. Comment prier à la Messe ?1) ADORATION : Le glorifier et L’honorer.

« Par Lui, avec Lui et en Lui... »2) PARDON : Satisfaire pour nos péchés. « Je

confesse à Dieu... »3) ACTION DE GRACE : Le remercier. « Il est

juste et bon... » (Eu-charistie).4) DEMANDER à Dieu, par Jésus, les grâces

dont nous avons besoin. Prier, en particulier, pour les âmes du Purgatoire.

X5. Notre piété pendant la Messe1) Le silence dans la chapelle : la Maison de

Dieu. En présence des Anges et des Saints.2) On ne bavarde pas, même 10 minutes

avant ou après. On ne court pas.3) Génuflexions, un genou en terre, le corps

droit.4) Ma place : celle où je serai le plus

recueilli. « Se séparer. »5) Façon de chanter, de répondre,

d’écouter : on parle à Dieu.6) On ne « s’occupe » pas avec la feuille,

comme un bébé.7) La cravate, on ne l’enlève pas sur place.8) La chemise dans le pantalon.9) Recueillement pendant l’action de

grâces. Le Seigneur est en moi.