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Politique éducative et financement de l’éducation au Maroc Claude Tibi Paris 1976 Institut international de planification de l’éducation

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Politique éducative et financement de l’éducation au Maroc

Claude Tibi

Paris 1976 Institut international de planification de l’éducation

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Le financement des systèmes éducatifs : études de cas nationales-7

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Dans cette collection (autres titres à paraitre)

Etudes de cas nationales

1.

2.

3.

4.

*5.

'6.

*l.

*8.

Financingand educational policy in Sri Lanka (Ceylon) J. Hallak

Développement économique et aspects financiers ae la politique d'éducation en Tunisie C. Tibi

hoblems of financing the Thai educational system dunng the 1960s and 1970s N. Bennett

Educational policy and its financial implications in Tanzania Ta Ngoc Châu and Françoise Caillods

Educational finance and educational reform in Peru George Andrews Hay

Financement et politique éducative : le cas du Sénégal Ta Ngoc Châu et Françoise Caillods

Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc Claude Tibi

Economie et enseignement à Madagascar Philippe Hugon

Etudes de cas spécifiques

1.

2.

3.

4.

5.

*6.

*l.

*a.

The financial aspects of first-level education in Iran J. Hallak, M. Cheikhestani and H. Varlet

Systèmes de prêts aux étudiants en Scandinavie M. Woodhail

financing public first-level and second-level education in the U.S.A. W.Z. Hirsch

ûrganization and financing of selfhelp education in Kenya J.E. Anderson

Aspects financiers du système de prêts aux étudiants en Colombie C. Tibi

Le financement de l'enseignement public et privé du premier degré au Olmeroun oriental A. Labrousse

Le financement de la formation professionnelle et technique en Colombie : l'expérience du SENA C. Tibi

Financing first-level and second-level education in Nepal Nakalantha Ra0 Padhye

*Ne peut être obtenu qu'à I'IIPE.

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Composé et mis en pages dans les ateliers de 1'IIPE. 7-9 rue Eugène-Delacroix, 75016 Paris Maquette de couverture : Dominic Toulec-Marten

Imprimé en Suisse par l'Imprimerie du Journal de Genève @ Unesco 1976

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Buts et méthodologie des recherches de I'IIPE sur le financement des systèmes éducatifs

L'origine de cette recherche, entreprise depuis le début de 1970, est dans une interrogation sur les possibilités réelles qu'auront les pays en voie de développement de financer leurs objectifs éducatifs au cours de la IIe Décennie du développement en raison, notamment, du haut niveau de dépenses déjà> le plus souvent, atteint, de la hausse constante des coQts unitaires et de la concurrence croissante que le financement des investissements productifs, le remboursement de la dette ou toutes autres dépenses prévisibles vont vraisemblablement faire aux dépenses d'éducation au cours des années à venir, à l'intérieur m ê m e des budgets publics.

extrêmement larges et dépassent le cadre strict d'une étude sur les techniques de financement ; il s'agit successivement : - d'explorer le poids réel des contraintes financières probables sur le

développement des systèmes éducatifs jusqu'au début des années 1980, - d'étudier les différents modes de financement susceptibles d'accroître

les ressources et de définir une stratégie du financement des systèmes éducatifs mieux adaptée aux réalités sociales et économiques, - d'analyser certaines solutions alternatives (nouvelles structures des systèmes éducatifs, utilisation des différentes technologies, etc. ) qui pourraient, soit en réduisant les coûts, soit en améliorant l'efficacité de l'action pédagogique, contribuer à un meilleur ajustement des objectifs éducatifs et des ressources qui peuvent leur être consacrées.

A partir de cette interrogation, les buts de cette recherche sont

E n dehors de ces buts extrêmement concrets et qui correspondent aux problèmes réels auxquels sont confrontés les responsables des plans éducatifs, le rassemblement des données doit permettre d'apporter des éléments de réponse à des questions plus théoriques touchant, par exemple, aux types de corrélations qui peuvent exister entre les dépenses d'éducation et le niveau de développement économique entre le niveau des dépenses et le mode de financement, entre le niveau des coûts uni- taires et le développement du système éducatif, etc. Compte tenu des objectifs sus-indiqués, les travaux entrepris sont de deux ordres : (i) des études de cas nationales qui ont pour but l'analyse rétrospective

(1961-71) et prospective (1980 ou au-delà) des dépenses d'éducation

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Buts et méthodologie

(ii)

et des coûts du système éducatif dans un échantillon de pays aussi large et représentatif que possible ; ces études doivent permettre de situer, ainsi qu'il a été dit, d'une part l'importance et la nature des contraintes financières prévisibles dans le cadre général de l'évolution économique et de l'évolution des finances publiques, d'autre part, le niveau et les formes alternatives possibles du déve- loppement des systèmes éducatifs ; ainsi, les études de cas natio- nales traitent non seulement du financement et des coûts mais aussi des politiques d'éducation qui peuvent réellement être mises en oeuvre dans les pays étudiés,

~~

des études de cas spécifique: qui portent, d'une part, sur les diffé- rents modes possibles de financement (centralisé, décentralisé, -- public, privé, etc.) et, notamment, sur les modes originaux suscep- tibles d'apporter des ressources supplémentaires et, d'autre part, sur les solutions pédagogiques nouvelles qui entraberaient une réduction des coûts.

Les travaux ainsi entrepris par l'IIPE, avec l'accord des Etats membres de l'Unesco concernés, sont effectués avec la collaboration étroite de spécialistes nationaux appartenant aux administrations publiques ou aux universités ; ils constituent, dans beaucoup de cas, une oeuvre conjointe de l'Institut et des pays intéressés, menée pour le bénéfice commun des deux parties et de la communauté internationale. Les études de cas seront publiées sous la forme de monographies dans la collection inti- tulée 'Financement des systèmes éducatifs' et qui comprendra deux séries, l'une consacrée aux études de cas nationales, l'autre aux études de cas spécifiques.

l'Institut, et mené à son terme sous sa direction. études de cas aient nécessité plus de temps que prévu, l'Institut consi- dère que leur publication présente un intérêt considérable pour les admi- nistrateurs, planificateurs et chercheurs dans le domaine de l'éducation. L a mise en oeuvre de cette ambitieuse étude requiert des moyens

financiers qui ne pouvaient étre dégagés à partir des ressources de base de l'Institut fournies par l'Unesco : 1'IIPE exprime sa gratitude aux Etats et aux organismes divers qui, par leurs généreuses contributions financières volontaires, lui ont permis d'engager et de poursuivre ce projet, notamment la SIDA (Organisme suédois d'aide au développement international), la NORAD (Service norvégien de développement interna- tional), la DANIDA (Agence danoise d'aide au développement international), 1'ACDI (Agence canadienne de développement international), la République d'Irlande, et la Fondation Ford, membres et aux spécialistes nationaux qui ont accepté de coopérer avec 1'IIPE à la réalisation de ces études. concerne certaines études signées par des consultants non membres de l'IIPE, leur publication par l'Institut international n'implique pas, nécessairement, que celui-ci souscrive à tous les jugements de valeur qui y sont exprimés.

Le projet fut élaboré par Raymond Poignant, ancien directeur de Bien que certaines

Notre gratitude va également aux Etats

L'on notera que, pour ce qui

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Préface

Cette étude de Claude Tibi sur le financement de l'éducation et la politique éducative au Maroc examine le cas d'un pays qui, tout en étant assez bien doté sur le plan des ressources naturelles et en ayant connu globalement une certaine croissance économique de 1960 à 1972, s'est heurté à différents problèmes dans le développement de son système éducatif.

concerne l'enseignement primaire : - généralisation de l'enseignement, - unification des pouvoirs organisateurs, des structures et des

programmes, - arabisation des programmes et généralisation du recours à l'arabe comme langue d'enseignement, - marocanisation du personnel enseignant.

Si l'unification et la marocanisation ont pu effectivement être assurées depuis déjà de nombreuses années, on peut dire que pour l'arabisation une voie intermédiaire a été choisie qui laisse à la langue française une part importante dans les deux dernières années de l'enseignement primaire ; cette situation s'explique dans une assez large mesure par les problèmes rencontrés dans la marocanisation du personnel ensei- gnant du secondaire, laquelle représente une condition nécessaire (mais non suffisante) de l'arabisation des programmes à ce niveau. Quant à la généralisation de l'enseignement primaire, elle apparaît, après vingt ans d'indépendance, comme un objectif à long terme et la complexité des problèmes à régler pour y parvenir, est perçue de plus en plus nettement depuis quelques années.

En premier lieu, le développement de la scolarisation se heurte à des difficultés techniques importantes dans les zones d'habitat dispersé et à réseau de communication insuffisant, l'importance des migrations internes venant d'autre part compliquer le problème. nombre de filles, notamment en milieu rural, ne sont pas touchées par la scolarisation ou sont retirées relativement tôt des écoles pour des raisons socio-religieuses. La demande d'éducation est faible dans certaines zones, pour différentes raisons : existence d'un charnage intellectuel croissant, longueur et issue incertaine des études, coût

Dès l'indépendance, des objectifs précis avaient été fixés en ce qui

Un très grand

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d'opportunité et coût monétaire de la scolarisation des jeunes en milieu rural, motivations et attitudes des parents vis-à-vis de la scolarisation, etc. Il n'est pas facile enfin d'analyser l'impact réel sur l'évolution de la scolarisation primaire de la politique poursuivie par les responsables en matière d'offre d'éducation. soit, il apparaît nécessaire de procéder à une étude approfondie des facteurs de blocage de la scolarisation, de clarifier les objectifs concernant le développement de la scolarisation en milieu rural, de définir les solutions techniques les plus appropriées pour l'accueil des enfants dans les zones difficiles et, en définitive et plus générale- ment, d'envisager une réforme globale de l'enseignement primaire. A u niveau de l'enseignement secondaire, qui a connu de nombreuses

réformes de structure depuis l'indépendance (orientation repoussée à la fin du ler cycle, disparition de l'enseignement technique 'moyen', transformation du 2ème cycle technique en une filière parallèle au 2ème cycle de l'enseignement général, etc. ), l'unification est pra- tiquement assurée à présent, mais la marocanisation du personnel enseignant reste encore un objectif assez lointain en dépit des efforts accomplis dans ce domaine ; les progrès de l'arabisation, d'autre part, sont étroitement liés à ceux de la marocanisation.

L e développement rapide des effectifs de l'enseignement secondaire a créé en effet des besoins très importants en enseignants et diverses solutions, à court et long terme, ont été adoptées pour y faire face : - Un nombre important d'enseignants du primaire, parmi les plus

qualifiés, ont été transférés dans le secondaire pour prendre en charge l'enseignement général dans les premières années d'études. - L'assistance technique étrangère (et notamment française) a été utilisée de façon systématique pour 'boucher les trous'. - Les autorités ont mis en place une Ecole normale supérieure (ENS) destinée à former des enseignants pour le ler et le 2ème cycle, mais il ne s'agissait pas là d'un effort supplémentaire par rapport aux Facultés de Lettres et de Sciences, étant donné que les étudiants de l'ENS étaient aussi inscrits dans ces dernières et y suivaient les cours dispensés aux autres étudiants. en fait pour objectif d'attirer vers l'enseignement un certain nombre d'étudiants en leur proposant une bourse avantageuse (et bien entendu, de leur donner une formation pédagogique) ; elle ne permettait pas, évidemment, de résoudre le problème causé par l'insuffisance du nombre de bacheliers dans les disciplines scientifiques.

En 1972173, on se trouvait ainsi dans une situation telle que la pro- portion des enseignants marocains, dans le secondaire général tech- nique, était seulement de l'ordre de 61 % pour le ler cycle et de 40 70 pour le 2ème cycle ; ces taux moyens cachaient d'autre part des déficits extrêmement importants et m ê m e critiques dans certaines matières : 5,6 70 d'enseignants marocains en physique et chimie, et 9, 6 70 en mathématiques dans le 2ème cycle. Au lieu de se stabiliser ou m ê m e de régresser, le nombre des enseignants français n'avait fait qu'aug- menter depuis l'indépendance.

Quoi qu'il en

La création de l'ENS avait

La mise en place récente des Centres pédagogiques régionaux devrait

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Préface

maintenant permettre d'envisager une solution, en ce qui concerne les enseignants du ler cycle, pour le début de la prochaine décennie. reste cependant à régler le problème de la formation des enseignants du 2ème cycle, la formule de l'ENS ayant montré ses limites. Au total, un effort global de modernisation, d'adaptation et de

nationalisation de l'enseignement secondaire (procédures et modalités d'admission ; structures, filières et contenu de l'enseignement ; renforcement de l'enseignement des sciences, nationalisation du corps enseignant, etc. ) apparaît indispensable. L'enseignement supérieur, enfin, n'a connu sa crise de croissance

qu'à partir de 1969, avec l'augmentation du nombre de bacheliers et, au cours des cinq années qui ont suivi, ses effectifs se sont accrus de 18 qo par an en moyenne. Cette évolution a été accompagnée, d'autre part, par une croissance significative de la proportion des étudiants choisissant les études de droit et d'économie, de sciences et de médecine et par une baisse importante de l'orientation vers les études littéraires. Un grand nombre d'étudiants marocains, d'autre part, poursuivent des études à l'étranger (et principalement en France), pour des raisons qui ne sont pas toujours liées à l'absence de certaines formations au Maroc. redoublements sont extrêmement élevés, notamment dans les Facultés de Droit, Economie et Lettres, si bien que la production en diplômés est encore relativement restreinte en dépit de l'ampleur des effectifs globaux. Au total, il semble que l'enseignement supérieur se soit développé sans se diversifier suffisamment et sans qu'une attention suffisante ait été accordée aux besoins de l'économie. de fond reste donc, ici encore, la réforme de l'enseignement supérieur, mais il s'agit là d'un domaine particulièrement complexe et sensible.

l'enseignement, on constate que les dépenses courantes du Ministère de 1'Education nationale sont passées de 20 à 25 70 du budget général de fonctionnement entre 1962 et 1972. dépenses totales du Ministère se sont maintenues autour de 4 70 entre 1962 et 1970, puis ont légèrement augmenté pour passer à 4, 5 % en 1972. ressources en faveur de l'éducation. Il faut ajouter cependant que cette évolution générale s'est accompagnée d'une diminution sensible de la part des dépenses du Ministère consacrées à l'enseignement primaire et d'un accroissement très important de celles du secondaire et du supérieur (ce sont les crédits consacrés à ce dernier niveau qui progressent le plus relativement, notamment en raison du développement rapide des bourses accordées aux étudiants). sensible de l'allocation des ressources entre les différents niveaux d'enseignement traduit la priorité grandissante accordée aux ensei- gnements secondaire et supérieur. On peut conclure avec Claude Tibi que si le développement futur du

système éducatif nécessite certainement des ressources financières très importantes, il ne pourra pas être simplement une extrapolation des tendances passées, la réforme du système constituant une condition

11

On peut ajouter enfin que les abandons et les

Le problème

Si l'on examine enfin l'évolution des ressources consacrées à

En proportion du PIB, les

On peut donc noter une certaine modification de l'allocation des

Cette modification assez

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Réface

nécessaire de son développement. L'IIPE tient à remercier les autorités marocaines et en particulier

les spécialistes des Ministères de l'enseignement primaire et secon- daire, de l'enseignement supérieur et du Secrétariat dIEtat au Plan pour l'aide efficace qu'ils ont bien voulu apporter à l'auteur dans la préparation de cette étude.

Hans N. Weiler Directeur, IIPE

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Table des matières

PARTIE 1 - LA CROISSANCE ECONOMIQUE : ANALYSE DE LA PERIODE 1960-1972 ET ELEMENTS DE PROSPECTIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

1. L'évolution économique du Maroc depuis 1960.. . . . . . . . . . . 15

A.

B. c. D.

E.

La croissance globale et le développement de la production ..................,................ 15 La formation brute de capital fixe.. , . . . , . . . . . . . . . . . . 26 La population active.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Les échanges extérieurs et la balance des paiements ........................................ 36 Les recettes et les dépenses publiques . . . . . . . . . . . . . . 43

II. L'évolution économique du Maroc après 1973 . . . . , . . . . . . . 48

A.

B.

Les grandes orientations et les objectifs du plans de développement 1973-1977 . . . . . . . . . . . . . . . . . . Evaluation du Produit intérieur brut et des recettes publiques courantes d'ici à 1982 , , . , , , . , , . . .

50

5 8

PARTIE II - LE DEVELOPPEMENT ET LE FINANCEMENT DU SYSTEME EDUCATIF : ANALYSE DE LA

PROSPECTIVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PERIODE 1960-1972 ET ELEMENTS DE

6 7

1. L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960 .......................................... 69

1. L'évolution des effectifs par niveau et type d I enseignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 9

A. Les organismes, les structures et la politique

B. de l'enseignement des organismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . L'enseignement primaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

69 74

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Table des matières

C . L'enseignement secondaire général et technique ..................................... 102

D . L'enseignement supérieur ......................... 126 E . L'enseignement spécialisé ........................ 133

2 . La croissance des dépenses d'éducation et leur financement . les coûts unitaires ...................... 138

A . L'enseignement primaire ......................... 139 B . L'enseignement secondaire ....................... 144 C . L'enseignement supérieur ......................... 150 D .

155 E . Les dépenses d'éducation ......................... 156

Autres dépenses en capital financées par le Ministère de 1'Education nationale .................

II . Les perspectives d'évolution du système éducatif d'ici1982 ......................................... 162

1 . L'enseignement primaire ............................. 162

A . L'évolution des effectifs .......................... 162 B . Les besoins en enseignants ........................ 169 C . Les besoins en salles de classe .................... 174 D . Les dépenses .................................... 174

2 . L'enseignement secondaire ........................... 180

A . L'évolution des effectifs .......................... 180 B . La production de bacheliers ....................... 187 C . Les besoins en personnel enseignant ............... 188 D . Les besoins en salles de classe .................... 193 E . Les dépenses .................................... 193

3 . L'enseignement supérieur ............................ 198

A .

B .

C . Le bilan des besoins et des ressources .............

L'utilisation actuelle des cadres dans l'économie marocaine ....................................... 198 Les perspectives d'évolution de l'enseignement supérieur ....................................... 199

202 D . Les dépenses .................................... 202

4 . Les formations spécialisées .......................... 207

A . La formation agricole ............................ 207 B . Les autres formations spécialisées ................ 210

5 . Bilan général ........................................ 215 6 . Quelques éléments de conclusion ...................... 224 Annexe .................................................. 229

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PREMIgRE PARTIE

La croissance économique : analyse de la période 1960-72 et éléments de prospective

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1. L'évolution économique du Maroc depuis 1960

A. LA CROISSANCE GLOBALE ET LE DEVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION

Le Maroc a connu, de 1960 à 1972, une certaine croissance écono- mique puisque sa production intérieure brute a augmenté en moyenne de 4,l 70 par an au cours de cette période (cf. tableau 1). Pour sa part, le produit intérieur brut s'est accru un peu plus rapidement à un taux compris entre 4, 2 et 4, 3 70 par an, reflétant une progression de l'activité des services administratifs (5, 7 % par an) à un rythme plus soutenu que celui de la production des biens et services productifs. En fait, cette évolution ne s'est pas produite de façon régulière et

différents facteurs, internes et externes, ont selon les périodes, ralenti sinon arrêté ou au contraire accéléré le rythme de la crois- sance. L'analyse qui va suivre permettra de mieux cerner les carac- téristiques de ces différentes périodes et d'identifier, dans chaque cas, les principaux facteurs qui ont joué un rale de frein ou de moteur.

(i) Analyse globale de l'évolution de la production

L'examen du tableau 1 montre que l'on peut distinguer trois grandes périodes dans l'évolution économique du Maroc de 1960 à 1972. La première va de 1960 à 1963 et se caractérise par une indéniable

croissance puisque le taux annuel moyen de croissance de la production intérieure brute est de 4, 7 70. lation, pendant cette période, s'accroissait à un rythme de 2, 7 à 2, 8 70 par an, on voit que le revenu moyen par tête a augmenté de façon significative (on peut ajouter d'ailleurs que, pour la population marocaine, le revenu par tête s'est développé plus rapidement que ne l'indiquent les résultats précédents en raison du phénomène de la marocanisation qui s'est traduit par un transfert de revenus). La seconde période, qui va de 1964 à 1967, est caractérisée par un

blocage de la croissance, la production intérieure brute n'augmentant que de 1, 8 % par an au couqs de ces quatre années. Au total, le recul du revenu par tête pendant cette période a compensé, à peu près pour

Si l'on tient compte du fait que la popu-

15

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

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L'évolution économique du Maroc depuis 1960

moitié, les progrès obtenus de 1960 à 1963 (compte non tenu des con s éq u en ce s de la m ar o c ani s at i on ) .

avec un taux moyen de croissance de 5,6 70 par an, et une reprise sensible de l'amélioration du revenu par tete. L'évolution constatée au cours de ces trois périodes s'explique par

le jeu d'un grand nombre de facteurs parmi lesquels on peut isoler les plus importants : - la dépendance de l'économie à l'égard de la production agricole qui

constituait, en 1960, près du tiers de la production intérieure brute ; - la faiblesse de l'épargne et de l'investissement, privé notamment ; - les structures de financement de la formation de capital fixe ; - la dépendance de l'économie vis-à-vis de l'extérieur. Le Maroc est caractérisé par un système agricole dualiste : une agri- culture de subsistance et une agriculture moderne. La première, traditionnelle, comprend des terres exploitées par

près de 70 70 de la population active, avec des méthodes à faible pro- ductivité pour la culture des céréales et l'élevage. La production de ce type d'agriculture représentait en 1960 environ

le quart de la PIB ; elle est très dépendante des aléas climatiques, surtout pour la très grande majorité des terres qui ne sont pas irriguées.

modernes, est consacrée essentiellement à la culture des agrumes, de la vigne, de la betterave à sucre, du coton et du tabac. Sa pro- duction (environ 7 70 de la PIB en 1960) était initialement destinée à l'exportation et ses exploitants ont été en majeure partie, du moins pendant de nombreuses années après l'indépendance, des colons européens qui ont ensuite progressivement quitté le pays à la suite de mesures successives de reprise des terres. La colonie européenne comptait environ 500 O00 membres en 1956,

à l'époque de l'indépendance ; en 1960, elle ne comptait plus que 300 O00 membres et ce chiffre tombe à 100 O00 en 1965 lorsque le Gouvernement marocain nationalise 250 O00 des 750 O00 ha exploités par des Européens.

résulté expliquent en grande partie la fuite des capitaux hors du Maroc et par suite le faible niveau de l'épargne et de l'investissement privé de 1960 à 1966. L e niveau de la production s'en est d'autant plus ressenti que le

départ de la partie de la population qui avait le niveau de vie relative- ment le plus élevé exerçait un effet déprimant sur la demande. Pour pallier l'insuffisance de l'investissement privé, un programme

d'investissements publics fut élaboré et exécuté durant le premier plan quinquennal de 1960 à 1964. Mais ce plan comptait sur des investis- sements d'accompagnement du secteur privé qui ne se produisirent pas au niveau souhaité. Le secteur public dut financer ses investis- sements par des avances du Trésor et du système bancaire qui com- blèrent les déficits budgétaires avec pour conséquence des pressions

C'est à partir de 1968 que des progrès significatifs vont Btre obtenus,

L'autre agriculture, plus dynamique, exploitée selon des méthodes

La perspective de ces nationalisations et l'incertitude qui en a

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

inflationnistes sur les prix et un amenuisement des réserves en devises.

choses, des années de stabilisation financière nécessaire pour le retour à une situation plus saine des finances publiques. malheureusement avec une période de blocage de la croissance du secteur agricole, liée aux conditions climatiques (qui, sans être aussi défavorables qu'en 1961, par exemple, sont restées assez médiocres). L'année 1968 qui est celle du début du plan quinquennal 1968-1972

fut également celle d'une récolte exceptionnelle qui permit un taux de croissance de la production de près de 13 70, et qui eut de nombreuses conséquences favorables (reconstitution des stocks de céréales, distri- bution de revenus monétaires importants en faveur de la population rurale, effet de stimulation sur les autres secteurs de l'économie : industrie, artisanat, bâtiment, transports, commerce, etc. ). Cette situation favorable a permis d'élever le niveau de l'investis-

sement global. La plus grande partie des investissements provient néanmoins encore du secteur public ; ils sont concentrés sur l'irriga- tion, les transports et les mines tandis que les investisseurs privés se dirigent vers le tourisme, le bâtiment et l'industrie de transforma- tion, encouragés d'ailleurs par une politique fiscale et de crédit favo- rable à ces secteurs. D'autres difficultés sont liées à la structure de la balance des paie-

ments et au problème des échanges extérieurs. Le Maroc est en effet très dépendant de l'extérieur dans son processus d'industrialisation ; chaque phase de développement du secteur industriel se traduit par un accroissement très sensible des importations sous forme de biens d'équipement, ainsi que de matières premières et de demi-produits, en raison du manque d'intégration de l'économie marocaine. les exportations ne se sont pas développées à un rythme très rapide, cette structure des échanges extérieurs et l'insuffisance des moyens de paiement en devises ont entraîné, au cours de certaines périodes, un blocage de la croissance. années par le déficit de la production céréalière et par les conséquences de cette situation sur les échanges extérieurs (baisse des exportations de blé dur, augmentation des importations de blé tendre).

certainement dans les années à venir, celui de l'emploi.

n'a pas été suffisante pour donner du travail à une population dont le taux de croissance est élevé (il doit atteindre 2, 9 à 3, O y0 par an actuellement ).

Aussi les années 1964, 1965 et 1966 furent-elles, par la force des

Elles coihcidèrent

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La situation a été aggravée certaines

Cependant, l'un des problèmes majeurs du Maroc est et restera

La croissance économique, malgré son accélération depuis 1968,

(ii) Analyse sectorielle de l'évolution de la production

L'étude de l'évolution de la production des grands secteurs d'activité permet de mieux préciser la contribution respective de chacun d'entre eux au développement économique du Maroc. Jusqu'en 1967, la production agricole n'a augmenté qu'à un rythme

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L'évolution économique du Maroc depuis 1960

très lent (de l'ordre de 1,5 70 à 2 70 par an) voilé en grande partie par les fluctuations annuelles engendrées par les aléas climatiques (cf. tableau 2). comprend alors comment le Maroc est passé de la situation de pays exportateur net de produits agricoles à celle d'importateur net. On peut encore souligner le fait que le taux de croissance du secteur

traditionnel n'a pas dû excéder 1 T0 par an au cours de la m ê m e période. Les progrès les plus sensibles proviennent donc principalement du développement des cultures mararchères, des agrumes, de la betterave à sucre, du coton et des autres cultures industrielles dans le secteur moderne. Depuis 1960, des investissements très importants ont été effectués

par 1'Etat dans le domaine de l'irrigation et pour l'accroissement des rendements agricoles. ment leur influence sur la croissance agricole, il semble cependant qu'ils y ont contribué de manière substantielle, après un délai de maturation relativement important. récolte exceptionnelle de 1968 a joué un rôle très important dans la reconstitution des stocks et des trésoreries et a créé les conditions d'un nouveau départ pour l'agriculture (cf. tableau 3). L a production céréalière des années 1969 à 1972 se situe ainsi à un niveau moyen inférieur à celui de 1968, mais très supérieur à celui des années 1960 à 1967. La production agricole totale, d'autre part, pourrait dépasser en 1972 le niveau atteint en 1968. O n peut analyser les autres secteurs selon la rapidité de leur déve-

loppement. L'énergie a connu un rythme de croissance rapide de 1960 à 1967

Si l'on se réfère à la croissance démographique, on

Bien que l'on ne puisse pas mesurer exacte-

Il est certain d'autre part que la

(6,5 70 par an) et qui s'est encore accéléré de 1967 à 1972 (8, 5 70 par an). La première période a été celle de grandes réalisations avec la création d'une industrie de raffinage du pétrole (ce qui a permis de substituer partiellement des produits locaux aux produits importés) tandis que pendant la seconde, le secteur de l'énergie a répondu à l'accroissement des besoins engendrés notamment par le développe- ment de l'industrie.

L'industrie de transformation et l'artisanat se sont développés à un rythme relativement faible de 1960 à 1967 avec un taux d'à peine 3, 7 Y0 par an. environ un quart du secteur "Industrie de transformation et artisanat'' vers 1960, a connu, au cours de cette période, un taux de croissance qui n'excède pas 3 70 par an. Après 1967, le rythme de la croissance du secteur s'accélère et s'élève à 5,4 Y0 par an en moyenne entre 1967 et 1972, ce développement rapide étant essentiellement imputable aux industries alimentaires, de l'habillement et des matériaux de construction. reprise des investissements publics sont les deux principaux facteurs responsables de ces progrès.

O n estime que l'artisanat seul, qui représentait

L'amélioration de la situation des agriculteurs et la

Le bâtiment et les travaux publics ont connu une progression annuelle un peu irrégulière mais le taux moyen de croissance a atteint 7, 6 Y0 par an pendant les deux périodes 1960-1967 et 1967-1972. Cette

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L'évolution économique du Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

évolution est en fait liée à celle des investissements qui concernent d'ailleurs plus la branche des travaux publics que celle du batiment (en raison de l'importance de l'effort de 1'Etat dans le domaine de la construction de barrages, de routes, de ponts, etc. ) et à l'intérieur m ê m e de la branche bâtiment plus la construction de logements que les autres types de constructions.

près comme la production de biens et services. d'ailleurs que le secteur commercial était déjà relativement développé dès 1960, en liaison notamment avec la présence d'une forte mino- rité européenne dans ce pays.

tourisme aussi bien dans sa branche transports que dans sa branche hatellerie. Les progrès de la production agricole à partir de 1968 ont également joué un rale significatif dans la croissance de ce secteur. Le service 'logement urbain' est comptabilisé dans ce secteur et a connu une croissance importante à la suite des investissements réa- lisés dans le domaine de l'habitat (la rentabilité élevée des investis- sements immobiliers, surtout dans les deux plus grandes villes du pays, a entraihé un développement important de la construction à usage locatif).

1 70 en moyenne de 1960 à 1967, puis 3, 5 7' de 1967 à 1972. l'ensemble de la période, la production de phosphates s'est accrue à peu près au m ê m e rythme que la PIB, la production de la plupart des autres minerais (cf. tableau 4) n'a cessé de diminuer, en raison de leur faible compétitivité sur les marchés extérieurs. Un certain nombre de mines, d'autre part, sont en voie d'épuisement ou n'ont que des ressources limitées. analyse effectuée sur la base de valeurs ajoutées calculées à partir des prix de 1960, ne rend pas compte des fluctuations en valeur de la production. remarquer qu'en 1973, le Gouvernement marocain a pu tripler le prix des phosphates à l'exportation en raison de la position de mino- rité qu'il exerce sur les marchés extérieurs (le Maroc est le 2ème producteur mais le ler exportateur mondial de phosphates). Cette évolution s'est évidemment traduite par un accroissement très im- portant des recettes publiques.

Le commerce : Les marges commerciales ont varié à peu de chose On peut remarquer

Les transports et services se sont surtout développés autour du

L e secteur des mines enfin s'est développé a un rythme très faible : Si pour

Il faut ajouter cependant que cette

Ces dernières ont été assez notables et l'on peut

(iii) Etude de l'évolution de l'équilibre global des ressources et des emplois

L'analyse de l'origine et de l'affectation des biens et services selon les différentes catégories d'utilisation permet de préciser et d'expliquer certains des changements intervenus au cours de la période étudiée. D e 1960 à 1963, la consommation globale (ménages et administration)

augmente à peu près au m ê m e rythme que le produit intérieur brut (cf. tableaux 5 et 6). C o m m e la formation brute de capital fixe s'accroît, pour sa part, à un rythme nettement plus rapide, il en résulte un certain

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L’évolution économique du Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

déséquilibre qui se traduit notamment par un déficit croissant de la balance commerciale. Le déficit des échanges extérieurs en matière de biens et services passe ainsi de 2,2 à 3, 8 % du produit intérieur brut. Les difficultés qui résultent de l'accroissement des investisse- ments au niveau du financement local se traduisent par un accroisse- ment de la masse monétaire et par des tensions inflationnistes ; sur le plan des échanges extérieurs, la conséquence est une diminution rapide des réserves en devises. Les mesures d'assainissement et d'austérité budgétaire prises à

partir de 1964 entraîhent une diminution relative de la consommation des administrations, et un certain recul des investissements. 11 en résulte une amélioration rapide du déficit commercial avec l'étranger qui ne représente plus que O, 9 70 du produit intérieur brut en 1966. La part des exportations dans le PIB remonte d'ailleurs sensiblement, sans retrouver cependant le niveau atteint en 1960. A partir de 1967, les progrès de la production sont de nouveau très

sensibles. L'amélioration de la situation monétaire et financière, sur le plan intérieur et extérieur, et l'impulsion créée par la récolte de 1968 permettent un nouveau développement de la formation brute de capital fixe qui passe de 11, 9 70 du PIB en 1966 à 13, 3 70 en 1972. Le développement des exportations ne suit malheureusement pas le rythme de la production et reste m ê m e inférieur à celui des importations, si bien que le déficit commercial tend à augmenter de nouveau, mais en restant cette fois dans des limites acceptables (1, 5 70 du produit intérieur brut en 1972). reprend un rythme de croissance supérieur à celui de la production de biens et services.

dont dispose le Maroc qui se trouve pris d'une part entre une structure de production encore très dépendante de l'agriculture (elle-même sou- mise à des aléas importants) et qu'il importe de diversifier et d'inté- grer le plus vite possible et d'autre part une faiblesse persistante de ses échanges extérieurs dont le déficit tend à s'aggraver rapidement dès que le processus d'industrialisation dépasse un certain rythme. Nous verrons plus loin cependant que la situation de la balance des paiements s'est améliorée considérablement depuis 1960 grâce à la croissance des rapatriements de salaires provenant des travailleurs marocains à l'étranger et au développement du tourisme. D'autre part, l'augmentation massive des prix du phosphate à l'exportation en 1973 ne manquera pas de produire des effets très salutaires sur la balance commerciale, accroissant considérablement la capacité d'importation du Maroc et autorisant une accélération du rythme de d é ve 1 opp e m en t in du s t r i el,

La consommation des administrations enfin

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B. LA FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE

Nous avons déjà vu que la formation de capital a connu un niveau rela- tivement peu élevé puisque le taux d'investissement n'a atteint que 13, 3 70 en 1972 contre un peu plus de 10 y. en 1960. Le tableau 7

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L’évolution économique du Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

présente la répartition des investissements entre secteur public et secteur privé qui n'est malheureusement disponible, SOUS forme colIl- plète, qu'à partir de 1965.

On peut constater que la part du secteur public dans la formation brute de capital fixe a nettement diminué de 1965 à 1970 puisqu'elle est passée de 79 70 à 60 70 au cours de cette période. est due à la stagnation des investissements des entreprises publiques et au recul de ceux des collectivités locales qui ne disposent que de ressources limitées. L'Etat, pour sa part, a pris une importance croissante puisqu'il assurait à lui seul la moitié des investissements en 1971-1972 contre 35 70 environ en 1960. progrès très sensible des investissements privés à partir de 1966, qui explique à lui seul près des deux-tiers de l'accroissement de la for- mation de capital entre 1965 et 1970. On peut donc dire que, depuis 1965, les investissements privés ont pris le relais des investissements publics et que le développement des dernières années n'est imputable que pour une part limitée à l'action de 1'Etat.

investiss ement s par secteur d'activité. relatives à ce sujet ne se rapportent qu'aux seules dépenses de 1'Etat. Compte tenu de l'importance de ces dernières, il a paru utile de les regrouper au sein du tableau 8. On peut remarquer tout d'abord, que tout au long de la décennie, les

investissements effectués dans le domaine de la production ont été pius importants que ceux effectués en faveur des équipements collectifs et sociaux. puisque la part des investissements productifs dans l'ensemble est passée de 56, 5 y. à plus de 84 70 entre 1960 et 1970.

L'analyse de la structure des investissements productifs montre qu'une priorité importante a été accordée 3 l'agriculture. Cette ten- dance est allée d'ailleurs en s'affirmant sans cesse si bien qu'en 1970, les investissements en faveur de l'agriculture représentaient près de 50 y. de la formation brute de capital fixe de 1'Etat. Il s'agit là d'une politique délibérée menée en faveur de la modernisation et du déve- loppement du secteur agricole par construction de barrages, travaux d'irrigation, défense et restauration des sols, reboisement, etc. On peut constater d'autre part le développement spectaculaire des inves- tissements de 1'Etat en faveur du tourisme. Cette branche a d'ailleurs connu un développement remarquable et présente un grand intérêt pour le Maroc, principalement dans le domaine des recettes en devises mais aussi en matière de création d'emplois.

l'éducation n'a pas reçu une très grande priorité : la part de la forma- tion de capital en faveur de l'éducation dans l'ensemble est tombée de 7, 8 y. en 1960 à 5, 8 y. en 1970. La tendance constatée est encore plus nette si l'on raisonne non plus sur les résultats annuels mais sur des moyennes portant sur des périodes de trois ou quatre ans.

par nature et leur évolution en volume.

Cette situation

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L'examen des investissements collectifs et sociaux montre que

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L'évolution économique du Maroc depuis 1960

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II. Investissements collectifs et sociaux E duc at i on 25, 9 47, 3 62, O Santé publique Autres

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Source : Ministère des Finances.

Tableau 9. Formation brute de capital fixe (en millions de DH - prix courants )

1961 1965 1970 1971

Matériel et outillage Bâtiment Travaux publics

400 580 1210 1130 2 80 320 5 10 5 90 370 540 890 900

TOTAL 1050 1440 2 610 2 620

Indice du volume de la Formation brute de capital fixe

Matériel et outillage 10 6 125 225 203 Bâtiment 10 7 114 173 184 Travaux publics 115 159 24 3 2 39

TOTAL 10 9 133 2 16 2 10

Source : Secrétariat d'Etat au Plan.

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Politique éducative et financement de l'éducation au Mkroc

prédominant joué par le matériel et l'outillage d'une part (en liaison notamment avec le développement du potentiel industriel) et par les travaux publics d'autre part (comme suite à la politique menée par 1'Etat en faveur de l'agriculture et de l'amélioration de l'infrastructure). Ces deux postes sont d'ailleurs ceux qui ont connu le développement le plus rapide et le tableau 9 montre que les investissements globaux ont plus que doublé en volume entre 1960 et 1971.

(i) Le financement des investissements

Le tableau 10 retrace le compte de capital de la nation et montre com- ment le financement des investissements a été assuré. Il importe de noter à cet égard que l'épargne est estimée, par solde, soit avec une marge d'erreur qui peut être assez importante. C o m m e par ailleurs, les variations de stocks correspondent principalement aux variations de stocks de céréales, il est plus prudent de raisonner sur des chiffres d'épargne corrigés de ces variations de stocks (rappelons en effet que l'épargne est définie comme l'écart entre le produit intérieur brut et la consommation globale). Il est enfin préférable de ne pas accorder trop d'importance aux variations de l'épargne d'une année à l'autre mais d'examiner surtout son évolution à long terme. L'analyse du tableau 10 montre que l'évolution de l'épargne a été

l'élément primordial qui a permis le développement des investisse- ments, tout au moins pendant la période 1961-1969. Il est en effet particulièrement intéressant de noter l'importance des sorties de capitaux privés jusqu'en 1969, sorties qui, le plus souvent, n'ont pas été compensées ou ont été à peine équilibrées par les apports de capitaux publics en provenance de l'extérieur. Globalement, ces derniers n'ont donc fait que compenser une fuite des capitaux internes due au départ de la population étrangère et aux craintes qu'inspirait la situation de l'économie marocaine. Cette fuite de capitaux a d'ailleurs été parti- culièrement importante certaines années (et notamment en 1964, 1965 et 1966) et résulte des tensions qui se sont manifestées à cette époque dans l'économie et qui se sont traduites par des mesures d'austérité budgétaire, une situation difficile en matière de balance des paiements et une certaine faiblesse de la monnaie marocaine. D e 1960 à 1963, l'épargne ne s'est accrue que lentement en raison

notamment de l'importance croissante des déficits budgétaires pendant cette période (cf. tableau 11). La situation ne commencera à s'amé- liorer à cet égard qu'en 1964, après les mesures d'austérité budgétaire et de stabilisation financière prises par 1'Etat. l'épargne nationale, aggravée comme nous venons de le voir, par des sorties de capitaux, a amené le Maroc à faire appel de façon croissante à l'aide extérieure. Les apports de capitaux extérieurs ont ainsi représenté en moyenne près de 18 70 des ressources au cours de cette période. D e 1960 à 1964, les réserves en devises ont très sensible- ment diminué et ont ainsi servi à financer la formation de capital, en raison du déficit des échanges extérieurs et du déséquilibre de la balance

Cette faiblesse de

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L'évolution économique du Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de I’iducation au Maroc

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L'évolution economique du Maroc depuis 1960

des paiements. Le niveau des réserves en devises atteint ainsi un niveau critique en 1964, ce qui explique les efforts des autorités marocaines pour les reconstituer, en 1965 notamment, par appel à des ressources extérieures : ces dernières représentant 35 70 des besoins en capitaux pour l'année en question. Cependant, si la politique suivie par les responsables a réussi à réduire sérieusement les déficits budgétaires et à améliorer la situation des réserves, elle ne semble pas, en revanche avoir obtenu de résultat positif contre la fuite des capitaux privés. nettes de capitaux privés pourront être ramenées à des proportions plus raisonnables et en 1970 qu'apparart le premier solde positif corres- pondant à ce poste.

C'est également à partir de 1967 que les administrations dégageront une épargne positive. ment favorable de l'année 1968 et à l'accroissement général de l'acti- vité entrahé par le niveau très élevé de la récolte, l'épargne nationale a enfin pu sortir de l'état de stagnation qu'elle avait connu tout au long de la première moitié de la décennie. Depuis 1968, d'autre part, la situation des réserves en devises n'a pas cessé de s'améliorer grâce à l'effet conjugué de l'amélioration de la situation intérieure et extérieure.

ment que celui de la production, du fait de la croissance rapide de la consommation, il a permis néanmoins de limiter et m ê m e de réduire légèrement la part des ressources extérieures dans le financement de l'investis sement. Malgré l'augmentation du taux de formation brute de capital fixe, en

effet, la part des ressources extérieures dans le total, qui repré- sentait en moyenne annuelle, près de 18 qo entre 1960 et 1966, ne représente plus, entre 1967 et 1970, qu'un peu plus de 13 %. Certaines remarques doivent cependant être faites en conclusion :

- L'épargne reste encore à un niveau relativement limité, ce qui explique les problèmes posés par le développement des investis- s emen t s. - L'épargne nationale a été, ces dernières années tout au moins, sensiblement supérieure à l'épargne intérieure en raison de l'im- portance croissante des rapatriements de salaires provenant des travailleurs marocains se trouvant à l'étranger. C'est ainsi que, dans la balance des paiements, le solde net des revenus du travail et du capital est passé de DH 100 à 450 millions entre 1960 et 1972. On voit ainsi apparaître l'une des principales conséquences positives de l'émigration des travailleurs.

C'est seulement à partir de 1967 que les sorties

Grâce à la situation économique particulière-

Bien que l'accroissement de l'épargne se soit effectué moins rapide-

C. LA POPULATION ACTIVE

On dispose de renseignements relativement récents sur les caractéris- tiques de la population marocaine grâce au recensement démographique de 1971 (le précédent remontait à 1960). Les résultats de ce recensement

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Politique éducative Pt finanre-ment de i'tduca;ioon au Maroc

qui vont être analysés plus bas, portent sur la population totale du Maroc, sans distinction de nationalité.

lation : plus de 46 Y0 de la population a moins de 15 ans et près de 56 70 moins de 20 ans. L'analyse de l'activité de la population demande un rappel préalable

des définitions qui ont été retenues dans le recensement. Les actifs correspondent à deux catégories de personnes, les actifs

occupés et les chômeurs : - les actifs occupés sont ceux qui travaillaient au moment du recen- sement quels que soient leurs revenus ; - les chômeurs sont ceux qui étaient en âge d'activité (15 ans et plus) au moment du recensement, ne travaillaient pas et cherchaient un emploi.

L'examen du tableau 12 montre tout d'abord la jeunesse de la popu-

Il s'agit donc des définitions très restrictives, mais usuelles, concer- nant le chômage et la population active.

La population active atteint près de 4 millions de personnes, soit un peu plus de 26 Y0 de la population totale ; elle est à 35 % urbaine et à 65 y0 rurale ; la plus grande partie des actifs enfin sont des hommes (85 70 du total). La proportion des chômeurs déclarés est relativement faible puis-

qu'elle ne représente que 8, 7 "I, de la population active (quel que soit l'âge). Il faut remarquer toutefois que l'importance du chômage est liée à la définition retenue. D'autre part, le recensement a été effectué au cours du mois de juillet, période au cours de laquelle l'emploi est très élevé dans le secteur agricole (moissons) et où certaines activités spécifiques peuvent résorber partiellement le chômage urbain (conserves, pêche, commerces divers, etc. ). Plus de la moitié des c'ri8u:eurs cherchent du travail pour la premiére fois, ce qQi montre bien q:ie le charnage frappe en premier lieu les j-eunes (56 ?O des chômeurs ont de 15 à 24 ans), et le chômage est beaucoup plus accentué en milieu urbain (15 70 de la population active) qu'en milieu rural (moins de 5 70) ; dans ce dernier cas, cependant, la notion de chômage est très difficile à définir. tation des questionnaires du recensement : 700 O00 personnes environ, soit près de 18 91, de la population active, ont travaillé moins de six mois au cours de l'année précédant le recensement, trandis que les deux- tiers seulement de la population active ont été occupés pendant dix mois ou plus au cours de cette année. La durée moyenne du chômage semble enfin très longue, puisqu'elle dépasse six mois pour 55 70 des chefs de ménage qui sont à la recherche d'un travail. Le tableau II en annexe indique les taux d'activité et de chamage par

sexe et par groupe d'âge en 1971 et permet d'illustrer l'importance relative du chômage déclaré chez les jeunes. L'évolution des taux d'activité (actifs occupés + chômeurs) entre 1960 et 1971 est retracée dans le tableau 13. Les progrès de la scolarisation ont entrahé une légère baisse de l'activité entre 15 et 19 ans chez les hommes, mais l'on constate assez curieusement une évolution en sens inverse chez les femmes. Au total, les taux d'activité ont augmenté assez sensible- ment dans l'ensemble, sauf pour les personnes âgées de 60 ans et plus.

Un autre aspect du sous-emploi est mis en valeur par l'exploi-

34

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L 2iiolution économique du Maroc depuis 1960

Tableau 12. Répartition de la population selon le sexe et l'âge, 1971

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Source : Recensement général de la population et de l'habitat, 1971 - Résultats du sondage au 1/10, Secrétariat d'Etat au Plan.

Tableau 13. Taux d'activité nets par groupe d'âge et par sexe

1960 1971 Tranche d'âge Hommes Femmes Ensemble H. F. E. 15-19 ans 62, O 9, 7 36,5 58, 9 16, 6 38, 3 20-24 ans 82, 1 7,4 40, 8 85, 2 13,5 47, 7 25-59 ans 86, 6 8, 8 46, 9 95, O 12, 8 52,4 60-64 ans 80, 7 9, 2 42, 5 63, O 7, 6 33, 8 65 ans et plus 64,4 6, 3 38, O 33,4 3, 8 19, 3

Source : cf. tableau 12.

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

Tableau 14. Répartition de la population active par grand secteur (en milliers)

1960 1971

Secteurs 70 % ~ -

Agriculture et pêche 1 691,01 67,2 2 025,O 53,4 Industrie et bâtiment 288,2 11,5 617,l 16, 3

Administrations, 312, 8 12,4 876,6 23, 1 Commerce 223, 5 8, 9 271,l 7, 2

services et transport

TOTAL 2 515,5 100, O 3 789,8 100, O ~~ ~ ~-

1. 1 231, 5 milliers de femmes aides familiales, non comprises dans ce total pour le rendre comparable avec celui du recensement de 1971.

Source : cf. tableau 12.

L'analyse de la répartition de la population active par secteur (cf. tableau 14) montre l'importance très grande que joue encore le secteur agricole, malgré la baisse relative très importante survenue entre 1960 et 1971. Il faut rappeler toutefois la signification limitée que l'on peut accorder à la notion d'emploi dans l'agriculture. Dans les autres secteurs, l'emploi a augmenté en général de façon très importante et notamment dans l'industrie, le bâtiment, l'adminis- tration ,et les services.

i

D. LES ECHANGES EXTERIEURS ET LA BALANCE DES PAIEMENTS

(i) Analyse globale

L'évolution de la balance des paiements (cf. tableau 15) de 1960 à 1972 peut être analysée globalement de la façon suivante :

1962 due à la très mauvaise récolte de 1961, on assiste à une amélio- ration progressive jusqu'en 1965. à une stabilisation des importations entraihée par la normalisation de la situation agricole et par des mesures de limitation (contingents, forts droits de douane) frappant les achats de biens de consommation à l'étranger.

Après une brusque détérioration du solde commercial en 1961 et

Cette évolution favorable est due

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L'évolution économique du Maroc depuis 1960

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Après 1965, les importatioris s'accroissent trcs wte, cornme suite au processus d'industrialiuatinr!, Isndis que les exportations ont beau- coup de mal à se développer en raison de difficultés rencontrées sur les marchés extérieurs.

positif tout au long de la décennie, a connu une croissance remarquable à partir de 1966 après avoir fluctué autour d'une moyenne de DH 240 2. 250 millions par an entre 1961 et 1965. Cette croissance est due, essentiellement aux recettes du tourisme et au rapatriement des revenus des travailleurs marocains à l'étranger.

la brusque détérioration des années 1961 et 1962, une amélioration progressive jusqu'en 1964 où il est devenu positif. La situation se détériore de nouveau en 1967 puis évolue ensuite de façon très irré- gulière, en liaison avec les variations de la balance commerciale.

Cependant, le solde net des services et transferts qui est resté

En conséquence, le solde des opérations courantes a connu, après

(ii) Analyse détaillée

a. Les échanges commerciaux

Les échanges commerciaux seront étudiés par grands groupes de produits et en isolant, dans chaque cas, les produits Ou sous-groupes de produits qui jouent un rôle déterminant.

b. Les exportations

Les exportations de produits alimentaires (cf. tableau 16) constituent une proportion significative du total des exportations. Parmi eux, les agrumes occupent une place très importante puisqu'ils représentaient, en 1972, un peu moins de 15 Y0 du total des ventes à l'étranger. La croissance des exportations d'agrumes a été assez sensible de 1960 à 1968, puis elle a connu un coup d'arrêt à la suite de la concurrence sévère que le Maroc doit affronter de la part des pays du Marché Commun, ou associés au Marché Commun.

non négligeables, n'ont pas progressé depuis 1964, alors que le marché des tomates a connu une expansion assez sensible, mais qui semble freinée depuis 1970, en raison de la concurrence croissante des pays méditerranéens ici encore. 1964 s'explique par la fin de l'accord liant le Maroc à la France.

par les ventes de phosphates qui constituent près du quart des expor- tations totales. Après une croissance rapide de l'ordre de 8 70 par an en moyenne entre 1960 et 1964, les exportations de phosphates ont eu tendance à plafonner et leur part dans les exportations totales a m ê m e diminué entre 1964 et 1970. La situation s'est toutefois considéra- blement modifiée depuis en raison de la croissance de la demande et

Les ventes de conserves de poissons qui représentent des recettes

La chute des exportations de vins après

Les exportations de produits bruts et de demi-produits sont dominées

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L'évolution économique du Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

de la position dominante occupée par le Maroc, qui a été en mesure de tripler le prix du phosphate à l'exportation à la fin de l'année 1973.

Les exportations rassemblées sous la rubrique 'Autres produits' comprennent : - des produits miniers (zinc, manganèse, fer, cuivre) dont le volume

des ventes est affecté par le déclin de la production du fait de 1' épuisement des gisements,

- des produits agricoles (pommes de terre, légumineuses, etc. ), - des produits manufacturés (cuir, chaussures, confections, etc. ). Au total, malgré une certaine diversification des exportations, les produits-clés restent les phosphates, les agrumes, les primeurs et les conserves de poisson.

c. Les importations

Les importations de biens alimentaires ont connu une évolution assez irrégulière au gré des récoltes. Leur part dans le total des impor- tations a cependant eu tendance à diminuer légèrement entre 1960 et 1972 (cf. tableau 17). Les achats de céréales manifestent une tendance conjoncturelle à

l'accroissement après chaque mauvaise récolte, mais l'on peut noter aussi une tendance à l'augmentation en longue période en liaison avec la croissance démographique. En 1964 et 1965, un brusque relèvement du cours mondial du sucre

a considérablement augmenté la valeur des achats correspondants. Ces derniers ont ensuite diminué sensiblement grâce aux progrès de la production locale à partir des betteraves. Les importations de produits énergétiques ont relativement peu

augmenté jusqu'en 1968 puis se sont ensuite développées assez sensi- blement. de la structure des achats : jusqu'en 1963, on importait surtout des produits raffinés, essence et fuel, mais par la suite, et du fait de l'installation d'une raffinerie dans la région de Casablanca, les impor- tations de pétrole brut augmentent brusquement tandis que celles des produits raffinés diminuent.

La part des produits bruts et demi-produits dans le total des impor- tations est passée de 27 70 en 1960 à plus de 39 % en 1972. L'évolution des achats dans ce secteur est directement liée aux progrès de l'indus- trialisation et montre la dépendance de l'économie marocaine vis-à-vis de l'extérieur. La m ê m e évolution peut être observée pour l'importation des biens

d'équipement dont la part dans le total passe de 13 à 16 70 entre 1960 et 1963, se stabilise en 1964 et 1965 puis s'accroît de nouveau pour dépasser largement 20 q0 au cours des trois années 1970, 1971 et 1972. L'importation de produits finis pour la consommation n'a pas cessé

de diminuer depuis 1960. Pour plusieurs produits cependant, et notam- ment les textiles d'habillement, et les voitures automobiles, la baisse constatée est en partie artificielle. En effet, la production locale s'est

Cette stabilisation relative cache d'ailleurs une modification

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L'évolution économique du Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

substituée aux importations pour ces produits, mais ce processus s'est traduit par une augmentation très sensible des achats des produits bruts et demi-produits qui rentrent dans la fabrication des biens en question. Au total, cette évolution s'est surtout traduite par un transfert interne et une modification de la structure des importations. sommation locale a beaucoup augmenté, l'impact global de ces mesures sur les importations a été dans le sens d'un accroissement sensible.

C o m m e la con-

iiii) Les autres opérations courantes

L'ensemble de ces opérations a permis certaines années d'équilibrer le déficit commercial et m ê m e d'obtenir un solde courant positif (cf. tableau 15). Les recettes proviennent essentiellement du tourisme et des rapa-

triements de revenus des travailleurs marocains à l'étranger. Les recettes touristiques nettes, qui étaient pratiquement nulles en 1960- 1961, représentent en 1972 DH 460 millions, tandis que le poste des revenus du travail a vu son solde passer de DH 220 à 570 millions entre 1961 et 1972.

1972 du fait du rapatriement de leurs bénéfices par les investisseurs étrangers.

Le solde des revenus du capital a été constamment négatif de 1961 à

(iv) Les opérations en capital

Le solde des investissements privés, relativement faible, n'a pas dépassé DH 80 millions jusqu'en 1969 ; il s'est légèrement accru par la suite.

L'aide publique extérieure, en revanche, a été substantielle. Jus- qu'en 1964, elle a été en moyenne de DH 230 à 240 millions. augmente ensuite assez sensiblement et son montant moyen atteint près de DH 650 millions au cours des années 1970, 1971 et 1972. Cette situation n'a pu aller sans un gonflement du poste de l'amortis-

sement de la dette publique dont le solde est passé de DH 36 millions en moyenne annuelle entre 1960 et 1964, à DH 340 millions pour 1971 et 1972. Les sorties de capitaux relatifs au remboursement de la dette ont

dépassé depuis 1971 les sorties relatives aux transferts de résidents et aux désinvestissements qui représentaient avant cette date le solde négatif le plus important dans les opérations en capital. Le poste des transferts des résidents et désinvestissements reste cependant très largement négatif et représentait des sorties annuelles moyennes de l'ordre de DH 240 millions pour la période 1970, 1971 et 1972, après s'être situé à un niveau plus élevé de 1964 à 1966.

cessé ensuite de se détériorer jusqu'en 1964 où elles ont atteint un niveau critique.

Elle

Au total, les réserves en devises qui avaient augmenté en 1960, n'ont

La politique de stabilisation décidée à cette époque

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a permis de les reconstituer petit à petit et avec quelques difficultés, au début tout au moins ; la variation des avoirs est constamment positive depuis 1968.

E. LES RECETTES ET LES DEPENSES PUBLIQUES

(ij Les recettes de 1'Etat

Le tableau 18 indique l'évolution des recettes consolidées de 1'Etat par catégorie d'impôts. Leur poids dans le PIB, qui était de l'ordre de 14 7' au cours des années 1960, 1961 et 1962 a augmenté sensiblement pour atteindre et m ê m e dépasser légèrement 19 70 pour les années 1969 et 1970. 1972. L'analyse des impôts par nature montre que la part des impôts sur

le revenu (19 en 1972) reste encore relativement limitée. L'accrois- sement enregistré dans les recettes relatives aux impôts sur le revenu provient de la croissance économique, mais aussi d'un meilleur recou- vrement des impôts sur les traitements à partir de 1965 notamment. On peut ajouter toutefois que l'impôt agricole reste d'un montant très limité et varie relativement peu.

sactions ont augmenté eux aussi, mais moins rapidement que l'ensemble des recettes, alors que les droits et taxes à l'importation et à l'expor- tation représentent à la fois le poste le plus important et celui dont les recettes se sont accrues le plus vite, grâce d'ailleurs à l'introduction de nouveaux impôts. Outre les impôts directs et indirects, 1'Etat tire des revenus subs-

tantiels du produit de ses domaines et des monopoles et entreprises publiques (Office Chérifien des Phosphates notamment).

Cette progression semble s'être stabilisée en 1971 et

Les impôts et taxes sur la production, la consommation et les tran-

(ii) Les dépenses de 1'Etat - les dépenses courantes On ne dispose malheureusement pas de données sur les dépenses courantes de 1'Etat par fonction et l'on sera donc obligé de se limiter à un examen des dépenses par nature (cf. tableau 19) et à une analyse du schéma de financement de l'ensemble des opérations de 1'Etat (cf. tableau 20). On peut constater que, depuis 1965, les dépenses de personnel représentent une part constante et égale à 60 environ de l'ensemble des dépenses courantes. dans la structure des dépenses sont très limitées et correspondent 2 un accroissement du poids des intérêts de la dette publique et à une très légère diminution relative des transferts et des dépenses d'entre- tien. L'analyse du financement des opérations publiques montre que l'épargne courante de 1'Etat a très sensiblement augmenté de 1968 à 1970, pour diminuer ensuite de façon assez accusée : cette évolution s'explique, globalement, par une croissance plus rapide des recettes

Les évolutions qui se manifestent

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L’évolution économique du Maroc depuis 1960

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Tableau 20. Financement des opérations du trésor (en millions de DE - prix courants)

1968 1969

Recettes consolidées 2 842

2 613 Dépenses courantes

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1. Estimations.

entre 1968 et 1970 qu'après 1970. l'augmentation du prix du phosphate à la fin de 1973 a du permettre une reprise très vive des recettes publiques (le triplement du prix, à coût plus ou moins constant, implique en effet un accroissement beaucoup plus important des recettes nettes correspondantes).

global s'est élargi considérablement en 1972. ment de ce déficit est assez variable selon les années ; on peut noter que les ressources extérieures nettes ont pris une part grandissante de 1968 à 1972, non pas tellement qu'il ait été fait appel bien plus que par le passé à des emprunts à moyen ou long terme, mais en raison d'une modification très sensible des apports à court terme. moyenne, au cours des dernières années, les emprunts extérieurs ont

O n peut ajouter toutefois que

Compte tenu de l'augmentation des dépenses d'équipement, le déficit La structure du finance-

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L'évolution économique du Mar~r i; :, iï.. : ::w

représenté environ le tiers du financement du déficit global, le reste ayant été fourni par les ressources intérieures. centrale a marqué une baisse très nette jusqu'en 1971, traduisant une amélioration progressive des encaisses du Trésor mais n'a pas repris de façon très sensible en 1972. Au total, le financement des opérations publiques qui avait manifesté

une tendance très nette 2 l'amélioration jusqu'en 1971, semble avoir été plus difficile en 1972.

Le recours à la banque

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II. L'évolution économique du Maroc après 1973

Après avoir analysé, dans la première section, l'évolution de l'éco- nomie marocaine de 1960 à 1972, ce qui fournit le cadre de référence nécessaire à l'étude du développement du système éducatif pendant la m ê m e période (voir Deuxième Partie), nous allons essayer dans cette deuxième section, d'examiner les possibilités et les limites du déve- loppement de l'économie d'ici 1982. devrait permettre de mieux apprécier l'importance des contraintes d'ordre financier qui pourraient limiter le développement du système éducatif d'ici 1982.

Il importe cependant d'attirer l'attention sur les difficultés et les incertitudes que présente la préparation d'une telle esquisse dans le contexte économique international actuel. D e nombreux facteurs, d'une très grande importance, et dont il n'est possible d'évaluer ni l'évolution future, ni les conséquences de l'évolution dans chaque hypothèse, rendent pratiquement impossible l'élaboration de projections économiques à long terme. portance de ces facteurs, nous indiquerons brièvement les grandes lignes du plan marocain de développement économique et social 1973-1977, pour présenter ensuite quelques projections très globales, qui serviront simplement à fixer les idées et qui ne pourront en aucun cas être considérées comme des esquisses de croissance, étant donné qu'il est impossible de vérifier leur cohérence. Parmi les facteurs qui auront une influence déterminante sur l'évo-

lution de l'économie marocaine au cours des prochaines années, deux peuvent être isolées et examinées rapidement.

conséquences de nature différente. et de la balance des paiements, elle se traduit par un accroissement très substantiel de la valeur totale des importations (+ 16 à 17 % environ en année pleine). la balance commerciale n'est pas menacé, au contraire, en raison des recettes supplémentaires provenant de l'augmentation du prix des phosphates. sources en devises, pouvant limiter la capacité d'importation et le potentiel de développement du Maroc, en revanche, l'augmentation du

Cette esquisse de croissance

Après avoir explicité la nature et l'im-

L'augmentation des prix du pétrole en premier lieu a plusieurs Au niveau des échanges extérieurs

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L'évolution économique du Maroc après 1973

prix de l'énergie sur le marché intérieur et ses conséquences sur les prix des autres produits ne manqueront pas de se faire sentir de façon sensible. La hausse générale du coût de la vie pèsera de façon très inégale sur les différentes catégories sociales et affectera principa- lement les plus défavorisées et notamment la population rurale. Quelles mesures seront prises en matière de prix agricoles ? Les responsables marocains seront partagés entre deux préoccupations opposées : d'une part, élever les prix pour sauvegarder le pouvoir d'achat des paysans et empêcher le mécontement de se répandre, d'autre part céder le moins possible aux paysans pour limiter la hausse générale des prix dans le pays. Les décisions prises auront, en tout état de cause, une influence notable sur l'évolution économique interne. D'autre part, l'augmentation du prix de l'énergie et des produits industriels aura aussi des répercussions importantes sur le schéma de développement économique : certains projets risquent de perdre leur rentabilité, tandis que d'autres acquerront au contraire une priorité plus grande. Il est ainsi vraisemblable par exemple, que l'implantation d'industries grosses consommatrices d'énergie pourrait être remise en question, à moyen terme au moins ; en revanche, toutes les possibilités de production d'énergie nationale seront certainement exploitées. c'est un réexamen total des perspectives et des conditions de la crois- sance économique et de l'ensemble des projets de développement1 qui doit être entrepris par les responsables marocains, compte tenu des conditions nouvelles créées par l'augmentation du prix de l'énergie. On peut ajouter qu'il est difficile de se prononcer actuellement quant aux conséquences de cette augmentation sur l'évolution économique internationale, notamment dans les pays d'Europe qui constituent encore les plus gros clients du Maroc ; si ces derniers devaient con- naftre une certaine récession au cours des prochaines années, les exportations du Maroc pourraient en être partiellement affectées. total, s'il est possible d'estimer certaines des conséquences méca- niques et immédiates de la crise de l'énergie, les plus importantes d'entre elles ne sont pas encore très claires et elles ne se manifes- teront pleinement, pour certaines d'entre elles, qu'à moyen terme.

Le second facteur qui aura une influence considérable sur l'évolution économique du Maroc au cours des prochaines années est le triplement du prix du phosphate qui a été décidé à la fin de l'année 1973. termes d'échanges extérieurs, cette décision a dû se traduire par une augmentation très sensible des recettes d'exportation (de l'ordre de 40 70 environ), qui dépasse très largement d'ailleurs l'accroissement de valeur des importations entraîné par la hausse du prix du pétrole (la première représente à peu près le double de la seconde). effets économiques internes de cette évolution seront moins importants et moins diversifiés que ceux de la crise de l'énergie.

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1. Lors d'un discours prononcé en mars 1974, le Roi Hassan II a d'ailleurs indiqué que le plan de développement 1973-1977 devait être revu complètement.

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

d'abord un élargissement de la capacité d'importation qui permettra de financer plus facilement les achats des matières premières, demi- produits et biens d'équipement nécessaires en vue du développement de l'économie marocaine. Par ailleurs, comme les coûts d'extraction du phosphate n'ont pas dû s'accroftre très sensiblement, les recettes nettes vont augmenter beaucoup plus que les prix, et il en sera de m ê m e pour les recettes qui reviennent à 1'Etat. à un élargissement assez sensible des ressources publiques. A plus long terme, on peut se poser cependant deux questions, auxquelles il est d'ailleurs très difficile de répondre dans l'immédiat : quelle sera l'évolution des prix de la demande, et de la position du Maroc sur le marché international des phosphates ? Qu'adviendra-t-il du 'Sahara espagnol' dont on sait qu'il renferme un gisement très important d'une grande richesse en phosphates (les réserves sont de l'ordre de 2 mil- liards de tonnes, alors que les exportations du Maroc atteignent actuellement 13 à 14 millions de tonnes par an). O n peut rappeler que ce phosphate est déjà exploité à l'heure actuelle par l'Espagne. Il est bien évident que le 'Sahara espagnol' est d'une importance économique primordiale pour le Maroc, non seulement par le renforcement de sa position sur le marché international qu'il obtiendrait si le terrain lui revenait, mais en sens inverse par l'affaiblissement qui résulterait pour le Maroc de l'exploitation du gisement par un pays concurrent.

auront une influence considérable sur la croissance économique du Maroc, sans qu'il soit possible d'évaluer sérieusement ni leur évo- lution, ni leurs conséquences. O n a assisté sur le marché national et international à une modification extrêmement importante des prix relatifs de différents produits qui traduit une redistribution des 'cartes' entre les différents pays et dont il n'est pas possible de pré- voir les implications à long terme. Il serait donc entièrement hasar- deux d'élaborer une esquisse de développement dans un contexte aussi incertain.

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Au total, il est évident que les facteurs qui viennent d'être évoqués

A. LES GRANDES ORIENTATIONS ET LES OBJECTIFS DU PLAN DE DEVELOPPEMENT 1973- 19 7 7

(i) Les orientations à long terme

Les responsables du plan ont élaboré des perspectives d'évolution à long terme, basées notamment sur les progrès de l'économie au cours du plan quinquennal 1968-1972 et ont ainsi considéré qu'un taux de croissance de 7 en longue période était réalisable. Leurs projections se fondent sur l'hypothèse que le potentiel de croissance du secteur agricole est plus important que prévu et ils tablent ainsi sur un pro- grès annuel moyen de 3, 5 à 4 70 dans ce secteur. aussi rapide nécessitera évidemment un développement rapide de la FBCF (de l'ordre de 10 70 en termes réels par an), qui permettrait d'arriver à un taux d'investissement de 25 "('0 d'ici 15 ans environ.

Une croissance

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L'évolution économique du Maroc après 197.3

Dans le m ê m e temps, on prévoit un élargissement progressif des ressources publiques qui devraient représenter 25 % de la PIB en fin de période. Ces perspectives globales supposent évidemment une évolution favorable dans tous les domaines. pour tenir compte des facteurs qui ont été mentionnés plus haut.

Elles devront être révisées

(ii) Les objectifs du plan 1973-1977

a. La production et l'équilibre global des ressources et des emplois

Les tableaux 21 et 22 indiquent l'évolution des grands agrégats au cours de la période 1973-1977. brute on voit que :

En ce qui concerne la Production intérieure

Les taux de croissance sectoriels escomptés sont beaucoup plus élevés qu'au cours de la période précédente. plan indiquent d'ailleurs qu'il s'agit d'un modèle de croissance volontariste, fondé sur une politique d'industrialisation tournée vers l'exportation. Ils notent d'ailleurs : 'C'est donc un changement de rythme radical qui ne pourra pas se réaliser sans des mutations et tensions économiques sociales, mais c'est le prix du décollage éco- nomique et du passage graduel d'une économie agricole à une éco- nomie semi-industrielle. ' Les changements attendus sont encore plus manifestes si l'on se réfère aux performances de l'économie marocaine au cours de la période 1960-1969 (voir première section : L'évolution économique du Maroc depuis 1960). Il est certain cependant que les résultats obtenus de 1969 à 1972 ont montré que le potentiel de croissance était plus important que prévu. Les progrès les plus remarquables sont escomptés dans le secteur industriel (avec un doublement du taux de croissance), mais aussi dans le secteur agricole.

Les responsables du

La consommation des ménages

L a consommation des ménages devrait s'accroître nettement moins vite (+ 4, 8 70 par an) que la production, afin de permettre de dégager une épargne suffisante. A ce rythme, le niveau de consommation per capita augmenterait de 1, 8 70 par an environ en termes réels, mais un problème important reste : celui d'une meilleure redistribution des fruits de l'expansion. action à court terme (aménagement de la fiscalité, lois sociales, poli- tique d'émigration, programme alimentaire) et à long terme (plani- fication familiale, éducation et formation, recherche du plein emploi, aménagement du territoire, etc. ). Elles doivent être notées, car c'est la première fois qu'un programme global (et assez cohérent) d'action dans ce domaine est envisagé au Maroc.

Différentes mesures sont annoncées en vue d'une

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

Tableau 21. Tableau général des emplois et ressources - 1969, 1973 et 1977 (en millions de DH 1969)

Activités 1969 1973 1977

Activités primaires 3 269 3 643 4 201 Activités secondaires 4 217 5 265 7 984 Activités tertiaires 7 484 9 073 11 864 Pr odu c t ion int é r ie Ur e brut e 14 970 17 981 24 049

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TOTAL DES RESSOURCES 18 382 21 858 29 519

Exportations 2 609 2 891 4 219 Consommation des touristes 501 86 9 1 520 Consommation des administrations 412 523 600 Consommation des ménages 12 279 14 613 17 670 Investissements 2 322 2 861 5 500 Augmentation des stocks 2 59 102 - TOTAL DES EMPLOIS 18 382 21 859 29 509

Tableau 22. Taux de croissance des emplois et ressources

Taux de croissance

Activités , annuels en pourcentage

1969-1973 1973-1977

Activités primaires Activités secondaires Activités tertiaires Production intérieure brute Importations Prises sur stocks

TOTAL DES RESSOURCES 4,4 7, 8

Exportations 2, 6

Consommation des administrations 6, 2 Consommation des ménages 4, 5 Investissements 5,4

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c. Les investissements

Le montant total des investissements devrait doubler par rapport au plan précédent (taux d'accroissement de 18 % par an en prix courants) ; il s'agit là d'un effort considérable qui nécessite, entre autres, un renforcement de la capacité d'étude et de préparation des projets, un élargissement de la capacité d'absorption et une planification améliorée. La répartition des investissements en valeur et en pourcentage par secteur et selon les modalités de financement est indiquée dans les tableaux 23 et 24.

(iii) L e financement des opérations publiques

Les dépenses de fonctionnement de 1'Etat ont été déterminées à partir de l'évolution des dépenses d'équipement, mais aucun détail n'est fourni dans le plan sur les méthodes précises qui ont été adoptées. Si l'on se réfère au tableau 25, on voit que les dépenses de fonction- nement augmenteront de 9, 6 Y0 par an, mais il est difficile de comparer leur taux de croissance à celui de la production industrielle brute car elles sont exprimées en prix courants, de m ê m e que les données sur les investissements d'ailleurs (alors que les tableaux 21 et 22 sont en prix de 1969). Les dépenses de personnel sont celles qui augmentent le plus vite mais, ici en particulier, les données du plan sont déjà complètement remises en question par l'augmentation de salaire de 20 7' accordée à tous les fonctionnaires au début de l'année 1974. Les recettes courantes de 1'Etat devraient s'accroftre de près de

12 70 par an (cf. tableau 26), traduisant un alourdissement de la taxation. Les responsables du plan notent d'ailleurs que la structure actuelle de la fiscalité est inadaptée et que les impôts directs devraient augmenter plus rapidement que les impôts indirects afin d'accroître la part des catégories aisées dans le financement des opérations de 1'Etat. encore, les projections du plan sont complètement remises en question en raison de l'accroissement des recettes provenant de l'augmentation du prix des phosphates. C e schéma d'évolution des opérations courantes devrait permettre

de dégager un surplus courant en forte augmentation et d'améliorer la structure de financement des investissements publics (cf. tableau 27). Au total la part des moyens de trésorerie dans les ressources devrait diminuer sensiblement non seulement en pourcentage, mais aussi en valeur absolue.

Ici

(iv) Les échanges extérieurs et la balance des paiements

a. Les échanges extérieurs

Le taux de croissance prévu pour les exportations (en prix constants de 1969) est de 10 yo, soit plus du double du taux constaté au cours du

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

plan 1968-1972, et cet objectif a été arrêté en fonction des impératifs de la croissance et à partir d'une analyse des possibilités de vente 2 l'étranger. un effort soutenu et en particulier une priorité systématique donnée aux projets de développement orientés vers l'exportation. Les pré- visions de volume de vente de phosphates à l'étranger sont en très forte augmentation (23 millions de tonnes en 1977, contre 13, 5 en 1972) ; si ces prévisions se réalisaient elles donneraient une très forte impulsion aux exportations, compte tenu de l'accroissement du prix des phosphates. Il n'en reste pas .moins cependant que les prévisions d'exportation devraient être complètement révisées et établies sur la base des prix de 1974.

constants de 1969) pour atteindre DH 5 200 millions en 1977. sont remises en cause complètement par la hausse du prix du pétrole et par l'inflation mondiale d'une manière générale ; des projections en prix constants qui peuvent être utiles si l'on veut évaluer l'évolution du volume des achats à l'étranger, n'ont plus de sens dès que l'on se trouve dans une période de modification très rapide des prix relatifs ; d'autre part, les changements des prix relatifs entrament nécessaire- ment des réajustements des politiques de développement.

Ici encore, il s'agit donc d'un objectif normatif impliquant

Les importations devraient augmenter de 8 v0 par an environ (en prix Elles

b. La balance des paiements

L'évolution générale de la balance des paiements est retracée dans le tableau 28. Il s'agit du domaine oh les prévisions sont le plus affectées par les événements mentionnés plus haut et il ne semble donc pas nécessaire de commenter les objectifs du plan en la matière.

B. EVALUATION DU PRODUIT INTERIEUR BRUT ET DES RECETTES PUBLIQUES COURANTES D'ICI A 1982

Il ne s'agit pas ici de présenter des projections économiques, mais simplement de rechercher le niveau qui pourrait être atteint par le PIB et les recettes publiques dans différentes hypothèses de crois- sance. M ê m e pour ce calcul extrêmement simple on se heurte à des difficultés pratiquement insurmontables dès que l'on veut 'actualiser' les projections pour les exprimer en prix de 1974 (cette actualisation est indispensable pour des raisons de cohérence, car les dépenses d'éducation pour 1977 et 1982 ont été exprimées en prix de 1974 : on a en effet intégré dans ces projections de dépenses les hausses de salaires de 20 % attribuées en 1974 à tous les fonctionnaires). Une véritable actualisation impliquerait que l'on recalcule les valeurs ajoutées de l'année de départ des projections (1973) en tenant compte des hausses de prix intervenues en 1973 et 1974, ce qui est impossible à notre niveau. des phosphates est facile à intégrer dans la production intérieure brute

En effet, m ê m e si l'impact de l'augmentation de prix

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

Tableau 28. Evolution des soldes de la balance des paiements (en millions de DH 1969)

1973 1974 1975 1976 1977

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(elle représente un acroissement de valeur de l'ordre de 8 TO), il n'en est pas du tout de m ê m e pour l'énergie dont l'effet sur les prix ne peut être estimé que par l'utilisation d'un tableau d'échanges industriels. Nous nous sommes donc limités à exprimer les projections en prix de 1973, en utilisant pour cela un indice de prix très estimatif et en admet- tant que les hausses du prix des phosphates et de l'énergie n'interve- naient pas au cours de cette année. paraison des dépenses d'éducation et du PIB ou des ressources publiques courantes en 1977 et en 1982, il ne faudra donc pas oublier que cette comparaison aura tendance à accroître le poids réel des dépenses d'éducation. Trois hypothèses de croissance ont été retenues pour la production

intérieure brute : 5, 5 70, 6, 5 y. et 7, 5 70 par an (cf. tableaux 29 et 30). On a admis d'autre part que la part des ressources publiques courantes

dans la PIB qui était de 18, 7 70 en 1973 passerait à 23 70 en 1977 et 25 Y0 en 1982, compte tenu de l'impact de l'augmentation du prix des phosphates.

Lorsqu'on procédera à la com-

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L’évolution économique du Maroc après 1973

Tableau 29. Evolution de la production intérieure brute (en millions de DH)

1977 1982

24 950

25 900

26 900

32 600

36 500

38 600

Tableau 30. Evolution des ressources publiques courantes (en millions de DH)

1977 1982 ~

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6, 5 %

7, 5 70

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5 960

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Annexe

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66

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DEUXIÈME PARTIE

L e développement et le financement du système éducatif: analyse de la période 1960-72 et éléments de prospective

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1. L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

Cette section est composée de deux chapitres ; le premier est consacré à l'examen de l'évolution des effectifs par niveau et type d'enseignement tandis que le second se propose d'étudier la croissance des dépenses d'éducation et leur financement, ainsi que les coQts unitaires.

1. L'EVOLUTION DES EFFECTIFS PAR NIVEAU ET TYPE D'ENSEIGNEMENT

Le système d'enseignement au Maroc est à la fois complexe et diversifié en ce qui concerne sa structure, les pouvoirs organisateurs et les types de formation dispensée. intervenues depuis l'indépendance pour adapter le système aux besoins,

De nombreuses modifications sont en effet

dirersifier les forrlations &ùpensées et ~év.eloppei* la sco~arisation* O n analysera en premier lieu les structures de l'enseignement et

les organismes qui en ont la charge (pouvoirs publics, mission univer- sitaire et culturelle française, secteur privé). O n passera ensuite à l'analyse de chaque niveau et type d'enseignement : primaire, secondaire (général, normal, technique et professionnel), supérieur, formation des adultes et enseignement spécialisé.

A. L E S ORGANISMES, LES STRUCTURES ET LA POLITIQUE DE L'ENSEIGNEMENT D E S ORGANISMES

(i) Les organismes

Le Ministère de 1'Education Nationale joue un rôle prépondérant, mais un certain nombre d'écoles, instituts et centres de formation profes- sionnelle sont rattachés à d'autres ministères ou organismes publics. Ces formations se situent principalement au niveau du secondaire, et, subsidiairement, au niveau du supérieur.

un enseignement de type français au niveau du primaire et du secondaire. Ses établissements sont fréquentés par des enfants français et marocains

La Mission universitaire et culturelle française au Maroc dispense

69

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

et se trouvent regroupés dans les grandes villes du pays. la diminution progressive de la population française au Maroc, elle a vu ses effectifs décliner de 40 O00 élèves en 1961/1962 (30 O00 dans le primaire et 10 O00 dans le secondaire) à 25 O00 élèves en 1970/1971 (13 O00 dans le primaire et 12 O00 dans le secondaire), soit respective- ment 1 70 et 4 70 des effectifs scolarisés à ces niveaux. Le reste de l'enseignement privé, enfin, accueillait en 1970/1971 environ 3,4 70 des effectifs du primaire, 6,4 70 des effectifs du secondaire.

ment à l'enseignement public, compte tenu de l'importance limitée des autres types d'enseignement d'une part, et des informations très limitées dont on dispose à leur Sujet.

A la suite de

Dans la suite de cette étude, on sera amené à s'intéresser principale-

(ii) Les structures de l'enseignement

Les structures actuelles de 1' enseignement sont précis ées brièvement ci-après. (cf. graphique 1) : - L'enseignement primaire d'une durée de 5 ans, et obligatoire $I partir

de l'âge de 7 ans, donne accès, après l'obtention du Certificat d'études primaires, à l'enseignement secondaire. - L'enseignement secondaire comprend deux cycles : le premier cycle est un tronc commun de 4 ans ; le second cycle dure trois ans et offre une série d'options, dont les unes dans l'enseignement général, conduisent au baccalauréat, les autres, dans l'enseignement technique, mènent au diplame de technicien. D'autres ministères, notamment ceux du Travail et du Tourisme, s'occupent également de formation professionnelle ; le r61e du secteur privé est négligeable pour ce type d'enseignement. - L'enseignement supérieur est dispensé dans les Universités Mohammed V et Quaraouyine, ainsi que dans des établissements non universitaires.

Elles peuvent être caractérisées de la façon suivante

(iii) La politique de développement de l'éducation et ses résulte

L'analyse des changements survenus au cours des 15 dernières années dans l'organisation, les méthodes et le contenu de l'éducation au Maroc, et particulièrement l'examen des plans d'éducation et de leurs bilans, font ressortir à la fois la continuité des principes directeurs de la politique gouvernementale en ce domaine, et la difficulté de planifier l'effort de scolarisation de façon à répondre aux fluctuations de la demande d'éducation.

Le principe de l'obligation scolaire1 'pour les enfants marocains des deux sexes depuis l'année où ils atteignent l'âge de 7 ans jusqu'à 13 ans

1. Dahir no. 1-63-071 du 25 Joumada II 1383 (13 novembre 1963).

70

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

révolus' s'est traduit dans tous les plans passés par un objectif à long terme de généralisation de l'enseignement primaire et par l'élargis - sement de la base de recrutement pour les degrés secondaire et supérieur.

des programmes d'enseignement que connaissait le Maroc avant l'indé- pendance, l'instauration progressive d'un enseignement national unifié doit être considérée également comme une constante de la politique d'éducation.

programmes et, parallèlement à la marocanisation progressive du personnel enseignant, sur la généralisation du recours à l'arabe comme langue d'enseignement.

protectorat français étaient essentiellement consacrés aux travaux d'infrastructure et de développement agricole, le Plan biennal 1958- - 1959, considéré comme un plan de transition, mentionne explicitement le développement de l'éducation parmi les objectifs hautement priori- taires. L'accent est mis sur la formation des maftres et sur les format ions professionnelles et techniques, tandis que le programme d'équipement est réduit au strict minimum pour l'enseignement supé- rieur. Selon ses auteurs, le Plan quinquennal 1960-1964, s'attache à

dégager une politique cohérente de développement tendant à 'libérer le pays de la dépendance étrangère pour ce qui est des techniciens, des capitaux et des marchés' et à réaliser l'équilibre entre le secteur traditionnel et le secteur moderne.

cation et les grandes lignes du programme d'action dans ce domaine.

le taux global de scolarisation. aux réalités marocaines conduit à un programme d'arabisation pro- gressive et de marocanisation des cadres. dans les secteurs agricole et industriel correspondent le lancement d'une campagne d'alphabétisation, et un plan d'extension des ensei- gnements technique et professionnel. Le bilan en a été assez encoura- geant, bien que la campagne d'alphabétisation se soit avérée décevante. L'arabisation se réalise progressivement, mais doit être limitée, dans le second degré, aux disciplines littéraires et, dans l'enseignement supérieur, aux Facultés de Lettres et de Droit. Si le préambule du Plan triennal d'Education 1965-1967 souligne les

'nécessités d'un équilibre entre le développement économique et celui de l'éducation (qui) font de l'enseignement du second degré un secteur stratégique' la 'doctrine' de l'enseignement est essentiellement un rappel des objectifs fondamentaux des plans antérieurs : poursuite de la politique de généralisation, d'arabisation et de marocanisation ; l'effort d'unification comporte une nouvelle orientation : l'enseignement privé est encouragé en vue de diminuer les charges de 1'Etat. être un constat d'échec, le bilan du Plan triennal et les difficultés qu'il

Face à la diversité des pouvoirs organisateurs, des structures et

Cet objectif d'unification s'appuie logiquement sur l'arabisation des

Tandis que les deux plans quadriennaux lancés durant la période du

Ces objectifs déterminent logiquement la priorité accordée à l'édu-

Un effort intensif de formation doit permettre de porter de 38 à 76 70 La nécessité d'adapter l'enseignement

Aux investissements prévus

Sans

71

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

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L'évolutioii du système d'eriseignement au Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

révèle conduisent à une révision, sinon des principes, du moins des moyens d'action de la politique scolaire. quennal 1968-1972 atteindra deux objectifs fondamentaux des plans antérieurs : l'unification de l'enseignement primaire est achevée et l'enseignement moderne de type marocain rassemble tous les effectifs de l'enseignement public ; d'autre part, dans l'enseignement primaire public, la marocanisation du personnel enseignant et administratif est pratiquement totale depuis la rentrée de 1970.

C'est ainsi que le Plan quin-

B. L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

(i) L'enseignement primaire public

L'évolution de l'enseignement primaire public au Maroc est passée par diverses phases depuis l'indépendance et ne peut pas être bien comprise si l'on ne se réfère pas aux caractéristiques et aux problèmes de la sco- larisation en milieu urbain et en milieu rural. naftre qu'il s'agit là d'une division très schématique car le milieu rural présente lui-même une très grande diversité quant aux conditions éco- nomiques, géographiques, démographiques (densité de la population en particulier), ethniques, etc. D e même, les conditions à l'intérieur du milieu urbain présentent une certaine diversité selon que l'on rai- sonne sur les très grandes villes ou au contraire sur les petites villes de moins de 5 O00 habitants qui se sont développées très rapidement entre 1960 et 1971, notamment grâce à l'afflux des migrants provenant du secteur rural. Nous essaierons de procéder dans chaque cas à une analyse séparée de la situation en milieu urbain et en milieu rural, mais il importe de souligner que la répartition des effectifs scolaires selon ce critère doit être considérée comme approximative. repose en effet sur la distinction entre deux types d'écoles : écoles autonomes et secteurs scolaires. En fait les écoles autonomes sont généralement implantées dans les zones urbaines et les secteurs sco- laires dans les zones rurales, mais ces critères ne correspondent pas toujours à ceux qui ont été retenus pour les recensements démogra- phiques. scolaire et la définition démographique des zones urbaines et rurales. Les valeurs des paramètres pour lesquelles on sera amené à rapprocher des données scolaires et des données démographiques (taux d'admission ou de scolarisation selon le milieu, etc. ) devront donc être considérées comme approximatives. Nous examinerons tout d'abord l'évolution globale des effectifs

d'élèves de l'enseignement primaire puis nous passerons ensuite à l'analyse des principaux facteurs qui expliquent cette évolution : les admissions nouvelles, étudiées selon le milieu et par sexe, le rende- ment du processus scolaire examiné lui aussi selon le milieu. Nous procéderons ensuite à l'étude du corps enseignant puis des bâtiments scolaires, Un deuxième chapitre, enfin, sera consacré à l'examen des disparités régionales de scolarisation et à leur évolution au cours des

Encore faut-il recon-

Elle

Il n'y a donc pas recouvrement parfait entre la définition

74

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

années passées. zones rurales, avec des caractéristiques différentes selon le cas, aussi cette analyse au niveau régional, tout en présentant certains points communs avec l'étude faite en milieu urbain et rural, aura son originalité propre et mettra bien en évidence la diversité des situations qui n'apparaît pas sur un simple découpage entre villes et campagnes.

Chaque région comporte des zones urbaines et des

a. L'évolution des effectifs

- Les effectifs globaux

D e 1956/1957 à 1966/1967, les effectifs de l'enseignement primaire public étaient passés en chiffres ronds de 372 O00 à 1013 300 augmen- tant ainsi à un rythme annuel moyen de 10, 6 70 (cf. tableau 31). Cet accroissement global correspond à trois phases différentes : de 1956 à 1960, l'effort systématique de scolarisation répond à une demande spontanée d'éducation qui élargit la pyramide scolaire à sa base et double le volume des effectifs. 1964, le volume global continue à progresser, mais le nombre des nouveaux inscrits ne s'accroît plus que très lentement. Pendant le Plan triennal 1965-1967, les effectifs globaux restent pratiquement inchangés en raison d'une stabilisation des admissions puis d'une baisse en 1966-1967 provoquée par la décision des autorités de n'admettre au cours préparatoire que les enfants âgés de 7 ans. 1968, enfin, des progrès lents mais réguliers se manifestent de nouveau si bien que les effectifs globaux s'accroissent de 185 O00 unités environ en cinq ans (de 1967- 1968 à 1972-1973), soit à un rythme annuel moyen de 3, 4 70.

Les difficultés de la scolarisation sont expliquées par la 'réticence' des filles, et par une certaine désaffection pour l'école dans les zones rurales. En fait, l'enseignement primaire a déjà touché la majeure partie des enfants facilement accessibles dans les villes et les grands centres ruraux. rurales, à un certain plafonnement de la demande, à l'absence de l'infrastructure économique et sociale indispensable à l'école, et à la dispersion de l'habitat. On peut rappeler à cet égard qu'en 1960 plus de 20 O00 douars sur 30 O00 au total comptaient moins de 300 habitants. On peut ajouter que beaucoup d'écoles rurales ont été créées dans

des villages de taille limitée où les enfants âgés de 7, 8, 9 ou 10 ans n'étaient pas encore scolarisés. Lorsqu'elles ont été ouvertes, ces écoles ont reçu une population importante : il failait éponger l'arriéré de scolarisation. Mais, au cours des années suivantes, la population scolarisable ne suffisait plus pour peupler normalement la classe. Deux solutions s'offraient alors : - ou bien le maître 'montait' de classe durant cinq ans avec les élèves qui profitaient de son enseignement ; - ou bien après deux ou trois années d'études, les élèves devaient se rendre au village voisin pour poursuivre leur formation.

Pendant la période quinquennale 1960-

A partir de 1967-

Son expansion se heurte désormais dans les zones

75

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

Tableau 31. Evolution des effectifs de l'enseignement primaire de 1960 à 1973

1961/ 19631 19651 19661 Niveau Cours 1962 1964 1966 1967

Public moderne

Public originel

Privé

1

II III IV V

1

II III IV V

1

II III IV V

1

II Ensemble III

IV V

Cours préparatoire dont nouv. admis. Cours élémentaire 1 Cours élémentaire 2 Cours moyen 1 Cours moyen 2 et fin d'études TOTAL

Cours préparatoire dont nouv. admis. Cours élémentaire 1 Cours élémentaire 2 Cours moyen 1 Cours moyen 2 et fin d'études TOTAL

Cours préparatoire dont nouv. admis. Cours élémentaire 1 Cours élémentaire 2 Cours moyen 1 Cours moyen 2 et fin d'études TOTAL

Cours préparatoire dont nouv. admis. Cours élémentaire 1 Cours élémentaire 2 Cours moyen 1 Cours moyen 2 et fin d'études TOTAL

237 940

170 491 256 938 199 720

71 436 856 525

5 147

2 594 3 918 2 911

4 525 19 095

19 741

14 083 13 958 13 555

13 432 74 769

...

...

...

262 828

187 168 274 814 136 186

89 393 950 389

...

264 638 211 153 195 376 185 754 164 925

184 369 995 062

4 658 3 733 3 300 3 824 3 424

4 560 19 766

15 864 13 820 10 440 10 193 10 797

13 178 60 472

285 160 228 706 209 116 199 771 179 146

202 107 1 075 300

272 848 211 919 196 598 191 O99 172 398

197 848 1 030 791

3 127 2 327 1768 2 296 2 329

4 295 13 815

19 429

12 338 1 1 545 1 1 527

16 300 71 139

295 434

210 704 204 940 186 254

218 443 1 115 745

...

...

231 815 170 664 203 878 188 196 173 988

198 064 1 O01 941

3 069 2 440 1 917 1 665 1736

3 023 11 410

17 839

12 170 10 764 10 752

15 172 66 697

258 723

217 965 200 625 186 476

216 259 1 080 048

...

...

Source : Ministère de l'enseignement primaire, "Annuaires statistiques de l'enseignement

76

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L’evolution du système d’enseignement au Maroc depuis 1960

1967 / 1968/ 1969/ 1970/ 19711 19721 19731 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974

260 565 202 042 193 707 196 482 175 525

205 262 1 031 541

2 073 1439 1 576 1261 1 308

2 285 8 503

18 636

1 1 5i8 10 592 10 265

14 122 65 193

...

281 244

206 861 208 335 181 098

221 669 1 105 237

...

260 680 194 178 204 984 194 775 183 372

214 140 1057 951

1744 1 466 1 354 1219 1 227

2 10Ï Ï 651

16 889

10 499 9 460 9 488

12 395 58 731

...

2’79 313

216 837 205 454 194 087

228 642 1124 333

...

261 494 199 454 211 470 202 741 185 306

220 247 1 081 258

1 454 1118 1 159 1140 1072

1 937 6 762

16 017

9 755

8 843

1 1 295 54 790

...

a 880

278 965

222 384 212 761 195 221

233 479 I 142 810

...

276 143 213 146 218 565 211 836 190 768

224 822 1 122 134

14 805

9 800 8 660 8 751

1 1 231 53 307

...

290 948

228 425 220 496 199 519

236 053 1 175 441

...

289 903 223 128 230 532 221 695 200 326

228 851 1 171 307

10 176

5 752 5 251 5 153

Ï 354 33 686

...

300 OÏ9

236 284 226 946 205 479

236 205 1 204 993

...

297 292 228 154 241 077 234 594 209 353

233 691 1 216 00Ï

19 0ÏÏ

10 084 9 212 9 251

12 226 59 850

...

316 369

251 161 243 806 218 604

215 91; 1 275 85Ï

...

318 805 242 683 250 296 246 449 223 772

244 404 1283 726

17 146

9 300 8 318 8 140

11 301 54 305

...

335 951

259 596 254 i6Ï 231 912

255 705 1337 931

...

primaire”.

77

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

Dans le premier cas, le recrutement des 'nouveaux' se faisait tous les cinq ans, tandis que dans le second cas, la scolarisation 'sur place' était incomplète ou imposait de longs déplacements à tous les enfants susceptibles de continuer leurs études. La répartition des écoles rurales selon le nombre de classes et le

nombre d'élèves (cf. tableau 32) met en évidence d'ailleurs les pro- blèmes posés par la dispersion de la population ainsi, peut-être, que les difficultés entralnées par un choix peu judicieux de l'implantation des écoles dans certains cas.

m u m ; par ailleurs, 30 % d'entre elles ont moins de 25 élèves inscrits et 45 T0 en comptent de 25 à 34. On peut ainsi mesurer les problèmes posés par la progression de la scolarisation en milieu rural, ce qui ne manque pas d'être préoccupant étant donné que la population rurale représente plus des deux-tiers de la population totale. L'évolution des effectifs en milieu urbain et en milieu rural, enfin,

est retracée dans le tableau 33. On peut constater la progression notable qui se manifeste dans les villes (+ 27, 2 %) entre 1968/1969 et 1972/1973, et le recul qui affecte les effectifs scolarisés dans les campagnes (- 4,4 70) au cours de la m ê m e période. voit une reprise des effectifs scolarisés dans le secteur rural, mais l'on ne fait ainsi que retrouver la situation de 1968/1969, avec une proportion de filles légèrement plus importante d'ailleurs.

1969 et 1973/ 1974 provient du développement de la scolarisation en secteur urbain, ce qui met en évidence certaines des caractéristiques des progrès réalisés au cours des dernières années.

Les deux-tiers'des écoles rurales ont ainsi deux classes au maxi-

L'année 1973/ 1974

Au total, plus de 98 70 de l'accroissement des effectifs entre 1968/

b. Les admissions nouvelles

Pour l'ensemble du pays, les admissions nouvelles se développent à un rythme relativement lent de 1961/ 1962 à 1963/ 1964 (cf. tableau 34), puis se stabilisent ; la chute brutale que l'on peut constater en 1966/ 1967 s'explique par la décision des autorités de ne plus accepter d'enfants ayant moins de sept ans (il faut signaler cependant que l'état civil est loin d'être généralisé et qu'il n'est donc pas toujours facile de connaître ou de vérifier l'âge des enfants). suivantes, les admissions retrouvent, en valeur absolue, le palier atteint au cours de la période 1962/1963-1965/1966 et c'est seulement en octobre 1970 que l'on dépasse enfin ce niveau moyen. Les trois années suivantes voient une poursuite de cette progression à un rythme relativement lent d'abord, puis plus rapide en 1973/1974. Si l'on raisonne maintenant en terme de taux d'admission (obtenu en

rapportant l'effectif des nouveaux admis, quel que soit leur âge, à celui des enfants âgés de 7 ans) on constate une tendance régulière à la baisse, le taux passant de 55 y0 environ (moyenne des années 1961/ 1962 à 1963/1964) à 44, 7 70 en 1969/1970, puis marquant une très légère reprise par la suite.

Pendant les trois années

En définitive, moins de la moitié des

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L’évolution du système d’enseignement au Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

Tableau 33. Effectifs de l'enseignement primaire par année d'études, en milieu urbain et rural

1968/1969 1972 /1973 1973/1974

Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural

CP

CE1

CE2

CM1

C M Z

Total 143,4

dont filles

Total

dont filles

Total

dont filles

Total

dont filles

Total

dont filles

65, 7

24, 4 55,7

22, 4

52, 1

19,9

49, 2

40,2

55,l

TOTAL 650, 4

Ensemble

dont filles 277,8

117,3 171,7

20, 5

80, 5

13, 1

72, 4

10,3

63, 4

7,8

72,8

7. O

78, 2

53, 3

66, 6

55, 6

66, 1

44, 4

60, 4

67,Z

66. 9

406, 4 792, 3

58,7 338,2

118.2 191.7

21,l 88, 5

77,2 166,3

12,7 73, 8

66, 1 171,3

9,7 74, 5

55.9 163,6

7,4 69, 3

61,6 180,7

7.1 74, 7

379, O 873, 6

57,9 380,9

127,l

24,8

84, O

15, O

75, 1

12,l

60, 1

9,2 63,7

8, 3

410, 1

69, 4

Sowce : mhiste 'S4e L'€MI- ++ &ek~td+tn-e, %tfst+ques &Fnseignement; 1968/1969. Ministère de l'enseignement primaire, Statistiques de l'enseignement primaire, 1972/1973 et 1973/1974.

80

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

enfants qui devraient être admis à l'école y entrent effectivement actuellement.

l'évolution de la situation en milieu urbain et en milieu rural. constate alors (cf. tableau 35) que depuis 1966/1967 (date à laquelle on a commencé à discriminer les nouveaux inscrits selon la zone), les admissions n'ont augmenté que de 7 70 en milieu rural après être restées remarquablement stables jusqu'en 19721 1973, alors qu'elles ont pro- gressé de 81 % en milieu urbain. Il est certain que la population urbaine a crû à un rythme beaucoup plus rapide que la population rurale si l'on se réfère aux résultats des recensements de 1960 et 1971, mais il n'en reste pas moins que la scolarisation a progressé bien plus rapidement dans les zones urbaines que dans les zones rurales. Cette conclusion ressort très nettement d'ailleurs de l'examen du tableau 36 entre 1966/1967 et 1972/1973, le taux d'admission en milieu rural a baissé, passant de 30, 5 % à 27, 2 70, tandis qu'il s'élevait de 70, 7 70 à 84, 7 70 en milieu urbain. L'évolution a donc été divergente selon le milieu et les écarts ont

eu tendance à s'accroître assez sensiblement. On peut noter par ailleurs que, dans les zones rurales, le recul vient uniquement des garçons, tandis que le taux d'admission des filles (très faible par ailleurs) reste stable au cours de la période considérée. En zone urbaine, en revanche, les progrès relatifs se font très légèrement en faveur des garçons. des progrès constatés dans les admissions au cours de la période étudiée provient de l'accroissement de la scolarisation des filles. presque tous les garçons semblent maintenant scolarisés ou en voie de l'être en milieu urbain, ce n'est le cas que pour moins d'un garçon sur deux en milieu rural ; pour les filles d'autre part les écarts sont beaucoup plus importants et vont de 1 à 7.

Cette analyse est toutefois très globale et il convient d'examiner O n

Au total, une proportion importante (plus de 70 70)

Si

c. Le rendement de l'enseignement primaire

Les départs au cours des trois premières années sont encore impor- tants, ce qui est très préoccupant ; ils représentaient en 1972, 4,4 70 de l'ensemble des effectifs de l'enseignement public.

L'enseignement primaire, par son esprit, par ses méthodes, et par son contenu, représente essentiellement une préparation à l'enseigne- ment secondaire, et aucune structure scolaire ou non scolaire ne permet d'accueillir les sortants du cours moyen (4ème et 5ème années) qui n'ont pas accès au second degré.

L'ensemble des abandons et des sorties a évolué depuis 196411965, comme le montre le tableau 37.

L'examen de l'évolution des taux d'écoulement à la fin de chaque année d'études (cf. tableau 38) met en évidence le niveau relativement peu élevé des taux d'abandon (qui varient entre 4 % et 10 %) et l'im- portance des redoublements (qui vont de 21 70 à 49 70). Si l'on examine d'autre part l'évolution des taux depuis 1964/1965, on constate que les

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Politique éducative et financement de l’éducation au Maroc

Tableau 35. Evolution des nouvelles inscriptions dans les écoles urbaines et rurales de 1966/1967 à 1973/1974

Ecoles Ecoles urbaines rurales Ensemble

G ... ... ...

T ao, 7 a9,9 170, 6 1966/1967 F ... ... ...

G ... ... ... i967/196a F ... ... ...

T l* 95, 5 202, O

- -

- - G 59, 2 71, 4 130,6

i96a/i969 F 49, O 14, 6 63, 6 T ioa,2 85, 9 194, 1

G 63, 5 69, 1 132,6 1969/1970 F 52, 2 14, 6 66, 8

T 11 5, 7 a3,7 199,4

- - -

- - - G 69, 3 73, O 142, 3

1970/1971 F 56, 1 14, a 70, 9 T 125,4 87, 7 213,l

G 72, 7 74,2 132.8

T 133,2 90, 2 223,l

G ... ... ...

T

- - - 1971 /1972 F 60, 5 16, O 90, 3

- - - 1972/1973 F ...

139,2 - ...

aa, 9 __ 228: i G

T 1973/1974 F

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146, 3 - ... ... 96, 4 __

...

... 242,7 -

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

Tableau 36. Evolution du taux d'admission dans l'enseignement primaire selon le milieu et le sexe

1966/1967 1972/1973 Garçons Filles Total Garçons Filles Total

70 % % % % 70

Rural Urbain

50,4 10, 6 30, 5 43, 9 10, 5 27,2 75,3 66, 0 70, 7 91, 8 77, 7 84, 7

TOTAL 57, 3 26, 1 41, 7 60, O 33, O 46, 5

Tableau 37. Abandons et sorties de l'enseignement primaire de 1964/1965 à1972/1973

Abandons au cours

Ensemble Y des trois Sorties d premières années cours moyen

1964/1965 à 1965/1966

1965/1966 à 1966/1967

1966/1967 à 1967/1968

1967 /l968 à 1968/1969

1968/1969 à 1969/1970

1969/1970 à 1970/1971

1970/1971 à 1971/1972

1971 /1972 à 197211973

75 131 60 981 136 112

67 120 144 682 77 562

58 969 58 167 117 136

55 685 61 314 116 999

56 263 67 495 123 758

53 225 73 863 127 088

48 597 68 425 117 022

51 924 69 832 121 756

1. Non compris les élèves admis dans l'enseignement secondaire.

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

Tableau 39. Taux de promotion, de redoublement et d'abandon selon l'année d'études et le milieu de 1965/1966 à 1966/1967 et de 1971/1972 à 1972/1973

CP C E 1 C E 2 CMl C M 2 ~ ~~~~

D e 1965/1966 à 1966/1967

Promotion 68, 8 74, 6 68, 3 62, 6 - Redoublement 26, 7 23, 3 28,3 31,4 49,2 Milieu

urbain Abandon 4, 5 2, 1 3J 6, 0

Promotion 50, 5 67, 8 61, 8 61, 9 Redoublement 22, 5 18,4 20, 3 23, 3 41,4 Abandon 27,O 13, 8 17,s 14,8 -

Milieu rural

-

D e 1971/1972 à 1972/1973

Promotion 73,2 77, 6 67, O 61, 7 - Redoublement 23,3 22, 1 29,O 33,4 49, 8 Milieu

urbain Abandon 3J O, 3 4,o 4J - Promotion 56, O 69, 9 62, 3 57, 7 - Redoublement 24, 7 20,O 25, 1 28, 1 47, 1 Abandon 19, 3 10, 1 12,6 14,2 -

Milieu rural

taux d'abandon ont plut6t eu tendance à diminuer, tandis que les taux de redoublement ont légèrement augmenté. Cette évolution est due, en partie, à la part croissante des effectifs scolarisés en milieu urbain dont les caractéristiques, en matière de redoublement et d'abandon, sont très différentes de celles des élèves du milieu rural. Si l'on examine en effet le tableau 39 qui fournit les taux d'écoule-

ment selon le milieu pour les années 1966 et 1972, on constate que : les taux de redoublement sont, en règle générale, plus élevés en milieu urbain qu'en milieu rural, tandis que l'on peut constater une situation inverse, et de façon très accusée, pour les taux d'abandon ; les écarts ont eu cependant tendance à diminuer en partie entre 1966 et 1972, de façon plus nette d'ailleurs pour les redoublements que pour les abandons. Il faut signaler cependant que ces taux ne sont connus qu'avec une certaine marge d'incertitude en raison des transferts d'enfants des écoles rurales vers les écoles urbaines liés, soit aux migrations, soit au désir de permettre la poursuite de la scolarisation lorsque celle-ci n'est plus possible dans l'école rurale.

E n définitive, il apparaît nettement que le rendement interne est peu satisfaisant et que le système a eu tendance à s'engorger progressivement

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

en raison de l'importance des redoublements. effectifs scolarisés entre les années 1963/1964 et 1972/1973, on cons- tate que : l'accroissement du nombre d'élèves a été de 220, 9 milliers :

Si l'on compare les

dont redoublants : 146, 3 milliers dont nouveaux : 74,6 milliers (nouvelles admissions en progrès de 20, O milliers)

d. L'évolution de l'effectif des enseignants et leur formation

L'objectif prioritaire du dernier Plan quinquennal (1968-1972) a été la restauration de la qualité de l'enseignement primaire. D e nombreuses mesures ont déjà été prises à cet effet (réforme et adaptation) de cer- tains programmes, suppression des classes à mi-temps, augmentation du nombre d'heures de présence en classe, etc. ) dont il serait préma- turé d'estimer l'impact sur le rendement scolaire. important a porté sur la formation et la promotion des maîtres, ainsi qu'en témoigne le tableau 40.

Cet effort de formation s'est accompagné d'un programme de per- fectionnement. Dix Centres Régionaux de Perfectionnement Pédago- gique ont été créés en 1968 et 1969 en vue du recyclage des maîtres, tandis que 19 Centres d'Animation Pédagogique s'orientent vers la format ion p erm an en t e .

ment secondaire, les candidats à l'enseignement du premier degré sont accueillis dans les Ecoles Régionales d'Instituteurs, à l'issue de la 4ème année secondaire. en 1966/1967 à 2 622 en 1972/1973 (cf. tableau 1 en annexe). Après avois baissé de 1962/1963 à 1966/1967, le rapport élèves/

maître est resté remarquablement constant par la suite (cf. tableau 41). Les tableaux 42 et 43 indiquent la répartition du personnel enseignant

entre le milieu urbain et le milieu rural et les rapports élèves/maftre correspondants. O n peut remarquer la proportion plus élevée d'institu- teurs dans les villes, mais surtout la répartition plus favorable entre titulaires, stagiaires et suppléants. En 1972/ 1973, la proportion des instituteurs titulaires par rapport à l'ensemble des enseignants était de 77, 9 % en zone urbaine et 43, 6 % en zone rurale. Il importe de noter cependant l'amélioration remarquable et générale qui s'est produite entre 1968/1969 et 1972/1973. La différence des conditions de scolari- sation dans les villes et les campagnes apparaît enfin dans le tableau 43, avec des rapports élèves/maître de 40 et de 29 selon le cas.

L'effort le plus

Depuis la suppression en 1970 des sections normales de l'enseigne-

Le personnel en formation est passé de 1 187

e. Les bâtiments scolaires

Les données concernant la structure des écoles ne sont disponibles que depuis 1966/ 1967 (enseignement primaire public moderne). En liaison avec la croissance des effectifs scolarisés en milieu urbain, on peut noter dans le tableau 44 l'augmentation du nombre d'écoles

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L’évolution du système d’enseignement au Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

1 Tableau 41. Personnel enseignant de l'enseignement primaire

1960/61 1961/62 1962/63 1963/64 1964165 1965/66

Public moderne

Public originel

Privé

Instituteurs ... Moni eurs et divers ... Total ... Effectifs scolar.' '721 902 Rapport élèves/ maîtres ...

Instituteurs ... Moni eurs et divers ... Total ... Effectifs scolar.' 17 219 Rapport élèves/ maîtres ...

Instituteurs ... Moni eurs et divers ... Total ... Effectifs scolar. 78 527 Rapport élèves/ maîtres ...

Instituteurs ... Moniteurs et divers ...

4

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Total ' 18 776 Effectifs scolar. 832 542 Ensemble

Rapport élèves/ maîtres 44

... ... 18 680 20 336 21 801

... ... 6 155 6 328 5 255

... 22 253 24 835 26 664 27 056 858 750 915 853 195 604 1 O09 223 1 030 826

... 41 40 37 38

... ... ... 423

... ... ... 142

... ... ... 565 19 065 23 987 19 766 16 942 13 815

24 ... ... ... 1850 ... ... ... ... 595 '.. ... ... ... 2 445 ...

... 79 017 79 437 83 147 89 658 67 752 32 ...

...

...

... ...

... ... ... ... ...

... ... ... ... ...

... ... ... ... ...

... ... ... 960 992 1 O29 498 1 083 122 1 105 182 1 124 0'78

... ... ... ... ...

1. Y compris les effectifs de l'enseignement préscolaire.

92

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L’évolution du système d’enseignement au Maroc drpiris 1960

22 815 5 167

27 982 1 001 951

36

... -149

1 1 745 26 ... ...

2 373 74 698

31

30 804

24 226 4 668 28 894 031 588

36

270 65 335

8 843 26 ... ...

2 444 75 241

31

...

31 6‘ij

25 128 4 874

30 002 058 O11

35

238 59

297 7 997

27 ... ... ...

69 857 ...

...

...

...

1966/67 1967/68 1968169 1969170 1970/71 1971172 1972173 1973/74

25 951 4 912 30 863 081 258

35

224 45 259

7 167 28 ... ... ...

63 936 ...

.. ... ...

27 725 27 914 4 334 3 117 32 059 31 031

1121 970 1171 307

35 38

... ...

... ...

... 2 281 68 859 60 629

... 27

... ...

... ...

... 33 312

29 391 3 203 32 594

1216 007

37

...

... 1 683 59 850

36

.. ...

34 277

1 088 394 1 115 672 1 135 865 1 152 361

35 35 ...

1 184 829 1 231 936 1 275 857

32 877 3 025 35 902

1283 726

36

1 683 54 205

32

...

37 585

1 387 931

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93

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

Tableau 43. Rapports élèves/maftres selon le milieu

1968/1969 1972/ 1973

Milieu urbain

Milieu rural

ENSEMBLE

40,4

29, 3

35, 3

39, 7

29, 1

35, 6

Tableau 44. Répartition des écoles par nature

19681 1969/ 19701 19711 19721 19731 1969 1970 1971 1972 1973 1974

Ecoles autonomes 635 678 723' 761 800 820

Secteurs s c olair es 577 575 595 591 610 631

Ecoles satellites 3 895 3 774 3 716 3 575 3 579 3 5042

TOTAL 5 107 5 027 5 034 4 927 4 989 4 955

1.

2. L e nombre d'écoles satellites fermées s'élève à 242 au

Y compris 15 écoles autonomes de l'enseignement public originel transférées à l'enseignement public moderne.

ler octobre 1970 et à 157 en 1973/1974.

autonomes ; le nombre de secteurs scolaires progresse beaucoup moins en revanche et la diminution des écoles satellites met en évidence les difficultés de la scolarisation en milieu rural.

classes (groupes d'élèves) a augmenté plus rapidement que le nombre de locaux (2 485 classes et 1 784 locaux supplémentaires), l'augmen- tation du nombre de salles à double session a permis de maintenir constant le nombre moyen d'élèves (environ 36 - cf. tableau 45). Dans l'enseignement public, où depuis 196611967 le nombre de

(ii) L'enseignement primaire privé

En dix ans, sa part, par rapport à l'ensemble des effectifs, est passée de 9,4 à 4, 5 70. L'absence de données sur les nouvelles inscriptions, les abandons et les redoublements, et la répartition des effectifs par sexe, limitent les possibilités de comparaison avec le secteur public.

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

L e rapport élèves/maftres était inférieur à celui du secteur public en 1965/1966 et 1966/1967 (31 élèves environ). Le rapport élèves/salles de classe y est également plus bas.

a. Les disparités régionales de scolarisation et leur évolution

L'étude des disparités régionales de scolarisation n'est pas facile à entreprendre car l'on ne dispose de données démographiques relative- ment sûres au niveau des régions que pour les années 1960 et 1971 au cours desquelles ont eu lieu les deux derniers recensements démogra- phiques. Entre ces deux dates, l'évolution de la population a été très divergente selon les régions avec des taux moyens d'accroissement variant entre 1, 7 qo et 4, 7 70, comme on peut le constater sur le tableau 46 ; rien ne permet d'affirmer cependant que cette évolution s'est faite de façon régulière dans le temps pour chacune des régions. En conséquence il n'est pas facile, m ê m e à partir des données des deux recensements, d'estimer valablement la répartition de la popu- lation par région pour une année comprise entre 1960 et 1971. Or cette estimation est indispensable car l'on ne dispose de statistiques de scolarisation par région que depuis 1964-1965 et il est important de pouvoir rapprocher les données démographiques de celles relatives à la scolarisation. chaque région en 1966 simplement comme la moyenne des données fournies par les deux recensements. Ces estimations sont évidem- ment très approximatives mais on peut espérer que l'importance de l'erreur commise n'est pas trop différente selon les régions, ce qui perm et d' as sur er une certaine c omparabilit é des résultats. Si l'on revient au tableau 46 on constate que le taux moyen d'accrois-

sement des admissions dans l'enseignement primaire a été très variable selon les régions, allant de -3, 7 70 pour Agadir à +8, 6 70 pour Rabat et Al Hoceima. prétée avec prudence car l'évolution des admissions dépend du niveau atteint par la scolarisation au cours de l'année de base, de l'effort de scolarisation réalisé au cours de la période, de l'importance relative des zones urbaines et rurales dans chaque région, de l'évolution des migrations l'intérieur de la région d'une part et vers l'extérieur d'autre part, et de la croissance globale de la population de la région enfin. Aussi sera-t-il nécessaire d'examiner en m ê m e temps les tableaux 46, 47 et 48 dans lesquels on a essayé de mettre en évidence des indicateurs des différents facteurs qui viennent d'être évoqués. On trouvera ainsi dans le tableau 47 le rapport

effectifs totaux scolarisés population de la région

qui donne un ordre de grandeur du niveau de la scolarisation dans chaque région et permet de faire des comparaisons quant à l'évolution dans chaque région entre les deux années pour lesquelles le rapport a été calculé.

En définitive, nous avons estimé la population de

Cette première constatation doit cependant être inter -

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

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L'évolution du système d'enseignement au Muoc depuis 1960

Le tableau 48 présente les effectifs scolarisés en milieu urbain et en milieu rural dans chaque région et leur variation entre 1966/1967 et 1972/1973 : on peut en tirer quelques indications sur l'importance relative des zones urbaines et rurales dans chaque région et sur l'évo- lution des migrations internes. mations nécessaires quant à la croissance de la population dans chaque région et permet ainsi d'estimer l'importance des migrations vers l'extérieur. L'examen combiné de ces trois tableaux permet de formuler les

remarques suivantes :

L e tableau 46 enfin fournit les infor-

1.

2.

3.

4.

5.

La région de Casablanca, suivie par celle de Rabat, reste de très loin la plus scolarisée ; elles sont suivies par Oujda, Khouribga, Tanger et Meknès. Les régions les moins scolarisées sont El Jadida, Al Hoceima, Safi, Ourzazate, Agadir et Marrakech. Les écarts entre les régions les plus scolarisées et les moins scolarisées n'ont eu que très faiblement tendance à s'atténuer entre 1966/1967 et 1971/1972. L'évolution constatée entre 1966/1967 et 1971/1972 est très variable selon les régions : - certaines connaissent une forte progression d'effectifs, en liaison

avec une croissance relativement importante de la population ; il s'agit des régions vers lesquelles se produisent les migrations et qui sont déjà très scolarisées : Rabat, Casablanca, Nador ;

- d'autres régions ont aussi une scolarisation qui s'améliore sen- siblement alors que leur population ne s'accroft pas plus que la moyenne nationale : c'est le cas de Al Hoceima, Tanger, Ksar- es-Souk. où a été mis en place un système de cantines scolaires qui touche un grand nombre d'élèves (grâce notamment à l'aide du Pro- gramme Alimentaire Mondial) ;

- certaines régions, enfin, voient leur scolarisation régresser entre 1966/1967 et 1971/1972 ; parmi celles (Beni Mellal, Kénitra, Safi et Ouarzazate) pour lesquelles le phénomène est le plus accusé, deux (Beni Mellal et Kénitra) ont une population qui a plus augmenté que la moyenne nationale et elles étaient d'autre part voisines de la moyenne nationale en matière de scolarisation en 1966/ 1967.

- il serait donc intéressant d'examiner en détail les raisons de cette évolution. Les deux autres régions (Safi et Ouarzazate) ont une population qui a moins augmenté que la moyenne nationale et leur scolarisation était déjà parmi les moins développées en 1966/1967. des deux premières.

On peut remarquer que ces trois régions sont celles

Leur situation est donc nettement différente de celle

Bien souvent, à l'intérieur d'une m ê m e région, l'évolution des effectifs en milieu urbain et en milieu rural est divergente, ce qui pourrait laisser supposer l'existence de migrations internes rela- t ivement important es.

101

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

C. L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE GENERAL ET TECHNIQUE

On analysera successivement l'évolution des effectifs dans l'enseigne- ment général et technique, puis l'étude du corps enseignant. est imposé par la nature des données statistiques qui regroupent sans distinction tous les professeurs du secondaire.

Il importe, avant d'entreprendre l'étude de chaque type d'enseigne- ment, d'indiquer les grandes lignes des réformes qui ont modifié les structures du secondaire. Conformément aux indications du Plan et aux décisions du Colloque d'Ifrane en 1968, les filières de formation ont été modifiées. D'une part, l'orientation vers les enseignements spécialisés a été repoussée à la fin du premier cycle et l'enseignement technique 'moyen' a disparu. D'autre part, certaines formations pro- fessionnelles spécialisées (formation hôtelière et formation agricole notamment) ont été placées sous la tutelle d'autres ministères. deuxième cycle technique tend désormais à devenir une filière rigou- reusement parallèle au deuxième cycle général et pendant la période transitoire, une 'classe de reconversion' a été créée pour conduire les titulaires du diplame de technicien au niveau du baccalauréat. m ê m e temps, les sections normales disparaissent au profit des Ecoles régionales d'instituteurs qui forment désormais en deux ans au lieu d'un, les élèves de la quatrième année secondaire.

Cet ordre

Le

En

(i) L'accès à l'enseignement secondaire

Le tableau 49 indique l'évolution des passages de l'enseignement pri- maire à l'enseignement secondaire de 1963/ 1964 à 1973/1974. Au niveau de l'enseignement secondaire, le nombre des entrées a

régressé pendant une période assez longue, comme dans le premier degré. et a décru constamment jusqu'en octobre 1970 (51 900 nouveaux inscrits) pour reprendre une croissance sensible en 1971/1972 et 1972/1973. Cette baisse n'est pas imputable à une diminution de la demande d'édu- cation (le nombre des candidats à l'examen d'entrée en Classe d'Ob- servation s'est accru régulièrement) mais à une sélection plus sévère.

centage des admis au second degré est passé de 30,4 70 à 23,4 70 entre 1966/1967 et 1970/1971 pour remonter à 29, 1 70 en 1973/1974 (par rapport à la tranche d'âge de 12 ans, la proportion des admissions dans le secondaire tombe de 19,3 % en 1965/1966 à 13,4 70 en 1970/1971 pour revenir à 16 70 en 1973/1974).

Cette diminution des taux de passage est liée à la fois aux critères pédagogiques de la sélection, et à la capacité d'accueil limitée des établissements secondaires. D'une part, l'amélioration du rendement enregistrée depuis 1968/1969 n'a pas encore permis d'élargir de façon sensible la base de recrutement.

Il a atteint son maximum en 1966/1967 (59 700 nouveaux inscrits)

Par rapport aux effectifs de la dernière année primaire, le pour-

D'autre part, le volume global des

102

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L'évolution du système d'enseigtiement au Maroc depiris 1960

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

Tableau 50. Evolution de l'enseignement secondaire public moderne de 1960 à 1974

1960/ 1961/ 1962/ 1963/ 1964/ 1961 1962 1963 1964 1965

Classe d'observation et 6ème ... ... ... ... 42 587 ... ... ... 27 510 lère année secondaire ...

2ème année secondaire ... ... ... ... 17 122 3ème année secondaire ... ... ... ... 16 162

Enseignement Total ler cycle ... 37 845 49 545 71 748 103 381

4ème année secondaire ... ... ... ... 4 246 5ème année secondaire ... ... ... ... 2 831 6ème année secondaire ... ... ... ... 2 072 Total 2ème cycle ... 6 O92 6 684 7 361 9 149

TOTAL .... 43 937 56 489 79 306 112 530

Classe d'observation et 6ème ... ... ... ... 6 442 lère année secondaire ... ... ... ... 4 312 2ème année secondaire ... ... ... ... 3 604

... ... ... 119 3ème année secondaire ... Enseignement Total ler cycle ... 13 774 13 587 14 420 14 477

4ème année secondaire ... ... ... ... 1156 5ème année secondaire ... 6ème année secondaire ... Total 2ème cycle ... 1779 2 161 2 464 2 429

TOTAL ... 16 354 16 950 18 138 17 823

général

Formations diverses ... 257 197

technique

... ... ... 971

... ... ... 302

Formations diverses ... 801 1202 1254 917

104

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L’évolution du système d’enseignement au Maroc depuis 1960

1965/ 19661 1967 / 19681 19691 19701 19711 1972 f 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973

60 944 66 395 68 234 62 151 62 869 59 097 65 172 72 227 42 562 56 192 61 732 62 878 58 286 57 837 56 447 59 939 22 339 30 801 41 853 51 212 52 622 49 772 49 952 53 361 16 184 19 633 27 103 37 149 46 998 51 593 52 880 52 147 142 029 173 021 198 922 213 390 220 775 218 299 224 451 237 674

5 390 6 002 7 039 9 650 12 979 16 717 24 044 33 276 2 994 3 925 4 376 5 215 6 453 8 892 1 1 758 14 331 2 437 2 969 3 922 4 507 5 560 6 678 9 480 8 037 10 821 12 896 15 337 19 372 24 992 32 287 45 282 55 644

152 850 185 914 214 259 232 762 245 767 250 586 269 733 293 318

5 019 3 785 3 772 4 298 137 262

8 978 8 345

2 064 2 408 985 1 585 48 4 652

3 533 4 645

418 156

12 879 13 146

4 157 3 480 289

7 926

3 125 1 743 1 360 6 228

424

14 578

31 4 055 302

4 388

3 085 2 382 1 636 7 103

106

11 597

727 358

1 085

2 368 3 026 434 1723 1 942 2 557 2 196 1 845 1 990 6 287 6 813 4 981

62 584

7 434 6 813 5 565

504 1 470 1701 3 675

111

3 786

19731 1974

74 349 67 152 56 203 55 193

252 897

32 191 24 940 15 661 72 792

67 3

326 362

105

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

effectifs continue à s'accroftre au 2ème cycle de l'enseignement secon- daire et entrafne la récupération de locaux primitivement destinés au ler cycle, réduisant de ce fait la capacité d'accueil des établissements. Cette situation est aggravée dans les grands centres urbains où les transferts liés à l'exode rural se traduisent par une concentration de la demande d'éducation (2 7 % des nouvelles inscriptions sont enregis- trées dans la province de Casablanca en octobre 1970).

volume optimal des entrées dans l'enseignement secondaire ne pourra être déterminé qu'à partir d'une connaissance précise des besoins en main-d'oeuvre aux différents niveaux de qualification. Mais de toute façon les problèmes posés par l'insuffisante capacité d'accueil des établissements secondaires exigeront la continuation des programmes intensifs de construction et d'équipement, ainsi que le renforcement des services de carte scolaire.

avait été décidée en 1963 par les autorités à la suite des faiblesses constatées dans la préparation des élèves admis au second degré. cette époque, l'orientation vers l'enseignement moyen (court), vers les sections techniques et vers le secondaire long s'effectuait dès l'admission au second degré, ce qui était prématuré. de réformes ont profondément modifié la situation : - la distinction entre enseignement court et enseignement long a été

supprimée ; - les formations techniques du ler cycle ne sont plus rattachées à

l'éducation nationale ; - l'arabisation du ler degré a nécessité une refonte des horaires en CO et en lère AS.

On peut donc se demander si le maintien de la classe d'observation est encore justifié.

Dans la perspective d'un ajustement de la formation à l'emploi, le

On peut ajouter d'autre part que la création de la classe d'observation

A

Depuis une série

a. L'évolution des effectifs

L e tableau 50 et les tableaux II et III en annexe indiquent l'évolution des effectifs du secondaire par classe et pouvoir organisateur (public moderne, public originel, privé) en distinguant uniquement enseigne- ment général d'une part et technique d'autre part.

L'enseignement secondaire a d'abord bénéficié, au lendemain de l'indépendance, de la m ê m e impulsion que le ler degré : en trois ans, tandis que le nombre des élèves étrangers commence à décroître, les effectifs nationaux (28 O00 élèves dans l'enseignement public moderne en 1956) triplent dans l'enseignement général et doublent dans le tech- nique. A partir de 1960/1961, le mouvement de scolarisation secon- daire s'accélère à nouveau grâce à la production accrue des classes terminales du ler degré : en octobre 1967, l'enseignement public compte 237 O00 élèves, dont 235 O00 marocains.

sement des effectifs de l'enseignement secondaire public. En fait, de Le Plan quinquennal 1968-1972 avait estimé à 72 O00 environ l'accrois-

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

196711968 à 197211973, ceux-ci n'ont augmenté que d'un peu plus de 67 O00 unités. lente - des enseignements privés, l'accroissement annuel reste sensi- blement inférieur aux prévisions. Cette situation résulte principale- ment de la limitation des entrées dans l'enseignement secondaire. D e 59 650 en octobre 1967, dernière rentrée scolaire du Plan triennal, les nouvelles inscriptions sont tombées à 51 960 en octobre 1970 pour l'ensemble de l'enseignement public. subit donc le contrecoup de la stabilisation antérieure de l'enseigne- ment primaire. Très lente au ler cycle, elle continue cependant au 2ème cycle qui

accueille à son tour les générations les plus lourdes, quoique forte- ment amenuisées du fait de sévères déperditions.

M & m e si l'on tient compte de la progression - très

La progression des effectifs

(ii) Etude de l'évolution des effectifs par cycle et type d'enseignement

Le tableau 51 indique l'évolution par cycle des effectifs de l'enseigne- ment secondaire public de 1967/1968 à 197211973. Ainsi qu'on peut le voir, la lenteur de la progression des effectifs, jusqu'en 197011971, tout au moins, a tenu aussi à la réforme des structures signalée ci- dessus en C. L'unification du système de l'enseignement secondaire se fait, plus

lentement que dans le premier degré, mais selon le m ê m e processus, grâce au développement privilégié de l'enseignement public moderne de type marocain qui rassemble, en 197211973, 94, 5 "r, des effectifs de l'enseignement secondaire public (cf. tableau 52).

a. L'admission dans le second cycle

La baisse des taux d'admission en 4ème AS jusqu'en 197011971 (cf. tableau 53) - alors que le nombre des nouveaux admis avait augmenté en valeur absolue - doit être interprétée avec prudence : - Il est peu probable qu'elle corresponde à une baisse générale du

'niveau' des élèves de 3ème AS puisque, pendant la période consi- dérée, le mouvement des effectifs se traduit par une amélioration, si légère soit-elle, du rendement scolaire au ler cycle. Tandis que les sections hôtelières et agricoles ont disparu dans les Lycées et Collèges, un nombre croissant de places a été offert aux élèves sortant de 32me AS dans les écoles professionnelles dépen- dant d'autres Ministères. dans les effectifs de la 4ème AS.

- La réduction des taux d'admission tient donc essentiellement au fait que la capacité d'accueil du second cycle n'a pas augmenté propor- tionnellement à la demande. Elle est liée à la forte réduction des crédits d'équipements demandés en 1968 par le Ministère pour le Plan quinquennal 1968-1972, et établis en fonction de la demande prévisible d'éducation.

-

Ces élèves ne sont donc plus recensés

107

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Politique éùucutive et financement de 1 %ducution au Muroc

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L'ivolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

Tableau 52. Effectifs comparés de l'enseignement secondaire public selon le type d'enseignement en 1966/1967 et 1972/1973

1966/ 196 7 1972 / 19 73 Type d' enseignement Effectifs 70 Effectifs %

Enseignement 192 943 86, 2 289 996 94,5 marocain bilingue et Ecoles régionales d'instituteurs

Enseignement 9 882 4, 7 6 245 2,o marocain arabisé

Enseignement de 7 425 3, 5 3 991 1, 3 type français

Enseignement 11 915 5, 6 6 660 2,2 originel

TOTAL 212 165 100, O 306 892 100, O

Tableau 53. Evolution comparée des effectifs de 3ème AS et des nouveaux inscrits en 4ème AS dans l'enseignement public moderne de 1966/1967 à 197211973

Année scolaire Effectifs de la 3ème AS Admis en 4ème AS 70 ~~

1966/1967 196711968 1968/ 1969 1969/1970 1970/ 1971 19711 1972 19721 1973

8 581 46,6 18 438 25 793 35 932 -> I l 230 43, 5 45 791 -h 14 169 39,4 50 561 -: 16 717 36,5 52 015 19 877 42,l -; 21 042 36,O

Source : Ministère de 1'Education Nationale, Annuaires statistiques.

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

b. 1 La répartition des effectifs dans le second cycle

L'importance relative de chaque section ou groupe de sections par rapport à l'ensemble des effectifs de 2ème cycle a considérablement évolué depuis 196611967 (cf. tableau 54). principalement par le développement très important des sections scientifiques, l'amenuisement des sections commerciales et indus- trielles, et la disparition des sections agricoles et hatelières. Elle traduit la prise de conscience de la nécessité d'un rééquilibrage entre formation scientifique et littéraire mais une telle option ne doit pas se manifester uniquement au niveau de l'orientation : elle implique un effort important et continu de la part des responsables en matière de programmes scolaires, de formation d'enseignants, d'amélioration de l'équipement, etc. Il s'agit de mesures d'ensemble qui doivent viser non seulement le premier cycle du secondaire mais aussi l'enseigne- ment primaire.

Cette évolution est marquée

(iii) L'évolution des flux dans l'enseignement secondaire

Le Plan quinquennal 1968-1972 considérait comme prioritaire la restauration de la qualité de l'enseignement. Les mesures prises à cet effet tendent à faciliter le perfectionnement continu du personnel enseignant, grâce principalement à l'ouverture d'un Centre de Per- fectionnement pour les professeurs du ler cycle (1968), à l'organi- sation systématique du recyclage et à la création d'un corps de con- s eiller s pédagogique s.

Tableau 54. Répartition en pourcentage des effectifs globaux par section, dans le 2ème cycle, et des nouvelles inscrip- tions en 4ème AS en 196611967 et 197211973

19661 1967 19721 1973

Effec- Nouvelles Effec- Nouvelles tifs inscrip- tifs inscrip-

2ème tions en 2ème tions en cycle 4ème AS cycle 4ème AS

Y0 70 70 70

Sections littéraires

Sections scientifiques

Sections techniques

44, 6 42, 1 46, O 46, 9

27, 1 25,4 45, O 45, O

14, 5 15, 8 9, O 8, 1

1. Cette analyse ne concerne que l'enseignement public moderne.

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

L'analyse des taux d'écoulement dans le ler cycle depuis 1966/1967 (cf. graphique 5) met en évidence la stabilité des taux de redoublement, sauf en ce qui concerne la 3ème AS où ils augmentent sensiblement ; dans ce cas cependant, il s'agit de la conséquence d'une politique plus sélective d'admission dans le 2ème cycle (voir plus haut). E n ce qui concerne les taux d'abandon, la tendance est aussi à la stabilité ou dans certains cas à la diminution (fin lère AS).

de plus en plus rigoureuse, l'orientation vers le 2ème cycle devenait plus exigeante.

L'analyse des écoulements dans le second cycle (cf. graphique 6) montre d'autre part une augmentation significative des taux de redou- blement en fin de 4 è m e AS et de 6ème AS. On peut constater aussi que les taux d'abandon sont très importants à la fin de la 4ème AS, alors m ê m e que l'accès au second cycle, comme nous l'avons vu plus haut, est relativement sélectif et alors que le taux d'admission a eu tendance à diminuer au cours des dernières années.

En m ê m e temps que la sélection à l'entrée dans le second degré était

(iv) Les sorties de l'enseignement secondaire

Les données disponibles concernant le placement des élèves formés, le rapport entre les types de formation et les profils d'emploi, ainsi que les besoins en main-d'oeuvre aux différents niveaux de qualification, sont très limités et incertains et ne permettent pas de formuler de jugement sur l'efficacité de l'enseignement secondaire et son adéquation aux besoins de l'économie. rejetés aux différentes étapes est relativement élevée. De 1966/ 1967 à 1970/1971, le nombre des abandons en cours d'études et des sorties définitives a évolué comme l'indique le tableau 55.

trop peu nombreux pour alimenter les universités et en m ê m e temps fournir au secteur moderne les cadres moyens dont il a besoin. la répartition des effectifs entre les différents types de formation tient peu compte des capacités d'absorption de l'économie, et le problème des débouchés peut se poser assez rapidement pour les élèves sortant des sections littéraires, largement dominantes (cf. tableau 56) malgré le renversement de tendance enregistré en 1970.

Les élèves quittant l'enseignement secondaire sans avoir achevé le 2ème cycle, (31 000 en 1972 contre 41 O00 en 1970) n'ont reçu qu'une formation générale ou, pour une minorité, une formation profession- nelle incomplète.

La capacité d'accueil des écoles dépendant d'autres ministères ou des organismes susceptibles de compléter leur formation, est de toute évidence, insuffisante (voir plus bas 'enseignement spécialisé'). Un important reliquat va donc rejoindre sur le marché du travail les élèves qui ont quitté définitivement l'école à la fin du cycle primaire (58 800 élèves en 1970).

Cependant l'importance des effectifs

Globalement, les effectifs sortant à la fin du 2ème cycle sont encore

Mais

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

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t- 1960/69 1969 170

1970/n

1970 171

1971 /72

1971172

1972 173

C.O. r A.S. ZA.S. 3A.S. Sorties

Graphique 5. Evolution des taux de promotion, de redoublement et d'abandon au ler cycle de l'enseignement public moderne de 1966167 B 1972173

112

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

4' AS. 5'A.S. 6A.S. Sorties'

1. le taux &sort* au niveau de la CA. S. comprend k?s reçus au baccabureat ou D. T. et ceux qui a b a n h m n t au niveau de la CAS.

Graphique 6. Evolution des taux de promotion, de redoublement et d'abandon au 2ème cycle de l'enseignement public moderne de 1966/67 à 1972/73

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

Tableau 55. Evolution des abandons et des sorties de l'enseignement secondaire

1967 1968 1969 1970 1971 1972

Abandons au cours du 1 er cycle 16 974 18 913 22 923 20 901 15 934 15 058

Sorties définitives à la fin du ler cycle 8 380 8 158 13 270 14 836 11 386 11 254

Abandons au cours du 2ème cycle 4 230 2 558 6 172 5 295 6 428 5 006

Sorties définitives à la fin du 2ème cycle 4 279 4 604 5 763 5 980 5 678 3 978

Tableau 56. Répartition des sortants du 2ème cycle de l'enseignement secondaire public moderne et originel

Sections 1967 1968 1969 1970

Littéraires

Scientifiques 1 Techniques

2 755 2 231 3 069 2 625

752 938 1098 1427

772 1435 1596 1 928

TOTAL 4 279 4 664 5 763 5 980

1. Y compris les sections nationales et agricoles de 1'Education Nationale en 1970.

L'effectif annuel des bacheliers marocains est assez difficile à con- naître de façon précise en raison de l'existence de différents types de baccalauréat et de la nécessité de séparer marocains et étrangers. Le tableau 57 donne la série des résultats au baccalauréat pour l'ensemble des candidats (marocains et étrangers) en 1964, 1965 et 1966, tandis que le tableau 58 indique la répartition des bacheliers marocains et les diplômés techniques selon le type de baccalauréat et la spécialité de 1965 à 1971.

le développement rapide du nombre de bacheliers entre 1965 et 1970. La proportion de bacheliers mathématiques, dans le baccalauréat

On peut noter la baisse des taux de réussite de 1964 à 1966 ainsi que

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L’évolution du système d’enseignement au Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

1 Tableau 58. Evolution de la production de l'enseignement secondaire

Type de diplôme 1965 1968 1969 1970 1971

(1) Baccalauréats bilingues

- Lettres originelles - Lettres modernes - Sc. expérimentales - Sc. mathématiques - Sc. économiques

(2) Baccalauréat arabisé

(3) Baccalauréat type français2

(4) Baccalauréat originel

TOTAL BACHELIERS

Diplôme de technicien

- commercial - industriel

700 1284 1693

65 137 200 313 502 74 2 216 365 495 96 195 134 10 85 122

380 817 888

524 435 50 1

244 633 3 89

1 848 3 169 3 471

458 520 750

251 365 492 207 155 258

2 250

158 1047 5 94 24 3 20 8

63 1

588

2 94

3 763

799

533 266

2 965

209 1 194 8 89 326 34 7

565

601

228

4 359

973

6 70 303

1. Source : Ministère de 1'Education Nationale, 'Etude préparatoire à l'élaboration du Plan de Développement 1973-1977 : Enseignement secondaire, général et technique, et ensei- gnement supérieur'. Bilan provisoire p. 12. Le tableau ci-dessus comporte un certain nombre de correctifs et d'adjonctions à celui qui figure dans l'étude mentionnée en référence.

2. Elèves de nationalité marocaine uniquement. E n revanche, cela englobe aussi bien les élèves du Ministère de 1'Education Nationale que ceux de l'enseignement privé.

bilingue, a tendance à diminuer, tandis que l'on constate une forte augmentation dans la section sciences économiques. portion de bacheliers par rapport à l'effectif de la tranche d'âge de 19 ans n'atteignait pas 1, 5 % en 1971.

Au total la pro-

116

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

(v) Le personnel enseignant du secondaire

La formation des professeurs de l'enseignement secondaire est assurée actuellement par deux types d'établissements : - L'école normale supérieure, qui a son siège à Rabat et qui assure

en une année la formation pédagogique des étudiants déjà titulaires d'une licence, lesquels sont destinés à enseigner dans le 2ème cycle à l'issue de cette année. Il importe de signaler cependant que la formation des enseignants du 2ème cycle est actuellement étudiée de façon approfondie car, jusqu'à présent, l'ENS n'a pas été en mesure de produire un nombre suffisant d'enseignants pour permettre un progrès de la marocanisation (voir plus bas). sont envisagées, mais il serait prématuré de les présenter avant que des décisions n'aient été prises. Jusqu'en 1970/ 1971, l'ENS assurait aussi la formation d'enseignants pour le ler cycle du secon- daire.

- Les centres pédagogiques régionaux, créés en 1971 et qui sont dans une phase expérimentale jusqu'en 1974. Trois centres existaient en 1972/1973 ; ils recrutent sur titre les bacheliers et sur concours, si nécessaire, des étudiants de 6ème année secondaire. Ils dis- pensent une formation d'une durée totale de trois années dont une année de stage, en vue de l'enseignement dans le ler cycle du secon- daire. Il est prévu, dans le cadre du plan 1973-1977, que 13 CPR au total seront ouverts, afin de couvrir les besoins de formation d'enseignants pour le ler cycle. en détail dans la partie prospective.

Diverses formules

Cette question sera examinée plus

Les tableaux 59 et 60 indiquent l'évolution des effectifs de l'enseigne- ment normal pour la formation des professeurs des ler et 2ème cycles respectivement. tionalité du personnel enseignant de l'enseignement secondaire public en 196711968 et 1972/1973. Les progrès de l'arabisation sont liés à ceux de la marocanisation

du personnel, pratiquement achevée en ce qui concerne le personnel administratif (81 étrangers sur un total de 5 379 personnes en 1970/ 1971)1, mais très lente en ce qui concerne le personnel enseignant. D e 1967/1968 à 1972/1973, le corps enseignant national s'est accru de 3 346 unités, mais l'extension de l'enseignement secondaire a été si rapide que la proportion d'enseignants marocains n'a que peu pro- gressé (55, 3 70 contre 46 %).

sur la répartition et les caractéristiques respectives des enseignants marocains et étrangers (dont la quasi-totalité sont des français). On peut constater que la proportion des étrangers est de loin la plus forte (et dominante) parmi les enseignants ayant terminé des études univer- sitaires (licenciés, certifiés, agrégés) et parmi ceux ayant accompli des études secondaires complètes (instituteurs principalement). Dans

1. Enseignement secondaire public, y compris les Ecoles régionales

Le tableau 61 donne les effectifs comparés par na-

Les tableaux 62 et 63 fournissent des informations complémentaires

d ' Instituteurs et 1' en s e ign e m ent originel.

117

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

ce dernier cas, il s'agit d'ensei, secondaire en raison des problè effectifs d'élèves. On peut noter d'autre part que le déficit en enseignants marocains

est beaucoup plus important dans le second cycle que dans le premier et qu'il est concentré dans certaines matières : mathématiques, phy- sique et chimie, sciences naturelles, français. Le problème de la formation des enseignants est donc à la fois quantitatif et qualitatif. Pour plus de détails sur la composition du corps enseignant dans

le secondaire public et privé, on peut se reporter au tableau V en ann e Xe.

s du primaire affectés dans le >osés par l'expansion rapide des

a. L'assistance technique

Si la marocanisation est totale pour les postes de gestion et d'adminis- tration et quasi-totale pour les cours généraux donnés en langue arabe, les trois-quarts des cours généraux donnés en langue française sont confiés à des étrangers. Dans les matières scientifiques et pour le français cette proportion atteint ou m ê m e dépasse 80 70 au 2ème cycle. E n outre, la majorité des marocains sont de qualification modeste (instituteurs ou bacheliers).

l'assistance technique étrangère. Cette assistance est presque totale- ment française puisque en dehors de 200 enseignants environ originaires d'Espagne, du Maghreb ou du Moyen-Orient et de quelques volontaires américains et canadiens, tous les enseignants étrangers exerçant dans l'enseignement secondaire sont français, coopérants civils ou volon- taires du service national actif. Ainsi en 1972/1973 sur 14 045 enseignants au total, 6 063 sont français

(sur 6 273 étrangers) soit 44 70 du corps professoral. N e sont pas compris dans ces chiffres les enseignants des sept lycées et collèges français gérés par la MUCC1 dont le nombre est de l'ordre de 500 pour l'enseignement secondaire. Au lieu de se stabiliser quantitativement ou m ê m e de régresser, le

nombre des coopérants français (qui était de 5 O00 en 1957)2 n'a fait qu'augmenter. Cette permanence de l'aide française en personnel est l'expression du décalage entre la formation de cadres nationaux et les besoins croissants de l'enseignement secondaire.

régi initialement par la convention d'assistance technique et culturelle signée après l'indépendance (17 janvier 1957) entre la France et le Maroc.

Face à la pénurie en professeurs, les autorités ont fait appel à

Le personnel français servant au titre de l'assistance technique était

1. Mission universitaire, culturelle et de coopération. 2. Enseignement primaire, secondaire, technique et supérieur.

118

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

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L’évolution du système d’enseignement au Maroc depuis 1960

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L'évohition du système d'enseignement au Maroc depitis 1960

Cette convention visait trois objectifs : 1. Permettre à la France d'installer une mission culturelle régissant

les établissements français primaires et secondaires et orienter une action culturelle en vue de permettre à la langue française de consolider sa position dans le pays. Mettre à la disposition du Ministère de 1'Education Nationale les enseignants dont il avait besoin.

leur permettant de poursuivre leur formation en France.

2.

3. Attribuer à un certain nombre d'étudiants marocains des bourses

En ce qui concerne l'assistance en personnel elle se caractérisait par : - son caractère de substitution. - son coût élevé (la France ne supportait que 12 70 des salaires). Il est apparu assez rapidement cependant que la formation de cadres enseignants nationaux ne serait pas suffisamment rapide pour combler les déficits existants et à venir en quelques années seulement. Cette prise de conscience résultait de la vitesse d'expansion de l'enseigne- ment secondaire et donc des besoins en enseignants d'une part et des effectifs encore très limités de l'enseignement supérieur parmi les- quels il était difficile de prélever un nombre suffisant d'étudiants pour les orienter vers la carrière d'enseignant d'autre part. Par ailleurs m ê m e si la base de recrutement en vue de la formation avait été plus large, la dévalorisation du statut des enseignants et notamment l'infé- riorité, à qualifications égales, de leurs salaires par rapport à ceux d'autres fonctionnaires, auraient de toute façon limité très sérieuse- ment le s vocation s.

Les conséquences de cette situation se sont traduites par un alour- dissement progressif du coût de l'assistance française en matière d'enseignement. Aussi dès 1962, le Maroc a-t-il commencé à sentir la nécessité d'adapter la convention. 3 septembre 1965 portent ainsi la part française dans les salaires versés par le Maroc aux coopérants français de 12 à 20 70. Dès 1964, les jeunes français du contingent sont venus au Maroc

pour enseigner dans le cadre de leur service militaire obligatoire. Cette formule de coopération souple et peu coûteuse, aussi bien pour la France qui ne versait aucune rémunération aux jeunes volontaires que pour le Maroc dont la charge était limitée à DH 1 O00 par mois, s'est pourtant avérée inefficace ; si tous les volontaires étaient munis de diplames, en effet un très petit nombre d'entre eux était composé d'enseignants ou de jeunes qui se destinaient à l'enseignement. ces conditions ils n'étaient pas préparés à former les marocains n'ayant pas reçu eux-mêmes de formation pédagogique dans leur majorité.

était de favoriser la formation de cadres nationaux et de relever la qualité des coopérants techniques français. Pendant ses deux pre- mières années d'application, elle n'a pu encore atteindre cet objectif - tant s'en faut - ; des résultats tangibles ne pourront être atteints que dans les cinq années à venir.

Les accords des 7 juin 1962 et

Dans

L e 13 janvier 1972 était signée une nouvelle convention dont l'esprit

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Politique éducative et financement de l'éducation au Mzroc

Cette nouvelle convention a notamment réaménagé les grilles de salaires. A titre d'exemple nous donnons ci-dessous certaines rému- nérations des enseignants français, tout en les comparant à celles des marocains à qualification égale (cf. tableau 64).

Ces grilles de rémunération donnent une idée du coût de cette assis- tance technique qui, déjà importante par son volume, est très pesante par les salaires versés par le gouvernement marocain. répartition des charges entre le gouvernement marocain et le gouver- nement français est la suivante :

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1, 52 - 11 faut remarquer, par ailleurs, que si certaines indemnités s'ajoutent aux salaires perçus par les coopérants français, les rémunérations versées aux enseignants marocains sont nettes. D'autre part, malgré les salaires attrayants qui leur sont offerts, il semble de plus en plus difficile d'attirer un nombre suffisant d'enseignants qualifiés, ce qui montre les difficultés d'ajustement entre l'offre et la demande. On peut noter enfin que la présence d'un effectif important d'étrangers

dans le corps enseignant crée chaque année de nouvelles difficultés dues notamment une durée d'un an et sont renouvelables chaque année.

leur instabilité puisque les contrats portent seulement sur

124

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

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Politique educative et financement de l'éducation au Maroc

D. L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

(i) L'évolution des admissions et des effectifs

A l'enseignement supérieur traditionnel, représenté par la très ancienne Université Quaraouyine- sont venues s'ajouter l'université Mohammed V qui finira par représenter la majeure partie des effectifs (20 265 étudiants en 1973/1974, contre 640 pour l'Université Quara- ouyine) et diverses écoles supérieures spécialisées (3 290 étudiants en 1973/1974, sans compter les 1 330 élèves professeurs inscrits dans les CPR). Durant le Plan triennal 1965-1967, l'enseignement supérieur n'a pas

encore commencé sa crise de croissance, et les effectifs globaux (8 896 en 1965/1966) ne progressent que de 12, 5 70 en trois ans. versité Quaraouyine (enseignement originel) connaît alors de sérieuses difficultés de recrutement depuis la disparition de l'Institut Islamique. Dans les enseignements supérieurs dependant du Ministère de 1'Edu- cation Nationale, on note une très nette prédominance des disciplines littéraires sur les disciplines scientifiques, mais la pénurie de bache- liers scientifiques est ressentie principalement dans les écoles supé- rieures spécialisées, dépendant d'autres ministères, dont les effectifs restent stationnaires. C'est à partir de 1969/1970 que les effectifs de l'enseignement

supérieur vont se mettre à progresser très rapidement en raison de l'augmentation du nombre de bacheliers (cf. tableau 65) : en 5 ans, le nombre d'étudiants inscrits à l'université Mohammed V est multiplié par 2-, 26 (ce qui représente un taux de croissance moyen de près de 18 %). Une proportion importante de l'ensemble des étudiants bénéficient

de bourses accordées par le Ministère de 1'Education Nationale (cf. tableau 66), mais les formations scientifiques reçoivent un support bien supérieur à celui qui est fait en faveur des formations littéraires et juridiques. L'examen de l'évolution du nombre des nouvelles inscriptions en

lère année dans l'enseignement supérieur (cf. tableau 67) montre la prédominance de la Faculté de Droit (36,8 70 des inscriptions en 1971/ 1972 contre 32,4 70 en 1968/1969) et la croissance de la Faculté des Sciences qui partait d'ailleurs d'un niveau très faible. de noter d'autre part la stagnation de l'effectif des nouveaux inscrits en Faculté des Lettres. Les admissions à l'Institut Agronomique, créé récemment, se développent aussi très rapidement. facultés et les CPR absorbent la grande majorité des étudiants qui s'inscrivent dans l'enseignement supérieur au Maroc. cependant qu'un grand nombre d'étudiants marocains quittent encore le pays pour poursuivre des études à l'étranger. avait au total 4 453 étudiants marocains a l'étranger, dont 3 876 en France. tions dépasse i-égulièrement de 50 à 60 70 l'effectif annuel des bache- liers, ce qui peut s'expliquer par plusieurs raisons :

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de Iëducation au Maroc

Tableau 66. Effectifs des étudiants marocains boursiers du Ministère de 1'Education Nationale au Maroc par établissement

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Université Mohammed V

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1 128 1310 86, 1

2 246 2 597 86,s

223 250 a9,2

TOTAL 11 492 20 112 57, 1

Université Quaraouyine

Fac. Chariaâ

Fac. Oussoul Eddine

Fac. Addisassat Arabia

Dar Al Hadith

52

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TOTAL 1 1 1

Autre établissement

1. S. C.A. E. 16 7

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17, 3

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- inscriptions multiples et/ ou réinscriptions dans un établissement après échec dans an autre établissement ;

- admission d'étudiants non bacheliers dans certains établissements ; - inscriptions nouvelles de personnes ayant passé leur baccalauréat

quelques années auparavant. En tout état de cause, il apparaît qu'il y a vraisemblablement une cer- taine proportion d'étudiants fantames d'une part et une très forte proportion d'échecs en lère année d'autre part. Cette dernière cons- tatation est corroborée par les tableaux VI à XIV en annexe qui donnent la répartition des étudiants par faculté, année d'études et selon qu'ils sont nouveaux ou doublants.

128

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

Il est ainsi frappant de noter que la moitié des étudiants inscrits en lère année en Faculté de Droit en 197311974 sont redoublants, ce qui correspond à un taux de redoublement bien supérieur à 50 YO compte tenu de la croissance des effectifs. encore en Faculté des Lettres puisque le nombre de redoublants est ici supérieur à celui des nouveaux inscrits jusqu'en 3ème année : au total, près de 60 7' des étudiants de cette Faculté recommencent leur année. Les taux de redoublement sont beaucoup moins élevés en revanche dans les Facultés des Sciences et de Médecine. Le Plan quinquennal 196 8-1972 ne constitue pas pour l'enseignement

supérieur un ensemble complet et précis ; on y trouve moins un système achevé que des lignes directrices et des options générales.

Il revenait précisément à une commission royale de l'enseignement prévue par le Plan, de faire à ce propos une étude exhaustive et des propositions de réforme. Cependant, on peut dire que le Colloque d'Ifrane et les Commissions qui en sont issues ont comblé partielle- ment ce vide. Par ailleurs, l'étude de pré-investissement engagée en 1971 complétera cet ensemble de réflexions et de propositions.

La situation est plus mauvaise

Parmi les réalisations que l'on peut enregistrer : Réforme des études dans les Facultés, réforme de 1'Ecole Moham- madia d'Ingénieurs, envoi d'étudiants, de professeurs licenciés et d'assistants à l'étranger en vue de leur formation ou de leur per- fe c ti onn e m en t . Le développement des Facultés de Médecine, des Sciences et de 1'Ecole Mohammadia d'Ingénieurs. Les établissements d'enseignement supérieur s'engagent davantage dans le domaine de la recherche et de la production : un 3ème cycle a été instauré dans les Facultés, et l'équipement en vue de la re- cherche a été instauré dans les laboratoires de la Faculté des Sciences. La réforme de 1'Ecole Normale Supérieure et sa restructuration en vue de sa spécialisation vers la formation professionnelle des enseignants pour le second cycle du secondaire. Remplacement du système des certificats dans les Facultés par celui des cycles et des annuités. grammes a été entreprise et mise en place à la Faculté des Sciences. Une amélioration de la condition des enseignants par une majoration qui va de 25 à 60 70, celle-ci concernant plus spécialement les scientifiques et les techniciens.

A cette fin, une réforme de pro-

(ii) L e personnel enseignant

Le tableau 68 indique la distribution du corps enseignant de l'université Mohammed V par faculté, grade et nationalité pour l'année 197311974. Le rapport élèves/maftres est particulièrement bas à 1'EMI et à la Faculté des Sciences : en dehors des circonstances particulières aux enseignants scientifiques, cette situation s ' explique par 1' importance limitée des effectifs et le nombre de spécialités qui font que la Faculté des Sciences et 1'EMI sont loin d'avoir atteint une taille économique.

129

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

Tableau 67. Evolution du nombre des nouvelles inscriptions en lère année dans l'enseignement supérieur comparée aux ressources en bacheliers

Années universitaires

1968/ 1969/ 1970/ 1971/ 1972/ 1973/ E tablissement s 1969 1970 1971 1972 1973 1974

Faculté de Droit

Faculté des Lettres

Faculté des Sciences

Faculté de Médecine

Ecole Mohammadia d'Ingénieurs

Université Quaraouyine 1 2

- Fès - Marrakech - Tétouan

TOTAL 3 Ecole Normale Supérieure

Centres Pédagogiques Régionaux

Institut National de Statistiques et d'Economie Appliquée

Ecole Nationale d'Adminis- t rat ion Publique

Centre de Formation de Journalistes

Institut National Agronomique

Ecole Nationale d'agriculture de Meknès

Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs

Institut Supérieur du Commerce et d'Administration des Entreprises

1 738

1249

175

455

71

109

105

108

322

263

2 9l

83

80

72

5

1 803

1333

184

2 82

68

111

102

114

327

5 94

29l

87

77

72

5

2 241

904

3 73

4 12

60

121

84

146

351

220

35l

76

35

105

77

5

2 516

1 176

420

556

58

98

96

142

336

185

35l

84

52

186

4

3 849

1 801

592

704

12 3

14 7

405

119

101

21

219

5 4 4

80 90

3 464

1210

499

638

74

149

908

107

113

237

19

69

130

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

Tableau 67. (suite)

Années universitaires

1968/ 1969/ 1970/ 1971/ 1972/ 1973/ Etablissements 1969 1970 1971 1972 1973 1974

Ecole Nationale des Travaux Publics 68 26 51

Ecole Nationale des Postes et des Téléconimunications 9 72 88

Préparation aux grandes écoles françaises1 6 26 28 26 31 34 39

Etudiants marocains à i 'étranger 8 798 983 1150 1049

TOTA4L NOUVEAUX INSCRITS 5 361 5 867 6 (!65 6 841

dont nouveau inscrits étrangers? 298 2 85 242 223

TOTAL NOUVEADS INSCRITS RIAROCAINS 5 O63 5 582 5 823 6 618

3 169 3 471 3 763 4 359 9 TOTAL BACHEIJERS

00 nouveaux inscrits par rapport aux bacheliers 159, 76 160, 81 154, ï4 151, 82

1. Nouveaux inscrits en ltr? année de nationalité marocaine. 2. Nombre approxiniatif calculé à partir d'un questionnaire + annuaires statistiques du

Ministère de 1'Education Nationale. car il s'agit d'un 3tnie cycle d'études supérieures. Non compris les tllves/professeurs de 2ème cycle en Faculté. Effectif inclus dans ceux de l'Institut National Agronomique. Effectif commun avec 1'Ecole Nationale d'Agriculture de Rleknts.

Hormis ceux qui ont fait l'objet d'un déconipte préliminaire (cf. 1. ). Seule les étudiants inscrits en ltre année d'études post-secondaires ont été réper- toriés. Les valeurs considérées sont susceptibles de comprendre quelques redou- blants que l'on ne peut déceler à partir des inforniations disponibles. En revanche, ont été pris en considération, aussi bien les étudiants boursiers (bourses maro- caines ou de coopération), que les non hoursiers. Source : Annuaires statistiques du hlinisttre de 1'Education Nationale.

nent chaque fois les résultats aux examens de fin de scolarité de l'année précedente. Exemple : dans la colonne 1968/1969, les 3 169 bacheliers sont les diplamés de fin d'année scolaire 1967/1968.

Le centre de Rabat est exclu (Dar El Hadith),

3. 4. 5. 6. M. U. C'. F. Lycée L,yautey de C'asablanca. 7. 8.

9. Bacheliers de nationalité marocaine uniquement. Les valeurs mentionnées concer-

131

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

Le rapport élèves/maftres est très élevé en revanche à la Faculté de Droit et s'explique par l'importance des effectifs, en lère année notam- ment et la part relativement élevée des enseignements magistraux délivrés devant des auditoires de plusieurs centaines d'étudiants.

40 70, mais elle varie nettement selon les établissements : très élevée à 1'EMI (plus de 70 %), elle est encore assez importante dans la Faculté des Sciences (53 70) pour atteindre un niveau très bas & la Faculté de Droit (moins de 18 %).

La proportion des enseignants étrangers est encore supérieure à

E. L'ENSEIGNEMENT SPECIALISE

En application des dispositions du Plan quinquennal 1968-1972, la formation technique au niveau du ler cycle a été confiée à plusieurs ministères. compétence pour la formation en trois ans après le Certificat d'études secondaires de certains techniciens de l'industrie et du commerce. Ces formations spécialisées ont été maintenues dans les lycées en attendant leur transfert aux ministères techniques utilisateurs ou leur reniplacement par d'autres formations plus adaptées.

diplôme de technicien (DT), mais en 1971 un baccalauréat de technicien a été institué dans certaines spécialités. Ce baccalauréat, qui peut être obtenu à l'issue d'une année de reconversion après le DT, permet l'accès à l'enseignement supérieur.

l'indépendance et ses structures ont été réformées pratiquement chaque année. qu'il connaît depuis quelques années. En outre, il se trouve en compé- titivité avec d'autres formations professionnelles et l'on constate que des formations identiques sont dispensées par des établissements relevant de ministères différents. En effet, certains établissements publics ou semi-publics, sans se préoccuper des possibilités de for- mation existantes ont créé des écoles de formation, ce qui amène des doubles emplois et une dispersion d'efforts et de moyens.

devait affronter des problèmes externes. des employeurs à l'égard des diplômés. les programmes n'étaient pas adaptés aux exigences de l'entreprise parce qu'ils comportaient beaucoup de cours théoriques et peu de travaux pratiques et ils jugeaient d'autre part, qu'ils auraient dû être associés au processus de formation. n'avaient que très peu de perspectives : ils pouvaient très difficilement trouver des débouchés sur le marché du travail et le DT qui leur était délivré ne permettait pas l'accès à l'enseignement supérieur.

L'inadaptation de l'enseignement technique aux exigences du déve- loppement et le manque de coordination entre les diverses formations et les 'utilisateurs' déjà constatés dans le Plan 1968-1972 sont réaf- firmés dans le Plan 1973-1977.

Mais le Ministère de 1'Education Nationale conserve sa

L'enseignement technique du 2ème cycle est sanctionné par le

L'enseignement technique a été réadapté plusieurs fois depuis

Cette instabilité est sans doute à l'origine de la crise aiguë

En dehors des motifs internes de la crise, l'enseignement technique

Ils estimaient d'une part que Il s'agissait de l'attitude

D e ce fait les diplamés techniques

133

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Politique éducative et financement de l'éducation au Muoc

Une tentative faite pour instaurer une liaison permanente entre 'formateurs et utilisateurs', notamment par la création en 1969 de conseils de perfectionnement au sein des établissements d'enseignement technique, n'a pas donné les résultats escomptés.

Colloque d'Ifrane sur l'enseignement, a, par contre, donné des résultats positifs et le Plan quinquennal 1973-1978 recommande l'institution progressive de ce diplame dans toutes les sections techniques spécia- lis ées +

et de normalisation des formations techniques dispensées par les ministères et les services publics. La liste complète des différents établissements dispensant une formation professionnelle ou technique et de leurs caractéristiques se trouve dans le tableau XV en annexe.

La création du baccalauréat de technicien, décidée à l'issue du

Ce Plan prévoit également la création d'un organisme de coordination

(i) L'enseignement agricole

L'enseignement agricole dépend au Maroc du Ministère de l'Agriculture. Des lycées et collèges agricoles avaient été créés, au lendemain de l'indépendance, par le Ministère de 1'Education Nationale. l'impossibilité de donner un débouché aux sortants, ces établissements ont été convertis en collèges et lycées d'enseignement général à partir de 1968, à l'exception d'un lycée agricole privé.

Le Ministère de l'Agriculture gère 18 écoles d'agriculture dont 5 au niveau supérieur, les autres formant des techniciens (adjoints tech- niques et agents techniques).

Offices régionaux de mise en valeur agricole (ORMVA) pour les zones irriguées et par la Direction de la mise en valeur (DMV) pour les zones de culture au sec. Elle est assurée par un millier de vulgarisateurs agricoles, techniciens responsables chacun d'un petit secteur de vul- garisation et répartis dans 150 centres.

La formation des jeunes agriculteurs, commencée il y a plus de 20 ans, est poursuivie dans quatre centres du nord du pays sous forme de stages de courte durée essentiellement pratiques (cursillos) qui ont vu passer plusieurs milliers de jeunes. de formation de jeunes ruraux a été entreprise depuis 1966 dans la région de Marrakech par le moyen de petites fermes coopératives (fermes de jeunes agriculteurs ou FEJA) formant chacune 25 jeunes par an. Une action analogue entreprise dans la m ê m e région forme en six mois des artisans ruraux au sein des équipes de constructeurs habitations rurales (EDCHAR).

Devant

La formation agricole extrascolaire est entreprise par les sept

D'autre part, une action

a. E tablis s emen t s d ' enseignement agricole

- Formation d'ingénieurs : (niveaux 1 et 2) -- Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, niveau 1

134

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

-- Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès, niveau 2 -- Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs de Salé, niveau 2 -- Ecole Nationale des Travaux Ruraux et Topographiques, niveau 2 -- Ecole Nationale de Technologie Alimentaire, niveau 2

- Formation d'adjoints techniques : (niveau 3) -- Ecole d'Horticulture de Meknès -- Ecole d'Agriculture de Ellouizia -- Ecole d'Agriculture de Sonihla -- Ecole d'Agriculture de Zraib -- Ecole Royale d'Elevage de Fouarat -- Ecole de Mécanique Agricole de Bouknadel -- Ecole du Génie Rural et des Travaux Topographiques modernes -- Ecole Forestière de Salé - Formation d'Agents Techniques (niveau 4) -- Centre de Formation de la Chaoui'a -- Centre de Formation de Tiflet -- Centre de Formation de Sahel Boutahar -- Centre de Formation de Taroudant -- Centre de Formation du Gharb -- Centre de Formation du Tadla

N. B. L'accès aux établissements de formation de niveaux 1 et 2 est ouvert aux bacheliers de l'enseignement secondaire ; celui des établissements de niveaux 3 et 4 est ouvert respectivement aux élèves ayant terminé la 5ème et la 3ème AS.

(ii) La formation professionnelle, industrielle et commerciale

a. Formation professionnelle dépendant du Ministère du Travail

Elle comprend : 1.

2.

3.

4.

5.

Les centres de formation professionnelle (CFP) industrielle qui recrutent des jeunes gens du niveau de la lère AS et leur donnent une formation d'ouvriers semi-qualifiés en 11 mois. Les centres de qualification professionnelle pour l'industrie et le bâtiment auxquels sont admis les meilleurs stagiaires des CFP. Après un cours de 11 mois et un examen ils reçoivent un brevet d ' ouvrier qualifié. Les centres pour employés de bureau du secteur commercial, qui recrutent des jeunes gens et des jeunes filles au niveau de la 3ème AS pour les former en 11 mois (secrétaires, dactylos, aides-comptables). L e centre de formation des tailleurs qui recrute des jeunes gens et des jeunes filles au niveau de la lère AS pour les former en deux ans (travailleurs semi-qualifiés) ou en trois ans (travailleurs qualifiés). L'Institut national de formation des cadres techniques (INFCT) qui s'occupe de la formation des instructeurs des centres susvisés et du perfectionnement d'ouvriers et de cadres en services dans les entreprises des secteurs privés ou publics.

135

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Politique éducative et Bnancement de l'éducation au Maroc

b. Formation dépendant du Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Mines et de la Marine marchande

Deux établissements de niveau supérieur relèvent de ce département : l'Institut supérieur du Commerce et de l'Administration des entreprises et 1'Ecole Nationale des Industries minérales. A d'autres niveaux elle comprend :

1.

2. 3.

4.

C.

L'Ecole Nationale des Officiers de la Marine marchande qui recrute sur concours des bacheliers pour leur formation en trois ans aux carrières d'officier au long cours et d'officier mécanicien de lère classe. Elle recrute également sur titre des bacheliers pour les former en deux ans aux grades d'officier et d'officier mécanicien de 2ème classe. L e Centre de formation des officiers de la pêche. L'Ecole Pratique des Mines de Touisoit oh les jeunes gens issus de la 4ème AS et ayant été reçus au concours d'entrée reçoivent en deux ans une formation de géomètre et oh les titulaires du Certificat d'études techniques (CET) en électricité ou mécanique reçoivent en deux ans une formation d ' élect r o -méc anicien . Les écoles d'apprentissage maritime qui recrutent les jeunes gens titulaires du CEP ou issus de la lère et de la 2ème AS pour les former en deux ans.

Formation dépendant du Ministère des Travaux Publics et des Communications

Outre 1'Ecole Nationale des Travaux Publics de Casablanca qui forme des ingénieurs, ce Ministère forme des techniciens et des agents techniques de l'aéronautique, de l'électricité et des travaux publics à 1'Ecole des Travaux Publics de Rabat et au Centre de Formation technique de l'Aviation Civile et de la Météorologie.

d. Formation dépendant d'autre ministères

- L'Ecole Nationale des Postes et des Télécommunications : recrute des bacheliers qui sont formés en trois ans pour remplir les fonctions d'ingénieur des télécommunications, de radiophonie et télévision et des titulaires du DT qui sont formés en une année à l'issue de laquelle ils sont adjoints techniques spécialisés. - L'Institut National de Statistiques et d'Economie appliquée : deux formations sont assurées dans cet établissement : l'une en trois ans pour la formation des ingénieurs des travaux statistiques, l'autre en deux ans pour les adjoints techniques statisticiens. - L'Institut National du Cuir et du Textile forme des techniciens en textile (filature, tissage, teinture) et en cuir (tannage, fabrication industrielle, chaussures). L'accès se fait sur concours, ouvert aux élèves des 4ème et 5ème AS. La durée de formation est de 2 ans.

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

(iii) Formation touristique et hôtelière

Depuis la rentrée 1969/1970, le Ministère du Tourisme s'est vu trans- férer deux écoles hôtelières qui dépendaient auparavant du Ministère de 1'Education Nationale. 1972 un institut Supérieur du Tourisme chargé de la formation des techniciens. Nationale pour la gestion de trois établissements de formation.

En outre, ce département a créé en octobre

Il collabore également avec le Ministère de la Défense

L'Institut Supérieur du Tourisme : Cet établissement créé en 1972 s'occupe de la formation des techniciens supérieurs de l'industrie touristique et hôtelière (gestion batelière, des agences de voyage et de l'office du tourisme).

une formation pour les spécialités de la cuisine, de la restauration et de la réception en trois années au niveau du 2ème cycle de l'ensei- gnement secondaire.

hommes ayant le niveau de la 3ème AS, et accomplissant leur service militaire, sont formés chaque année dans ces centres par des profes- seurs du Ministère du Tourisme en collaboration avec les Forces Armées Royales dans des spécialités de la cuisine, la restauration et la réception. A la fin du cours, qui dure 11 mois, les jeunes gens obtiennent le brevet de travailleur qualifié.

gouvernantes d'hôtel (niveau agent technique) sont formées chaque année dans cette école par des professeurs du Ministère de 1'Education Nationale et du Tourisme en collaboration avec les Forces Armées Royales. filles titulaires du CES.

Les Ecoles Hôtelières de Rabat, Tanger, Marrakech et Agadir dispensent

Le Centre Militaire de Ben Guérir et de Restinga : 900 à 1 200 jeunes

L'Ecole Militaire de jeunes filles d'Ifrane : Une vingtaine d'aides-

Les études qui durent deux ans sont accessibles aux jeunes

(iv) Formations sociales et para-médicales

L e Ministère de la Santé Publique contrôle 29 écoles qui forment : 1.

2.

3.

4.

Des infirmiers brevetés : la formation dure deux ans et le recrute- ment se fait sur concours ouvert aux titulaires du CES, aux élèves ayant accompli les études de la 3ème AS et aux aides-sanitaires ayant plus de deux ans d'expérience professionnelle. Des infirmiers diplômés d'Etat : ils sont formés en deux ans. élèves ayant le niveau de la 5ème AS et les infirmiers brevetés accèdent sur concours à cette formation ; les bacheliers sont admis sur titre. Des techniciens en radiologie, de laboratoire, d'assainissement et de rééducation : la durée de formation et le niveau de recrute- ment sont identiques à ceux des infirmiers diplamés. Des cadres (sages-femmes, assistantes sociales, diététiciens et moniteurs de l'enseignement infirmier) : la formation qui dure un an est ouverte aux techniciens et infirmiers diplômes qui justifient cl I une expérience professionnelle.

Les

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

2. LA CROISSANCE DES DEPENSES D'EDUCATION ET LEUR FINANCEMENT - LES COUTS UNITAIRES

Parmi les sources extérieures de financement, la plus importante est celle de la France, estimée à EU$6, 5 millions en 1970 et qui consiste essentiellement en compléments de salaires destinés aux 7 O00 français professeurs et administrateurs de l'enseignement en poste au Maroc. L'effort du PNUD/Fonds spécial pour l'ensemble de la décade 1960-1970 représente environ EU$8, 5 millions destinés à la formation des cadres dans des établissements de niveau secondaire et supérieur. Le budget du Ministère de 1'Education Nationale constitue la princi-

pale source interne de financement de l'éducation, aussi bien pour les dépenses d'investissement que pour les dépenses courantes ; la part de l'enseignement privé est faible (4, 5 70 de l'enseignement primaire et 10, 2 70 de l'enseignement secondaire en 1970/1971). public est gratuit et les contributions des communautés locales et de l'industrie privée sont négligeables. Aucune information n'étant disponible sur les dépenses du secteur

privé et celui-ci ne représentant qu'une part modique des effectifs scolarises, on peut considérer que les données concernant le secteur public caractérisent suffisamment l'ensemble du système.

Pour reconstituer l'ensemble des dépenses publiques d'éducation, on doit se référer au budget du Ministère de 1'Education Nationale et accessoirement à ceux des autres ministères et organismes publics responsables d'actions de formation. en fait que les crédits disponibles, sans que l'on puisse autrement préciser, faute d'une ventilation adéquate, les dépenses réelles par catégorie, fonction et niveau d'enseignement ; en outre, les délégations de crédits faites aux provinces par le service du budget du Ministère de 1'Education Nationale rendent aléatoire le collationnement des dépenses engagées.

permet pas une étude rationnelle des coûts unitaires de fonctionnement, faute de distinguer par chapitre et section les dépenses particulières à l'administration centrale régionale, ou locale, aux internats et aux externats, à l'enseignement normal et technique, ou encore, pour l'en- seignement supérieur, les difcérentes catégories de dépenses ventilées par faculté ou grande école.

Enfin, le changement de présentation des rubriques intervenu en 1968 empêche l'établissement de séries homogènes. Avant 1968, en effet, la ventilation est faite par catégorie de dépenses, mais ne distingue pas les crédits particuliers à l'enseignement originel ; après 1968, par contre, le budget de l'enseignement originel figure à part, mais sans ventiler les dépenses par niveau d'enseignement. Cependant, une étude entreprise au Ministère de 1'Education Nationale par la Division de la Planification a permis d'établir les tableaux 60 et 64 sur la base de l'année en question.

L'enseignement

Mais ces documents n'indiquent

En ce qui concerne le budget même, l'actuelle nomenclature ne

138

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

A. L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

(il Les dépenses courantes

Les crédits de fonctionnement de l'enseignement primaire (cf. tableau 69) ont été ventilés en quatre rubriques : le 'personnel', qui comprend tous les salaires et indemnités ; les biens et services d'un type commun aux différentes administrations ; les biens et services spécifiques à l'édu- cation nationale (matériel pédagogique, manuels, fournitures scolaires, fournitures aux services sociaux tels que cantines et pharmacies sco- laires) ; les transferts, qui regroupent les dépenses à caractère social, c'est-à-dire les bourses, subventions et secours divers. D e 1962 à 1972, les dépenses courantes sont passées à DH 208,4 à

DH 329, 9 millions, ce qui correspond à un taux de croissance moyen de 4, 7 70 par an. Cette augmentation s'explique en partie par la pro- gression des effectifs (+ 3, 1 vo par an en moyenne) et en partie par la croissance des coûts (cf. tableau 70) qui ont augmenté de 16, 7 70 sur dix ans, soit à un taux moyen de 1, 6 70 par an.

dépense permet de distinguer trois périodes : 1. Durant la première moitié de la décennie, l'augmentation est due

essentiellement à une diminution appréciable du rapport élèves/ maîtres, passé en 5 ans de 41 à. 36.

2. En 1967 et 1968, intervient une baisse passagère, imputable à la conjugaison de trois facteurs : le recrutement massif de personnel suppléant, et le transfert d'instituteurs qualifiés vers le premier cycle du secondaire tandis que les salaires restent bloqués.

3. Enfin, après 1968, la stabilisation du rapport élèves/mafires entre 36 et 35, l'élévation du pourcentage de personnel qualifié et l'octroi, en 1971, d'une prime aux enseignants, contribuent à provoquer une nouvelle augmentation des coûts unitaires (cf. traitements des instituteurs en annexe).

Un examen plus détaillé de l'évolution des indices par nature de

L'évolution des coûts exprimés en monnaie courante et constante figure au tableau 70. en 1962, montre que l'accroissement des dépenses unitaires n'est qu'apparent et qu'il recouvre depuis 1968 une dégradation de la struc- ture des coûts aux dépens des rubriques 'matériel commun' et 'matériel spécifique' dont le pourcentage global est le suivant :

L'examen des indices correspondants sur la base 100

1962

3,44

- 1968 - 4, 51

1969 -

3, 82

1970 - 3, 75

1971 - 3, 6 8

1972 -

4, 28

L e relèvement enregistré en 1972 est dû principalement au développe- ment des cantines scolaires et ne permet pas de rattraper, en termes réels, le niveau de 1968 ; celui-ci, de toute façon, était d'ailleurs insuffisant pour subvenir à l'entretien normal des bâtiments ou per- mettre l'amélioration du rendement de l'enseignement assignée c o m m e objectif au Plan quinquennal 1968-1972.

139

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Politique éducative et financement de l'éducation au Mzroc

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

L'augmentation des crédits pour transferts est irrégulière parce que liée au nombre des bourses acc-ordées, pour les E. R. 1. propos, le coût unitaire d'un élève d'E. R. 1. peut être évalué à DH 960 en 1970.

à plus de 94 70 en moyenne pour les années 1971-1972.

A ce

Les dépenses de personnel sont passées de 92,6 70 du total en 1962,

(ii) Les dépenses en capital

La construction et l'équipement de locaux scolaires destinés à faire face à l'augmentation constante des effectifs ont entraîné des dépenses croissantes en capital jusqu'en 1970 (cf. tableaux 71 et XVI en annexe) ; après une légère diminution en 1971, elles remontent en 1972 à un niveau légèrement inférieur à celui de 1970.

sions initiales du Plan. et les reports de crédits sur le prochain Plan atteindront 12 % des dotations du Plan quinquennal 1968-1972.

tiellement consacrés à la construction et à l'équipement de classes ; les 3 464 classes réalisées représentent 90 70 des 3 860 initialement prévues ; encore faut-il rappeler qu'en 1969 des réductions de crédits ont imposé la suppression de 60 classes pour 1970 et autant pour 1971, ramenant ainsi à 3 740 le total des classes prévues et portant de 90 à 93 70 le pourcentage des réalisations. réajustement a permis une dotation plus importante que prévu pour l'acquisition de terrains, cette rubrique étant particulièrement insuf- fis ant e. Le coût moyen d'un local équipé est estimé à DH 30 500 dans les

conditions actuelles de constructions prévues par le service et l'équi- pement.

sements est supportée par le budget national ; sur les 87 classes financées hors budget en 1968, 80 l'ont été par la municipalité de Casablanca. On peut noter enfin qu'à la suite de la fermeture de certaines écoles

ouvertes par les communes durant le Plan triennal 1965-1967, le nombre des locaux supplémentaires effectivement utilisés par l'ensei- gnement primaire n'a été en moyenne que de 470 par an depuis l'année scolaire 1967/ 1968.

Les crédits ouverts sont globalement supérieurs de 9 % aux prévi- Les émissions représentent 88 % des dotations

C o m m e le montre le tableau 71, les crédits ont été ou seront essen-

Signalons enfin qu'en 1972 un

Au niveau de l'enseignement primaire, la quasi-totalité des investis-

1. 'Les coûts dans l'enseignement secondaire public moderne', avril 1969, Ministère de 1'Education Nationale, Division de la Planification.

142

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L’évolution du système d’enseignement au Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de I 'éducation au Maroc

B. L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

(i) Les dépenses courantes du Ministère de 1IEducation Nationale

Les crédits de fonctionnement de l'enseignement secondaire (cf. tableau 72) ont été ventilés c o m m e ceux de l'enseignement primaire.

D e 1962 à 1972, les dépenses courantes sont passées de DH 88, 7 à DH 345,9 millions, ce qui correspond à un taux de croissance moyen de 14,6 7" par an. Cette augmentation est due essentiellement à l'accroissement des effectifs (+ 15, 7 7' par an en moyenne), la dimi- nution des coûts unitaires jouant en sens inverse (cf. tableau 73) et représentant 1 7' par an en moyenne en prix courants.

taires atteint le taux moyen de 3,2 % par. an.

nale des salaires du personnel depuis 1968 s'est faite au détriment du matériel pédagogique qui ne représente m ê m e plus O, 9 70 des crédits de 1972. La part des dépenses salariales dans l'ensemble des dé- penses a augmenté dans le m ê m e temps, passant de 88 % en 1962 à 90, 8 70 en 1972. On notera également l'insuffisance des crédits en 'matériel commun'

affectés à l'entretien des bâtiments : pour cette rubrique, on a disposé en 1962 de DH 350 O00 alors qu'en 1972, on ne disposait plus que de DH 1 200 000, soit en fin de compte 2, 7 fois plus en prix constants pour 4, 3 fois plus d'élèves. Une enquête entreprise par la Division de la Planification du Ministère de 1'Education Nationale a permis d'évaluer à près de DH 11, 5 millions le montant global de cet arriéré en matière d'entretien du patrimoine immobilier de 1'Etat destiné à l'enseignement. Si les dépenses consacrées aux transferts ont bien augmenté depuis

1968 (sans toutefois retrouver leur niveau de 1962), un problème aigu n'en reste pas moins posé par le montant des allocations pour frais d'internat, inchangées depuis 1959 (DH 262,20 par trimestre au ler cycle et DH 291 dans les lycées). riture' (DH 2, 36 par tête dans le meilleur des cas) ne peut plus être supporté désormais par les postes 'salaires' et 'frais généraux', également en augmentation constante.

par catégorie et fonction en 1970. l'enseignement secondaire 7,2 7' du budget et leurs montants unitaires annuels cette m ê m e année 1970 étaient les suivants :

ler cycle 4/4 internat : DH 786, 50 1/2 internat : DH 393, 30 i/2 pension : DH 315,OO

2ème cycle 4/4 internat : DH 873,OO 1/2 internat : DH 436, 50 i/2 pension : DH 337,50

En fait, calculée en DH constants, cette diminution des coûts uni-

L'examen de la structure des coûts révèle que l'augmentation nomi-

Le déficit croissant du poste 'nour-

On trouvera plus loin la répartition des dépenses d'éducation nationale Les bourses représentent dans

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

En 196811970, les effectifs des boursiers et les dépenses réelles

ler cycle : 5 684 bourses 414 internat 4 470466 169 512 127 575

correspondantes ont été les suivants : DH

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2ème cycle : 10 837 bourses 414 internat 558 bourses 112 internat 339 bourses iJ2 pension

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11 734 boursiers (35 70 de l'effectif)

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On a vu plus haut qu'en 1970, la France avait consacré EU$6, 5 millions (i DH 32,5 millions) aux compléments de salaires de quelque 7 O00 français enseignants et assimilés, soit en moyenne DH 4 643 addi- tionnels par professeur. On a indiqué dans le tableau 73 les nouveaux traitements unitaires

moyens (contribution marocaine seulement) du personnel étranger qui représentait en général près du double des traitements du personnel marocain de m ê m e qualification. professeurs étrangers, donc du taux de marocanisation des enseignants, a naturellement une importance capitale sur l'évolution des dépenses courantes de personnel.

Les anomalies apparentes de l'évolution des coûts unitaires en personnel s'expliquent principalement par le recours aux instituteurs pour l'enseignement dans le premier cycle (d'où une diminution jus- qu'en 1968), puis par l'augmentation de traitements intervenue en 1971, avec l'attribution de primes aux marocains et la nouvelle convention culturelle passée avec le Gouvernement français. La précision de l'analyse budgétaire étant limitée par le caractère

agrégé des rubriques, les coûts unitaires moyens indiqués ci-dessus sont valables pour l'ensemble des élèves du secondaire, quelle que soit la section. En répartissant sur les seuls élèves des sections industrielles, le montant des rubriques indiscutablement affectées à ce seul enseignement, les coûts de 1970, bourses non comprises, ont été réévalués comme suit1 en DH courants :

L'évolution du pourcentage de

DH - ler cycle 893 2ème cycle - sections industrielles 2 015 - autres sections (générales, normales, 1415

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1. 'Evolution des dépenses d'enseignement au second degré', mai 1970, Ministère de 1'Education Nationale, Division de la Planification.

14 7

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Politique eùucative et financement de l'éducation au Maroc

On sait que dans toutes les sections techniques, les coûts en personnel Il semble devraient être plus élevés qu'ailleurs en raison des horaires.

que sur ce point, le niveau inférieur des rémunérations ait joué un rôle comp ens at eur .

par l'étude de coûts établie en 1969 sous les auspices de 1'IIPE. L'ordre de grandeur des montants indiqués ci-dessus est confirmé

(ii) Dépenses courantes d'enseignement des autres ministères et organismes .oubliCs

Les seuls renseignements disponibles sont donnés par une brochure de février 1972, publiée par la délégation au Plan et intitulée 'Formation technique et professionnelle - Situation en 1969-1970'. concernant les dépenses courantes de 1970 sont résumées ci-joint par le tableau 74. cision des effectifs réels et du faible pourcentage des dépenses prises en compte par rapport aux dépenses réelles2, il ne serait ni rationnel ni utile de tenter d'établir un coût unitaire moyen. l'absence de tout renseignement sur les dépenses en capital, dont l'importance est généralement grande pour de telles sections, limite encore la signification des informations disponibles.

Les données

Compte tenu de la diversité des formations, de l'impré-

D'autre part,

(iii) Dépenses en capital

L'augmentation régulière des effectifs a entrahé un certain accrois- sement des dépenses d'investissements (cf. tableau XVII en annexe). Les crédits ouverts ont été globalement supérieurs de 39 70 aux

prévisions initiales du Plan et les émissions ont représenté 84 % des dotations (cf. tableau 75).

celui des classes existantes est ainsi passé de 5 967 en 1967/1968 à 7 768 (+ 13 70) en 1972. ont été supérieures aux prévisions pour les équipements scientifiques et les internats. Le programme de construction a bénéficié d'un prêt de la Banque

Mondiale AID (projet MOR 79). Mais le projet initial, modifié par suite des réformes introduites au niveau du ler cycle, a subi d'impor- tants retards dans sa réalisation.

Bien que le nombre de classes réalisées soit inférieur aux prévisions,

On peut noter d'autre part que les réalisations

1. 'Les coûts dans l'enseignement secondaire public au Maroc : analyse d'une enquête d'établissement', 26 août 1969, brochure IIEP/S22/6. En raison du fait que l'on n'a pas retenu l'ensemble des dépenses de personnel mais seulement celles qui pouvaient être identifiées à coup sûr comme des dépenses d'enseignement dans les budgets des organismes concernés.

2.

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

Tableau 75. Réalisations physiques et dépenses en capital

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DIFFERENCE - 167 + 53 + 820 +49 168 500 ET % (- 8 %) (+ 15 70) (+ 15 '7'0) (+ 39 70)

Un deuxième projet AID (266.94 MOR) a été approuvé en 1971 ; il prévoit pour l'enseignement secondaire la construction et l'équipement de 6 laboratoires et salles de classe nécessaires à l'agrandissement de 6 établissements secondaires, un complément d'équipement (ateliers et laboratoires) pour 10 lycées techniques et 13 lycées commerciaux, la construction et l'équipement de 2 nouveaux centres de formation professionnelle.

importante du programme de constructions scolaires du Plan quinquennal Ces deux projets correspondraient en toute éventualité à une part

1973-1977.

C. L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

(il Dépenses courantes

Les difficultés d'analyse budgétaire de l'enseignement supérieur ont déjà été exposées ci-dessus. D'une manière plus générale, les pro- blèmes particuliers à ce niveau ont été jugés suffisamment complexes et urgents pour qu'une mission de pré-investissement, patronnée par l'Unesco et financée par le PNUD ait mené une longue enquête dont les résultats viennent d'être publiés ('Economie de l'éducation - Maroc', par A. Page et J. C. Castagnos). Cette étude est particulièrement bien- venue dans la mesure où elle fournit une grande quantité d'informations

150

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L'évolution du sysréme d'enseignement au Maroc depuis 1960

sur les dépenses et les coûts unitaires pour l'année 1970/1971. Les dépenses ont été calculées directement et grâce au service d'ordon- nancement mécanographique si bien que l'on dispose des informations les plus précises qu'il soit possible d'obtenir. Nous les présenterons parallèlement aux données budgétaires beaucoup moins précises mais pour lesquelles on dispose de séries chronologiques.

Le tableau 76 indique la ventilation des crédits de fonctionnement selon les types d'utilisation, avec le pourcentage de chaque catégorie dans l'ensemble, puis les effectifs rectifiés par exercice budgétaire, ainsi que tous les indices correspondants sur la base 100 en 1968 (les données antérieures ne sont pas disponibles ou pas comparables, pour les raisons déjà évoquées au début du paragraphe précédent). L'examen du tableau montre que l'évolution des crédits s'est faite au profit des transferts et aux dépens des trois autres rubriques, la plus défavorisée étant, là encore, celle du matériel spécifique.

(+ 92, 2 70, contre 91 To d'augmentation des effectifs) en raison de l'accroissement du nombre des boursiers.

à celle des effectifs ; il n'est pas possible d'en tirer des conclusions très précises dans la mesure où les coûts unitaires varient considéra- blement selon la nature des études, mais il est vraisemblable, compte tenu de la part croissante prise par les bourses et du maintien de la proportion des boursiers, que les coûts unitaires ont eu tendance à diminuer.

tions particulièrement intéressante s sur la structure du financement des dépenses de l'université et des principales écoles supérieures, sur la répartition des dépenses par nature et en particulier sur l'importance relative des salaires versés aux enseignants étrangers (cf. tableau 77). On peut noter que : 1.

Les crédits relatifs aux transferts ont considérablement augmenté

L'augmentation nominale du total des crédits est nettement inférieure

L'enquête de pré-investissement a fourni par ailleurs des informa-

La part du financement international est encore assez importante ; elle correspond dans une très grande proportion à la part du salaire des enseignants étrangers qui est supportée par l'organisme d'aide. L'importance des salaires versés aux étrangers et financés sur ressources nationales est très variable selon les facultés mais toujours très significative : elle va de 32 70 pour la Faculté de Droit à près de 97 70 pour 1'Ecole Mohammadia d'Ingénieurs. Les dépenses de bourses représentent une proportion très impor- tante des dépenses totales.

2.

3.

Le tableau 78 indique les coûts unitaires et montre leur variabilité selon les établissements. Cette situation s'explique non seulement par les différences classiques que l'on retrouve toujours dans l'ensei- gnement supérieur, mais aussi par le fait que les effectifs de certains établissements sont très réduits (Ecole Mohammedia d'Ingénieurs, Institut Agronomique), que la proportion de boursiers est très variable selon l'établissement et enfin par le fait que 1'Ecole Nationale d'Agri- culture, par exemple, dispose de fermes expérimentales dont le coût est inclus dans les dépenses de formation.

151

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L’évolution du système détiseignemerit au Maroc depuis I Y60

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5 'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis i960

Il faut signaler que les étudiants de l'enseignement supérieur peuvent bénéficier des bourses suivantes : DH 1 282 par an s'ils sont originaires de Rabat, DH 2 562 dans le cas contraire. pour les Universités Mohammed V et Quaraouyine (à l'exclusion de l'ENS) qui n'était que de 1 150 pour un total de 5 O00 étudiants environ en 19681 1969 a atteint plus de 11 600 pour un effectif de l'ordre de 20 800 étu- diants environ en 1973/1974. En l'espace de 5 années, la proportion des boursiers est ainsi passée de 23 70 à 56 70, tandis que leur effectif était multiplié par 10. Cette évolution explique le poids croissant des dépenses de transfert dans l'ensemble des dépenses courantes de 1' enseignement supérieur.

Le nombre de boursiers

(ii) Les dépenses en capital

Les crédits ouverts (cf. tableau XVIII en annexe) sont considérablement supérieurs aux prévisions du Plan (+ 423 Yo), et ce à la suite des déci- sions du Colloque d'Ifrane, où l'examen d'ensemble des problèmes de l'enseignement supérieur a remis en question les données du Plan.

crédits sur le prochain Plan atteindront 17 70 des dotations du Plan quinquennal 1968-1 972.

été réalisées, à l'exception de 1'Ecole Normale Supérieure, dont les travaux sont programmés à compter de l'exercice 1972. vient de rappeler qu'à la suite du Colloque d'Ifrane, l'introduction du programme complémentaire a bouleversé de fond en comble les pré- visions du Plan ; la 2ème Cité Universitaire est maintenant terminée, la 3ème Cité Universitaire et la lère tranche de la Faculté de Médecine sont prévues pour début 1973 ; l'extension de la Faculté de Droit est en voie d'achèvement de m ê m e que la bibliothèque de la Faculté de Sciences.

Les émissions ont représenté 83 70 des dotations et les reports de

C o m m e le montre le tableau 79, les prévisions de constructions ont

Mais il con-

D. AUTRES DEPENSES EN CAPITAL FINANCEES PAR LE MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE

Contrairement à ce qui se passe pour les dépenses courantes, la présentation du budget d'investissement permet de distinguer, pour chaque niveau d'enseignement (primaire, secondaire et supérieur) les dépenses particulières à chacun de ces niveaux et, d'autre part, les dépenses destinées à la formation des cadres et aux services adminis- tratifs ; les affaires culturelles et l'enseignement originel font l'objet d'un budget à part pour l'ensemble des trois niveaux. On trouvera en annexe les tableau XIX, XX et XXI pour les affaires culturelles et l'enseignement originel, l'ensemble de la formation des cadres & tous les niveaux, et enfin les services administratifs communs aux ensei- gnements secondaire et supérieur.

155

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

Tableau 79. Réalisations physiques pour la période du Plan quinqu ennal 1 9 6 8 - 1 9 7 2

Et abliss ement s Prévisions Réalisations

Ecole Normale Supérieure

Faculté de Médecine

Ecole Mohammadia d 'In génie u r s

Faculté de Sciences

Faculté de Lettres

Faculté de Droit

C. U. R. S. et Institut de Sociologie

1 ère tranche

lère tranche Faculté provisoire

1 amphithéâtre, bâtiment adminis- tratif, concierge

Equipement et réfection bâtiment

Salles de cours et amphithéâtre

Salles de cours et 2 amphithéâtres

Supprimés

C ornmenc ement travaux fin 1972

Travaux terminés

Travaux terminés

Travaux t er min é s

Classes : terminées Amphithéâtre : fin 1972

Classes : terminées Amphithéâtres : terminés

Crédits ventilés sur divers

1. Centre Universitaire de la Recherche Scientifique.

E. LES DEPENSES D'EDUCATION

Nous examinerons d'abord l'évolution globale des dépenses du Minis- tère de 1'Education Nationale avant de donner quelques éléments sur les dépenses publiques d'éducation pris sur l'ensemble des dépenses d'éducation, toutes sources de financement confondues.

(i) Les dépenses du Ministère de 1'Education Nationale

L e tableau 80 met en évidence la croissance des dépenses courantes du Ministère de 1'Education Nationale qui sont passées de 17, 7 2 25,2 % du budget général de fonctionnement entre 1960 et 1972. totales d'éducation ont vu leur part dans l'ensemble augmenter moins

Les dépenses

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

Tableau 81. Evolution en pourcentage du budget de 1'Education nationale par niveau d'enseignement

- 19681

1968 1969 1970 1971 1972 1972

Enseignement primaire 48, 9 46, 2 46, 8 42, 5 39, 1 44, 2

Enseignement secondaire 38,2 40,3 38, 8 38,9 44, O 40, 3

Enseignement supérieur 9, 9 10,4 11, 2 15,4 13, 5 12, 3

Affaires culturelles et enseignement originel 3, O 3, 1 3,2 3,2 3,4 3, 2

ENSEMBLE 100,o 100,o 100,o 100,o 100,o 100,o

vite en raison de la stabilité des dépenses consacrées à l'éducation dans le budget d'équipement. publiques ont été consacrés à l'éducation nationale en 1971 et 1972.

Nationale ont augmenté très rapidement de 1960 à 1962 pour atteindre 4 70, puis sont restées stables jusqu'en 1970. vantes ont vu une reprise de la croissance de sorte que l'on a atteint une proportion de 4, 5 70 du PIB en 1972. Cette évolution générale s'est traduite par une diminution très

sensible de la part des dépenses du Ministère de 1'Education Nationale consacrées à l'enseignement primaire et par un accroissement très important de celles du secondaire et du supérieur (cf. tableau 81). En proportion ce sont les crédits consacrés à l'enseignement supérieur qui progressent le plus. Ces changements traduisent une modification significative de l'allocation des ressources entre les différents niveaux d'enseignement et un accent incontestable mis en faveur du secondaire et du supérieur. On peut noter à cet égard que les dépenses de bourses en faveur des étudiants du supérieur représentaient en 1972 5, 6 70 de l'ensemble des dépenses courantes du Ministère de 1'Education Nationale. A cette évolution de l'allocation interne des ressources s'est ajoutée

une certaine détérioration de la structure des dépenses qui s'est tra- duite en particulier par une diminution relative des crédits consacrés à l'équipement pédagogique.

des coûts, à la non-indexation des évaluations, à la sous-estimation des besoins. Incompatible avec des objectifs particuliers du Plan, comme l'augmentation de ces mêmes rubriques, et l'orientation plus marquée des effectifs vers les sections scientifiques et techniques, cette dégradation est également incompatible avec l'objectif majeur du Plan, relatif à l'amélioration de la qualité de l'enseignement.

Au total, 19 70 de l'ensemble des dépenses

En proportion du PIB, les dépenses du Ministère de 1'Education

Les deux années sui-

Le manque de matériel pédagogique est imputable à la sous-évaluation

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L 'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

L'insuffisance des crédits en matériel commun a provoqué un arriéré considérable dans l'aménagement, l'entretien et l'équipement des bâtiments scolaires. pas entraihé une augmentation parallèle des crédits pour charges récurrentes, d'où une dégradation du patrimoine immobilier de 1'Etat. Cette double lacune compromet le rendement des importants sacri-

fices financiers consentis par ailleurs pour les traitements du personnel et pour les dépenses d'investissements. Le tableau X X I I en annexe récapitule l'ensemble des dépenses d'in-

vestissements durant le Plan quinquennal 1968-1972. L'importance des dépassements de crédits ouverts par rapport aux

prévision (cf. également tableau XVIII avec + 792 70 pour l'enseignement supérieur en 1971) met en évidence l'extrême modicité des prévisions initiales. On peut vérifier que l'effort additionnel a porté préférentiellement

sur le supérieur et le secondaire ; les données du tableau 82 mettent aussi en évidence les retards d'exécution qu'indiquait déjà l'importance de certains reports de crédits (cf. dépenses en capital de l'enseigne- ment primaire, secondaire et supérieur). Le rythme de consommation des crédits, très lent dans la première moitié du Plan, s'est ensuite accéléré pendant les deux dernières années. consommation des crédits d'investissements est imputable essentiel- lement à la lourdeur et à la complexité de la procédure administrative, qui soumet l'exécution des travaux à des formalités préalables trop longues et trop nombreuses : d'où des retards importants par rapport au planning d'exécution. des crédits prévus pour l'équipement scolaire, par suite d'une sous- estimation systématique des coûts réels des salles de classe. A tout cela se sont ajoutées des difficultés relatives à l'acquisition des ter- rains, faute de prévisions à long terme et faute de crédits. Il serait donc souhaitable de revoir les procédures pour les améliorer et pour permettre une accélération de l'exécution comptable du Plan.

Compte tenu de tous les obstacles financiers signalés ci-dessus, la capacité moyenne de réalisation des équipements scolaires s'est révélée très inférieure aux prévisions des programmes pendant les trois premières années du Plan. de l'enseignement secondaire a dû faire appel à la collaboration d'un organisme privé (C. 1. F. M. ) pour lui confier la réalisation, en qualité de maftre d'ouvrage délégué, des équipements programmés sur les deux dernières années du Plan. On est donc conduit à penser que la persistance d'un tel état de choses rendra impossible la bonne exécution, à l'avenir, de tout programme d'une certaine ampleur. Aussi des propositions de solutions seront-elles présentées au titre du Programme d'Action.

L'ampleur des investissements entrepris n'a

La faible capacité de

Il y a lieu de signaler également l'insuffisance

C'est ainsi que le Ministère chargé

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

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L'évolution du système d'enseignement au Maroc depuis 1960

Tableau 83. Sources nationales publiques et privées du financement de l'éducation en 1970

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Sources publiques

Ministère de 1'Education Nationale 1

- dépenses courantes - investissements SOUS-TOTAL

Autres ministères et organismes publics

- dépenses courantes - investissements

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SOUS-TOTAL 3 Sources privées

- Enseignement privé - Contribution du secteur privé à l'enseignement public

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48

50 10

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SOUS -TOTAL 77 15,4

TOTAL GENERAL 795 159 = 4, 7 % du PIB

1. Voir tableau 82. 2. Voir tableau 74. 3. Estimations.

(ii) L'ensemble des dépenses d'éducation

L e tableau 83 présente une estimation de l'ensemble des dépenses publiques et privées d'éducation et met en évidence la prépondérance du secteur public dans le financement (plus de 90 % du total des res- sources). Si l'on compare ces données avec celles du tableau 80, on peut constater que les dépenses d'éducation des ministères autres que celui de l'éducation nationale et du secteur privé représentaient en 1970 environ O, 7 70 du PIB. Si cette proportion ne s'est pas modifiée, l'ensemble des dépenses d'éducation a dû atteindre 5,2 % du PIB en 1972.

161

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II. Les perspectives d'évolution du système éducatif d'ici 1982

1. L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

A. L'EVOLUTION DES EFFECTIFS

(i) Les admissions

Les conclusions qui se dégagent de l'étude de l'évolution de l'ensei- gnement primaire depuis 1962-1963 montrent à quel point il est difficile d'élaborer des projections dans ce domaine. Un premier facteur à prendre en compte parmi les plus importants, est constitué par l'évo- lution de la population, par sa répartition entre milieu urbain et milieu rural et même, d'une manière plus générale, par région. En fait, c'est l'ensemble de la carte démographique du pays dont il faudrait pouvoir tenir compte pour estimer les possibilités de développement de l'enseignement primaire en fonction de la demande de scolarisation et des problèmes plus ou moins grands que représenterait la satis- faction de ces besoins en fonction de la localisation des populations. Il s'agit là cependant d'un travail qui sort des limites de l'étude ; aussi nous sommes-nous bornés à estimer l'évolution de la population par âge en milieu urbain et en milieu rural (cf. tableau 84), et à adopter

Tableau 84. Evolution du nombre d'enfants âgés de 7 ans en milieu rural et en milieu urbain (en milliers)

Milieu ' Milieu rural urbain En semble

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162

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Les perspectives d'évolutiori du système éducatifd'ici 1987

des hypothèses distinctes concernant les admissions d'enfants dans chacune de ces zones. Nous avons, par ailleurs, rapproché les résultats auxquels nous sommes parvenus de ceux du plan 1973-1977 (globalement, nous avons retenu les mêmes hypothèses mais en indi- quant celles qui nous paraissaient plutat optimistes et nous avons intro- duit, dans certains cas, de nouvelles variantes).

d'admission non seulement selon le milieu, mais aussi selon le sexe. L'analyse du tableau 36 dans l'étude rétrospective sur le développement du système éducatif a, en effet, montré l'importance des disparités qui se manifestent au niveau de l'admission selon le sexe. Nous avons estimé en définitive qu'en milieu urbain, il y aurait

admission totale des garçons (taux d'admission fixé à 95 %) en 1977- 1978 (cf. tableaux 85 et 86), tandis que pour les filles le taux progres- serait encore, mais n'atteindrait à cette date que 83, 8 70. lution correspond cependant à une croissance nettement plus rapide de l'admission des filles que de celle des garçons. que la prolongation des tendances qui se sont manifestées au cours des dernières années et traduisent simplement l'importance de la demande de scolarisation en milieu urbain et la priorité donnée à cette demande, dans l'attente de la mise au point des modalités de scolarisation en milieu rural. En se basant alors sur les admissions globales retenues par le plan

1973-1977 pour l'année 1977-1978, il ne restait plus qu'à calculer par différence les admissions en milieu rural pour cette année et à les ventiler par sexe, compte tenu des tendances passées. On peut cons- tater, en se reportant au tableau 85, que les progrès sont relativement modestes dans les campagnes et l'on pourrait se retrouver, en 1977- 1978, seulement au niveau atteint en 1966-1967 : il faut noter cependant que les deux situations ne sont pas tout à fait comparables dans la mesure où, entre-temps, les migrations vers les villes auraient été très importantes et auraient affecté, en particulier, des zones rurales précédemment scolarisées. En termes absolus, les objectifs fixés pour 1977-1978, représentent une augmentation des admissions de 13 000 unités en milieu rural et de 72 O00 unités en milieu urbain. Il est important de signaler que ces résultats ne pourront pas être atteints sans des efforts importants : il s'agit en effet d'identifier les régions et les localités où il sera possible d'implanter des écoles pour faire progresser la scolarisation selon ce schéma. examen approfondi des écoles déjà existantes et de leur recrutement, ainsi que des zones de non scolarisation. se posent actuellement pour le développement de la scolarisation consistent à :

Il importe, par ailleurs, de retenir des hypothèses différentes

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163

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d 'ici 1982

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Graphique 7. Evolution des taux d'admission dans l'enseignement primaire par milieu et par sexe

165

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

devra s'appuyer sur la connaissance de ces transferts de population et des facteurs qui les déterminent. Il n'est pas du tout certain, en effet, qu'il serait possible de stabiliser la population par l'ouverture d'écoles dans les zones en voie de dépeuplement ou m ê m e de crois- sance lente. L'évolution de la demande de scolarisation dans les régions rurales, au cours des dernières années, met en évidence d'autre part une certaine désaffection vis-à-vis de l'école ; - définir le type d'école à créer dans les zones de faible densité de population (l'une des possibilités dans ce domaine étant l'ouverture de classes à maître unique) ; - mettre en oeuvre une politique d'encouragement à la fréquentation scolaire, notamment par la création de cantines dans les écoles des régions défavorisées. L'expérience entreprise dans la zone Nord et dans la région de Ksar es Souk paraît à cet égard particu- lièrement positive.

Si de 197211973 à 197711978 les progrès de la scolarisation affecteront surtout les régions urbaines, de 197711978 à 1982/1983, en revanche, c'est dans les régions rurales que les progrès les plus importants devront se manifester. En effet, dès 197711978, on devrait se trouver assez près de la scolarisation totale (à l'admission tout au moins) dans les villes et par la suite, en dépit des migrations qui continueront à se manifester, il faudra envisager de faire porter l'effort sur les cam- pagnes si l'on désire poursuivre la politique qui devrait amener à la scolarisation généralisée dans l'ensemble du pays vers la fin du siècle. Sur la base d'une progression annuelle de 6, 5 To du nombre des admis- sions, on devrait voir entrer à l'école pour la première fois en 1982 environ 429 O00 enfants. On a supposé qu'à cette date le taux d'admis- sion serait de 95 70, pour les garçons comme pour les filles, en milieu urbain, et qu'il devrait atteindre, par différence, 44, 9 70 en milieu rural (contre 30 70 cinq ans plus tôt). Par rapport à 197711978, on peut constater qu'il s'agit d'un progrès très notable en un temps parti- culièrement court, ce qui implique que l'on ait soigneusement mis au point, pendant le quinquennat précédent, les modalités de la scolari- sation en zone rurale. Bien que les progrès concernant l'admission des filles soient plus importants que pour les garçons, il importe de noter qu'en 19821 1983, un quart seulement des filles habitant les campagnes auraient accès à l'école. En termes absolus, les objectifs fixés pour 19821 1983 représentent une augmentation des admissions de 56 O00 unités dans les villes et de G O O00 dans les campagnes. On peut dire finalement que les perspectives retenues pour 1982/1983 impliquent un effort considérable et représentent probablement la limite de ce qui pourrait être atteint au cours des dix prochaines années. On terminera l'examen de cette question en notant que la politique

de scolarisation envisagée ici est celle qui serait relativement la plus aisée à mettre en oeuvre dans la mesure où elle consiste à faire porter d'abord les efforts surtout sur les zones 'faciles', c'est-à-dire celles où la demande se manifestera de toute façon et où il sera possible d'y répondre sans avoir à faire d'études préalables approfondies et peut- être sans avoir à mettre trop l'accent sur les mesures d'encouragement.

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d'ici 1982

Par la suite, comme nous l'avons vu plus haut, il n'en sera pas de meme. On pourrait envisager évidemment d'autres politiques, mettant notamment beaucoup plus l'accent sur la réduction des disparités entre les différentes régions du pays et qui par là-même s'attaqueraient en priorité au problème de la scolarisation en milieu rural. semblé que de telles actions étaient actuellement prématurées car elles exigent, pour réussir, des études et des expérimentations minu- tieuses et approfondies, ainsi que la création d'une infrastructure très solide de planification au niveau régional.

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(ii) Le rendement interne du système

Nous avons analysé le rendement interne du système dans l'étude rétrospective et montré en particulier l'importance des redoublements et l'engorgement du système auquel ils ont conduit. Pour que la scola- risation puisse progresser dans de bonnes conditions dans le futur, il paraît indispensable d' améliorer rapidement 1' écoulement des effectifs dans le système. Aussi est-il prévu dans le plan quinquennal d'agir tout particulièrement sur les taux de redoublement afin qu'ils soient réduits à 10 70 pour toutes les années d'études en 1977/1978, les taux d'abandon restant inchangés (cf. tableau 87). action particulièrement importante, surtout si l'on se réfère à la situa- tion actuelle, mais il convient de remarquer qu'aucune explication n'est donnée dans le plan sur les mesures à adopter pour obtenir de tels résultats. compli par le seul envoi de circulaires administratives. saire en particulier :

On voit qu'il s'agit d'une

Or il est certain qu'un tel changement ne pourra être ac- Il sera néces-

de prévoir un recyclage systématique des enseignants, notamment et pour commencer des moniteurs peu qualifiés employés en milieu rural (une telle mesure est particulièrement importante si l'on songe aux difficultés que représente le bilinguisme pour les enfants des campagnes qui, bien souvent, n'ont qu'une connaissance très limitée du français) ; de développer le matériel pédagogique et en particulier d'accrortre dans le budget les crédits correspondants qui sont actuellement très faibles ; d'améliorer la fréquentation scolaire, notamment par la mise en place progressive de cantines scolaires ; de réformer éventuellement les programmes, de les alléger et de mieux les adapter à la réalité marocaine ; de prévoir des possibilités de formation professionnelle pour tous les élèves du CM2 qui ne seront pas admis à redoubler (rappelons que le taux de redoublement actuel à ce niveau est de 49 %) et qui ne pourront pas accéder à l'enseignement secondaire général. Il s'agit là d'un problème particulièrement important m ê m e si les hypothèses retenues dans le plan en matière d'admission dans l'ensei- gnement secondaire général sont très larges.

Plus généralement, le succès des objectifs fixés en matière de redou- blement suppose une réforme globale de l'enseignement primaire.

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d 'ici 1982

Il s'agit là d'un effort de longue haleine et il nous a semblé difficile que les objectifs du plan dans ce domaine puissent se réaliser dans de bonnes conditions en un laps de temps relativement limité. avons-nous retenu deux hypothèses en ce qui concerne l'évolution des taux d'écoulement dans le système : - la première reprend simplement les objectifs du plan (Hi) ; - la seconde (voir tableau 88) suppose que ces objectifs seront atteints

seulement en 1982/1983 (H2). Il importe d'ajouter qu'en tout état de cause, la réduction très impor- tante des taux de redoublement qui est envisagée aura certainement des implications sur la distribution géographique des effectifs. A terme en effet, elle devrait entraiher par exemple la fermeture d'un certain nombre de classes de C M 2 et l'ouverture de classes de CP, etc., mais il n'est pas du tout certain que les ouvertures et les fermetures se produiront dans les mêmes écoles. Nous avons procédé ensuite à la projection des effectifs pour constater

que les résultats globaux présentent des écarts relativement peu élevés : dans la deuxième hypothèse les effectifs sont supérieurs de 25 à 30 O00 unités seulement à ceux de la première hypothèse, pour 197711978 et 1982/1983 (cf. tableau 89). taux de redoublement et l'augmentation très importante du taux de sortie à la fin du C M 2 permettent de parvenir à une pyramide scolaire beaucoup plus régulière gu 'actuellement.

Aussi

On peut constater que la diminution des

B. LES BESOINS EN ENSEIGNANTS

La méthode de calcul retenue ici a été la m ê m e que celle du plan 1973-1977 à savoir : - un rapport élèves/maftre supposé constant et égal à 36 ; - des besoins annuels de remplacement estimés à 1 70 du stock

d'enseignants. La première hypothèse suppose implicitement un maintien des tendances passées avec un développement de la scolarisation principalement orienté vers le milieu urbain. C o m m e nous l'avons vu en effet, le rapport élèves/maître était en 1972/1973 de 29, 1 en milieu rural et de 39, 7 en milieu urbain. Si l'on peut donc admettre l'hypothèse du plan pour le premier quinquennat, compte tenu du schéma de dévelop- pement de la scolarisation qui a été examiné plus haut, il pourrait être nécessaire de réviser en baisse le rapport élèves/maRre pour le quinquennat suivant au cours duquel le développement des effectifs devrait être légèrement supérieur dans les campagnes. cependant gardé constant le rapport élèves/maftre d'ici 19821 1983. Les résultats des projections sont consignés dans les tableaux 90 et 91 selon les hypothèses. La croissance des effectifs des écoles régionales d'instituteurs a

été déterminée de façon à fournir le nombre d'enseignants nécessaires en tablant sur une déperdition de 5 % entre la première et la deuxième année d'études et en admettant que tous les élèves/maftre inscrits en

Nous avons

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

deuxième année termineront leur cycle de formation et seront intégrés dans le corps enseignant. dans les tableaux 92 et 93.

Les résultats de ces projections figurent

C. LES BESOINS EN SALLES DE CLASSE

Les besoins ont été calculés sur la base d'un rapport élèves/classes égal à 36 (valeur moyenne actuelle) et en supposant que 50 70 des classes fonctionneraient selon le système de roulement. des objectifs fixés par le plan 1973-1977, il a été admis que le système du roulement devrait être résorbé en 15 ans ce qui correspond à la construction de 800 classes supplémentaires par an qui viennent s'ajouter aux besoins nouveaux déterminés précédemment.

Compte tenu

D. LES DEPENSES

(i) Les dépenses courantes

Pour estimer l'évolution des dépenses salariales, on a évalué la répar- tition des enseignants par qualification en 1977/1978 et en 1982/1983, puis le personnel administratif nécessaire et l'on a formulé des hypo- thèses sur la croissance des salaires réels (les projections étant faites en prix constants 1973).

a. Répartition des enseignants par qualification

On a admis que tous les enseignants sortant des ER1 seraient titularisés en tant qu'instituteurs. ER1 sera insuffisante en 1973, 1974 et 1975 ; on a donc supposé que le recrutement direct se ferait exclusivement au niveau de moniteur. L'effectif des moniteurs en 1977/1978 est donc égal à celui de 1972/ 1973, diminué des déperditions (1 70 du stock par an) et augmenté du recrutement direct en 1973, 1974 et 1975. qu'il n'y aurait pas de promotion interne (cf. tableau 94).

C o m m e on l'a vu plus haut, la production des

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b. Besoins en personnel administratif

Sur la base des normes retenues dans le plan 1973-1977, ils ont été estimés à 10 70 de l'effectif des enseignants.

c. Evolution des salaires

On a pris comme base de départ les échelles de salaires de 1972, auxquelles on a appliqué l'augmentation de 20 70 décidée à la fin de

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d 'ici 1982

1973 et on a inclut les différentes primes et indemnités versées aux enseignants du primaire (cf. tableau 95). fonction des perspectives de développement économique qui prévoient une croissance globale de 6, 5 70 par an et une augmentation du produit par tête de plus de 3, 5 70 par an), que les salaires réels s'accroftraient de 10 % au total d'ici 1977/1978 et de 20 "io d'ici 1982/1983, ce qui représenterait une légère diminution du rapport salaire moyen/PIB par tête par rapport à son niveau actuel. Après les diverses augmentations décidées en 1971, 1972 et 1973, il est certain que l'on se trouve actuel- lement à un point haut de la courbe des salaires réels, mais il convient de ne pas oublier que les salaires ont été bloqués pendant toute la période 1957-1971. En définitive, les hypothèses retenues supposent un accroissement assez notable des salaires mais cela sera certaine- ment indispensable si l'on désire être en mesure de recruter tous les enseignants nécessaires et si l'on tient compte des mesures analogues qui devront être adoptées pour les enseignants du secondaire.

On a ensuite admis (en

d. Evolution des dépenses non salariales

On a retenu ici les hypothèses du plan 1973-1977 qui prévoient une amélioration importante des coûts unitaires non salariaux en raison de l'effort à accomplir dans le domaine du matériel pédagogique et des cantines scolaires. Au total, l'évolution des dépenses courantes de l'enseignement pri-

maire est retracée dans le tableau 96 et celle des coûts unitaires dans le tableau 97. 1977-1978 sont bien supérieurs 2 ceux du plan parce que ces derniers ont été calculés avant l'augmentation généra!e de 20 % intervenue dans les salaires de la fonction publique en fin 1973 et parce qu'il n'a pas été prévu dans le plan de hausse des salaires réels.

Les coûts unitaires auxquels nous sommes parvenus pour

(ii) Les dépenses en capital

Elles ont été calculées sur la base des besoins en salles de classe déterminés plus haut, et à partir des coûts définis dans le plan pour les salles de classe, les logements de fonction et les cantines scolaires. On a réévalué ces coûts de 5 70 pour 1977-1978 et de 15 70 pour 1982- 1983 de façon à tenir compte d'une certaine amélioration des normes et de la hausse vraisemblable du coût réel de la construction. L'en- semble des dépenses en capital est présenté dans le tableau 98.

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d 'ici 1982

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

2. L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

A. L'EVOLUTION D E S EFFECTIFS

(i) Les admissions

Les objectifs relatifs à la détermination des admissions dans l'ensei- gnement secondaire présentent une très grande importance pour l'évo- lution future de la structure du système éducatif et des dépenses d'enseignement. C o m m e nous l'avons vu dans la partie rétrospective de l'étude, les admissions en CO ont diminué régulièrement de 1965/ 1966 à 1970/1971 et n'ont repris leur progression qu'au cours des deux années suivantes. Cette évolution résulte de l'intervention combinée de plusieurs facteurs dont, en particulier : - les difficultés liées au bilinguisme ; - l'insuffisance des capacités d'accueil dans le secondaire ; - la quasi-stagnation des effectifs en dernière année d'enseignement

primaire. On peut noter par ailleurs que la demande d'admission dans l'enseigne- ment secondaire est très élevée (contrairement à ce qui se passe pour l'enseignement primaire) et que la pression qui se manifeste à cet égard est très forte. Il suffit de se référer à l'importance des redou- blements en C M 2 pour le vérifier. La tentation de développer de façon prioritaire l'enseignement secondaire général est donc très forte. Le plan quinquennal 1973-1977 prévoit donc une croissance de 12 70 par an des admissions dans l'enseignement secondaire et envisage, semble-t-il, de maintenir ce rythme jusqu'en 1980 au moins. que les effectifs inscrits en C M 2 n'augmentent que dans des proportions très modérées entre 1972/1973 et 1982/1983 (+ 16,6 70 dans l'hypothèse 1 et + 20, 5 70 dans l'hypothèse 2), l'objectif retenu en matière d'admission dans le secondaire a pour conséquence une croissance très rapide de la proportion des admis par rapport aux effectifs correspondants du CM2. Les résultats auxquels nous sommes parvenus nous ont alors amenés à retenir trois hypothèses d'admission : - Ho = poursuite jusqu'en 1979/1980 de la croissance de 12 70 par an

Compte tenu du fait

des admissions. A cette date, le taux d'admission atteint environ 55 qo et il est stabilisé à ce niveau jusqu'en 1982/1983.

des admissions (objectif explicite du plan 1973-1977). A cette date le taux d'admission atteint 42, 5 Y0 et il est stabilisé par la suite à 45 70.

détermination de la croissance des admissions au cours de la période 1972/1973 - 1982/ 1983 permettant d'atteindre graduel- lement cet objectif.

- Hl = poursuite jusqu'en 1977/1978 de la croissance de 12 70 par an

- H2 = fixation d'un taux d'admission objectif de 40 70 en 1982/1983 et

(Dans tous les cas, les effectifs de C M 2 retenus ont été ceux de l'hypo- thèse 2 pour l'enseignement primaire. )

180

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d'ici 1982

Il est clair que l'hypothèse Ho représente le maximum de ce qui a

L'hypothèse H2 en revanche représente l'autre extrême été envisagé (sous une forme plus ou moins explicite) dans le plan 1973-1977. et prévoit une croissance beaucoup plus graduelle et modérée des admissions dans l'enseignement secondaire.

les deux hypothèses extrêmes, il s'agit en réalité de politiques tout à fait distinctes et leurs effets sur la croissance des effectifs sont très différenciés. Avant d'examiner en détail ces effets, il importe de noter que l'hypothèse Ho suppose un renforcement rapide et important de la qualité de l'enseignement dans le primaire et plus ou moins néces- sairement, une certaine modification des conditions d'admission dans le secondaire ainsi que de la conception m ê m e de cet enseignement. L'hypothèse HZ en revanche repose beaucoup plus sur une prolongation des tendances passées quant à la qualité de l'enseignement et sur un maintien des conditions actuelles d'admission.

effectifs dans chacune des hypothèses retenues ici, l'on a utilisé les taux d'écoulement et d'orientation définis par le plan 1973-1977 (cf. tableau 100).

11 est prévu en effet une amélioration sensible des taux de promotion, une diminution des taux de redoublement et une modification des règles d'admission et d'orientation dans le 2ème cycle après la fine de la 3ème année secondaire (cf. tableau 99) : alors que 40 y. environ des élèves avaient accès au 2ème cycle en 1972/1973 et se partageaient par moitié entre les sections littéraires et scientifiques, il est prévu d'atteindre en fin de plan un taux d'admission de 60 70 avec orientation d'un tiers des effectifs vers les lettres et des deux tiers vers les sciences. qui ouvre beaucoup plus les portes du 2ème cycle et par laquelle on se propose de développer de façon prioritaire l'enseignement des sciences. Il faut ajouter que le plan 1973-1977 ne fait pas allusion aux mesures envisagées pour permettre une réorientation si rapide et si importante des élèves vers les sections scientifiques. Quoi qu'il en soit, nous avons retenu les hypothèses du plan dans ce

domaine et les tableaux 100 à 103 présentent l'évolution des effectifs du ler cycle, du 2ème cycle littéraire, du 2ème cycle scientifique et la récapitulation de l'ensemble. 1. Les écarts entre les effectifs selon l'hypothèse retenue sont plus

importants pour le ler cycle que pour le second où les effects de la croissance des admissions dans le secondaire se font sentir avec un certain retard ; si l'on repoussait de quelques années l'horizon retenu pour les projections, les écarts deviendraient très importants dans le second cycle aussi. En 1982/1983, les effectifs du ler cycle dans l'hypothèse Ho dépassent de 42 70 ceux de l'hypothèse H2 (on obtient les mêmes résultats en 1977/1978 pour Ho et Hi étant donné que les taux d'admission restent les mêmes jusqu'à cette date dans les deux hypothèses).

Bien qu'il ne semble pas y avoir une différence très importante entre

Il importe enfin de signaler que pour pouvoir estimer l'évolution des

Il s'agit donc d'une évolution particulièrement importante,

On peut constater que :

2.

181

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

Tableau 99. Evolution prévue des taux de redoublement et de promotion1

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10 82

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22 78

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R : taux de redoublement P : taux de promotion Or. L. : taux d'orientation vers les sections littéraires Or. Sc. : taux d'orientation vers les sections scientifiques S : taux de sortie

1. Sauf en 6' AS, le total des taux de redoublement et de promotion est inférieur B 100. La différence représente les abandons, les arrêts d'études, et les transferts vers les ER1 ou les écoles professionnelles dépendant d'autres Ministères.

182

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d'ici 198-

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

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Politique éducative et fiMncement de l'éducation au &roc

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Graphique 9. Evolution de la pyramide de l'enseignement secondaire

186

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d 'ici 1982

3.

4.

B.

E n 1982/1983, les effectifs du 2ème cycle (lettres ou sciences) dans l'hypothèse Ho dépassent de 28 70 environ ceux correspondant à l'hypothèse H2. Les écarts globaux sont très importants en 1982/1983 et il faudrait prévoir plus de 110 O00 places supplémentaires dans l'hypothèse H o par rapport à H2, ce qui représenterait, comme nous le verrons plus loin, des dépenses courantes et en capital supplémentaires très importantes.

LA PRODUCTION DE BACHELIERS

Elle a été évaluée, comme dans le plan 1973/1977, sur la base des taux moyens de réussite au baccalauréat au cours des dernières années. Les résultats sont récapitulés dans le tableau 104. mêmes effectifs de bacheliers avec Ho et Hi étant donné que les admis- sions en CO ne se différencient qu'en 19791 1980 dans ces deux hypothèses, ce qui ne peut entraber de conséquences au niveau du baccalauréat que sept ans plus tard. D e même, les résultats sont identiques en 1977/ 1978, quelle que soit l'hypothèse retenue étant donné que les étudiants se présentant au baccalauréat cette année là se trouvaient en CO sept années plus tôt au minimum. bacheliers dans l'hypothèse Ho - HI dépasse de 20 à H2. années suivantes, si les tendances se prolongeaient.

On obtient les

En 1982/1983, enfin, le nombre de celui correspondant

Cet écart devrait devenir beaucoup plus important au cours des

Tableau 104. Evolution de l'effectif des bacheliers (en milliers)

19731 1978/ 1982/ 1974 1979 1983

Bacheliers Lettres

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Bacheliers Lettres

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187

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

C. LES BESOINS EN PERSONNEL ENSEIGNANT

Il s'agit là d'un problème particulièrement important. en effet dans la partie rétrospective de l'étude que la marocanisation n'avait progressé que de façon assez lente (la proportion d'enseignants marocains étant seulement de 55 70 en 197211973) au cours des dernières années et que le niveau moyen de qualification des enseignants maro- cains était encore assez peu satisfaisant. difficilement se prolonger sur une période de temps importante et il est certain, à cet égard, que la marocanisation et l'amélioration du niveau du corps enseignant constituent deux objectifs primordiaux pour les autorités marocaines. Le problème auquel on va se heurter, sur- tout dans le 2ème cycle du secondaire d'ailleurs, tient au fait que le développement prévisible des effectifs va être très rapide, ce qui va entraîner un accroissement corrélatif des besoins en enseignants. C'est pour essayer de résoudre à terme et au niveau du ler cycle ce problème que les autorités marocaines ont créé et vont développer progressivement un réseau de 13 centres pédagogiques régionaux qui feront porter principalement leur effort sur la formation d'enseignants dans les matières où il y a actuellement un déficit important (français, mathématiques, physique et chimie, sciences naturelles), sans négliger les matières comme l'arabe où les besoins nouveaux vont être très élevés. Au niveau du 2ème cycle, en revanche, les nouvelles formules

concernant la formation des enseignants n'ont pas encore été défini- tivement arrêtées. fesseurs par an d'ici deux années, mais elle sera très insuffisante face à la croissance des besoins nouveaux et à l'importance des besoins de remplacement.

pour le ler et le 2ème cycle, de l'enseignement public moderne, selon les hypothèses de croissance relatives aux effectifs.

Nous avons vu

Une telle situation peut

La production de l'ENS pourrait atteindre 300 pro-

Le tableau 105 indique les besoins totaux en personnel enseignant,

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Tableau 105. Besoins en personnel enseignant (enseignement public moderne bilingue)

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2 ème cycle (Sciences) 3 866 3 826 7 737 7 597 6 014

TOTAL 23 564 20 396 38 268 34 097 27 801

188

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d 'ici 1982

été évalués à partir des normes fixées par le plan 1973-1977 qui prévoit des effectifs moyens de 34 élèves par classe dans le ler cycle et 32 élèves par classe dans le 2 è m e cycle d'ici 1977/1978. d'enseignants nécessaires pour une classe est déterminé dans le plan sur la base des horaires d'enseignement dans chaque cycle et en fonction de la charge de travail des enseignants (1,60 enseignant par classe dans le ler cycle, 1, 88 dans le 2ème cycle Lettres et 1, 94 dans le 2ème cycle Sciences). En définitive, ces hypothèses correspondent à des rapports moyens élèves/maître qui sont respectivement de : 21, 3 ; 17, O et 16, 5 dans le ler cycle, le 2ème cycle Lettres et le 2ème cycle Sciences. Le tableau 106 précise, pour le ler cycle de l'enseignement public

moderne et originel, les besoins par matière, en retenant tout parti- culièrement les matières pour lesquelles les CPR formeront des ensei- gnants. d'enseignement dans le ler cycle. On a indiqué, d'autre part, dans le tableau 107, l'évolution attendue de la production des CPR, par matière, en fonction de l'échéancier actuel de leur mise en service. A partir de 1977 leur production est supposée constante et égale à celle de l'année 1977. Ces hypothèses de formation supposent qu'il sera possible d'ali- menter les CPR en prélevant les effectifs nécessaires sur la production de bacheliers et/ou parmi les élèves de 6ème année secondaire. tenu des nombreuses possibilités qui s'offrent actuellement aux bacheliers scientifiques (et notamment mathématiques) et de leur nombre encore très restreint, il paraît assez peu probable que l'on puisse alimenter les CPR scientifiques uniquement avec des bacheliers, tout au moins au cours des prochaines années. demande dépendront aussi, bien entendu, de l'importance relative des salaires des enseignants. le tableau 107 supposent d'autre part des déperditions très faibles et des redoublements très limités. maître une bourse de DH 360 par mois pendant toute la durée de leur formation. Le bilan des besoins et des ressources en enseignants est présenté

dans le tableau 108. On peut constater que l'on se trouvera encore en situation de déficit pour toutes les matières en 1977/1978 dans l'hypo- thèse Ho - HI, tandis que des excédents commenceront à apparaître dans l'hypothèse H2. importants en français et en mathématiques. et si la production des CPR atteint effectivement le niveau prévu, les déficits devraient disparaître en un nombre d'années variable selon la matière et l'hypothèse retenue mais qui sera au maximum égal à 4. Au total, la marocanisation des enseignants du ler cycle devrait être totale en 1982/1983 pour les matières examinées ici, quelle que soit l'hypothèse de croissance des effectifs.

Pour le 2ème cycle du secondaire, il est beaucoup plus difficile de formuler des prévisions et nous nous sommes basés, d'ici 197711978, sur la production attendue de l'ENS (au rythme de 300 enseignants par an) et pour le quinquennat suivant sur une production moyenne de

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Les hypothèses de production reprises dans

Il est prévu de verser aux élèves/

Les déficits seront encore particulièrement Par la suite, en revanche,

189

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Les perspectives d'évolution du système éducatifd'ici 1982

800 enseignants par an. tion, m ê m e assez rapide, d'institutions nouvelles pour la formation d'enseignants du 2ème cycle pourrait difficilement avoir un impact avant 1977/1978, à moins que l'on ne recrute des défaillants provenant des écoles d'ingénieurs, par exemple, pour les former en une période relativement courte. pourraient être recrutés de la sorte seraient vraisemblablement assez restreints au cours des prochaines années.

Il faut bien noter à cet égard que toute créa-

Encore faut-il remarquer que les effectifs qui

D. L E S BESOINS EN SALLES DE CLASSE

Ils ont été évalués séparément pour le ler cycle, le 2ème cycle lettres et le 2ème cycle sciences et en distinguant entre salles d'enseignement général et salles spécialisées, sur la base des normes fixées par le plan 1973-1977. tableau 109 qui indique les besoins de construction pour les années 1977 et 1982 et dans le tableau 110 qui présente les besoins cumulés sur les périodes correspondant au plan 1973-1977 et au plan 1978-1982. Les écarts que l'on peut constater quant aux besoins annuels de cons- truction selon les hypothèses en 1977-1978 et en 1982-1983 sont dûs pour une part au fait que les rythmes annuels de croissance des effectifs sont très variables.

Les résultats obtenus sont récapitulés dans le

E. LES DEPENSES

(i) Les dépenses courantes

Pour pouvoir estimer l'évolution des dépenses salariales de l'ensei- gnement secondaire, on a procédé de la façon suivante : - Estimation de la répartition du personnel enseignant par niveau de

qualification et par nationalité, en 19771 1978 et en 1982/ 1983, selon l'hypothèse retenue pour la croissance des effectifs. concerne les enseignants du ler cycle, on s'est basé sur l'étude présentée plus haut et l'on a admis qu'il n'y aurait pas de déperditions dans le stock des enseignants d'ici 197711978. A partir de 1977/1978 et compte tenu du fait que la production des CPR devrait être supé- rieure aux besoins, on a supposé qu'un certain nombre d'instituteurs qui enseignent actuellement dans le ler cycle pourraient être re- cyclés. Dans l'hypothèse Ho - H 1 il subsiste en 1977/1978 un déficit en enseignants marocains, et il faudra encore faire appel aux étrangers pour 20 "r, environ du corps enseignant. la répartition par qualification de ces enseignants étrangers serait assez voisine de la structure actuelle. marocanisation est loin d'être achevée, m ê m e en 1982/1983 et quelle que soit l'hypothèse de croissance des effectifs. On a admis que tous les enseignants sortant de l'ENS ou des nouvelles institutions à créer d'ici là, appartiendraient à la catégorie des enseignants du 2ème cycle

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On a supposé que

Pour le 2ème cycle, la

193

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

et l'on a r,etenu pour les étrangers une structure par qualification très légèrement améliorée par rapport à la situation actuelle.

- Estimation des besoins en personnel administratif, de secrétariat et de service. 1973-1977, on a fait croître l'effectif de ce personnel proportion- nellement aux effectifs, en gardant une structure par catégorie inchangée.

- Calcul des salaires par catégorie pour les enseignants nationaux au début de 1973, y compris primes et indemnités diverses (en se basant notamment sur un nombre moyen de deux enfants par ensei- gnant) et application d'une réévaluation de 20 % au salaire de base. Pour 1977/1978, on a supposé que la valeur réelle des salaires resterait inchangée, mais on a retenu une augmentation de 20 % pour 1982/1983. En ce qui concerne les enseignants étrangers, on ne dispose malheureusement pas de leur répartition par catégorie, mais cet inconvénient ne devrait pas être trop grave car on a vu plus haut que cette répartition ne devrait pas se modifier sensi- blement.

Conformément à la méthodologie suivie dans le plan

On connaft en revanche la proportion d'enseignants titulaires, lesquels perçoivent une rémunération bien plus élevée que les autres et l'on a supposé, comme dans le Plan 1973-1977, que cette proportion resterait inchangée. O n a admis que la part du salaire à la charge du gouver- nement marocain resterait inchangée. Les augmentations retenues pour les salaires réels ont été enfin de 15 70 d'ici 1977/1978 et 30 70 d'ici 1982/1983.

(bourses) ont été évaluées à partir des hypothèses retenues dans le plan qui prévoit une amélioration progressive des coûts unitaires cor- respondants d'ici 1977/ 1978. Les résultats obtenus pour les dépenses courantes sont récapitulés

dans le tableau 111. du ler et du 2ème cycle en l'absence d'informations sur la répartition du personnel administratif entre les deux cycles.

Les dépenses de matériel, de fonctionnement et de transferts

Il n'a pas été possible d'isoler les coûts unitaires

(ii) Les dépenses en capital

Elles ont été estimées à partir des coûts retenus par le plan pour les salles d'enseignement général, spécialisé, les internats, les logements de fonction et les bibliothèques. O n a réévalué les coûts de 5 70 pour 1977/1978 et de 15 % pour 1982/1983. ont été déterminés plus haut à partir de l'évolution des effectifs dans chaque cycle et selon l'hypothèse retenue. sont récapitulés dans le tableau 112. dépenses à prévoir pour l'entretien et la réparation des bâtiments existants, qui seront repris dans les tableaux généraux à la fin de cette étude,

Les besoins en salles de classe

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

3. L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Les projections d'effectifs et de dépenses présentées ici sont celles qui ont été élaborées par MM. A. Page et J. C. Castagnos dans leur étude de pré-investissement 'Economie de l'éducation - Maroc'. Il s'agit là d'un travail approfondi et complet auquel il n'est pas possible d'ajouter grand-chose en l'état actuel des informations. D'une part le plan 1973-1977 ne donne pas d'indications précises sur les modifi- cations éventuelles qui pourraient affecter les structures de l'ensei- gnement supérieur et l'on ne peut donc raisonner qu'à structure cons- tante ainsi qu'il a été procédé dans l'étude. D'autre part, l'amélio- ration des prévisions de dépenses supposerait une information qui n'est pas disponible actuellement. Il faudrait pouvoir estimer en effet l'évo- lution de la marocanisation du corps enseignant dans le supérieur, notamment en fonction du développement des effectifs d'étudiants et évaluer la répartition des enseignants par catégorie. malheureusement pas de bases solides pour effectuer un tel travail qui nécessiterait une analyse approfondie au niveau de chaque faculté ou établissement d'enseignement supérieur.

Or l'on ne dispose

A. L'UTILISATION ACTUELLE DES CADRES DANS L'ECONOMIE MAROCAINE

D'après les résultats du recensement démographique de 1971, il apparaît que les étrangers représentaient à cette date 46,2 % des cadres de formation supérieure au Maroc (personnes ayant effectué au moins une année d'études supérieures).l Par grand secteur écono- mique, la répartition des cadres était la suivante :

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C o m m e on peut le noter, les besoins de marocanisation à ce niveau sont très élevés. Par ailleurs la répartition des cadres marocains par grand secteur d'activité parait assez déséquilibrée, avec une très forte concentration dans le tertiaire et tout particulièrement dans l'administration (on peut noter plus généralement que 70 % des cadres, environ, toutes nationalités confondues travaillent dans l'administration).

1. A l'exclusion des professeurs du ler cycle de l'enseignement secondaire et des professeurs de l'enseignement supérieur,

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d'ici 1982

B. LES PERSPECTIVES D'EVOLUTION DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Les projections d'effectifs ont été élaborées principalement à partir de l'évolution de la production de bacheliers par catégorie, (lettres, sciences, mathématiques, économie) en estimant leur répartition dans l'enseignement supérieur par établissement, et en tenant compte à cet égard des perspectives d'évolution définies pour un certain nombre d'établissements dans le cadre du plan quinquennal. Deux hypothèses ont été retenues pour l'écoulement des effectifs : la première prévoit le maintien de la situation actuelle et la seconde une certaine amélio- ration des écoulements. Parallèlement les rédacteurs de l'étude de pré-investissement ont estimé les besoins en cadres découlant des perspectives de développement économique et ont rapproché ces besoins de la production en diplômés de l'enseignement supérieur. Les pro- jections de production de diplômés et de besoins ont été faites sur une période de 20 ans (1973-1992) correspondant à quatre plans quinquen- naux successifs.

L e tableau 113 présente l'évolution des effectifs des établissements post-secondaires spécialisés et de l'université Mohammed V. l'hypothèse retenue en matière d'écoulement, le taux de croissance annuel moyen des effectifs de l'université entre 1972/ 1973 et 1982/ 1983 serait de 13,2 Io ou de 14, 7 y. (ce qui est très inférieur, dans les deux cas, au taux constaté au cours des dernières années) ; pour les éta- blissements spécialisés, il atteindrait 8, l $ seulement compte tenu des politiques suivies par ces institutions en matière de développement de leur capacité et d'admission. Au total, l'ensemble des effectifs de l'enseignement supérieur serait multiplié en dix ans par 3, 37 ou 3, 80 selon l'hypothèse retenue. étonner : elle correspond au développement très important du nombre des bacheliers au cours de la période étudiée. auteurs de l'étude ont supposé que le rapport Admissions dans l'enseignement supérieur au début de l'année n Effectif de bacheliers à la fin de l'année n - 1 diminuerait progressivement, passant de plus de 150 % en 1968, 1969, 1970 et 1971 a 100 en 1980. Cette hypothèse, qui revient à admettre une sérieuse et rapide limitation des réinscriptions, est plutôt conser- vatoire et il se pourrait bien finalement qu'elle sous estime la réalité.

Le tableau 114 présente d'autre part l'évolution des flux de diplômés par établissement selon les hypothèses retenues en matière d'écoule- ment. Les écarts entre ces deux hypothèses sont effectivement très importants, surtout pour les facultés de'droit et des sciences où les taux d'écoulement sont actuellement très faibles. Les résultats qui figurent dans le tableau 123 montrent bien la sensibilité des projections de diplômés aux hypothèses de rendement interne. d'ailleurs dans quelle mesure l'hypothèse d'amélioration du rendement interne est réaliste si l'on tient compte de l'élargissement très rapide de l'enseignement secondaire et du supérieur ainsi que des comporte- ments des enseignants en matière d'évaluation des étudiants.

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

C. LE BILAN DES BESOINS ET DES RESSOURCES

Les auteurs de l'étude ont estimé les besoins en cadres pour l'économie sur la base de deux hypothèses : la première prévoit le maintien des taux d'encadrement actuels et la seconde une amélioration assez signi- ficative de ces taux. Les besoins ont ensuite été comparés aux res- sources, telles qu'elles ont été présentées (cf. tableau 114). résultats de ces comparaisons, pour chaque type de formation, par quinquennat et selon les hypothèses retenues, sont présentés dans les tableaux XXIII et XXIV en annexe. Il importe de signaler, avant de procéder à l'analyse des résultats, qu'il s'agit là surtout d'un exercice de simulation dont les conclusions devraient servir les autorités dans la définition de la politique de développement de l'enseignement supé- rieur.

on constate un très net excédent de la production de diplamés par rap- port aux besoins dans le domaine du droit et des matières assimilées (économie, statistiques, administration, commerce) ainsi que dans celui de la médecine, et cela pour chacune des quatre périodes quin- quennales étudiées. En revanche, un déficit important apparaît dans le domaine des lettres (sauf dans l'hypothèse d'amélioration du rende- ment interne et d'ici 15 ans seulement) en raison des besoins de maro- canisation du corps enseignant, dans le domaine des sciences (sauf dans le cas où l'écoulement des effectifs s'améliore) et dans celui de 'la formation des ingénieurs. Il importe enfin de signaler que pour toutes les formations qui exigent l'envoi d'étudiants à l'étranger (pharmaciens, dentistes, techniciens, professeurs du technique, etc. ), des déficits très importants apparaissent au cours des vingt prochaines années. Dans l'hypothèse de l'amélioration des taux d'encadrement, on

constate le maintien d'un excédent de diplamés dans le domaine du droit, dans le cas où le rendement interne s'améliorerait, mais un certain équilibre si la situation actuelle se maintenait. mation en lettres, en sciences et en ingéniérie, le déficit aurait tendance à augmenter sensiblement (sauf pour les sciences, en cas d'amélioration des écoulements). tiendrait, tandis que le déficit correspondant aux formations non dis- pensées sur le territoire national s'accroftrait sensiblement.

tation de l'enseignement supérieur, ainsi que d'une diversification de la formation dispensée au Maroc.

Les

Dans l'hypothèse de maintien des taux d'encadrement dans l'économie,

Pour la for-

L'excédent de médecins se main-

C e court examen montre l'importance et la nécessité d'une réorien-

D. LES DEPENSES

(i) Les dépenses courantes

Les auteurs de l'étude de pré-investissement ont calculé l'évolution des dépenses courantes de l'enseignement supérieur dans les deux

2 02

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Les perspectives d'évolution du système éùucatifd'ici 1987

hypothèses indiquées plus haut concernant le rendement interne. Ils ont aussi procédé à une évaluation des dépenses courantes dans le cas oh il y aurait ajustement entre la production de diplbmés de l'ensei- gnement supérieur et les besoins de l'économie. Nous allons indiquer rapidement les hypothèses retenues pour estimer la croissance des dépenses courantes puis examiner les résultats. Pour les facultés (droit, lettres, sciences, médecine), 1'Ecole

Mohammedia d'Ingénieurs et un certain nombre d'autres écoles supé- rieures (ENAP, INSEA, Ecole Nationale des Postes et Télécommuni- cations, etc. ), on a simplement raisonné à coût unitaire constant, à partir des données relatives à l'année 1970/1971 (voir partie rétros- pective - enseignement supérieur). Pour quelques établissements (Institut Agronomique Hassan II, Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès, etc. ), on a élaboré des prévisions autonomes. Il faut remar- quer que les prévisions à coût constant sont déjà partiellement dépassées en raison des augmentations de salaires qui sont intervenues depuis 1970/1971, aussi les auteurs de l'étude ont-ils élaboré d'autres pro- jections de dépenses sur la base d'un accroissement de 20 % des coûts unitaires. Les résultats de ces deux projections sont rassemblés dans les tableaux 115 et 116. thèses retenues, le taux global d'accroissement des dépenses en 1982/ 1983 se présenterait de la façon suivante :

Par rapport à 1970/1971 et selon les hypo-

Maintien des Accroissement de 20 70 des coûts

de 1970/1971 unitaires de 1971 coûts unitaires

Maintien du rendement

Amélioration du rendement interne actuel 572 70

interne 636 70

640 70

712 70

Si l'on se réfère maintenant au schéma de développement de l'ensei- gnement supérieur dans le cas où la production de diplômés est ajustée selon les besoins de l'économie, on obtient les résultats suivants (calculés sur la base des coûts unitaires de 1970/1971 - cf. tableau 116).

Maintien des taux d'enca-

dr e m ent actuels

Amélio- ration des taux d'encadrement

Maintien du rendement

Amélioration du rendement interne actuel 644 %

interne 438 70

955 70

687 %

Ces taux globaux d'accroissement des dépenses ne tiennent pas compte de l'augmentation prévisible des coûts unitaires.

2 03

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Politique éducative et financement de 1 ’éducation au MiZroc

Tableau 115. Dépenses passées et prévisionnelles de fonctionnement relatives aux formations principales1 (en DH 1971)

1970/ 197 1 19 7 1 / 19 72 197 7/ 1978 1982 / 19 83

1. 2.

3. 4.

5.

6.

7. 8.

9.

10.

Institut Agronomique Hassan II Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès Ecole Nationale Forestière Ecole Nationale des Travaux Publics Ecole Nationale des Postes et Télécommunications Ecole Nationale de l’Industrie Minérale 1. N. S. E. A. Institut Supérieur de Com- merce et d’Adm. Entreprises Ecole Nationale d’Adminis- tration Publique Centre de Formation de Jour- nalis te s

SOUS-TOTAL 1 Ecole Mohammadia d’Ingénieurs Faculté de Médecine

SOUS-TOTAL 2

lère Hypothèse : Faculté de Droit

4 844 673

3 058 878 717 851

911 440

1914 O22

663 355’

12 110 219

5 201 614 6 218 284

11 419 898

6 047 765 ~~

Fac. des Sciences 6 167 257 Fac. des Lettres 8 562 943

SOUS-TOTAL 3 20 777 965

2ème Hypothèse : Faculté de Droit Fac. des Sciences Fac. des Lettres

SOUS-TOTAL 4 20 777 965

TOTAL GENERAL 1 44 308 082 1970/1971 = 100 100

1970/1971 = 100 100 TOTAL GENERAL 2 44 308 082

8 193 642’

1 598 960’ 1 127 995’

752 828’

58 651‘

820 296

non estimé

1-914 O22

985 556

5 451 950

4 352 3552 7 763 646

2 116 O01

7 233 5782 7 803 2162 9 516 760

2

20 428 8004

4 5 779 zoo4

3 615 0103

1 709 573

327 8403

3 809 443’ 1560 841’

5 826 016’

2 581 150’

3 335 728’

49 053 601

10 764 117’ 36 414 984’

47 179 101

14 620 279; 31 781 4842 12 657 480

7

24 553 554

7 233 5782 2

7 803 216 9 516 760’

24 553 554

20 428 800~

5 779 zoo4 4 1 789 573

4 695 9iû4

409 8003

2 6 178 9532 2 027 954

7 540 932’

3 343 582’

4 397 096’

56 591 800

15 137 703’ 69 819 210‘

84 956 913

28 931 938’ 61 454 7002 21 597 180

59 059 243 111 983 818

2 2 35 506 7312

20 864 030’

17 494 0062 43 696 260 83 849 580 12 290 905’

73 481 171 140 220 341

52 121 505 155 291 945 253 532 531 118 350 5 72

52 121 505 169 713 873 281 769 054 118 383 636

Voir la page suivante pour les notes

2 04

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d'ici 1982

Notes du tableau 115

1. Formations principales = non compris les dépenses de fonctionnement subséquentes aux formations marginales telles que : capacité en Droit, 3ème cycle d'études, etc. Non compris également certaines contributions étrangères.

Précisions relatives au tableau 115 - signification des notes de renvois Concernant l'Institut Agronomique Hassan II :

2. Les dépenses de fonctionnement sont calculées sur la base du coût de l'année/élève en 1970/1971, soit DH 22 236. Leur inclusion ferait passer les dépenses de fonctionnement pour 1971/ 1972 à DH 11 628 395.

3. D e 1972 1977, les coûts de l'année/élève sont évolutifs. Ils n'englobent pas les éventuelles contributions ét r angèr es.

4. A partir de 1977/1978, les dépenses de fonctionnement sont calculées par projection du coût de l'année/élève prévu pour 1976/ 1977.

Concernant 1'Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès :

2. 3. 4.

Concernant 1'Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs :

2.

Un tel coût n'englobe pas les contributions étrangères.

Sur la base du coût de l'année/élève en 1970/1971, soit DH 17 380. D e 1972 à 1977 : sur la base de coûts prévisionnels de l'année/élève. Sur la base du coût prévisionnel de l'année/élève en 1976/1977, soit DH 27 520

Sur la base du coût de l'année/élève en 1.970/1971 : DII 20 509. contributions étrangères. passent à DH 1 930 120 en 1971/1972 et à DH 1 852 134 en 1972/1973. D e 1973 à 1977 : coûts de l'année/élève évolutifs. Sur la base du coût de l'année/élève de 1976/1977 : DH 29 826.

Non compris les Si l'on ajoute celles-ci les dépenses de fonctionnement

3. 4.

Concernant 1'Ecole Nationale des Travaux Publics

2. 3. Coûts évolutifs connus de 1973 à 1978. 4.

Concernant 1'Ecole Nationale des Postes et des Télécommunications :

2. 3.

Sur la base du coût de l'année/élève en 1970/1971 : DH 11 071.

Sur la base du coût de l'année/élève en 1977/1978 : DH 12 010.

Montant des dépenses de fonctionnement constaté. Sur la base du coût prévisionnel de l'année/élève en 1972/1973.

Total général 1 = sous-total 1 + sous-total 2 + sous-total 3. Total général 2 = sous-total 1 + sous-total 2 + sous-total 4.

2 05

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d'ici 1982

(ii) Les dépenses en capital

On indiquera ici uniquement les dépenses en capital (Université Mohammed V uniquement) prévues dans le cadre du plan quinquennal 1973-1977 (cf. tableau 117) et l'on procédera à une évaluation globale pour le quinquennat suivant. Les dépenses en capital correspondant aux autres formations post-secondaires seront recensées dans le chapitre suivant con sacré aux formations spécialisées.

4. LES FORMATIONS SPECIALISEES

Compte tenu de la très grande diversité des formations spécialisées et de leur spécificité, il n'a pas été procédé ici à des projections autonomes : on a repris l'ensemble des programmes d'action prévus dans le plan 1973-1977 et pour la période 1978-1982 on a estimé glo- balement et de façon forfaitaire le montant des dépenses courantes. On examinera séparément la formation agricole et les autres types de formation.

A. LA FORMATION AGRICOLE

Elle comprend en particulier trois établissements qui ont été recensés et étudiés plus haut dans le chapitre consacré à l'enseignement supé- rieur : l'Institut Agronomique Hassan II, 1'Ecole Nationale d'Agri- culture de Meknès et 1'Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs de Salé. Il faudra donc tenir compte du fait que les tableaux présentés ci-après comprendront les dépenses courantes et en capital correspondant à ces établissements, alors que l'évolution de leurs dépenses courantes a déjà été estimée dans le chapitre précédent.

(i) L e programme d'action

Les effectifs à former sont recensés dans le tableau 118. de parvenir en 1977 au plus tard, au rythme de formation suivant :

- Ingénieurs d'Application ; sorties annuelles 145 - Adjoints Techniques ; sorties annuelles 442

Les dépenses de fonctionnement ont été évaluées à DH 177,6 millions pour les cinq années du plan ; elles comprennent les dépenses en per- sonnel des écoles à gestion autonome (Institut Agronomique Hassan II, Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès, Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs de Salé, Ecole d'El Louizia) mais non celles des autres écoles, ni de la Direction. En conséquence, il ne s'agit ici que d'une partie des dépenses réelles de formation. La ventilation annuelle des crédits de fonctionnement et d'équipement est précisée dans le tableau 119.

Il est prévu

- Ingénieurs d'Etats ; sorties annuelles 75

- Agents Techniques ; sorties annuelles 5 95

207

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

Tableau 117. Dépenses en capital pour l'université Mohammed V (en DH 1 000)

1973 1974 1975 1976 1977 Total

Université Mohammed V Faculté de Médecine-

Faculté des Sciences :

Service physique du

Ecole Mohammedia

CURS et Institut d'Ara-

Faculté des Lettres de

extension 9 O00 9 610 - - - 18 610

extension 2 O00 7 320 - - - 9 320

Globe 1 O00 1 255 - - - 2 255

d'Ingénieurs 2 O00 1 O00 - - - 3 O00

bisation - 1 O00 1 O00 - - 2 O00

Fès 3 O00 2 650 1 O00 - - 6 650

Nouvel ensemble universitaire

Faculté de Médecine - 5 O00 15 O00 15 O00 15 O00 50 O00 Faculté des Sciences (2 unités) - 20 O00 20 O00 20 O00 20 O00 80 O00

Faculté de Droit et des

Faculté de Droit

Faculté des Lettres

Sciences E con o miques - - 500 2 O00 2 730 5 230

(nouvelle) - 2 O00 3 O00 - - 5 O00

(nouvelle) - - 1 O00 4 O00 5 O00 10 O00

Université Quar aouyin e

Charia-Fès 200 2 300 835 - - 3 335 Marrakech 200 2 170 1 O00 - - 3 370 Oussoul E d Dine Tétouan 200 2 300 835 - - 3 335

Cités universitaires 6 700 3 300 15 O00 15 O00 10 O00 50 O00

TOTAL 24 300 59 905 59 170 56 O00 52 730 252 105

208

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d'ici 1982

Tableau 118. Programme de formation de spécialistes dans le secteur agricole

Cadres 19561 19681 19731 (2 11 (. 1) 1967 1972(1) 1977(2) en 70

Ingénieurs d'Etat 78 129 2 92 226

Ingénieurs d'Application 14 6 2 04 517 253

Adjoints Techniques 985 1221 1 580 129

Agents Techniques 1 541 74 3 2 667 359

TOTAL 2 750 2 297 5 056 226

Encadrement technique global 2 750 5 047 10 103 2 O0

Tableau 11 9. Crédits de fonctionnement et d'équipement pour la formation agricole (en DH 1 000)

CREDITS

d'équipement de fonctionnement

1973

1974

1975

1976

1977

11 963

9 609

5 017

2 583

2 125

26 385

32 287

36 408

39 931

42 615

TOTAL 31 297 177 626

209

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

Parmi les crédits d'équipement, il est possible d'isoler ceux qui correspondent aux trois établissements recensés dans l'enseignement supérieur (cf. tableau 120).

B. LES AUTRES FORMATIONS SPECIALISEES

Certains des tableaux qui seront présentés et analysés ici comprennent en particulier la formation agricole qui a déjà été examinée plus haut. Cependant, il sera possible en général de l'isoler de façon à éviter les doubles emplois.

(i) Les réalisations au cours du plan précédent

A la fin du plan 1968-1972, il existait 215 établissements au total, assurant soit une formation initiale, soit du recyclage ou du perfec- tionnement. sensiblement à 14 O00 places. formés pendant la période 1968/ 1972 (à l'exception de ceux formés par la Défense nationale, le Ministère des Finances et le Ministère de la Culture). dans le tableau 121, tandis que le tableau 122 précise la formation par pouvoir organisateur.

Les dépenses de fonctionnement correspondant aux formations spé- cialisées sont passées de DH 24, 8 millions en 1968 à DH 41,6 millions en 1972 (DH 168,2 millions pour l'ensemble de la période quinquennale). Les coûts unitaires moyens de fonctionnement ont été estimés comme suit (cf. tableau 123) :

La capacité de ces établissements correspondait très Au total, plus de 29 300 agents ont été

La distribution des agents formés par niveau est indiquée

(ii) Les objectifs de formation du plan 1973-1977

On a, d'abord, estimé la structure professionnelle de la population active en 1973 et en 1977, sur la base de l'évolution économique attendue (cf. tableau 124). On a ensuite déterminé les besoins totaux en personnel de chaque

catégorie en tenant compte des besoins nouveaux et du renouvellement (cf. tableau 125).

dans les établissements spécialisés en tenant compte des besoins, des possibilités de formation sur le tas ainsi que de recrutement parmi les déperditions des différents établissements et de la promotion interne. Le programme de formation dans les établissements spécialisés est précisé dans le tableau 126 et l'équilibre des besoins et des ressources dans le tableau 127. La formation sur le tas s'adressera aux jeunes ayant quitté l'enseignement général au niveau du CM2 ou de la lère AS

L'étape suivante enfin a consisté B établir le programme de formation

2 10

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d'ici 1982

Tableau 120. Crédits d'équipement pour la formation agricole

1973 1974 1975 1976 1977 Total

institut Agronomique Hassan 11 5 277 3 343 2423 1273 1270 13 586

Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès 920 1040 430 465 365 3 220

Ecole Nationale F or est iè r e d ' In g é - nieurs de Salé 630 630 - - - 1260

Autres établisse- rnents 5 136 4 596 2 164 845 490 13 231

TOTAL 1 1 963 9 609 5 017 2 583 2 125 31 297

Tableau 12 1. Personnel spécialisé formé pendant le plan quinquennal 196 8- 1972

Effectif Niveau de formation formé 70

Cadres 1 853 6, 3

Agents de maîtrise

Agents qualifiés

5 804 19, 8

1 1 324 38, 7

Agents spécialisés 10 326 35, 2

TOTAL 29 307 100, O ~

Nota : Cadre : (Ingénieur d'Application par exemple) (échelle 10 et 11 pour la Fonction Publique). L'agent de maîtrise (Adjoint Tech- nique par exemple) (échelle 7, 8 et 9 de la Fonction Publique).

211

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d 'ici 1 Y82

Tableau 123. Coûts unitaires moyens de fonctionnement (formations spécialisées)

Niveaux de formation Dirhams

Cadres 17 700

Agents de mafirise 11 500

Agents qualifiés 8 900

Agents spécialisés 3 500

Tableau 124. Evolution de la structure professionnelle de la population active

Taux de

crois- Accrois - Estimés sance Estimés sement

Niveaux de formation en 1973 70 en 1977 absolu

Cadres 44 O00 11,l 67 O00 23 O00

Agents de maîtrise 164 O00 6,O 207 O00 43 O00

Agents spécialisés 1426 O00 1,6 1517 O00 91 O00

Agents qualifiés 245 O00 'J 346 O00 101 O00

Agents d'exécution 1 981 O00 7,2 2 618 O00 637 O00

TOTAL 3 860 O00 5,4 4 755 O00 895 O00

Tableau 125. Besoins totaux en personnel spécialisé par niveau de formation

Accrois- Renou- Niveaux de formation sement vellement Total

Cadres 23 O00 3 O00 26 O00

Agents de maîtrise 43 O00 12 O00 55 O00

Ag en t s s p écialis é s 91 O00 111 O00 202 O00

Agents qualifiés 101 O00 14 O00 115 O00

TOTAL 258 O00 140 O00 398 O00

213

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d 'ici 1982

Tableau 12 8. Programme complémentaire

Crédits Recru- d'inves-

Places tements Agents tisse- Niveaux de formation créées prévus formés ments

Niveau 4 (Agents de maftrise) 2 600 3 620 740 35 200 O00

Niveau 3 (Agents qualifiés) 5 300 8 290 2 040 53 O00 O00

Niveau 2 (Agents spécialis 6s) 5 300 14 480 8 160 31 800 O00

TOTAL 13 200 26 390 10 940 120 O00 O00

Il faut noter enfin que des crédits importants ont été réservés dans le plan pour la formation professionnelle et technique des jeunes issus de l'enseignement général. été précisés dans le cadre du plan mais seront définis ultérieurement. Cette action correspond au souci de 'récupérer' les 'défaillants' de l'enseignement général dans des structures d'accueil qui leur permettent de s'intégrer à la vie active dans des conditions satisfaisantes. principales caractéristiques de ces programmes sont récapitulées dans le tableau 128.

au cours du plan, de 14 O00 à 39 300 places, tandis que la capacité de production annuelle s'élèvera de 6 900 personnes en 1973 à 17 900 en 1977.

d'investissement d'un montant de DH 292,l millions et des crédits de fonctionnement de DH 652, 3 millions.

Les programmes correspondants n'ont pas

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Au total, la capacité d'accueil des établissements spécialisés passera,

Il est prévu, pour l'ensemble de la période quinquennale, des crédits

5. BILAN GENERAL

Avant d'essayer de tirer quelques éléments de conclusion, nous allons procéder à un bilan général de l'évolution du système éducatif en ce qui concerne la structure de la pyramide scolaire, les taux d'admission et de sortie et le niveau des dépenses d'éducation. Le tableau 129 indique l'évolution des effectifs scolarisés par niveau

d'enseignement et met en évidence le développement relatif des ensei- gnements secondaire et supérieur par rapport au primaire. très clairement dès 197711978 et bien plus encore en 198211983 que la

Il apparaft

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d 'ici 1982

priorité est mise sur le développement de l'enseignement secondaire, tandis que le supérieur, bien qu'en croissance rapide, reste encore à un niveau raisonnable, m ê m e en 198211983. Il faut signaler cependant qu'avec le développement du secondaire, la demande d'admission dans le supérieur risque d'augmenter dans de très grandes proportions après 1982/1983, si bien qu'avec un horizon plus long les problèmes apparaîtraient avec une ampleur différente. en revanche, voit ses effectifs s'accroître à un rythme très modéré et le taux d'admission à ce niveau (cf. tableau 130), ne passerait que de 46,5 70 en 1972/1973 à 66, 9 y. en 1982/1983. Les décisions prises en matière d'admission dans le secondaire, si elles étaient maintenues en longue période et mises en application, pourraient donc mener à un certain déséquilibre de la structure de la scolarisation par niveau. A cet égard, l'hypothèse H2 permettrait d'obtenir en 1982/1983 une pyra- mide scolaire plus équilibrée.

Le problème de l'admission dans le 2ème cycle du secondaire doit être aussi examiné. En effet, si le développement du ler cycle se poursuit à un rythme raisonnable (hypothèse Hs), l'ouverture du 2ème cycle à 60 70 des enfants de 3ème AS ne pose pas trop de problèmes, tout au moins à un terme de 10 ans. En revanche, si l'accès au ler cycle est largement ouvert (hypothèses HO et Hi), l'application de l'objectif précédent d'admission dans le 2ème cycle va entraber une croissance très forte des effectifs à ce niveau qui se traduira très rapidement en demande d'accès à l'enseignement supérieur. On voit d'ailleurs sur le tableau 130 que dès 1982/1983, près de 7 70 des enfants de chaque tranche d'âge chercheront à entrer dans l'ensei- gnement supérieur (Ho et Hi), contre un peu plus de 1 70 seulement en 1972/1973.

et en capital du Ministère de 1'Education Nationale selon les projections du plan 1973-1977 et selon celles de 1'IIPE. évaluations de 1'IIPE sont assez supérieures à celles du plan, surtout pour les dépenses courantes des enseignements primaire et secondaire. On a déjà noté à cet égard que les évaluations de 1'IIPE qui avaient été faites en prix 1973, tenaient compte des augmentations de salaires intervenues tout dernièrement et prévoyaient un accroissement pro- gressif des salaires réels d'ici 1977/ 1978 et 1982/1983. Finalement, entre 1972/ 1973 et 1982/ 1983, le taux d'accroissement annuel moyen des dépenses courantes du Ministère de 1'Education Nationale pourrait varier de 9, 1 70 (H2) à 10, 7 70 (Ho).

Les tableaux 135 à 136 enfin, permettent de rapporter les dépenses d'éducation au produit intérieur brut et aux ressources courantes publiques' afin d'examiner l'importance relative des problèmes posés par le financement des dépenses d'éducation. Il apparaît nettement que l'on pourrait assister à une croissance extremement rapide la part des dépenses courantes d'éducation dans le PIB, et dans le budget

L'enseignement primaire,

Les tableaux 131 à 134 présentent l'évolution des dépenses courantes

O n peut constater que les

1. On a retenu ici seulement l'hypothèse forte et l'hypothèse faible de croissance économique (cf. première partie, p. 61).

217

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Politique éducative et financement de 1 'éducation au Maroc

principalement entre 1973 et 1977. Cette évolution est très sensible, m ê m e dans l'hypothèse de développement économique rapide (croissance du PIB à 7, 5 70 et passage du taux de prélèvement fiscal de 18,7 % en 1973 à 25, O 70 en 1982). Il ne faut pas oublier cependant les réserves qui ont été formulées sur la signification des projections économiques (cf. première partie, pages que nous disposions seulement, comme base de projection, d'une année 19 73 pour laquelle toutes les données économiques étaient exprimées dans un système de prix dépassé, alors que les dépenses d'éducation incluaient déjà des hausses de salaires correspondant en grande partie à la situation nouvelle créée par l'augmentation des prix des phosphates. Il en résulte que les données figurant dans les tableaux 136 et 137 tendent à surestimer en partie l'importance réelle des dépenses d'édu- cation. Il ne s'agit donc ici que d'un exercice de simulation, qui montre cependant que le développement du système éducatif tel qu'il est prévu risque de se heurter à de sérieuses difficultés d'ordre financier.

n'augmentaient pas d'ici à 1982 (c'est-à-dire si les salaires gardaient le m ê m e pouvoir d'achat mais ne suivaient pas l'accroissement du revenu par tête qui devrait intervenir d'ici 1982), la situation resterait très préoccupante, tout au moins dans certaines hypothèses (croissance économique faible - développement rapide du système éducatif).

48-61 ) : nous avons vu en particulier

On peut ajouter enfin que m ê m e si les salaires réels des enseignants

6. QUELQUES ELEMENTS DE CONCLUSION

Cette étude a surtout permis de mettre en évidence certains des grands problèmes auxquels se heurte le développement du système éducatif au Maroc et de soulever quelques questions quant au schéma de déve- loppement qui a été retenu.

L'un des problèmes les plus importants concerne l'enseignement primaire : après une longue période de stagnation, et m ê m e de recul, le taux d'admission dans le primaire a repris une timide progression au cours des dernières années, quelques dizaines d'années pour parvenir à la généralisation de la scolarisation primaire, sans parler des problèmes techniques posés par l'implantation d'écoles dans certaines zones et à supposer que la généralisation du système actuel soit possible et ait un sens. En fait, il est clair que le développement de la scolarisation se heurte

à des difficultés techniques très importantes dans les zones d'habitat dispersé et dans celles où le réseau de routes ou de pistes et de moyens de communication est très insuffisant. enfants non scolarisés se trouvent dans ces régions, mais il y a aussi un grand nombre de filles qui, tout en habitant dans des zones assez largement desservies par le réseau d'écoles, ne sont pas encore concernées par la scolarisation (il serait intéressant, à cet égard, d'étudier les abandons par sexe dans le secteur rural, car il est pos- sible qu'ils soient plus élevés pour les filles à partir d'un certain $gel.

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Politique éducative et financement de l'éducation au Maroc

ou m ê m e très faible dans certaines zones et ce phénomène nécessite- rait une étude approfondie permettant d'en éclairer les causes. Il est vraisemblable qu'elles sont nombreuses et variées : existence d'un chômage intellectuel pour les jeunes ayant accompli quelques années d'études secondaires ; longueur et issue incertaine des études néces- saires pour obtenir un emploi ; coût d'opportunité du travail des jeunes dans les régions rurales ; coût monétaire de la scolarisation pour les parents ; inadéquation du contenu de l'enseignement et comportement des parents notamment dans les zones rurales vis-à-vis de ce problème et de ses conséquences supposées sur l'attitude des jeunes face au monde rural et sur les migrations ; statut de la femme, etc.

d'une part une série d'études mettant en évidence les facteurs de blocage de la situation actuelle et permettant de proposer des solutions adoptées et d'autre part une réforme fondamentale de l'enseignement primaire et du système éducatif dans son ensemble. Une telle réforme, qui .

devrait trouver son fondement dans les rapports entre éducation et société, et éducation et développement, ne peut être m ê m e esquissée dans le cadre de cette étude. de réconcilier un système éducatif dont le contenu et les méthodes s'appuient encore sur le passé et ne correspondent pas aux réalités nationales, avec une société qui, tout en disposant d'une histoire, d'une culture et d'une tradition très riches, doit évoluer assez rapidement et intégrer les apports de la science et de la technique moderne. L'enseignement secondaire pose, pour sa part, une série de problèmes

qui, pour être différents de ceux du primaire, n'en sont pas moins très importants : - Examen des procédures et modalités d'admission dans l'enseignement

secondaire ; - révision des structures, des filières et du contenu de l'enseignement ; - réévaluation de l'enseignement des sciences ; - nationalisation du corps enseignant, etc. Les tâches à accomplir sont particulièrement vastes et complexes ; elles correspondent à un effort de modernisation, d'adaptation et de nationalisation de l'enseignement qui devrait s'intégrer dans la réforme globale mentionnée plus haut. Des problèmes analogues se posent aussi au niveau de l'enseignement

supérieur qui s'est développé sans se diversifier suffisamment et qui devrait répondre dans une mesure plus grande aux besoins de l'économie tout en améliorant son efficacité qui est particulièrement faible à l'heure actuelle.

en évidence progressivement un certain nombre de problèmes et de contradictions, internes et externes, qui acquièrent une importance grandissante avec les années. Si le développement futur du système - tel qu'il résulte des orientations actuelles - ne pourra se faire sans des ressources financières très importantes et qui ne seront peut-être pas dégagées par la croissance économique des prochaines années, il apparaît aussi qu'il ne pourra pas être simplement une extrapolation

En conséquence un progrès important de la scolarisation suppose

Elle est nécessaire si l'on veut essayer

Le développement du système éducatif depuis l'indépendance a mis

226

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Les perspectives d'évolution du système éducatif d 'ici 1982

des tendances passées. L a réforme du système est aussi et surtout une condition de son développement, au m ê m e titre d'ailleurs qu'une accentuation de la croissance économique, dans le cadre d'un modèle de développement moins inégalitaire, qui permettrait notamment d'augmenter l'emploi dans des proportions beaucoup plus importantes que par le passé.

227

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Annexe

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Annexe

Tdbleau II. Enseignement secondaire privé

1960/61 1961/62 1962/63 1963/64

Classe d'observation

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2ème année secondaire

3ème année scondaire

ENSEIGNEMENT TOTAL 1ER CYCLE

GENERAL 4ème année secondaire

5ènie année secondaire

6ème année secondaire

TOTAL Z E M E CYCLE Formations diverses

TOTAL ENSEIGNEMENT GENERAL PRIVE

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3ème année secondaire

4ème année secondaire

ENSEIGNEMENT TOTAL 1ER CYCLE TECHNIQUE 4ème année secondaire

5ème année secondaire

6ème année secondaire

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... ... ... 2 331

... ... ... 1 412

... ... ... 1 462

... 3 295 3 840 5 205

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... 23 980 23 122 29 452

... ... ... 637

... ... ... 540

... ... ... 276

... ... ... ...

... 616 1 890 1 453

... ... ... 24 3

... ... ... 97

... ... ... 9

... 258 422 349

829 1 794 ...

... 874 3 141 3 463

1.

2. Enseignement général et technique.

Comprises dans les formations diverses de l'enseignement technique.

2 32

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Annexe

1964/65 1965/66 1966/67 1967/68 1968/69 1969/70 1970/71 1971/72 1972/73

4 250 5 634

4 965 4 226

5 249 4 406

5 137 4 898

19 601 19 164

2 906 3 563

1 772 2 006

1 435 1 629

6 113 7 228

(1) 1 623

5 560 6 306 5 267

4 529 5 068 5 370

3 836 4 526 4 488

4 080 3 919 3 945

18 005 19 819 19 070

3 128 2 839 2 032

2 223 2 382 2 051

2 104 2 248 2 104

1 455 7 469 6 486

1 765 57 2 302

- 5 505 5 790

- 5 706 4 779

- 5 169 5 052

- 4 790 4 422

- 21 170 20 043

- 3 100 3 259

- 2 281 2 266

- 2 420 2 365

- 7 801 Ï 890

77 121

25 714 28 015 27 225 27 345 27 858 2Ï 702 30 50012) 29 048(2) 28 054(2)

93 130 108 331 101

174 151 150 394 178

184 221 405 596 132

39 ... 99

45 1 451 663 1 420 422

192 130 115 252 163

132 122 161 194 205

22 17 95 150 132

346 359 371 5 96 922

675 1 016 1 306 71 912

1 472 1 826 2 340 2 087 2 256 1 658

233

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Annexe

Tableau X. Effectifs de 1'E. M. 1. (1960-1971)

le année 2e année 3e année 4e année Ingénieurs

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40

53

47

1.

Source : Série statistique établie à partir d'informations recueillies à 1'E. M. 1.

Entre parenthèses : effectifs du nouveau régime d'études

24 7

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Annexe

Tableau XI. Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Evolution des effectifs (1967-1972)

Cycles d'études( 3) 1967/68 1968/69 1969/70 1970/71 1971/72

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11

1. Début de la formule A. P. E. S.A. 2. Année de généralisation de la formule A. P. E. S. A. 3, ler cycle à la Faculté des Sciences, et 3ème cycle 3 l'étranger. 4. Les effectifs ne concernent que les formations longues à partir

de la deuxième année d'études,

24 8

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Annexe

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Annexe

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Annexe

Tableau XXII. Evolution comptable des crédits d'Equipement de 1'Education Nationale (1968- 1972)

~

Nomenclature

1 Emissions' Emissions' Emissionsl Emissions en 1971 en 1970 en 1969 en 1968

Enseignement primaire Enseignement secondaire Enseignement supérieur et Cités Universitaires

Formation des Cadres (ERI, Formation spéci- fique, CPR, ENS, IPN) Affaires culturelles et enieignement originel

SOUS - TOTAL Services Communs

1. TOTAL DES EMISSIONS II. Prévisions du Plan

Différe.nce I/ II en valeur relative

III. Dotations' Pourcentages émissions/ dotations

IV. Engagements de crédits'

Pourcentages engagements/ dotations

6 550 152,14 17 469 060, 20 22 871 686, 19 18 566 143, 96 12 C52 401, 17 22 642 386,04 31 216 703,43 44 273 625, 034

1 484 591,88 800 622,49 7 414 992, 63 20 255 957, 654

562 874,35 351 391, 58 261 487,79 135 717, 34

56 202,OO 474 530, 61 774 601,73 240 510, 21

20 706 221,54 41 737 990, 92 62 539 741, 47 83 471 954, 19

135 000,OO - 258 527,64

20 841 221,54 41 737 990, 92 62 539 771, Ï7 83 730 481, 834

55 994 000,OO 54 200 000,OO 49 827 000,OO 39 890 000,OO

-63 70 -23 70 +26 70 +110 70 74 638 858,82 119 022 63i, 28 135 106 646, 3€i3 146 481 874, 5g4

28 70 35 70 46 70 57 70

50 937 790,71 82 014 269, 15 108 756 188,41 124 834 643,49

1. Sources : Enseignement primaire et ER1 ; Ministère de l'Enseignement Primaire, Service de 1'Equipement ; autres établissements : situations annuelles aux 31.12. contresignées par le Trésorier Général.

Service de 1'Equipement ; autres établissements : situations annuelles aux 31. 12. établiés par le Service du Budget du Ministère compétent.

2. Sources : Enseignement primaire et ER1 ; Ministère de l'Enseignement Primaire,

3. Montant "réel", incluant les 13 millions de DH. accordés en 1970 sur avance du Trésor, opération régularisée en 1971 par remboursement au Trésor, après ouverture et engagement du crédit correspondant.

268

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Annexe

(A ) (B) (C) Prévisions Total Prévisions Crédits ouverts y. y. pour 1972 Général du Plan A/B +report initiai A/C c,i~

22 676 800,OO 88 133 842,49 90 724 000,OO 49 O00 000,OO 159 185 115, 674 126 400 000,OO

21 854 500,OO 51 810 664, 654 11 636 000, O0

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40 086 000.00

4 511 771,06 8 240 000,OO

2 045 844, 55 2 O00 000.00

305 687 238,42 239 O00 000,OO

993 527,64 1 O00 000,OO

306 680 466, 064 240 O00 000,OO

240 O00 000.00

97 100 344 402,67 88 111 126 189 427 957,29 84 150

445 6 2 574 943,8Z5 83 538

55 24 215 094.34 19 294

102 3 O11 260,70 68 151

128 379 573 658,82 81 159

99 1 135 000,006 88 114

128 380 408 658,8Z7 81 159

+144 70 169 779 192,76

141 082 100,OO

83 q o 4. Montants "réels", consacrés uniquement aux dépenses d'équipement et n'incluant donc

pas les 13 millions de DH. additionnels ouverts, engagés, puis émis en 1941, pour rem- boursement de l'avance du Trésor accordée en 19ÏO. Y compris le report additionnel de DH.ll 530,08 transféré des services communs. Non compris les DH. 11 530,08 transférés en 1969 sur les reports de l'Enseignement Supérieur. Vérification : La différence des totaux C-A, soit DH.Ï.2 O24 892, 76 est égale au total "Reports prévus sur 1973" + "Annulation de crédits" ; soit DH. 'il 944 892, 76 + DH. 2 080 000,OO.

5. 6.

7.

269

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Annexe

Tableau X X I I I . Balance Be soins -Re s Sour c e s (sans amélioration de l'encadrement)

P er iode s Quinquennales

1973-77 1978-82 1983-87 1988-92 1973-92

Faculté de Droit et Etablis sement s Assimiles

Ressources

Facultd de Droit ----------- - - - ~ HYP. 1 HYP. 2

2.675 5.145 9.167 15.606 32.593 2.675 9.719 20.358 34.722 67.474

Et ablis s ement s A s s. 485 778 1.012 1.085 3.360

-~ Be soins 2.935 3.786 5.001 6.017 17.739 -___

Ecarts ------ HYP. 1 HYP. 2

Faculté des Lettres et Et ab lis s ement s Assimilés

Ressources ----------- Faculté des Lettres HYP. 1

+225 +2.137 +5.178 +10.674 +18.214 +225 +6.711 +16.369 +29.790 +53.095

2.258 2.810 4.042 6.426 15.536 HYP. 2 2.409 3.381 4.795 8.027 18.612

Etablissements A=. 70 182 25 1 2 65 768

Besoins 2.686 3.767 5.408 7.386 19.247

Ecarts -~ ------ HYP. 1 -358 -775 -1.115 -695 -2.943 HYP. 2 -207 -204 -362 +906 +133

2 70

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Tableau XXIII. (suite) - (sans amélioration de l'Encadrement)

Periodes Quinquennales

1973-77 1978-82 1983-87 1988-92 1973-92

Faculté de Medecine : Re s source s

Faculté de Medecine 509 1.960 4.707 8.898 16.074

-----------

Besoins -___ 400 43 1 464 287 1.582

+109 +1.529 +4.243 +8.611 +14.492

Précisions : 1. Faculté de Droit : hypothèse 1 : maintien des rendements internes

hypothèse 2 : amélioration des rendements internes

1. N. S. E. A., Institut supérieur de Commerce et d'administration des entreprises

Nationale des Travaux Publics, Ecole Nationale de l'Industrie minérale, Ecole des Postes et Télécommunications

3. Faculté des Lettres : hypothèse 1 et 2., cf. Faculté de Droit

Etablissements assimilés à la Faculté de Droit : E. N. A. P.

2. Etablissements assimilés à 1'Ecole Mohammadia d'Ingénie=: Ecole

Etablissement assimilé à la Faculté des Lettre2 : Centre de Formation de Journalistes

4. Faculté des Sciences : hypothèse 1 et 2., cf. Faculté de Droit

(N. B. Les écarts correspondent à des excédents de diplômés (signe +) ou à des déficits (signe -)

271

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Annexe

Tableau XXIII. (suite) - (sans amélioration de l'Encadrement)

Periodes Quinquennales ~~

1973-77 1978-82 1983-87 1988-92 1973-92

Ecole Mohammadia d'ingénieurs et Etablissements Assimilés : Ressources ----------- Ecole Mohammadia d'Ingénieurs

Etablissements Ass.

Besoins

Ecarts ------ Faculté des Sciences : Ressources ---------- Faculté des Sciences HYP. 1 HYP. 2

Be soins

Ecarts ------ HYP. 1 HYP. 2

171 322 491 540 1.524

172 560 814 850 2.396

1.274 1.623 2.122 2.457 7.476

-931 -741 -817 -1.067 -3.556

196 722 1.215 2.106 4.239 268 2.229 4.304 7.504 14.305

1.164 1.724 2.647 3.874 9.409

-968 -1.002 -1.432 -1.768 -5.170 -896 +505 +1.657 +3.630 +4.896

2 72

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Annexe

Tableau XXIII. (suite)

Periodes Quinquennales

1973-77 1978-82 1983-87 1988-92 1973-92 Bilan

Etablissements à Caractère Agronomique !

Ressources -------..--

Ecarts --"---

596 1.085 1.100 1.100 3.881

409 505 635 692 2.241

+187 +580 +465 +408 +1.640

- Précisions : Etablissements B caractère agronomique : Institut Agronomique Hassan II + Ecole Nationale d'Agriculture + Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs.

2 73

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Annexe

Tableau XXIII. Balance des Besoins non satisfaits sur le territoire national1 (sans amélioration de l'Encadrement) (suite)

Periodes Quinquennales

1973-77 1978-82 1983-87 1988-92 1973-92 Bilan

Ecarts

Formation Hôtelière _ _ _ _ _ _ - _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Ecarts

-173 -212 - 264 -276 -925

-71 -86 - 106 -1 1 1 .374

-807 -1.016 -1.307 -1.488 -4.618

-361 -491 -697 -919 -2.468

-45 -74 -130 -219 -468

1. A 1' exception de 1'Ecole de Tanger dont les futurs outputs sont inconnus (cf. lère partie du Rapport)

2 74

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Annexe

Tableau XXIII. (suite) - (avec amélioration de l'Encadrement)

Periodes Quinquennales

1973-77 1978-82 1983-87 1988-92 1973-92

Faculté de Droit et Etablis s ement s As similés Ressources --------"-- Faculté de Droit HYP. 1 HYP. 2

2.675 5.145 9.167 15.606 32.593 2.675 9.719 20.358 34.722 67.474

Etabliss ement s Ass. 485 778 1.012 1.085 3.360

Be soins 4.081 6.097 9.447 14.356 33.981

-921 -174 +732 +2.335 +1.972 -921 +4.400 +11.923 +21.451 +36.853

Faculté des Lettres et Etablissements Assimilés

R e s s Our c e s

- Faculté des Lettres

----------_

HYP. 1 2.258 2.810 4.042 6.426 15.536 Hyp. 2 2.409 3.381 4.795 8.027 18.612

Et ablis s ement As s. 70 182 251 265 768

B e soins 3.070 4.532 6.854 10.033 24.489

-742 -1.540 -2.561 -3.342 -8.185 -591 -969 -1.808 -1.741 -5.109

275

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Annexe

Tableau XXIII. (suite) - (avec amélioration de l'Encadrement)

Periodes Quinquennales -~ _______~

1973-77 1978-82 1983-87 1988-92 1973-92

Ecole Mohammadia d'Ingénieurs et Et ablis sement s Assimilés : Ressources --------c--

Ecole Mohammadia d/Ing. 171 322 49 1 540 1524

Etablissements Ass. 172 560 814 850 2 396

Besoins 1647 2 395 3 652 5 414 13 108

Ecarts -1 304 -1 513 -2 347 -4 024 -9 188 -"----

Faculté des Sciences : Ressources

Faculté des Sciences

--..--------

HYP. 1 196 722 1215 2 106 4 239 268 2 229 4 304 7 504 14 305

Besoins 1276 1983 3 204 5 016 11 479

Ecarts

HYP. 2

------ -1 080 -1 261 -1 989 -2 910 -7 240 HYP. 1

HYP. 2 -1 008 + 246 +1 100 +2 488 +2 826

2 76

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Antzexe

Tableau XXIII. (suite) - (avec amélioration de l'Encadrement)

__-

Periodes Quinquennales

1973-77 1978-82 1983-87 1988-92 1973-92

-

Faculté de Medecine :

Faculté de Medecine 509 1960 4 707 8 898 16 074

Besoins 892 1279 1882 2 615 6 668

Ecarts +383 +681 +2 825 +6 283 +9 406

Précisions : Voir Balance besoins-ressources sans amélioration de l'Encadrement.

277

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L'Institut international de planification de l'éducation

L'Institut international de planification de l'éducation (IIPE) est un centre international, créé par l'Unesco en 1963, pour la formation et la recherche dans le domaine de la planification de l'éducation. Le financement de l'Institut est assuré par l'Unesco et les contributions volontaires des Etats membres. L'Institut a pour but de contribuer au développement de l'éducation à travers le monde

par l'accroissement aussi bien des connaissances que du nombre d'experts compétents en matière de planification de l'éducation. Pour atteindre ce but. l'Institut apporte sa colla- boration aux organisations dans les Etats membres qui s'intéressent à cet aspect de la formation et de la recherche. Le Conseil d'Administration de l'IIPE, qui donne son accord au programme et au budget de l'Institut, se compose de huit membres élus et de quatre membres désignés par l'organisation des Nations Unies et certains de ses instituts et agences spécialisées.

Président Torsten Husén (Suède). Professeur de Pédagogie et Directeur de l'Institut d'études des problèmes internationaux dans le domaine de l'éducation ti l'université de Stockholm

Membres M m e Helvi Sipila, Sous-Secrétaire général aux questions sociales et désignés humanitaires, Organisation des Nations Unies

Duncan S. Ballantine, Directeur du Département de 1'Education 2 la Banque internationale pour la reconstruction et le développement Kenneth A. P. Stevenson, Chef du service de l'éducation et de la vulgarisation agricoles, Division des ressources humaines, des institutions et de la réforme agraire, Département des politiques sociales et économiques, Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture Vinyu Vichit-Vadakan, Directeur de l'Institut asien des Nations Unies pour le développement économique et la planification

Membres Alain Bienaymé (France), Professeur de Sciences économiques à - élus l'Université de Paris-Dauphine

Robert8 Campos (Brésil), Ambassadeur du Brésil au Royaume-Uni, ex-Ministre de la planification et du développement économique Abdul-Aziz El-Koussy (République arabe d'Egypte). ex-Directeur du Centre régional de planification et d'administration de l'éducation pour les Etats arabes Aklilu Habte (Ethiopie), Ministre de la culture Alexei N. Matveyev (URSS). Doyen de la Faculté de physique de l'Université d'Etat de Moscou V. K. R. V. Rao (Inde). Membre du Parlement, ex-Ministre de 1'Education. Directeur de l'Institut pour le changement social et économique de Bangalore Lord Vaizey de Greenwich (Royaume-Uni), Directeur du Département des Sciences sociales de l'université Brunel, Londres

Pour obtenir des renseignements sur l'Institut et sur ses publications, s'adresser à : M. le Directeur, Institut international de planification de l'éducation. 7-9, rue Eugène-Delacroix, 75016 Paris

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L’ouvrage

Cette étude analyse la politique éducative menée par les autorités marocaines depuis l’indépendance et met en évidence, à cette occa- sion, les relations entre croissance économique. recettes publiques et allocation des ressources en faveur de l’éducation. L‘auteur a mis l’accent sur les problèmes , de développement de l’enseignement primaire et sur la complexité des facteurs qui rendent particulière- ment difficile sa généralisation. Se tournant ensuite vers le futur, l’auteur examine les implications de la politique éducative adoptée par les autorités et montre la diversité et la complexité des pro- blèmes auxquels il faudra faire face pour sa mise en oeuvre.

L’au t e Ur

Claude Tibi est membre du personnel de l’Institut international de planification de l’éducation et a mené, au cours des dernières années, différents travaux de recherche sur les politiques éducatives et les problèmes de développement de l’éducation dans differents pays et notamment en Amérique latine et en Afrique du Nord. Ses publica- tions comprennent en particulier Développement économique et aspects financiers de la politique d’éducation en Tunisie, Aspects financiers du système de prêts aux étudiants en Colombie, et Le financement de la formation professionnelle et technique en Colombie : L’expérience du SENA.