Point de conjoncture viande caprinePoint de conjoncture viande caprine Interbev –Section caprine Mardi 22 mai 2018 Benoît Baron, chargé d’études service Economie des Filières

Point de conjonctureviande caprine

Interbev – Section caprine

Mardi 22 mai 2018

Benoît Baron, chargé d’études

service Economie des Filières - Institut de l’Elevage

Sommaire

I. Point sur les abattages

II. Point sur les indicateurs liés à la

production de chevreaux

III. Point sur les exportations 2017

Point de conjoncture viande caprine 2

I. Point sur les abattages 3

I.1. Abattages de réformes 4

Abattage de réformes : baisse en février après les hausses de décembre-janvier, rebond en mars


• Malgré un creux en février, légère hausse des abattages 1er trimestre• 36 583 réformes abattues (CVJA*) sur les 3 premiers mois, soit +0,8% / 2017

• Janvier a été dans le prolongement de décembre 2017

*Abattages CVJA : obtenu par application d’un Coefficient de Variation Journalière d’Abattage. Ilsprennent en compte l’actualisation de l’activité des abattoirs qui diffèrent selon les jours de la semaineet varient selon la présence de jours fériés dans le mois, le mois précédent ou le mois suivant

Des animaux plus lourds


• Une hausse plus affirmée encore en volume• 822 téc (CVJA*) sur les 3 premiers mois, soit +2,5% / 2017

Comparaison des données du premier trimestre (avec ou sans correction CVJA)

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Avec ou sans correction CVJA, on retrouve dans les deux cas une croissance en volumes plus marquée qu’en nombre de têtes

Des animaux plus lourds

/!\ Echelles ne partent pas de 0

Point de conjoncture viande caprine

Des poids moyens relativement élevés


Poids moyen de 22,4 kg sur les 3 premiers mois (22,1 kg en 2017 et 22,3 kg en 2016) :

Niveau le plus élevé de ces dernières années sur la période

Mois de janvier a dépassé les 23 kg de poids moyen

I.1. Abattages de chevreaux 9

Retour à un pic d’abattage sur mars


Des abattages en baisse sur la période novembre -> février, retour à la normale en mars

Avec un cheptel en hausse dans l’enquête du SSP de fin novembre (chèvres et chevrettes saillies), un afflux de chevreaux était attendu

Il semblerait que les naissances plus tardives aient conduit à un niveau d’abattages encore élevé sur avril

Une croissance moins marquée en volume


1467 téc de chevreaux abattus dont 1015 téc sur mars• Niveau légèrement supérieur à celui de 2016 (+4%, année de comparaison), mais

inférieure à 2015

• Par rapport à 2017 : des animaux plus légers sur les premiers mois de l’année

12Point de conjoncture viande caprine

Poids moyen des chevreaux sur les 3 premiers mois : 5,51 kg carcasseNiveau inférieur à celui de 2017 (5,65 kgéc) à la même période et proche de celui de 2016 (5,51 kgéc)

Des poids moyens proches de 2016

BILAN DES ABATTAGES DE CAPRINSAU 1er TRIMESTRE


En têtes :

302 260 têtes tous caprinsconfondus en cumul finmars, soit un recul de 7 000têtes en comparaison de2016 et 40 000 têtes 2015,année avec des fêtes dePâques proches (s15 en2015 et s13 en 2016)

En volume :

2291 téc tous caprinsconfondus, soit :

-47t / 2016 (dont -37 tchevreaux)

-221 t/ 2015 (dont -198 tchevreaux)

II. Point sur les indicateurs liés à la production de chevreaux

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Chevreau : des cotations à des niveaux intermédiaires entre 2016 et 2017


Un pic de Pâques suivi d’une érosion très rapide

Cotations qui se sont vite dépréciées

Dès S4, < 2,9€/kgv

s12 -> s13Pic de Pâques3,2 €/kgv en

s12 et 13(+3 cts/2017)

Cotation rapidement dégradéeMême niveau que 2016 à 2,57 €/kgv

en semaines 16 à 18 (-3 cts/2017)Remontée à 2,59 €/kg en semaine 19

Semaine de Pâques 2018

Chute des cours l’aliment favorable à l’engraissement


Aux environs de 600 €/t depuis octobre, la poudre de lactosérum • Une chute bienvenue pour les campagnes de Noël 2017 et Pâques 2018

III. Point sur les exportations

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Hausse des exportations en 2017


(France y.c Tom)

RAPPEL : sur les 10 premiers mois...


+ 11 %- 2%

- 6%

A 2 260 téc exportées fin octobre, plus haut niveau connu depuis 2010Niveaux d’exportations élevés au regard de la production abattue

= 43 % Volumes exportésVolumes abattus

Pour comparaison : 36 % à la même période en 2016(pour 38 % sur l’année) et 40 % en 2015 (pour 38 % surl’année)

+ 7 %

+ 5 %

+ 15 %

Sur l’année entière : un ralentissement sur les derniers mois


+ 6 %- 2%

- 6%

A 2 636 téc exportées sur l’année entière, les derniers mois ont été « décevants »

= 43 % Volumes exportésVolumes abattus

Pour comparaison : 39% en 2017 ; 38% en 2016

+ 7 %

-2%

+ 11 %

Sur l’année entière : un ralentissement sur les derniers mois


Ralentissement observé sur les deux principaux débouchés que sont le Portugal et l’Italie sur octobre-novembre et décembre pour l’Italie

…stable en valeur


0%+ 6%

Croissance en volume non-répercutée : des marchés moins rémunérateurs

-6 %

+ 4 %

-2 %

-4 %

0%

-2 %

Vers quels pays ?


Fermeture du marché italien confirmée

relais pris par le Portugal

Sous quelle forme ?


Viande fraîche : 1 738tec (67%)+ 11 % / 2016

Erosion des ventes en Belgique,Royaume-Uni et plus légère enEspagne

En croissance ailleurs

Viande congelée : 898 tec (33%)-2% / 2016

Croissance au Portugal (où lesvolumes congelés > volumes enviande fraîche)

Valeur moyenne de la viande caprine exportée

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Marché portugais a diminué (-26 cts/kgéc) et est moinsvalorisant que le marché italien (-1,75 €/kgéc)


Evolution des exportations françaises de viande caprine en volume

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En 2017 : 2630 t

En 2010 : 2580 t


Evolution des exportations françaises de viande caprine en valeur


En 2010 : 20,173 M€

En 2017 : 16,888 M€

Quelques données sur la fermeture du marché italien


Un marché en baissedepuis quelques années

Une concurrence grecquequi se renforce à mesure de labaisse du marché

• Importe environ 80 % de laviande caprine sous formatfrais

• Entre 1 100 et 1 600 téc selonles années

• Représentant entre 8 et 11 M€

Quelques données sur la fermeture du marché italien


En 2010 : 1 405 TEC importées En 2017 : 1 108 TEC importées

Quelques données sur le marché portugais


/!\ gros écart avec les données françaises : plus de 1000 TEC selon France, seulement 550 TEC coté portugais…

Et du point de vue grec ?


• Un pic à 1 000 TEC exportée en 2008, essentiellement vers l’Espagne

• Un développement de l’export ces dernières années avecmultiplication des partenaires , dont le Portugal !

Remerciements

Pour plus d’informations :

Benoît BARON

[email protected]

01.40.04.53.23

N’hésitez pas à me faire remonter vos remarques/suggestions en vue de la prochaine section

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