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1 Plan de Protection de l’Atmosphère sur l’agglomération lilloise Novembre 2006

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Plan de Protection

de l’Atmosphère

sur l’agglomération lilloise

Novembre 2006

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Préambule

L’article L. 222-4 du code de l’environnement (section 2 du chapitre 2 du titre 2 : air etatmosphère) prévoit l’élaboration par le Préfet de Département d’un Plan de Protection del’Atmosphère (PPA) dans toutes les agglomérations de plus de 250 000 habitants. Ce plandoit également être réalisé dans les zones où les valeurs limites sont dépassées ou risquentde l’être.

Le PPA a pour objet de ramener, à l’intérieur de la zone concernée, laconcentration en polluants dans l’atmosphère à un niveau inférieur aux valeurs limites quisont fixées par décret (décret n° 98-360 du 6 mai 1998 relatif à la surveillance de la qualitéde l’air modifié par le décret 2002-213 du 15 février 2002) afin d’éviter, de prévenir ou deréduire les effets nocifs de ces polluants pour la santé humaine ou pour l’environnement.Pour atteindre ces objectifs, les autorités compétentes en matière de police arrêtent lesmesures préventives, d’application temporaire ou permanente, destinées à réduire lesémissions des sources de pollution atmosphérique.

Il a été décidé lors de la réunion qui s’est tenue en Préfecture du Nord le 23octobre 1997, que la zone géographique concernée par le PPA de l’agglomération lilloiseserait composée de la Communauté Urbaine de Lille et des communes de Bourghelles,Louvil et Cysoing.

Enfin, il a été décidé de se conformer à la directive européenne du 22 avril1999 relative à la fixation de valeurs limites concernant le dioxyde de soufre, les oxydesd’azote, les particules en suspension, le plomb. Ces valeurs sont plus fermes que celles dudécret n° 98-360 modifié.

Le Plan de Protection de l’Atmosphère est évolutif et sera, si nécessaire,rendu conforme au Plan Régional de la Qualité de l’Air (PRQA) institué par l’article L. 222-1 du code de l’environnement et par le décret d’application (décret 98-362 du 6 mai 1998modifié) , et élaboré par le Préfet de Région. Le PRQA de la région Nord – Pas de Calais aété approuvé par arrêté préfectoral du 05 avril 2001 et il sera régulièrement mis à jour.Toutefois, il convient de noter que les PRQA sont décentralisés aux Conseils Régionaux enapplication de la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et du décret2004-195 du 24 février 2004 pris pour l’application de l’article L.222-3 du Code del’Environnement.

L’article L.222-8 du code de l’environnement a réaffirmé l’importance desPlans de Déplacements Urbains (PDU) en les élargissant au domaine du transport desmarchandises et en leur conférant une dimension environnementale. Elaborés par lesautorités organisatrices des Transports Urbains, ils sont rendus obligatoires pour toutes les

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agglomérations de plus de 100 000 habitants. Les PDU doivent viser à assurer un équilibredurable entre les besoins de mobilité et de facilité d’accès et la protection de l’environnementet la santé. Leur objectif est d’instaurer un usage coordonné de tous les modes par uneaffectation équitable de la voirie au profit de modes moins polluants.

Si le PDU doit nourrir le PPA par une vision stratégique à long terme de la réduction desdéplacements motorisés, le PPA doit fournir au PDU une argumentation pollutionatmosphérique/santé pour étayer les préconisations du PDU en matière de réduction desémissions.

Par ailleurs, le Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de Lille,approuvé initialement en décembre 1997, annulé le 19 avril 2000 par le Tribunal Administratifde Lille, finalement approuvé en décembre 2001, qui a mis en avant le thème de la « villerenouvelée », affiche une volonté de freiner l’extension urbaine et de revaloriser lesterritoires ayant subi une déqualification physique, économique et sociale. Il peut contribuerdirectement à la réduction du trafic routier. En effet, l’extension des villes et ledéveloppement de la périurbanisation ont favorisé l’augmentation du nombre dedéplacements, la mobilité en voiture, la motorisation des ménages et par là, l’accroissementdes émissions liées au trafic automobile.

L’agglomération lilloise s’est ainsi engagée dans une réflexion globale afin deparvenir à une convergence des objectifs de prévention de la pollution atmosphérique et àune cohérence des actions au travers de l’élaboration de différents documents : le SchémaDirecteur de Développement et d’Urbanisme, l’élaboration d’un Plan de DéplacementsUrbains, et d’un Plan de Protection de l’Atmosphère.

L’articulation de ces différents documents et la globalité de la démarcheentreprise à l’échelle de l’agglomération sont des atouts pour œuvrer en faveur de la qualitéde l’air. La concertation et la coordination des acteurs impliqués dans les domaines del’urbanisme, des déplacements, et de la qualité de l’air, prenant part à leur élaborationparticipera également à la cohésion des objectifs et des moyens de prévention de la pollutionatmosphérique.

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Introduction

Dans la métropole lilloise, fortement industrialisée depuis le début du XIXème siècle, lapollution atmosphérique a une longue histoire. On dit même que le niveau d'acidité de l'air auXIXème siècle était tel qu'il a pu éviter la propagation des épidémies de choléra puisque lesvibrions ne proliféraient pas dans une ambiance aussi acide. C'est en raison de cette imagede métropole industrielle que, dans le cadre des décrets d'application de la loi sur l'air de1961, une Zone de Protection Spéciale de l'atmosphère a été décrétée à Lille en 1974 à lasuite des villes de Paris et Lyon.

La situation a bien changé, la désindustrialisation est massive, les entreprises qui subsistents'installent en périphérie dans des sites plus accessibles et plus spacieux offerts par leszones d'activités. Les quelques usines qui se trouvent encore dans la métropole utilisentmoins d'énergie et souvent des sources d'énergie propres; les entreprises sont d'ailleurssoumises à une réglementation stricte quant aux rejets autorisés. L'inventaire des polluants(partie n°4) est effectué en 1996 mais il convient de le replacer dans un contexte temporel debaisse historique. Toutefois, la baisse des émissions industrielles est relayée par desémissions d'origine automobile en raison d'une augmentation régulière du trafic (p. 39 et148).

Les données de la qualité de l'air reflètent cette diminution des sources polluantes etl'influence de la réglementation. Si la baisse de l'acidité forte parait spectaculaire (page 169)comme celle de la teneur de l'air en dioxyde de soufre (p. 67), les oxydes d'azote (p. 73) etl'ozone (p.79) présentent une hausse certaine. L'impact de la réglementation sur lescarburants se traduit directement dans l'évolution de la teneur des hydrocarburesaromatiques polycycliques (p.94) et du plomb (p.92) dans l'atmosphère; ce qui soulignel'efficacité des dispositions réglementaires prises. Il ne faut pas oublier que les propositionsfaites par ce document s'adressent à des habitants qui ont longtemps été soumis à un airpollué et qui restent de santé fragile (p.48) par rapport au reste de la France.

Si, globalement, les conditions topoclimatiques avantagent l'agglomération lilloise grâce àdes conditions de dispersion favorables puisque la fréquence des vents forts est élevée(p.19), les vents de secteur N.E., bien que minoritaires, dirigent sur l'agglomération despolluants dont la source peut être transfrontalière (p. 162) ce qui signifie que lesresponsables de l'aménagement urbain doivent rester vigilants quant à la localisation desentreprises polluantes et des infrastructures routières.

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Le PPA montre bien l'enjeu que représente l'urbanisme de demain sur la qualité de l'air, leconcept de ville renouvelée, mis en avant par les documents stratégiques, s'intègre biendans le sens d'une ville plus économe et plus propre. Le PDU détient la clé d'un certainnombre de dispositions valables sur le long terme, aussi, le PPA met-il surtout l'accent surles mesures d'urgence qu'il convient de mettre en place avec la collaboration du réseau demesures qui, à son objectif de surveillance, ajoute celui de l'alerte. Les propositionseffectuées s'articulent par rapport aux deux niveaux de la procédure d’information et d’alertedu public en sachant que seules des mesures agissant sur le long terme pourront réduire letrafic automobile, promouvoir d'autres carburants ou d'autres véhicules plus adaptés à lacirculation urbaine. C'est ce travail de fond qui rendra, à terme, caduques, toutes lespropositions effectuées pour remédier, dans l'urgence, à un air de qualité médiocre

Effectivement, ce document a pour objectif de rendre à la métropole un air de qualité demanière à assurer un environnement urbain sain et attractif constituant un facteurincontournable de développement.

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LISTE DES COMMUNES VISEES PAR LE PPA DE LILLE*

Anstaing (1183 habitants) – Armentières (25273) – Baisieux (4039) – Beaucamps Ligny(914) – Bondues (10680) – Bourghelles ( 1418) – Bousbecque (4157) – Bouvines (772) –Capinghem (1524) – Chéreng (2930) – Comines (11952) – Croix (20638) – Cysoing (4218) –Deulémont (1461) – Don (1141) – Emmerin (3029) – Englos (507) – Ennetières en Weppes(1126) – Erquinghem le Sec (434) – Erquinghem Lys (4495) – Escobecques (312) – FachesThumesnil (15902) – Forest sur Marque ( 1562) – Fournes en Weppes (2009) – Frelinghien(2395) – Fretin (2997) – Gruson (1194) – Hallennes lez Haubourdin (3810) – Halluin (18997)– Hantay (885) – Haubourdin (14965) - Hellemmes (commune associée à Lille)(16407) –Hem (19675) – Herlies (2015) – Houplin Ancoisne (3631) – Houplines (7907) – Illies (1258)– La Bassée (5914) – La Chapelle d’Armentières (7903) – La Madeleine (22399) –Lambersart (28131) – Lannoy (1726) – Leers (9651) – Lesquin (6010) – Lezennes (3350) –Lille (184657) – Linselles (7876) – Lomme (commune associée à Lille) (27940) – Lompret(2358) – Loos (20869) – Louvil (835) – Lys lez Lannoy (13018) – Marcq en Baroeul (37177)– Marquette (10822) – Marquillies (1602) - Mons en Baroeul (23017) – Mouvaux (13177) –Neuville en Ferrain (9527) – Noyelles les Seclin (846) – Pérenchies (7639) – Péronne enMélantois (774) – Prémesques (1925) – Quesnoy sur Deûle (6380) – Ronchin (17999) –Roncq (12705) – Roubaix (96984) – Sailly lez Lannoy (1763) - Sainghin en Mélantois (2544)– Sainghin en Weppes (5137) – Saint André (10113) – Salomé (2929) – Santes (4974) –Seclin ( 12089) – Sequedin (3627) – Templemars (3435) – Toufflers (3864) – Tourcoing(93540) – Tressin (1102) – Vendeville (1684) – Verlinghem (2377) – Villeneuve d’Ascq(65042) – Wambrechies (8552) – Warneton (178) – Wasquehal (18541) – Wattignies (14440)– Wattrelos (42753) – Wavrin (7633) – Wervicq Sud (4288) – Wicres (306) – Willems (2799)

* source INSEE : recensement de la population 1999

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SOMMAIRE

Préambule :………………………………………………………………………. page 2Introduction :……………………………………………………………………. page 4Sommaire :………………………………………………………………………..Partie 1 : Zonage et implantation des stations de surveillance de la qualité del’air ……………………………………………………………………………...

Partie 2 : Informations générales……………………….…………………….2.1 Conditions générales climatiques .…………………………………………..2.2 Climatologie urbaine de l’agglomération lilloise .…………………………..2.3 Données générales relatives à l’occupation des sols .… ……………………2.4 Données relatives aux secteurs d’activités, aux les espèces et aux populationssensibles .…… …….………………………………………………

Partie 3 : Dispositif de surveillance : bilan de la qualité de l’air…………….Evolution de la qualité de l’air :……………………………………………….

Partie 4 : Bilan des émissions atmosphériques de la zone du PPA de Lille…Partie 5 : Inventaire des polluants…………………….………………………5.1 Sources fixes .………………………..………………………………………5.2 Sources mobiles……………………………………….……………………..

Partie 6 : Analyse des phénomènes de diffusion……….……………………..

Partie 7 : Résultats des mesures antérieures à la directive du 27/09/96 :Création de la ZPS……………………………………………………………….

Partie 8 : Mesures postérieures à la directive du 27/09/96………………….

Partie 9 : Evaluation de l’incidence des projets d’aménagement,d’urbanisme, d’infrastructures ou d’installations sur la qualité de l’air …..

Partie 10 : Procédure d’information etd’alerte…………………………………………………………………………..

Partie 11 : Objectifs et propositions…………………………………………..11.1 Synthèse de l’existant .……………………………………………………..11.2 Objectifs …………………………………………………………………..

Partie 12 : Propositions………………………………………………………...Mesures permanentes……………………………………………………………Mesures temporaires…………………………………………………………….Mesures d’urgence………………………………………………………………Evaluation :……………………………………………………………………..Lexique………………………………………………………………………..

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Partie 1

Zonage et Implantationdes stations automatiques et manuelles

de surveillancede la qualité de l’air

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Sur la zone du PPA, les principaux polluants atmosphériques sont mesurés de manièreautomatique et en continu par les stations de mesure du réseau de surveillance de la qualité del’air de la région Nord – Pas de Calais : ATMO Nord – Pas de Calais. Des relevés manuels sonteffectués sur les métaux (Institut Pasteur de Lille, unité CEAC), sur l’acidité forte et sur lesfumées noires selon la norme NFX 43-005 (Ecole des Mines de Douai).

site de mesure du plomb (unité CEAC)

Implantation des stations de mesure automatiques et manuelles sur la zone PPA au 1er septembre 2004

HalluinWervicq

Salomé

Station automatiquede surveillanced’ATMO Nord-Pas deCalais

Prélèvements de l’InstitutPasteur de Lille

Prélèvements de l’Ecoledes Mines de Douai

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Partie 2

Informations Générales

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2.1 Conditions générales climatiques

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2.2 Quelques investigations sur la climatologie urbainede l’agglomération lilloise

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I.ROUSSELCNRS: URA 1688Géographie des milieuxanthropisésUFR de géographieUSTL59 655 Villeneuve d’Ascq cedex

Quelques investigations sur la climatologie urbaine de l’agglomération lilloise

La carte jointe présente les écarts de température entre le centre de Lille (place de la République)et l’ensemble de l’agglomération. Les mesures de la température ont été effectuées au cours des mois dejanvier et février 1997 entre 6h00 et 7h30, afin d’éviter toute influence du rayonnement solaire entraînantune évolution rapide de la température. L’ensemble des transects ont été réalisés par type de tempsanticyclonique afin d’être dans les conditions propices au phénomène d’îlot de chaleur urbain.

Qu’est-ce qu’un îlot de chaleur urbain?

La carte présente une baisse des températures généralisée depuis le centre de Lille vers lapériphérie de l’agglomération. Ces observations sont conformes à ce qui peut être observé dans toutes lesvilles du monde à savoir que la ville est plus chaude que la campagne environnante. Ce phénomène estappelé: “ îlot de chaleur urbain ”, il s’explique par de nombreux facteurs mais le plus important est lasécheresse relative de la ville par rapport à la campagne, la végétation est rare, l’eau de ruissellement estcanalisée et souterraine. Donc, en ville, l’évaporation et l’évapotranspiration (respiration des plantes)sont réduites au maximum; or, l’évaporation, le passage de l’eau de l’état liquide à l’état gazeux,consomme de l’énergie et fait baisser les températures.

L’îlot de chaleur, l’écart de température entre la ville et la campagne, dépend des conditionsmétéorologiques. Dans les climats froids, l’impact du chauffage urbain renforce l’écart thermique ville-campagne qui évolue également en fonction de la taille de la ville. Ainsi Paris bénéficie de conditionsthermiques plus proches de celles de Bordeaux que de la grande banlieue.

L’îlot de chaleur est surtout marqué et en été et pendant la nuit. tout le monde a fait l’expérience de lachaleur des nuits estivales lorsque la chaleur emmagasinée par les bâtiments est restituée en fin de journéealors que la campagne se refroidit beaucoup plus rapidement.

La situation lilloise indiquée par la carte présente quelques particularités:

-1) Les facteurs topoclimatiques de l’agglomération lilloise ne sont pas favorables à l’existence d’un îlotde chaleur urbain puisque la proximité de la mer (une centaine de kilomètres) explique la force des ventsqui ne sont arrêtés par aucun relief en raison d’une topographie plane, les altitudes sont comprises entre20 et 50 mètres. Les vents ont tendance à homogénéiser les variations thermiques locales.

-2) Certaines parties de l’agglomération apparaissent même plus chaudes que notre point deréférence au centre-ville de Lille. C’est le cas des quartiers de Wazemmes ou du Vieux-Lille, à l’ouestet au nord-est de Lille, où la forte densité de l’habitat semble limiter le refroidissement nocturne. Lesvilles de Roubaix et Tourcoing apparaissent comme une zone chaude d’où une organisation bipolaire del’îlot de chaleur urbain avec d’une part l’agglomération Lilloise et d’autre part l’ensemble

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Roubaix-Tourcoing. La ville nouvelle de Villeneuve d’Ascq qui présente un habitat relativementdispersé avec la présence d’un parc urbain, n’apparaît pas comme un îlot de chaleur même si les écartsavec le centre-ville de Lille restent faibles.

-3) L’espace périurbain est important, dans cette zone, les écarts de température avec le centre-ville deLille sont de l’ordre de 1 à 2°C. Ce n’est qu’en s’éloignant sensiblement de l’agglomération que lesécarts de températures deviennent importants. Les campagnes réalisées en zone rurale ont permisd’enregistrer des températures enregistrées inférieures de 3 à 4,5°C par rapport au centre-ville de Lille

Ces observations sont confirmées par les données des images satellitales.

Quelles sont les conséquences de l’îlot de chaleur pour la pollution atmosphérique?

Les zones chaudes de l’agglomération correspondent à une morphologie urbaine qui piège lachaleur et qui donc, de la même manière, est défavorable à la dispersion des polluants.

Les polluants sont émis dans les basses couches de l’atmosphère, ce sont donc les conditionslocales qui influencent fortement la dispersion des polluants. Or, l’existence de ce gradient thermiquecomplexe entre la ville et la campagne peut induire des brises thermiques, brises de campagne qui, àl’image des brises de mer, soufflent dans les basses couches et avec une vitesse faible depuis les zonesfroides jusqu’aux zones les plus chaudes. Ces phénomènes de basses couches peuvent avoir une influencesur la dispersion des polluants. C’est ainsi que l’on a pu observer, dans l’agglomération parisienne, uneconcentration des polluants dans les quartiers résidentiels les plus chauds alors que les émissions ont lieudans les zones périphériques plus fraîches.

Conclusion

Le réseau de thermomètres fixes devrait être densifié de manière à avoir une mesure en continu surle centre de la ville de Lille. Pour l’instant, la seule mesure thermique en continu est celle de Lille-Lesquin. La station de Roubaix n’indique que les températures minimales et maximales.

L’évaluation du gradient thermique ville-campagne doit être nuancée par l’importance du tissuurbain dans la région Nord-Pas-de-Calais dans laquelle la notion de ruralité est très relative.

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2.3 Données généralesrelatives à l’occupation des sols

Carte 1 : Répartition de la population de l’Arrondissement de Lille par commune en 1990.

Carte 2 : Densité de population et implantation des stations automatiques de surveillance de laqualité de l’air de l’AREMA Lille Métropole.

Carte 3 : Répartition du bâti et implantation des stations automatiques de surveillance de laqualité de l’air de l’AREMA Lille Métropole.

Carte 4 : Réseau autoroutier et implantation des stations automatiques de surveillance de laqualité de l’air de l’AREMA Lille Métropole.

Carte 5 : Le trafic routier.

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Le périmètre d’étude du Plan de Protection de l’Atmosphère (Lille Métropole CommunautéUrbaine plus les communes de Cysoing, Bourghelles et Louvil) compte environ 1 098 000habitants répartis sur un peu plus de 63 000 hectares (cf cartes n°1, n°2, n°3).

Population du territoire d’étude

Population Superficie (ha)

Communauté Urbaine de LilleMétropole (85 communes)

1 091 438 61 145

Cysoing 4 218 1 362

Bourghelles 1 418 655

Louvil 835 250

Total 1 097 909 63 412Source : (RGP 1999) – Schéma directeur de développement et d’urbanisme de Lille Métropole

La densité urbaine est surtout forte sur Lille, Roubaix, Tourcoing et dans une moindre mesureArmentières ; ce qui confère à la métropole lilloise une structure multipolaire. A ces zonesurbaines s’ajoutent des zones rurales en périphérie qui concentrent principalement l’activitéagricole.

Le territoire est irrigué par d’importants axes de circulation, que ce soient les autoroutes A1,A25, A22, A23 et A27, les routes nationales, les voies rapides urbaines et le périphérique (cfcartes n°4, n°5).Il est également desservi, sur une majeure partie, par un réseau de transport collectif diversifiécomportant un réseau lourd (2 lignes de métro, 2 lignes de tramway), un réseau de bus composéde lignes urbaines, suburbaines et transfrontalières, mais également un réseau ferré régionaldense avec près de 50 gares.

Le relief de l’agglomération est relativement plat sur le territoire d’étude. Il contribue donc àéviter les phénomènes d’accumulation localisée de la pollution (ex : cuvette).

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Carte 1 : La Population

Pas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-Calais

Répartion de la densité de population de la zone PPA par commune, en 1999

190 000 hab

95 000 hab

19 000 hab

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Carte 2 : Densité de population sur la Communauté Urbaine deLille en 1999 et implantation des stations automatiques desurveillance de la qualité de l’air d’ATMO Nord – Pas de

Calais

Lille LibertéLille Fives

Lille PasteurLille Faidherbe

Tourcoing

Roubaix Serres

Roubaix Centre

Villeneuve d’Ascq

ARMENTIERES

Baisieux

Lomme

Haubourdin

WervicqHalluin

Marcq

Salomé

Stations automatiques desurveillance d’ATMO Nord-Pas deCalais

+ de 50 habitants / hectare

De 25 à 50

De 15 à 25

De 5 à 15

0 à 5 habitants / hectare

La Bassée

Lesquin

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Carte 3 : Répartition du bâti et implantation des stationsautomatiques de surveillance de la qualité de l’aird’ATMO Nord – Pas de Calais sur la zone du PPA

# station automatique de surveillanced’ATMO Nord – Pas de Calais

Pas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-Calais

Lille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille Liberté

HalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluin

HaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdin

Villeneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille Pasteur

LommeLommeLommeLommeLommeLommeLommeLommeLomme

MarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcq

ArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentières

WervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicq

BaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieux

La BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa Bassée

SaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSalomé

Lille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille Faidherbe

Lille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille Fives

Roubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix Serres

Roubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix Centre

TourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoing

LesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquin

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Carte 4 : Réseau autoroutier et implantation des stationsautomatiques de surveillance de la qualité de l’aird’ATMO Nord – Pas de Calais sur la zone du PPA

Station automatique desurveillance d’ATMO Nord – Pasde Calais

Autoroutes et voies rapides

Pas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-Calais

Lille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille Fives

Lille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille Faidherbe

Lille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille Pasteur

Lille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille Liberté

HalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluin

HaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdin

Villeneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'Ascq

LommeLommeLommeLommeLommeLommeLommeLommeLomme

MarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcq

ArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentières

WervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicq

BaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieux

La BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa Bassée

SaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSalomé

Roubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix Serres

Roubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix Centre

TourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoing

LesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquin

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Carte 5 : Environ 20 millions de km sont parcourus chaque jour sur les routes de la métropole.L’autoroute A1 entre la porte sud de Lille et Ronchin est l’artère la plus chargée avec plus de 130 000Véhicules par jour

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2.4 Données relatives aux secteurs d’activités, auxespèces et aux populations sensibles

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DRASS NORD - PAS DE CALAIS Mars 1998 45

LES EFFETSDE LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE

SUR LA SANTÉ

DRASS NORD - PAS DE CALAIS Mars 1998

L'air que nous respirons se compose principalement de 78% d'azote, de 21% d'oxygène et de1% de gaz carbonique et de gaz rares.

Dans cet air que nous respirons viennent s'ajouter des particules et polluants. Leur origine est :-NATURELLE : poussières, gaz radioactifs naturels, pollens,...-CARACTÉRISTIQUE DE L'ACTIVITÉ HUMAINE : industrie, circulation,chauffage, activité agricole,...

De tous les milieux avec lesquels l’homme est en contact, l’atmosphère est le seul dont il nepeut pas se soustraire, il faut respirer pour vivre.L'air est le milieu avec lequel l’homme a les échanges les plus importants. Chaque individurespire environ 15 000 litres d’air par jour.En milieu urbain, la pollution atmosphérique prend une dimension particulière du fait de laconcentration des activités humaines et du nombre important de personnes exposées.

Les polluants de l’atmosphère agissent sur la santé soit directement, lorsque nous les respirons,soit indirectement par la modification de notre environnement.

Les polluants agissent sur la santé à court ou à long terme. Certains effets provoquent del’inconfort : mauvaises odeurs, irritation des yeux et de la gorge, toux, maux de tête, nauséesetc... mais d’autres effets sont plus graves et peuvent conduire à consulter le médecin, à êtrehospitalisé, voire au décès pour les personnes les plus fragiles. La nature et l’importance deseffets dépendent de trois facteurs :

- 1) la nature du polluant,- 2) la sensibilité individuelle et les maladies préexistantes,- 3) la dose reçue.

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I) LA NATURE DU POLLUANT

Il est difficile d’établir la nocivité respective de chaque polluant car on les respire tous en même temps. De plus,une synergie peut s'établir entre eux.

Les principaux polluants rencontrés dans l'atmosphère sont :

Le dioxyde de soufre (SO2) : il entraîne une inflammation des bronches avec un spasme qui provoque unealtération de la fonction respiratoire et des symptômes (toux, essoufflement etc...) ; il est associé à une fréquenceaccrue des hospitalisations pour maladies respiratoires et cardiaques.

Le dioxyde d’azote (NO2) : C’est un gaz irritant pour les bronches. Chez l’enfant il favorise les infectionspulmonaires.

Les particules fines : La taille des particules est un paramètre important, plus elles sont petites, plus elles restentlongtemps en suspension dans l’air et plus leur temps de séjour dans les poumons est long.Lorsque leur taille est inférieure à 10 µm, elles pénètrent dans les voies respiratoires. ( 1µm = 0,000001mètre )

A moins de 3 µm elles atteignent les alvéoles pulmonaires. Elles ont une double action liée aux particulesproprement dites et aux autres polluants qu’elles transportent (métaux, hydrocarbures... ).

Les composés organiques volatils (COV) : Une partie d’entre eux, (les plus lourds) se fixent à la surface desparticules. Les plus volatils se retrouvent dans l’air sous forme de gaz. Leurs effets sont très variables selon leurnature, certains ont des effets mutagènes et cancérigènes (benzène)

Le monoxyde de carbone (CO) : Il se fixe sur les globules rouges du sang entraînant des troubles respiratoires etdes effets asphyxiants mortels à fortes doses. De telles teneurs ne s’observent pas en plein air mais peuvent existerdans les tunnels et les parkings souterrains mal ventilés. A dose faible, le monoxyde de carbone (CO) peutprovoquer des troubles cardiaques, des nausées, des vertiges et des maux de tête.

Le plomb : Il provoque des effets neurologiques à plus ou moins long terme de nature variable selon l'exposition(saturnisme). Avec la généralisation de l’essence sans plomb, l’air n’est plus une source majeure d’exposition.Note : Il existe d'autres métaux dits lourds dont la présence est notamment liée à l'industrie.

L’ozone (O3) : c’est le chef de file des polluants photochimiques se formant secondairement par action des rayonsultraviolets du soleil sur les polluants primaires comme les oxydes d’azote, les hydrocarbures.On parle ici d’ozone troposphérique (la troposphère est la couche d'air dans laquelle nous vivons ).C’est un gaz très irritant. Il réduit la fonction respiratoire, notamment des enfants. Il crée des symptômesd’irritation des yeux, de la gorge et des bronches, augmente la réaction inflammatoire des bronches et aggrave lamaladie asthmatique.Le syndrome du smog oxydant (brouillard de pollution contenant de l'ozone ) consiste en une irritation des yeux etdu nez avec une altération de la fonction respiratoire.

Note: La réactivité des personnes à ces polluants est très variable d'un individu à un autre.

II) LA SENSIBILITE INDIVIDUELLE ET LES MALADIES PRÉEXISTANTES

La grande majorité des personnes ne vont heureusement rien ressentir pour les niveaux de pollutionatmosphérique habituellement présents dans les villes. Mais, pour un même niveau de pollution, certainespersonnes peuvent voir leur santé s’altérer soit parce qu’elles sont fragiles, soit parce qu’elles sont exposées àd’autres pollutions qui vont aggraver l’effet de la pollution atmosphérique.Il s’agit :-des enfants-des personnes âgées-des femmes enceintes et de leur fœtus,-des cardiaques, des insuffisants respiratoires, des asthmatiques et des bronchitiques chroniques,-des fumeurs.

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L’effet d’une exposition à l’ozone est cliniquement plus important chez les asthmatiques. De plus, il semble,qu'une préexposition à l’ozone soit un facteur déclenchant des crises d’asthme.

III) LA DOSE REÇUE

Les effets dépendent des expositions et de la dose.

Pour qu’un effet sur la santé se produise, il faut que les polluants pénètrent dans l’organisme.La dose mesurée dans l’environnement est différente de la dose absorbée, elle-même différente de la dose présentedans l'organisme ou les cellules où se produit l’effet.Les effets de la pollution sont d’autant plus importants que la dose de polluant et la durée d'exposition augmente.

la dose reçue par un organisme dépend de trois facteurs :

La concentration des polluants dans l’atmosphère . Ainsi les automobilistes, les cyclistes, les agents de lacirculation, les enfants, qui sont au plus près des pots d’échappement des véhicules, reçoivent une dose élevée.Dans certaines rues protégées du vent, les niveaux de polluants peuvent aussi être plus importants.

-La durée de l’exposition . Habituellement les citadins passent plus de 80% de leur temps à l’intérieur des locauxou dans les transports. Mais les personnes qui travaillent dehors ou qui passent beaucoup de temps à l’extérieursont plus exposées.

-L’activité physique. L’effort physique s’accompagne d’une augmentation de la ventilation des poumons etdonc de la quantité de polluants introduits dans l’organisme. Lors d’un effort physique important la quantité d'airinhalée passe de 12-15 litres à 100 litres par minute.

Il n’est pas possible actuellement de définir un seuil au-dessous duquel toute la population serait protégéedes effets de la pollution atmosphérique. Pour l’instant on considère que la courbe de dose réponse est linéairec’est-à-dire que la moindre dose inhalée donne un effet.

La notion d’exposition pose le problème de la mesure des niveaux de pollution. Pour l’instant l’évaluation del’exposition est habituellement réduite à quatre catégories de mesures :

-1) Les mesures de polluants à l’intérieur des enceintes industrielles où la surveillance est stricte du fait del'application d'une réglementation sévère. Il est d’ailleurs parfois paradoxal de voir le même individu suivre desprécautions strictes en manipulant certains produits dans un cadre professionnel et ne plus avoir la même vigilancequand il manipule le même produit en bricolant chez lui.

-2) Les mesures de polluants à l’intérieur des locaux, mesures qui ne sont pas encore systématiques. Or, on saitqu’aux pollutions qui viennent de l’extérieur s'ajoutent d’autres pollutions comme celle liée au tabagisme passifpar exemple.

-3) Les mesures de pollution urbaine dites de fond qui se situent loin de toutes sources ponctuelles d’émission.Les niveaux enregistrés sont relativement bas mais ils correspondent au niveau auquel est soumis l’ensemble de lapopulation. Ces valeurs représentent donc des données tout à fait adaptées à l'évaluation du risque sanitairepuisque l’ensemble des habitants d’une agglomération respire cette pollution.

-4) Les mesures de pollution de proximité lorsque l’analyseur est situé sous l’influence d’un panache decheminée d’usine ou à proximité d’une voie de communication fréquentée. Les niveaux de pollution ainsienregistrés sont plus élevés que ceux mesurés pour la pollution urbaine dite de fond. Ils représentent un risquepartagé par une minorité d’habitants en sachant que la représentativité spatiale d’une station est toujours difficile àévaluer.

Pour mieux cerner la notion d’exposition individuelle. Il conviendrait d'affiner la connaissance de l'exposition desindividus en fonction de leur emploi du temps et de l'ensemble des différentes doses reçues.

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MORTALITE PAR MALADIE DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE

ORS NORD - PAS DE CALAIS Mars 1998

Les cartes ci-dessus présentent la mortalité par maladies de l’appareil respiratoire, dans les cantons de laCommunauté Urbaine de Lille, sur la période 1988-1992. Elles ont été établies par l’Observatoire régional de lasanté Nord - Pas-de-Calais, à partir des données de mortalité, fournies par le Service commun n°8 de l’INSERM,et des données de population du recensement de 1990, fournies par l’INSEE.L’indice présenté est l’indice comparatif de mortalité (Icm): c’est le ratio du nombre de décès observés danschaque canton, sur le nombre de décès qui aurait été observés si les taux de mortalité par âge du canton étaientidentiques à ceux de l’ensemble de la population française. Il permet de comparer la mortalité du canton considéréà la moyenne française, en tenant compte des différences de structure par âge.L’approche utilisée a un objectif descriptif et ne permet pas bien entendu de tirer de conclusion sur les liens entrequalité de l’air et mortalité : ceci nécessiterait une approche spécifique. On observe, chez les hommes, unemortalité significativement plus élevée que la moyenne française dans la majorité des cantons de la CommunautéUrbaine de Lille. Les résultats des femmes sont moins nets et ne permettent pas de conclusion tranchée.Ces résultats témoignent d’une vulnérabilité particulière de la population masculine de la Communauté urbaine deLille, en ce qui concerne la pathologie de l’appareil respiratoire: la discordance observée entre les 2 sexes suggèrel’action de facteurs de risques propres au sexe masculin, parmi lesquels il convient d’évoquer les facteursprofessionnels liés au milieu de travail, à la consommation de tabac…

ORS NORD - PAS DE CALAIS Mars 1998

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Un exemple d’étude sur les populations sensibles :La cartographie de la qualité de l’air à partir

de l’observation des lichens.

(AREMA Lille Métropole, Observatoire Communautaire de l’Environnement,Faculté des Sciences Pharmaceutiques de Lille

Avril 1995)

CONCLUSION DE L’ETUDE

L’étude de la qualité de l’air à partir de l’observation des lichens permet de valider les choixd’implantation de certains capteurs (les sites urbains et certains sites périphériques commeHalluin ou Wervicq-Sud).Les résultats sont rassurants pour la zone rurale entourant l’agglomération puisque sontidentifiés de nombreux sites de bonne qualité de l’air.

L’évaluation de la qualité globale de l’air à partir de l’observation des lichens pourra êtrereproduite à un intervalle de temps déterminé (par exemple tous les 5 ans) pour apprécier sonévolution. La carte dressée lors de la présente étude tient lieu de référence, de par sa précision.

La surveillance de la qualité de l’air par un réseau automatique et celle par l’observationdes lichens sont complémentaires.La mesure physico-chimique concerne quelques paramètres traceurs de pollution. C’estsouvent une mesure quasi-instantanée.La mesure biologique est globale et tient compte de l’effet de la synergie des polluants sur lamatière vivante (même si les lichens sont reconnus comme étant très sensibles à la pollutionsoufrée). L’évolution de la qualité de l’air par cette méthode s’apprécie sur le long terme.

Cette étude nous permet de connaître globalement la qualité de l’air dans les zones rurales de laCommunauté Urbaine de Lille, secteurs où, compte-tenu des objectifs de mesure du réseau(densité et sources de pollution importante) aucune station n’est envisagée.

Enfin, il est à noter que l’acquis obtenu au niveau de cette étude a permis aux différentspartenaires (AREMA Lille-Métropole, Observatoire Communautaire de l’Environnement,Faculté des Sciences Pharmaceutiques de Lille) de répondre à un appel d’offre européenportant sur un projet-pilote d’utilisation de bioindicateurs de la pollution atmosphérique enzone urbaine.

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ETUDE EUROPEENNE DE BIOINDICATION VEGETALE A LILLE

L’Union Européenne a proposé de tester à titre de pilote l’utilisation de bioindicateurs commeinstruments de surveillance de la qualité de l’air en milieu urbain dans 10 villes test en Europe,réparties entre le nord, le centre et le sud de l’Europe. Ces villes ont été sélectionnées par laCommission, et ont mis en place et géré pendant une période de six mois, de mai à octobre1996, un réseau de bioindicateurs. Lille Métropole Communauté Urbaine a été retenue pour laFrance.

La bioindication consiste à utiliser des organismes vivants en tant qu’organismes de contrôlequi permettent de déterminer qualitativement et quantitativement la présence de composés«toxiques» dans l’environnement. Ils sont utilisés pour déceler la présence de polluants etcartographier les zones polluées.

Les bioindicateurs peuvent aider à détecter la présence d’un polluant, longtemps avant qu’iln’atteigne une concentration toxique pour l’homme. Le recours à ceux-ci s’avère donc utilepour estimer les risques, comparer les niveaux de pollution de l’air (et notamment apprécierl’efficacité des mesures antipollution) et pour délimiter les zones les plus atteintes. Cettesurveillance de la pollution atmosphérique à l’aide d’organismes bioindicateurs estcomplémentaire des moyens classiques (méthodes physico-chimiques) de détection etd’analyse.

Les plantes bioindicatrices utilisées

Les plantes bioindicatrices utilisées servent à identifier la présence des polluants classiquesmesurés par le réseau de surveillance de la qualité de l’air (SO2, NO2, O3) mais aussi despolluants non encore mesurés systématiquement et qui sont cités dans la directive européennede septembre 1996 (HAP, métaux lourds).Ce sont : le tabac comme bioindicateur de l’ozone

la luzerne comme bioindicateur du dioxyde de soufre (SO2)le ray-grass bioaccumulateur de métaux lourdsle chou bioaccumulateur des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

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Equipement du réseau de bioindication

Le tableau suivant indique la configuration du réseau formé par les stations de bioindication enindiquant l’adresse de la station et les bioindicateurs présents sur place.

Nom de la station Code Adresse Plantes présentesVauban C01S01 jardin Vauban Lille Ray grass Luzerne TabacFives C01S02 Ecole Lakanal

125, rue du Long PotLille

Ray grass Luzerne Tabac Chou

Faidherbe C01S03 Lycée Faidherberue Armand CarrelLille

Ray grass Luzerne Tabac Chou

Haubourdin C01S04 Centre d’Action Sociale74 rue Sadi Carnot

Ray grass Luzerne Tabac

Seclin C01S05 Cimetière Burgaultrue Louis Larchez

Ray grass Luzerne Tabac

Marcq en Baroeul C01S06 Centre Technique Municipalroute de Menin

Ray grass Luzerne Tabac Chou

Tourcoing C01S07 Verger MunicipalJardin de la Croix RougeRue Lamartine

Ray grass Luzerne Tabac

Bondues C01S08 Ecole Van der MeerschAvenue Coquinage

Ray grass Luzerne Tabac Chou

Genech C01S09 Institut Agricole Ray grass Luzerne Tabac

Réponse des plantes

L’effet de l’ozone sur le tabac se caractérise par l’apparition de petites lésions nombreuses à lasurface de la feuille. Les nécroses sont d’abord blanc ivoire mais peuvent devenir gris clair ounoires lorsque les tissus sèchent. Des périodes successives de pollution entraînent l’apparitionde nouvelles nécroses sur les tissus sains de nouvelles feuilles ainsi que sur les feuilles plusanciennes.Dans l’ensemble, on note une réaction des plantes vis-à-vis de l’ozone. l’aspect qualitatif estdonc vérifié. Néanmoins, le tabac reste sensible à son environnement immédiat, ce qui entraînedes différences de comportement d’un site à l’autre.

La luzerne en tant que bioindicateur du dioxyde de soufre, n’a pas donné de réponse décelable.Les teneurs présentes dans l’air ne sont donc pas suffisantes pour agir au niveau de la plante.

Le ray-grass est utilisé pour la détection de As, Cd, Cr, Cu, Fe, Mn, Ni, Pb, Hg et Zn . Lamesure est effectuée par dosage après collecte d’un échantillon. Cela a permis de déterminerplusieurs classes de métaux selon leur concentration. Les plus fréquents sont le fer, lemanganèse, le zinc et le cuivre. Viennent ensuite le chrome, le nickel, le plomb. Les élémentsen faible concentration sont l’arsenic, le cadmium, le mercure et sélénium.Un traitement des données a été effectué en corrélant les mesures obtenues avec la direction desvents. Ceci a mis en évidence les principaux émetteurs fixes que sont les usines d’incinération,les ateliers SNCF.

Les HAP ont été recherchés en utilisant le chou. Les résultats obtenus indiquent des teneursplutôt faibles de ces composés. Mais la plante utilisée n’était peut-être pas la meilleure pour cegenre de détection.

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Partie 3

Dispositif de surveillancede la qualité de l’air

Bilan de la qualité de l’air

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Atmo Nord – Pas de Calais, le réseau agréé pour la surveillance de la qualité de l’air,devient votre interlocuteur en Nord – Pas de Calais

Rappel de l’historique de la création d’Atmo Nord – Pas de Calais :

Le 05 Février 2004 : Signature des statuts de la Fédération Atmo Nord-Pas de Calais, àl’initiative des quatre Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air du Nord-Pas de Calais, de la Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et del’Environnement (DRIRE) et de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie(ADEME).

Cette Fédération regroupe les quatre associations du Nord – Pas de Calais : AREMA LilleMétropole, AREMARTOIS, AREMASSE et OPAL’AIR.

Elle a pour vocation de :

répondre et anticiper les réglementations françaises et européennes en matière desurveillance de la qualité de l’air,

optimiser le fonctionnement technique et administratif du dispositif régional,diversifier, élargir et pérenniser les sources de financement,développer de nouvelles missions et notamment auprès des collectivités locales

(Aménagement du territoire).

Au 1er janvier 2005, date du démarrage opérationnel, ATMO Nord – Pas de Calais secompose d’un effectif de 33 personnes organisé en services :

ADMINISTRATIF ET FINANCIER / RESSOURCES HUMAINESRue du Pont de Pierre – BP 7859820 GRAVELINES [email protected] ou [email protected]

COMMUNICATIONZone d’Activités de Prouvy Rouvignies – BP 80059309 VALENCIENNES CEDEX [email protected]

ETUDES / RECHERCHE & DEVELOPPEMENTCentre Jean MonnetAvenue de Paris62400 BETHUNE [email protected]

TECHNIQUE ET METROLOGIE189, boulevard de la Liberté59000 LILLE [email protected]

Nord - Pas de CalaisFédération Régionale pour la Surveillance de la Qualité de l’Air en Nord – Pas de CalaisWorld Trade Center Lille – 299 boulevard de Leeds – 59777 EURALILLE –Internet : atmo-npdc.fr – E-mail : [email protected]

MISSIONS PRINCIPALES :

SURVEILLER : mesurer, connaître et ETUDIERles niveaux de pollution de l’air.

INFORMER en permanence sur l’état de la qualitéde l’air et AVERTIR en cas d’épisode de pollutionatmosphérique ;

PREVENIR : définir les différentes sourcesde pollution et les mécanismes de transport despolluants et sensibiliser les citoyens à l’influence deleurs comportements quotidiens sur la qualité del’air.

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AREMA Lille Métropole

Association pour la mise en œuvre du Réseau d’Etude, de Mesure et d’Alertepour la prévention de la pollution atmosphérique

dans l’Arrondissement de Lille

LA SURVEILLANCE DE L’AIR : UNE NECESSITE

La métropole lilloise se caractérise comme toute grande agglomération, par l’imbrication d’untissu industriel important mais surtout d’une population très dense : dans la CommunautéUrbaine de Lille, plus d’un million d’habitants sont répartis sur 600 km2.Les grandes sources de pollution atmosphérique (automobiles, industrie, chauffage, …) ysont donc fortement présentes.

Aussi en 1979, l’Etat, la Communauté Urbaine de Lille, la Chambre de Commerce etd’Industrie de Lille Roubaix Tourcoing, et les associations se sont regroupées pour créer unréseau automatique de surveillance de la pollution atmosphérique : l’AREMA Lille RoubaixTourcoing (désormais AREMA Lille Métropole depuis l’extension en avril 1999 de sa zonede surveillance de la Communauté Urbaine de Lille à l’Arrondissement de Lille).

Le 05 février 2004, les quatre associations de la région Nord – Pas de Calais, dont AREMALille Métropole, se sont fédérées pour mutualiser leurs moyens et optimiser ainsi lefonctionnement technique et administratif du dispositif de surveillance de la qualité de l’air etdévelopper de nouvelles missions. Toutefois, les associations locales subsistent pour garantirla proximité territoriale des activités de surveillance.

L’AREMA Lille Métropole, déclinaison locale d’ATMO Nord – Pas de Calais, constituedonc un excellent exemple de concertation en matière d’Environnement puisqu’elle regroupel’ensemble des partenaires concernés par les problèmes de la qualité de l’air :

Les services de l’Etat et de l’ADEME : Préfet de la Région Nord – Pas-de-CalaisPréfet du NordDRIRE, DIREN, ADEME, DDE, DDASS

Les Collectivités Territoriales : La Communauté Urbaine de LilleConseil Régional, Conseil Général du NordSIVOM, autres

Au titre des activités contribuant à l’émission de substances surveillées :La Chambre de Commerce et d’Industrie de Lille MétropoleLa Chambre de Commerce et d’Industrie d’Armentières – HazebrouckReprésentants de la profession des transportsEntreprises cotisant à la TGAP au titre de l’air

Les associations agréées par l’Etat de protection de l’environnement, de consommateurs,des professions de santé ainsi que des personnalités qualifiées :

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APPA, Nord-Nature, Institut Pasteur de Lille, Centre AntiPoison, Facultéde Pharmacie de Lille II, Confédération Syndicale du Cadre de Vie

Depuis 1985, une taxe parafiscale en fonction des tonnages des rejets en certains polluants aété imposée aux industriels. Les sommes reçues ont permis de couvrir une part importante desinvestissements réalisés par le réseau. Cette taxe est gérée, depuis l’année 2000, par le servicedes Douanes à Nice.

MISSIONS

Comme les quarante et un autres réseaux agréés par le Ministère de l’Ecologie et duDéveloppement Durable, ATMO Nord – Pas de Calais, dont l’AREMA Lille Métropole est unmembre fondateur, est une structure associative de type loi 1901 dont le but est de gérer leréseau automatique de mesure de la pollution atmosphérique sur la zone géographiqueconcernée (région Nord – Pas de Calais).

DES OBJECTIFS MULTIPLES

SurveillerUn réseau informatisé permet de surveiller en continu les concentrations des polluantsmesurés dans les stations de mesure automatique.

InformerInformer, c’est porter à la connaissance de tous les mesures relevées mais aussi alerter en casd’épisode de pollution.

EtudierL’analyse des informations et la collaboration avec les différents partenaires alimentent laconnaissance tant géographique que temporelle de la pollution de l’air et contribue à l’effortde diminution de celle-ci.Quelques exemples d’études réalisées ou en cours : cartographie de la répartition despolluants, la mise en évidence de l’effet de la pollution atmosphérique sur la santé via desétudes épidémiologiques menées par la Cellule Inter Régionale d’Epidémiologie, l’intérêt dela bioindication, la mesure des pesticides…

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LE RESEAU ACTUEL (au 1er janvier 2006)

Actuellement, l’agglomération est surveillée par 18 stations automatiques comptant au total 51appareils. Aux analyseurs de dioxyde de soufre (au nombre de 12) s’est ajouté une partimportante d’analyseurs d’oxydes d’azote (16). Les autres polluants mesurés sont l’ozone (10), lespoussières en suspension (7), le monoxyde de carbone (4) et les BTX (Benzène/Toluène/Xylènes)(2). Des prélèvements de poussières sont réalisés en permanence pour l’analyse des métaux (2) etHAP(2).

Aux stations d’analyses de polluants s’ajoute 1 balise de radioactivité et 2 stations demétéorologie qui mesurent vitesse et direction du vent, température, et humidité. Complémentsindispensables aux mesures de pollution, elles permettent d’en localiser l’origine géographique.

Il existe trois sortes de stations dans l’agglomération lilloise définies par le type de pollution quel’on veut mesurer. Les stations sont surtout implantées dans les zones les plus densément peuplées. Leuréquipement diffère selon le tissu industriel et routier ainsi que de la densité de population.

Station urbaine de fond : cette station se trouve en milieu urbain et est éloignée de sources spécifiquesde pollution. Elle est représentative de la qualité de l’air ambiant sur l’agglomération.

Station rurale de fond : cette station se trouve en milieu rural proche des zones faiblement habitées. Ellepermet de mesurer les polluants secondaires qui se forment par réaction chimique en périphérie desagglomérations.

Station de proximité : cette station urbaine mesure la pollution aux abords d’une source ponctuelle et/ouspécifique (industrie, trafic routiers...). Elle n’est représentative que de son environnement proche .

Balise de radioactivité

Implantation desstationsautomatiques desurveillance de laqualité de l’aird’ATMO Nord – Pasde Calais au 1er

janvier 2006

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STATIONS TYPE * SO2 NOx Ozone CO COV PS** SITESLILLE LIBERTE trafic BTX Bd de la Liberté - LilleLILLE PASTEUR trafic Bd Louis XIV - Lille

ROUBAIX SERRES trafic Quai de Gand - RoubaixLILLE FAIDHERBE trafic, prox indus Rue Carrel - Lille

LILLE FIVES urbaine de fond Rue Dupuytren - LilleTOURCOING urbaine de fond Rue de la Bienfaisance

ROUBAIX Centre urbaine de fond Rue du ChâteauVILLENEUVE D’ASCQ urbaine de fond BTX Rue OffenbachMARCQ EN BAROEUL urbaine de fond Route de Menin

ARMENTIERES urbaine de fond Quai de BeauvaisLOMME urbaine de fond Rue Bailleux

HAUBOURDIN urbaine de fond, prox indus Rue Sadi CarnotWERVICQ-SUD rurale de fond, prox indus Route de Linselles

HALLUIN rurale de fond Rue du Triez CaillouxBAISIEUX rurale de fond Rue des écolesSALOME rurale de fond Rue Pasteur

LA BASSEE Station d’observation Route de LensLILLE Balise de radioactivité Hôtel de la CUDL

Localisation et principales caractéristiques des stations automatiques de l’AREMA LM au 1er juin 2004

Stations Météo : Hotel de la CUDL : Température, vitesse et direction du vent et gradient verticalTourcoing : vitesse et direction du vent

* La typologie des stations peut évoluer dans le temps** PS : Poussières en Suspension inférieures à 10 micromètres = partie inhalable par l’appareil respiratoire + PM2.5 à Lomme et Lille Faidherbe

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FONCTIONNEMENT DU RESEAU DU PRELEVEMENT AU POSTE CENTRAL

SO2

NOx

COVT

O3

acquisition

Station 1

Stations 2, 3, 4,...

Poste central

air

COMMUNICATION,INFORMATION

Répondeur03 20 57 21 98

BDQAADEME

BULLETIN

MESURE 24H/24COLLECTE ET TRAITEMENT

DES DONNEES

www.airdesbeffrois.org

MEDIAS

L’air extérieur est aspiré au niveau de la tête de prélèvement à l’aide d’une pompe jusqu’àl’analyseur. Les analyseurs, caractéristiques d’un seul polluant, effectuent une analyse en continu24H/24H.Ils sont reliés à un système d’acquisition local qui effectue la moyenne des mesures sur un quartd’heure. Ce système stocke les données et les transfère par ligne téléphonique au poste central. Lesdonnées Quart Horaire ne sont transmises au poste central par l’analyseur que si le taux dereprésentativité est d’au moins 75% (l’analyseur doit disposer de ¾ des données pour calculer lamoyenne Quart Horaire).

Le poste central archive les données en vue d’un traitement statistique. Cependant certainesdonnées peuvent faire l’objet d’invalidation manuelle par le technicien chargé de la maintenancedes stations. Les causes d’invalidation sont multiples (pic d’étalonnage des analyseurs,dysfonctionnement d’un analyseur...).

Les données brutes Quart Horaire sont ensuite agrégées en moyennes horaires, journalières,mensuelles ou encore annuelles. Ces moyennes sont comparées aux valeurs limites et guides desdirectives européennes et aux recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de laSanté).

Par ailleurs en cas de dépassement de seuils définis par arrêté préfectoral, les stations envoient unmessage d’alerte au poste central et sur l’alphapage porté par la personne d’astreinte. Aprèsvalidation, l’information est alors transmise aux instances locales.

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EVOLUTION GLOBALE DE LA QUALITE DE L’AIR

Les émissions de dioxyde de soufre, polluant indicateur de la pollution industrielle, ontnettement diminué entre les années 1980 et 1993 suite à la cessation d’activités industrielles(sidérurgie, textile), au remplacement de la fourniture d’énergie thermique par l’énergienucléaire et à l’amélioration des systèmes de retraitement des fumées.

Simultanément, cette mutation industrielle a provoqué une augmentation du trafic routier. Ceteffet est net sur l’agglomération lilloise puisque le secteur industriel a perdu la moitié de sesemplois entre 1975 et 1991 alors que le nombre d’actifs a augmenté. La part de la pollutiondue à la pollution automobile s’est donc accrue (73% des émissions d’oxydes d’azote étantdus aux transports).

Les teneurs en dioxyde de soufre dans l’air ont été réduites de plus de 50% entre 1996 et2000. Elles sont stables à partir de 2000 jusque 2003 : la diésélisation croissante du parc et lechauffage domestique (en relation avec la densité de population) peuvent expliquer cettestabilité.

Les moyennes des oxydes d’azote, indicateurs de la pollution due aux transports s’élèventlentement depuis 1994 et en 1996, les valeurs guides européennes ont été dépassées sur 3stations. L’orientation à la baisse observable entre 1997 et 1999 n’est pas confirmée par lesannées postérieures. On ne peut pas dégager de tendance nette. Par contre, des épisodes aigusconduisant au franchissement du seuil d’information ont été mesurés en 2001 et 2003.L’amélioration indéniable des rejets des véhicules pris individuellement est compensée parl’augmentation du trafic routier.

La pollution photochimique est présente également dans le Nord. Après des moyennesannuelles relativement faibles observées en 1996 et 1997, les concentrations ambiantes sontremontées à partir de 1998 et depuis, on observe une stabilité des niveaux moyens. Desépisodes aigus sont régulièrement mesurés l’été et l’année 2003 a présenté un nombre defranchissement du seuil d’information aussi important que les cinq années précédentes.

La qualité de l’air peut se résumer en utilisant l’indice ATMO. La répartition de l’indice toutau long de l’année montre que la qualité de l’air est la plus souvent bonne (82% d’indiceinférieur ou égal à 4 en 1997) grâce à une météorologie et une topographie favorables. Unemauvaise qualité de l’air a en revanche été rencontrée pendant 17 jours en 1995, 5 joursen 1996 et 14 jours en 1997 (indices 7 et 8). Le principal polluant responsable de l’indiceATMO est l’ozone. Deux tiers des indices peuvent lui être attribués. D’avril à mi-septembre ilest presque l’unique responsable. A l’inverse, le dioxyde de soufre n’est responsable del’indice que dans 10% des cas, principalement en hiver. En 2002 et 2003, on relève 88% et76% de jours avec un indice inférieur ou égal à 3. Une mauvaise qualité de l’air a étémesurée pendant 2 jours en 2002 et 24 jours en 2003.

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LES VALEURS DE REFERENCE EN QUALITE DE L’AIR AMBIANT

Les Directives Européennes

Il existe en France, une réglementation en matière de qualité de l’air ambiantdistincte, complémentaire, de la législation relative au contrôle des émissions depolluants dans l’atmosphère (législation des installations classées pour laprotection de l’environnement, législation relative à la qualité des combustibles etcarburants, etc… ).

Elle s’appuie sur les Directives Européennes qui fixent des seuils deconcentration, dans l’air ambiant, à ne pas dépasser pour certains polluants.Ces Directives sont elles mêmes établies, entre autres, à partir desrecommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Directive 1999/30/CE du 22 avril 1999 relative à la définition de valeurslimites pour le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote, les particules et leplomb dans l’air ambiant.

Directive 2000/69/CE du 16 Novembre 2000 concernant les valeurslimites pour le benzène et le monoxyde de Carbone dans l’air ambiant.

Directive 2002/3/CE du 12 février 2002 relative à l’Ozone dans l’airambiant,

Directive 2001/81/CE du 23 octobre 2001 fixant des plafonds d’émissionnationaux pour certains polluants atmosphériques.

Les deux premières directives définissent des valeurs limites et des seuils d’alerte.

Les valeurs limites correspondent à des niveaux fixés sur la base de connaissancesscientifiques, dans le but d’éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur lasanté humaine et/ou l’environnement dans son ensemble, à atteindre dans un délaidonné (année civile, année tropique ou hiver). Elles font référence à desparamètres statistiques qui, in fine, « autorisent » un nombre de dépassementhoraires ou journaliers sur la période de référence.Les seuils d’alerte correspondent à des niveaux de concentration de polluants dansl’atmosphère au-delà desquels, une exposition de courte durée présente un risquepour la santé ou l’environnement.

Ces deux directives sont venues abroger les précédentes directives relatives à cesdifférents polluants. Néanmoins, pour certains d’entre eux, des valeurs limitessubsistent de ces anciennes directives, et sont donc toujours en vigueur. C’estnotamment le cas pour le dioxyde de soufre, les fumées noires et le dioxyded’azote. On ne peut donc omettre de les répertorier également ici :

- la directive 80/779/CEE du 15 juillet 1980, modifiée en 1999(89/427/CEE du 21 juin 1989), relative à la pollution de l’air parl’anhydride sulfureux (SO2) et les poussières.

- la directive 85/203/CEE du 7 mars 1985 relative à la pollution de l’airpar le dioxyde d’azote.

La dernière directive citée ci-dessus et relative à l’ozone ne fixe pas de valeurlimite à proprement parlé mais des valeurs cibles et des objectifs à long terme.

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En outre c’est la seule directive européenne à établir un seuil d’information en plus d’unseuil d’alerte à la population en cas de pointe de pollution photochimique.Cette récente directive, comme les deux autres, n’a pas totalement abrogé la précédentedirective « ozone ». Certaines valeurs guides donc, édictées par la directive 92/72/CEEdu 21 septembre 1992, sont toujours en vigueur.Les tableaux qui suivent présentent, par polluant, les normes (valeurs limites et seuilsd’alerte) de l’union européenne d’après les directives en vigueur citées ci-dessus.Les valeurs limites qui y figurent en italique sont les valeurs qui subsistent deprécédentes directives comme il a été précisé plus haut. Les directives alors concernéessont mentionnées dans les tableaux.

Les définitions ci-dessous permettront d’interpréter les tableaux suivants.

Les valeurs portent généralement sur des périodes temporelles de 365 jours :

l’année tropique pour le dioxyde de soufre et les poussières en suspensionsoit l’année qui débute le 1er Avril d’une année et s’achève au 31 Mars del’année suivante (pour ces 2 polluants, les Directives Européennes portent aussisur l’hiver, soit du 1er Octobre d’une année au 31 Mars de l’année suivante),

l’année civile pour le dioxyde d’azote.

Ce n’est qu’à l’issue de ces périodes de référence que l’on peut indiquer si lesDirectives ont ou n’ont pas été respectées.

Pour l’ozone, elles portent sur l’heure ou sur des périodes de 8 heures.

Les Directives européennes s’intéressent à diverses valeurs calculées à partir desdonnées recueillies sur la période de référence :

la moyenne

le percentile 50 : valeur en dessous de laquelle se situe la moitié des donnéesrecueillies encore appelé médiane,

le percentile 98 : valeur en dessous de laquelle se situent 98% des donnéesrecueillies ou encore, valeur qui n’a été dépassée que 2% du temps pendant lapériode considérée (année tropique, année civile ou période hivernale).

Les Directives fixent deux sortes de seuils :

des valeurs guides : seuils destinés à la prévention à long terme en matière desanté et de protection de l’environnement,

des valeurs limites : seuils à ne pas dépasser en vue de protéger notamment lasanté de l’homme.

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Dioxyde de soufre (SO2)

A- Valeurs limites

Période Valeur Nombre dedépassements autorisés

Marge de dépassement Date où la valeur limitedoit être respectée

1-valeur limite horaire pourla protection de la santé

humaine1 heure 350 µg/m3 24 fois par année civile

150 µg/m3 à l’entrée envigueur diminuant le

01/01/2001 et ensuite tousles ans par tranches égale

pour atteindre 0% le01/01/2005

1er janvier 2005

2-valeur limite journalièrepour la protection de la santé

humaine24 heures 125 µg/m3 3 fois par année civile 1er janvier 2005

3-valeur limite pour laprotection des écosystèmes

année civile ethiver 20 µg/m3 19 juillet 2001

Période Valeurtes horaire pour la protection de la santé

humaine (valable jusqu’en 2004)Percentile 50 des moyennes journalières

annéetropique 80 µg/m3

Percentile 98 des moyennes journalières annéetropique 250 µg/m3

Precentile 50 des moyennes journalières hiver 130 µg/m3

Valeurs limites toujours en vigueur d’après ladirective 80/779/CEE du 15 juillet 1980

B- Seuil d’alerte:500 µg/m3 relevés sur 3 heures consécutives dans des lieux représentatifs de laqualité de l’air sur au moins 100 km2 ou une zone ou agglomération entière, laplus petite surface étant retenue.

Fumées noires (FN)Valeurs limites

Période Valeurlimite horaire pour la protection de la santé

humaine (valable jusqu’en 2004)Percentile 50 des moyennes journalières

annéetropique 80 µg/m3

Percentile 98 des moyennes journalières annéetropique 250 µg/m3

Percentile 50 des moyennes journalières hiver 130 µg/m3

Valeurs limites toujours en vigueur d’après la directive80/779/CEE du 15 juillet 1980

Dioxyde d’azote (NO2) et oxydes d’azote (NOx)

A- Valeurs limites

Période ValeurNombre de

dépassements autorisés

Marge de dépassement

Date où lavaleurlimite

doit êtrerespectée

1-valeur limite horaire pour la protectionde la santé humaine 1 heure 200 µg/m3 18 fois par

année civile

50 % lors de l’entrée en vigueurdiminuant le 01/01/2001 et ensuite tousles ans par tranche égale pour atteindre

0% le 01/01/2010

1er janvier2010

2-valeur limite journalière pour laprotection de la santé humaine 24 heures 40 µg/m3

NO2

50 % lors de l’entrée en vigueurdiminuant le 01/01/2001 et ensuite tousles ans par tranche égale pour atteindre

0% le 01/01/2010

1er janvier2010

3-valeur limite pour la protection desécosystèmes

année civile ethiver

20 µg/m3

NOx (équivNO2)

19 juillet2001

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Période Valeurvaleur limite horaire pour la protectionde la santé humaine (valable jusqu’en

2009)Percentile 98 des concentrations

journalières

année civile 80 µg/m3

Valeurs limites toujours en vigueur d’après la directive85/203/CEE du 27 mars 1985

B- Valeurs seuils

400 µg/m3 relevés sur 3 heures consécutives, dans des lieux représentatifs de laqualité de l’air sur au moins 100 km ou une zone ou agglomération entière, la pluspetite surface étant retenue.

Particules (PM10)

Valeurs limites

Période ValeurNombre de

dépassementsautorisés

Marge de dépassement

Date où lavaleurlimite

doit êtrerespectée

Phase 1

1-valeur limite journalière pour laprotection de la santé humaine 24 heures 50 µg/m3

PM1035 fois par année

civile

50 % lors de l’entrée en vigueurdiminuant le 01/01/2001 et ensuitetous les ans par tranche égale pour

atteindre 0% le 01/01/2005

1er janvier2005

2-valeur limite annuelle pour laprotection de la santé humaine

année civile 40 µg/m3

PM10

50 % lors de l’entrée en vigueurdiminuant le 01/01/2001 et ensuitetous les ans par tranche égale pour

atteindre 0% le 01/01/2005

1er janvier2015

Phase 21-valeur limite journalière pour la

protection de la santé humaine24 heures 50 µg/m3

PM107 fois par année

civile1er janvier

20102-valeur limite annuelle pour laprotection de la santé humaine

année civile 20 µg/m3

PM101er janvier

2010

Plomb

Valeurs limites

Période ValeurNombre de

dépassementsautorisés

Marge de dépassement

Date où lavaleur limite

doit êtrerespectée

valeur limite annuelle pour la protectionde la santé humaine année civile 0,50 µg/m3

100 % lors de l’entrée en vigueurdiminuant le 01/01/2001 et

ensuite tous les ans par trancheégale pour atteindre 0% le

01/01/2005

ou d’ici le 1er janvier 2010 àproximité immédiate de sources

spécifiques qui sont notifiées à laCommission

1er janvier2005

ou le 1er

janvier 2010 àproximité de

sourcesindustrielles

spécifiques…Dans ces cas,

valeurlimite=1µg/m

3 à compterdu 01/01/2005

Page 68: Plan de Protection de l’Atmosphère sur l’agglomération lilloise · 2 Préambule L’article L. 222-4 du code de l’environnement (section 2 du chapitre 2 du titre 2 : air et

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Benzène

Valeur limite

Période ValeurNombre de

dépassementsautorisés

Marge de dépassement

Date où lavaleurlimite

doit êtrerespectée

valeur limite annuelle pour la protectionde la santé humaine

année civile 5 µg/m3

5 µg/m3 le 13 décembre 2000diminuant le 01/01/2006 et ensuite

tous les ans de 1 µg/m3 pouratteindre 0% le 01/01/2010

1er janvier2010

Monoxyde de carbone (CO)

Valeur limite

Période ValeurNombre de

dépassementsautorisés

Marge de dépassement

Date où lavaleurlimite

doit êtrerespectée

valeur limite annuelle pour la protectionde la santé humaine 8 heures 10 mg/m3

6 µg/m3 le 13 décembre 2000diminuant le 01/01/2006 et ensuite

tous les ans de 2 µg/m3 pouratteindre 0% le 01/01/2010

1er janvier2010

Ozone (O3)

A- Valeurs cibles

Période Valeur Nombre de dépassementsautorisés Marge de dépassement

Date où lavaleurlimite

doit êtrerespectée

1-valeur cible sur 8 heures pour laprotection de la santé humaine

8 heures 120 µg/m3 25 jours par an moyennecalculée sur 3 ans

1er janvier2010 (*)

2-valeur cible pour la protection de lavégétation

AOT40mai-juillet

8h-20h

18 000µg/m3

moyennecalculée sur

5 ans

1er janvier2010 (*)

(*) 2010 sera la première année où les valeurs cibles seront évaluées, sur les 3 ou 5 années suivantes

B- Objectifs à long terme

Période Valeur Nombre de dépassementsautorisés Marge de dépassement

Date où lavaleurlimite

doit êtrerespectée

1-objectif à long terme pour laprotection de la santé humaine

8 heures 120 µg/m3 aucun année2020

2- objectif à long terme pour laprotection de la végétation

AOT40mai-juillet

8h-20h6 000 µg/m3 année

2020

Remarque :L’AOT 40 est un indicateur qui permet de représenter les doses entraînant despertes de rendement significatives au niveau de cibles végétales. Il traduit deuxnotions, qui combinées, amènent à observer des impacts sur la végétation : lanotion de fortes concentrations et celle de cumul.L’AOT 40 (Accumulative exposure Over a Threshold of 40 ppb) représente doncle cumul de toutes les concentrations horaires supérieures ou égales à 40 ppb (80µg/m3), aux heures ensoleillées du jour (entre 8h et 20h, heures légales) pendant lapériode de végétation.

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69

C- Valeurs guidesPériode Valeur

1-valeur cible sur 8 heures pour laprotection de la santé humaine

8 heures 110 µg/m3

1 heure 200 µg/m32-valeur cible pour la protection de la

végétation 24 heures 65 µg/m3

Valeurs limites toujours en vigueur d’après la directive92/72/CEE du 21 septembre 1992

D- Seuil d’information180 µg/m3 sur une heure

E- Seuil d’alerte240 µg/m3 sur une heure.La mise en œuvre de plans d’action à court terme est effective lorsque le seuild’alerte est prévu ou dépassé pendant 3 heures consécutives.

Les Recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Les médecins de l’Organisation Mondiale de la Santé ont établi, à partir d’étudesfonctionnelles et épidémiologiques et pour une vingtaine de polluants, desconcentrations seuils en dessous desquelles des risques pour la santé humaine n’étaientpas à craindre en tenant compte des individus les plus sensibles : asthmatiques, jeunesenfants, personnes âgées…

Ces seuils sont donnés pour des périodes de mesures allant de quelques minutes àl’année.

Les Recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé n’ont aucun caractèreobligatoire.Toutefois, elles ont servi de base à l’écriture de la réglementation en matière de qualitéde l’air ambiant.

Le tableau ci-dessous présente donc les valeurs guides relatives à la qualité de l’air del’Organisation Mondiale de la Santé (critère 1999).

Page 70: Plan de Protection de l’Atmosphère sur l’agglomération lilloise · 2 Préambule L’article L. 222-4 du code de l’environnement (section 2 du chapitre 2 du titre 2 : air et

70

LES RECOMMANDATIONS DE L’ORGANISATION MONDIALE DELA SANTE

Polluants classiques : valeurs recommandées pour la protection de la santé

POLLUANT RECOMMANDATIONS DE L’OMS

Particules en suspension(µg/m3)

125 sur 24 heures (1)120 sur 24 heures (2)70 sur 24 heures (3)50 sur l’année (1)

SO2(µg/m3)

500 sur 10-15 mn125 sur 24 heures50 sur l’année

NO2

(µg/m3)200 sur 1 heure40 sur l’année

Pb(µg/m3) 0,5 sur l’année

O3(µg/m3) 120 sur 8 heures

CO(mg/m3)

10 mg/m3 sur 10-15 mn6 mg/m3 sur 30 mn3 mg/m3 sur 1 heure1 mg/m3 sur 8 heures

Source : GUIDELINES FOR AIR QUALITY, WHO, Geneva 2000

(1) les valeurs PARTICULES sont combinées aux valeurs SO2 : méthode «FuméesNoires» (coupure à environ 5 microns)(2) méthode Total Suspended Particules (TSP)-High Volume Sampler(3) fraction thoracique (diamètre de coupure égal à 10 microns)

Source : ADEME/Observatoires et Réseaux de Mesure

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71

Le décret n°2002-213 du 15 février 2002 et décret n°2003-1085 du 12novembre 2003

Au niveau français, les valeurs limites et seuils d’information et d’alerte sont fixés pardécret. Les décrets portent généralement transposition des directives européennes envigueur.

Il existe en outre une spécificité de la réglementation française qui fixe, pour lespolluants, des objectifs de qualité.

Les décrets actuellement en vigueur au niveau national sont :- le décret n°2002-213 du 15 février 2002 portant transposition des

directives n°1999/30/CE du Conseil du 22 avril 1999 et n°2000/69/CE duParlement européen et du Conseil du 16 novembre 2000, et modifiant ledécret n°98-360 du 6 mai 1998 relatif à la surveillance de la qualité de l’airet de ses effets sur la santé et sur l’environnement, aux objectifs de qualité,aux seuils d’alerte et aux valeurs limites,

- le décret n°2003-1085 du 12 novembre 2003 portant transposition de ladirective 2002/3/CE du Parlement Européen et du Conseil du 12 février2002 et modifiant le décret N°98-360 du 6 mai 1998, relatif à la surveillancede la qualité de l’air et de ses effets sur la santé et sur l’environnement, auxobjectifs de qualité, aux seuils d’alerte et aux valeurs limites.

Les tableaux suivants présentent les différentes normes résultant de ces décrets.Les définitions ci-dessous permettront de mieux interpréter les tableaux.

Objectifs de qualité, un niveau de concentration de substances polluantes dansl’atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d’éviter,de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour la santé humaineou pour l’environnement, à atteindre dans une période donnée,

Seuils d’alerte, un niveau de concentration de substances polluantes dansl’atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risquepour la santé humaine ou de dégradation de l’environnement à partir duqueldes mesures d’urgence doivent être prises,

Valeurs limites, un niveau maximal de concentration de substances polluantesdans l’atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le butd’éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour lasanté humaine ou pour l’environnement.

Les conditions de température et de pression retenues sont : 293 °K et 101,3 kPa.

Dioxyde de soufre (SO2)

Période de référence ValeurObjectif de qualitéMoyenne annuelle Année civile 50 µg/m3

Valeurs limitesA-Protection de la santé humaine

Percentile 99.7 des concentrationshoraires

Année civile

2001 : 470 µg/m3

2002 : 440 µg/m3

2003 : 410 µg/m3

2004 : 380 µg/m3

2005 : 350 µg/m3

Percentile 99.2 des concentrationsjournalières Année Civile 125 µg/m3

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72

B-Protection des écosystèmesMoyenne annuelle Année Civile 20 µg/m3

Moyenne hivernale Hiver (01/10 au 31/03) 20 µg/m3

Seuil de recommandation et d’information 1 heure 300 µg/m3

Seuil d’alerte 1 heure 500 µg/m3 dépassé pendant 3jours consécutifs

Dioxyde d’azote (NO2)

Période de référence ValeurObjectif de qualitéMoyenne annuelle Année civile 40 µg/m3

Valeurs limitesProtection de la santé humaine

Percentile 98 des concentrations horairesAnnée civile 2001-2009: 200 µg/m3

Percentile 99.8 des concentrationsjournalières

Année civile

2001 : 290 µg/m3

2002 : 280 µg/m3

2003 : 270 µg/m3

2004 : 260 µg/m3

2005 : 250 µg/m3

2006 : 240 µg/m3

2007 : 230 µg/m3

2008 : 220 µg/m3

2009 : 210 µg/m3

2010 : 200 µg/m3

Moyenne annuelle Année civile

2001 : 58 µg/m3

2002 : 56 µg/m3

2003 : 54 µg/m3

2004 : 52 µg/m3

2005 : 50 µg/m3

2006 : 48 µg/m3

2007 : 46 µg/m3

2008 : 44 µg/m3

2009 : 42 µg/m3

2010 : 40 µg/m3

Seuil de recommandation etd’information

1 heure 200 µg/m3

Seuil d’alerte 1 heure

400 µg/m3

200 µg/m3 le jour J si le seuild’information a été déclenché

J-1 et J et risque de l’être à J+1

Oxyde d’azote (NOx)

Période de référence ValeurValeurs limites

Protection de la végétationMoyenne annuelle

Année civile30 µg/m3 NOx

(équivalent NO2)

Particules (PM10)

Période de référence ValeurObjectif de qualitéMoyenne annuelle

Année civile 30 µg/m3

Valeurs limites Année civile 2001 : 70 µg/m3

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73

Protection de la santé humainePercentile 90.4 des concentrations horaires

2002 : 65 µg/m3

2003 : 60 µg/m3

2004 : 55 µg/m3

2005 : 50 µg/m3

Moyenne annuelle Année civile

2001 : 48 µg/m3

2002 : 46 µg/m3

2003 : 44 µg/m3

2004 : 42 µg/m3

2005 : 40 µg/m3

Ozone (O3)

Période de référence ValeurObjectif de qualité

Protection de la santé humaineMoyenne sur 8 heures

8 heures 110 µg/m3

Valeurs limitesProtection de la végétation

Moyenne horaireMoyenne journalière

1 heure24 heures

200 µg/m3

65 µg/m3

Seuil de recommandation etd’information 1 heure 180 µg/m3

Seuil d’alerte 1 heure1er seuil : 240 µg/m3

2éme seuil : 300 µg/m3

3éme seuil : 360 µg/m3

Monoxyde de Carbone (CO)

Période de référence ValeurValeurs limites

Protection de la santé humaineMoyenne annuelle

8 heures 10 mg/m3

Plomb (Pb)

Période de référence ValeurObjectif de qualitéMoyenne annuelle

Année civile 0,25 µg/m3

Valeurs limitesProtection de la santé humaine

Moyenne annuelleAnnée civile 2001 : 0,8 µg/m3

2005 : 0,5 µg/m3

Benzène

Période de référence ValeurObjectif de qualité

Protection de la santé humaineMoyenne sur 8 heures

Année civile 2 µg/m3

Valeur limiteProtection de la végétation

Moyenne annuelleAnnée civile

2001-2005 : 10 µg/m3

2006 : 9 µg/m3

2007 : 8 µg/m3

2008 : 7 µg/m3

2009 : 6 µg/m3

2010 : 5 µg/m3

Page 74: Plan de Protection de l’Atmosphère sur l’agglomération lilloise · 2 Préambule L’article L. 222-4 du code de l’environnement (section 2 du chapitre 2 du titre 2 : air et

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L’arrêté du 8 juillet 2003 portant approbation du programme national deréduction des émissions de polluants atmosphériques (SO2, NOx, COV, NH3)

Ce programme, établi en application de la directive européenne 2001/81/CE du 23 octobre 2001dite directive NEC, a pour objectif la réduction des émissions de dioxyde de soufre (SO2), d’oxyded’azote (NOx), de composés organiques volatils (COV) et d’ammoniac (NH3) afin de respecter àpartir de 2010 les plafonds suivants exprimés en kilotonnes (kt), des émissions annuelles depolluants :

SO2 NOx COV NH3

Plafonds d’émission à respecter à partir de 2010 375 kt 810 kt 1 050 kt 780 ktEmission en 1990 1 323 kt 1 897 kt 2 473 kt 795 kt

Les Plans de Protection de l’atmosphère doivent prendre en considération les dispositions duprogramme national de réduction des émissions de polluants.

L’arrêté fixe les mesures relatives à la réduction des émissions de SO2 ; NOx, COV, NH3.

Page 75: Plan de Protection de l’Atmosphère sur l’agglomération lilloise · 2 Préambule L’article L. 222-4 du code de l’environnement (section 2 du chapitre 2 du titre 2 : air et

75

DONNEES CITEPA* 97

INVENTAIRE D’EMISSIONS DANS L’ATMOSPHEREPOUR L’ANNEE 1994

POUR L’ARRONDISSEMENT DE LILLE

* Le rapport du Centre Interprofessionnel Technique d’Etudes de la Pollution Atmosphériqueprésente un inventaire des émissions par catégories d’émetteurs dans l’atmosphère de laRégion Nord – Pas-de-Calais de 6 polluants(SO2, NOx,COVnm, CO, NH3, et CO2).

Avertissement : les informations contenues dans le présent rapport reflètent l’état actuel desconnaissances en ce qui concerne les émissions des substances étudiées dans l’air. Elless’accompagnent d’incertitudes parfois significatives dont il convient de tenir compte.

Emissions de SO2 par grand secteur (données 1994)

SecteurExtraction

ettransforma-

tion d’énergie

Résid., tert.,commerc.,

instit.

Indust. ettraitement des

déchets

Agriculture etsylviculture

Transportsroutiers

Transportsnon routiers

Autressecteurs,nature

compris

TOTAL

Entitéterritoriale

tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes %

Arrondissement deLille *

1128 12.04 2092 22.34 4108 43.86 33 0.35 1977 21.11 28 0.3 0 0 9366 100

* Unité Urbaine de Lille + reste de l’Arrondissement de Lille

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76

Emissions de NOx par grand secteur (données 1994)

SecteurExtraction

ettransforma-

tion d’énergie

Résid., tert.,commerc.,

instit.

Indust. ettraitement des

déchets

Agriculture etsylviculture

Transportsroutiers

Transportsnon routiers

Autressecteurs,nature

compris

TOTAL

Entitéterritoriale

tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes %

Arrondissement de

Lille378 2.15 1625 9.23 2307 13.10 484 2.75 12615 71.64 200 1.13 0 0 17609 100

Emissions de COVnm par grand secteur (données 1994)

SecteurExtraction

ettransforma-

tion d’énergie

Résid., tert.,commerc.,

instit.

Indust. ettraitement des

déchets

Agriculture etsylviculture

Transportsroutiers

Transportsnon routiers

Autressecteurs,nature

compris

TOTAL

Entitéterritoriale

tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes %

Arrondissement de

Lille866 3.03 7201 25.22 8615 30.17 302 1.06 11233 39.34 319 1.12 18 0.06 28554 100

Emissions de CO par grand secteur (données 1994)

SecteurExtraction

ettransforma-

tion d’énergie

Résid., tert.,commerc.,

instit.

Indust. ettraitement des

déchets

Agriculture etsylviculture

Transportsroutiers

Transportsnon routiers

Autressecteurs,nature

compris

TOTAL

Entitéterritoriale

tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes %

Arrondissement de

Lille116 0.11 33056 31.48 2172 2.07 1155 1.10 67889 64.66 601 0.57 0 0 104989 100

Emissions de CO2 par grand secteur (données 1994)

SecteurExtraction

ettransforma-

tion d’énergie

Résid., tert.,commerc.,

instit.

Indust. ettraitement des

déchets

Agriculture etsylviculture

Transportsroutiers

Transportsnon routiers

Autressecteurs,nature

compris

TOTAL

Entitéterritoriale

10 3

tonnes % 10 3

tonnes % 10 3

tonnes % 10 3

tonnes % 10 3

tonnes % 10 3

tonnes % 10 3

tonnes % 10 3

tonnes %

Arrondissement de

Lille207 4.07 2274 44.70 1052 20.68 27 0.53 1493 29.35 34 0.67 0 0 5087 100

Page 77: Plan de Protection de l’Atmosphère sur l’agglomération lilloise · 2 Préambule L’article L. 222-4 du code de l’environnement (section 2 du chapitre 2 du titre 2 : air et

77

Répartition des sources du SO2

22.34%

0.35%

21.41%

55.90%

Industrie

Résidentiel/tertiaire

Agriculture

Transport

0.00

5.00

10.00

15.00

20.00

µg/m3

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Evolution annuelle des concentrations en SO2

LE DIOXYDE SOUFRE SO2

ORIGINECombustion de combustibles fossiles : fuelou charbon par les industries, le chauffageou les véhicules diesels

Evolution des moyennes annuelles en SO2 de 1994 à 2003

Sources SO2

Inventaire CITEPA 94

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78

Le respect des Recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé

Objectif Protection de la santé Protection de la santéValeurs à ne pas dépasser Moy horaire

350 µg/m3Moy journalière

125 µg/m3

Nbre de moy hor 350 µg/m3 Nbre de moy journ 125 µg/m3Stations

1996 1997 2002 2003 1996 1997 2002 2003Haubourdin 0 0 0 0 3 3 0 0Wervicq 24 42 2 0 1 4 0 0

Deproxi-mitéindus-trielle

LilleFaidherbe 0 0 0 0 7 3 0 0

Total stations de prox. 24 42 2 0 11 10 0 0Total stations de fond 0 0 0 0 0 1 0 0

Le respect des Normes Européennes

Sur les quatre années tropiques 94, 95, 96 et 97 (1 avril au 31 mars), les valeurslimites des directives CEE n’ont pas été dépassées.

La valeur guide annuelle (40 à 60 µg par m3) n’a pas non plus été dépassée.

Par contre, on observe des dépassements de la valeur guide journalière (100µg/m3 ) àplusieurs reprises:

stat

ion

Rou

baix

Hau

bour

din

Bai

sieu

x

Mar

cq

Wer

vicq

Arm

entiè

res

Lille

Faid

herb

e

Lille

Five

s

Hal

luin

Tour

coin

g

V.d

’ASC

Q

Lille

Mon

tebe

llo

Lom

me

Lille

Lib

erté

1994 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01995 0 15 0 0 3 0 8 0 0 0 0 0 0 01996 1 7 1 1 10 3 9 2 1 5 0 0 0 41997 1 5 1 0 8 3 5 3 1 0 0 0 0 32002 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 X X 0 02003 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 X X 0 0

Les cases X correspondent à la suppression de mesures

En 2002 et 2003, la valeur guide journalière n’a pas été dépassée.

Page 79: Plan de Protection de l’Atmosphère sur l’agglomération lilloise · 2 Préambule L’article L. 222-4 du code de l’environnement (section 2 du chapitre 2 du titre 2 : air et

79

SO2 et procédure d’information et d’alerte

Moyenne annuelle (enµg/m3)

(Recommandation OMS :50µg/m3)

Nbre de moyennes horaires600 µg/m3

(Recommandation OMS )=

nombre de dépassements deniveau d’alerte

Nbre de moyenneshoraires

350µg/m3(Recommandation OMS )

=nombre de dépassementsde niveau d’information

Stations

1996 1997 2002 2003 1996 1997 2002 2003 1996 1997 2002 2003

Lille Liberté 18 12 6 6 0 0 0 0 0 0 0 0Z Lille Faidherbe 21 19 8 8 0 0 0 0 0 0 0 0

Lille Montebello 17 14 X X 0 0 X X 0 0 X XP Lille Fives 21 19 7 8 0 0 0 0 0 0 0 0

Roubaix 22 20 7 10 0 0 0 0 0 0 0 0S Tourcoing 33 17 9 11 0 0 0 0 0 0 0 0

Lomme 15 15 6 6 0 0 0 0 0 0 0 0Haubourdin 19 25 5 6 0 0 0 0 0 0 0 0

V. d’Ascq 14 12 X X 0 0 X X 0 0 X XMarcq en B. 23 22 9 8 0 0 0 0 0 0 0 0Armentières 15 16 5 6 0 0 0 0 0 0 0 0Wervicq-Sud 16 20 10 6 3 14 1 0 24 42 2 0

Halluin 17 17 7 6 0 0 0 0 0 0 0 0Baisieux 13 11 5 4 0 0 0 0 0 0 0 0

station de proximité industrielle Lille Faidherbe, Haubourdin, WervicqLes cases X correspondent à la suppression de mesures

Moyenne annuelle=

Moyenne des moyennes annuelles desstations pour chaque zone

Nombre totalde dépassement

du niveau d’information

1996 1997 2002 2003 1996 1997 2002 2003ZPS 20.7 17.6 7 8 0 0 0 0

Hors ZPS 16.3 16.3 7 6 24 42 2 0

Page 80: Plan de Protection de l’Atmosphère sur l’agglomération lilloise · 2 Préambule L’article L. 222-4 du code de l’environnement (section 2 du chapitre 2 du titre 2 : air et

80

Principales sources d’émission,implantation des capteurs SO2 d’ATMO Nord – Pas de Calais(janvier 2004) et nombre d’heures de dépassements de niveau

d’information pour 2002

Page 81: Plan de Protection de l’Atmosphère sur l’agglomération lilloise · 2 Préambule L’article L. 222-4 du code de l’environnement (section 2 du chapitre 2 du titre 2 : air et

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Répartition des sources de NOx

15.25%72.77%9.23%

2.75%

IndustrieRésidentiel/tertiaire

AgricultureTransport

LE DIOXYDE D’AZOTE NO2

ORIGINESources anthropiques : gaz d’échappementdes véhicules, installations de combustion.Sources naturelles : activité bactérienne,foudre

Evolution des moyennes annuelles en NO2 de 1994 à 2003

Sources NO2

Inventaire CITEPA 94

0.00

10.00

20.00

30.00

40.00

50.00

µg/m3

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Evolution annuelle des concentrations en NOx

NO2

NO

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82

Le respect des Recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé

Objectif Protection de la santé Protection de la santéValeurs à ne pas dépasser Moy horaire

400 µg/m3Moyjournalière150 µg/m3

Nbre de moy hor 400 µg/m3 Nbre de moy journ 150 µg/m3Stations

1996 1997 2002 2003 1996 1997 2002 2003Lille Liberté 0 0 0 0 0 0 0 0Lille Pasteur 0 0 0 0 9 0 0 0LilleMontebello* 0 0 X X 1 0 X X

RoubaixSerres 0 0 0 1

Deproxi-mitéauto-mobile(trafic)

LilleFaidherbe 0 0 0 0 2 0 0 0

Total stations de prox. 0 0 0 0 12 0 0 0Total stations de fond 0 0 0 1 0 0 0* La station de proximité automobile de Lille Montebello est fermée depuis 2000Les cases X correspondent à la suppression de mesures

Le respect des Normes Européennes

En 1994, 1995 et 1997, les normes européennes ont été respectées. Ni les valeurslimites, ni les valeurs guides n’ont été atteintes sur l’ensemble des capteurs.

En 1996, la valeur limite du percentile 98 n’a pas été atteinte.Par contre, nous pouvons noter qu’en 1996 les valeurs guides ont été dépassées dans troisstations du réseau : Marcq en Baroeul (16), Pasteur (19) et Faidherbe (24).En 2002, les valeurs guides ont été respectées sur l’ensemble des stations. Par contre, elles ontété dépassées en 2003 sur la station de Lille Liberté.

Percentile 98 Percentile 50 MaximumNorme Valeur limite /guide Valeur guide journalier

200 / 135 50

Pasteur (19) - proximité 106 52 1441996 Faidherbe (24) - proximité 108 55 127

Marcq en Baroeul (16) - fond 102 58 115

2003 Lille Liberté - proximité 149 53 149

Respect des directives européennes dans trois stations de proximité automobile et une station de fond sur Lille-Roubaix-Tourcoing

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NO2 et procédure d’information et d’alerte

Moyenne annuelle (enµg/m3)

(Directive CEE : 50µg/m3)

Nbre demoyenneshoraires

400µg/m3(Directive CEE )

= nombred’heures de

dépassementsde niveau 3

Nbre de moyennes horaires 200µg/m3

(Directive CEE )= nombre d’heures de dépassements

de niveau 2

Stations

1996 1997 2002 2003 1996 1997 1996 1997 2002 2003

Lille Liberté 43 45 47 59 0 0 0 5 0 19

Z Lille Faidherbe 58 35 37 42 0 0 11 0 0 0Lille Montebello 43 32 X X 0 0 48 0 X X

P Lille Pasteur 61 42 43 47 0 0 130 1 0 2Roubaix Serres 42 48 0 7

S Lille Fives 34 28 38 39 0 0 0 0 0 0Roubaix 30 34 34 41 0 0 0 0 0 0

Tourcoing * 40 34 36 0 0 * 0 0 0Lomme 31 36 0 0

Haubourdin * 25 29 28 44 0 0 0 0 0 0

V. d’Ascq 33 38 33 33 0 0 0 6 0 0Marcq en B. 58 37 34 39 0 0 16 0 0 3Armentières 27 29 31 29 0 0 0 0 0 0Wervicq-Sud 26 27 X X 0 0 0 0 X X

La Bassée 30 35 0 0Salomé 31 28 0 0Lesquin 29 36 0 0Halluin 42 30 29 34 0 0 0 0 0 0

* Déplacement de la station en 2003 qui est passée en proximité automobile

station de proximité automobileLes cases grisées correspondent à la création de nouvelles stations entre 1997 et 2002Les cases X correspondent à la suppression de mesures

Il n’y a pas eu de moyennes horaires supérieures à 400 µg/m3 en 2002 et 2003.

Le décret 2002-213 du 15 février 2002 précise un objectif de qualité de 40 µg/m3 en moyenneannuelle. Cet objectif n’est pas atteint à Lille Liberté, Lille Pasteur et Roubaix Serres en 2002et à Lille Liberté, Lille Faidherbe, Lille Pasteur, Roubaix Serres, Roubaix Château etHaubourdin en 2003.

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84

Principales sources d’émission,implantation des capteurs NO2 d’ATMO Nord – Pas de Calais

(janvier 2004) et nombre de dépassements de niveaud’information pour 2002

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L’OZONE O3

ORIGINE

L’ozone est un polluant secondaire. Il n’est pas émis directement par une source. Il résulted’une transformation photochimique de polluants primaires (oxydes d’azote, composésorganiques volatils). Ces composés précurseurs sont émis principalement par la circulationautomobile et l’industrie.

0.00

10.00

20.00

30.00

40.00

50.00

µg/m3

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Evolution annuelle des concentrations en ozone

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Le respect des Recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé

Objectif Protection de la santé Protection de la santéValeurs à ne pasdépasser

Moy horaire150 µg/m3

MoySur 8 heures110 µg/m3

Nbre de moy hor 150 µg/m3 Nbre de moy sur 8 heures 110µg/m3

Stations

1996 1997 2002 2003 1996 1997 2002 2003Roubaix 3 29 10 106 61 132 13 36Marcq en Baroeul 21 48 8 107 70 160 13 37Armentières 31 90 12 88 136 243 10 34Tourcoing 11 106 17 35Halluin 13 93 9 36Baisieux 9 155 16 44Salomé 9 123 14 43V. Ascq 17 116 17 47Lesquin 13 137 15 48Lomme 12 137 10 47

(Les cases grisées correspondent à la création de nouvelles stations entre 1997 et 2002)

Le respect des Normes Européennes

Objectif Protection de la santéInformation de la population

Protection de la santéAlerte à la population

Valeurs à ne pasdépasser

Moy horaire180 µg/m3

Moy horaire360 µg/m3

Nbre de moy hor 180 µg/m3 =conditions de déclenchement du niveaud’information

Nbre de moy hor 360 µg/m3 =conditions de déclenchement du niveaud’alerte

Stations

1996 1997 2002 2003 1996 1997 2002 2003Roubaix 0 3 3 30 0 0 0 0Marcq 0 8 3 38 0 0 0 0Armentières 3 32 6 20 0 0 0 0Tourcoing 6 25 0 0Halluin 7 25 0 0Baisieux 2 49 0 0Salomé 3 27 0 0V. Ascq 8 20 0 0Lesquin 6 41 0 0Lomme 8 36 0 0

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87

Objectif Objectif de qualité Protection de la végétation

Moyenne annuelle (µg/m3)Nbre de moy jour 65 µg/m3 =protection de la végétationStations

1996 1997 2002 2003 1996 1997 2002 2003Roubaix 29 31 36 39 18 28 30 60Marcq 33 33 37 37 18 33 39 49Armentières 41 40 38 39 46 54 26 44Tourcoing 39 42 52 65Halluin 38 40 34 50Baisieux 40 43 43 74Salomé 41 44 51 62V. Ascq 38 41 47 65Lesquin 38 41 42 64Lomme 37 41 33 78

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Implantation des capteurs d’ozone automatiques d’ATMONord – Pas de Calais (janvier 2004) et nombre d’heures de

dépassements de niveau d’information pour 2002

6

2

7

6

3

82

3

88

nombre de moyennes horairesde d'ozonesupérieures à 180 µg/m3

station de mesure de l'AREMAmesurant l'ozone

6

3

x

Lille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille FivesLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille PasteurLille Pasteur

Lille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille FaidherbeLille Faidherbe

Lille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille LibertéLille Liberté

Villeneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'AscqVilleneuve d'Ascq

LommeLommeLommeLommeLommeLommeLommeLommeLomme

HaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdinHaubourdin

Roubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix CentreRoubaix Centre

MarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcqMarcq

Roubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix SerresRoubaix Serres

BaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieuxBaisieux

ArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentièresArmentières

WervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicqWervicq

SaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSaloméSalomé

La BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa BasséeLa Bassée

HalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluinHalluin

TourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoingTourcoing

LesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquinLesquin

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Les Poussières en Suspension PS(= poussières de taille inférieure à 10 micromètres)

ORIGINE

sources anthropiques : chauffages, industrie et transports (diesel)sources naturelles : érosion éolienne

BILAN DES MESURES

Les poussières en suspension étaient jusqu’en 1997 mesurées sur un seul site de fond. Lesmoyennes annuelles indiquent une légère baisse de la concentration en 1997 (24µg/m3) parrapport à 1995 et 1996 (30 et 31 µg/m3).

Le respect des Normes Européennes

Objectif Protection de la santé Protection de la santéValeurs à ne pas

dépasserMoy horaire

80 µg/m3Moy journalière

50 µg/m3

Nbre de moy hor 80 µg/m3 Nbre de moy jour 50 µg/m3Stations

1996 1997 2002 2003 1996 1997 2002 2003Lille Fives 445 112 8 72 55 12 0 4Lille Faidherbe 14 79 2 4Marcq en Baroeul 99* 37 169 17* 5 8Tourcoing 8 59 2 4Lomme 50 180 8 7La Bassée 33 129 7 6* mesures réalisées à partir du mois de juin seulement

0.00

5.0010.0015.0020.00

25.0030.00

35.00

µg/m3

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Evolution annuelle des concentrations en poussières

PM 10

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Les Composés Organiques Volatils COVquelques exemples: benzène, toluène, xylène, HAP, aldéhydes, cétones

Ce sont des composés photochimiquement actifs

ORIGINE

sources anthropiques : combustion incomplète des carburants, stockage d’hydrocarbures,utilisation de solvants

sources naturelles : Forêts (terpènes), prairies (esters)

33,2%

1,1%25,2% 40,5%

Transport Industrie

Résidentiel tertiaire Agriculture

Objectif Objectif de qualitéValeurs à ne pasdépasser

Moyenne annuelle de 2 µg/m3

Nbre de moy hor 80 µg/m3Stations

1996 1997 2002 2003Lille Liberté 2.5 3.1V. Ascq* 1.1* Moyenne obtenue sur l’année tropique soit du 1 avril 2003 au 31 mars 2004

Sources COVnm

Inventaire CITEPA 94

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Les Oxydes de carbone : CO et CO2

ORIGINECO : provient de la combustion incomplète des combustibles et des carburantsCO2: produit final de combustion de tout combustible carboné.C’est un gaz à effet de serre.

0,5%

24,8%

30,0%44,7%

TransportIndustrieRésidentiel TertiaireAgriculture

Sources COInventaire CITEPA 94Arrondissement de Lille

1,1%

2,2%65,2%

31,5%

TransportIndustrieRésidentiel TertiaireAgriculture

Sources CO2Inventaire CITEPA 94Arrondissement de Lille

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Les émissions de gaz à «effet de serre » :une contribution locale à un phénomène global

Par définition, les villes concentrent populations et activités engendrant des sources depollution multiples. C’est ainsi fort logiquement que les métropoles ont été désignées commeprincipales émettrices de gaz à effet de serre de la planète lors de la Conférence de Kyoto en1997.Il est nécessaire de rappeler que l’effet de serre assuré principalement par la vapeur d’eau et ledioxyde de carbone (CO2) limite la déperdition d’énergie de l’atmosphère par absorption durayonnement infrarouge terrestre. Ainsi constitue-t-il un élément important du systèmeénergétique terre-atmosphère.Le rejet massif de gaz tel le CO2 ou le méthane (CH4) entraîne un effet de serre additionnelresponsable, à court terme, de nombreux changements climatiques supposés. Ainsi, leG.I.E.C. (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution des Climats) envisage àl’horizon 2030, à partir de modèles, un cortège de conséquences environnementales graves(élévation de la température moyenne de 1°C à 6°C, augmentation du niveau de la mer de 6cm par décennie, une fréquence plus élevée de cyclones…). Ces modèles n’intègrent pas tousles paramètres (influence de la couche nuageuse, agitation atmosphérique…). En outre, lacapacité des puits de CO2 est encore mal connue (océans, grandes forêts…). Aussi est-ilaujourd’hui délicat d’affirmer que la température va augmenter à telle échéance et quelles enseront les conséquences. Toutefois, devant cette forte présomption de réchauffementclimatique, il est indispensable d’appliquer le principe de précaution et ainsi de réduire lesémissions de gaz à effet de serre additionnel.

Bien que Métropole de taille humaine, la Communauté Urbaine de Lille participe à sonéchelle à l’augmentation de la concentration de ces gaz dans l’atmosphère. En effet, ce sontprès de 5,1.106 tonnes de CO2 qui ont été rejetées en 1994 et plus de 9.103 tonnes de CH4 en1990 sur l’arrondissement de Lille (données du CITEPA). Les trois principales sources deCO2 identifiées sont le chauffage urbain, les transports et l’industrie.Rechercher la baisse globale des émissions de CO2, c’est mettre en place des actionsd’orientation énergétique exemplaires et démonstratives concernant ces trois secteurs. Ainsides mesures peuvent être prises en faveur d’un mode de chauffage urbain plutôt qu’un autre(ex : développement des cultures énergétiques). De même, une démarche incitative auprès despropriétaires de flotte automobile pour l’acquisition de voitures propres et peuconsommatrices d’énergie est à développer. Enfin, une recherche de valorisation de la matièreorganique des déchets et des boues des stations d’épuration par un retour dans le circuitéconomique est à favoriser. Ainsi, la CUDL utilise du biogaz produit à partir des boues issuesde la station de Marquette comme carburant des bus urbains. Elle contribue de cette façon à laréduction de la consommation de l’énergie fossile. Avec ce type de démarche, Lille Métropoletente à l’échelle locale de ne pas aggraver un phénomène d’échelle globale.

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17 années de mesuresdes métaux lourds

et des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliquessur l’agglomération lilloise

SOURCES ET EVOLUTION (JUILLET 2002)DES CONCENTRATIONS DE CD, NI, AS, PB, ZN, CU, MN, V DE 1984 A 2001

Ce travail a fait l’objet de la rédaction d’une publication

Définition, effets sur la santé et sources Les métaux lourds ont une densité supérieure à 5 g/cm3 et se présentent généralement(sauf Hg) fixés sur de très fines particules (suies, particules terrigènes)

transport sur de longue distance pénétration dans les poumons

Toxicité élevée pour la plupart :- plomb et mercure: neurotoxique- nickel, arsenic, cadmium : cancérigènes- manganèse : troubles du comportement à forte dose

L’action des métaux lourds sur la santé humaine est lente aussi les valeurs limite porterontsur l’année civile (la réglementation sur les métaux est en cours d’élaboration). Les métaux lourds proviennent principalement de certains procédés industriels, del’incinération des déchets ménagers et de la combustion des combustibles fossiles. Le cuivreprovient majoritairement de la dégradation des caténaires ferroviaires.Dans la région Nord-Pas de Calais, les secteurs industriels du littoral et du bassin miniersont les principaux émetteurs (cf. carte).

Le rôle de l’AREMA et de l’Institut Pasteur de LilleL’Institut Pasteur débutait en 1984 la surveillance des métaux présentant un risque sanitaire.Le partenariat avec l’AREMA est amorcé dès 1994 et en 1996, afin de relier les mesures de

Surveillance effectuée en partenariat et avec le soutien de :avec

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métaux aux mesures en continu des polluants gazeux effectuées par le réseau, 3 des 4 sitesde mesure sont implantés dans les stations fixes de l’AREMA.Désormais, l’AREMA est responsable des prélèvements et de la diffusion des résultats etl’Institut Pasteur reste le prestataire retenu pour la partie analytique.

Les principaux enseignements de l’étude 2001-2002

Les métaux se trouvent majoritairement dans les poussières inférieures à 10 µm (96%pour le Cadmium, 87% pour le Cuivre, 77% du plomb, 63% du Manganèse).

Le traitement statistique des données(Coefficients de corrélation, Analyse enComposantes Principales) a permis dedéterminer l’origine des métaux lourdsmesurés sur la métropole lilloise :en plus de la pollution locale induitepar le trafic automobile et les rejetsindustriels de l’agglomération lilloises’ajoute occasionnellement et en fortequantité un apport industriel extérieuroriginaire du bassin minier et du littoral.Le cuivre a quant à lui un comportementsingulier (impact du trafic ferroviaire).

Les sources de métaux en 2000 dans la Région Nord-Pas de Calais :

Fonds cartographiques : AddressMap-Géocode IGN/ADDE.Conception & Réalisation cartographiques : ATMO Nord-Pas de Calais

L ’agglomération lilloise secaractérise par un fond depollution automobile assezimportant. Au niveau industriel, ilreste quelques émetteurs demétaux sur Lille (fabrique debatterie, usine de traitement desurface). Les chaufferies urbainesn’utilisent le charbon qu’enappoint lors des périodes de fortedemande. Globalement, lapollution industrielle est faible.

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Baisse importante des concentrations de métaux lourds dans l’air ambiant : de moins 50à 95% (d’après les mesures effectuées à Lille depuis 1984 sur les particules totales ensuspension) la diminution progressive des teneurs en plomb dans l’essence se vérifie parfaitement surles concentrations rencontrées dans l’atmosphère lilloise maintenant largement en dessousde la valeur limite (fixée à 500 ng/m3 en moyenne sur l’année par la directive 99/30/CEE). la disparition de sources fixes de métaux lourds ces dernières années sur l’agglomérationlilloise (sidérurgie, centrales thermiques et incinérateurs au début 1998, …) ainsi quel’évolution de la réglementation expliquent cette diminution.

Les stations présentant les plus fortes concentrations sont les stations influencées par letrafic automobile (Lille Pasteur et Loos). La métropole lilloise n’étant pas soumisedirectement à de grosses sources industrielles, les concentrations sont influencées par lesémissions automobiles (bon nombre des métaux lourds sont présents en quantité plus oumoins importante dans les carburants).

La métropole lilloise respecte les valeurs limiteproposées par le projet de directive.Les concentrations se situant le plus souvent en dessousdu seuil d’évaluation bas (40% de la valeur limite). Ledispositif actuel de surveillance peut donc être allégé :

4 stations jusqu’en 2000 1 station en 2001-2003 2 stations 1 semaine sur 2 à partir de 2004

Le nouveau système de prélèvement permet : de piéger les particules fines les plus dangereuses

pour la santé ; d’assurer la maîtrise du débit prélevé.

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Moyennes hebdomadaires de l'arsenic de 1997 à 2001

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

1 15 29 43 57 71 85 99 113 127 141 155 169 183 197 211 225 239 253

Semaine

Co

nce

ntr

atio

nen

ng/m

3

Fives

Evolution des concentrations des métaux de 1984 à 2001

Evolution des teneurs en cadmium surl'ensemble du réseau

0

1

2

3

4

5

6

7

8

1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000

Co

ncen

trat

ion

en

ng/

m3

Pasteur Loos Marquette Marcq Roubaix

Evolution des teneurs en plomb sur l'ensemble duréseau

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000co

nce

ntr

atio

ne

nn

g/m

3

Pasteur Loos Marquette Marcq Roubaix

C oncentration en Z inc, C u ivre et M anganèse à L ille P asteur (ng /m 3)

0

2 5

5 0

7 5

10 0

12 5

15 0

17 5

20 0

22 5

25 0

27 5

1 9 8 4 1 9 8 5 1 9 8 6 1 9 8 7 1 9 8 8 1 9 8 9 1 9 9 0 1 9 9 1 1 9 9 2 1 9 9 3 1 9 9 4 1 9 9 5 1 9 9 6 1 9 97 1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1

Z in c

C u iv re

M a n ga n èse

Moyennes hebdomadaires de nickel de 1997 à 2001

0

10

20

30

40

50

60

70

1 14 27 40 53 66 79 92 10 5 118 131 144 157 170 18 3 196 209 2 22 235 248 26 1

Semaines

Co

nc

en

tra

tio

ne

nn

g/m

3

LilleFives

Valeur limite à ne pas dépasserselon le projet de directive

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SOURCES ET EVOLUTION (JUIN 2003)DES CONCENTRATIONS

DE HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES

Qu’est-ce que les HAP ?Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) sont un groupe d’une dizaine decomposés constitués d’au moins deux noyaux benzéniques accolés et issus de processus decombustion. Ils sont connus pour leur toxicité et plus particulièrement pour leur contributiondans l’apparition de cancer. C’est ce qui a amené l’Union Européenne à réfléchir pourélaborer une norme pour la surveillance de ces composés qui sera intégrée dans la directivecadre 96/62/CE du 27 septembre 1996 ainsi qu’une directive fille. Elle prévoit une valeurcible pour le Benzo[a] pyrène (Indicateur reconnu de la famille des HAP) de 1 ng/m3 enmoyenne annuelle.

Par anticipation de la directive fille relative aux métaux lourds et HAP et de sa norme, unephase pilote de surveillance des HAP a été initiée en France avec la collaboration de diversesAASQA.

L’étude portait sur : 2 STATIONS de mesure permanente des HAP Un DISPOSITIF de PRELEVEMENT correspondant au projet de nome a été

utilisé. A noter que l’AREMA mesure les HAP depuis 1984 en partenariat avecl’Insitut Pasteur de Lille (même organisation que pour les métaux). Pour lesprélèvements antérieurs à 2002, la méthode de prélèvement n’est pas normée.

12 HAP sont recherchés sous forme particulaire sur filtre en fibre de quartz : Fluoranthène, Benzo(b)fluoranthène, Benzo(a)anthracène, Benzo(ah)anthracène,

Benzo(k)fluoranthène, Benzo(a)pyrène, Benzo(ghi)perylene, indeno(1,2,3-cd) pyrène,Anthracène, Chrysène, Phénanthrène, Pyrène.

4 HAP sont recherchés simultanément sous forme gazeuse adsorbés sur desmousses en polyuréthane : fluoranthène, l’anthracène, le phénanthrène et le pyrène

Le bilan de l’étude est le suivant :

COMPOSES DETECTESL’ensemble des composés visés par l’étude ont été détectés que ce soit en phase gaz ou enphase particulaire. Pour les 4 composés analysés à la fois en phases gaz et particulaire, ils seretrouvent majoritairement dans la phase gazeuse, les plus légers (phénanthrène et anthracène)étant presque exclusivement sous forme gazeuse alors que les plus lourds (fluoranthène etpyrène) d’entre eux sont environ à 80% dans cette phase. Il semble donc important deprélever la phase gazeuse.Le B(a)Pyrène est très bien corrélé avec l’ensemble des HAP : il est un excellent indicateur dela famille des HAP.

CONCENTRATIONS MOYENNES-TENDANCE DEPUIS 1990 :Nous nous attacherons uniquement à la phase particulaire soumise à réglementation :Les résultats sont présentés sous 2 graphiques : en effet, la méthode de prélèvement ayant étéradicalement modifiée (type de préleveur et fréquence) en 2002, nous avons souhaitédistinguer les 2 séries de données (graphiques 1 et 2). Sur les graphiques, le projet de valeurcible de 1ng/m3 a été représenté en un trait rouge gras.

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Evolution des HAP de 1990 à 2001

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001

moy

enn

esan

nuel

les

ng/N

m3

0,00

5,00

10,00

15,00

HA

Pto

taln

g/N

m3

Fluoranthène B(b) fluoranthène B(k) fluoranthène B(a)pyrène

B(ghi)perylène Indénopyrène HAP total

Prélèvement: Institut PasteurSite Pasteur

Depuis 1990, la tendance est plutôt à la baisse avec toutefois une remontée des concentrationsconstatée en 2001 ce qui est aussi le cas des oxydes d’azote. L’année 2003 a été marquée par la haussedes moyennes annuelles de l’ensemble des composés recherchés par rapport à 2002.Pour le BaP, la moyenne obtenue au cours des deux dernières années dépasse le seuil d’évaluation de1 ng/m3 à Marcq.

En période de pointe de pollution, les HAP sont parfois bien corrélés avec les polluants classiquescomme les oxydes d’azote et anti-corrélés avec l’ozone polluant très oxydant qui transforme les HAPen d’autres composés chimiques comme les diacides, quinones ou cétones et qui peuvent avoir unimpact plus important sur la santé que les HAP initiaux.L’évolution des HAP est influencée de façon évidente par les saisons (coefficient de corrélationmeilleur sur la période hivernale) : Les niveaux de concentrations sont moins importants en périodeestivale qu’en hiver. Ils peuvent en effet réagir avec les rayons UV et se décomposer sous l’effet de latempérature.

HAP particulaires

0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

Fluora

nthèn

e

B(b)flu

oran

th

B(a)an

thrac

ène

B(ah)an

thrac

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B(k)flu

oran

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pyrene

Anthrac

ène

Chrysè

ne

Phéna

nthrèn

e

Pyrèn

e

conc

entr

atio

nsen

ng/N

m3

2002 Pasteur 2003 Pasteur 2002 Marcq 2003 Marcq

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Evolution des teneurs en retombées sédimentableset Fumées Noires

Ecole des Mines de Douai

La mesure des particules fines par la méthode des fumées noires (AFNOR NF X 43-005) nesera pas retenue à terme par la directive européenne sur les particules en suspension.

Cependant, les épidémiologistes au niveau européen sont néanmoins favorables au maintien decette méthode pour assurer la continuité de l'historique de ce type de mesures qui donne descorrélations significatives dans la cadre de leurs enquêtes.

La directive européenne suggère donc de conserver les stations existantes jusqu'à l'année 2005si les données sont significatives. De ce fait, les appareils de la partie est du réseau ont été arrêtés à lafin de l’année 2003. Le tableau 1 liste les stations en fonctionnement en 2004 pour la zone du PPA deLille.

Tableau 1: le réseau de mesure

Dépt Zone VILLELA MADELEINE

CROIX59Métropole de Lille,Roubaix et Tourcoing

WATTRELOS

Le tableau 2 indique le type des sites où se situent les stations de mesure.

Tableau 1 : descriptif des stations

Sites de mesure DescriptifsLA MADELEINE Urbain, à trafic automobile important

Echantillonnage au 2ème étage,Locaux de la police municipale .

CROIX Urbain de fond, trafic très faibleEchantillonnage RdCArrière parc de l'Hôtel de Ville

WATTRELOS Urbain de fond, trafic moyenSalle se sport en centre ville

La figure suivante montre que les valeurs de fumées noires sont très faibles pour les 3 stations,et ne subissent pas les fluctuations saisonnières liées au chauffage urbain à Croix et à Wattrelos. Lastation de La Madeleine sous l’influence d’un trafic automobile a enregistré des valeurs un peusupérieures.

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La valeur limite annuelle de 40 µg/m3 fixé par la directive européenne n'a pas été dépassée, même envaleur journalière dans aucune de ces 3 stations.Cette station a été arrêtée fin octobre 2004.

Figure : fumées noires dans la métropole lilloise en 2004

Résultats des mesures de retombées sédimentables

Evolution des retombées sédimentables totales de 1986 à 2004

Le réseau de jauges d'Owen géré par l'Ecole des Mines de Douai est constitué de 12 jauges répartiessur l’ensemble de la région. Les jauges de :

Saint-Saulve - Boulogne - Calais - Courcelles-les-LensHaubourdin - Saint-Laurent-Blangy - Wasquehal - Maulde Dunkerque - Fort-

Mardyck - Lille et Douai-Dorignies (depuis 2000) .

Les figures suivantes présentent les évolutions des moyennes annuelles des 11 jauges d'Owen duréseau régional de 1986 à 2004, plus celle de Douai-Dorignies qui a été installée en 2000.

Les sites les moins exposés où les moyennes annuelles maximales des retombées totales sontinférieures à 600 mg/m2/jour

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Figure : sites soumis à une pollution de fond

Le site de Lille (barres claires) en plein cœur de l'agglomération et non exposé à des sourcesindustrielles, situe le niveau d'ensemble d'exposition de la métropole, qui apparaissant en baissecontinuelle ces dernières années a augmenté

- en 2002 à cause de retombées importantes de sulfates et de chlorures en juillet et en août,- en 2004 à cause de retombées importantes de chlorure de calcium en août et de retombées

insolubles en avril, mai, août et septembre. Les sites moyennement exposés où les moyennes annuelles maximales des retombées totales sont

comprises entre 600 et 800 mg/m2/jour

Figure : sites soumis à une pollution moyenne

La commune de Wasquehal (barres pleines) a été soumise à des émissions d'une usine d'incinérationjusqu'à 1997. A part 1990 et 1991 où les niveaux mesurés étaient élevés, les valeurs assez stables et dumême ordre de grandeur qu'à Lille (figure ci-dessus) montrent que l'industrie proche n’a pas induit deretombées notables.Dans ce nouveau contexte dû à l’arrêt de l’incinérateur, le collecteur a été déplacé en 2000 depuis lamairie vers l’école du quartier Noir-Bonnet.

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PARTIE 4

Bilandesémissionsatmosphériquesdelazonedu

PlandeProtectiondel'AtmosphèredeLille

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1 Introduction

Pour chaque polluant traité, un bilan communal et une carte spatialisée des émissions(résolution 1*1 km ²) annuelle sont présentés. Les polluants sont les suivants : le dioxydede soufre (SO2), les oxydes d'azotes (NOx), les Composés Organiques Volatils NonMéthaniques totaux (COVNM), le dioxyde de carbone (CO2), le plomb (Pb), le cadmium(Cd), le mercure (Hg), les poussières totales en suspension (TSP), le benzène (C6H6), leshydrocarbures aromatiques polycycliques totaux (HAP) et les dioxines.

2 Caractéristiques générales de l'inventaire et du cadastre

2.1 Échelle spatialeL'inventaire est élaboré sur l'ensemble du territoire de la région Nord – Pas de Calais.

La résolution spatiale est directement liée au niveau de finesse des données qui ont serviau calcul des émissions. Les industriels soumis à la TGAP sont référencés par site avec,lorsqu'elles sont disponibles, les coordonnées précises des cheminées. Sinon ce sont lescoordonnées du centre de la commune sur laquelle réside l'établissement qui sontretenues. Dans le cas des transports, les données sont issues de la BD CARTO et sonttraitées linéairement lorsque les trafics qui sont associés aux tronçons sont connus. Pourle reste des émissions, le traitement est surfacique et les données structurant le calcul desémissions ont, au moins, la résolution communale.

Afin d'homogénéiser les émissions de résolutions différentes, une projection est effectuéesur une grille représentant la région. Cette grille peut avoir des caractéristiques de formeet de taille variables. Pour les cartes de ce rapport, notre choix s'est porté sur une grillecomposée de mailles carrées d'un kilomètre de coté.

2.2 Échelle temporelleL'année référence choisie pour la réalisation du cadastre est l'année 2002 pour l'industrieet 2001 pour le transport routier. Comme pour la résolution spatiale, ces référencesdépendent directement de l'année de référence des données de base ayant contribuées aucalcul des émissions. Les bases les plus anciennes sont celle issues du recensementgénéral de la population (1999).

L'unité temporelle utilisée au jour de l'écriture de ce rapport est l'année. L'inventaire restenéanmoins suffisamment souple pour permettre des résolutions beaucoup plusimportantes. La résolution horaire, journalière ou mensuelle peut donc être envisagéepour les utilisations futures du cadastre. Un approfondissement bibliographique permettrade mettre au point des profils temporels et de les exploiter.

2.3 Choix des substances prises en compteComme explicité dans la première partie, le choix des substances dépend des objectifs oude l'impact que l'on souhaite étudier.

Dans notre cas, les substances ont été choisies soit pour leurs qualités de polluantsréglementés soit pour leurs effets connus sur la santé. D'autres paramètres ont été pris encompte comme l'existence ou non de facteur d'émission dans la littérature.

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La liste des polluants choisis est exposée ci-dessous, classée selon les effets de chaquesubstance :

Effet de serre : Dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), et le protoxyded'azote (N2O).

Acidification, eutrophisation, photochimie : Le dioxyde de soufre (SO2), lechlorure d'hydrogène ou plus communément l'acide chlorhydrique (HCl), lesoxydes d'azote (NOx), l'ammoniac (NH3) ainsi que les composés organiquesvolatils non méthaniques totaux. Pour cette dernière classe de substances lesprofils élaborés par l'IER pour l'Ademe nous ont permis d'identifier plus de300 substances dont le benzène.

Métaux lourds : Les métaux lourds considérés sont le plomb (Pb), le zinc (Zn), lemercure (Hg), ainsi que le Cadmium(Cd).

Produits organiques persistants (POP) : Les POP considérés sont lespolychlorodibenzodioxines et polychlorodibenzofurane totaux (PCDD/PCDF)ainsi que les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) totaux.

Poussières : Sont considérées les poussières totales en suspension (PTS) ou pluscommunément TSP.

2.4 Choix des émetteurs pris en compte

2.4.1 Secteur de l'industrie manufacturière (IM)Ce secteur regroupe toutes les entreprises qui produisent des biens. Les émissions issuesde ce secteur proviennent de la consommation de combustibles fossiles utilisés dans lesprocédés de production et de l'utilisation de solvants.

2.4.2 Secteur résidentiel tertiaire et commercial (RT)Ce secteur d'émetteur regroupe les émissions liées aux consommations d'énergie pour lechauffage des logements, des locaux, des équipements publics, des locaux commerciaux,ainsi que la production d'eau chaude sanitaire, la cuisson et l'utilisation de solvantsdomestiques.

2.4.3 Secteur du traitement de l'énergie (TE)Ce secteur regroupe les installations de production de l'énergie qui utilisent soit lescombustibles fossiles, soit les déchets domestiques ou industriels. La plus grande partiedes émetteurs de cette catégorie sont surveillés par la DRIRE et sont traitésponctuellement. On y retrouve, entre autre, les chaufferies urbaines, les centralesthermiques, les stations de compressions, ainsi que les unités de stockage et dedistribution de carburant.

2.4.4 Secteur des transports routier (TR)Sont traités, dans cette catégorie, les émissions dues à l'utilisation des véhicules terrestremotorisés. On distingue dans cette catégorie une partie des émissions sous forme linéaireentre les unités urbaines et une partie diffuse à l'intérieur de ces dernières.

2.4.5 Secteur des autres transports (AT)Cette catégorie d'émetteur recense les émissions des transports autres que terrestre. On yretrouve les émetteurs dus au trafic maritime, fluvial, ou ferroviaire. Les émissions dutrafic aéroporté n'ont pas été traitées par manque d'informations.

2.4.6 Secteur de l'agriculture et de la sylviculture (AS)Sont pris en compte dans ce secteur, les émissions liées à l'élevage, à l'utilisationd'engrais, à l'utilisation de tracteurs et aux chaudières utilisées dans les exploitations.

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2.4.7 Secteur du biogénique (BI)Il s'agit des émissions liées à la végétation, aux zones humides (marécages) et à latransformation de l'azote dans les terres non agricoles.

3 Principe de l’élaboration de l’inventaire

Le principe méthodologique général repose sur l’équation de base :

E = A * Fem

où E est l’émission (ou flux d’émission)

A est l’activité des émetteurs

Fem est un facteur unitaire d’émission

Pourquoi exprimer l’émission sous la forme d’un produit et non pas directement ? Biensouvent, l’émission d’un procédé dépend de l’activité qu’il réalise. Par exemple,l’émission d’une centrale thermique va dépendre de son régime de fonctionnement : enpériode d’activité réduite comme en été, elle émettra moins que lorsqu’elle fonctionne àplein régime. Il est plus simple et plus contrôlable de définir un facteur d’émission àfonction réduite et un facteur d’émission en pleine charge. Du point de vue de chaqueprocédé, il est également plus logique de considérer que les émissions sontproportionnelles aux régimes de fonctionnement regroupés sous la dénomination activité.

De plus, cela permet de prendre en compte des variations d’activités au cours du temps,ce qui est important notamment pour l’étude de scénario d’émission. Par exemple, pour letrafic automobile, les États Européens ont pris des dispositions réglementaires de façon àlimiter les émissions automobiles à la source (introduction des catalyseurs). Mais dans lemême temps, l’activité (ici le kilométrage parcouru) a fortement augmenté ce qui aretardé les effets bénéfiques de cette réduction sur la qualité de l’air. Ici, la hausse del’activité A a compensé la baisse de l’émission unitaire Fem, ce qui s’est traduit par desémissions relativement constantes.

Dans l’étude de scénario de prévision des émissions ou de stratégie de réduction, il estimportant de pouvoir distinguer la contribution des émissions unitaires de celle del’activité car les mesures politiques prises peuvent porter tantôt sur l’une (par exemple,obligation du catalyseur sur les véhicules), tantôt sur l'autre (par exemple, interdiction decirculation des véhicules sans pastille verte).

4 Synthèse des émissions régionales

Le tableau suivant présente le bilan des émissions de polluants atmosphériques dans leNord - Pas de Calais.

SubstancesÉmissions annuelles

source : EMD / ATMO NPDCUnités

CO 399216 Tonnes /anCO2 26261017 Tonnes /anSO2 97652 Tonnes /anNOX 54793 Tonnes /anCOV 84215 Tonnes /anTSP 25805 Tonnes /anCD 3700 Kilogrammes /anDXN 67 Grammes / anHAP 1395 Kilogrammes /anC6H6 894 Tonnes /anPB 54 Tonnes /anHG 2104 Kilogrammes /an

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5 Données de l'inventaire sur la zone du PPA de Lille

5.1 PréambulePour chaque polluant est présenté une carte spatialisée des polluants annuelle sur la zonedu PPA, un tableau présentant la part des émissions des grands groupes d'émetteurs parrapport aux émissions régionales de ces mêmes groupes, ainsi qu'un tableau des émissionscommunales.

5.2 AvertissementL'inventaire des émissions est référencé pour l'année 2002 concernant les émissionsprovenant de l'industrie manufacturière. Depuis cette date, un certain nombred'établissement se sont créés ou ont disparus, il convient donc d'être très vigilant quantaux interprétations des résultats chiffrés.

Concernant les polluants Hg et Dioxines, les difficultés de collectes d’informationsfiables, ainsi que l’état parcellaire de la base de données, nous conduisent à ne considérerces cartes d’émissions que de manière indicative sur la position et l’évolution possibles deces niveaux de pollution.

5.3 Le monoxyde de carbone (CO)Les émissions de monoxyde de carbone de la zone représentent 21,7 % des émissionsrégionales totales.

Classe d'émetteur Part du type d'émetteur /Région en %

Agriculture 16.58Autres Transports 2.40Biogénique Aucun rejet pour ce secteurIndustrie manufacurière 17.74Résidentiel Tertiaire 28.03Transformation de l'énergie 72.26Transport Routier 23.31

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5.3.1 Bilan communal des émissions de COCode

COMMUNE COMMUNEÉmissions de CO

(Kg/an)Part / zone PPA

en %Part / Région

en %59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 3.85E+06 4.44 0.9659013 ANSTAING 6.59E+04 0.08 0.0259017 ARMENTIERES 1.18E+06 1.36 0.2959044 BAISIEUX 7.11E+05 0.82 0.1859051 LA BASSEE 6.07E+05 0.70 0.1559056 BEAUCAMPS-LIGNY 4.70E+05 0.54 0.1259090 BONDUES 6.69E+05 0.77 0.1759096 BOURGHELLES 6.13E+04 0.07 0.0259098 BOUSBECQUE 1.61E+05 0.19 0.0459106 BOUVINES 1.42E+05 0.16 0.0459128 CAPINGHEM 1.20E+05 0.14 0.0359143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 3.46E+06 4.00 0.8759146 CHERENG 4.65E+05 0.54 0.1259152 COMINES 4.39E+06 5.07 1.1059163 CROIX 8.28E+05 0.96 0.2159168 CYSOING 2.84E+05 0.33 0.0759173 DEULEMONT 8.10E+04 0.09 0.0259193 EMMERIN 2.25E+05 0.26 0.0659195 ENGLOS 1.48E+05 0.17 0.0459196 ENNETIERES-EN-WEPPES 3.91E+05 0.45 0.1059201 ERQUINGHEM-LE-SEC 1.85E+04 0.02 0.0059202 ERQUINGHEM-LYS 5.82E+05 0.67 0.1559208 ESCOBECQUES 1.28E+04 0.01 0.0059220 FACHES-THUMESNIL 7.02E+05 0.81 0.1859247 FOREST-SUR-MARQUE 5.04E+04 0.06 0.0159250 FOURNES-EN-WEPPES 1.38E+05 0.16 0.0359252 FRELINGHIEN 1.27E+05 0.15 0.0359256 FRETIN 2.65E+05 0.31 0.0759275 GRUSON 4.67E+04 0.05 0.0159278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 2.76E+05 0.32 0.0759279 HALLUIN 8.97E+05 1.04 0.2259281 HANTAY 3.14E+04 0.04 0.0159286 HAUBOURDIN 9.94E+05 1.15 0.2559299 HEM 6.58E+05 0.76 0.1659303 HERLIES 1.06E+05 0.12 0.0359316 HOUPLIN-ANCOISNE 1.94E+05 0.22 0.0559317 HOUPLINES 1.03E+06 1.19 0.2659320 ILLIES 8.82E+05 1.02 0.2259328 LAMBERSART 1.49E+06 1.72 0.3759332 LANNOY 7.08E+04 0.08 0.0259339 LEERS 1.08E+06 1.24 0.2759343 LESQUIN 1.13E+06 1.31 0.2859346 LEZENNES 2.60E+05 0.30 0.0759350 LILLE 1.41E+07 16.33 3.5459352 LINSELLES 8.49E+05 0.98 0.2159356 LOMPRET 8.88E+05 1.03 0.2259360 LOOS 1.52E+06 1.75 0.3859364 LOUVIL 7.01E+05 0.81 0.1859367 LYS-LEZ-LANNOY 6.54E+05 0.76 0.1659368 LA MADELEINE 1.73E+06 1.99 0.4359378 MARCQ-EN-BAROEUL 2.25E+06 2.59 0.5659386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 4.40E+05 0.51 0.1159388 MARQUILLIES 3.99E+05 0.46 0.1059410 MONS-EN-BAROEUL 1.06E+06 1.22 0.2659421 MOUVAUX 1.19E+06 1.38 0.3059426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 4.35E+05 0.50 0.1159437 NOYELLES-LES-SECLIN 5.28E+04 0.06 0.0159457 PERENCHIES 2.81E+05 0.32 0.0759458 PERONNE-EN-MELANTOIS 1.61E+05 0.19 0.0459470 PREMESQUES 1.86E+05 0.21 0.0559482 QUESNOY-SUR-DEULE 6.44E+05 0.74 0.1659507 RONCHIN 1.32E+06 1.52 0.3359508 RONCQ 1.18E+06 1.37 0.3059512 ROUBAIX 8.04E+06 9.29 2.0159522 SAILLY-LEZ-LANNOY 6.19E+04 0.07 0.0259523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 6.73E+05 0.78 0.1759524 SAINGHIN-EN-WEPPES 1.78E+05 0.21 0.0459527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 9.76E+05 1.13 0.2459550 SALOME 1.32E+05 0.15 0.0359553 SANTES 1.05E+06 1.22 0.2659560 SECLIN 2.23E+06 2.58 0.5659566 SEQUEDIN 7.03E+05 0.81 0.1859585 TEMPLEMARS 1.76E+06 2.04 0.4459598 TOUFFLERS 2.28E+05 0.26 0.0659599 TOURCOING 5.35E+06 6.18 1.3459602 TRESSIN 1.50E+05 0.17 0.0459609 VENDEVILLE 2.85E+05 0.33 0.0759611 VERLINGHEM 2.32E+05 0.27 0.0659636 WAMBRECHIES 4.75E+05 0.55 0.1259643 WARNETON 2.38E+04 0.03 0.0159646 WASQUEHAL 1.51E+06 1.74 0.3859648 WATTIGNIES 1.01E+06 1.17 0.2559650 WATTRELOS 1.61E+06 1.86 0.4059653 WAVRIN 3.33E+05 0.38 0.0859656 WERVICQ-SUD 1.64E+05 0.19 0.0459658 WICRES 2.16E+04 0.02 0.0159660 WILLEMS 7.65E+05 0.88 0.19SOMME 8.66E+07 100.00Émission totales région 3.99E+08%zone PPA/région 21.7%

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109

5.3.2 Carte des émissions spatialisées de CO

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110

5.4 Le dioxyde de carbone (CO2)Les émissions de dioxyde de carbone de la région représentent 22 % des émissionsrégionales.

5.4.1 Carte des émissions spatialisé de dioxyde de carbone (CO2)

Classe d'émetteur Part du type d'émetteur /Région en %

Agriculture 30.39Autres Transports 1.19Biogénique 1.14Industrie manufacurière 13.45Résidentiel Tertiaire 24.88Transformation de l'énergie 43.79Transport Routier 21.94

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111

5.4.2 Bilan communales des émissions de CO2

CodeCOMMUNE

COMMUNEÉmissions deCO2 (Kg/an)

Part / zone PPAen %

Part / Régionen %

59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 2.60E+08 4.50 0.9959013 ANSTAING 6.18E+06 0.11 0.0259017 ARMENTIERES 9.20E+07 1.59 0.3559044 BAISIEUX 2.37E+07 0.41 0.0959051 LA BASSEE 2.26E+07 0.39 0.0959056 BEAUCAMPS-LIGNY 7.72E+06 0.13 0.0359090 BONDUES 6.44E+07 1.11 0.2559096 BOURGHELLES 5.19E+06 0.09 0.0259098 BOUSBECQUE 4.06E+07 0.70 0.1559106 BOUVINES 3.51E+06 0.06 0.0159128 CAPINGHEM 1.15E+07 0.20 0.0459143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 9.60E+07 1.66 0.3759146 CHERENG 1.69E+07 0.29 0.0659152 COMINES 3.35E+08 5.80 1.2859163 CROIX 4.92E+07 0.85 0.1959168 CYSOING 1.22E+07 0.21 0.0559173 DEULEMONT 7.78E+06 0.13 0.0359193 EMMERIN 9.81E+06 0.17 0.0459195 ENGLOS 1.64E+07 0.28 0.0659196 ENNETIERES-EN-WEPPES 4.09E+07 0.71 0.1659201 ERQUINGHEM-LE-SEC 1.37E+06 0.02 0.0159202 ERQUINGHEM-LYS 2.38E+07 0.41 0.0959208 ESCOBECQUES 9.24E+05 0.02 0.0059220 FACHES-THUMESNIL 4.67E+07 0.81 0.1859247 FOREST-SUR-MARQUE 3.62E+06 0.06 0.0159250 FOURNES-EN-WEPPES 1.10E+07 0.19 0.0459252 FRELINGHIEN 1.26E+07 0.22 0.0559256 FRETIN 3.08E+07 0.53 0.1259275 GRUSON 3.75E+06 0.06 0.0159278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 1.85E+07 0.32 0.0759279 HALLUIN 6.10E+07 1.06 0.2359281 HANTAY 2.19E+06 0.04 0.0159286 HAUBOURDIN 1.53E+08 2.65 0.5859299 HEM 5.74E+07 0.99 0.2259303 HERLIES 8.50E+06 0.15 0.0359316 HOUPLIN-ANCOISNE 1.15E+07 0.20 0.0459317 HOUPLINES 3.32E+07 0.57 0.1359320 ILLIES 1.75E+07 0.30 0.0759328 LAMBERSART 7.61E+07 1.32 0.2959332 LANNOY 3.89E+06 0.07 0.0159339 LEERS 5.49E+07 0.95 0.2159343 LESQUIN 8.12E+07 1.41 0.3159346 LEZENNES 2.72E+07 0.47 0.1059350 LILLE 1.17E+09 20.17 4.4459352 LINSELLES 3.06E+07 0.53 0.1259356 LOMPRET 1.92E+07 0.33 0.0759360 LOOS 1.05E+08 1.83 0.4059364 LOUVIL 9.71E+06 0.17 0.0459367 LYS-LEZ-LANNOY 4.61E+07 0.80 0.1859368 LA MADELEINE 2.48E+08 4.29 0.9459378 MARCQ-EN-BAROEUL 2.39E+08 4.13 0.9159386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 5.26E+07 0.91 0.2059388 MARQUILLIES 8.78E+06 0.15 0.0359410 MONS-EN-BAROEUL 6.93E+07 1.20 0.2659421 MOUVAUX 4.43E+07 0.77 0.1759426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 4.12E+07 0.71 0.1659437 NOYELLES-LES-SECLIN 9.81E+06 0.17 0.0459457 PERENCHIES 1.90E+07 0.33 0.0759458 PERONNE-EN-MELANTOIS 5.78E+06 0.10 0.0259470 PREMESQUES 7.37E+06 0.13 0.0359482 QUESNOY-SUR-DEULE 2.16E+07 0.37 0.0859507 RONCHIN 1.12E+08 1.93 0.4359508 RONCQ 6.18E+07 1.07 0.2459512 ROUBAIX 3.93E+08 6.80 1.5059522 SAILLY-LEZ-LANNOY 7.77E+06 0.13 0.0359523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 4.05E+07 0.70 0.1559524 SAINGHIN-EN-WEPPES 1.15E+07 0.20 0.0459527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 1.77E+08 3.07 0.6759550 SALOME 1.06E+07 0.18 0.0459553 SANTES 2.67E+07 0.46 0.1059560 SECLIN 1.40E+08 2.42 0.5359566 SEQUEDIN 4.11E+07 0.71 0.1659585 TEMPLEMARS 6.39E+07 1.11 0.2459598 TOUFFLERS 1.25E+07 0.22 0.0559599 TOURCOING 2.73E+08 4.73 1.0459602 TRESSIN 7.79E+06 0.13 0.0359609 VENDEVILLE 3.40E+07 0.59 0.1359611 VERLINGHEM 1.58E+07 0.27 0.0659636 WAMBRECHIES 3.51E+07 0.61 0.1359643 WARNETON 2.68E+06 0.05 0.0159646 WASQUEHAL 1.17E+08 2.02 0.4459648 WATTIGNIES 4.04E+07 0.70 0.1559650 WATTRELOS 1.07E+08 1.85 0.4159653 WAVRIN 2.72E+07 0.47 0.1059656 WERVICQ-SUD 1.41E+07 0.24 0.0559658 WICRES 1.70E+06 0.03 0.0159660 WILLEMS 1.63E+07 0.28 0.06SOMME 5.78E+09 100.00Émission totales région 2.63E+10% zone PPA/région 22.0%

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112

5.5 Les émissions de dioxyde de soufre (SO2)Les émissions de dioxyde de soufre de la zone représentent 10,5 % des émissionsrégionales.

5.5.1 Carte des émissions spatialisées de dioxyde de soufre (SO2)

Classe d'émetteur Part du type d'émetteur /Région en %

Agriculture Aucun rejet pour ce secteurAutres Transports 1.87Biogénique Aucun rejet pour ce secteurIndustrie manufacurière 7.01Résidentiel Tertiaire 25.82Transformation de l'énergie 32.78Transport Routier 21.75

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113

5.5.2 Bilan communal des émissions de SO2

CodeCOMMUNE

COMMUNEÉmissions deSO2 (Kg/an)

Part / zone PPAen %

Part / Régionen %

59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 1.70E+05 2.38 0.2559013 ANSTAING 3.36E+03 0.05 0.0059017 ARMENTIERES 5.37E+04 0.75 0.0859044 BAISIEUX 8.70E+03 0.12 0.0159051 LA BASSEE 1.38E+04 0.19 0.0259056 BEAUCAMPS-LIGNY 1.91E+03 0.03 0.0059090 BONDUES 2.36E+04 0.33 0.0359096 BOURGHELLES 2.69E+03 0.04 0.0059098 BOUSBECQUE 8.39E+03 0.12 0.0159106 BOUVINES 1.15E+03 0.02 0.0059128 CAPINGHEM 3.45E+03 0.05 0.0159143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 1.01E+05 1.41 0.1559146 CHERENG 7.23E+03 0.10 0.0159152 COMINES 2.05E+06 28.63 3.0159163 CROIX 3.34E+04 0.47 0.0559168 CYSOING 9.83E+03 0.14 0.0159173 DEULEMONT 4.47E+03 0.06 0.0159193 EMMERIN 4.50E+03 0.06 0.0159195 ENGLOS 4.40E+03 0.06 0.0159196 ENNETIERES-EN-WEPPES 8.69E+03 0.12 0.0159201 ERQUINGHEM-LE-SEC 5.69E+02 0.01 0.0059202 ERQUINGHEM-LYS 9.88E+03 0.14 0.0159208 ESCOBECQUES 4.03E+02 0.01 0.0059220 FACHES-THUMESNIL 2.67E+04 0.37 0.0459247 FOREST-SUR-MARQUE 1.83E+03 0.03 0.0059250 FOURNES-EN-WEPPES 4.85E+03 0.07 0.0159252 FRELINGHIEN 5.85E+03 0.08 0.0159256 FRETIN 1.30E+04 0.18 0.0259275 GRUSON 1.64E+03 0.02 0.0059278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 7.89E+03 0.11 0.0159279 HALLUIN 4.85E+04 0.68 0.0759281 HANTAY 1.05E+03 0.01 0.0059286 HAUBOURDIN 8.32E+04 1.16 0.1259299 HEM 2.82E+04 0.39 0.0459303 HERLIES 4.48E+03 0.06 0.0159316 HOUPLIN-ANCOISNE 5.66E+03 0.08 0.0159317 HOUPLINES 1.91E+04 0.27 0.0359320 ILLIES 3.33E+03 0.05 0.0059328 LAMBERSART 5.45E+04 0.76 0.0859332 LANNOY 3.23E+03 0.04 0.0059339 LEERS 2.09E+05 2.91 0.3159343 LESQUIN 2.37E+04 0.33 0.0359346 LEZENNES 9.37E+03 0.13 0.0159350 LILLE 1.46E+06 20.28 2.1359352 LINSELLES 1.85E+04 0.26 0.0359356 LOMPRET 4.82E+03 0.07 0.0159360 LOOS 5.97E+04 0.83 0.0959364 LOUVIL 1.89E+03 0.03 0.0059367 LYS-LEZ-LANNOY 3.80E+04 0.53 0.0659368 LA MADELEINE 4.59E+05 6.40 0.6759378 MARCQ-EN-BAROEUL 3.40E+05 4.74 0.5059386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 2.52E+04 0.35 0.0459388 MARQUILLIES 5.02E+03 0.07 0.0159410 MONS-EN-BAROEUL 3.22E+04 0.45 0.0559421 MOUVAUX 2.37E+04 0.33 0.0359426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 2.04E+04 0.28 0.0359437 NOYELLES-LES-SECLIN 1.78E+03 0.02 0.0059457 PERENCHIES 1.29E+04 0.18 0.0259458 PERONNE-EN-MELANTOIS 1.60E+03 0.02 0.0059470 PREMESQUES 3.46E+03 0.05 0.0159482 QUESNOY-SUR-DEULE 1.49E+04 0.21 0.0259507 RONCHIN 4.50E+04 0.63 0.0759508 RONCQ 3.21E+04 0.45 0.0559512 ROUBAIX 4.50E+05 6.27 0.6659522 SAILLY-LEZ-LANNOY 3.00E+03 0.04 0.0059523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 1.02E+04 0.14 0.0159524 SAINGHIN-EN-WEPPES 1.11E+04 0.15 0.0259527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 3.26E+05 4.54 0.4859550 SALOME 5.01E+03 0.07 0.0159553 SANTES 6.32E+04 0.88 0.0959560 SECLIN 3.90E+04 0.54 0.0659566 SEQUEDIN 3.74E+04 0.52 0.0559585 TEMPLEMARS 2.21E+04 0.31 0.0359598 TOUFFLERS 7.43E+03 0.10 0.0159599 TOURCOING 1.91E+05 2.66 0.2859602 TRESSIN 1.47E+03 0.02 0.0059609 VENDEVILLE 1.42E+04 0.20 0.0259611 VERLINGHEM 6.53E+03 0.09 0.0159636 WAMBRECHIES 2.20E+04 0.31 0.0359643 WARNETON 6.08E+02 0.01 0.0059646 WASQUEHAL 1.53E+05 2.13 0.2259648 WATTIGNIES 2.53E+04 0.35 0.0459650 WATTRELOS 7.33E+04 1.02 0.1159653 WAVRIN 2.17E+04 0.30 0.0359656 WERVICQ-SUD 1.15E+04 0.16 0.0259658 WICRES 5.45E+02 0.01 0.0059660 WILLEMS 5.25E+03 0.07 0.01SOMME 7.17E+06 100.00Émission totales région 6.83E+07% zone PPA/région 10.5%

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5.6 Les émissions d'oxydes d'azote (NOx)Les émissions d'oxydes d'azote de la zone représentent 13,4 % des émissions régionales.

5.6.1 Cartes des émissions spatialisées de NOx

Classe d'émetteur Part du type d'émetteur /Région en %

Agriculture 10.67Autres Transports 4.08Biogénique 1.14Industrie manufacurière 4.74Résidentiel Tertiaire 25.00Transformation de l'énergie 20.00Transport Routier 21.68

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5.6.2 Bilan communal des émissions de NOx

5.7

CodeCOMMUNE

COMMUNEÉmissions deNOx (Kg/an)

Part / zone PPAen %

Part / Régionen %

59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 5.72E+05 5.06 0.6859013 ANSTAING 2.33E+04 0.21 0.0359017 ARMENTIERES 7.61E+04 0.67 0.0959044 BAISIEUX 6.73E+04 0.60 0.0859051 LA BASSEE 4.56E+04 0.40 0.0559056 BEAUCAMPS-LIGNY 1.65E+04 0.15 0.0259090 BONDUES 1.77E+05 1.57 0.2159096 BOURGHELLES 1.62E+04 0.14 0.0259098 BOUSBECQUE 8.14E+04 0.72 0.1059106 BOUVINES 1.02E+04 0.09 0.0159128 CAPINGHEM 4.73E+04 0.42 0.0659143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 2.97E+05 2.63 0.3559146 CHERENG 4.12E+04 0.36 0.0559152 COMINES 2.10E+05 1.85 0.2559163 CROIX 5.12E+04 0.45 0.0659168 CYSOING 2.99E+04 0.26 0.0459173 DEULEMONT 3.85E+04 0.34 0.0559193 EMMERIN 2.63E+04 0.23 0.0359195 ENGLOS 7.26E+04 0.64 0.0959196 ENNETIERES-EN-WEPPES 2.17E+05 1.92 0.2659201 ERQUINGHEM-LE-SEC 4.77E+03 0.04 0.0159202 ERQUINGHEM-LYS 7.71E+04 0.68 0.0959208 ESCOBECQUES 3.19E+03 0.03 0.0059220 FACHES-THUMESNIL 1.12E+05 0.99 0.1359247 FOREST-SUR-MARQUE 6.04E+03 0.05 0.0159250 FOURNES-EN-WEPPES 4.34E+04 0.38 0.0559252 FRELINGHIEN 4.51E+04 0.40 0.0559256 FRETIN 9.54E+04 0.84 0.1159275 GRUSON 1.02E+04 0.09 0.0159278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 6.82E+04 0.60 0.0859279 HALLUIN 1.21E+05 1.07 0.1459281 HANTAY 6.81E+03 0.06 0.0159286 HAUBOURDIN 2.37E+05 2.10 0.2859299 HEM 8.11E+04 0.72 0.1059303 HERLIES 3.07E+04 0.27 0.0459316 HOUPLIN-ANCOISNE 3.07E+04 0.27 0.0459317 HOUPLINES 4.47E+04 0.40 0.0559320 ILLIES 4.82E+04 0.43 0.0659328 LAMBERSART 1.37E+05 1.21 0.1659332 LANNOY 7.50E+03 0.07 0.0159339 LEERS 9.00E+04 0.80 0.1159343 LESQUIN 3.44E+05 3.05 0.4159346 LEZENNES 7.94E+04 0.70 0.0959350 LILLE 1.83E+06 16.15 2.1759352 LINSELLES 4.14E+04 0.37 0.0559356 LOMPRET 3.64E+04 0.32 0.0459360 LOOS 2.16E+05 1.91 0.2659364 LOUVIL 1.84E+04 0.16 0.0259367 LYS-LEZ-LANNOY 5.91E+04 0.52 0.0759368 LA MADELEINE 3.45E+05 3.05 0.4159378 MARCQ-EN-BAROEUL 5.81E+05 5.14 0.6959386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 1.06E+05 0.94 0.1359388 MARQUILLIES 2.84E+04 0.25 0.0359410 MONS-EN-BAROEUL 8.98E+04 0.79 0.1159421 MOUVAUX 1.28E+05 1.13 0.1559426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 1.25E+05 1.11 0.1559437 NOYELLES-LES-SECLIN 2.96E+04 0.26 0.0459457 PERENCHIES 2.56E+04 0.23 0.0359458 PERONNE-EN-MELANTOIS 2.39E+04 0.21 0.0359470 PREMESQUES 1.84E+04 0.16 0.0259482 QUESNOY-SUR-DEULE 7.39E+04 0.65 0.0959507 RONCHIN 4.03E+05 3.57 0.4859508 RONCQ 1.66E+05 1.47 0.2059512 ROUBAIX 4.06E+05 3.59 0.4859522 SAILLY-LEZ-LANNOY 1.35E+04 0.12 0.0259523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 1.89E+05 1.67 0.2259524 SAINGHIN-EN-WEPPES 3.37E+04 0.30 0.0459527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 2.45E+05 2.17 0.2959550 SALOME 2.94E+04 0.26 0.0359553 SANTES 6.96E+04 0.62 0.0859560 SECLIN 4.74E+05 4.19 0.5659566 SEQUEDIN 1.31E+05 1.16 0.1659585 TEMPLEMARS 1.35E+05 1.19 0.1659598 TOUFFLERS 1.63E+04 0.14 0.0259599 TOURCOING 3.52E+05 3.12 0.4259602 TRESSIN 1.10E+04 0.10 0.0159609 VENDEVILLE 1.64E+05 1.45 0.1959611 VERLINGHEM 3.67E+04 0.32 0.0459636 WAMBRECHIES 1.24E+05 1.09 0.1559643 WARNETON 1.91E+04 0.17 0.0259646 WASQUEHAL 3.57E+05 3.16 0.4259648 WATTIGNIES 6.58E+04 0.58 0.0859650 WATTRELOS 1.37E+05 1.21 0.1659653 WAVRIN 8.87E+04 0.78 0.1159656 WERVICQ-SUD 2.81E+04 0.25 0.0359658 WICRES 7.90E+03 0.07 0.0159660 WILLEMS 4.08E+04 0.36 0.05SOMME 1.13E+07 100.00Émission totales région 8.41E+07% zone PPA/région 13.4%

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116

Les émissions des Composés Organiques Volatils NonMéthaniques (COVNM)

Les émissions de COVNM de la zone représentent 21,8 % des émissions régionales.

5.7.1 Cartes des émissions spatialisées de COVNM

Classe d'émetteurPart du type d'émetteur /

Région en %Agriculture 10.82Autres Transports 5.75Biogénique 1.14Industrie manufacurière 21.70Résidentiel Tertiaire 30.13Transformation de l'énergie 51.54Transport Routier 20.32

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117

5.7.2 Bilan communal des émissions de COVNMCode

COMMUNE COMMUNEÉmissions de

COVNM (Kg/an)Part / zone PPA

en %Part / Région

en %59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 1.20E+06 6.56 1.4359013 ANSTAING 1.69E+04 0.09 0.0259017 ARMENTIERES 2.78E+05 1.52 0.3359044 BAISIEUX 6.54E+04 0.36 0.0859051 LA BASSEE 1.09E+05 0.59 0.1359056 BEAUCAMPS-LIGNY 2.00E+04 0.11 0.0259090 BONDUES 1.94E+05 1.06 0.2359096 BOURGHELLES 1.47E+04 0.08 0.0259098 BOUSBECQUE 1.19E+05 0.65 0.1459106 BOUVINES 1.07E+04 0.06 0.0159128 CAPINGHEM 3.76E+04 0.21 0.0459143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 3.01E+05 1.64 0.3659146 CHERENG 4.57E+04 0.25 0.0559152 COMINES 1.46E+05 0.80 0.1759163 CROIX 1.41E+05 0.77 0.1759168 CYSOING 4.85E+04 0.26 0.0659173 DEULEMONT 3.04E+04 0.17 0.0459193 EMMERIN 3.14E+04 0.17 0.0459195 ENGLOS 6.93E+04 0.38 0.0859196 ENNETIERES-EN-WEPPES 1.16E+05 0.63 0.1459201 ERQUINGHEM-LE-SEC 3.84E+03 0.02 0.0059202 ERQUINGHEM-LYS 9.12E+04 0.50 0.1159208 ESCOBECQUES 1.09E+04 0.06 0.0159220 FACHES-THUMESNIL 3.11E+05 1.70 0.3759247 FOREST-SUR-MARQUE 7.46E+03 0.04 0.0159250 FOURNES-EN-WEPPES 3.69E+04 0.20 0.0459252 FRELINGHIEN 4.57E+04 0.25 0.0559256 FRETIN 8.36E+04 0.46 0.1059275 GRUSON 9.26E+03 0.05 0.0159278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 7.58E+04 0.41 0.0959279 HALLUIN 3.82E+05 2.08 0.4559281 HANTAY 6.76E+03 0.04 0.0159286 HAUBOURDIN 1.94E+05 1.06 0.2359299 HEM 1.29E+05 0.70 0.1559303 HERLIES 3.17E+04 0.17 0.0459316 HOUPLIN-ANCOISNE 2.72E+04 0.15 0.0359317 HOUPLINES 6.52E+04 0.36 0.0859320 ILLIES 5.78E+04 0.32 0.0759328 LAMBERSART 2.44E+05 1.33 0.2959332 LANNOY 1.26E+04 0.07 0.0159339 LEERS 2.88E+05 1.57 0.3459343 LESQUIN 2.57E+05 1.40 0.3059346 LEZENNES 6.14E+04 0.33 0.0759350 LILLE 3.56E+06 19.39 4.2259352 LINSELLES 5.66E+04 0.31 0.0759356 LOMPRET 4.64E+04 0.25 0.0659360 LOOS 2.93E+05 1.60 0.3559364 LOUVIL 2.51E+04 0.14 0.0359367 LYS-LEZ-LANNOY 1.01E+05 0.55 0.1259368 LA MADELEINE 3.01E+05 1.64 0.3659378 MARCQ-EN-BAROEUL 7.17E+05 3.91 0.8559386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 1.30E+05 0.71 0.1559388 MARQUILLIES 3.17E+04 0.17 0.0459410 MONS-EN-BAROEUL 1.78E+05 0.97 0.2159421 MOUVAUX 1.30E+05 0.71 0.1559426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 7.86E+05 4.29 0.9359437 NOYELLES-LES-SECLIN 2.55E+04 0.14 0.0359457 PERENCHIES 3.66E+05 1.99 0.4359458 PERONNE-EN-MELANTOIS 1.47E+04 0.08 0.0259470 PREMESQUES 3.52E+04 0.19 0.0459482 QUESNOY-SUR-DEULE 8.70E+04 0.47 0.1059507 RONCHIN 3.03E+05 1.65 0.3659508 RONCQ 2.88E+05 1.57 0.3459512 ROUBAIX 1.53E+06 8.34 1.8259522 SAILLY-LEZ-LANNOY 1.30E+04 0.07 0.0259523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 2.38E+05 1.30 0.2859524 SAINGHIN-EN-WEPPES 3.49E+04 0.19 0.0459527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 2.73E+05 1.49 0.3259550 SALOME 3.19E+04 0.17 0.0459553 SANTES 7.26E+04 0.40 0.0959560 SECLIN 5.42E+05 2.96 0.6459566 SEQUEDIN 1.37E+05 0.75 0.1659585 TEMPLEMARS 1.14E+05 0.62 0.1459598 TOUFFLERS 3.87E+04 0.21 0.0559599 TOURCOING 9.94E+05 5.42 1.1859602 TRESSIN 1.80E+04 0.10 0.0259609 VENDEVILLE 1.25E+05 0.68 0.1559611 VERLINGHEM 3.47E+04 0.19 0.0459636 WAMBRECHIES 1.37E+05 0.75 0.1659643 WARNETON 9.66E+03 0.05 0.0159646 WASQUEHAL 5.42E+05 2.95 0.6459648 WATTIGNIES 1.46E+05 0.79 0.1759650 WATTRELOS 2.51E+05 1.37 0.3059653 WAVRIN 1.00E+05 0.55 0.1259656 WERVICQ-SUD 5.07E+04 0.28 0.0659658 WICRES 7.82E+03 0.04 0.0159660 WILLEMS 7.57E+04 0.41 0.09SOMME 1.83E+07 100.00Émission totales région 8.42E+07% zone PPA/région 21.8%

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118

5.8 Les émissions de poussières totales en suspension (TSP)Les émissions de poussières en suspension de la zone représentent 14,3% des émissionsrégionales.

5.8.1 Cartes des émissions spatialisées de TSP

Classe d'émetteur Part du type d'émetteur /Région en %

Agriculture 5.01Autres Transports 9.64Biogénique Aucun rejet pour ce secteurIndustrie manufacurière 3.51Résidentiel Tertiaire 28.13Transformation de l'énergie 33.97Transport Routier 22.47

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119

5.8.2 Bilan communal des émissions de TSPCode

COMMUNE COMMUNEÉmissions deTSP (Kg/an)

Part / zone PPAen %

Part / Régionen %

59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 1.92E+05 5.18 0.7459013 ANSTAING 5.03E+03 0.14 0.0259017 ARMENTIERES 6.11E+04 1.65 0.2459044 BAISIEUX 1.63E+04 0.44 0.0659051 LA BASSEE 1.87E+04 0.51 0.0759056 BEAUCAMPS-LIGNY 5.25E+03 0.14 0.0259090 BONDUES 3.73E+04 1.01 0.1459096 BOURGHELLES 7.39E+03 0.20 0.0359098 BOUSBECQUE 2.86E+04 0.77 0.1159106 BOUVINES 3.39E+03 0.09 0.0159128 CAPINGHEM 6.89E+03 0.19 0.0359143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 3.95E+04 1.07 0.1559146 CHERENG 9.92E+03 0.27 0.0459152 COMINES 3.75E+04 1.01 0.1559163 CROIX 4.95E+04 1.34 0.1959168 CYSOING 1.82E+04 0.49 0.0759173 DEULEMONT 1.13E+04 0.31 0.0459193 EMMERIN 9.60E+03 0.26 0.0459195 ENGLOS 7.80E+03 0.21 0.0359196 ENNETIERES-EN-WEPPES 2.51E+04 0.68 0.1059201 ERQUINGHEM-LE-SEC 2.06E+03 0.06 0.0159202 ERQUINGHEM-LYS 1.86E+04 0.50 0.0759208 ESCOBECQUES 1.84E+03 0.05 0.0159220 FACHES-THUMESNIL 4.13E+04 1.12 0.1659247 FOREST-SUR-MARQUE 3.45E+03 0.09 0.0159250 FOURNES-EN-WEPPES 1.15E+04 0.31 0.0459252 FRELINGHIEN 1.45E+04 0.39 0.0659256 FRETIN 2.23E+04 0.60 0.0959275 GRUSON 4.49E+03 0.12 0.0259278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 1.34E+04 0.36 0.0559279 HALLUIN 5.40E+04 1.46 0.2159281 HANTAY 3.01E+03 0.08 0.0159286 HAUBOURDIN 4.84E+04 1.31 0.1959299 HEM 4.35E+04 1.18 0.1759303 HERLIES 9.54E+03 0.26 0.0459316 HOUPLIN-ANCOISNE 1.15E+04 0.31 0.0459317 HOUPLINES 2.43E+04 0.66 0.0959320 ILLIES 9.65E+03 0.26 0.0459328 LAMBERSART 7.34E+04 1.98 0.2859332 LANNOY 4.15E+03 0.11 0.0259339 LEERS 2.38E+04 0.64 0.0959343 LESQUIN 4.50E+04 1.22 0.1759346 LEZENNES 1.37E+04 0.37 0.0559350 LILLE 8.19E+05 22.12 3.1759352 LINSELLES 2.37E+04 0.64 0.0959356 LOMPRET 7.45E+03 0.20 0.0359360 LOOS 6.54E+04 1.77 0.2559364 LOUVIL 3.71E+03 0.10 0.0159367 LYS-LEZ-LANNOY 3.20E+04 0.86 0.1259368 LA MADELEINE 9.43E+04 2.55 0.3759378 MARCQ-EN-BAROEUL 1.41E+05 3.82 0.5559386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 2.74E+04 0.74 0.1159388 MARQUILLIES 8.72E+03 0.24 0.0359410 MONS-EN-BAROEUL 5.47E+04 1.48 0.2159421 MOUVAUX 3.59E+04 0.97 0.1459426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 2.77E+04 0.75 0.1159437 NOYELLES-LES-SECLIN 4.00E+03 0.11 0.0259457 PERENCHIES 1.77E+04 0.48 0.0759458 PERONNE-EN-MELANTOIS 3.70E+03 0.10 0.0159470 PREMESQUES 7.38E+03 0.20 0.0359482 QUESNOY-SUR-DEULE 2.55E+04 0.69 0.1059507 RONCHIN 7.18E+04 1.94 0.2859508 RONCQ 4.13E+04 1.11 0.1659512 ROUBAIX 2.68E+05 7.26 1.0459522 SAILLY-LEZ-LANNOY 6.02E+03 0.16 0.0259523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 2.49E+04 0.67 0.1059524 SAINGHIN-EN-WEPPES 1.61E+04 0.44 0.0659527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 8.43E+04 2.28 0.3359550 SALOME 1.04E+04 0.28 0.0459553 SANTES 1.81E+04 0.49 0.0759560 SECLIN 6.79E+04 1.83 0.2659566 SEQUEDIN 3.31E+04 0.89 0.1359585 TEMPLEMARS 1.89E+04 0.51 0.0759598 TOUFFLERS 8.69E+03 0.23 0.0359599 TOURCOING 2.18E+05 5.90 0.8559602 TRESSIN 3.22E+03 0.09 0.0159609 VENDEVILLE 1.61E+04 0.43 0.0659611 VERLINGHEM 1.27E+04 0.34 0.0559636 WAMBRECHIES 3.41E+04 0.92 0.1359643 WARNETON 3.94E+03 0.11 0.0259646 WASQUEHAL 8.02E+04 2.17 0.3159648 WATTIGNIES 3.68E+04 0.99 0.1459650 WATTRELOS 9.71E+04 2.62 0.3859653 WAVRIN 2.86E+04 0.77 0.1159656 WERVICQ-SUD 1.26E+04 0.34 0.0559658 WICRES 2.75E+03 0.07 0.0159660 WILLEMS 9.22E+03 0.25 0.04SOMME 3.70E+06 100.00Émission totales région 2.58E+07%zone PPA/région 14.3%

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120

5.9 Les émissions de cadmium (Cd)Les émissions de cadmium de la zone représentent 10 % des émissionsrégionales.

5.9.1 Cartes des émissions spatialisées de Cd

Classe d'émetteur Part du type d'émetteur /Région en %

Agriculture Aucun rejet pour ce secteurAutres Transports 0.01Biogénique Aucun rejet pour ce secteurIndustrie manufacurière 8.37Résidentiel Tertiaire 25.95Transformation de l'énergie 72.26Transport Routier 21.95

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121

5.9.2 Bilan communal des émissions de CdCode

COMMUNE COMMUNEÉmissions deCd (Kg/an)

Part / zone PPAen %

Part / Régionen %

59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 7.30E+00 1.97 0.2059013 ANSTAING 1.53E-01 0.04 0.0059017 ARMENTIERES 2.98E+00 0.80 0.0859044 BAISIEUX 3.47E-01 0.09 0.0159051 LA BASSEE 9.00E-01 0.24 0.0259056 BEAUCAMPS-LIGNY 8.46E-02 0.02 0.0059090 BONDUES 8.59E-01 0.23 0.0259096 BOURGHELLES 1.15E-01 0.03 0.0059098 BOUSBECQUE 3.17E-01 0.09 0.0159106 BOUVINES 4.84E-02 0.01 0.0059128 CAPINGHEM 1.27E-01 0.03 0.0059143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 1.03E+00 0.28 0.0359146 CHERENG 3.51E-01 0.09 0.0159152 COMINES 3.61E+00 0.97 0.1059163 CROIX 1.54E+00 0.42 0.0459168 CYSOING 4.45E-01 0.12 0.0159173 DEULEMONT 9.08E-02 0.02 0.0059193 EMMERIN 1.95E-01 0.05 0.0159195 ENGLOS 1.51E-01 0.04 0.0059196 ENNETIERES-EN-WEPPES 2.31E-01 0.06 0.0159201 ERQUINGHEM-LE-SEC 2.30E-02 0.01 0.0059202 ERQUINGHEM-LYS 3.90E-01 0.11 0.0159208 ESCOBECQUES 1.65E-02 0.00 0.0059220 FACHES-THUMESNIL 3.51E+01 9.45 0.9559247 FOREST-SUR-MARQUE 7.98E-02 0.02 0.0059250 FOURNES-EN-WEPPES 1.96E-01 0.05 0.0159252 FRELINGHIEN 1.92E-01 0.05 0.0159256 FRETIN 1.95E+00 0.53 0.0559275 GRUSON 6.87E-02 0.02 0.0059278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 2.71E-01 0.07 0.0159279 HALLUIN 2.14E+00 0.58 0.0659281 HANTAY 4.37E-02 0.01 0.0059286 HAUBOURDIN 1.49E+00 0.40 0.0459299 HEM 1.45E+00 0.39 0.0459303 HERLIES 1.82E-01 0.05 0.0059316 HOUPLIN-ANCOISNE 2.44E-01 0.07 0.0159317 HOUPLINES 9.37E-01 0.25 0.0359320 ILLIES 1.34E-01 0.04 0.0059328 LAMBERSART 3.35E+00 0.90 0.0959332 LANNOY 1.48E-01 0.04 0.0059339 LEERS 1.44E+00 0.39 0.0459343 LESQUIN 8.70E-01 0.23 0.0259346 LEZENNES 3.92E-01 0.11 0.0159350 LILLE 1.49E+02 40.19 4.0359352 LINSELLES 8.65E-01 0.23 0.0259356 LOMPRET 2.16E-01 0.06 0.0159360 LOOS 4.79E+00 1.29 0.1359364 LOUVIL 9.11E-02 0.02 0.0059367 LYS-LEZ-LANNOY 4.45E+00 1.20 0.1259368 LA MADELEINE 1.81E+01 4.87 0.4959378 MARCQ-EN-BAROEUL 3.86E+00 1.04 0.1059386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 7.12E-01 0.19 0.0259388 MARQUILLIES 1.35E-01 0.04 0.0059410 MONS-EN-BAROEUL 1.44E+00 0.39 0.0459421 MOUVAUX 1.09E+00 0.30 0.0359426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 1.18E+00 0.32 0.0359437 NOYELLES-LES-SECLIN 7.26E-02 0.02 0.0059457 PERENCHIES 5.86E-01 0.16 0.0259458 PERONNE-EN-MELANTOIS 5.81E-02 0.02 0.0059470 PREMESQUES 1.53E-01 0.04 0.0059482 QUESNOY-SUR-DEULE 4.23E-01 0.11 0.0159507 RONCHIN 1.74E+00 0.47 0.0559508 RONCQ 1.30E+00 0.35 0.0459512 ROUBAIX 1.14E+01 3.06 0.3159522 SAILLY-LEZ-LANNOY 1.42E-01 0.04 0.0059523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 3.32E-01 0.09 0.0159524 SAINGHIN-EN-WEPPES 3.44E-01 0.09 0.0159527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 4.16E+00 1.12 0.1159550 SALOME 2.04E-01 0.05 0.0159553 SANTES 2.19E+00 0.59 0.0659560 SECLIN 1.85E+00 0.50 0.0559566 SEQUEDIN 6.30E-01 0.17 0.0259585 TEMPLEMARS 7.21E-01 0.19 0.0259598 TOUFFLERS 4.19E-01 0.11 0.0159599 TOURCOING 7.71E+01 20.78 2.0859602 TRESSIN 6.35E-02 0.02 0.0059609 VENDEVILLE 2.57E-01 0.07 0.0159611 VERLINGHEM 2.46E-01 0.07 0.0159636 WAMBRECHIES 6.36E-01 0.17 0.0259643 WARNETON 1.75E-02 0.00 0.0059646 WASQUEHAL 2.02E+00 0.54 0.0559648 WATTIGNIES 1.11E+00 0.30 0.0359650 WATTRELOS 3.56E+00 0.96 0.1059653 WAVRIN 7.91E-01 0.21 0.0259656 WERVICQ-SUD 5.79E-01 0.16 0.0259658 WICRES 1.98E-02 0.01 0.0059660 WILLEMS 2.42E-01 0.07 0.01SOMME 3.71E+02 100.00Émission totales région 3.70E+03% zone PPA/région 10.0%

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5.10 Les émissions dioxinesLes émissions de dioxines de la zone représentent 8,6 % des émissions régionales.

5.10.1 Cartes des émissions spatialisées de Dioxines

Classe d'émetteurPart du type d'émetteur /

Région en %Agriculture Aucun rejet pour ce secteurAutres Transports 0.00Biogénique Aucun rejet pour ce secteurIndustrie manufacurière 3.32Résidentiel Tertiaire 27.73Transformation de l'énergie 72.28Transport Routier Aucun rejet pour ce secteur

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123

5.10.2 Bilan communal des émissions des Dioxines

CodeCOMMUNE

COMMUNEÉmissions de

Dioxines (Kg/an)Part / zone PPA

en %Part / Région

en %59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 2.55E-04 4.41 0.3859013 ANSTAING 4.07E-06 0.07 0.0159017 ARMENTIERES 1.13E-04 1.95 0.1759044 BAISIEUX 1.33E-05 0.23 0.0259051 LA BASSEE 6.50E-05 1.13 0.1059056 BEAUCAMPS-LIGNY 2.56E-06 0.04 0.0059090 BONDUES 4.54E-05 0.79 0.0759096 BOURGHELLES 4.68E-06 0.08 0.0159098 BOUSBECQUE 1.36E-05 0.24 0.0259106 BOUVINES 2.33E-06 0.04 0.0059128 CAPINGHEM 4.76E-06 0.08 0.0159143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 4.89E-05 0.85 0.0759146 CHERENG 1.02E-05 0.18 0.0259152 COMINES 3.85E-05 0.67 0.0659163 CROIX 8.49E-05 1.47 0.1359168 CYSOING 1.67E-05 0.29 0.0259173 DEULEMONT 4.12E-06 0.07 0.0159193 EMMERIN 9.78E-06 0.17 0.0159195 ENGLOS 1.70E-06 0.03 0.0059196 ENNETIERES-EN-WEPPES 7.19E-06 0.12 0.0159201 ERQUINGHEM-LE-SEC 1.29E-06 0.02 0.0059202 ERQUINGHEM-LYS 1.49E-05 0.26 0.0259208 ESCOBECQUES 9.37E-07 0.02 0.0059220 FACHES-THUMESNIL 9.67E-05 1.67 0.1459247 FOREST-SUR-MARQUE 4.72E-06 0.08 0.0159250 FOURNES-EN-WEPPES 6.91E-06 0.12 0.0159252 FRELINGHIEN 1.46E-05 0.25 0.0259256 FRETIN 1.14E-05 0.20 0.0259275 GRUSON 3.52E-06 0.06 0.0159278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 1.31E-05 0.23 0.0259279 HALLUIN 9.28E-05 1.61 0.1459281 HANTAY 2.54E-06 0.04 0.0059286 HAUBOURDIN 7.75E-05 1.34 0.1259299 HEM 7.10E-05 1.23 0.1159303 HERLIES 6.42E-06 0.11 0.0159316 HOUPLIN-ANCOISNE 1.14E-05 0.20 0.0259317 HOUPLINES 2.72E-05 0.47 0.0459320 ILLIES 3.99E-06 0.07 0.0159328 LAMBERSART 1.17E-04 2.03 0.1759332 LANNOY 7.34E-06 0.13 0.0159339 LEERS 3.48E-05 0.60 0.0559343 LESQUIN 5.18E-05 0.90 0.0859346 LEZENNES 1.17E-05 0.20 0.0259350 LILLE 1.47E-03 25.39 2.1959352 LINSELLES 3.38E-05 0.58 0.0559356 LOMPRET 6.93E-06 0.12 0.0159360 LOOS 8.34E-05 1.44 0.1259364 LOUVIL 5.72E-06 0.10 0.0159367 LYS-LEZ-LANNOY 4.63E-05 0.80 0.0759368 LA MADELEINE 1.90E-04 3.28 0.2859378 MARCQ-EN-BAROEUL 2.56E-04 4.43 0.3859386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 4.13E-05 0.72 0.0659388 MARQUILLIES 5.05E-06 0.09 0.0159410 MONS-EN-BAROEUL 9.09E-05 1.57 0.1459421 MOUVAUX 1.48E-04 2.57 0.2259426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 3.12E-05 0.54 0.0559437 NOYELLES-LES-SECLIN 2.69E-06 0.05 0.0059457 PERENCHIES 3.01E-05 0.52 0.0559458 PERONNE-EN-MELANTOIS 2.43E-06 0.04 0.0059470 PREMESQUES 8.79E-06 0.15 0.0159482 QUESNOY-SUR-DEULE 4.08E-05 0.71 0.0659507 RONCHIN 7.47E-05 1.29 0.1159508 RONCQ 4.43E-05 0.77 0.0759512 ROUBAIX 6.05E-04 10.48 0.9059522 SAILLY-LEZ-LANNOY 5.14E-06 0.09 0.0159523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 8.65E-06 0.15 0.0159524 SAINGHIN-EN-WEPPES 1.69E-05 0.29 0.0359527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 4.16E-05 0.72 0.0659550 SALOME 1.12E-05 0.19 0.0259553 SANTES 1.74E-05 0.30 0.0359560 SECLIN 4.63E-05 0.80 0.0759566 SEQUEDIN 7.90E-05 1.37 0.1259585 TEMPLEMARS 1.99E-05 0.34 0.0359598 TOUFFLERS 1.33E-05 0.23 0.0259599 TOURCOING 4.37E-04 7.56 0.6559602 TRESSIN 3.08E-06 0.05 0.0059609 VENDEVILLE 1.26E-05 0.22 0.0259611 VERLINGHEM 7.33E-06 0.13 0.0159636 WAMBRECHIES 3.38E-05 0.59 0.0559643 WARNETON 5.77E-07 0.01 0.0059646 WASQUEHAL 1.29E-04 2.23 0.1959648 WATTIGNIES 5.50E-05 0.95 0.0859650 WATTRELOS 1.53E-04 2.65 0.2359653 WAVRIN 2.67E-05 0.46 0.0459656 WERVICQ-SUD 1.45E-05 0.25 0.0259658 WICRES 9.80E-07 0.02 0.0059660 WILLEMS 9.09E-06 0.16 0.01SOMME 5.78E-03 100.00Émission totales région 6.70E-02% zone PPA/région 8.6%

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124

5.11 Les émissions d'Hydrocarbures Aromatiques Polycyclique totaux(HAP)

Les émissions de HAP de la zone représentent 9,8 % des émissions régionales.

5.11.1 Cartes des émissions spatialisées de HAP

Classe d'émetteur Part du type d'émetteur /Région en %

Agriculture 5.01Autres Transports 9.64Biogénique Aucun rejet pour ce secteurIndustrie manufacurière 0.00Résidentiel Tertiaire 28.13Transformation de l'énergie 72.25Transport Routier 22.39

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125

5.11.2 Bilan communal des émissions de HAP

CodeCOMMUNE

COMMUNE Émissions deHAP (Kg/an)

Part / zone PPAen %

Part / Régionen %

59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 9.31E+00 6.84 0.6759013 ANSTAING 3.26E-01 0.24 0.0259017 ARMENTIERES 3.46E-01 0.25 0.0259044 BAISIEUX 1.06E+00 0.78 0.0859051 LA BASSEE 5.24E-01 0.38 0.0459056 BEAUCAMPS-LIGNY 2.62E-01 0.19 0.0259090 BONDUES 2.62E+00 1.92 0.1959096 BOURGHELLES 3.10E-01 0.23 0.0259098 BOUSBECQUE 5.88E-01 0.43 0.0459106 BOUVINES 1.52E-01 0.11 0.0159128 CAPINGHEM 1.04E+00 0.77 0.0759143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 4.25E+00 3.12 0.3059146 CHERENG 5.02E-01 0.37 0.0459152 COMINES 8.01E-01 0.59 0.0659163 CROIX 2.21E-01 0.16 0.0259168 CYSOING 5.30E-01 0.39 0.0459173 DEULEMONT 6.73E-01 0.49 0.0559193 EMMERIN 3.79E-01 0.28 0.0359195 ENGLOS 1.39E+00 1.02 0.1059196 ENNETIERES-EN-WEPPES 3.98E+00 2.92 0.2959201 ERQUINGHEM-LE-SEC 1.07E-01 0.08 0.0159202 ERQUINGHEM-LYS 1.20E+00 0.88 0.0959208 ESCOBECQUES 6.60E-02 0.05 0.0059220 FACHES-THUMESNIL 1.29E+00 0.95 0.0959247 FOREST-SUR-MARQUE 7.45E-02 0.05 0.0159250 FOURNES-EN-WEPPES 9.11E-01 0.67 0.0759252 FRELINGHIEN 8.52E-01 0.63 0.0659256 FRETIN 1.63E+00 1.20 0.1259275 GRUSON 1.65E-01 0.12 0.0159278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 1.43E+00 1.05 0.1059279 HALLUIN 1.64E+00 1.21 0.1259281 HANTAY 1.18E-01 0.09 0.0159286 HAUBOURDIN 1.43E+00 1.05 0.1059299 HEM 1.06E+00 0.78 0.0859303 HERLIES 6.12E-01 0.45 0.0459316 HOUPLIN-ANCOISNE 5.01E-01 0.37 0.0459317 HOUPLINES 5.52E-01 0.41 0.0459320 ILLIES 8.20E-01 0.60 0.0659328 LAMBERSART 1.86E+00 1.37 0.1359332 LANNOY 3.29E-02 0.02 0.0059339 LEERS 5.22E-01 0.38 0.0459343 LESQUIN 5.91E+00 4.34 0.4259346 LEZENNES 1.63E+00 1.20 0.1259350 LILLE 1.50E+01 11.03 1.0859352 LINSELLES 6.25E-01 0.46 0.0459356 LOMPRET 5.16E-01 0.38 0.0459360 LOOS 3.14E+00 2.31 0.2359364 LOUVIL 1.13E-01 0.08 0.0159367 LYS-LEZ-LANNOY 4.50E-01 0.33 0.0359368 LA MADELEINE 8.95E-01 0.66 0.0659378 MARCQ-EN-BAROEUL 8.66E+00 6.35 0.6259386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 1.58E+00 1.16 0.1159388 MARQUILLIES 3.17E-01 0.23 0.0259410 MONS-EN-BAROEUL 1.11E+00 0.82 0.0859421 MOUVAUX 7.39E-01 0.54 0.0559426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 1.42E+00 1.04 0.1059437 NOYELLES-LES-SECLIN 2.53E-01 0.19 0.0259457 PERENCHIES 3.17E-01 0.23 0.0259458 PERONNE-EN-MELANTOIS 3.78E-01 0.28 0.0359470 PREMESQUES 3.41E-01 0.25 0.0259482 QUESNOY-SUR-DEULE 9.78E-01 0.72 0.0759507 RONCHIN 6.59E+00 4.84 0.4759508 RONCQ 2.74E+00 2.01 0.2059512 ROUBAIX 7.44E-01 0.55 0.0559522 SAILLY-LEZ-LANNOY 1.23E-01 0.09 0.0159523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 3.32E+00 2.44 0.2459524 SAINGHIN-EN-WEPPES 2.98E-01 0.22 0.0259527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 9.40E-01 0.69 0.0759550 SALOME 4.75E-01 0.35 0.0359553 SANTES 6.11E-01 0.45 0.0459560 SECLIN 7.65E+00 5.62 0.5559566 SEQUEDIN 2.07E+00 1.52 0.1559585 TEMPLEMARS 1.67E+00 1.22 0.1259598 TOUFFLERS 1.05E-01 0.08 0.0159599 TOURCOING 2.69E+00 1.98 0.1959602 TRESSIN 8.77E-02 0.06 0.0159609 VENDEVILLE 2.40E+00 1.77 0.1759611 VERLINGHEM 6.57E-01 0.48 0.0559636 WAMBRECHIES 2.18E+00 1.60 0.1659643 WARNETON 3.21E-01 0.24 0.0259646 WASQUEHAL 5.87E+00 4.31 0.4259648 WATTIGNIES 9.12E-01 0.67 0.0759650 WATTRELOS 1.62E+00 1.19 0.1259653 WAVRIN 1.16E+00 0.85 0.0859656 WERVICQ-SUD 4.22E-01 0.31 0.0359658 WICRES 1.66E-01 0.12 0.0159660 WILLEMS 2.15E-01 0.16 0.02SOMME 1.36E+02 100.00Émission totales région 1.40E+03% zone PPA/région 9.8%

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5.12 Les émissions de plomb (Pb)Les émissions de plomb de la zone représentent 5,3 % des émissions régionales.

5.12.1 Cartes des émissions spatialisées de plomb

Classe d'émetteurPart du type d'émetteur /

Région en %Agriculture Aucun rejet pour ce secteurAutres Transports 0.00Biogénique Aucun rejet pour ce secteurIndustrie manufacurière 3.78Résidentiel Tertiaire 27.40Transformation de l'énergie 72.26Transport Routier 23.32

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5.12.2 Bilan communal des émissions de plomb

CodeCOMMUNE

COMMUNEÉmissions dePb (Kg/an)

Part / zone PPAen %

Part / Régionen %

59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 9.55E+01 3.34 0.1859013 ANSTAING 1.62E+00 0.06 0.0059017 ARMENTIERES 2.20E+01 0.77 0.0459044 BAISIEUX 4.45E+00 0.16 0.0159051 LA BASSEE 1.41E+01 0.49 0.0359056 BEAUCAMPS-LIGNY 9.33E-01 0.03 0.0059090 BONDUES 1.33E+01 0.46 0.0259096 BOURGHELLES 1.40E+00 0.05 0.0059098 BOUSBECQUE 3.49E+00 0.12 0.0159106 BOUVINES 6.21E-01 0.02 0.0059128 CAPINGHEM 2.64E+00 0.09 0.0059143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 1.78E+01 0.62 0.0359146 CHERENG 3.17E+00 0.11 0.0159152 COMINES 1.30E+01 0.46 0.0259163 CROIX 1.41E+01 0.49 0.0359168 CYSOING 4.31E+00 0.15 0.0159173 DEULEMONT 1.75E+00 0.06 0.0059193 EMMERIN 2.11E+00 0.07 0.0059195 ENGLOS 3.44E+00 0.12 0.0159196 ENNETIERES-EN-WEPPES 9.79E+00 0.34 0.0259201 ERQUINGHEM-LE-SEC 3.78E-01 0.01 0.0059202 ERQUINGHEM-LYS 5.42E+00 0.19 0.0159208 ESCOBECQUES 2.55E-01 0.01 0.0059220 FACHES-THUMESNIL 1.05E+02 3.68 0.2059247 FOREST-SUR-MARQUE 8.22E-01 0.03 0.0059250 FOURNES-EN-WEPPES 3.04E+00 0.11 0.0159252 FRELINGHIEN 3.47E+00 0.12 0.0159256 FRETIN 1.09E+01 0.38 0.0259275 GRUSON 8.41E-01 0.03 0.0059278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 4.87E+00 0.17 0.0159279 HALLUIN 2.20E+01 0.77 0.0459281 HANTAY 5.83E-01 0.02 0.0059286 HAUBOURDIN 1.63E+01 0.57 0.0359299 HEM 1.94E+01 0.68 0.0459303 HERLIES 2.43E+00 0.09 0.0059316 HOUPLIN-ANCOISNE 2.73E+00 0.10 0.0159317 HOUPLINES 7.00E+00 0.25 0.0159320 ILLIES 2.13E+00 0.07 0.0059328 LAMBERSART 2.61E+01 0.91 0.0559332 LANNOY 1.34E+00 0.05 0.0059339 LEERS 1.40E+01 0.49 0.0359343 LESQUIN 2.10E+01 0.73 0.0459346 LEZENNES 5.43E+00 0.19 0.0159350 LILLE 1.06E+03 37.20 1.9959352 LINSELLES 7.81E+00 0.27 0.0159356 LOMPRET 2.09E+00 0.07 0.0059360 LOOS 3.08E+01 1.08 0.0659364 LOUVIL 1.02E+00 0.04 0.0059367 LYS-LEZ-LANNOY 1.20E+02 4.20 0.2259368 LA MADELEINE 8.78E+01 3.07 0.1659378 MARCQ-EN-BAROEUL 5.68E+01 1.99 0.1159386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 1.19E+01 0.42 0.0259388 MARQUILLIES 1.48E+00 0.05 0.0059410 MONS-EN-BAROEUL 1.55E+01 0.54 0.0359421 MOUVAUX 2.04E+01 0.71 0.0459426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 2.62E+01 0.92 0.0559437 NOYELLES-LES-SECLIN 1.00E+00 0.03 0.0059457 PERENCHIES 5.63E+00 0.20 0.0159458 PERONNE-EN-MELANTOIS 1.28E+00 0.04 0.0059470 PREMESQUES 1.99E+00 0.07 0.0059482 QUESNOY-SUR-DEULE 7.48E+00 0.26 0.0159507 RONCHIN 1.92E+02 6.74 0.3659508 RONCQ 1.54E+01 0.54 0.0359512 ROUBAIX 1.43E+02 5.00 0.2759522 SAILLY-LEZ-LANNOY 1.03E+00 0.04 0.0059523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 8.70E+00 0.30 0.0259524 SAINGHIN-EN-WEPPES 3.36E+00 0.12 0.0159527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 3.34E+01 1.17 0.0659550 SALOME 3.09E+00 0.11 0.0159553 SANTES 9.84E+00 0.34 0.0259560 SECLIN 2.82E+01 0.99 0.0559566 SEQUEDIN 1.34E+01 0.47 0.0359585 TEMPLEMARS 8.84E+00 0.31 0.0259598 TOUFFLERS 8.13E+00 0.28 0.0259599 TOURCOING 2.72E+02 9.52 0.5159602 TRESSIN 6.45E-01 0.02 0.0059609 VENDEVILLE 9.28E+00 0.32 0.0259611 VERLINGHEM 2.56E+00 0.09 0.0059636 WAMBRECHIES 9.90E+00 0.35 0.0259643 WARNETON 6.29E-01 0.02 0.0059646 WASQUEHAL 6.68E+01 2.34 0.1259648 WATTIGNIES 1.60E+01 0.56 0.0359650 WATTRELOS 3.17E+01 1.11 0.0659653 WAVRIN 7.42E+00 0.26 0.0159656 WERVICQ-SUD 4.19E+00 0.15 0.0159658 WICRES 4.41E-01 0.02 0.0059660 WILLEMS 2.01E+00 0.07 0.00SOMME 2.86E+03 100.00Émission totales région 5.35E+04%zone PPA/région 5.3%

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128

5.13 Les émissions de benzène (C6H6)Les émissions de benzène de la zone représentent 16,5 % des émissions régionales.

5.13.1 Cartes des émissions spatialisées de C6H6

Classe d'émetteurPart du type d'émetteur /

Région en %Agriculture 13.31Autres Transports 5.75Biogénique Aucun rejet pour ce secteurIndustrie manufacurière 1.57Résidentiel Tertiaire 27.00Transformation de l'énergie 29.73Transport Routier 22.81

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129

5.13.2 Bilan communal des émissions de C6H6

CodeCOMMUNE

COMMUNEÉmissions de

Benzène (Kg/an)Part / zone PPA

en %Part / Région

en %59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 8.67E+03 5.88 0.9759013 ANSTAING 1.47E+02 0.10 0.0259017 ARMENTIERES 2.01E+03 1.36 0.2259044 BAISIEUX 1.96E+03 1.33 0.2259051 LA BASSEE 1.48E+03 1.00 0.1759056 BEAUCAMPS-LIGNY 1.28E+03 0.87 0.1459090 BONDUES 1.66E+03 1.13 0.1959096 BOURGHELLES 1.78E+02 0.12 0.0259098 BOUSBECQUE 4.24E+02 0.29 0.0559106 BOUVINES 3.76E+02 0.25 0.0459128 CAPINGHEM 4.51E+02 0.31 0.0559143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 7.38E+03 5.01 0.8359146 CHERENG 1.15E+03 0.78 0.1359152 COMINES 2.68E+03 1.82 0.3059163 CROIX 1.39E+03 0.94 0.1559168 CYSOING 4.12E+02 0.28 0.0559173 DEULEMONT 3.27E+02 0.22 0.0459193 EMMERIN 5.60E+02 0.38 0.0659195 ENGLOS 4.95E+02 0.34 0.0659196 ENNETIERES-EN-WEPPES 1.18E+03 0.80 0.1359201 ERQUINGHEM-LE-SEC 5.64E+01 0.04 0.0159202 ERQUINGHEM-LYS 5.58E+02 0.38 0.0659208 ESCOBECQUES 3.87E+01 0.03 0.0059220 FACHES-THUMESNIL 1.33E+03 0.90 0.1559247 FOREST-SUR-MARQUE 9.97E+01 0.07 0.0159250 FOURNES-EN-WEPPES 5.08E+02 0.34 0.0659252 FRELINGHIEN 4.40E+02 0.30 0.0559256 FRETIN 7.14E+02 0.48 0.0859275 GRUSON 1.09E+02 0.07 0.0159278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 7.61E+02 0.52 0.0959279 HALLUIN 1.65E+03 1.12 0.1859281 HANTAY 7.96E+01 0.05 0.0159286 HAUBOURDIN 1.40E+03 0.95 0.1659299 HEM 1.35E+03 0.92 0.1559303 HERLIES 3.62E+02 0.25 0.0459316 HOUPLIN-ANCOISNE 3.55E+02 0.24 0.0459317 HOUPLINES 1.19E+03 0.81 0.1359320 ILLIES 2.45E+03 1.66 0.2759328 LAMBERSART 2.83E+03 1.92 0.3259332 LANNOY 1.20E+02 0.08 0.0159339 LEERS 7.81E+02 0.53 0.0959343 LESQUIN 2.46E+03 1.67 0.2759346 LEZENNES 8.40E+02 0.57 0.0959350 LILLE 2.16E+04 14.69 2.4259352 LINSELLES 6.39E+02 0.43 0.0759356 LOMPRET 2.37E+03 1.61 0.2659360 LOOS 3.16E+03 2.15 0.3559364 LOUVIL 1.80E+03 1.22 0.2059367 LYS-LEZ-LANNOY 8.81E+02 0.60 0.1059368 LA MADELEINE 2.07E+03 1.40 0.2359378 MARCQ-EN-BAROEUL 5.44E+03 3.69 0.6159386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 1.17E+03 0.80 0.1359388 MARQUILLIES 1.09E+03 0.74 0.1259410 MONS-EN-BAROEUL 1.95E+03 1.32 0.2259421 MOUVAUX 2.76E+03 1.87 0.3159426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 8.76E+02 0.59 0.1059437 NOYELLES-LES-SECLIN 1.26E+02 0.09 0.0159457 PERENCHIES 5.45E+02 0.37 0.0659458 PERONNE-EN-MELANTOIS 4.34E+02 0.29 0.0559470 PREMESQUES 4.94E+02 0.33 0.0659482 QUESNOY-SUR-DEULE 1.88E+03 1.28 0.2159507 RONCHIN 2.95E+03 2.00 0.3359508 RONCQ 1.52E+03 1.03 0.1759512 ROUBAIX 6.33E+03 4.29 0.7159522 SAILLY-LEZ-LANNOY 1.55E+02 0.10 0.0259523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 1.95E+03 1.32 0.2259524 SAINGHIN-EN-WEPPES 4.32E+02 0.29 0.0559527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 9.68E+02 0.66 0.1159550 SALOME 3.62E+02 0.25 0.0459553 SANTES 1.19E+03 0.81 0.1359560 SECLIN 5.73E+03 3.89 0.6459566 SEQUEDIN 8.22E+02 0.56 0.0959585 TEMPLEMARS 7.69E+02 0.52 0.0959598 TOUFFLERS 5.38E+02 0.37 0.0659599 TOURCOING 6.55E+03 4.44 0.7359602 TRESSIN 3.94E+02 0.27 0.0459609 VENDEVILLE 6.49E+02 0.44 0.0759611 VERLINGHEM 6.97E+02 0.47 0.0859636 WAMBRECHIES 1.33E+03 0.90 0.1559643 WARNETON 1.11E+02 0.08 0.0159646 WASQUEHAL 3.68E+03 2.49 0.4159648 WATTIGNIES 1.99E+03 1.35 0.2259650 WATTRELOS 2.93E+03 1.98 0.3359653 WAVRIN 9.91E+02 0.67 0.1159656 WERVICQ-SUD 3.76E+02 0.26 0.0459658 WICRES 8.32E+01 0.06 0.0159660 WILLEMS 1.95E+03 1.32 0.22SOMME 1.47E+05 100.00Émission totales région 8.94E+05% zone PPA/région 16.5%

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130

5.14 Les émissions de mercure (Hg)Les émissions de mercure de la zone représentent 24,6 % des émissions régionale.

5.14.1 Cartes des émissions spatialisées de mercure

Classe d'émetteurPart du type d'émetteur /

Région en %Agriculture Aucun rejet pour ce secteurAutres Transports 0.00Biogénique Aucun rejet pour ce secteurIndustrie manufacurière 24.31Résidentiel Tertiaire 17.23Transformation de l'énergie 72.26Transport Routier Aucun rejet pour ce secteur

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131

5.14.2 Bilan communal des émissions de mercureCode

COMMUNE COMMUNEÉmissions de

Hg (Kg/an)Part / zone PPA

en %Part / Région

en %59009 VILLENEUVE-D'ASCQ 2.06E+00 0.40 0.1059013 ANSTAING 2.11E-02 0.00 0.0059017 ARMENTIERES 6.28E-01 0.12 0.0359044 BAISIEUX 1.61E-01 0.03 0.0159051 LA BASSEE 3.64E-01 0.07 0.0259056 BEAUCAMPS-LIGNY 6.34E-02 0.01 0.0059090 BONDUES 4.21E-01 0.08 0.0259096 BOURGHELLES 3.05E-02 0.01 0.0059098 BOUSBECQUE 5.83E-02 0.01 0.0059106 BOUVINES 1.49E-02 0.00 0.0059128 CAPINGHEM 1.50E-02 0.00 0.0059143 LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 4.74E-01 0.09 0.0259146 CHERENG 1.02E-01 0.02 0.0059152 COMINES 4.66E+00 0.90 0.2259163 CROIX 1.68E-01 0.03 0.0159168 CYSOING 7.82E-02 0.02 0.0059173 DEULEMONT 1.48E-02 0.00 0.0059193 EMMERIN 2.20E-02 0.00 0.0059195 ENGLOS 1.66E-03 0.00 0.0059196 ENNETIERES-EN-WEPPES 1.39E-02 0.00 0.0059201 ERQUINGHEM-LE-SEC 0.00E+00 0.00 0.0059202 ERQUINGHEM-LYS 4.78E-02 0.01 0.0059208 ESCOBECQUES 0.00E+00 0.00 0.0059220 FACHES-THUMESNIL 6.85E+01 13.24 3.2659247 FOREST-SUR-MARQUE 8.05E-04 0.00 0.0059250 FOURNES-EN-WEPPES 4.61E-02 0.01 0.0059252 FRELINGHIEN 1.67E-01 0.03 0.0159256 FRETIN 2.29E-01 0.04 0.0159275 GRUSON 1.47E-02 0.00 0.0059278 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 5.52E-02 0.01 0.0059279 HALLUIN 4.16E-01 0.08 0.0259281 HANTAY 4.85E-03 0.00 0.0059286 HAUBOURDIN 2.85E-01 0.06 0.0159299 HEM 1.77E-01 0.03 0.0159303 HERLIES 3.28E-02 0.01 0.0059316 HOUPLIN-ANCOISNE 6.08E-02 0.01 0.0059317 HOUPLINES 1.31E-01 0.03 0.0159320 ILLIES 1.04E-01 0.02 0.0059328 LAMBERSART 3.61E-01 0.07 0.0259332 LANNOY 2.38E-02 0.00 0.0059339 LEERS 2.53E-01 0.05 0.0159343 LESQUIN 9.72E-02 0.02 0.0059346 LEZENNES 1.25E-01 0.02 0.0159350 LILLE 2.57E+02 49.68 12.2259352 LINSELLES 2.04E-01 0.04 0.0159356 LOMPRET 1.77E-01 0.03 0.0159360 LOOS 2.07E+01 3.99 0.9859364 LOUVIL 8.89E-02 0.02 0.0059367 LYS-LEZ-LANNOY 6.02E-01 0.12 0.0359368 LA MADELEINE 2.83E+00 0.55 0.1359378 MARCQ-EN-BAROEUL 6.67E-01 0.13 0.0359386 MARQUETTE-LEZ-LILLE 2.98E-01 0.06 0.0159388 MARQUILLIES 6.00E-02 0.01 0.0059410 MONS-EN-BAROEUL 1.29E-01 0.02 0.0159421 MOUVAUX 2.45E-01 0.05 0.0159426 NEUVILLE-EN-FERRAIN 1.08E+00 0.21 0.0559437 NOYELLES-LES-SECLIN 8.70E-03 0.00 0.0059457 PERENCHIES 7.49E-02 0.01 0.0059458 PERONNE-EN-MELANTOIS 1.51E-02 0.00 0.0059470 PREMESQUES 5.96E-02 0.01 0.0059482 QUESNOY-SUR-DEULE 1.25E-01 0.02 0.0159507 RONCHIN 3.49E-01 0.07 0.0259508 RONCQ 2.87E-01 0.06 0.0159512 ROUBAIX 4.75E+00 0.92 0.2359522 SAILLY-LEZ-LANNOY 1.18E-01 0.02 0.0159523 SAINGHIN-EN-MELANTOIS 7.91E-02 0.02 0.0059524 SAINGHIN-EN-WEPPES 3.34E-02 0.01 0.0059527 SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 4.40E+00 0.85 0.2159550 SALOME 1.64E-02 0.00 0.0059553 SANTES 2.58E-01 0.05 0.0159560 SECLIN 4.39E-01 0.08 0.0259566 SEQUEDIN 4.40E-01 0.08 0.0259585 TEMPLEMARS 8.86E-01 0.17 0.0459598 TOUFFLERS 3.51E-01 0.07 0.0259599 TOURCOING 1.38E+02 26.69 6.5759602 TRESSIN 2.44E-02 0.00 0.0059609 VENDEVILLE 2.75E-01 0.05 0.0159611 VERLINGHEM 1.77E-01 0.03 0.0159636 WAMBRECHIES 1.52E-01 0.03 0.0159643 WARNETON 4.45E-05 0.00 0.0059646 WASQUEHAL 6.01E-01 0.12 0.0359648 WATTIGNIES 1.70E-01 0.03 0.0159650 WATTRELOS 3.73E-01 0.07 0.0259653 WAVRIN 1.99E-01 0.04 0.0159656 WERVICQ-SUD 7.31E-02 0.01 0.0059658 WICRES 0.00E+00 0.00 0.0059660 WILLEMS 1.09E-01 0.02 0.01SOMME 5.18E+02 100.00Émission totales région 2.10E+03%zone PPA/région 24.6%

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133

Partie 5

Inventaire des polluants

« On appelle polluant toute substance introduite directement ou indirectement par l’hommedans l’air ambiant et susceptible d’avoir des effets nocifs sur la santé humaine et/ou

l’environnement dans son ensemble »

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135

5.1 Sources fixes

SYNTHESE DES DONNEES RELATIVES AUX SOURCES FIXES

RECAPITULATIF DES PRINCIPAUX EMETTEURS

L’évolution des émissions de ces polluants montre une nette diminution par rapport auxchiffres de le fin des années 1990 : (autour de 5000 tonnes pour le SO2 , de 3000 tonnes pourles COV et 2000 tonnes pour les NOx). La chute des émissions en SO2 se poursuit .Les sources qui sont à l’origine de ces émissions sont identifiées et font l’objet deprescriptions visant à réduire de façon conséquente leur impact sur l’environnement

Evolution sur les 4 dernières années des plusgros rejets industriels en tonnes

0500

10001500

2000250030003500

4000

2001 2002 2003 2004

années

reje

tsen

ton

nes

SO2

NOx

COV

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Les émissions industrielles de SO2 en 2004(Zone géographique du PPA)

Établissement Commune SO2 (t/an) 2004

Hollidays Pigments Comines 1491

Dalkia (Chaufferie Résonor) Lille 136

Dalkia (Chaufferie Lille est) Lille Hellemmes 68

SRTN - Chaufferie de l'Alma Roubaix 52

SRTN - Chaufferie de Beaurepaire Roubaix 52

Briqueterie du Nord Lomme 28

Roquette Textiles Wasquehal 26

SRTN - Chaufferie de Beaulieu Wattrelos 23

Lesaffre Marcq en Baroeul 22

Valnor Halluin 18

Onduclair Wasquehal 10

Chaufferie de la zup de Wattignies Wattignies 7

Brasserie Heineken Mons en Baroeul 4

Chaufferie de la zup de Mons Mons en Baroeul 1

Peignage de la Tossée Tourcoing 1

Dickson Wasquehal 1

DMS Noyelles les Seclin 1

P. Brabant S.A. Tressin 0

Laboratoire français du Fractionnement et desBiotechnologies (LFB)

Lille 0

Dalle Hygiène Production Bousbecque 0

Agfa Gevaert SA Pont à Marcq 0

Berry Décor Bousbecque 0

Héliogravure Didier Quebecor Lille Hellemmes 0

S.I.H. Hem 0

Réfinal Industries Lomme 0

SNCF (EIMM) Lille Hellemmes 0

Chaufferie de Longchamp Lys les Lannoy 0

Dalkia (Blanchisserie du CHR) Lille 0

Tereos Thumeries 0

Pennel et Flipo Roubaix 0

Visteon Systèmes Intérieurs Gondecourt 0

Dalkia (chaufferie du CHR) Lille 0

Brandt Industries Lesquin 0

Wipak Gryspeert Bousbecque 0

RLST Elis Marcq en Baroeul 0

Biscuiterie Vander Comines 0

Delalys Houplines 0

Ahlstrom Specialties Bousbecque 0

BASF Systèmes d'Impression SAS Fretin 0

Total 1941

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137

Carte 10 : Principales sources d’émission ponctuelles de SO2,implantation des capteurs SO2 d’ATMO Nord-Pas de Calais

(2005)

Emissions de SO2 en tonnes/an en 2004

Rejet de 50 à 100 tonnes/an

supérieur à 100 tonnes/an

supérieur à 1000 tonnes/an

* Les données représentées sur la carte sont conditionnées à la présence de capteurs

Capteur SO2 automatiqued’ATMO Nord-Pas de Caalis

Ventsdominants

faibles

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Les émissions industrielles de NO2 en 2004Établissement Commune NOx (t/an) 2004

Rhodia Intermediaires La Madeleine 147

Dalkia (Chaufferie Résonor) Lille 102

Valnor Halluin 91

Dalkia (chaufferie du CHR) Lille 68

Flandres Energies Haubourdin 68

Cerestar France SAS Haubourdin 65

Chaufferie de Longchamp Lys les Lannoy 52

Bouquet d'Or Villeneuve d'Ascq 44

Lesaffre Marcq en Baroeul 39

Dalkia (Chaufferie Lille est) Lille Hellemmes 26

SRTN - Chaufferie de Beaurepaire Roubaix 23

Dalle Hygiène Production Bousbecque 21

Ahlstrom Specialties Bousbecque 20

SRTN - Chaufferie de l'Alma Roubaix 19

Brasserie Heineken Mons en baroeul 16

Roquette Textiles Wasquehal 13

Réfinal Industries Lomme 12

S.I.H. Hem 11

Onduclair Wasquehal 10

Héliogravure Didier Quebecor Lille Hellemmes 9

Hollidays Pigments Comines 9

SRTN - Chaufferie de Beaulieu Wattrelos 9

Peignage de la Tossée Tourcoing 8

SNCF (EIMM) Lille Hellemmes 8

Decoster (Imprimerie Jean) Sequedin 7

Berry Décor Bousbecque 6

Dalkia (chaufferie des Beaux Arts) Lille 6

Chaufferie de la zup de Wattignies Wattignies 6

Chaufferie d'USVA Villeneuve d'Ascq 6

Flandria Aluminium Warneton 6

Lamy Lutti Bondues 6

Briqueterie du Nord Lomme 4

P. Brabant S.A. Tressin 3

Chaufferie de la zup de Mons Mons en Baroeul 3

DMS Noyelles les Seclin 3

Dalkia (Blanchisserie du CHR) Lille 2

Brandt Industries Lesquin 2

RLST Elis Marcq en Baroeul 2

Dassault Aviation Seclin 2

Wipak Gryspeert Bousbecque 2

Laboratoire français du Fractionnement et desBiotechnologies (LFB)

Lille 1

Sofilag Capinghem 1

Pennel et Flipo Roubaix 1

BASF Systèmes d'Impression SAS Fretin 0

Dickson Wasquehal 0

Ricard Vendeville 0

Biscuiterie Vander Comines 0

Delalys Houplines 0

Total 959

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139

Carte 11 : Principales sources d’émission ponctuelles de NO2,implantation des capteurs NO2 d’ATMO Nord – Pas de Calais

(2005)

Emissions de NO2 en tonnes/an en 2004

Rejet de 50 à 100 tonnes/an

supérieur à 100 tonnes/an

Capteur NO2 automatiqued’ATMO Nord – Pas de Calais

Ventsdominants

faibles

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* Les données représentées sur la carte sont conditionnées à la présence de capteurs

Les émissions industrielles de COV en 2004

Établissement Commune COVNM totaux (t/an) 2004

Héliogravure Didier Quebecor Lille Hellemmes 1039

Demarle Wavrin 313

CNH France Croix 117

Onduclair Wasquehal 99

Wipak Gryspeert Bousbecque 91

BASF Systèmes d'Impression SAS Fretin 89

Pennel et Flipo Roubaix 87

Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies(LFB)

Lille 74

Sofilag Capinghem 48

Rhodia Intermediaires La Madeleine 36

Cousin-filterie Wervicq-Sud 25

Ricard Vendeville 23

Dounor Neuville en Ferrain 10

S.I.H. Hem 8

P. Brabant S.A. Tressin 8

Haghebaert et Fremaux Villeneuve d'Ascq 7

Berry Décor Bousbecque 6

DMS Noyelles les Seclin 5

Valnor Halluin 5

Dickson Wasquehal 3

SNCF (EIMM) Lille Hellemmes 2

Réfinal Industries Lomme 1

YKK Seclin 0

SCA Hygiene Products SA Linselles 0

Decoster (Imprimerie Jean) Sequedin 0

Bouquet d'Or Villeneuve d'Ascq 0

Nalco Wasquehal 0

Dassault Aviation Seclin 0

RLST Elis Marcq en Baroeul 0

Biscuiterie Vander Comines 0

Delalys Houplines 0

Brasserie Heineken Mons en Baroeul 0

Roquette Textiles Wasquehal 0

Total 2097

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141

Carte 12 : Principales sources d’émission ponctuelles de COVen 2004

Emissions de COV en tonnes/an en 2004

Rejet de 50 à 100 tonnes/ansupérieur à 100 tonnes/an

supérieur à 1000 tonnes/an

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142

Les émissions industrielles de poussières en 2004

Établissement Commune Ps totales (t/an) 2004

Cerestar France SAS Haubourdin 134

Dalle Hygiène Production Bousbecque 62

YKK Seclin 9

Flandres Enrobés Loos 5

Galloo France Halluin 3

Valnor Halluin 3

Dalkia (Chaufferie Lille est) Lille Hellemmes 2

CEAC Lille 2

SRTN - Chaufferie de l'Alma Roubaix 2

SRTN - Chaufferie de Beaurepaire Roubaix 2

Berry Décor Bousbecque 1

Lesaffre Marcq en Baroeul 1

Dounor Neuville en Ferrain 1

Roquette Textiles Wasquehal 1

SRTN - Chaufferie de Beaulieu Wattrelos 1

Réfinal Industries Lomme 1

Rhodia Intermediaires La Madeleine 1

DMS Noyelles les Seclin 0

Chaufferie de la zup de Wattignies Wattignies 0

Dalkia (Chaufferie Résonor) Lille 0

Flandria Aluminium Warneton 0

SCA Hygiene Products SA Linselles 0

Chaufferie de la zup de Mons Mons en Baroeul 0

Laboratoire français du Fractionnement et desBiotechnologies (LFB)

Lille 0

Chaufferie de Longchamp Lys les Lannoy 0

Dalkia (Blanchisserie du CHR) Lille 0

Dalkia (chaufferie du CHR) Lille 0

Nalco Wasquehal 0

Haghebaert et Fremaux Villeneuve d'Ascq 0

BASF Systèmes d'Impression SAS Fretin 0

Total 231

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143

Carte 13 : Principales sources d’émission ponctuelles depoussières en 2004

Supérieur à 50 tonnes par an

supérieur à 100 tonnes par an

Les données représentées sur la carte sont conditionnées à la présence de capteurs

Capteur d’ozone automatiqued’ATMO Nord-Pas de Calais

Ventsdominants

faibles

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144

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145

Part des principaux secteurs d'émissionsInventaire CITEPA 2000

0%

20%

40%

60%

80%

100%

SO2 NOx COV CO

Sources biotiques

Autres transports

Transport routier

Agriculture etSylvicultureRésidentiel/Tertiaire

IndustriemanufacturièreTransformation énergie

5.2 Sources mobiles

ETAT DES EMISSIONS ACTUELLES

PROVENANT DES SOURCES MOBILES

Les sources mobiles de pollution atmosphérique sont représentées par les transports.L’inventaire des émissions du CITEPA de 2000 permet de connaître la répartition desémissions dans l’espace et selon le mode de transport.

Il indique que 96,5 % des polluants émis par les transports proviennent de la route (pour larégion Nord – Pas de Calais).

VUE D’ENSEMBLE DE LAPART DU TRANSPORT

Au niveau régional,le transport routierest responsable de :2 % du SO244 % des NOx28 % des COVNM20 % du CO

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146

Le précédent inventaire avait été réalisé en 1990. La comparaison des deux inventaires vapermettre de voir l’évolution des émissions sur 4 ans. Ainsi, les quantités de polluants émis auniveau de l’arrondissement de Lille par les transports n’ont augmenté que pour le SO2 .

SO2 NOx CO COVnm1990 1738 10% 13950 76% 84090 78% 18565 55%1994 1977 21% 12615 71% 67889 65% 11233 39%

Quantités émises (en tonnes) et part des transports routiers (en %) par rapport au total desémissions pour l’Arrondissement de Lille

Seule la quantité de SO2 venant des transports a augmenté (la part a doublé) mais lespourcentages élevés montrent bien la part prépondérante des transports pour les oxydesd’azote et le monoxyde de carbone. L’augmentation du SO2 s’explique par la diésélisationdu parc particulier (23% du parc en 1994) ainsi qu’à une élévation du trafic poids lourds.

Le CO2 est le résultat de tout phénomène de combustion, quel que soit le combustibleutilisé. Il va donc être un indicateur de l’impact global de la circulation. Si l’on regarde savariation sur 4 années, on s’aperçoit que la part des transports a augmenté entre 1990 et1994 en passant de 1412 kt (26%) à 1493 kt (29%).

L’histogramme contient les moyennes annuelles de dioxyde d’azote NO2 mesurées sur lesstations fixes de l’agglomération (exprimées en µg/m3) situées en proximité automobile eten fond urbain.

Les mesures de l’année 2002 présentent des niveaux très proches de celles de 1997 alors queles niveaux de 1996 et 2003 sont équivalents. On ne voit donc pas d’évolution par rapport auxannées 96-97.Un autre traitement consiste à regarder le nombre de dépassements de la valeur horaire de 200µg/m3 observée au cours d’une année sur des stations (Lille Liberté, Lille Pasteur, Villeneuved’Ascq et Marcq en Baroeul).

Nb valeurs > 200 µg/m3 1996 1997 2002 2003

Somme 4 stations 146 12 0 24

0

10

20

30

40

50

60

Mo

yenn

een

µg/m

3

1996 1997 2002 2003

RéseauProximitéFond

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147

Il n’est pas aisé de dégager une tendance des années 2002-03 par rapport aux années 1996-97en sachant que les années 1996 et 2003 sont assez atypiques (mesures élevées sur l’ensembledu réseau). Néanmoins, on peut prendre comme référence que depuis la mise en place en 1998de l’information du public en cas de pic de pollution, cette dernière a eu lieu à 2 reprises pourle NO2 au cours des 3 dernières années.

Le monoxyde d’azote NO est un polluant directement émis par les véhicules et est donccaractéristique de la circulation automobile.L’évolution du NO est orientée à la baisse sur les 10 dernières années sur les stations de fond(éloignées des axes routiers importants) avec toutefois des « accidents » dans cette tendancecertaines années liées peut-être à des caractéristiques météorologiques particulières (années1997, 2001 et 2003).Les poussières en suspension étaient jusqu’en 1997 mesurées sur un seul site de fond. Lesmoyennes annuelles indiquent une légère baisse de la concentration en 1997 (24 µg/m3) parrapport à 1995 et 1996 (30 et 31 µg/m3 ). Depuis, les niveaux sont stables.

QUELQUES ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION

Les transports sont à l’origine d’une part importante des émissions de polluants, et celamalgré l’amélioration des performances des véhicules (pots catalytiques sur les véhiculesessence depuis 1993, pots d’oxydation sur les véhicules diesel depuis 1997, réduction desémissions) et des carburants.

Le transport de marchandises en ville a une forte responsabilité sur les émissions de NOx(évaluées à 35 %) et de particules (60 %) (source : ADEME). Les émissions des voituresparticulières dépendent fortement de la motorisation adoptée (voiture catalysée ou non,essence, voiture diesel), de l’âge des véhicules et de la vitesse pratiquée (fonction de lafluidité du trafic).

Les stations de mesure de proximité gérées par ATMO Nord – Pas de Calais situées prèsd’axes de circulation permettent d’approcher en partie la pollution due aux transports (cfrésultats présentés précédemment)

Pour essayer de mieux appréhender cette pollution due aux transports sur l’ensemble dupérimètre d’étude, il est possible de s’appuyer sur le travail de modélisation des émissions desvéhicules réalisé par la communauté urbaine de Lille Métropole en 1995. Cet outil prend encompte des simulations de trafic (volume des véhicules par tronçon, vitesse) sur le réseauroutier ainsi que la consistance du parc (type de véhicules, âge, motorisation). La cartographieci-contre (« la pollution automobile à l’oxyde d’azote ») issue de ce travail de modélisationindique par unité de surface la quantité de polluants émis par les véhicules.

Mais les polluants évoluent dans le temps et dans l’espace selon les conditionsmétéorologiques (vent, température). Il est aujourd’hui difficile d’appréhender le phénomènede diffusion des polluants du fait de la quasi absence d’outil disponible. L’appréciation de laqualité de l’air ne peut donc être établie qu’aux abords immédiats de la localisation de lastation de mesure.

La croissance du trafic automobile est le principal facteur responsable de la croissance de laconcentration de certains polluants dans l’atmosphère.

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Le parc de véhicules :

L’évolution du parc sur l’arrondissement de Lille ne peut être appréciée en raison du manquede données disponibles sur ce territoire. Le parc de véhicules est en augmentation régulièresur le plan national; sur le département du Nord, on constate une stagnation de celui-ci depuisjusque 2000, puis une progression à partir de ce moment (source : DAEI/SES). Il estcependant impossible d’en tirer des conclusions pour le périmètre concerné par le Plan : au 1er

janvier 2006, le parc régional est estimé à 1 807 733 voitures particulières, soit 5,9% du parcnational (dont 1 156 250 voitures pour le département du Nord et 651 483 pour le Pas deCalais). La composition du parc n’étant pas connue sur le territoire d’étude, peut êtreconsidérée, pour les besoins de compréhension de la croissance des phénomènes de pollution,comme sensiblement identique à celle de la France pour laquelle les informations sontdisponibles. Celle-ci évolue au cours du temps et les principales tendances observées ayantune incidence sur les problèmes de pollution sont précisées ci-après : la diésélisation du parc : la part des véhicules diesel dans le parc des immatriculations devoitures particulières neuves est passée de 2 % en 1975 à près de 70 % en 2006 (donnéesnationales). Pour l’ensemble du parc, ce pourcentage est, aujourd’hui, de près de 60 %. Ladiésélisation du parc pose un problème spécifique par ses émissions de fines particules. Onpeut d’ailleurs noter que l’évolution de la consommation globale d’énergie pour les voituresparticulières (au niveau national) de 1973 à 2004 :

Consommation globale d'énergie des voitures particulièresMillier de tep 1973 1979 1990 1995 2000(*) 2001 2002 2003 2004Essence , super et GPL 12 966 14 804 17 696 15 351 13 969 13 711 13 182 12 400 11 647gazole 481 1 429 4 483 7 866 10 344 11 275 11 768 12 306 12 648Total 13 447 16 033 22 179 23 217 24 313 24 986 24 951 24 706 24 294Source : estimations CPDP - SESP. Il s'agit des consommations effectuées sur le territoire national.* à partir de 2000, modification des densité

On constate que la consommation nationale de gazole à évoluée de 3,6 % en 1973 à plus de50% en 2004. Or si le taux d’équipement des ménages en véhicules particuliers dans la régionNord – Pas de Calais est légèrement inférieur à celui de la moyenne nationale, celui desimmatriculations de véhicules roulant au gazole est légèrement supérieur (la part desimmatriculations de véhicules roulant au gazole est de 63,9% en 2005 dans la région alors quela moyenne nationale n’est que de 59,4%). (cf : annexe sur les immatriculations en 2005 etparcs de véhicules au 1er janvier 2006).

un vieillissement du parc : Le Comité des Constructeurs Français d’Automobiles (CCFA)estime aujourd’hui l’âge moyen du parc à 6,82 ans (au 1er janvier 1997), en augmentationdepuis ces dernières années (5,9 ans en 1990) et cela malgré les primes à la mise à la cassedes véhicules anciens de 1994 à 1996. Mais là encore, le parc est plus âgé dans notre région,et l’on constate au niveau des immatriculations, qu’il y a eu, en 2005, une voiture neuveimmatriculée pour 3 voitures d’occasion contre 2,6 au niveau national

Une croissance globale de la mobilité……..Les Diagnostics Energie Environnement Déplacements (DEED) réalisés respectivement en1987 et 1998 par LMCU permettent de mesurer les évolutions d ‘émissions et lescaractéristiques de la mobilité à l’échelle de l’agglomération. Ainsi, il est constaté qu’en dépitdes progrès technologiques, les émissions et les consommations d’énergie croissent. Ceci estle résultat d’une part d’un accroissement de la distance moyenne parcourue et du temps deparcours nonobstant le phénomène de périurbanisation et d’autre part par la croissance destrafics1.

1Diagnostic Energie Environnement des Déplacements sur l'agglomération lilloise

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Du fait de la forte augmentation du volume de déplacements (+21%), des kilomètresparcourus (+46%) et de la part modale de la voiture (de 55% en 1987 à 59% en 1998), cesaméliorations technologiques ne permettent cependant pas d’obtenir des évolutions toujourspositives lorsque l’on somme les différents budgets à l’échelle de l’arrondissement :

la diminution des émissions de CO (-47%) et de COV (-36%) est spectaculaire, lasituation s’est nettement améliorée pour ces deux polluants,

les émissions de NOx augmentent légèrement (+7%) mais on peut se montrerraisonnablement optimiste à plus ou moins brève échéance car les réglementationspour ce polluant ont été mises en place plus récemment que pour le CO et lesCOV ; cependant, les réductions seront vraisemblablement moins spectaculaires carles possibilités techniques actuelles de réduction des NOx sur les véhicules dieselsont limitées,

la croissance des émissions de particules (+269%) est extrêmement préoccupantesurtout si la diésélisation du parc automobile se poursuit sur un rythme aussisoutenu ; cependant, les progrès accomplis tout récemment en matière de réductiond’émission de particules devraient commencer à produire des effets notables

la consommation énergétique liée aux transports augmente (+22%), certes deux foismoins vite que les distances parcourues, mais de manière importante ; cela est larésultante d’évolutions aux effets opposés : allongement des distances (+47%) etplus grand recours à l’automobile d’une part, meilleur rendement des moteurs etproportion de parcours à froid moins importante l'amélioration d’autre part ; lameilleure efficacité énergétique au kilomètre parcouru (-16%) induite par lesprogrès en matière de consommations unitaires des véhicules n'ont pas suffi, surcette dernière période, à compenser la croissance du trafic automobile,

les émissions de CO2 augmentent (+47%) à hauteur de la croissance des distancesparcourues (46%) avec les conséquences préoccupantes sur l’effet de serre; legisement d'amélioration de rendement des moteurs thermiques et son effet surl'émission de CO2 qui en résulte sont limités ; l'engagement pris par lesconstructeurs automobiles de diminuer les émissions de CO2 des véhicules neufs à140 g/km d'ici 2008 (soit -20% par rapport à 1995), voire même 120 g/km d’ici2010 sera loin de compenser l'augmentation des distances parcourues enautomobile si celle-ci se poursuit au rythme de la dernière décennie.

CETE-LMCU-ADEME Sept 2002

1987 1998 ²Individus 1 M 1,1 M + 9%Déplts (int) 3,6 M 4,4 M + 21%Dist (km) 12 M 17,6 M + 46%Durée (h) 0,84 M 1,03 M + 22%Conso (TEP) 730 890 + 22%CO2 (t) 1600 2400 + 47%CO (t) 350 185 -47%COV (t) 31 20 - 36%Nox (t) 13 14 + 7%PS (t) 0,27 1,01 + 269%

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…avec une répartition modale traduisant la suprématie automobile

Pour analyser le poids des différents modes dans la constitution des budgets globaux, 5catégories sont utilisées: la voiture comme conducteur (y compris les véhicules utilitaires), VPC la voiture comme passager,VPP les deux roues mécanisés, DRM les transports collectifs, TC les modes de proximité (vélo et marche).MPROX

43% des déplacements sont effectués en voiture conducteur (39% en 1987) soit 60% desdistances parcourues par les résidents de l’arrondissement pour leurs déplacements internes(56% en 1987). En ajoutant le mode passager, on arrive à respectivement à 59% et 79% (55%et 75% en 1987).

Le graphique (ci-après) indique bien le poids écrasant de la voiture individuelle dans lesconsommations énergétiques et les émissions de polluants liés aux déplacements : près de 94% de la consommation énergétique (comme en 1987), plus de 95% des émissions de CO2 et de CO (comme en 1987), 92% des émissions de COV (94% en 1987), 90% des émissions de NOx (comme en 1987),93% des émissions de particules (Ps) alors que la proportion n’était que de 74% en 1987.

Part des différents modes dans le bilan énergie pollution global

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Eff DIST DUREE BET CO2 CO cov NOx PS

VPC VPP DRM TC MPROX