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ESSAI PARKFLYER TEXTE ERIC PERROT PHOTOS ERIC PERROT/ROGER KACI UNE GENTILLE PETITE MAQUETTE POUR TOUS PIPER J5 CUB CRUISER DE MHDFLY Pour rappeler la petite histoire (déjà très connue), le Piper Cub est depuis des décennies le symbole de l’aviation légère américaine. C’est en 1939 que Piper décide de développer un premier appareil triplace, après la gamme des biplaces J3 Cub et J4 Cub Coupe. 106 I OCT NOV 2011 I MRA 824

PIPER J5 Cub CRuIsER MHDFLY - scientific-mhd.eu · C’est en 1939 que Piper décide de développer un premier appareil triplace, après la gamme des biplaces J3 Cub et J4 Cub Coupe

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ESSAI PARKFLYER TEXTE ERIC PERROTPHOTOS ERIC PERROT/ROGER KACI

uNE GENTILLE PETITE MAQuETTE POuR TOuS

PIPER J5 Cub CRuIsERdE MHDFLYPour rappeler la petite histoire (déjà très connue), le Piper Cub est depuis des décennies le symbole de l’aviation légère américaine. C’est en 1939 que Piper décide de développer un premier appareil triplace, après la gamme des biplaces J3 Cub et J4 Cub Coupe.

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MHD FLY nous propose ce petit Piper J5 en version « R-R » (Ready for recei-ver) réalisée en mousse EPO (genre EPP). C’est en fait la semi maquette d’un J5 grandeur (décoration comprise).Dans la boîte, nous trouvons :Le fuselage, l’aile, le stabilisateur et la dérive bien protégés dans des sacs en plastique et calés dans des logements de la boîte en polystyrèneDes sachets contenants de la visserie, un tournevis, les haubans et leurs ren-forts, le train d’atterrissage et la roulette de queue, l’hélice et son côneUne batterie Lipo 25 – 1600 mA en 20 cLa noticeA l’examen, force est de constater que l’aspect maquette a été assez bien res-pecté avec des détails assez poussés :Faux moteur maquette

Réalisme du relief de l’entoilageRoues maquetteRoulette de queue orientable en aluTrain d’atterrissage avec ressorts amor-tisseursPilote collé en placeFeux de position en bout d’aile.L’assemblage : 60 minutes chrono Il vous faudra moins d’une heure, ré-glages compris, pour que le petit Piper soit prêt à voler.Le fuselage est déjà équipé des deux servos de direction et profondeur ainsi que leurs commandes. L’ensemble mo-teur/contrôleur étant en place, il n’y a plus qu’à monter le cône et l’hélice.Mettre en place le train d’atterrissage suivant la notice.La dérive et le stabilisateur sont emboî-tés ensemble, puis positionnés sur

piper J5 179 €Fabricant : MHD FLYimportateur : Scientific Franceenvergure : 110 cmLongueur : 74 cmCorde de l’aile : 17 cmProfil : plan-convexeSurface alaire : 18.70 dm² poids prévu : 750 à 800 grpoids obtenu : 835 grCharge alaire : 44.65 gr/dm²Moteur : Brushless de 1850 kVContrôleur : 30 AHélice : GWS ep 9x5Servos : 4 servos de 9 grAccus : Lipo 2S 1600mA 20C

InfOkIT

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le fuselage (bien d’équerre svp). Le tout est maintenu au moyen de deux vis Parker avec le support de la roulette de queue.L’aile est en une seule pièce sans lon-geron, les haubans sont fonctionnels et possèdent deux positions de fixation qui permettent d’adapter la machine pour les pilotes confirmés ou les débutants en diminuant ou augmentant le dièdre. Dans ce dernier cas, la notice précise qu’il ne sera pas nécessaire de décou-per les ailerons. Mais les servos étant en place, j’ai trouvé dommage de devoir s’en priver.C’est donc la version trois axes au léger dièdre qui a été testée.Fixer l’aile et les haubans sur le fuse-lage au moyen des vis préconisées.Dans la boîte confiée pour l’essai, j’ai rencontré une difficulté lors du montage des renforts des haubans. La partie plate se fixant sur l’un d’eux était trop courte (défaut de moulage) et il était im-

possible de le fixer avec les vis.J’ai résolu le problème en collant à la cyano un petit plat de carbone à la bonne dimension et en le perçant de deux avant-trous pour les vis de fixation haubans/renforts. Découper les côtés de chaque aileron pour les rendre mo-biles et les manœuvrer un peu pour as-souplir leurs charnières.Reste à raccorder les commandes en corde à piano fournies.L’installation radio : Très peu de travail en perspectivePour l’occasion, j’ai utilisé la radio Sanwa SD-5G 2.4GHz présentée dans le MRA 522.L’installation de l’équipement radio se résume à peu de chose puisque tout est en place, hormis le récepteur, le petit Sanwa RX-600 présenté dans le MRA 822, et l’accu. Glisser le récepteur dans son logement après avoir connecté les fiches des ser-vos.

La belle boîte et son contenu. Il ne manque pas grand-chose…

ESSAI PARKFLYER

Le moteur brushless, solidement monté sur son bâti est très accessible, gage d’une main-tenance aisée.

Le capot et le faux moteur. La prise d’air frontale et les larges découpes assurent une bonne ventilation du groupe motopropulseur.

Le J5 Cub Cruiser voit le jour en juillet 1939. Le pilote est assis en place avant tandis que les deux passagers sont installés côte à côte sur le siège arrière.La version de série J5 A est motorisée par un conti-nental A – 75.8 de 75 ch.La plus forte motorisation utilisée fait le moteur Ly-coming 0-290-1 de 130 ch. sur la version L – 14 qui avait la particularité d’emporter deux brancards ou un blessé grâce à la partie arrière amovible.

Les lignes et proportions du Piper grandeur, soulignées par une jolie décoration, sont par-faitement restituées. Le modèle a beaucoup de présence. Les débutants ne sont plus condam-nés aux caisses à voler sans âme !

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EN VOLLe décollage n’est pas difficile et pourra s’effectuer de manière réaliste en ava-lant un peu de piste avec ouverture progressive des gaz et correction à la dérive, ou plus musclé en à peine dix mètres grâce à la puissance du moteur. On pourra également le lancer à la main si l’on ne dispose pas de terrain carros-sable. La montée est rapide et après avoir at-teint une altitude de sécurité, on peut réduire les « électrons » pour tester le décrochage.Le Piper s’enfonce gentiment sans ten-dance à partir sur une aile : c’est sécuri-

sant et répond parfaitement aux attentes d’un débutant. Les débattements obte-nus en respectant la procédure fixée par la notice sont parfaits.A mi-gaz, le vol est très paisible. Les gouvernes sont efficaces et précises. Les ailerons sont assez mordants car les tonneaux tournent en une seconde, sans trop « barriquer ». Pas très ma-quette… Les feux de position sont peu visibles en vol, c’est un peu dommage. Il aurait fallu des LEDS à haute lumino-sité. Bien que le vrai Piper ne soit pas conçu pour passer la voltige élémentaire, notre

petit J5 ne rechigne pas à effectuer quelques figures de base comme les boucles, tonneau, vol dos et renverse-ment. (hérétique ! NDLR)Les glissades, très réalistes, sont un ré-gal.L’autonomie atteint vingt bonnes mi-nutes, en alternant voltige et vol réaliste.L’atterrissage n’est pas stressant grâce à la bonne tolérance aux basses vi-tesses. Il faudra juste conserver un filet de gaz jusqu’à l’arrondi final.Malgré le vent présent le jour des pre-miers essais, j’ai été agréablement sur-pris par les qualités de vol.

La petite fiche noire à deux broches venant de l’aile sera connectée sur l’autre petite fiche noire qui est avec le fil de commande du contrôleur. Cette fiche sert à alimenter les deux LED des feux de position en bout d’aile, via le contrôleur. Quand l’accu est branché, les LED rouge et verte clignotent alter-nativement.

MéDioCre pASSABLe Bonne innoVAnte

ConCeption MéDioCre MoYenne Bonne exCeLLente

QuALité Du kit

CoMpLiQué DéLiCAt MoYen FACiLe

ASSeMBLAGe

DéButAnt interMéDiAire ConFirMé expert

piLotAGe

DéSAGréABLe MoYen AGréABLe trèS pLAiSAnt

AGréMent en VoL

Réglages et centrage demandent un peu de soin Pour plus de sécurité et pour éviter toute fausse manœuvre, on retirera l’hélice (naturellement, celle-ci devra être re-montée avant de procéder au centrage).Mettre en place l’accu dans son loge-ment et le connecter après avoir allumé votre émetteur.Contrôler le neutre des servos et régler les commandes pour que les gouvernes (direction/profondeur et ailerons) soient également au neutre et régler si néces-saire.Vérifier que les commandes fonction-nent dans le bon sens.La notice ne donne pas de valeurs de débattements mais indique la position du trou des guignols de direction/profon-deur et ailerons, sur lequel la chape de commande doit être fixée. En revanche, elle indique un point de centrage qui se situe entre 43 et 50 mm du bord d’at-taque. Pour obtenir un centrage à 45 mm, j’ai dû ajouter 30 gr de plomb dans le nez

de l’appareil, étant donné qu’il est im-possible de déplacer la batterie. Ce lest a été dissimulé dans les faux cylindres du moteur. DébRIEfINg Le petit PIPER J5 de MHD FLY est une belle réussite. C’est une très belle semi-maquette avec d’excellentes qualités de vol et absolument dépourvue de vices. La motorisation est très confortable et l’autonomie plus que suffisante.La version RR (Receiver Ready) est idéale pour les débutants.Toute l’installation des commandes, des servos et de la motorisation est déjà faite, évitant ainsi les erreurs de mon-tage.Il existe même une version Combo RTF avec radio 6 voies en 2.4 GHz pour ceux qui n’ont pas de matériel radio.C’est un avion à recommander sans ré-serves et qui ne prendra pas beaucoup de place tout monté dans le coffre d’une voiture.

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