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République du Bénin MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE, DE LA RECONVERSION ET DE L’INSERTION DES JEUNES GUIDE DU PROGRAMME D’ETUDES PAR COMPETENCES PHYSIQUE-CHIMIE- TECHNOLOGIE CLASSE DE TERMINALE D VERSION REVISEE DIRECTION DE L’INSPECTION PEDAGOGIQUE Porto - Novo. Juin 2011

PHYSIQUE-CHIMIE- TECHNOLOGIE

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  • Rpublique du Bnin

    MINISTERE DE LENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION

    TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE, DE LA RECONVERSION ET DE LINSERTION DES JEUNES

    GUIDE DU PROGRAMME

    DETUDES PAR

    COMPETENCES

    PHYSIQUE-CHIMIE-TECHNOLOGIE

    C L A S S E D E T E R M I N A L E D

    V E R S I O N R E V I S E E

    DIRECTION DE LINSPECTION PEDAGOGIQUE

    Porto - Novo. Juin 2011

  • Rpublique du Bnin

    MINISTERE DE LENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION

    TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE, DE LA RECONVERSION ET DE LINSERTION DES JEUNES

    GUIDE DU PROGRAMME

    DETUDES PAR

    COMPETENCES

    PHYSIQUE-CHIMIE-

    TECHNOLOGIE

    C L A S S E D E T E R M I N A L E D

    V E R S I O N R E V I S E E

    DIRECTION DE LINSPECTION PEDAGOGIQUE

    Porto - Novo. Juin 2011

  • SOMMAIRE CONTENUS NOTIONNELS ORIENTATIONS GENERALES S.A.1 : CHAMPS DE FORCES ET INTERACTIONS ANNEXES DE LA S.A.1 : S.A.2 : CHIMIE DES SOLUTIONS AQUEUSES ANNEXES DE LA S.A.2 S.A.3 : LES OSCILLATIONS MECANIQUES ET ELECTRIQUES ANNEXES DE LA S.A.3 S.A.4 : CHIMIE ORGANIQUE ANNEXES DE LA S.A.4 S.A.5 : OPTIQUE ANNEXES DE LA S.A.5 S.A.6 : PHYSIQUE ATOMIQUE ET NUCLEAIRE ANNEXES DE LA S.A.6

  • ORIENTATIONS GENERALES

  • Le prsent document est la version rvise du guide du programme dtudes de SPCT des

    classes de Terminale D des collges et lyces en Rpublique du Bnin.

    Cest un ensemble de conseils, dinformations et dactivits permettant lenseignant(e)

    une mise en uvre aise du programme dtudes

    I / ORIENTATIONS GENERALES

    A / Premire partie

    OBJECTIFS DU GUIDE

    Ce document daccompagnement du programme dtudes de sciences physique chimique

    et de technologie des classes de Terminales C et E a pour objectifs principaux :

    - daider lenseignant(e) excuter convenablement le programme dtudes desdites

    classes,

    - de fournir une source dinformations scientifiques sur les contenus notionnels relatifs au

    programme,

    - daider lenseignant(e) bien prparer et excuter sa classe en lui fournissant des outils

    utiles et ncessaires,

    - de dvelopper chez lenseignant(e) des innovations pdagogiques,

    - dappuyer les lments de rflexion sur la pdagogie de lenseignement des sciences

    physique chimique et de technologie.

    STRUCTURE ET CONTENU

    Ce guide est structur de la faon suivante :

    INTRODUCTION

    I / ORIENTATIONS GENERALES : A / Premire partie :

    - Objectifs du guide

    - Structure et contenu

    - Dmarches denseignement/apprentissage

    - Mode demploi (ou mode dutilisation)

    B / Deuxime partie :

    - Stratgies denseignement/apprentissage

    - Mthode et technique

    - Comptences

    - Gnralits sur les situations dapprentissage

    II / SITUATION DAPPRENTISSAGE N .

    ANNEXES

    DEMARCHES DENSEIGNEMENT / APPRENTISSAGE :

    De nos jours, la didactique des sciences et celle tudie en psychologie cognitive

    recommandent que lapprentissage soit centr sur lapprenant et non sur les contenus notionnels

  • des programmes dtudes. Lapprenant doit donc tre le principal artisan, voire le responsable de

    la construction de son savoir.

    Les nouveaux programmes dtudes, programmes par comptences, visent dvelopper

    chez lapprenant des comptences disciplinaires, transversales et transdisciplinaires. A cet effet,

    lapprenant qui a acquis ces comptences travers des connaissances notionnelles et techniques,

    des stratgies la suite dune dmarche active de lesprit, est suppos capable den faire usage

    dans la vie courante.

    Si selon Bachelard la connaissance scientifique vient se substituer une reprsentation

    initiale que lapprenant avait dun objet, cest dire que cette connaissance scientifique ne vient pas

    remplir alors un vide dans lesprit de cet apprenant. Quel que soit donc son niveau, lapprenant a

    toujours une reprsentation initiale dun objet donn, reprsentation que lenseignant(e) doit

    chercher faire merger au dbut du droulement de toute situation dapprentissage.

    Aider lapprenant construire son savoir, partir de sa reprsentation initiale dun objet

    pour accder une ou des reprsentation(s) plus rationnelle(s) et plus oprationnelle(s), cest

    adopter une dmarche enseignement/apprentissage rigoureuse et cohrente.

    En sciences physique et chimique, lenseignement ne doit pas se limiter former des

    physiciens et des chimistes mais :

    - dvelopper chez lapprenant des lments dune culture scientifique

    - former des esprits la rigueur, la mthode scientifique, la critique, lhonntet

    intellectuelle travers la dmarche exprimentale

    - former le citoyen consommateur au bon usage des produits chimiques quil est amen

    utiliser dans sa vie quotidienne, ce qui le conduit lapprentissage de la scurit, de la

    sauvegarde de la sant, au respect de lenvironnement.

    Pour bien jouer son rle, lenseignant(e) doit :

    prparer convenablement sa classe en : identifiant le sujet objet dapprentissage

    se documentant sur le sujet objet dapprentissage (programme dtudes officiel, guide,

    manuels en vigueur, tous autres documents traitant du sujet objet dapprentissage)

    sinspirant des activits proposes dans le guide pour en laborer au besoin dautres en

    tenant compte des ralits concrtes des milieux de vie et de travail des apprenants

    apprtant le matriel ou/et document(s) ncessaire(s). Ces outils de travail devant tre en

    nombre suffisant et sans danger pour les utilisateurs. Lenseignant(e) peut solliciter laide

    des apprenants pour les apprter.

    testant ce matriel par la ralisation des activits proposer aux apprenants.

    favoriser la participation effective et active des apprenants pendant lexcution des activits dapprentissage en :

    proposant aux apprenants une situation de dpart qui tient compte dune ralit concrte

    et/ou dun vcu quotidien et pour laquelle la tche et les consignes sont clairement dfinies,

    permettant ainsi aux apprenants de :

    - faire part des reprsentations initiales quils ont delle,

    - dgager la situation-problme

    suscitant et facilitant entre les apprenants des changes sur leurs reprsentations initiales

    les invitant travailler dans une franche collaboration et dans un respect mutuel.

    conduire les apprenants individuellement ou / et en groupe suivre une

    dmarche scientifique dans la phase de la ralisation.

  • Par exemple : lapprenant aura :

    * en physique et chimie

    - raliser et faire fonctionner un montage, observer, collecter des donnes, analyser ou

    exploiter des donnes, tirer une conclusion ou une loi, dgager limpact de la situation-

    problme sur lenvironnement

    - ou exploiter un document, collecter des donnes, analyser ou exploiter ces donnes, tirer

    une conclusion ou une loi, dgager limpact de la situation-problme sur lenvironnement

    * en technologie

    - observer, concevoir, collecter le matriel ncessaire la fabrication dun objet techno-

    logique, fabriquer, tester et amliorer au besoin un objet technologique

    - ou observer, exploiter les notices des appareils utiliser ou / et recueillir des informations

    sur leur utilisation (caractristiques, mode demploi), utiliser, ranger

    - ou observer, exploiter la notice de lappareil rparer sil y a lieu, identifier la panne,

    rparer, tester, amliorer au besoin.

    aider les apprenants exploiter en sance plnire les productions des groupes

    pour parvenir une synthse ;

    faire noter, au moment opportun, lessentiel par les apprenants ;

    inciter et encourager les apprenants objectiver les savoirs acquis et les

    rinvestir dans dautres tches de la vie courante ;

    valuer les apprentissages et procder une remdiation si ncessaire.

    MODE DEMPLOI (ou DUTILISATION)

    - Lire dabord attentivement et comprendre les contenus de la rubrique ORIENTATIONS

    GENERALES ;

    - Lire attentivement la Situation dApprentissage concerne pour simprgner de la dmarche

    pdagogique utilise ;

    - Exploiter les activits ou / et expriences proposes pour prparer convenablement la

    classe en tenant compte du niveau des lves et de leur milieu de vie.

    B / Deuxime partie

    STRATEGIES DENSEIGNEMENT / APPRENTISSAGE

    La mise en uvre des diffrentes dmarches constituant des stratgies denseignement

    /apprentissage prconises par les nouveaux programmes dtudes en gnral et notamment pour

    ceux des sciences physique et chimique et de technologie en particulier exige que lapprenant(e)

    soit soumis des stratgies privilgies pour sinstruire, se former et sduquer. Au nombre de ces

    stratgies on peut citer : le travail individuel, le travail en groupe et le travail collectif.

    1. Stratgie de travail individuel

    Lacte denseignement / apprentissage tant centr sur lapprenant, il sagira de partir de

    ses interrogations, de ses besoins, de ses intrts, de ce quil sait et de ses proccupations pour

    dceler ses capacits mais aussi ses faiblesses afin de laider se dvelopper. Ainsi ce mode de

    travail permet aux dispositions naturelles de lapprenant(e) de se raliser.

  • N.B. Il faut accorder la stratgie de travail individuel le temps ncessaire compte tenu de

    son importance dans lacte dapprentissage, car elle participe essentiellement la formation de la

    personnalit de lapprenant(e) en dveloppant entre autres qualits le courage, la persvrance et

    la confiance en soi.

    2. Travail en groupe

    Les lves dun mme groupe, organisent des changes pour comparer les rsultats

    obtenus individuellement.

    Cest le moment o lapprenant(e) dcle la pertinence des arguments dvelopps en vue

    damliorer sa propre production.

    3. Travail collectif

    Le travail collectif consiste partir des productions de tous les groupes de travail afin de

    procder leur comparaison en vue dun enregistrement et dune amlioration.

    Lenseignant(e) doit jouer le rle danimateur au cours de cette phase.

    N.B. Dautres stratgies comme la recherche documentaire, lenqute, linterviewpeuvent

    tre utilises.

    COMPETENCES

    1- Dfinition

    Etre comptent cest tre capable de faire appel aux ressources adquates, de les

    combiner de manire efficace et de les mobiliser bon escient. On peut donc dfinir la

    comptence comme un savoir-agir fond sur la mobilisation et lutilisation efficace dun ensemble

    de ressources (capacits, habilits, attitudes, connaissances) Ces ressources peuvent tre

    acquises en contexte scolaire ou extrascolaire.

    2. Les diffrents types de comptences

    2.1. Comptences disciplinaires

    Elles concernent les domaines du savoir et visent lappropriation du programme dtudes

    considr.

    En sciences physique chimique et en technologie, les trois comptences disciplinaires

    snoncent comme suit :

    a) Elaborer une explication d'un fait ou d'un phnomne de son environnement naturel ou

    construit en mettant en uvre les modes de raisonnement propres aux sciences physique

    chimique et la technologie

    b) Exploiter les sciences physique chimique et la dmarche technologique dans la

    production, l'utilisation et la rparation d'objets technologiques

    c) Apprcier l'apport des sciences physique chimique et de la technologie par rapport la

    vie de l'homme.

    2.2. Comptences transdisciplinaires

    Au nombre de six, les comptences transdisciplinaires couvrent tous les domaines de la vie

    courante. Toutes les disciplines enseignes au secondaire permettent leur ralisation, leur

    acquisition et leur dveloppement.

    2.3. Comptences transversales

    Au nombre de huit, les comptences transversales sont regroupes en trois ordres :

  • - ordre intellectuel ;

    - ordre mthodologique ;

    - ordre socio-affectif.

    Remarquons que le programme dtudes de sciences physique chimique et de technologie

    est un systme, cest--dire que les trois types de comptences forment un ensemble cohrent.

    Elles sont subdivises en capacits et habilets.

    GENERALITES SUR LES SITUATIONS DAPPRENTISSAGE

    Une situation dapprentissage est une situation-problme ou un ensemble de situations-

    problmes. Elle se prsente comme une succession dactivits qui doivent tre motivantes et

    planifies et au cours desquelles lapprenant est appel dvelopper les comptences que lon

    souhaite quil possde, sapproprie et intgre dans des contextes varis.

    1. Structure dune situation dapprentissage.

    En dehors du titre (de la situation dapprentissage) qui doit tre vocateur, disciplinaire, elle

    se prsente sous la forme dune activit englobante, donc dcomposable en une srie de tches

    et dactivits ralisables pendant plusieurs squences.

    La situation dapprentissage comprend essentiellement deux grandes parties : les lments

    de planification et le droulement.

    1.1. Elments de planification

    Cest la partie du programme ayant essentiellement un caractre indicatif. Elle comprend :

    - les contenus de formation ;

    - les stratgies denseignement et dapprentissage ;

    - la dure ;

    - le matriel ;

    - les items dvaluation ;

    - les documents de rfrence suggrs.

    1.1.1. Contenus de formation

    Cest lensemble des lments devant faire effectivement objets dapprentissage.

    Les contenus de formations sont donc constitus des comptences, des capacits, des

    habilets, des attitudes, des connaissances, des techniques et des stratgies que lapprenant

    devra construire au cours de la mise en uvre de la situation dapprentissage considre.

    1.1.1.1. Les comptences

    On distingue trois types de comptences, savoir :

    - les comptences disciplinaires

    - les comptences transdisciplinaires

    - les comptences transversales

    Comptence disciplinaire N .

    Capacits Habilets

    ..

  • Comptences transversales Capacits Habilets

    ..

    Comptences transdisciplinaires

    Capacits Habilets

    ..

    1.1.1.2. Stratgies, objets dapprentissage

    Ce sont les stratgies que les apprenants sont appels mettre en uvre au cours du

    dveloppement de la situation dapprentissage et sur lesquelles lenseignant(e) apporte tous les

    lments ncessaires pour leur matrise et leur acquisition par ses apprenants.

    1.1.1.3. Connaissances et techniques

    Cette rubrique regroupe toutes les connaissances et techniques que lapprenant doit dvelopper

    au cours du droulement de la situation dapprentissage. Elles seront mises en uvre travers les

    diffrentes activits prvues.

    1.1.2. Stratgies denseignement/apprentissage

    Toutes les stratgies mises en uvre dans la construction des comptences : travail

    individuel, travail en groupe, travail collectif, enqute

    1.1.3. Dure

    Elle concerne le temps pendant lequel seront abordes les activits dveloppes et les

    comptences travers les connaissances et techniques.

    1.1.4. Matriel

    Cette rubrique identifie les objets, les produits ou autres supports utiles susceptibles doffrir

    lapprenant loccasion de vivre et de dvelopper les comptences lies la situation

    dapprentissage.

    1.1.5. Documents de rfrence suggrs

    Cest les documents que lenseignant (e) et lapprenant (e) sont invits consulter pour

    mieux apprhender la situation dapprentissage.

    2. Les diffrentes tapes dune situation dapprentissage

    Les diffrentes tapes planifies dune situation dapprentissage sont les suivantes :

    lintroduction, la ralisation et le retour et projection.

  • 2.1. Introduction

    Au cours de cette phase, lapprenant(e)

    est invit par lenseignant(e) :

    - exprimer sa perception initiale de la situation-

    problme quvoque la situation de dpart,

    - confronter les diverses reprsentations

    exprimes.

    Pendant cette phase, INTRODUCTION

    lenseignant(e) engage un entretien avec les

    apprenants, entretien au cours duquel chaque

    apprenant(e) est invit exprimer LIBREMENT

    ses ides, ses reprsentations initiales, ses

    motions sur le fait , le phnomne, lobjet sous

    des formes varies ( gestes, dessins, parole ).

    Rappelons quau cours de cette tape,

    lenseignant prend en compte les ides

    premires des apprenants sur la situation de

    dpart sans chercher les apprcier.

    2.2. Ralisation

    Cette seconde phase de lacte

    dapprentissage est celle au cours de laquelle

    lapprenant construit de nouveaux savoirs grce

    aux activits qui lui sont proposes. Au cours de

    cette phase, lapprenant(e) doit :

    - aborder dans lordre les activits prvues,

    - construire de nouveaux savoirs,

    - faire part de ses difficults lenseignant(e)

    - discuter de ses productions avec ses

    camarades,

    - corriger au besoin ses productions.

    2.3. Retour et projection

    Cette phase comprend deux moments

    essentiels, savoir :

    - le retour qui est lobjectivation, la consolidation

    ou lenrichissement,

    - la projection constitue dun rinvestissement

    des acquis court, moyen ou long terme dans

    une situation de vie courante.

    Indications pdagogiques

    Recommandations

    Introduction :

    Activit N1 Ralisation :

    Activit N2 Activit N3 Activit Nn-2 Retour et projection : Activit Nn-1

    Objectivation : Activit Nn

    Rinvestissement :

    . .

    3. Informations et commentaires 4. prparation ANNEXES

    5. Droulement

  • PLANIFICATION GENERALE DES SITUATIONS DAPPRENTISSAGE EN

    CLASSE DE TERMINALE D DE LENSEIGNEMENT SECONDAIRE GENERAL

    SA N

    TITRE DE LA SITUATION DAPPRENTISSAGE

    Semaines dactivits

    Dure

    Mois dactivits

    SA.1

    CHAMPS DE FORCES ET INTERACTIONS 1. Cinmatique 2. Champ lectrostatique 3. Champ magntique

    4

    4h x 4

    Octobre

    SA.2

    CHIMIE DES SOLUTIONS AQUEUSES 1. Acides et bases en solution aqueuse

    1.1. Leau 1.2. Les solutions aqueuses dacide

    chlorhydrique et dhydroxyde de sodium..

    1.3. Couples acide base

    4

    3h x 4

    SA.1 CHAMPS DE FORCES ET INTERACTIONS 4. Lois de Newton, 5. Mouvement dans le champ de pesanteur

    terrestre 6. Mouvement dune particule charge dans

    un champ lectrique uniforme 7. Particule charge en mouvement dans un

    champ magntique uniforme

    4

    4h x 4

    Novembre

    SA.2 CHIMIE DES SOLUTIONS AQUEUSES 1.4. Ractions acide-base

    4

    3 h x 4

    PERIODE DINTEGRATION

    Dcembre

    SA.1

    CHAMPS DE FORCES ET INTERACTIONS 9. Induction lectromagntique et auto-

    induction

    3

    4h x 3

    Janvier

    SA.2

    CHIMIE DES SOLUTIONS AQUEUSES 2. Cintique chimique

    2.1. Dfinition de la vitesse de formation dun corps

    2.2. tude qualitative de linfluence des concentrations et de la temprature.

    2.3. Catalyse

    3

    3h x 3

    SA.3

    LES OSCILLATIONS MECANIQUES ET ELECTRIQUES

    1. Les oscillations mcaniques 1.1. Mouvement dun oscillateur harmonique non amorti : cas du pendule lastique ; 1.2. Mouvement dun oscillateur amorti : cas du pendule lastique ;

    3

    4h x 3

    Fvrier

    SA.4 CHIMIE ORGANIQUE 1- Notions lmentaires de strochimie 2- Les alcools 3- Les amines

    3

    3h x 3

  • PERIODE DINTEGRATION

    Dbut mars

    SA.3

    OSCILLATIONS MECANIQUES ET ELECTRIQUES

    2. Les oscillations lectriques 2.1- Circuits oscillants : circuit LC

    2.2-Circuits en rgime sinusodal forc : circuit RLC srie.

    3

    4h x 3

    Fin mars

    SA.4 CHIMIE ORGANIQUE 4- Les acides carboxyliques.

    5- Les acides - amins

    3

    3h x 3

    SA.5

    OPTIQUE

    3

    7h x 3

    Avril

    SA.6

    PHYSIQUE ATOMIQUE ET NUCLEAIRE

    3

    7h x 3

    Mai

    PERIODE DINTEGRATION

    Juin

    N.B. La phase dintgration est normalement une priode dactivits formatives pluridisciplinaires. Mais, en attendant que cette priode se meuble convenablement, il pourra sagir dune intgration disciplinaire incluant toutes les activits formatives et sommatives en SPCT : recherche sur des thmes spcifiques en relation avec les comptences transdisciplinaires, remdiation, renforcement et rvision (activits documentaires et exprimentales) et devoirs. Le principe rgissant ce choix de priode dintgration est de permettre lapprenant :

    - de restructurer ses nouveaux acquis ; - dtre suffisamment prpar pour lvaluation sommative ; - dtre capable de mobiliser ses nouveaux savoirs pour des situations de vie courante.

  • Thmes Contenus notionnels SA CD

    Mcanique et Electricit

    1. Cinmatique 1.1. Vecteur position et vecteur vitesse

    dun point dans un repre donn

    1.2. Vecteur acclration ; acclration tangentielle et

    acclration normale. 1.3. Quelques mouvements particuliers

    1.1.1. Mouvements rectilignes (uniforme ; uniformment vari sinusodal).

    1.1.2. Mouvement circulaire uniforme. 2. Champ lectrostatique 2.1. Relation entre force lectrique, charge ponctuelle et

    champ lectrique 2.2. Champ lectrique cr par un condensateur plan

    3. Champ magntique 3.1. Mise en vidence exprimentale ; 3.2. Ples dun aimant, faces dune bobine 3.3. Vecteur champ magntique 3.4. Spectres magntiques 3.5. Mesure du champ magntique 3.6. Champ magntique terrestre 3.7. Ralisation dun champ magntique uniforme

    4. Lois de Newton, 4.1. Thorme de lnergie cintique 4.2. Principe de linertie (1re loi de Newton) 4.3. Thorme du centre dinertie (2me loi de Newton) 4.4. Principe dinteraction (3me loi de Newton)

    4.5. Thorme de lnergie cintique appliqu un solide en translation

    5. Mouvement dans le champ de pesanteur terrestre 6. Mouvement dune particule charge dans un champ

    lectrique uniforme 6.1. Etude dynamique du mouvement 6.2. Etude nergtique 6.3. Dflexion lectrique dune particule charge

    7. Particule charge en mouvement dans un champ magntique uniforme

    7.1. Caractristiques de la force magntique 7.2. Puissance de la force magntique 7.3. Etude thorique du mouvement 7.4. Quelques applications :

    Dflexion magntique dans le fonctionnement dun poste tlviseur ; Spectrographe de masse et cyclotron

    8. Phnomne dinduction et dauto-induction 8.1. Induction lectromagntique :

    8.1.1. Mise en vidence exprimentale ; loi de Lenz ; 8.1.2. Formule de Laplace (force lectromotrice

    dinduction) : dt

    de

    8.1.3. fm. e et ddp u = ri e 8.2. Auto induction :

    SA1

    CD 1

    et CD 3

  • 8.2.1. Mise en vidence exprimentale ; 8.2.2. Force lectromotrice dauto- induction :

    dt

    diLe

    8.2.3. Les applications

    Chimie des solutions aqueuses

    A - Acides et bases en solution aqueuse I - Leau 1. Leau, solvant ionisant

    2. Produit ionique ; pH dune solution aqueuse II - Les solutions aqueuses dacide chlorhydrique et dhydroxyde de sodium. 1. Solution aqueuse dacide chlorhydrique 2. Solution aqueuse dhydroxyde de sodium. 3. pH des solutions aqueuses. III - Couples acide/base 1. Dfinition des couples acide base ; exemples. 2. Dfinition de la constante dacidit Ka ; applications : classification des couples acide/base, domaines de prdominance de la forme acide et de la forme basique 3. Cas particulier des acides forts et des bases fortes IV - Ractions acide-base 1. Acide fort, base forte 2. Acide fort, base faible 3. Acide faible, base forte B - Cintique chimique I - Dfinition de la vitesse de formation et de disparition dun corps II - tude qualitative de linfluence des concentrations et de la temprature. 1 - Influence des concentrations 2- Influence de la temprature. III Catalyse 1 - Dfinition 2 - Exemples

    SA 2 CD1

    et CD 3

    Les oscillations

    mcaniques et lectriques

    1. Les oscillations mcaniques 1.1. Mouvement dun oscillateur harmonique non amorti : cas du pendule lastique ; quation diffrentielle; frquence propre ; conservation de lnergie 1.2. Mouvement dun oscillateur amorti : cas du pendule lastique ; quation diffrentielle ; rgime pseudo priodique ; rgime apriodique ; rgime critique. 2. Les oscillations lectriques 2.1- Circuits oscillants : circuit LC. 2.1.1. quation diffrentielle ; frquence propre ; conservation de lnergie totale du circuit. 2.1.2. Entretien des oscillations laide dun circuit intgr linaire. 2.2. - Circuits en rgime sinusodal forc : circuit RLC srie. 2.2.1. Oscillations forces en rgime sinusodal dun circuit RLC srie ; impdance ; 2.2.2. Phnomne de rsonance dintensit : bande passante ; facteur de qualit ; intensit et tension lectriques efficaces. 2.2.3. Puissance en alternatif, facteur de puissance.

    SA3 CD1

    Chimie 1. Notions lmentaires de strochimie SA 4 CD1

  • organique Possibilit de rotation autour dune liaison C-C et notion de conformation : cas de lthane et du cyclohexane.

    Configuration :diastroisomrie Z-E et nantiomrie

    2. Les alcools. Existence des trois classes dalcools; nomenclature.

    Prparation par hydratation dun alcne ; obtention de lthanol par

    fermentation

    Quelques proprits des alcools:

    - Raction avec le sodium.

    - Dshydratation des alcools ; cas de lthanol

    - Oxydation des alcools primaires et secondaires; groupe carbonyle C = O des aldhydes et des ctones ; caractre rducteur des aldhydes ; passage aux acides.

    - Passage aux phosphates dalkyle.

    - Polyalcools ; exemples :

    Glycol : formule, principe de sa prparation. Glycrol : formule.

    3. Les amines

    Existence des trois classes damines ; nomenclature.

    Quelques proprits des amines :

    - caractre basique - caractre nuclophile

    4. Les acides carboxyliques.

    Formule des acides carboxyliques, exemples.

    Ractions destrification et dhydrolyse. Saponification des

    esters.

    Passage aux fonctions drives : anhydride dacide et chlorure

    dacyle.

    Intrt en ce qui concerne la synthse des esters.

    Passage aux amides

    5. Les acides - amins

    Formule gnrale et exemples ; reprsentation de Fischer et

    nomenclature des configuration D et L; chiralit et activit

    optique.

    Existence de plusieurs formes : non ionique et ioniques ;

    amphion.

    Liaison peptidique : passage aux protines ;

    Importance des protines en biochimie : cas des enzymes.

    et CD 2

    Optique

    I. Les lentilles minces: 1. Gnralits sur les lentilles minces convergentes et divergentes 1.1. Dfinition de foyers et de distances focales 1.2. Marche des rayons lumineux 2. Formation des images dobjets 2.1. Conditions de Gauss et stigmatisme 2.2. Formule de conjugaison de Descartes

    SA 5 CD1

    et CD 2

  • 2.3. Formule de conjugaison de Newton 2.4. Construction dimage dun objet par une lentille 2.5. Caractristiques dune image 2.6. Systme de deux lentilles minces 3. Dtermination exprimentale de la distance focale dune lentille 3.1. Mthode de lobjet linfini 3.2. Mthodes de Bessel et de Silbermann 4. Applications des lentilles minces : lil et ses dfauts, lappareil photographique, le microscope. II. Dcomposition de la lumire.

    1. Le prisme et le rseau 1.1. Lumire monochromatique 1.2. Lumire polychromatique 1.3. Les formules du prisme 1.4. Dispersion de la lumire par un prisme 2. Diffraction de la lumire par un rseau 4.1. Lumire en incidence normale 4.2. Lumire en incidence quelconque

    III. Polarisation rectiligne de la lumire 1. Nature lectromagntique de la lumire 2. Obtention dune lumire polarise 3. Loi de Malus

    Physique atomique et

    nuclaire

    1. Niveaux dnergie atomiques

    Spectres dmission et dabsorption

    Existence de niveaux dnergie dans un atome

    Transition lectronique: relation E2 -E1 = h

    Cas de latome dhydrogne

    2. Noyau atomique

    Composition du noyau : nuclons

    Energie de liaison dun noyau

    3. Ractions nuclaires spontanes

    Radioactivits , - , +, mission , lois de conservation

    Loi de dcroissance dun nuclide radioactif

    Absorption de rayonnements.

    4. Ractions nuclaires provoques : Fission, fusion et applications.

    SA 6 CD1

    et CD 3

  • Situation dapprentissage n1

    Titre : CHAMPS ET INTERACTIONS 1- Elments de planification

    1.1- Contenus de formation

    1.2- Dure

    1.2.1-Les comptences disciplinaires vises

    1.2.1.1- Comptence disciplinaire n1

    1.2.1.2- Comptence disciplinaire n3

    1.2.3- Connaissances et techniques

    DOMAINE : MECANIQUE ET MAGNETISME

    Connaissances et

    techniques

    Indications pdagogiques et

    commentaires

    Connaissances et techniques

    exigibles (valuation)

    Cinmatique

    - Vecteur position et

    vecteur vitesse dun

    point dans un repre

    donn

    Le professeur sappuiera sur les acquis

    des apprenants en classe de 2nde et de

    1re pour les amener approfondir les

    notions de vecteur position et de

    vecteur vitesse.

    Le professeur prcisera les notions et

    techniques de drivation.

    Il insistera sur le fait que si une

    grandeur est reprsente par le

    vecteur W

    , sa valeur, note w, est une

    grandeur strictement positive qui sera

    affecte dune unit quil convient

    systmatiquement de prciser ; le

    passage de la valeur w de cette

    grandeur la norme de son

    vecteur reprsentatif et vice versa se

    fait par l'intermdiaire d'une chelle de

    reprsentation. De plus, dans un

    repre ( O i j k, , ,

    ) dtermin par les

    axes , , les

    coordonnes du vecteur sont

    notes , , et . qui sont les

    valeurs algbriques des projections

    de sur chaque axe.

    - Dtermination des

    composantes du vecteur

    position et du vecteur vitesse

    dun point dans un repre

    donn.

    - Vecteur acclration

    ; acclration

    tangentielle et

    acclration normale.

    Le professeur sabstiendra d'tablir les

    expressions des acclrations

    tangentielle et normale qui seront

    donnes mais il devra prciser que ces

    formules ne sont valables que dans le

    cas des mouvements plans ; il

    amnera les apprenants sapproprier

    la dfinition du rayon de courbure.

    - Dfinition du vecteur

    acclration et dtermination

    de ses coordonnes dans un

    repre cartsien.

    - Utilisation des expressions

    des acclrations

    tangentielle

    dt

    vda

  • et normale

    2v

    a

    - Exploitation des expressions

    v = R

    , a = o et

    an = R

    v 2 = R

    2 , dans le cas

    du mouvement circulaire

    uniforme ; - Dtermination des

    caractristiques des vecteurs

    vitesse et acclration partir

    de lenregistrement du

    mouvement dun solide

    ponctuel.

    - Quelques

    mouvements

    particuliers :

    Mouvement

    rectiligne

    uniforme ;

    Mouvement

    rectiligne

    uniformment

    vari ;

    Mouvement

    rectiligne

    sinusodal ;

    Mouvement

    circulaire

    uniforme.

    - Identification des mouvements

    rectilignes

    uniforme ;

    uniformment vari ;

    sinusodal.

    et circulaire uniforme.

    - Etablissement des quations

    horaires correspondantes :

    mouvement rectiligne

    uniforme

    = + 0

    mouvement rectiligne

    uniformment vari

    = 1

    2

    2 + 0 + 0

    = + 0 ;

    2 0

    2 = 2( 0)

    mouvement rectiligne

    sinusodal

    = sin( + );

    = cos( + )

    = 2

    mouvement circulaire

    uniforme

    = + 0;

    = + 0

  • Champ

    lectrostatique

    - Interaction lectrique

    entre deux corps

    chargs et loi de

    Coulomb

    - Champ lectrique

    cr par une charge

    ponctuelle

    - Champ lectrique

    cr lintrieur dun

    condensateur plan

    Le professeur amnera les apprenants

    consolider leurs acquis de la classe

    de 1re .

    - Dfinition du champ

    lectrique ;

    - dtermination des

    caractristiques du vecteur

    champ lectrique en un point

    de lespace ;

    - Dfinition du champ lectrique

    uniforme et ligne de champ ;

    - Description du dispositif

    (condensateur plan) permettant

    dobtenir un champ lectrique

    uniforme ;

    - Dtermination des

    caractristiques du champ

    lectrique dans un

    condensateur plan.

    Champ magntique

    - Mise en vidence

    exprimentale ;

    - Ples dun aimant,

    faces dune bobine

    - Vecteur champ

    magntique

    - Spectres

    magntiques

    Le professeur privilgiera ici laspect

    exprimental dans la mise en place

    des notions de champ magntique, de

    spectres magntiques et de champ

    magntique cr par un solnode.

    La mise en vidence des diffrents

    champs magntiques (champ

    magntique terrestre, champ

    magntique uniforme, champ cr par

    un aimant en U, champ cr par un

    barreau aimant, champ cr par un fil

    parcouru par un courant etc.) se fera

    grce des aiguilles aimantes, ce qui

    facilitera, chez les apprenants,

    lappropriation de la dfinition de

    lespace champ magntique.

    Lutilisation de la limaille de fer pour

    mettre exprimentalement en vidence

    les spectres magntiques est un

    procd trs fructueux. Le sens du

    vecteur champ et donc celui des lignes

    de champ sera repr grce une

    aiguille aimante. Dans tous les cas, le

    professeur veillera ce que les

    apprenants sapproprient de faon

    prcise les dfinitions des termes

    comme espace champ magntique,

    lignes de champ, spectres

    - Dfinition dun espace champ

    magntique.

    - Identification des ples dun

    aimant

    - Dtermination des

    caractristiques du vecteur

    champ magntique en un

    point M de lespace.

    - Orientation dune aiguille

    aimante dans un champ

    magntique .

    - Dtermination des

    caractristiques du champ

    magntique uniforme :

    entre les branches dun

    aimant en U ;

    lintrieur dun

    solnode parcouru par

    un courant constant ;

    entre deux bobines de

    Helmholtz parcourues

    par un courant constant)

  • - Mesure du champ

    magntique

    - Champ magntique

    terrestre

    - Ralisation dun

    champ magntique

    uniforme

    magntiques, champ magntique

    uniforme. Il sera intressant dinsister

    sur la composante horizontale du

    vecteur champ magntique terrestre.

    Enfin, le professeur amnera les

    apprenants faire exprimentalement

    lanalogie entre un aimant droit et un

    solnode parcouru par un courant

    (faces et ples); puis entre le champ

    magntique cr par un solnode et

    celui dun aimant en U, du point de vue

    de leur caractre uniforme. A laide

    dun teslamtre, on mettra en vidence

    la proportionnalit de lintensit du

    vecteur champ lintensit du

    courant parcourant le solnode. La

    mesure du champ magntique se

    limitera celui du solnode.

    La rgle dorientation approprie

    (bonhomme dAmpre, tire bouchon,

    etc.) sera donne pour dterminer le

    sens du vecteur champ cr par un

    courant dans une bobine.

    - Utilisation de lexpression de

    la valeur du champ magntique

    uniforme dans la rgion

    centrale dun solnode

    - 7

    o

    avec 4 .10

    oB nI

    SI

    - Utilisation correcte de la rgle

    de la main droite.

    - Dtermination des

    caractristiques du champ

    rsultant de deux champs

    magntiques superposs.

  • Lois de Newton,

    Thorme de

    lnergie cintique

    - Principe de linertie

    (1re loi de Newton)

    -Thorme du centre

    dinertie ( 2me loi de

    Newton)

    - Principe dinteraction

    (3me loi de Newton)

    -Thorme de

    lnergie cintique

    appliqu un solide

    en translation

    Le professeur conduira les apprenants

    sapproprier de faon prcise la

    dfinition de rfrentiel (galilen ou

    non). Il a t question en classe de

    seconde du centre dinertie ; aprs

    avoir rappel sa dfinition en montrant

    sa proprit barycentrique, on

    reviendra sur le principe dinertie et on

    dbouchera sur la quantit de

    mouvement

    vmp . On sait que la

    relation dt

    pdF

    prcise comment

    varie, quantitativement, la quantit de

    mouvement

    p du solide sous laction

    de forces auxquelles il est soumis.

    Lillustration exprimentale de la dite

    relation se fera avec quelques

    exemples comme la chute libre, le plan

    inclin, le pendule conique.

    Le cas particulier de la conservation de

    la quantit de mouvement au cours

    dun choc sera examin. Le professeur

    amnera les apprenants mettre en

    vidence le lien entre le thorme de

    lnergie cintique (que lon

    dmontrera dans le cas de la

    translation rectiligne) et la relation

    dt

    pdF

    Le professeur veillera ce que les

    apprenants matrisent la mthode

    dapplication du thorme de lnergie

    cintique.(systme tudi ; rfrentiel

    dtude ; bilan des forces appliques

    au systme ;application du thorme)

    -Dfinition et exemples dun

    rfrentiel galilen et dun

    rfrentiel non galilen.

    - Dfinition du centre dinertie G

    dun systme de masse m :

    =

    =1

    =

    - Utilisation de lexpression du

    vecteur quantit de mouvement

    vmp et de sa drive

    par rapport au temps : dt

    pd

    - Application des relations

    dt

    pdF

    et

    amF pour

    un solide dans un rfrentiel

    galilen ;

    - Application de la relation

    0iFF pour un solide en

    quilibre relatif dans un

    rfrentiel non galilen. - Application du thorme du

    centre dinertie :

    GamF

    - Application du thorme de

    lnergie cintique WEc

    - Dmonstration du thorme

    de lnergie cintique

    WEc dans le cas dun

    mouvement de translation.

  • Mouvement dans le

    champ de pesanteur

    terrestre

    Il donne loccasion de mettre laccent

    sur les valeurs algbriques des

    grandeurs cinmatiques et de revoir le

    savoir-faire des lves en matire de

    projection de certaines grandeurs

    vectorielles (vitesse, acclration) sur

    des axes. Dans le cas du champ de

    pesanteur terrestre, Le professeur

    amnera les apprenants sapproprier

    de faon prcise les dfinitions claires

    de la porte et de la flche :

    - la porte est la distance d(P, N)

    entre le point de lancement P et le

    point de chute N dans le plan

    horizontal passant par P. Le point N

    dabscisse a la mme ordonne que

    le point de lancement P : = .

    - la flche est laltitude maximale h

    atteinte, par le projectile en S, sommet

    de la parabole. Cette altitude est

    mesure par rapport celle du point de

    lancement.

    y

    x

    P

    N

    h

    O

    S V0

    - tablissement des quations

    horaires du mouvement dun

    projectile ; -

    Etablissement de lquation

    cartsienne de la trajectoire du

    projectile et dduction de la

    nature du mouvement.

    - Dfinition et dtermination la

    porte et de la flche dun

    projectile ;

    Identification de la nature de la

    trajectoire dans les cas

    suivants :

    - la force de pesanteur et la

    vitesse initiale sont colinaires :

    trajectoire rectiligne ;

    - la force et la vitesse initiale

    sont non colinaires : trajectoire

    parabolique ;

    -Dmonstration du fait que le

    projectile en mouvement dans

    le champ de pesanteur

    uniforme est un systme

    conservatif ;

    -Exploitation des expressions

    des nergies

    cintique,

    potentielle de pesanteur,

    mcanique.

    Mouvement dune

    particule charge

    dans un champ

    lectrique uniforme

    - Etude dynamique du

    mouvement

    - Etude nergtique

    Dans le cas du champ lectrique,

    laccent sera mis sur le signe de la

    charge de la particule lectrique. Un

    petit arrt sur le principe de

    loscilloscope sera utile.

    Ici encore, le professeur amnera les

    apprenants consolider leurs acquis

    en cinmatique.

    Il amnera les apprenants matriser

    davantage les tapes de ltude du

    mouvement de la particule charge

    - tablissement des quations

    horaires du mouvement.

    - Etablissement de lquation

    de la trajectoire du mobile et

    dduction de sa nature.

    -Dmonstration du fait quune

    particule charge en

    mouvement dans un champ

    lectrostatique uniforme est un

    systme conservatif ;

    - Calcul dune vitesse partir

    de la conservation de lnergie ;

    - Etablissement de lexpression

  • - Dflexion lectrique

    de la particule

    charge

    dans le champ uniforme.

    Il est souhaitable que ltude de la

    dviation lectrique dun faisceau

    dlectrons se fasse

    exprimentalement.

    entre vitesse acquise et tension

    acclratrice, pour une particule

    charge ;

    - Dfinition de llectron-volt.

    - Dfinition de la dflexion

    lectrostatique angulaire et

    linaire,

    - Etablissement et exploitation

    de lexpression de la dflexion

    lectrostatique angulaire et

    linaire.

    Particule charge en

    mouvement dans un

    champ magntique

    uniforme

    - Force magntique et

    ses caractristiques

    - Puissance de la

    force magntique

    - Etude thorique du

    mouvement

    - Quelques

    applications :

    Dflexion

    magntique dans

    le fonctionnement

    dun poste

    tlviseur

    Spectrographe de

    masse et

    cyclotron,

    pigeage des

    particules

    cosmiques en

    physique des

    particules

    Il est fort souhaitable que ce chapitre

    commence par une introduction au

    produit vectoriel (symbole ). Les

    notions de tridre et de tridre direct

    seront donnes. Ces notions sont

    importantes car, une fois quelles sont

    matrises, ltude de la force

    magntique sen trouve aise. Le

    professeur amnera les apprenants

    mettre qualitativement en vidence,

    lexistence de la force magntique en

    utilisant le dispositif des bobines de

    Helmholtz. A dfaut de ce dispositif

    peu courant chez nous, on pourra

    utiliser la dviation du spot dun

    oscilloscope ou la dformation de

    limage dun poste tlviseur. Une fois

    la mise en vidence faite, le professeur

    donnera lexpression de la force de

    Lorentz

    BvqF

    Le professeur entrainera les

    apprenants lutilisation dune des

    rgles dorientation vectorielle (main

    droite, trois doigts de la main droite,

    bonhomme dAmpre, tire-bouchon,

    etc.) pour prciser le sens de

    BouvF , en fonction du signe de la

    charge q et des sens des deux autres

    vecteurs. Une prcision sera apporte

    sur les symboles et .

    : perpendiculaire au plan de la

    feuille et fuyant lobservateur.

    : perpendiculaire au plan de la

    feuille et venant vers lobservateur.

    Remarque : moyen mnmotechnique

    pour retenir ce

    -Utilisation de lexpression

    vectorielle de la force

    lectromagntique

    BvqF

    - Dtermination des

    caractristiques de chacun des

    vecteurs

    BouvF , suivant le signe de q.

    - Dmonstration : le

    mouvement dune particule

    charge entrant avec une

    vitesse

    0v dans un champ

    magntique

    B uniforme est

    plan, circulaire et uniforme si et

    seulement si

    0v est

    perpendiculaire

    B .

    tablissement de la relation p

    = ||.B. R.

    - Calcul de la dviation

    angulaire et de la dflexion

    magntique dune particule

    charge

  • symbolisme

    Ce que voit lobservateur

    si la flche sloigne de lui

    Ce que voit lobservateur si la

    flche se dirige vers lui

    On ngligera le poids de la particule

    devant la force magntique . On

    pourra loccasion dun exercice,

    montrer que est effectivement

    ngligeable devant

    Ltude du mouvement de la particule

    lectrique dans le champ magntique

    ne prendra en compte que le cas o la

    vitesse de la particule est

    perpendiculaire au vecteur induction

    magntique

    B . Le professeur mettra

    un soin particulier dans la conduite des

    apprenants lappropriation de la

    dmarche permettant de montrer que

    le mouvement de la particule seffectue

    dans un plan et est circulaire et

    uniforme ; il veillera ce que les lves

    la matrisent bien. Les applications de

    la force magntique seront donnes :

    spectrographe de masse, cyclotron

    (acclrateur de particules), la

    dflexion magntique dans un

    tlviseur. Le problme des filtres de

    vitesses (superposition de et de )

    sera rgl par des exercices.

    Induction

    lectromagntique

    et auto-induction

    -Induction

    lectromagntique :

    mise en vidence

    exprimentale ; loi de

    Lenz ; force

    lectromotrice

    dinduction :

    Le phnomne se manifeste chaque

    fois quil a variation du flux dun champ

    magntique travers un circuit.

    - Ralisation dune exprience

    de mise en vidence du

    phnomne dinduction

    lectromagntique.

    - nonc de la loi de Lenz et

    son application pour dterminer

    le sens du courant induit.

    - Utilisation de lexpression de

    la f. . m dinduction :

    dt

    de

    - Calcul de la f. . m.

  • dt

    de

    -Auto- induction : mise

    en vidence

    exprimentale ; force

    lectromotrice dauto-

    induction ; auto-

    inductance.

    dinduction dans le cas dun

    barreau se dplaant sur deux

    rails parallles dans un champ

    magntique uniforme.

    - Exemples dapplications du

    phnomne dinduction

    alternateur,

    transformateur

    freinage par induction...

    - Dfinition du phnomne

    dauto-induction avec une

    bobine

    - Dfinition de lauto-

    inductance

    - Exploitation des expressions

    du flux dauto-induction

    = Li et de la f. . m

    dauto-induction dt

    Ldie

    -

    criture de la d.d.p. aux bornes

    dune bobine de rsistance R

    et dinductance L.

    - Ralisation dun circuit

    lectrique daprs son schma

    et inversement.

    - Lecture et exploitation des

    courbes de grandeurs

    physiques visualises ou

    enregistres simultanment sur

    un oscilloscope.

    - Expression de lnergie

    magntique emmagasine par

    une bobine

    2

    2

    1iLE .

    - Expression de la puissance

    lectrique change par une

    bobine : dt

    diLiRiP 2

    1.2.3-Stratgies objet-dapprentissage

    1.3- Stratgie denseignement/apprentissage

    1.4-Documents de rfrence suggrs :

  • Physique terminale C et E. 1989. A. TOMASINO et al.

    Sciences physiques. Rappels de Cours et exercices corrigs. Collection Union Bac

    Terminales D, C et E.

    Physique Terminale S Collection DURANDEAU 1995. Edition Hachette

    Sciences physiques. Rappels de cours et. exercices corrigs. Collection GADO Terminales D,

    C et E

    Tous autres documents traitant de Champs et interactions

  • LES ANNEXES DE LA SA1

    LES LOIS DE NEWTON

    SOURCE : DURANDEAU, PHYSIQUE TS, Ed HACHETTE 1995, p 69

  • SOURCE : J. BOURDAIS, PHYSIQUE TCE, Ed BORDAS 1989, p 32

  • SOURCE : J. BOURDAIS, PHYSIQUE TCE, Ed BORDAS 1989, p 33

    UNE DEMARCHE DE RESOLUTION DES

    PROBLEMES DE MECANIQUE

  • SOURCE : J. BOURDAIS, PHYSIQUE TCE, Ed BORDAS 1989, p 54

  • SOURCE : EURIN, PHYSIQUE TD, Ed HACHETTE 1989, p 56

  • SOURCE : DURANDEAU, PHYSIQUE TS, Ed HACHETTE 1995, p 131

  • SOURCE : DURANDEAU, PHYSIQUE TS, Ed HACHETTE 1995, p 132

  • CHAMP MAGNETIQUE

    SOURCES : TOMASINO, PHYSIQUE TCE, Ed NATHAN 1989, p 112 J. BOURDAIS, PHYSIQUE TCE, Ed BORDAS 1989, p 106

    SOURCE : J. BOURDAIS, PHYSIQUE TCE, Ed BORDAS 1989, p 106

  • SOURCE : DURANDEAU, PHYSIQUE TS,

    Ed HACHETTE 1995, p 48 ET 48

    SOURCE : J. BOURDAIS, PHYSIQUE TCE, Ed BORDAS 1989, p 106

    SOURCE : DURANDEAU, PHYSIQUE TS,

    Ed HACHETTE 1995, p 48 ET 48 SOURCE : J. BOURDAIS, PHYSIQUE TCE, Ed BORDAS 1989, p 106

  • SOURCE : DURANDEAU, PHYSIQUE TS, Ed HACHETTE 1995, p 53

  • SOURCE : DURANDEAU, PHYSIQUE TS, Ed HACHETTE 1995, p 50

  • SOURCE : DURANDEAU, PHYSIQUE TS, Ed HACHETTE 1995, p 51

  • SOURCE : DURANDEAU, PHYSIQUE TS, Ed HACHETTE 1995, p 52 132

  • SOURCE : DURANDEAU, PHYSIQUE TS, Ed HACHETTE 1995, p 147

  • SOURCE : J. C. DUMIELLE, PHYSIQUE TCE, Ed BELIN 1989, p 126

  • SITUATION DAPPRENTISSAGE N2

    TITRE : CHIMIE DES SOLUTIONS AQUEUSES

    1. Elment de planification

    1.1. Dure

    1.2. Contenus de formation

    1.2.1. Les comptences disciplinaires vises

    1.2.1.1. La comptence disciplinaire n1

    1.2.1.2. La comptence disciplinaire n3

    1.2.2. Connaissances et techniques

    DOMAINE : CHIMIE GENERALE

    Connaissances et techniques

    Indications pdagogiques et commentaires

    Connaissances et techniques exigibles

    (Evaluation)

    A - Acides et bases en solu-tion aqueuse I - Leau 1. Leau, solvant ionisant

    2.Produit ionique ; pH dune solution .

    Leau

    Le professeur partira des situations de vie courante pour amener les apprenants sapproprier les notions :

    - de leau utilise comme solvant (solvant ionisant, dissociant, hydratant et dispersant) ;

    - de son importance dans la nature et dans les ractions chimiques ;

    - de la structure polaire de leau dont dcoule son important rle ;

    - de son ionisation partielle traduite par lquation de la raction dautoprotolyse de leau dont on dduira lexpression : Ke = [H3O+] x [OH-].Ce produit Ke, appel produit ionique de leau, reste constant une temprature donne. Dans le cas thorique de leau pure, et 25C, llectroneutralit impose [H3O+] = [OH-]=10-7

    mol L-1 ; donc Ke = [H3O+]x[OH-]=10-14 25 C.

    Le professeur nvoquera pas la notion de lactivit dune espce en classe

    Le professeur fera constater aux apprenants, partir de quelques mesures de pH, que tout rsultat numrique obtenu partir de la relation [H3O+] = 10-pH sera exprim avec un nombre de chiffres significatifs nexcdant pas trois.

    - criture de lquation de la raction dauto- protolyse de leau - Mmorisation et utilisation de la valeur du produit ionique de leau 25 C

    -Traduction par une quation de llectroneutralit dune solution aqueuse. - Calcul du pH connaissant les concentrations en ions H3O+ ou en ions OH- et inversement - Ralisation dune dilution. - Mesure du pH dune solution aqueuse.

  • .

    II - Les solutions aqueuses dacide chlorhydrique et dhydroxyde de sodium. 1. Solution aqueuse dacide chlorhydrique 2. Solution aqueuse dhydroxyde de sodium. 3. pH des solutions aqueuses.

    Les solutions aqueuses dacide chlorhydrique et dhydroxyde de sodium.

    Le professeur noubliera pas que le but de cette tude est de rappeler essentiellement les proprits de ces solutions rencontres en classe de seconde.

    Les manipulations seront ralises avec des solutions de concentrations comprises entre 10-3 et

    10-1 mol.L.-1 (10-3 mol.L-1 C 10-1 mol.L-1). En effet pour des solutions plus concentres, les interactions lectroniques entre les ions ne peuvent plus tre ngliges.

    Le professeur fera remarquer aux apprenants que, pour toutes ces solutions aqueuses dacide chlorhydrique ou dhydroxyde de sodium, la relation

    pH = -logH3O+ nest valable que pour des concentrations C telles que 10-6mol.L-1 < C

  • 1. Dfinition des couples acide base ; exemples. 2. Dfinition de la constante dacidit Ka ; applications : classification des couples acide-base, domaines de prdominance de la forme acide et de la forme basique 3. Cas particulier des acides forts et des bases fortes

    aux apprenants lanalogie formelle avec la dfinition du couple oxydant - rducteur dj vu en classe de premire. En effet : - un rducteur engendre son oxydant conjugu sil perd un ou plusieurs lectrons selon le schma

    rversible : Rd Ox+ne- - de mme le professeur amnera les apprenants constater quun acide AH se transforme en sa base conjugue A- sil perd au moins un proton H+ selon le schma rversible :

    AH A- +H+

    En saidant de la notation du couple redox Ox/Rd, les apprenants sapproprieront celle du couple acide-base AH/A-

    Le concept de couple acide-base sera introduit partir dune tude exprimentale sur lexemple acide thanoque /ion thanoate, tude qui sera ralise, de prfrence, en travaux pratiques.

    Le professeur amnera les apprenants montrer dabord que la raction de lacide thanoque avec leau est une raction dionisation limite et rversible et que lacide thanoque est un acide faible.

    Les apprenants pourront montrer laspect limit de la raction entre cet acide et leau: - dune part, partir dexpriences qualitatives sur la

    conductivit compare des solutions dacide thanoque et dacide chlorhydrique de mme concentration,

    - dautre part, de manire quantitative partir de la mesure du pH de diffrentes solutions dacide thanoque. Pour quelques concentrations usuelles, ils pourront dterminer le rapport entre la quantit dacide thanoque qui a ragi avec leau, en donnant lion thanoate, et la

    quantit dacide introduit :

    CH COO

    CH COOH CH COO

    3

    3 3

    .

    Ils constateront que ce rapport est faible, de lordre de quelques pour-cent.

    Mais on ne parlera ni de coefficient dionisation ni de coefficient de dissociation ; tout dveloppement sur ce coefficient est rigoureusement hors du programme.

    Pour mettre en vidence laspect rversible de la raction CH3COOH + H2O CH3COO

    - +H3O

    + 1

    2 le professeur amnera les apprenants sapproprier la raction inverse : raction entre lion thanoate (thanoate de sodium) et lion hydronium (acide chlorhydrique). Ltude quantitative, qui peut tre effectue partir de la mesure du pH, montre que cette raction est quasi totale.

    Les apprenants constateront que cette raction fait intervenir deux couples acide-base.

    rversible de la raction dune base faible ou dun acide faible avec leau ; - Reconnaissance des acides et bases conjugus. - Dfinition de la constante dacidit Ka. - Reconnaissance et criture des formules : a) des couples acide-base de leau (H3O+ /H2O et H2O/OH-). b) des couples acide-base suivants : acide thanoque / ion thanoate ; acide mthanoque / ion mthanoate ; acide monochloro thanoque / ion monochlorothanoate ; ion ammonium / ammoniac ; ion mthyl (mono, di, tri) ammonium / mthyl (mono, di, tri) amine ; ion thyl (mono, di, tri) ammonium / thyl (mono di, tri) amine. c)des acides et bases forts usuels tudis - Interprtation quantitative de la raction dun acide ou dune base faible avec leau : quation-bilan, recensement des espces chimiques prsentes dans la solution, calcul des concentrations des espces chimiques dune solution donne (acide faible, base faible, mlange acide-base conjugus) connaissant le pH,

  • Tout comme les demi-quations lectroniques utilises en oxydorduction les demi-quations protoniques ne doivent pas tre confondues avec des quations de ractions chimiques : en solution la vritable raction chimique rsulte de la comptition entre les deux couples antagonistes ; elle conduit un tat dquilibre reprsent par :

    CH3COOH + H2O CH3COO- +H3O

    +1

    2 Les lves constateront quil sagit effectivement dun transfert de protons.

    Sans reprendre intgralement une tude comparable la prcdente, les apprenants sapproprieront le couple ion ammonium / ammoniac, puis la formule des couples acide thanoque/ion thanoate et ion ammonium/ammoniac, celle des deux couples acide-base de leau et des couples suivants : acide mthanoque/ion mthanoate, acide monochlorothanoque/ion monochlorothanoate ; ion mthylammonium / mthylamine, ion thlylammonium / thylamine.

    Lorsque lon met un acide faible ou une base faible ou les deux espces conjugues dun couple acide-base en solution aqueuse, les apprenants sapproprieront : - ltat dquilibre reprsent par : Acide + H2O Base + H3O

    +

    - lexpression de la constante dacidit Ka du couple

    KaAcide

    OHBase

    3

    Ka est une constante caractristique du couple considr et dpendant de la temprature ; il est aussi commode dutiliser la constante pKa dfinie par la relation pKa = -logKa.

    La loi

    Cte

    Acide

    OHBase

    3 peut tre vrifie

    exprimentalement. Pour cela on mesurera le pH de diffrents mlanges dacide thanoque et de sa base conjugue et on en calculera les concentrations

    Le professeur amnera les apprenants constater quun acide est dautant plus fort que la constante Ka du couple auquel il appartient est plus grande, donc que le pKa est plus faible. (en mme temps, sa base conjugue sera dautant plus faible).

    Les indicateurs colors pourront tre signals comme des exemples dacides ou de bases faibles.

    -Concernant les couples de leau H3O+/H2O et H2O/OH

    - on ne donnera aucune indication sur les valeurs de leurs constantes Ka ou pKa. - On ne parlera pas de la constante Kb et on se gardera donc de la dfinir, fortiori, de donner la relation entre Ka, Kb et Ke.

    calcul de la constante dacidit partir des concentrations des espces chimiques. - Dtermination de la forme prpondrante dun couple acide- base connaissant son pKa et le pH de la solution - Comparaison des forces des acides (ou des bases) de plusieurs couples connaissant les constantes dacidit Ka et inversement

  • - En tout cas il est hors de question dvoquer la valeur de cette constante Ka pour les acides forts et les bases fortes car lune des formes conjugues nexiste pas dans la solution.

    En adoptant la valeur de la constante Ka ou de la constante pKa comme critre, et en se limitant aux monoacides, le professeur amnera les apprenants : - classer quelques couples acide-base

    emprunts aux autres parties du programme : acides carboxyliques et leurs anions, ions alkylammonium et amines correspondantes ; - dfinir les domaines de prdominance ; - lier la couleur dun indicateur color la

    forme prdominante du couple relatif cet indicateur. :

    . IV - Ractions acide-base 1. Acide faible, base forte 2. Acide fort, base faible 3. Acide fort, base forte

    Ractions acide - base

    Pour cette tude il ne sagira que des monoacides et des monobases.

    Le professeur amnera les apprenants crire lquation bilan de la raction entre un acide faible et une base forte (ou entre une base faible et un acide fort) en ne faisant intervenir que les seules espces chimiques majoritaires des ractifs. On crira donc par exemple

    CH3COOH + OH- CH3COO

    - + H2O

    NH3 + H3O+

    NH4+ + H2O

    Lors du dosage dun acide fort par une base forte et vice versa, les apprenants traceront la courbe de variation du pH et constateront que cette courbe prsente trois parties avec un seul point dinflexion correspondant au point dquivalence acido-basique de pH = 7 25 C.

    Ils traceront aussi la courbe de variation de pH lors de la raction de la solution dacide thanoque de concentration proche de 10-1 mol. L-1 avec la solution dhydroxyde de sodium de concentration voisine (et de la raction de la solution dammoniac avec une solution dacide chlorhydrique de concentration voisine).et noteront ici lallure de cette courbe au voisinage de son point de dpart, son point dinflexion la demi-qui-valence et la valeur correspondante du pH (pH = pKa), la variation du pH au voisinage du point dquivalence o le pH nest plus gal 7, enfin son allure aprs le point dquivalence Lorsque le pH la demi-quivalence est gal au pKa, ils sapproprieront :

    - Mmorisation et exploitation *du processus de transfert du proton dans une raction acide base ; *du caractre pratiquement totale dun acide faible avec une base forte, dun acide fort avec une base faible et dune base forte avec un acide fort. - Interprtation de lallure des courbes de variation de pH dans les cas de dosages suivants : acide fort -base forte, base forte- acide fort acide- faible - base forte, base faible - acide fort. - Dfinition, dtermination et exploitation du point dquivalence dans une raction acide - base donne et situation de sa position par rapport au pH = 7. - Dfinition et exploitation de la demi-quivalence lors des dosages acide faible - base

  • - une proprit remarquable dune telle solution : son pH est trs peu sensible voire insensible la dilution ; - la dfinition dune solution tampon, ses proprits caractristiques puis les trois mthodes pratiques de sa prparation.

    forte et base faible- acide fort: pH = pKa (dans la plupart des cas). - Dfinition dune solution tampon et prcision de ses caractristiques. - Prcision de limportance de leffet tampon dans les milieux biologiques. -Mmorisation de : un indicateur color est caractris par une zone de virage. - Dfinition et dlimitation de la zone de virage dun indicateur color

    - Ralisation dun dosage volumtrique : exploitation graphique dune srie

    C - Cintique chimique I - Dfinition de la vitesse de formation et de disparition dun corps

    Cintique chimique

    La cintique chimique est ltude du droulement des ractions chimiques dans le temps. Son but premier est de mesurer la vitesse instantane des ractions mais son intrt majeur est de fournir des renseignements irremplaables sur leur mcanisme, lchelle microscopique.

    Dfinition de la vitesse de formation dun corps

    Lexprience montre quil existe des ractions rapides (ractions acide-base, prcipitation du chlorure dargent, prcipitation du sulfate de baryum, explosion...) et des ractions suffisamment lentes pour que lon puisse suivre aisment leur volution. Dans ce dernier cas, par exemple, pour toute

    raction chimique lente note :A + B C + D, on peut facilement suivre la formation de lun des produits, par exemple C, de la raction ou la disparition de lun des ractifs, par exemple A, et chercher dterminer comment la quantit de ce corps varie au cours du temps.

    En Terminale ltude quantitative des vitesses de formation dun produit ou de disparition dun ractif ne sera aborde que pour les ractions en solution aqueuse dont le volume reste constant.

    Le professeur amnera les apprenants dfinir alors la vitesse de formation du corps C comme tant la drive par rapport au temps de la

  • concentration ou de la quantit de matire de C:

    dt

    dnouV

    dt

    CdV CCC

    (nc = nombre de mole du corps C.) et aussi la vitesse de disparition du ractif A par la

    relation symtrique :

    Vd A

    dtouV

    dn

    dtA A

    A ;

    compte tenu de cette dfinition, la vitesse de disparition dun ractif est galement positive comme celle de formation dun produit. Il existe dailleurs entre toutes ces vitesses la relation :

    V V V VA B C D

    II - tude qualitative de linfluence des concentrations et de la temprature. 1 - Influence des concentrations

    2- Influence de la temprature.

    Etude qualitative de linfluence des concentrations et de la temprature

    Ltude sera essentiellement exprimentale. Les exemples ci-dessous mentionns ne seront pas limitatifs mais ce sont les seuls dont la connaissance sera exige. Les lves devront donc savoir crire les quations - bilans de ces ractions partir des demi-quations lectroniques des couples oxydo-rducteurs en prsence.

    1- Influence des concentrations

    En gnral, la vitesse de formation dun corps augmente si lon fait crotre la concentration des corps ragissants. On le montrera lors dtudes exprimentales ralises en travaux pratiques ou en T.P.-cours. En aucun cas on ne cherchera faire une tude quantitative de linfluence des concentrations sur la vitesse des ractions. Exemple 1 : Dismutation de lion thiosulfate S2O32- en milieu acide, en soufre et dioxyde de soufre. Exemple 2 : Action dune solution de peroxodisulfate de potassium sur une solution diodure de potassium. 2 - Influence de la temprature Dans la majorit des cas, la vitesse de formation dun corps augmente avec la temprature. Toute considration quantitative ce sujet est hors programme. Exemple 1 Action dune solution de peroxodisulfate de potassium sur une solution diodure de potassium

    Exemple 2 Dcoloration dune solution de permanganate de potassium en milieu acide, par lacide oxalique.

    - Dfinition de la vitesse de formation ou de disparition dun corps dans le cas o le milieu ractionnel a un volume constant - Dfinition de la vitesse moyenne de formation ou e disparition dun corps dans le cas o le milieu ractionnel a un volume constant - Exploitation graphique des rsultats issus dune srie dexpriences de cintique. - Dtermination dune vitesse de formation et prcision de son unit. - Reconnaissance et nom des couples redox suivants: S2O82- / SO42- ; I2/ I- ; MnO4- / Mn2+ ; CO2/C2O42- ; S4O62- / S2O32- ; -Ecriture de leurs demi-quations redox et exploitation quantitative de leurs quations-bilan

  • Le professeur amnera les apprenants sapproprier limportance pratique de cet accroissement de vitesse par lvation de temprature : au laboratoire, dans lindustrie, et mme dans la vie courante. (autocuiseur ; conservation des aliments par le froid ).

    Il est indiqu lattention des professeurs quils pourront, dfaut des produits utiliss dans les exemples prcits, pour illustrer leurs cours, faire les expriences avec les produits courants de chez nous comme : - le formol ou tout aldhyde oxyd par le nitrate dargent ammoniacal. - le sucre -lalcool oxyd par le permanganate de potassium ou par le bichromate de potassium en milieu acide.

    III Catalyse 1 - Dfinition 2 - Exemples

    - Catalyse.

    On choisira pour cette tude, des exemples aussi bien en chimie minrale quen chimie organique.

    . En se basant sur les exemples de catalyse vus en classe de seconde et de premire, le professeur amnera les apprenants sapproprier les dfinitions relatives au catalyseur, la catalyse, la catalyse homogne, htrogne et lautocatalyse. Exemples de catalyse homognes -Estrification de lthanol par lacide thanoque. -Oxydation des ions iodure I- par les ions peroxodisulfate - Raction entre les ions permanganate MnO4- et lacide oxalique H2C2O4 Dans ce dernier exemple, on constate que lun des produits forms (ici Mn2+) catalyse la raction qui lengendre : on parle dautocatalyse. Exemples de catalyse htrogne. - Raction entre les gaz dihydrogne et dioxygne avec le platine Pt comme catalyseur :

    OHOH Pt 222 22

    - Addition deau sur lactylne ; catalyseur : Hg2+ en milieu acide sulfurique :

    C2H2 + H2O C2H5OHHg

    2+

    - Hydrognation de lactylne ; catalyseur : Pt ou Ni :

    6222624222 ; HCHCHCHCHCNiPtPt

    - Raction du dihydrogne sur le monoxyde de

    -mmorisation et exploitation de : * laction dune solution dacide chlorhydrique sur une solution de thiosulfate de sodium donne du soufre, * la vitesse de formation dun corps augmente en gnral avec laugmentation des concentrations des corps ragissants - Exploitation graphique des rsultats dune srie dexpriences portant sur la variation des concentrations des corps ragissants ou sur celle de la temprature. - Citation des applications pratiques de linfluence de la temprature sur une vitesse de raction. - dfinition dun catalyseur et prcision de ses proprits - Citation de

  • 1.2.3. Stratgies objets- dapprentissage

    1.3. Stratgies denseignement/apprentissage

    1.4. Documents de rfrence suggrs

    - Chimie terminale D. 1989. A. TOMASINO et al.

    - Sciences physiques. Rappels de Cours et exercices corrigs. Collection Union Bac

    Terminales D, C et E.

    - Sciences physiques. Rappels de cours et. exercices corrigs. Collection GADO Terminales D,

    C et E

    - Tous autres documents traitant du sujet

    carbone ; catalyseur : Ni ou ZnO.

    OHCHHCOOHHCHCO ZnONi 322222 2;232

    N.B. Pour ces diffrents exemples voqus ou tudis il nest pas question dexiger des lves la connaissance des tapes intermdiaires.

    Le professeur aidera les apprenants remarquer limportance de la grande surface de contact entre les ractifs et le catalyseur do la ncessit dutiliser celui-ci sous forme de poudre, de mousseetc. et. lintrt de la catalyse enzymatique dans la vie courante.

    quelques exemples de catalyseurs et de leur importance pratique

  • LES ANNEXES DE LA S.A.2

    2- Par dilution dune solution de concentration connue

    Annexe 1 : Prparation des solutions aqueuses

    Source : Chimie Terminale S 2006 Collection DURUPTHY HACHETTE. Page 348

    1. Par dissolution dun compos solide

    1.1. Objectif

    Prparer un volume v de solution de concentration C par dissolution

    dun compos de masse molaire M.

    La masse m dissoudre vaut m=M.C.V

    (m en g ; M en g.mol-1 ; V en L et C en mol.L-1).

    1.2- Ralisation pratique

    Soit prparer, par exemple, 100,0mL de solution de sulfate de

    cuivre (II) de concentration 0,100mol.L-1 partir de CuSO4, 5H2O

    de masse molaire M = 249,7 g.mol-1 ; m = 249,7 x 0,100 x 0,100 =

    2,50g.

    Les tapes de cette prparation sont les suivantes :

    Doc. 4 : Une fois la dissolution termine, ajouter

    de leau distille, la pissette au dbut (a), puis

    la pipette simple pour terminer au niveau du trait

    de jauge (b).

    Doc. 5 : Reboucher la fiole jauge

    et la retourner plusieurs fois pour

    bien homogniser la solution

    Doc 3 : Remplir la fiole jauge aux trois

    quarts avec de leau distille (a), et, aprs

    lavoir bouche, lagiter pour dissoudre le

    solide (b).

    Doc. 1: peser prcisment m en prlevant le solide

    avec une spatule propre et sche (b), et en le plaant

    dans une capsule ou un verre de montre

    pralablement pes (a).

    Doc. 2 : Introduire le solide dans une fiole jauge de

    100mL avec un entonnoir solide, rincer la capsule ou

    le verre de montre et lentonnoir avec de leau distille.

  • 2.1- Objectif : Prparer un volume V de solution de concentration C par dilution dune solution de

    concentration C0 connue prcisment. Le volume V0 prlever vaut : F

    V

    Co

    C.VVo

    (C et C0 en mol.L-1, V et V0 en mL) ; F est le facteur de dilution : C

    CoF

    2.1- Ralisation pratique : Soit prparer, par exemple, 50,0mL de solution de permanganate de potassium de concentration 2,00 x 10-2 mol.L-1 par dilution dune solution mre 0,100mol.L-1.

    mL10,00,100

    10x2,00x50,0

    Co

    C.VVo

    2

    3 Par dilution dune solution commerciale

    3.1- Objectif : Prparer un volume V de solution de concentration C par dilution dune solution de densit d, contenant en masse p% de produit de masse molaire M. Le volume V0 prlever est tel

    que V.C = V0.C0 avec : eau.d.P

    C.V.M100.soitVo

    100.M

    P.d.Co eau (Vo et V en mL, M en g.mol-1, C en

    mol.L-1 et en g.L-1) 3.2- Ralisation pratique : Soit prparer, par exemple, 200,0mL de solution dacide chlorhydrique 0,50mol.L-1par dilution dune solution commerciale de densit d = 1,16 contenant 37 % dacide

    pur. .mL8,51000x1,16x37

    0,50x200,0x36,5x100Vo

    Doc 7 : Introduire la solution prleve dans une

    fiole jauge de 50mL (a) et (b).

    La fin de la prparation seffectue comme pour

    la dissolution dun compos solide (voir1 ; doc

    3, 4 et 5).

    Doc 6 : Verser la solution diluer dans un

    bcher (a). Prlever 10,0mL de solution laide

    dune pipette jauge un trait ou deux traits,

    munie dune pipette ou dun pipeter (b) et (c).

    Source : Chimie Terminale S 2006 Collection DURUPTHY HACHETTE Page 349

    Doc.9 : La solution prleve est introduite

    dans une fiole jauge de 200,0 mL contenant

    dj environ 100mL deau distille, afin de

    modrer llvation de temprature

    accompagnant la dilution et de limiter les

    ventuelles projections. La fin de la

    prparation est analogue celle de la

    dissolution dun compos solide (voir 1, Doc

    3,4 et 5).

    Doc 8 : La solution tant corrosive et trs

    concentre, mettre des lunettes et des gants de

    protection. Verser la solution diluer dans un

    bcher, laide dune pipette gradue de 10mL munie dun pipeter, prlever 8,5mL de solution

  • Annexe 3 : Les courbes de dosage

    Dosage acide fort- base forte

    Source : Chimie Terminale D 1989. A. TOMASINO et al. Collection NATHAN Page 84 et 87

    B.B.T E E pHE

    pHE

    VBE

    Dosage acide faible- base forte Dosage base faible- acide fort

    Source : Chimie Terminale D 1989. A. TOMASINO et al. Collection NATHAN Pages 97 et 103

    E

    E1/2

    pkA

    VaE Va1/2

    E1/2

    pHE

    pkA

    pHE

    VBE VB1/2

  • 2- Quelques exemples de ractions

    Exemple 1 : Dismutation de lion thiosulfate S2O32- en milieu acide, en soufre et dioxyde de

    soufre.

    Elle sobtient en faisant ragir une solution de thiosulfate de sodium sur la solution dacide

    chlorhydrique. En milieu acide, lion thiosulfate S2O32-se dismute selon lquation-bilan: S2O32- +

    2H3O+ SO2+S + 3H2O.

    Le soufre solide qui se forme reste en suspension : il rend peu peu la solution opaque do

    lutilisation de ce phnomne pour valuer la vitesse de formation du soufre (confer lexprience

    affrente).

    En fait lion S2O32- apparat dans deux couples rdox S2O32-/S ; SO2/S2O32- comme loxydant

    dans lun et le rducteur dans lautre.

    Les demi-quations lectroniques sont :

    S2O32- 6H+ 4e-2S + 3H2O

    S2O32- + H2O2SO2 + 2H+ + 4e-

    do: S2O32- + 2H+ 2S + SO2 + H2O

    ou en milieu aqueux S2O32- + 2H3O+S + SO2 + 3H2O.

    Cette raction est essentiellement plus complexe quon ne le pense car les produits ont des

    proprits acido-basiques, donc susceptibles de ragir avec le ractif H3O+ ;

    N.B : Le professeur vitera dvoquer cet aspect avec les lves.

    Exemple 2 : Action dune solution de peroxodisulfate de potassium sur une solution diodure de

    potassium.

    Ici lion iodure I- appartient au couple I2/I- et lion peroxodisulfate S2 O82-- appartient au

    couple, S2O82 -/SO42 -do lquation-bilan :

    Annexe 4: Vitesses de raction 1. Les courbes

    Courbe de formation dun produit

    Courbe de disparition dun ractif

    Source : Chimie Tle D 1989 ; A. TOMASINO et al.Collection NATHAN. p. 264 et 267

  • S2O82 - 2I - 2SO42 - I2

    Ainsi en mlangeant ces deux solutions, il apparat une couleur jaune, jaune brun, et brune selon

    les concentrations initiales, traduisant la formation de plus en plus grande du diiode I2. Dans cet

    exemple 2, la complexation des ions iodure avec les molcules I2 (I2 + I-I3-) est une raction

    concurrente de loxydation des ions iodure. L encore les interprtations sont plus complexes quil

    ny parat.

    Influence de la temprature

    Dans la majorit des cas, la vitesse de formation dun corps augmente avec la

    temprature. Toute considration quantitative ce sujet est hors programme.

    Exemple 1 Action dune solution de peroxodisulfate de potassium sur une solution diodure de

    potassium.

    Pour cet exemple, on fait trois parts dun mlange en volume gaux de solutions de mme

    concentration diodure de potassium et de peroxodisulfate de potassium : une part est place dans

    la glace fondante, la deuxime est laisse la temprature ordinaire et la troisime est mise au

    bain marie 70C environ. On observe alors que lapparition de la couleur brune de I2 est dautant

    plus rapide que la temprature du milieu ractionnel est leve.

    Exemple 2 Dcoloration dune solution de permanganate de potassium en milieu acide, par lacide

    oxalique.

    Pour cette raction rdox on a les couples MnO4-/Mn2+ et CO2/H2C2O4

    Avec les demi-quations lectroniques :

    MnO4- + 8H++5 e- Mn2++ 4H2O (x2)

    H2C2O4 2CO2 + 2H+ + 2 e- (x5)

    On a 2MnO4- + 5H2C2O4 + 6H+ 2Mn2+ + 10CO2 + 8H2O

    Dans cette exprience, la dcoloration de la solution de permanganate de potassium, trs lente

    temprature ordinaire, est immdiate 70C.

    Les diffrents types de catalyse

    Le catalyseur est une substance qui augmente la vitesse de formation dun corps sans

    entrer dans le bilan de la raction. Mais en fait, le catalyseur participe parfois aux processus

    ractionnels intermdiaires.

    Un catalyseur ne modifie pas un tat dquilibre ; il catalyse les deux ractions inverses ; un

    catalyseur peut slectionner une raction parmi plusieurs ractions possibles.

    La catalyse homogne correspond au cas o le catalyseur est dans la mme

    phase que les corps ragissants. Si on considre la catalyse de lestrification par les ions H3O+;

    les ractifs (lacide et lalcool) et les ions H3O+ sont miscibles ; il sagit bien dun milieu homogne

    (une seule phase : liquide) : on parle de catalyse homogne.

    Exemple 1 Estrification de lthanol par lacide thanoque. c

    CH3COOH + C2H5OH CH3CO + H2O

    OC2H5

    H3O+

    Exemple 2 : Oxydation des ions iodure I- par les ions peroxodisulfate S2 O82-.

    2I- + S2O8

    2- I2 + 2SO42-Fe

    3+

    Exemple 3 : Raction entre les ions permanganate MnO4- et lacide oxalique H2C2O4

    2MnO4- + 5H2C2O4 + 6H3O

    + 2Mn2+

    + 10CO2 + 14H2OMn

    2+

    N.B. : Dans ce dernier

    exemple, on constate que lun des produits forms (ici Mn2+) catalyse la raction qui lengendre :

    on parle dautocatalyse.

  • Dans la plupart des exemples rencontrs en classe de seconde et de premire, le milieu

    ractionnel est homogne (le plus souvent gazeux), mais le catalyseur est solide ; le catalyseur et

    les ractifs ne sont pas constitus dune mme phase (gaz, solide) : dans ce cas on parle de

    catalyse htrogne.

    Exemples :

    Raction entre les gaz dihydrogne et dioxygne avec le platine Pt comme catalyseur :

    2H2 + O2 2H2OPt

    Addition deau sur lactylne ; catalyseur : Hg2+ en milieu acide sulfurique :

    C2H2 + H2O C2H5OHHg

    2+

    Hydrognation de lactylne ; catalyseur : Pt ou Ni :

    624222 HCHCHCPtPt : 6222 HCHC

    Nit

    Raction du dihydrogne sur le monoxyde de carbone ; catalyseur : Ni ou ZnO.

    OHHCHCO Ni 2222 232 ; OHCHHCOZnO 322

    Ainsi limportance des catalyseurs apparat tout au long de cette tude. On terminera en

    soulignant que la catalyse permet, dune part de dclencher des ractions infiniment lentes (Exp. :

    synthse de leau) dautre part, de slectionner une raction parmi plusieurs ractions possibles

    suivant le catalyseur choisi.

    De mme que les catalyseurs augmentent la vitesse des ractions chimiques, il existe des

    composs appels inhibiteurs qui la diminuent. Par exemple, le tertiobutyl-4 pyrocatchol est

    linhibiteur qui bloque la polymrisation du styrne et permet de le conserver dans un flacon.

    Par ailleurs au cours de certaines ractions catalyses par un solide, des impurets

    peuvent se dposer la surface du catalyseur et rendre celui-ci moins efficace ; ces composs qui

    diminuent lactivit du catalyseur sont appels poisons de celui-ci.

    3 Comment calculer le rendement dune raction chimique

    1- Rappels

    Soit la raction chimique dquation '''' BbAabBaA . Au cours de la raction les

    ractifs A et B disparaissent et les produits A et B se forment.

    En dbut de raction, supposons que lon ait introduit les quantits de matires Ani et Bni des ractifs A et B respectivement.

    - Lorsque

    b

    Bn

    a

    An ii le mlange de ractif est stchiomtrique.

    - Lorsque

    b

    Bn

    a

    An ii le ractif A est en dfaut par rapport au ractif B et est qualifi de ractif

    limitant.

    A tout instant t, au cours de la raction, le mlange ractionnel renferme les quantits de

    matires BnetAn rr de ractifs restants (nayant pas encore ragi) et les quantits de matires '' BnetAn ff de produits forms. Les quantits de matires de produits forms

    sont en proportionnalit avec les quantits de matires de ractifs disparus :

    '

    '

    '

    '

    b

    Bn

    a

    An

    b

    Bn

    a

    An ffdd (1).

    De plus, en raison de la conservation de la matire on a pour les ractifs :

    AnAnAn rdi (2) et BnBnBn rdi (3).

  • 2- Rendement dune raction chimique

    2.1 Dfinition 1

    Pour une raction chimique dquation '''' BbAabBaA , le rendement r est le rapport,

    exprim en %, entre la quantit de matire (ou la masse) de produit (A par exemple)

    rellement forme 'An f et sa quantit de matire (ou la masse) thorique 'Anth qui se

    formerait si la totalit du ractif limitant (A par exemple) ragit.

    100

    '

    '

    An

    Anr

    th

    f (4)

    Or en raison de la proportionnalit voque au niveau de la relation (1) on a

    a

    An

    a

    An dth '

    '

    (5)

    Mais lorsque la totalit du ractif limitant initialement introduit ragit la relation (2) devient

    AnAn id (6) car 0Anr . La relation (5) devient alors

    a

    An

    a

    An ith '

    ' (7)

    On tire 'Anth pour ensuite le remplacer dans la relation (4).

    On obtient alors :

    100

    '

    '

    An

    An

    a

    ar

    i

    f (8)

    2.2 Dfinition 2

    Considrons la raction chimique dquation '''' BbAabBaA . Le rendement r d'une

    telle raction chimique est le rapport, exprim en %, entre la quantit de matire (ou la masse)

    de ractif limitant (A par exemple) rellement disparue And et la quantit de matire (ou la

    masse) du mme ractif initialement mise en raction Ani .

    100An

    Anr

    i

    d (9)

    En raison de la proportionnalit voque au niveau de la relation (1) on a

    '

    '

    a

    An

    a

    An fd On

    tire alors And pour le remplacer dans la relation (9). On obtient encore la mme relation (8) :

    100

    '

    '

    An

    An

    a

    ar

    i

    f

    3- Remarque

    Dans la pratique lexploitation directe de lune ou lautre de ces deux dfinitions (formules 4

    et 9) dpend des moyens dont on dispose pour suivre lvolution de la raction.

    - Lorsquon a la possibilit de suivre lvolution de la raction en mesurant directement la

    quantit du produit form 'An f , la premire dfinition peut tre adopte et on applique la

    formule (4) :

    100

    '

    '

    An

    Anr

    th

    f en combinaison avec la formule (7).

    - Lorsquon a la possibilit de suivre lvolution la raction en mesurant directement la

    quantit du ractif limitant restant Anr , la deuxime dfinition peut tre adopte et on

    applique la formule (9) :

    100An

    Anr

    i

    d en combinaison avec la formule (2) do on tire

    AnAnAn rid .

  • NB : Dans le cas particulier o les ractifs sont initialement mlangs dans des proportions

    stchiomtriques on calcule le rendement de la raction en se basant sur lun quelconque des

    ractifs.

    4. LA VITESSE DE REACTION

    Considrons une raction dont l'quation bilan s'crit : ; , et et

    sont les coefficients stchiomtriques qui sont gnralement des entiers naturels.

    Lorsque la raction progresse, les ractifs de dpart disparaissent alors que les produits se

    forment en respectant la stchiomtrie de la raction, c'est dire les proportions indiques par les

    coefficients de l'quation bilan.

    Si la date t, la progression de la raction se traduit par une variation des quantits ; ;

    le respect de la stchiomtrie permet d'crire que tous les rapports sont gaux au

    signe prs.

    Ce rapport dfini la variation de l'avancement de la raction (not ) entre son tat initial

    (avancement nul) et son l'tat final (avancement maximal). 1

    La vitesse de raction est dfinie par la drive de l'avancement de la raction par rapport au

    temps: .2 Elle s'exprime donc en mole par unit de temps. (Nota : on utilise souvent

    la place de ).

    Dans le cas frquent de ractions s'effectuant dans un systme de volume constant (c'est en

    particulier les cas des ractions en solution), la vitesse est dfinie par rapport la variation de la

    concentration. On l'appelle alors vitesse volumique de raction3 :

    est la concentration de l'espce ; est son coefficient stchiomtrique. Dans cette

    relation (tout comme dans la dfinition de l'avancement de raction) est affect du signe

    - pour les ractifs et du signe + pour les produits qui se